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À PARTIR DE l’ŒUVRE D’ANDRÉA DEL FUEGO MISE EN SCÈNE DE JULIEN DUVAL PRÉSENTENT

À PARTIR DE l’ŒUVRE D’ANDRÉA DEL FUEGO - TnBA...7 FICHE TECHNIQUE DU PROJET Texte: Andrea Del Fuego Mise en scène: Julien Duval Colaboration artistique: Alexandra Tobelaim

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  • À PARTIR DE l’ŒUVRE D’ANDRÉA DEL FUEGO

    MISE EN SCÈNE DE JULIEN DUVAL

    P R É S E N T E N T

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    PRÉSENTATION

    «Les Malaquias» est l’adaptation du roman homonyme de l’auteure brésilienne Andréa Del Fuego, dans un travail d’échange entre les artistes brésiliens de la compagnie VULCÃO [criação e pesquisa cênica] et la compagnie française Le Syndicat d’Initiative. Ce projet réunit le artistes brésilien Rita Grillo (actrice), Lívia Vilela (préparation corporelle), Paulo Salvetti (production au Brésil), Edson Secco (création sonore) et Aline Santini (lumières), la portugaise Tânia Reis (production au Portugal), les français Julien Duval (mise en scène), Alexandra Tobelaim (collaboration artistique), Olivier Thomas (scénographie), et le franco-portugais Carlos Martins (acteur). Dès leur première rencontre, en 2008, Julien Duval, Carlos Martins et Rita Grillo eurent envie de mener à bien, ensemble, un projet qui réunisse leurs différentes langues et cultures. En 2016, avec l’installation de Rita en France apparut l’opportunité de créer ce spectacle à partir de ce roman en langue portugaise, que le trio peut jouer dans les deux langues. Les répétitions ont lieu aussi bien en portugais qu’en français, et les divers accents des acteurs dans chaque langue viennent enrichir le travail.La recherche spécifique du collectif VULCÃO sur la transposition de la littérature au plateau, aussi bien dans les solos «Pulso» (à partir de la vie et de l’œuvre de Sylvia Plath), «A Dor» (à partir de «La Douleur» de Marguerite Duras), et «Aguas Do Mundo» (à partir de l’œuvre de Clarice Lispector), que dans le spectacle jeune public Brincar de Pensar (contes de Clarice Lispector), s’appuyant sur la recherche de Vanessa Bruno, servira de base grâce à cet échange à la construction dramaturgique du spectacle.

    SYNOPSIS

    Nuit d’orage dans la Serra Morena. La foudre s’abat sur la maison de la famille Malaquias, tuant les parents, et laissant indemnes trois orphelins aussitôt séparés : Nico, mis au travail dans une plantation, qui refroidit sous les rayons de la lune, et qui disparaît dans une cafetière. Antônio, adopté par des bonnes sœurs françaises, l’enfant qui ne grandira pas. Et Júlia, jeune madone en transit entre bébés abandonnés et autocars manqués. A l’occasion du mariage de Nico, onze ans après leur séparation, ils vont tenter de se retrouver. Entourés de nombreux personnages vivants ou morts, cette fratrie éclatée nous fait voyager au plus profond d’un Brésil rural et magique.

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    CROISEMENTS

    Si la plupart des projets de théâtre internationaux consistent uniquement à faire venir des spectacles étrangers ou à exporter ses propres spectacles par delà ses frontières, ce projet, lui, est fondé sur la notion de croisements. À commencer par le croisement, il y a quelques années, d’un trio d’acteurs franco-luso-brésilien, qui a donné naissance à un profond désir de créer ensemble. Et également le croisement de deux compagnies (Vulcão et Le Syndicat d’Initiative), séparées par l’océan Atlantique, mais se rejoignant sur de nombreux terrains communs : le goût pour les auteurs actuels, l’adaptation littéraire, la recherche esthétique, le souci d’un théâtre contemporain, et l’envie de transmettre et de partager.

    Partant de là, le texte d’Andréa Del Fuego s’est imposé à nous comme un évidence : non seulement Os Malaquias est un roman sensible et magnifique, non seulement c’est un matériau qui offre de multiples possibilités de jeu et d’invention au plateau, mais il nous amène à poursuivre et développer cette notion de « croisements », qui est au coeur-même de notre projet : il est au croisement entre deux époques (celle de l’histoire et celle d’aujourd’hui), au croisement entre réalisme et fantastique, entre poésie et narration. Ainsi, au croisement entre théâtre et littérature, entre Europe et Brésil, nous souhaitons croiser les regards, les cultures, les esthétiques, et la recherche artistique. L’intérêt de ce projet, c’est que ce texte, écrit par une jeune brésilienne, décrivant le Brésil (ses couleurs, ses parfums, ses habitants) soit mis en scène par un français (avec sa distance et ses singularités culturelles), sous le regard d’une partie de l’équipe brésilienne. Croisement des regards dans un jeu de miroirs multiculturel.

