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Haïti, 2017 1 TRAC Malaria 2017 RAPPORT FINAL Haïti (2017): TRaC Malaria « Étude comportementale et épidémiologique auprès des ménages sur le Paludisme en Haïti » Financée par:

« Étude comportementale et épidémiologique auprès des

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Page 1: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

1

TRAC Malaria 2017

RAPPORT FINAL

Haïti (2017): TRaC Malaria « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

ménages sur le Paludisme en Haïti »

Financée par:

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Haïti, 2017

2

Exécuté par : Haïti Formation et Services de Consultation(HaForS)

# 2, Delmas 62 à l’étage, Pétion-ville

+509 4208 2727 | 2010-2727

www.hafors.com | [email protected]

Contacts:

Samuel E JEAN, Directeur Général : [email protected]

William Jean, Directeur Exécutif et de Recherche : [email protected]

Kervens FORESTIN : [email protected]

Organisation Haïtienne de Marketing Social pour la Santé (OHMaSS) 20, Impasse Chanlatte, Péguy-Ville - Pétion-Ville, Haïti, W.I.

Kathleen McGee, Data-Driven Decisions Manager

P : +509 4894 4854 E : [email protected] Alain Fournier GUERRIER, M & E Manager P : +509 3702 6091 E: [email protected]

Page 3: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

3

Table des matières

Rappel sur le contexte de l’Étude ........................................................................................... 5

I. Contexte du programme .................................................................................................. 5

II. Introduction ..................................................................................................................... 5

III. Objectifs de la recherche ............................................................................................. 5

Méthodologie de l’Étude .......................................................................................................... 6

I. Population cible et Echantillonnage ................................................................................. 6

II. La Collecte des données ................................................................................................. 8

Formation des Agents de collecte ........................................................................................ 8

Collecte des données .......................................................................................................... 8

III. Gestion des données et Assurance qualité .................................................................. 8

IV. Les tests sur le parasite du paludisme ......................................................................... 9

V. Diagnostic et Algorithme de traitement ........................................................................10

VI. L'analyse des données ...............................................................................................10

VII. Limitations de l’Étude ..................................................................................................11

VIII. Considérations éthiques .............................................................................................12

Présentation des résultats .....................................................................................................13

I. Profil des ménages et des répondants ...........................................................................13

II. Suivi des indicateurs selon le niveau de risque et la zone ..............................................16

Conclusions ............................................................................................................................23

III. Annexe : Contenu des Bulles ......................................................................................25

IV. Annexe : Répartition des cas de malaria par Département, Sd’E et Zone ...................26

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Haïti, 2017

4

Ce qui suit constitue le rapport final produit par la firme HaForS dans le cadre de l’exécution du

projet de recherche TRaC Malaria 2017 d’OHMaSS/PSI-Haïti. Ce rapport présente d’une part un

résumé méthodologique des activités afférentes et d’autre part les résultats proprement dits.

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Haïti, 2017

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Rappel sur le contexte de l’Étude

I. Contexte du programme

L'île de Quisqueya, partagée par Haïti et la République Dominicaine, est la seule île endémique

du paludisme restant dans les Caraïbes. Les récentes estimations nationales de la prévalence

du parasite du paludisme, issues d'enquêtes basées sur la population en 2011 et 2012, indiquent

que la transmission globale du paludisme sur l’île est très faible, soit moins de 1%, avec 99% des

cas de paludisme notifiés en Haïti. En 2016, près de 21,500 cas notifiés ont été traités à travers

le secteur public, privé et communautaire. La morbidité et l'impact économique du paludisme sont

énormes pour l’individu de même que sur le développement du pays.

Dans le cadre du programme du Fond Mondial pour l’élimination du paludisme mis en œuvre par

la PSI comme Récipiendaire Principal (PR) avec des Sous-Récipiendaire pour la période 2016-

2018, PSI, à travers son affilié local, OHMaSS (Organisation Haïtienne de Marketing Social pour

la Santé) sollicitait des propositions pour réaliser une enquête (TRaC1) de suivi sur la Malaria

avec l’aspect prévalence en Haïti.

II. Introduction

Dans le cadre d’une campagne exhaustive d’éradication du paludisme en Haïti, entamée par

OHMaSS/PSI-Haïti depuis les années 2011, suivi deux autres campagnes soit celle de 2012 et

de 2015, OHMaSS comme les autres partenaires travaillant dans le domaine du paludisme ne

s’est jamais lassé par rapport à l’objectif zéro Malaria sur tout le territoire haïtien. Dans la

poursuite de l’objectif zéro Malaria, OHMaSS/PSI-Haïti avait recruté notre Institution, HaForS,

pour conduire à nouveau une autre étude TRaC Malaria à la fin de l’année 2017, ayant pour

corollaire une enquête auprès des ménages dans les dix départements du pays. Depuis la fin du

mois de novembre dernier, HaForS a assuré la formation des équipes de terrain (enquêteurs et

techniciens de Laboratoire) lesquelles catégories ont déjà été déployées dans les différents Sd’E

dans les dix départements du pays. Et nos équipes par la collecte des données, leur traitement

et la production de ce rapport devront permettre à HaForS de transmettre des nouvelles données

en ajout aux autres études ayant été conduites précédemment, et en même temps fournir de

nouvelles informations à OHMaSS/PSI-Haïti selon les objectifs fixés via une enquête auprès des

ménages dans les 10 départements. Cette étude permet donc de suivre les indicateurs relatifs à

la prévention du paludisme et l’impact sur la santé (réduction considérable de la prévalence du

parasite) tout au long de la période de financement accordé par le Fonds Mondial.

III. Objectifs de la recherche

La lutte pour l’éradication du paludisme est entamée depuis environ 3 décennies à peu près par

OMS et ses partenaires dont OHMaSS/PSI-Haïti en fait partie. L’Afrique et L’Asie ont été les

premiers continents dans lesquels une grande mobilisation contre le Paludisme a été projetée et

1 Tracking Results Continuously

Page 6: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

6

implémentée. En ce qui Concerne Haïti, les études spécifiques contre la Malaria ont été initiées

à l’aube de la décennie 2010. Comme nous l’avons signalé ci-dessus, cette étude que nous

menons pour le compte d’OHMaSS/PSI-Haïti, se situe dans le cadre de l’actualisation des

données et informations sur le paludisme dans les ménages haïtiens et de son niveau de

prévalence.

Les objectifs spécifiques de l’étude étaient d’une part de suivre au niveau national, par zone

(urbaine et rural), et selon le niveau de risque certains indicateurs comme :

i. La possession de moustiquaire imprégnée (MILDA) dans les zones à risque élevé.

ii. L’utilisation des MILDA par les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

iii. Les connaissances sur le Paludisme et les attitudes afférentes.

iv. La prévalence du Paludisme au niveau de la population générale.

v. La prévalence du Paludisme parmi les enfants âgés entre 6-59 mois.

Les résultats sont donc représentatifs au niveau national, par zone et par strate (niveau de

risque). Certains départements par rapport à leur poids au niveau national restent très faibles et

ne permettent pas d’effectuer des analyses au niveau de ces départements.

Méthodologie de l’Étude

I. Population cible et Echantillonnage

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de ménages répartis sur tout le territoire national.

D’après la méthodologie de l’étude fournie au niveau des TDR, tous les membres des ménages

visités sont éligibles pour le test du dépistage du parasite à l’exception des nourrissons de moins

de six (6) mois.

Le chef de ménage ou son représentant consentant de participer à l’étude a fourni des

informations sur les résidents des ménages, les actifs, la possession de moustiquaires et leur

utilisation. Des questions spécifiques portant sur les connaissances et attitudes se rapportant au

paludisme ont été adressées aux mères / gardiens(nes) d’enfants de moins de 5 ans.

Pour cette enquête, la taille d’échantillon minimum requise était de 2,163 ménages répartis sur

144 Sections d’Énumération incluant le niveau de risque afférent tel que défini dans cette carte

de risque établie par le PNCM 2016 avec une stratification des niveaux de risque (Faible, Moyen,

Élevé) par zone de dénombrement. (Voir protocole sur les précisions statistiques relatives à la

taille de l’échantillon : marge d’erreur ou niveau de confiance).

