106
RE l' .,QUE DU SENEGAL UNJVE I =t8ITE CHEIK H ANlA DIOP ECOLE POLYTECHNIQUE DE THIES DBPAlt TBM8 T DR PROJ ET DE FIN D' ETU D ES BM VUB DB L'OBTB"T 1 0" DU DIPLOMB D'Ut B" IBUR DB CO" CBPTIO" DETERMINATION DES CAUSES D'ELEVATION DE TEMPERATURE DANS LE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT DES LOC OMOTIVES DIESEL - ELECTRIQUES BB 1800 J U NIVEAU DE LA S.N.C.S DATB; JUI" 1999 . . l\UTBUR: DJtllBCTBUR 1" TBIl" B : DlaB CTBUR B XTBRNB! co . : HOUB" AO"O " AI&,"" Mi d 1 ru' DBMBA BIt .kt_ PALL SnICl1• • .., "010"OU8

PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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Page 1: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

REl' .,QUE DU SENEGAL

UNJVEI=t8ITE CHEIKH ANlA DIOP

ECOLE POLYTECHNIQUE DE THIES

DBPAltTBM8 T DR O~"IB BLBCTJIlOMRCA" IOU~

PROJ ET D E FIN D' ETU D ES

BM VUB DB L'OBTB"T10" DU DIPLOMB

D'Ut B" IBUR DB CO" CBPTIO"

DETERMINATION DES CAUSES D'ELEVATION DE TEMPERATUREDANS LE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT DES

LOC OMOTIVES DIESEL - ELECTRIQUESBB 1800 J U NIVEAU DE LA S.N.C.S

DATB; JUI" 1999

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l\UTBUR:DJtllBCTBUR 1"TBIl" B :

DlaBCTBUR BXTBRNB!co . OIR~CTBUR :

HOUB"AO"O" AI&,"" Mid 1ru ' DBMBA

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Page 2: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

REPUBLIQUE DU SENEGAL.

UNIVEnSItE CtfElKtf ANTA DIOP

ECOLE POLYTECHNIQUE DE THIES

tJlH'ARTRMR"T DR GRHIR RI.RCTROMRCAH'QUP.

DevoIr

PROJET DE FIN D'ETUDES

B" VUB DB t'OBTBHTtO" DU DIPLOMB

O't"UH"tHUR DR CO"CBPTIO"

DETERMINATION DES CAUSES D'ELEVATION DE TEMPERATUREDANS LE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT DES

LOCOMOTIVES DIESEL - ELECTRIQUESBB 1600 AU NIVEAU DE LA S.N.C.S

OATB: JU'" 1993

.•

"UTAUR.:DIRBCTBUR l"TBRHB:

DIRBCTHUR BXTBRNH~

co - OfttP.CTBUR :

HOUB"I\GNON I\'~~bl) MillhelPul DBMBJ\

Bhakl", P"tL

501lIe,,,,,..,, ND/ONGUR

Page 3: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

- La leilleure procédure, la plua rationnelle et la plus éconoliQue, de guérir un laI,

d'arrêter une épidélie, .•• , d'atténuer ou d'annuler un effet, c'est de COJlencer â

identifier ses causes, les ,raies .-

Etre Ingénieurs

- C' est être capable de rassejbler et de lettre en oeuvre des idées, des loyens utériels

et des bOlles pour réaliser, dans un contexte de sanctions éconoliQues. nes objets. des

produits ou projets.-

Page 4: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

REMERe .r EMENrr S

Je tiens à remercier toutes les personnes quj, de près ou

de loin, par leur soutien moral ou matériel, ont contribué.) la

réalisation de cette oeuvre.

Je voudrais citer plus particulièrement

- MM. Paul DEMBA, MM. s ou l cvmo ne NDIONGUE, MM. Nd io y e Diouf

NDIAYE et MM. Ngor SARR, Professeurs à l'E.P.T

- MM. Alioune LY et Mme Adou GUEYE, Techniciens à l'E.P.T,

- MM. El Hadj Ousmane NDAO, MM. Birahim F'ALL et MM . Cheikh H.

Tidiane GUEYE de la S.N.C.S ;

pour toutes les in forma t ions ut i les qu' ils n'ont mé na qé o uc un

effort à me fournir jusqu'à la fin de ce travail.

Mes remerciements vont également à l'endroit de MM. Adilma

DIARRA de l'E.r.T par le b i.a i s de qui ce projet n ons a été

confié.

Toute ma gratitude est exprimée Q MM. Séni TAMBA et

Mlle Fatou TAMBA, MM. Chr i s t Lun ADEOCOU et M~e Jeanne ADEOGOU, et

toute la famille AKONDE pour les soutiens qu'ils m'ont apportés

durant mes cinq années de formation à l'E.P.T .

Je ne saura i oubl ier l' Et.a t Béninois, l' Et.a t SénégalLli s et

l'A.C.D.I à qui je dois tous les supports t i nanc Le r s ne mon titre

d'ingénieur.

Enfin, honneur à tous ces enseignants, tilnt d'étucles

primaires et secondaires que d'études supéri eures qui ont su

faire de ma vie celle d'un cadre.

III

Page 5: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

DEDTC:ACE

A l'ETERNEL

Tu es mon berger, je crois en toj.

A MON AMI AKINDES IFEBI PICO

,Te me souviens encore des deux llnnées qu» nOlIS avo n s

p a s s é e s ensemble ;j r ê v e r d' inscrire un jour ou ]' ou t.r e

nos noms parmi les qr ande s figures sei Pllli r i <lU PS et

technologiques.

Et je me rends compte llujourd'hui de Jil pnrlpP des

difficultés que présente cette ambi t Lon , cet omo ur .

cette pùssion de vouloir ùjouter une V.:1lellT'

scientifique au monde.

Néanmoins, je réagira i toujours avec cette V(J lo n t .é

prospective aussi longtemps que je vivrni.

A NOS PARENTS

Mon DIEU, montre nous ce que nous devons Cl I 1' 8 pour

qu'ils retrouvent en nous cette fierté qu'ils

recherchent et pour laquelle ils n'ont jamllis cessé de

nous llimer, nourrir, vêtir, éduquer et llssister.

A NOS FRERES ET SOEURS

Je vous présent e ici le fruit de cinq années de

séparlltions.

A NOS AMIS

Il n'existe pas de petite ùmitié.

IV

1

Page 6: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

SOMMAIRE

Le but de ce t r ava i lest d'identifier les ca u s e s de

L' é l.evn t i on excessive de La t.emp é r a t u r e de 1' e,lu (lu c i r c u i t de

re froidi ssement des locomot ives Diese 1- é 1ectr ique rie t.ype BB 1600

il lù S.N.C.S .

Nous a v 0 n s , .:l ce t e f f et, soumis (le séeIl ;'1n t i l l 0 n s cl' e iH I

provenu nt de c ha cun e des cinq régions de l' e au cl' app o i n t - Dnk a r ,

Guinguinéo, Ki d i r a , T'arnb a Co und a , Thiès .:1 (les te s t s pour

déterminer le pH, lù concentration en NùCl, li) dureté totale et

lù concentration en CùS04. Ceci a permis d'établir que les Cu uses

sont en pùrtie imputùbles .:l l'eùu utilisée.

Pur ailleurs les éléments tels que :

- lu considération, l'ùnalyse et l' Ln t e r p r é t a t Lon d e certuins

fùits observés par les condu cteurs et le service d'entretien (les

BB 1600,

- l ' observation de l' évolut ion de la tempéru t ure de l'e ,lu en

fonction de lù tempéruture ù tmosphérique lors des essais,

- lù compùrùison des tempéru tures ùtmosphériques mesurées au bùnc

d'essùis .:l lù S.N.C.S uVunt lù mise en ligne des BB 1600 et des

tempérùtures ùtmosphériques maximùles relevées par la METEO pour

les régions ferroviuires,

ont montré que l' .inadcp t a t Lon des condi tions atm osphériques

complète les cùuses de l'ùnomùlie observée.

Enfin nous avons procédé à l'évaluation sommaire des pertes

finuncières occùsionnées pùr l'élevùtion excessive d e lù

tempérùture de l'eùu ùvant de faire des suggestion s remèdes

v

Page 7: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

TABI.E r)F:S MATIERF:8

REMERCIEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. I I I

DEDICACE

SOMMAIRE

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

IV

v

XI

XIII 1LISTE DES ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. Xl V

INTRODUCTION

1ère PARTIE GENERALITES

l

5

5

CHAPITRE l PRESENTATION DE L ' ENTREPRI SE

1.1 Vue panoramiqu e de l'entreprise

1.2 Rôle du Moteur Diesel dans le

fonctionn ement d'une locomotive Die sel-

électrique 7

1.3 Définition des types de locomotives Di e s p)-

électrique origine de 1<1 dé nomi nn t i o n

BB 1600

VI

Page 8: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

' . .."..:.

CHAPITRE 2 REFROIDISSEMENT DES MOTEURS DIESEL ­

LIMITATION DE LA TEMPERATURE DE L'EALI

NECESSITE '"

2.1 Pourquoi faut-il refroidir les moteurs

Diesel 7

2.2 Pourquoi la température de l'eau de

refroidissement devrait-elle rest~r

en dessous d'une certLline limite 7

2.3 Influences du fonctionnement au rLllenti

d'un moteur diesel surLllimente

2.4 Description des circuits de refroidissement

des BB 1600

2.4.1 Circuit BT

2.4.2 Circuit HT

2éme PARTIE RECHERCHE METHODIQUE DES CAUSES

CHAPITRE 1 LE DIAGRAMME CAUSES-EFFET D'ARÊTE DE

POISSON D 'HISHIKAWA ET HYPOTHESES DE

TRAVAIL . . . . .

1.1 Définition du diLlgrLlmme

1.2 Elaboration du diagrLlmme

1.3 Causes et conséquences des problèmes

inh é r e n t s à .l o q U o 1 i t é cle l' e <'1 Il cle

refroidissement d'un circuit fermé

1.3.1 Les salissures

1.3.2 Les tartres.

1.3.3 La corrosion

Il

11

13

15

16

J6

17

19

19

19

20

20

/.2

24

Page 9: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

.1..4 Prescript j on6 nu c on s t r-uc t.e u r clPS nn ](;00

sur la qu o lf t.é dp l'eau 0. u t iLi s e r l'e1111 Ir>

refroidissement

1.5 Les conditions aotuelles de l'pau

utilisée par la S.N.C.S

1.6 Influence d e la température n t.mos p hé r i qu e

sur le cycle de fonctionnement des mo t o u r s

Diesel

1.7 Les informations pertinentes recupll]jps

ù la S.N.C .S

2G

1.8 Hypothèses de travail 30

CHAPITRE 2 ANALYSE DE L'EAU UTILISEE PAR

LA S.C.N.S 1 ~~

2.1 Travùil ef fectué 3~!

2.2 Potentiel d'hydrogène (ph) 3?

2.3 Dureté Totùle . . . . . 33

7..5 Teneur en Chlorure de Sodium (N;lC] ) lJ

2.5 Teneur en Sulfùte de Cùlcium (CilS0 4) 34

2.5.1 Teneur en C <1 2+ 34

2.5.2 Teneur en 1:'0 2- 35u ~

2.5.3 Teneur en NO) 35

2.5.4 Teneur, en CaSO( 38

2.6 Conclusion sur l'analyse de l'eilu 30

CHAPITRE 3 ETUDE DES CONDITIONS ATMOSPHERIQUES

10

3.1 Hypothèses 40

Page 10: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

3.2 Jours et lieux de détresses, en Jigne,

des BB 1600 due à la forte température

3.3 Les températures atmosphériques maximales

et minimales mensuelles mesurées p~r l~

METEO dans les régions ferrovj~jrps

3.4 Températures utmosphériques et températures

eau mesurées ~ la S.N.C.S pendQnt certùins

41

44

3.5

3.6

essais sur les BB 1600

Analyse des informQtions recueilljps

Conclusion sur les conditions

Qtmosphériques

48

50

51

3 ème PARTIE EBAUCHE DES PERTES FINANCIERES ENGENDREES PAR

L'EXCES DE TEMPERATURE

CHAPITRE 1 HYPOTHESES

1.1 Introduction

1.2 Hypothèses

54

54

54

CHAPITRE 2 TABLEAUX DES INVESTISSEMENTS POUR LES

REVISIONS GENERALES DES MOTEURS DIESELS

DES BB 1600

2.1

2.2

Travail effectué

SQns problème de forte température eU11 :

investissements .

58

58

62

Page 11: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

2 . 3 Av e c prob J ème cl' é lev ù t ion cletempp r il Lt1l' P - <lu 1-é P

de vie réelle éy~le A

investissements

ùns

L')Db

2.4 Avec problème d' éJevation de tpmpéril tu r e - durée

de vie réelle égale 7 ùns

investissements 63

2 .5 Avec problème d' élevùtion ne t.ernpé r a t n r a - durée

cle vie réelle égale 6 ùns

investissements G4

2.6 Avec problème d' é l ev o t j on de tempé r a t .u r e - durée

de vie réelle égùle 5 ùns

investissements 64

2.7 Coût a u d e Là duquel La S. N. C. S r e n o n c e ra il LI

ré sol ut i on du p r ob l ème de forte t emp é r <l t 1] r '" d e

2.8

SUGGESTIONS .

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE .

ANNEXES .

l'eau

Conclusion sur J'étude financière

(;6

66

67

70

71

73

Page 12: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

TABLEAU

LISTE DES TABLEAUX

PACE

2.1.1

2.3.1

2.3.2

Etude compnrntive e n t r e conduct ivit é t hermi q lle

des tartres et conductivités thermiques

mntériaux

Dntes et lieux de détresses dues 0 fo rt e

tempérnture

Températures ntmosphériques et tempé r ature

enu mesurées pendnnt certains essa is

23

42

49

3.2.1

3.2.2

3.2.3

Investissements (millions de frnncs CFA) en r évisions

générales des moteurs Diesel - cas d'une durée normnle

de 9 nns 59

Investissements (millions de frnncs CFA) e n r évisions

générales des moteurs Diesel - cas d'une du ré e réelle

de 8 nns 5 9

Investissements (millions de frnncs CFA) e n ré v i s i on s

générnles des moteurs Diesel - cas d'une du r é e no rmale

de 7 ans

XI

60

Page 13: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

3.:.L4 J n v Bat 3. a 8 emon t; El ( mil l f 0 n R cl~ [ r tl n C' § CP' i\) ,., rI r &v '1~ j (1 Il R

général es des mot.e u r s D.te sel - c a s ri' Il n e <JIll' pp ri Cl rrn.il P.

de 6 ùns nO

3.2.5 Investissements (millions de fr~ncs CFA) en r~visions

qé nè r-n Le s des moteurs Il i.e s e I - CùS d'une dllrpp n o r mn le

de 5 ùns 6J

1

Page 14: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

FIGURE

1.1.1

1.2.1

1.2.2

1.2.3

1.2.4

2.1.1

2.1.2

2.1.3

LISTE DES FIGURES

Principe de fonctionnement d'une locomotive

Diesel électrique . . . . .

