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2011 2012 guide des études © Nicolas Descottes

© Nicolas Descottes - paris-belleville.archi.fr · rapport d’études, permettant de juger les travaux de l’étudiant et de préfigu-rer ses perspectives de parcours en master

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Le projet d’établissement ........................................................... 1Orientatons et principes ......................................................... 3Coopérations internationales ................................................ 15Mobilité internationale ........................................................... 20Schéma de l’organisation des études ................................. 23

L’évolution des études par discipline ........................................ 25

La Licence .................................................................................... 45Description générale .............................................................. 46Première année ...................................................................... 48Deuxième année .................................................................... 51Troisième année ...................................................................... 55

Le Master ...................................................................................... 61Description générale .............................................................. 62Première année ...................................................................... 63Deuxième année .................................................................... 69

Les formations post-master ........................................................ 77Doctorat ................................................................................... 78Diplômes de spécialisation et d’approfondissement ........ 81

Architecture et patrimoine ............................................... 82Architecture et projet urbain ........................................... 86Architecture et risquesmajeurs ......................................... 88

Habilitation à la maîtrise d’oeuvre en son nom propre ..... 90

Annexes ....................................................................................... 96Lexique ..................................................................................... 97Modalités d’admissions 2011-2012 ........................................ 101Informations pratiques ............................................................ 104

Sommaire

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Le projet d’établissement

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Orientations et principesLa formation à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville repose sur un ensemble de principes fondateurs qui constituent son projet pédagogique : - un enseignement nécessairement pluridisciplinaire, articulant savoir-faire et

savoir, théorie et pratique, la formation au projet architectural et urbain et l’acquisition d’une culture architecturale.

- un socle commun constitué d’enseignements fondamentaux, comprenant notamment la maîtrise des moyens de représentation de l’espace (du des-sin à la main aux outils informatiques), la théorie et l’histoire de l’architecture, la construction, les sciences humaines et sociales.

- une articulation entre projet pédagogique et projet scientifique. Option fon-datrice de l’école, elle repose sur l’implication du corps enseignant dans des activités de recherche et permet l’actualisation des savoirs enseignés. Il s’agit également d’affirmer ainsi que l’enseignement de l’architecture ne peut se résumer à une simple formation professionnelle.

- une primauté donnée au projet architectural et urbain, enseigné dans les studios qui représentent 50% des enseignements. L’enseignement de pro-jet amène l’étudiant à concevoir des projets d’édifices, d’équipements pu-blics, de logements sociaux, de l’échelle du logis à celle de la ville et des territoires.

La structuration du cursus : la progression vers l’autonomie de l’étudiantL’organisation actuelle des études reprend le dispositif LMD instauré par le décret n°2005-734 du 30 juin 2005 relatif aux études d’architecture.

La licenceLa licence permet de se positionner directement sur le marché du travail ou de poursuivre des études vers le diplôme sanctionné par un master généra-liste. La licence est une formation de base, bénéficiant d’un encadrement conséquent, durant laquelle l’enseignement dispensé est un parcours pro-gressif et continu. La première année, unique et collégiale, joue un rôle proba-toire en ce sens que seuls les étudiants présumés capables de mener leurs études jusqu’en fin de master sont reçus en seconde année. Durant les deuxième et troisième années de licence, les étudiants poursui-vent l’acquisition des bases nécessaires à la compréhension et à la pratique du projet architectural. Elles permettent d’intégrer les processus de concep-

tion, en référence à des usages et à des techniques, dans divers contextes et échelles. L’apprentissage de la conception du projet architectural passe par la connais-sance et l’expérimentation des méthodes et savoirs fondamentaux qui s’y rapportent. Le système de notation limite les possibilités de compensation entre enseignements et vise à garantir un niveau équilibré de compétences dans l’ensemble des disciplines. Si pour les étudiants le choix des ensei-gnants de studio d’architecture et d’arts plastiques est possible, il s’exerce au sein d’un cadre thématique commun. à la fin de la licence, l’étudiant doit savoir élaborer un projet complet d’architecture et de construction ainsi qu’un projet d’architecture urbaine. L’ensemble des acquis est évalué à la fois au travers du projet de dernier semestre et sur présentation écrite et orale d’un rapport d’études, permettant de juger les travaux de l’étudiant et de préfigu-rer ses perspectives de parcours en master.

Le MasterLe principe de non spécialisation des enseignements s’impose en master ce qui n’interdit pas des approfondissements à l’échelle de la ville ou du territoire ou à celle de la restauration ou de la réhabilitation et de la création d’édifices. Ainsi, les étudiants suivent des enseignements obligatoires et continus en histoire, théorie de l’architecture, sciences humaines et sociales, construc-tion, villes et territoires tant en licence au moment de l’acquisition des fonda-mentaux qu’en master. Si le cycle licence permet à tous les étudiants d’ac-quérir les savoirs généraux, le cycle master propose néanmoins de les ap profondir par des choix raisonnés qui s’exercent dans les studios d’architec ture, dans les séminaires et dans les cours qui leurs sont associés. Le master est ainsi conçu comme un parcours individualisé grâce à une plus grande liberté de choix et les studios peuvent être suivis sans séquence im-posée. L’étudiant y confirme sa maîtrise des processus de projet, à différen-tes échelles, il accumule de l’expérience, il développe sa capacité à projeter. Le parcours se conclut par le Projet de Fin d’Études (PFE) où se vérifie in fine, le temps d’un semestre, la qualité d’autonomie de l’étudiant dans l’exer-cice d’un projet architectural et urbain. L’étudiant y démontre sa capacité à analyser une situation complexe et à mettre en œuvre les connaissances et méthodes de travail acquises tout au long de la formation. Le PFE oblige l’étudiant, dans un cadre prédéfini équivalent pour tous, à dé-montrer sa capacité à analyser et à résoudre une situation particulière de projet donné. Il doit ainsi mettre en œuvre les connaissances et les méthodes.

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L’insistance portée sur la formation à la recherche est lisible dans les sémi-naires de master. Ils encadrent la préparation d’un mémoire qui conforte l’étu-diant architecte dans sa capacité à problématiser les enjeux du projet archi-tectural et urbain. Le mémoire place également celui-ci comme acteur dans la production de connaissance sur l’architecture, la ville et les territoires. Il pose la question de la spécificité de l’apport de l’architecte et de son exper-tise, mais aussi celle de son positionnement dans un cadre interdisciplinaire. Les séminaires, dans le cadre desquels les étudiants s’engagent pour la pre-mière fois dans la rédaction d’un mémoire, ont aussi désormais clairement vocation à préparer l’entrée dans le cycle doctoral. Les modalités de la délivrance d’un diplôme mention « recherche », qui per-met d’apprécier la capacité de l’étudiant à aborder les études doctorales, ont fait l’objet d’ajustements successifs. L’articulation accrue entre le master, la recherche et le cycle doctoral demeure un enjeu essentiel pour l’évolution future. Cette exigence nous impose également de construire en amont, dès la première année de licence, la capacité de l’étudiant à élaborer sa réflexion et à la formaliser, tout en intégrant les méthodes et démarches universitaires de recherche. En insistant ainsi, dans le cycle du master, à la fois sur l’ensei-gnement du projet et sur la formation à la recherche, nous revendiquons une école de projet et de mémoires, qui n’oppose pas les praticiens et les cher-cheurs. Un diplôme propre à l’école permet de renforcer la capacité de l’étu-diant « architecte diplômé d’Etat » de renforcer leurs compétences en vue d’études doctorales.

Les formations post-masterLe passage réel de l’étudiant à sa future activité professionnelle s’effectue après le master, par la formation à l’Habilitation à l’exercice de la Maîtrise d’Oeuvre en Nom Propre. Cette habilitation est l’occasion d’un questionne-ment réaliste sur l’avenir professionnel dans lequel l’étudiant va s’engager. L’ambition de cette ultime formation est de préparer plus particulièrement l’étudiant à l’exercice de ses futures responsabilités. Les compétences et connaissances sont acquises à la fois par des enseignements dispensés au sein de l’école, sous la forme de séminaires, et par une mise en situation pro-fessionnelle d’au moins 6 mois. La mise en œuvre de cette formation est ré-cente et continue à questionner sur son mode organisationnel (le choix du type d’agence, la durée, …) ainsi que sur son mode d évaluation (mémoire notamment).Si des thématisations se dessinent au niveau du master, par le jeu des appro-

fondissements, des choix d’options ou de studios d’architecture, les spécia-lisations sont développées essentiellement en troisième cycle. Les trois DSA proposés s’appuient sur des domaines d’expertise des enseignants et en ce sens, reflètent une part de l’identité de l’école : « Architecture et risques ma-jeurs », «  Architecture des territoires », « Architecture et patrimoine ». Le cycle doctoral est en place depuis 1991. L’ancien DEA « Le projet archi-tectural et urbain. Théories et dispositifs » a permis, pendant ses treize an-nées d’existence, d’affiner les réflexions disciplinaires et méthodologiques sur la spécificité de la recherche en architecture. Le doctorat « Architecture. Le projet architectural et urbain » fait aujourd’hui partie de l’École doctorale « Ville, Transports et Territoires » qui regroupe des laboratoires de l’ENPC, de l’UMLV et d’écoles d’architecture au sein du PRES Université Paris- Est. Elle devrait permettre de poursuivre ces réflexions et de repenser l’articulation entre master et doctorat.

Le pilotage de l’offre pédagogique : un cadre collégial. L’une des spécificités de l’ENSAPB est que le débat autour des orientations pédagogiques se développe sur un socle de convictions communes. Néan-moins si des principes fondateurs fédèrent la communauté des enseignants, des points de vue divergents s’expriment dans les enseignements comme au sein des commissions pédagogiques. L’école est en effet partagée, depuis sa fondation, par des orientations théoriques et doctrinales différentes. Le souci de les expliciter et de les défendre fut et reste un moteur de la réflexion pédagogique. Ainsi le principe d’opposition sur des contenus et des modali-tés d’enseignement est revendiqué comme une ressource. Le dialogue a été favorisé, dans l’organisation institutionnelle, par l’instaura-tion en 1998, en anticipation du futur statut universitaire d’EPSCP, d’un orga-nisme expérimental, le Conseil d’École, assurant la médiation entre le Conseil d’Administration (CA) et les commissions chargées des différentes questions relatives à la vie de l’école. Chaque enseignant titulaire ou associé doit parti-ciper activement au moins à l’une de ces commissions. Parmi celles-ci, celles ayant à charge la réflexion sur la pédagogie sont au nombre de cinq et s’or-ganisent par cycle. Elles se réunissent au moins deux fois par an et présen-tent un rapport au Conseil d’École. Lieu de concertation, le Conseil d’École réunit le président du CA, le directeur, les représentants enseignants membres du CA, les représentants des étudiants et des correspondants ad-ministratifs, ainsi que les rapporteurs des différentes commissions. Ce fonc-tionnement vise à permettre à la communauté toute entière d’être informée

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des réflexions en cours et facilite la prise de décision au niveau du Conseil d’Administration. Le dialogue et le consensus sont alors recherchés, dans un esprit de respect mutuel. Ces instances de concertation favorisent les débats internes, en leur fournissant un cadre. Au sein des commissions chargées de la pédagogie, les débats organisés s’orientent par exemple sur la structure des études et l’articulation de ses champs disciplinaires. Actuellement, les questions portent notamment sur l’évolution vers une semestrialisation plus effective de la première année : la nécessaire continuité des apprentissages au seuil des études se confronte à la volonté de condenser des contenus mieux identifiés les uns par rapport aux autres. La question de l’équilibre à tenir entre des enseignements élémentaires et « classiques » avec une initiation aux questions et aux créations contempo-raines est constamment posée. L’exemple le plus visible réside dans la vo-lonté d’enseigner conjointement le dessin traditionnel, conçu à la fois comme une technique de représentation des espaces et comme une modalité d’ac-quisition d’une capacité à se projeter dans l’espace, et des pratiques artis-tiques plus actuelles, dont les fondements et les apports sont d’un autre ordre.Enfin le renforcement des articulations entre savoir et savoir-faire, entre péda-gogie et recherche, demeure une préoccupation constante. Certaines ma-tières sont enseignées dans une autonomie disciplinaire, comme l’histoire de l’art en 1ère année. D’autres, tout en relevant d’une discipline enseignée à l’université, s’adaptent au contexte spécifique de l’enseignement de l’archi-tecture, comme les cours d’histoire de l’architecture qui font une place spéci-fique à l’analyse architecturale. D’autres savoirs, enfin, sont directement as-sociés au projet et transmis dans le cadre des studios. Cette gradation peut répondre au souci de focaliser les savoirs vers une pratique déterminée, sans se couper du contexte universitaire. Le master se confronte plus particulière-ment à cette exigence lorsqu’il s’agit de penser les résonances entre sémi-naires, cours et studios d’architecture.L’articulation entre pédagogie de l’architecture et recherche trouve d’autres réponses dans l’implication des enseignants dans les activités de recherche susceptibles d’irriguer l’ensemble du cursus. L’association de l’école au PRES Université Paris-Est facilite les articulations entre enseignements dans un cadre plus large.

Une inscription dans le cadre régionalL’école s’insère dans un contexte francilien marqué par le grand nombre d’établissements d’enseignement supérieur et d’écoles d’architecture. En raison de sa situation parisienne et de ses domaines de spécialité, le bassin de recrutement de l’école s’est étendu de longue date à l’ensemble de la France et du Monde (Asie, Amérique latine …). Cette ouverture à l’internatio-nal n’est en rien contradictoire avec l’ancrage régional. La coopération avec les écoles franciliennes, la cité universitaire internationale et pour le DSA « risques majeurs » avec l’ensemble du pays est une réalité depuis plus de 10 ans. Plus généralement la mutualisation est recherchée systématiquement pour les enseignements avec les offres des autres écoles, par exemple le double cursus avec le CNAM ou des enseignements habilités conjointement avec Paris-la-Villette et Paris-Malaquais. En troisième cycle, la mutualisation des moyens, notamment avec l’école de Paris-Malaquais, s’inscrit dans la continuité de collaborations anciennes. Au niveau doctoral, la formation du DEA « Projet architectural et urbain » s’était constituée sur le principe d’une collaboration inter-écoles et avec l’université. Aujourd’hui, l’engagement programmé dans le PRES Université Paris-Est constitue un des moteurs de l’évolution de l’école et de son inscription dans le paysage universitaire de l’Ile de France. En ce sens, dans le cadre de l’école doctorale « Ville, Transport et Territoires », du PRES Université Paris Est et en s’appuyant sur son laboratoire de recherche, l’école s’efforce de poursuivre les questionnements relatifs à la discipline architecturale.Enfin, les collaborations potentielles avec les nombreux établissements fon-dateurs, associés ou partenaires au PRES ne peuvent qu’être bénéfiques au développement de l’offre de formation : universités (Paris 12 et Marne-la-Val-lée), grandes écoles et établissements de recherche (dont l’École nationale des Ponts et Chaussées, l’École d’Architecture de Paris Val de Marne, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité et l’Institut national de l’audiovisuel. La région d’Ile de France, la Ville de Paris ou les départements franciliens sont représentés au Conseil d’Administration. Les liens se concrétisent également par des échanges sur des projets urbains, en fonction des thèmes de studio d’architecture et de DSA, en coopération avec des villes et départements, avec des entreprises ou encore avec des associations d’intérêt général.Cette insertion locale croise des intérêts scientifiques et pédagogiques, puisque la connaissance du territoire et de l’architecture parisienne constitue l’un des axes fondateurs de l’enseignement de projet comme du laboratoire

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de recherche qu’est l’IPRAUS. Par ailleurs, les enseignants architectes, de par leur activité professionnelle, élaborent et entretiennent des relations privi-légiées avec les collectivités territoriales. Ceci garantit un niveau de réalité s’agissant des sujets d’étude proposés aux étudiants, tout en positionnant l’école dans une démarche de recherche prospective sur les problématiques contemporaines que rencontrent ces acteurs locaux.Le changement de locaux à la rentrée 2009 a représenté une mutation consi-dérable. En intégrant pour la première fois un bâtiment spécifiquement conçu pour cet usage et adapté à ses besoins, Paris-Belleville offre à ses étudiants des espaces de travail adaptés et permanents.

Lisibilité et visibilité de l’offre de formationL’attractivité de l’école peut être mesurée par les candidatures, tant en pre-mière année que durant le reste du cursus. Cette attractivité se maintient d’ailleurs tout au long du cursus : l’école reçoit en effet de nombreuses de-mandes pour des nouveaux entrants à tous les stades d’études (transferts, équivalences, étudiants étrangers…). Ainsi l’effectif étudiant demeure stable de la seconde année de licence à la fin du master. Face à cet afflux de candidats, en particulier pour l’entrée en première année, il a été notamment nécessaire de redéfinir le processus d’information, ainsi que les modalités d’admission afin de mieux apprécier la motivation et le potentiel des candidats. A l’adresse de ce public de nouveaux entrants, en première année ou dans les années supérieures, les journées portes ouvertes constituent une occa-sion privilégiée pour présenter les études ainsi que les productions pédago-giques. Elles accueillent actuellement sur une demi-journée plus de 1500 vi-siteurs, en provenance de toute la France ; cela pose aujourd’hui la question de leur extension sur un temps plus long. Elles constituent également, en in-terne, un moment privilégié d’échange, par l’affichage simultané des travaux d’étudiants de tous niveaux, tant en studio d’architecture que dans les autres disciplines. L’école a récemment porté son effort sur la clarification de l’offre de formation et sur la manière de la rendre visible, en interne comme en externe. Elle dif-fuse une série de fascicules qui détaille de manière exhaustive l’offre de for-mation cycle par cycle. Ces brochures sont particulièrement nécessaires en master où les choix offerts à l’étudiant se multiplient, tant en projet que dans les cours qu’il choisit d’associer à son séminaire. Ces éléments d’information, édités en interne sous forme papier, sont également disponibles sur le site de l’école, lui-même très consulté (200 000 connections par an).

Chaque début de semestre, au moment des inscriptions pédagogiques, les étudiants peuvent assister à des journées de présentation au cours des-quelles chaque groupe d’enseignants explicite les contenus des studios ou séminaires dont ils sont responsables. Désormais, l’étudiant doit chaque an-née dresser un bilan de ses acquis et décrire ses perspectives. En fin de licence, la présentation par l’étudiant de son rapport d’études constitue un moment privilégié d’échange avec les enseignants à propos de son projet de master. Afin d’aider les étudiants à construire leur projet de formation en intégrant les possibilités d’échanges internationaux, un guide spécifique fait état des par-tenariats et clarifie les modalités de ces échanges aux différents stades du cursus. Pour la HMONP un guide pratique accompagne l’étudiant dans la voie de sa professionnalisation, de manière structurée et conventionnelle.La taille de l’école permet, au niveau de la licence et du master, une cohésion qui facilite sans doute la compréhension du mode de fonctionnement de l’établissement par les étudiants. Un site intranet complète le site internet, permettant la mise à disposition des comptes-rendus ainsi que les échanges les acteurs de la communauté. La mobilité étudiante rend cette communica-tion indispensable, notamment pour le suivi des mémoires de master qui s’effectue parfois, pour une part, à distance. La politique de publications et d’expositions de l’école s’est intensifiée de-puis sa réinstallation. Les travaux conduits dans le cadre de la pédagogie notamment sont diffusés soit par des publications papier, (à l’instar du bulle-tin de l’IPRAUS ou de la lettre du DSA « Architecture et patrimoine »), soit en ligne : plaquettes et productions liées aux voyages d’études, productions de studios, études et mémoires, etc. A la rentrée 2009, l’installation dans de nouveaux locaux plus adaptés a été l’occasion de mettre en place une politique plus dynamique de communica-tion et de diffusion de la culture architecturale. Certains enseignements sont désormais ouverts à un plus large public, no-tamment des cours magistraux (histoire ou théorie).

Les dispositifs d’accompagnement de l’étudiant : de l’accueil à l’aide à l’insertion professionnelle L’école a créé un master spécifique de préparation à la recherche, elle a choi-si de ne pas évoluer vers la mise en place de Masters spécialisés mais de dispenser un diplôme unique en licence et en master. Mais cela n’empêche pas l’offre pédagogique de se diversifier à mesure que l’on avance dans les

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études, permettant ainsi aux étudiants de définir un projet d’étude personnel, auquel contribue leur choix en matière de mobilité.La plupart des enseignants de projet et de nombreux enseignants des autres champs (construction, histoire, arts plastiques, sciences humaines) sont aus-si des praticiens impliqués dans différentes dimensions de la profession (ar-chitecture, paysage, projet urbain, patrimoine, études architecturales et ur-baines, recherche, etc.). Les étudiants disposent par leur intermédiaire d’un relai fort et efficace vers le monde du travail et d’interlocuteurs avertis de ses réalités. Les différents stages et mise en situation professionnelle obligatoires, ainsi que la pratique plus informelle mais quantitativement importante de travail en agence pendant les vacances ou au cours des études contribuent aux liens forts entre enseignement et profession.Un suivi individuel permettant à chaque étudiant de définir un projet d’études et un projet professionnel adaptés à ses compétences et motivations, de réussir ses études universitaires et de réaliser une insertion professionnelle correspondant à son niveau de qualification s’opère donc. Son pilotage cen-tralisé s’opère principalement en fin de chaque cycle : au niveau du rapport de fin de licence et de la formation à l’habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre.Tout au long de leurs études et particulièrement à l’occasion du rapport de fin de licence, les étudiants doivent faire un bilan de leur parcours, évoquer les aspects qui les ont le plus motivés et esquisser une perspective de parcours personnalisé à l’occasion du master. La formation à l’Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP) est un dispositif conçu en lui-même pour créer un lien entre l’école et la profession, dans la mesure où il associe des enseignements et une mise en situation professionnelle. Les textes prévoient que celle-ci doit s’exercer dans une structure exerçant la maîtrise d’œuvre, ce qui laisse toutefois un large éventail de possibilités en fonction des intérêts et des aptitudes spéci-fiques à chaque étudiant.