Etant donné qu’il s’agit d’une enquête par sondage auprès des ménages, l’échantillonnage fut

basé sur la liste des Sections d’Énumération (Sd’E) obtenue de l’Institut Haïtien de Statistique et

d’Informatique (IHSI) comme base de sondage pour chaque strate tel que revu sur la base du

PNCM 2016:

1. L’échantillon a été réparti proportionnellement entre les dix départements du pays.

Page 7: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

7

2. Le nombre de Sd’E à sélectionner par strate a été calculé en divisant la taille de

l’échantillon pour chaque strate par le nombre de ménages à y visiter par SDE (fixé à 20).

3. Les Sd’E seront systématiquement sélectionnées à l’intérieur de chaque Département par

la méthode de probabilité proportionnelle à la taille (PPT) en prenant en compte les zones

urbaines vs rurales.

Graphique 1 : Carte de risque établie partir de la stratification du PNCM 2016

4. A l’intérieur des Sd’E recensées, les ménages ont été également sélectionnés de manière

aléatoire systématique.

5. Dans les 20 ménages de la Sd’E, tous les membres du ménage consentis ont été testés,

6. Une fiche de ménage a été remplie pour évaluer la disponibilité et l’utilisation des

moustiquaires dans les ménages (uniquement dans les zones à haut risque)

7. Un questionnaire a été également rempli pour chaque ménage ayant une femme enceinte

ou un enfant de moins de cinq ans spécifiquement. Les questions ont été posées à la

femme enceinte et/ou au chef de ménage ou à la personne au responsable de l’enfant de

moins de cinq ans.

Page 8: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

8

II. La Collecte des données

Formation des Agents de collecte

Le réseau d’enquêteurs expérimentés de HaForS a été éprouvé pour la sélection des Agents

pour la formation. 34 Techniciens de Laboratoires et 34 Enquêteurs ont pris part à la formation.

Les techniciens de labo ont été choisis selon les normes du Laboratoire National de Santé

Publique en la matière et validés par l’équipe de parasitologie du LNSP.

La formation s’est déroulée pendant 4 journées soit 3 journées en salle et une pour l’enquête

pilote. L’objectif de la formation a été ultimement d’avoir à la fin de la formation, des enquêteurs

et des techniciens-nes devenant des bons agents de terrain capable d’administrer le

questionnaire à partir des tablettes pour les enquêteurs et plus apte à effectuer les tests de

dépistage en tout quiétude a différentes couches de la population pour les techniciens-nes.

Les intervenants étaient du donneur d’ordre, OHMaSS/PSI-Haïti, du Laboratoire National de

Santé Publique et de l’organisme d’exécution, HaForS.

Collecte des données

Tous les enquêteurs et techniciens laboratoires ont été déployés sur le terrain dans la même

fourchette de temps sur le territoire national, soit le mardi 6 décembre 2017. Ils sont organisés en

équipes fonctionnant sous la supervision de deux coordonnateurs de terrain (un pour l’aspect

comportemental et un pour l’aspect parasite). Un protocole de visites a été préparé à l’attention

des Enquêteurs, des Techniciens de Laboratoires et des Superviseurs de manière à s’assurer

d’une marche à suivre sans faille et de procédures standard semblables à travers le territoire.

La collecte s’est réalisée avec 27 binômes formés d’un enquêteur et d’un technicien de

laboratoire. Chaque deux binômes ont été responsable pour collecter les données dans une Sd’E

pendant une journée de collecte.

La supervision rapprochée par les coordonnateurs de terrain et par l’équipe principale de l’étude

composée en outre du Team Leader, d’un Statisticien et d’un Sociologue assureront le strict

respect des procédures et ainsi de la qualité et de la standardisation des données. En fin d’année,

une pause a été observée pour la plupart des équipes pour les fêtes de fin d’année et

redémarrage en janvier pour achever la collecte au 11 janvier 2018.

III. Gestion des données et Assurance qualité

La méthode de collecte privilégiée est la collecte de données électroniques via des tablettes. Ce

qui facilitera la collecte des données, mais surtout le suivi permanent des activités de terrain,

garantissant ainsi l’assurance de qualité selon les 5 critères (Validité, Fidélité, Précision,

Disponibilité au moment opportun, Intégrité) pour évaluer la qualité des données, celle-ci

étant comprise comme un processus au cours duquel on applique des standards pour la collecte,

Page 9: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

9

où l’on assure un suivi constant des processus de collecte, des systèmes de transmission et

d’archivage des données et de la documentation.

La gestion des données inclut le monitoring de la collecte de données, l’apurement des données

et l’analyse des données.

HaForS a utilisé l’application Open Data Kit (ODK) pour collecter les données sur les tablettes et

logera les données sur un serveur sécurisé SurveyCto (ce serveur est utilisé par les plus grandes

organisations mondiales pour la gestion de leurs données).

Le point capital dans la gestion des données a été l’attribution d’un code unique à chaque

participant à l’étude. Ce code a identifié les participants consentant au questionnaire, au Test

Diagnostic Rapide (TDR) et le papier filtre.

Le code unique permet de lier la Section d’Énumération (Sd’E), le ménage et les participants.

C’est donc un code 7 digits avec les trois premiers pour la Sd’E, les deux seconds pour le ménage

dans la Sd’E et les deux autres pour les individus du ménage.

Une fois les données collectées, le superviseur a pour charge de transférer les données de

chaque groupe sur le serveur pour une première vérification, puis une fois terminée avec la Sd’E,

les matériels rentrent au bureau pour d’autre vérification stricte. Les fiches de contrôle ont été

utilisées pour l’inventaire et suivi pour chaque Sd’E de manière rigoureuse.

Cet inventaire suivi d’un contrôle systématique a été réalisé par une équipe au niveau central qui

se chargeait du contrôle des échantillons et de leur conformité par rapport aux données

enregistrées électroniquement et téléchargées en tenant compte des consentements obtenus

pour chaque participant dans un ménage donné.

Ce processus constitue une étape charnière de vérification et à date deux Sd’E seront reprises

pour cause de non-conformité tenant compte des exigences et standards de qualité établis. Il

sied également de mentionner qu’après cette vérification, en fonction des erreurs relevées,

certaines Sd’E ont été complétées et d’autres remplacées entièrement en renvoyant une autre

équipe refaire la Sd’E.

IV. Les tests sur le parasite du paludisme

Toutes les techniciennes de laboratoire ont reçu une formation standard pour la prise de sang

pour le test de dépistage du paludisme chez tous les membres du ménage (excluant les

nourrissons de moins d’un mois) dans chaque ménage échantillonné. Toutes les précautions ont

été prises pour assurer la santé du staff et des participants de l’étude. Pour prévenir les infections

secondaires par rapport à la piqure du bout des doigts, les techniciens de laboratoire ont utilisé

des lancettes propres individuelles et ont nettoyé systématiquement le doigt du participant avec

un tampon imbibé d'alcool.

Les équipes de terrain ont été équipées avec les matériaux nécessaires tout au long de ce travail

sur le terrain. D’autre part, le personnel de terrain portait une nouvelle paire de gants en latex

pour chaque personne recevant une piqure au bout du doigt. Le but de l'enquête a été expliqué

Page 10: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

10

à chaque participant, et lorsque le consentement était donné par écrit, une prise de sang (au

doigt) a été faite. Pour le sondage, le chef du ménage a séparément fournit son consentement

écrit avant de répondre aux questions. Tous les tests sanguins ont été réalisés selon les

procédures établies par le MSPP suivant les recommandations de l’OMS en la matière.

Le consentement a été obtenu des individus de 15 ans et plus, de la mère ou du (de la)

gardien(ne) des enfants de moins de 15 ans.