Répartition de l'énergie libérée par ln

combustion dans un moteur Diesel ...

Coefficient de c h a l e u r Parois-fluide v e rs u s

température parois

Conductivité thermique de l'eau versus

température eau à 1 bar

Circuits de refroidissement HT et BT du mo t ellr

Diesel des locomotives BB 1600 d e ln S . N.C .S

Diagramme Causes-effet d'HISHIKAWA

Cycle t h e r mod y n a mi q u e équivalen t des mo t eu rs

Diesel : cycle de EABATHE

Variations des températures maximales du c yc le

de EABATHE versus variations d e la tempéra tu r e

atmosphér ique

PAGE

8

12

14

14

93

21

27

29

2.3.1 : Températures atmosphériques Min. et Mnx. d e s

régions ferroviaires

XIII

45

Page 15: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE PACE

A 2

A 1 Liste des classes de matériaux constituant

les circuit de refroidissement des BB 1600

et leurs conductivités thermiques

Produits de traitement de l'eau homologués pu r

74

A 3

A 4

A 5

A 6

le constructeur et adresses des fournisseurs

Carte ferroviaire d u Sénégal

Calculs thermiques d é t a i l l é s

Analyse de l'eau: références des méthodes et

précautions - préca u tions sur les échûntillons ­

formules de calculs

Circuit de refroidissement des moteurs Diesel des

locomotives BB 1600 de la S.N.C.S

XIV

79

84

85

89

93

Page 16: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

INTRODUCTION

Les moteurs Diesel, suralimentés à 16 cylindres e n V, dAS

locomotives BB 1600 ut ilisées par la S.N.C.S sont re f r o i d is ~ eau

à travers deux c Lr c u i ts indépendants un c j ,ClI i t. nasse

'I'emp é r-e t u.r e (BT) servant ô r efroidir l'hu ile de q r a i s s oq e (lu

moteur et l'air de s u r-o Lt men t.u t.Lon • et un c i r c u i t Hnu t e

Tempérilture (HT) pour le refroidissement des chemises des

cy1 indres , des c u La s ses et <lu corps des tu rbosou f f LIn tes; le

refroidissement du corps des turbosoufflilntes es t ùssuré pour

certilins de ces moteurs pilr l'huile de grùissilge.

D'ilprès les spéc if i Cilt i o n s du const ru cteur, I es moteurs

Diesel des locomotives BB 1600 sont conçus pour que lù

t empé r a t u r e de l'eau HT so it toujours c omp r i s e entre 75°C et

92°C.

Mùis déjà dès l' ':lrrivé e d'une BB 1600 .j 1.:1 S.N. C.S, on

observe, en ligne, une é Levn t i o n de La température (le ]' o au du

circuit HT au delà de La 1 imite maximale (92°C) lorsque 1,]

vitesse du moteur atteint 1500 tr/min. Alors un t.h e rmo s t a t

incorporé il ce c ircu i t coupe la tract i on de la locorno t i v e e t

provoque ainsi la mise au rùlenti du moteur Diesel, S il vitesse

passant de 1500 tr/min ;J , 700 tr/min en vue de ramener Iù

température de l'eau en dessous de 92°C.

La S.N.CS, consciente de l'ampleur, de lù dimension des

influences néfastes d'un tel phénomène, nous ':1 confié

l'identificùtion de ses cùuses.

1

Page 17: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

La pertinence et l'importance de ce projet résident:

sur le p I a n technique, dn n s les dommn q e s méciltliqlws <.l p s

structures du moteur que peuvent c au s e r le p a s s n qe brll~;flllP au

J'alenti et le fonctionnement .:lU r.:llenti d'un motellr Diesel.;

- sur le pilln financier, d.:lns les pertes finonci~res énormes,

conséquences directes de la réduction de III durée de vip cle c e s

~1O t e urs Diesel qui peu t déc 0 111 e rd' und é p ù s sem e n t f ré flU e n t: d e ]':1

température moxim.:lle;

.. sur le p I an socio-commercial, dans les préjudices po r t.o s ..lUX

clients, à C ..i u s e des r e t a r d s qu' o o cu s en t les t.r a i n s ut i l .i r~;)nt c es

moteurs Diesel et qui sont dus à ces mises a u r a l e n t i o n o rmnl es,

difficiles il prévoir dons III p r oqro mmn t ion des h o r n i r o s des

tr.:lins;

enfin, d.:lns la perte de vies humaines qui pOli r r ,.1 i t 1

éventuellement, se produire si j nma i s le t.h e r mos t .n t s'dvér,lit

défectueux. En effet, si la t empé r-u t u r e excède III I f mi t;e p o r mi s e

alors que le thermostat est d è f o Ll.La n t , les t empé r o t .u r e s dps

structures vont s'accroître jusqu'ou coincement ou ~ l'explosion

subi te du moteur; il moins que d' o u t r e s protections, p r é vue s ;J cet

effet, interviennent.

Une méthode préconisée pour l'identific.:ltion des C.:luses

d'un effet, et que nous allons utiliser da n s notre contexte,

consiste il:

- énumérer, dùns un premier temps toutes les cùuses possibles cle

l'effet,

- ensuite, utiliser les informùtions pertinentes rpcueillies et

des h y pot h è ses jus tif i ü b les pou r dé d u ire les c ..111ses ré p J le!; .

2

Page 18: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Cette méthode est facilitée pa r l'utilisution c1'un

diagramme très bien connu en ona Lys e de système cl' in l o r ma tion

sous le nom de diagrùmme causes-effet d'cJrête de poisson

d' Hishikawa1 .

Le rcJpport est globalement divisé en trois pcJr'ties :

- lcJ première, trcJitant des génércJlités, présente J'entreprise

et montre l'importunce technique du sujet;

- la deuxième p a r t I e expose les déma r che s ayan t c o nd u i taux

causes retenues pour le problème posé;

- enfin La troisième partie est c on s a c r é e il l' e s t i mn t ion s ommn Lr e

des pertes financières liées à l'élevcJtion de tempéruture .

Le di~gr~lle d'Ris.it~,~ est défi.i et é]~boré d~Ds le cb~pitre 1 de I~ 2ële p~rtie.

3

Page 19: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

lè:re PARTIE

CE.NER.ALITES

Page 20: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CHAPITRE 1

PRESENTATION DE L'ENTREPRISE

1.1 Vue panoramique

La Régie des Chemins de Fer du Sénégal, R . ~.F.S a vu l e

jour le 27 Aoü t 1960, 5 mois environ après l' incl éppnc1clll CE' du

Sénégal sous l'identité d'un établissement publ i c ~ carclctère

industriel et commercial, ceci après tout une sé r ie de mutations

dont les plus marquantes son t

- lac0 n s t r u c t ion duré s e cl u 0 ù ka r - st Lou i s ct u 2 ~~ .1u j n I FI 82 a u

6 Juillet 1885~ l'exploi tation de cet te voie serl! c o nc é d é e 6 la

Compagnie des Batignoles de la Fronce en 3932,

- la fusion des réseaux Thiès-Kayes et Kilyes-Niger PO IlU4 p our

former le Thiès-Niger;

- La c r è a t Lo n de la Régie des Chemins de Fer de l' AOF', e n 1947,

r e qroupan t le Dnkn r e Ni qe r , l'Abidjan-Niger, 18 Conak r y r Nf qe r et

le Benin-Niger,

- enfin en 1960, le Dakar-Niger fut cindé en deu x rés e a ux lu

R.C.F.M2 et la R.C.F.S.

Depuis lors, la R. C'. F. S joue un rôle oct i f d a n s l'économie

sénégalaise aussi bien sur le plon national que s ur Je plon

internutional grâce :

2Irriqle Occldelt;!e Pr;lç;ise.

5

Page 21: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

- li l'évi.lcuLltion des minerais de phosphates pour ]e compt.p de 1ù

c.s.r.Tl et de la ce t r a f i c est é va Lu é PfI l()U~, en

moyenne, respectivement il J20 000 tonnes et 20 000 tnnnes p a r

mois

- a ux t r an s po r t s des produits des Industries Ch Lrn i qu e s du SRnégùl

- ùux trùnsports de produits llgricoles, ùrLlchides pt ('o t OTl

notùmment,

- oux t r an spor t s de mar-cho ndt s e s i.l de s t i nn t i on 01.1 e n uto ve nonc e

de lù République du Mùli; de 34 000 tonnes pùr mois en moyenne

jusqu'en 1984, ce t r an spo r t ù atteint en M,lrs .l90~ u n r oo o r d

historique de 43 000 tonnes

- ùux trùnsports nùtionùl et internùtionùl de mùss e,

- il s a p a r t i c i pc tLon a u maintien et;i La c r é a t i o n rl'emplois; le

nombre d'employés é t a i t chiffré, en 1985, .j 2 000 p e rm.i ne n ts et

l 000 temporaires,

- etc ...

c'est récemment, le 1er Novembre 1989, que Ja R.C.F.S va

prendre lù dénominùtion S.N.C.S, Société Nùtionùle des Chemins

de Fer du Sénégùl dùns le but: d'ùccroître son autonomi e et lù

responsùbilisùtion de ses cùdres et dirigeùnts, de l'li permettre

un mode de gestion plus souple et proche de ('p'] Il i cl' une

entreprise privée, enfin de Lo doter d'lin s t a t u t unique du

personnel qui relève du Code du Trùvùil.

Lù S.N.C.S enregistre, ùctuellement, des résllJtats très

Société Sélé9alaise des phosphates de Thiès.

6

Page 22: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

sùtisfùisùnt pour ces trùnsports ùvec un chiffre d'ùffùires

égùl à 9 500 000 000 de frùncs CFA environ.

Les trùnsports sont ùssurés pùr des locomotjves dont les

locomotives Diesel-électriques de type BB 1600 construites pùr

les entreprises frùnçùises BACH et ALBTHOM1.

1.2 Rôle du Moteur Diesel dans le fonctionnement

d'une locomotive Diesel-électrique

On appelle boggie un chùriot à 2 ou plusieurs essieux2 (4

ou plusieurs roues) sur lequel est ùrticulé pùr pivot le ch5ssis

d'un wùgon pour lui permettre d'emprunter des voies courbées.

Il est p La c é sur ch a qu e essieu un moteur3 de t r ac t i on

communiquant son mouvement de rotation ùux roues . Le courùnt de

fonctionnement des moteurs de trùction est fourni p a r une

Génératrice Principale (GP) à courant continu et Q excitùtion

sépùrée dont le courant d'excitùtion est généré par une petite

générùtrice dite auxiliùire (GA) ou Btùtodyne.

Le rôle principùl du moteur Diesel est d'entraîner lù CP

et la GA en rotation.

Ce rôle est mis en évidence sur lù figure 1.1.1 de lù page

suivùnte qui présente le principe de fonctionnement d'une

locomotive Diesel-électrique.

SleR eeutnit le lotm et Ulmft, h nim.

est ~ppelé essiel-Iotelr

2c.~q.e esslell relie ZrOles.

7

3Il essiew portnt IR lotm de tmtiol

Page 23: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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TT

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Figure 1.1.1 Principe de fonctionnement d'une locomotive

Diesel- électrique .

D : Moteur Diesel CP Génératrice Princip~lp ;

CA : Génératrice auxiliaire T : Liaison méc~nique de D, ~r, GA

lCP : inducteur de la CP ; ICA : inducteur de CA ;

A : Batterie d'accumulateurs; R , R' : Résistances

Ml, M2 : Moteurs de Traction; .I I , J2 : inducteurs rlp Ml et M2

KI, K2, SI, S2 : contacteurs.

8

Page 24: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Remarquons sur cette figure que la GA sert aussi ~ charger

une batterie d'accumulateurs et à fournir le courant nécessùire

aux auxiliaires tels que: compresseurs, ventilateurs des moteurs

de traction, pompe à eau, etc ....

1.3 Définition des types de locomotives Diesel-éle(:trique

origine de la dénomination DD 1600

Le type ou lù dénomination d'une locomotives Diesel­

électrique est lié au nombre de boggies nécessuire ,'1 Ia tr o c t Lon

de la locomotive et au nombre d'essieux-moteur par boggie.

Ainsi lorsque pour la traction, il est utilisé :

- 2 boggies et 2 essieux-moteur par boggie, l'appellation est 2B

ou BB,

- 2 boggies et 3 essieux-moteur par boggie, l'appellation est 2C

ou CC,

- 3 boggies et 2 essieux-moteur par boggie, il s'agit d'une 3B

ou BBB,

- 3 boggies et 3 essieux-moteUr par boggie, il s"1g11. d'une 3C

ou CCC,

- 4 boggies et 2 essieux-moteur par boggie, nous avons une 4B ou

BBBB,

- 4 boggies et 3 essieux~moteur par boggie, le type est 4B ou

CCCC,

- etc ...

A la S.N.C.S, les appellations sont complétées par la

9

Page 25: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

pu i s s a n c e n omi n a Le de La Lo c omo t Lve en ChP.V.lllX-voÏ[lPllr (r ' V), Uni'

BB 1600 f a i t a l o r s a Ll u s Lo n .J un e BB de pu i s s o n c e n o mi n al o

1600 cv

10

Page 26: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CHAPITRE 2

REFROIDISSEMENT DES MOTEURS DIESEL - LIMITATION

DE LA TEMPERATURE DE L'EAU: NECESSITE

2.1 Pourquoi faut-il refroidir les moteurs DieGel ?

Le rendement des moteurs Diesel suralimentés e s t estimé ~

env iron 40 %. En d'autres t ermes, le t r avu i 1 méc ëln i que ut i le

fourni à l'arbre n'avoisine que 40 % de l'énergie libérée par la

combust ion. Ains i 60 % de l' én ergie fournie par ] a c ombu s t ion est

dissipée sous forme de chaleur. Environ 30 il 40 % dans l' énergie

perdue est emportée par les gaz d'échappement; alors les parois

de la chambre de combustion devront évacuer les 20 ~ 30 % r e s t a n t

par convection et par radiation. L'énergie perdue p a r r a d i a t i o n

est infirme et évaluée approximativement à 7 % dans lps 2 0 il

30 % restant. Il va falloir qu'environ 18 % d e l'énergie libérée

par la combustion soit évacuée par convection. L' huile de

graissage se charge d'emportée au plus 4 % et vu les petites

surfaces offertes par les chambres de combustion vJs ~ vis des

14 % complémentaire à évacuer, on recourt en général ~ la

circulation forcée de l'eau il travers les différentes st ructures

concernées du moteur.

