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édito.
Programme des rencontres03Focus sur les éditions du Sonneur04Rencontres au café06Dédicaces de juin22
Les Enfants de Dialogues30
Exposition au café23
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Galvanisant et trépidant, le programme du mois de juin nous réjouit !
Nous avons hâte de pénétrer dans l’univers poétique et fantastique de Muriel Barbery, d’entendre la verve d’Emmanuel Todd, de naviguer aux côtés d’Isabelle Autissier ou de Christian Cailleaux, mais aussi de mieux connaître Brest-même et sa « grande Maison » grâce à Gérard Cabon !
Sans oublier les (rares) jours sans rencontre, qui seront autant d’occasions de se plonger dans les nombreux livres conseil-lés dans cette lettre.
Bonnes lectures !
Dialogues littérairesSur Tébéo, dans notre émission Dialogues littéraires spéciale Livresse de lire, retrouvez :■ Les interviews de Didier Decoin,
Hélène Gestern et Romain Slocombe.■ Des reportages sur les rencontres
entre auteurs et lycéens.■ Les conseils de lecture
« spécial lycéens » des libraires.
Les conseils des libraires24Entretien avec Nono et Gérard Cabon28
Ils l'ont dit Toute personne est une île
et l’imaginaire est son parfum. »
jean-luc Coatalem, auteur du roman Fortune de mer
Éd. Stock
Dialogues Musiques32
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programme des rencontres03
Lundi 1er juin i 18 h
Théâtreth’art’eloire Cyrano Junior - De Luc Girerd
Mardi 2 juin i 18 h
LittératureJoël raguénès La sirène du port - Éd. Calmann-Lévy
Mercredi 17 juin i 18 h
LittératureAdrien Goetz La nouvelle vie d’Arsène Lupin - Éd. Grasset
Mardi 23 juin i 18 h
LittératureAlain rémond Que sont tes rêves devenus ? - Éd. Seuil
Mercredi 1er juillet i 18 h
Littératurecharles Pépin La joie - Éd. Allary
Mardi 30 juin i 18 h
BDchristian cailleaux Embarqué - Éd. Futuropolis
Mercredi 24 juin i 18 h
HistoireJoël cornette Histoire illustrée de la Bretagne et des Bretons - Éd. Seuil
Vendredi 26 juin i 18 h
Santéerwann Menthéour Et si on décidait d’aller bien - Éd. Solar
Samedi 13 juin i 14 h 30
Dédicace - JeunesseYves Pinguilly Sans défense - Éd. Autrement
Jeudi 18 juin i 18 h
PsychanalyseMarie-Hélène Brousse La psychanalyse à l’épreuve de la guerre - Éd. Berg international
Vendredi 5 juin i 18 h
LittératureMuriel Barbery La vie des elfes - Éd. Gallimard
Mercredi 10 juin i 18 h
Littératuretatiana de rosnay Manderley for ever - Éd. Albin Michel
Vendredi 12 juin i 18 h
Sociétéemmanuel todd Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse - Éd. Seuil
Lundi 15 juin i 18 h
LittératureIsabelle Autissier Soudain, seuls - Éd. Stock
Mardi 16 juin i 18 h
Librairiechristian thorel / charles Kermarec Dans les ombres blanches - Éd. Seuil
Jeudi 18 juin i 17 h 30
Dédicace - BretagneGérard cabon / nono Y’a skiff, deuxième couche - Éd. Dialogues
Jeudi 2 juillet i 18 h
LittératureFrançoise Péron / emmanuel Fournier Se confier à l’île - Éd. Locus Solus
Vendredi 19 juin i 18 h
BretagneGérard cabon / nono Y’a skiff, deuxième couche - Éd. Dialogues
Samedi 20 juin i 14 h 30
Dédicace - BretagneÉric Berthou / Alain Boulaire La rade de Brest et l’Aulne maritime Éd. Locus Solus
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04focus sur les éditions du sonneur
depuis 2005, les éditions du sonneur publient alternativement de courts textes oubliés d’auteurs illustres et des récits inédits d’auteurs contemporains. de livre en livre, nous ne cessons d’être surpris et conquis. focus.
entretien avec Valérie MilletValérie Millet, vous avez fondé les éditions du sonneur il y a 10 ans. comment est née cette belle maison ?
La maison est née de la rencontre avec un manuscrit. À l’époque, Marie-Noël Rio, qui en est l’auteur, déménageait. Elle avait retrouvé ce texte, écrit plusieurs an-nées auparavant, dans l’une des malles qu’elle devait trier et me l’avait envoyé
pour que je lui donne mon avis. Je l’ai lu à deux reprises dans la nuit qui a suivi et l’évidence s’est imposée à moi : je lui ai donc téléphoné le lendemain matin à la première heure décente pour
lui faire part de mon projet nocturne – créer une maison d’édition dont l’un des premiers titres serait son Pour Lili. Elle a accepté sans hésiter – ce dont je lui saurai toujours gré – et deux années de travail s’en sont suivies pour définir une ligne éditoriale, monter une équipe de collaborateurs, trouver des fonds.
«Bien souvent, le sens d’une maison n’apparaît, y compris à ses fondateurs, qu’avec le temps », écrivez-vous. ce sens, aujourd’hui, pour vous, quel est-il et comment s’est-il révélé au fil des années ?
Le sens de la maison est protéiforme, émaillé de rencontres, de rebondisse-
ments, de chemins de traverse. Il est surtout en constant mouvement puisque marqué par le sceau de la découverte. Plus nous lisons, plus le champ de ce que nous souhaitons publier s’élargit. Nous construisons le catalogue en allant sans cesse puiser à de nouvelles sources, en arpentant les brocantes autant qu’Inter-net, les revues autant que les rayonnages de la BNF, en sollicitant l’avis de nos amis traducteurs, écrivains, lecteurs, en étant attentifs à ce que publient les maisons d’édition étrangères. Le sens de tout cela est avant tout marqué par le désir de faire vivre ou revivre des textes que l’on souhaite défendre.
Quels sont les livres qui ont particulièrement marqué votre maison depuis sa création ?
Vous penserez sans doute que je contourne la question en vous répondant que chaque livre a marqué l’histoire de la maison… Néanmoins, on peut dire que certains nous ont permis de nous rendre compte qu’il fallait toujours oser – nous sommes parvenus, à force de patience et d’obstination, à publier des ouvrages qui m’avaient profondément marqués et qui n’étaient plus disponibles, comme À Tahiti d’Elsa Triolet, L’Envoûté de Somerset Maugham ou Sang et volupté à Bali de Vicki Baum. D’autres nous ont fait franchir
Chaque livre a
marqué l’histoire de
la maison"
un cap en termes de reconnaissance : Mon tour du monde, inédit de Charlie Chaplin, Vie de monsieur Leguat de Nicolas Cavaillès, qui a reçu le Goncourt de la Nouvelle en 2014. D’autres encore sont le fruit de rencontres humaines. Et là, la liste est longue, mais je citerai Tabish Khair et Blandine Longre pour Comment lutter contre le terrorisme islamiste dans la position du missionnaire, Éric Bonnargent et Gilles Marchand pour Le Roman de Bolaño, Marc Villemain pour Ils marchent le regard fier…
Vous publiez alternativement des textes épuisés d’auteurs reconnus et des inédits d’écrivains contemporains. comment ces textes se répondent-ils ?
Par cet équilibre, je souhaite mettre en lumière la continuité des préoccupations humaines que, finalement, ni le progrès ni le temps qui passe n’apaisent. L’autre, l’amour, la mort et leurs armées de corollaires sont au centre des rééditions de notre catalogue autant que des textes contemporains que nous publions. Ce que nous éditons est marqué par la vocation de la littérature à déranger et à interro-ger : hier ou aujourd’hui, ici ou ailleurs, en français ou dans toute autre langue. Ainsi, d’une certaine façon, Jack London et Jean-Marie Dallet se répondent, tout comme Valery Larbaud et Katherine Weber, ou Anne Roiphe et Jean Reverzy.
dans chaque projet d’édition, il y a le texte, fondamental, mais aussi la fabrication et conception du livre. comment la forme de chacun de ces livres s’impose-t-elle ou se construit-elle au cours de la naissance du livre ?
