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PARTENARIATS GVA, MAGELLAN IGN IGN IGN MAGAZINE MAGAZINE MAGAZINE Le monde de l’Institut Géographique National GVA, MAGELLAN N°3 Janvier 2001 Reportage DU L UXEMBOURG DU L UXEMBOURG LA CARTOGRAPHIE LA CARTOGRAPHIE N°3 Janvier 2001

IGN€™ n aval du projet européen ... (DDE 13) ; – collectivités locales (Conseil général, ... Fin 1998, la vente en ligne des cartes,

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PARTENARIATSGVA, MAGELLAN

IGN IGN IGN

MAGA

ZINE MAGAZINEMAGAZINE

Le monde de l’Institut Géographique National

GVA, MAGELLANN°3 Janvier 2001

Reportage

DU LUXEMBOURGDU LUXEMBOURGLA CARTOGRAPHIELA CARTOGRAPHIE

N°3 Janvier 2001

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> Du 5 février au 15 mars, La Terre vue du ciel.À Monaco, dans le cadre del’exposition de Yann Arthus-Bertrand,présentation du planisphère géant del’IGN au Grimaldi Forum.

> Du 15 au 18,Salon du tourisme.À Paris, au parc des expositions de la porte de Versailles, l’IGN estaccueilli sur le stand de LaGénérale du livre.

FÉVRIER-MARS> Du 27 au 28,les Journées de la recherchede l’IGN.À l’IGN, salle Robert-Genot, 2-4, avenue Pasteur, Saint-Mandé.

FÉVRIER-MARS MARSMARSFÉVRIERFÉVRIER

Agen

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Tend

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RepèresRepèresÉd

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LE SITE LEPILOTECHOISIT GÉOROUTE®LE SITE LEPILOTECHOISIT GÉOROUTE®

TÉLÉMATIQUE GRAND PUBLIC ET TRANSPORTSEN RÉGION MARSEILLAISE

an 2000 a été, pourl’IGN, une année d’ouverture. À l’égard

des professionnels, cetteouverture s’est concrétiséepar la mise à disposition deproduits plus adaptés et plusfaciles à maîtriser, par le rapprochement avec les diffuseurs privés pour fournirdes solutions « logiciels-données » clés en main et par l’incitation à la création d’applications nouvelles et d’opérations pilotes.L’IGN s’est également ouvertau grand public avec la réali-sation très attendue de CD-Rom de cartes, en partenariatavec des éditeurs spécialisés.L’année 2000 a été, enfin,une grande année deréflexion sur l’avenir. Le débat approfondi sur la stratégie et l’évolution desmissions de l’IGN se traduirapar une décision interministé-rielle et un contrat d’objectifsavec l’État.L’équipe d’IGN Magazine apour ambition d’améliorer la qualité de l’information del’établissement. Les premierséchos dont nous disposons à ce sujet sont tout à fait encourageants. Nous vous en remercions vivement et vous souhaitons une excellente année 2001.

Jean Poulit,directeur général

L’ n aval du projet européenStradivarius, l’association Lepilote a choisi GÉOROUTE ®

pour supporter le module «itinéraires»de son site Internet et du serviceMinitel associé. Les nouvelles formulesde commercialisation de l’IGN (lalicence serveur, en l’espèce) ont per-mis de proposer une solution adap-tée à l’exploitation de ce site.

DES INFORMATIONS REGROUPÉES

D’accès gratuit, le site a pour ambi-tion de « faciliter les déplacementsdans l’agglomération marseillaise enrecoupant les informations de ses prin-cipaux partenaires groupés au seinde l’association Lepilote » :– services de l’équipement (DDE 13) ;– collectivités locales (Conseil général,ville de Marseille, direction de la cir-culation) ;

– communau té de communesd’Aubagne ;– transporteurs publics et privés :SNCF, RTM (Régie des transports de Marseille),Autobus aubagnais,Cartreize. Les modules sont : recherche d’itiné-raires (voitures, transports collectifs),informations sur les transports en com-mun, informations de circulation rou-tière, lieux publics, événements.Il s’agit là d’un choix raisonné, résul-tant d’une collaboration technique etcommerciale approfondie entrel’agence de l’IGN d’Aix-en-Provenceet la Régie des transports de Marseille ;une relation qui pourrait débouchersur un partenariat renforcé et privilé-gié, à l’occasion de l’application dela mise à jour en continu. ■

Contact : www.lepilote.com

E

es deux bases numériques(BD TOPO ®‚ et BD ORTHO®), entière-ment compatibles et superposables,

sont un parfait support pour la réalisation de Systèmes d’information géographique.»(Journal du Salon des maires.)

L’IGN AU SALON DES MAIRES

LA FRANCE EN 3DLA FRANCE EN 3D

TOUTE LA FRANCE SUR CD-ROMTOUTE LA FRANCE SUR CD-ROM

GRAND PUBLIC

a société Bayo a choisi la carte de l’IGN au

1 : 25 000 pour basede sa couverture de laFrance, à l’intention deses clients randonneursutilisant le GPS.L’ensemble du terri-toire est numérisé sur179 CD-Rom, à raisond’un demi-départementpar unité. Le logiciel devisualisation est intégré.Ce produit sera dispo-nible sur le siteInternet de l’IGN.