La première goutte de sang était essuyée, la deuxième goutte était appliquée pour le test de

diagnostic rapide, les dernières gouttes ont été utilisées sur un filtre en papier pour détecter les

acides nucléiques spécifiques par amplification en chaîne par polymérase (ACP) pour le

paludisme et d'autres maladies infectieuses en Laboratoire. Les échantillons sur papier filtre

seront analysés au niveau du LNSP. Le consentement a été obtenu également dans le but de

stocker des papiers de filtre séché pendant 20 ans au LNSP.

Les résultats du Test de diagnostic rapide ont été immédiatement disponibles pour les individus

testés, et dans le cas des enfants, les résultats ont été remis aux parents ou aux tuteurs.

Tous les échantillons de sang sur papier filtre provenant des ménages choisis ont été rapatriés

au LNSP pour être examinés au LNSP pour détecter la présence de parasites du paludisme en

utilisant l’analyse PCR2.

V. Diagnostic et Algorithme de traitement

Le Test de diagnostic rapide pour le dépistage de la Malaria a été utilisé pour orienter le traitement

des personnes infectées par le parasite au cours de l'enquête. Les personnes ayant un résultat

positif avec le test de diagnostic rapide ont reçu de la chloroquine et de la Primaquine

conformément aux directives nationales de prise en charge. Les agents de collecte (personnel

médical) ont eu en main une copie des directives de traitement officiel. Pendant l’enquête, les

agents n’avaient pas trouvé de participants à l’étude présentant des signes de paludisme grave

pour être transportées immédiatement au centre de santé le plus proche.

Le traitement a été administré par le personnel de la Santé faisant partie de chaque équipe sur

le terrain. Des informations sur les effets secondaires et les suivis afférents ont également été

fournies aux personnes testées positives.

VI. L'analyse des données

L’analyse des données a été conduite à l’aide du logiciel SPSS 21.0. Les données issues du

server OSK/Survey CTO en format texte (csv) ont été préalablement nettoyées puis codées, les

cas des non réponses traités ont permis de procéder au calcul des indicateurs de comportement.

L’analyse de fiabilité a permis de construire des variables pour lesquelles des scores composites

auront été calculés. La population est répartie selon les strates niveau de risque et zones de

résidence pour la plupart des indicateurs.

2Polymerase Chain Reaction (PCR) ou en français basée sur la réaction en chaîne par polymérase.

Page 11: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

11

L'analyse est menée par des fréquences pour les indicateurs du cadre logique :

i. Les tests du chi-carré utilisés pour examiner les associations entre le statut socio-

économique et: 1) la prévalence du parasite; 2) la possession de MILDA, 3 l'utilisation des

MILDA; 4) la connaissance du paludisme et les attitudes et 4) l'exposition aux messages.

ii. Le test du chi-carré utilisé pour examiner les associations entre les connaissances et les

attitudes vis-à-vis du paludisme et l'utilisation des MILDA (parmi les ménages possédant

des MILDA).

VII. Limitations de l’Étude

Les sources potentielles de biais d’une étude nationale de ce genre en Haïti sont surtout liées à

la réalité géographique du pays et les infrastructures de base rendant l'accès limité à certaines

des zones échantillonnées de plus qu’il y a eu des pluies pendant la période de la collecte.

De plus certaines zones de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince sont réputées dangereuses

pour le travail des agents dans les conditions normales, au moins deux Sd’E ont été remplacées

pour cause d’insécurité.

Il faut aussi mentionner que la période de collecte a été coïncidée avec les fêtes de fin d’année

qui n’ont pas favorisées la finalisation de la collecte sur un temps continu. Tous les efforts ont été

déployés pour visiter toutes les zones de l'échantillon, dans les limites mises en place pour

assurer la sécurité des agents.

Tenant compte de la nature de l’étude, il faut noter les potentielles erreurs liées au volet de la

prévalence du paludisme. Les biais potentiels peuvent être liés à :

i. le processus standard pour réaliser les tests sur le terrain et y compris la collection des échantillons de sang sur papier filtre ;

ii. les cas de non-réponse pour le test d’une part et d’autre part pour les papiers filtres ;

iii. la contamination des échantillons de sang sur les papiers buvards ;

iv. des erreurs possibles d’étiquetage des spécimens ou toute autre problème de gestion.

En vue d’atténuer ces risques, les techniciennes de laboratoire étaient équipées de matériels

pour garder en état les échantillons. Des consignes strictes ont été respectées pour le séchage

et l’emballage des papiers filtres. Après chaque journée de collecte, chaque groupe recevait la

visite de contre supervision de l’unité mobile d’opération qui inspectait les conditions dans

lesquelles les papiers filtres étaient en train de sécher. Chaque matin, les papiers filtres et les

TDR soigneusement emballés étaient récupérés par l’unité mobile d’opération et placés dans un

véhicule climatisé pour leur transportation.

Sur le plan méthodologique, la stratification n’a pas été prise en compte lors de la sélection de

l’échantillon. Ce dernier est donc un échantillon représentatif au niveau national selon la

répartition utilisée par l’IHSI. Les niveaux de risques afférents aux Sd’E sélectionnées ont été

assignées dans la base par rapport à la stratification du PNCM et sont donc introduits avec le

biais tel que défini.

Page 12: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

12

Enfin par rapport au Non-réponse, il convient de noter que la taille de l’échantillon minimum fixée

ne pourrait pas être atteinte en aucun cas en se basant sur les calculs du TDR : 9,950 personnes.

Ce nombre a tenu compte de la taille de ménages estimés à 4.6, pour un total de 2,163 ménages

hors, les refus et les enfants de moins de 5 ans ne sont pas pris en compte.

VIII. Considérations éthiques

Cette étude est jugée «recherche» et a été lancée seulement après l'approbation écrite de la

réception du Comité National d’éthique du MSPP. Le personnel travaillant sur ce genre de projet

se conformait à toutes les politiques et procédures standard en matière d’éthique de la recherche.

Cette méthodologie de l'étude a été conçue pour répondre aux principes éthiques suivants:

respect de la personne, la bienfaisance et la justice. Des efforts sont déployés pour protéger

l'autonomie individuelle, de minimiser les dommages et maximiser les avantages et distribuer

équitablement les risques et les avantages en utilisant des procédures qui sont conformes aux

plans de recherche standard et prennent ces questions en considération.

Page 13: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

13

Présentation des résultats

Les données présentant ci-dessous concernent des groupes changeant souvent les bases de

calculs. Certaines données concernent les ménages, d’autres les perceptions des répondants et

enfin les individus, essentiellement pour les tests de dépistage du paludisme.

I. Profil des ménages et des répondants

Un total de 2,200 ménages a été ciblé pendant cette enquête durant les mois de décembre 2017

et janvier 2018. Les Sd’E et donc les ménages étaient répartis également par zones à risque,

selon la stratification du PNCM de 2016.

La majorité de la population enquêtée réside en milieu urbain au regard de la classification de

l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI).

52.4% des ménages habitent le milieu urbain et 47.6% le milieu urbain. Comme l’on peut

remarquer sur le Graphique 1 ci-dessus, la majorité des aires sont à faible risque et donc en

conséquences 74.5% des ménages habitent une zone à faible niveau en termes de risque par

rapport au paludisme, 15.2% habitent une zone à risque moyen et 10.3%, à risque élevé.

Tableau 1. Distribution des ménages selon le Département, le niveau de risque et la

zone. Haïti 2017

Département n

Niveau de risque Zone Nombre de personnes par

Ménage Faible Moyen Elevé Urbaine Rurale

Ouest 798 67.8% 24.7% 7.5% 85.0% 15.0% 4.15

Sud-Est 120 100.0% 12.5% 87.5% 4.94

Nord 213 100.0% 50.7% 49.3% 4.33

Nord-Est 92 66.3% 33.7% 48.9% 51.1% 4.13

Artibonite 355 82.3% 13.2% 4.5% 43.4% 56.6% 4.37

Centre 150 90.0% 10.0% 20.0% 80.0% 4.14

Sud 156 51.3% 19.2% 29.5% 19.9% 80.1% 4.52

Grand-Anse 90 100.0% 33.3% 66.7% 4.42

Nord-Ouest 151 100.0% 30.5% 69.5% 3.60

Nippes 75 60.0% 20.0% 20.0% 20.0% 80.0% 5.31

Ensemble 2200 74.5% 15.2% 10.3% 52.4% 47.6% 4.28

En moyenne, les ménages visités comptent 4.28 membres. On peut noter que dans les

départements les plus ruralisés la moyenne est plus élevée.