Le refroidissement opéré par l'eau circulant évite ainsi

l'accumulation de l'énergie dans la chambre de combustion , cette

oc cumu Lo t ion qu i aura i t j név i t ab Leme n t conclu 1. t. il une

destruction du moteur.

Il

Page 27: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Ln répartition décrite e i - d e s s u s es t illust r é e p~r la

figure 1.2.1 .

4U %

TRAV AIL/-\

l 'A RRRF

bU 7'6

,..--------f PERT ES

GAZD'E CHAP -

PEIv1 E~\jT

RAYOI\J ­r\JEMEr\lT

CIR CUI T 8T

14 %

[ A U DE

REFRD IDIS­SEMEf\JT

HtJ 1I.. l:: DE

G r=-~ / \ 1S '::,/\ C; E t-

C I RCI.! 1r !-Ir

Figure 1.2 .1 Répa rtition de l'énergie libérée p a r .1 , )

combustion dûn s un moteu r Di esel

12

Page 28: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

2.2 Pourquoi la température de l'eau de

refroidissement devrait-elle resLer

en dessous d'une certaine limite?

La courbe du coefficient de transfert de chaleur entr e les

parois et le fluide (l'euu) de refroidissement versus la

température de surface des pa rois présente, comme le mon t r e la

figure 1.2.2 Q la puge suivunte, trois zones.

Dans la zone 1 limi tée Q droi te par TA, le fluide est

entièrement liquide. Duns lù zone 2 entre TA et TB, nous sommes

en présence de deux phases, liquide et vapeur, ma j s a ve c de

toutes petites bulles de vapeur: le coefficient d e trùn sfert pùr

convection augmente très rapidement de TA pour o t t e i ndr e son

maximum absolu en TB Q cause de lù quuntité d'énergie importunte

consommée sous forme de chaleur latente de vùporisu tion. A p ùrtir

de TB, de grosses bulles sont présentes et form ent: un écran

thermique entre le liquide restant et les parois, d'où Iù chute

brusque du coefficient de convection.

Concrètement, Q une pression de 1 bo r , La c onduc t i vi té

thermique de l'eau entre 70°C et 90°C (eau liquide) e st de

66,8.10-2 il 68,0.10-2 W.m-J.oc· J a l o r s que, entre 110° C et 150°C

(eau vapeur) elle varie de 2,70.10-2 il 2,74.10- 2 W.m-1.oC- 1 ; soit

25 fois plus petite. 1

Ainsi, un fonctionnement dans la zone 3 a Llan t de TB

rendrait l'évacuation d'énergie par convection inefficace et

Li fi'ire 1.2.3 de li pl,e 14 prêselte Ji cORdlctibilltê therliqae de l'e~1 'ersls te.pêr~tare eau ~ 1 bar.

13

Page 29: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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Page 30: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

aurait pour conséquence a c c umu l a t Lon d'énergie d a n s .l.e moteur et

destruction de ce dernier.

C 'es t pour ce la que l es moteurs do i vent êt r e conçus de

manière 6 éviter l'ébullition du fluide de refroidissement.

On comprend donc que la température de l' PilU de

refroidissement ait une limite maximale permise; et que pour des

mesures de sécurité on ait incorporé au circuit lIn thermostat

pour le respect de cette limite.

2.3 Influences du fonctionnement au ralenti

d'un moteur Diesel suralimenté

Le fonctionnement ùu ralenti est très nocif pour un moteur

Diesel suralimenté. On observe que :

les gaz d'échappement entraînant les turbines d es

turbosoufflantes véhiculent peu d'énergie par uni té de temps; les

turbosoufflantes tournent alors lentement, la compression de

l'air de suralimentation est moindre et la température de l'air

en fin de compression devient faible;

- le combustible est injecté 6 une pression réduite; il se

pulvérise alors et pénètre moins dans lil chambre d e combustion;

- La turbulence de l'air s'affaiblit.

Ces manifestations, causent la destruction par craquage

d'une bonne partie du combustible injecté, générant ainsi des

produits lourds dont la plupart vont polluer l'huile de

graissage. Au ralenti, l' huile est froide et ces produi t s ,

devenant insolubles, peuvent causer le blocage des segments au

15

Page 31: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

fond de leur gorge et des t.iges de soupilpe c1'échnpPPIIIPril r1ilns

leur guide. Alors on a s s Ls t e l.1 une uu qme n to t ion c]ps fil il e s , des

pertes de pression, une dè qr adn t i o n t o t o I.e de III qu-i lité de 1 i.1

combustion et un risque d' o c c i dents mé c an i.qu e s très gl';lves tels

que le rùttrùpùge des soupùpes pùr les pistons, le f}ùmbllge des

tiges de culbuteurs, etc ....

On .imo oin e donc, ïi t.r ave r s cet te ann Ly s e, .l es dn nq e r s

encourus ove c ces BB1600 il c a u s e du f on c t i onn erne n t ; .i u r o l ent i

imposé pur l'ùugmentùtion nocive de 1ù température de l'enu, puis

l' opportuni té et La p r èpo nd é r a nc e de ce projet.

2.4 Description des circuits de refro.i.dissemPJlt

des BB1600

Les BB16 0 0 son t r e f roidis ci p o r tir d e de uxci r C 11 i 1- s fer mé s

d'eùu, complètement indépendnnts: lin circuit de rpfroidissement

Bus s e Température (BT) et un circuit de refroidissement Ho u t e

'I'emp é r a t u r e (HT).

Lu figure 1.2.4 en llnnexe A6 présente schémnti(]lIement ces

circuits de refroidissement.

2.4.1 circuit BT

L'eilu qui y circule sert ci refroidir:

l'huile de grùissage du moteur servant également i.1 U

refroidissement des pistons;

- l'air de surlliimentlltion.

16

Page 32: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

L'e~u est refoulée, p~r une pompe montée sur le c~rter de

distribution, d~ns deux éch~ngeurs ~ir-e~u montés en p~r~llêle

sur le Diesel pour ~ssurer le refroidissement de l'~ir de

sur~liment~tion du moteur. A la sortie l'e~u p~sse ~ tr~vers un

é c h ariqe u r eau-huile pour refroidir l' hui] e de q rais s oq e du moteur

refroidissant aussi les pistons. L'e~u tr~verse enfin une

batterie de radiateurs où elle est à son tour refroidie gr5ce ~

une circulation d'air forcée à travers les éléments de r~djateurs

par un ventil~teur hélicojd~le, puis retourne à l'ospir~tion de

l~ pompe.

2.4.2 Circuit HT

L'eau de ce circuit assure le refroidissement du moteur:

des culasses et des chemises des cylindres. Sur c ertQins 881600,

elle refroidi t également les corps des t u r bo s ou f f Lu n t e s a Lo r s que

sur d'autres cette fonction est plutôt assurée PQr 1'h1;11e.

L'eau est refoulée à travers le moteur p~r une deuxième

pompe montée aussi sur le c~rter de distribution. A l~ sorti e du

moteur, elle traverse succes sivement les turbosouffluntes et une

vanne thermostatique de régulation qui la retourn e directement

à l'aspiration de la pompe t~nt que sa température est en dessous

de 75°C. Par contre quand l~ température dépasse 75° C, l~ v~nne

renvoie l'eau à tr~vers une deuxième b~tterie de rùdi~teur pour

son refroidissement gr5ce ~u même ventil~teur hélicoïd~le à ~xe

vertical.

Chu que circuit est mun I d'une soute .J e au con t e na n t l' e o u

d'~ppoint.

17

Page 33: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

2èlTIe PARTIE

RECHERCI-IE METl--JODTQl:JF: DF: 8 Cl\fJ8 F: f-~

Page 34: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CHAPITRE l

LE DIAGRAMME CAUSES-EFFET D'ARÊTE DE POISSON

D 'HISHIKAWA ET HYPOTHESES DE TRAVAIL

1.1 Définition du diagramme

Le d Lo ç r amme Causes-effet d' HISHIKAWA est un d i nqrcmme très

utilisé en analyse de système d'information pour dét erminer les

causes d'un problème posé; il 11 l'ùvantl1ge ete présent er, sur une

seule figure, toutes les causes possibles du problAme étudié.

Ce diagramme est très bien adapté à notre contexte et il

s'agira pour nous

d'y recenser, en fonction des connaissances théoriques,

scientifiques et technologiques, toutes les causes éventuelles

d'une élevation anormale de la température de l'eau de

refroidissement du moteur Diesel d'une locomotive Dlesel­

électrique,

- ensuite, d'utiliser les informations pertinentes recueillies

et de formuler des hypothèses judicieuses pour restreindre le

volume des causes,

- enfin, de tester les c au s e s identifiées, après restriction,

afin d'exhiber les causes réelles.

1.2 Elaboration du diagramme

Le diagramme Causes-effet d'HISHIKAWA adapté à notre

19

Page 35: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

contexte est représenté â la figure 2.1.1 de la page 511 i vante.

Il indique que les c uu s e s , de l' é Le v a t ion ono r mn .l e d e la

tempérüture de l'eüu HT, pourra ient être imputées ~ l' eall, aux

condi t ions c Li mnt iques (température o t mosphé r ique) , â des clé f o u t s

d'entretien ou â des erreu rs de conception.

Nous entendons par erreur de conception, I c i , une

conception non conforme aux hypothèses de conception émi s es; elle

peut résulter d'une défaillünce ~es outils de conception ou d'un

manque d'attention de l'un ou plusieurs des a qe n t s impliqués dn n s

lü conception .

1.3 Causes et conséquences des problèmes

inhérents à la qualité de l'eüu de

refroidissement d'un circuit fermé

Les problèmes peuvent provenir essentiellement des

sülissures, de l'entartrage et de la corrosion.

1.3.1 Les salissures

Il s'agit de tout autre constituant de l'eau différent des

tartres et susceptible de se déposer sur les surfaces d' échanges

thermiques.

Leur cause peut se situer au niveau

- de l'eau d'appoint si elle contient des matières grenue s ou des

ma t Lè r-e s c o.l l.o ï do Le s instables précipitant lorsque la température

est élevée;

20

Page 36: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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Figure 2.1.1 Diagramme Causes-effet d'IIISHIK!l.W!I. .

21

Page 37: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

- clel' é C IHl n g e ure il u - hui l e en C a Rd' une fui t e d 1 h u I I e ver: s J 1 e il u

de refroidissement.

La conséquence est la diminution de l'efficùcité des

échanges thermiques.

1.3.2 Les t~rtres

Ce sont des dépôts de certains sels peu solubles dans l'eau

chaude et pouvant se précipiter donc suite â une élevùtion de

température de l'eau: il s'agit qes sels de Calcium dont Jes plus

prépondérant sont les Carbonates et les Sulfates. Les C~11ses de

l'entartrage peuvent aussi s'étendre aUx Orthophosphùtes et aux

Silices.

Ces tartres se déposent sur les parois des c hetnI s e s et

culasses, puis dans les tuyauteries de circulation de l'paIl; les

sections internes de ces tuyauteries sont alors réc1ui tes; le

débit d'eau diminue; les échanges thermiques deviennent

inefficaces et la température des parois structur~les du moteur

et de l'eau augmente car l a conductivité thermique (Je) de ces

tartres (voisine de 2,3 w.m-1.oK- 1) est très f a i b l e

comparativement aUX matériaux constitu~nt les circuits de

refroidissement .

En effet, la liste de ces matériaux- pour les BB 1600- et

leur conductivité thermique est donnée en annexe Al. On

remarquera sur cette liste que l~ Je est pratiquement invariable

dans l'intervalle de température concernant notre étude (75 ~

92°C). Le tableau 2.1.1 présente une étude comparilti.ve entre

22

Page 38: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

lMA' 't-:~ A xmi n J{ R UNt; COUCHt~ Ut;

MATERIAU TARTRE TARTRE TARTRES DE Imm

W/m. oK W/m. 0 K EST D'EPAISSEUR

X EQUIVAUT A UNE

FOIS PAROI

PLUS DE MATERTl\lJ DE X mm

PETITE D' EPAISSEUR I

A1umlnlum :&U/,U1ll 6,J ~U 'JO

Alllùge d Al lU4,bl 4:> 4~

ACler llU,64 II II

Bronze 6~,~l:ib 11 11

Cùoutcnouc o,o:n U,Olb O,Olb

Cuivre Jl6,lb Ib:& .L b ~~

Fer ll~,3':JI 60 L:U

rorrt e ll~,4:&tl :&1 /,1

Lùlton 1~,Utl4 34 j4

'I'ubLeau 2.1.1 Etude comparative entre conductivi té thermique des

tartres et conductivités thermiques matériùux .

foir for.ale de c~lcii el ~llele 14

23

Page 39: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

1.1 k des t o r t r e s et1es vn Le urs mLn i ma Le s de k pour les

différents types de matériaux.

Hormis le caoutchouc dont la surface d'échùnge thermique

est relativement infirme et négligeable, ce t.ab Le au indique

l'ampleur de la dé qr ad a t ion introduite par les t.a r t r e s dun s l es

échanges thermiques.

1.3.3 La corrosion

C'est la destruction len t e , progress ive des milt pr .ia ux

utilisés, par rongement- des s ur f o ce s en c o n t a c t d irect de l'e <:lU­

dO'] certaines r é a c t Lon s chimiques et é Le c t r o cht mtqu e s r;iégeant

dans l'eau.

Les a t t aque s chimiques sont cùusées p a r I a p rp:.enc8 de

l'air dans le c ircui t a lors que les attaques pl e c t r-o c hi mi qu e s

sont favorisées lorsque l 'eùu est acide: potentiel d'Hydrogène

inférieur.] sept (7).

Ces rongements amincissent les parois et p euvent o Ll e r

jusqu 1 au percement des matériaux, causant a i n s I des fui tes et des

dépressions. On assiste alors .1 la destruction p r éma t.u r é e des

composants du circuit de refroidissement.

1.4 Prescriptions du ,c on s t r u c t e u r des BB 1600

sur la qualité de l'eau à utiliser pour le

refroidissement

Le constructeur sou tient que les expériences e f f e c t u é e s

24

Page 40: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

sur l'eau de refroidissement de ces moteurs Diesel onL r é v è l é que

des manifestations nuis ibles- e n t a r t r a qe 011 corrosion­

s'observent toujours dans les deux cas suivants:

- lorsque l'eau utilisée n'a subi aucun traitement adéquat, même

s'il s'agit d'eau distillée, adoucie, déminéralisée OIJ d'eau de

pluie;

- lorsque pour traiter l'eau, on utilise l'un des produits mis

sur le marché- â cet effet et qu'il a homologués- sans s'assurer

que cette eau présente certaines qualités préalables:

limpidité: l'eau doit être limpide pour éviter les dépôts

de matières en suspension aux points bas â faible vitesse de

circulation;

potentiel d'Hydrogène (pH) il doit être normalement

supérieur â sept (7); mais dans le cas contraire, il p ou r r o i t

être ramené ~ 7 par ajout du Bicarbonate de Sodium;

dureté: elle doit être la plus faible possible afin d'éviter

les précipi t o t i ons et incrustations responsables de l'en t a r t r a qe .

