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Décembre 2009 Lettre 32 DOSSIER RESTAURER, RÉHABILITER, RÉNOVER GRÂCE À L’ACIER DOSSIER © V. Fillon Photo bandeau : La tour Lopez et sa nouvelle façade qui accentue la transparence et assure l’isolation thermique. Chaque plateau offre une grande liberté d’aménagement et bénéficie largement de la lumière naturelle. Tour « Lopez » à Paris 15 e Flexibilité et pérennité, facilité de réhabilitation Bâtiment emblématique de l’architecture moderne du XX e siècle avec sa structure tout en acier et ses façades en murs-rideaux, l’immeuble de la Caisse centrale d’allocations familiales (CAF) construit à la fin des années 1950 fait peau neuve en même temps qu’il change de propriétaire. Sa réhabilitation pour en faire un immeuble conforme aux exigences actuelles de confort et aux règles de sécurité en vigueur lui donne une nouvelle transparence. L’objectif était de transformer cette « tour » de huit étages en immeuble de bureaux contemporains, avec de vastes plateaux dégagés et modulables, offrant un confort acoustique et thermique qui faisait défaut, et de le mettre aux normes actuelles de sécurité incendie. Le tout dans le respect de l’architecture d’origine. Les architectes ont conservé la structure métallique, en parfait état, en la renforçant par endroits afin de supporter les modifications et le poids supplémentaire de la nouvelle façade en verre double peau et des planchers coupe-feu en bacs acier collaborants qui remplacent les planchers secs. Dans la continuité du principe structurel d’origine, il a © V. Fillon Premier secteur de la construction en terme de poids économique, la réhabilitation constitue un domaine dans lequel l’acier fait merveille. Construites à plus de vingt ans d’écart mais rénovées quasiment dans le même temps, les tours Lopez à Paris et Opus 12 à La Défense présentées ci-après en sont l’illustration parfaite. La première, métallique d’origine, l’est restée, la seconde l’est devenue : toutes deux affichent une luminosité intérieure, habilement renforcée pour la première, apportée pour la seconde, en parfaite conformité dans les deux cas avec une mise aux dernières normes de confort acoustique et thermique ainsi que de sécurité. Le secret ? L’acier ! Il en est de même pour les trois autres bâtiments qui suivent et que ConstruirAcier vous invite à découvrir. En structures (conservées) ou en façades (démontées et remplacées), la pérennité et l’adaptabilité des solutions métalliques se révèlent incomparables. À même de conférer une nouvelle vie à des ouvrages transformés ou techniquement dépassés, ces solutions s’avèrent aussi parfaitement adaptées à la sauvegarde ou au sauvetage d’un patrimoine historique d’exception. Développement durable, préservation des ressources naturelles, économie d’énergie grise ou économie tout court, autant de notions essentielles qui prennent tout leur sens grâce à l’acier. Jean-Louis Gauliard Secrétaire de ConstruirAcier

© V. Fillon - concours.construiracier.orgconcours.construiracier.org/pdf/construiracier-32.pdf · permettent d’améliorer le bilan thermique d’un bâtiment notamment par la suppression

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DOSSIER RESTAURER, RÉHABILITER, RÉNOVER GRÂCE À L’ACIER

DOSSIER

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Photo bandeau : La tour Lopez et sa nouvelle façade qui accentue la transparence et assure l’isolation thermique.

Chaque plateau offre une grande liberté d’aménagement et bénéficie largementde la lumière naturelle.

■ Tour « Lopez » à Paris 15e

Flexibilité et pérennité,

facilité de réhabilitation

Bâtiment emblématique de l’architecture moderne du

XXe siècle avec sa structure tout en acier et ses façades

en murs-rideaux, l’immeuble de la Caisse centrale

d’allocations familiales (CAF) construit à la fin des

années 1950 fait peau neuve en même temps qu’il

change de propriétaire. Sa réhabilitation pour en faire

un immeuble conforme aux exigences actuelles de

confort et aux règles de sécurité en vigueur lui donne

une nouvelle transparence.