Le tableau 2 ci-après montre que les ménages ont en moyenne 1.07 enfants de moins de 5 ans

et 0.174 femmes enceintes.

Page 14: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

14

Tableau 2. Caractéristiques des ménages enquêtés par niveau de risque et zone, Haïti

2017

Variables du ménage

Niveau de risque Zone National

N=2200 Faible Moyen Elevé Urbaine Rurale

Quintiles de bien-être économique des ménages

Le plus bas 20.5% 12.3% 30.8% 9.1% 32.6% 20.3%

Second 20.0% 11.4% 30.0% 11.6% 28.7% 19.7%

Moyen 20.6% 17.1% 19.8% 18.0% 22.1% 20.0%

Quatrième 20.3% 30.0% 11.9% 30.2% 10.8% 20.9%

Le plus élevé 18.6% 29.1% 7.5% 31.1% 5.9% 19.1%

Composition des ménages

Nombre de personnes par ménage 4.25 4.46 4.25 4.20 4.38 4.28

# d’enfants moins de 5 ans 1.07 .994 1.16 1.02 1.13 1.07

# des femmes enceintes .174 .200 .132 .172 .177 .174

Une répartition d’un indice composant de bien-être économique a été effectuée à partir des biens

de facilité et possédés par les ménages. On note qu’il n’y a pas de différences significatives entre

le niveau de risque et les Quintiles de bien-être économique calculés. Par contre par rapport aux

zones de résidences des ménages, il y a une différence significative (p<.001). En effet, on peut

noter que près de 33% des ménages à faible niveau économique habitent les milieux ruraux

contre seulement 9% en milieu urbain.

En ce qui a trait à la composition des ménages, le nombre de personnes par ménages est

statistiquement différente selon la zone (p=.019), les ménages ruraux ont plus de membres que

les ménages urbains. Il en est de même pour le nombre d’enfant de moins de 5 ans qui se situe

autour de 1.13 par ménages en rural et 1.02 en milieu urbain. Par rapport au niveau de risque, le

nombre d’enfant de moins de 5 ans est différent dans les zones à haut risque par rapport aux

autres strates (p=.017).

Le tableau 3 présente les caractéristiques des répondants selon le niveau de risque et la zone.

L’analyse statistique permet de voir que pour la quasi-totalité des variables, les différences sont

statistiquement observables au seuil de 5%.

Près de 62% des répondants sont âgés de moins de 35 ans avec une emphase en milieu rural

pour les moins âgés et en milieu urbain pour les 25-34 ans.

La plupart des répondants sont des chefs de ménages (hommes ou femmes) qui sont également

des gardien-nes d’enfants de moins de 5 ans soit 59.5%. Plus de 60% des enquêtés sont en

union soit 44.0% en concubinage. Il y a plus de chance de trouver un répondant en union en

milieu rural qu’en ville (p<.001).

Page 15: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

15

Tableau 3. Caractéristiques de la population enquêtée – Répondants, Haïti 2017

Variables du ménage

Niveau de risque Zone National

N=2200 Faible Moyen Elevé Urbaine Rurale

Age

14-24 22.2% 19.4% 25.1% 20.7% 23.6% 22.1%

25-34 39.5% 43.0% 37.4% 43.9% 35.3% 39.8%

35-44 22.5% 26.9% 20.7% 24.0% 21.9% 23.0%

45-54 7.4% 6.0% 8.8% 5.2% 9.7% 7.4%

55 et plus 7.0% 3.9% 7.9% 4.9% 8.6% 6.6%

Manquant - Ne répond pas / NSP 1.3% 0.9% 1.2% 1.0% 1.1%

Types de répondant

Chef de ménage (et Gardien-ne d’enfants) 60.1% 56.1% 60.8% 58.9% 60.2% 59.5%

Gardien-ne d’enfant de moins de 5 ans 27.7% 32.2% 29.1% 29.1% 27.9% 28.5%

Femmes enceintes, Chef M, et G 11.2% 11.0% 10.1% 10.9% 11.2% 11.0%

Statut Matrimonial

Célibataire 28.0% 30.1% 9.7% 32.4% 19.8% 26.4%

Marié (e) 20.5% 21.5% 18.5% 18.5% 22.5% 20.4%

Divorcé(e)/Séparé(e)/ Veuf (ve) 6.8% 5.4% 11.9% 6.2% 8.1% 7.1%

Union Libre 42.8% 39.4% 59.5% 40.3% 48.1% 44.0%

Non précisé 2.0% 3.6% 0.4% 2.7% 1.4% 2.1%

Niveaux d’éducation

N’a pas été à l’école ou à peine alphabétisé 0.9% 1.1% 0.4% 1.2% 0.7%

Primaire 47.0% 34.0% 65.2% 36.8% 60.1% 46.7%

Secondaire 45.2% 54.4% 32.0% 52.7% 35.6% 45.4%

Supérieur 6.8% 11.6% 1.7% 10.0% 3.1% 7.1%

Principales activités génératrices de revenu

Commerçant(e)/Vendeur(se) 34.9% 34.6% 40.5% 38.7% 31.8% 35.4%

Sans emploi et en quête d’emploi 17.3% 26.9% 15.4% 21.7% 15.1% 18.5%

Ménagère /Femme au foyer 16.1% 11.9% 23.3% 13.6% 19.1% 16.2%

Cultivateur / Agriculture (trice) 14.5% 7.5% 15.4% 5.6% 22.2% 13.5%

Elève /Etudiant 5.3% 6.0% 1.8% 6.6% 3.3% 5.0%

Employé 4.0% 6.6% 2.2% 5.9% 2.3% 4.2%

Autre 8.0% 6.6% 1.3% 7.9% 6.2% 7.1%

En ce qui a trait à l’éducation, une majorité de répondant ont atteint au moins le niveau

fondamental. Les activités économiques par ailleurs se tournent essentiellement autour de

l’informel (petit commerce, agriculture, femmes au foyer,…).

Page 16: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

16

II. Suivi des indicateurs selon le niveau de risque et la zone

Une analyse des indicateurs comportementaux principaux a été effectuée en comparant les

réponses entre zones à différents niveaux de risques. En effet, le PNCM a développé une carte

de risque ou différentes zones du pays ont été stratifiées par rapport à 3 niveaux de risque

d’infection paludique : Faible, Moyen et Elevé. Une analyse basée sur la carte de risque de 2016

du PNCM révèle ainsi les informations suivantes décrites au niveau du tableau 4.

De ce tableau, on note que la prévalence du paludisme est de 0.3% en 2017 (IC à 95% de [0.19%,

0.45%]) avec une différence entre les strates tel qu’établi : 1.5% pour les zones à risque élevé et

0.2% pour les zones à faible risque.

Pour l’indicateur standard, pourcentage de ménages qui possède au moins 2 moustiquaires, son

niveau est de 10.7% (IC à 95% de [9.43%, 12.6%]) et 7.1% (IC à 95% de [6.0%, 8.2%]) des

ménages possèdent au moins 2 MILDA soit plus de 16% en zone à haut risque (p<.001).

En ce qui a trait à l’utilisation des moustiquaires, la proportion de la population utilisant une

moustiquaire imprégnée d'insecticide parmi la population ayant accès à une moustiquaire

imprégnée d'insecticide est de 20.7% au niveau national soit 38.8% en zone à haut risque et

19.1% en zone à faible risque et 16.1% en zone à risque moyen.

Par rapport à la perception du risque, 84.7% des répondants pensent que les femmes enceintes

sont les plus vulnérables à la malaria et 86.1% considèrent les enfants de moins de 5 ans comme

les plus à risque.

