51
1 Conférence du 21 AOÛT 2018 Par Clément Loranger. Projet annoncé aux membres du Cercle Est- Ouest L’ORIGINE NON -GRECQUE DE LA PHILOSOPHIE EUROPÉENNE vers 600 à 880 après Jésus-Christ RETOUR SUR MA PREMIÈRE CONFÉRENCE QUE L’ON PEUT ÉCOUTER SUR YOUTUBE À PARTIR DI SITE DU CERCLE EST-OUEST. Je voulais démontrer, à partir de plusieurs sources documentaires écrites et iconographiques que les sources culturelles de l’Europe et de L’Occident étaient scythiques, celtiques et germaniques. En négatif cela signifie que l’Occident n’est pas le rejeton de la civilisation gréco- romaine devenue catholique à la fin de l’Empire romain. Nos véritables ancêtres n’étaient pas romains, ni catholiques

lecercleestouestblog.files.wordpress.com€¦  · Web viewd. d. a . et les sagas scandinaves). Antiquité et Moyen Âge. ... Cette pause était nécessaire au moment du chamboulement

  • Upload
    haque

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

33

Confrence du 21 AOT 2018

Par Clment Loranger.

Projet annonc aux membres du Cercle Est-Ouest

LORIGINE NON -GRECQUE DE LA PHILOSOPHIE EUROPENNE vers 600 880 aprs Jsus-Christ

RETOUR SUR MA PREMIRE CONFRENCE QUE LON PEUT COUTER SUR YOUTUBE PARTIR DI SITE DU CERCLE EST-OUEST.

Je voulais dmontrer, partir de plusieurs sources documentaires crites et iconographiques que les sources culturelles de lEurope et de LOccident taient scythiques, celtiques et germaniques. En ngatif cela signifie que lOccident nest pas le rejeton de la civilisation grco-romaine devenue catholique la fin de lEmpire romain. Nos vritables anctres ntaient pas romains, ni catholiques romains. Il ma fallu entre autres expliquer la prdominance de la religion arianiste chez les peuples qui ont constitu le foyer fondateur de lEurope du 5e au 9e sicle. Larianisme qui pose la non divinit du Christ et soppose au pouvoir religieux de Rome oblige une rinterprtation de lorigine chrtienne de lEurope et de la nature de la Chrtient.

Dans loptique que jadopte, lEurope prend naissance avec les royaumes germaniques francs mrovingiens et carolingiens. Le monde mditerranen a peu y voir.

Pour illustrer le caractre original de lapport barbare la formation de lEurope, jai insist sur limage du cheval dans la peinture et dans la littrature occidentale. Jai dvelopp la rception europenne de la conversion de Saint Paul et de la lgende de Saint Martin. Jai avanc lhypothse que la conqute des territoires et le got de la vitesse en Occident moderne provenaient du culte du cheval chez les Scythes. Je crois que lengouement pour le chemin de fer et lautomobile, de mme que tous les moyens de transport contemporains sont issus de limportance du cheval dans limaginaire europen.

Une autre trace de la culture non-grecque, non-romaine et non-chrtienne est lidal du chevalier abondamment illustr dans la littrature mdivale. La chevalerie peut tre comprise en partie par limage arianiste (ou arienne, ne pas confondre avec aryenne) du Christ-chevalier des Alains et des Germains devenus chrtiens.

Un trait particulier de lOccident est celui de lamour homme-femme. Il a pris en partie la forme de lamour courtois. Mais le mythe de Tristan et Iseut va bien au-del. Il sy trouve une idalisation de la femme inspire de limaginaire celte.

Dans cette premire confrence jai peine abord le thme de linfini mathmatique typiquement occidental. Un infini positif qui a ses assises rationnelles dans la thorie des ensembles quil faut rattacher la conception de lespace dans limaginaire des Celtes, des Alains et des Sarmates.

Pour cette premire confrence, jai puis chez lhistorien amricain Marshal G. S. Hodgson, chez le sociologue allemand Oswald Spengler, chez les archologues dUkraine et de Russie Vladimir Kouznetsov et Iaroslav Lebedinsky. Jai eu recours aussi Hrodote et ses commentateurs contemporains. De plus, jai eu recours aux sources historiographiques directes: Bde le Vnrable, Grgoire de Tours, Jordans et Procope, contemporains des invasions barbares.

INTRODUCTION ET THSEde la confrence de 2018

Axiomes et prsupposs

LEurope est ne vers les annes 500 -800 aprs J.-C avec la cration des tats francs (germanique en ancienne Gaule en France, en Belgique et Allemagne daujourdhui) et du royaume lombard (germanique, au Nord de lItalie), et saxon (germanique lEst de la Francie), anglo-saxon (germanique en Grande Bretagne).

Aprs 20 ans de lecture des auteurs grco-latins tels Homre, Hsiode, Hrodote, les prsocratiques ioniens (du Moyen Orient), Platon, Aristote, dmocritens, stociens, picuriens, et de lAntiquit tardive: Ovide, Horace, Lucrce, Cicron, Virgile, Aulu-Gelle, Apule, Julien lApostat et Celse, jai pass la fiction mdivale autour de la lgende arthurienne et de la lgende de Tristan et Iseult. Cest alors que jai eu lintuition que lEurope ne provenait pas de Rome, dAthnes, ni de Jrusalem.