Reliure cousue et non simplement collée, choix typographiques, texture et confort du papier : ces aspects sont cruciaux dans notre rapport aux livres. Nous travaillons ainsi de façon étroite avec les imprimeurs et notre graphiste. Nous apportons par ailleurs un soin particulier à la réalisation de chaque page. En ces temps de dématé-rialisation et de prégnance du numé-rique, nous tenons à porter la plus grande attention à l’aspect tangible du livre.
Quelques parutions incontournables
Nicolas Cavaillès Pourquoi le saut des baleines
Ce court ouvrage, qui tient au-tant de l’essai cétologique que de la fantaisie littéraire, s’attaque
à l’un des mystères les plus coriaces et les plus fascinants du règne animal : les bonds prodigieux qu’effectuent parfois les grands cétacés hors de l’eau.
Anatole France Apologie pour le plagiat
Dans ce texte incisif, Anatole France se penche sur la notion de plagiat, procédé qui a émaillé
l’histoire de la littérature. Il porte un regard aigu sur un point décisif de la création, qui a donné lieu, tout récem-ment encore, à de retentissants procès.
Jack London construire une maison
En 1906, sous le prétexte de construire sa maison idéale, Jack London dénonce violemment
le paraître et le factice, qu’il juge souvent inutiles et peu fiables. C’est également le moyen pour lui de concevoir une demeure qui, par son organisation, res-pectera les classes sociales, l’économie, la nature… – en un mot, l’être humain. Car la politique n’est jamais loin chez l’écrivain que l’on a trop souvent cantonné à ses romans pour enfants.
Arrigo Boito Idées fixes, trop fixes
Comme son frère Camillo, auteur de Senso, Arrigo Boito écrivit des nouvelles, sous l’in-fluence d’Hoffmann et d’Edgar
Poe. Des nombreux récits projetés, seuls quatre ont été retrouvés dans des revues diverses. 5
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rencontre au café 06
Cyrano de Bergerac dans une cour d’école ! Cyrano est ici un garnement poète, Roxane la plus belle de la classe et De Guiche, le chef d’une bande rivale. Très fidèle à la pièce d’Edmond Rostand et en vers également, cette adaptation permet une approche simple, mais pas naïve du texte original.
Avec : Marceau bouchez, ismaël Coignec, olivier duhauvel, anne-julie floch, sixtine geffray, suzanne-aziliz Keryel, Margot le fur, louise salou- le gall, jeanne raymond, adèle roullet, Myrtille sagorin, joseph le Mevel et barnabé fenech.
Mise en scène : collective, accompagnée par Clarence-sophie dany (mise en scène), gaïdig bleinhant (création lumière) et Cathy le gall (production).
cyrano Junior De Luc Girerd
Lundi 1er juin I 18 h Théâtre
th’art’eloire, troupe ados de la MJc/MPt de l’Harteloire
durée : 45 min / tout publicÉvénement organisé avec La Maison du Théâtre dans le cadre de la Journée nationale des écritures théâtrales jeunesse.
Portée par le Ministère de la culture et de la communication en 2015, cette journée nationale est un hommage aux auteurs et à tous ceux qui permettent la rencontre avec les écritures.
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rencontre au café
Né au Conquet, joël raguénès est issu d’une famille qui exploitait le goémon à Quéménès. il s’est fait connaître par des sagas à succès ayant pour cadre sa bretagne natale comme le pain de la mer chez jC lattès et la Maîtresse de Ker-Huella chez Calmann-lévy. il réside à landivisiau.
Brest, 1918. Maurice Lenoir, marchand de vin dans le civil, gazé pendant la guerre, épouse Marthe qu’il a rencontrée pendant sa convales-cence à l’hôpital de Brest où elle était aide- infirmière bénévole. Malgré les traitements, il ne se remet pas de son empoisonnement au gaz. Se croyant stérile et désespérant de transmettre son nom avant de mourir, il demande à son meil-leur ami, Jean-Mi Kerléo, négociant en vin comme lui, de faire un enfant à Marthe. Grâce à Jean-Mi, Maurice devient rapidement père de deux enfants et survit assez longtemps pour pouvoir constater que sa fille aînée ne ressemble pas du tout à Jean-Mi mais à lui-même ! Il comprend que Marthe s’est jouée de lui afin de s’adonner sans entraves à la passion qu’elle vouait à Jean-Mi. La rupture est consommée entre les deux amis.
À la mort de Maurice, Marthe cherche à renouer avec Jean-Mi quand elle est convoquée chez un notaire parisien qui lui révèle l’incroyable secret de sa naissance…
La sirènedu port
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Une grande saga bretonne.
Février 1919. Marchand de vin à Brest et gazé de la Grande Guerre, Maurice Lenoir vient d’épouser Marthe, son infi rmière, lorsqu’il accueille son demi-frère Félix de retour de captivité. Il l’aide à s’installer comme shipchandler au port et tout semble sourire aux deux hommes, d’autant que Félix a rencontré et séduit la belle Julie.Néanmoins, se croyant stérile et désespérant de transmettre son nom avant de mourir, Maurice décide de mettre à contribution son meilleur ami et confrère, Jean-Marie Kerléo…Tandis que Jean-Marie, Félix, Maurice et leurs familles surmontent les vicissitudes de l’après-guerre, Marthe, qui a percé le mystère qui entourait sa naissance, se trouve prise au piège d’une infernale machination…De secrets en révélations, d’amours en trahisons, d’échecs en renaissances, la formidable aventure de ces amis nous entraînera d’une guerre à l’autre jusqu’à la Libération. Une étourdissante saga.
Né au Conquet, Joël Raguénès a rencontré d’emblée le succès avec sa grande saga bretonne Le Pain de la mer, hommage à son grand-père goémonier. Il est l’auteur de La Maîtresse de Ker-Huella et de La Dame de Roz-Avel chez Calmann-Lévy.
Joël Raguénès
La sirène du port
22,50 €Prix valable en France
www.calmann-levy.frwww.france-de-toujours.fr
Atelier Didier ThimonierPhotographie : © Paul Edmondson / Plainpicture
Joël Raguénès
Fra
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ISBN 978-2-7021-5454-05132766
9782702154540-V-V01.indd Toutes les pages 02/04/2015 16:09
Il nous présentera...
La sirène du port Éd. Calmann-Lévy
Mardi 2 juin I 18 h
Joël raguénèsLittérature
Bibliographie
■ La dame de roz Avel Éd. Calmann-Lévy
■ La Maîtresse de Ker-Huella Éd. Calmann-Lévy
■ L’instinct du prédateur Éd. Calmann-Lévy
■ Le pain de la mer Éd. Lattès
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Muriel barbery est née en 1969. la vie des elfes est son troisième roman, après une gourmandise (2000) et l’élégance du hérisson (2006).
Quoi de commun entre la petite Maria, qui vit dans un village reculé de Bourgogne, et une autre fillette, Clara qui, à la même époque, après avoir grandi dans les Abruzzes, est envoyée à Rome afin d’y développer un don prodigieux pour la musique ? Peu de choses, apparemment. Pour-tant, il existe entre elles un lien secret : chacune, par des biais différents, est en contact avec le monde des elfes – monde de l’art, de l’invention, du mystère, mais aussi de l’osmose avec la nature, qui procure à la vie des hommes sa profondeur et sa beauté. Or une grave menace, venue d’un elfe dévoyé, pèse sur l’espèce humaine, et seules Maria et Clara sont en mesure, par leurs dons conjugués, de déjouer ses plans. Les deux fillettes, une fois réunies, auront à mener un long combat...
Muriel Barbery développe ici un univers poétique et troublant, au charme pénétrant, empruntant au monde du conte et du merveilleux pour nous offrir un récit totalement original, dont ce livre constitue le premier tome.
Elle nous présentera...
La vie des elfes Éd. Gallimard
Vendredi 5 juin I 18 h
Muriel Barbery
rencontre au café
Littérature
Bibliographie
■ L’élégance du hérisson Éd. Gallimard
■ une gourmandise Éd. Gallimard
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franco-anglaise, Tatiana de rosnay a publié douze romans et deux recueils de nouvelles dont elle s’appelait sarah, vendu à plus de 9 millions d’exemplaires et adapté au cinéma. elle est l’auteur français le plus lu en europe et aux États-unis.