Le Centre de développe-ment de l’informatiquepersonnelle (CDIP) vientd’éditer, sur deux CD-Rom (France nord etFrance sud), la magni-fique carte de Cassini,qui fut établie vers 1760.Cette reproduction a étéréalisée à partir desplanches en cuivre détenues par l’IGN.Site Internet :www.ign.fr

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«C

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u passé le pluslointain auxétudes les plus

récentes en géodésiespatiale, Jean-JacquesLevallois, ingénieurgénéral géographe,retrace l’histoire de lacontribution française à la géodésie.Abondamment illustré de documents anciens etde citations, cet ouvragecouvre l’ensemble desdomaines scientifiquesrattachés à la géodésie,tels que la navigation,l’astronomie et laconquête spatiale, et meten lumière les principauxacteurs qui ont contribuéà la connaissance fine et précise de la planète.Presses de l’Écolenationale des ponts etchaussées.

> Du 16 au 21, Salon du livre.À Paris, au parc des expositions de la porte de Versailles.

Stand IGN.

LIVRE

300 ANS DE GÉODÉSIE FRANÇAISE

MARSMARS

D

L’Équipe « À l’occasion du Festival du film

d’aventures de Dijon, l’IGN a décer-

né le grand prix de l’Aventurier 2000

à Philippe Monnet pour son record

du tour du monde à la voile en

solitaire, contre les courants et les

vents dominants. »

Géomètre« “Les photographies aériennes ont été

un atout majeur pour la réalisation d’un

Atlas tempête, a expliqué Sophie

Foulard (mission SIGR de l’Iaurif).

Nous disposions de 9 000 clichés

numériques couleur, que nous avons pu

comparer aux clichés noir et blanc au

1 : 30 000 pris par l’IGN, un mois après

la tempête.” »

L’Événement La carte de Cassini : « Issue des

archives de l’Institut géographique

national, cette carte sur laquelle on

zoome à volonté est d’une beauté

renversante. Un CD-Rom pour les

amoureux de l’épure. »

PressePresse

> Du 24 au 26, GéoÉvénement.À Paris, au Carrousel du Louvre.Stand IGN.Présentation par l’IGN du référentielà grande échelle.

> Du 30 mars au 1er avril,Salon de la randonnée.À Paris, au parc des expositions de la porte de Versailles.

Stand IGN-FFRP.

MARS-AVRIL AVRILAVRIL

e site Internet de l’IGN a été crééen 1995 par le service de larecherche de l’Institut pour facili-

ter les échanges entre chercheurs. En 1997, la direction commercialeouvre un nouveau site, que sa doublevocation de communication institution-nelle et promotionnelle élève au rangde vitrine de l’Institut. Un an plus tard, l’IGN se lance dansle commerce électronique avec lavente de photographies aériennessous la forme de tirage contact,d’agrandissement ou de CD-Rom,offrant un choix parmi 2 millions declichés anciens ou récents, couleur ounoir et blanc, lesquels couvrent l’en-semble du territoire français.Fin 1998, la vente en ligne des cartes,comprenant plus de 3 000 références,

devient opérationnelle. Les com-mandes et les paiements se font égale-ment en ligne et sont sécurisés aumoyen de la plate-forme deTélécommerce (filiale de FranceTélécom).En mars 2000, le site bénéficie d’unerefonte graphique et la boutique« Noms de lieux » pour desrecherches toponymiques est lancée.Ce site a été récompensé, en 1999,par le trophée France Télécom en tantque « meilleur site de commerce élec-tronique » et, en 2000, par la Fevad(Fédération des entreprises de vente àdistance).Le chiffre d’affaires pour l’année 2000est de 1,8 million de francs. En 2001,de nombreux projets visant à l’enri-chissement du site verront le jour.

LE SITE www.ign.frLE SITE www.ign.frSUR LE NET

L

300 ANS DE GÉODÉSIE FRANÇAISE

MARS-AVRIL

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RepèresRepères

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n 2000, l’IGN a achevé l’enregistre-ment de tous les points géodésiquesmatérialisés sur le terrain dans sa base

de données géodésique (BDG), accessiblepar Minitel et bientôt par d’autres moyensplus modernes. Le réseau de nivellementétant déjà entièrement saisi depuis plusieursannées, l’utilisateur profite désormais d’unaccès facile à ce patrimoine, mais ne béné-ficie pas pour autant d’une information sys-tématiquement fiable quant à son état réelde conservation sur le terrain.

DE 70 % À 80 % DES POINTS

GÉODÉSIQUES SERONT VÉRIFIÉS

Ce problème – déjà mis en exergue lors dedifférents contacts et études, en particuliercelle de Jean Berthier, mandaté par le Cnigen 1997 pour redéfinir « les priorités enmatière de géodésie et de nivellement » –devait être résolu. Ne disposant que d’in-formations fragmentaires sur le niveau dedétérioration de ses réseaux, l’IGN a décidéde lancer une opération de validation quasiexhaustive du contenu de la BDG. Cetteaction vient dans le droit fil des conclusionsdu rapport d’analyse de Guy Lengagne surl’avenir de l’information géographique. Cedernier soulignait que l’IGN devait être àmême de fournir à l’utilisateur « un ensemblecohérent d’informations mises à jour en per-manence [et] d’en assurer l’entretien et ladiffusion ».C’est ainsi qu’au printemps 2000 a débutéla vis i te d’une zone représentant140 feuilles au 1 : 50 000, dans le cadred’un programme quinquennal au termeduquel l’ensemble du territoire sera cou-vert. Tous les points (bornes géodésiques,