Je sentais que le monde de limaginaire et de la sensibilit devait plus aux Celtes et dautres mentalits primitives et barbares dont on parlait trop peu dans lhistoire de la littrature et de la philosophie. Je pensais aussi alors linfluence ignore des Amrindiens sur la mentalit qubcoise.

Chapitres de la confrence

1- La philosophie et la science druidiques antiques selon Brunaux-2. Les Druides. Des philosophes chez les Barbares.

2- Des conclusions contradictoires des recherches historiques de J.-L. Brunaux et Venceslas Kruta sur les Celtes et les Gaulois.

3- La rationalit chez les peuples anciens. Ils pratiquaient lobservation, lexprimentation et linvention. Leurs dmonstrations et argumentations nont pas eu besoin des Grecs. Lhypothse dune reprsentation prthorique du monde dans les uvres dart et dartisanat. lure, Louboutin et Kouznetsov du Nolithique au premier sicle aprs Jsus-Christ.

4- La ruine de la culture antique (Wolff)

Cette culture est celle des Grco-romains ayant domin durant lEmpire romain. Il y a l un prjug en ce sens quon sous-entend quil ny a pas de culture antique celtique, scythique et germanique.

5- La pense germanique et scandinave (LEdda et les sagas scandinaves). Antiquit et Moyen ge. Une reprsentation positive de linfini.

6- La culture barbare au 5e sicle selon les historiens Magali Coumert et Bruno Dumzil.

7- Lutilisation de la terminologie philosophique latine par les clercs du Haut Moyen ge eu gard la connaissance de la philosophie grecque au Haut Moyen ge. Linfluence du langage de Cicron.

Loubli de la langue grecque et de la culture philosophique au Haut Moyen ge. Rich p. 42-43.

Le rle de la traduction est fondamental pour la pense mdivale. Selon mon intuition, le passage du grec au latin a entrain un appauvrissement de la pense thorique. Libera-2 donne lexemple dun nonc en latin de lsagoge devenu mconnaissable (p.662).

Selon Libera-2, Boce a t un agent de transmission de la pense grecque surtout tardive (Porphyre et autres noplatoniciens). Boce a livr de nombreuses traductions latines duvres savantes grecques. Il introduit des notions chrtiennes dans la spculation thorique.

Les auteurs du Haut Moyen ge ne connaissent peu prs rien des grandes uvres classiques. Ils possdent une partie du Time de Platon traduite en latin, lIsagoge traduite en latin, trs important pour le dbut de la logique europenne, mais surtout une connaissance indirecte qui passe par les Pres de lglise, par exemple Augustin, les uvres dIsidore de Sville, etc.

8- Grgoire de Tours, historien, et la philosophie de LEurope naissante. Grgoire, descendant de nobles gallo-romains, a-t-il joui de modles grecs?

9- Bde le Vnrable, un Saxon dAngleterre

Les voyages dans lau-del raconts par Bde au 7e sicle. Diffrences avec les potes grco-latins Homre et Virgile cet gard.

La connaissance de la langue grecque par Bde. Traduction des Pres de lglise de langue grecque? Libera-1 souligne brivement les apports philosophiques de Bde trs estim au Haut Moyen ge (p. 12).

10- Alcuin, un Saxon.

La connaissance du grec chez Alcuin. Cf.: Alcuin de York Tours. criture, pouvoir et rseaux dans lEurope du Haut Moyen Age.

Libera-1 mentionne lapport philosophique dAlcuin (p.15)

Alcuin soppose ce que les tudes des uvres grecques supplantent celles portant sur Virgile, Horace, Ovide, Pline, Augustin et autres auteurs latins.

11- Isidore de Sville et la philosophie (Libera-1 p. 14)

12- Jean Scot rigne

13- La pense grecque transforme et transmise par Alexandre dAphrodise en langue arabe et syriaque. Transmission en Europe par des traducteurs juifs et arabes dEspagne.

14- Absence presque totale dchanges philosophiques des Byzantins grecs avec lEurope avant le 15e sicle alors que la philosophie europenne tait bien dveloppe.

15- Une conception positive de lInfini

16- Considrations sur lintroduction dautres facteurs originaux, attitudes, notions, pratiques scolaires, etc. dans la pense thorique au Haut Moyen ge.

Notes prparatoires:

1 La philosophie des Druides durant lAntiquit

Selon Brunaux-2, il a exist des confrries philosophiques de druides semblables celles de pythagoriciens. Ces communauts intellectuelles, spirituelles et scientifiques celtes auraient pu tre contemporaines ou un peu plus tardives que celle des pythagoriciens. Elles auraient dur plusieurs sicles et auraient russi l o les pythagoriciens ont chou, cest--dire davoir eu une influence importante sur la transformation de la morale et des institutions des Celtes.

Les druides avant la conqute romaine des Gaules ont cherch conduire leurs peuples au plus prs dune socit idale quils avaient conue. Ainsi les druides auraient dfendu une thse du progrs historique contraire pense grecque, une sorte dhistoire linaire ( Brunaux-2 p. 256, 259, 270-271, 273-274, 368.). Pour tablir ces constats, Brunaux se base sur les crits du philosophe grec Posidonius confront aux dcouvertes archologiques les plus rcentes et sur les progrs de la philologie.