L’établissement fournit désormais à l’étudiant un environnement de travail adapté aux exigences de la formation universitaireLe relogement effectué en septembre 2009, permet d’améliorer sensiblement l’environnement de travail ainsi que l’accès aux ressources pédagogiques. Ainsi l’espace moyen (SHON) par étudiant est de 13 m² et chacun dispose désormais, en studio, de 4 m². La mise en place d’un atelier maquette en libre service complète utilement ce cadre de travail spécifique aux études d’archi-

tecture. Un important atelier d’arts plastiques répond aux besoins diversifiés, selon les approches multiples que sont le dessin, la peinture, la sculpture, la gravure, le métal, le bois, l’audiovisuel, … La bibliothèque dispose d’une surface de 1 000 m², ce qui a permis de redé-ployer l’ensemble de ses collections et de ses ressources documentaires, en particulier le fonds Bernard Huet qui dispose d’un local approprié. Concernant plus spécifiquement les ressources en terme documentaire, il existe aujourd’hui à l’école deux pôles : d’une part la bibliothèque, d’autre part le centre de documentation de l’IPRAUS. L’un et l’autre sont ouverts à tous, mais le dernier conserve plus spécifiquement les documents produits dans le cadre des troisièmes cycles (mémoires de DEA, thèses…) ainsi que du laboratoire de recherche ; il est ouvert sur des horaires plus restreints. La réorganisation dans les nouveaux locaux a permis un rapprochement géo-graphique des deux entités, mais également une meilleure répartition et coor-dination entre les deux fonds, selon leur public spécifique, étudiants ou cher-cheurs. Pour la bibliothèque, une commission ad hoc réunit documentalistes et en-seignants en vue de définir les politiques en matière d’acquisition (ouvrages, revues, cartographie, supports numériques…).Les étudiants disposent d’un service informatique en accès libre et de la Wifi. Dans la nouvelle école a été développé un environnement numérique plus performant en terme notamment de communication interne et externe, de stockage et d’archivage des productions des étudiants, les enseignants et les étudiants ont accès à un portail sur « taïga » le logiciel de gestion de la scolarité. La mise en ligne de documents pédagogiques va s’organiser grâce à l’intranet sur l’ensemble des enseignements et l’établissement poursuit son effort pour une meilleure gestion et coordination de ces dispositifs.

La démarche de qualité pédagogique

Les dispositifs actuelsLes dispositifs pédagogiques les plus récemment créés sont aussi ceux qui donnent lieu à l’évaluation de la qualité pédagogique la plus structurée. Il s’agit tout d’abord du rapport de fin de licence, à l’occasion duquel les étu-diants évoquent les aspects qui les ont le plus motivés ainsi que les attentes qui n’ont pas trouvé de réponse adéquate. Cette réflexion, qui s’appuie no-tamment sur le dossier de références individuel que les étudiants sont conduits à réaliser pour soutenir leurs demandes de mobilité, se concrétise par une rédaction en temps limité suivie d’une discussion avec deux ensei-

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gnants de l’école. La formation à l’Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP) permet deux types d’évaluation qualitative. La plus structurée concerne cette formation elle-même, à l’issue de laquelle les étudiants rem-plissent un questionnaire de satisfaction. Mais, plus généralement, le jury qui conclut cette étape est en lui-même un exercice de retour critique très consistant - même s’il demeure global – sur la qualité de l’offre pédagogique. A cette occasion les acquis des jeunes diplômés sont, en effet, examinés, après une « mise en situation professionnelle » d’un semestre, sur leur capa-cité à basculer de façon fructueuse du monde de l’école vers celui de la pro-fession. Les candidats sont ainsi amenés à exprimer l’écart éprouvé entre leur préparation académique et la réalité de leur première pratique et à formu- ler leurs points de vue sur ce qu’ils considèrent comme des lacunes ou des décalages dans leur formation. La participation de nombreux enseignants, soit comme membres des jurys, soit comme tuteurs de mise en situation professionnelle, permet une bonne prise de conscience du corps enseignant.

Le principe du choix des enseignementsAu cours de leur cursus les étudiants sont très souvent conduits à choisir les enseignants qui les encadrent, soit dans les studios d’enseignement du pro-jet, soit dans les cours optionnels ou bien obligatoires au choix. Cette pra-tique est fondée sur une présentation formelle des enseignements en début de chaque semestre, qui permet de développer devant les étudiants le contenu des fiches d’enseignement.

Les inscriptions des étudiants auprès de tel ou tel encadrant constituent indi-rectement une forme d’évaluation et une incitation à la qualité pédagogique, même si les critères en sont tacites et subjectifs.L’ensemble des enseignements sera évalué en 2011.

Coordination des services : la coopération entre bibliothèques des écoles d’architecture

Base de donnéesLa base Archirès est le produit commun du réseau documentaire de l’en-semble des écoles nationales supérieures d’architecture, de l’école spéciale d’architecture et de l’Institut supérieur d’architecture St Luc de Bruxelles.Elle contient plus de 82 000 références regroupant d’une part le dépouille-ment de 170 titres de revues d’architecture et de paysage françaises et étran-

gères, et d’autre part l’ensemble des TPFE, PFE et mémoires de toutes les écoles. http://archires.documentation.equipement.gouv.fr

Outils communs- Logiciel documentaire 16 des 20 écoles ont un logiciel commun de gestion documentaire, Loris

(les quatre autres travaillent avec Pyramide). Cette mutualisation a permis un travail commun de définition des besoins, de paramétrage et de forma-tion. Dans le cadre d’une mise à jour du logiciel, l’OPAC (interface Web) mis en place par Belleville, a été repris par l’ensemble des écoles. Dans le cadre d’une ré informatisation, il est envisagé la mise en place d’un portail docu-mentaire commun, avec interrogation multi-catalogues, échange de notices et création d’autres services à définir. Une commission est chargée de ce dossier.

- Thésaurus La mise en place d’une base de données commune a impliqué l’utilisation

d’un thésaurus commun pour l’indexation des documents. Une commis-sion est chargée de la maintenance du thésaurus. Actuellement ce thésau-rus est en pleine restructuration : redéfinition des liens sémantiques, travail sur les notes d’application, hiérarchisation. L’école de Belleville coordonne ce travail.

- Règles d’écriture Un manuel définissant les règles d’écriture pour la saisie des notices biblio-

graphiques a été élaboré.

Commissions inter-écolesOutre les commissions « portail documentaire » et « thésaurus » déjà évo-quées, d’autres commissions ont été mises en place : « évaluation », « normes », « audiovisuel », « cartes et plans », « mémoires/PFE », « pério-diques ».

Prêt inter-écolesCe prêt permet aux étudiants de consulter des documents se trouvant dans d’autres bibliothèques (bibliothèques d’écoles d’architecture principalement, bibliothèques universitaires…). Avec le développement des bases de don-nées Archirès et l’accès en ligne du catalogue, les demandes de prêt inter-bibliothèques se multiplient.

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Achat communEn matière d’achat de documents audiovisuels, la commission « audiovi-suel » négocie auprès des producteurs les droits institutionnels de consulta-tion et de prêt pour l’ensemble des écoles. Ainsi des achats communs peu-vent être négociés au meilleur prix. C’est le cas également pour certains achats exceptionnels (les plans numérisés de Le Corbusier, par exemple).

SéminaireChaque année, un séminaire sur un thème particulier est organisé au sein du réseau. Il regroupe toutes les écoles d’architecture, ainsi que leurs parte-naires. En juillet 2008, le séminaire était organisé à Lille. Le thème en était « Les bibliothèques universitaires francophones d’architecture, d’urbanisme et de paysage : réseaux et partenariats, perspectives ».

Les réseauxPour que l’on puisse parler de réseau, il faut une continuité dans le temps de relations plus ou moins complexes, entrelacées entre institutions et per-sonnes agissant dans un but commun et ayant intérêt à agir.

Les projets portés par ces réseaux s’insèrent dans les grandes préoccupa-tions et lignes de réflexion de l’école : la métropole, le patrimoine entre mise en valeur et développement urbain, les risques majeurs, un projet d’ensei-gnement ouvert sur le monde.

La coopération internationaleLe laboratoire IPRAUS, l’école doctorale, le PRES, chacun des trois DSA, le master, et même la licence, sont autant de cadres de développement de coopérations et de constitution de réseaux en matière de recherche et de formation. La mobilité internationale institutionnelle des étudiants et des en-seignants sous-tend généralement ou complète coopérations et réseaux tout comme les voyages pédagogiques

Métropole Toute l’histoire de l’école est marquée par la création et l’entretien de réseaux, avec la Villette et l’IFU, axée d’une part sur Paris et l’Ile de France (12 millions d’habitants) d’autre part sur l’Asie du Sud-Est et la Chine : au fil du temps, ces recherches se sont développées grâce à des partenariats nationaux, eu-ropéens et internationaux. Ces partenariats ont été structurés en 1999 dans

le réseau Métropoles d’Asie Pacifique créé par le Ministère chargé de la culture et par des écoles d’architecture. En 2011, un nouveau réseau euro-péen a été créé, l’Asian Urban Network incluant l’institut international d’études asiatiques (avec Leiden et Delft aux Pays-Bas, avec un collège uni-versitaire de Londres et de nombreux partenaires chinois).Le relations sont fortes avec l’université de Tondji de Shanghai dont nous re-cevons 3 étudiants pour 3 semestres dans nos formations depuis une dizaine d’année en DSA architecture et projets urbains et en doctorat et nous profi-tons de leurs compétences pour les ateliers de master et de DSA sur place en Chine. Les étudiants chinois sont stagiaires au laboratoire IPRAUS et par-ticipent aux programmes de recherche de « l’architecture de la grande échelle » sur les deux territoires.Des interventions régulières ont lieu en collaboration avec la faculté d’archi-tecture de Phnom Penh pour former les étudiants et les professionnels archi-tectes et urbanistes et techniciens français et étrangers, notamment cam-bodgiens à des interventions architecturales de qualité. Le projet s’appuie sur des programmes de recherche engagés dans la mise en place d’un Observa-toire urbain du patrimoine à Siem Reap qui participeront à une mise en pers-pective comparative de la question du rapport patrimoine/développement urbain en Asie du sud-est, avec des équipes travaillant au Vietnam, au Laos, en Thaïlande ou en Indonésie. Appuyé sur des instances locales, il bénéficie du soutien moral de l’UNESCO et de l’association des amis d’Angkor.En particulier, 30 étudiants de master de Belleville développent annuellement un studio sur le terrain; cette question de la métropolisation faisant l’objet de travaux des laboratoires réunis au sein de l’UMR AUSSER avec l’observatoire franco-khmer de Siem Réap, créé en 2005 et soutenu par le ministère de la culture, dont l’objet est l’étude des recompositions architecturales et ur-baines d’un territoire situé à proximité d’un site patrimonial, Angkhor en l’oc-currence.

Patrimoine - mise en valeur et développement urbainDans le cadre de la recherche et du DSA, avec l’Institut de recherche en Ur-banisme à Ventiane pour conduire une activité et une étude scientifique pour une meilleure connaissance des villes Lao et de leurs patrimoines et à Siem Reap pour assurer la mise en place d’un programme de formation initiale et permanente et à moyen terme de développer et formaliser les relations entre les différents acteurs sur le terrain. Un colloque a été organisé en 2008 asso-ciant des spécialistes français, un ancien ministre cambodgien, le directeur

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responsable de Siem Reap, un professeur de la Sapienza, sur les probléma-tiques du classement des sites architecturaux remarquables au patrimoine mondial de l’humanité. Les étudiants du DSA Architecture et patrimoine vont se rendre à Tiengin sur le port de Pékin pour travailler sur le patrimoine de 18 grands villages et sur la bordure de la grande muraille avec une problématique qui se pose déjà à nos villes historiques (Rome, Venise, Paris…) sur la question de la préserva-tion, de la mise en valeur et du risque touristique, autrement dit avec la pro-blématique que connaît le réseau des 12 sites Vauban inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. La politique de l’Unesco en la matière a d’ailleurs été présentée à l’école en juin dernier par Francesco Bandarin, sous-directeur général pour la culture.Chaque année, un studio de master se déroule sur l’un des sites appartenant au réseau Vauban, dans le cadre d’une convention avec le réseau des sites Vauban, qui donne lieu à une exposition et une publication.Avec le département Architecture de l’Université « La Sapienza » : organisa-tion depuis plusieurs années de travaux communs de studio inscrits dans le programme de l’école de Belleville et celui de la Sapienza, à partir d’un site choisi en Italie sous la direction d’un architecte de chaque école, ayant pour thème les villes en transformation et les projets contemporains en villes histo-riques. Cette coopération a concerné sur 10 ans près de 130 étudiants. Elle s’est élargie en un réseau beaucoup plus vaste auquel participent des pays de l’Est, le Japon (Hiroshima, Nagasaki), Barcelone, dans un même objectif de travaux sur des sites historiques. Il s’agit d’une coopération continue en collaboration avec des municipalités italiennes (Spoleto, Rome, Terni, Man-toue, Assise, Gubbio) et une communauté d’agglomérations (Val d’Orcia.). Cette coopération vise notamment à créer à Belleville un centre de projets de candidatures pour la reconnaissance de sites du patrimoine mondial de l’UNESCO et pour une formation au plan de gestion de ces sites.Notre réseau Maghreb/ Machrek tissé à partir de Caire dans les années 80 s’est étiolé. Toutefois nous devrions renouer avec Le Caire (université Ain Shaims, Omar El Hosseiny et André Pény).

Risques majeursL’école, par la formation conduisant au DSA « Architecture et risques ma-jeurs », est au cœur d’un réseau international qui comprend :des administrations : ministère de l’écologie, du développement durable et des transports ;

des organismes d’enseignement et de recherche : outre les partenaires du DSA (5 écoles nationales et les Grands ateliers de l’Isle d’Abeau), le labora-toire CRAterre de l’école de Grenoble et, via les intervenants des organismes tels que le bureau de recherches géologiques et minières, unité risque sis-mique (BRGM), le centre mondial de services satellitaires, chargé de la lutte contre le réchauffement climatique… ; des collectivités territoriales accueillant des ateliers prévus dans le cursus DSA : en France : diverses communes des Pyrénées ; un partenariat avec le centre antisismique nord-pyrénéen à Lourdes devrait en outre se conclure prochainement ; diverses communes et conseil régional de la Martinique, de la Guadeloupe ; ou à l’étranger (Pérou, Djibouti, cette année Haïti) ;des organisations non gouvernementales : le partenariat est suivi (ex de la Fondation des architectes de l’urgence) ou se noue plus ponctuellement à l’occasion des ateliers cités plus haut (ex. collaboration avec le Haut comité des Nations Unies pour les réfugiés à Djibouti).

Un enseignement ouvert sur le mondeDepuis 2003, l’école participe avec 14 écoles européennes à un partenariat piloté par l’Université de Venise pour la conduite et la délivrance d’un docto-rat international en architecture « Villard d’Honnecourt.Des partenariats se sont développés dans le cadre du cursus avec des écoles étrangères pour permettre à des étudiants de même niveau de deux écoles de travailler sur un projet commun :Avec le Shibaura Institute de Tokyo : ce programme d’échanges lancé en 2001 permet chaque année alternativement en France et au Japon à une douzaine d’étudiants de chacune des dix écoles d’appréhender la culture du pays partenaire et son approche en matière d’architecture.Avec le département architecture de l’université de Séoul : chaque année un groupe d’étudiants coréens est accueilli à l’école pour un workshop sous la direction d’enseignants de Belleville, M. Salomon, auquel nos étudiants sont invités à participer et dont les résultats font l’objet d’une brochure. Selon les années, un à deux étudiants de notre école sont invités à participer à un en-seignement/voyage d’étude en Corée. Ce réseau est important et structu-rant : nous avons fêté cette année notre 50ème enseignant d’architecture coréen formé à Belleville… dont plusieurs doyens. Un réseau se tisse entre Belleville, le Sibaura et Séoul.Avec l’école de Stuttgart avec laquelle un partenariat a été établi depuis 1989 et une exposition d’une sélection de travaux des étudiants allemands a pu

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être réalisée en novembre 2006 à Belleville sur le thème du renouveau urbain de Stuttgart sur la base d’études demandées par la mairie de cette ville. Un professeur de cette école participe à nos jurys depuis 10 ans et une re-cherche sur la mise en œuvre des matériaux devrait être mise en place de concert.Avec l’accueil dans le cadre d’un studio de master un workshop annuel d’un mois organisé avec le département architecture de l’Université d’Austin (Texas) qui devrait ouvrir à réciprocité en 2012.Avec la participation sur plusieurs années, à une coopération entre la com-munauté européenne et les États-Unis au travers d’ateliers intensifs bi-an-nuels se déroulant pour moitié dans les écoles américaines de Princeton, Euston et UCLA, et pour moitié en Europe dans l’école de Belleville, à Barce-lone et la AA à Londres.(pour mémoire)Avec la coopération avec l’école de Turin en 2009, organisée par M. Croset, enseignant suisse qui a travaillé avec V. GregottiEt avec l’organisation d’ateliers intensifs (workshop) avec des universités par-tenaires situées à Barcelone, Milan, Rio de Janeiro.

Depuis la mise en place de la réforme en 1998, une aide a été apportée à plusieurs universités/écoles pour l’élaboration de leur programme pédago-gique et en particulier à Ion Mincu de Bucarest grâce à une coopération continue avec son recteur Émile Popiescu, mais aussi dans les premières années de cette coopération par l’accueil de jeunes enseignants architectes pour une durée de 6 mois à 1 an en stage à Paris-Belleville. Une collaboration a également été organisée avec La Sapienza au moment de la mise en place du Li Ma Do, permettant de comparer les différentes adaptations de la ré-forme européenne et en particulier sur le doctorat en architecture.(pour ém-moire)Plus généralement, la Sapienza a été un point d’ancrage pour la réforme de 2005 et pour la participation actuelle ou future à des réseaux internationaux.Enfin, il faut signaler que la présidence de l’Association Européenne des écoles d’architectures a été assurée en 2009 par Francis Nordemann de l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, ancien directeur l’ENSA de Normandie.

De nouveaux réseauxSi des échanges ont déjà lieu avec l’UNAM de Mexico et l’université de Bo-gota, plusieurs enseignants de l’école portent des projets de développement

d’un réseau en Amérique latine : Mexique/ Pérou/ Colombie.Dans le cadre du festival Estonie Tonique 2011, un worshop commun d’une semaine en septembre à Paris et un colloque organisé en novembre 2011 devraient être l’amorce d’une collaboration avec l’Université de Tallinn.

La mobilité internationaleLa mise en œuvre de la réforme de l’enseignement des écoles françaises d’architecture, désormais inscrite dans le schéma européen d’harmonisation des cursus, s’est accompagnée d’une redéfinition des axes de la stratégie européenne et internationale de l’ENSA-PB.

Le développement des partenariatsL’école offre aujourd’hui, un très large éventail de partenariats à ses étudiants afin de diversifier les approches pédagogiques. L’école dispose à ce jour de 61 partenariats dont 43 dans le cadre du pro-gramme Erasmus auxquels s’ajoutent 4 partenariats avec des écoles ou uni-versités suisses. Les plus récents partenariats ont été conclus avec une uni-versité brésilienne, Salvador de Bahia, avec l’Université de Prague en République Tchèque et avec l’Université de Valladolid en Espagne.

Le développement des échanges d’étudiantsDe 5 étudiants entrants et 21 sortants pour l’année universitaire 1992/1993, l’École a su développer les échanges d’étudiants qui atteignaient en 2010/11 93 pour les étudiants entrants et 72 pour les sortants. L’ensemble des étu-diants sortants bénéficient d’une bourse du Ministère de la culture et de la Communication et, par ailleurs, les séjours d’études en Europe s’effectuent avec l’appui du programme Erasmus. L’école se fait également le relais d’autres programmes d’échanges tel celui mis en place par la région Ile-de-France (AMIE « Aide à la mobilité internationale des étudiants »). Aujourd’hui l’objectif de l’école est encore d’amplifier ce mouvement de mo-bilité et ainsi d’améliorer l’employabilité de ses élèves.

L’objectifActuellement près des deux tiers des étudiants effectuent une année d’étude à l’étranger. Permettre le départ de chacun d’eux est le défi que l’école s’est engagée à relever dans les années à venir. Son souhait est aussi d’accueillir un nombre plus grand d’étrangers et en particulier d’ouvrir ses partenariats aux nouveaux membres de l’Union Européenne.

20 21

Les voyages pédagogiques1000 étudiants, plus de 50 enseignants chaque année voyagent pratique-ment dans tous les continents. Ces voyages tissent des liens avec les pays scandinaves, la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie, l’Es-pagne, le Portugal, la Grande Bretagne, les USA, la Colombie, le Mexique, le Brésil, le Laos, le Cambodge, le Viet-Nam, l’Indonésie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon, la Syrie, l’Inde, la Turquie…

Les partenariats avec d’autres établissements d’enseignement

Pour démocratiser l’accès à l’écoleUne convention avec le lycée professionnel Hector Guimard permet l’intégra-tion en première année d’élèves issus de l’enseignement professionnel (projet d’extension à d’autres lycées du bâtiment).

Pour offrir des doubles cursus ou des spécialisationsUne convention a été établie avec le CNAM pour permettre un double cursus architecte-ingénieur et ainsi renforcer les acquis des étudiants de l’école leur permettant d’obtenir dans le secteur du bâtiment et du génie civil un diplôme CNAM, et en retour d’assurer aux élèves ingénieurs du CNAM un meilleur positionnement. Une formule permettant des modalités différentes de cursus est envisagée avec l’Ecole d’Ingénieurs de la Ville de Paris.Depuis la rentrée 2011, un début de partenariat est né avec l’ENSCI pour permettre le double cursus d’un étudiant de l’ENSCI.Des projets sont à l’étude pour des associations avec l’ENSAM de Cluny et avec une école supérieure de commerce.

