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Rapport d’activités 2015 1

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Rapport d’activités 2015

1

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SOMMAIRE

Identification...............................................................................................................................3Les chiffres du centre……………………………………………………………………………....4L’accès aux droits.......................................................................................................................7L’accueil.......................................................................................................................................19La prévention enfance jeunesse.......................................................................................28L’animation collective famille...........................................................................................45Les ateliers sociolinguistiques..........................................................................................80L’Espace Publique Numérique (EPN)............................................................................96

2

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Identification

1 - Le centre socioculturel

Centre Socioculturel BelleVille15 bis/17 rue Jules Romains (siège social)75019 PARISTél. : 01 40 03 08 82 - Fax : 01 42 45 48 76@ : [email protected] site:www.centresocioculturelbelleville.fr/

Directrice Claire SALERES@ : [email protected]

2- L’association gestionnaire

Association BelleVille15 bis/17 rue Jules Romains75019 PARISPrésident Marc GRATTON@ : [email protected] du CA en annexeNombre d’adhérents : 285 familles au 31 décembre 2015

3 - L’équipementPropriétaires des locaux: Fondation Lebaudy (17 rue Jules Romains)Batigère (15 bis rue Jules Romains)Paris Habitat (26 et 28 rue Rébéval)

Zone d’influenceLa zone d'intervention du centre forme une sorte de triangle, délimité d'un côté par le boulevard de la Villette puis par l'avenue Simon Bolivar et enfin par la rue de Belleville avec aux trois angles les métros Belleville, Colonel Fabien et Pyrénées.La majorité des familles fréquentant le centre résident toutefois dans les rues de Belleville, Rampal, Rébéval, Jules Romains et boulevard de la Villette.

4 - Rappel des axes du projet social 2015-2018

La jeunesse La vie dans le quartier L’accès aux droits Développer la dimension familiale des actions

3

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Le centre socioculturel Belleville en chiffres

Le centre : Fonction Total

centre

Nombre de familles 285

Total Pôle jeunesse

Pôle famille EPN ASL Accueil accès aux

droits

CA

Nombre de bénévoles 92 36 14 14 15 5 6 10

Heures de bénévolat 3319 300 300 630 756 488 677 168

L’accueil :

En majorité des femmes du quartier, des demandes concernant principalement l’accueil, les ASL et l’accès aux droits

Contacts établis

2997

L’accès aux droits :

- 7 permanences écrivains public- 1 médiatrice sinophone- 1 permanence emploi- -1 permanence droits des étrangers- 1 permanence RSA avec l’APEI

ASL1 semestre 2 semestre

Nombre de participants 118 91

Nombres d'atelier réalisés

252 100

4

Entretiens Permanences

380 203

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Projets ACF

ActionCafé des parents PCF

Café de l’égalité

Sorties familliale

s

Sorties collectiv

es

Mon voisin

de bellevill

e

Ciné club

Parents à

l’écoute

Accindividuel

Culture du

cœur

Nombre

d’actions

14 20 9 13 11 5 7 14 3214

Nombre

d’inscrits

6 à 20 parents

1507à12

parents238 199 171

131 5 22 6 à 8

Action fêtes

Sortie média

tion cultur

elle

Ciné pour tous

Ciné adulte

Nombre

d’actions

4 7 9 1

Nombre

d’inscrits

138 85 183 7

ActionArab

eDanse latine

anglais

Danse femmes plurielles

Danse groupe le chemin

Origami

massageYoga

Nombre d’actions 30 21 10 29 24 8

2 16

Nombre d’inscrits

4 29 4/6 9 à 12 4/6 5 24 18

EPN :

Ateliers EPN

ActionGd

débutant

débutant

Avancé

Demandeurs

d’emploi

Gd débutant

Grpe 6Accès libre

2nd

chance/laser

ASL Jeunesse

Nombre d’inscrit

s 10 10 10 30/45 10 105/7

10 20 10/15

5

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Le pôle jeunesse:

Accompagnement scolaire :

Total Jour/durée

77 enfants 8 groupes 12h / semaine, soit 300 heures sur 30 semaines d’activités

1 groupe : 6 enfants C.P 4h/30 semaines

2 groupes : 19 enfants CE1/CE2 4h/30 semaines2 groupes : 20 enfants CM1/2 4h/30 semaines1 groupe : 10 enfants 6°/5° 2h/30 semaines

1 groupe : 11 enfants 4°/3° 2h/30 semaines1 groupe : 11 enfants lycéens 2h/30 semaines

Activités enfance/jeunesse :

Atelier Public Jour/durée

Espace Ados 15/20 adolescents Mercredi15h30 /17h

(1h30)

Cours d’arabe17 enfants Samedi

13h30 /15h(1h30)

Ludothèque 12/15 participant tout public Samedi14h /16h

(1h30)

Atelier gospel 6 Adolescentes Mercredi17h /18h30

(1h30)Atelier théâtre

9 enfants et séniorsMercredi

15h30 /17h(1h30)

Atelier hip-hop6 Adolescents

Mercredi17h /18h30

(1h30)

Atelier de danse moderne africaine

« Coupé décalé »

10 Adolescentes Mercredi17h /18h30

(1h30)Cours de mandarin 5 enfants Mercredi

14h /15h(1h)

Jeux vidéo 11 adolescents Mercredi17h/19h(1h30)

6

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L’accès aux droits

En 2015, le pôle de l’accès aux droits a poursuivi l’accompagnement des habitants dans le domaine des démarches administratives et de l’information juridique avec l’organisation de permanences écrivains publics, de nouvelles permanences- droit des étrangers et permanence APEIS (droit des chômeurs) ainsi qu’un partenariat avec des associations dont le principal champ de compétences est l’accès aux droits.

L’’équipe de l’accueil s’est étoffée. Elle fait vivre l’espace de façon conviviale et communique dans le quartier.

Par ailleurs, le Point Infos Vacances (PIV) a démarré en 2015 à titre expérimental.

1. Les actions pour favoriser l’accès aux droitsA) Les bénévoles écrivains publics, permanence juridique Droit des étrangers, la permanence emploi et la permanence APEIS

Les six bénévoles ont assuré une présence de 677 heures en 2015.

Ecrivains publics et jour d’intervention

Ecrivain public lundi

matin 1

Ecrivain

Public lundi

matin 2

Juriste

Lundi soir

Ecrivain Public

mardi et jeudi

après-midi

Ecrivain public

mercredi matin

Permanence

Emploi mercredi

Après-midi

Ecrivain public

vendredi matin

Ecrivain public samedi matin

Nombre de permanences

réalisées 28 2614

64 29 195

18

Nombre d’heures réalisées

(permanences et formations)

84 78 40 256 107 50 16 46

7

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En 2015, les bénévoles du pôle sont majoritairement retraités, 5 sur 6. Ils connaissent bien le secteur de l’intervention sociale.

La bénévole de la permanence Droit des étrangers est en activité salariée et juriste de formation.

Le centre social leur propose des formations de façon régulière et dans différents domaines, dans le cadre des échanges avec l’association AIDEMA et d’autres formations.

Deux bénévoles ont participé à neuf rencontres dans les domaines :

du logement (formation sur le logement social et la loi DALO avec Espace Solidarité Habitat de la Fondation Abbé Pierre, Fondation Emmaüs - Centre Cerise pour une  formation sur la Loi Dalo, Fondation Emmaüs - Journée sur l'état du Mal Logement),

de l’accompagnement administratif et de l’accès aux droits (rencontre entre écrivains publics avec la présence d'un juriste, d'une assistante sociale, de l'association AIDEMA et d'une responsable de la licence professionnelle d'écrivain public, Centre Cerise : Journée de rencontre des Écrivains Publics, Le Défenseur des droits : ses missions, ses interventions par le Délégué du défenseur des droits avec AIDEMA),

du Droit des étrangers (Groupement d'associations -GISTI, CIMADE, LDH, Syndicat de la Magistrature- pour une analyse du projet de loi relatif au droit des étrangers en France, LDH - rencontre Immigration & droit des étrangers, DIEM - Formation Droit des Etrangers).  

Au centre social, une formation interne a été organisée par la coordinatrice de l’Espace public numérique sur les outils de bureautique.

8

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Planning des permanences écrivains publics, accès aux droits et emploi

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi

De 9 h.30 à

12h.30

-

3 rendez-vous

Permanence assurée en binôme par deux bénévoles

De 9 h.30 à

12h.30

-

3 rendez-vous

De 10 h. 30 à 12 h. 30 jusqu’au

mois d’avril 2015

-

2 rendez-vous

De 10 h. à

12 h

-

2 rendez-vous

De 14 à 16 h

-

2 rendez-vous

Permanence APEIS depuis

avril 2015

De 14 h à

18 h

-

4 rendez-vous

De 14 à 16 h

-

1 rendez-vous

Permanence emploi

De 14 h. à

18 h

-

4 rendez-vous

De 20 à 22 h

-

2 rendez-vous

Permanence Droit des étrangers

9

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Les permanences écrivains publics

Le nombre de rendez-vous est stable par rapport à 2014.

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 20160

50100150200250300350400450

18

165

283

403

344 346

Nombre d'entretiens réalisés en 2015

Les écrivains publics accompagnent le public pour le traitement de dossiers administratifs même s’ils sont amenés à fournir des informations juridiques ou d’autres informations.

Les modalités d’accès aux permanences

Les rendez-vous sont pris à l’accueil du CSBV, sur place ou par téléphone pour les rendez-vous avec les écrivains publics.

En 2015, la chargée d’accueil et les bénévoles de l’accueil ont répondu à des demandes urgentes, notamment pendant les vacances (rendez-vous en préfecture, courriers à pôle emploi). Il n’y pas de permanence ai mois d’août.

Janvier Février

MarsAvril

MaiJuin

JuilletAoût

SeptembreOctobre

NovembreDécembre

0

10

20

30

40

50

60

3831

55

31

19

37

15

0

3531 30

24

Nombre de rendez-vous par mois en 2015

10

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Les chiffres des permanences écrivains publics

0,55

0,45

Répartition du public par genre en 2015

FémininMasculin

0,67

0,06 0,05 0,01 0,050,04

0,010,02

0,09

Répartition par lieu d'habitation en 2015

19ème arr. 20ème arr. 11ème arr.10ème arr. Autres arr. 9394 Autres I le de France Non renseigné

11

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0,16

0,02

0,750,07

Répartition par nationalités en 2015

FrançaiseEurope (hors France)Autres nationalitésNon renseignée

Logement

Emploi

Information juridique

Accès aux soins

Information aide socia le

Séjour

Surrendettement

Non renseigné. Autre

0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 30,00%

Thématiques d'intervention en 2015

12

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InformationLecture de courrier

Formulaire adminiRédaction de courrier

Appel téléphoniqueOrientation simple

Orientation avec RDV

0,73

0,43 0,420,36

0,190,12

0,02

Domaines d'interventions en 2015

Les rendez-vous donnent lieu à des interventions dans différents domaines.

La permanence Droit des étrangers

Cette permanence est assurée par une juriste bénévole depuis le mois de mai 2015. Elle a lieu une fois par semaine (généralement hors périodes de vacances scolaires) le lundi soir de 20 heures à 22 heures avec un rendez-vous par heure.

Depuis la rentrée de septembre 2015, 24 rendez-vous se sont déroulés. Le nombre de demande de rendez-vous est en forte augmentation et le centre prévoit d’ouvrir une seconde permanence dans ce domaine.

MaiJuin

Jui l letSeptembre

Octobre Novembre

Décembre

0

2

4

6

8

2

5

12

4

7

3

Nombre d'entretiens par mois

Les personnes :

13

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Afrique

As ie

Etats-Unis

0,71

0,25

0,04

Nationalités

0,79

0,21

Genre

Mascul in Feminin

14

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0,130,63

0,21

0,04

Ages

18/25 26/40 41/65 Plus de 65

Les domaines d’intervention

Demande de titre de séjour

Demande d'as i le

Natural i sation

Regroupement fami l ia l

Ordre de quitter le terri toire

Recours CNDA

Autre : a ides socia les

0,29

0,25

0,25

0,17

0,04

0,04

0,04

Domaine traité

15

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Information

Courrier et recours

Cosntitution doss ier natural isation

Accompagnement

Suivi doss ier

Constitution doss ier aides socia les

0,75

0,29

0,08

0,08

0,04

0,04

Actions entreprises

L’organisation des permanences convient à la juriste et aux personnes concernées. Cependant les horaires tardifs ne permettent pas de joindre les services compétents par téléphone. Il arrive que les participants des ateliers linguistiques passent après leurs cours pour poser des questions. Une réorientation vers FTDA (France Terre d’Asile) est effectuée pour une réouverture de demande d’asile.

La permanence APEIS

Elle est assurée par un militant de l’APEIS, Association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires. Elle a démarré le 4 mai 2015. Elle permet d’accompagner des adhérents du CSBV.

La permanence emploi en chiffres.

7 rendez-vous ont été assurés au CSBV.

Cette permanence se déroule le mercredi après-midi de 14 à 16 heures lors d’un rendez-vous de deux heures, dix-neuf rendez-vous ont eu lieu en 2015. Des participants aux ateliers de l’EPN sont orientés vers cette permanence qui propose un accompagnement dans la création d’outils de recherche d’emploi et dans la préparation aux entretiens. Certaines personnes sont orientées par le pôle emploi.

Les personnes

GenreFéminin 4Masculin 3

Lieu de résidence10ème arr. 419ème arr. 220ème arr. 1

16

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Ages26-40 341-65 4

Types d'intervention

Courrier de réclamation RSA 4Accompagnement à pôle emploi 2Courrier aides sociales 1Courrier pour un permis de séjour de longue durée 1

Toutes les permanences concernaient des demandes d’accompagnement dans la rédaction du CV et de lettres de candidature.

Un rendez-vous a donné lieu à une préparation d’entretien de recrutement.

1. Les partenariats

Le centre travaille en partenariat avec des associations et/ ou réseaux pour renforcer son dispositif d’accès aux droits et favoriser les débats citoyens.

RESF (réseau de soutien aux familles sans papiers et aux jeunes majeurs scolarisés isolés et sans papiers) qui tient une permanence mensuelle dans une salle du local situé 26 rue Rébeval. Le CSBV oriente les familles vers le RESF du 19ème mais aussi des autres arrondissements et réciproquement le CSBV peut apporter un soutien à la préparation de dossiers de régularisation.

AFPS (l’association France Palestine Solidarité- Paris Centre) organise une réunion par mois au centre.

AIDEMA (l’association d’écrivains publics de Paris 19ème) ouvre ses formations aux écrivains publics du centre et organise une formation au centre une fois par an.

APSV (l’association de prévention du site de La Villette). Cette association met en place des actions pour les publics qui rencontrent des difficultés d’insertion. Le partenariat avec cette association concerne les actions dans le domaine de la lutte contre les discriminations (LCD). Le centre social participe au réseau de repérage des discriminations à l’emploi dans le 19 ème. Ce partenariat permet aussi au centre de faire une veille juridique dans le domaine de la LCD et de mieux accompagner les victimes de discriminations.

MFRB (l’association Mouvement Français pour une Revenu de Base). Une projection débat du documentaire « Un revenu pour la vie » a été organisée au centre social le jeudi 17 septembre 2015. Une permanence a lieu un lundi par mois.

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Le centre social a rencontré les restaurants solidaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris CASVP suite à l’ouverture en 2015 du restaurant solidaire Meaux dans l’arrondissement. Deux familles et trois personnes isolées sont susceptibles de pouvoir bénéficier de ce dispositif.

Le centre social a travaillé avec la Mission locale du 19ème arrondissement et la Mission locale du 18ème arrondissement pour le suivi social d’adhérents.

Il a rencontré le SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation), géré par un groupement d’associations du champ de l’intervention sociale et de la réinsertion sociale pour pouvoir accéder à la plateforme de demande d’hébergement. Cette demande n’a pu être accordée mais le SIAO a proposé d’examiner les demandes que le CSBV lui transmettra avec l’accord des intéressés et des fiches d’évaluation sociale.

Les réunions de la commission Accès aux droits et du pôle

La commission Accès aux droits du nouveau projet social (axe 3) a été mise en place en avril 2015. Elle est composée d’administratrices (4), de bénévoles (3), d’adhérents (3), de salariées (chargée d’accueil et coordinatrice). Trois réunions ont eu lieu en 2015.

Une réunion Ecrivains publics s’est tenue le 19 mai 2015 pour des échanges de pratiques.

Une rencontre avec le pôle interventions sociales de l’antenne CAF Laumière le mardi 16 juin a réuni bénévoles écrivains publics et accueil pour mieux connaître les champs d’interventions, les dispositifs et pouvoir mieux orienter les habitants.

Les actions dans le domaine de la lutte contre les discriminations

Dans le cadre de la participation du CSBV au plan d’action « lutte contre les discriminations à l’emploi » Paris 19 coordonné par l’APSV (association de prévention du site de la Villette), le centre a participé à la semaine de LCD dans le 19ème arrondissement en décembre 2015.

Le centre social a rencontré l’APSV pour le diagnostic du référentiel qualité. Une évaluation des actions en matière de lutte contre les discriminations avait été prévue mais elle n’a pu être menée. Par ailleurs une réflexion est en cours sur une formation écrivains publics sur la LCD. La réunion du réseau le lundi 2 novembre a permis de réfléchir sur la réorientation des victimes et sur les formations auprès des bénévoles et professionnels et de découvrir le nouveau site web S égalité contre le racisme. Pour relancer la mobilisation sur la LCD au sein de la structure, une administratrice est référente LCD. Une stagiaire, une bénévole et la volontaire de service civique ont suivi la journée de sensibilisation à la LCD.

La médiation sociale

Une permanence se déroule dans les locaux du centre socioculturel BelleVille, à raison d’une heure par rendez-vous plusieurs fois par semaine.

La médiatrice fait de la médiation chinoise ainsi que des accompagnements sociaux qui peuvent se passer aussi bien au centre qu’à l’extérieur

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- Dans les lieux publics, tels que la Mairie, la Préfecture, le collège, le trésor public, la banque, le CMP, les juristes, les médecins

- Chez les partenaires, Pierre Ducerf…- A domicile

106 actions annuelles ont été mises en place avec 586 personnes accueillies dont 129 nouvelles personnes. 166 personnes ont été reçues individuellement dont 25 nouvelles.La médiatrice a suivi plusieurs formations dans les domaines suivants :

- Le droit des étrangers,- La médiation socio-culturel 

- Perspectives pour l’année 2016 : Renforcer le partenariat avec les acteurs du terrain

L’accueil

La formation de la chargée d’accueil

La chargée d’accueil a suivi un certain nombre de formations en 2015 :

-formation sur « les fondamentaux du travail en centre social » pour bien appréhender le rôle du centre social, l’animation global, l’ACF et la fonction Accueil.

-formation FLE (français langue étrangère) professionnel pour améliorer les compétences rédactionnelles de la chargée d’accueil avec l’objectif de publier des informations sur la page Facebook du centre social et de préparer des supports de communication.

-formation au tableur Excel pour créer des outils de communication ou de veille.

L’équipe de bénévoles Accueil s’est renforcée et est passée de trois demi-journées à cinq, avec 488 heures de bénévolat. Les bénévoles sont formés par la chargée d’accueil.

Bénévoles à l’accueil en 2015

BénévolesJour

d’interventionTemps

hebdomadaire/annuel

Bénévole accueil retraitée. Lundi matin 4 heures/108 heures

Bénévole accueil retraité

Lundi après-midi et dimanche après-midi

depuis septembre 2015

4 heures/118 heures

19

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Bénévole accueil, retraitée. AMAP de la rue Jules Romains

Mardi après-midi

4 heures/160 heures

Bénévole accueil le jeudi matin de septembre à décembre

Jeudi matin, engagement sur

le trimestre pendant une

formation de la chargée d’accueil

4 heures/22 heures

Bénévole accueil en recherche d’emploi

Vendredi matin 4 heures/ 80 heures

L’évaluation quantitative de l’accueil

Pour permettre d’évaluer quantitativement l’accueil social au CSBV, la chargée d’accueil et les bénévoles disposent d’un outil de recueil de données sous forme d’un tableau Excel. Cet outil est maintenant utilisé quotidiennement, ce qui permet d’avoir une estimation plus précise des demandes adressées. Le nombre de contacts pris à l’accueil est en constante augmentation.

2012 2013 2014 20150

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

1270

1782

27402997

Nombre de contacts enregistrés à l'accueil

Le public de l’accueil

20

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Non adhérents

Adhérents

Associtions partenaires

Partenaires institutionnels

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Accueil. Répartition entre adhérents, non adhérents et partenaires en 2015

Les contacts, les pôles, les demandes et les réponses apportées

22

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Moins de 5 minutesEntre 5 et 10 minutes

Entre 10 et 20 minutesplus de 20 minutes

non renseigné

Temps des réponses de l'accueil en 2015

Communication avec un salariéStages

Demande d'attestation

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

Objets des demandes à l'accueil en 2015

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Les nouveaux outils de l’accueil

L’accueil dispose maintenant d’un répertoire des associations partenaires et a commencé à renseigner un répertoire des partenaires institutionnels.

Un agenda papier est consultable avec le planning des salariés.