Dautre part les philosophes celtes ont une conception de lutilit pratique des sciences qui les oppose aux Grecs. Pour les druides, les thories sur la nature doivent conduire des inventions techniques, par exemple dans les mines et dans la fabrication de calendriers aussi prcis que ceux des Grecs et des Romains. Ces calendriers celtes seront aussi coordonns ceux des Grecs un certain moment.

La philosophie druidique ne spare pas sciences de la nature et mtaphysique linstar des prsocratiques.

Brunaux affirme catgoriquement que les druides ont connu lcriture en alphabet grec au mme moment que les Grecs. Pour lui, lusage de larithmtique va de pair avec lusage de lalphabet. En effet, les chiffres sont indiqus par des lettres grecques. Sans cela, sans lcriture, il aurait t impossible de dvelopper une astronomie et des calendriers qui lutilisent ncessairement (au sujet des calendriers celtiques, voir aussi Le Jan, p.58). La gomtrie tait bien matrise par les druides qui spculaient sur la nature de la terre, des astres et du cosmos tout entier. Pourquoi leurs dcouvertes ne sont-elles pas aussi connues que celles des Grecs ? Parce que les druides utilisaient lcriture de manire secrte sans en instruire le peuple. Seuls les nobles, hommes et femmes pouvaient accder la lecture.

En outre, Brunaux affirme que la pense des sages barbares, celtes, thraces et perses a imprgn la philosophie grecque !

Au total, la sagesse des Druides est trs semblable celle des prsocratiques, notamment des pythagoriciens. Les anciens Grecs avaient dj trait les Druides de pythagoriciens.

En ce qui concerne la problmatique des sources de la philosophie europenne, je me demande comment la science et la sagesse des Druides ont pass dans une certaine mesure chez les Francs, les Saxons ou dautres peuples germaniques qui ont matris les territoires o tait implante la civilisation des Gaulois et autres Celtes ? Les historiens du Haut Moyen ge ne mentionnent jamais les Druides lorsquils racontent lusage de larithmtique et du comput chez les clercs.

Wolf, Rich et Favier privilgient la voie latine et chrtienne de transmission des savoir grecs. loccasion on mentionne une hypothtique influence des Druides chez les Irlandais.

Comme les lites gauloises se sont romanises et que les Druides ont perdu tout pouvoir social en plus de laisser peu prs rien dcrit, il est difficile de concevoir un transmission de leurs savoirs entre lpoque de Csar et celle de Charles Martel. Il est toujours possible que des aristocrates instruits, lacs, voire clercs aient conserv clandestinement et oralement un hritage des druides linstar de ce qui sest pass eu gard aux mythes, lgendes, danses et pratiques de magie. Les faits sont l: le folklore des nouveaux matres barbares des anciennes provinces romaines est fort diffrent de celui de la Rome antique. Cela doit sexpliquer par la crativit culturelle alimente aux sources celtiques, germaniques et scythiques, alaines et sarmates ayant marqus les envahisseurs, y compris les Huns.

2 Les recherches aux conclusions contradictoires sur les Celtes de Brunaux et Kruta

Il sagit de deux archologues contemporains. Brunaux dans son livre Les Celtes histoire dun mythe, P.U.F., 2017 critique certaines thses de Kruta, notamment sur lusage largi du terme Celtes apport par la littrature grecque antique. Pour Brunaux, il est prfrable de parler des Gaulois. Il juge avec raison que des origines celtiques ont t inventes par plusieurs idologues dans la promotion de divers nationalismes plus ou moins racistes. Pour Brunaux, il ny a pas eu de civilisation celtique de lAtlantique la Mer Noire comme je lai affirm dans ma confrence sur les origines barbares de lOccident. Il y a bien des vestiges archologiques de celto-gaulois parpills en Europe, mais cela ne pourrait dmontrer une occupation territoriale durable. Les commerants gaulois parcoururent lEurope et nombreux furent les mercenaires gaulois utiliss par les Romains lors de leurs guerres un peu partout autour de la Mditerrane et dans les rgions plu au nord. Les armes, les ornements et les installations militaires dcouverts par les archologues proviennent plutt de campagnes militaires que de colonisation par les Celtes.

loppos de Brunaux, Venceslas Kruta affirme lexistence dune civilisation celtique et dun univers linguistique homogne de lAsie Mineure lIrlande. En cela, il est appuy par Christine lure qui fournit une immense documentation iconographique: fortifications, habitations, spultures princires trs nombreuses incluant armements, harnachements pour chevaux, ustensiles, meubles et poteries et monnaies innombrables sans compter les bijoux comparables ceux fournis par les plus grandes civilisations antiques de la terre. Le tout rparti sur une bonne partie de lEurope.

Pour Kruta la civilisation celtique sest tendu des Balkans aux Iles britanniques. A contrario, Brunaux doute dun vritable peuplement celte ou trs apparent aux Gaulois dans les Iles britanniques, donc en Irlande! Il pense que le terme celte a eu des usages lastiques plus idologiques quhistoriques et politiques. Cela peut nuancer ma thse dun fond celte la civilisation europenne. Les changes avec les peuples mditerranens ont t intenses pendant tellement d sicles ! La personnalit celte a d en tre un peu modifie.