La Connaissance des symptômes du paludisme est très moyenne mais reste plus forte en milieu

à haut risque 69.6% contre 51.5% au niveau national (p<.001). Il en est de même pour les

connaissances sur le paludisme en général 77.3% en zone à haut risque et 64.4% au niveau

national ou encore les moyens de préventions.

Enfin, 14.5% des répondants des milieux à haut risque estiment avoir reçu des messages sur le

paludisme et un peu plus en zone à risque moyen mais il n’y a pas de différence statistique.

De plus, le tableau 5 présente les indicateurs clé par zone (urbaine vs rurale). Il en ressort que

0.2% des personnes dépistées en milieu urbain ont un TDR positif alors qu’en milieu rural cette

prévalence est de 0.4%. Chez les enfants de moins de 5 ans, 0.2% sont positifs au paludisme à

l’échelle nationale.

Le pourcentage de ménages qui possèdent au moins 2 moustiquaires est de 10% soit 13% en

milieu rural et 8.7% en milieu urbain. La proportion de la population utilisant une MILDA est de

44.8% en milieu rural contre 37.8% en milieu urbain.

Enfin, les résultats selon le département sont joints à cette section. Comme spécifié au niveau

des limites. L’échantillon en question ne permet pas une comparaison systématique entre les

départements mais les résultats obtenus sont présentés à titre informatif (Tableau 7).

Page 17: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

17

Tableau 4. Suivi des indicateurs selon le niveau de risque, Haïti 2017

INDICATEURS Niveau faible

(n=1638)

Niveau moyen (n=335)

Niveau élevé

(n=227)

National (n=2200)

Sig

% /

Moyenne % /

Moyenne % /

Moyenne % /

Moyenne p

Prévalence de la Malaria au niveau de la population générale

0.2% 0.01% - 0.35%3

- 1.5% 0.63% - 2.41%

0.3% 0.19% - 0.45%

<.001

Prévalence parmi les enfants de moins de 5 ans

0.1% -0.06% - 0.35%

- 1.0% -0.39% - 2.36%

0.2% 0.00% - 0.43%

.014

Prévalence parmi les femmes enceintes 0.4% -0.37% - 1.14%

- 3.7% -3.91% - 11.3%

0.6% -0.00% - 1.39%

.006

COMPORTEMENTS

Possession de Moustiquaires

- % de ménages qui possèdent moustiquaire (quelconque, au moins 1)

29.4% 27.2% - 31.6%

27.5% 22.7% - 32.3%

63.0% 56.7% - 69.3%

32.6% 30.6% - 34.6% <.001

-% de ménages qui possèdent moustiquaire (quelconque, au moins 2) Ω

8.8% 7.42% - 10.2%

10.1% 6.9% - 13.4%

25.6% 19.8% - 31.%

10.7% 9.43% - 12.6%

<.001

-% de ménages qui possèdent moustiquaire (quelconque, au moins 3)

2.7% 1.95% - 3.5%

2.1% 0.55% - 3.6%

8.4% 4.74% - 12.0%

3.2% 2.5% - 4.0% <.001

Possession de MILDA (LLIN) ou Prétraitée Moustiquaire (ITN)

- % de ménages qui possèdent ‘MILDA’ ou moustiquaire prétraitée (au moins 1)

19.8% 17.9% - 21.8%

15.2% 11.4% - 19.1%

32.2% 26.0% - 38.3%

20.4% 18.7% - 22.9% <.001

-% de ménage qui possèdent ‘MILDA’ ou moustiquaire prétraitée (au moins 2) Ω

6.2% 5.0% - 7.3%

5.4% 3.0% - 7.8%

16.3% 11.5% - 21.1%

7.1% 6.0% - 8.2% <.001

-% de ménages qui possèdent ‘MILDA’ ou moustiquaire prétraitée (au moins 3)

1.7% 1.1% - 2.3%

0.3% -0.3% - 0.9%

5.3% 2.4% - 8.2%

1.9% 1.3% - 2.43% <.001

Utilisation des Moustiquaires

- Proportion de la population utilisant une moustiquaire imprégnée d'insecticide parmi la population ayant accès à une moustiquaire imprégnée d'insecticide Ω

41.8% 38.3% - 45.2%

33.7% 26.4% - 41.1%

45.0% 38.3% - 51.7%

41.4% 38.5% - 44.2%

<.001

3 Intervalle de Confiance (IC) à 95%

Page 18: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

18

INDICATEURS Niveau faible

(n=1638)

Niveau moyen (n=335)

Niveau élevé

(n=227)

National (n=2200)

Sig

- Proportion d’enfants de moins de 5 ans utilisant une moustiquaire imprégnée d'insecticide Ω

75.3%

71.3% - 79.4%

77.8%

68.5% - 87.0%

77.8%

70.4% - 85.1%

76.1%

72.8% - 79.5%

- Proportion de femmes enceintes utilisant une moustiquaire imprégnée d'insecticide Ω

74.1%

64.6% - 83.6%

78.9%

58.8% - 99.1%

95.5%

86.0% - 104.9%

78.6%

71.3% - 85.8%

CAPACITE

Connaissances du risque

- % de répondants qui savent que les personnes les plus vulnérables au paludisme dans le ménage sont les femmes enceintes Ω

68.7% 66.5% - 71.0%

72.2% 67.4% - 77.1%

81.1% 75.9% - 86.2%

70.5% 68.6% - 72.5%

.001

- % de répondantes qui savent que les personnes les plus vulnérables au paludisme dans le ménage sont les enfants de moins 5 ans Ω

70.5% 68.3% - 72.7%

70.7% 65.8% - 75.6%

81.5% 76.4% - 86.6%

71.7% 69.8% - 73.6%

.002

Connaissance des symptômes du paludisme

Exactes

23.3% 21.3% - 25.4%

17.0% 13.0% - 21.1%

30.0% 24.0% - 36.0%

23.0% 21.3% - 24.8%

.001

Générales 48.9% 47.0% - 50.9%

51.6% 47.6% - 55.5%

69.6% 65.6% - 73.6%

51.5% <.001

Fièvre 70.0% 77.0% 93.8% 73.5% Frisson 60.9% 63.0% 84.6% 63.6% Maux de tête 52.0% 56.1% 80.2% 55.5% Nausée/ vomissement 35.5% 33.4% 44.9% 36.2% Diarrhée 33.9% 29.6% 38.3% 33.7% Etourdissement 40.1% 42.1% 66.5% 43.1% Manque d'appétit 46.3% 51.0% 67.4% 49.2% Douleur 52.9% 56.7% 76.7% 56.0% Faiblesse 48.8% 55.2% 74.0% 52.4%

Connaissance générale sur le paludisme

62.9%

61.2% - 64.7%

62.7%

59.5% - 65.9%

77.3%

73.8% - 80.8%

64.4% 62.9% - 65.8%

.001

La fièvre de nuit est un signe fréquent pas constant d’un paludisme

68.6% 72.2% 82.8% 70.6%

Le frisson continu est un signe du paludisme 62.3% 61.2% 83.7% 64.4% Les personnes qui souffrent du paludisme ont une perte d’appétit

66.4% 71.9% 83.3% 69.0%

Une céphalée peut être un signe du paludisme

57.8% 56.1% 78.0% 59.6%

Les gens atteints du paludisme se sentent souvent faible

67.5% 70.4% 83.3% 69.6%

La courbature est un symptôme du paludisme 67.0% 61.5% 84.1% 68.0% Personnes atteintes du paludisme ont les yeux jaunes

50.7% 45.4% 45.8% 49.4%

Page 19: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

19

INDICATEURS Niveau faible

(n=1638)

Niveau moyen (n=335)

Niveau élevé

(n=227)

National (n=2200)