Pour permettre des coopérations pédagogiquesDans le domaine de l’architecture navale avec l’École Nationale Supérieure de Technique Avancée (ENSTA) et les ENSA de Paris-la-Villette, Paris-Val-de-Seine (option architecture navale)Conventions inter-écoles pour des enseignements communs dans le cadre des DSA « Risques Majeurs » (avec les écoles de Marseille, Montpellier, Lyon), Architecture et Patrimoine (avec les écoles de Normandie Versailles et La Villette). L’école n’est plus partenaire de l’Université Marc Bloch et de l’école de Strasbourg. Pour l’administration du DPEA « Patrimoine Archéolo-gique Monumental ».Avec les écoles ENSA de Paris-Malaquais et de Paris La Villette : accueil

ponctuel d’étudiants des 3 écoles dans les enseignements des programmes respectifs.Avec le Comité National pour le Développement du Bois. Introduction au sein de l’école d’un ensemble d’outils pédagogiques ou d’assistance à la forma-tion sur l’emploi du bois dans la constructionL’école est partenaire du projet de Cité de l’architecture durable en cours de constitution autour des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau dans lesquels chaque année les étudiants de 1ère année travaillent à l’échelle 1 et le DSA risques majeurs développe des recherches.

Au sein du PRES Université Paris-EstAu sein du PRES Université Paris-Est auquel l’école a adhéré fin 2009, se développent l’école doctorale (22 étudiants) et le Labex « Futurs urbains » avec notamment le projet interdisciplinaire de parcours européen de master dont il est porteur.

Coopération avec divers organismes pour la réalisation de tra-vaux effectués par les étudiants dans le cadre des enseigne-ments du programme (pour mémoire)- Participation à la réalisation d’un film pour le musée du Struthof.

- Atelier expérimental des arts plastiques à Arc et Senans avec les écoles de Val-de-Seine et de Versailles, au théâtre national de Chaillot : mise en œuvre d’ateliers pédagogiques en lien avec la programmation.

- Réalisation d’une fresque sur le mur des urgences de l’hôpital Rothschild.

- Réalisation de maquettes en bois pour une exposition de la fondation de la Saline Nicolas Ledoux

- Réalisation de maquettes de mobiliers de Charlotte Perriand pour une ex-position du Centre Pompidou.

- Montage de la maison coloniale de Prouvé pour le Centre Pompidou

- Plusieurs projets de studios faits pour la cité internationale sur le potentiel d’aménagement de la Cité et un programme de résidences pour étudiants. Exposition à la Cité universitaire des travaux d’étudiants.

- Travaux de studios effectués dans le cadre d’accords avec des municipali-tés ou communautés d’agglomérations (Plaine commune, Pantin, Mon-treuil...) et en cours de réalisation avec la ville de Besançon sur l’aide à la gestion du site patrimonial Vauban.

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Schéma de l’organisation des études

Baccalauréat

Diplôme d’études en architecture

conférant le grade de

Licence

Diplôme d’Etat d’architecte

conférant le grade de

Master

HMONP* DSA- Architecture et risques majeurs- Architecture et projet urbain- Architecture et patrimoine Doctorat

Année 1

Année 2

Année 3

Année 4

Année 5

Année 6

Année 7

Année 8

*Habilitation à la maîtrise d’oeuvre en son nom propre

- Travaux de studio et de PFE en liaison avec la DRAC sur des sites à réhabi-liter (Satory).

- Travaux du séminaire Arts, Images et Ville en collaboration avec le FRAC pour le montage d’expositions d’art contemporain à l’école et dans le cadre de l’atelier expérimental performance ou images, bande sonore et déambu-lation corporelle dans les locaux du FRAC.

- Accords avec la SFA pour la participation au financement de conférences d’architectes de réputation internationale.

- Dans un passé récent travail de recherche d’étudiants dans le cadre du mémoire, sur la disparition de quartiers anciens et la volonté de préserver et revaloriser le patrimoine ancien en Ouzbékistan, à Tachkent/ Boukhara. Des mémoires de 5ème année et des TPFE ont été produits sur cette probléma-tique sur la base de conventions signées avec l’Institut Français d’Études d’Asie Centrale (IFEAC) et avec l’INALCO pour la mutualisation de certains enseignements. Cette collaboration a été poursuivie par l’école de Toulouse où a été affectée une enseignante qui faisait partie de l’équipe de Belleville.

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L’évolution des étudespar discipline

26 27

Enseignement de l’architectureLe studio d’architecture qui occupe la moitié du temps d’enseignement en-cadré et de travail personnel est le lieu privilégié de l’apprentissage et de la mise en forme de l’espace architectural, en partant de l’analyse pour remon-ter aux idées et aux concepts. La 1ère année est fondée sur une approche progressive de la complexité inhé-rente à l’architecture, qui consiste à privilégier certaines entrées thématiques, abordées en ordre séparé puis mesurées les unes aux autres, confrontant l’étudiant à la nécessité d’ajuster ces différents registres. Le premier se-mestre, portant sur les doubles notions d’échelle et de mesure, puis de ma-térialité et de système, propose d’associer l’enseignement du projet (comme une série d’exercices cumulatifs) et celui de ses différents modes de repré-sentation (en tant qu’outils de conception et qu’instruments de description et de réflexion critique). Ces acquis seront mobilisés et consolidés lors d’un deuxième semestre qui s’ouvre aux questions de milieux et d’usages, au cours de séquences de projet itératives visant éprouver le lien entre forme, espace et propos. Cette initiation au projet s’adosse à des séances conjointes de visite active et d’analyse architecturale et urbaine, confrontant l’étudiant à des totalités complexes, qu’elles soient remarquables ou ordinaires. En 2ème année, le thème du 1er semestre est « Habiter, le Logis » : cet ensei-gnement doit permettre d’expérimenter progressivement par l’analyse et le projet, la « mise en forme de l’espace architectural », à partir d’un thème do-minant attaché à l’habitation et d’explorer les problématiques suivantes : composition et organisation de l’espace, structure constructive, matière et espace, usage et distribution de l’espace, culture architecturale et disciplines associées. Au 2ème semestre, l’étudiant poursuit son apprentissage du projet d’architecture. A cette étape, il est confronté à un programme qui excède l’enveloppe bâtie en s’adressant à une communauté ouverte.En début de dernière année de licence, l’accent est mis sur une thématique duale : « Composition et construction », la composition de l’édifice et la syn-thèse du projet et de sa pensée constructive. La pensée de la construction fait partie intégrante de la conception architecturale : le projet concrétise à la fois l’idée formelle et la disposition constructive ; ainsi pensée spatiale et pen-sée technique se développent en même temps.Au 2ème semestre, les étudiants sont amenés à travailler sur le thème « Habiter la ville » pour répondre d’une part à l’intégration d’une architecture dans un contexte urbain, et d’autre part à ses implications interne, spatiale et constructive.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

STUDIO

S1

S2

S3

S4

S5

S6

S7

S8

S9

S10

LICEN

CE

MASTER

Acquisition d’outils - du matériau à l’espace

Acquisition d’outils - usages d’un lieu

Habiter, le logis - B. Le Roy, G. Desgrandchamps : Formation au projet d’architecture- B. Paurd : 4 exercices- L. Piqueras : Le logis- A. Nouvet : Habiter : éléments

Equiper : Espaces publics - B. Le Roy, G. Desgrandchamps : Programme urbain- L. Piqueras : L’image- B. Jullien : Situation de projets et logique d’enquête- M. Devillers : Un lieu pour apprendre

Construire - techniques - A. Dervieux : L’espace 30x30 : une bibliothèque- E. Girard, M. Romvos : Un équipement de quartier en ville- D. Elalouf : Equipements urbains et métro aérien à Paris- P. De Jean : Un petit équipement - conception architecturale et pensée constructive - construction neuve,

addition, réhabilitation autour d’un édifice existant- J. Galiano, N. Pham : Un petit équipement

Projet complet : habiter la ville- P. Micheloni : Forme urbaine et projets- A. Dervieux : Les 4 logements- A. Pangalos : studio- B. Paurd : Six logements en typologie complexe- F. Bertrand : Habiter la métropole

Les territoires du projet (1)« du construit au payasage »

- M. Breitman : Ville en transformation- P. Prost, J.M. Weill : Mémoire, contexte et création - Intervention contemporaine dans un bâti historique- E. Caille : Questionner, formuler, projeter- L. Salomon : Pièce urbaine- E. Mourier, M. Benzerzour : Le projet et sa fabrication : quelle architecture pour un développement durable- M. Devillers : Habiter : une pensée interrogeante- E. Colboc : De la conception de logements collectifs à la recherche de la juste échelle d’un lieu

« du territoire au construit »- E. Cerise, C. Ros : Siem Reap Angkor : Patrimoine / tourisme / contemporanéité / développement- P.L. Faloci : Architecture et paysage contemporain : 2 lieux- F. Bertrand, M. Benzerzour : Interfaces métropolitaines - transformations urbaines et approches environne-

mentales- A. Pangalos : Pruitt-Igoe, l’urbain abandonné- P. Villien, D. Hernandez : Mobilités 1 - logements préfabriqués et écoroute à Cergy Pontoise- B. Mariolle : Habiter la ville contemporaine - logement, écologie, densité

Les territoires du projet (2)« du construit au payasage »

- M. Breitman : Ville en transformation- A. Jouve : Patrimoine bâti et projet contemporain- L. Salomon : Logements collectifs : la ligne- E. Colboc : Du projet d’architecture au projet de paysage- E. Mourier : Le projet et sa fabrication : quelle architecture pour un développement durable- P. De Jean : Un projet exploratoire delogements collectifs en milieu urbain- E. Girard : Le logement collectif

« du territoire au construit »- E. Cerise, C. Ros : Siem Reap Angkor : Patrimoine / tourisme / contemporanéité / développement- PL Faloci : Architecture et paysage contemporain : 2 lieux- J. Galiano, N. Pham : Morphologie urbaine : ville et équipements- F. Bonnet : Architecture, territoires

Les territoires du projet (3)- idem S7

Projet de Fin d’Etudes (PFE)- G. Desgrandchamps, S. Guével, B. Le Roy : Edifices et Pré-Existances- J. Galiano, N. Pham : Le coeur historique de la ville d’Utrecht- B. Mariolle, P. Villien : Atelier de création urbaine : destination Ile-de-France 2030- A. Nouvet : Architecture de reconquête- B. Paurd : Métropoliser- L. Salomon : Espace urbain intérieur et espace urbain vertical- E. Girard : Ville et logement- PL Faloci : Architecture et paysage contemporain

[ 10 ECTS // 112h ]

[ 10 ECTS // 112h ]

[ 13 ECTS // 112h ]

[ 12 ECTS // 112h ]

[ 13 ECTS // 112h ]

[ 12 ECTS // 112h ]

[ 12 ECTS // 128h ]

[ 13 ECTS // 128h ]

[ 13 ECTS // 128h ]

[ 22 ECTS // 204h ]

28 29

Le cycle du master doit permettre aux étudiants de maîtriser la conception d’un projet architectural et d’un projet urbain de manière autonome, par l’ap-profondissement de méthodes et savoirs fondamentaux, d’acquérir la capa-cité à analyser de manière critique les processus d’édification dans leurs rap-ports à divers contextes et échelles, et en référence aux différents usages, techniques et temporalités, de les préparer à la recherche en architecture et de le sensibiliser aux différents modes d’exercices ou domaines profession-nels que recouvre aujourd’hui la pratique de l’architecture.Le Master est conçu comme un parcours qui se conclut par le Projet de Fin d’Etudes qui doit permettre à l’étudiant de démontrer sa capacité à maîtriser avec autonomie la conception architecturale et à mettre en œuvre les connaissances et les méthodes de travail qu’il a acquises au cours de sa formation.

L’apprentissage de l’utilisation des outils nécessaires à l’architecture L’acquisition des techniques de dessin codifié de l’architecture intervient en 1ère année (plans, coupes, élévations, échelles, axonométries) ; il en est de même des techniques du relevé. Un cours de géométrie (descriptive-perspective) est assuré en 1ère année et porte sur la géométrie euclidienne, affine et projective, sur le croquis et les projections coordonnées, sur la perspective. Ces enseignements s’élargissent en 2ème année dans le cadre de l’analyse d’une maison et d’un espace intérieur.En 2ème année, ils sont complétés par un cours sur les formes et les volumes avec pour objectif de faire comprendre les règles qui permettent de maîtriser les relations entre objets géométriques. Les TD sont traités alternativement manuellement et avec l’usage des outils de dessins numériques. Au 2ème se-mestre, les étudiants apprennent à maîtriser le jeu et l’usage des outils d’études dans le cours de manipulation et modélisation.En 3ème année, en début d’année, au cours d’un enseignement intensif de perspective construite, modéliser, conceptualiser, les étudiants vont appro-fondir et faire la synthèse de leurs connaissances en perspective et en cou-leur pour les utiliser comme outils du projet.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

GEOMETRIE

S1

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S7

S8

S9

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LICEN

CE

MASTER

Géométrie projective - Le plan et l’espaceJean-Pierre Braun, Hervé Roux

Volumes simples et manipulationJean-Pierre Braun

Génération des formesJean-Pierre Braun

Manipulation, modélisationJean-Pierre Braun

[ 5 ECTS // 63h ]

[ 5 ECTS // 42h ]

[ 2 ECTS // 42h ]

[ 2 ECTS // 42h ]

30 31

L’enseignement de l’informatiqueL’apprentissage des outils numériques se fait dès la 1ère année durant laquelle les étudiants suivent au 1er semestre un enseignement de méthode sur les types de fichiers et leur organisation. Ils font un tour d’horizon sur l’offre logi-cielle.

En 2ème année les étudiants bénéficient au 1er semestre un enseignement de modélisation vectorielle (2D, 3D, DAO, CAO, publication) sur les logiciels Au-tocad, Sketchup, Rhino et 3DSMax. Au 2ème semestre, un cours de modélisa-tion urbaine sur le logiciel SIG est proposé aux étudiants.

En 3ème année, le 1er semestre traite de la modélisation de construction et du modèle de données architecturales (BIM : Building Information Modeling). Au 2ème semestre sont abordées l’image de synthèse et la communication du projet sur les logiciels 3DSMax (Mental Ray), Artlandio, Vray, Maxwell Render, Photoshop, Power Point, Première…

En Master, l’étudiant peut choisir de conforter ses connaissances en suivant des options parmi les enseignements informatiques : modélisation 3D, déve-loppements informatiques appliqués à l’architecture, analyse et représenta-tion urbaine : SIG et modélisation 3D.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

INFORMATIQUE

S1

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S10

LICEN

CE

MASTER

Modélisation d’édifice 2D / 3D, CAO / DAOYannick Guenel

SIG-Arth : Lecture et représentation de territoires habitésBernadette Laurencin

[ 1 ECTS // 24h ]

Option (libre) :- Eric Lepine : Modélisation 3D- Eric Lepine : Développements informatiques appliqués à l’architecture- Bernadette Laurencin : Analyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3D

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 1 ECTS // 27h ]

Intensif : modéliser, conceptualiserDidier Sancey

Images de synthèseYannick Guenel

[ 3 ECTS // 46h ]

[ 1 ECTS // 24h ] Modélisation de constructionYannick Guenel

Option (libre) :- Eric Lepine : Modélisation 3D- Eric Lepine : Développements informatiques appliqués à l’architecture- Bernadette Laurencin : Analyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3D

[ 2 ECTS // 21h ]

Option (libre) :- Eric Lepine : Modélisation 3D- Eric Lepine : Développements informatiques appliqués à l’architecture- Bernadette Laurencin : Analyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3D

[ 2 ECTS // 21h ]

Les bases de l’infographie et de la publication numériqueYannick Guenel

[ 1 ECTS // 16h ]

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La connaissance de la théorie de l’architectureEn 1ère année sont fournis des éléments d’analyse et de typologie. En 2ème

année, l’étudiant est initié à la lecture spatiale, à l’analyse de l’architecture, à la qualification architecturale dans l’espace euclidien.

En 3ème année, l’étudiant suit un cours et son TD sur «Architecture, structure, paysage : architecture et structure » qui vise à développer une liberté d’ap-préciation de la pensée à l’œuvre lors du projet d’édifice.

En 1ère année de Master, l’étudiant prend du recul avec un cours sur l’histoire des villes et acquiert les repères essentiels à la compréhension des grands courants d’idées qui ont traversé l’urbanisme, de la Renaissance à ce siècle. Il complète ses connaissances en suivant au 2ème semestre un cours de théo-rie au choix sur le mouvement moderne et sur les tendances contempo-raines.

Enfin, en 2ème année de master, avant l’exercice final du PFE, l’étudiant va parfaire sa notion d’architecture et de paysage contemporain et la connais-sance des outils nouveaux nécessaires à la compréhension d’un territoire, comme source de modernité dans la création de projets, quelqu’en soit l’échelle.

L’apprentissage de la constructionAprès une présentation synthétique des principaux phénomènes physiques rencontrés dans le domaine du bâtiment et une approche technologique des éléments des édifices, les étudiants de 1ère année sont formés à l’organisa-tion, au fonctionnement, à la résistance des structures et aux outils de l’inter-prétation du comportement des structures. Des TD permettent d’aborder par la pratique certaines notions exposées dans chacun des cours de 1ère année.

En 2ème année, les étudiants approfondissent leurs connaissances sur les structures et en particulier l’idée constructive, de son intégration à la concep-tion architecturale, à travers l’analyse architecturale et constructive de sept exemples, centrés sur le thème de l’ossature et sur les matériaux, leur origine, leur évolution historique, les pratiques et l’économie de leur cadre de produc-tion, leur aspect, leurs performances ou leur coût, l’ensemble des gestes assurant le passage de la matière au matériau, du matériau au produit, à l’édifice. Le béton, le bois et la charpente métallique sont plus particulière-ment étudiés.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

THEORIE

S1

S2

S3

S4

S5

S6

S7

S8

S9

S10

LICEN

CE

MASTER

Lire l’architectureBernard Le Roy

Introduction aux questions architecturalesEstelle Thibault

Question d’habiter David Elalouf

Initiation à la théorie projectuelleAlain Dervieux

Architecture, structure, paysage (1)Philippe Villien

Architecture, structure, paysage (2)Philippe VillienouElements d’architectureGuy Desgrandchamps

Fonction de la théorie dans l’oeuvre des pères fondateurs du mouvement moderneLaurent SalomonouHistoire des villesBruno Fortier

En poète habite l’hommeEdith Girard

Architecture et paysage contemporain - une histoire sourde du lieuPierre-Louis Faloci

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 3 ECTS // 42h ]

[ 3 ECTS // 42h ]

[ 3 ECTS // 21h ]

[ 3 ECTS // 21h ]

[ 3 ECTS // 21h ]

34 35

En 3ème année, ils abordent l’environnement à travers l’enveloppe. Les enjeux climatiques introduisent la connaissance des paramètres de confort solaire et thermique déterminants pour la mise au point de dispositifs intégrés au pro-jet. Ils acquièrent les outils de simulation nécessaires à une pratique du projet incluant la démarche environnementale. Ils complètent leur culture technique de la matérialité dans l’analyse de détails d’enveloppe et par la fabrication d’une maquette à grande échelle.

En vue de faire valoir les acquis de la culture constructive de la licence, un exercice de construction est annexé au projet de studio de fin de 3ème année.En parallèle à ces cours obligatoires des options sur la construction sont communes à la 3ème année de licence et au master. Elles portent particulière-ment sur l’acoustique architecturale, l’industrialisation, la préfabrication, le bois dans la construction, l’atelier matériaux construction, les gratte-ciels, la géométrie des structures, l’architecture navale et les cours de la chaire de génie civile du CNAM (conservatoire national des arts et métiers).

Les étudiants qui souhaitent mener un double cursus architecte-ingénieur peuvent y parvenir en prenant en option des cours du CNAM avec lequel l’école a conclu un partenariat.En 4ème année, les problématiques constructives sont abordées au travers d’approches thématiques transversales questionnant les défis constructifs contemporains, les axes de développement à venir, le renforcement prévi-sible des réglementations et des performances, l’évolution du processus du chantier et de ses acteurs… Ce cours est complété par un enseignement sur l’architecture et la construction : une histoire croisée. Au 2ème semestre, un troisième volet de ce cours vise à présenter ou à préciser certaines tech-niques ou technologies récentes : sont abordés les matières plastiques, les nouveaux bétons, la mixité structurelle, les façades rideaux, les structures précontraintes.... Ces aspects sont développés dans le cadre des séminaires et des studios.

En 5ème année, l’étudiant est à même de faire la synthèse de ses connais-sances dans le cours structure et forme : essence de l’espace.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

CONSTRUCTION

S1

S2

S3

S4

S5

S6

S7

S8

S9

S10

LICEN

CE

MASTER

Introduction à la physique du bâtimentDavid Chambolle

Construire l’architecture 1Jean-Marc Weill

Structures - Résistance des matériauxDavid Chambolle

Construire l’architecture 2Jean-Marc Weill

Matériaux des structures bois et bétonDavid Chambolle

Analyse des structures et architectureJean-Marc Weill

Matériaux des structures - acier : concevoir et construireArnauld de Bussierre

Climats et enveloppesChristine Simonin+ Option (libre)- Ludovik Bost : Le bois dans la construction- Ludovik Bost : Atelier matériaux construction- Lorenzo Piqueras : Architecture navale - initiation- Jean-Marc Weill : Option CNAM- Raphaël Fabbri : Géométrie des structures

Détails et enveloppesChristine Simonin

+ Option (obligatoire)- Ludovik Bost : Atelier matériaux construction- Lorenzo Piqueras : Architecture navale- Jean-Marc Weill : Option CNAM- Christine Simonin : Acoustique architecturale- Dominique Corvez : Construction, industrialisation, préfabrication

Construction générale - thématiques transversalesDavid Chambolle, Christine Simonin

Architecture et construction : une histoire croiséeGuy Lambert

+ Option (libre)- Ludovik Bost : Le bois dans la construction- Ludovik Bost : Atelier matériaux construction- Lorenzo Piqueras : Architecture navale - initiation- Jean-Marc Weill : Option CNAM- Raphaël Fabbri : Géométrie des structures- Arnauld de Bussierre : Skyscrapers : faut-il encore y croire ?