repères de nivellement) présentant un réelintérêt pour les professionnels sont contrô-lés, à l’exclusion par exemple des bornesNTF isolées en forêt, aveugles, ou d’un accèsdifficile à pied. Celles-ci avaient été implantées, àl’époque, dans le seul but d’une continuitégéométrique du réseau de triangulation.Sont également exclus certains repères denivellement situés le long des profils derivières ou des voies ferrées, dont l’ex-ploitation est soit dangereuse, soit sujetteà autorisations spéciales. Au total serontainsi vérifiés en moyenne de 70 % à 80 %des points géodésiques, selon les régions,et 85% des repères de nivellement.Outre l’existence, l’état physique et la posi-tion des repères, les indications d’accès,les distances de repèrement par rapportau voisinage, les orientements et les pos-sibilités d’exploitation par GPS sont véri-fiés et, au besoin, mis à jour. Des photo-graphies numériques des sites sont priseset intégrées dans la BDG, en vue de rendreplus explicites les futures fiches diffuséespar Internet ou CD-Rom. Enfin, les borneset certains repères sont peints en blancpour faciliter leur recherche et soulignerleur utilité.Parallèlement au déroulement de cette mis-sion, l’IGN étudie les possibilités d’associerd’autres acteurs institutionnels à cette démar-che de renseignement en continu, jusquedans ses prolongations prévisibles au-delàdu programme initial. De plus, les donnéesrecueillies permettront à l’Institut de mettresur pied une politique ciblée et raisonnabled’entretien des réseaux, en utilisant les res-sources offertes par le GPS.

CARTOGRAPHIE DES RISQUES NATURELSCARTOGRAPHIE DES RISQUES NATURELS

SÉMINAIRE ENVIRONNEMENT

REQUALIFICATION DES RÉSEAUX REQUALIFICATION DES RÉSEAUX GÉODÉSIE ET NIVELLEMENT

e m i n i s t è r e d e l’Aménagement du Territoire et de l’Envi-

ronnement (Mate) a orga-nisé, en collaboration avecl’École nationale dessciences géographiques(ENSG), le 26 octobre2000 à Marne-la-Vallée,un séminaire sur la carto-graphie, outil de préven-tion des risques majeurs,ses utilisations, ses limiteset ses perspectives.La cartographie est, en effet,un instrument privilégié dela prévention des risques,que ce soit dans sa fonc-tion d’outil d’étude ou danscelle d’instrument de com-munication. Cette journéeavait pour objectif de fairese rencontrer chercheurs,producteurs et utilisateursde car tographie desrisques et de les amener àpartager leurs expériences.À la suite de l’introductionde Jean Denègre, directeurde l’ENSG, et de MarcLeobet (Mate), plusieursconférenciers appartenantaux grands organismes dudomaine de la préventiondes risques majeurs ont pré-senté chacun un exemplede réalisation : – évaluation de la vulnéra-bilité des personnes et desbiens soumis à un aléa, par

Daniel Burette (IGN) ;– cartes de localisation pro-bable des avalanches, parLaurent Belanger (Cema-gref) ;– atlas (sur Internet) des plushautes crues connues, parJean-Loup Berdoulat (DirenÎle-de-France) ;– atlas communal (surInternet) des risques à laGuadeloupe, par OlivierSedan (BRGM) ;– problémat ique desassurances, par BastienAppfeltranger (CEPR).Au cours de l’après-midi,la nombreuse assistances’est partagée entre troisateliers ayant pour thèmes :l’étude de la vulnérabilitéd’un territoire, les serveursde cartes de risques surInternet et les recherchescartographiques dans laprévention des risques.Pascal Douard, déléguéadjoint aux risques majeursau Mate, a tiré les conclu-sions de cette journée inté-ressante et constructive, dontles actes sont publiés sur lesite www.prim.net, por-tail thématique du Mate.

L

E

Visite de repères de nivellement, sur le terrain.

Borne géodésiqueNTF.Borne géodésiqueNTF.

DERNIÈRE MINUTE

SYSTÈMES DE RÉFÉRENCELe décret d’application de l’article 53 de laloi d’orientation pour l’aménagement et ledéveloppement durable du territoire a étésignée le 26 décembre 2000. En consé-quence, pour la France métropolitaine, lenouveau système géodésique français légalest le RGF93 avec, comme représentationcartographique associée, le Lambert 93.

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réé en 1973, le Groupementpour le développement de latélédétection aérospatiale(GDTA) est actuellement composé de quatre membres.• Le Cnes : Centre national

d’études spatiales, ingénierie des satel-lites d’observation de la Terre.• L’IGN : Institut géographique national,ingénierie cartographique (descriptiongéométrique de la surface terrestre).• Le BRGM : Bureau de recherches géo-logiques et minières, ingénierie des res-sources terrestres (sol et sous-sol : géo-logie, eau, pétrole, minerais, risques).• L’Ifremer : Institut français de recherchepour l’exploitation de la mer, ingénieriedes ressources marines (mer, pêche, res-sources sous-marines, risques).La complémentarité de ses membres faitdu GDTA un centre de compétences unique,dont l’activité principale est la formationdes utilisateurs de l’imagerie satellitale enFrance et à l’étranger. Le GDTA est aujour-d’hui reconnu comme l’un des principauxorganismes de formation spécialisés de cesecteur sur le plan mondial.

TROIS TYPES D’ACTIVITÉS SONT

DÉVELOPPÉS EN PARALLÈLE

■ La formation initiale. Pour les ingé-nieurs ou les étudiants de 3e cycle dési-rant acquérir une connaissance appro-fondie du domaine de l’observation dela terre et de ses applications, le GDTApropose deux formations :– Cetel/DESS (en français), dix mois de for-mation, dont quatre mois de stage ;– Trisig, European Professional Post-graduate Diploma in Geoinformation (enanglais), douze mois de formation, dontcinq mois de stage.