Reste limportante question de loriginalit des ides et des reprsentations intellectuelles des Celtes malgr les contacts soutenus avec les cultures grecque, romaine, trusque et autres. Les Barbares ont peu laiss dcrits avant que plusieurs aient t latiniss, christianiss romaniss ou hellnisstels les Galates dont a parl Saint Paul au dbut du christianisme. Portant beaucoup dinscriptions celtes graves en diverses langues antiques ont t retrouves.

Kruta confirme ma thse de contacts fconds des Celtes et des Scythes au centre de lEurope (voir ma confrence sur les origines barbares de lOccident (p.68 72).

Kruta confirme aussi ma thse du fond celte pour lEurope naissante (BRUNAUX,p. 117 119 et Le Jan, p.64).

3 Lobservation et la rationalit chez les anciens peuples.

Lanthropologie actuelle reconnat limportance de lobservation pratique chez les autochtones dAmrique et leur capacit dinvention technique. Cela vaut pour le gnie crateur des Barbares dEurope, dont les Celtes (Kruta, p.20; Brunaux-2 p.366-368). Leurs prouesses au niveau artisanal et dautres, par exemple dans les mines de sel protohistoriques, le dmontrent mme si les changes culturels avec les peuples de la Mditerrane sont indniables. Les intuitions qui suivent se rapportent en partie ces habitus.

Ma premire intuition est que mentalit barbare priorise plus la vitesse de la dmonstration que celle des Grecs. La pense grecque est lente. Les raisonnements sont composs de plusieurs tapes dont les Modernes se dbarrasseront tout en croyant que leur logique est issue des Grecs. Le symbolisme du cheval chez les Celtes (notamment les spultures chars et les sacrifices de chevaux, Kruta, p.78-79; 87) signifient la vitesse de lesprit, telle que nous pouvons la retrouver chez Leibniz.

Ma deuxime intuition concerne linfini bien accueilli par les Barbares. Au lieu dun monde fini et clos comme chez les Grecs, les Barbares, les Barbares acceptent lide du voyage dans lAu-del (Cf. Bde). Il y a aussi lespace infini des steppes des Alains et Sarmates. Il y a les temples ciel ouvert des Celtes totalement opposs aux temples sombres des gyptiens, grecs et romains. Comme les futures cathdrales, les temples celtes taient ouverts sur la lumire cleste et linfini du cosmos.

Ma troisime intuition concerne la philosophie de lHistoire. Celle des Grecs est marque par la nostalgie de lge dor. Le dveloppement de la civilisation des Cits semble une lente dgradation morale et politique. Cest assez clair chez Platon. Chez Posidonius dApame (-135 51), la conviction dun ge dor perdu et qui a exist rellement dans lHistoire, a t analyse avec prcision par Brumaux-2.

Jai lintuition que les Germains dont les Saxons Bde et Alcuin, entre autres, prnent un progrs dans lHistoire. Cependant, il y a un problme qui se pose. Est-ce que cette vision est le produit des ides bibliques ? Beaucoup de thologiens modernes insistent sur la rupture avec le temps cyclique des paens dans la Bible. Pour ces thologiens, le temps biblique serait linaire et avancerait comme une flche sans retour. En consquence ce serait les Juifs qui auraient invent lHistoire et non pas les Grecs. Compte tenu de la prdominance du cycle des saisons et du temps liturgique qui recommence chaque anne dans la mentalit de la Chrtient mdivale, je suis perplexe au sujet du temps linaire des thologiens. En dfinitive, est-ce que les philosophes dorigine barbare ont rompu avec lternel retour des Grecs ?

Dautres questions se posent: dans la mythologie germanique et dans celle des Scandinaves notamment, y aurait-t-il une ide dvolution positive du temps, mme si un cataclysme apocalyptique est attendule crpuscule des dieux ?

Limportance de la vitesse. LAntiquit, cest la marche pieds. Pour le Haut Moyen ge, cest le dplacement cheval.

4- La ruine de la culture antique (Wolff)

a) ducation romaine antique

b) Invasions et dcadence

c) Premiers signes de rveil

4 Autres lments de la pense germanique. Supplment sur son originalit.

LEurope qui vient au monde au 6e sicle, ce nest pas la suite de lempire romaine de lOuest. Cest un vaste territoire dont ce centre nest plus la Mditerrane, mais les pays occups par les Germains (Barbero, p. 11; Le Jan, p.25; ). Dautre part, le dclin de la culture classique grco-latine marque le dbut de lEurope germanique (Le Jan, p. 56 et 62). Il y a aussi la christianisation superficielle et le syncrtisme populaire (Le Jan, p. 70,71,74 et Barbero, p. 293, 297,298).