Une dureté inférieure à 25 degrés français est permise;

teneur en Chlorure de Sodium (NaCI) : elle ne doit pas excéder

60 mg/l;

teneur en Sulfate de Calcium (CaS04l elle cloi t rester en

dessous de 40 mg/l.

La liste des produits de t r a I tement homologués par le

constructeur se trouve en annexe A2; elle est suivie des adresses

des vendeurs de ces produits.

25

Page 41: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

1.5 Les conditiona actuelles de l'eau

utilisêe par la S.N.C.S

Le remplissage des soutes <1 eau des BB1600 d e l~ S.N .C.S

se fait li Duk a r , à Thiès, à Gu i nqu Ln é o , .J 'I'ambn Co un d a ou .J

Kidira selon le moment o~ le besoin s'est fait sentir.

L'eau n'est sujette li aucun traitement, .J au cune an a Ly s e

p r é a Lab Le ; elle est p r é Le vè e et utilisée directement; quel qu e f o i s

on y ajoute du Bicarbonate de Sodium avant utilisat ion.

Les c inq régions de remplissage sont identi[i~hles sur la

corte ferroviaire en annexe A3.

1.6 Influence de la tempêrature atmosphérique Sllr

le cycle de fonctionnement des moteurs Diesel

Le cycle de fonctionnement réel d'un moteur Die sel peut

être assimilé, au niveau de choque cylindre, à un cycle mixte dit

cyc le de Saba the, représenté li la figure 2.1.2 de la page

suivante.

Lorsque la température atmosphérique TJ varie de DT], les

températures maximales, du cycle, T2, T], T4 et TS v nri pnt c omme

suit

DT2 = (e)n-] "'DT] = 2,5"'DT]

DT] = (e)n-] "'DT] = 2,5"'DT]

DT4 = (e) n-! "'DT] = 2,5"'DT]

DTS = (e ) n-d", (e' ) d-]"'DT] = 1 , 6 "'DT]

26

Page 42: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

3 4

\

V O I U ln8 S

Figure 2.1.2 : Cycle thermodynamique équivalent des moteurs

Diesel

Transformations :

cycle de SABATHE "

1 - 2

"2 - 3

3 - 4

4 - 5

compression adiabatique;

combustion il volume constant;

combustion il pression constante

détente adiabatique

27

Page 43: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

e = VI f V2 = rapport de c omp r e s s i o n volumétrtqu ~: nous

jgnorons sa valeur réelle pour les BB 1600, mais consjrl~rons 12

pour travailler car pour les moteurs Diesel s u r a Lime nt.é s de

locomotives, cette valeur est supérieure ~ 12

n = coefficient de compression adiabatique de l'~ir: 11

~st en moyenne égal ~ 1,37 ;

d = coefficient de détente adiabatique des gaz dp

combustion; sa valeur moyenne est 1,21 ;

e' = T4 fT) ; sa valeur réelle n'est pas connue; mu i s elle

excède 1,5 travaillons alors avec 1,5 .

Les formules sont établies en annexes A4 et groJphiquement

illustrées ~ la figure 2.1.3 de la page suivante.

Cet accroissement des températures du cycle augment e le s

températures des parois de la chambre de combust ion. IJ P.5 .l6

chambres réunies, la quantité d'énergie ~ é vo cue r p o r l'e;lU

s'élève considérablement e t sa température finit par d épasser .la

limite maximale permise lorsque la température a t mos ph é ri qu a

augmente jusqu'au del~ de la valeur considérée pour con c evoir le

circuit de refroidissement.

1.7 Les informations pertinentes recueillies

il la S.N.C.S

Nous avons, dans le souci de cerner tous les pilr()mètr~s

nécessaire ~ notre analyse, interrogé le personnel, du serv i c e

d'entretien de la S. N. C. S, imprégné du problème posé. Nous avons

28

ï

Page 44: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

DT1 = DT Btmospherlque

tf\l­D

~

l­D

[Tl

l­D

('4

l­D

90

75

60 _

45 _

".:lU

15

o

o 10 201

301

10

1- _

Figure 2.1.3 : Variations des températures maxim~les du cycle

de 8ABATHE versus variations de la température atmosphérique.

29

Page 45: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

ainsi été informé Que :

- l' élevation indésirable de la t.empérature de .l' eau HT s' ohserve

ùu sein d'une BB 1600 déjâ dès lù 1ère année de son arrivée â lù

S.N.C.S

- tous les jours où le phénomène s'observe, ("est toujours entre

12 heures et 15 heures, heure universelle;

- pendant les périodes d'entretien des BB 1600, ces dernières

sont soumises â des essais de fonctionnement a u cours desquels

il est enregistré, entre ùutres, la température atmosphérique et

la température de l'eau HT â la sortie du moteur Di.esel pour

différentes vitesses de ce dernier jusqu'~ 1500 tr/min; on s'est

toujours assuré qu'à cette vitesse (1500 tr/min) lu température

de l'eùu HT est en dessous de 92°C avant la mise en ligne de lù

locomotive ;

- le phénomène ne s'observe pùs tous les jours;

l'entretien des équipements se fait conformément aux

indications des fichiers d'entretien fournis pur le constructeur.

1.8 Hypothèses de travail

L'élevation pernicieuse de la température de l'eau de

refroidissement est évidemment une conséquence directe de

l'inefficacité des échanges' thermiques au sein nu circuit. Les

causes de cette inefficacité peuvent se situer ~ divers niveaux

comme le révèle le diagramme Cùuses-effet d'HISHIKAWA : eùu,

conditions climatiques, erreur de conception et défl1uts

30

Page 46: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

d'entretien.

Cependant, l'erreur de conception, telle que nous l'avons

définie, est difficile ô tester; cela demande b e a uc o up plus (le

temps que nous n'en disposons, des équipements de mesure três

sophistiqués que nous ne pourrions avoir et la c o nn o tSSilJ1Ce de

certaines données ut i l isées par le cons truct eu r pour la

conception .

Par ailleurs, nous considérons que l'entretien suivant le

guide du constructeur est celui qui confère il la locomotive les

meilleures conditions de fonctionnement.

En conséquence, aux données précédentes, deux causes

restent â tester: l'eau et les conditions atmosphériques.

31

Page 47: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CHAPITRE 2

ANALYSE DE L'EAU UTILISEE PAR LA S.C.N.S

2.1 Travail effectué

Il s'agit d'effectuer sur c h a c u n des cinq différents

é ch an t ilIons d'eau (échanti Ll o n de Dakar, de Cu Lnqu .i néo, de

Ki d Lra , de 'I'amba Co und a et de Thiès) toutes les an nly s e s

nécessaires à la détermination du pH, de III dureté, de l i l teneur

en Chlorure de Sodium (NùCl) et de La teneur en Sulflltp de

Calcium.

Toutes les précautions prises sur les é ch an t tlLon s qui nous

ont été prélevés, toutes les références des méthodes ~'nnnlyse

utilisées et toutes les formules de calculs sont pxplicit ement

décrites en annexe A5 .

Hypothèse: le laboratoire d'expérimentation es t celui

de l'E.P.T .

2.2 Potentiel d'hydrogène (ph)

Le pH a été déterminé à 25°C à l'aide d'un pH-m ètre.

Résultat

Dakar Cuingui- Kidira Tùmbn Thiès

néo Co un du

pH 7,05 8,05 7,4 7,8 7,5

32

Page 48: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Stùndùrd :

Conclusion

pH >= 7

Tous les échùntillons ont un pH conforme ùux

prescriptions du constructeur.

2.3 Dureté Totale

Elle ù été mesurée par La méthode complexométrique ô

l'EDTA.

Résultat en degré frùnçùis;

Dnku r Guingui- Kidira Tùmba Thiès

néo Coundil

Dureté 28,30 5,06 6,70 22,50 23,80

Standùrd : dureté totùle (= 25 degrés françùis

Conclusion: Seul l'échantillon de Dakur a une dureté supérieure

à la dureté maximale imposée.

2.4 Teneur en Chlorure de Sodium (NaC])

Nous avons dosé les chlorures pùr lu méthode de Mohr.

Résultat : en mg/l;

Dakar Guingui- Kidira Tumba Thiès

néo Coundu

[NaCl] 225,32 571,64 12,27 31,56 26,30

33

Page 49: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Standard: [NaCl] <:= 60 mg/ l

Conclusion : Seuls les échantillons de Dnku r et de Guinguinéo

sont en porte-il-faux avec le stùndard.

2.5 Teneur en Sulfate de Calcium (CaS04J

Afin de connaître la concentration en Cù804) , nous alIons

considérer l'ordre de regroupement le plus communément utilisf>

pour les ions :

Cations

Anions

2fCa , ~Na ,

Il nous faut alors déterminer en mill.iéquivalent pûr litre

(méq/lJ 2+ - 2-les concentrations en Ca , NO) et 804 • En effet, en

tenant compte de l'ordre de regroupement, nous avons:

les concentrations sont exprimées en méq/l.

2.5.1 Teneur en Ca2+

où toutes

Nous avons pour ce Lu déterminé la dureté c o l c i.que par la

méthode complexométrique il l'EDTA. En effet [Ca 2+] en méq/l est

égale il la dureté cùlcique en méq/l.

Résultat: en méq/l;

Dukc r Cuingui- Kidirù 'l'ùmba Thiès

néo Counda

[calf] 3,04 0,47 0,49 1, 17 0,96

34

;:

, .,

Page 50: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

2.5.2 Teneur en 804~

Elle a été obtenue à partir de la methode turbidimétrique.

Résultat: en méq/l;

-Dakar Cuingui- Kidira Tambü Thiès

néo Cound<l

[sot] 0,6 1, 08 0,20 1,05 0,24

2.5.3 Teneur en NO)~

Les pH des échantillons d'eau analysés sont voisins de 7;

ainsi dans l'hypothèse que les résultats de nos anùlyses sont

fiables, nous pouvons utiliser lü balance ionique pour déterminer

la teneur en NO) pour chacun de ces échantillons.

En effet, d'après la théorie, la balance ionique est

l'égalité qui doit s'observer entre la somme des anions et celle

des cations, exprimées en concentration de mi Ll i équ i vn Le n t s , d'un

même échantillon dont le pH est voisin de 7 pour des ünalyses

faites dans des conditions garantissant lü fiübilité des

résultats.

Nous avons donc l'égalité:

[NO)-]+[Sot]+[HCO)-]+[Cl-] == [Ca 2+]+[MgH]+[Na+]+[K+]. Or

[Ca 2+] + [Mg2+] + [Na +] + [K+] == CCAF + TAC où

CCAF == concentration en cations d'acides forts

TAC == Alcalinité Totale. Ainsi:

[NO)-] == CCAF + TAC - ( [Sot]+[HCO)-]+[Cl-]

35

Page 51: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

2.5.3.1 CCAf

La concentration de ces cotions a été déterminée p~r le

dosage des échantillons uvec la soude en présence de J'indicateur

mixte.

Résultat en méqll

- - . -

Dakar Cuingui- Kidira Tambtl Th .i.ès

néo Counda

CCAf 5,66 8,82 0,84 1,29 0,6 5

Nous avons ut i l Ls é le dosage des é.ch an t .i Ll on S i:1VPC l 1 i:1C ide

Chloridrique (HCl) en présence de l'indicateur mixte.

Résultat : en méq/l

Dakar Gui ngui- Kidira TùmbCl Thjès

néo Counda

TAC 4,26 7,76 2,74 5, YJ 5,23

--

Nous nous sommes servis de l'Alcalinité à 1ù

Phénolphtaléine (p) en méqll et de l'Alcalinité Totùle en méq/l.

En effet, la théorie enseigne que :

si P (= TAC (= 2P alors

36

Page 52: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

> 2P ùlors =Résultüt : en méq/l

Dùkùr Cuingui- Kidirü Tumb.i Thiès

néo COllndi.l

P 0 0.44 0 0 0

TAC 4,26 7,76 2,74 5,39 5,23

[HC03-J 4,26 6,88 2,74 5,39 5,23

- -

P ü été déterminée él po r t.Lr du do s aq e ov e c l' HCl en

présence de l'indicateur Phénolphtùléine.

2.5.3.4 (Cl"J

Nous üvons utilisé lü méthode de Mohr él cet effet .

Résultùt : en méq/l

Da k a r Cuingui- Kidirù Tùmbü Thiès

néo Counci<l

[CI-J 3,85 9,78 0,21 0,54 0,45

-

37

Page 53: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Dakar Cuingui- Kidira 'I'o mb a Thiès

né o Counc1a

-CCAF 5,66 9 , 9 9 0,84 1,63 0,7~

TAC 4,26 7,76 2,74 5,39 ~,23

[sot] 0,6 1,08 0,2 1,05 0,24

[HCO)- ] 4,26 6,88 2,74 5,39 5,23

[C 1-] 3,85 9 , 7 8 0,21 0,54 0,45

[NO)- ] 1, 21 0 , 0 1 0,43 0,04 0,01

2.5.4 Teneur en casa.

Rappelons l'ordre de regroupement le plus commun ément

utilisé pour les ions

cations Calf, Mg2+ , + K+Ni) ,

Anions NO)- , CIO 2- HCO) -, Cl- .u 4

[CaSOC] Minimum ( [Ca 2+] [NO)-]L

D'où = - [SCY' ] J •

38

Page 54: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Dùkùr Guingui- Kidirù Tùmbù Thiès

néo counbù

[Cù2f] 3,04 0,47 0,49 1, 17 0,96

[NO)- ] 1,21 0,01 0,43 0,04 0,03

[Cù 2f] - 1,83 0,46 0,06 1, 13 0,93

[NO)- ]

[sotl 0,6 1,08 0,2 1, 05 0,24

[CùS04] 0,6 0,46 0,06 1, 0 5 0,24

méq/l

[CùS04 J 40,8 31,28 4,08 71,4 16,32

mg/l

Stùndùrd : [CùS04J <= 40 mg/.1

Conclusion : Seuls les échùntillons de Dùkar et de Tambù Coundù

ont des concen t r-a t Lons de CllS0 4 plus élevées que la limite

mùximùle prescrite pùr le constructeur.

2.6 Conclusion sur l'llnlllyse de l'eau

Les résultùts de l'ùnalyse révèlent que, d'ùprès les

prescr iptions du constructeur, les prises d' e ou d' appoint à

Dùkùr, â Guinguinéo et à Tùmbù Coundù sont très préjudiciùbles

ùUX échùnges thermiques ùll sein du circuit de refroidissement.