L’objectif était de transformer cette « tour » de huit étagesen immeuble de bureaux contemporains, avec de vastesplateaux dégagés et modulables, offrant un confortacoustique et thermique qui faisait défaut, et de le mettreaux normes actuelles de sécurité incendie. Le tout dans lerespect de l’architecture d’origine.

Les architectes ont conservé la structure métallique, enparfait état, en la renforçant par endroits afin de supporterles modifications et le poids supplémentaire de la nouvellefaçade en verre double peau et des planchers coupe-feuen bacs acier collaborants qui remplacent les plancherssecs. Dans la continuité du principe structurel d’origine, il a

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Premier secteur de la construction en terme de

poids économique, la réhabilitation constitue

un domaine dans lequel l’acier fait merveille.

Construites à plus de vingt ans d’écart mais

rénovées quasiment dans le même temps, les

tours Lopez à Paris et Opus 12 à La Défense

présentées ci-après en sont l’illustration parfaite.

La première, métallique d’origine, l’est restée, la

seconde l’est devenue : toutes deux affichent

une luminosité intérieure, habilement renforcée

pour la première, apportée pour la seconde, en

parfaite conformité dans les deux cas avec une

mise aux dernières normes de confort acoustique

et thermique ainsi que de sécurité.

Le secret ? L’acier !

Il en est de même pour les trois autres bâtiments

qui suivent et que ConstruirAcier vous invite à

découvrir. En structures (conservées) ou en

façades (démontées et remplacées), la pérennité

et l’adaptabilité des solutions métalliques se

révèlent incomparables. À même de conférer

une nouvelle vie à des ouvrages transformés ou

techniquement dépassés, ces solutions s’avèrent

aussi parfaitement adaptées à la sauvegarde ou

au sauvetage d’un patrimoine historique

d’exception.

Développement durable, préservation des

ressources naturelles, économie d’énergie grise ou

économie tout court, autant de notions essentielles

qui prennent tout leur sens grâce à l’acier.

Jean-Louis Gauliard

Secrétaire de ConstruirAcier

■ Tour Opus 12 à La DéfenseGain de surface, de lumière

et de confort, sécurité renforcée

La réhabilitation-extension de la tour Opus 12, avec sa

nouvelle structure porteuse périphérique en acier, a

permis d’augmenter les surfaces de bureaux, d’accroître

l’apport de lumière naturelle, d’améliorer le confort

thermique, de la mettre aux normes de sécurité actuelles

et de restructurer les accès en créant un immense

atrium sur six niveaux.

RESTAURER, RÉHABILITER, RÉNOVER GRÂCE À L’ACIER

Décembre 2009Lettre 32

Cette tour construite en 1973 sur la dalle de La Défense, nerépondait plus aux exigences de confort et d’équipementscontemporains ni à la réglementation. Sa modernisation s’estfaite grâce à un changement de sa structure porteuse périphérique :les 88 « aiguilles » en béton armé sur une trame de 1,48 m sontremplacées par 26 poteaux tubulaires en acier de 610 mm dediamètre remplis de béton sur une trame de plus de 5 m.L’intelligence du parti adopté a été servie par la facilitéd’approvisionnement en éléments métalliques préfabriqués,résolvant ainsi les difficultés d’accès à un site très contraint.

Les poteaux métalliques ont été montés à distance desfaçades existantes sur les 89 m de hauteur (28 étages). Ilsont été butonnés au noyau central au fur et à mesure etreliés entre eux par des poutres de rive. Cette phase achevée,les planchers ont été étayés et les aiguilles en bétondécoupées et déposées étage par étage. Puis la structurede reprise des planchers nervurés a été mise en place parl’intermédiaire d’augets métalliques soudés sur un profiléfaisant chevêtre et appuyé sur les poutres-butons.

Par le décalage de la structure de 3,50 m en façade est et0,70 m pour les trois autres, la surface des plateaux a étéaugmentée de 25 % par étage soit de 200 m2. Les plancherssupplémentaires de l’extension est ont été réalisés enpoutraison métallique et dalles béton sur prédalles.