Sig

Connaissance des voies de transmission et des moyens de prévention

49.4% 48.3% - 50.4%

56.2% 54.3% - 58.2%

54.0% 51.4% - 56.6%

50.9% 50.0% - 51.8%

.000

MOTIVATION Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne

Perception de la Sévérité du Paludisme

Le Paludisme peut entrainer des décès si vous l’attrapez

3.16 3.19 3.41 3.19 <.001

Le paludisme peut causer beaucoup de problèmes d’argent dans une famille

2.80 2.83 3.01 2.83 .001

Le paludisme est le premier problème santé dans notre localité

2.49 2.39 2.51 2.47

Le paludisme est un danger dans notre localité ®

2.51 2.51 2.48 2.51

Le paludisme risque le développement d’un enfant

3.07 3.11 3.16 3.08

Perception du risque pour les femmes enceintes

Les femmes enceintes ont plus de risque pour atteindre de la fièvre du paludisme ®

2.53 2.62 2.78 2.86 <.001

La plupart des femmes enceintes ne peuvent pas lutter seule contre le paludisme ®

2.37 2.45 2.87 2.98 <.001

Les femmes enceintes atteintes du paludisme risquent d’être mortes si elles contractent cette maladie

2.74 2.71 2.84 2.91

Les femmes enceintes atteintes du paludisme ont plus de chance de souffrir avec d’autres problèmes de santé

2.53 2.60 2.80 2.89 .037

Perception de risque pour les enfants de moins de 5 ans

2.71 2.58 2.95 2.72 <.001

Perception de l’efficacité des moustiquaires dans la prévention du paludisme

3.04 3.08 2.99 3.04

Exposition aux messages sur le paludisme

13.3% 15.2% 14.5% 13.7%

Note

- Ω : Indicateur du cadre logique – Fonds Mondial - Pour les questions à échelle : 4 =Totalement d’accord, 3= En accord, 2= En désaccord 1=Totalement en désaccord.

- Pour la connaissance : 1=Oui / Vrai, 0=Non / Faux.

- ® : Questions originales inversées dans l’analyse, les scores présentés se calculent avec l’échelle 1 – 4.

Page 20: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

20

Tableau 5. Niveau des indicateurs clé par zone, Haïti 2017

INDICATEURS Urbain Rural National (n=2200)

Sig

Prévalence de la Malaria au niveau de la population générale

0.2% 0.07% - 0.38%

0.4% 0.21% - 0.63%

0.3% 0.19% - 0.45%

<.001

Prévalence parmi les enfants de moins de 5 ans 0.1% -0.11% - 0.33%

0.3% -0.00% - 0.68%

0.2% 0.00% - 0.43%

<.001

Prévalence parmi les femmes enceintes 1.1% -0.45% - 2.75%

0.6% -0.00% - 1.39%

-% de ménages qui possèdent moustiquaire (quelconque, au moins 2) Ω

8.7% 7.1% - 10.3%

13.0% 10.9% - 15.0%

10.7% 9.43% - 12.6%

.001

-% de ménage qui possèdent ‘MILDA’ ou moustiquaire prétraitée (au moins 2) Ω

5.6% 4.2% - 6.9%

8.8% 7.1% - 10.5%

7.1% 6.0% - 8.2%

.003

- Proportion de la population utilisant une moustiquaire imprégnée d'insecticide parmi la population ayant accès à une moustiquaire imprégnée d'insecticide Ω

37.8% 33.5% - 41.8%

44.8% 40.9% - 48.7%

41.4% 38.5% - 44.2%

.016

- Proportion d’enfants de moins de 5 ans utilisant une moustiquaire imprégnée d'insecticide Ω

79.4% 74.9% - 84.0%

73.1% 68.3% - 77.9%

76.1% 72.8% - 79.5%

- Proportion de femmes enceintes utilisant une moustiquaire imprégnée d'insecticide Ω

82.7%

72.1% - 93.3%

75.7%

65.7% - 85.7%

78.6% 71.3% -85.8%

- % de répondants qui savent que les personnes les plus vulnérables au paludisme dans le ménage sont les femmes enceintes Ω

72.0% 69.4% - 74.6%

69.0% 66.2% - 72.8%

70.5% 68.6% - 72.5%

- % de répondantes qui savent que les personnes les plus vulnérables au paludisme dans le ménage sont les enfants de moins 5 ans Ω

72.7% 70.2% - 75.3%

70.5% 67.8% - 73.3%

71.7% 69.8% - 73.6%

Page 21: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

21

Tableau 6. Indicateurs de connaissances et motivation selon la possession de MILDA,

Haïti 2017

INDICATEURS Non-

possession (n=1751)

Possession de MILDA (n=449)

Total (n=2200)

% /

Moyenne % /

Moyenne % /

Moyenne

Connaissance des symptômes du paludisme Exactes 23.9% 19.6% 23.0%

Générales 51.2% 52.5% 51.5%

Connaissance générale sur le paludisme 64.0% 65.6% 64.4%

Connaissance des voies de transmission et des moyens de prévention

51.2% 49.6% 50.9%

MOTIVATION Moyenne Moyenne Moyenne

Perception de la Sévérité du Paludisme

Le Paludisme peut entrainer des décès si vous l’attrapez 3.20 3.15 3.19

Le paludisme peut causer beaucoup de problèmes d’argent dans une famille

2.83 2.82 2.83

Le paludisme est le premier problème santé dans notre localité 2.46 2.53 2.47

Le paludisme est un danger dans notre localité ® 2.52 2.46 2.51

Le paludisme risque le développement d’un enfant 3.07 3.12 3.08

Perception du risque pour les femmes enceintes

Les femmes enceintes ont plus de risque pour atteindre de la fièvre du paludisme ®

2.53 2.52 2.53

La plupart des femmes enceintes ne peuvent pas lutter seule contre le paludisme ®

2.59 2.64 2.60

Les femmes enceintes atteintes du paludisme risquent d’être mortes si elles contractent cette maladie

2.81 2.74 2.80

Les femmes enceintes atteintes du paludisme ont plus de chance de souffrir avec d’autres problèmes de santé

2.89 2.88 2.89

Perception de risque pour les enfants de moins de 5 ans 2.72 2.70 2.71

Perception de l’efficacité des moustiquaires dans la prévention du paludisme

3.02 3.07 3.03

Exposition aux messages sur le paludisme 13.4% 14.7% 13.7%

Page 22: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

22

Tableau 7. Niveau des indicateurs clé par Département, Haïti 2017

INDICATEURS Ouest Sud-

Est Nord

Nord-

Est

Artibo-

nite Centre Sud

Grand-

Anse

Nord-

Ouest Nippes N=2200 Sig

Prévalence de la Malaria au niveau de la

population générale 0.2% 0.0% 0.3% 0.0% 0.0% 0.0% 1.0% 3.7% 0.0% 0.0% 0.3% <.001

Prévalence parmi les enfants de moins de 5

ans 0.0% 0.0% 0.0% 0.0% 0.0% 0.0% 1.4% 2.9% 0.0% 0.0% 0.2% <.001

Prévalence parmi les femmes enceintes 0.9% 0.0% 0.0% 0.0% 0.0% 0.0% 0.0% 10.0% 0.0% 0.0% 0.6% <.001

-% de ménages qui possèdent moustiquaire

(quelconque, au moins 2) Ω 7.0% 5.8% 11.7% 2.2% 8.7% 18.7% 15.4% 34.4% 9.9% 22.7% 10.7% <.001

-% de ménage qui possèdent ‘MILDA’ ou

moustiquaire prétraitée (au moins 2) Ω 3.1% 5.0% 11.7% 0.0% 8.5% 4.7% 5.1% 27.8% 8.6% 22.7% 7.1% <.001

- % de la population utilisant une MILDA parmi la

population ayant accès à une moustiquaire

imprégnée d'insecticide Ω

33.6% 27.6% 39.9% 49.6% 42.1% 61.7% 34.3% 53.7% 48.3% 42.5% 41.4% <.001

- Proportion d’enfants de moins de 5 ans

utilisant une moustiquaire imprégnée

d'insecticide Ω

84.9% 84.2% 69.1% 57.6% 81.9% 76.7% 72.1% 67.9% 67.3% 78.3% 76.1% .005

- Proportion de femmes enceintes utilisant

une moustiquaire imprégnée d'insecticide Ω 96.0% 100.0% 95.0% 44.4% 75.0% 61.5% 72.7% 90.0% 45.5% 83.3% 78.6% .001