■ La formation professionnelle. Pourles ingénieurs ou les techniciens qui sou-haitent se former sur les données, les outilsou les applications, le GDTA propose unesérie de stages courts, dont la durée variede quelques jours à un mois.Sur demande, des stages courts peuventégalement être organisés dans ses locauxà Toulouse ou sur site.■ La formation continue. Pour lesanciens stagiaires ou les professionnelsdéjà utilisateurs de l’imagerie satellitale,un e-service sera mis en place au coursde cette année. Il permettra, en particu-lier et via Internet, de répondre en tempsquasi réel, aux questions sur l’état de l’arten imagerie satellitale, les outils de trai-tement et les applications opérationnelles.

PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT

DU GDTASuite aux deux expériences de forma-tion à distance effectuées en 2000, auMexique et en Égypte, le GDTA pour-suivra cet axe de développement en2001. Un accord de coopération a déjàété signé avec la société Fleximage pourréaliser et commercialiser un module deformation à distance sur le thème de lacartographie spatiale. ■

C

L’IMAGE SATELLITALE ET SES APPLICATIONSIn

stitu

tions LA FORMATION

AU GDTALA FORMATION AU GDTA

CENTRE DE COMPÉTENCES

Le GDTA, vingt ans d’expérience dans la formation.

Plus de 5 000 spécialistes formés venant de 144 pays, dont 500 au niveau 3e cycle.

Site Internet : www.gdta.fr

ERRATUM

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Une erreur s’est malencontreusement glissée dans notredernier numéro. La carte illustrant l’article sur l’avancéede la couverture des départements français en ortho-photographie numérique était erronée. Voici le documentexact, avec les excuses de la rédaction.

Départements disponibles en 2000+ Martinique et Réunion.

Départements disponibles en 2001+ Guadeloupe.

ROUTES ET CADEAUROUTES ET CADEAUNOUVEAUTÉS

L’édition 2001 de la carte routière France IGNest arrivée. À cette occasion, vous découvrirez les nouvelles couver-tures. Elle est toujours disponible en trois versions.

901 : toute la France, en une feuille àl’échelle du 1 : 1 000 000 (1 cm = 10 km).Légendes en 5 langues (français, anglais,allemand, italien et espagnol).Elle est mise à jour chaque année etcomporte un index des localités au verso(prix indicatif : 23 F).

Les deux autres versions : 951, recto verso, nord-sud (prix indicatif : 23 F) ; 952, mini-France, recto verso pour la pocheou le sac (prix indicatif : 15 F).

Calendrier IGN 2001Les plans des villes de France àl’honneur. D’un siècle à l’autre,12 extraits de plans de villes à découvrir, tout aulong de l’année. Un Cadeau debienvenue pour 2001.

En vente à l’Espace IGN, 107, rue La Boétie, 75008 Paris.Prix indicatif : 75 F.

Tél. : 01 43 98 80 00.Site Internet : www.ign.fr

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ReportageReportage

LE GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG COMPTE PARMI LES PAYS LES MIEUX ÉQUIPÉS DU MONDE

EN INFORMATION GÉOGRAPHIQUE. IL DISPOSE, AUJOURD’HUI, D’UNE BASE DE DONNÉES NUMÉRIQUES

TOPOGRAPHIQUES COUVRANT L’ENSEMBLE DE SON TERRITOIRE ET ENTIÈREMENT ACTUALISÉE TROIS

ANNÉES SEULEMENT APRÈS SA SAISIE INITIALE. SON SECRET ? UNE PETITE SUPERFICIE, PUISQUE

CET ÉTAT N’OCCUPE QUE 2 586 KM2, MAIS SURTOUT UNE VOLONTÉ POLITIQUE LOCALE FORTE

ASSOCIÉE À UNE REMARQUABLE COLLABORATION AVEC L’IGN, QUI A MIS EN ŒUVRE TOUT SON

SAVOIR-FAIRE POUR MENER À BIEN CE PROJET.

Une collaboration entre l’IGN et l’ACT

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Une collaboration entre l’IGN et l’ACT

LA CARTOGRAPHIEDU LUXEMBOURGLA CARTOGRAPHIEDU LUXEMBOURG

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éritier de 300 ans d’activité cartogra-phique et crédité d’une solide expérienceinternationale, l’IGN a contribué au déve-loppement de nombreux établissementshomologues étrangers. C’est le cas auLuxembourg. La collaboration entre l’IGN

et l’Administration du cadastre et de la topographiedu grand-duché (ACT) dure depuis près d’un demi-siècle. Les deux organismes ont commencé à travaillerensemble sur la constitution de la couverture carto-graphique luxembourgeoise en 1951, puis ont réaliséplusieurs projets de cartographie traditionnelle.À sa création, en 1986, la société IGN FranceInternational (IGN FI), filiale export de l’IGN, est deve-nue l’interlocutrice commerciale de l’ACT. IGN FI a nonseulement perpétué les bonnes relations cartographiquesentre les deux pays mais a su renouveler la confiancede l’ACT.

LA BD-L-TC®, UN OUTIL MODERNE

POUR UN ÉTAT MODERNE

En 1994, l’ACT a confié à l’IGN la constitution de sabase de données topo-cartographiques – la BD LTC® –sur le territoire luxembourgeois et, en 1997, la mise àjour de cette dernière, à la suite d’un appel d’offre oùl’IGN était en concurrence avec cinq autres grandessociétés européennes. Mickaël Vadin, ingénieur destravaux à l’IGN et chef du projet, explique :

Les responsables de l’ACT ont toujours fait

preuve d’une grande ouverture d’esprit pour

les nouvelles technologies. Quand ils ont

envisagé de passer à une cartographie numé-

rique plus élaborée, ils ont été très intéres-

sés par le concept BD TOPO ®. Comme cette

dernière, la BD-L-TC ® est une base de don-

nées vectorielle issue de la restitution pho-

togrammétrique de photographies aériennes

au 1 : 20 000. Pour répondre aux attentes

des Luxembourgeois, l’IGN a développé une

chaîne de cartographie spécifique. Après

une mise au point sur une zone test de

200 km2, la constitution de la base de don-

nées débuta dans des conditions optimales

de réalisation.