La mise en place du Point Infos Vacances

Le PIV soutenu par la Caf de Paris a pour objectif de répondre au besoin d’accompagnement des familles dans l’organisation d’un séjour d’été. Le CSBV a mis en place depuis 2011 un partenariat avec l’association Vacances et Familles. Il est apparu que parmi les familles concernées, ce dispositif ne répondait pas à toutes les demandes pour plusieurs raisons : quotient familial ne rentrant pas dans les critères CAF, choix des dates, autonomie, bons vacafs…

C’est la raison pour laquelle tout en continuant à informer du premier dispositif, le CSBV a souhaité travailler à un nouvel accompagnement en élargissant les ressources et en individualisant l’accompagnement.

Il s’est donné pour objectifs :

1. D’accompagner les familles dans l’organisation d’un départ en vacances,

2. De les Informer sur le dispositif des bons vacaf et les centres de séjours agréés CAF accessibles aux allocataires qui disposent de bons VACAF mais aussi aux autres familles qui n’en sont pas bénéficiaires.

3. D’accompagner les autres adhérents et habitants du quartier : jeunes, retraités, personnes isolées.

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4. De proposer des informations sur toutes les étapes du départ en vacances : préparation du budget, recherche d’un lieu d’hébergement, d’un moyen de transport, d’informations sur le lieu de vacances, de recherches d’activités sur le lieu de vacances.

Les actions menées

Le CSBV a organisé deux réunions collectives et une permanence pour accompagner les familles dans leurs projets de départ en vacances pour des séjours familiaux en France.

La mise en œuvre du PIV

1. Une réunion d’information collective sur le dispositif Vacances et Familles, sur les séjours du secours populaire (12 familles participantes)

2. Une réunion d’information collective sur l’utilisation du site web de la Caf (vacaf.org) comme outil de recherche de lieux hébergements agréés par la Caf (2 familles participantes)

3. Une permanence PIV hebdomadaire proposant trois entretiens, d’une durée d’une heure, accessibles sur rendez-vous. Elle a lieu le vendredi de 14 à 17 heures. Elle a démarré tardivement en 2015 et deux rendez-vous ont été menés par la chargée d’accueil.

Les ressources et outils utilisés

1. Les réunions et le groupe de travail organisés par la Caf de Paris nous ont permis de prendre connaissance des outils que la Caf propose pour le PIV et de traiter de façon plus précise des points particuliers.

La chargée d’accueil du centre a participé à deux réunions organisées par la Caf

Le 7 avril 2015 en début d’après-midi pour une formation de présentation du site web de la Caf sur les lieux d’hébergement agréés : comment utiliser le site de la Caf de pour chercher les lieux d’hébergements ?

Le 7 avril 2015 en fin d’après-midi pour partager et échanger sur les éléments qui pourraient être utiles pendant les permanences 

La chargée d’accueil utilise un ordinateur pour consulter des sites web et avait à sa disposition des guides et catalogues pour consultation avec les usagers pendant les permanences.

Sites web :

Vacaf.org

Supports papier :

Le catalogue Vacaf des vacances en famille 2015

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Le catalogue Vacaf des vacances en camping 2015 n°2

Les autres ressources utilisées par la chargée d’accueil

Guide pratique d’aide aux vacances édité par l’ANCV

Guide Vacances et Familles

Perspectives pour 2016

- Préparer l’action dès la rentrée et communiquer sur les permanences dès le mois de décembre.

Affichage au centre et dans le quartier

Organisation de permanences

- Rependre la permanence dès le mois de janvier et rallonger le temps du rendez-vous : une heure trente au lieu d’une heure.

- Adapter les horaires de la permanence pour les familles « 14h – 17h »

- se renseigner sur tous les dispositifs qui existent à Paris pour les différents publics

- Rencontrer d’autres personnes qui animent des PIV.

Les stagiaires à l’accueil

Sept stagiaires ont pu être accueillis dans le cadre de leurs études ou de formation. Ils ont la possibilité de faire de l’observation avant d’accueillir les publics. Ils ont tous des parcours différents et ils contribuent aux projets du centre et à l’animation de l’accueil.

L’organisation et la participation à des moments de rencontre.

Les moments de rencontre sont organisés autour d’expositions et d’animations.

Exposition/rencontre

La participation aux portes ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville du 29 mai au premier juin 2015 a permis de faire découvrir aux adhérents une exposition photographique.

La participation à la semaine de la solidarité internationale a été reportée. Quatre bénévoles ont organisé un samedi après-midi de décembre des animations avec des jeux, projection de courts métrages et dégustations sur la thématique des circuits courts et de l’alimentation (budget, santé, environnement).

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Les perspectives du pôle accueil pour 2016

En 2016, le pôle de l’accueil se concentrera sur deux objectifs principaux :

1. Poursuivre la formation de la nouvelle chargée d’accueil à la fonction de l’accueil et à l’animation de l’accueil au centre, hors les murs et sur les réseaux sociaux (face book pour commencer). Les autres salariés et les bénévoles seront aussi invités à participer à des temps d’animation.

2. Organiser des temps d’accueil à l’extérieur du centre social pour mobiliser les habitants autour du nouveau projet social, pour diffuser la nouvelle plaquette du centre social et pour recueillir la parole des habitants.

3. Mettre en place un partenariat avec l’ANCV pour le PIV

4. Continuer de structurer les permanences de l’accès aux droits, ouvrir une seconde permanence Droit des étrangers et former les bénévoles sur les domaines qu’ils traitent le plus fréquemment : le logement, les aides sociales et les informations juridiques.

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La prévention enfance jeunesse

L’année 2015 au centre socioculturel Belleville a été marquée par le renouvellement de son  projet social. Les différents échanges et réflexions menées par les habitants du quartier ont fait émerger quatre axes de travail pour les quatre prochaines années, dont un concerne spécifiquement la jeunesse. C’est donc naturellement dans le sens des  objectifs fixés par cet axe que l’intervention en direction de l’enfance et de la jeunesse s’est  inscrite en 2015.

Rappel des objectifs de l’axe n° 1 du projet social 2015 – 2018 « La jeunesse »

Développer des actions artistiques, éducatives, culturelles et sportives   :

Développement d’un espace dédié au public adolescent

Aller à la rencontre du public jeune en investissant l’espace public

Développer les pratiques artistiques des jeunes

  Mener des actions autour de la citoyenneté des jeunes  

Développer des actions favorisant les débats et les échanges

Favoriser les actions autour de la connaissance et l’ouverture à l’autre 

Action autour des violences 

Vers l’insertion professionnelle

Création d’ateliers collectifs d’orientation et de recherche de stages 

Développer des permanences spécifiques aux jeunes 

Les activités périscolaires

Le CLAS –   Contrat local d’accompagnement à la scolarité

Le centre socioculturel Belleville accueille chaque semaine des enfants et des jeunes dans le cadre du dispositif du contrat local d’accompagnement à la scolarité. Ces séances qui ont lieu tout au long de l’année scolaire entendent répondre aux besoins définis par la charte nationale de l’accompagnement à la scolarité  et notamment celui  « d’offrir aux côtés de l’école, l’appui et les ressources dont l’enfant a besoin pour réussir à l’école, appui qu’il ne trouve pas toujours dans son environnement familial ou social ».Les séances proposées s’articulent depuis plusieurs années autour du même séquencement, en l’occurrence, un temps d’accueil et d’échange, un temps « studieux » et un temps d’activité et de découverte.

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Ce découpage correspond à une volonté de mettre l’enfant au cœur de ses apprentissages, avec une possibilité d’exprimer à l’adulte ses besoins, ses intérêts, ses éventuelles difficultés et l’amener à prendre conscience de l’intérêt des savoirs théorisés à travers une mise en pratique lors d’activités ludiques et de découverte. 

Rappel des objectifs de l’accompagnement à la scolarité   :

Accompagner les enfants et les jeunes à acquérir des méthodes, à utiliser des approches susceptibles de faciliter l’accès aux savoirs, renforcer la confiance des enfants et des jeunes dans leur capacité à réussir.

Elargir leurs centres d’intérêt et valoriser leurs acquis ; encourager le goût de la lecture et des activités culturelles et scientifiques, l’envie d’apprendre et le plaisir de découvrir.

Accompagner les parents dans le suivi de la scolarité de leurs enfants

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Le bilan réalisé à la fin de l’année scolaire 2013-2014 avec les différents acteurs du dispositif: salariés du pôle jeunesse, équipes éducatives des écoles, intervenants des activités de découverte, bénévoles et  parents, a mis en avant la question du rythme de l’enfant.Beaucoup ont alors noté la longueur des journées des enfants du primaire avec notamment les jours de présence aux ateliers d’accompagnement à la scolarité, une amplitude horaire de 8h30 à 18h45.Ces journées très denses ont pour effets une fatigue importante chez de nombreux enfants, un manque de concentration et de l’agitation en fin de séance lors du passage aux activités de découverte.A ce titre, il nous a semblé indispensable et plus respectueux de leur rythme de rééquilibrer le déroulement des séances que nous leur proposons.  Nous sommes ainsi passé d’une séance de 2h45 (16h30 à 18h45) à une séance d’1h30 (16h30 à 18h) avec par conséquent un remodelage du séquencement.Mis en place dès la rentrée des classes de septembre 2015, nous avons déjà pu constater après quelques mois, les effets positifs sur la concentration des enfants, leur disponibilité durant les activités éducatives et de découverte et nous observons également plus de bienveillance et d’écoute dans les échanges.Le bilan suite à ce remodelage des ateliers est donc très concret et il nous semble que le fonctionnement actuel est beaucoup plus adapté et bénéfique pour les enfants.

Les temps d’accueil ont donc été légèrement modifiés et se découpent dorénavant ainsi :

Planning accompagnement à la scolarité, année scolaire 2014 - 2015  

Horaires lundi mardi mercredi jeudi vendredi13:30 – 15:30 Collégiens

16:30 – 18:00 CP / CE1-2 / CM1-2

CE1-2 / CM1-2 CP / CE1-2 / CM1-2

CE1-2 / CM1-2

18:00 – 20:00 Lycéens

Séquencement des ateliers des classes élémentaires   :

Semaine classique

16:30 – 17 :00 Accueil et goûter

17:00 – 17 :40 Aide aux devoirs et activités éducatives et ludiques

17 :40 – 18 :00 Lecture de contes et histoires

L’animatrice jeunesse, le coordinateur et l’animateur en service civique ont suivi à la fin de l’année 2015 une formation intitulée « Lire des livres et des albums jeunesse avec les enfants des ateliers d’accompagnement à la scolarité » proposée par l’association Lire à Paris. Cette formation a permis à l’équipe de se perfectionner dans la conduite de temps de lectures collectives avec les enfants (choix des différents ouvrages de littérature jeunesse, aménagement de l’espace de lecture, lecture à voix haute, médiation avec le public…).

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Le temps de lecture est ainsi devenu un rituel très apprécié des enfants et des adultes. Il permet en effet de clôturer la séance de manière détendue et positive et amène les enfants à s’intéresser d’avantage à la lecture.

Semaine d’activités de découverte  

Une semaine par mois est désormais dédiée à la découverte d’une activité. Durant cette semaine, un enfant participe à deux activités différentes dont l’objectif est de transmettre du savoir et des connaissances de manière amusante et ludique.

16   :30 – 17   :00   ACCUEIL

Goûter thématique (fruits de saison, semaine du goût…).

Point sur la journée

17   : 00 – 18   :00 ACTIVITE

lundi mardi jeudi vendredi

CPDébrouille et compagnieFabrication d’objets en matériel de récupération

CPDébrouille et compagnieFabrication d’objets en matériel de récupération

CE1/2Association TalacatakFabrication d’instruments de musique en matériel de récupération

CE1/2Danse et rythmeAssociation Paris Mambo

CE1/2Association TalacatakFabrication d’instruments de musique en matériel de récupération

CE1/2Danse et rythmeAssociation Paris Mambo

CM1/2Ludothèque

CM1/2Ludothèque

CM1/2Ludothèque

CM1/2Atelier artistique

Accompagnement à la scolarité des classes secondaires

Les collégiens et les lycéens sont accueillis deux jours dans la semaine. Les séances de deux heures proposent d’accompagner les jeunes dans leur travail scolaire et plus généralement dans tous leurs questionnements en lien avec leur scolarité (méthodologie, orientation, recherche de stages, examens...).

Classes secondaires- Collège mercredi   13h30 - 15h30

Aide aux devoirs et apports méthodologiques

Soutien dans les matières en difficulté

Accompagnement à la préparation de l’examen du brevet des collèges

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Classes secondaires- lycée mardi 18h - 20h

Apports méthodologiques

Soutien dans les matières en difficulté

Accompagnement à la préparation de l’examen du baccalauréat

Fonctionnement des ateliers d’accompagnement à la scolarité

Volume horaire et effectifs

Durant l’année scolaire  2015/2016, le centre socioculturel Belleville a accueilli 77 enfants et jeunes scolarisés dans les classes élémentaires et secondaires du CP à la Terminale répartis sur 8 groupes. 

Les enfants et les jeunes résident majoritairement dans le quartier Belleville Combat et sont scolarisés dans les établissements du quartier ou proches de la structure.

1 groupe de C.P

2 groupes de CE1/CE2

2 groupes de CM1/2

1 groupe de 6°/5°

1 groupe de 4°/3°

1 groupe de lycéens

Total horaire : 10h / semaine, soit 300 heures sur 30 semaines d’activités

CP8%

CE1/225%

CM1/226%

6°/5°13%

4°/3°14%

Lycée14%

Répartition des inscrits par niveaux,accompagnement à la scolarité 2014/2015

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Répartition des inscrits par niveaux (en %)

CP CE1/2 CM1/2 6°/5° 4°/3° Lycée TotalGarçons 3 8 14 5 6 4 40Filles 3 11 6 5 5 7 37Total 6 19 20 10 11 11 77

Répartition des inscrits par niveaux (en nombre)

Répartition garçons, filles, accompagnement à la scolarité 2015

FillesGarçons

48% garçons / 52% filles

Intervenants   en accompagnement scolaire 2015 - 2016

Chaque semaine une équipe nombreuse s’investit activement dans l’accompagnement des enfants et des jeunes. Aux côtés de l’équipe salariée, 36 bénévoles ont composé l’équipe en 2015 et plusieurs partenariats mis en place avec des écoles ont permis d’accueillir des stagiaires qui apportent leur expérience et leur savoir-faire dans la transmission au public.

L’accueil de deux jeunes en service civique au cours de l’année a également constitué un soutien important dans la préparation et l’animation des ateliers.

Ces moyens humains importants nous permettent de proposer un accompagnement de qualité aux enfants avec selon les groupes un adulte référent de deux ou trois enfants au maximum.

Fonction Statut h/semaineCLAS

h/année 2015CLAS

Coordinateur enfance jeunesse Salarié CDI emploi temps plein

15 450

Animatrice enfance jeunesse Salarié CDI emploi temps plein

20 600

Animateur enfance jeunesse(1er septembre 2015 au 1er mai 2016)

Contrat de service civique 13 130

Animatrice enfance jeunesse(1er juin 2015 au 17 juillet 2015)

Stagiaire étudiante EUSAWesleyan University

10 20

Animatrice enfance jeunesse Stagiaire étudiante EUSA 10 70

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(16 mars 2015 au 30 avril 2015) Boston University

Animatrice enfance jeunesse(9 février 2015 au 3 avril 2015)

Stagiaire étudiante EUSANew York University

10 60

Animatrice enfance jeunesse(5 janvier 2015 au 30 janvier 2015)

Stagiaire étudianteHollins University abroad

10 40

Animateurs/trices ateliers éducatifs

VacatairesAssociations

4

36 accompagnateurs scolaires Bénévoles 2/4

Parentalité

Rencontres collectives   :

En 2015, plusieurs rencontres collectives ont été organisées avec les parents en transversalité avec le pôle famille. Deux soirées de théâtre forum autour des questions de violences et du harcèlement à l’école ont notamment été organisées. Le choix de ces thématiques en lien avec les objectifs du projet social est le fruit de nombreux échanges avec les familles, les enfants et les jeunes. Ces temps d’échanges constituent des moments essentiels et privilégiés, ils permettent d’une part de réunir les différents acteurs éducatifs, les enfants et les jeunes autour de questions abordées individuellement mais qui concernent nombre d’entre eux, et d’autre part de dégager des pistes de réflexions et tenter de solutionner certaines situations problématiques.Une rencontre de fin d’année scolaire a également été organisée en juin 2015 avec les enfants et leurs parents, afin de présenter les travaux réalisés tout au long de l’année scolaire.Rencontres individuelles

La période d’inscription en début d’année scolaire est l’occasion de rencontrer individuellement chaque parent et de rappeler les objectifs et le fonctionnement de notre action et plus généralement celui de l’association.De nombreux échanges individuels et informels ponctuent ensuite l’année scolaire (débriefing de séances, informations sur les projets…). Nous avons cependant souhaité « formaliser » ces rencontres et temps d’échange individuels afin de mieux répondre aux attentes et aux besoins des enfants et des parents.C’est donc en ce sens qu’en transversalité avec le pôle famille, nous avons créé la permanence hebdomadaire « parents à l’écoute ». 

La permanence «   Parents à l’écoute   » Créée en 2015 en transversalité avec le pôle famille, la permanence « parents à l’écoute » propose chaque mardi à 16h30 des entretiens individuels aux parents des enfants du quartier et à ceux inscrits aux ateliers d’accompagnement à la scolarité.Les sujets abordés concernent principalement la scolarité (orientation, exclusion d’établissement scolaire, problèmes d’apprentissage) et l’éducation (activités socio-éducatives sport, rééducation…).

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Un bilan détaillé de l’action réalisé conjointement avec la coordinatrice famille figure dans la partie A.C.FL’animation socioculturelle et les loisirs enfance jeunesse

Les ateliers hebdomadaires

Nous proposons chaque semaine des ateliers variés encadrés par des intervenants professionnels ou bénévoles.

Pour certains d’entre eux l’inscription est annuelle et fait en général l’objet d’une restitution lors de la fête des enfants en juin ou lors de la fête de quartier, pour d’autres (ludothèque, bricolage et jardinage) la participation est proposée en accès libre, dans la limite des places disponibles.

Durant l’année 2015,  9 ateliers hebdomadaires ont ainsi été proposés :

Atelier Public Jour/durée Description

Atelier gospel

6 Adolescentes Mercredi17h /18h30(1h30)

Animé par Tinah Drevet, fondatrice et chef de cœur de l’école Expression chorale, l’atelier propose une découverte du chant gospel, la maitrise des outils de technique vocale, du mouvement et de la rythmique.

Atelier théâtre

9 enfants et séniors

Mercredi15h30 /17h(1h30)

L’atelier crée en 2012 est animé par Allen Parnell, comédien et président de l’association  Le collectif du 21.Chaque année, la troupe travaille à l’écriture d’une pièce de théâtre présentée au mois de juin lors de la fête de fin d’année des enfants.

Atelier bricolage et jardinage

12/15 enfants et adolescents

Mercredi Dans le cadre du projet « l’arbre des rêveries » (présenté plus bas).

Atelier de danse moderne africaine« Coupé décalé »

10 Adolescentes

Mercredi17h /18h30(1h30)

Le groupe de cet atelier est composé de jeunes adolescentes du quartier passionnées par cette discipline. Leur investissement et leur assiduité les ont amenées à présenter une chorégraphie sur scène lors de la fête de quartier en juin 2015.

Cours de mandarin

5 enfants Mercredi14h /15h(1h)

Animé par une bénévole de quartier, cet atelier propose des conversations et une approche de l’écriture en mandarin.

Jeu vidéo 11 adolescents Mercredi17h/19h

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Espace Ados 15/20 adolescents

Mercredi15h30 /17h(1h30)

autour de trois grands thèmes :

La culture et les loisirs (sorties culturelles, ateliers artistiques…)

La prévention et l’orientation (prévention santé, recherches de stage…)

Les échanges et débats (théâtre forum, projections débats…)

Un programme différent est ainsi proposé chaque semaine avec pour objectifs de proposer un espace de rencontres ouvert à tous les jeunes du quartier, de favoriser les échanges et les discussions avec des thématiques sur lesquelles ce public porte un intérêt.Il s’agit également de mettre en place des séances de prévention et d’accompagnement et d’amener les jeunes à une démarche participative dans la construction du programme. Nous souhaitons ainsi les amener à une démarche autonome dans l’élaboration de projets individuels et collectifs.

Cours d’arabe

17 enfants Samedi13h30 /15h(1h30)

Animé par un intervenant bénévole, l’atelier initie les enfants à la conversation et à l’écriture en arabe moderne standard

Ludothèque 12/15 participants tout publics

Samedi14h /16h(1h30)

La ludothèque est un espace ouvert à tous chaque samedi et propose de nombreuses activités et animations thématiques autour du jeu.

FILLES GARCONS TOTALGOSPEL 6THEATRE 6 3BRICO JARDIN 11 9COUPE DECALE 10MANDARIN 3 2JEU VIDEO 6 4ESPACE ADOS 5 5COURS D’ARABE 6 11LUDOTHEQUE 5 5TOTAL 58 39 97Répartition garçons/ fille, ateliers hebdomadaires jeunesse 2014 (en %)

6/10 11/15 16/18 18+GOSPELTHEATREBRICO JARDINCOUPE DECALE

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MANDARINJEU VIDEOESPACE ADOSCOURS D’ARABELUDOTHEQUETOTAL 36 25 5 4

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Répartition par âge, ateliers hebdomadaires jeunesse 2014 (en %)

L’espace ados

L’espace ados crée en 2014 a rencontré un franc succès en 2015 avec une participation et une adhésion constante des jeunes. Notre objectif de proposer des activités et des temps d’échanges et de réflexion se poursuit et a donné lieu tout au long de l’année à une programmation variée d’activités de loisirs, culturelles et de découverte ainsi que des temps d’échanges et de débat avec les jeunes.