Associée à des façades entièrement vitrées – panneaux deverre enchâssés dans des allèges en inox en façade sud,double peau « respirante » en verre extérieur collé pour lesautres – la nouvelle trame ouvre le bâtiment sur le paysageet laisse pénétrer profondément la lumière naturelle.

Maître d’ouvrage : Axa. Maître d’ouvrage délégué : CogedimArchitectes : Dubuisson, Jausserand et Chalbot ; Valode & Pistre (réhabilitation)Bureaux d’études : Setec (structure) ; Ceef (façades)Constructeur métallique : Barbot, groupe Fayat

fonctionnement et au confort des bureaux à travers lespoutres treillis, des membrures ont été supprimées parendroits, compensées par des renforts à d’autres, demême que des réservations ont été réalisées dans l’âmede poutres pleines.

La très grande souplesse d’intervention sur la structure enacier permet d’envisager facilement toute évolution future.

Investisseur : LaSalle Investment ManagementMaîtres d’ouvrage : Ogic et BNP Paribas immobilierArchitectes : Raymond Lopez et Marcel Reby ; Arte Charpentier (réhabilitation)Bureaux d’études structure : Betom, conception ; Scyna 4 (René Barré), réalisationConstructeur métallique : Trady

La façade d’origine a été déposée et remplacée alorsque la structure, en parfait état, a été conservée.

La tour se reconstruit sur elle-même avec une nouvelle structurepériphérique en acier, enveloppée dans une double paroi de verre.

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suffi d’ajouter des butons en diagonale au huitième etdernier étage et de remplacer les solives de plancher. Parailleurs, afin de passer les gaines nécessaires au

Des murs manteaux d’acier

Les solutions acier d’isolation par l’extérieurpermettent d’améliorer le bilan thermique d’unbâtiment notamment par la suppression des pontsthermiques. Tous les systèmes de vêture en acier –bardage, panneaux sandwich ou cassettes – sontfixés mécaniquement sur une ossature secondaire

métallique. Ces solutions permettent de répondre auxexigences de la nouvelle réglementation thermiqueissue du Grenelle de l’environnement et de réaliserdes bâtiments basse consommation (BBC). En outre,ils offrent une large palette de finitions extérieures quicontribue à la requalification de l’existant.

■ Transformation d’une banque en surface commerciale à ToulouseConstruction en sous-œuvre et en site

occupé, gain de surface et de volume

Solution la plus rapide et la mieux adaptée à un site

très contraint, la structure métallique permet de

reconfigurer un volume en sous-œuvre sans toucher

aux façades. Elle permet aussi de gagner de précieux

mètres carrés, d’optimiser les épaisseurs de planchers

et par conséquent les volumes utiles.

Située au cœur de Toulouse, cette opération ressemble àun tour de passe-passe : quatre niveaux inférieurs d’unimmeuble du XIXe siècle, en comptant huit, ont été évidéspour être reconfigurés. Ces quatre niveaux, dont deux ensous-sol, ont été réduits à trois selon les besoins du futurexploitant (H&M) : la suppression d’un plancher entre lesdeux caves et la création d’un seul niveau à cet endroit apermis de dégager 4,10 m sous plafond et 2 200 m2 deplanchers au total.

La reconstruction avait d’abord été prévue en béton maisl’entreprise générale a finalement opté pour une solutionacier : plus rapide et plus efficace en termes de volumes etsurfaces pour un coût équivalent ; l’opération s’inscrit dansune procédure de PMG (prix maximum garanti).

Le chantier s’est déroulé sur dix mois suivant uneméthodologie précise, la cinquantaine de logements desétages supérieurs étant occupée et les façades conservées.Une fois mis en place une trentaine de tours d’étaiement

Décembre 2009Lettre 32

Cette deuxième peau largement ventilée, complétée par unsystème de brise-soleil, améliore le confort thermique d’étécomme d’hiver. Elle est composée d’une ossature en aciergalvanisé boulonnée à base de poteaux tubulaires toutehauteur (21 m) reliés par des HEA et des UPN, et depanneaux de verre. Elle est reliée à la façade existante pardes entretoises métalliques ancrées dans le béton et par unréseau de passerelles techniques métalliques qui facilitent lamaintenance de la double peau et des parties vitrées. C’estdepuis ces passerelles, et sans échafaudage donc, quel’isolation par l’extérieur a été posée sur la façade d’origine,associant une laine minérale à un bardage en acier.