Une équipe complète de l’IGN a été mise en place :deux géomètres sont allés sur le terrain pour effectuer lastéréopréparation ; onze restituteurs ont réalisé la saisieinitiale, de 1994 à 1996, et quatre ont travaillé à lamise à jour de 1997 à 2000 ; trois dessinateurs ont réa-lisé les travaux d’infographie, de cartographie et d’im-pression. Trois analystes-programmeurs les ont aidéspour les développements informatiques en restitution eten cartographie. La constitution de la base de donnéesinitiale fut un succès, la mise à jour, qui s’achève actuel-lement, en est un autre. Mickaël Vadin précise :

Pour nous, c’est une très belle réalisation.

La BD-L-TC ® est un produit cartographique

à forte valeur ajoutée, à la mesure des besoins

d’un État moderne, qui se préoccupe de

l’aménagement de son territoire. Ce qui nous

réjouit le plus, c’est le fait que cette base est

largement utilisée au Luxembourg.

DE NOMBREUSES APPLICATIONS DÉRIVÉES

La BD-L-TC ® est utilisée comme support pour la numé-risation du cadastre luxembourgeois et pour la miseen place d’un SIG national. Elle sert également à larédaction des nouvelles cartes au 1 : 20 000 et à larévision du 1 : 50 000 et du 1 : 100 000, dans leursversions topographique et touristique.

DES CARTES GRAND PUBLIC PLUS LISIBLES, PLUS EXHAUSTIVES

Depuis 1997, l’ACT a lancé la réalisation d’une nou-velle série de cartes topographiques au 1 : 20 000issues directement des données numériques de la BD-L-TC ®. >>

H

7

Nom : base de données luxembour-geoise topo-cartographiques. Contenu « 10 thèmes » :– voies de communica-

tions routières ;– voies ferrées et

transport d’énergie ;– hydrographie ;– bâtiments et

équipements divers ;– végétation ;– orographie ;– altimétrie ;– limites adminis-

tratives ;– équipement

géodésique ;– toponymie.Prix : – format objet :

61,97 €/km2 (soit406,5 FF/km2) ;

– format dessin :44,62 €/km2 (soit292,7 FF/km2) ;

– dispositions particu-lières : gratuité pour les ministères etremise de 20 % pourles communes (encontrepartie d’infor-mations pour la mise à jour).

CARTE D’IDENTITÉDE LA BD-L-TC®“

Cartographie numérique au 1 : 20 000 issuede la BD-L-TC ®, Schifflange ACT ®, 1999.

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Production de plusieurs générations de cartes (1951,1954, 1963, 1977, 1989…).

1997-2000

Mise à jour de la BD-L-TC®.

1994-1996Constitution de la BD-L-TC®.

1998-2001

Édition d’une nouvellecartographie topographique au 1 : 20 000.

1999-2001

Mise à jour de la cartographie topographique et touristique au1 : 50 000 et au1 : 100 000.

TOPO ®, mais ils l’ont voulu plus riche. Par

exemple, ils ont souhaité rajouter les bords de

chaussée en milieu urbain. En fait, ils choi-

sissent le meilleur de la production IGN et

nous demandent de faire encore mieux !

Somme toute, cette opération s’est déroulée sous lesmeilleurs auspices et laisse présager d’autres collabo-rations internationales tout aussi fructueuses. ■

LA PREUVE PARLA CARTEEn comparant la nouvellesérie TC avec l’éditionprécédente, on note unegrande amélioration de la lisibilité, grâce à lacouleur et à des tracésplus précis, ainsi qu’uneplus grande richesse du contenu avecdavantage de détails,de désignations et de toponymes.

Chronologie

Reportage

Chronologie

Reportage

« La BD-L-TC ® est unprojet d’intérêt généralpour le Luxembourg.Tout projet d’aménage-ment commence par uneétude sur un plan topo-graphique. L’accès rapideà une donnée géogra-phique précise et actuelleest donc essentiel.Afin de satisfaire le plusgrand nombre d’utilisa-teurs et d’offrir un ser-vice public de qualité,nous avons opté pour laconstitution d’une basede données numériquequi permet d’éditer desplans réguliers au1 : 5 000. Aujourd’hui, laBD-L-TC ® est utiliséepar un tiers des com-munes, par la plupart denos ministères, maisaussi par les gestion-naires de réseaux (eau,électricité, transport,télécommunications…),l’administration de l’en-vironnement, celle deseaux et forêts… et mêmepar des bureaux d’étudesparisiens intervenant surdes projets en radiotélé-communications. »

Roger Terrens,directeur de l’ACT.

““

Cette série, appelée TC (Topo/Carto), est la pre-mière série réalisée entièrement en numérique. Elle secaractérise par un nouveau découpage ramenant lenombre de cartes de 30 à 21. La légende a été adap-tée en utilisant les techniques les plus récentes en matièrede cartographie, de façon à rendre les cartes plus lisiblestout en étant plus complètes. Cette nouvelle série numé-rique remplacera la carte traditionnelle au 1 : 20 000au fur et à mesure de sa réalisation.