Structure et forme : essence de l’espaceArnauld de Bussierre

+ Option (obligatoire au choix)idem S7

[ 4 ECTS // 42h ]

[ 4 ECTS // 53h ]

[ 3 ECTS // 63h ]

[ 3 ECTS // 42h ]

[ 2 ECTS // 42h ]

[ 2 ECTS // 42h ]

[ 3 ECTS // 42h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

Pratiques contemporainesDavid Chambolle

+ Option (libre)- Ludovik Bost : Atelier matériaux construction- Lorenzo Piqueras : Architecture navale- Jean-Marc Weill : Option CNAM- Christine Simonin : Accoustique architecturale- Dominique Corvez : Construction, industrialisation, préfabrication- Guy Lambert : Architecture et technique de l’environnement

36 37

L’acquisition du savoir relatif à l’histoire de l’architectureChaque semestre et pendant toute la durée des études, sauf durant le se-mestre de PFE, les étudiants doivent suivre obligatoirement un cours d’his-toire.

La culture de base, qui n’est pas dispensée au lycée, fait l’objet de quatre cours semestriels obligatoires en premier cycle (de l’antiquité à 1914).

Un cours obligatoire, au 1er semestre de la 3ème année, a comme objectif de fournir aux étudiants les repères essentiels à la compréhension des grands courants d’idées de l’architecture et l’urbanisme au cours de la première moi-tié du XXème siècle. Un second cours obligatoire en 3ème année vise à fami-liariser les étudiants en fin de licence avec les théories et les pratiques de l’urbanisme actuel : leur histoire, leurs liens, leurs raisons, leur sens (1978-2008).Toujours en 3ème année, deux cours d’histoire obligatoires confortent les connaissances des étudiants sur les aspects fondamentaux de l’histoire des villes en Europe, les grandes tendances des faits urbains de la ville euro-péenne.

Les étudiants de 3ème année peuvent également choisir jusqu’à deux options d’histoire parmi toutes les options proposées : « L’Invention du classicisme en France », « l’Art monumental et urbain au siècle de Louis XIV », « l’Histoire culturelle des jardins », « la Renaissance italienne d’Alberti à Scamozzi », « Viollet-le-Duc : sa pensée, son action », « Histoire du logement social », « La pensée de Le Corbusier », « Architecture, techniques et environnement », « Architecture baroque en Italie de Michel Ange à Piranèse », « Architecture militaire et villes fortifiées », ainsi que « Architecture et ville en France au VIIIème siècle ».

En 1ère année de master, les étudiants suivent un cours d’histoire obligatoire, chaque semestre, et peuvent prendre à nouveau jusqu’à trois options dans l’année, dans cette discipline, au choix parmi les différents enseignements d’histoire dispensés déjà cités. Les étudiants peuvent travailler sur une pé-riode ou un thème particulier et s’initier aux méthodes de l’histoire dans le cadre de séminaires spécialisés.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

HISTOIRE

S1

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S3

S4

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S10

LICEN

CE

MASTER

Histoire de l’artIsabelle CossinHistoire chronologique : antiquité, moyen-âgeGuy Lambert

Histoire de l’art depuis les avant-gardes : analyse d’oeuvresIsabelle CossinHistoire chronologique : La RenaissanceMark Deming

Histoire de l’architecture 1750-1840. Le néoclassicisme n’est pas un classicismeJean-Philippe Garric

Histoire de l’architecture 1840-1914Jean-Paul Midant

L’architecture en France 1900-1945Marie-Jeanne Dumont

Option (libre)- Mark Deming : L’invention du classicisme en France- Liliane Dufour : Histoire culturelle des jardins- Liliane Dufour : Histoire des villas et de la villégiature- Jean-Philippe Garric : Histoire de l’architecture de la Renaissance Italienne d’Alberti à Scamozzi

Histoire urbaineLiliane Dufour, Michèle Lambert-Bresson

Le second XXème siècle - théories, figures et projets - 1945-2008Françoise Fromonot

Option (libre)- Philippe Prost : Architecture militaire et villes fortifiées- Mark Deming : Architecture et ville en France au XVIIIème siècle- Guy Lambert : Architecture, techniques et environnement- Jean-Philippe Garric : Histoire de l’architecture baroque en Italie de Michel Ande à Piranèse- Marie-Jeanne Dumont : Histoire du logement social

Option (obligatoire) :- Mark Deming : L’invention du classicisme en France- Liliane Dufour : Histoire culturelle des jardins- Liliane Dufour : Histoire des villas et de la villégiature- Jean-Philippe Garric : Histoire de l’architecture de la Renaissance Italienne d’Alberti à Scamozzi- Jean-Paul Midant : Viollet-le-Duc : sa pensée, son action

Option (obligatoire) :- Mark Deming : L’invention du classicisme en France- Liliane Dufour : Histoire culturelle des jardins- Liliane Dufour : Histoire des villas et de la villégiature- Jean-Philippe Garric : Histoire de l’architecture de la Renaissance Italienne d’Alberti à Scamozzi- Jean-Paul Midant : Viollet-le-Duc : sa pensée, son action

[ 3,5 ECTS // 42h ]

[ 3,5 ECTS // 42h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 1,5 ECTS // 21h ]

[ 1,5 ECTS // 36h ]

[ 2 ECTS // 28h ]

[ 2 ECTS // 28h ]

[ 2 ECTS // 28h ]

Option (obligatoire) :- Philippe Prost : Architecture militaire et villes fortifiées- Mark Deming : Architecture et ville en France au XVIIIème siècle- Guy Lambert : Architecture, techniques et environnement- Jean-Philippe Garric : Histoire de l’architecture baroque en Italie de Michel Ande à Piranèse- Marie-Jeanne Dumont : Histoire du logement social- Marie-Jeanne Dumont : La pensée de Le Corbusier

38 39

Les arts plastiquesUn enseignement fondamental de 4 heures hebdomadaires est assuré en premier cycle, en 1ère année, et de 4 heures en 2ème année (dessin, sculpture, peinture, volume, basic design, images et vidéo numériques). Un cours d’his-toire de l’art est en outre dispensé en 1ère année.

En 3ème année, les étudiants doivent choisir obligatoirement une option d’arts plastiques parmi les sept proposées, (dessin et représentation de l’espace, sculpture, peinture, photographie, gravure, atelier expérimental, atelier mobi-lier).

Durant le 2ème cycle, les étudiants ont la faculté de choisir quatre options d’arts plastiques parmi les sept proposées : dessin, sculpture, peinture, pho-tographie, gravure, atelier expérimental, laboratoire de l’image et de la cou-leur, atelier mobilier.

Un voyage de dessin offre aux étudiants de la 2ème à la 5ème année qui le sou-haitent huit jours de pratique intensive du dessin dans une ville européenne. Les travaux réalisés font par la suite l’objet d’une exposition à l’école.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

ARTS PLASTIQUES

S1

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S10

LICEN

CE

MASTER

Dessin d’observationSimon Vignaud, Jean-Baptiste Sécheret

Expression plastiqueSimon Vignaud, Jean-Baptiste Sécheret

Volume, couleur, lumière- Philippe Rebuffet : technique de représentation- Simon Vignaud, Jean-Baptiste Sécheret, Emmanuel Mentzel : expression plastique- Anne Chatelut, Patrick Chaput, Didier Sancey : atelier expérimental

Volume, couleur, lumière- Philippe Rebuffet : technique de représentation- Simon Vignaud, Jean-Baptiste Sécheret, Emmanuel Mentzel : expression plastique- Anne Chatelut, Patrick Chaput, Didier Sancey : atelier expérimental

Option (obligatoire) & Option (libre)- Patrick chaput, Didier Sancey : Atelier expérimental- Anne Chatelut : Photographie : espace, matière, lumière- Emmanuel Mentzel-Flocon : Gravure- Philippe Rebuffet : Sculpture - art public- Jean-Baptiste Sécheret : Peinture- Simon Vignaud : Dessin et représentation de l’espace- Camille Bacoup : Atelier matériau mobilier

Option :idem S7

[ 3,5 ECTS // 56h ]

[ 3,5 ECTS // 56h ]

[ 2 ECTS // 42h ]

[ 2 ECTS // 42h ]

[ 1,5 ECTS // 42h ]

[ 1,5 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

Option (libre)- Patrick Chaput, Didier Sancey : Atelier expérimental- Anne Chatelut : Photographie : composition, cadrage- Emmanuel Mentzel-Flocon : Gravure- Philippe Rebuffet : Sculpture - art public- Jean-Baptiste Sécheret : Peinture- Simon Vignaud : Dessin et représentation de l’espace- Simon Vignaud : Voyage de dessin- Camille Bacoup : Atelier matériau mobilier

Option (libre)- Didier Sancey : Laboratoire de l’image et de la couleur- Patrick Chaput, Didier Sancey : Atelier expérimental- Emmanuel Mentzel-Flocon : Gravure- Philippe Rebuffet : Sculpture - art public- Jean-Baptiste Sécheret : Peinture- Simon Vignaud : Dessin et représentation de l’espace- Camille Bacoup : Atelier matériau mobilier

Option (libre)- Didier Sancey : Laboratoire de l’image et de la couleur- Patrick Chaput, Didier Sancey : Atelier expérimental- Emmanuel Mentzel-Flocon : Gravure- Philippe Rebuffet : Sculpture - art public- Jean-Baptiste Sécheret : Peinture- Simon Vignaud : Dessin et représentation de l’espace- Simon Vignaud : Voyage de dessin- Camille Bacoup : Atelier matériau mobilier

40 41

L’enseignement relatif au paysage, à la ville et aux territoiresIl aborde en 2ème année, en parallèle avec la thématique du studio du 3ème semestre de licence « Habiter le Logis », les questions de compréhension et de représentation d’un site en mettant progressivement en relation le projet et son contexte, le bâtiment et son environnement.

Le 1er semestre commence par une semaine intensive sur la question du site, dans un interface disciplinaire « Géographie et Paysage » ; ensuite, pendant ce 1er semestre, les étudiants ont le choix entre deux cours relatifs à l’urbain « Formes urbaines : la ville et son territoire » qui est un cours d’introduction à l’analyse urbaine et « Introduction à la morphologie urbaine » qui permet aux étudiants d’analyser en terme de structures les phénomènes urbains. Pour compléter cet enseignement, des TD sur les formes urbaines contribuent à sensibiliser les étudiants à la compréhension de l’espace urbain à travers l’étude des différentes formes et échelles de ville.

Au 2ème semestre, un cours aborde les relations entre architecture et formes urbaines d’un point de vue historique et théorique. Un TD commun au champ urbain et au champ sciences humaines complète ce cours pour transmettre les outils nécessaires à l’analyse urbaine.

En 3ème année, deux intensifs au choix portent sur la fabrication de la ville et sur la question de la densité. Un cours obligatoire décrypte le jeu d’acteurs. Deux options de paysage sont proposées.

En 1ère année de Master, les étudiants qui le souhaitent, peuvent choisir dans le cadre des deux options obligatoires chaque semestre, parmi les cours suivants : « atelier de projet intensif sur Kep », « histoire et topographie ur-baine d’Istanbul », « Villes-paysage », « paysage », « la ville par thème et par fragments » au 1er semestre. Au 2ème semestre, « systèmes urbains », « car-tographie et ville contemporaine » ou « paysage ».

En 2ème année de master, ils peuvent, s’ils le souhaitent, à nouveau choisir dans ces mêmes cours, l’option qu’ils doivent prendre.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

VILLE&TERRITOIRE

S1

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LICEN

CE

MASTER

Intensif : La question du siteDominique Hernandez

Urbain (au choix)- Pierre Micheloni : Formes urbaines : la ville et son territoire- Bernard Paurd : Introduction à la morphologie urbaine

Formes urbaines (TD)Michèle Lambert-Bresson, Anne Grillet-Aubert

Intensif : Atlas Grand ParisAlessia de Biase

Relations ville / architectureFrédéric Bonnet

PaysageDominique Hernandez

Option (libre) :Idem S7

[ 3 ECTS // 54h ]

[ 5 ECTS // 85h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

Intensif (au choix)- Valérie Foucher-Dufoix, Corinne Jaquand : Fabriquer la ville et explorer le quotidien. Identités, mémoires,

projets- Béatrice Mariolle : Fabriquer la ville densité

Acteurs et politique urbaine : le projet urbainPierre Micheloni

Option (libre) :- Corinne Jaquand : Systèmes urbains

[ 1,5 ECTS // 37h ]

Intensif : une approche stratégique du développement urbainDavid Albrecht

Option (libre) :- Pierre Micheloni : La ville par thème et par fragments- Dominique Hernandez : Paysage- Pierre Pinon : Histoire et topographie urbaine d’Istanbul- Cyril Ros : Atelier de projet intensif sur Kep- Emmanuel Cerise : Architecture de la ville en Asie- Corinne Jaquand : Villes - paysage- Lilianne Dufour : Histoire des villas et des villégiatures

Option (libre) :- Corinne Jaquand : Villes - paysage

[ 2 ECTS // 22h ]

[ 1,5 ECTS // 22h ]

Intensif : analyse territoriale et projet d’infrastructureMichèle Lambert-Bresson, Anne Grillet-Aubert, Béatrice Jullien, Annie Terade

Option (libre):- Pierre Micheloni : La ville par thème et par fragments- Dominique Hernandez : Paysage- Béatrice Jullien : Cartographie et ville contemporaine- Pierre Pinon : Istanbul : projets urbains et patrimoine- Corinne Jaquand : Systèmes urbains- Anne Chatelut : Vision de villes- Béatrice Mariolle : Forme urbaine moderne, le monde des grands ensembles- Alessia de Biase : Appréhender la transformation

[ 2 ECTS // 22h ]

42 43

L’enseignement des sciences humainesAprès une sensibilisation générale en 1ère année à la matière des sciences sociales et plus particulièrement aux techniques d’observation (l’architecte, l’architecture et la ville ; l’homme et l’habitat), les étudiants suivent en 2ème année trois cours :- un cours d’anthropologie de l’espace sur le rôle et le sens de la production

sociale de l’espace à travers différentes cultures,- un enseignement intensif sur l’espace public pour faire découvrir le terri-

toire/le terrain- un cours de sociologie de l’habitat pour faire comprendre le rôle des es-

paces publics dans la ville contemporaine.

Les étudiants qui le souhaitent peuvent, lors de leur parcours personnel en Master, choisir une option en 1ère ou 2ème année parmi l’offre suivante : « Les usages du logement collectif », « science et conscience du Patrimoine » ou encore « Anthropologie de la ville ».

L’enseignement de l’anglaisPréalableUn architecte diplômé d’Etat doit maîtriser une langue étrangère. C’est l’an-glais qui est retenu comme langue de l’architecture enseignée à l’ENSA de Paris-Belleville. La participation aux cours est obligatoire ; un étudiant peut toutefois faire valider sa maîtrise d’une autre langue, au cas par cas.

Compétences attendues d’un étudiant en architecture à l’issue du M2 :- Objectif global majeur : au terme de ses deux premiers cycles de formation,

l’étudiant doit faire la preuve de sa maîtrise de l’anglais en ayant la capacité à utiliser ou produire des écrits professionnels simples, à présenter orale-ment un projet d’architecture en anglais et sans lire un texte, à susciter des questions et à y répondre en défendant son point de vue.

- Atteindre cet objectif suppose de viser l’acquisition de compétences dans 5 grands domaines :

• Compréhension écrite ;• Compréhension orale ;• Expression écrite ;• Expression orale ;• Interaction.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

SC. HUMAINES

S1

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LICEN

CE

MASTER

Introduction à la sociologie urbaineValérie Foucher-Dufoix

Anthropologie / SociologieLiliane Dufour

Usages et pratiques des espaces publics dans la ville contemporaineAlessia de Biase / Liliane Dufour

Philosophie : utopies et projetsBruno Fortier+ Option (libre)- Valérie Foucher-Dufoix, Jean-Michel Léger : Les usages du logement collectif

Option (libre) :- Liliane Dufour : Anthropologie de la ville- Valérie Foucher-Dufoix, Jean-Michel Léger : Les usages du logement collectif

Option (libre) :- Liliane Dufour : Anthropologie de la ville- Valérie Foucher-Dufoix, Jean-Michel Léger : Les usages du logement collectif

[ 2 ECTS // 32h ]

[ 1 ECTS // 15h ]

[ 1 ECTS // 21h ]

[ 1,5 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 2 ECTS // 21h ]

[ 3 ECTS // 42h ]

44 45

Les acquisitions de compétences s’organisent selon une progression an-nuelle.

A l’issue de l’année de Licence 1, l’étudiant maîtrise les éléments suivants : - Vocabulaire élémentaire relatif à l’architecture et à la ville ;- Lecture, compréhension de la presse architecturale ;- Prise de note simple, correspondance par courriel ;- Formulation d’interrogations simples, communication de façon simple et

brève.

A l’issue de l’année de Licence 2, l’étudiant maîtrise les éléments suivants : - Vocabulaire de l’architecture et de l’urbanisme ;- Rédaction de lettres professionnelles, de courriels, de C.V. ;- Réponse aux exigences de la vie socio-professionnelle : présentations,

échanges… ;- Argumentation simple en matière de conception architecturale.

A l’issue de l’année de Licence 3, l’étudiant maîtrise les éléments suivants : - Capacité à reformuler des idées, à résumer, à enchaîner… ;- Vocabulaire de la théorie et de l’histoire de l’architecture spécialisée, abré-

viations ;- Vocabulaire, concepts, dispositifs, techniques relatifs au développement

durable ;- Capacité à débattre en situation conflictuelle, à justifier une démarche, des

choix… à nuancer… ;- Présenter un projet d’architecture.

A l’issue de l’année de Master 1, l’étudiant est capable de : - Présenter un projet d’architecture et justifier ses choix ;- Rédiger une note de synthèse sur son projet ;- Lire et comprendre un article de recherche.

cours obligatoire

cours obligatoire au choix

cours optionnel au choix

période impartie pour les stages

ANGLAIS

S1

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S10

LICEN

CE

MASTER

Langue étrangère : anglais

Langue étrangère : anglais

[ 1 ECTS // 18h ]

[ 1 ECTS // 15h ]

Langue étrangère : anglais[ 1 ECTS // 16h ]

Langue étrangère : anglais[ 1 ECTS // 15h ]

Langue étrangère : anglais[ 1 ECTS // 18h ]

Langue étrangère : anglais[ 1 ECTS // 18h ]

46 47

La Licence

48 49

Le cycle de licence doit permettre à l’étudiant d’acquérir l’ensemble des bases nécessaires pour comprendre et pratiquer le projet architectural par la connaissance et l’expérimentation des méthodes et des savoirs fondamen-taux qui s’y rapportent ; de saisir les processus de conception dans leurs rapports à divers contextes et échelles et en référence à des usages, à des techniques et des temporalités; d’acquérir les bases d’une culture architectu-rale. A la fin de la licence, l’ensemble des acquis est évalué à la fois au travers du projet du dernier semestre et sur présentation d’un rapport d’études per-mettant de juger des travaux de l’étudiant dans le cycle.

Organisation des étudesLes enseignements sont totalement semestrialisés mais l’enseignement s’appuie sur un rythme annuel.Chaque semestre s’organise en unités d’enseignement (U.E.) ; Les scénarios s’appuient sur un ensemble de 3 ou 4U.E. par semestre.Aux deux derniers semestres (3ème année) du cursus s’ajoute une U.E. sup-plémentaire correspondant à des options. Chaque UE est animée par un groupe d’enseignants chargé de la coordina-tion pédagogique et de l’organisation des jurys.

Les Unités d’enseignement Les années de Licence comprennent quatre types d’Unités d’enseignement.UE1 Le Projet : thème commun à tous les studios d’un même semestre. Elle rassemble l’enseignement du projet, la théorie, la culture et les ou-

tils du projet ; elle se compose :- de l’enseignement du projet en studio- d’un cours de théorie et d’analyse architecturale en relation avec la

thématique du semestre,- de TD : culture et outils du projet en application avec la thématique

du semestreUE2 La thématique correspond au thème du projet (UE 1). Elle se développe, sous forme d’enseignement intensif, de cours et de

TD. Il s’agit d’un enseignement pluridisciplinaire centré sur une théma-tique issue du thème architectural traité dans l’U.E. 1.

L’intensif est situé en début de semestre. Il se déroule sur une durée d’environ 2 semaines associant plusieurs

disciplines et compétences. Les enseignements intensifs viennent constituer un corpus de réflexions et de connaissances visant à prépa-

La Licence Description générale

rer l’étudiant à l’expérimentation qu’il aura à mettre en œuvre dans le cadre du projet. Ainsi, chaque semestre commence par un intensif thé-matique en lien direct avec la problématique abordée dans les studios.

UE3 Enseignement vertical : cours obligatoires L’UE regroupe des enseignements verticaux relatifs aux connaissances

de l’architecture. Pour assurer une cohérence de contenus et d’évalua-tion - à déterminer pour chaque semestre-, cette unité d’enseignement pourra se dédoubler.

UE4 projet personnel de formation, L’UE regroupe, aux 2 derniers semestres, des enseignements option-

nels ainsi que le rapport de stage et le rapport d’études, point d’orgue de la Licence.

Semestres et thématiquesLes semestres composent un ensemble cohérent et global pour former la li-cence : Le cursus des études de la licence repose sur :- la progressivité de l’enseignement du projet- l’acquisition des outils- la diversité des formes pédagogiques

Chacun des semestres de la licence est construit sur un thème de studio et sur des objectifs pédagogiques clairement définis :- Semestre 1 : acquisition des outils- Semestre 2 : Initiation au projet - Semestre 3 : habiter, le logis- Semestre 4 : équiper, équipement et espace public- Semestre 5 : construire, architecture et techniques- Semestre 6 : concevoir un projet complet, habiter la ville

50 51

La Licence 1ère année

La 1ère année marque le début de la formation et permet un premier con tact avec les rudiments de l’architecture et de la construction ainsi que l’ac qui-sition des moyens techniques de représentation, centrés sur le dessin et la vision dans l’espace. Le second semestre marque le début de l’apprentis-sage du projet.