Avec sa nouvelle façade, le bâtiment est métamorphosé enaccord avec l’image forte, pérenne et moderne voulue parle groupe de presse.

Maître d’ouvrage : Groupe de presse Centre France-La MontagneArchitectes : CRR, J.-P. Rambourdin et L. Gauvin, chefs de projetBureau d’études structure : ITC Constructeur métallique : Rudel

toute hauteur (12 à 14 m) et des chevalements en sous-facedes planchers du deuxième étage, les planchers puis lesporteurs verticaux furent démolis évidant ainsi le volume del’ensemble. Ensuite, s’appuyant sur des longrines derépartition, la nouvelle structure métallique fut assemblée etboulonnée sur place. Elle est constituée de portiques enprofilés courants à l’exception des piles marteaux en PRSplacées à l’étage, sur lesquels sont posés des planchers enbacs acier collaborants. La trame ainsi dégagée atteint plusde 5 m au lieu des 3 m antérieurs.

Ces opérations successives ont requis un important travailde préparation et de préfabrication – la longueur des élémentsde structure n’excède pas 6 m.

Maître d’ouvrage : Grosvenor Maître d’ouvrage délégué : Feral & Associés Architectes : GHA, conception ; GM2A, réalisation Bureaux d'études structure : BEE, conception ; EBM, réalisationEntreprise générale : Demathieu & BardConstructeur métallique : GFM

■ Groupe de presse Centre FranceLa Montagne à Clermont-FerrandEfficacité thermique et valorisation esthétique

L’ajout d’une deuxième façade d’acier et de verre ainsi

que l’isolation par l’extérieur en bardage métallique

opèrent un changement radical d’apparence pour cet

immeuble qui devient du même coup un bâtiment

basse consommation (BBC).

Qualifié d’« épave thermique », cet immeuble de sept étagesconstruit à la fin des années 1970, aux façades en panneauxde béton préfabriqués, a dû subir une réhabilitation lourdepour inverser l’image négative qu’il présentait et aménagerles 6 500 m2 pour ses nouveaux usagers.

La solution technique et architecturale adoptée effectue cetteinversion grâce à deux interventions essentielles : l’isolationpar l’extérieur et le déploiement d’une deuxième façade toutautour du bâtiment qui ménage un espace tampon de 1,50 mà 2,50 m au gré des facettes qui la caractérisent.

Une nouvelle façade pour unenouvelle identité architecturale.©

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La recomposition intérieure a été réalisée à l’abri des façades XIXe.

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■ Réhabiliter les édifices métalliques

emblématiques du XXe siècle

actes du colloque éponyme du 17 novembre

2006, éditions L’œil d’or et Jean-Luc d’Asciano,

Paris 2008. 124 p. illustrées, prix : 26 ?.

■ Réhabiliter avec l’acier - Guide à l’usage

des architectes et des ingénieurs

Pierre Engel, co-édition ArcelorMittal

et ConstruirAcier. 416 p. illustrées.

À paraître printemps 2010.

Agenda2 décembre 09

ConstruirAcier organise la visite du chantier de réhabilitation ducentre commercial les Arcades à Noisy-le-Grand.

3 décembre 09Conférence à l’Insa de Strasbourg sur « Les nouveautés de la constructionen acier : aciers à haute limited’élasticité, poutrelles alvéolaires,nouvelles solutions pour l’enveloppe ».

4 décembre 09ConstruirAcier organise avec l’AFGCGrand-Ouest une journée techniquesur le pont Léopold-Sédar-Senghor à Nantes, avec visite du chantier.

8 décembre 09Conférence à l’Esag de Paris sur le programme « Culture Acier » pourles écoles d’architecture intérieure.

10 décembre 09ConstruirAcier organise la visite du chantier de l’Hôtel de ville de Montpellier.