UNE VRAIE RELATION DE CONFIANCE

Michel Lansman, directeur régional pour l’Europe del’Ouest à IGN FI, témoigne :

J’ai beaucoup de plaisir à travailler avec

l’ACT. Je crois que nous pouvons parler d’une

véritable relation de confiance. Nos interlo-

cuteurs ont pris l’option de sous-traiter toute

leur production, mais ils gardent d’excellentes

compétences techniques. Tout au long des pro-

jets, ils s’impliquent beaucoup, et nous inté-

grons leurs nouveaux desiderata, au fur et à

mesure de l’avancement des travaux. Pour la

BD-L-TC ®, ils ont adopté le modèle BD

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UNE BRILLANTERÉUSSITE

De gauche à droite : au 1er plan, Roger Terrens et Gilles Guillouet ; debout, Michel Lansman,Edmond Barbacanne, Bernard Reisch et Mickaël Vadin.

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épondant à la demande de l’Associationdu conservatoire des rives de la Loire etde ses affluents, la société GVA a modélisé50 km2 à Saint-Mathurin, à l’est d’Angers.On connaît la qualité de ces paysages,réputés pour leur lumière, leurs reflets et

leur transparence d’une rive à l’autre, ainsi que la « dou-ceur angevine » tant décrite par les poètes et les amou-reux de la nature. Paysages tellement exceptionnels qu’ilsont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Or,

ce que l’on voyait hier et ce que l’on a sous les yeuxaujourd’hui a évolué et l’on sait que ce que l’on verrademain risque fort d’être bien différent. En effet, sur cesrives si calmes, de profondes mutations s’opèrent.

TROIS FACTEURS ESSENTIELS :l’abandon de la ripisilve* à elle-même ; la proliférationde peupleraies se substituant aux prairies d’élevages endifficulté ; et l’abandon pur et simple d’activités agri-coles reléguant en friches bon nombre de parcelles

GESTION DES PAYSAGES ET AMÉNAGEMENT DU TERRITOIREGESTION DES PAYSAGES ET AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

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PartenariatPartenariat

DES MAQUETTES VIRTUELLES AU SERVICE DE LA CONCERTATION

Géo-Vision Avenir (GVA)est une société presta-taire de services enimages de synthèse.Créée en 1995 sur labase des travaux del’agence de paysageThébaud urbanisme et paysage (Tup), GVAfabrique des maquettesnumériques qui per-mettent de visualiser lepaysage, tel qu’il est ettel qu’il devient lorsquel’on y intègre toutessortes de projets, entenant compte de l’évo-lution de la végétation.La précision des résultats, la qualité et la véracité desimages obtenues,notamment à partir de la BD TOPO®, rendaient naturel unpartenariat avec l’IGN. La signature d’un nou-vel accord le23 novembre 2000reconduit deux ans de travaux communs.D’autre part, la créa-tion d’un comité d’ex-perts chargé de la vali-dation de cesméthodes, autorise dessynergies entre cetteentreprise de pointe etl’Institut, laBDpaysage ®, consti-tuant une utilisationpragmatique de la BD TOPO®.

LE PARTENARIAT IGN-GVALE PARTENARIAT IGN-GVA

L’ÉVOLUTION PATRIMONIALE DE LA LOIRE ET L’ÉVALUATION DE L’IMPACT

D’UN QUARTIER NOUVEAU SUR UNE VILLE : DEUX EXEMPLES DE L’EFFICACITÉ

DES MAQUETTES VIRTUELLES.

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Évolution d’une peupleraie : 5 ans après la plantation (en bas àgauche), 15 ans après (en bas àdroite) et 30 ans après (ci-dessous).

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UN QUARTIERNOUVEAU FACEAUX RÉSIDANTSVOISINS

Implanter un quartiernouveau et l’expliqueraux riverains est toujours complexe.Afin de bien fairecomprendre lesenjeux, GVA a réaliséune maquette, à lademande des promo-teurs (la Sefri-Cime etOgic), pour concréti-ser le projet. La muni-cipalité de Courbevoieet ses administrés enont pris connaissance,en séance publique. Établi sur les bases dela BD TOPO ®, le quar-tier immédiat a étésaisi, ainsi que lesprojets des quatrearchitectes – et dupaysagiste – mandatéspour réaliser cetensemble.La participation duquartier à cetteconcertation a montréque l’objectivité de laBDpaysage® recentreles débats sur l’essen-tiel et coupe court à lasubjectivité et auxincompréhensions. ■

PartenariatPartenariat

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sont autant de facteurs qui, conjugués, font queles rives se ferment les unes par rapport aux autres etque la covisibilité sera bientôt impossible, en particu-lier pour les plaines inondables entre les digues et laLoire. La problématique posée est donc celle d’un sitequi s’enferme totalement, aux dépens des transpa-rences qui en constituaient le charme et, par voie deconséquence, la très haute valeur touristique.

LES CHOIX D’AUJOURD’HUI CONDITIONNENT

LES PAYSAGES DE DEMAIN

La maquette, établie sur la base de la BD TOPO ®, àpartir de laquelle est développée la BDpaysage® deGVA, rend réaliste en 3D non seulement le socle, lesinfrastructures, le bâti, mais aussi la végétation, ce qui

va permettre de visionner le site actuel. Sa comparai-son avec l’existant montre la fidélité de la méthode. Àce stade, cela ne servirait à rien si ce n’est de démon-trer aux parties concernées et en désaccord, l’objectivitédes images. Sur cette base, GVA peut simuler les évé-nements en cours, et vérifier ce qu’il adviendra ; cela àpartir d’une végétation en 3D (Amap), à laquelle estinsufflé un moteur de croissance reconnu comme fiable,d’un point de vue botanique. On assiste ainsi à l’évolutiondu paysage sur 10, 20, 30 ans. Chacun peut alors voirce que ses choix actuels vont produire dans le paysagede demain. N’est-ce pas ici l’outil adapté à ce quedemande la concertation citoyenne, à savoir la néces-sité de comprendre avant d’affirmer ? ■* Végétation poussant sur les rives.