Mercredi 10 juin I 18 h
tatiana de rosnay
rencontre au café
Littérature
« La nuit dernière, j’ai rêvé que je retournais à Manderley », cette phrase mythique a transporté des générations de lecteurs. Rebecca ou Les Oiseaux, immortalisés par Alfred Hitchcock, ont enthousiasmé des millions de spectateurs. Mais que sait-on réellement de la vie de Daphné du Maurier ?
Tatiana de Rosnay, en admiratrice incondition-nelle, s’est lancée sur ses traces. Sans rien occulter, allant de découvertes en surprises, elle dresse le portrait d’une romancière énig-matique, auteur d’une œuvre sombre souvent dérangeante. Attachée à ses racines françaises, fille d’un père adoré gloire du théâtre londonien, épouse du général Browning, Daphné du Maurier eut en apparence la vie lisse d’une mère de famille. Mais le goût du secret qui caractérise ses romans se reflète dans ses liaisons clandestines dont certaines avec des femmes.
Plus qu’une biographie littéraire, Manderley forever est le roman vrai d’une femme libre persuadée que le bonheur n’est pas un objet à posséder mais un état d’âme.
Elle nous présentera...
Manderley for ever Éd. Albin Michel
Bibliographie
■ son carnet rouge Éd. Héloïse d’Ormesson
■ À l’encre russe Éd. Héloïse d’Ormesson
■ Boomerang Éd. Héloïse d’Ormesson
■ elle s’appelait sarah Éd. Héloïse d’Ormesson
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rencontre au café
Société
emmanuel Todd est historien et démographe, chercheur à l’iNed. il a notamment publié avec Hervé le bras, deux ouvrages qui ont fait date, l’invention de la france. atlas anthropologique et politique (Hachette, 1981, rééd. gallimard, 2012) et le Mystère français (seuil, 2013).
3 à 4 millions de personnes ont défilé en France, les 11 et 12 janvier derniers, sous une revendication d’identité commune : «Je suis Charlie.»
Mais qui est Charlie ?
Qui sommes-nous, nous qui avons affiché une telle détermination dans le refus de la violence aveugle, la réaffirmation que la république est notre socle commun ? À quoi aspirons-nous vraiment, et de quoi Charlie est-il le nom ?
Par sa forme (10 à 12 cartes bichromes in texte) et son ton, ce petit essai prend délibérément la suite du Mystère français (2013, «La République des idées», 45 000 exemplaires vendus), dont il constitue en quelque sorte la conclusion, telle que «l’événement Charlie» autorise à l’écrire.
En 140 pages, il pose un diagnostic éclairant sur le mal qui ronge les classes moyennes françaises. Un livre bien peu consensuel, et qui donnera matière à débats, loin de l’unanimisme ambiant.
Il nous présentera...
Qui est charlie ? sociologie d’une crise religieuse Éd. Seuil
Vendredi 12 juin I 18 h
emmanuel todd
Bibliographie
■ Le Mystère français Éd. Seuil
■ L’origine des systèmes familiaux Éd. Gallimard
■ L’Invention de la France Éd. Hachette
■ Après la démocratie Éd. Gallimard
■ Le rendez-vous des civilisations Éd. Seuil
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isabelle autissier est la première femme à avoir accompli un tour du monde à la voile en solitaire. elle est l’auteur de romans, de contes et d’essais. elle préside la fondation wwf france.
Louise est une alpiniste chevronnée, Ludovic est un jeune homme baraqué. Ils n’ont pas froid aux yeux, ils lâchent leur appartement parisien pour tenter l’aventure : traverser le monde sur leur bateau Jason, tous les deux. L’île qu’ils ont accostée au sud des Cinquantièmes hurlants les saisit par sa beauté sauvage : pics enneigés, cratères glacés, lac sec. Il y a juste un petit nuage noir qui apparaît au loin…
La tempête arrive, la tempête dévaste tout, leur bateau disparaît. Ils se retrouvent, soudain, seuls.
Pour compagnie, ils peuvent compter sur des manchots, des otaries, des éléphants de mer, des rats. Et sur une station baleinière, abandonnée depuis des décennies.
L’aventure amoureuse vire au cauchemar. Comment survivre dans une nature si étrange et étrangère ? Pour combien de temps ? Comment lutter contre la faim et l’épuisement ?
Et si on survit, comment revenir chez les hommes ? Comment raconter l’inénarrable ?
Elle nous présentera...
soudain, seuls Éd. Stock
Lundi 15 juin I 18 h
Isabelle Autissier
rencontre au café
Littérature
Bibliographie
■ Passer par le nord Éd. Paulsen
■ seule la mer s’en souviendra Éd. Grasset
■ salut au Grand sud Éd. Stock
■ L’amant de Patagonie Éd. Grasset
■ Kerguelen Éd. Grasset
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Christian Thorel est le fameux patron et créateur de la librairie indépendante ombres blanches à Toulouse. Charles Kermarec a fondé la librairie dialogues en 1976 et dirige aujourd’hui les éditions dialogues.
En 2015, la librairie Ombres blanches fêtera ses 40 ans d’existence. C’est l’occasion pour Christian Thorel de revenir sur les conditions de lancement de cette librairie devenue mythique à Toulouse mais plus largement dans toute la région avec des échos dans la France entière. C’est aussi l’occasion de rappeler un certain nombre de combats pour la défense du livre, de la librairie indépendante, et d’affirmer aujourd’hui le rôle et la mission d’un libraire indépendant dans la défense de ce qui s’appelle la littérature, ou les sciences humaines, et le livre en général, qui ne veut pas se soumettre aux lois du seul best-seller et de la seule mercantilisation. Être libraire indépendant, c’est avoir le souci du commerce, et de faire tourner sa maison, mais c’est avoir un souci plus large, qui tient à la cité et à la qualité de vivre-ensemble qu’on veut y préserver. Être libraire, c’est croire en l’avenir du livre.
christian thorel a souhaité que charles Kermarec dise avec lui comment ils ont construit, l’un à toulouse, l’autre à Brest, une certaine idée de la librairie indépendante, actrice de la cité, attachée au vivre ensemble, à la défense et à l’illustration de la liberté d’expression.
dans les ombres blanches Éd. Seuil
Mardi 16 juin I 18 h
christian thorel Avec la participation de charles Kermarec
rencontre au café
Librairie
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adrien goetz a obtenu le prix arsène lupin de littérature policière pour intrigue à l’anglaise, publié chez grasset.
Arsène Lupin revient. Un héros des années 10, lui ? Oui : des années 2010 ! Le gentleman-cambrioleur, plus sportif, gouailleur, élégant et désinvolte que jamais, détrousse les réseaux sociaux, enlève les scénaristes de sa série télévisée favorite, s’attaque au changement climatique, s’envole vers les Émirats, et va jusqu’à faire invalider les comptes de campagnes du nouveau président de la République…
Dans ce trépidant divertissement, Adrien Goetz, le père de Pénélope et de ses fameuses intrigues (Intrigue à Versailles, Intrigue à Giverny…), rajeunit le plus mythique des personnages français, ainsi que ses partenaires et adversaires, du ridicule détective Herlock Sholmès à la redoutable Joséphine Balsamo, convertie au féminisme militant. La traque d’Arsène Lupin commence !
Il nous présentera...
La nouvelle vie d’Arsène Lupin Éd. Grasset
Mercredi 17 juin I 18 h
Adrien Goetz
rencontre au café
Littérature
Bibliographie
■ Intrigue à Giverny Éd. Grasset
■ Intrigue à Venise Éd. Grasset
■ Le coiffeur de châteaubriand Éd. Grasset
■ Intrigue à Versailles Éd. Grasset
■ Intrigue à l’anglaise Éd. Grasset
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Jeudi 18 juin I 18 h
Marie-Hélène Brousse
Marie-Hélène brousse est psychanalyste à Paris, membre de l’École de la Cause freudienne. agrégée de philosophie, titu-laire d’un doctorat en psychanalyse et d’un dess de psychologie clinique, elle enseigne à la section clinique de Paris Île de france.elle est de plus directrice de publication de la revue de psychanalyse la Cause du désir.