Parmi les thématiques abordées en 2015, nous pouvons citer celle des discriminations qui a fait l’objet d’une rencontre avec l’association SOS racisme.

Un des objectifs est également d’amener les jeunes à participer à la construction de la programmation de cet espace, cet objectif n’est pour l’instant pas atteint mais est en construction. Nous avons souhaité dans un premier temps guider les jeunes dans le choix d’activités et de domaines abordés afin qu’ils soient à même par la suite de proposer et de conduire des projets variés.

Notons qu’un projet de sorties culturelles programmées par et pour les jeunes en partenariat avec le club de prévention Feu vert et l’association Culture du cœur est en cours en ce début d’année 2016. Nous devrions donc atteindre en partie cet objectif cette année.

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«   L’arbre des rêveries   » Projet de végétalisation de la rue Jules Romains

« L’arbre des rêveries » est un projet né en 2015 qui propose aux habitants du quartier du Bas Belleville de participer à l’amélioration du cadre de vie de leur quartier en végétalisant les pieds d’arbre de la rue Jules Romains et en y installant des œuvres artistiques éphémères.

- Améliorer le cadre de vie des habitants- Rétablir la biodiversité dans l'espace urbain- Favoriser le lien social intergénérationnel- Objectifs visés et résultats attendus :

Le projet « L’arbre des rêveries » est né de la volonté des habitants du quartier du Bas Belleville de se réapproprier l'espace urbain pour y réaliser des projets participatifs et créatifs. Il entend répondre au double objectif de créer du lien social dans le quartier de Belleville et d’y améliorer le cadre de vie. Le diagnostic que nous avons mené dans le quartier nous indique en effet que de nombreux riverains sont désireux d’améliorer l’image de leur quartier et de s'investir autour de projets collectifs. Les pieds d'arbre de la rue Jules Romains servent actuellement d’espace pour des dépôts sauvages d'ordures et les déjections canines, fléau qui constitue une véritable plaie pour les habitants et qui contribue au sentiment de vivre dans un quartier « délaissé » et ainsi au sentiment d’exclusion. Le projet qui a reçu l’accord et le soutien de la Mairie de Paris dans le cadre de l’opération « Du vert près de chez moi » propose des ateliers réguliers autour du jardinage en milieu urbain sur 26 pieds d’arbres de la rue et des ateliers artistiques sont ponctuellement mis en place afin de réaliser des œuvres éphémères contribuant à l’esthétisation de la rue. Ces ateliers entendent plus généralement offrir aux habitants la possibilité de se réunir autour de projets conviviaux et de solidarité.

Ce projet soutenu par la Mairie d’arrondissement dans le cadre de l’opération « Du vert près de chez moi » a permis de recevoir un soutien matériel (bacs, aménagement de l’espace, plantes).

Le bilan de l’action est toutefois à ce jour mitigé pour différentes raisons. La première concerne les délais d’obtention des autorisations auprès des différents services de la Mairie qui ont été très longs et qui ont eu pour conséquence un démarrage tardif de l’action. Les plantes ont ainsi été plantées trop tardivement ce qui a eu des conséquences sur leur évolution. D’autre part une partie des installations n’est pas adaptée au jardinage de rue (encadrement des arbres trop bas, terre non adaptée), ce qui a pour conséquence une dégradation constante des plantations. Nous observons en effet une persistance des incivilités telles que des dépôts sauvages d’ordures et d’encombrants dans les installations ainsi que des déjections canines malgré des panneaux réalisés par les enfants.

Notre objectif pour le printemps et le début de l’été 2016 est donc de palier à ces problèmes en remodelant les encadrements des arbres et en poursuivant les actions de médiation auprès des habitants.

Ce projet malgré de nombreux freins dans l’organisation et une gestion difficile au quotidien est toutefois encourageant car il mobilise régulièrement des groupes d’enfants et d’habitants très motivés à redonner à la rue un caractère convivial et agréable.

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Tout au long du printemps et de l’été 2015, des groupes d’habitants se sont ainsi régulièrement réunis autour d’activités de jardinage, mais également autour d’activités conviviales en plein air (jeux, goûters, fête des jardins, animations…).

Nous poursuivrons ainsi cette action à partir du printemps 2016 en prenant en compte ces problématiques pour tenter de les résoudre et pérenniser le projet.

Vacances scolaire

L’année scolaire est ponctuée par plusieurs périodes de vacances scolaires lors desquelles nous proposons un programme varié d’activités de loisirs, sportives et culturelles.

Le programme réalisé en transversalité avec les autres pôles propose des activités pour tous. Concernant les activités spécifiques à la jeunesse, celles-ci sont divisées en trois catégories, les activités enfants (6 – 11 ans), les activités adolescents (11 ans et plus) et d’autres activités ouvertes à toutes les tranches d’âge (enfants et adolescents).

Le programme Ville Vie vacances (VVV), finance les activités d’été (sorties, ateliers et festival Le poisson volant).

Inscriptions vacances 2015 – Répartition par âge

Activités vacances 2015, répartition par sexe

Activités vacances par types d’actions

Le festival Le poisson volant

Genèse du projet   :

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6/12 ans 13/18 ans0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

garçons filles0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

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L’idée du festival des nuits d’été est née d’une initiative menée par le Centre socioculturel Belleville lors de l’été 2014, en partenariat avec l’association « Les production Bellevilloises », la Maison des Métallos et d’autres associations du quartier : le «Festival de Belleville ».

Ce festival de courts métrages de fiction proposait aux habitants du quartier de participer à quatre soirées de projections en plein air, durant le mois de juillet, dans un espace très occupé par les jeunes sans que celui-ci soit valorisé par des actions culturelles ou de loisirs.

En effet, l’amphithéâtre de la Place Henri Fizbin est un lieu qui est peu utilisé pour des actions culturelles et qui véhicule une image plutôt négative auprès des habitants du quartier (dépôts d’ordures, lieu de rassemblement des jeunes, nuisances sonores…).

L’idée de créer un festival, avec et pour le public jeune, s’inscrit dans une démarche de valorisation de projets menés par les jeunes dans l’espace urbain.

Nous souhaitons ainsi retisser du lien social intergénérationnel entre les jeunes et les autres habitants du quartier.

Un des autres objectifs est donc d’améliorer le cadre de vie des habitants en redonnant vie à un lieu délaissé et peu valorisé.

La première édition du « Festival de Belleville » pour laquelle nous avions reçu l’autorisation des services de l’événementiel de la ville de Paris, a connu un grand succès auprès des habitants du quartier et notamment du public jeune, ce qui nous a amenés à reconduire le projet lors de l’été 2015.

L’édition 2015 du festival

Afin de répondre au mieux aux propositions et attentes du public jeune, nous avons réalisé avec eux une réunion de bilan de l’action menée et de perspectives pour l’été 2015. Les points abordés, confirment leur intérêt et leur adhésion à des événements qui se déroulent en soirée, cependant leurs retours laissent apparaître une volonté de diversifier la programmation proposée.

Le festival propose donc à nouveau de se réunir en soirée, au mois de juillet, mais ne propose plus uniquement des projections de courts métrages. Trois soirées sont dédiées à la culture au sens large avec une première soirée dédiée aux arts visuels (photographie, projection de courts métrages, collages de poèmes en grand format), la seconde et la troisième au spectacle vivant et aux ateliers artistiques (danse, cirque, théâtre, concerts).

Nous souhaitons ainsi mettre l’accent sur la participation des habitants et leur donner la possibilité d’être acteurs dans l’animation de la vie locale. Les trois soirées sont organisées autour d’une scène centrale animée par une sonorisation et un éclairage géré par des prestataires spécialisés.

En 2015, la soirée de projection a été menée en partenariat avec l’association Belleville en vues. Plusieurs séances de programmation des courts métrages projetés ont été organisées avec un groupe d’adolescents en amont.

Autour de cet événement nous souhaitons donc donner la possibilité aux jeunes de s’impliquer dans l’organisation et à des associations de disposer de stands de vente de petite restauration afin de réaliser des petits projets d’autofinancement.

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Le Festival des nuits d’été entend ainsi rassembler les habitants du quartier autour d’événements conviviaux et redonner vie aux soirées d’été dans le quartier du Bas Belleville.

Partenaires culturels   et associatifs   :

Belleville en vues (projections de courts métrages), Le collectif du 21 (théâtre), Nathalie Man (collèges de poèmes en grand format), Association Talacatak (musique et développement durable), Kohndo (musique rap), Compagnie La Mangrove (danse contemporaine), la tambouille de Belleville (cuisine de rue), association Ludomonde (jeux), projet photographique « Mon voisin de Belleville »

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L’animation collective famille

La mise en œuvre de l’action ACF en 2015 a suivi l’axe du nouveau projet social (2015-2019) autour de deux objectifs :

Renforcer les actions spécifiques liées à la parentalité

Favoriser le lien intergénérationnel dans l’ensemble des actions du CSBV

Renforcer les actions spécifiques liées à la parentalité - accompagnement à la parentalité et cadre favorisant la participation des parents : de l’échange à la participation.

Rappel des objectifs :

- Accompagner les parents dans leur rôle parental.- Soutenir les parents dans leurs initiatives éducatives dans le cadre d’espaces participatifs. - Rompre l’isolement de certains parents.- Favoriser leur implication dans la démarche de coéducation avec les établissements scolaires.- Mettre en place des espaces d’échanges conviviaux.

L’accompagnement à la parentalité s’articule à différents niveaux - individuel et collectif -  et selon différentes modalités. Il a permis de poursuivre les temps d’écoute et d’échanges individuels et collectifs, de susciter et soutenir les projets des parents et les initiatives citoyennes et solidaires.

Mise en œuvre

L’accompagnement individuel

Les entretiens individuels à la demande des participants, avec la coordinatrice ACF

Dans un espace d’écoute et de parole ouvert à tous les parents du quartier, des entretiens sont réalisés avec ceux qui souhaitent échanger sur certaines problématiques de façon confidentielle : logement, santé, éducation, relations avec les établissements scolaires, isolement. Ces entretiens ont lieu à la demande des participants qui décident parfois dans un second temps d’exposer certains problèmes lors de rencontres collectives.

Entretiens individuels réalisés en 2015Nombre

d’entretiens réalisés

Nombres de parents reçus

Nombre de parents

d’adolescents

Nombre de réorientations ou d’accompagnement dans une

autre structure32 20 7 14

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Le besoin d’un projet pour resserrer les liens parents enfants a été repéré lors d’entretiens avec des parents. Une rencontre de deux professionnelles de « l’Espace résilience » a permis d’envisager des rencontres lors d’ateliers sur la transmission de la mémoire familiale et des parcours avec l’écriture de romans familiaux. Ce projet n’a pas été mené faute de temps.

« Parents à l’écoute », une permanence proposant aux parents des entretiens individuels avec le coordinateur Jeunesse

Cette permanence permet de recevoir les parents du quartier et ceux dont les enfants participent à l’accompagnement scolaire pour une écoute sur des questions d’éducation de façon générale et de scolarité en particulier lors d’entretiens proposés par les coordinateurs.

Les objectifs de cette permanence sont :

- Permettre aux parents d'être écoutés et d’échanger sur les problèmes qu’ils peuvent rencontrer dans l’éducation de leurs enfants

- Soutenir et valoriser les parents dans leurs rôles- Les accompagner pour qu'ils puissent élaborer des réponses aux questions qu'ils se

posent- Orienter les parents vers des services spécialisés en cas de besoin- Repérer des problématiques partagées et proposer aux parents de les traiter de façon

collective d’abord entre parents, puis ensuite entre parents et enfants.

La permanence a démarré en mai 2015. Elle a lieu le mardi de 16 heures 30 à 18 heures, avec le coordinateur jeunesse et la coordinatrice famille. Sur les 14 entretiens, 1 a eu lieu en lien avec une orientation scolaire dans le domaine de l'informatique avec la coordinatrice EPN et 3 autres ont été menés avec une bénévole psychologue.Cette permanence permet également au coordinateur jeunesse de mieux identifier certaines problématiques à travailler par la suite avec les jeunes dans le cadre d’un accompagnement individuel ou collectif.

Les sujets traités concernent la scolarité/orientation, recherche de stage, exclusion d'établissement scolaire, problèmes d'apprentissage et l’éducation/ relations parents-enfants, activités sportives et socio-éducatives.

Permanences « Parents à l’écoute » réalisées en 2015Nombre

d’entretiens réalisés

Nombres de parents

reçus

Nombres d’entretiens réalisés avec les enfants

Nombre de parents

d’adolescents

Nombre de rendez-vous de médiation

dans un établissement scolaire

14 5 3 4 1

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L’accompagnement collectif

Le Café des parents : « La parole aux parents »

Cet espace a mis un œuvre un projet intitulé « La parole aux parents » avec pour fil conducteur la prise de parole des parents, favorisée en 2015 lors de rencontres d’ateliers de théâtre forum bimensuelles, de janvier à avril 2015, animées par un comédien formateur d’Epsilon Melia, puis, par la suite, de rencontres mensuelles animées par la coordinatrice ACF.Soutenu par le REAAP, il a pour objectif de valoriser la démarche participative avec l’utilisation du théâtre forum, de mutualiser savoirs et savoirs faire des parents, de permettre à ces derniers de s’impliquer dans un projet collectif et d’organiser une rencontre conviviale à l’échelle du quartier avec une soirée de théâtre forum.La participation aux échanges lors des ateliers de théâtre était très active et les parents se sont réellement impliqués dans l’action. Le pôle jeunesse s’est aussi investi dans le projet en participant aux différentes rencontres.Les nouveaux parents sont informés des rencontres par un affichage devant les écoles Lasalle et Rampal et par des flyers.

Affichage Café des parents à l’école Rampal

Suite à cette action, deux parents adhérents au CSBV ont rejoint l’association de parents d’élèves de l’école élémentaire Rampal, un des parents anime depuis la rentrée de septembre 2015 des rencontres musicales le dimanche et prévoit de créer une association. Un autre parent a le

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projet d’animer un café des pères.

Les thématiques traitées lors de ces différentes rencontres ont été les suivantes :- La reconnaissance des enfants à besoins particuliers et la difficulté des parents à obtenir

un/e AVS- Le rôle des parents dans les conflits entre enfants- Le rôle des parents dans l’école : les rendez-vous avec la direction, la participation à une

association de parents, la coéducation- L’inquiétude des parents lors du non remplacement d’enseignants absents et des

éventuelles conséquences sur le niveau scolaire des enfants- Les activités d’éveil et de pratique artistique dans le développement des enfants- L’entrée au collège- La rentrée scolaire- Le harcèlement entre enfants- Les enfants et les écrans

Pour traiter du sujet de l’entrée au collège, le documentaire « La réputation du collège », réalisé en 2014 dans le cadre du projet Paris Collège Famille a été projeté et a servi de base aux échanges. L’assistante éducative d’Action Collégiens du collège Charles Péguy a participé à cette rencontre et répondu à certaines questions des parents.Les parents ont manifesté l’envie d’être plus soutenus pour l’orientation de leurs enfants, avec la mise en place d’une sorte de parcours de l’orientation pour les parents dès la sixième.

Une thématique repérée lors de la permanence Parents à l’écoute a été proposée lors d'un café des parents, initialement intitulée «le harcèlement à l’école », elle a été renommée « le harcèlement entre enfants », suite à des témoignages de situations de harcèlement rencontrées hors de l’école.Suite à cette rencontre des parents, il a été décidé d’organiser une soirée de théâtre forum sur le même thème en présence des enfants en janvier 2016.La thématique « Les enfants et les écrans » est très dense. Après une approche très générale, d’autres temps seront prévus sur des points plus précis : écrans et jeunes enfants, écrans et addiction, écrans et travail collaboratif entre jeunes…

Une rencontre supplémentaire a eu lieu le samedi 24 janvier 2015 à la demande de parents du quartier pour échanger sur les attentats du début du mois. Ils partageaient tous le sentiment que l’impensable venait de se produire et avaient une double préoccupation : comment expliquer les attentats aux enfants et que faire dans le quartier pour favoriser le vivre ensemble et des relations de confiances entre habitants.

Le café de l’égalité

Il s’agit d’un espace d’accueil d‘un collectif de parents du quartier qui mènent une réflexion et des actions pour la promotion de l’égalité filles garçons dans l’éducation.Le centre social accompagne ce collectif qui adopte une démarche participative et citoyenne dans le domaine éducatif et des parents adhérents du CSBV ont rejoint ce groupe.

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Le groupe s’est donné trois objectifs principaux :

- Échanger entre parents sur la thématique de la promotion de l’égalité filles garçons dans l’éducation et sensibiliser tous les partenaires de la communauté éducative à cette thématique.

- Organiser un espace de rencontres et d’information sur l’éducation à l’égalité filles garçons et diffuser des informations sur les activités à travers un journal (parution annuelle).

- Mener un projet de création d’un outil ludique pour une sensibilisation à l’éducation à l’égalité : création d’un jeu lors d’atelier dans le cadre d’un projet coordonné par le CSBV en partenariat avec Ludomonde et le centre de loisirs des écoles Lasalle et Rampal et

avec le soutien du REAAP, du Conseil régional Ile-de France et la Mairie du 19ème

arrondissement de Paris.

Café de l’égalité. Rencontre avec Geneviève Guilpain

Accompagnés par le CSBV, les parents proposent les thèmes des réunions mensuelles, en animent certaines et rédigent des comptes rendus. Certains ont participé aux ateliers de création du jeu et aux rencontres dans les écoles. Ils ont organisé trois réunions supplémentaires de travail sur le jeu.Ils s’occupent de l’édition du journal des parents pour l’égalité, du stand de l’égalité à la fête de quartier en 2015 (exposition sur les ateliers jeu, concours de dessins à partir du livre « Le zizi des mots » d’Elisabeth Brami et Fred L. qui amène à s’interroger sur l'égalité à partir d’une

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approche lexicographique et ludique). Ils font le lien entre le projet et les écoles. Ils ont également tenu un stand au Village de l’Égalité au 104 organisé en décembre dans le cadre de la

semaine de lutte contre les discriminations dans le 19ème

arrondissement.Une malle des livres sur l’égalité filles garçons est en construction. Les premiers ouvrages ont été présentés par un parent à une enseignante de l’école Lasalle qui les a utilisés dans sa classe.Un courrier a aussi été envoyé à l’inspectrice de circonscription pour savoir si les écoles étaient encouragées à travailler sur cette question.En décembre 2015, des parents du groupe ont décidé de s’associer à un financement participatif d’un jeu des 7 familles édité par l’association Le jeu pour tous pour interroger le concept de la famille et les stéréotypes filles garçons. Le jeu envoyé en contrepartie est disponible au CSBV qui le proposera dans une malle de jeux de sensibilisation à l’égalité.

Le projet Paris Collège Familles avec le Collège Charles Péguy

Le CSBV participe au projet Paris Collège Famille de la DASCO DFPE depuis son démarrage en 2011.Cette participation au projet vise à faciliter les relations entre les familles et le collège Charles Péguy.

En 2014/2015, des actions étaient prévues autour de quatre axes :

- La poursuite des échanges sur les thèmes retenus par les parents, les partenaires associatifs et les élèves en organisant des temps de rencontres et de réflexions qui aboutiront à la réalisation de deux films, une fiction et une animation.

- L’organisation d’une soirée de théâtre forum entre la phase de débat et l’écriture pour associer au projet les parents qui ne sont pas en mesure de participer aux ateliers et pour tester les idées retenues de façon collective.

- Le travail avec les enseignants intéressés par le projet.- La participation du CSBV au CESC et la signature d’une convention avec le collège pour

poursuivre des actions communes dans l’établissement.

Le projet a permis de traiter d’une thématique retenue l’année scolaire précédente : les discriminations au collège, à partir d’ateliers de réalisation cinématographique avec la réalisatrice Juliette Chenais.Lors d’une réunion, les parents et enfants ont retenu deux types de discriminations : les discriminations systémiques dans l’éducation et les discriminations liées à l’apparence physique.Des parents étaient présents aux premières rencontres. Le groupe s’est ensuite scindé en deux :

Le groupe pour la réalisation du film de fiction constitué d’élèves de sixième, d’un élève

de 4ème

et d’élèves moins réguliers Le groupe pour la réalisation du film d’animation auquel participaient quelques parents

et quelques élèves.

Au total, 23 rencontres collectives ont été organisées au collège, réunissant 311 personnes   : 2 rencontres à la rentrée 2014 pour communiquer sur le projet1 réunion du comité de pilotage20 ateliers pour la réalisation de deux courts-métrages

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Pour présenter les films et valoriser les ateliers, une soirée au collège à la fin du mois de mai regroupait 120 participants : parents, enfants, personnels du collège, associations. Deux conventions ont été signées entre le collège C. Péguy et le CSBV :- une convention de partenariat pour préciser le cadre des activités du CSBV au collège- une convention pour l’utilisation d’une salle au collège et le prêt de clés.