Semestre 1 Semestre 2

UE1

« Acquisition d’outils »- Théorie Lire l’architecture- Exercices d’architecture- Sciences et géométrie

UE1

« Formes et usages de l’espace »- Théorie : Introduction aux

questions architecturales- Exercices d’architecture- Introduction aux sciences

sociales

UE2« Dessin et représentation »- Arts Plastiques- Histoire de l’Art

UE2« Dessin et représentation 2 »- Histoire de l’art- Arts plastiques

UE3

« Eléments d’architecture »- Construction : in tro duc tion

à la physique du bâ ti ment- Construction : Eléments

des é difices. Technologie 1- Histoire- Anglais

UE3

« Eléments d’architecture 2 »- Construction

Eléments des édifices. Technologie 2

- Histoire- Anglais

UE4

« Formes et structures »- Géométrie : propriétés des

formes- Construction : Structures

-Résistance des matériaux 2

NB L’enseignement est commun à l’ensemble des étudiants de la promotion. Son déroulement répond au rythme de la semestrialisation.

Enseignement du 1er semestre

UE Enseignement 1er semestre DuréeCrédits ECTS

UE1

ThéorieLire l’architecture

B. Le Roy

1h30cours

14sem

18

Studio d’architectureDu matériau à l’espace

E. Thibault, G. Breton, F. Brugel, R. Drizard

7hstudio

14sem

Sciences, géométrie et informatiqueGéométrie projective - Le plan et l’espace

JP Braun / H. Roux

1h30cours

+ 3h TD

14 sem

InformatiqueLes bases de l’infographie

et de la publication numériqueY. Guenel

2h TD14

sem

UE2

Arts plastiquesDessin d’observation

S. Vignaud / JB Sécheret

4hTD

14sem

5Histoire

Histoire de l’artI. Cossin

1h30cours

14sem

UE3

HistoireAntiquité et Moyen-âge

G. Lambert

1h30Cours

14sem

7

ConstructionIntroduction à la physique du bâtiment

D. Chambolle

1h30cours

14sem.

ConstructionConstruire l’architecture 1

JM Weill

1h30cours

14sem

Anglais2h

cours8

sem

52 53

Enseignement du 2ème semestre

UE Enseignement 2ème semestre DuréeCrédits ECTS

1

ThéorieIntroduction aux questions architecturales

E. Thibault

1h30 cours

14 sem

14Studio d’architecture

Usages d’un lieuE. Thibault, G. Breton, F. Brugel, R. Drizard

7h studio14

sem

Sciences humainesIntroduction à la sociologie urbaine

V. Foucher-Dufoix

1h30 cours

45mn TD

14 sem

2

Arts plastiquesS. Vignaud, JB Sécheret

4h TD14

sem5Histoire

Histoire de l’artI. Cossin

1h30 hebdocours

14 sem

3

HistoireRenascimento

M. Deming

2h hebdocours

14sem

4Construction

construire l’architecture 2JM Weill

1h30 hebdocours

14sem

Langues2h TD

8sem

4

ConstructionStructures- Résistance des matériaux

D. Chambolle

1h30 cours

45mn TD

14 sem

7Sciences et géométrie

Volumes simples et manipulationJP Braun

1h30 cours

1h30 TD

14 sem

La Licence 2ème année

La deuxième année développe et approfondit l’apprentissage du projet. L’étudiant acquiert les notions indispensables pour analyser les édifices construits et soutenir l’ébauche d’une démarche de projet cohérente. Il aborde les questions urbaines en lien direct avec les problématiques archi-tecturales.

Semestre 3 Semestre 4

UE1

« Habiter, le logis »- Studio d’architecture- Théorie UE1

« Équiper la ville : Espaces publics »- Studio d’architecture- Théorie- Paysage

UE2

« Contexte, site et environnement »- intensif : La question du site- Cours associés :

° formes urbaines° anthropologie

UE2

« Programmes, usages et pratiques »- intensif : Atlas Grand Paris- Cours associés :

° sociologie° enseignement pour la ville :

relations ville/architecture

UE3

« Histoire et technique »- Construction

Analyse des structures et architecture ; Le monde physique du bâtiment

- Histoire- Anglais

UE3

« Espace et matériaux »- Construction

Matériaux des structures bois, béton, métal

- Histoire- Anglais

UE4

« Dessin et représentation 3 »- Arts plastiques - Sciences, géométrie,

informatique - Informatique

UE4

« Formes et volumes »- Géométrie : Manipulation,

modélisation - Arts plastiques - SIG

54 55

Enseignements du 3ème semestre

UE Enseignement 3ème semestre Durée ECTS

UE1

Studio d’architectureFormation au projet d’architecture

B. Le Roy, G. Desgrandchamps

7h TD16

sem.

Oblig. au

choix 15

4 exercicesB. Paurd

Le logisL. Piqueras

Habiter : élémentsA. Nouvet

Théorie : Questions d’habiterD. Elalouf

1h30 cours

16 sem.

Oblig.

UE2

Intensif : La question du siteD. Hernandez

22hdu 03/10 au 08/10

Oblig.

4

UrbainFormes urbaines : la ville et son territoire

P. Micheloni1h30 cours

45min TD

16 sem

Oblig. au

choixIntroduction à la morphologie urbaineB. Paurd

Urbain : Formes urbaines TDM. Lambert

1h30 cours

16 sem.

Oblig.

Sciences humainesAnthropologie / Sociologie

L. Dufour

1h30 cours

10 sem.

Oblig.

UE3

ConstructionMatériaux des structures bois et béton

D. Chambolle

1h30 cours

16 sem.

Oblig.

6

ConstructionAnalyse des structures et architecture

JM Weill

1h30 cours

1h30 TD

16 sem.

Oblig.

HistoireHistoire de l’architecture 1750-1840

JP Garric

1h30 cours

16 sem.

Oblig.

Anglais1h30 TD

Ts les 15j

Oblig.

UE4

Arts plastiquesP Rebuffet

4h TD16

sem.

Oblig. au

choix

5

E. Mentzel, JB Secheret, S VignaudA. Chatelut, D Sancey, P. Chaput

Sciences, géométrie et informatiqueGénération des formes

JP Braun

1h30 cours

1h30 TD

16 sem.

Oblig.

Informatique Modélisation d‘édifice 2D/3D CAO/DAO

Y. Guenel

1h cours3h TD

16 sem.

Oblig.

Enseignements du 4ème semestre

UE Enseignement 4ème semestre Durée ECTS

UE1

Studio d’architectureProgramme urbain

B. Le Roy, G. Desgrandchamps

7h TD14

sem.

Oblig. au

choix16

L’imageL. Piqueras

Situation de projets et logique d’enquêteB. Jullien

Un lieu pour apprendreM. Devillers

Théorie : Initiation à la théorie projectuelleA. Dervieux

1h30 cours

14 sem.

Oblig.

PaysageD. Hernandez

1h30 cours

14 sem.

Oblig.

UE2

Intensif : Atlas Grand ParisA. de Biase

22hdu 27/02au 02/03

Oblig.

4

Urbain : Relation ville / architectureF. Bonnet

1h30 cours

14 sem.

Oblig.

Sciences humainesUsages et pratiques des espaces publics

A. de Biase 1h30 cours

7 sem.

Oblig. au

choix Usages et pratiques des espaces publics dans la villeL. Dufour

Sciences humaines / UrbainTD commun

A. de Biase3h TD

7 sem.

Oblig.

UE3

ConstructionMatériaux des structures - Acier : concevoir et

construireA. de Bussierre

1h30 cours

1h30 TD

14 sem.

Oblig.

5Histoire : Histoire de l’architecture 1840-1914J.P. Midant

1h30 cours

14 sem.

Oblig.

Anglais

1h30 TDTs les 15j.

Oblig.

UE4

Sciences, géométrie et informatiqueManipulation, modélisation

JP Braun

1h30 cours

1h30 TD

14 sem.

Oblig.

5

SIG-Arth : lecture et représentation des territoires habités

B. Laurencin

1h cours3h TD

Ts les 15j

Oblig.

Arts plastiquesP Rebuffet S Vignaud, JB Secheret, PE MentzelA. Chatelut, D Sancey, P. Chaput

3h TD14

sem.

Oblig. au

choix

56 57

La Licence 3ème année

L’objectif de la troisième année, dernière année de licence, est de permettre à l’étudiant d’acquérir une approche spatiale de la mise en forme architectu-rale. Les questions constructives et l’échelle urbaine sont abordées afin d’aboutir à la conception d’un projet complet en fin de licence. L’évaluation de la licence s’effectue par un jury commun au dernier semestre sur la base de :- Validations des semestres antérieurs et stages- Présentation d’un rapport d’étude.- Résultats du dernier studio.

Semestre 5 Semestre 6

UE1

« Construire - tech-niques »- Studio d’architecture- Théorie

UE1

« Projet complet : habiter la ville »- Studio d’architecture- Théorie- Rapport d’étude

UE2

« Image, figuration »- intensif : « Modéliser /

conceptualiser » Cours associés : - Informatique- Construction :

Architecture et environnement

UE2

« Enjeux urbains »- intensif au choix : « Fabriquer

la ville et habiter le territoire » ou « La règle et l’esprit de la règle »

Cours associés : - histoire des villes- enseignement pour la ville :

acteurs et politiques urbaines

UE3

« Modernité »- Philosophie : Utopies

et projet, une histoire des projets

- Histoire : L’urbanisme post-moderne - manifestes, figures, projets

- Anglais

UE3

« Techniques constructives »- Histoire : Transformations

urbaines et réhabilitation ; Architecture et environnement

- Construction : Architecture et environnement 2

- Anglais- Modélisation de construction

UE4

« Parcours personnel » - option obligatoire

d’arts plastiques- une option au choix- stage ouvrier chantier

UE4

« Parcours personnel » - option obligatoire de

construction- Une option au choix- stage de 1ère pratique

58 59

Enseignement du 5ème semestre

UE Enseignement 5ème semestre Durée ECTS

UE1

Studio d’architectureL’espace 30x30 : une bibliothèque

A. Dervieux

7h TD16

sem.

Oblig. au

choix16

Un équipement de quartier en villeE. Girard, M. Romvos

Un petit équipementJ. Galiano, N. Pham

Equipements urbains et métro aérien à ParisD. Elalouf , L. Bost, A. de BussierreUn petit équipement - conception architecturale et pensée constructive - construction neuve, ad-dition, réhabilitation autour d’un édifice existant

P. de JeanThéorie de l’architecture

Architecture-Structure-Paysage 1P. Villien

1h30 cours + 1h30 TD

Oblig.

UE2

IntensifModéliser, conceptualiser

D. Sancey

22hdu 27/09 au 01/10

Oblig.

5Informatique

Images de synthèsesY. Guenel

4h TD10

sem.Oblig.

ConstructionClimats et enveloppes

C. Simonin

1h30 cours1h30 TD

16 sem

Oblig.

UE3

PhilosophieUtopies et projet, une histoire des projets

B. Fortier 1h30 cours

16 sem.

Oblig.

4Histoire

L’architecture en France 1900-1945MJ Dumont

2h cours16

sem.Oblig.

Anglais1h30 cours

8 sem.

Oblig.

UE4

Option Arts plastiques1 option au

choix16

semOblig

5Option libre1 option au

choix16

semOblig

Stage ouvrier2

sem.Oblig

Options libres au choix

Arts plastiquesAtelier expérimental 1 P. Chaput, D. SanceyGravure 1 E. Mentzel-FloconSculpture – Art public 1 P. RebuffetPeinture 1 JB SécheretPhotographie : espace, matière, lumière A. ChatelutDessin et représentation de l’espace1 S. VignaudAtelier matériaux mobilier 1 C. Bacoup

ConstructionLe bois dans la construction 1 L. BostAtelier matériaux construction L. BostArchitecture navale initiation L. PiquerasOption CNAM JM WeillGéométrie des structures R. Fabbri

HistoireL’invention du classicisme en France M. DemingHistoire culturelle des Jardins L. DufourHistoire des Villas et de la villégiature L. DufourHistoire : la Renaissance italienne JP Garric

Villes, paysage et territoiresVilles, paysages C. Jaquand

Sciences socialesLes usages du logement collectif V. Dufoix, JM Léger

60 61

Enseignements du 6ème semestre

UE Enseignement 2ème semestre Durée ECTS

UE1

Studio d’architectureHabiter la métropole

F. Bertrand

7h TD

14 sem.

Oblig. au

choix

18

4 fois 1 égal 5A. Dervieux

Forme urbaine et projetsP. Micheloni

StudioA. Pangalos

Six logements en typologie complexeB. Paurd

Théorie de l’architectureEléments d’architecture

G. Desgrandchamps 1h30 cours

Oblig. au

choixArchitecture-Structure-Paysage 2P. Villien

Encadrement du rapport d’étude 1h30 TD Oblig.

Stage et rapport de stage 8 sem. Oblig.

UE2

IntensifFabriquer la ville et explorer le quotidien. Identité,

mémoires, projetsV. Foucher-Dufoix, C. Jaquand

22hdu 27/02 au 07/03

Oblig. au

choix

2

Fabriquer la ville densitéB. Mariolle

HistoireHistoire urbaine

L. Dufour, M. Lambert

1h30 cours

10 sem. Oblig

UrbainActeurs et politique urbaine : le projet urbain

P. Micheloni

1h30 cours

10 sem. Oblig.

UE3

InformatiqueModélisation de construction

Y. Guenel

1h cours3h TD

14 sem. Oblig.

5

Histoire contemporaineLe second XXème siècle : tendances, figures et

réalisations, 1950-2008F. Fromonot

1h30 cours

14 sem. Oblig.

ConstructionDétails et enveloppes

C. Simonin

1h30 cours

1h30 TD14 sem. Oblig.

Anglais 1h30 TD 8 sem. Oblig.

UE4Option de construction

1 option au choix

14 sem Oblig.8Options Libres 1h30 14 sem Oblig.

Stage de première pratique Oblig.

Options de construction au choixAtelier matériaux construction L. BostArchitecture navale 2 L. PiquerasOption CNAM JM WeillConstruction, industrialisation, prefabrication D. CorvezAcoustique architecturale C. Simonin

Options libres au choixArts plastiques

Atelier expérimental D. Sancey, P. ChaputGravure 2 E. Mentzel-FloconSculpture – Art public 2 P. RebuffetPeinture 2 JB SécheretPhotographie : coposition, cadrage A. ChatelutDessin et représentation de l’espace 2 S. VignaudVoyage de dessin S. VignaudAtelier matériaux mobilier 2 C. Bacoup

HistoireArchitecture et ville en France au XVIIIe siècle M. DemingHistoire du logement social MJ DumontL’architecture Baroque JP GarricArchitecture militaire et villes fortifiées P. ProstArchitecture, techniques et environnement G. Lambert

Villes, paysage et territoiresSystèmes urbains C. Jaquand

62 63

Le Master

64 65

L’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville conduit à un Master unique et commun à l’ensemble des étudiants. Ce cycle doit per-mettre à l’étudiant de maîtriser la conception d’un projet architectural et d’un projet urbain de manière autonome par l’approfondissement de méthodes et savoirs fondamentaux, de savoir analyser de manière critique les processus d’édification dans leurs rapports à divers contextes et échelles et en réfé-rence aux différents usages, techniques et temporalités, de le préparer à la recherche en architecture et de le sensibiliser aux différents modes d’exer-cices ou domaines professionnels que recouvre aujourd’hui la pratique de l’architecture. Le Master est conçu comme un parcours qui se conclut par le Projet de Fin d’études (PFE). Hors nécessité de pré requis, dans certains cas, les étudiants peuvent s’inscrire dans les studios dont les offres s’adressent indifféremment aux étudiants des semestres 1, 2 ou 3.

Organisation des études Elle est fondée sur :- l’enseignement du projet (4 semestres)- une réflexion théorique en séminaire basée sur une approche critique et

historique des discours, des corps de doctrines. - un enseignement de l’histoire de l’architecture- un enseignement de la construction aux 3 premiers semestres associé à

l’enseignement du projet ; il traite des réponses qu’on peut apporter aux questions du moment : celles qui demeurent fondamentales comme la sta-tique, la solidité, les fluides, le clos et le couvert… mais aussi les questions émergentes comme celle des nouveaux matériaux, de la qualité environne-mentale, de la durabilité des ouvrages etc…

- des enseignements particuliers ou généraux, techniques ou théoriques op-tionnels.

Au 3ème semestre, les studios se déroulent de façon à laisser aux étudiants le temps de s’investir dans leur recherche et dans la confection de leur mémoire qui doit obligatoirement être soutenu en fin de semestre. Des enseignements optionnels sont proposés aux étudiants qui les choisissent en fonction des problématiques ou notions développées dans les différents séminaires. Un tutorat est établi qui permet de suivre l’étudiant durant le temps de son Mas-ter et d’assurer le maintien d’une cohérence dans ses divers choix.

Le masterDescription générale

Les unités d’enseignements (UE)Semestre 1 Semestre 2

UE1

« Studio : les territoires du projet 1 »- 2 cours dethéorie au choix °Histoire des villes ; °Fonction de la théorie dans

l’oeuvre des pères fondateurs du mouvement moderne

- Intensif- Studio d’architecture

UE1

« Studio : les territoires du projet 2 »- 1 cours de théorie- Intensif- Studio d’architecture

UE2

« Séminaire 1 »- Séminaire- 1 cours associé à prendre

parmi les cours offerts en option

UE2

« Séminaire 2 »- Séminaire- 1 cours associé à prendre

parmi les cours offerts en option

UE3

« Histoire et construction 1 »- 2 cours de construction Construction générale-1

Thématiques transversales ; Construction générale-2 Cas construits

- 1 cours d’anglais- 1 cours d’histoire : au choix

parmi les cours optionnels

UE3

« Histoire et construction 2 »- Construction Pratiques contemporaines- 1 cours d’anglais- 1 cours d’histoire : au choix

parmi les cours optionnels

Règle sur le choix des studios en master

Sur les 3 semestres de studio en master chaque étudiant doit prendre un studio dans chacune des 2 thématiques « du construit au paysage » et « du territoire au construit » dont un abordant la problématique du logement.Les studios en gras sont ceux sur le logement.

Le Master 1ère année

66 67

Enseignements du 1er semestreUE Enseignement

Durée / sem

ECTS

UE1

Théorie de l’architectureHistoire des villes

Bruno Fortier 1h30Oblig.

au choix

Fonction de la théorie dans l’oeuvre des pères fondateurs du mouvement moderne

Laurent Salomon 17

Studio d’architecture au choix 8hIntensif

Une approche stratégique du développement urbainDavid Albrecht

Oblig.

UE2

Séminaire au choix

5hOblig.

au choix 7

Pérennité du mouvement moderneAlain Dervieux, Jean-Paul Midant

Patrimoine et projetPhilippe Prost, Antoine Jouve

L’art du projet : composition / constructionJean-Philippe Garric, Estelle Thibault, Guy Lambert

Faire de l’histoireFrançoise Fromonot, Mark Deming

Architecture de l’habitat - Habiter aujourd’hui ?David Elalouf

La ville historique comme projetMarc Breitman

Représenter, fabriquerAlessia de Biase

Territoires en projet : architecture, urbanisme et paysageFrédéric Bertrand, Corinne Jaquand

Villes et territoires : projets et recherchesMichèle Lambert

1 option associée Oblig.

UE3

ConstructionConstruction générale-1 Thématiques transversales

Christine Simonin, David Chambolle1h30 Oblig.

5

Architecture et construction : une histoire croisée construitsGuy Lambert

1h30 Oblig.

Histoire au choixL’invention du classicisme en France

Mark Deming

1h30

Art monumental et urbain au siècle de Louis XIVMark Deming

Histoire culturelle des JardinsLiliane Dufour

Histoire de l’architecture de la Renaissance italienne. De Michel Ange à Piranèse

Jean-Philippe GarricViollet le Duc

Jean-Paul Midant

Anglais Oblig.

Studios d’architecture (UE1) - en gras les studios sur le logementStudios d’architecture « du construit au paysage »- Ville en transformation, M. Breitman- Mémoire, contexte et création - Intervention contemporaine dans un bâti historique, P. Prost, JM

Weill- Questionner, formuler, projeter, E. Caille- Pièce urbaine, L Salomon- Le projet et sa fabrication : quelle architecture pour un développement durable, E. Mou-

rier, M. Benzerzour- Habiter : Une pensée interrogeante, M. Devillers- De la conception de logements collectifs à la recherche de la juste échelle du lieu, E.

Colboc

Studios d’architecture « du territoire au construit »- Siem Reap Ankor : Patrimoine/tourisme, contemporanéité/développement, E. Cerise, C. Ros- Architecture et paysage contemporain : 2 lieux. P.L. Faloci- Interfaces métropolitaines- Transformations urbaines et approches environnementales, F. Bertrand,

M. Benzerzour- Pruitt-Igoe, l’urbain abandonné, A. Pangalos- Mobilités 1- logements préfabriqués et écoroute à Cergy, P. Villien, D. Hernandez- Habiter la ville contemporaine, B. Mariolle

1 option au choix (UE2)Arts plastiques

Laboratoire de l’image et de la couleur 1 D. SanceyAtelier expérimental D. Sancey, P. ChaputAtelier matériaux mobilier et design d’objet C. BacoupGravure 1 E. Mentzel-FloconSculpture - Art public 1 P. RebuffetPeinture 1 JB SécheretDessin et représentation de l’espace 1 S. Vignaud

ConstructionAtelier matériaux construction L. BostLe bois dans la construction L. BostArchitecture navale initiation L PiquerasOption CNAM JMWeillSkyscrapers : faut-il encore y croire ? A. de BussierreGéométrie des structures R. Fabbri

InformatiqueModélisation 3D E LepineDéveloppements informatiques appliqués à l’archi E LepineAnalyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3D B.Laurencin

Sciences humainesAnthropologie de la ville L. DufourLes usages du logement collectif V. Foucher-Dufoix, JM Léger

Villes, paysage et territoiresArchitecture de la ville en Asie E. CerisePaysage D. HernandezLa ville par thème et par fragments P. MicheloniHistoire et topographie urbaine d’Istambul P. PinonHistoire des villas et villégiatures L. DufourVilles-paysages C. JaquandOption Kep C. Ros

68 69

Enseignements du 2ème semestreUE Enseignement

Durée / sem

ECTS

UE1

Cours de théorieEdith Girard

1h30 Oblig.