Avant daller plus, avant je rcapitule. Il y a 3 traits distinctifs qui de la pense germanique par rapport la pense grecque:

a) La rapidit du raisonnement et limportance de la vitesse

b) Le ct positif de linfini

c) Le progrs dans lHistoire

d) La sacralit du cheval

e) La sacralit de forces de la nature (LE JAN, p. 71)

f) La reprsentation du monde dans lorfvrerie et lornement (LE JAN, p. 75)

Coumert et Dumzil (P.U.F.) ne mentionnent pas le fond celtique de lEurope tel que je le fais. Ils considrent les apports des cultures germaniques en priorit et les considrent faibles dans la constitution de lEurope jusquau 8e sicle, sauf au niveau politique.

Les royaumes barbares qui remplacent lEmpire romain proviennent de peuples qui ne devinrent catholiques que tardivement. Aprs la conversion des lites barbares, la premire philosophie politique dEurope fut inspire par les principes monarchistes de lAncien Testament qui ne devaient rien aux philosophes grecs de lAntiquit. Cest le cas pour Bde, Alcuin et Isidore de Sville tous trois dorigine germanique et de Grgoire de Tours dorigine gallo-romaine; et peut-tre de Cassiodore descendant de parents syriens?

Isidore de Sville, wisigoth dorigine est un des auteurs dont les manuscrits furent les plus recopis au Moyen ge. Il est surnomm fondateur du Moyen ge par des historiens modernes.

Dautre part, il y a une philosophie du droit implicite aux dcisions du clerg. Au dbut du Haut Moyen ge, le droit barbare continue dexister pendant des sicles ct du droit romain. Puis ils sont fusionns sous linfluence des clercs. Coumert et Dumsil concluent quil y a une rupture avec la philosophie du droit des anciens Romains. Ils ne font pas tat de linfluence de la pense dAugustin dHippone, importante en thologie, cet gard.

Le livre de Coumert et Dumzil conclut que les tats barbares taient dj constitus, indpendants et avec leurs armes bien avant 476, date officielle de la fin de lEmpire romain dOccident. Cependant, la romanisation des lites germaniques tait importante. Plusieurs nobles barbares tant devenus vques, cela a-t-il influ sur leur thique et leur mtaphysique ? Coumert et Dumzil ne savancent pas en cette direction.

Dautre part, ces historiens affirment que La Bible et lnide sont deux uvres qui fondent la culture occidentale (p.13), ce avec quoi je suis en dsaccord. Pour les clercs qui crrent des mythes gnalogiques pour les Francs et dautres peuples, il est vrai que lnide fut une source dinspiration.

Dautre part, chez Coumert et Dumzil, le principe dune acculturation rciproque. (p.5) entre Barbares et Romains me semblent prometteuse et fconde. Des changes soutenus pendant des sicles et des collaborations militaires ou des confrontations ont fait que les Barbares et les peuples mditerranens se sont influencs culturellement.

5 Terminologie latine en philosophie antique et mdivale.

prime abord, notons que Cicron et Snque ont transcrit le langage philosophique grec en latin. Il y a eu une crativit terminologique romaine mais en mme temps, un appauvrissement des concepts grecs. Quel fut lapport de ce langage philosophique nouveau sur la pense du Haut Moyen ge ? Cela a-t-il loign lEurope naissante de la Grce antique eu gard la philosophie ?

Examinons un cas. Le De republica de Cicron (106 av. J.-C 43 av. J.-C.). Le grec politia est traduit par res pulica en latin. Or le terme grec dsigne la constitution dun tat, la forme de son gouvernement. Cela nous situe au niveau du politique. Par contre la res de Cicron dsigne la chose publique, ladministration de ltat et la vie politique. Cicron nous amne au niveau de la politique. La teneur latine est plus pragmatique, moins spculative que la teneur grecque. En bon Romain, Cicron sintresse aux activits courantes relatives au bien commun alors que Platon et Aristote sintressaient lidal politique, la Cit comme moteur de la civilisation. Et du bien vivre.

Et quarrive-t-il des nombreux autres concepts grecs traduits en latin par Cicron et Snque ? Ceux qui expriment la substance, lessence, la matire, la forme, lme, lesprit, lintellect, la finalit, la raison, etc. ?

Est-ce ratio peut traduire totalement logos ?

Comment les auteurs romains ont-ils rendu pneuma, nous, esse, altia, archei en tant que cause ? Chaque langue a son gnie et leffort de transcription en latin a t extraordinaire. Pensons aux labeurs de Boce grce auxquels le Haut Moyen ge a connu une part de la logique.

De mon point de vue, il y a eu une rupture avec la tradition grco-latine. Marrou (p.171-177) me contredit en partie. En partie car, Marrou mentionne souvent le recours aux Pres de lglise, surtout les latins. De plus, lauteur revient plusieurs reprises sur les uvres grecques du domaine du chant liturgique. Les mathmatiques grecques quant elles ne sont utiles que pour le calendrier liturgique catholique au Haut Moyen ge.

Quoiquil en soit, le latin a remplac le grec (Barbero, p. 25) durant le Haut Moyen ge. lpoque mrovingienne, le latin stait passablement dgrad. Il fut rapproch du latin classique grce aux efforts dAlcuin. Aprs la chute de Rome, la culture gauloise celtique reprit de la vigueur ( Barbero, p. 265, 268,283).