Les parents d’élèves de 6ème

se sont montrés très satisfaits du projet qui a porté leurs enfants au cours de l’année scolaire.Aurélie Saint-Prix, du dispositif action collégien, s’est impliquée de façon régulière dans le projet.Les enseignants n’étaient pas disponibles pour une participation aux ateliers. Un auxiliaire de vie scolaire qui s’occupait d’un élève participant (section ULIS) était très investi dans le projet ainsi que la famille de l’élève.L’organisation d’une soirée de théâtre n’a pu avoir lieu pour des problèmes de financement.La participation au CESC lors de trois réunions (comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté) a été intéressante pour connaître les actions du collège dans ce domaine préparées en amont de la réunion mais les participants se contentent souvent de valider des décisions.Lors de la soirée de projection du jeudi 28 mai 2015, un questionnaire a été préparé et renseigné par 23 participants pour recueillir leurs impressions et avis sur la soirée et le projet.Douze parents et onze autres adultes ont répondu : dont un enseignant, un surveillant, deux membres du personnel administratif qui ne participaient pas directement au projet, deux éducateurs Feu vert, des membres de l’association AEID autres que parents. Près de la moitié des parents qui ont répondu, ont des enfants scolarisés en classe de sixième. La moitié des parents identifient bien le projet Paris Collèges Familles.Beaucoup de nouveaux parents étaient présents, notamment les parents d’élèves de sixième. L’information sur la rencontre par le collège a bien circulé. Les associations qui travaillent avec le collège ne sont pas connues par une majorité de parents.Les personnes présentes étaient en premier lieu intéressées par le projet puis par la rencontre conviviale au collège.

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Soirée projet Paris Collège Familles au collège Charles Péguy. Mai 2015

Ce projet a permis la réalisation des films qui peuvent être utilisés comme outils d’animation en accès libre sur des problématiques partagées. Les films réalisés sont partagés sur le web. Ils sont destinés à l’animation de débats. La coordinatrice a ainsi préparé des fiches sur les films pour l’animation de débat avec des liens vers des ressources qui ne sont pas exhaustives mais disponibles en ligne.Pour valoriser le projet, la réalisatrice a envoyé les films réalisés en 2015 pour des sélections dans le cadre de festivals mais sans résultat. Le projet de septembre 2015 à décembre 2015

Le collège a proposé au CSBV de recentrer les actions sur les parents adhérents au CSBV avec des rencontres thématiques et la création d’un nouvel outil. Par ailleurs lors des entretiens qualitatifs réalisés pendant la soirée de projection en mai 2015, il était apparu que les parents ne connaissaient pas les associations qui travaillent avec le collège aussi la proposition d’organiser une rencontre associative au collège à la rentrée a été décidée.Enfin l’accueil de jeunes pour des mesures de responsabilisation a été retenu pour accompagner individuellement certains jeunes et rencontrer les parents au CSBV pour les accompagner dans leurs questionnements.

Le forum associatif à la rentrée de septembre 2015Des stands installés dans le préau du collège pour permettre aux associations et dispositifs qui travaillent avec le collège de présenter leurs activités aux parents.Etaient présents :

1. Le CSBV

2. L’espace 19 pôle santé 

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3. Le Centre de planification et d’éducation familiale

4. AEID

5. Action collégiens

6. Feu vert

7. FCPE, conseil local

Le CSBV a pu diffuser des informations sur le pôle jeunesse, le pôle famille et plus spécialement le projet Paris Collège Familles et échanger avec 14 parents. Cependant aucun des nouveaux parents contactés n’ont participé à la première réunion du projet en novembre 2015.

La signature d’une convention relative à l’organisation de mesures de responsabilisation et l’accueil d’élèves au CSBV

L’accueil de trois élèves par année scolaire sera possible dans le cadre de cette convention. Ces mesures ont pour objectif de « faire participer les élèves, en dehors des heures d’enseignement, à des activités de solidarité, culturelles ou de formation à des fins éducatives ». Outre ce document, lors de chaque accueil, les modalités de réalisation de la mesure sont définies avec le collège et une évaluation est réalisée par l’élève et le CSBV.Pour le premier élève, la coordinatrice a participé en novembre 2015 à une commission éducative au collège Péguy en prévision de la mise en place de la mesure au CSBV, il s’agissait d’un enfant d’une famille adhérente au CSBV. Il a été décidé à cette occasion du contenu de la mesure et des conditions de réalisation. L’élève a ensuite été accueilli pendant une journée et demi au CSBV, le vendredi 27 novembre l’après-midi et le lundi 30 novembre pour réfléchir à son projet d’orientation (synthèse sur les activités réalisées : recherche sur les métiers, travail sur le CV et lettre de motivation pour la recherche de stage). Le jeune a rédigé une synthèse des activités réalisées.Cet accueil a donné lieu à la rencontre des parents au CSBV et s’inscrivait aussi dans le travail d’accompagnement à la parentalité que mène le centre social.

La rencontre collective le jeudi 12 novembre 2015 de 18 à 20 heures

Cette rencontre organisée avec la principale adjointe du collège et animée par elle pour échanger avec les parents sur certaines thématiques traitées lors de cette rencontre :

- Le carnet de correspondance, le règlement intérieur, droits et obligations des élèves, la charte de la laïcité,

- Le conseil de classe- La communication avec les familles (cahier de texte, logiciel pro notes, carnet de

correspondance), site web du collège…).Suite à des questions de parents lors d’un Café des parents au CSBV, d’autres points ont aussi été abordé : le foyer socio-éducatif, le fonds social et l’assistant social, l’infirmière et les PAI.Pour l’animation, une mallette des parents a été utilisée.Une trentaine de parents avaient été retenu pour cette rencontre. Le CSBV en a invité 10 et six étaient présents. Le Collège et Action Collégiens n’ont pas diffusé les invitations réalisées par le CSBV.

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Les parents présents étaient satisfaits de la rencontre et ont exprimé l’importance qu’ils accordaient au suivi de la scolarité de leurs enfants. L’animation n’était pas conçue de façon participative et ils ne se sont pas beaucoup exprimés. Les prochaines actions seront menées de façon à favoriser leur participation.

« Viens chez-nous », projet de parrainage solidaire

Ce projet de parrainage vise à accompagner des parents qui souhaitent devenir marraines et parrains, chez eux et selon leurs disponibilités, pour partager un temps avec des enfants qui ont besoin d’un accompagnement scolaire individualisé et qui sont scolarisés dans la même école et le même niveau que leur enfant.Une bénévole au CSBV et mère d’une élève scolarisée à l’école élémentaire Bolivar à accueilli successivement et depuis la rentrée 2014 deux enfants deux fois par semaine après l’école pour un accompagnement scolaire à son domicile. Comme un certain nombre de parents, elle souhaitait participer à des missions bénévoles d'accompagnement à la scolarité d'enfants. Devant s'occuper de sa fille aux mêmes moments, elle a trouvé cette solution qui consiste à s'occuper à son domicile d'un enfant qui a besoin d'un soutien et de moments d’échanges dans un cadre francophone tout en s'occupant de son propre enfant.Un accompagnement d’enseignants avait été organisé au sein de l’école Bolivar il y a quelques années. Ce dispositif était proposé à un groupe d’élèves quatre fois par semaine mais il se serait avéré trop contraignant pour les enseignants et il a été abandonné.Le centre social organise par ailleurs de l’accompagnement scolaire dans des espaces collectifs pour des enfants scolarisés dans le primaire et le secondaire mais il n’est pas en mesure de répondre à toutes les demandes et ni aux besoins d’accompagnement individuel.Après une première rencontre avec le RASED en juillet 2015 (réseau d’aide spécialisée aux élèves en difficulté), il s’est confirmé qu’un parrainage à domicile serait très bénéfique pour une vingtaine d’enfants du primaire des trois écoles du quartier (Bolivar, Lasalle et Rampal).A la rentrée scolaire 2015, une nouvelle rencontre a eu lieu avec la mère bénévole et le RASED qui souhaite participer au projet, en communiquant sur le projet au sein des écoles et en participant à des réunions pour la mise en place et le suivi du parrainage.

Les objectifs du projet sont les suivants :

- Proposer un accompagnement scolaire individualisé à domicile à des enfants en difficulté scolaire pour leur permettre de devenir autonomes dans l’accomplissement de leurs devoirs et pour renforcer leurs apprentissages du français.

- Promouvoir entre enfants des relations d’entraide et de coopération.- Soutenir les parents dans leurs initiatives de démarches solidaires et citoyennes dans le

quartier et les accompagner dans leurs projets.- Créer les liens de confiances entre parents et entre enfants- Permettre aux enfants de donner du sens aux apprentissages scolaires et proposer un cadre

pour réinvestir ces apprentissages dans d’autres domaines et découvrir de nouveaux environnements.

Le CSBV devait assurer la mise en relation des familles et du réseau de partenaires, la mise en place des parrainages, leur suivi régulier et proposer des temps collectifs durant l’année pour permettre aux familles de partager des temps conviviaux et festifs. Le Rased s’est proposé d’orienter les familles vers le CSBV.

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A partir de mai 2015, le centre social a commencé à travailler certains outils : plaquette de communication pour les parents, fiches d’entretiens, formulaire d’inscription, fiche de suivi, feuille de route…. Il est prévu de rédiger un guide de parrainage avec les parents.Le projet a été présenté aux parents délégués des écoles Bolivar et Rampal. Ces derniers ont diffusé un flyer dans les écoles. Le Rased a aussi communiqué sur le projet auprès des enseignants.Cette initiative d’une habitante, mère du quartier est très positive pour l’enfant que sa famille a accueilli pendant un an et celui qui est parrainé cette année. Il serait bénéfique de pouvoir partager et prolonger cette initiative individuelle pour la transformer en projet collectif. La mère qui a proposé au CSBV de participer au projet est dans une démarche de co-production. Elle participe à la création des outils et aux rencontres avec le Rased. Certains parents sont favorables au projet mais pour le moment aucun n’a souhaité s’y engager, pour beaucoup par manque de disponibilités. Des parents proposent de le relancer à la rentrée de septembre 2016, en démarrant par le parrainage d’enfants de maternelle qui pourraient être accueillis sans accompagnement scolaire.

Parentalité et petite enfance

Un espace d’accueil parents /enfants « le temps des petits »

Pour rompre l’isolement de mères du quartier qui s’occupent de leurs enfants de moins de quatre ans, un espace d’accueil leur est ouvert depuis mars 2011.Après l’arrêt de la garderie interne, les activités ont été interrompues le dernier trimestre 2014. Il a redémarré progressivement depuis janvier 2015 et propose une rencontre mensuelle le mercredi matin avec un temps de jeu libre et d’échanges entre parents suivi d’un atelier d’éveil musical- écoute et manipulations d’instruments animé par l’association Cantuscanti.

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Les rencontres des assistantes maternelles et des petitsLes assistantes maternelles qui habitent et travaillent dans le quartier se rencontrent au centre social le mardi matin de façon hebdomadaire pour échanger et valoriser leur rôle éducatif auprès des tout petits dont elles s’occupent.

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En 2015, le fil rouge des ateliers a été l’autonomie du groupe des assistantes et des enfants.Les assistantes élaborent le programme. Elles participent à l’installation de la salle, à la préparation des ateliers, à leur animation et au rangement.La bénévole présente dans cette espace a proposé aux assistantes maternelles de mettre en place un projet d’observation et de suivi du développement des enfants pour mener des activités adaptées à leurs âges et favoriser leur autonomie en aidant les enfants à réaliser les activités seuls plutôt que de faire à leur place. Ce projet permet de valoriser le rôle des assistantes maternelles qui mettent en place un cadre sécurisant : sécurité matérielle et sécurité affective et les différentes fonctions qu’elles exercent : parentale, éducative et pédagogique, socialisatrice.Le groupe est parti d’échanges d’expériences, du quotidien, de leurs gestes.Un quizz a permis de poser les premiers éléments de la réflexion : qu’est-ce que l’enfant peut faire seul, à partir de quel âge, tout en tenant compte de la singularité de chaque enfant.Un grand tableau a été placé dans la salle lors de chaque atelier. Elles le renseignaient à chaque séance en notant les observations sur les progrès des enfants dans différents domaines : motricité/postures, langage, compréhension, performances relationnelles, alimentation, sommeil, autres observations.Lors des bilans réalisés, les assistantes maternelles se disent satisfaites de l’espace du mardi matin. Elles se sont exprimées sur plusieurs points :L’espace est accessible sur inscription à la rentrée de septembre avec un nombre limité d’inscriptions à l’année. Elles apprécient ce mode de fonctionnement : les enfants apprennent à se connaître et bénéficie d’un environnement stable. Certains lieux accueillant d’autres enfants, sont saturés par le bruit et il n’est pas agréable d’y aller. Certaines souhaiteraient venir au centre deux matinées par semaine. Ce qui n’est envisageable du fait de l’occupation des salles pour d’autres activités.

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L’espace est un véritable lieu de socialisation pour les enfants : les enfants sont contents de venir au centre, ils jouent en interactions. Les enfants et aussi les parents attendent le mardi matin. Les assistantes maternelles échangent avec eux sur les activités menées au centre social.

Elles apprécient l’espace qu’elles trouvent chaleureux et convivial, les échanges professionnels et le fait de pouvoir élaborer le programme.Elles apprennent beaucoup lors des ateliers et deux des assistantes ont ainsi passé un CAP Petite Enfance en VAE.Elles fréquentent d’autres lieux avec les enfants : bibliothèque et parc. Elles regrettent que le quartier offre peu d’activités pour les petits et à proximité. L’accès aux transports en commun est difficile avec les poussettes et les enfants ne peuvent pas faire de longues sorties.

Évaluation quantitative des actions spécifiques liées à la parentalité

Indicateurs Données chiffrées Commentaires

Nombre d’entretiens individuels réalisés

Au total 32 entretiens sur rendez-vous ont été réalisés

avec 20 parents

Les quatre thématiques abordées lors de ces entretiens sont assez similaires à celle de l’année 2014 : l’éducation et scolarité, l’emploi, les loisirs, les titres de séjour.

Nombres d’entretiens réalisés lors de la permanence « Parents à

l’écoute »

Au total 14 entretiens réalisés avec 5 parents

Les deux thématiques principales sont la scolarité et les relations parents-enfants.

La parole aux parents :Nombre d’ateliers, de réunions café des parents et de parents

présents.

14 rencontres : 7 ateliers, 6 réunions, une soirée de

théâtre forumDe 6 à 20 parents présents.

Un groupe de parents assez stable participe à cet espace.Il n’a pas été possible d’organiser la soirée dans un établissement scolaire comme prévu initialement.

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La parole aux parents : implication des parents

-

La participation des parents aux échanges pendant les ateliers de théâtre a été très active. Ils proposent des thématiques, des situations et des solutions.

La parole aux parents :Nombre de nouveaux parents

participants12 nouveaux participants

Un petit noyau de dix parents est assez régulier, d’autres parents participent aux rencontres de façon occasionnelle.

Le café de l’égalitéLes rencontres mensuelles

9 rencontres mensuelles, entre 7 à 12 parents présents

Le café de l’égalitéAteliers de création de jeu

8 ateliers organisés au CSBV en avril 2015, avec 101

bénéficiaires et une rencontre de présentation à l’école

Lassalle le vendredi 24 avril 2015

Un partenariat avec le centre de loisirs Lasalle et Rampal a été possible grâce à l’intérêt que la directrice REV a porté au projet de création et à la bécédiste de l’école Lasalle très investie dans le projet à toutes ces étapes.

Le café de l’égalitéLes séances de travail sur le jeu

2 séances dans les écoles le 13 mai 2015 et le 4 novembre

2015

Une rencontre a eu lieu à l’école Rampal et une autre à l’école Lasalle avec le centre Hubertine Auclert.

Le café de l’égalitéLe journal de l’égalité

Le numéro 2 du journal a été édité et tiré à 200

exemplaires

La diffusion se fait dans les écoles, au CSBV, à la fête de quartier et au village de l’égalité.

Le café de l’égalitéLe stand de l’égalité à la fête de

quartier

5 parents se sont relayés pour tenir le stand

Quelques contacts ont été pris à cette occasion. C’était aussi l’occasion de présenter un projet mené avec le centre de loisirs des écoles du quartier et de diffuser le numéro 2 du journal de l’égalité.

Implication des parents au sein du « Café de l’égalité »

Régularité de la participation.

Le groupe s’est fixé des objectifs assez ambitieux qui demandent de l’implication et du temps. Il faudrait que les parents soient plus nombreux pour pouvoir se relayer notamment pour le lien avec les écoles.

Projet Paris Collège Familles

Nombre d’ateliers de réalisation

20 ateliersL’ensemble des participants était impliqué dans le projet et les élèves très motivés.

Projet Paris Collège Familles

Nombre de collégiens qui ont participé aux ateliers de

réalisation

150 collégiens :Sixièmes 81, cinquièmes 11, quatrièmes 19, troisième 39.

Une majorité d’élèves de sixième.

Projet Paris Collège FamillesNombre de participants à la soirée

de projection débat du 28 mai 2015

120 participants

Les parents sont venus nombreux, certains toujours présents à la soirée de fin d’année. A cette occasion, des entretiens ont été réalisés pour procéder à une évaluation qualitative du projet.

Projet Paris Collège Familles Participation au CESC

3 réunionsCes réunions donnent l’occasion d’échanger sur le projet Paris Collège Familles. Le CSBV a fait une proposition d’action avec l’association Contact.

Projet Paris Collège Familles Forum association

Contact avec 14 nouveaux parents

Projet Paris Collège FamillesRencontre thématique

Cette rencontre a été animée par la principale adjointe du collège.

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Projet Paris Collège FamillesMesure de responsabilisation

Accueil d’un collégien de

classe de 3ème

Accompagnement de la coordinatrice autour d’une réflexion sur le projet personnel.

« Viens chez nous »Projet de parrainage solidaire

Réunions avec la mère à l’initiative du projet : 5

La mère est dans une démarche de co-production et souhaite partager son expérience avec le CSBV, les écoles et les parents. Pour le moment, elle poursuit son initiative de façon individuelle.

« Viens chez nous »Projet de parrainage solidaire

Réunions avec le Rased : 3Le maître rééducateur et le psychologue du Rase des trois écoles soutiennent le projet

« Viens chez nous »Projet de parrainage solidaire

Communication devant les écoles : 2

Des parents sont intéressés mais hésitent à s’engager. Il est envisagé de démarrer le projet avec les maternelles.

Les espaces de la petite enfance

Indicateurs Données chiffrées Commentaires

Nombre d’ateliers Temps des petits 6

Des ateliers d’éveil musicaux animés par l’association

Cantuscanti

Nombre de présents par ateliersDe 4 à 6 : 2 à 3 parents et 2 à 3

enfantsDeux familles sont assez

régulières

Nombre d’assistantes maternelles inscrites

8

Les assistantes maternelles élaborent le programme avec la bénévole et la coordinatrice et participent à l’animation des

ateliers.Nombre d’enfants lors des rencontres des assistantes maternelles et des petits

16

Nombre de matinées rencontres des assistantes maternelles et des petits

29

Total ateliers petite enfance : 35

-

Total adultes : 10 à 11 Total enfants : 19

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Médiation et appropriation culturelles » avec l'association Cultures du cœur

Belleville en scène de janvier à juillet 2015

Ce projet culturel s'inscrit dans un partenariat entre la Fondation Abbé Pierre, Cultures du Coeur et trois associations du 19 ème arrondissement. La Fondation Abbé Pierre alloue un budqet afin de mettre en place son projet social « Habiter autrement le territoire ». Les objectifs de ce projet sont divers, une quarantaine d'initiatives étant soutenues dans ce cadre, mais l'on peut toutefois retenir les points suivants : à travers la mise en place d'actions culturelles ou sociales de proximité, les habitants en situation de précarité du 19ème arrondissement sont susceptibles d'améliorer leur qualité de vie, notamment qrâce un tissu social dense et une réappropriation du territoire. Le propos que défend la Fondation Abbé Pierre est le suivant : au delà de la précarité liée aux difficultés de loqement et aux difficultés financières de la vie quotidienne, la mise en place de ces projets est un levier d'insertion et de valorisation de l'individu et de son lieu de vie.

Deux étudiantes se sont tournés vers le Centre Socioculturel de Belleville afin de mettre en place un parcours du spectateur avec un public adulte. Le parcours se déroulent en deux temps, un premier temps durant lequel sont proposés les sorties aux bénéficiaires de l'association, et un second temps durant lequel les bénéficiaires deviennent force de proposition. L‘ objectif est d'initier une découverte de plusieurs formes d'art contemporain et de moyens d'expression.

Se posait la problématique suivante : en quoi les sorties culturelles réalisées permettent-t-elles d'atteindre ou non les objectifs d'insertion fixés initialement ? Quelles évolutions peut on observer au sein du qroupe participant au fil des sorties? Ce projet permet il aux bénéficiaires de se familiariser avec de nouveaux modes d'expression artistique et de nouveaux lieux culturels ?

Le parcours s'est étendu sur six mois et demi, du mardi 13 janvier 2015 (première réunion d'information), jusqu'à la fin du mois de juillet 2015. Les activités proposées étaient multiples: sortie à des expositions, à des spectacles de danse, de théâtre et de cirque. La mise en place de sorties permettant la découverte de moyen d'expressions artistiques contemporains variés est une des liqnes directrices de ce projet. Grâce à une connaissance de la diversité de la proqrammation artistique et culturelle parisienne, les participants peuvent acquérir une vision qlobale et déterminer leurs envies. Le tableau ci-dessous donne un aperçu de notre proqrammation. Notre objectif est d'orqaniser deux sorties au minimum par mois, le projet devant s'inscrire dans une certaine réqularité.