    « La maison principale sentait la cardamome, ambre sur les lustres, havane sur les meubles, orangés par la lumière du jour »Os Malaquias - chapitre 5

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    INTENTIONS DE MISE EN SCÈNE

    Les Malaquias est un petit bijou littéraire. S’y mêlent l’intime, le rapport à la mort, à nos fantômes bien vivants, à l’abandon, à la sexualité et au corps, au sacrifice, au sang. S’y mêlent aussi la magie, la poésie, et la pulsation des mots. Pour porter ce texte au théâtre, il faut que la poésie du plateau fasse écho à la poésie de l’écriture. Et cette poésie réside en partie dans le fantastique. Un de nos principaux axes de travail sera donc celui de la transposition au plateau du réalisme fantastique propre à la littérature latino-américaine.

    A l’heure où ces lignes sont écrites, nous ignorons encore quelle forme exacte prendra l’adaptation, jusqu’où nous trahirons (avec ses encouragements) Andréa Del Fuego. Mais ce que nous commençons à envisager de manière assez claire, c’est un plateau qui sera une fabrique de théâtre à vue, nous autorisant toutes les inventions, nous permettant de mettre en oeuvre tous les modes du dire (une alternance des moments d’incarnation et de narration nous amènera à réinterroger aujourd’hui les principes brechtiens du rapport au public). C’est également la présence au plateau du metteur en scène, à la fois narrateur, démiurge et régisseur.Une des grandes forces de ce texte, c’est entre autres la profusion de sensations qu’il offre au lecteur : parfums, saveurs, matières, ou lumières nous parviennent de manière très immédiate, brute. Elles concourent à nous ramener à nos propres images et participent du rapport à l’intime. C’est pourquoi nous avons entamé une recherche au plateau autour des sensations, et de la manière de les donner à sentir au public.

    Enfin, il faut parler de la direction d’acteurs, qui est à la base du travail et de la collaboration de Julien Duval et Alexandra Tobelaim. La force de l’écriture d’Andréa Del Fuego tient dans sa concision et dans sa capacité à nous faire comprendre et ressentir une ambiance, un personnage, un état d’esprit en très peu de mots dans un style souvent télégraphique. De la même manière, la mise-en-scène s’attachera à retrouver cette épure, ce style très direct, faisant en sorte que un geste, un mot, un son, une lumière, créent une sensation immédiate pour le spectateur. Une précision de la grammaire théâtrale en écho à la précision de l’écriture.

    « La fièvre galopait, un cheval emballé. Le souvenir était un rideau,l’angoisse un canapé,de quoi meubler une maison entière avec ce tas d’émotions violentes. »Os Malaquias - chapitre 18

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    L’ESPACE, premières pistes de réflexion

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    FICHE TECHNIQUE DU PROJET Texte: Andrea Del Fuego

    Mise en scène: Julien DuvalColaboration artistique: Alexandra TobelaimDistribution: Carlos Martins, Julien Duval, Rita Grillo Preparation Corporelle: Livia VilelaLumière: Aline SantiniDécors: Olivier ThomasCostumes: Julien DuvalMusique: Edson SeccoProduction au Brésil: Paulo SalvettiProduction au Portugal: Tânia Reis Réalisation: Le Syndicat d’Initiative et VULCÃO [criação e pesquisa cênica]

    À PROPOS DE L’AUTEURE

    Née à São Paulo en 1975, auteure de romans, contes et livres pour la jeunesse, Andréa Del Fuego est diplômée en philosophie à l’Université de São Paulo. Dans son adolescence elle a eu une formation technique en publicité, à l’époque elle écrivait des contes érotiques qu’elle a montrés à un ami journaliste, lequel lui a proposé de créer un personnage pour répondre aux questions sur le sexe pour un journal. C’est à ce moment là qu’elle invente son pseudonyme, une référence à Luz del Fuego.