La psychanalyse a-t-elle quelque chose à dire de la guerre ? Freud le pensait, Bion et Rickmann aussi, et bien sûr Lacan dont le texte « La psychia-trie anglaise et la guerre » garde aujourd’hui toute sa puissance… Depuis, combien d’autres guerres ? Innombrables, elles enseignent la psychanalyse sur la clinique des sujets en situation extrême et traumatique.
Mais elles enseignent aussi sur les fondements de tout lien social.
Partout s’y vérifie la thèse fondamentale selon laquelle toute guerre, loin d’être un résultat d’une agressivité naturelle, est avant tout un phénomène de discours.
Quelque barbares qu’elles soient, loin de s’opposer à la civilisation, les guerres sont une modalité constante de ce que Lacan appelle le « commerce interhumain ».
Elle nous présentera...
La psychanalyse à l’épreuve de la guerre Éd. Berg international
Psychanalyse
rencontre au café
Rencontre organisée en partenariat avec l’Association de la Cause Freudienne Val de Loire / Bretagne : Brest / Quimper / Morlaix.
Vendredi 19 juin I 18 h
Gérard cabon et nono
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Bibliographie
■ Y’a skiff, abécédaire du parler de l’Arsenal Éd. Dialogues
■ Les colles de Pont-Aven - Éd. Dialogues
■ dessine-moi la philo Éd. Dialogues
gérard Cabon a passé toute sa carrière à l’arsenal, au sein de la grande Maison. Pendant ces années mêlées d’effort et de joie, il a noté les expressions innovantes qu’il entendait au fil des conversations.Nono régale chaque jour les lecteurs dans les pages du Télégramme en caricaturant l’actualité. Prof de philo à la retraite, il colla-bore aujourd’hui à de nombreux ouvrages. il s’est récemment plongé dans l’histoire de la peinture dans les Colles de Pont-aven.
On le sait bien, le travail est toujours mieux fait lorsqu’on repasse une seconde fois… Après Y’a skiff, abécédaire du parler de l’Arsenal, Gérard Cabon revient avec Y’a skiff, deuxième couche. À croire que l’inventivité dont font preuve les ouvriers de l’Arsenal est inépuisable !
L’auteur nous rapporte de nouvelles et nombreuses expressions de langage avec tout l’art de la mise en scène dont il sait faire preuve… Et Nono se régale, et nous avec lui, à illustrer les situations cocasses et drôles de nos gars de la Grande Maison.
Gérard Cabon le répète avec ferveur : « Il faut des hommes pour construire des bateaux », et avec humour et vivacité, il l’illustre brillamment.
Ils nous présenteront...
Y’a skiff, deuxième couche Éd. Dialogues
rencontre au café
Bretagne
À noter : Nono et Gérard Cabon seront également présents pour une séance de dédicaces le jeudi 18 juin, à partir de 17h30.
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Mardi 23 juin I 18 h
Alain rémond
alain rémond est né en bretagne dans une famille de dix enfants. il a raconté sa jeunesse dans des récits devenus de grands succès d’édition au seuil (Chaque jour est un adieu, un jeune homme est passé, Comme une chanson dans la nuit). journaliste, il écrit un billet d’humeur quotidien dans la Croix.
Alain Rémond nous parle de ses engagements de toujours, des idées qui le portent, confrontées à l’épreuve du réel, du temps qui passe et des changements de mentalité.
Alain Rémond a d’abord été catholique. Il ne l’est plus, mais reste obstinément fidèle à ses premiers enthousiasmes, aux deux événements fondateurs que furent pour lui Vatican II et Mai 68.
Au fil des pages, nous découvrons un jeune homme qui cherche à s’accomplir sans se trahir. Il s’engage dans les rangs du PSU, choisit de suivre l’homme qui incarne à ses yeux la morale en politique : Michel Rocard, dont il sera un temps l’un des conseillers. Cependant le vent tourne, c’est bientôt l’affreuse vulgarité des années 1980 qui déferle sur le pays, incarnée par la privatisation de TF1. Le journalisme devient l’autre nom de son engage-ment, sa discipline quotidienne. Et la condition de son bonheur. Car ce livre est un livre heureux, qui nous donne en partage quelques moments rares. Alain Rémond au meilleur de lui-même.
Il nous présentera...
Que sont tes rêves devenus ? Éd. Seuil
Littérature
rencontre au café
Bibliographie
■ tout ce qui reste de nos vies Éd. Seuil
■ celui qui n’est pas venu : récit Éd. Stock
■ Le cintre était sur la banquette arrière Éd. Seuil
■ Les romans n’inté-ressent pas les voleurs Éd. Stock
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Mercredi 24 juin I 18 h
Joël cornette
Bibliographie
■ Histoire de la France. Absolutisme et Lumières, 1652-1783 Éd. Hachette Supérieur
■ Henri IV à saint-denis : de l’abjuration à la profanation Éd. Belin
■ Le marquis et le ré-gent : une conspiration bretonne à l’aube des Lumières Éd. Tallandier
Né à brest, ancien élève de l’École normale supérieure de saint-Cloud, joël Cornette est agrégé d’histoire, professeur à l’université Paris 8-Vincennes-saint-denis. il a publié de nombreux ouvrages et a obtenu le grand prix d’histoire de l’académie française (2006) et le prix Madeleine laurain-Portemer (2011) pour l’ensemble de son œuvre.
Devenue française en 1532, la Bretagne n’a jamais cessé d’être elle-même. Son identité s’impose, de la « Celtie » idéalisée des druides et des chevaliers du Graal jusqu’à Bécassine.
Dans ce livre-somme, Joël Cornette, Breton et historien, retrace l’aventure mouvementée d’un territoire singulier, depuis ses plus lointaines origines jusqu’à l’aube du XXIe siècle.
Voici la Bretagne restituée, « en majesté » : des menhirs de Carnac à la fin du dernier millénaire, en passant par les effervescences de 1789 ; de l’ère viking à la « révolution verte » de l’agriculture ; de la grande à la petite histoire, avec la foule des Bretons anonymes mais aussi les personnages illustres, les ruptures fondatrices comme les révolutions silencieuses, vécues au quotidien.
Plus de cent quarante documents iconographiques, tous commentés, viennent enrichir ce texte : ces « arrêts sur image » s’offrent comme autant de sources précieuses ponctuant la singulière odyssée de ce bout du monde à l’irréductible personnalité.
Il nous présentera...
Histoire illustrée de la Bretagne et des Bretons Éd. Seuil
rencontre au café
Histoire
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Vendredi 26 juin I 18 h
erwann Menthéour
Cycliste professionnel de 1994 à 1997, année où il a remporté la Coupe du Monde par équipe, erwann Menthéour est aujourd’hui fondateur de la méthode « fitnext » et chroniqueur pour M6 dans l’émission 100 % Mag.
Dans cinquante ans, que restera-t-il du monde que nous connaissons ?
Dans ce nouveau livre, Erwann Menthéour pousse un cri d’alarme et poursuit son combat pour éveiller nos consciences, menant l’enquête directement sur le terrain. Avec lui, partez à la rencontre de sociologues, philosophes, politiques, médecins, agriculteurs et découvrez comment, à coups de techniques marketing sophistiquées et parfois avec la complicité de la « Science », certains lobbies cultivent notre ignorance et notre servitude volontaire.
Cependant, loin de se décourager, Erwann Men-théour démontre en proposant des pistes simples que nous pouvons, chacun à notre niveau, œuvrer pour changer les choses. Et si on décidait d’aller bien : pour reprendre le contrôle de nos vies et de notre santé en adoptant des initiatives solidaires, écologiques et alternatives. Découvrez comment chacun de ces gestes répétés peut transformer le monde, ici et maintenant, concrètement et d’une manière extraordinairement puissante.
Soyons responsables ! Décidons-le !
