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« Né pour sentir » Du 12 octobre 2016 au 8 janvier 2017 Muséum d’histoire naturelle palais Longchamp (4 ème ) 12 OCTOBRE 2016 au 8 JANVIER 2017 Exposition interactive MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE PALAIS LONGCHAMP Muséum d’Histoire Naturelle museum-marseille.org D’H

« Né pour sentir » Du 12 octobre 2016 au 8 janvier 2017 · au bas de la hiérarchie des sens, bien après la vue et l’ouïe. ! Saviez-vous que notre nez est capable de détecter

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 « Né pour sentir »

Du 12 octobre 2016 au 8 janvier 2017

Muséum d’histoire naturelle

palais Longchamp (4ème)

12 OCTOBRE 2016au 8 JANVIER 2017

Exposition interactive

MUSÉUMD’HISTOIRE NATURELLE PALAIS LONGCHAMP

Muséum d’Histoire Naturelle

museum-marseille.org

D’HISTOIRE NATURELLE

 

 

Une exposition ludique pour un fabuleux voyage olfactif Cinq étapes pour redécouvrir son odorat L’exposition se prolonge par l’espace « nouveaux nez » Manifestations autour de l’exposition Le Muséum d’histoire naturelle de Marseille Les informations pratiques

Som

mai

re

 

 

Une exposition ludique pour un fabuleux voyage olfactif Les odeurs emplissent notre quotidien, influencent notre humeur, façonnent nos souvenirs, éveillent nos papilles. Pourtant l’odorat est souvent méconnu et figure tout au bas de la hiérarchie des sens, bien après la vue et l’ouïe.  

Saviez-vous que notre nez est capable de détecter les dangers ? Que nos souvenirs sont souvent liés aux odeurs ? Entre science et culture, « Né pour sentir », et son espace pour les plus jeunes, « Nouveaux nez », proposent un vaste et passionnant parcours pour que chacun se réconcilie avec son nez et redécouvre toutes les dimensions de ce sens sous utilisé chez l’homme. Ce voyage olfactif passe par une présentation du fonctionnement de l’odorat et aussi de modules thématiques, ludiques et interactifs : épices et aromates, parfums floraux et fruités, odeurs du petit déjeuner et du goûter, senteurs boisées, relents de poubelles, œnologie et parfumerie, relations arômes et couleurs, mémoire et olfaction… Cette exposition offre ainsi une véritable immersion dans l’univers des odeurs. Le visiteur y est non seulement invité à tester les capacités de son odorat mais aussi à prendre conscience du caractère personnel et intime de ses propres perceptions olfactives.

 

 

Au travers de cette exposition qui porte principalement sur l’olfaction chez l’homme, le Muséum d’histoire naturelle de Marseille met en relief le caractère vital de ce sens chez les animaux et les insectes. Un parcours olfactif est ainsi proposé, en accompagnement de « Né pour sentir » et offre une autre lecture des collections permanentes du Muséum. Cette exposition est le résultat de plusieurs collaborations notamment avec Anne Hernalsteen de l’association belge Apex. Créée en 1995, elle conçoit et produit intégralement des expositions visant à une mise en pratique sensorielle axée sur l’expérimentation personnelle, le plaisir, l’aspect émotionnel et le questionnement du visiteur.

 

 

 

Cinq étapes pour redécouvrir son odorat La curiosité des visiteurs est mise en éveil, avec des outils pédagogiques originaux, articulés autour de cinq étapes :

• physiologie de l’odorat ; • métiers des odeurs ; • prolongation avec les odeurs végétales et la route des épices ; • mémoire olfactive ; • fonction vitale.