    Son roman «Os Malaquias» (Les Malaquias) a reçu le prix José Saramago et a été édité en Allemagne, Italie, France, Israel, Roumanie, Suède, Portugal et Argentine. Son dernier roman, «As Miniaturas» (Les Miniatures), a été aussi édité en Argentine et en France. Elle est aussi l’auteure de la trilogie de contes Minto enquanto posso, Nego tudo et Engano seu et les œuvres pour la jeunesse Sociedade da Caveira de Cristal, Quase Caio et Irmãs de pelúcia. Elle a reçu le prix « Literatura para todos » du Ministère de l’Éducation brésilien pour la nouvelle Sofia, o cobrador e o motorista. Elle participe aux anthologies Geração Zero Zero, Popcorn Unterm Zuckerhut (Allemagne), Other Carnivals : New Stories (Angleterre), Brésil 25 (France), parmi d’autres. À côté d’autres auteures brésiliennes contemporaines, comme Índigo, Cecília Giannetti et Carol Bensimon, un de ses contes a été publié dans la compilation Histórias femininas (éditions Scipione, 2011).

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    À PROPOS DU VULCÃO[criação e pesquisa cênica]

    Le collectif VULCÃO [criação e pesquisa cênica] est né de la réunion des artistes autonomes - Elisa Volpatto, Livia Vilela, Paulo Salvetti, Rita Grillo et Vanessa Bruno - partageant le désir de développer ses recherches artistiques et ses créations personnelles. VULCÃO souhaite rapprocher des différents langages, réunir la danse et le théâtre, la littérature, l’audiovisuel et voit le travail de l’interprète comme le principal moteur de sa rechercher. Les solos du VULCÃO «Pulso - a partir da vida e da obra de Sylvia Plath» et «A Dor - a partir de La Douleur de Marguerite Duras» ont été crées ensemble en mai 2016. Depuis ils ont réalisé des tournées à São Paulo et Porto Alegre. Le spectacle tous publics «Brincar de Pensar - contos de Clarice Lispector para pessoas grandes e pequenas» a été crée en 2013; il a participé de l’occupation VULCÃO dans l’historique Teatro de Arena Eugenio Kusnet (2016), à São Paulo, et a aussi été joué à São Paulo en 2013 et 2017. Le prochain solo de VULCÃO, «Águas do Mundo - a partir da obra de Clarice Lispector» sera crée à São Paulo en mai 2018.

    À PROPOS DU SYNDICAT D’INITIATIVE

    LE SYNDICAT D’INITIATIVE est une compagnie de théâtre montée en 2017 par Julien Duval et Carlos Martins. Leur compagnie est jeune, mais ils travaillent ensemble depuis des années, et LE SYNDICAT D’INITIATIVE leur permet de développer une recherche esthétique commune, qui s’appuie sur leur goût pour les auteurs, et sur le projet d’un théâtre contemporain mobile, ouvert sur le monde, un théâtre physique, frappant, qui parle aux sens et crée de l’émotion immédiate. En 2014 ils ont créé «Alpenstock» de Rémi De Vos, actuellement en tournée (saison 17/18); la compagnie produit en ce moment «Os Malaquias», de Andréa Del Fuego, co-production Brésil-France-Portugal (2018), et “Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu”, de Philippe Dorin (création 2019).

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    CURRICULUM VITAE

    JULIEN DUVAL, s’est formé l’ERAC, il est comédien et metteur en scène. A l’image il a travaillé avec Cristina Pinheiro, Gilles Bannier, Olivier Barma ou encore Fabrice Gobert. Et au théâtre il a collaboré avec de nombreux metteurs en scène, mais fait partie des équipes d’acteurs de Catherine Marnas (Lignes de faille de Nancy Huston, Faust, Sainte Jeanne des Abattoirs de Brecht…) et de Alexandra Tobelaim (Villa Olga de Catherine Zambon). Il a travaillé au Brésil, pour la création du Retorno ao deserto de Koltès. C’est d’ailleurs sur ce spectacle que le trio Rita-Carlos-Julien a travaillé ensemble pour la 1ère fois.

    Côté mise en scène, Julien a notamment monté «Alpenstock» de Rémi de Vos, et «La Barbe Bleue» (jeune public) de Jean-Michel Rabeux, ces deux spectacles tournent encore. Auparavant il a monté Duras, Chartreux, ou Dario Fo. Il a été assistant de Catherine Marnas au théâtre et à l’opéra, et cette année il sera professeur d’interprétation pour les élèves de l’ESTBA.Avec Carlos Martins, ils viennent de créer leur compagnie, Le Syndicat d’Initiative, pour développer leur recherche et leur esthétique théâtrale.