- % de répondants qui savent que les personnes

les plus vulnérables au paludisme dans le

ménage sont les femmes enceintes Ω

76.9% 82.5% 63.4% 62.0% 73.8% 60.7% 66.7% 70.0% 41.7% 85.3% 70.5% <.001

- % de répondantes qui savent que les

personnes les plus vulnérables au paludisme

dans le ménage sont les enfants de moins 5 ans

Ω

75.9% 81.7% 62.0% 63.0% 76.1% 63.3% 73.1% 70.0% 53.0% 81.3% 71.7% <.001

Page 23: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

23

Conclusions

L’étude TRaC Malaria commanditée par l’OHMaSS, réalisée en Haïti en 2017 par la HaForS sur

le comportement des ménages par rapport à l’épidémie du paludisme, a été révélatrice de

l’évolution et surtout de la façon dont les campagnes de sensibilisation antérieure à cette étude

ont été importantes au niveau du pays. De plus, l’étude a permis de saisir les variances existant

sur la gestion et l’accompagnement des ménages en vue d’éradiquer cette épidémie. L’étude a

été réalisée dans les dix départements du pays, et ciblait la population générale avec une

emphase sur les femmes enceintes et les enfants âgés de moins de 5 ans. Les tests de dépistage

du paludisme ont été réalisés auprès de toutes les personnes retrouvées dans le ménage

éligibles et consenties lors du passage des équipes de terrain.

Les objectifs de l’étude étaient d’une part de suivre au niveau national, par zone (urbaine et rural),

et selon le niveau de risque des indicateurs clé du programme Malaria en Haïti. Les résultats sont

représentatifs au niveau national, par zone et par strate (niveau de risque). Certains

départements par rapport à leur poids au niveau national restent très faibles et ne permettent pas

d’effectuer des analyses au niveau de ces départements. Les sources potentielles de biais d’une

étude nationale de ce genre en Haïti sont surtout liées à la réalité géographique du pays et les

infrastructures de base rendant l'accès limité à certaines des zones échantillonnées. Sur le plan

méthodologique, la stratification n’a pas été prise en compte lors de la sélection de l’échantillon.

Ce dernier est donc un échantillon représentatif au niveau national selon la répartition utilisée par

l’IHSI.

Par rapport aux résultats, l’étude a montré l’évolution se réalisant chez les adultes et les femmes

enceintes en termes de précaution et d’observation des principes hygiéniques s’agissant du

comportement affiché par les adultes par rapport aux différentes campagnes de sensibilisation

menées par MSPP, OHMaSS et ses partenaires dans le cadre de l’éradication de ce fléau en

Haïti. Toutefois suivant les données de l’étude, chez les enfants de moins de 5 ans il y a une

sorte de persistance de l’épidémie, qui est dû soit au manque d’application des principes

hygiéniques des parents à l’égard des enfants ou du moins soit à cause d’un manque de

concentration sur les principes. Si l’on essaie d’établir une simple comparaison entre les zones,

les départements ou encore le niveau de risque, il y a une différence constante entre les milieux

reculés et les centre urbains en termes d’accès et d’utilisation de MILDA. Il est important de

préciser à ce niveau que la Campagne et les actions programmatiques récentes montrent qu’en

général, il y a une différence entre les zones à haut risque et le reste du pays.

En termes de recommandation, l’on suggérerait que dans le cadre du combat contre l’épidémie

du paludisme, OHMaSS et ses partenaires tentent d’avantage de couvrir tous les départements

en Communication et en Moustiquaires. Lors des visites des enquêteurs, certains participants

des départements comme le Centre, le Sud-est, le Nord-est et Nord-ouest avouent ne jamais voir

ou utiliser une MILDA. En plus, les campagnes de sensibilisation devra subir une fréquence assez

régulière pour capter de façon continuelle l’attention des populations. Au niveau des familles, des

agents de santé doivent effectuer des visites de contrôle des quits et informations liées à

l’évolution des comportements des familles vis-à-vis de l’épidémie. Au niveau plus structurel, les

Mairies et les Collectivités doivent être impliquées dans une action globale de lutte en termes

Page 24: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

24

d’assainissement et suivi des désastres comme des inondations par exemple qui favorisent la

réapparition des pics d’épidémie.

Tout comme d’autres épidémies, le paludisme quoi qu’elle connaisse une chute assez

considérable en Afrique subsaharienne et même en Haïti, elle doit continuer à retenir l’attention

des États du monde et des organismes internationaux, sachant qu’elle a déjà causé des

centaines de milliers de mort dans le monde. Chaque étude représente la possibilité de saisir des

interstices sur son développement et le manque de dispositifs sanitaires facilitant sa

pérennisation encore dans certaines régions du monde. Les recherches resteront les voies clés

jusqu’à l’éradication de cette épidémie.

Page 25: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

25

III. Annexe : Contenu des Bulles

INDICATEURS D’ECHELLE 2017

(N=2200)

MOTIVATION Moyenne Alpha4

Menace: Perception de risque pour les enfants de moins de 5 ans

1. Les enfants de moins de 5 ans n’ont pas un risque moins important

d’attraper le paludisme que les autres personnes ®

2. Les enfants la maison pourront attraper le paludisme si on n’utilise

pas de moustiquaire ®

3. Même si les enfants de moins de 5 ans du ménage sont en bonne

santé, ils peuvent être atteints du paludisme ®

4. Les enfants de moins de 5 ans ne sont pas trop jeunes pour être

atteints du paludisme ®

2.62

2.65

2.75

2.84

0.837

Menace: Perception de l’efficacité des moustiquaires dans la

prévention du paludisme

1. La moustiquaire empêche les piqures des moustiques

2. Dormir sous une moustiquaire est un bon moyen de prévention du

paludisme

3. Les moustiquaires imprégnées d’insecticides protègent contre la

piqure des moustiques

4. Si on dort sous une moustiquaire les risques d’attraper le

paludisme sont réduits

5. L’utilisation d’une moustiquaire est un bon moyen pour éviter

d’atteindre du paludisme

6. Dormir sous une moustiquaire es un bon moyen pour vous éviter

d’attraper le paludisme

7. L’utilisation des moustiquaires est une protection pour vous éviter

d’attraper le paludisme

3.02

3.05

3.04

2.98

3.03

3.06

3.09

0.951

Questions à échelle : 4 =Totalement d’accord, 3= En accord, 2= En désaccord 1=Totalement en désaccord.

4 Reliability Statistics : Cronbach's Alpha

Page 26: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

26

® Ces items correspondent à des questions qui ont été posées en sens inverse lors de l'enquête. Lors de l'analyse, ces indicateurs ont été inversés et doivent être interprétés comme décrites ci-dessus.