èPhysiologie de l’odorat Qu’est-ce qu’une odeur ? Comment la matérialiser ? Olfaction directe ou olfaction rétro-nasale ? Au travers de maquettes et de manipulations, complétées de textes, le visiteur suit le chemin emprunté par les molécules odorantes. Même si l’odorat est devenu un sens auquel on ne prête pas beaucoup d’attention, dans le règne animal actuel il est indispensable et conditionne la survie au quotidien. Insectes, mammifères, poissons… utilisent ce sens pour trouver leur nourriture, marquer leur territoire, identifier les individus de leur groupe ou encore trouver leurs partenaires sexuels. Les animaux sécrètent ainsi des phéromones qui sont captées par leur organe voméronasal et qui sont essentielles dans la communication entre individus. Une série de modules présentent la matérialisation d’une odeur, les voies olfactives, une présentation des phéromones. è« Les métiers des odeurs » Le visiteur est plongé dans l’univers des vins, des parfums, et de l’histoire des matières premières qui les composent. Les vertus aromatiques des essences de bois sont utilisées depuis bien longtemps. En Egypte, à l’époque pré dynastique, les substances odorantes provenaient principalement des arbres et plantes environnantes comme les résines des conifères et de la myrrhe.

Physiologie de l’odorat © Apex

 

 

Dans les modules « odeur des bois » et « essences d’arbres », il est proposé au visiteur de sentir ces effluves boisées, contenues dans différents bocaux, ou d’identifier 4 essences d’arbres grâce à leurs parfums, en limant des morceaux de bois pour faire ressortir les arômes. Il découvre ainsi que l’odeur de cire est associée au cyprès et que le cade a une senteur de poivre.

Cette étape présente aussi l’œnologie et les odeurs d’un vin et détaille les différences entre l’arôme plutôt utilisé pour définir un vin jeune et le bouquet pour celui qui a de l’âge. Dans cette partie, est expliquée la création des parfums, au travers de l’exposition d’un orgue de parfumeur et de la présentation des 3 notes : tête, cœur et fond, éléments essentiels de chaque composition. Au cours du 17e siècle on voue sa préférence aux fragrances tenaces qui masquent les effluves corporelles. Les senteurs florales et fruitées sont à la mode au 18e siècle. Les essences hespéridées (agrumes…) vont même faire fureur à la cour de Marie Antoinette où le parfum sert à montrer son rang social. La période romantique du 19e siècle favorise les senteurs douces et légères. Depuis le 20e siècle, les produits de synthèse sont utilisés majoritairement en parfumerie et la tendance est la désodorisation des lieux tant privés que publics. èProlongation avec les odeurs végétales et la route des épices Le module « La route des épices » présente 10 essences exotiques très appréciées en Europe dès le Moyen-Age. Un globe terrestre permet de visualiser leur provenance et domine une large table ronde où les épices sont disposées de façon à exhaler leurs senteurs : muscade, girofle, cannelle, safran, curcuma, cardamome… au public de reconnaître chacune d’elles par leur odeur !

 

« Orgue du parfumeur »

 « Essence d’arbres »

 

 

 

Au delà des épices, le monde végétal des jardins, vergers et potagers offre également ses palettes de senteurs et d’arômes.   Trois modules : odeurs de fruits, de fleurs et de légumes, représentés respectivement par une pomme, une tulipe et une aubergine géantes, aux formes et couleurs attrayantes, s’attachent à faire découvrir ces fragrances végétales utilisées en parfumerie comme en cuisine.   èMémoire olfactive Comment expliquer que l’odorat nous rende presque instantanément et si clairement un souvenir même ancien, avec autant de netteté ? C’est ce que propose d’explorer la partie de l’exposition consacrée à la mémoire olfactive. Un premier module, présenté sous forme de petites cabines téléphoniques, propose aux visiteurs d’écouter des sons associés à des odeurs et leur permet ainsi de se remémorer des situations familières. Deux autres étapes « petit déjeuner » et « le cinéma des odeurs » complètent cette partie et mettent l’accent sur le caractère difficilement verbalisable des sensations olfactives et aussi leur caractère intime et subjectif. « Mémoire des odeurs »©Apex

 

Nouveaux nez-épices©Apex

 

 