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La BDpaysage®

a transcrit leprojet paysager,

ce qui a permis àchacun de

vérifier l’impactvisuel de

l’ensemble del’opération et de« se promener »

dans le parc.

CONTACTS :Tél : 01 47 78 17 61

01 47 78 84 84E-mail : [email protected]

Site Internet : www.geo-vision-avenir.com

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epuis 1998, Magellan Ingénierie pro-pose deux logiciels, dédiés l’un à l’ana-lyse des proximités géographiques(ChronoMap) et l’autre au calcul de dis-tance et d’optimisation d’itinéraire(ChronoVia). Ils enrichissent tous deux

les fonctionnalités du progiciel MapInfo.

UNE GRANDE SIMPLICITÉ D’USAGE

Le lancement de ces produits a entraîné une petiterévolution dans le domaine du calcul d’itinéraire etd’isochrone en géomatique : pour la première fois,les bases de données géographiques fournies par lesprincipaux éditeurs du marché pouvaient êtredirectement utilisées dans un SIG, sans aucuneingénierie préalable.Le travail de recherche et développement a, entre autres,porté sur l’intégration des diverses modélisations de don-nées au sein même des logiciels. Les modèles conceptuelsde GÉOROUTE ®, BD CARTO®, Route 500® et Route 120®

sont « connus en natif » par le logiciel. Il n’est donc pasnécessaire de lui enseigner à distinguer une route d’uneautoroute : il le fait d’emblée. Résultat : l’utilisateur n’estplus confronté à la compréhension des structures de don-nées complexes et peut directement se concentrer sur l’ana-lyse de sa problématique métier. En se servant deChronoMap il peut ainsi mesurer très finement la zoned’accessibilité (en empruntant le réseau routier) pour serendre à une gare, un hôpital, un collège, etc.Les fonctions élaborées permettent de comparer différentsscenarii, afin d’évaluer objectivement l’impact d’une nou-velle implantation d’un centre de services ou d’une modi-fication des infrastructures routières. L’outil autorise, parexemple, l’évaluation instantanée des variations des zonesd’influence lorsque des équipements sont implantés, démé-nagent ou ferment. Si l’on crée tel nouveau collège, quel

sera l’effectif prévisible et de combien d’élèves va-t-ondécharger les collèges voisins ? Comment décider la créa-tion ou la suppression d’arrêts de bus ? Toutes ces ques-tions nécessitent une analyse efficace des voisinages immé-diats. Pour ce faire, les bases de données fiables, exhaustives,associées à des outils simples d’utilisation et précis dansleurs résultats, sont particulièrement recherchées.Des versions, spécifiquement élaborées pour le minis-tère de l’Équipement, ont permis de tenir compte du relief(avec intégration de la BD ALTI ®) et des transports encommun (intermodalité route/RER/SNCF/RATP/bus).ChronoX et ChronoJ constituent les prolongements logiquesde la gamme. Ils apportent des composants de pro-grammation (respectivement ActiveX et classes Java)capables de fournir à tout programmeur la puissancedes algorithmes d’exploration des réseaux routiers et latechnologie Plug&play. D’importants serveurs (Intranet et Internet) peuvent ainsiintégrer des fonctions de routing, d’isochrone, derecherche de voisinage, etc.

DES ÉTUDES DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

ET DE LA QUALITÉ DE VIE DANS LES RÉGIONS

Parmi les applications originales utilisant ces technolo-gies, citons l’étude de la performance économique, quiconsiste à mesurer, tout simplement, pour chaque pointdu territoire, ce qui est accessible dans l’heure en termesd’emploi et de population. Ainsi, contrairement aux cartestraditionnelles représentant la répartition de la popula-tion française, la carte résultante fera apparaître les por-tions du territoire qui, bien que faiblement peuplées,auront accès très rapidement à de multiples ressources,facteur essentiel de la performance économique. Demême, une telle analyse effectuée cette fois sur le critèrede la quantité d’espaces verts accessibles dans le voisi-nage témoignera de la qualité de l’environnement. ■

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CONTACTS

Tél. : 04 76 52 54 54.Sites Internet français et anglais : [email protected]

Les logiciels de MagellanIngénierie analysent lesproximités géographiqueset les itinéraires sur lesbases de l’IGN. Les aménageurs duterritoire disposentdésormais d’un outil idéalpermettant d’étudier lesimpacts des grandesinfrastructures et, aupassage, de dénicherdéfinitivement là où ilfait bon vivre !

LES LOGICIELS MAGELLANLES LOGICIELS MAGELLANANALYSE DE PROXIMITÉS ET D’ITINÉRAIRES

L’IGN ET MAGELLAN INGÉNIERIE VIENNENT DE SIGNER UN PROTOCOLE D’ACCORD

AU TERME DUQUEL LES DEUX PARTENAIRES RECONNAISSENT LA COMPLÉMENTARITÉ

DE LEURS OFFRES ET LA PERTINENCE D’UN RAPPROCHEMENT TECHNOLOGIQUE.

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résident du Conseilnational de l’infor-mation géogra-

phique (Cnig), JacquesLagardère est ingénieurgénéral du corps des Pontset Chaussées. Homme deterrain avant tout, il aoccupé succesivement troispostes de directeur dépar-temental de l’Équipementavant d’être nommé, en1989, à la tête de l’Écolenationale des ponts et chaus-sées, qu’il dirigea pendantdix ans.

Ce fut un de mes postesles plus intéressants. Parmiles nombreuses responsa-bilités incombant à cettefonction, j’ai pu réaliserdeux tâches particulière-ment importantes : la pre-mière fut de transformer lestatut de l’école – qui étaitun simple service extérieurde l’État – en établissementpublic, ce qui lui a apportéune plus grande facilité defonctionnement.