Initialement, des réunions étaient prévues entre chaque sortie. Notre volonté était de créer des débats autour des spectacles, de faire connaissance avec chaque participant, et de créer un rendu final commun, sur une carte de Paris. Finalement, il est apparu plus judicieux, dans un premier temps, de mobiliser les participants uniquement pour les sorties, d'effectuer éventuellement des rencontres conviviales avant certains spectacles, afin de fédérer un qroupe et susciter l'envie.

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Dans un second temps, nous orqaniserons quelques réunions en prévision de la préparation d'une exposition au centre qui relatera notre parcours

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Date Sortie / Réunion Lieu

13/01/15 Réunion : présentation du projet Centre Socio-culturel

24/01/15 Exposition collective de street-art : Street Art, l'innovation au coeur d'un mouvement

Fondation EDF

22/02/15 Spectacle : E-qeneration, mise en scène Jean-Christophe Dollé / Cie J'ai peur que ça raconte autre chose

Théâtre de Belleville

05/03/15 Réunion : distribution d'une brochure présentant la proqrammation et débat sur les spectacles

Centre socio-culturel de Belleville

14/03/15 Exposition collective de photoqraphie :Oriqines

Galerie Artyfact

20/03/15 Spectacle de danse hip-hop : Prêt à penser, mis en scène par Nabil Hemaïzia / Compaqnie 2 Temps 3 Mouvements

Maison des Métallos

03/04/15 Cirque : Super Sunday, par la Race Horse CompaqnySortie précédée d'une rencontre conviviale d'une heure.

Grande Halle de la Killette

17/04/15 Spectacle : Soeurs, mis en scène par Wajdi Mouawad

Théâtre National de Chaillot

02/05/15 Exposition photo : Harry Gruyaert Maison Européenne de la photoqraphie13/05/15 Spectacle : Impressions d'un sonqe, d'après

Pedro Calderón de la Barca, mis en scène par Alexandre Zloto

Théâtre du Soleil

05/15 Filmà la Géode La Géode2 sorties au mois de juin restent à proqrammer.

05/07/15 Spectacle : Le système Ribadier, de Feydeau, mis en scène par Zabou Breitman

Comédie française

Une nouvelle sortie, et deux réunions pour préparer l'exposition

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Le Café Culture depuis octobre 2015

Un petit groupe d’adhérents au centre social ainsi que trois bénévoles, se retrouvent tous les mois autour d’un café pour échanger et organiser tous ensemble des sorties culturelles, principalement théâtre et musique dans le cadre du partenariat avec l’association Cultures du cœur. Il s’agit du projet mis en œuvre par la volontaire de service civique du pôle famille en mission au CSBV de mai 2015 à février 2016.

Origine du projet Ce projet s’inscrit dans la continuité de « Belleville en scène ». Le CSBV a souhaité poursuivre l’expérience en créant un rendez-vous mensuel, qui suivant le même principe, permettrait aux adhérents du centre de se familiariser avec les offres et les programmations culturelles du quartier, mais en l’étendant à Paris et en choisissant et organisant des sorties aux théâtres.Constatant une certaine tendance des adhérents à se laisser « porter » par l’offre et la programmation culturelle proposées par le centre et observant un manque d’initiative personnelle et individuelle en ce qui concerne la mise en place de sorties culturelles, le Café Culture a pour principal objectif de permettre aux adhérents d’organiser eux-mêmes leurs sorties au théâtre et de les inciter ensuite à réutiliser les connaissances acquises dans leur vie personnelle. Il s’agit aussi de leur faire connaître les rendez-vous de la scène à Paris et les lieux de la vie culturelle parisienne, voire francilienne.

Les objectifs du projet 

- Permettre aux participants de choisir et d’organiser des sorties culturelles au théâtre par eux-mêmes, selon leurs envies.

- Familiariser les participants à la découverte et à l’utilisation des outils donnant accès à la programmation culturelle et artistique (web par exemple) et plus précisément à la plateforme de réservation de spectacles de l’association Cultures du cœur.

- Créer un espace d’échange, de partage et de réflexion sur la vie culturelle et artistique- Apprendre et développer les connaissances sur le théâtre et plus généralement le spectacle

vivant sous toutes ses formes.- Inciter la prise d’initiative individuelle des participants en dehors du Café Culture et des

sorties proposées par le CSBV- Faire connaître les rendez-vous de la scène à Paris et lieux de la vie culturelle parisienne

Organisation des séances

Fréquence et horaireUn rendez-vous mensuel a été fixé dans un premier temps tous les deuxièmes mardis du mois, de 14h30 à 16h00. La rencontre a ensuite été déplacée le jeudi après-midi aux mêmes heures pour permettre à plus de personnes d’y participer. Les participants choisissent un spectacle et organisent une sortie pendant les deux semaines suivantes, afin de respecter le calendrier des offres de Culture du Cœur qui se renouvellent généralement tous les quinze jours. Il n’est pas possible de réserver des spectacles qui auront lieu dans un délai dépassant quinze jours.

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Aménagement de l’espaceLe Café culture se présente comme un espace d’échange et de convivialité. Les participants s’installent au sous-sol du local situé au 15 bis, rue Jules Romains qu’ils aménagent de façon à créer une ambiance « terrasse de café » et qu’ils décorent avec des affiches de spectacles. Du thé et du café leur sont proposés.Ils utilisent le PC portable et un rétroprojecteur du centre pour permettre pour prendre connaissance la programmation théâtrale sur le site Cultures du cœur.

AnimationAu démarrage le groupe était composé d’environ cinq adhérents ainsi que trois bénévoles qui animent les rencontres avec la volontaire. Les participants échangent et choisissent un spectacle, ils se familiarisent à la recherche de spectacle et à la programmation culturelle dans une dynamique de groupe et une certaine cohésion. Le premier café a été l’occasion de rappeler les règles des engagements pour bénéficier des offres Cultures du cœur et de faire signer la charte d’engagement à chaque participant.Les échanges sur chaque spectacle ont lieu dans un premier temps à la sortie de la représentation puis pendant un moment au démarrage de chaque Café Culture avant le choix de la programmation de la sortie suivante.Une session de formation à la plateforme Cultures du cœur sera préparée et animée par la volontaire de service civique au premier trimestre 2016. Le groupe sera alors en totale autonomie.

Les rencontres du Café Culture

Type de rencontre Sortie/rencontre DatesNombre de

participants

CaféDémarrage du projet

13 octobre 2015

Pas de participants, pas de wifi et donc

pas d’accès à la plateforme Cultures

du cœur

Café Démarrage du projet 10 novembre 2015 3 participants

Sortie théâtre30/40 Livingstone à La

pépinière théâtre18 novembre 2015

5 participants

Café 8 décembre 2015 7 participants

Sortie théâtreIrma la douce au théâtre de

la Porte ST-MartinDécembre 2015

5 participants

Total rencontres :4 Total sorties théâtre : 2

Total participants :20

Mettre en place une action collective concernant les départs en vacances et en sorties famille

Un projet de séjour vacances reporté

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Un groupe de participants souhaitait organiser en 2015 un séjour de vacances. Il était constitué de deux familles monoparentales (avec un coefficient CAF inférieur à 650), une famille avec un coefficient inférieur à 650 et deux familles avec un coefficient légèrement supérieur à 650 et une personne senior.Il avait été commencé l’élaboration du budget : conditions de participation des familles, recherche d’un lieu d’hébergement, d’activités, d’un moyen de transport.L’autofinancement n’a pas été envisagé. Il aurait été nécessaire de mobiliser beaucoup d’adhérents pour un séjour destiné à 6 familles ou de travailler le projet dès la rentrée de septembre, ce qui n’a pas été le cas. Les ressources dégagées avec la brocante organisée au moment de la fête de quartier sont par ailleurs allouées au financement du transport pour une sortie familiale à la mer qui touche plus de participants.Le 21 mai une rencontre avec la Mission Insertion Vacances de la Caf de Paris a permis de mieux évaluer les sources de financement possibles mais non adaptées au format du séjour envisagé. Ce type de projet sera certainement relancé avec le dispositif bourse solidarité vacances et une partie d’autofinancement pour l’été 2017.

Favoriser le lien intergénérationnel dans l’ensemble des actions du CSBV : vers plus d’échanges et d’autonomie.

Rappel des objectifs :

Renforcer les liens parents/enfantsRenforcer les liens sociaux entre les habitants et les familles du quartierDécouvrir de nouveaux loisirs et de nouveaux lieuxRompre l’isolementDévelopper l’autonomieFavoriser la participation

Mise en œuvre :

Favoriser la participation des parents dans toutes les actions (soirées, sorties, ateliers…)

Le projet photographique « Mon voisin de Belleville »

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Des habitants du quartier souhaitaient participer à un projet artistique tous ensemble et produire une image positive de leur environnement et des gens qu’ils croisent au quotidien à travers des portraits photographiques. Des photographes Juliette Chenais (Ateliers d’Artistes de Belleville), Bamba Fall (AEID), André Lejarre (Bar floréal) avaient aussi envie de proposer des actions autour de la photographie. C’est ainsi que le projet de rencontres photographiques a commencé à se construire. Deux autres photographes ont rejoint le groupe : Odile Peyrin (CSBV) et Mélisa Léoni. Un graphiste qui travaille et habite dans le quartier s’est fortement impliqué dans la réalisation du logo, des supports de communication et des maquettes à réaliser pour l’impression des photographies. Le projet a aussi été soutenu par deux comités de locataires-résidents.Les objectifs du projet soutenu par le REAAP étaient de partager des temps de loisirs créatifs, de créer une œuvre à dimension collective sur le quartier et enfin de mettre en valeur la dimension humaine et culturelle du quartier. Après des réunions préparatoires, quatre studios photographiques ont été installés entre mai et juin 2015. Le projet a donné lieu à deux expositions dans le quartier :

- Une exposition de petits formats dans la cour du 15 bis rue Jules Romains le 25 juin

- Une exposition de grands formats collés sur des murs dans un esprit Street Art avec un parcours visuel dans le quartier rue Jules Romains, place Henri Fizbin, rue Lauzin (à côté du Franprix) et rue Rampal à partir du 23 juillet à l’occasion du Festival du Poisson Volant.

Mon Voisin de Belleville 2015Nombre de participants

Nombre de clichés photographiques

Nombre de tirages exposés en petit

format 13X13

Nombre de tirages exposés en grand

format160X240

171 350 120 11

69

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Exposition des petits formats en juin 2015

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Affiche et collage des grands formats

Espoir berbère, espace de rencontres musicales intergénérationnelles le dimanche après-midi

Cet espace est animé par une participante du café des parents depuis la rentrée 2015. Elle avait envie de proposer des rencontres conviviales et intergénérationnelles dans le quartier autour d’un projet de transmissions culturelles.

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Les objectifs du projet

- Rompre l’isolement de personnes âgées du quartier en leur proposant un espace de rencontres intergénérationnelles et conviviales

- Faire connaître la culture kabyle et découvrir d’autres cultures avec les habitants qui souhaitent participer à l’animation de l’espace

- Animer des activités : danses, percussions, chorale, cuisine...

Les rencontres ont lieu le dimanche après-midi, au démarrage de 14 à 20 heures puis de 14 à 18 heures au sous-sol du 15 bis rue Jules Romains. Cet espace convient aux rencontres musicales qui peuvent se dérouler sans déranger le voisinage. Le problème de l’accessibilité du local aux personnes à mobilité réduite se pose cependant.Les rencontres sont animées par une adhérente qui fait aussi appel à des intervenants extérieurs pour le chant et la musique. L’accueil est assuré par un bénévole du pôle accueil.Certains des participants ont le projet de créer une association et de poursuivre les activités d’un partenariat avec le centre social.Les activités du groupe ont été interrompues pour un moment, mais une reprise est prévue au printemps 2016.

Dates des rencontres

Nombre d’enfants3 à 13 ans

13 à 18 ans 18 à 45 45 et plus Total présences

20 septembre 10 1 7 10 2827 septembre 7 7 10 24

4 octobre 12 8 12 17 4911 octobre 11 2 14 9 3618 octobre 7 3 6 19 35

8 novembre 8 2 12 15 37Total

rencontres : 655 16 58 80 209

72

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Les rencontres familiales de loisirs au CSBV

Loisirs familiaux - Sorties Familles

Participants

ActivitésNombre

de rencontres

0 à 3

4 à 6

7 à 12

13 à

18

19 à

25

26 à

45

46 à

64

65 et

plus

Total

Bénévoles

Total

présents

Marche exploratoire dans le quartier à l'initiative du conseil

de quartier Samedi 7 février1 0 2 2

Défilé du nouvel an chinois dans Belleville avec le centre

d'animation Rébeval 1 1 7 1 1 2 12 2 14Sortie en Normandie- Samedi

13 juin 1 1 1 5 2 4 2 3 18 2 20

Une journée à la mer. Sortie à Cabourg le samedi 4 juillet 1 1 5 8 5 2 13 5 39 39

Spectacle les dimanches d'un clown le mardi 7 juilet 1 3 4 3 1 11 11

Sortie à l'Abbaye de Maubuisson et visite de

l'exposition Un autre rêve le jeudi 16 juillet 1 1 2 1 1 1 2 1 9 9

Sortie à la base de loisirs de Jablines-Annet le mercredi 22

juillet1 1 2 7 3 1 3 4 21 21

Spectacle de flamenco Israël Galvan au Musée Picasso le

mardi 28 juillet1 1 2 3 3 2 11 11

Fanfaraï, concert festif à la Maison des Métallos mercredi

29 juillet1 3 1 4 2 10 1 11

Sortie à la partinoire

1 8 2 3 1 14 14

73

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Marionnettes d'ombres chinoises à la maison des

cultures du monde le dimanche 25 octobre 1 3 2 1 6 6

Sortie musicale Master class hip hop avec Kohndo - Dimanche

22 novembre 2016 Théâtre du Châtelet 1 5 4 1 2 12 2 14

Sortie au cirque Pinder- Mercredi 25 novembre 2015

1 3 3 5 1 13 13

Total13 5 12 57 21 4 39 25 12

176 9

185

Les familles ont aussi fait une sortie en autonomie au cirque Phénix avec 20 invitations proposées par la DDCT.

Sortie Normandie, juin

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2015

Les rencontres festives

Deux soirées familles ont été organisées avec les autres pôles. Ces soirées sont ouvertes aux adhérents et habitants du quartier sur inscription. Une soirée organisée prévue le 20 novembre 2015 a été reportée à 2016 en raison des attentats du 13 novembre. Ce sont plutôt les adhérents qui participent à ces soirées qui leur permettent de se retrouver autour d’un repas partagé et de passer un moment festif à partir d’une thématique et d’une animation :

- Le vendredi 20 février, une soirée famille Asie à l’occasion du nouvel an chinois et une animation musicale de karaoké.

- Le vendredi 17 avril, une soirée famille sur le thème de l’Afrique pour laquelle peu de parents se sont mobilisés. Les animations portaient sur les jeux combinatoires africains (l’awalé rependu dans toute l’Afrique et le fanorana, de Madagascar), la musique et la danse.

La fête de fin d’année au CSBV le mercredi 16 décembre de 14 à 17 heures animé par la compagnie « le grain magique » pour un thé dansant au miel et à la menthe. Après un spectacle de danse qui a mené les participants vers un long voyage du Maroc à l’Egypte et une initiation à quelques pas, les participants ont dansé et partagé un goûter. Un groupe d’enfants a participé activement à la décoration, l’aménagement de la salle et l’accueil des familles.

Les rencontres festives et atelier cuisine

Participants

ActivitésNombre

de rencontres

0 à 3

4 à 6

7 à 12

13 à

18

19 à

25

26 à

45

46 à

64

65 et

plus

Total

Bénévoles

Total

présents

Soirée nouvel an chinois le vendredi 20 février 1 2 2 9 4 5 7 14 8 52 1 53

Soirée Afrique le vendredi 17 avril 1 3 2 16 7 1 5 1 1 36 1 37

Boum de neige goûter dansant le mercredi 16 décembre 1 1 2 14 4 8 2 4 35 35

Atelier de cuisine végétalienne de saison et repas partagé le

lundi 19 octobre 1 4 2 1 4 1 1 13 13

Total4 6 6 43 17 7 24 18 14

136 2

138

75

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Repas partagé Atelier cuisine

Médiation culturelle

Les familles ont manifesté leur souhait et leur besoin de temps de loisirs familiaux pendant les vacances mais aussi en dehors de ces périodes. Les médiateurs culturels bénévoles organisent des sorties auxquelles participent les adhérents des différents pôles.

Loisirs familiaux - Sorties médiation culturelle

Participants

ActivitésNombre

de rencontres

0 à 3

4 à 6

7 à 12

13 à

18

19 à

25

26 à

45

46 à

64

65 et

plus

Total

Bénévoles

Total

présents

Visite au Musée du Louvre le samedi 31 janvier

1 4 1 6 9 20 1 21Visite de l'exposition "Revoir

Paris" à la Cité de l'architecture 1 1 3 4 8 1 9

76

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et du patrimoine lundi 16 février

Visite guidée Femmes dans l'Egypte ancienne- Musée du Louvre le dimanche 8 mars

1 3 6 5 14 1 15

Visite contée de l'exposition Jeanne Lanvin au Palais Galliera

le samedi 25 avril1 1 3 3 1 3 11 1 12

Visite guidée du musée Picasso le mardi 28 juillet

1 1 2 3 3 2 11 11

Beauté Congo 1926-2015 à la Fondation Cartier le samedi 17

octobre 1 1 1 2 2 4 10 2 12

We are family Photoquai 2015 au Musée du Quai Branly

0

Mouvements et Migrations au palais de Tokyo le dimanche 6

décembre 2015 1 1 1 2 4 1 5

Total7 2 1 11 3 21 11 29 78 7 85

Les soirées « Cinéma pour tous » 

En juin 2015, les salariés et deux bénévoles ont eu la possibilité de suivre la formation « Animer un ciné-débat » de l’association « Culture et liberté » pour acquérir une méthode d’animation et donner à chaque pôle l’occasion de réfléchir aux méthodes à mettre en place selon les publics.

Les projections familiales « Cinéma pour tous » sont régulièrement organisées. A partir d’octobre 2015 une nouvelle méthode d’animation a été expérimentée par la bénévole et la volontaire de service civique.

Loisirs familiaux - Cinéma pour tous

Participants

77

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Projection

Nombre de

rencontres

0 à 3

4 à 6

7 à 12

13 à

18

19 à

25

26 à

45

46 à

64

65 et plus

Total

Bénévoles

Total présents

Le papillon le vendredi 18 janvier

1 1 1 10 4 5 5 26 1 27

Le roi des singes le vendredi 13 février

1 1 3 6 3 2 4 19 1 20

Ladies Turn le vendredi 20 mars

1 2 2 20 6 5 35 1 36

Sur le chemin de l'école au centre d'animation Rébeval

1 2 2 1 3

Couleur locale le vendredi 10 avril

1 1 2 6 2 4 2 2 19 2 21

Matilda projection enfants le mercredi 20 mai

1 6 12 1 19 0 19

Avril et le monde truqué le mercredi 21 octobre Mon premier festival au Forum

des images*

1 6 1 1 4 12 0 12

La petite vendeuse de soleil le vendredi 23 octobre

1 2 1 8 1 3 3 18 2 20

Le chien jaune de mongolie le vendredi 27 novembre

1 3 9 3 1 3 1 3 23 2 25

Total9 7 18 77 12 2 28 10 19

173 10

183

*La sortie au Forum des images a été organisée sur invitation de la DDCT.Un ciné-débat pour les adultes a lieu une fois par trimestre avec d’autres objectifs  sur des thématiques sociétales avec l’idée de mener plus avant la discussion avec des analyses. Il est animé par deux bénévoles de l’association « Ressources alternatives ».

Loisirs familiaux - Cinéma débat adultes

Participants

ProjectionNombre

de rencontres

19 à

25

26 à

45

46 à

64

65 et

plus

Total

Bénévoles

Total présents

Les nouveaux chiens de garde séance animée par Ressources

alternatives1 2 3 2 7

Des ateliers adultesCes ateliers entendent répondre au besoin des participants de se retrouver et de pratiquer une activité sportive, de détente et de relaxation ou de découverte et

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d’apprentissage. Le choix des activités est réalisé en fonction des propositions et envies des participants, des bénévoles ou d’autres intervenants : arabe, conversation anglaise à partir du mois d’avril, danse et expression corporelle avec la compagnie « La Mangrove », yoga.Les participants ont commencé une formation au massage par pétrissage musculaire avec l’association « la décontraction à la française » (de 2003 à 2015 2000 personnes formées)1 avec l’idée d’investir des lieux dans le quartier pour créer un espace de détente et de convivialité une fois la formation achevée.

Deux après-midis de danse latine avec l'association Paris Mambo ont permis de donner une suite aux ateliers salsa de 2014. Cette association a aussi invité les participants aux soirées qu'elles organisent dans Paris et certains participants s'y sont rendus. . Ces ateliers et espaces fonctionnent généralement pendant toute l’année hors vacances scolaires.Dans le cadre du partenariat avec la Compagnie La Mangrove , une rencontre a eu lieu en mars pour la journée de lutte pour les droits des femmes, accueillie par le centre d'animation Rébeval. Des adhérents ont été invités à un spectacle de danse au Centre National de la Danse. Enfin, le Compagnie a participé au festival du Poisson Volant.