èFonction vitale Notre nez est capable de détecter les dangers. Quel autre sens, en effet, pourrait nous permettre d’identifier des liquides d’apparence identique ? Les apparences sont parfois trompeuses ! Une série de modules démontre cette fonction inédite et quelque peu inconnue… L’odorat anticipe la menace, il assume la répulsion à l’égard de tout ce qui est périssable ou dangereux. Il reste également le plus performant pour percevoir immédiatement les qualités de l’air. Un incendie se détecte d’abord par son odeur ! Une série d’expériences permet aux visiteurs de prendre conscience du décalage qu’il existe parfois entre ce que l’on voit et ce que l’on sent. Un module présentant quatre poubelles est l’occasion de faire le point sur les mauvaises odeurs et leurs histoires. Par ailleurs la perception d’une mauvaise odeur est aussi une question d’appréciation personnelle et de culture. Un fumet de poisson évoque à l’un un excellent repas ou des vacances au bord de l’eau, et à l’autre les effluves de poubelles !

 

 

L’exposition se prolonge par l’espace « nouveaux nez » Cette partie est plus particulièrement dédiée aux jeunes enfants. Sept modules olfactifs directement en lien avec l’univers des tout-petits : odeurs de peluches, du goûter, de salle de bain… Ainsi que des associations avec la vue et le toucher. Le module « cirque » permet aux enfants de se déguiser grâce aux masques-museaux et les invite à les associer aux animaux correspondants. Les gourmands prennent place à la table du goûter pour humer les odeurs des aliments. Dans la salle de bain, il s’agit de reconnaître 4 senteurs cachées.

 

Espace « Nouveaux nez »

 

 

⇒ Truffe, rostre, museau, trompe… à chacun son nez Dans le prolongement de la visite de l’exposition, le Muséum d’histoire naturelle offre au travers de ses expositions permanentes, et plus particulièrement des animaux présentés dans la salle Safari, un parcours dédié au nez et à l’olfaction dans le règne animal. Le nez chez les animaux est nommé museau, truffe, trompe et de bien d’autres façons selon les espèces. On parle du muffle chez les bovins et aussi chez le lion et le tigre. De rostre pour le dauphin et l’espadon. Le cochon et le sanglier ont un groin et l’éléphant possède une trompe. Et bien sûr, chacun connaît le nom du nez des chats et des chiens : la truffe.

« Truffe, museau…à chacun son nez »

 

 

 

⇒ Les animaux champions de l’odorat et de la communication olfactive Chez les animaux l’odorat est un sens indispensable, particulièrement pour les espèces sauvages. Poissons, mammifères, reptiles, insectes... tous utilisent leur capacité olfactive à diverses fins. L’odorat chez les animaux et les insectes est également le sens de la communication grâce aux phéromones, molécules odorantes captées par leur organe voméronasal. La communication phéromonale est essentielle, elle leur permet de s’identifier les uns par rapport aux autres, d’alerter leurs congénères d’un danger, de marquer leur territoire et aussi d’attirer leurs partenaires.

 

 

 