    CARLOS MARTINS, acteur franco-portugais, a été formé au Conservatoire de Marseille entre 2004 et 2007 sous la direction de Jean-Pierre Raffaelli, Pilar Anthony et Valérie Florac.Après sa formation, il travaille principalement à Marseille avec des metteurs-en-scène, tels que Hélène Arnaud (Barbe-Bleue, espoir des femmes de Dea Loher et En attendant le Petit Poucet de Philippe Dorin), Renaud-Marie Leblanc (Froid de Lars Norén), Marion Aicart, Geoffrey Coppini, Akel Akian (Albatros de Fabrice Melquiot) ou plus récemment Carole Errante (Le Cas

    Blanche-Neige de Howard Barker).Il collabore avec Alexandra Tobelaim et joue actuellement dans deux de ses spectacles : La Part du Colibri et Le Mois du Chrysanthème.En 2009, il joue en portugais, au Brésil, à São Paulo, dans O Retorno ao Deserto / Le Retour au Désert de Bernard-Marie Koltès, sous la direction de Catherine Marnas. C’est à l’occasion de ce spectacle qui réunit une distribution franco-brésilienne, qu’il rencontre Rita Grillo.Il joue également en 2013 dans Alpenstock de Rémi De Vos, mis-en-scène par Julien Duval. Par ailleurs, ils créent ensemble en 2017 la compagnie Le Syndicat d’Initiative à Bordeaux.Dans son parcours, il met également en scène des formes courtes : TicTac Alice (adaptation de Lewis Caroll), Tremblements (d’après Joël Pommerat et Eurypide), ainsi que des lectures (Ulysse à Gaza de Gilad Evron, Le Voyage d’Octavio de Miguel Bonnefoy).Au cinéma et à la télévision, il collabore avec Jean-Laurent Xynidis, Vincent Monet, Laurence Katrian, Frédéric Balekdjian et Olivier Baroud.

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    RITA GRILLO, formée en communication sociale à São Paulo, elle a étudié le théâtre et travaillé avec d’importants metteurs en scène de São Paulo (Celso Frateschi, Marco Antonio Rodrigues, Georgette Fadel, Sérgio de Carvalho). Entre 2003 et 2005 elle a vécu en France où elle a fait un DEA en Arts du Spectacle à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris III. Pendant cette période elle a étudié le théâtre physique à Wroclaw, en Pologne, au Grotowski Institut, et avec l’Odin Teatret (Danemark). Entre 2006 et 2016 elle a vécu au Brésil, où elle a travaillé avec différents metteurs en scène,

    brésiliens ou étrangers. En 2007 elle a commencé à enseigner l’interprétation à l’école de formation d’acteurs Globe-sp, à São Paulo.Parmi les échanges réalisés avec la France, elle a été assistante à la mise en scène de Catherine Marnas pour la production franco-brésilienne du Retour au Désert (joué au Brésil et en France – 2008/2009/2010) ; comédienne dans le spectacle France du Brésil, d’Aristide Tarnagda, mise en scène d’Eva Doumbia (joué au Brésil et en France – 2009/2010) ; assistante à la mise en scène de Anne Kessler pour la production brésilienne de On ne Badine pas avec l’Amour (joué au Brésil en 2014).En 2013 elle a réalisé sa première mise en scène, le spectacle Ninguém no Plural, à partir des contes du mozambicain Mia Couto (tournée à São Paulo et plusieurs villes brésiliennes - 2013/2014).Récemment elle a joué dans les spectacles Dissecar uma Nevasca, de Sara Stridsberg, mis en scène par la suédoise Bim de Verdier (joué au Brésil, en Suède et au Danemark – 2015), Vermelho Labirinto, texte et mise en scène de Pedro Granato (à São Paulo – 2016/2017) et A Dor – d’après La Douleur de Marguerite Duras, mise en scène de Vanessa Bruno (à São Paulo – 2016/2017), avec qui elle a créé le collectif d’artistes Vulcão [criação e pesquisa cênica] (www.vulcao.art.br).Depuis juillet 2016, Rita s’est réinstallée en France. Elle a récemment été assistante à la mise en scène de Anne Kessler, à la Comédie Française, sur La Ronde de Schnitzler (création le 23 novembre 2016).