39

Page 55: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CHAPITRE 3

ETUDE DES CONDITIONS ATMOSPHERIQUES

3.1 Hypothèses

Lorsqu'on p~rle, en gén~r~l, de conditions ~tmosphériques

da n s les é ch a nqe s thermiques, l' a Ll u s i o n est faite ù t r o i s

propriétés de l'~ir à s~voir :l~ pression to taJe communément

appe l é e pression a t mosph é r i qu e , l'humidité absolue e t 1.:1

tempérùture atmosphérique.

Cependùnt, l~ pression atmosphérique est c o n s t ~ n t e d~ns le

temps et do n s l'espace , et l' humidi té absolue d a n s un pays

tropical existe da n s l' o t.mo sphè r e uniquement SOUR (o rm e (le v ape ur

et ne peut avo i r d'influence sensible sur les échanges ther-miques

dont il est question d~ns notre contexte.

Pn r conséquent, l'étude des conditions n t.mos ph é r i qu e s se

confond, ici, à l'étude des tempér~tures ~tmosphériques.

L' LmpLi c a t Lo n des t empé r a t ur-e s o t.mosphé r I qu e s d o n s le s

c~uses du problème posé ser~it s~ns doute confirm é e 011 infirmée

très r~pidement si on dispos~it en f~ce pour ch~que BB 1600 les

inform~tions suiv~ntes :

- les jours et les lieux de détresse en ligne due ù Ji) forte

tempér~ture ,

- les t empé r a tures ~ tmosphér iques mes urées p a r Ln METEO, ces

jours, pour ces lieux,

- puis l~ tempér~ture ~tmosphérique et l~ tempér~ture d e l 'eau

40

Page 56: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

mesurées lors du dernier ess~i sur l~ BB 1600 6 l~ S.N.C.S ~v~nt

la détresse et il 1500 tr/min .

M~is, toutes ces informations ne sont pas disponibles et

pour celles qui le sont, il n' existe pas une c omp a t i b i Li té aussi

frappante entre les dates de recueil.

Néanmoins, nous es s aye r on s d' o r qn n I ser, jud i ci PU s empnt, 1es

informations dont nous avons pu disposer pour o r r i ver 6 des

conclusions fiables .

3.2 Jours et lieux de détresse, en ligne,

des Ba 1600 due il la forte température

Ces informations sont apparentes sur le table~u 2.3.1

elles ont été tirées des procès verbaux d'incidents faits Q la

S.N.C.S.

Mentionnons que nous n' avons pu avoir que des procès

verbaux d'incidents pour certains mois de 1989, 1990 et 1991 .

41

Page 57: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

. . -._- - ....... - . _.

ANNEE 1989

BB DETRESSE DUE A FORTE Tf,MPERATURE

DATE LIEU

1601 03 AVRIL rK 204

12 AVRIL DAKAR

1606 20 AVRIL PK 6J2

1607 14 MARS KOUNCHEUL

07 AVRIL M. HODAR

25 AVRIL KIDIRA

05 JUIN BA1,A

1608 24 JUIN TAMRA

08 NOVEMBRE PK 58 + 500 m

15 NOVEMBRE COUDTRY

1609 02 JUILLET PK 25 + 500 m

12 JUILLET COLOBANE

1610 28 DECEMBRE PK 1

42

Page 58: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

ANNEE 1990

BB DETRESSE DUE A FORTE TEMPERATURE

DATE LT EU1 -

1601 17 AVRIL PK 167

05 MAI M. HonAR

02 JUIN PK 115

1603 24 SEPTEMBRE PK 50 + 400 m

1606 13 AOUT PK 49

1608 24 SEPTEMBRE TAMBA

1609 26 MAI PK 5

23 AOUT THTAROYE

06 SEPTEMBRE DIOURBEL

21 SEPTEMBRE M. HODAR

-ANNEE 1991

BB DETRESSE DUE A FORTE TEMPERATURE

/ DATE LIEU

1603 04 FEVRIER PK 374

18 FEVRIER PK 391

19 FEVRIER PK 317

43

Page 59: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

22 FEVRIER PK 134

01 MARS BAMBEY

02 MARS PK ] 39

14 MARS C:OTTART

1606 01 MARS PK l 7 ~~

09 MARS LM1- T,AM

26 MARS COSSAS

1609 14 FEVRIER M.NIl\NI

18 OCTOBRE PK 65

Tableau 2.3.1 : Dates et 1 ieux de détre s se s dues il forte

température .

3.3 Les températures atmosphériques maximales

et minimales mensuelles mesurées par la

METEO dans les régions ferroviaires

Il ne nous a pas été possible d'obtenir ces tempérùtures

pour les jours de détresse~ mentionnés ci- haut. Pùr ailleurs

elles sont disponibles seulement pour les années 1991 et J992,

et pour les régions ferroviaires Dakar, Thiès, Bambey, Diourbel,

Cuinguinéo, Koungheul, Tùmba Counda et Coudiry .

Ces températures sont représentées sur li) figure /..3.1 .

44

Page 60: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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Page 61: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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Page 62: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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47

Page 63: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

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Figure 2.3.1 Températures atmosphériques Min. et Mùx des

régions ferroviaires

3.4 Températures atmosphériques et températures

eau mesurées à la S.N.C.S pendant certains

essais sur les BB 1600

Celles que nous avons pu recueillir sont .i n s c r it. e s d.m s l e

tableau 2.3.2 .

48

Page 64: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

BB T. atm. T. eau DATE DE ANNEE D'

oC oC MESURE ARRIVEE

1601 31 84 21/11/1980 1977

1603 24 76 12/02/1981

30 91 06/06/1900

22,5 76 06/05/1992

32 84 06/05/1992

1604 28 52 18/10/1990 1980

28 55 18/10/1990

1606 24 80 21/11/1991

33,5 91 21/11/1991

1609 28 88 13/03/1992 10R3

29 88 25/09/1992

30 88 25/09/1992

35 91 15/06/1993

23 86 23/04/1991

161023 88 23/04/1991

34 90 06/11/1991

Tableau 2.3.2 Températures atmosphériques et tempé r at u r e s e a u

mesurées pendùnt certùins essais .

49

Page 65: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

3.5 Anulyse des informotionA racuaillies

L'analyse va se fonder uniquement sur les .in f o rma t ions de

1991 et 1992, question de r a t i onn Li t é : étant donné que les

températures maximales et minimales o t mos p hé r i qu e s

météorologiques sont disponibles seulement pour ces d e u x u nné e s .

Le tableau 2.3.1 permet de comprendre que le nombre de

détresses liées aux fortes températures n'est pas négligeable et

que cette panne mérite réellement de faire l'objet d'une étude.

D'après la figure 2.3.1, les températures atmosphériques

varient entre 15 et 38°C, Il et 44°C, 12 et 44°C, IJ et 44°C,

13 et 45°C, 15 et 44°C, 14 et 48°C respectivement pOlir Jes

régions Dakar, Thiès, Bambey, Diourbel, Koungheul, Tilmbù Counda

et Coudiry. Les moyennes de températures maximaJes sont

respectivement 32, 39, 40, 41, 41, 40 et 38°C.

Alors que le tableau 2.3.2 indique que la tpmpprature

a tmosphér ique maximale dé j il mesurée ëi la 8. N • r: . S p e nda n t . des

essais est de 35°C; cette valeur est inférieure respectivement

de 3, 9, 9, 9, 10, 9 et 13°C aux températures maximillps des

régions citées ci-dessus; donc soit les essais sont effectués

dans un milieu où il fait relativement moins chi.lud par rilpport

aux régions ferroviaires, soit les périodes d'essùis coïncident,

par hasard, avec les moments où il fait relativement moins chaud.

Par ailleurs pour une température atmosphérique atteignant 30°C,

les mesures d' essais montrent qu'on est certain d' avo i r une

température d'eau HT au dessus de 88°C ( BB 1606, 1609 et 1610)

50

Page 66: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

et que pour une température ntmosphérique ~ J5°C, l'euu atteindru

surement 90°C (BB 1606, 1610)

Il n'y a certes pas suffisamment de données pour connuître

l'allure de la courbe température eau HT versus température

atmosphérique, mais en se servant du tableau 2.3.2, on note une

augmentation de 11°C température eau pour une augmentation de

9,5°C température atmosphérique (BB 1606). On ne peut donc que

s'attendre, très souvent, ~ des dépassements de température euu

HT ( au delà de 92°C) lorsqu'une BB 1600 traverse les régions

ferrovia ires <'t 1500 tr/min pe n da n t les pér iodes où LI t o rnp é r o t.u r-e

atmosphérique est supérieure ~ 35°C .

3.6 Conclusion sur les conditions atmosphériques

De l'anùlyse précédente et du fait que déj6 dnns leur 1ère

année de mise en service, le dépassement de température s'observe

au niveau de l'eau HT des BB 1600, il ressort que ces dernières

évoluent dans des conditions atmosphériques plus sévères que

celles appropriées pour l'efficacité du circuit de

refroidissement de leur moteur Diesel.

Cependant nous nous gardons d'affirmer que les circuits de

refroidissement n'ont pas été conçus pour l'environnement dans

lequel les BB 1600 doivent fonctionner. En effet même si le

défaut se manifeste déjà dans les 1ère années de mise en service

alors que le temps écoulé ù suffit pour engendrer des dépôts de

tartres par l'eau et occasionner des interventions sur le circui t

51

Page 67: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

de r a f r-oidLa a amo n t , la Lo qiqu a veut qu 1 on c o n a Ld è r e 1.1 11111 lire et

la qu a I i té des interventions opérées; surtout qu on d on s ai t

qU'une seule intervention ma l f a i te sur les rùditll-purs suffi t

pour altérer complètement ceux-ci et faire chuter leur rendement

thermique.

52

Page 68: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

3 èllle PARTIE

EBAUCHE DES PERTES FINANCIERES

ENCENDREES PAR L-EXCES DE

TEMPERATURE

Page 69: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CHAPITRE l

HYPOTHESES

1.1 Introduction

Il est important pour nous de signaler que l'ohje~ de cette

partie du travail effectué est de faire voir sommairpment, sur

le plan financier, l'importance du sujet traité dans CP r oppo r t .

Ce serai t prétentieux de notre part de vouloir p r é s e n t e r une

étude économique ou une anulyse avantages/coOts détaiJ lée ulors

que nous venons à peine d'identifier les causes du problème posé.

La S.N.C.S possède, au total, la BB 1600 (1601 ci .1610);

les 3 premières sont arr i vées en 1977, les 4 s u i v a n t e s en 1980

et les 3 dernières en 1983 .

Six de ces BB 1600 (2, 4, 5, 7, 8, la) sont utilisées pour

les Peti t s Trains Bleus (PTB) qui assurent la desserte de La

banlieue de Dakar alors que les qu a t.r e s autres servent aux

transports de marchandises telles que ph o s ph a t e s , a r a ch i de s ,

etc ...

1.2 Hypothèses

Les informations recueillies à lù S.N.C.S nous ont permis

de formuler les hypothèses sur lesquelles reposent les cùlculs

financiers effectués :

54

11

Page 70: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

les dépôts de tartres o cc o s Lonné s par La muuv o is e quo Li té de

l'eau augmentent lù fréquence d'intervention sur le circuit de

refroidissement; ceci rédui t I a durée de vie des éléments de

radiateurs et de la pompe il eau; mais cet aspect ne serù pas pris

en compte dans la suite ;

l'entretien supplémentùire causé pùr l'élevùtion de

température n'est pùs sous traité; nous supposons que le

personnel d'entretien ne serù pas réduit si on résout Je problème

de forte température; donc il n'y a pas de coût supplémentaire

engendré par ce problème ;

la mise au ralenti due il la forte température dure environ

30 il 40 minutes; il ù toujours été possible de fùire remplacer

une BB 1600 immobilisée pour entretien : nous supposons que la

somme d'argent rentrée par les BB 1600 n'est pas affectée;

la durée de vie technique d'une locomotive Diesel électrique

BB 1600 est de 25 ans

la durée de vie normale (sùns problème d'éJevùtion de

température) du moteur Diesel d'une BB 1600 : nous considérons

qu'elle est égale il 1ù durée moyenne normale de fonctionnement

entre deux Révisions Générales ( RG ). En effet une RG consiste

il remettre il neuf le moteur Diesel .

D'après les prescriptions du constructeur, le parcours

entre 2 RG doit être 360,000 kilomètres (km).

Les données des trois exercices précédents (1990 ,1991 et

1992) indiquent un parcours moyen annuel égùl il 413 000 km pour

les 10 BB 1600 ; ceci correspond il 41 300 km/ùn pour une

BB 1600.

55

Page 71: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

La durée moyenne normale entre deux RC est nlors

360 000 1 41 300 '" 8, 7 ans ; consid é r 0 n s 1) ans po nr'l il 5 Il j t e.

On e n déduit que la durée de vie normale ( s~ns problèmp

d'élevation de température eau) d'un moteur Diesel. de BB J600 ~

la E.N.C.S est de 9 ans.

toutes les théories sur les moteurs Diesel s ont unanim ps sur

le fait que la durée de vie d'un moteur Di es el est

essentiellement liée aux contraintes surtout thermiques

induites par les conditions de fonctionnement dans l es mQtériaux

composant ce moteur. Vu la fréquence de la p a n n e de forte

température et compte tenu des contraintes qlli vont être g énérées

dans les structures du moteur Diesel, il est évident qu P 50 durée

de vie va être considérablement réduite : nous supposons que la

durée de vie réelle n'est rien d'autre que III durée de

fonctionnement réelle entre 2 RC; cette durée e s t inféri eu re il

la durée normale de fonctionnement.

La réduction de la durée de fonctionnement e n t r e 2 RC est

directement imputable à l'élevùtion excessive de tempproture.

En effet, d'après le service d'entretien d p lù S.N. C.S, les

Re anticipées interviennent toujours sui te à un ç.ri ppage l du

moteur ; ce grippage qui n'a jamais eu d'autres c a u s e s que 1<1

forte température de l'eau. Lorsque la température de l'pou

s'élève exagérément, ne permettant plus l'évacuation suffisant e

1collcelelt dl lotelT.

56

Page 72: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

de l'énergie des structures du mot.eur Diesel, il s e p r o d uit; une

hausse anormale de la t.emp é r o t u r e de l'huile de q r a i s s nq e qu i se

dégrade entièrement et n'assure plus pru tiquement su f onction:

il en résulte un grippage du moteur Diesel

Pour estimer la du r é e réelle entre 2 RC, il nOlIS f au t

disposer des fichiers de RC depuis l'arrivée des BR 1600 à la

S.N.C.S jusqu'il 1993; mais nous n'avons pas pu .:lvo i r tous les

fichiers requis .