Il nous présentera...
et si on décidait d’aller bien Éd. Solar
Santé
rencontre au café
Bibliographie
■ et si on arrêtait de se mentir Éd. Solar
■ La méthode Fitnext Éd. Solar
■ re-naissance Éd. Lattès
■ secret défonce : ma vérité sur le dopage Éd. Lattès
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Mardi 30 juin I 18 h
christian cailleaux
Christian Cailleaux se définit comme un « promeneur du vaste monde depuis longtemps. » en 2005, il embarque sur la jeanne d’arc avec son ami bernard giraudeau. là, il a été saisi par le virus du monde des gens de la mer. après avoir côtoyé des recrues de la marine nationale, il s’est interrogé sur les motivations des jeunes engagés.
Embarqué est un documentaire émouvant et inédit dans sa forme, un portrait à facettes de la jeu-nesse qui a fait le choix de la mer comme univers professionnel tout autant que comme cadre de vie ; une place difficile à tenir, parfois. Un voyage ail-leurs et loin au cœur d’un équipage militaire, vigie des zones de pêche et sentinelle pour les com-munautés scientifiques installées dans des zones très éloignées et très peu habitées. Christian Cailleaux conjugue esquisses, dessins techniques et marines délicates, une approche renouvelée qui, à l’instar d’une mer rapidement changeante, reflète la variété des profils embarqués. Christian Cailleaux porte un regard assuré d’humanité sur ces marins d’eaux dures, et caressant l’image pit-toresque du marin en lui donnant l’épaisseur et la chair des marins militaires rencontrés avec qui il a navigué, il bouscule ainsi la poésie de ces icônes puisqu’être embarqué en 2015 répond aussi à une motivation économique pour la plupart.
Il nous présentera...
embarqué Éd. Futuropolis
BD
rencontre au café
Bibliographie
■ Jacques Prévert, inventeur - Éd. Dupuis
■ Les longues traversées Éd. Dupuis
■ Les imposteurs Éd. Casterman
■ Piscine Molitor Éd. Dupuis
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Mercredi 1er Juillet I 18 h
charles Pépin
Charles Pépin est agrégé de philosophie, diplômé de sciences Po et d’HeC. il est l’auteur de romans, d’essais et de deux bandes dessinées avec jul. il enseigne la philosophie au lycée d’État de la légion d’honneur à saint-denis et anime « les lundis philo » du MK2 Hautefeuille de Paris. ses livres sont traduits dans une vingtaine de pays. son dernier ouvrage paru est Quand la beauté nous sauve (robert laffont, 2013).
« Je lui dis que ma sortie je n’y pense jamais. Jamais. Je lui dis que j’ai cette vie là à aimer et que c’est bien assez. Je lui dis que je ne veux pas de son espoir parce que l’espoir est un poison : un poison qui nous enlève la force d’aimer ce qui est là. »
Solaro traverse les épreuves de l’existence avec une force que les autres n’ont pas : il sait jouir du moment présent. Ce livre est son histoire, le roman d’un homme joyeux. C’est aussi une invitation à la réflexion, à comprendre ce qu’est la « joie », cette force mystérieuse qui, à tout instant, peut rendre notre vie exaltante.
Comme ses illustres aînés (Diderot avec La religieuse, Sartre avec La nausée, Camus avec L’étranger), Charles Pépin fait le choix du romanesque pour rendre accessible un travail philosophique.
Il nous présentera...
La joie Éd. Allary
Littérature
rencontre au café
Bibliographie
■ Quand la beauté nous sauve Éd. Robert Laffont
■ La planète des sages Éd. Dargaud
■ ceci n’est pas un manuel de philosophie Éd. Flammarion
■ Les philosophes sur le divan : quand Freud rencontre Platon, Kant et sartre Éd. Flammarion
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Jeudi 2 juillet I 18 h
Françoise Péron et emmanuel Fournier
françoise Péron est géographe, Professeur émérite à l’université de brest. elle collabore régulièrement à des ouvrages collectifs de renom et en signe d’autres incontournables sur ouessant.emmanuel fournier est philosophe, pro-fesseur à l’université Paris Vi. il a publié de nombreux ouvrages dans ce domaine, qu’il aborde sous l’angle original de «l’infinitif».
Un petit livre précieux, très simplement écrit et en même temps profond. Il est conçu à deux voix, où se suivent deux itinéraires, deux expériences d’Ouessant, à la fois différentes et proches.
Chacun raconte pourquoi il a choisi Ouessant, pour-quoi il y est revenu régulièrement depuis quarante ans, au point de s’y établir la moitié de l’année. En quoi l’île les a-t-elle aidés et portés, ailleurs, dans leur vie ? Et d’abord, qu’est-ce que l’idée d’île ? Pourquoi le lieu de l’île est-il important dans l’imaginaire ?
Françoise Péron y répond en géographe, mais aussi en femme de la terre et en poète des lieux. Emmanuel Fournier, en philosophe, en homme des rivages et en semeur de vents.
Chacun met ses pas dans l’île de l’autre. Dans cette confrontation de la géographie et de la philosophie, c’est aussi un peu d’Ouessant qui se révèle ou s’évade.
Ils nous présenteront...
se confier à l’île Éd. Locus Solus
Littérature
rencontre au café
Bibliographie
■ ouessant, l’île sentinelle Éd. Chasse-Marée
■ ouessant, chronique de l’île haute Éd. Palantines
■ creuser la cervelle Éd. PUF
■ Philosophie infinitive Éd. de l’Éclat
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Samedi 13 juin I À partir de 14 h 30
JeunesseYves Pinguilly
Yves Pinguilly est né à brest. C’est un véritable aventurier : il a été marin
et a parcouru toutes les mers du monde. depuis, il a publié une soixantaine de livres.
sans défense Éd. Autrement
Zotizo a presque sept ans. Plus qu’un autre, il connaît les animaux de la forêt. Doli l’éléphant né le même jour que lui
est un peu son parent. Bientôt Zotizo ira à l’école. Mais un jour, le père du vent et le père du tonnerre deviennent fous... Leur folie guerrière n’épargne ni les éléphants, ni l’école !
Jeudi 18 juin I À partir de 17 h 30
Bretagne Gérard cabon et nono
gérard Cabon a passé toute sa carrière à l’arsenal, au sein de la grande Maison,
et a noté les expressions innovantes qu’il entendait au fil des conversations.
Nono régale chaque jour les lecteurs dans les pages du Télégramme en caricatu-
rant l’actualité. Prof de philo à la re-traite, il collabore aujourd’hui à de nom-breux ouvrages. il s’est récemment plongé dans l’histoire de la peinture dans les Colles de Pont-aven.
Y’a skiff, deuxième couche Éd. Dialogues
On le sait bien, le travail est toujours mieux fait lorsqu’on repasse une seconde fois… Après Y’a skiff, abécédaire du parler de l’Arsenal, Gérard Cabon et Nono reviennent avec Y’a skiff, deuxième couche.
À croire que l’inventivité dont font preuve les ouvriers de l’Arsenal est inépuisable !
Samedi 20 juin I À partir de 14 h 30
Bretagne Éric Berthou et Alain Boulaire
eric berthou est en charge de l’action culturelle et patrimoniale du Parc Naturel régional d’armorique.alain boulaire est agrégé et docteur d’État en histoire. ses thèmes de prédilection sont brest, la mer et l’histoire de la Marine.
La rade de Brest et l’Aulne maritime Éd. Locus Solus
La rade de Brest est l’une des plus grandes et belles du monde, où près de 8000 bateaux naviguent chaque jour. Ce guide la prolonge
de l’Aulne maritime, jusqu’à l’écluse de Guily-Glas en Port-Launay (Châteaulin), en remontant les méandres du fleuve via le nouveau pont à haubans de Térénez.
Bibliographie■ L’enlèvement de la Joconde
Éd. Nathan Jeunesse■ Légendes de Bretagne
Éd. Nathan Jeunesse
■ Le ballon d’or - Éd. Rageot
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« Celui qui apprécie cette façon de traduire les galets en petites rondelles, de s’occuper des détails infimes… reconnaît à l’artiste la maîtrise de son art. Dessiner, c’est aussi mettre en page, se préoccuper des lignes directrices, des verti-cales et des obliques fortes ou de la sécheresse des traits, vérifier le poids visuel des masses, s’assurer du contraste entre l’ombre et le clair, la densité du végétal et la légèreté du ciel. Parce que Philippe Kerarvran tient d’une main ferme toutes ces données, on peut louer son travail solitaire » écrit René Le Bihan.