Manifestations autour de l’exposition Un vaste programme d’événements autour de l’exposition est proposé au public. ⇒ visite individuelle : un livret d’accompagnement Parcours olfactif à l’aide d’un document d’accompagnement illustré qui fournit des renseignements complémentaires sur l’olfaction humaine et animale. Livret gratuit de 8 pages disponible à l’accueil pour chaque visiteur. ⇒ espace de projection Projection de petits films documentaires sur l’odorat, en continu. Ils offrent aux visiteurs l’occasion de reposer leur nez, très sollicité dans ce fabuleux voyage olfactif, tout en recueillant des informations supplémentaires. ⇒ Programmation culturelle et scientifique Cycle de conférences : - La génétique du café, histoire des terroirs et des variétés - Mardi 6 décembre à 18h30 Avec André Charrier, Montpellier Sup Agro. Caféiculteurs, industriels et consommateurs savent l’importance de l'origine géographique, de l'altitude, des systèmes de culture et de la récolte pour la qualité des cafés... De sorte que l’on peut, en effet, parler d’une grande diversité de variétés et de véritables « cafés de terroir » ! Conférence présentée par le Mucem dans le cadre de l'exposition Café in (26 oct 2016 - 23 janvier 2017) animée par Emmanuel Moreira, producteur et animateur chez Radio Grenouille. Rediffusion le samedi à 10h, sur les ondes de Radio Grenouille 88.8 Des visites animées gratuites : Découverte de l'exposition animée par un médiateur scientifique Pendant les vacances scolaires : du mardi au vendredi de 14h à 17h (sans réservation) Le mercredi, à partir du 9 novembre, à 14h pour le tout jeune public et à 15h pour les CLSH et groupes constitués (sur réservation). Des animations Décorations odorantes pour sapin de Noël Mardi 20 et jeudi 22 décembre 2016, de 14h30 à 16h Confectionner une décoration odorante pour orner le sapin de Noël. A partir de 6 ans - Tarifs : entrée muséum – inscription sur place

 

 

Des animations en direction des scolaires : > Visites animées « Né pour sentir » CE1, CE2, CM1, CM2, collège et lycée - A partir du 3 novembre 2016 Découverte de l'exposition animée par un médiateur scientifique, adaptée au niveau du groupe et accompagnée de supports pédagogiques. > Visites animées « Nouveaux Nez » classes de maternelle et CP - A partir du 3 novembre 2016 Visite animée, par un médiateur, de la partie de l’exposition spécialement conçue pour les 3 à 6 ans : « Nouveaux Nez ». Ludique et attractive, elle présente des modules olfactifs interactifs qui ont une relation directe avec l’univers olfactif des enfants : odeurs de la salle de bain, du goûter, des peluches... Ainsi que des associations avec la vue et le toucher : odeur et couleur, épices, plantes aromatiques, nez d’animaux… Parcours animés « truffe, rostre, museau, trompe… à chacun son nez» > Cycle 3 et collège - A partir du 3 novembre 2016 Accompagné d’un médiateur et dans le prolongement de la visite de l’exposition, ce parcours aborde les diverses morphologies des nez chez les animaux ainsi que les rôles et fonctions de l’odorat dans le règne animal, offrant ainsi une redécouverte des collections permanentes du Muséum. Gratuit - réservation obligatoire au 04 91 14 59 55.

« Aromathérapie »© VDM

 

 

Le Muséum d’histoire naturelle de Marseille En ce début de XXIème siècle, résolument tourné vers les problématiques de culture scientifique, notamment celle liée au développement durable, le Muséum propose, au travers d’expositions de référence et temporaires régulièrement renouvelées, une vision éco citoyenne de la biodiversité et des sciences de l’environnement. Classé en première catégorie en 1991, le Muséum est un musée de France, dont les missions sont :

• conserver, enrichir, inventorier, étudier, gérer le patrimoine biologique, géologique et ethnologique,

• réaliser des expositions mettant en valeur des collections et des savoirs, • diffuser la culture scientifique pour tous, • assurer une expertise et collaborer à des travaux de recherches dans le

domaine des sciences naturelles et de la muséologie. Une architecture exceptionnelle, le palais Longchamp, la salle de Provence, ses vitrines et les peintures à la cire d’Auburtin et de Ponson sont classés monuments historiques depuis 1997. Quelques chiffres… Les publics 65 377 visiteurs en 2015 dont 10 400 scolaires – 43% sont des primo visiteurs Les collections Botanique : 74 000 parts Paléontologie : 81 000 lots Minéralogie : 10 170 échantillons Zoologie : 441 370 spécimens

Sciences humaines : 8 700 échantillons Bibliothèque : 60 000 ouvrages

• Salle safari

La salle Safari abrite près de 420 animaux naturalisés dont certains ont plus d’un siècle. Parmi les animaux sauvages actuels, sont présentées des espèces menacées, voire disparues. De nombreux spécimens sont issus de l’ancien Jardin zoologique Longchamp.