Cependant nous supposerons que la durée de vi. e réelle se

trouve dans l'intervalle de 5 ans il 8 a n s et not.re étude

financière considérerù tous les 4 cas: durée de vie ~ g i.l le 8 ans,

7 ans, 6 ans et 5 ans.

le coQt de la Révision Générale du moteur Diesel ~'une BB 1600

est de 50 millions de francs CFA

le coQt du cupital est su pposé égal il 7 % ;

nous considérons qu'il n'y a pas d'inflation s u r toute lu

période d'étude.

enfin nous ne nous intéresserons pas, dans c ette étude, ùux

économies d'impôt dues il l'amortissement ou aux é c o n om i es d' impôt

sur dépenses ;

Mentionnons que nous avons, en fait, visé ~ trovers no s

hypothèses l'évùluation d'une perte certaine subj e p a r lil S.C.N.S

à cause du problème de forte température .

57

Page 73: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CHAPITRE 2

TABLEAUX DES INVESTISSEMENTS POUR LES REVISIONS

GENERALES DES MOTEU~S DIESELS DES BR 1600

2.1 Travail effectué

L'objectif principal de C8S t cb Le aux d' invest is s eme n t s e st

de répondre aux questions suivantes :

- si le problème de forte température ne se pOS.J i t pn s , a u t r eme n t

pour une durée de vie égale à 9 .Jns, quels seraient les d épenses

deIaS. N. C . S pourIe s RG des mot eu r s Diesel de p 11 i [; l 1 il r ri v é e

du premier lot de BB 1600 en 1977 j u s qu t ù la fin (je };1 (jurée de

vie technique du dernier lot en l'an 2007 ?

à c au s e de la réduction de vie causée pu r J' él evilt j on de

température de l'eau, quelles sont réellement les d~penses de RG

dans le C.JS d'une réduction de l an, 2 ans, 3 .Jns et 4 .Jns ?

dans l'hypothèse que la S.N.C.S n'achètera plus de BB 1600,

quel est le coQt de la résolution du problème ne forte

température au delà duquel la S.N.C.S aura intérêt à renoncer à

la résolution de ce problème ?

En considérant l'année 1994 comme année de r éf éren ce, nous

allons calculer dans chaque C.JS les dépenses dev.Jnt .Jvoir été

effectuées du début 1977 à fin 1993 et les dépenses f u t u r e s à

effectuer du début 1994 à fin 2007.

Les tableaux d'investissements sont sur les p<lges 59, 60

et 61

58

Page 74: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

19 20 1

77 78 79 80 81 182 83 84 8S 86 87

1

88 89 90 9t 92 93 94 95 96197 98 99 00 ll1 02! 03 04 OSI 061 07 !B8

160r

1602 150 150

1603

1604

1605 200 200!

1606 i

1607 1

1 1608 11

t609 150 1501

,1610

TOTAL 1S0 200 150 1S0 200 1S01

Tableau 3.2.1 : Investissements (millions de francs CFA) en révisions générales des moteurs Diesel­cas d'une durée normale de 9 ans.

19 20

77 78 79 80 81 1821 83 !84 85 8e 87

188

89190 1 9 1 192 93 94

95196 971

98 99 00 01 02 : 03 04 i05106107 :8B 1

1

1601

16021

1s o lS0 1s011603 1

1604 1

1

:2001

1

2 0011

160S1

200

1606! 11607 1 i ;

, 160 S 1 1

! 15011

1501

!! 1

1

11609 ! j 15C1

1610 i 11 i 1 !1 ,

,TOTAL i1

150

1

2001

!150i 150i !2 001 1501 !

1501

20°11

15G

. i i i l ! i 1 i :

Tableau 3.2.2 : Investissements (millions de francs CFA) en révisions générales des moteurs Diesel­cas d'une du rée réelle de 8 ans.

Page 75: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

19 20

rr 78" 79 80 8 r 182 83 84 85186 87 88 189 90 91 92193 94 95 196 97 98 99 00 01 02 031

04 05! os ]p7'88 1 I l !

1601 !1

1602 150 150 150 1

1603 ,1604

,:

1605 200 200 200 i

1606 1

11607 1

16081609 150 150 150t610

TOTAL 150 2001

1150 150 200 150 150 200 i150

i !

Tableau 3.2.3 : Investissements (millions de francs CFA) en révisions générales des moteurs Oiesel­cas d'une durée réelle de 7 ans.

19 2077 78179 80 81 182 83 84 85 88187188 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04105 ! 06 07

88 ,

16011602 150 150 150

1

15O

!16031604 1

1

120011

1605 2001

'200 2001606

1

11

ii

i,

!1 1607 i 1 1

1 i i i 1 1 : : 1! 1609 Il ; , 150 11501 1501

1 16 10 I l ! i 11 J

1TOTAL 1 1.

1501 1

120°1 13001 200! i300j 200! 1300

Ii i I l ! 1 i 1

12001

1 1

1 _~I l ::: L

1

115C

1

Tableau 3.2.4 : Investissements (millions de francs CFA) en révisions générales des moteurs Oiesel­cas d'une durée réelle de 6 ans.

Page 76: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

"

19 20n 78179 80 81' 82 83 84 85 86 87 8e 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 041 051 061 07 ,

8B16011602 150 1~Ol 150 1501603 i

16041605 200 200 200 200160616071608 1

1

1609 150 150 150 1501

1610 !TOTAL 150 200 1501150 200

1

150 150 200 150 150 2001

1501

-

i i

Tableau 3.2.5 : Investissements (millions de francs CFA) en révisions générales des moteurs Diesel­cas d'une durée réelle de 5 ans.

Page 77: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

2.2 Sans problème de forte temp~ruturo e~u

investissements

Dans ce cas deux RG doivent être séparées p~r 0 ~nA. Le

tableau d'investissement est le tablenu J.~.l

Les dépenses pa ssées o u r o ient ét é

r ge = 150 * (1 , 07 ) 2 + 200 * (1 , 0., ) 5 + 150 * (] , 07 ) R = 709, (J73

I ge = 709,973 millions de FCFA •

Les dépenses futures seront

I9f = 150/(1,07) + 200/(1,07)· + 150/(1,07)7

I 9f = 386,178 millions de FCFA •

2.3 Avec problème d'élevation de températurc­

durée de vie réelle égale ~ 8 ans :

investissementG

le tableau d'investissements correspondant est le

tableau 3.2.2 .

Dépenses passées

1 Re = 150 *(1,07)1 + 150 *(1,07)3 + 200 *(1,07)6 + 1~)0 *(l.0,7)9

1 Re = 920,171 millions de FCFA •

Dépenses futures

IRf = 200/(1,07)2 + 150/(1,07)5 + 150/(.1,07)7 + 200/(1,07)10 +

150/(1,07)13

I Sf = 538,963 millions de FCFA •

Ecarts par rapport à la situation normale :

DI8ge = 920,171 - 709,973 = 210,198 millions de FCFl\

DI89f = 538,963 386,178 = 152,785 millions de FCfl\

62

Page 78: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Ainsi dans le cas d'une réduction de l~ durée ~~ vie de

l an, les dépenses passées ont augmenté de 210,198 millions alors

que les dépenses futures ~ugmenteront de 152,785 mill ions p~r

rapport à lüsituùtion normùle.

2.4 Avec problème d'élevation de température-

durée de vie réelle égale à 7 ans

investissements

Les investissements sont présentés sur le t abl en u 3.?. 3.

Dépenses passées :

1 7e = 150 11:(1,07)3 + 150 *(1,07)( + 200 11:(1,07)7 +

150 11: (1.0, 7) 10

I h = 996,605 millions de FCFA .

Dépenses futures

I H = 200/(1,07)0 + 150/(1,07)3 + 150/(1,07)( + 200/0,07)7 +

150/ Cl, 07) 10

lU = 637,681 millions de FCfA .

Ecarts par rapport à l~ situation normùle :

DI7ge = 996,605 - 709,973 =

DI79 f = 637,681 386,178 =

Ains i pour une durée

286,632 millions de FefA

251,503 millions de ferA

de vie réduite de 2 ilns, les

dépenses passées ont augmenté de 286,632 miLl.I ons ,11 ors que

les dépenses futures augmenteront de 251,503 mill ions par rapport

à la situation normale.

63

Page 79: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

2.5 Avec problème d'élevation de température­

durée de vie réelle égale à 6 ans

investissements

Les investissements sont exposés ~u t~ble~u 3. /..4 .

Dépenses passées

I 6e = 200 * (1 , 07) 2 + 300 * (1 , 07 ) 5 + 200 * (1 , 07 ) ft + 150 ~ (1 • 0 , 7 ) J1

I 6e = 1,309111 milliards de FCFA

Dépenses futures :

I6f = 300/ (l , 07) 1 + 200/ (l , 07) ( + 300/ (l , 07) 7 + 200/ (l ,07) JO +

150/ (l, 07) 13

I 6f = 783,692 millions de FCFA •

Ecarts par rtipport â l~ situ~tion norm~le :

DI 6ge = 1309,111 - 709,973 = 599,138 millions de reF l\ .

DI 69f = 783,692 - 386,178 = 532,189 millions de F'CFl\ .

Donc pour une durée de vie réduite de 3 ans, J e s dép enses

passées ont augmenté de 599,138 millions ~lors que

les dépenses futures augmenteront de 532,189 millions pnr r oppor t

à la situation normale.

2.6 Avec problème ct' élevation de tempé.l'l.ll.ur"e­

durée de vie réelle égale à 5 ans

investissements

Le tableau 3.2.5 montre les investissements pour cette

situation .

Dépenses passées :

I 5e = 150 * (1, 07 ) 1 + l 50 * (1, 07 ) 2 + 200 * (l , 07 ) ( + .1 5 0 ~ (l . 0 , 7 ) 6

64

Page 80: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

+ 150 *(1,07)7 + 200 *(1,07)9 + 150 *(1,07)11

I 5e = 1.765892 milliards de FCFA .

Dépenses futures :

I 5f = 200/(1,07)1 + 150/(1,07)3 + 150/(1,07)4 + 200/(1,07)6 +

150/(1,07)9

I 5f = 638,653 millions de FCFA .

Ecarts par rapport 6 lù situùtion normale :

DI5% = 1765,892 - 709,973 = 1.055919 milliards de FCFA

DI59f = 638,653 - 386,178 = 252,475 millions de FCFA .

Donc pour une diminution de la durée de vje égùle 4 ùns,

les dépenses passées ont uuqme n t é de l ,055919 mi Ll i a r ds a l.o r s que

les dépenses futures augmenteront de 252,475 millions p a r r appo r t

à la situation normale.

Les pertes précédemment évaluées sont consignées dans le

tableau suivant :

DUREE DE 8 ans 7 ans 6 ans 5 ans

VIE REELLE

PERTES

PASSEES 210,198 7.86,632 599,138 1.055,919

(millions)

PERTES

FUTURES 152,785 251,503 532,189 252,475

(millions)

Une manière d' identi fier, p a r mi les di ff érents c o s ex amInés ,

lù durée la plus proche de lù durée de vie réelle aurnjt été de

comparer les dépenses passées précédemment estimées ùux dépenses

65

Page 81: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

enregistrées dans le Journal Comptable de la S.N.C .S mais ce

travail est fastidieux et requiert plus de temps que nou s n'en

disposons.

Cependant, signalons que les calculs de dépen ses passées

effectués visent essentiellement à montrer à la S.N.C.S la perte,

déjà subie, due au problème d l é l e va t i on de temp éra ture. Ces

dépenses passées ne sont pas ut il es à 1a p r i se de déc i sion

conce rnant 1es i nvest i ssements nécessa ires pou r remérl i er au

problème posé.

2. 7 Coût au de 1à duque 1 1a S.!.N~~enQllçgL~ _.,<\_J 8, _. r éso 1uti 91"1

du probl ème de forte températuLe de _l "':" e.?u

Le coût que nous retenons ici suppose que l'investi s sement

pour la résolution du problème d'élevation de température s e fera

en début 1994

Ce coût est égal à la perte future corespondant è c ha que

durée de vie. Sa valeur minimale est

COUTliJlite = 152,785 mi 11 i ons de FCFA

2.8 Conclusion sur l'étude financièrg

Cet te étude somma ire nous a condu i t à pe r c e vo i ,- que 1a

S.N.C.S a absolument intérêt à investir le plus t6t pour remédier

au problème d'élevation de température pourvu que le s dépenses

nécessaires n'excèdent pas 152,785 millions de FCr-A .

La S.N.C.S aura même intérêt à dépenser au delà de 152,785

millions si nous considérons les économies d'imp6ts .

66

J

Page 82: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

SlJGGE8'rTONS

Con cel' n Lln t l' e a u clo r e [ roi di s se me nt, Il 0 U S S Il 9 9 é 1"0 Il S

qu e l'on évit e, p our le moment., t .n nr 'Ill e c pl <l (':-; 1 IH ): ; :~ihlÎ" de

prendre d t e a u il Do k a r , ;'1 Cu t uqu i n é o (Jl1 i' l 'I'nrnh.: ('01.111(1"

qu'il ne soi t p a s u r I Li s é <l e p ro du i t.s cllimiqu 0 :: 110111 ' .ib o is s e r

les COll C e n t rat i 0 Il fi cle s con s t . i t lh1 111 s e Il P ,'ZC P s ; c' r-r: i l ' P.rI Il i p r t d u

p ersonnel quoLi f i é et p o u r r o s'<l v é r er nu i s i b lo ~;i l e s p r odu it s

utilis és ne sont. p o s c o mp .i t i h l e s a v e c- 1. 0. :; p r o d n i t r: !' Î"('OlfllllilllClés

par l e constru c t eur o u s u i te ô 11I1 e e r ro u r ( l p C1 0 S i lC./C';

qu'il soit p l u t ô t .i n s t.a l Le i - d .i n n CIl<lCllll (~ rl Î ' :' : r : .... (:l i o ll s

c on c e r Il é es ( 0 ':1 le i.1 r , Cui Il g 1Jill é () e t. T i l 111 h ;1 c o u /1 cld ) 1111 111 0 <lu 1 e cle

dis t i Il ù t ion sol ù i r P clpl' e il u; c ' e fi t u Tl pro C P. d P CI li i P fi r P.n t r il .i n

de se r ép o ndr e d'H1 S le dom,drt p. cl(> t r oi t em e u t cles (' il ll ', ;'1 ('.JI1~;(! (l e

son e f f icn ci t é : il e s t: p e u c o ûte u x , une foi s .1 ' i n s tu lLa t Lo n

effect.uée, on n't] plus besoin de p e r s o n ne l qu ali Li é : il ne

présente p a s de danger dli rn iqu e pou r J e s rn o térL1U X (',l] ' il ne f a i t

pas intervenir cl es p r-o du i ts c h i mi q ues

qu'une fois l e s teneurs ab a i s s é e s , p o r di.st L l l o ti o n . d an s Le s

lim i tes sp é cifiées p a r Je c o n s t r u c t.e u r . .i I s o i t u riLi s é .Le

p r odu i t de I Ll Co tégo r i e 5 r e c o mmanrl é pd r ce lu i - ci p ou r t r a i t e r

l'eilu on peu t rem o r que r e Il J i S ':111 t .1 P.S c: il r il c t p r .i s t i q Il e s d es

produ i t sen ':1n n e x e A 2. CI u r> 1. Ll Î.':1 t P9 0 r .i p. 5 n e 1: E-~ Cil Ji e r t p il S

d ' en t r e t i en f r é que n t d Il (' ire li i t d e r e f roi cli s sem e n tel Il e pré s t~ n r P.

a u c un risque (le rejet t o xi qu e c o ntr o i r erne n t <1 W ": .iu r r e s

C Ll t é 9 0 rie s .