L’exposition, présentée en mai et juin au café de la librairie Dialogues, réunit les travaux réalisés par l’artiste pour illustrer deux recueils de la collection « La Petite Carrée », parus aux éditions dialogues : Rester en rade et La Navigation des Molénais dans l’autre monde.
« À ce que montre une série d’images, répond ce que l’on tait » ajoute René Le Bihan. Observez les quais et la rade dessinés par Kerarvran : pas âme qui vive. Vous n’êtes pas dans l’image, c’est vous qui regardez. Voyez maintenant dans La Navigation des Molénais l’image d’une sirène, et les anciens de l’île, les ancêtres disparus, dessinés en noir et blanc, contrastant avec les couleurs de la mer, du ciel, des goémons et des galets, saisissants de vie, cependant.
Travail d’artiste.
Philippe Kerarvran
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J’ai essayé de cibler
des périodes importantes de l’histoire de l’Arsenal "
entretIen avec gérard cabon et nono
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Gérard Cabon
1. Y’a skiff, deuxième couche, est le petit frère de Y’a skiff, abécédaire du parler de l’Arsenal. comment est né ce second volume ?
Quand j’ai fini le premier livre, je ne pensais pas en faire un deuxième. Je croyais avoir fait le tour de mes savoirs. Rapidement, au gré des rencontres et des dédicaces pour la sortie du premier Y’a skiff, de nombreux copains m’ont raconté d’autres anecdotes qui ne mé-ritaient pas « d’aller à perdre » ! Je me suis dit qu’il fallait remettre une couche !
J’ai reçu de nombreux textes qui ont servi de base à Y’a skiff, deuxième couche. Ces rappels ont aussi rafraîchi ma mémoire et j’ai sollicité des personnes pour me préciser certains détails.
Il restait à trouver un style, pas très loin du premier livre mais un peu différent toutefois, avec l’envie de mettre en valeur ceux qui font le boulot, d’où l’idée : « il faut des hommes pour faire des bateaux ». Ce livre ne devait être ni fastidieux ni ennuyeux, mais avec l’humour Arsenal et l’ami Nono, ces écueils étaient faciles à éviter !
2. on retrouve avec un véritable plai-sir de nouvelles expressions issues directement du parler des ouvriers de l’Arsenal ! Pourriez-vous nous en donner une ou deux en exclusivité ?
À l’Arsenal, il y a toutes les professions. Mais connaissez-vous celle-ci : l’ingé-nieur des caisses à merde ? Ce titre de gloire était attribué à celui qui avait la responsabilité, ô combien importante, des réseaux sanitaires sur un bâtiment !
« Qu’est-ce qu’il fait votre mari ?
- Il est ingénieur des caisses à merde sur le Charles-de-Gaulle ! »
Dans un autre registre plus convivial, il était assez courant d’entendre dire : « C’est pas parce qu’il y a marqué douze sur la bouteille qu’il faut attendre midi pour la déboucher ! » Le chiffre faisait référence au degré du vin !
3. Vous avez eu à cœur, dans ce nouvel opus, d’approfondir certains sujets qui vous paraissaient impor-tants, toujours en relation étroite avec l’Arsenal : la guerre, les Apprentis, la grève ou plutôt les grèves !, la nourriture… Pourquoi ces sujets, et comment vous y êtes-vous pris pour les évoquer ?
Comme j’avais pris le parti de mettre en valeur les hommes, j’ai essayé de cibler des périodes importantes de l’histoire de l’Arsenal. Dans cette histoire, il y a ce que j’ai connu : les apprentis, les grèves, la restauration, et ce que m’ont raconté les anciens dont mon père : la guerre entre autres, les méthodes de travail…
Y’a skiff, deuxième couche
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Je suis même remonté au tout début de la marine à voile car je me sens dans la lignée de ceux qui passaient la porte de l’Arsenal à cette époque.
À travers ces sujets, il y a toujours la constante de penser aux hommes, aussi je me suis plongé dans les différents livres écrits sur Brest et il y en a ! Je me suis rendu aux archives municipales et de la marine, et je suis content d’avoir
reçu des archives du château de Vincennes les plans du seul bateau construit à Brest et portant le nom de notre cité : la goélette La Brestoise, réali-sée en 1815. Je ne me prétends pas historien. D’autres, dont
Alain Boulaire, ont dit l’Histoire. J’ai pensé que même dans ces périodes difficiles, un sentiment de fraternité est toujours présent, et même sans doute un peu plus qu’en temps normal, aussi j’ai cherché et trouvé très vite des histoires ou anecdotes qui caractérisent bien l’esprit ti zef de l’Arsouille.
La période de la guerre est spéciale : on y trouve un directeur, l’ingénieur général Roquebert, premier résistant, oublié je ne sais pourquoi, de nombreux héros, une délégation à Vichy, et aussi tout ce qui fait la vie quotidienne, avec par exemple la cascade de mariages en 1942 pour éviter le STO !
J’ai voulu aussi montrer que même s’il y a des murs autour de l’Arsenal, les personnels qui y travaillent ont toujours été ouverts sur l’extérieur. Nombre d’entre eux ont laissé leur empreinte sur la vie locale, associative, économique, politique, etc.
4. un chapitre est particulièrement touchant, celui que vous appelez ironiquement « Bande de planqués ». Quel en est le sujet et pourquoi vous semblait-il important d’en parler ?
Une bande de planqués ! Y’a skiff, abécédaire du parler de l’Arsenal pouvait donner l’impression que la vie
à l’Arsenal était une joyeuse partie de plaisir. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans un chantier naval et que dans tous les chantiers du monde, il y a des conditions de travail peu enviables. Évidemment cela était encore plus dur autrefois. Lors d’une conversation avec Charles Kermarec et Laure-Anne Cappellesso, j’ai évoqué tout cela et ils m’ont dit : « Il faut que tu l’écrives ! »
J’ai donc voulu rendre hommage à ceux qui ont réalisé des merveilles grâce à leur savoir-faire et aussi leur courage. Quand je me suis attaché à ce chapitre, je l’ai écrit d’un seul trait car il était profondément inscrit en moi. Je suis admiratif de ceux qui maîtrisent leur technologie et « domptent la matière » avec l’aide de machines, mais aussi à coups de masse bien ciblés…
Nono
1. Lorsqu’un second tome de Y’a skiff s’est profilé, avez-vous tout de suite accepté de vous joindre au projet ?
Oui oui ! J’ai bondi sur l’occasion en sachant que le Gégé reprenait la plume !
2. de nouveau, qu’avez-vous pris plaisir à illustrer ?
Du goût j’ai eu à dessiner la vie syndicale, l’époque 39-45, les grèves… et bien sûr toute la poétique des ouvriers de l’Arsouille !
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Littérature française
Régine DetambelLe chaste monde Éd. Actes Sud
« Régine Detambel tisse la trame d’un roman baroque et nous fait visiter son cabinet de curiosités.
À l’étroit dans le château familial de Regel près de
Berlin, Axel von Kemp rêve de voyages et de libertés sexuelles, c’est en compagnie de Lottie, son double féminin et muni de ses instruments de mesure qu’il arpentera et explorera le monde.
Si Axel est inspiré de l’illustre scienti-fique Alexander von Humboldt, c’est en virtuose de la langue que l’auteur nous plonge dans cette aventure extrêmement romanesque, célébrée par des personnages hauts en couleur. »
Delphine.
Littérature traduite
David James PoissantLe paradis des animaux Éd. Albin Michel
« C’est avec une grande sensibilité que David James Poissant fait évoluer son lecteur dans des natures tantôt au goût de rouille tantôt
anamorphes comme un animal imbibé de mercure. Figé, mouvant. Les animaux ne sont jamais très loin, captifs malgré les grands espaces, opposant leur reflet à l’homme qui les épie. Libre, enfermé. Les rapports humains sont profondément étirés quand, en parallèle, la forme que la nouvelle induit, laisse libre court à l’auteur pour instiller des coupes aux effets des plus réussis. Ce recueil un
brin moral, un peu fou aussi, laisse dans sa traîne un sentiment d’empathie vis à vis des protagonistes qu’on y a croisé. On est même ravi de retrouver les héros de la première nouvelle dans celle qui clôt l’ouvrage. Comme si on se connaissait. »
Arnaud.