18Intensif

Analyse territoriale et projet d’infrastructureAnne Grillet-Aubert, Michèle Lambert

Oblig.

Studio d’architecture au choix 8h Oblig.

UE2

Séminaire au choixReprésenter et fabriquer

Alessia de Biase

5hOblig.

au choix

7

Villes et territoires : projets et recherchesMichèle Lambert

L’art du projet : composition / constructionJean-Philippe Garric, Estelle Thibaut, Guy Lambert

Pérennité du mouvement moderneAlain Dervieux, Jean-Paul Midant

Faire de l’histoireFrançoise Fromonot, Mark Deming

Patrimoine et projetPhilippe Prost, Antoine Jouve

La ville historique comme projetMarc Breitman

Architecture de l’habitat - Habiter aujourd’hui ?David ElaloufTerritoires en projet : architecture, urbanisme et paysage

Frédéric Bertrand, Corinne Jaquand1 option associée Oblig.

UE3

ConstructionPratiques contemporaines

David Chambolle1h30

Oblig. au

choix

5

Histoire au choixArchitecture et ville en France au XVIIIe siècle

Mark Deming

1h30 Oblig.

Histoire du logement socialMarie-Jeanne Dumont

La pensée de Le CorbusierMarie-Jeanne Dumont

Histoire de l’architecture baroque en Italie. De Michel Ange à Piranèse

Jean-Philippe GarricArchitecture, techniques et environnement

Guy LambertArchitecture militaire et villes fortifiées

Philippe ProstAnglais Oblig.

Studios d’architecture (UE1) - en gras les studios sur le logementStudios d’architecture « du construit au paysage »- Ville en transformation, Marc Breitman- Logements collectifs - la ligne, Laurent Salomon- Du projet d’architecture au projet de paysage,Emmanuelle Colboc - Patrimoine bâti et projet contemporain, Antoine Jouve- Le projet et sa fabrication : quelle architecture pour un développement durable, Emma-

nuel Mourier- Un projet composite de 140 logements sur un îlot, Patrick de Jean- Le logement collectif, Edith Girard, Mathias Romvos

Studios d’architecture « du territoire au construit »- Siem Reap Ankor : Patrimoine/tourisme, contemporanéité/développement, Emmanuel Cerise,

Cyril Ros- Architecture et paysage : 2 lieux, Pierre-Louis Faloci- Architecture, territoire, Frédéric Bonnet- Morphologie urbaine : ville et équipements, Janine Galiano, Nicolas Pham

1 option au choix (UE2)Construction

Atelier matériaux construction L. BostArchitecture navale 2 L. PiquerasOption CNAM JM WeillConstruction, industrialisation, prefabrication D. CorvezAcoustique architecturale C. Simonin

Arts plastiquesLaboratoire de l’image et de la couleur D. SanceyAtelier expérimental D. Sancey, P. ChaputGravure 2 E. Mentzel-FloconSculpture – Art public 2 P. RebuffetPeinture 2 JB SécheretDessin et représentation de l’espace 2 S. VignaudVoyage de dessin S. VignaudAtelier matériaux mobilier 2 C. Bacoup

Villes, paysage et territoiresLa ville par thème et par fragments P. MicheloniPaysage D. HernandezCartographie et ville contemporaine B. JullienIstambul : projets urbains et patrimoine P. PinonSystèmes urbains C. JaquandVision de villes A. ChatelutForme urbaine moderne, le monde des grands ensembles B. MariolleAppréhender la transformation A. de Biase

Informatique Modélisation 3D E. LepineDéveloppements informatiques appliqués à l’architecture E. LepineAnalyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3D B. Laurencin

70 71

Les unités d’enseignements (UE)Semestre 3 Semestre 4

UE1

« Studio : les territoires du projet 3 »- Théorie : Architecture et paysage

contemporain - une histoire sourde du lieu

- Studio d’architecture

Stage et rapport de stage

Projet de Fin d’Études (PFE) traitant les échelles du 1/1000 au 1/20- intensif sur le thème du PFE- architecture : studio 6

semaines jury intermédiaire - soutenance PFE- Langues : test de niveau

Jury Master

UE2« Séminaire 3 »- Mémoire et soutenance- 1 Option au choix

UE3

« Histoire et construction 3 »- 1 cours de construction :

Synthèse- 1 cours d’histoire au choix

Le PFE et le MémoireLe sujet de PFE pourra être énoncé sous forme d’une problématique et du choix d’un site. (le site pouvant être suffisamment grand pour être abordé selon plusieurs échelles). Une commission des jurys renouvelée chaque année aura pour objet de dé-finir leurs compositions (pour le mémoire et pour le projet) ainsi que de définir les sujets et/ou problématiques du projet de fin d’études. Le « mémoire » relatif à un des thèmes développés en séminaire, qui est le résultat d’un travail de recherche personnelle, est soutenu devant un jury unique comprenant des personnalités extérieures lors de sessions prévues à cet effet. Le « séminaire » dans lequel s’effectue ce travail personnel est un lieu de réflexion et d’approfondissement, pluridisciplinaire et obligatoirement lié d’une manière ou d’une autre à des activités de recherche et/ou expéri-mentales capables de proposer à terme aux étudiants qui l’auront suivi des ouvertures vers le doctorat ou des filières de spécialisation.

Règle sur le choix des studios en masterSur les 3 semestres de studio en master chaque étudiant doit prendre un studio dans chacune des 2 thématiques « du construit au paysage » et « du territoire au construit » dont un abordant la problématique du logement.Les studios en gras sont ceux sur le logement.

Le Master 2ème année

Enseignements du 3ème semestreUE Enseignement

Durée / sem

ECTS

UE1

ThéorieArchitecture et paysage contemporain

une histoire sourde du lieuPierre-Louis Faloci

1h30 Oblig.16

Studio d’architecture au choix 8h Oblig.

UE21 Option au choix en relation avec le mémoire 3h Oblig.

10Mémoire et soutenance Oblig.

UE3

ConstructionStructure et forme : essence de l’espace

Arnauld De Bussierre1h30 Oblig.

4

Histoire au choixL’invention du classicisme en France

Mark Deming

1h30Oblig.

au choix

L’art monumental et urbain au siècle de Louis XIVMark Deming

Histoire du logement socialMarie-Jeanne Dumont

La pensée de Le CorbusierMarie-Jeanne Dumont

Histoire de la Renaissance ItalienneJean-Philippe Garric

Histoire culturelle des jardinsLilianne Dufour

Viollet le DucJean-Paul Midant

Studios d’architecture (UE1) - en gras les studios sur le logementStudios d’architecture « du construit au paysage »- Ville en transformation, M. Breitman- Mémoire, contexte et création - Intervention contemporaine dans un bâti historique, P. Prost, JM

Weill- Questionner, formuler, projeter, E. Caille- Pièce urbaine, L Salomon- Le projet et sa fabrication : quelle architecture pour un développement durable, E. Mou-

rier, M. Benzerzour- Habiter : Une pensée interrogeante, M. Devillers- De la conception de logements collectifs à la recherche de la juste échelle du lieu, E.

Colboc

72 73

Studios d’architecture « du territoire au construit »- Siem Reap Ankor : Patrimoine/tourisme, contemporanéité/développement, E. Cerise, C. Ros- Architecture et paysage contemporain : 2 lieux. P.L. Faloci- Interfaces métropolitaines- Transformations urbaines et approches environnementales, F. Bertrand,

M. Benzerzour- Pruitt-Igoe, l’urbain abandonné, A. Pangalos- Mobilités 1- logements préfabriqués et écoroute à Cergy, P. Villien, D. Hernandez- Habiter la ville contemporaine, B. Mariolle

1 option au choix (UE2)Arts plastiques

Laboratoire de l’image et de la couleur 1 D. SanceyAtelier expérimental D. Sancey, P. ChaputAtelier matériaux mobilier et design d’objet C. BacoupGravure 1 E. Mentzel-FloconSculpture - Art public 1 P. RebuffetPeinture 1 JB SécheretDessin et représentation de l’espace 1 S. Vignaud

ConstructionAtelier matériaux construction L. BostLe bois dans la construction L. BostArchitecture navale initiation L PiquerasOption CNAM JMWeillSkyscrapers : faut-il encore y croire ? A. de BussierreGéométrie des structures R. Fabbri

InformatiqueModélisation 3D E LepineDéveloppements informatiques appliqués à l’archi E LepineAnalyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3D B.Laurencin

Sciences humainesAnthropologie de la ville L. DufourLes usages du logement collectif V. Foucher-Dufoix, JM Léger

Villes, paysage et territoiresArchitecture de la ville en Asie E. CerisePaysage D. HernandezLa ville par thème et par fragments P. MicheloniHistoire et topographie urbaine d’Istambul P. PinonHistoire des villas et villégiatures L. DufourVilles-paysages C. JaquandOption Kep C. Ros

Projets de fin d’étudesPrincipesL’unité d’enseignement du dernier semestre du 2ème cycle comprend la pré-paration d’un projet de fin d’études architectural ou urbain (PFE) qui doit permettre à l’étudiant de démontrer sa capacité à maîtriser avec autonomie la conception architecturale et à mettre en œuvre les connaissances et les méthodes de travail qu’il a acquises au cours de sa formation. L’accès au PFE est subordonné à la validation de l’ensemble des UE du cycle Master y compris celle comprenant le stage.Le stage de master doit être effectué et validé avant l’entrée en semestre de PFE.Le PFE est un travail personnel ; il s’inscrit dans les domaines d’études pro-posés par l’école.L’étudiant choisit son directeur d’études parmi les enseignants architectes encadrant les groupes de projets.A titre exceptionnel 2 ou 3 étudiants peuvent traiter un même sujet. Dans ce cas, outre la partie commune, chaque étudiant doit produire un travail indivi-duel, identifiable.Le temps de PFE est incompatible avec un emploi salarié.

Les groupes thématiques de PFETrois groupes pédagogiques de projets encadrés par des enseignants titu-laires de l’école et qui ont été constitués après appel à candidature, propo-sent une ou plusieurs thématiques. Dans le cadre de l’un de ces groupes de projets, un étudiant a toutefois la faculté de proposer une problématique par-ticulière aux responsables du groupe de PFE. Une présentation des groupes de projets est assurée trois mois avant le début du semestre de PFE et les étudiants sont invités à présenter dans le mois suivant un portfolio motivant leur choix.Groupe 1 édifices et pré-existances Groupe 2 requalification urbaineGroupe 3 métropole et architecture

La soutenanceLe juryLe PFE fait l’objet d’une soutenance publique au sein de son unité d’ensei-gnements.

74 75

Cette soutenance a lieu devant des jurys composés de 5 à 8 personnes dont un représentant du groupe de projet où l’étudiant est inscrit et qui ne peuvent siéger valablement qu’en présence de 5 membres, dont le représentant de l’unité d’enseignements où a été préparé le projet de l’étudiant et le directeur d’études de l’étudiant.Cinq jurys (au maximum) peuvent être organisés à chaque session. Deux membres de chaque jury doivent également être membres d’un ou plusieurs autres jurys. Chaque jury comporte 5 catégories de membres : - le directeur d’études,- un représentant de l’unité d’enseignement où le travail a été préparé,- un ou deux enseignants d’autres unités d’enseignements de l’école, - un ou deux enseignants extérieurs de l’école dont au moins un d’une autre

école,- une ou deux personnalités extérieures, françaises ou étrangères.

Les membres du jury en provenance de l’école du candidat doivent être ha-bilités par celle-ci à encadrer le projet de fin d’études.Chaque jury doit comprendre une majorité d’architectes. Parmi les membres du jury doit figurer au moins un enseignant-chercheur titulaire d’une habilita-tion à diriger les recherches. Pour chaque candidat, le jury désigne en son sein un rapporteur qui ne peut être ni le directeur d’études ni, s’il s’agit d’un approfondissement à la recherche, le directeur de mémoire.Lorsque l’étudiant a choisi d’approfondir sa préparation à la recherche par des enseignements méthodologiques et complémentaires dont le descriptif figurera sur son diplôme d’architecte, il doit soutenir à nouveau (cf para-graphe in fine) et en même temps son mémoire et son projet de fin d’études, devant un jury comprenant le directeur de mémoire et au moins 3 docteurs et 2 titulaires d’une habilitation à diriger les recherches.

Les documents à présenter au juryLe PFE comporte des documents graphiques et des pièces écrites :- les documents graphiques doivent rassembler un éventail des échelles

d’études codifiées, allant du contexte d’implantation au détail de construc-tion (du 1/1000 au 1/20) dont le dosage est contrôlé par le directeur d’études. Chaque étudiant affichera de 3 à 5 panneaux A0

- le rapport de présentation remis le jour de l’affichage (format papier et CD), comportera une rédaction des intentions et de la stratégie du candidat (in-terprétation du programme, point de vue sur le site d’intervention, objectif architectural)

Organisation de la soutenance- Il y a deux périodes de soutenances par an (mois de juillet et de février),

d’une durée d’une semaine.- La soutenance dure environ 45 minutes : 15 à 20 minutes de présentation,

20 minutes de questions posées par le jury et d’échanges avec le candidat.- Pré Jury : un pré jury décidera un mois avant le jury final de la capacité de

l’étudiant à soutenir son PFE- L’affichage des documents graphiques se fait le samedi précédant la se-

maine du jury

Master mention rechercheSi l’étudiant choisit d’approfondir sa préparation à la recherche par des ensei-gnements méthodologiques ou fondamentaux complémentaires, il soutien-dra son master devant un jury spécifique composé : du directeur de mé-moire, de trois docteurs et de trois titulaires d’une habilitation à diriger une recherche. Le jury se prononce sur les travaux scientifiques et les spécificités du parcours.L’ensemble des séminaires et des groupes de PFE a vocation à assurer cet approfondissement, de manière différente selon les thématiques.Les étudiants souhaitant être inscrits en master « mention recherche » doi-vent se manifester auprès de l’un des enseignants-chercheurs de séminaire par une lettre motivant leur choix et donner copie de ce courrier au bureau du master. Ils doivent également en informer le responsable du groupe de PFE.Cette option/mention est l’une des conditions d’inscription en doctorat d’ar-chitecture qui n’est toutefois pas automatique puisqu’elle sera subordonnée à l’accord d’un directeur de recherche relevant d’une école doctorale accré-ditée.Les étudiants qui auront obtenu l’accord d’un directeur de mémoire, ensei-gnant-chercheur intervenant dans le séminaire, sont invités à faire leur stage de master dans une équipe ou un laboratoire de recherche agréé tel que l’IPRAUS.Pour permettre au jury mention « recherche » d’évaluer les capacités de l’étu-diant, un membre de ce jury aura participé à la soutenance du mémoire dans le cadre du séminaire concerné et le projet, dont le directeur d’étude partici-pera également au jury « mention recherche », sera soutenu devant le jury du PFE « généraliste ». Ainsi le jury mention recherche pourra se consacrer à la vérification des prédispositions, qualités et méthodes de recherche du candi-dat en toute connaissance de cause.

76 77

Vade-mecum pour la soutenance du PFE mention recherche Le PFE est le point d’orgue du second cycle des études d’architecture qui doit permettre à l’étudiant : 1. De maîtriser :

- une pensée critique relative aux problématiques propres à l’architecture ;- la conception d’un projet architectural de manière autonome par l’appro-

fondissement de ses concepts, méthodes et savoirs fondamentaux ;- la compréhension critique des processus d’édification dans leurs rap-

ports à divers contextes et échelles et en référence aux différents usages, techniques et temporalités ;

2. De se préparer :- aux différents modes d’exercice et domaines professionnels de l’archi-

tecture ;- à la recherche en architecture.» (art 4 de l’arrêté du 20 juillet 2007).

Tout étudiant en master doit s’initier à la recherche scientifique c’est-à-dire au moins acquérir des méthodologies propres aux travaux de recherche. L’étudiant candidat à une mention recherche doit de surcroit approfondir sa préparation et sa recherche par des enseignements méthodologiques et complémentaires.

En conséquence que va vérifier un jury (master mention recherche) ?- que les qualités de fond et de forme du mémoire de recherche démontrent

des capacités à développer une recherche ultérieure : délimitation de l’objet d’étude, définition d’un questionnement, formulation d’une problématique et des hypothèses, construction d’un corpus et d’une méthode. Capacité à structurer, argumenter et communiquer sa pensée par un écrit et par les moyens graphiques nécessaires.

- que le futur architecte maîtrisera la conception d’un projet d’architecture et sera capable d’en assumer les responsabilités consécutives.

- Que le futur chercheur est capable de mener de manière autonome un tra-vail poussé de réflexion.

Ces qualités peuvent également transparaître dans le projet de fin d’études lui-même.

La soutenance pour la mention recherche s’effectue en 2 temps :1 Soutenance du PFE « généraliste » après soutenance du mémoire en jury

de séminaire dans le groupe retenu2 Soutenance supplémentaire pour la mention recherche : présentation pré-

parée et structurée d’une durée de 15 à 20 minutes suivie de questions.

L’étudiant exposera au jury sa démarche de chercheur à travers la réalisation de son mémoire, de ses autres expériences de recherche (stage en labora-toire de recherche, séminaire…) et motivera son choix auprès du jury.

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Les formations post-master

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Le doctorat d’architecture au sein de l’Ecole doctorale « Ville, transport et territoires »Laboratoire d’accueil : Ipraus (ensaPB)

La recherche en architecture trouve sa raison d’être dans son lien avec l’en-seignement du projet architectural et urbain. Son objet est de contribuer à comprendre, à informer et à critiquer les processus de conception et de pro-duction de l’espace, dans ses dimensions physiques mais aussi symbolique, esthétique ou plastique, en fonction des champs culturels concernés. Elle repose sur une approche fondamentalement interdisciplinaire autour d’un objet commun : l’espace matériel de la ville.L’enseignement doctoral s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique nouvelle après le passage des écoles nationales supérieures d’architecture au LMD (Licence-Master-Doctorat) et la consolidation consécutive du doctorat en ar-chitecture (cf. articles 11 et 12 du décret du 30 juin 2005 relatif aux études d’architecture).La préparation du doctorat est une formation à la recherche et par la re-cherche. Elle s’effectue en trois ans dans un laboratoire de recherche au sein de l’école doctorale de rattachement du directeur de recherche.L’Ensa de Paris-Belleville est l’un des établissements associés à l’Ecole doc-torale « Ville, transport et territoires » du PRES Paris-Est, l’Ipraus en est le la-boratoire d’accueil.Les étudiants suivent les enseignements proposés par l’Ecole doctorale « Ville et Environnement » du PRES-Est à Marne-la-Vallée, ainsi que ceux dispensés par les Ensa Paris-Belleville et Paris-Malaquais et participent aux séminaires de recherche organisés par l’Ipraus et Acs.

Le laboratoire de recherche Ipraus (Ensa Paris-Belleville)L’Ipraus (Institut de Recherche Parisien : Architecture, Urbanistique, Société) laboratoire de recherche de l’Ensa Paris-Belleville développe différentes thé-matiques.Depuis le 1er janvier 2010, l’IPRAUS fait partie de l’unité mixte de recherche AUSSER – Architecture, urbanistique, société : savoirs, enseignement, re-cherche – UMR 3329 CNRS / ministère de la Culture et de la communication. Il est en outre laboratoire d’accueil de l’École doctorale Ville Transports Terri-toires du PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) Université Paris-Est à laquelle est associée I’Ensa-Paris-Belleville.

Les formations post-master Doctorat

Les principaux axes de recherche concernent : - L’habitat : évolution de l’habitation et des modes de vie, formes architectu-

rales et urbaines- Les mutations dimensionnelles des formes et des processus de production

des espaces urbains, - Les interactions entre formes urbaines, densité, infrastructures de transport

et pratiques de mobilité,- L’évolution des concepts et des pratiques liés à la patrimonialisation dans la

mondialisation et le développement des métropoles - Le renouvellement des savoirs constitués et de leurs modes de transmis-

sion. - La métropole parisienne- Métropoles, villes et architectures d’Asie Pacifique…

Membres du laboratoire habilités à diriger des thèses de doctoratLes doctorants doivent choisir un directeur habilité à diriger des recherches.- Pierre Pinon, Docteur d’Etat, professeur, Ensa de Paris-Belleville- Nathalie Lancret, chargée de recherche au Cnrs, directrice de l’UMR AUS-

SER- Karen Bowie, maître-assitante à l’Ensa de Versailles, chercheur au labora-

toire Ipraus

Habilitations en cours- Jean-Philippe Garric, directeur de l’PIRAUS et maître-assistant, Ensa de

Paris-Belleville- Jean-Paul Midant, maître-assistant de l’Ensa de Paris-Belleville- Philippe Prost, professeur à l’Ensa de Paris-Belleville

Des cotutelles peuvent être également organisées avec des enseignants ou des chercheurs rattachés à des laboratoires partenaires de l’Ipraus, en France ou à l’étranger.

Accueil des doctorants au sein de l’IprausLes doctorants inscrits en thèse sous la direction de l’un des enseignants de l’Ipraus sont accueillis dans ce laboratoire peuvent disposer d’un poste de travail dans les locaux que l’Ensa Paris-Belleville consacre à la recherche.Parallèlement à la préparation de leur doctorat, ils ont vocation à participer aux recherches collectives développées par les différents axes du laboratoire et à intervenir dans les manifestations scientifiques (journées d’études, col-

82 83

loques) dont les thèmes les concernent. En outre, ils assistent et contribuent aux séminaires doctoraux de l’Ipraus.En 2008-2009, 25 doctorants étaient accueillis à l’Ipraus.Depuis 1997, 23 docteurs encadrés par des HDR de l’Ensa de Paris-Belleville ont été diplômés.