67

Page 83: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Qllant aUX c o nd t t Lo n s o t.rno a ph é r f.qu e s , n o u s AHCJgpf'onr; :

que l'on suit les prévisions mé t.é o r o loq i qu e s p o u r que Lo s

jour s où lut emp é r a t ure a t mos ph ér i qu e dun s un e r/'ÇJ; on do i t

clépas s e r 35°C, il soit préciser au conducteur oe rouler duns

cette région;] une vitesse inférieure;] 1500 tr/min <lu moteur

Diesel

une intervention o u n i.v e au du v en t.Ll o t eu r pour a uqme n t.e r le

débit d t a i r : prutiquement il f au t multiplier le rapport de

Li a Ls on entre L' a r'b r e du moteur et l'ùxe du venti La t e u r , mu Ls au

pùruvent on devrùit s'ùssurer que les hélices pourront Sllpporter

lu nouvelle vitesse du ventiluteur Si.1nS se clisser; sinon il

f o udra procéder strictement au r emp l o cemen t de v e nti Ln t e u r ;]

condition d'effectuer une unalyse économique préaluhle ;

- d' uugmenter les s ur f ac e s d' échunges thermiques des r adi a t e u r s ,

soi t en met tan t d' u u t r e s é Jé ln e n t s der .1 cl Ji.1 te u r ~.; c:YI ~;(, Y' i p , soi t

en rempluçùnt pùrtiellement ou entièrement les éléments de

r ad i a t eu r s existunt pur d' au t r e s de s u r f ac e s t.h e r mi GUPS plus

importùntes si une étude financière le permet

d'informer le constructeur des BB 1600 sur le problème

d'élevùtion de tempérùture et de prendre les dispositions

requises pour qu'il en tienne compte duns le CL1S où ILl S. N. C. S

voudrü ucquérir d'ùutres BB 1600 .

Enfin nous terminerons cette rubrique en insistant sur

les soins qui doivent être uccordés aux c ompo s a n t.s des

circuits de refroidissement lors des entretiens ;

le fuit qu'il est impérùtjf, pour lu S.N.C.S, <le régler le

68

1

Page 84: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

plus tôt possible le problème de lQ qUQlité de l'euu de

refroidissement; les dépôts de tartres ne se manifesteront pas

seulement au sein des BB 1600, mais s'étendront en (ait ~ toutes

les locomot ives ut i l isées pn r 1.1 S. N. C. S et C':lU seront donc

d'énormes pertes financières qu'il faudra éviter rlès ~

présent : il V.1ut mieux prévenir que guérir.

69

Page 85: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

CONCLUSION

des moteurs Diesel des locomotiv~s RB 1600

J.,'élevation

refroidissement HT,

excessive de température de l'eùu de

1construites p a r SACM et ALSTHOM, et utilisées p a r };l S.N.C.S, est

responsable de détresses fréquemment observées en ligne pour ces

locomotives. Ce problème qui pùrticulièrement retenu

l'attention du service d'entretien de la S. N. C. S retrouve, il

l'issue de cette étude, ses c a u s e s au sein de La m.1UVù i se qu a I I té

de l'eau de refroidissement et des condi tions a t mos p hé r iques très

sévères pour l'efficacité du circuit de refroidissement.

L'enjeu financier, du problème étudié justifie qu'il devrù

faire l'objet des premières p r éo cc up a t Lo n s de l' heure Q 1ù

S.N.C.S et il travers, nous avons suggéré, des interventions

- au n ive o u deI ' eau p a r in s t i.11 l a t ion de fi m0 du les cle cli s 1 i Il ù t ion

solaire dans les régions d'eau d'appoint DAKAR, CUINCUINEO et

TAMBA COUNDA

- au niveau du ventilateur pour une ùugmentation du débit d'ùir

de refroidissement ;

- au niveau des éléments de radiateurs pour une o uome n t a t ion des

surfaces d'échanges thermiques

Mais en a t t ando n t les mesures précédentes, il s e r a i t

moins nuisible de faire fonctionner les locomotives Q des

vi tes ses de moteur Diese l en dessous de 1500 tr/min d an s les

régions et les jours où la température ùtmosphérique prévue pùr

la METEO doit excéder 35°C

70

Page 86: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

BIBLIOGRAPHIE

* Volet eau

- S.A.C.M, Manuel de conduite et d'entr e tien

- Souleymane NDIONG, Manuel de travaux pratiques

d'Assainissement des eaux. E.P.T 1992-1993.

- Monique Tardat-Henry avec la collaboration de Jeun-Paul

Beaudry, Chimie Des Eaux. Le Griffon d'argile inc. 3022,

chemin Sainte-Foy, Sainte-Foy QC GIX3V6, 1984.

- Jean Rodier, L'analyse de l'eau. 7e édition, Bordas, Paris

1984.

- V. Alexéev, Analyse Qualitative, 4e éd i t ion. Ed i tions MIR,

MOSCOU, 1980.

- V. Alexéev, Analyse Quantitative, 3e édition. Editions MIR,

MOSCOU, 1980.

- Degrémont, Memento Technique de l'Eau tomel, ge édition.

Edition du Cinquantenaire, 1989.

- Degrémont, Memento Technique de l'Eau tome2, ge é d i t i o n .

Edition du Cinquantenaire, 1989.

- Tchobanoglons G. et E.D. Shroeder, Water Quality, Addison­

Wesley Publishing Company, 1985 .

- Standard Methods for examination of Water and Waste Water,

16 th edition, APHA. AWWA. WPCF, 1985

71

Page 87: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

* Volet thermique

- R. Brun, Sc ience et Technique du Moteur Diesel Tnclustr ie l et

de Transport tomel. Société des Editions Technip. 27 rue

Cinoux 75737 Paris CEDEX 15, 1976.

- R.Brun, Science et Technigue du Moteur Diesel Industriel et

de Transport tome2, 2e édition. Société des Editions Technip.

27 rue Cinoux 75737 Paris CEDEX 15, 1977.

- R.Brun, Science et Technique du Moteur Diesel Inclustriel et

de Trunsport tome3, 4e édition. Société des Editions Technip.

27 rue Ginoux 75737 Paris CEDEX 15, 1986.

- Roger Roudil, Moteurs Diesel. Dunod, Paris, 1970.

- B. Derreumaux, Moteur ~ Essence tomel. E.T.A.I, 1)6 rue de

Paris 92100 Boulogne Billancourt France, 1991.

- B. De r r-e umu ux , Moteur ii Essence tome2. F.. T. A. J, q() r ue de

Paris 92100 Boulogne Billancourt France, 1991.

- R. Positello, La Vapeur d'Eau Industrielle Technique et

Documentation (Lavoisier), 1983 .

* Autres

- M. Bailleul, Notions de Matériels Roulant de Chemin ùe Fer,

Editions Eyrolles, 1951

."

72

Page 88: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

ANNEXES

Page 89: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

ANNEXE Al

LISTE DES CLASSES DE MATERIAUX CONSTITUANT LES

CIRCUITS DE REFROIDISSEMENT DES BB 1600 ET

LEURS CONDUCTIVITES THERMIQUES

METAL SYMBOLE TEMPERATURE CONDUCTIVITE

CHIMIQUE oC THERMIQUE

k (W/m. OK)

Aluminium Al

99 % 0 209,34

100 207,014

99,75 % 0 229,111

200 229,111

Cuivre Cu

commerciùl 20 372,16

électrolytique 0 395,42

pur100 391,931

pur 99,98 % 0 386,116

100 379,138

Fer Fe

74

Page 90: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

<:lcier 9 9 , 2 % Fe 0 45 ,35 7

0,2 % C100 45 ,3 57

<:lrmco 20 7 3 , 2 69

100 G'1 ,45 ·4-

fon t e l % Ni 20 50 , 0 0 9

100 49,4 2 8

fon te 3 % C 20 5 5 ,3 1 3

m<:l11é<:lble, pure 0 59 , 3 1 3

1 0 0 56 ,9 8 7

ALLIAGE COMPOS ITI ON TEMPERATURE COND UCT I VI TE

% oC 1'HERMIQUE

k OUm. °K)

Aci er 0,1 C 0 5 9 ,3 1 3

100 52 ,3 3 5

0,2 C 2 0 5 0 , 0 0 9

0,6 C 2 0 46 ,5 2

Be ssem e r 0,5 2 C ; 20 40 ,2 4

0,34 co',,1

Alli ùg e 9 6 Al; l , R Cu

d' Alundnium 0, 9Fe;O, 0 c: l ' 20 104,07

0,4 co'u1

7 5

Page 91: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

92 Al; 8 Cu 20 131,419

100 143,049

92 Al; 8 Mg 20 105,833

100 17.3,/.78

Bronze 90 Cu; 10 Sn 20 41,868

75 Cu; 25 Sn 20 25,586

88 Cu;10 Sn; 20 47,683

2 Zn; 84 Cu;

6 Sn ; 9 Zn; 20 58,15

IPb

ALLIAGE COMPOSITION TEMPERATURE

% oC CONDUCTIVITE

THERMIQUE

k (\V/m. OK)

Lùiton 90 Cu; 10 0 102,344

Zn100 117,344

70 Cu; 30 0 105,833

Zn100 109,322

67 Cu; 33 0 100,018

Zn100 106,996

76

Page 92: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

60 Cu; 40 0 JO'),83 .3

-Zn100 111),789

61,5 20 79,084

Cu;38,5Zn100 813,3813

CAOUTCHOUC TEMPERATURE CONDUCTIVITE

oC THERMIQUe

le (W/m. OK)

artificiel 20 0,233

Buna

artificiel 20 0,291

Perbunan

artificiel 20 0,291

Thiocol

dur (ébonite) 20 0,163

dur normal 0 0,157

100 0,160

mousse 20 0,037

naturel 20 0,163

spongieux 20 0,055

vulcanisé, mou

77

Page 93: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

40 % 20 0,233

caoutchouc

80 % 20 0,279

caoutchouc

100 % 20 0,055

caoutchouc

78

Page 94: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

ANNEXE A2

PRODUITS DE TRAITEMENT DE L'EAU HOMOLOGUES PAR LE

CONSTRUCTEUR ET ADRESSES DES FOURNISSEURS.

C1assemênt , des produits

Les produits placés sur le marché sont c La s s âs en 5catégories.

Ca tégo (" ie ,1

- Poudre à base :l~ c h r o.n a t e s a voc s e l s tampons.

- Bonne stabilité dans le temps, pas 8e contrôles fréquentssi a~points ~Ieau limités.

- Le pH de ces complexes est :le l'ordre de 8,8.

- Incompatible avec les antigels. Protection ~oyenne desalliages d'aluminium selon les conditions.

- Est susceptible de poser un problème :le rejet toxique,(limite de r~jet = 1 m~/l de chromate d~ sodium).

- Est interdit :lans la MARINE si l'eau d~ refroidissement desDiesel est uti1is~g aù réchauffage d~ coui11eur~ 8estin~s àla production d'eau potable.

catégori:a 2

- Liquide ou poudre à base de nitrite de s08ium avec selstampons (borates ou benzoates) plus inhibiteuc3 ocganiqJes.

- Compatible avec anti~e1 (monoéthy12ne glycol pur).

- Insuffisant ~n pcés~nce d'aluminium selon lps ccn~itions.

- Contcel~ facile. La pr~s~nc~ ~'aic ,o u d'oxy]~n~ da~g 1'2c i te u i taccc 0 î t lac 0 nsom 'na t ion d ~sni tri tes ~ t n 2c ~ 5 3 i t eun~ re~is~ à niveau Er~qu~nte.

i11

Page 95: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

DD0 6 2"00 ctev. D

- La formulation liqui~e plus volu~in~U5~ qu~ la ~cu~r~

facilite la mise en solu~ian rapid~.

- L~ pH ~~ ces co~pl~xe~ e3t 9up~rieur ~ 8,5 et ~~ut

atteindr~ des valeurs su~~riaure3 ~ la.

Catégorie 3

- M~m~ for~ulation que la cat~1orie 2 ~ai3 ~vec ad~ition

d'éthyl2ne glycol jouant le rôl~ d'anti~~l. Laconcentration d é p e nd de l'tndt~e de p r c t e c t I o n . ':cusdemandons de li~iter la ~oncentration en 6thyl~n~ ~lyccl ~

40 % pour ne pas trop au~~enter l~s te·np6ratures d~s parois(protection jusqu'à - 25~ cl.

La présence d'éthylèrte glycol-a~é1iore la protection contrela corrosion et rend le produit plus stable.

catégorie 4

Complexe de même type que la caté;crte 3 mais avec additionde silicates. Le pH est généralement inférieur à 9 (0,2 ~

8,7). Le comportement vis-à-vis de l'alu~inium est assezbon. La présence de silicates a pour effet d~ faireappnraître des bou~s qu'il sera nécessaire d'élimin~r

fréquemment pour éviter l'obstruction des circuits.

- Ces complexes tendent à ~tre re~~lac2s par ceux se lacatégorie 5.

Ca tégor le .)

- Complexes nouveaux récemm~nt mis sur l~ marché peurrépondre aux exigences de certains pays inter~isant lesrejets de nitrites. Ces complexes contiennent des inhi­biteurs or1aniques et minéraux (du type phosphate-amines

et mo1ycdate par exemple).

Ils ne conttennent pas de chromates ou de nitrites, niaucun ~el cla~s~ polluant ou dang~~eux.

- Ils sont compatibles avec les antiJels du ty~e ~t~yl~ne

glycol.

- Ils sont soécla1~mant r~ccmmand~s cour les circuitssce11~s contenant d~s alliages d'3iuminium.

Catégorie 6

- Complexe contenant peu ou ~as dtinhibit~~r min~ral ~t

contenant des glycols ?t polyglycols ~t d~s inhi~iteur3

organiques.

Page 96: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

GOo 6200 ~~v. D"

- Ils ~2~vent ~~r~ livr~s ~r~ts ~ l'~m;lei (~~~C a~~ition

d'sau 3~cucl~ ou 1~~\n~rali3~~) da~3 l~s ~aj3 ~~ l~s eauxsaum3tr~s sent diEficilem~nt utilisabl~s, (~as ies ~J~es

d é s e r t Lqu e a ) •

Le 10sa;2 doit être 3u~2rieur

jusqu'~ - lOn C) mats n~ ~oit

-25 n cl; pour 12s ~rotecticn~

consul ter 1 a Si\C~'.