Ateliers adultes

ActivitésNombre

de séances

19 à

25

26 à

45

46 à

64

65 et

plus

Total inscrits

présents

Après-midi Danse Latine jeudi 8 janvier de 14 h. 30 à 16 h.

1 8 6 2 16

Après-midi Danse Latine jeudi 7 mai de 14 h. 30 à 16 h.

1 5 6 2 13

Atelier massage 1 2 3 3 1 9

Arabe 30 N R N R N R N R 4

Conversation anglaise 10 N R N R N R N R 4 à 6

Danse groupe Femmes plurielles

29 N R N R N R N R 9 à 12

Danse groupe Le chemin 24 N R N R N R N R 4 à 6

Yoga 22 N R N R N R N R 6 à 10

Nombre d'ateliers 118

Le bénévolat et le pôle ACF

79

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Les chiffres

Bénévoles actifs sur le pôle ACF en 2014

ActionParentalité et petite enfance

ParentalitéMédiation culturelle

Cinéma pour tous et ciné-débat adultes

Ateliers adultes

Nombre total de bénévoles

141 1 6 3 3

Nombre total d’heures des

bénévoles

300

80 12 6820 129

Les partenaires

En 2015, des rencontres et des actions ont donné lieu à des partenariats institutionnels ou associatifs, pour un travail en réseau. Les actions n’ont pas toujours nécessité ni donné lieu à l’établissement de conventions :

La Dasco et la Dfpe Le collège Charles Péguy Action Collégiens Le conseil local Fcpe Rampal Le centre de loisirs de l’école élémentaire Lasalle et Rampal Le Club de prévention Feu Vert L’association des ateliers d’artistes de Belleville Cultures du cœur L’association Paris Mambo L’association « Palomita blanca » Le centre d’animation Rébeval Ressources alternatives Ludomonde Le centre Hubertine Auclert Le Rased Le centre social Aires 10

Les perspectives du pôle pour 2016

Il a été décidé de consolider les actions existantes les premiers mois de l’année 2016

80

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selon les orientations suivantes :

1- Poursuite de l’accompagnement des parents par la prise de parole et la reconnaissance des compétences parentale avec l’élaboration et la mise en œuvre de projets participatifs : La parole aux parents, Le café de l’égalité, Viens chez-nous parrainage solidaire, Mon voisin de Belleville, « Espoir berbère » rencontres musicales, Le café des pères…

2- Poursuite de l’accompagnement à la parentalité avec les autres pôles

Le pôle jeunesse pour la permanence « Parents à l’écoute » et le Café des parents.Le pôle jeunesse et le pôle numérique pour des actions d’information et de prévention sur différentes thématiques comme par exemple les addictions aux écrans et aux jeux Un travail d’accompagnement des parents en coordination avec les autres pôles

3- Travail avec les parents pour une plus grande implication dans l’organisation et la préparation des rencontres festives comme les soirées familles

4- Accompagnement du groupe Femmes plurielles dans leurs projets de chorégraphies et leur démarche citoyenne de défense des droits des femmes (participation au festival quartier d’été, marches exploratoires…)

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Les ateliers sociolinguistiques

173 personnes reçues pour des cours de Français au 1er semestre 118 apprenants inscrits au cours collectif

159 personnes reçues pour des cours de Français au 2nd semestre 94 bénéficiaires inscrits depuis octobre

352 ateliers soit 747h d'interventions bénévoles réalisées en 2015 Répartition par groupe de niveau: ASL-Alpha-Grand débutants-Avancés-

Préparation au Delf

Présentation générale de l’action linguistique

Rappel de l'action linguistique

Les ateliers :Les ateliers ont pour objets de mieux répondre aux besoins des habitants du quartier qui souhaitent connaître les espaces sociaux de proximité tel que l'école, le musée, le marché...mais également mieux comprendre les actions de la vie quotidienne: leur environnement, le quartier, la ville, les commerces, l'emploi, l'administration...Il s'agit de permettre aux personnes s'inscrivant dans une démarche d'apprentissage de mieux vivre ses différents rôles sociaux (parent d'élèves, salarié, locataire, citoyen....)

Etat des lieux :A travers le diagnostic de terrain, mené lors du renouvellement du projet social, les besoins en ASL sont apparus comme une priorité de quartier. L'arrivée de migrants ces derniers mois accroît encore la demande.

Les statistiques établies à l'accueil ont recensés que les demandes en ASL étaient les premières demandes formulées à l'accueil. Mais le centre ne parvient pas à satisfaire toutes les demandes, l'équipe met donc en place des listes d'attente et réoriente vers d'autres structures environnantes. (105 personnes en attente, 65 personnes réorientées).Ces ateliers sont pris en charge par des bénévoles formés et une animatrice à mi-temps.

Diagnostic du contexte, des besoins de l’apprenant et des enjeux:La démarche d’apprentissage doit d’abord s’appuyer sur une évaluation précise des besoins de l’apprenant : va-t-on privilégier les ASL (Ateliers socio-linguistiques), un

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Typologie du pôle linguistique

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enseignement du FLE1 (français langue étrangère), ou bien, va-t-on introduire un enseignement du FLS2 (français langue seconde)?

La définition d’une langue étrangère est la suivante :« Une langue étrangère est une langue non maternelle, que l’on acquiert en second, dans un pays où elle n’est ni langue officielle, ni langue nationale. Elle n’est donc pas utilisée en concurrence avec la langue maternelle pour les échanges courants. »Elle est souvent apprise à l’école dans le pays d’origine, et sorti d’un cours de langue étrangère, la personne n’a aucun besoin de la réemployer immédiatement, ni pour se repérer dans la rue, ni pour comprendre une personne qui s’adresse à lui, ni pour demander ce dont il a besoin.

La situation est tout à fait différente pour les personnes nouvellement arrivées en France. L’objectif est de leur faire acquérir au plus vite la langue du pays dans lequel ils s’installent, langue qui deviendra leur langue seconde.

« La langue seconde est une langue non maternelle, acquise en second de manière naturelle (dans le milieu social), ou institutionnelle (à l’école), et qui a un statut dans le pays considéré (langue officielle ou nationale par exemple), ainsi qu’un certain degré de pratique dans les échanges sociaux. »

Le constat est que nombre de nos apprenants n’ont pas ou peu été scolarisés dans leur pays d’origine. Il est donc plus difficile d’emprunter aux méthodes mises au point dans le cadre du FLE ou du FLS quand on n’a pas ou peu appris à apprendre et/ou que l’on est analphabète. Toute la difficulté va donc consister à trouver un équilibre en croisant plusieurs types d’enseignements : entre une pédagogie qui va être autour de l’écoute, l’oral et la kinesthésie dans les premiers temps (non-communicants 3/communicants élémentaires 4), puis une pédagogie qui tendra vers des apprentissages plus complexes qui permettront d’assurer la mise en place de comportements langagiers plus élaborés, contextualisés par le biais des ASL (bons communicants 5).

Quand les besoins de l’apprenant sont bien identifiés, on peut alors conduire des séquences d’apprentissage spécifiques : par exemple, la priorité est-elle de lui apprendre à remplir un questionnaire d’identité ou bien de lui apprendre à verbaliser ses difficultés de compréhension ?

Si les âges des apprenants sont différents, les plus jeunes tireront davantage profit d’un enseignement fondé en partie sur des activités ludiques car la première activité sérieuse de l’enfant est le jeu. Alors qu’avec les plus âgés, nous pourrions introduire des séquences selon la démarche de comparaison des langues, car ils ont des capacités métalinguistiques avancées. Mais compte tenu du nombre de nationalités regroupées, il nous faudrait une dizaine de formateurs bilingues par atelier !

Si les origines culturelles des apprenants sont différentes, il faut savoir prendre en compte leurs parcours cognitifs: la culture scolaire n’est pas la même dans tous les pays. On privilégiera donc plutôt les activités orales ou écrites selon cette habitude culturelle.

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Globalement, le principe directeur qui doit guider le formateur dans sa gestion de l’hétérogénéité est de l’accueillir comme une richesse et non un handicap. Sa position doit être celle d’une personne ressource au sein de l’atelier. La différenciation pédagogique sera individualisée le plus possible et doit varier selon plusieurs paramètres :

-le groupe peut travailler, en autonomie sur une même activité, avec un même support et des consignes identiques, excepté le -ou les- apprenant-s en difficulté retiré-s du groupe et aidé-s par un/des formateurs.

-le groupe peut être divisé, avec des activités, des supports et des consignes différents, en groupes de besoin, dans lesquels le formateur intervient en fonction des apprentissages et des demandes.

-le formateur peut désigner un tuteur parmi les apprenants en capacité d’aider un apprenant (ou un groupe) en difficulté lors d’une activité spécifique.

-le formateur peut répartir les tâches d’une activité pour que chaque apprenant apporte sa part personnelle différente dans le travail collectif.

Les spécificités d’apprentissage liées à cette hétérogénéité fondent le cœur des groupes : hétérogénéité de l’âge, des parcours antérieurs de scolarisation ou non, de proximité ou de distance linguistique et culturelle entre le pays d’origine et le pays d’accueil, des acquis en langue française écrite et orale à leur arrivée en France. Le formateur doit s’adapter à toutes ces particularités.

La participation aux ASL nécessite un niveau de langage et de compréhension suffisant pour assimiler ces savoir-faire sociolinguistiques. Dans nos groupes, de nombreux apprenants sont sur le territoire depuis de nombreuses années et n'ont pas les mêmes besoins concernant les espaces sociaux. Nous devons donc nous adapter en fonction des besoins relatifs à la majorité du groupe.D'autre part, les primo arrivants non communicants ayant ces besoins devront d'abord acquérir les compétences du niveau DILF (Diplôme Initial de Langue Française) du CECR6 (Cadre Européen Commun de Référence des Langues), avant d'intégrer les ASL à proprement parler.

Les ASL ou Atelier Sociolinguistique à visé Langagière

La démarche

L'ASL est une approche pédagogique visant le gain en autonomie sociale d'adultes migrants vivant en France. Il s'agit bien de personnes autonomes dans leur pays d'origine ayant perdu la maîtrise de certaines compétences sociales dans le contexte migratoire.

Cette démarche est préconisée pour des publics dont la méconnaissance du fonctionnement de certains espaces sociaux ; la non-maîtrise des actes de langage inhérents à ces espaces ; la connaissance partielle des codes socioculturels attendus dans ces espaces en entravent l'usage et la fréquentation autonome.

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Ces ateliers ont donc pour objet de mieux répondre aux besoins des habitants du quartier, s’inscrivant dans une démarche d’apprentissage, par l'utilisation des espaces sociaux dans les champs de la vie personnelle, culturelle, publique et citoyenne et l'exercice de responsabilités sociales.

Du point de vue du travail de la langue, elle permet de définir des actes de langage spécifiques et contextualisés en fonction des différents espaces traités et agira au niveau de la Compréhension orale – Compréhension Ecrite / Production Orale – Production Ecrite. Elle sera adaptée selon les apprenants en fonction de leur accès ou non à la lecture et à l'écriture.

Axés sur la vie quotidienne à partir de situations concrètes, en donnant la priorité à l’expression orale, aux visites et aux sorties, l'ASL permet aux participants de mieux appréhender, comprendre et retenir les informations sur les thèmes abordés selon 3 phases: DECOUVERTE – EXPLORATION – APPROPRIATION.

Ainsi, l'ASL s'articule autour de trois axes

• L'usage autonome des espaces de services : MDS, CPAM, PMI, Ecoles, Mairie, Centres sociaux, Administrations, Pôle Emploi, Poste, ...mais aussi Médiathèque, Ludothèque,...

• La compréhension des principes et valeurs de la société d'accueil : Droits et Devoirs du citoyen, Liberté-Egalité-Fraternité, Laïcité.

• La connaissance des temps forts et des événements de la société d'accueil: Fêtes nationales rentrée scolaire, les fêtes de fin d'année, les soldes, les impôts...

Sans oublier le calendrier inhérent à chaque centre social : changement d’horaires, les fêtes et évènements du centre…

Mais aussi la socialisation autour de participations diverses aux activités, sorties et projets du centre socioculturel:- Ateliers chorégraphique, piscine, yoga, cuisine, talents multiples, remise en

forme…- Sorties familiales au musées (Carnavalet, Musée de l’immigration, Louvre Branly,

…)- Cours d'informatique- Echanges transversaux des ateliers- Temps forts du centre socioculturel (Fêtes, Soirées ...)

Ateliers Grands débutants

Par grands débutants, nous entendons en deçà du niveau A1.1.Parmi notre public nous repérons 3 catégories:- Des personnes qui ne comprennent et ne parlent pas un mot de français- Des Aplha : personnes qui ne comprennent, ne parlent pas et n’ont pas été scolarisées (ou moins de 3 ans dans leur pays d'origine)- Des personnes qui ont quelques notions

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Nous avons établi des groupes distincts entre les non communicants et ceux qui ont des notions (GD1/GD2). Aussi l'apprentissage du français des groupes Grands Débutants doit recouper différentes méthodologies (Méthodes de Français), outils pédagogiques (activités), médias kinesthésiques (Jeu de rôle, gestuelle et corporalité) et supports (papier, internet) pour s'adapter aux apprenants qu'ils soient analphabètes ou universitaires. La circulation entre les deux est possible selon les avancées individuelles.

Nous constatons toutefois un réel manque dans l'outillage de la littérature spécialisée pour ce niveau. Des outils d'apprentissage ludiques et inventifs sous forme d'activités sont régulièrement créés pour pallier ce manque et répondre aux objectifs.Un projet de création d'un outil pédagogique pour aider les formateurs à la conduite de cet atelier est actuellement en cours de réalisation, en partenariat avec une formatrice professionnelle. Ceci permettra d'avoir un outil pédagogique adapté, structuré et structurant pour les formateurs de ce niveau.

Nous espérons pouvoir le proposer au 2nd semestre 2016.

Ateliers Alpha

Pour rappel le terme Alpha désigne les personnes qui n'ont jamais été scolarisées (ou moins de 3 ans dans leur pays d'origine). Parmi les Alpha on peut avoir:- Des personnes qui ne comprennent et ne parlent pas un mot de français- Des personnes qui s'expriment un peu ou très correctement en français

Les "Alpha" ont pour objectifs l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, toutefois certains non communicants intègreront les ateliers Grands débutants pour acquérir les compétences orales dans un premier temps. Ensuite ils pourront rejoindre les groupes Alpha qui sont des Ateliers d'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Aussi nous intégrons essentiellement dans ces groupes des personnes qui s'expriment assez correctement en français, l'accent n'étant pas rédhibitoire, puisque nous y travaillons la phonétique.

Pour rappel, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture nécessite 1500h, il est donc préférable d’avoir un bon niveau à l’oral.

Nous constatons une pérennisation des inscriptions d'un petit noyau de personnes sur cet atelier. Aussi, nous évaluons les progrès réalisés pour leur accès à la lecture/écriture. Outre l'autonomie gagnée, il s'agit surtout ici d'une image de soi valorisée, d'une reconstruction personnelle face à des parcours chaotiques, des schémas sociétaux ou des choix familiaux ou économiques qui les ont empêchés d'être scolarisés durant l'enfance.

Atelier Avancés

Les apprenants constituant ce groupe de niveau vont du niveau A2 au B1 à l'oral, et de l’A1 à B1 à l'écrit.

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Cet atelier travaille autour de la Lecture/ compréhension / chants lexicaux à partir de textes extraits de livres et d’articles de presse relatifs à l’actualité d'Ecritures créatives à partir d'un type singulier d'écriture (ex: Georges Pérec) ou de thématiques émergeantes au sein du groupe. De nombreux temps d’échanges et de débats sont organisés ainsi qu’un lien avec l’actualité. C'est en somme un terrain d'approfondissement et d'élargissement des compétences linguistiques, un lieu où l'on questionne la matière et le sens de la langue.

Cet atelier est très complémentaire pour les apprenants inscrits à la préparation du Delf et répond à une demande assez forte sur la zone d'influence pour les personnes de niveau B1 à l'oral.

Pour aller au-delà, des temps de réflexions se sont constitué au 1 er semestre sous forme de d’atelier-philo : Une parenthèse singulière autour d'une thématique plutôt sociétale vise à créer un échange et des débats, construire une réflexion au sein des participants de ce groupe.

Cet atelier-Philo sous le thème de "La folie du pouvoir" a été sous-tendus par un support culturel, la pièce de théâtre Macbeth Kanaval jouée à la Cartoucherie de Vincennes par la compagnie Atelier hors champ. Le formateur a préparé l'intervention en amont avec son groupe. Le dramaturge de la pièce en a été l'intervenant/animateur durant 2h puis une sortie a été organisée pour voir la pièce.

L'interaction des apprenants entre eux et avec l'intervenant était dense et forte; nombres d'entre eux avaient fui la dictature dans leur pays d'origine. La prise de parole était au rendez-vous. Le format nous a paru peut-être un peu long, ou du moins à remanier à l'intérieur.

Ce projet n'a pas été réitéré pour le moment faute de temps pour conduire à bien sa réalisation.

PREPARATION AUX DILF - DELF

DILF: Diplôme initial de langue françaiseDELF: Diplôme d'étude de langue FrançaiseAprès l'évaluation du niveau de l'apprenant A1/ A2/ou B1 et si ce dernier le souhaite (selon sa motivation personnelle) il peut préparer et se présenter aux examens DILF, DELF A1-A2 ou B1 en fin d'année.Compte-tenu du niveau des personnes inscrites à cet atelier, le niveau A2 a été retenu cette année, et sera réenvisagé à la prochaine rentrée.

En 2015 :16 personnes inscrites au DELF A2- 13 personnes ont réussis l’examen- 2 ont échouées- 1 non présentée à l’oral

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Structure du pôle linguistique

Moyens et répartition

La forte baisse de subvention ne permet toujours pas de prendre un poste à temps complet sur les Asl.

Le pôle est réparti ainsi:-une animatrice à mi-temps-une équipe de 15 bénévoles

Des formations régulières sont proposées aux formateurs bénévoles et à l'équipe pédagogique afin de renforcer leurs compétences et de travailler sur leurs pratiques.

Suivi de l'action et des supports :

La personne chargée de l’action linguistique s’assure que les objectifs opérationnels et les modalités d’action soient en adéquation avec la méthode des ASL en favorisant la mise en œuvre des outils pédagogiques et la dynamique de projets portée par les intervenants bénévoles . La référente linguistique sera facilitatrice dans les démarches partenariales, la mise à disposition des supports, et le garant du bon déroulement de l'action.Elle s’assurera du suivi des bénévoles, de leur renouvellement, de la méthodologie ASL et de la dynamique de projet.

Des réunions de niveaux sont organisées chaque trimestre et sont clôturées par un bilan global à la fin du 1er semestre.Elles répondent à différents items:

- Echanges de pratiques- Progression du groupe- Objectifs et pédagogie - Transfert de groupe- Suivi des absences / inscriptions / désinscriptions- Projets / sorties

Des temps d'évaluation formalisés par les intervenants bénévoles en milieu et fin de chaque ASL sont prévus afin d'assurer de la cohérence des objectifs de leurs ateliers et des besoins de leurs participants. Cela permet ainsi de s'assurer de l'évolution et de la progression du groupe et de chaque participant.

Les formateurs bénévoles pourront s'appuyer sur les descripteurs de compétences par pallier pour les situations de réception (reconnaitre, repérer et identifier différents types d'écrits) ou de production (renseigner, écrire, noter (re) transcrire). Ainsi, pour chaque compétence visée, les formateurs fixeront les objectifs à atteindre en fonction des niveaux de leurs groupes.

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Les formateurs devront également favoriser l'auto-évaluation, c'est à dire amener chaque participant à mesurer de lui-même ses acquis par rapport à son positionnement initial au regard de l'espace abordé dans l'atelier.

Nous utiliserons, entre autre:"Mon livret d'apprentissage du français"Ce livret commun permettra à l'apprenant de témoigner de son parcours et de consigner ses acquis pour faciliter la poursuite de sa formation.Ce Livret est destiné à favoriser la prise de conscience des savoirs acquis, à valoriser les compétences du migrant, dont le multilinguisme, mais également à créer un élan commun autour de l’apprentissage du français.Outil transversal, ce Livret permet de :•relier l’apprentissage aux projets des apprenants ;•associer les savoirs aux savoir-faire (approche actionnelle) ;•relier les descripteurs du Cadre européen commun de références pour les langues (CECR) à des situations d’apprentissage.Outil d’évaluation, ce Livret donne tout son sens à l’évaluation des compétences en l’intégrant à des activités.Outil au service de l’apprenant, ce Livret valorise son histoire, son identité culturelle et linguistique, ainsi que son projet. Il permet également aux formateurs d’adapter les cours à leurs besoins et à leur profil.

Une formation "Création de jeux-outils" sera mise en place au 1er semestre 2016 qui permettra et d'apprendre et d'évaluer les apprentissages.

Formateurs bénévoles et ateliersLes bénévoles sont les piliers de l'existence même des ASL. Après une rencontre et un accord sur les besoins du centre et les attentes du bénévole, celui-ci signe une charte par laquelle il accepte les engagements de sa mission.Une équipe de 15 bénévoles est active sur le pôle linguistique. 6 bénévoles ont quitté l'action linguistique (pour raisons personnelles ou professionnelles) à la fin du 1er semestre.5 nouveaux bénévoles ont intégré le pôle linguistique au 2nd.