    BRUNO STIERLI, né à São Paulo, il passe son enfance et adolescence entre le Brésil et la Suisse. Toujours passionné par les arts, les histoires et les personnes, il partage sa vie entre le théâtre et le cinéma. Ayant étudié le théâtre à São Paulo, il travaille avec plusieurs metteurs en scène renommés dans le monde du théâtre et du cinéma, parmi lesquels Ruy Cortez, Murilo Salles, Antunes Filho et Esmir Filho. Toujours passionné par l’idée d’assimiler d’autres cultures, il poursuit sa formation au Conservatoire National d’Arts Dramatiques de Paris. Là, Alain Françon le met en scène dans

    Rouge, noir et ignorant d’Edward Bond; il joue également dans des ateliers autour de Feydeau et Tchekhov dirigés par Dominique Valadié.Son dernier projet au théâtre fut le rôle de Perdican dans On ne Badine Pas Avec L’Amour d’Alfred de Musset, mis en scène par Anne Kessler de la Comédie Française à São Paulo, Brésil. Fin 2015 il décide de revenir à Paris pour développer des projets personnels dans le cinéma, ainsi que la pièce Les étoiles de Notre Ciel avec la companie de théâtre Bruta Flor, qui a fait déjà une résidence à La Fonderie et qui fera une deuxième, avec des dates de représentation au Théâtre du Soleil fin 2018. En parallèle il a travaillé à l’Opéra de Paris autant que comédien, dans Iphigénie en Tauride mis en scène par Krzysztof Warlikowski, ainsi que La Bohème mis en scène par Claus Guth.

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    ALEXANDRA TOBELAIM, diplômée de l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, formée à la mise en scène auprès de Jean-Pierre Vincent et Hubert Colas, elle dirige depuis 1998 sa propre compagnie, Tandaim. Qu’il s’attache au répertoire (La Seconde Surprise de L’Amour de Marivaux) ou mette en écoute des textes contemporains (Italie-Brésil 3 à 2 de David Enia, Villa Olga de Catherine Zambon), qu’il se donne en salle ou dans l’espace public, son travail poursuit un seul but : la création d’un théâtre contemporain, exigeant et pour le plus grand nombre. Tout autant concernée par la représentation théâtrale

    que par sa réception, Alexandra Tobelaim mène parallèlement à ses créations de nombreux ateliers à destination de tous les publics. Soucieuse des questions de transmission, elle enseigne, par ailleurs, aux élèves comédiens de l’ERAC.Ce projet lui permet d’associer son goût pour l’international (elle a récemment travaillé au Maroc et au Canada) avec son désir de s’attaquer à l’adaptation d’un roman sur scène.

    LIVIA VILELA, préparatrice corporelle diplômée de la PUC-SP, elle est chercheuse de la technique Klauss Vianna appliquée au corps de l’acteur depuis plus de 10 ans. Elle s’est formée aussi au CPT (Centre de Recherche Théâtrale – dirigé par le metteur en scène Antunes Filho). Depuis 2008 elle fait partie du groupe de recherche et création théâtrale OBARA, dirigé par Lu Carion. Elle intègre aussi le collectif d’artistes Vulcão [criação e pesquisa cênica] dans lequel elle travaille en tant que comédienne (dans le spectacle tous publics Brincar de Pensar mis en scène par Vanessa

    Bruno en 2014) et en tant que préparatrice corporelle dans les solos Pulso, à partir de l’œuvre et de la vie de Sylvia Plath (2016), A Dor d’après La Douleur de Marguerite Duras (2016/2017) et Águas do Mundo, à partir de l’œuvre de Clarice Lispector (2017), tous mis en scène par Vanessa Bruno. Lívia Vilela est aussi professeur de technique corporelle dans l’école de formation d’acteurs Nilton Travesso, à São Paulo, où elle a fait la mise en scène et la préparation corporelle de plusieurs spectacles.

    OLIVIER THOMAS Architecte de formation (diplômé de la HochSchule für Architektur und Bauweisen, Weimar, Allemagne, architecte DPLG - diplômé à l’EAPLD – Nanterre, France), il a exercé pendant une dizaine d’années. Il se consacre entièrement au spectacle vivant depuis 2002, en tant que scénographe, auteur, mais aussi musicien.En 2004, il a créé la compagnie Le Bruit des Nuages, avec laquelle il porte au plateau des dramaturgies visuelles dont il est l’auteur (Ça me laisse sans voix, Le Balayeur céleste, Rétrospective incomplète d’une disparition définitive),

    qu’il veut résolument ancrées dans une pratique scénographique et néanmoins hybride, mêlant spectacle vivant et arts plastiques. Comme scénographe et/ou musicien, il collabore également avec Alexandra Tobelaim, Renaud-Marie Leblanc, la compagnie Arketal, Benjamin Dupé… Depuis sa création, Sa compagnie a reçu le soutien du Centre National du Théâtre, de la DMDTS - Ministère de la culture, de la DRAC Provence-Alpe-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpe-Côte d’Azur, du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, de la Ville de Marseille.