Ma deuxième action essen-tielle fut de transférer l’éta-blissement du cœur de Parisà Marne-la-Vallée, où soninstallation devint effectiveen 1997. C’est au cours decette période que j’ai putravailler en étroite colla-boration avec l’ENSG,puisque nous partagions les mêmes bâtiments.

À l’heure actuelle, JacquesLagardère assume une double responsabilité, auconseil général des Pontset Chaussées et à la tête duCnig.

Mon arrivée au Cnigcoïncide – mais c’est un purconcours de circonstances –avec un événement capi-tal, qui touche directementl’IGN : la rédaction du rap-port Lengagne et les suitesà donner à ses conclusions,notamment l’élaboration et la mise en place de cetoutil majeur d’intégration globale des informations

PJACQUES LAGARDÈREVERS LA COHÉRENCE ET L’EFFICACITÉ DE L’INFORMATION

JACQUES LAGARDÈRE

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géographiques que sera le référentiel à grandeéchelle (RGE).

Le RGE est appelé à deve-nir le référentiel de basequi comportera les élémentsphysiques de la BD TOPO®

complétés par les ortho-photographies, ainsi quedes données complé-mentaires (parcellaire etadresses).Pour ce faire, le rapportLengagne a délimité uncadre précis : c’est l’IGNqui est désigné comme leproducteur général et legestionnaire du projet, lesautres acteurs, tel que lecadastre, intervenant entant que fournisseurs deséléments que l’Institut a pour mission d’intégrer etde coordonner, de manièreà ce que les utilisateursfinaux, telles les collectivi-tés locales, bénéficient d’unréférentiel aussi complet etcohérent que possible.

Il s’agit d’un travail delongue haleine, pronostiqueJacques Lagardère, puisquela date butoir pour la miseen place du RGE a été fixée,par le gouvernement, à2006. Le rôle du Cnig estessentiellement de faire ensorte que les divers inter-venants travaillent de lamanière la plus harmo-nieuse et la plus efficacepossible. Et je constate queleur volonté de coopéra-tion, tout particulièrement

en ce qui concerne l’IGN etle cadastre, est aujourd’huimanifeste, ce qui laisseaugurer du succès final dela démarche, une fois lesdernières difficultés apla-nies, notamment sur le planfinancier.

Enfin, Jacques Lagardèreaffiche sa volonté de faireen sorte que le Cnig puisserépondre davantage auxbesoins des utilisateurs auniveau local.

Aujourd’hui, je suis frappéde constater à quel pointles préoccupations enmatière de maîtrise de l’in-formation géographique sediffusent et se redévelop-pent, essentiellement auniveau local (aglomérations,niveaux départemental etrégional). Je pense que lamission de mise en adé-quation de l’offre des pro-ducteurs avec les besoinsdes utilisateurs telle qu’elleavait été définie par le décretcréant le Cnig, il y a unequinzaine d’années, doitêtre réorientée. Cette dé-concentration, rendue néces-saire par les évolutions dela technique, la décentrali-sation et l’autonomie descollectivités locales, doit per-mettre de multiplier et d’ac-célérer les échanges à unemeilleure échelle qu’à celledes sièges sociaux, qu’ils’agisse des directions admi-nistratives, des ministères,du cadastre ou de l’IGN lui-

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Magazine de l’Institut géographique national, 136 bis, rue de Grenelle, 75700 Paris 07 SP. Tél. : 01 43 98 80 00. Publication bimestrielle,dépôt légal en cours. Directeur de la publication : Jean Poulit, directrice de la rédaction : Anne-Catherine Ferrari, rédacteur en chef :Olivier Bouiri, coordinatrice de rédaction : Marie-Laure Fauquet. Comité de rédaction : Michel Bacchus, Bernard Bèzes, Jean-Marc Bornarel,Daniel Burette, Jean-Paul Darteyre, Jacqueline Erbetta, Jacques Giralt, Philippe Guhur (ETC), Daniel Houriez, François Lecordix, Martine Lutrot,Laurence Morel, Roger Serre, Isabelle Veillet, François Vivier, Catherine Wojtowicz. Ont participé à ce numéro : Nathalie Marthe-Bismuth,Philippe Truquin. Création : Alain Cadinot. Conception éditoriale et graphique : Éditions Taitbout Communication, tél : 01 44 53 28 90.Photos : IGN, Daniel Menet. Couverture : Werner Otto/Sunset. @www.ign.fr

même, qui doit conserverson rôle primordial. En effet,l’évolution des techniques,des besoins et des idées esttelle que la demande d’in-formations ne cesse decroître. Même si le champd’intervention est en passede devenir plus compétitifet que le secteur privé envienne prochainement àoccuper une place plusimportante qu’aujourd’hui,il n’en demeure pas moinsvrai qu’un organisme d’État comme l’IGN a uneplace considérable àprendre, à condition qu’il se concentre, ainsi que lepréconise le rapportLengagne, sur des créneauxet des thèmes précis, notam-ment les missions de servicepublic. Enfin, au-delà de l’expan-sion du marché, qui est unfacteur clé de développe-ment, je tiens à dire que cetorganisme dispose d’un per-sonnel qui possède descapacités techniques émi-nentes, que l’on ne trouvepas ailleurs. Il constitue lameilleure garantie de sonsuccès, pour les dix annéesà venir. ■

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Pour toute information à caractère professionnel :

BD TOPO® et BD ORTHO® compatible etsuperposable (Marseille Source IGN et EEE Nîmes).

Jacques Lagardère, unhomme de réflexion, qui alongtemps œuvré sur leterrain : travaux routiers,urbanisme et logement…

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