Le tutoratLe tutorat mis en place depuis 2014 se poursuit de manière à ce que chaque nouveau bénévole puisse aussi être accompagné par un ancien formateur. Il aura aussi assisté à plusieurs ateliers de différents groupe de niveau afin d’évaluer la mission, l’engagement et la charge ainsi que d’avoir une palette des pratiques. Ceci leur aura aussi permis de pouvoir repérer le type de groupe (ASL ou GD ou ALPHA) et le formateur avec lequel il se sont sentis le plus à l’aise.

Après quelques loupés, la réalisation de mise en place de binômes pour co-animer les ateliers est effective au 2nd semestre. Salariés, retraités ou en recherche d'emploi tous expriment un réel engagement et une implication exceptionnelle.

Retour d'expérience-Des rencontres inter-binômes s'initient tout au long de l'année, pour construire les

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programmes avant de les soumettre à l’animatrice. Elles se formaliseront au 1er semestre 2016 pour donner le cadre des objectifs par groupe afin d'éviter que 2 programmes distincts se mettent insidieusement en place au sein d'un même groupe.-Les bénévoles circulent sur d'autres cours dans le cadre des échanges de pratiques.

Absentéisme:Pour une meilleure lecture, un outil de gestion des absences a été mis en place au 1er

semestre. Il permet de suivre au mois/trimestre/année l'assiduité des apprenants. Sa gestion prend un peu de temps mais a une réelle utilité, le suivi des absences lui est vraiment plus long. 4 absences non justifiées conduisent à une désinscription. Mais il est toujours important de connaître la raison d'une absence pour ne pas commettre d'impair. Aussi, la prise en charge des appels et les rappels pour joindre les apprenants, le nombre de personnes à appeler pour connaître le motif des absences et signifier une éventuelle désinscription, rendent la tâche particulièrement longue et fastidieuse.

Abences du 1er trimestre pour 1 groupe

Tentatives au 2nd semestre :- Les deux 1ers ateliers sont à l'essai, ce qui permet à l'apprenant et aux formateurs de voir si cela correspond à ses besoins et à son niveau. Il confirme ensuite son inscription en signant l'engagement réciproque.-"L'engagement réciproque" est signé par le centre et l'apprenant, par session. L'apprenant qui n'est pas assidu et ne respecte pas l'engagement ne fera pas la 2ème

session.Le pôle linguistique en quelques chiffres

1er SEMESTRE

De Janvier à Juin - 21 semaines

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104 bénéficiaires – 22 hommes – 77 femmes252 Ateliers567h d’interventions bénévoles37% d'absences : 22% excusées – 78% non justifiées30% de désinscriptions (Tous motifs confondus)

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- 1 groupes ASL Grands débutants 1 matin (2X 2h30)- 2 groupes ASL Grands débutants 1 et 2 soir (2X 1h30)- 1 groupe ASL Intermédiaires (2X 2h30)- 1 groupe ASL Avancés (1X 2h30)- 1 groupes Alphabétisation (1X 2h)- 1 groupes Alphabétisation (1X 1h30)- 1 groupe Préparation au Delf (1X 2h)

2nd SEMESTRE

D’octobre à Décembre – 10 semaines- 1 groupes ASL Grands débutants 1 matin (2X 2h)- 1 groupe ASL Grands débutants 2 soir (2X 1h30)- 1 groupe ASL Intermédiaires (2X 2h)- 2 groupes Alphabétisation (2X 1h30)- 1 groupe ASL Avancés (1X 2h)- 1 groupe Préparation au Delf (1X 1h30)

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90 bénéficiaires : 31 hommes – 59 femmes100 Ateliers180 h d’interventions bénévoles22% d'absences: 25% excusées – 75% non justifiées14% de désinscription (Tous motifs confondus)

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Formation des bénévoles

Un bon apprentissage passe en premier lieu par un formateur bénévole motivé et outillé bien sûr mais surtout qui ne s’oubliera pas dans le processus, et pourra mettre au service de son action ses compétences personnelles et s’y épanouira. Aussi il sera associé dans les différentes étapes de l’action linguistique de la réflexion en amont de sa mission et de l’inscription à l’évaluation. Le formateur bénévole sera aussi porteur de projet dans le cadre de son atelier, ceci pour favoriser la synergie du groupe, la stimulation individuelle des apprenants et lui permettre un retour positif de son travail.

Depuis plusieurs années le centre socioculturel est attentif à la formation et à l’accompagnement des bénévoles dans leur mission. La formation permet de prendre conscience de ses aptitudes et de ses connaissances. Elle est source de réflexion et de remise en cause de ce que l’on sait, de ce que l’on a su et de ce que l’on croit savoir.

L’intervention de bénévoles est un principe d’action de notre structure. Cependant bénévolat ne veut pas dire amateurisme et nous avons l’exigence d’offrir des ateliers de qualité aux participants.

La formation des bénévoles répond à plusieurs objectifs :

- Elle permet d’accroître les compétences internes des bénévoles. Il faut orienter et former les bénévoles si l'on veut qu'ils aient confiance dans l'organisation et qu'ils acquièrent certaines compétences permettant de répondre aux besoins de public

- Elle permet d’assurer une certaine forme de fidélisation des bénévoles en motivant et créant des liens avec l'organisation.

-Elle permet l'échange de pratiques autour d'une problématique commune

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- Elle permet aux bénévoles de s’épanouir dans leur mission

La formation amène à gérer toutes les situations auxquelles les bénévoles sont confrontés afin de progresser et d’optimiser leurs ressources personnelles, améliorer leur flexibilité et s’ouvrir à des relations nouvelles. Les bénévoles sont les éléments actifs de leur propre changement, il est important de les accompagner dans cette démarche. Ils se sentent valorisés au sortir de la formation et encore plus engagés dans le projet, qu’ils soutiennent et mettent en place avec encore plus d’énergie et de volonté. Ils en deviennent le pilier sur lequel les adultes du quartier peuvent s’appuyer pour engranger de nouvelles connaissances et découvertes.

Axes de formationEn parallèle à la préparation des ASL, les bénévoles qui animent ces groupes ont suivi de manière individuelle des formations externes à partir d'une palette proposée au 1er

semestre, les bénévoles choisissent eux-mêmes. Une formation interne collective a été dispensée au 2nd semestre, animée par RADYA (Réseau des Acteurs de la Dynamique des Ateliers sociolinguistiques). Ces formations sont basées sur la méthodologie et les techniques pédagogiques de l’ASL. Elles sont animées selon une pédagogie active (les formateurs sont mis en activité) à partir d’outils et de contenus construits par le R.A.Dy.A.

Formation initialeLes 15 bénévoles intervenants sur cette action ont bénéficié d’une formation et d'un accompagnement portant sur plusieurs axes : "Comment travailler la langue en ASL : grammaire, orthographe, conjugaison… "Cette formation a permis de travailler les contenus linguistiques correspondantaux besoins de communication des publics migrants.

Objectifs :Analyser des situations de communication à l’oral et/ou l’écritDéfinir des objectifs pédagogiquesIntégrer les activités d’apprentissage linguistique dans le traitement des compétences visées en ASLÉtablir une progression en articulant plusieurs objectifsContenus :Apprentissage du français à l’âge adulteCompétences visées en ASLComposantes de la langueTraitement de la grammaire et de la syntaxe en ASLActivités d’entrainement, de mémorisation, de systématisationActivités de productions orales et écrites

Points forts :Les formateurs repartent avec une méthode, des supports et des activités pour travailler la langue dans leurs ateliers.

Formations individuelles

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"Utiliser le jeu en ASL / 2 béneficiairesCette formation a permis de découvrir et de s'approprier des jeux pour dynamiser les ateliers et rendre l’apprentissage ludique.

Objectifs :Intégrer le jeu dans le projet pédagogiqueDévelopper le plaisir d’apprendre dans la formation d’adultesCréer de nouvelles dynamiques de groupeDéfinir des objectifs pédagogiques à l’oral et à l’écrit à partir de différentes situations de jeuFormaliser des consignes clairesDéfinir le rythme et la durée des activitésGérer l’hétérogénéité dans un groupe d’apprenantsFavoriser le travail collectif au sein de l’équipe pédagogiqueContenus :Le jeu dans la formation d’adulteLes objectifs pédagogiques en ASLLa consigne et les modalités d’animationLa durée des activités et la progression pédagogiqueL’évaluation des compétences en communication orale et écritePoints forts :Les formateurs observent, expérimentent des jeux et repartent avec des idées concrètes à proposer dans leurs ateliers.

"Utiliser les technique théâtrales en ASL " 1 bénéficiaireCette formation coanimée avec une comédienne, a proposé de découvrir des jeux théâtraux pour faciliter l’apprentissage du français et renforcer la dynamique degroupe.

Objectifs :Définir des objectifs opérationnels en communication orale (compréhension et expression)Définir une progression pédagogiqueUtiliser des activités ludiques favorisant les apprentissagesTravailler la mémorisation de façon ludiqueFormaliser des consignes clairesDévelopper la confiance en soi en se confrontant au regard des autresGérer l’hétérogénéité dans un groupe d’apprenantsInterroger les montages partenariaux possibles en fonction de la réalité de terrainContenus :Les techniques de théâtreLes objectifs pédagogiques en ASLLa consigne et les modalités d’animationLa durée des activités et la progression pédagogiqueL’évaluation des compétences en communication oraleLe montage partenarial et la coanimation

Points forts :

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Les formateurs découvrent et expérimentent des techniques théâtrales avec une comédienne professionnelle sensibilisée à la démarche ASL.

"Utiliser la tablette en atelier" / 8 bénéficiairesFormation conduite par la Coordinatrice EPN.Objectifs:Découvrir l'outil et se familiariser avecDécouverte de Drive et Google SheetsDéposer des contenus et s'en ressaisir

" Animer un ciné-débat" / 2 bénéficiaires

Retour d'expérience-Les bénévoles n'ont pas la même relation aux formations et ne se saisissent pas tous individuellement de cette opportunité.-Les formations ne répondent pas aux besoins de tous les groupes de niveau. Il est plus difficile de trouver une offre pour les groupes ayant un public de non-communicants.-Remettre en question sa pratique reste parfois encore un sujet sensible.

Les ASL sont coordonnés par une salariée du Centre Social BelleVille chargée de la mise en place de la dynamique de projets, qui assure un soutien pédagogique à l’équipe de formateurs bénévoles dont elle assure le suivi.

Perspectives 2016:-Projet documentaire autour de " l'Apprentissage de la langue" porté par un réalisateur bénévole, pour groupe GD1.-Projet "Les habitants de", présentation d'une population à partir de Haïku, pour le groupe intermédiaire.-Projet Maîtrise de la langue. "Parcours", dispositif artistique d’exploitation de l’apprentissage de la langue, pour les groupes intermédiaire et avancés.-Ateliers-Philo. Autour d'une thématique plutôt sociétale qui vise à créer un échange et des débats, construire une réflexion au sein des participants de ce groupe. Ils seront sous-tendus par un support, culturel (Film, Pièce de théâtre, Expo…) ou un fait d’actualité et seront animés par un intervenant-e extérieur relié autant que possible au support choisi (Metteur en scène, écrivain, sociologue, journaliste...), pour le groupe avancé.- Formation "Création de jeux" pour l’apprentissage de la langue et l’évaluation. Cette formation sera construire avec et à partir des besoins repérés des formateurs.

Projets transversaux en cours ou en élaboration avec le pôle jeunesse et l'EPN:-Atelier Slam social transgénérationnel qui conjugue l'écriture, l'oralité et l'expression scénique.-Formation des apprenants sur Powerpoint pour présentation de leurs projets dans leurs cours (ASL-EPN).-Constructions d'outil pédagogiques informatique pour l'apprentissage de la langue.

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-Ateliers Phonétique et Prononciation. Soutenus par des orthophonistes et/comédiens et/ou étudiants SDL (Science Du Langage).-Ateliers-Débats de société animé par un bénévole ponctué par la présence d'un spécialiste.-Préparation au DELF maintenue pour la rentrée 2016-2017.

Petit lexique :

FLE1 – FLS2 :

3Non-communicants: Ne peux comprendre et répondre à des questions simples.4Communicants élémentaires: Comprends et peut répondre à des questions élémentaires (ex. Quel est votre nom? Où habitez-vous ?). N'utilise pas les connecteurs.5Bons communicants: Utilise les connecteurs. Comprend et répond aux questions en faisant des fautes.6 CECR : Cadre européen commun de référence pour les langues

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L’Espace public numérique

Rapport d’activité 2014 / 2015 et perspectives 2015 /2015 pour l’EPN du Centre Socioculturel Belleville

Historique, présentation, contexte et enjeux de l’EPN du CSBV en 2014

Les premiers espaces publics numériques ont été créés il y a maintenant une dizaine d’années pour favoriser l’implantation sur l’ensemble du territoire national de points d’accès ouverts au public. A ce titre, ils ont joué depuis leur création un rôle très important dans la dynamisation du tissu social local.

Situé au 28 rue Rebeval dans le 19ème arrondissement de Paris, L’EPN du Centre Socioculturel Belleville a été intégré en 2002 au projet social et aux actions du centre pour répondre aux besoins des habitants du quartier Belleville Combat dans le cadre de la lutte contre le risque d’exclusion numérique. Labellisé Netpublic, il a ouvert ses portes au public en 2003 pour permettre aux habitants du quartier de se familiariser avec les NTIC à une époque où l'informatique était un "luxe" qui n'avait pas encore investi les foyers.

Présentation

L’EPN du CSBV a été conçu dès l’origine comme un espace d’accompagnement aux projets individuels et collectifs, destiné à tous les adhérents inscrits. Les usagers ont toujours eu accès à des ateliers collectifs d'initiations informatiques et des temps d'accès libre où l'animateur a un rôle de médiation et de conseils sur l’informatique. Ces actions locales participent à la réduction des inégalités géographiques, culturelles, sociales et économiques entre les publics présents sur un même territoire. L’EPN depuis son ouverture offre l'accès à tous à une initiation et un approfondissement en informatique. Il permet en pratique de se familiariser avec ces nouvelles technologies et/ou met à disposition de ses adhérents des outils et des ressources humaines pour accompagner et faciliter leur approche. Il contribue également à promouvoir et à faciliter la découverte au plus grand nombre de l'accès aux TIC et aux principaux usages de l'Internet.

Contexte et enjeux spécifiques de septembre 2014 à décembre 2015

Rappel

De février 2013 à juin 2014, suite au départ de son ancien coordinateur et de son animateur et au renouvellement du projet social du Centre Socioculturel Belleville, l’EPN a traversé une phase de reconstruction structurelle, tant sur le fond (réorganisation du fonctionnement et des activités, renouvellement des publics) que sur la forme (réaménagement des locaux et des espaces). Après 5 mois de mise en place, l’EPN a choisi de requestionner son modèle à partir de constats établis en juin 2014 avec l’ensemble de l’équipe du centre. C’est à partir de ces constats et en proposant des réponses aux problèmes soulevés qu’une nouvelle forme

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d’organisation a été proposée pour la rentrée 2014 / 2015 et déployée sur l’année 2015 afin de répondre au mieux aux attentes du public et aux enjeux du projet social.

Période 1 : de septembre 2014 à juillet 2015Les Publics usagers de l’EPN de septembre 2014 à juin 2015

Le planning des activités 2014 / 2015

Le planning des activités de septembre 2014 à juin 2015

IV. Les perspectives 2014 / 2015 et plus…Sur L’année 2014 / 2015, dans un contexte où se superposaient aux anciens enjeux de la fracture numérique, toujours

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d’actualité, ceux plus récents du développement des nouveaux métiers du numérique, de la mutualisation des moyens, compétences et ressources, l’EPN Belleville s’est positionné sur les thématiques suivantes :

Renforcer et optimiser l'offre classique de formation des publics Travailler sur la transversalité entre les pôles du CSBV Travailler avec plus de partenaires à travers des projets et la mise à

disposition des locaux auprès d'association pour développer des projets communs

Renforcer et optimiser l'offre classique de formation des publics

CONSTATS EN JUIN 2014 ET SOLUTIONS MISES EN PLACE POUR LA RENTREE 2014 / 2015

Constat 1 - Un système d’apprentissage qui ne prend pas assez en compte la disparité du niveau de connaissances de chacunLe système d’apprentissage par modules ne permettait pas de constituer des groupes homogènes, ce qui nuisait à l’avancé de chacun. D’autre part, cette approche très scolaire du module ne permettait pas de comprendre l’interaction entre les différents outils numériques pour une approche utilisateur  "pratico- pratique".

L'objectif pour la rentrée 2014/2015 était de trouver un fonctionnement facilitateur pour les adhérents comme pour l'animateur. L'EPN a gardé jusqu'à la fin de l'année le fonctionnement sur l'ancien mode, dans l’attente de la rentrée 2014/2015 et l’identification des besoins en fonction des niveaux du public pour une mise en application des objectifs à la rentrée 2014/2015

Solution mise en place : une formation sur le long terme (octobre à juin) et des contenus homogènes dispensés par groupe de niveau

L’option retenue a été la Création de 3 groupes de niveaux d'apprentissages (Grands Débutant, Débutants, Avancés), chaque groupe étant constitué de 10 apprenants.

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Mis en place à la rentrée 2014 (octobre) ce système permet de proposer des contenus et approches spécifiques à chaque groupe et de les adapter facilement à l'avancée du groupe. Les outils, contenus et modes de fonctionnement :

Création d'un site destiné aux bénévoles, adhérents et partenaires recevant du public à l’EPN et permettant d'accéder facilement aux informations, aux tutoriels et exercices que ce soit à l'EPN ou à domicile (https://sites.google.com/site/formationepnrebeval/)

Mise en place pour chaque groupe d'un cursus d'apprentissage sur l’année intégrant des exercices pratiques faisant interagir les différents outils

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Résultat

Résultat

En juin 2015, après un sondage auprès des adhérents, mais également suite au constat du peu de volatilité du public sur l’année et au regard de son autonomisation, on peut constater que ce modèle est efficace. Cela permet également d’avoir des ateliers cohérents et adaptés et de travailler sur des projets en lien avec la vie du centre, ce qui réactive un lien social durable entre les adhérents des ateliers EPN et ceux du centre.

Bien que les groupes de niveaux soient formés en début d’année, il y a toujours de la demande et de nouveaux arrivants sur les formations Grands Débutant. Pour tenter d’introduire dans la mesure du possible les nouveaux arrivants dans un groupe de formation si ou quand une place se libère, l’EPN propose de profiter du créneau des accès libres pour effectuer un accompagnement personnalisé sur cet objectif. 6 adhérents ont pu profiter en 2015 des accès libres pour se mettre à niveau et intégrer un groupe de formation. La jonction entre les désistements et les remplacements se fait plus facilement et plus efficacement.

La contrepartie est que ce modèle institué sur une année scolaire ne permet pas d’accueillir suffisamment de public au regard de la demande. Une réflexion a donc été portée pour proposer pour la rentrée 2015 / 2016 un modèle similaire mais sur deux périodes (de novembre à février et de mars à juin) afin de pouvoir accueillir plus de public.

Constat 2 - Un public trop peu ouvert sur l’extérieur

La grande majorité du public fréquentant l’EPN pour une formation à l’utilisation des outils numériques n'utilisait que cet espace en dépit des nombreuses possibilités qu'offre le centre et ne participait pas ou peu aux activités communes (fêtes de quartier,

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événements communs...). Paradoxalement, et en-deçà de l’apprentissage de l’informatique, ce public, constitué pour grande part de migrants, retraités ou personnes en recherche d’emploi, aspirait également à un accès à du lien social perceptible à travers la demande de reconnaissance et le besoin valorisés à travers cette activité en la partageant.

Solution mise en place : offrir plus d’ouverture vers l’extérieur aux adhérents EPN

Organisation d'ateliers thématiques (ex: projet Jerry … avec le groupe Avancé, projets Cartes de Vœux de Noël avec tous les groupes, projet Karaoké pour le nouvel an chinois avec le groupe Débutants, participation à l’organisation et l’animation de la fête de quartier).

Organisation de sorties hors les murs et activités vacances spécifiques aux nouvelles technologies numériques (ex : sortie au Carrefour du Numérique de la Villette en juin 2014, sortie au salon Connect'It en octobre 2014)

Mise en place de repas partagés organisés par et pour les adhérents de l'EPN.

Collaboration active à l’organisation des événements du centre via les projets de groupe (ce qui incite à la participation sur ces mêmes événements)

Mieux communiquer sur les activités du centre et inciter les adhérents de l’EPN à participer à d’autres activités du centre

Résultat :

Le fonctionnement en groupe sur des projets liant formations et vie du centre ou activités hors les murs s’est révélé un facteur de cohésion et a énormément joué sur la création d'un lien pérenne et dynamique, ce qui a engendré parallèlement une bonne assiduité (très peu d'abandons). Cela a facilité l’ouverture à l’autre, la convivialité et la libération de la parole. D’autre part une meilleure communication sur les activités du centre a amené beaucoup d’adhérents à participer à d’autres ateliers proposés par le centre, à en parler et à favoriser la participation d’autres adhérents.

Constat 3 - Une demande recrudescente et trop peu de ressources humaines pour y répondre.