Références :Arrêté du 3 septembre 1998 relatif à la charte des thèsesArrêté du 6 janvier 2005 relatif à la cotutelle de thèseDécret du 30 juin 2005 relatif aux études d’architectureArrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctoraleArrêté du 7 août 2006 relatif aux modalités de dépôt, de signalement, de reproduction, de diffu-sion et de conservation des thèses

Doctorat international d’architecture Villard d’HonnecourtDepuis début 2004, l’ensa-PB participe activement, au travers d’une conven-tion avec l’IUAV, à l’expérience d’un doctorat international. Ce doctorat expé-rimental a pris pour thème l’identité architecturale européenne. 24 doctorants ont participé aux 12 séminaires organisés à raison de 4 par an. Ce doctorat itinérant vient de fonctionner entre douze établissements et les premières soutenances de thèses ont eu lieu à Venise en mars et juin 2007. Dans le cadre de l’expérimentation de doctorats en architecture en école d’architecture, le ministère de tutelle trouve intérêt à soutenir depuis le début un doctorat à vocation internationale (qui vise à se faire reconnaître comme «  octorat européen ») qui s’appuie sur un réseau d’universités et d’écoles qui ont d’ores et déjà vocation à le délivrer. L’alliance entre universités d’architec-ture (européennes en l’occurrence) et école nationale supérieure d’architec-ture (ENSA française) est une alternative à l’alliance entre l’université fran-çaise et les ENSA. La démarche est parfaitement compatible, non con currentielle et ouvre sur des développements différents tant en termes de recherche que d’enseignement. La quantité même d’étudiants concernés (24 par session, tous les trois ans, sur l’Europe entière !) condamne par ailleurs l’ex périence à rester mineure d’un point de vue quantitatif.

Le dpea architecture : histoire, théorie et projet est une formation post-diplôme d’un an préparant les étudiants au doctorat.

Pour faire face aux difficultés rencontrées dans la préparation initiale des étu-diants en doctorat, l’ensa Paris-Belleville a pris la décision de mettre en place dès la rentrée prochaine un diplôme propre (dpea) destiné à dispenser, pen-dant un an les rudiments indispensables à la rédaction d’une thèse.

Pour l’année 2011-2012, elle sera dirigée par Nathalie Lancret et Jean-Phi-lippe Garric et s’appuiera pour les enseignements sur les enseignants et les chercheurs de l’Ipraus.

Cette formation préalable à la recherche s’articule autour d’un cours de mé-thode spécifique dispensé au premier semestre et d’un séminaire de deux semestres, qui accueillera également les doctorants des enseignants partici-pants et d’un cours de méthode spécifique dispensé au premier semestre. Les étudiants inscrits, sans être encore placés sous la direction d’un profes-seur, bénéficieront d’un tutorat. De façon complémentaire, un choix de cours et de séminaires sera proposé en partenariat avec d’autres formations, com-plété d’une sélection d’autres enseignements du master de Belleville.

Les formations post-master Le DPEA de formation à la recherche

84 85

L’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville organise des formations conduisant au diplôme de spécialisation et d’approfondissement en architecture (DSA). Le DSA est un diplôme national d’enseignement supé-rieur. Il est obtenu, suivant la spécialisation choisie, à l’issue de dix-huit mois ou de deux ans d’étude, permettant de capitaliser quatre-vingt-dix à cent-vingt crédits européens.

Ces formations sont ouvertes aux architectes diplômés et aux titulaires d’un master admis en équivalence. L’objectif est de répondre aux enjeux de la di-versification et de l’évolution des pratiques et des compétences profession-nelles.

Trois spécialisations sont proposées :- Le DSA « Architecture et risques majeurs ». Il prépare les architectes à

prendre en compte les risques majeurs à toutes les étapes de leur interven-tion : dans le cadre de projets nouveaux, pour réduire la vulnérabilité de l’existant, dans la gestion de crise et la reconstruction.

- Le DSA « Architecture et projet urbain » (mention « Architecture des terri-toires »). Les logiques de conception et de transformation des formes ur-baines sont au cœur des études : comment mener une réflexion et conduire un projet à l’échelle du grand territoire, en intégrant la question de la mobi-lité et des transports.

- Le DSA « Architecture et patrimoine ». Les problématiques de conservation, restauration et mise en valeur du patrimoine architectural, urbain et paysa-ger, ainsi que la question de son usage dans la société contemporaine, sont au centre de l’enseignement.

Le dernier semestre de chaque formation est consacré à deux exercices, donnant lieu à soutenance : un travail personnel, qui prend la forme soit d’un projet soit d’un mémoire, et une mise en situation professionnelle de quatre mois.

Les formations post-masterDSA

DSA ‘‘Architecture et Patrimoine’’Le DSA « Architecture et patrimoine » s’attache à la préservation, la restaura-tion et la valorisation du patrimoine architectural, urbain et paysager.

Contenu de la formationLa formation a pour objectif de donner aux étudiants la capacité d’intervenir à toutes les échelles de finesse sur l’existant, pour choisir de manière critique la position la plus adaptée au programme de transformation proposé, qu’il s’agisse d’entretenir ou de restituer une œuvre majeure de l’histoire, d’adap-ter simplement un édifice ancien à un nouvel usage ou de compléter un en-semble bâti par de nouvelles constructions.Les étudiants acquièrent la connaissance de toutes les phases de diagnostic, d’études, d’établissement de projet, de direction de travaux d’exécution, de relation avec la maîtrise d’ouvrage, en vue de leur permettre d’ assumer la coordination de tous les intervenants, économistes, historiens, archéologues, ingénieurs, paysagistes, conseillers juridiques, critiques d’art, citoyens dans le domaine préalablement défini, ainsi que la responsabilité des chantiers, tous patrimoines confondus.Le programme est centré sur l’analyse des réalisations architecturales et ur-baines de la deuxième moitié du XIXe siècle et du XXe siècle, époques dans lesquelles la ville de Paris, son agglomération et son territoire ont subi de profondes mutations pour devenir la grande métropole mondiale d’au-jourd’hui.

Organisation de la formationLa formation vise à la maîtrise des outils techniques et des savoirs construc-tifs nécessaires à l’élaboration d’un projet de préservation ou de transforma-tion d’un édifice ou d’un ensemble significatif de l’architecture moderne. Elle apporte aussi les connaissances nécessaires à la contextualisation de ce travail, en termes historique, sociologique et juridique.La formation comporte en alternance un voyage d’étude en Normandie (Rouen, Le Havre, Dieppe en 2011-2012) et un voyage à Venise à l’occasion de la biennale d’architecture (2012-2013).Les ateliers de projet scandent les quatre semestres de la formation. La for-mation se clôture sur la présentation d’un projet personnel et la soutenance du rapport de stage.

86 87

1er Semestre - 30 ECTSIntitulé des

UEIntitulé des enseignements Nature

Crédits ECTS

Com-pensable

UE 1Formes urbaines, architecture et systèmes constructifs 1

Atelier 1 : Introduction au patrimoine parisien (coordination Jean-Paul Midant)

CM + TD

1

20

oui

Atelier 2 : Voyage d’étude Rouen - Le Havre - Dieppe (coordination Daniel Duché)

CM + TD

1 oui

Atelier 3 : Relevé de l’architecture moderne avant transformation : le Pré Saint-Gervais (Daniel Duché, Yvonnick Féasson, Thierry Glachant)

CM + TD

2 non

Projet architectural et urbain : Paris centre - le quartier du Marais (Daniel Duché, Yvonnic Féasson)

CM + TD

5 non

Méthodologie et projet architectural et urbain à la périphérie de Paris : le Pré Saint-Gervais (Daniel Duché, Yvonnic Féasson, Thierry Glachant)

CM + TD

5 non

Techniques de réhabilitation du bâti du XXè siècle (Olivier Leclercq)

CM + TD

2 oui

Pathologie du bâti traditionnel (Christophe Arnion) CM 1 oui

Connaissance et diagnostic du bâti pré-industriel ordinnaire (Jean-Christophe Laurent)

CM 2 oui

Paysage et projet urbain depuis les années 1920 en France (Bernadette Blanchon)

CM 1 oui

UE 2Connais-sance du patrimoine 1

Atelier 1 : Introduction au patrimoine parisien (coordination Jean-Paul Midant)

CM + TD

1

10

oui

Atelier 2 : Voyage d’étude Rouen - Le Havre - Dieppe (coordination Daniel Duché)

CM + TD

1 oui

Paris : formes urbaines et architectures du XXè siècle (Simon Texier)

CM 2 oui

Art monumental et urbain au siècle de Louis XIV (Mark Deming)

CM 2 oui

Cités ouvrières, cités-jardins, cités satellites dans la banlieue parisienne (Mayalène Guelton)

CM 1 oui

La protection au titre des monuments historiques de l’architecture du XXè siècle en France - un premier bilan (Simon Texier)

CM 2 oui

Actualité du patrimoine - études de cas de restauration et transformation (conférences programmées par Daniel Duché) CM +

TD1 oui

Newsletter : retranscription de conférences (Emmanuelle Gallo)

2ème Semestre - 30 ECTS

UE 3Formes urbaines, architecture et systèmes constructifs 2

Méthodologie et projet d’intevention dans un îlot urbain historique - restauration et réhabilitation d’un bâtiment (Philippe Prost)

TD 6

18

non

Techniques de construction au XXè siècle : visites de chantiers (Cyrille Hanappe)

CM + TD

3 oui

La restauration du patrimoine du XXè siècle protégé au titre des Monuments historiques - Etudes de cas (Pierre-Antoine Gatier)

CM 2 oui

Présentation des sujets de « mémoires - projets » de fin d’étude par les enseignants tuteurs et préparation (collectif d’enseignants)

0

Préparation de la mise en situation professionnelle et mise en œuvre (Angèle Denoyelle)

7non

Préparation de l’école d’été (Angèle Denoyelle, Daniel Duché)

TD oui

UE 4Connais-sance du patrimoine 2

Atelier 4 : Paysage et patrimoine : de l’espace régalien à l’espace public contemporain, des jardins de Versailles au Parc André Citroën - intensif (coordination Alain Dervieux)

CM + TD

2

12

oui

Atelier 5 : Rédaction d’un cahier des charges visant à réhabiliter un espace public en tenant compte de ses dimensions architecturale et paysagère - intensif (Corinne Marti, Antonella Tufano)

CM + TD

2 oui

Formes urbaines et architectures du XIXè siècle (Jean-Paul Midant)

CM 1 oui

Histoire : villes françaises au XVIIè siècle (M. Deming) CM 2 oui

Droit : patrimoine et protection, conservation (Gabrielle Dequesne-Cudenet)

CM 2 oui

La réhabilitation du Grand Ensemble (Corinne Marti) CM 2 oui

Jardins historiques : de l’époque médiéval au XXè siècle

CM 1 oui

88 89

3ème Semestre - 30 ECTSUE 5 Mise en situation profession-nelle

Mise en situation professionnelle : mise en œuvre, tutorat, soutenance (collectif d’enseignants)

CM 26

30

non

Projet tutoré ( « mémoire projet » de fin d’études) (collectif d’enseignants)

CM 4 non

UE 6 Connais-sance du patrimoine 3

Actualité du patrimoine - études de cas de restauration et transformation (conférences programmées par Daniel Duché)

CM 00

Voyage d’étude Rouen - Le Havre - Dieppe (coordination Daniel Duché)

CM + TD

0

4ème Semestre - 30 ECTS

UE 7Formes urbaines, architecture et systèmes constructifs 3

Problématique de la restauration et de la reconversion du patrimoine industriel en France et à l’étranger (Antoine Furio)

CM

812

non

Histoire du patrimoine industriel (Emmanuelle Réal) CM non

Infrastructures et friches industrielles (Alessandro Mosca)

CM non

Transformer le patrimoine industriel - méthodologie et atelier de projet (JB Cremnitzer)

CM + TD

non

Transformations, démarches écologiques et environnementales (E. Mourier)

CM + TD

4 non

UE 8Connais-sance du patrimoine 4

Atelier 6 : Le jardin des Tuilleries : constructions évènementielles et jardin historique (D. Duché, A. Denoyelles)

CM + TD

1

4

oui

Droit : patrimoine et projet, gestion du patrimoine (Gabrielle Dequesne-Cudenet)

CM 1 oui

L’UNESCO et le Patrimoine : présentation des actions et de la doctrine (coordination Daniel Duché)

CM 1 oui

Restauration, réhabilitation ou transformation du Patrimoine du XXè siècle - études de cas internationales (Vanessa Fernandez)

CM 1 oui

UE 9Mémoire - Projet de fin d’études

Projet tutoré ( « mémoire projet » de fin d’études) ; soutenance (collectif d’enseignants)

CM 14 14 non

CM : Cours magistral - TD : Travaux dirigés

DSA ‘‘Architecture et Risques Majeurs’’Cette formation est le fruit d’un partenariat entre cinq écoles nationales supé-rieures d’architecture (Paris-Belleville, Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Paris-Val de Seine) et les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau.

Contenu de la formationLa formation s’attache à la prise en compte des risques majeurs dans les différents volets de l’intervention des architectes, que ces risques soient d’origine anthropique, c’est-à-dire liés à l’activité humaine, ou naturelle (crues, séismes, avalanches, activité volcanique…).Les axes de la formation, conformément à l’arrêté du 20 juillet 2005, sont les suivants :- L’élaboration de projet de bâtiments et d’aménagement urbain favorisant un

bon comportement en cas de catastrophe, ainsi que leur mise en oeuvre ;- La réduction de la vulnérabilité du patrimoine existant,- L’intervention dans la gestion de crise :- L’intervention en situation post-crise pour réparer, renforcer, reconstruire du-

rablement le patrimoine et l’environnement endommagés.

Organisation de la formationLa formation est organisée en sessions de une semaine, à raison de une ses-sion par mois en moyenne. Le premier semestre est consacré à l’architecture de l’urgence.Le deuxième semestre, consacré à l’intervention sur le patrimoine existant, comporte un atelier dans les Pyrénées ainsi qu’une session à Bordeaux. Le troisième semestre comporte un atelier à l’étranger centré sur la problé-matique du projet « neuf » sur site multirisques.Le quatrième semestre est dédié à la mise en situation professionnelle.

NB : Compte tenu du départ à la retraite de Dominique Druenne, responsable de la formation, le programme des études est susceptible d’être modifié.

90 91

1er et 3ème Semestres - 30 ECTS (programme 2011-2012)Sous la responsabilité de Jean-Christophe Grosso et Cyril Hanappe

Intitulé des UE Intitulé des enseignementsCrédits ECTS

Com-pensable

UE 9 Intervention en gestion de crise

Propositions de confortement d’urgence, équipements et habitat d’urgence, évaluation de la catastrophe

6

30

oui

UE 10Intervention en post-crise

1: Urbanisme opérationnel, voiries et réseaux, activité et équipements2: Habitat restitué, chantier de reconstruction

7 oui

UE 11Projet « urgence » et reconstruction

Projet de reconstructionRéalisation aux Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau

13 non

UE 12Voyage ou intensif

Voyage associé au projet ou Intensif 4 oui

2ème Semestre - 30 ECTS Sous la responsabilité d’Alain Billard

UE 5Risques d’ordre naturel et anthropique

Risques d’ordre naturel - Risques d’origine anthropique

6

30

oui

UE 6Réduction de la vulnérabilité du patrimoine existant

1: Dispositions urbanistiques visant la protection des personnes et des biens.2: Dispositions architecturales visant la sécurisation d’îlots et d’immeubles anciens.

7 oui

UE 7Projet

Projet « existant » à caractère architectural et urbain sur site multirisques

13 non

UE 8Voyage associé au projet

Voyage associé au projet 4 oui

1er et 3ème Semestres - 30 ECTS (programme 2012-2013)Sous la responsabilité de Alexandre de la Foye

UE 1Introduction aux risques majeurs

L’homme subit, l’homme s’expose. Prévention du risque

6

30

oui

UE 2Risques d’ordre naturel 1

Inondations, submersions marines - Mouvements de terrain - Séismes, conception parasismique

7 oui

UE 3Projet

Projet « neuf » à caractère architectural et urbain sur site multirisques

13 non

UE 4Voyage associé au projet

Voyage associé au projet 4 oui

4ème Semestre UE 13Mise en situation professionnelle

Mise en situation professionnelle 30 30 non

DSA ‘‘Architecture et Projet Urbain’’mention « Architecture des Territoires »orientation Projet ou Recherche

Contenu de la formationLe thème central du DSA est le projet à grande échelle. La formation com-prend deux ateliers de projet sur des aires géographiques au centre du ques-tionnement sur l’avenir des villes : la métropole parisienne et les métropoles d’Asie Pacifique (le débat sur le Grand Paris en témoigne) La problématique Transport et mobilité est transversale. La métropolisation, l’étalement urbain, les nouvelles polarités associées aux grands équipements de transport placent le transport et la mobilité au cœur des nouveaux enjeux des projets urbains ou d’aménagement en termes de développement du-rable et de mobilité soutenable.La formation vise principalement à l’acquisition des compétences suscep-tibles de procurer une intelligence spatiale du territoire, c’est-à-dire la maîtrise des outils de réflexion  qui permettent d’appréhender des questions  d’urba-nisme et d’aménagement des territoires métropolitains.

Organisation de la formationLes deux premiers semestres proposent plusieurs méthodes pédagogiques : l’exercice de projet, l’acquisition de connaissances sur les villes contempo-raines (cours) et d’outils méthodologiques (analyse comparative des villes, analyse morphologique et cartographique des territoires) ainsi qu’une initia-tion à la recherche.Au cours du deuxième semestre, les étudiants effectuent un séjour en Chine dans le cadre de l’atelier de projet organisé en collaboration avec l’Université de Tongji à Shanghai.Une orientation Recherche est ouverte à l’issue du second semestre de la formation : elle ne concerne qu’un nombre limité d’étudiants, susceptibles de poursuivre leur cursus dans le cadre d’un doctorat. La formation dans son ensemble est en lien étroit avec les activités du laboratoire de recherche de l’école. Le troisième semestre est consacré d’une part au stage dans une structure favorisant une insertion professionnelle cohérente avec la formation reçue (structure professionnelle pour l’orientation projet ou laboratoire de recherche pour l’orientation recherche), et d’autre part au travail personnel (projet ou mémoire suivant l’orientation choisie).

92 93

1er Semestre - 30 ECTS

Intitulé des UE Intitulé des enseignements NatureCrédits ECTS

Com-pensable

UE 1Projet

Projet intensif collectif (coordination F. Bonnet, F. Nordemann)

CM + TD

515

non

Atelier Métropole parisienne (F. Bonnet, F. Nordemann)

CM+ TD

10 non

UE 2Analyse et représentation des villes et territoires

Lecture et représentation des territoires (M. Lambert-Bresson, C. Hanen)

CM 2

8

oui

Séminaire mobilités, densités et formes urbaines - méthodologie (A. Grillet-Aubert)

SM 2 oui

La mobilité en projets - études de cas (A. Grillet-Aubert, S. Guth)

TD 2 oui

Système de représentation géographique - ana-lyse et représentation de territoires habités (B. Laurencin)

TD 2 oui

UE 3Acquisition des connaissances

Identification d’un territoire (M. Lambert-Bresson, C. Hanen)

TD 2

7

oui

Territorialisation des réseaux (A. Grillet-Aubert, A. Pény)

CM 2 oui

Villes et architecture en Asie (Emmanuel Cerise) CM 2 oui

Economie urbaine et production de la ville : mécanismes et jeux d’acteurs (D. Albrecht)

CM 1 oui

2ème Semestre - 30 ECTS

UE 4Projet

Atelier Métropoles d’Asie - PacifiqueSéminaire Shanghai (S. Guth, B. Laurencin)Workshop (collectif d’enseignants)

CM + TD

16 16 non

UE 5Analyse et représentation des villes et territoires

Séminaire mobilités, densités et formes urbaines - démarches de recherche (A. Grillet-Aubert)

SM 2

8

oui

Séminaire de préparation au stage SM 0 oui

La mobilité en projets - analyses comparées (A. Grillet-Aubert, S. Guth)

TD 2 oui

Système de représentation géographique - ana-lyse et représentation de territoires habités (B. Laurencin)

TD 2 oui

Villes comparées (B. Mariolle) TD 2 oui

UE 6Acquisition des connaissances

Le Grand Paris CM 2

6

oui

Projets métropolitains (B. Fortier) CM 2 oui

Expériences de projets métropolitains et outils pour la grande échelle (F. Bonnet)

CM 2 oui

Semestre 3 - 30 ECTSUE 7Projet ou recherche (option)

Projet : élaboration du projet de fin d’études et soutenance

15 15non

Recherche : élaboration du mémoire et soutenance

non

UE 8Mise en situation professionnelle

Mise en situation professionnelle : mise en oeuvre, tutorat, soutenance

15 15 non

CM: Cours magistral - TD : Travaux dirigés - SM : Séminaire

94 95

Organisation de la formation La formation est assurée par les écoles nationales supérieures d’architecture et s’inscrit dans le dispositif de la réforme de l’enseignement de l’architecture dans le cadre européen du LMD.Elle a pour vocation de permettre à l’architecte diplômé d’État de maîtriser les conditions de son entrée dans la profession réglementée au titre de la loi du 3 janvier 1977 modifiée de l’architecture et d’endosser les responsabilités qui en découlent.Il s’agit donc pour l’architecte d’acquérir, d’approfondir ou d’actualiser ses connaissances dans trois domaines spécifiques : les responsabilités person-nelles du maître d’œuvre, l’économie du projet et les réglementations. Ces connaissances et compétences sont acquises à la fois par des enseigne-ments dispensés au sein de l’école nationale supérieure d’architecture et par une mise en situation professionnelle de six mois minimum, les ap-ports de l’un et de l’autre devant être fondés le plus possible sur la complé-mentarité.L’accès à cette formation est possible soit immédiatement après l’obtention du diplôme d’État d’architecte, soit après une période d’activité profession-nelle qui entraîne une procédure de validation des acquis de l’expérience.

L’ambitionIl s’agit en complément de l’enseignement du cursus conduisant au diplôme d’État d’architecte, de préparer plus particulièrement les futurs signataires de demandes de permis de construire à l’exercice de leurs responsabilités. Il s’agit de mettre en évidence les problèmes rencontrés par les maîtres d’œuvre, les carences, les pistes de réponses en termes de documentation et de mode opératoire. De donner le périmètre des choses à savoir… et sur-tout de proposer un travail interactif entre l’étudiant et l’intervenant afin de ne pas recommencer un enseignement de cursus, en fournissant l’information de base sous la forme appropriée (bases de données, documents, réfé-rences…).