• Terre des Hommes Cette salle retrace l’aventure de l’Homme depuis son apparition sur terre jusqu’à l’âge des métaux. De l’évolution des primates à celle des premiers Hommes,

 

 

leur environnement et leur culture, les présentations gardent un regard privilégié sur la préhistoire provençale.

• Terre du Vivant Après une remontée dans le temps jusqu’aux origines de la vie sur terre, des espaces sont consacrés aux grandes fonctions du vivant : respirer, se nourrir, se reproduire, sentir, communiquer, se déplacer, évoluer… Des pièces remarquables ponctuent cette exposition particulièrement illustrée : squelettes de girafe, de dauphin et d’éléphant, d’Aepyornis, triloblites de 450 millions d’années, plaque de crinoïdes de 650 millions d’années, crânes du célèbre hydrocéphale marseillais du XVIIème siècle et, depuis 2013, le mosasaure, reptile marin fossile de plus de 65 millions d’années.

• Salle de Provence La muséographie du XIXème siècle offre un écrin unique aux spécimens fossiles et naturalisés de Provence, d’où de nombreuses espèces ont aujourd’hui disparu. Classée aux monuments historiques, cette salle illustre une vision précoce de l’écologie. Les peintures didactiques réalisées par R. Ponson en 1869, à la demande de Barthélémy-Lapommeraye, alors directeur du Muséum, représentent les principaux écosystèmes régionaux. Les paysages dépeints sont en rapport avec les 40 blasons provençaux figurés. Ces illustrations mettent encore l’accent sur le rôle et le pouvoir de l’eau en Provence.

 

 

Les informations pratiques « Né pour sentir » Du 12 octobre 2016 au 8 janvier 2017 Muséum d’histoire naturelle palais Longchamp (aile droite) – 13004 Marseille Horaires : Ouvert au public du mardi au dimanche de 10h à 18h, fermé les 1er novembre, 25 et 26 décembre 2016 et 1er janvier 2017. Tarifs : Gratuit le premier dimanche du mois. Plein tarif 8€ - tarif réduit 5€. Gratuit pour scolaires, centres de loisirs, moins de 18 ans, étudiants de moins de 26 ans, chômeurs, enseignants… Réservations : 04 91 14 59 55 [email protected] www.museum-marseille.org Accès : Métro : arrêt « Cinq Avenues – Longchamp » - Ligne 1 Tramway : arrêt « palais Longchamp » Parking public le plus proche : Vallier Conception de l’exposition : « Né pour sentir » a été conçue, réalisée et produite par Anne Hernalsteen et Xavier Lebrun de l’association Apex, avec la collaboration de Viviane Duchenne. Construction : Apex/Eclips Design informatique : Carolyn Mercier Electronique : Jacques Van Der Borgt Tournage sur bois : Etienne Van Craenenbrouck Montage vidéo : Bruno Duvillier Céramiques : Thérèse Lebrun Œnologie : Guy Truyen Photos : Guy Thérache Tirade du nez : Ronny Coutteure Sculpture : Franck Lecorne L’exposition a été complétée et remaniée dans son contenu scientifique au cours de ces dernières années. Tous les aspects scientifiques ont été supervisés par un conseil scientifique : Patrick Mac Léod et Nathalie Politzer / Institut du goût Didier Trotier et Annick Faurion / Neurobiologie de l’olfaction / INRA Annick Masson / Laboratoire d’Analyse Sensorielle de l’Institut Meurice Florence Roullet / Centre Européen des Sciences du Goût René Laruelle / Parfumeur

 

 

Attachée de presse Sylvie Benarous 04 91 14 65 97 [email protected]     Directrice de l’Information Digitale et Editoriale Corinne Ferraro 04 91 14 65 25 [email protected]

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