Malgr lnergie de son pouvoir investie dans la latinisation des lites germaniques, Charlemagne ordonna la conception dune grammaire de la langue franque et la mise par crit des chansons traditionnelles des Francs, surtout celles qui clbraient la gloire des anctres (Barbero, p. 261). Cela a d contribuer la formation dune philosophie europenne.

6 Bde la Vnrable, un saxon, historien et philosophe

7 Grgoire de Tours

Rgine Le Jan mentionne les Dix livres dhistoire de Grgoire de Tours au lieu du traditionnel titre LHistoire des Francs (p.3) Elle remarque que ce noble gallo-romain et vque a crit une histoire providentielle du monde, un moment o en Espagne et en Italie les rois wisigothiques et lombards taient chrtiens, mais encore adeptes de lhrsie arienne. Grgoire juge que le peuple franc est le peuple lu de Dieu(p.4).. Cette intervention de la Providence dans lHistoire ne doit pas nous faire croire que la Providence est une invention chrtienne. Loin de l, le concept de Providence dans la nature est prsent chez Platon, Aristote et les stociens. Il sagit du principe quune force divine oriente les tres et les phnomnes vers des fins. Par exemple, la nature a form lil pour quil voie. Il y a une finalit en toute chose. La pluie tombe pour que les plantes croissent. Il y a comme une intelligence luvre en tout. Mais parfois, le monde matriel tant imparfait, il y a des infirmits et des catastrophes qui naident pas les tres vivants.

Ce quil y a de particulier et de spcifique dans la philosophie de lHistoire chrtienne, cest que lorientation providentielle dirige les nations et les gouvernements selon un plan divin qui aboutira au bien finalement. Il y a l une sorte de progressisme qui ds le dbut de lEurope va exercer une influence au Moyen ge et plus tard durant la modernit.

Le Jan nous apprend quil y a des sacrifices de chevaux pour les funrailles des chefs francs. Les archologues ont examin des tombeaux pour ces chevaux (p.10). Ils avaient donc un caractre sacr. Cette importance culturelle et symbolique du cheval est pour moi une des sources de la philosophie europenne. Elle introduit la vitesse, la force et la conqute de lespace dans la pense thorique philosophique et mathmatique. Il y avait surtout du statisme dans lontologie et la mathmatique des Grecs lexception dHraclite. Chez Aristote, il y a tude du mouvement bien sr Mais le moteur de du Cosmos est immobile! Limmobile est prminent par rapport au mobile. Il y a plus chez les lates qui ont tendance rduire le mouvement apparent une srie dtats immobiles; par exemple chez Znon dle. Chez picure, les mouvements des atomes en eux-mmes inertes et morts, finissent par devenir agglomrs et en quilibre et stables. Ainsi est atteinte la perfection dans la nature.

8 Alcuin, saxon, thologien, philosophe et administrateur carolingien

9 Cassiodore, descendant de Syriens hellniss.

10 - Alexandre dAphrodise prsente Aristote.

Transmission dAristote du grec larabe et au syriaque par des juifs et des arabes de LEspagne qui traduisent ses textes en latin pour les europens du Moyen ge. La philosophie grecque qui arrive en Europe est trs dilue et fortement orientalisante.

10- Jean Scot rigne

Mme cet hellnisant, traducteur du pseudo-Denys du grec au latin, avait une connaissance mdiocre du grec selon Bonino (p.35)

13 Considrations sur lintroduction de facteurs originaux

A) Priorisation du questionnement. Au Moyen ge, le questionnement est prioritaire par rapport aux thses. Il nest facile de retracer les liens de cette priorit mthodologique avec les grands du Haut Moyen ge, Bde, Alcuin, Isidore de Sville, etc.

B) Positivit de lInfini. Les Grecs peroivent lInfini comme un dfaut, un manque, une incompltude. Pour eux, lInfini nest pas intelligible. Un individu vivant par exemple est impossible connatre car il est dtermin par trop de caractristique, des qualits, daspects, etc. (Porphyre, p. 22-23).

Pourtant, au Moyen ge, les penseurs europens font un large usage du concept dInfini en y investissant quelque chose de valable sur le plan du rel et de sa connaissance, notamment dans le Livre des XXIV philosophes.

C) Le tout perd son statut global et final largement admis par lAntiquit grco-latine sous le mode du Cosmos et de lUnivers (universum en latin). Le Cosmos grec est lensemble harmonieux des choses, des tres, des plantes, des astres et des dieux. Il est une absolue Totalit.

Pour le Haut Moyen ge, il est impossible de concevoir un tout qui engloberait Dieu et le monde. La notion de Dieu, au sens biblique, bouleverse toute la pense thorique en Europe comme partout o il y a une prsence importante du christianisme. Cela entranera des transformations considrables dans la philosophie, dans les mathmatiques et les sciences pr-modernes et modernes. Cela englobe la positivit de lInfini.

D) Le droit romain et le droit canon ont jou un rle important dans la gense dune philosophie du droit europenne. Mais le droit barbare, notamment le droit salique a jou un rle aussi. (Le Jan,p. 41et 45). preuve, les Carolingiens ont fait mettre ce droit par crit ( Le Jan, p. 15). Il en fut d mme pour la loi des Alamans et des peuples du Rhin (Le Jan, p. 21).