Anthony Doerrtoute la lumière que nous ne pouvons voir Éd. Albin Michel
«Il existe des rencontres en littérature qui vous gran-dissent et qui vous hantent. Il arrive parfois de partager notre existence littéraire
avec des personnages de fiction qu’on a l’impression de connaître.
Les héros du roman D’Anthony Doerr ont cela de fascinant. Ils nous semblent à la fois présents et lointains, sombres et lumineux.
Tout la lumière que nous ne pouvons voir est une ode à la fraternité, au temps qui passe, au partage, au pardon et à la rédemption. Il permet de mieux comprendre notre propre histoire et de nous balader dans ses interstices où semblent s’y glisser à la fois les maux et les espoirs de la nature humaine.
Lisez ces pages qui ne peuvent en aucun cas vous laisser indifférent.»
Julien.
Emmett Groganringolevio Éd. L’Échappée
Nul autre homme n’a consumé sa vie avec autant d’ardeur qu’Emmett Grogan. Et ne l’a contée avec autant de talent.
conseILs des libraires26
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Né à New York en 1942, ce personnage flamboyant a grandi à Brooklyn entre pauvreté et parties de Ringolevio. Héroïnomane à 13 ans, cambrioleur à 15, exilé en Europe à 17 après quelques mois de prison, Grogan découvre Paris en pleine guerre d’Algérie, les Alpes et la montagne, la dolce vita en Italie. Puis direction Dublin où il s’engage dans l’IRA et renoue avec ses racines irlandaises. De retour dans son pays natal, il s’installe à San Francisco. Là, dans le quartier hippie de Haight Ashbury, avec quelques amis survoltés venus du théâtre, ils fondent en 1966 le légendaire groupe des Diggers. Ces jeunes révoltés vont être de tous les combats politiques, distribuer des vivres et des vêtements et faire de la rue un terrain de fête et d’expérimentation sociale.
Dix ans plus tard, en 1978, après des années d’errance, Emmett Grogan meurt d’une overdose. Il n’y avait pour lui pas de temps à perdre car « aujourd’hui est le premier jour du reste de ta vie ». Le jeu. La lutte. La vie. Ringolevio.
Caroline.
Polar
Renée Knightrévélée Éd. Fleuve noir
« Tout débute par la lecture de ce livre que Catherine ne se souvient pas avoir acheté. Quinquagénaire brillante et heureuse, Catherine est bouleversée par cet ouvrage
dont elle est l’héroïne et qui fait remonter à la surface une histoire vieille de 20 ans qu’elle seule est censée connaître. Elle décide alors de se lancer à la poursuite de son auteur...
Michelle Knight réussit dans ce premier roman à alterner avec brio les points de vue et les époques et à nous plonger dans une histoire captivante qui nous
entraîne vers une fin surprenante.
Idéal pour l’été... »
Marion.
Fred Vargastemps glaciaires Éd. Flammarion
« Un premier meurtre, puis un deuxième vont conduire le commissaire Adamsberg des Yvelines en Islande en passant par une rencontre étonnante avec Robespierre.
Il dénouera les fils d’un meurtre vieux de 10 ans, en apprendra beaucoup sur la Révolution Française avant de relier les deux pour enfin démasquer le coupable. »
Isabelle.
Sciences humaines
CollectifBrut Éd. LUX
« La nouvelle ruée vers l’or porte un nom : Fort McMur-ray. Cette ville située dans le nord canadien a vu sa croissance s’affoler quand
on s’est aperçu, il y a seulement quelques décennies, que le sol de la province regorgeait du plus sale des pétroles du monde, les sables bitumeux.
Ville champignon peuplée de travailleurs venus du monde entier attirés par les pétrodollars, elle est la caricature du modèle néolibéral si cher à nos sociétés. On y trouve un casino, des bars à escorts, un stade et des salles de sport estampillées Total ou Shell, un site industriel de la taille de l’État de Floride mais aucune librairie ni galerie d’art dignes de ce nom.
Mais le plus grave est le désastre éco-logique engendré par une telle exploi-tation : 1 baril de pétrole nécessite 5 à 6 barils d’eau. L’écosystème est dévasté,
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les poissons malformés et les cancers progressent de façon exponentielle.
Pour dénoncer cela, plusieurs voix se font entendre, notamment celle d’une militante amérindienne, Melina Laboucan-Massimo, qui crie au pillage d’une terre ancestrale, celle du journaliste Didier Dufresne qui a enquêté durant 3 ans sur le phénomène ou encore la romancière Nancy Huston native de la région d’Alberta et Naomi Klein célèbre économiste qui dénonce les méfaits de l’économie capitaliste sur l’environne-ment et le changement climatique.
Une pépite si je puis dire... »
Marion.
Paléontologie
Eric H. Cline1177 avant J.-c. : le jour où la civilisation s’est effondrée Éd. La Découverte
« Autour de la Méditerranée, s’est développée à l’âge du bronze, entre 2500 et 1200 av. J.-C., une civilisation rassem-blant les Minoens de Crète,
les Mycéniens de Grèce, les Égyptiens, les Cananéens, les Hittites, les Assy-riens, les Mitanniens, etc. Or, en vingt ans, cette civilisation s’est effondrée de façon mystérieuse : longtemps les Peuples de la mer ont été mis en cause. L’auteur enquête. »
Isabelle.
Jeunesse
Cléa DieudonnéLa mégalopole : une histoire à lire à la verticale Éd. Agrume - À partir de 3 ans
« Un superbe livre frise, rempli de détails, avec une très jolie illustration. »
Adeline.
Sébastien Pérez et Étienne FriessFélicien et son orchestre Éd. Margot – À partir de 8 ans
« C’est sans doute (aussi) pour lire, faire lire ou offrir de tels petits bijoux que l’on est libraire ! Les (jeunes) éditions Margot nous
comblent une fois encore, avec cet album illustré par Etienne Friess. »
Maïwenn et Caroline.
Melinda SalisburyL’Héritière Éd. Gallimard-Jeunesse - 11-14 ans
Twylla est promise au prince héritier du royaume de Lormere. Mais la jeune élue possède un don maléfique. Elle a le pouvoir de tuer
par son simple toucher : elle est l’arme parfaite ! La cruelle reine qui l’a adoptée la contraint à exécuter les traîtres. Nul ne peut approcher Twylla sans risquer sa vie. Jusqu’au jour où Lief, son nouveau garde, charmant et rebelle, fait vaciller la jeune fille dans sa foi et sa soumission...Le premier tome d’une trilogie dramatique et audacieuse. Un univers de fantasy saisissant. Un triangle amoureux magistralement mis en scène par Melinda Salisbury, nouveau talent à la plume virtuose.
Anne.
Silène EdgarAdèle et les noces de la reine Margot : 2015 le jour, 1572 la nuit… Éd. Castelmore - 11-14 ans
Adèle en a marre de ses parents, qui ne comprennent jamais rien. Au collège, elle préfère passer du temps avec ses copines qu’étudier. Aussi,
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quand elle apprend qu’elle doit lire un livre en entier pendant les vacances, c’est une véritable punition...
Mais dans ses rêves, la nuit, l’impossible se produit ! Adèle est à la Cour, au XVIe siècle, au milieu des personnages de La Reine Margot ! Elle rencontre même un beau jeune homme...
Ce qu’Adèle vit en 1572 vaut-il la peine de sacrifier ses amis et sa famille de 2015 ?
Anne.