15 décembre 09Conférence à l’Enise de Saint-Étiennesur « Acier et multi-matériaux à based’acier dans le bâtiment ».

18 décembre 09Jury à l’Insa de Strasbourg duconcours organisé par ConstruirAciersur le thème « Passerelle habitée à mobilité douce située derrière la gare de Reims ».

7 janvier 2010Conférence à l’Insa de Rouen sur « Nouvelles technologies de mise en œuvre des aciers ».

25 janvier 2010Conférence à Polytech Lille sur « Grenelle de l’environnement : les réponses de l’acier ».

28 janvier 2010ConstruirAcier organise la visite du chantier de la salle des marchés à La Défense.

Jury du concours organisé parConstruirAcier pour les élèvesingénieurs et architectes avec le Cust/Polytech et l’école d’architecture de Clermont-Ferrand.

Manifestations ouvertes à tous.

publications

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Directeur de la publication : Joëlle Pontet. Suivi éditorial : Laure Delaporte.

Coordination & rédaction : Ève Jouannais. Conception graphique : Nathalie Richard.

Impression : l’Atelier des couleurs.

CONSTRUIRACIER - 20 RUE JEAN JAURES 92800 PUTEAUX FRANCE - TEL. : 33 (0)1 55 23 02 30 - FAX : 33 (0)1 55 23 02 49 - www.construiracier.fr

■ Collège des Bernardins à Paris 5e

L’acier au service du patrimoine

pour une pérennité retrouvée

Le collège des Bernardins, joyau de l’architecture

gothique cistercienne, édifié au XIIIe siècle, entre

dans une nouvelle ère grâce à la mise en place

d’une charpente métallique, dans le respect

de la pureté et de la sobriété d’origine.

Outre la consolidation nécessaire du sol d’assise, réalisée pardes micropieux, il s’agissait de restaurer la toiture d’originedisparue lors d’un incendie au XIXe siècle. Le choix d’unecharpente en acier galvanisé répond à une triple exigence :restituer le grand comble médiéval sous une toiture à 52° quidégage un volume suffisant pour y ménager deux auditoriums,monter une structure qui puisse s’adapter aux déformationsantérieures subies par le bâtiment et permettre le passagedes gaines techniques (à travers les poutres alvéolées). À cette charpente métallique qui repose sur les murs d’origine,sont suspendus les planchers des premier et deuxièmeétages eux-mêmes rénovés à l’aide de poutres HEA et HEBet de bacs collaborants. Ainsi, les voûtes gothiques du rez-de-chaussée ne portent plus que leur propre poids.

Cinq ans auront été nécessaires pour réhabiliter l’ensemble decet édifice de 5 000 m2 situé en plein cœur de Paris. Dédié à « l’échange et à la connaissance », il retrouve sa vocation et sonaspect d’origine tout en offrant des conditions d’usage actuelles.

Maître d’ouvrage : Association diocésaine de ParisMaîtrise d’ouvrage déléguée : Sefri-CimeArchitectes : Hervé Baptiste, architecte en chef des Monumentshistoriques ; Wilmotte & Associés ; Elan, pilotage et maîtrised’œuvre exécution pour la partie neuveBureau d’études structure : Michel BanconConstructeur métallique : Acma

RESTAURER, RÉHABILITER, RÉNOVER GRÂCE À L’ACIER

Connecter pour mieux porter

Par soudage ou clouage

de connecteurs, il est très

facile de liaisonner des

poutrelles métalliques

existantes à un plancher

collaborant pour

augmenter la capacité

portante. Ainsi, même

des profilés anciens

comme les IAO peuvent

reprendre des surcharges

supplémentaires liées

à un changement

d’affectation des locaux

par exemple.

à savoir

Du 8 au 12 mars 2010,

ConstruirAcier participe

à la semaine d’étude

parisienne des étudiants

de 5e année de l’école

d’architecture de

Grenoble sur le thème

« Patrimoine et

architecture métallique ».

pour info

© A

cma

La nouvelle charpente métallique dégage un vaste volume sous comble et supporte les planchers qui lui sont suspendus.

Vous pouvez télécharger cette lettre sur www.construiracier.fr