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    ALINE SANTINI, Formée en Arts Visuels avec une spécialisation en « Lighting Design » à la faculté Belas Artes, elle a aussi étudié à l’AIC (Academia Internacional de Cinema). Aline Santini est éclairagiste de théâtre depuis 15 ans, et elle a créé des lumières pour les plus importants metteurs en scène et compagnies de théâtre, danse et performance de São Paulo, comme Gerald Thomas, Zé Celso, Denise Stoklos, Marta Soares, Ricardo Gali, Eric Lenate, Edith Derdyk, Lua Tatit, Dudu Tsuda, Paula Garcia, Maurício Ianês, Nelson Baskerville, Anne

    Kessler (de la Comédie Française), Georgette Fadel, Cie São Jorge, Galpão do Folias… parmi d’autres. Elle a été nommée deux fois pour le prix Shell de la meilleure création lumière, pour les spectacles As Estrelas Cadentes do Meu Ceu são feitas de Bombas do Inimigo, mise en scène de Nelson Baskerville (2013) et Cabras – cabeças que rolam, cabeças que voam, mise en scène de Maria Thaís (2016). Aline a crée les lumières de deux spectacles de Vulcão [criação e pesquisa cênica] : les solos A Dor, de Marguerite Duras (2016) et Águas do Mundo, de Clarice Lispector (2017), mis en scène tous les deux par Vanessa Bruno. Elle éclaire également des expositions, des performances, et de l’architecture.

    EDSON SECCO fait des composition de bandes sonores pour des longs et courts métrages, notamment Transeunte, d’Eryk Rocha, qui a eu le prix de la meilleur bande originale au 43eme Festival de Brasilia et 18 autres prix au Brésil et à l’étranger, Diário de Sintra et Vida de la réalisatrice et artiste visuelle Paula Gaitán, Terras de Maya Da-Rin, prix du meilleur film documentaire au Guadalajara Film Fest, et les courts métrages Version Française de Maya Da-Rin, produit par Le Fresnoy et Olhos de Ressaca, de Petra Costa, prix du meilleur film au Festival de Cinéma de Gramado. Comme

    musicien et performeur, il a participé au Share Festival – 2012, à New York. Edson a dirigé le projet multimédia Plástico Bolha (Brésil) et Waste in Process II et III (Suède et Brésil). En tant que musicien, il a dirigé et produit le projet d’electro-rock Aquelezuns. Pour le théâtre, Edson a composé la bande son de plusieurs spectacles de Gerald Thomas, ainsi que celle de O Ovo e a Galinha, mis en scène par Vanessa Bruno, avec qui il collabore aussi dans les spectacles créés par le collectif Vulcão [criação e pesquisa cênica] : Brincar de Pensar, de Clarice Lispector, et les solos Pulso d’après l’œuvre et la vie de Sylvia Plath (2016), et A Dor (d’après La Douleur) de Marguerite Duras (2016/2017) et Águas do Mundo, à partir de l’œuvre de Clarice Lispector (2017).Il a créé les installations sonores des expos de Rogério Sganzerla (Ocupação Sganzerla), Miguel Chikaoka (H2Olhos) et Paula Gaitán (Imagem da Imagem), Oscillatorium de la performeuse Inger-Reidun Olsen (Norvège) et la bande son de la performance Heart 192 (Barcelona 2011). Il a intégré le collectif Corrosivo, aussi en tant que vidéaste, avec des travaux en Argentine, France, Espagne et Brésil. Actuellement il participe au Remote Project – projet interdisciplinaire avec des artistes brésiliens, espagnols et norvégiens.

  • contacts

    JULIEN DUVAL [email protected]

    06 84 82 50 13

    RITA GRILLO [email protected]

    06 61 50 17 69www.vulcao.art.br

    www.facebook.com/lesyndicatdinitiative

    A PARTIR DA OBRA DE ANDRÉA DEL FUEGO

    DIREÇÃO DE JULIEN DUVAL