Michelle Gagnonne t’arrête pas Éd. Nathan Jeunesse – À partir de 12 ans
Noa se réveille sur une table d’opération, une cicatrice en travers de la poitrine. Elle ne sait pas où elle est, ni ce qui lui est arrivé. Alors
elle prend la fuite, des tueurs lancés à ses trousses. La jeune fille, hackeuse de génie et solitaire, pense semer facilement ses poursuivants. Elle se trompe : pour la première fois de sa vie, si elle veut survivre, Noa a besoin
d’aide. Car elle est la clé d’un terrible secret. Et ceux qui la traquent n’ont aucune intention de la laisser s’échapper.
Anne.
BD
Manu LarcenetLe rapport de Brodeck, tome 1 : L’autre Éd. Dargaud
Manu Larcenet s’attaque pour la première fois à une adaptation, celle du chef-d’œuvre de Philippe
Claudel, Le Rapport de Brodeck. Mais lorsque l’auteur de Blast et du Combat ordinaire s’empare du texte, c’est pour le faire sien et lui donner une nouvelle vie, éclatante, sombre et tragique. Des pages d’une beau-té stupéfiante, magnifiant la nature sauvage et la confrontant à la petitesse des hommes ; une plongée dans les abîmes servie par un noir et blanc sublime et violent. Un très grand livre.
Nicolas.
Le club de lecture des ados à Dialogues !
Vous avez entre 14 et 17 ans et vous aimez lire des romans, des bd, des polars ou encore de l’Heroic fantasy ?
En septembre 2015, la librairie Dialogues lance son club de lecture ado, auquel vous pouvez vous inscrire dès maintenant !
Le concept ? Une rencontre animée par un libraire un samedi par mois au café de la librairie pour échanger sur vos lectures et partager vos coups de cœur. Des nouveautés mises à votre disposition, dont vous pourrez rédiger la critique sur notre site internet. Des après-midis de lecture et de discussion avec des auteurs deux fois par an.
Pour plus d’informations, venez nous voir à la librairie le samedi 1er juin à partir de 17 h, ou envoyez-nous un mail : [email protected].
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Les enFAnts de dialogues30
Place de la Liberté I 02 98 43 56 56 I lesenfants.fr I [email protected] du lundi au samedi, de 10 h à 19 h.
Mercredi 3 juin
Kang-a-roo - À partir de 6 ans
Attrapez le plus possible de kangourous pour remporter la partie. Mais attention : les autres joueurs peuvent
vous voler vos kangourous si vous n’avez pas la bonne carte en main.
Samedi 6 juin
Promptoyo - À partir de 7 ans
Soyez le premier à retrouver la carte dont les éléments sont identiques à ceux du lancer de dés. Sens de l’observation et
rapidité seront essentiels pour gagner !
Mercredi 10 juin
La course farfelue des souris des champs - À partir de 5 ans
Un jeu de parcours plein de surprises qui réunit toute la fa-mille du plus petit au plus âgé !
Samedi 13 juin
Match’n’turn - À partir de 3 ans Trouver les tuiles correspondant aux images de la planche ? Rien de plus simple !
Mais c’est sans compter que les objets à chercher changent sans arrêt !
Mercredi 17 juin
Korrigans - À partir de 8 ans
Cherchez le légendaire chaudron d’or avec votre tribu de Korrigans facétieux.
Un jeu amusant pour toute la famille.
Samedi 20 juin
ring’s up - À partir de 6 ans
Empilez sur votre pouce les anneaux de couleurs dans le bon ordre. Serez-vous
plus vif, plus malin, plus observateur que les autres joueurs ?
Mercredi 24 juin
candy - À partir de 4 ans
Retrouvez le bonbon corres-pondant à la combinaison de couleurs figurant sur
les trois dés lancés. Un jeu captivant.
Samedi 27 juin
Monza - À partir de 5 ans
Une course automobile turbulente qui stimule les premières réflexions tactiques.
Ateliers jeux de société
14 h >15 h
Gratuit
Il est prudent de s’inscrire !
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Mercredi 3 juin
Pâte à Modeler patacopains djeco À partir de 4 ans
Avec la pâte ultra légère et facile à manipuler, on réalise des animaux
à l’aide des planches et du livret. On complète avec des accessoires, pour un résultat joli et amusant !
Mercredi 10 juin
création d’un cerf-volant - À partir de 5 ans
Construisez et décorez votre propre cerf-volant.
Ateliers arts plastiques
14 h >15 h 30
7,50 € la séance (10 € les 2) 6 places par atelier.
Il est prudent de s’inscrire !
Samedi 6 juin I À partir de 15h
Yan Marchand
Ateliers PhiloQu’on ne remette pas à plus tard, parce qu’on est jeune la pratique de la philosophie et qu’on ne se lasse pas de philosopher, quand on est vieux. en effet, il n’est, pour personne, ni trop tôt ni trop tard, lorsqu’il s’agit de veiller à la santé de son âme.
epicure, à Ménécée.
À quoi cela sert d’avoir un petit doigt ? Est-ce que l’on a le droit de frapper quelqu’un ? J’étais où avant ma naissance ? Pourquoi les filles sont- elles moins fortes que les garçons ?
À travers ses ateliers philo, Yan Marchand part des interrogations des enfants pour les amener à un raisonnement philosophique sur les grandes questions de la vie.
Le 6 juin, il sera présent aux enfants de dialogues pour deux ateliers et une séance de dédicace de ses ouvrages !
de 15h à 15h45 : Atelier à destination des 5-8 ans.
de 16h à 16h45 : Atelier à destination des 9-12 ans.
À partir de 17h : Séance de dédicaces.
Ateliers limités à 15 enfants ; inscription par téléphone ou à l’accueil du magasin.
Atelierset dédicace
docteur en philosophie, auteur de romans (Métropolitain, les Prothétiques, Comme un poison dans l’eau, la révolte d’Épictète)
et nouvelliste, Yan Marchand anime régulièrement depuis deux ans des ateliers philo pour des publics d’enfants et d’adultes.
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Crédits photos : F. Mantovani, C. Hélie, Lefebvre, Grasset, O. Marty, A. di Crollalanza, Denis Felix, H. Triay, Violette Gallimard Photographie Pour tout renseignement concernant la lettre de Dialogues : Laurence Bellon, Marion Le Goascoz
Librairie Dialogues I Forum Roull - 29 200 Brest I 02 98 44 32 01
www.librairiedialogues.fr - [email protected]
Vendredi 12 juin I 18 h
Glenn nicolleLa musique de Glenn Nicolle est un mélange de pop anglaise, de chanson française et de rock’n roll. Cet artiste débarque tout droit de la lune avec sa guitare et sa voix nonchalante. Ses textes se nourrissent de son expérience terrestre avec les femmes, l’amour, et les rêves. Pour faire simple, Glenn est un mélange de brit pop et de littérature française, de Miles Kane et de Marcel Proust, de scones et de madeleines. Ce 12 juin, il proposera un concert acoustique accompagné de Lionel Prigent aux percussions et aux chœurs.
Vendredi 19 juin I 18 h
Kalamar superstar
Blues cruise
À bord du sous-marin Kalamar Superstar, 4 personnages échappés de série Z écrivent en direct la BO de leurs aventures. Trépidante, irrésistiblement groovy, elle pioche dans le meilleur du garage, de la mélodie pop, de la rudesse du rock et ne rechigne pas non plus à lancer quelques torpilles psychédéliques. Constitué de vrais-faux marins bretons aperçus sur d’autres navires comme Mermonte, Lady Jane, We Fight ou Sinister Folks, l’équipage du Kalamar Superstar tente de brouiller les sonars en en multipliant ses identités.
En 2015, KLMR revient avec son nouvel opus, Blues Cruise. À découvrir en show-case chez dialogues Musiques.
Concert
Concert
«C’est pourtant pas compliqué : une batterie au fond de la cour, une basse qui tombe sur les genoux, des guitares saturées oscillant entre rock 70’s et stoner bizarroïde et vous obtenez un des groupes les plus prometteurs de la région.
Kalamar superstar sort son premier album et tape fort avec un disque aux influences assumées et parfaitement intégrées entre Queen of the Stone Age, Eagle of Death Metal et compagnie. Les curieux reconnaîtront même des citations du London Calling historique des Clash. Ils sentent peut-être un peu la transpiration mais ce sont des hommes de goût. »
Coup de cœur des disquaires
dIALoGues musiques