E) Le cheval (Le Jan, p. 41)

CONCLUSIONS et RELANCE

Je suis la recherche des prmices et des ferments dune philosophie originale pour lEurope. Mes lectures produisent un rsultat partiellement dcevant. Il y a eu des sicles defforts pour laborer une culture chrtienne qui a fait peu de place la cration intellectuelle voue la philosophie. Les savants et les clercs misaient sur une certaine transmission des savoirs antiques sans chercher loriginalit et linvention. On ne cherchait pas la vrit, on la connaissait car il y avait le donn de la foi, de la Bible, des conciles et des crits des Pres de lglise.

Malgr ce qui prcde, jai constat lapport philosophique des Druides quil faut beaucoup solliciter pour entrevoir leur transmission aux peuples germaniques. Daucun pourraient affirmer que les Druides ont transmis des ides philosophiques aux Irlandais avant et pendant leur conversion au christianisme.

En ce qui concerne les sources germaniques, sur le plan religieux notamment, il y a plus de matire penser. Ajoutons le fait trs important de ladoption du christianisme arianiste par la majorit des Ostrogoths et des Wisigoths qui on fond de grands royaumes dans les anciennes provinces de lEmpire romain. De mme pour les Lombards et les Bourguignons dabord arianistes. On ne peut affirmer que larianisme soit germanique, mais il est certain quil a pris une forme germanique spcifique pendant des sicles. Seuls les Francs qui sont germaniques ont chapp lhrsie dArius.

/////////////////////////////////////

///////////////////////////////////

Hypothse d Alejandro Cervantes. Selon mon ami pote et philosophe, la pense du dbut du Moyen ge nest pas un recul par rapport aux Grecs, cest une pause. Cette pause tait ncessaire au moment du chamboulement des 4e, 5e, 6e,7e et 8e sicle. Cette pause tait une consolidation dune nouvelle pense chrtienne hritire du pass philosophique et sapprtant le dpasser.

CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC

ANNEXE 1

Le symbolisme de lautomobile

Note: cest limportance militaire et religieuse du cheval, ce sont les Barbares qui mont incit crire le texte suivant il y a quelques annes,

Lautomobile occupe une place prpondrante dans nos vies. normment de gens lui accordent une relle affection. Elle occupe une place importante dans le budget. Elle compte dans les aspirations des jeunes. Elle symbolise le prestige et la russite sociale. Lauto pour beaucoup est un emblme de libert. Aller o je veux, cest prcieux dans la vie actuelle. tre seul matre bord.

Autos en grec signifie soi-mme ou lui-mme. Lautomobile est mobile par son propre moteur. Elle nest pas tire par un cheval comme la charrette. Elle est autonome un certain point. De l, il me semble quelle symbolise le moi en qute daffirmation. Nous rvons trs souvent lauto, ses panes, aux accidents o elle est implique, la perte de contrle, au manque de freins, au vol ou lgarement de notre voiture. Ou plus joyeusement au voyage, lvasion sur la route.

Par une belle journe ensoleille, partir sur la route, la radio tue tte. Joie sensuelle et sentiment de plnitude. Regarder dfiler les choses peu importe lesquelles. Cela devient enchanteur par-del la banalit. Sur la route, la vie parat renouvele. Lautomobile remplace le cheval qui a procur ces sensations et sentiments pendant des milliers dannes. La voiture motorise prolonge le symbolisme universel du mouvement, du temps et du fleuve entre autre. Elle est notre cheval maintenant. Elle nous prsente notre puissance et nos pulsions imptueuses. Le cheval faisait le chevalier. Lui, vainqueur du dragon, protecteur de la veuve et de lorphelin. Lui au service de la Dame. Le propritaire de voiture rend mil fois services aux malades, aux vieillards et sans auto. Le conducteur reconduit les gens, fait leurs courses et aide aux dmnagements. Lautomobiliste est souvent gnreux grce sa voiture. Lesprit chevaleresque se maintien grce la voiture.

Lauto a modifi lamnagement urbain. Elle a creus dimmenses troue pou les stationnements. Elle a permis la dvitalisation des centre- ville. Ltalement urbain est le frre de lauto. Les gens ont renonc la vie de quartier pour profiter dun accs la banlieue. Lautomobile a donc un sens social, sinon antisocial. La voiture est un dterminant de notre vivre ensemble.

Le cheval menait la guerre. Cette guerre se poursuit avec la voiture. Dabord contre le temps et lespace, pour les abolir. Contre la ville aussi quelle dvaste, creuse, pollue, dfigure. La ville dpend des rues et boulevards pour accommoder les automobilistes. Ils sont des conqurants dun genre nouveau. Ils ont raisons dans lopinion publique et dans les dbats politiques.

ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

Cliquez ici pour slectionner Rpondre ou Transfrer

3,57 Go (23%) utiliss sur 15 Go

Grer

Modalits - Confidentialit

Dernire activit sur le compte : Il y a 12heures

Dtails

BIBLIOGRAPHIE

ANONYME Le livre des XXIV Philosophes, Millon, 1989.

ANONYME Pomes hroques vieil-anglais, 10/18, 1981.

ANONYME Le roman dApollonius de Tyr, 10/18, 1982.