IV. Annexe : Répartition des cas de malaria par Département, Sd’E et

Zone

Département Zone Code SdE Commune Présente pour le test

Positif Négatif A refusé

7209 23 6733 453

Artibonite

Rurale

532_05_016_009 Verrettes 49 0 36 13

542_01_013_016 Petite Rivière de l'Artibonite 46 0 40 6

512_04_008_010 Ennery 48 0 44 4

541_04_011_027 Dessalines 48 0 45 3

531_05_029_026 Saint Marc 60 0 47 13

511_03_044_041 Gonaïves 55 0 48 7

532_01_010_015 Verrettes 54 0 50 4

542_04_010_036 Petite Rivière de l'Artibonite 61 0 52 9

531_02_046_005 Saint Marc 70 0 52 18

521_03_004_023 Gros Morne 62 0 57 5

551_06_009_004 Saint Michel de l' Attalaye 63 0 59 4

541_01_043_022 Dessalines 66 0 64 2

521_08_007_021 Gros Morne 67 0 65 2

Urbaine

532_90_002_501 Verrettes 47 0 19 28

511_90_038_509 Gonaïves 42 0 40 2

513_90_001_501 L'Estère 51 0 41 10

511_90_101_524 Gonaïves 45 0 42 3

511_90_139_518 Gonaïves 49 0 44 5

544_90_018_505 Desdunes 47 0 45 2

542_90_008_503 Petite Rivière de l'Artibonite 51 0 48 3

511_90_134_525 Gonaïves 54 0 49 5

531_90_044_513 Saint Marc 73 0 62 11

531_90_080_502 Saint Marc 68 0 68 0

Centre

Rurale

611_01_013_009 Hinche 35 0 35 0

633_02_023_006 Savanette 36 0 35 1

632_03_014_008 Belladères 45 0 44 1

631_01_016_006 Lascahobas 45 0 45 0

621_04_041_022 Mirebalais 51 0 51 0

613_02_018_008 Thomonde 57 0 57 0

614_01_015_004 Cerca Carvajal 59 0 59 0

612_03_012_006 Maïssade 65 0 65 0

Urbaine

611_90_019_503 Hinche 41 0 41 0

642_90_012_503 Thomassique 58 0 58 0

Page 27: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

27

Grand-Anse Rurale

832_02_006_002 Roseaux 38 0 34 4

811_04_008_007 Jérémie 46 4 39 3

821_03_006_003 Anse d'Hainault 53 3 43 7

831_04_004_001 Corail 46 0 45 1

814_02_001_002 Moron 52 3 47 2

Urbaine 811_90_003_502 Jérémie 35 0 32 3

Nippes Rurale

1051_06_006_008

Arnaud 37 0 37 0

1042_04_005_007

Petite Rivière de Nippes 43 0 39 4

1041_03_001_026

Miragoane 47 0 46 1

1052_06_001_008

Grand Boucan 51 0 51 0

Urbaine 1041_90_010_503

Miragoane 36 0 36 0

Nord

Rurale

331_04_002_001 Grande Rivière du Nord 31 0 31 0

313_03_007_008 Limonade 38 0 35 3

352_02_005_007 Port Margot 41 0 36 5

362_02_012_003 Bas Limbé 39 2 37 0

341_03_001_007 Saint Raphaël 37 0 37 0

311_80_047_010 Cap-Haïtien 39 0 39 0

372_06_003_006 Pilate 64 0 63 1

Urbaine

331_90_004_501 Grande Rivière du Nord 30 0 30 0

352_90_004_502 Port Margot 41 0 41 0

311_90_038_508 Cap-Haïtien 43 0 43 0

311_90_088_518 Cap-Haïtien 49 0 49 0

311_90_063_512 Cap-Haïtien 56 0 50 6

311_90_010_502 Cap-Haïtien 55 0 50 5

313_90_008_501 Limonade 77 0 71 6

Nord-Est

Rurale

411_91_003_005 Fort-Liberté 45 0 36 9

431_03_006_002 Trou du Nord 55 0 50 5

421_02_004_005 Ouanaminthe 57 0 52 5

Urbaine

431_90_018_504 Trou du Nord 55 0 51 4

443_90_002_501 Mombin Crochu 57 0 52 5

421_90_002_501 Ouanaminthe 57 0 55 2

Nord-Ouest

Rurale

934_07_009_008 Jean Rabel 34 0 23 11

913_01_002_007 Bassin Bleu 47 0 38 9

911_01_006_015 Port-de-Paix 46 0 39 7

934_03_015_018 Jean Rabel 45 0 41 4

921_04_014_011 Saint Louis du Nord 48 0 43 5

933_03_008_007 Bombardopolis 52 0 49 3

911_06_014_003 Port-de-Paix 57 0 52 5

Urbaine

911_90_056_513 Port-de-Paix 55 0 37 18

911_90_033_507 Port-de-Paix 41 0 40 1

Page 28: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

28

921_90_009_502 Saint Louis du Nord 53 0 50 3

Ouest

Rurale

115_05_002_004 Kenscoff 42 0 41 1

122_12_008_018 Petit-Goâve 41 0 41 0

121_02_035_035 Léogane 49 0 43 6

141_04_002_029 Arcahaie 48 0 44 4

132_01_025_019 Thomazeau 60 0 56 4

123_02_007_002 Grand-Goâve 58 0 56 2

131_02_060_040 Croix-des-Bouquets 66 0 61 5

134_05_001_013 Cornillon 69 1 67 1

Urbaine

122_90_002_502 Petit-Goâve 27 1 22 4

111_90_628_572 Port-au-Prince 31 0 31 0

113_90_077_517 Carrefour 32 0 32 0

113_90_198_541 Carrefour 33 0 33 0

111_90_103_530 Port-au-Prince 33 0 33 0

111_90_493_602 Port-au-Prince 35 0 34 1

111_90_237_605 Port-au-Prince 34 0 34 0

111_90_367_636 Port-au-Prince 34 0 34 0

112_90_429_021 Cité Soleil 36 0 35 1

111_90_660_567 Port-au-Prince 35 0 35 0

113_90_297_563 Carrefour 36 0 36 0

111_90_386_628 Port-au-Prince 36 0 36 0

111_90_106_531 Port-au-Prince 36 0 36 0

112_90_585_060 Tabarre 41 0 36 5

112_90_341_007 Cité Soleil 37 0 37 0

111_90_161_537 Port-au-Prince 37 0 37 0

111_90_041_510 Port-au-Prince 37 0 37 0

141_80_018_015 Arcahaie 46 0 40 6

113_90_142_530 Carrefour 42 2 40 0

113_90_215_545 Carrefour 41 0 40 1

112_90_490_037 Cité Soleil 41 0 40 1

112_90_630_068 Delmas 45 0 41 4

111_90_513_595 Port-au-Prince 41 0 41 0

111_90_285_547 Port-au-Prince 44 0 44 0

113_90_247_547 Carrefour 45 0 45 0

112_90_218_551 Delmas 46 0 46 0

111_90_482_591 Port-au-Prince 48 0 47 1

113_90_124_526 Carrefour 48 0 48 0

112_90_207_549 Delmas 48 0 48 0

111_90_436_622 Port-au-Prince 49 0 48 1

112_90_610_067 Tabarre 49 0 48 1

123_90_003_502 Grand-Goâve 49 1 48 0

112_90_517_043 Cité Soleil 50 0 50 0

112_90_022_504 Delmas 56 0 52 4

Page 29: « Étude comportementale et épidémiologique auprès des

Haïti, 2017

29

111_90_507_597 Port-au-Prince 54 0 52 2

114_90_123_532 Pétion-Ville 65 0 53 12

114_80_002_007 Pétion-Ville 59 0 55 4

111_90_563_586 Port-au-Prince 56 0 55 1

112_90_013_503 Delmas 62 0 57 5

112_90_251_555 Delmas 59 0 59 0

114_90_023_506 Pétion-Ville 64 0 60 4

114_90_188_528 Pétion-Ville 62 0 60 2

113_90_268_554 Carrefour 61 0 60 1

112_90_209_548 Delmas 66 0 65 1

114_90_120_532 Pétion-Ville 72 0 68 4

Sud

Rurale

711_05_013_012 Les Cayes 45 0 40 5

732_06_007_004 Saint Louis du Sud 51 0 50 1

743_01_005_001 Roche-à-Bâteau 53 0 53 0

752_03_005_002 Les Anglais 57 1 56 0

712_03_005_012 Torbeck 57 0 57 0

713_02_005_007 Chantal 67 5 60 2

731_03_002_001 Aquin 70 0 64 6

714_02_002_009 Camp-Perrin 73 0 73 0

Urbaine

711_90_058_506 Les Cayes 52 0 47 5

731_81_003_003 Aquin 62 0 59 3

Sud-Est Rurale

221_04_008_020 Bainet 39 0 37 2

222_01_011_003 Côtes de Fer 49 0 41 8

214_02_020_004 La Vallée 44 0 41 3

211_12_024_010 Jacmel 63 0 54 9

233_01_004_001 Thiotte 58 0 58 0

231_04_001_014 Belle Anse 63 0 62 1

211_04_010_034 Jacmel 68 0 64 4

Urbaine 214_90_002_501 La Vallée 51 0 44 7