L’organisation pratique en 2011-2012La formation théorique des ADE se déroulera en une session qui comportera trois temps :- la première séquence du 7 au 21 octobre 2011 ainsi qu’une matinée prévue

au cours de l’année universitaire- la seconde en juin 2012 suivie d’un examen fin juin- l’évaluation finale (jury) est prévue en septembre 2012

Les formations post-masterHabilitation à la maîtrise d’oeuvre en son nom propre (HMONP)

Un protocole de formation est conclu entre l’établissement et l’architecte diplômé d’État en début de formation, déterminant un parcours de formation adapté, cohérent et encadré par un enseignant référent chargé de suivre le candidat tout au long de sa formation jusqu’à l’évaluation finale, et de faire le lien entre la partie de la formation dispensée dans l’école et celle relevant de la mise en situation professionnelle.La participation aux enseignements structurés en cinq séminaires, de la for-mation théorique est obligatoire. Les étudiants doivent justifier leur absence. Le jury aura connaissance de l’assiduité des candidats.

Validation des acquis de l’expérience (VAE) avant la formationLa validation des acquis de l’expérience se fait sur la base d’un dossier remis par chaque architecte diplômé d’État (ADE), lequel comprend :- la photocopie de l’attestation provisoire du diplôme d’État d’architecte,- une lettre de candidature motivée,- des renseignements concernant toute formation ou activité suivies en sus

du diplôme d’État d’architecte susceptible d’être validées,- des renseignements concernant toute activité professionnelle susceptible

d’être validée (CDD, CDI...),- un curriculum vitae,- un dossier de synthèse d’environ 20 pages sur les activités professionnelles

exercées au moins pendant un an en France dans une ou plusieurs agences d’architecture,

Sur cette base, la commission sera appelée à se prononcer sur le programme de formation à suivre par l’ADE : elle auditionne chaque ADE qui demande une VAE.

Composition de la commission des acquis (hmonp)- M Bost, architecte, enseignant associé, menuisier- M Dervieux, architecte, enseignant- Mme Galiano, architecte, enseignante- M Garric, architecte, enseignant- Mme Simonin, architecte, enseignante- M Villien, architecte, enseignant

La sélection des dossiers de demande de VAE se tiendra fin juin. Des entre-tiens pourront être demandés début septembre.

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Contenu de la formationLa formation est structurée en 5 séminaires qui seront autant de lieux d’inté-gration et de confrontation entre la pratique, le « vécu », les phases de mise en œuvre et l’analyse, la critique, moments de valorisation du travail, même de manière schématique… Bien entendu, il ne s’agit pas d’être exhaustif mais de couvrir les problèmes les plus cruciaux. Ces séminaires compren-nent des cours magistraux précisant le sens, les voies documentaires, les pistes du savoir. Le programme est le suivant :I Le cadre légal de l’exercice de la maîtrise d’œuvre

• introduction générale sur les institutions et l’organisation des services pu-blics

• le cadre légal de la profession : Ordres, statuts, modes d’exercice (libéral, société, salarié…)

• la responsabilité professionnelle des « constructeurs » et l’assurance construction, les compléments, le contentieux

• la déontologie, les missions de faisabilité, d’exécution et de contrôle ar-chitecturaux

II La structure de production (l’agence, la société, l’entreprise…).• Organisation et gestion

- la création, les types de société : SARL, SA, SCVOP, EURL, SCP - le management, objectifs et stratégie- les ressources humaines, la gestion sociale, hygiène et sécurité- le système de production- la gestion financière et comptable, le calcul des honoraires et des

coûts, la fiscalité…- la gestion prévisionnelle- les tableaux de bord

• L’accès à la commande• Les partenaires :

- maîtrise d’ouvrage- entreprises du bâtiment- artisans

• L’organisation des partenariats : co-traitance, sous-traitance, manda-taire, groupements

• La qualité : enjeux, limites

III La production : la maîtrise d’œuvre (conception, économie, technique)

la réglementation de l’urbanisme et de la construction (accessibilité, incen-die, protection de la santé, sécurité, hygiène) : réglementation et usages. Code du travail, code de la construction et de l’habitation, sécurité et pro-tection des bâtiments, immeubles de grande hauteur…

Les contrats de maîtrise d’œuvre : le nouveau code des marchés publics, la loi MOP, les missions, les conventions de co-traitance, les marchés de travaux, les marchés privés, les documents, les contrôles, les coûts, les délais…

Le process du projet (mise en œuvre, projet du projet) du programme à la réception des travaux.

L’économie du projet : évaluation des coûts d’objectif, devis, suivi des coûts, pénalités.

La pratique du chantier : Intervenants, démarches, ordres de service, sé-curité des chantiers, contrôle, direction, réunions, comptes rendus, récep-tion, réserves.

IV Les questions de notre temps et les problématiques contemporaines• Écologie et développement durable• Développement durable» : concept et application aux domaines de l’ur-

banisme et de l’architecture. Les indicateurs et leur usage• Haute qualité environnementale ; les 14 cibles et la conduite du projet. Le

guide de l’ADEME• Les réglementations techniques applicables au projet et leur évolution :

RT2005, RT2007, RT2012, acoustique etc...• Les particularités de l’économie du projet environnemental• Les principaux matériaux : inventaire actuel, classifications, usages• La nouvelle donne espace/matière et méthodologie du projet• Situation et perspectives de la profession d’architecte

V Analyse de la mise en situation professionnelle Ces formations alternent des enseignements de méthode, des études de

cas, des visites. Elles sont animées par les enseignants de l’école avec le concours de pro-

fessionnels extérieurs.

La mise en situation professionnelleLa mise en situation professionnelle, dans un lieu d’exercice de la maîtrise d’œuvre fait l’objet d’une convention tripartite entre l’école, l’architecte di-plômé d’État et la structure d’accueil, qui récapitule les responsabilités qui

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seront confiées à l’architecte pour l’accomplissement d’une partie des objec-tifs fixés dans le protocole et les interventions mensuelles entre l’école et la structure d’accueil pour assurer un suivi susceptible de réorienter les compé-tences à acquérir. C’est le droit du travail qui fixe le statut du salarié recruté dans la structure professionnelle en contrat à durée déterminée ou indéterminée.L’habilitation peut être préparée dans le cadre de la formation professionnelle continue. L’intéressé est de fait déjà salarié d’une entreprise d’architecture et doit acquérir les éléments de compétences que son expérience profession-nelle ne lui a pas encore permis d’acquérir.Il peut également préparer l’habilitation dans le cadre « du développement de compétences » des architectes salariés de l’entreprise ou encore dans le cadre du bénéfice du « droit individuel de formation »

Un suivi personnaliséL’ADE est, durant sa « mise en situation professionnelle » suivi par un ensei-gnant référent de l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belle-ville assurant un entretien régulier dont un au moins avec l’architecte respon-sable dans la structure d’accueil. Des séances collectives qui favorisent les échanges d’expériences entre ADE peuvent être envisagées. Ce suivi est formalisé dans une feuille de route. Le CA du 29 septembre 2006 a retenu le principe selon lequel chaque enseignant référent doit si possible consacrer 9h à chaque ADE en situation professionnelle.Dans la structure d’accueil, un architecte vérifie chaque mois la réalisation des objectifs fixés à partir de la «feuille de route». Ces objectifs sont conformes à ceux prévus par le protocole de formation et la convention tri-partite conclue avec la structure d’accueil.L’architecte de la structure d’accueil signataire de la convention tri-partite in-dique à l’enseignant référent l’évolution des travaux de l’ADE.

ÉvaluationPour l’évaluation de la formation théorique, il vous sera demandé, pour chaque séminaire, de développer une analyse sur un sujet relatif à l’architec-ture et à la maîtrise d’œuvre.L’évaluation finale s’effectuera au regard de la note obtenue à l’examen, de la feuille de suivi de l’ADE en situation professionnelle et du travail personnel qui fait l’objet du cinquième séminaire (mémoire professionnel).La validation de cette formation sera assurée par un jury final composé d’en-

seignants et de professionnels du monde de l’architecture conformément au texte réglementaire. Le jury s’entretiendra avec chaque ADE durant au moins quarante-cinq minutes. Le candidat sera invité à prendre du recul par rapport à la formation et à son expérience professionnelle. Le jury a toute latitude pour vérifier les acquis et en particulier les capacités de recherche documen-taire.

Le mémoire professionnelLa mise en situation professionnelle doit fait l’objet d’un mémoire (rapport) professionnel comportant obligatoirement un C.V. à soutenir devant le jury de la HMONP et dont les problématiques sont définies avec l’enseignant réfé-rent du postulant.Ce mémoire doit être adressé à chaque membre du jury avant la soutenance, il sera remis à l’administration début septembre 2012.Ce mémoire, analytique et prospectif, n’est pas le journal de bord de toutes les activités et expériences de l’ADE qui font l’objet de la feuille de route tenue par ailleurs. Le mémoire est un travail de réflexion sur la pratique qui permet de montrer que l’on est capable de prendre du recul sur sa mise en situation professionnelle en la confrontant aux enseignements reçus et en effectuant un retour critique sur la relation entre la conception et la mise en œuvre. Le mémoire doit mettre en évidence :- brièvement le profil de la structure d’accueil (identité, statut, champs d’inter-

ventions, références, modes de fonctionnement, organisation, effectifs, vo-lume d’opérations…)

- brièvement un résumé des tâches effectuées par l’ADE, des responsabilités assumées,

- une réflexion problématique, un regard sur les aspects règlementaires et économiques de la maîtrise d’œuvre (questions posées, hypothèses de ré-ponses)

- une réflexion critique sur la confrontation entre le cursus des études et l’exercice professionnel

- un commentaire sur la pratique de la maîtrise d’œuvre (les enjeux, les jeux d’acteurs, les latitudes…)

La rédaction et la présentation doivent répondre aux principes suivants :- Le format doit correspondre dans toute la mesure du possible à un A4- La première de couverture doit mentionner :

* Le prénom et le nom de l’auteur (l’ADE)

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* Le nom de l’école* La dénomination de la structure d’accueil* Le nom du responsable de la MSP dans la structure d’accueil* La période de la MSP* La date de soutenance prévue

- La première page comprend un sommaire précisant le plan du mémoire- L’introduction en seconde page précise notamment la ou les probléma-

tiques- Le contexte doit être présenté de manière explicite en troisième page afin

qu’un lecteur extérieur à la structure d’accueil le comprenne.- En dernière page, un Curriculum Vitae

Le mémoire doit faire une quinzaine de pages.Le mémoire professionnel doit permettre à l’étudiant, au tuteur et aux respon-sables de la structure d’accueil de conserver la mémoire du travail effectué.

Le mémoire professionnel ne doit pas être trop descriptif, il doit être critique et problématique.

Annexes

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Conférences Elles sont ouvertes à tous les étu-diants. Elles sont programmées et annon-cées publiquement et à l’avance. Si elles ne sont pas sanctionnées di-rectement par un crédit, elles peu-vent, dans le cadre d’enseignements particuliers constituer un support de travaux personnels

CoursEnseignements magistraux, semes-triels sur un rythme hebdomadaire ou bimensuel. Ils se déroulent sur la base d’un plan de cours annoncé et distribué à l’avance. Ils sont sanctionnés par des exa-mens, écrits ou oraux, en fin de se-mestre, dans lesquels sont évaluées les connaissances de l’étudiant rela-tives aux contenus dispensés dans le cours.Un cours se déroule en moyenne sur 14 semaines (non compris la se-maine d’examen). Cela correspond à une fourchette de 15h à 25h (cours entre 1h et 1h45 selon les matières) d’enseignement magistral. Le cours suppose de la part de l’étu-diant un temps personnel, en plus de ces heures, pour le travailler (ap-prentissage, remise au propre de notes de cours, bibliographies com-plémentaires, exercices personnels, etc…)L’enseignement des langues devra

s’organiser parallèlement à l’en-semble du cursus.

« Intensifs »Enseignements, formations ou ap-prentissages délivrés de manière continue sur un temps limité exclusi-vement consacré à cette activité. Ils sont composés d’un ensemble de cours, d’exposés, de TD, de TP ou de travaux d’ateliers.Ils se situent en début de semestre. Ils peuvent, sous une forme de Work- shop, être un regroupement d’ensei-gnements qui traitent d’un thème ou d’une situation particulière en un temps donné, de manière con tinue et régulière auquel les étudiants se consacrent également de manière exclusive.Le travail demandé est un travail col-lectif mais dans lequel la part de chaque participant est parfaitement identifiable.

TD, travaux dirigésEnseignements complémentaires ou exercices d’application liés à un ou à plusieurs cours. Ils sont dirigés, c’est-à-dire encadrés par l’enseignant, des assistants ou des moniteurs.Ils sont réalisés en un lieu et en un temps déterminés.Ils donnent lieu à une évaluation propre qui ne peut pas se confondre avec celle du ou des cours auxquels ils sont liés : c’est l’ensemble des 2

Lexique

notations (cours + TD) qui sanc-tionne l’enseignement sur la base d’une péréquation annoncée au dé-part.Ils se déroulent comme les cours sur un semestre avec un rythme hebdo-madaire, bimensuel ou dans certains cas mensuel. Leur durée ne devrait pas excéder 3h00.

TP, travaux pratiques réalisés en atelier ou dans des lieux précis ad hoc Ils ont pour but une expérimentation, un apprentissage, la manipulation d’outils spécifiques (de dessin, liés à des matériaux, info graphiques, plastiques, audiovisuels….) ou la réalisation d’une tâche ou d’un pro-jet précis.Ils sont liés, comme les TD, à un cours magistral qui en précise en même temps que son plan de cours, les règles, la charge travail et les conditions de l’évaluation.Ils se déroulent sur une demi journée (4h à 5 h).Leur évaluation s’effectue sur la ba-se des travaux réalisés et/ou un exa-men placé à la fin du temps de l’in-tensif. La durée d’un enseignement intensif ou d’un workshop peut s’or-ganiser sur 1 à 2 semaines.

Travaux personnels Ce sont des tâches et des travaux demandés dans le cadre d’un ensei-gnement qui accompagnent, alimen-

tent, testent ou enrichissent un ap-port théorique. Ce sont par exem ple des relevés, des enquêtes, des re-cherches documentaires, la réalisa-tion de maquettes, des visites etc...Le temps imparti à ces travaux est é valué et communiqué au départ aux étudiants de même que sont pré-cisés les modes de prise en com pte dans la note sanctionnant l’ensei-gnement.

StudiosEnseignement spécifique de projet d’architecture.Ils se déroulent avec des évaluations régulières individuelles et/ou collec-tives qui engagent une réflexion et un travail de recherche personnels. L’évaluation finale est toujours faite de façon individuelle, sur présenta-tion d’un projet et par un jury dont la com position est variable selon les cy cles et les années. La durée d’un studio est d’un se-mestre.Les studios s’organisent sous la conduite et la responsabilité d’un ou de plusieurs enseignants qui suivent chacun un groupe d’une quinzaine d’étudiants.Le temps de correction et d’enca-drement s’organise sur un minimum d’une journée entière. Le travail per-sonnel (recherche, esquisses, des-sins, maquettes, étu des, mise au point, détails, notes, présentation) suppose un important investisse-

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ment continu et régulier de chaque étudiant tout au long de la semaine.

SéminairesGroupement de plusieurs ensei-gnants dans diverses disciplines au-tour d’une problématique identifiée et annoncée (manifeste, texte d’in-tention, bibliographie, références…) qui a pour but, en croisant des ap-proches diverses et complémen-taires, de cerner et d’approfondir une question conceptuelle sur l’architec-ture. Ils ont pour but de préparer les étudiants :- à acquérir les moyens d’expression

et les outils critiques leur permet-tant de poser leur propre problé-matique,

- à s’initier et à développer un travail de réflexion et de recherche,

- à se déterminer en prenant position et éventuellement à terme à s’en-gager dans une voie spécialisée ou une recherche en 3ème cycle.

Le séminaire donne lieu à la confec-tion d’un mémoire individuel qui est présenté et soutenu à la fin du 3ème semestre de Master, devant un jury public.

VoyagesIls sont toujours organisés dans le cadre d’un enseignement, sur la base d’un programme et d’objectifs pédagogiques.Si la participation aux voyages ne

constitue pas une « obligation » ab-solue et ne donne pas lieu à un cré-dit (ECTS), ils font néanmoins partie intégrante de l’enseignement. Ils s’accompagnent généralement de travaux individuels comme des comptes rendus, des carnets de croquis, des dossiers etc… qui peu-vent faire l’objet d’expositions au sein de l’École.

Vous êtes :

Candidat en 1ère année Candidat en équivalence

- Français- Européen (de l’Union

Européenne ou de l’espace économique européen)

- Lycéen de nationalité étrangère ayant fait toutes vos études en France

- Lycéen dans un lycée français à l’étranger

- Étudiant hors Union Euro-péenne n’ayant pas de diplôme français

- Français- Européen (de l’Union

Européenne ou de l’espace économique européen)

- Lycéen de nationalité étrangère ayant fait toutes vos études en France

- Lycéen dans un lycée français à l’étranger

- étudiant hors Union Euro-péenne n’ayant pas de diplôme français

Consultez le cas 1

Consultez le cas 2

Consultez le cas 3

Consultez le cas 2

Cas 1 Conditions d’admission en 1ère annéeIl faut :- soit être titulaire du baccalauréat (ou être en terminale) - soit être titualire d’un diplôme reconnu comme équivalent par arrêté intermi-

nistériel- soit pouvoir justifier d’une attestation de succès à un diplôme d’accès aux

études universitaires

Tous les candidats désirant s’inscrire en première année doivent s’incrire sur post-bac www.admission-postbac.fr

Le test de motivation se fera en deux parties.- Une première partie renseignée sur post-bac.

Attention, il y a une date limite pour répondre- Si vous êtes retenu à l’issue de la première partie, vous serez convié à la

seconde partie, organisée dans nos locaux.- La liste des admis se fera uniquement par l’intermédiaire de post-bac.

Modalités d’admission 2012-2013

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Cas 2 Conditions d’admission des candidats étrangers (Hors Union Européenne) n’ayant pas de diplôme Français

(baccalauréat ou supérieur). De la 1ère à la 5ème année

Le public concernéLa procédure d’admission préalable concerne obligatoirement :- les étudiants étrangers titulaires d’un diplôme étranger de fin d’études se-

condaires sollicitant une première inscription en premier cycle des études d’architecture

- les étudiants étrangers titulaires d’un diplôme étranger d’études supérieures sollicitant une première inscription en études d’architecture

Mise en œuvre de la procédurePour les candidats résidant à l’étrangerDans certains pays, il a été ouvert des Centres pour les Etudes en France (CEF) qui ont pour but de faciliter les démarches administratives des étu-diants étrangers souhaitant poursuivre des études en France.Il s’agit des pays suivants : Algérie, Argentine, Bénin, Brésil, Cameroun, Ca-nada, Chili, Chine, Colombie, Congo Brazzaville, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Etats-Unis, Gabon, Guinée, Inde, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mexique, Russie, Sénégal, Syrie, Taiwan, Tunisie, Turquie, Vietnam.Les candidats de ces pays doivent obligatoirement se connecter au site In-ternet des CEF correspondant à leur pays et suivre les instructions indiquées sur ce site : www. « nomdupays ».campusfrance.orgExemple : pour l’Algérie : www.algerie.campusfrance.orgPour les candidats où il n’existe pas de CEF, la procédure d’inscription est mise en oeuvre sous la forme d’un dossier de couleur jaune et est disponible dans les services culturels des ambassades à l’étranger. Ces services se chargent de réceptionner les dossiers «jaunes», de convoquer les candidats non dispensés du Test de Connaissance du Français (TCF/DAP) et d’envoyer tous les dossiers conformes aux écoles nationales supérieures d’architecture mentionnées en première position sur les dossiers pour la fin du mois de mars 2012.

Pour les candidats résidant en France Les candidats étrangers doivent être munis d’une carte de séjour ou d’un visa D.la procédure d’inscription est mise en oeuvre sous la forme d’un dossier de couleur jaune qui est à retirer au cours du mois de décembre 2011 ou début

janvier 2012 dans les écoles nationales supérieures d’architecture ou sur le site Internet : http://archi.fr/ECOLES/index.html#formulaires .Ce dossier doit impérativement être tamponné par une école d’architecture avant la transmission à l’école choisie en première position, avant le 31 jan-vier 2012.

Informations et recommandations- Vous devez choisir 2 écoles d’architecture pour toute la France, et les clas-

sez par ordre de préférence - Tous les documents en langue étrangère devront être traduits en langue

française par un organisme assermenté- Vous devez obtenir au TCF/DAP au moins 10/20 à l’expression écrite et 350

au score global.- Soignez votre lettre de motivation ainsi que votre dossier de travaux

(conseillé également pour une admission en 1ère année à Paris-Belleville)- Si votre candidature a été acceptée et que vous n’avez pas pu vous inscrire,

la procédure sera à renouveler l’année suivante. Les demandes et les dos-siers ne sont pas gardés d’une année sur l’autre.

Test de langueUn Test de Connaissance du Français (TCF/DAP) est obligatoire pour les candidats non dispensés. Vous trouverez des informations sur le site du Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP) : http://www.ciep.fr/tcfdap/.

Cas 3 Conditions d’admission en équivalence Peuvent obtenir une dispense partielle d’études :- Candidats français et de la Communauté Européenne et de l’Union Euro-

péenne- Candidats étrangers (Hors Union Européenne et hors Espace Economique

Européen) titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur français

ProcédureVous devez télécharger le dossier de candidature sur le site de l’école (ru-brique « Admissions ») et le retourner complété avant le 31 Mars 2012 ac-compagné de :- une photocopie d’une pièce d’identité (carte d’identité, passeport)- une lettre de motivation- la photocopie des diplômes en français- un CV- un dossier de travaux, format A4

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AccèsMétro Belleville (Lignes 2 et 11)Métro Colonel Fabien (Ligne 2)

Horaires d’ouverturesLundi, mercredi, jeudi 8h30 à 24h00 Mardi et vendredi 8h30 à 22h00 Samedi 9h00 à 17h00

Service des étudesTous les jours de 9h à 12h30 et de 14h à 17h01 53 38 50 20

Informations pratiques