COLLECTIF Anthologie des troubadours, 10/18, 1979.

ALEXANDRE DAPHRODISE De lme. Commentaires, Vrin , 2008.

BDE LE VNRABLE Histoire ecclsiastique du peuple anglais. Les Belles Lettres, 1999.

BENOT XVI Les btisseurs de lglise II, Salvator, 2010.

BICI-GLUKSMAN, Christine Philosophie de lornement. DOrient en Occident, Galile, 2008.

DEPREUX, Philippe et JUDIC, Bruno Alcuin de York Tours, Presses universitaires de Tours, 2004.

BONINO, Serge-Thomas Histoire de la philosophie latine au Moyen ge, Cerf, 2015.

BRHIER, mile La philosophie au Moyen ge, Albin Michel, 1949.

BROSSSE, Jacques Les matres spirituels, Albin Michel, 2013.

BRUNAUX, Jean-Louis -1 Les Druides. Des philosophes chez les Barbares, Points Histoire, 2006.

BRUNAUX, Jean-Louis -2 Les Celtes. Histoire dun mythe, Belin, 2017.

CICRON De la rpublique. Des lois, Garnier Flammarion, 1965.

COUMERT, Magali et DUMZIL, Bruno Les royaumes barbares en Occident, P.U.F., 2017.

LURE, Christiane LEurope des Celtes, Gallimard, 1992.

GALLO, Max Le baptme du roi, France loisirs, 2002.

GIMPEL, Jean Les btisseurs de cathdrales, Seuil, 1958

GILSON, tienne La philosophie au Moyen ge, Tome 1. Petite Bibliothque Payot, 1976.

GRGOIRE DE TOURS Histoires de Francs, Les Belles Lettres, 2005.

HALPHEN, Louis Les Barbares. Des grandes invasions aux conqutes turques, P.U.F., 1948.

HALPHEN, Louis Charlemagne et lempire carolingien, Albin Michel, 1968.

HENNE, Philippe Les inventions barbares, Cerf, 2016.

HNERMANN, Guillaume Saint Martin. Laptre des Gaules, Salvator, 2017.

IMBACH, Ruedi et MLARD, Maryse-Hlne Philosophes mdivaux des XIIIe et XIVe sicles. Anthologie de textes philosophiques, 10/18, 1986.

ISIDORE DE SVILLE tymologies Livre 15 (Google)

ISODORUS HISPALENSIS Etymologiae III. De mathematica, Belles Lettres, 2009.

ISODORUS HISPALENSIS Etymlogiae VII, Belles-lettres, 2012

JACQ, Christian Le message des btisseurs de cathdrales, Rocher, 1980.

JEAUNEAU, douard La philosophie mdivale, PUF, 1963.

JORDANS Histoire des Goths, Les Belles Lettres, 2008.

KAHN, Jean-Franois Linvention des Franais. Du temps de nos folies gauloises, Fayard, 2013.

KRUTA, Venceslas Les Celtes, P.U.F. 2012

LE GOFF, J. Pour un autre Moyen ge, Gallimard, 1977, Lhritage barbare, p. 113

LE JAN, Rgine Les Mrovingiens, PUF, 2006 et 2016.

LIBERA-1, Alain de La philosophie mdivale, P.U.F., 2017.

LIBERA-2, Alain de La querelle des universaux, Seuil/Points/Histoire, 2014.

LOUBOUTIN, Catherine Au Nolithique. Les premiers paysans du monde, Gallimard, 1990.

LUCRCE De la nature, Garnier Flammarion, 1964.

MARX, Jean Les littratures celtiques, PUF, 1959.

MICHEL, Alain Thologiens et mystiques au Moyen ge, Folio Histoire, 1997.

MICHELET, Jules Histoire de France. La gaule. Les invasions. Charlemagne, ditions des quateurs, 2008.

MINC, Alain Le nouveau Moyen ge

NADEAU, Jean-Franois La Sibrie dans la peau, Le Devoir, p1 et 8. Les Scythes.

PARAIN, Brice Histoire de la philosophie, Tome 1, La Plade, 1969.

PERNOUD, Rgine Ablard et Hlose, Culture Art Loisir, 1967.

PORPHYRE Isagoge, Vrin, 1984.

PROCOPE La guerre contre les Vandale, Les Belles Lettres, 2009.

PROCOPE Histoire des Goths Tomes 1 et 2. Les Belles Lettres, 2015.

RICH, Pierre ducation et culture dans lOccident barbare. VIe-VIIIe sicle, Seuil, 1995.

RIVAUD, Albert Histoire de la philosophie, Tome 1, PUF, 1948.

ROBERTO, Umberto Rome face aux barbares, Points/Histoire.

SNQUE Traits: De la colre, De la brivet de la vie, etc., France Loisirs, 1994.

STURLUSON, Snorri LEdda. Rcits de mythologie nordique, Gallimard, 1991.

TEISSIER, Maurice Chanson de geste, Fernand Lanore, 1959.

THOORENS, Lon Panorama des littratures 2, Marabout Universit, 1966.

WOLFF, Philippe Histoire de la pense europenne !. Lveil intellectuel de lEurope, Points/Histoire, 1971.