à 20 ~ (~rot?ction minimu~

:1 , 1" -,j (. t'p a s r ~ 9 a S s 8 r 'v J' pro tee . 10 ncontre le ;21 ~lU3 efficacas,

- Ils n8 contiannent pas de s81s cla3s6s polluants ou.::3 an ç; e r eux ( c h rO ::1 a tes, nit rit es. . . ) ,

- Ils sont homolo3ués Dour l~s mot2urs allégés comportantun nombre important de pi~ces en alliage d'aluminium.

Nota

1 - La présence de glycol ou polyglycol en grande quantitéconstitu~ à la fois une protection contre le gel etune protection ànti-corrosion de type film-surface.

2 - Dans le cas de produit prêt à l'emploi, la dosed'éthylène- glycol attein~ 45 %. Bien que la présenced'éthylène-glycol diminue sensiblement, le coefficientd'échange liquide-paroi, la diminution d~ viscositécompense en partie cet effet par l'accroissement dela vitesse de circulation, Il faut néanmoins s'attendreà une élévation d~ température de paroi chaude de 7 àBe pour un dosage aussi élevé. Dans le cas àe moteurdont la pm~ est élevée (utilisation sévère) on peutêtre amené à limiter la ~uissance par un détarage.11 est important dans ce cas de nous consulter.

Homologation ùes produits

La SACM a homologué un certain no~br~ de produits do~t elle al'~~p~ri~nce. Ils sont donn6s plus loin ~ 6.

Limitations

L'utilisation, s1 n~~e9saire, 1~ produits simi131c~s estadmisa sous r~serv2 12 r6pon~r~ int '~gral~ment aux exigen~es

du présent document et avoir obtenu l'avis favorable de SAC~

à la~u~lle tcut~s ' justifications utiles 10ivent @t~~ four­ni9S.

j ' C • '. t ~. "1 1~ ,. 3 ... aut 0 'exp2.rli.'~ntël.t on u y n arn i qu e i?8SS1.~ ':! s u r mc t e u r enf o n c t Lo rt n e ma n t , L' a v i s favorable ~l'lis p a r S/\C :I n'~n;;a;~ p a ssa ras;onsabilit~.

S au f C 8 n vz n t i.. 0 ne::;) n t r a ire s t i tJu l ,~ e e nt:? ,,~ ? sut i : ~, 1 2 S

p ro d u Lb s h c mo l o q u éa sont s e u l s u t Ll Ls e c l es "''' :=~ c l '.J ~J ~ j~

] a r a n t l e :::J as ;11 0 t ;:!urs .

Page 97: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

DDo 5200 Rev. D

~ TABLEAU DES PRODUITS ET FOURNIR9EURS HOMOLOGUES

~~-~--~-----~-~~~------------------------------------- - - - - - - - - - - - 7 - - - -1 1 r::élt~g8rle des p r oJu Lt s 11 Fournisseurs l·-~·--------------~----------------------------------!

1 ! 1! 2! 3! 4! 5! 61~--~_._~~--~----~-~-~--_.~-~------~------------------------------~~---

DUCLITE ! RC8HJTë:RNATIO~'IA L! RD8-~·1

1

( P l

!R011 O'J ROH!i1.D11-~·1

1 ( P )!RD11-L!(Aete)l1 (Jo) 1 (L)

Ru 25( L)

ac 24

! RD-gel !! (0 } 1! DIAGEL !lDIA :·q:GELl! ( G l 1

( L ) 1A_~~ ~ ~-- ----

~I)LCO ouNALE'LOC

!NALFLEETINAL2LEETINALCOGELINALCOOL !1 9 - 0 3 8 19 - 1 zi : p )! 7 ~'1 T 9 3],... 1 2 0001 ou 19-131 C 1 !NALFLEETI1 1 (L) 1 9-111! NA LeO 38! ou 1 11 INALCO 391 1

(p) !(PouL).l 1

NALCO41L

-~-~---~------~-------_._----------~~-~---------------- - - - - - - - - - - - - - - -IJEFFA

1BU lU", HlCASTROL1

lC02RAN1

lSOLVEX! {olT2 (L) 111"1'4 (El)

!~SFRIGELI

(0) 1

! CR 80

-~--------------------------------------------------------------------IERi?TlC!

! ERPA- 1EapO~1

lCHRor·1E ! CN~l

lCC et C~l 1

!~OLERP8N!SOL~~PONI

Tcn CNS! et t·lOI

----~-_._-------~-------------------------------------- - - - - - - - - - - - - - - -

! Drt EI'I MolE ROI 01!11

IDENTL11 (p)1!

DEHTNe

1 ( P )I~:·'XIGARD!

1 ( L) 111

-~~~----------~---~---------~------------------------- - - - - - - - - - - - - - - - -1PEROLn~1~1.~ RINE

1 28R'lc;T !1 326 1

! INHIBI TIN!!

------------------~---------------~-~~------~--------- - - - - - - - - - - - - - - - -1DEGR Ei·l0NT1

!KEMAZUR lKE~AZUrt lKE~AZU~ t1 1603 ! 1610 1 15~5 1

----.-------------------------------~----------------- - - - - - - - - - - - - - - --1G .~i,!LEN SY8RON 11 1·

---------------~~-----~--------------------~---------- - - - - - - - - - - - - - - - -~lota

.-

( ?) = poucl r ~ ( L) = 1 i:::~ u L::l ':? E G ~ 9 t h Y l 2n:?] 1 ~'col(0) r é p o n d à la s pâ c i.ELc a t Lo n OC:;" 515 S j:;:b8t~ 'cc; 7')(q :;::roduits ~l Ln t r o du Lrs s ép a r éme n t ::;ns L'e a u(G) r é p o nd à 13 r e c o mrn a nd a t Lo n 1:'}-85 ~>.1 G?~'I:'~? ~o l Jr 1 "?3

li~uij~s ~e ('ef~oijis ~om~nt a~ti;~ls 1'usa; ? ~ {n~c31 ccu~

moteurs th~~~i~ues.

·· ··8?-

Page 98: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Ajr~ss~ ~~S fournis3eu~3

DUaLITE I~TERN'TI0~~L

[.,a Tour cl~ Lyon185, Ru~ 1e ~~r~y

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Page 99: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

ANNEXE A4

CALCULS THERMIQUES DETAILLES

A4 - l Equivalence 1. mm d'épaisseur de tart r es

et X mm d'épaisseur de matériùu

- conductivité thermique t a r t r e s : v o i s i n de ]çt = 2, 3 ~';/m.oK

- considérons mLltériLlu = Aluminium km = 207,014 W/m.o K

- kt Ik m ::: 1/90 ; donc kt est 90 fois plus petit e qu e km

- LLl formule de conduction th ermique s'écrit:

Q = -(k * A * DT) le

'" DT a T2 - 11<)---i>

- soit Qœ l'énergie que laiss e passer une épLliss eur e ~ d'Al pour

une vLlriation de tempéra ture DT ;

- quelle est l'épLlisseur et de t or t r e s requise pour pouvoir

évo c ue r ILl même qu an ti t é d'énergie Qm pour ILl mêrne v n r i a t i on de

tempérLlture DT 7

Qm = - (kt * A * DT) 1et

QI = - (km * A * DT) 1e m

pour les tartres

pour l'Al

* e IlLllors

pour e = 90 mm on Ll~

e l =: l mm ; il suffit a i ns i d e l mm

d'épLlisseur de tùrtres pour opposer ILl même résist iln c e t he r mi que

que 90 mm d'épùisseur d'Al

85

Page 100: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

c'est cette équivl11enc e qui est trl1duite dl1n s l e

t.ab Le o u 2.1.1 lorsque nous é c r i v o n s " une couche (1p l.i l l Ir e s d e

l mm d' ép a i s s e u r é qu i v au t il une pn r o i de ma t.é r i.au d e X mm "; ici

mutériau = Al et donc X = 90 .

A4 - 2 Variations des températures maximales

du cycle de SABATHE versus variations

de la température atmosphérique

~ ;.o(f)IJJ11)

li

--

Figure 2.1.2 Cycle therladynalique iquivalent des lateurs Diesel cycle de SAHATHR .

86

Page 101: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Transformations :

1 - 2

2 - 3

3 - 4

4 - 5

compression adiabatique;

combustion Q volume constant;

combustion il pression constante

détente adiabatique

Paramètres caractéristiques fixés :

- Rapport de compression volumétrique e = VI /V 2

- Rapport massique air / combustible x = mu / me

- Er a c t ion de la ma s se de combust ible brûlée il va 11Jm p

constant z.

Coefficient de compression adiabatique ~e l'air n;

- Coefficient de détente o d i aba t Lque des ç o z de combustion

soit d

Chaleur massique du mélùnge homogène air-combusl:ible ~

volume constant Cv

- Chaleur massique du mélùnge homogène air-combustiblp à

pression constante cp

- Rapport R = cp / Cv

- Constante massique d'état de l'air

- Masse volumique de l'air mva

R '"u

- Pouvoir calorifique inférieur du combustible H

compression 1-2

'/{ T2 = Tl *. (e)n-l DT2 = (e)n-l *. DT} où D = v a r ia ti on

combustion à volume constant 2-)

- Quantité de chaleur libérée durùnt 2-)

87

Q' ] -- z '" m '" Hc

Page 102: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

- pour un mélange homogène ~ir-combustible :

'" DT?] = (l+x)'" m '"r cl()n ~

DT2J = (z*H)/(l+x)*cv

* TJ = T2 + DT2J = Tl * (e)n-I + (z"'H) / (l+x) "c v;

DTJ = (e ) n-I * DT] .

combustion ~ pression constante 3-4

- Quantité de chaleur libérée p en do n t 3-4 : Q", = (1-7.) *mr*H

- pour un mélange homogène qir-combustible :

Q"l = (l+x) * me* cp'" DT]4 ; donc D'TH = (l-z)*H 1 (l+x)*cp

* T4 = TJ + DTJ4 = T] *(e)n-] + [(z*H)/(l+x)*c v]

+ [(1-Z) "'H/(l+x) *cp]

détente adiabatique 4-5

* TS = T4 '" (e 1 / e ) d-I où

e'= T4 / TJ = l +(l-z)*H / [(l+x) "' c p'" (e)n-I"'T] + z*Ji *R]

Considérons e' := constante := e' moyen lorsque Tl v o rie entre

les limites de notre étude; alors

88

Page 103: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

ANNEXE A5

Analyse de l'eau références des méthodes et

précautions - précautions

sur les échantillons ­

formules de calculs .

A5 - l Références des méthodes et précal1tions

Monique Tardat-Henry avec la collaboration de Jean-Pùul

Beaudry, Chimie Des Eaux. Le Griffon d'argile ine. 3022,

chemin Sainte-Foy, Sainte-Foy QC GIX3V6, 1984.

Jean Radier, L'analyse de l'eau. 7e édition, Bordas, Paris

1984. Pages 193 ; 504.

A5 - 2 Précautions sur les échantillons selon

la nature de l'analyse

ANALYSE CONTENANT VOLUME PRECAUTION DELAI

REQUIS (ml) MAXIMAL

PH P 100 mesurer immédiatem1

sur place ent

ou réf 4°C 6 heures

Dureté P , V 200 réf.4°C 7 jours

Chlorures P , V 100 .:lucune 7 jours

89

Page 104: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

su l f o t e s P , V 100 r é f .4 ° C 7 jO ll r s

-- -

Alcülinité P 100 réf.4°C ~~ 4 heure s

~

P :plùstique V :verre

AS - 3 Formules de cülculs

- V volume d'échüntillon (ml)

- A volume, de lù solution de dosüge, nécessùire pour dos er

le V échüntillon (ml)

Dureté totùle

méthode à l'EDTA :

- d é t.e r mLn a t Lo n de La correct ion B pa r do s aqo (le l'e illl d .ist i lIée

iJVe C une solution d'EDTA O,O~~ éq/l en présen c e d' .i nd.i.cn t o u r Ne t;

- dosüge de V échùntillon, üvec lù solution d'EDTA, en p résen ce

d'indicùteur Net: on obtient A ;

Dureté totùle = (A-D) * 1000 / V mg/Ide CtlCO]

1 degré frünçüis = la mg/l de CùCO]

Dureté totùle en degré f rùnçù is .

[NùCl]

méthode de Mohr :

d t o ù

- dé t e r-m i na t.Lon de La correct ion D pn r do s a qe de l "e a u cl i s tillée,

ùvec une solution de AgNO] 0,015 éq/l, en présenc e de

90

Page 105: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

l'indicateur K2Cr04 ;

- dosage de V échantillon, avec la solution de AgNO], ~ n présenc e

[Cl-] = 0,015 '/( [A-B) /V éq/l ;

[Nc C'l ] = 0,015 '/{ (A-B) '/{ 58500 /V

Dureté Cùlcique

méthode à l'EDTA :

mg/l .

- détermination de III correct ion B par dosage de l'eau distill ée,

avec une solution d'EDTA 0,02 éq/l

d'indicateur murex ide ;

en présence de NùOH et

- dosage de V échantillon, avec la solution d'EDTA, en présence

de NaOH et d'indicateur murexide ;

Dureté Calcique = (A-B) '/{ 20 /V

CIO 2­~4-

méthode Turbidimétrique :

- établissement d' une courbe standard

absorbance;

méq/l .

- mesure de l'ùbsorbùnce de l'échantillons avec le Turbidimètre;

- déduct ion de [sot] (mg/ 1) li partir de la courbe standard

l'équation de la courbe que nous avons utilisée est

[sot] (mg/l) = 111,11 '/{ Absorbance + 3,11

[sot] (méq/l) = 0,021 '/{ [80/-] (mg/l)

91

Page 106: PROJET DE FIN D'ETUDES...nos noms parmi les qrandes figures seiPllli r i

Cations d'ùcides forts

méthode :

- chauffage et a q i t a t Lo n de V échantillon en présence dp ILl

résine ;

filtrage de V échantillon Llvec pLlpier filtre

- dosage de V échantillon, avec une solution de NaOH 0,Ol9 éq/l,

en présence de l'indicateur Mixte: lecture de A ;

Concentration en cations d'acides forts = A * 19 1 V méq/l .

Alcalinité totale (TAC)

méthode :

- dosage de V échùntillon, avec de l'HCl 0,02 éq/l, en présence

de l'indicateur Mixte: on lit A

TAC = A * 20 1 V méq/l

Alcalinité à la Phénolphtaléine (P)

méthode :

- dosage de V échantillon, avec de l'HCl 0,02 éq/l, en présence

de l'indicateur Phénolphtaléine : lecture de A ;

P = A * 20 IV méq/l .

92