L’EPN de Belleville est une des rares structures du quartier en mesure d’accueillir les publics sur des locaux adaptés. Les inscriptions se font en début d'année et pour toute l'année et la capacité totale sur les formations est liée aux ressources humaines en mesure d'en assurer la charge. Le coordinateur / animateur peut recevoir sur les formations 3 groupes de 10. Les accès libres, ouvert à tous, sur tous les créneaux sont généralement très suivis à la fois par des adhérents en formation et par des adhérents souhaitant simplement bénéficier des accès aux postes et/ou d'un conseil technique. La participation est aléatoire mais il est courant d'avoir une quinzaine de personnes sur les accès libres, ce qui reste difficilement gérable pour un seul animateur. Faute

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d’animateur, il n'y avait en 2013 / 2014 pas de cours du soir pour les personnes qui travaillent ou ne peuvent pas venir en journée.

Solutions mises en place : développer le bénévolat et s’appuyer sur les autres EPN

1. Développer le bénévolat

L’EPN s’est mis en recherche de bénévoles en capacité de prendre en charge seul un/des groupes de formation supplémentaires sur l'année pour pouvoir ouvrir plus de créneau au public sur les formations.

Deux bénévoles issus des groupes d'apprentissage de l'année 2013/2014 ont été sollicités et ont accepté de prendre en charge avec la coordinatrice un groupe de

niveau à la rentrée 2014/2015.

A la rentrée 2014/2015 les deux bénévoles accompagnants les formations se sont proposés pour participer activement aux accès libres. Un bénévole supplémentaire dédié à la maintenance des postes utilisateurs a rejoint les accès libres en février 2015. L'accueil aux accès libres permet aujourd'hui grâce au nombre de ressources humaines dédiées à l'accompagnement des publics sur ce temps de prendre en charge les demandes et besoins divers avec un suivi personnalisé pour les personnes devant rejoindre un groupe de formation.

Une bénévole informaticienne a été trouvée en Novembre 2014. Un cours du soir a été ouvert à 10 personnes supplémentaires dont 5 anciens adhérents EPN qui n'avaient pas pu être réinscrits à cause d’un manque de place à la rentrée 2014 / 2015. Dans le cadre d’un projet d’accompagnement à l’emploi mis en place en mai 2014, une nouvelle bénévole dédiée aux cours Excel pour les demandeurs d’emploi a rejoint l’équipe.

Résultat : le développement du bénévolat a apporté un soutien très précieux à la coordinatrice sur les accès libre et a permis la mise en place de nouvelles formations. Toutefois, peu de bénévole sont en capacité techniques d’animer seuls des formations. L’objectif reste donc de trouver plus de profil de ce type pour 2015/2016. Des recherches de bénévoles sont toujours en cours pour satisfaire les besoins toujours en augmentation sur les formations des publics.

S’appuyer sur les autres EPN pour mieux accueillir les publics

Faire jouer la proximité

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Suite au renforcement des liens entre les EPN, via l’association de l’Union des EPN, l’EPN de Belleville a renforcé ses liens avec les structures de proximité proposant des ateliers similaires ou complémentaires, ce qui permet de réorienter de façon plus fluide les publics.

Le CSBV est localisé sur le quartier Belleville Combat du 19eme arrondissement, mais la grande majorité des usagers de l’EPN est quant à elle géographiquement éclatée entre le 19ème, 20ème, 10ème et 11ème arrondissement, ce qui est également le cas de l’EPN du Picoulet, localisé sur le 11ème arrondissement. L’AGECA et Le Relais Ménilmontant, géographiquement proche également et le Picoulet étaient des partenaires naturels pour la répartition et/ou la réorientation des publics sur des activités liées à l’informatique. Les structures ont décidé de se rapprocher afin de proposer pour la rentrée 2014 / 2015 des actions de formations en s’appuyant sur leur complémentarités et leur spécificités.

Renforcer les liens et les passerelles

L’autre objectif est dans l’avenir, de mettre en commun avec les EPN de l’Union des EPN Parisien un agenda commun pour pouvoir mieux accueillir les publics.

CONSTAT 4 - Un « public » non adhérent mais très présent : les stagiaires

Beaucoup de demandes de stage formulées au niveau des collégiens (stages de troisième) Lycéens (Bac Pro) et écoles de réinsertion professionnelle ne trouvent pas de réponse, aux dire des stagiaires demandeurs, comme de leurs écoles. L’EPN est très sollicité tout au long de l’année, parfois du jour au lendemain par des postulants au stage qui ne seront pas en mesure de valider leur année faute d’organisme acceptant de les accueillir.

Solutions mises en place pour la rentrée 2014 : répondre positivement aux demandes de stage et les accompagner sur un projet, communiquer les demandes aux autres EPN.

Malgré la charge de travail accrue et considérant que c’est inhérent à son rôle social, L’EPN Belleville a pris le parti de répondre positivement – dans la mesure de ses possibilités - aux demandes de stages.

Afin de donner la possibilité aux stagiaires accueillis d'être actifs et partie

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prenante sur la structure en fonction de leur compétences, des besoins du stage et des besoins du centre, l’EPN a fait le choix de faire travailler les stagiaires de façon autonome et en mode projet sur un sujet choisi en commun. L’espace accueille simultanément (si possible) plusieurs stagiaires d'une même ou de plusieurs structures scolaires pour la mise en commun et le partage des compétences.

Résultat : La perspective du travail en mode projet personnel et en équipe a permis aux stagiaires de s'inscrire concrètement et selon leurs choix sur l'une ou l'autre des activités de l'EPN en répondant à un besoin concret de l'association ce qui est un véritable plus pour la motivation des intéressés. La dynamique s'en est trouvée renforcée.En contrepartie Il n’a pas toujours été possible d'accueillir plusieurs stagiaires en même temps. La différence entre les personnes accueillies « en solo » et celles intégrées à une "équipe projet" s’est ressentie sur la motivation. L'objectif est donc de tenter de multiplier pour la rentrée 2016 les rencontres avec les écoles et organismes de formation pour proposer des stages en groupe et de développer les possibilités d'intégrer un projet.

Le rapprochement des structures EPN dans le cadre de l’Union des EPN de Paris a permis de rediriger plus facilement les stagiaires vers d’autres partenaires quand il n’était pas possible de les accueillir.

Travailler sur la transversalité entre les pôles et les publics du CSBV

CONSTATS EN JUIN 2014 ET SOLUTIONS MISE EN PLACE POUR LA RENTREE 2014 / 2015

Le Public Jeunesse ne fréquente l'EPN que dans le cadre des recherches scolaires.

Aucune action sur l’EPN n’est dédiée à un public intergénérationnel et/ou Famille.

Le public ASL du centre ne fréquente l'EPN que par le biais des cours Alpha (10 personnes 1 semaine sur deux).

L’action proposée aux publics en demande d’accompagnement vers l’emploi et/ou la création de microentreprise (que l’on peut retrouver sur les différents pôles) reste peu significative au regard de la demande et de la situation de l’emploi sur le quartier.

Un atelier informatique spécifique réservé au Foyer AFJ (Accompagnement et soins individualisés de femmes migrantes victimes de la traite) travaillant à partir de l'écriture de recettes de cuisines (thématique universelle) s'est peu à peu désertifié en raison de la volatilité naturelle du public (accueil non pérenne)…

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SOLUTIONS PROPOSEES POUR LA RENTREE 2014 / 2015

Afin d’ouvrir le portes de l'EPN à d'autre publics du centre sur des actions ciblées Jeunesse et des actions intergénérationnelles et /ou familiales et pour accompagner l'apprentissage de la langue et l’aide à l’insertion dans la vie active à travers les outils numériques le centre a décidé d’opérer sur deux axes :

Une refonte des locaux dans l’objectif de se doter d’une salle dédiée aux jeux vidéo, aux activités créatives numériques et au codage pour tous.

Des projets dédiés aux publics des autres pôles du centre.

Une réflexion et une réorientation des projets ne fonctionnant pas ou mal

La refonte des locaux de juillet 2014 à septembre 2015

Les locaux de l'EPN étaient à l’origine divisés en deux espaces distincts séparés par un couloir. Peu optimisés en termes d'espace (5 postes dans une salle, 5 postes dans une autre -tout se passe à l'arrière), l'organisation des lieux ne permettait pas à l'animateur d'animer en Face to Face pour plus de 5 personnes à la fois alors que les demandes d'accès aux formations de l'EPN sont nombreuses. L’idée retenue a donc été d’utiliser le potentiel de chacun des espaces à son maximum en imaginant des actions identifiées et complémentaires sur chacun des espace. Dans cette optique les locaux, peu accueillants (traces sur les murs, peinture défraîchie) ont été repeints et réaménagés par les salariés en juillet 2014 et chaque salle a été personnalisée en fonction de l'activité dédiée.

De 2014 à 2015 Création d’un espace de formation ayant une plus grande capacité d'accueil en

face to face. L’espace de formation a été mis en place à l'avant pour la rentrée 2014 / 2015 avec 5 postes supplémentaires (de type shuttle) récupérés suite à l'achat de nouveau matériel pour les bureaux administratifs et un espace de projection mural. 10 personnes peuvent être accueillies simultanément dans un même espace de travail. Facilitation de l'accueil et de l'action de formation.

Utilisation du couloir comme espace d'exposition grâce aux murs libres disponibles pour afficher et valoriser les productions des adhérents.

Utilisation de l’espace arrière (aveugle) pour s'ouvrir à d'autres publics sur des activités nouvelles de codage et de jeux vidéo. Récupération et rapatriement d'un canapé pour rendre convivial l'espace et permettre au lieu de servir d'espace de repos et de projection.

Résultat : en septembre 2014 les locaux étaient prêts pour accueillir les formations de façon optimale et ouvrir de nouvelles activités en direction des publics habituels, mais aussi de nouveaux publics. Cela a permis d’accueillir plus sereinement et dans un espace convivial différentes activités et parfois deux activités simultanément sur l’espace de l’EPN

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Les nouveaux projets dédiés aux publics des autres pôles du centre pour la rentrée 2014 / 2015

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Jeux vidéo et création numérique :

Afin d’accompagner la création d’un espace ludoéducatif sur le thématique du jeu / jeu vidéo pour tous en transversalité avec les autres pôles du CSBV, une formation d'une journée à la ludothèque municipale d'Issy les Moulineaux avait permis de prendre la mesure du contexte et des enjeux du projet. L’espace arrière de l’EPN a été équipé des 5 meilleurs postes de l'EPN. En juillet 2014 les postes ont été upgradés et préparés pour pouvoir supporter la charge. De septembre 2014 à décembre 2014 suite au premier aménagement des locaux le CSBV s’est concentré sur l’acquisition et/ou préparation de matériel (tablette graphiques, manette de jeu Xbox, Robot Thymio, Wii U)…

Résultat : mise ne place d'une commission jeux vidéo avec 6 adolescents du centre

En février 2015 les adolescents fréquentant le centre dans le cadre de l’accompagnement scolaire ont été impliqués – avec la participation des stagiaires de l’EPN - dans l’activité Jeux Vidéos. 6 d’entre eux ont formés une commission pour mettre en place l’activité sur la forme et le fond (choix du matériel et des jeux, écriture de charte et des règles d’occupation de l’espace, création d’un site dédié, choix d’un mode de fonctionnement…). Ils ont défini le périmètre, tester et mis à disposition le matériel selon une convention établie et réaménager la salle. Un site dédié a été ouvert et est maintenu par les animateurs avec la collaboration des adhérents du pôle Jeunesse. L’ouverture des activités autour du jeu vidéo s’est faite en mars 2015 (vacances de Pâques, avec une première expérience en direction du public ado).

2 adolescents se sont spontanément proposés pour s’occuper de la coordination de l’activité – avec l’accompagnement d’un service civique et de la coordinatrice de l’EPN. Ils ont effectué une période de test sur des sessions ponctuelles pour faire démarrer l’activité à la rentrée 2015 / 2016 sur la période des mercredi soirs de 17h à 19h.

Codage / robotique

Afin de proposer un cours de programmation, une rencontre avait été faite en juin 2014 avec l'Association Diamond Game Unit (Association centrée sur le jeu vidéo, le codage et la culture asiatique). Un cours de programmation intergénérationnel pour débutants en Shell et C s’est ouvert en novembre 2014, tout le samedi de 13h à 15h.

Résultats : Suite au constat de la volatilité du public en janvier 2015, le cours avait subi une réadaptation en février. De nouveaux adhérents avaient été trouvés pour un projet de programmation simplifié autour de la réalisation d'un jeu pour téléphone portable (objectif de résultat rapidement visible pour les apprenants). Les jeux devaient être finalisés en juin 2015, mais le projet, trop ambitieux dans les temps impartis, n’a pas été mené à bout.

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Le projet n’a pas été reconduit sur la rentrée 2015 / 2016, le bénévole l’ayant animé n’ayant plus de disponibilité.

Une réflexion avait été menée pour proposer aux écoles du quartier pour la rentrée 2014 / 2015 pendant les ARE un temps d’activité autour du codage, de la robotisation et de la création numérique (Scratch, Thymio, thinkercad...) mais n’a finalement pas été retenue en raison du manque de ressources humaines.

Fablab

Un projet de type Fablab est en cours de réflexion dans l’objectif d’amener les publics à fréquenter les lieux de type Fablab et lancer des projets de co-consctruction sur le CSBV à l’horizon 2016. L’objectif est de donner aux stagiaires, aux bénévoles et aux adhérents un aperçu concret des possibilités qu'offre l'appropriation des nouvelles technologies numériques dans le cadre personnel comme professionnel. Une première visite de sensibilisation avec les stagiaires et bénévoles a été effectuée en juin 2014 au Fablab du Carrefour du Numérique. La visite du salon Connec’It a permis de sensibiliser les adhérents inscrits à l’EPN pendant les vacances de novembre 2014.

Suite à une rencontre en décembre 2015 avec le Fablab Ici Montreuil, L’EPN se proposait de mettre en place sur les temps de vacances d'été 2015 de nouvelles activités de sensibilisation aux nouveaux outils numériques (modélisation 3D et la fabrication d’objets). Une rencontre a été également effectuée en février 2015 avec Orange Solidarité dans la perspective d'un accompagnement au projet Fablab à l’horizon 2016. L’EPN et Orange Solidarité se sont positionné sur la mise en place d’un projet autour de la formation de Fablab Manager pour le coordinateur de l'EPN et les accompagnateurs Orange Solidarité.

L’idée était également d’organiser pour les animateurs une formation et des sorties hors les murs pour les publics en profitant de l’espace Fablab développé par le LOREM. Deux projets de coréalisation des adhérents ont été envisagés :

La fabrication de grand jeux de type Puissance 4 ou jeux de dame géant (Découpe d'une structure en bois modélisée en 3D via une découpeuse laser numérique, assemblage et impression de pièces modélisées en 3D, avec les adhérents des pôles Famille et EPN)

La fabrication d'une borne de jeux vidéo (création d'une structure en bois modélisée en 3D via une découpeuse laser - assemblage et customisation avec nos adhérents Jeunesse).

Résultats : le projet a été mis en veille sur l’année 2014 / 2015 en raison des difficultés et du coût de mise en place de ces activités nécessitant du matériel, des lieux de fabrications et un accompagnement adéquat. Toutefois, et pour démarrer l’action en attendant de pouvoir la pérenniser, un atelier DIY sur un cycle annuel a été imaginé pour la rentrée 2015 / 2016 dans le cadre des actions de formation avancés autour de 3 thématiques :

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La création d’un sapin de noël numérique à partir de déchets informatiques pour animer la journée de noël du centre

la création avec un bénévole Webmaster d’un site en direction des habitants du quartier traitant des déchets numérique (janvier à mars 2016)

la fabrication d’une Borne de Jeux avec les ados à partir d’une carte Rasberry et d’une structure à fabriquer (avril à juin 2016)

Cuisine et informatique

Pour accompagner et valoriser le public de l’AFJ, fragilisé et éloigné de l’emploi comme de la formation, une proposition a été faite en 2014 à l'association A Petit Feu de faire participer le public à son projet (proposer aux adhérentes AFJ de mener une activité de Chef de Cuisine chez les particuliers et/ou sur le CSBV, cette intervention étant rémunérée ou faisant l'objet d'un repas partagé).

Les thèmes abordés côté informatique : écriture d’une offre, lister les courses (traitement de texte) / mise en ligne sur un site (entrer des données) agrémenter son offre (traitement de l’image)/ établir un budget prévisionnel (tableur).Un premier repas partagé a été organisé en décembre 2014 par une participante de l'AFJ.

Le projet a été étendu en octobre 2014 aux autres adhérentes migrantes fréquentant le centre hors AFJ.

Résultat : en raison de la volatilité naturelle de ce public, ce projet, qui a bien démarrée avec deux adhérentes n’a pas pu s’installer dans la durée en 2014 / 2015. Le public a été malgré tout accueilli au centre sur un autre projet à court terme : le Karaoké de l’EPN pour la fête de quartier avec les adhérents de l’EPN souhaitant y participer. Cette activité a été valorisante sans toutefois être lourde en termes de nécessité de présence pour le public de l’AFJ et leur a permis d’aller à la rencontre des autres adhérents du centre, ce qui a été ressenti comme très positif par tous.

Pour la rentrée 2015 / 2016 une décision a été prise avec l’AFJ en juillet 2015 de proposer à son public de venir suivre des formations classiques, les accès libre et d’autres activités au même titre que n’importe quel public, ceci dans le souci de ne plus « enfermer » les filles de l’AFJ dans un système en vase clos et de leur permettre de se sentir accueillie en tant qu’individu et non plus en tant que « groupe d’appartenance », ce qui à terme peut avoir un effet stigmatisant.

Travailler avec plus de partenaires à travers des projets et la mise à disposition des locaux auprès d'association pour développer et mutualiser des projets

SOLUTION PROPOSEE POUR 2014 / 2015

A la rentrée 2014 / 2015 le CSBV avait souhaité mutualiser les locaux pour donner à plus de public la possibilité de se former aux outils numériques. Dans ce cadre il a proposé d'ouvrir les portes à d'autres associations souhaitant accueillir du public et en capacité de fournir les ressources humaines nécessaires à cet accueil.

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Dès octobre 2014, l’EPN avait accueilli quatre associations :

AutremondeL’association qui accueille un public de migrants n’avait pas en 2014 / 2015 d’espace numérique. Elle a mis en place un partenariat de bénévolat de compétence avec Orange Solidarité et l’EPN de Belleville pour pouvoir former son public sur des locaux adaptés et a été accueilli le lundi de 10h à 12h de novembre 2014 à juin 2015.

Résultat  Autremonde s’est doté pour la rentrée 2015 / 2016 d’un espace numérique dans ces propres locaux. En revanche, l’EPN du CSBV a profité de sa rencontre avec Orange Solidarité pour monter également à son tour un partenariat sous forme de bénévolat de compétence avec ces derniers. Dès la rentrée 2015 / 2016, une équipe d’Orange Solidarité a pris en charge la formation des grands débutants à l’EPN Belleville.

La Maison du Bas Belleville L’association a accueilli 10 de ses usagers seniors de mars à juin 2015 sur les locaux de l’EPN.

Résultat  La Maison du Bas Belleville s’est manifestée pour reporter l’opération pour la rentrée 2015 / 2016 mais n’a pas trouvé de bénévole susceptible de l’accompagner.

Les Ateliers du TravailL’association a été accueillie sur les locaux de l’EPN de juin à juillet 2015 dans le cadre d’une opération d’accompagnement auprès d’un groupe de 15 demandeurs d’emplois.

RésultatSix demandeur d’emploi ont retrouvés du travail suite à cet accompagnement qui doit se renouveler sur l’année 2015 / 2016 si les subventionnements le permettent.

Français langue d’accueil L’EPN Belleville accueille l’association depuis la rentrée 2014 /2015 sur le créneau du vendredi de 9h30 à 11h30 pour un public de 10 usagers grands débutants migrants.

Résultat L’association accueille ses usagers régulièrement sur les locaux de l’EPN Belleville les vendredis de 10h à 12h. Un projet collectif sur l’accompagnement à l’emploi lancé pour la rentrée 2015 /2015 Cette ouverture a permis en exergue d'entamer un dialogue sur des perspectives de mutualisation autour de la mise en place de plusieurs projets pour 2015 / 2016 dont un projet commun d’accompagnement à la recherche d'emploi initié à l’origine par le CSBV depuis juin 2014 en réponse à la demande et face à la situation de l’emploi sur le quartier.

Pour initier ces projets de longue haleine une personne en Service Civique enthousiaste à l’idée de s'investir sur un projet ambitieux avec des objectifs de co-construction avait

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été recrutée en septembre 2014 et a mis en œuvre en 2014 / 2015 les actions suivantes :

Définition des périmètres du projet. Mise en relation entre les partenaires existants et recherches de nouveaux

partenaires potentiels. Diagnostique de territoire et Identification des acteurs susceptible de travailler

en complémentarité sur cette action au sein du CSBV ou parmi les partenaires.

Les différentes rencontres avec les partenaires usagers de l’EPN ont permis de dégager des axes de travail collaboratif autour d’actions complémentaires et / ou mutualisées dont voici le schéma global.

Un appel à projet a été rédigé en collaboration avec toutes les structures impliquées à la DIRRECTE qui n’a pas retenu le projet. Toutefois les actions de formation et d’accompagnement prévues ont été lancées grâce à des bénévoles. En revanche, la partie technique sur la création d’outil est suspendue ou ralentie en raison du manque de ressources humaines et

financières nécessaires à leur mise en place.

Les actions concrétisées en interne et/ou avec des partenaires sur des actions identifiées sont les suivantes :

Association les Atelier du Travail et écrivains publics du CSBV et du Picoulet : des ateliers (CV, LM, Entretien, parcours personnalisé) ont été ouverts sur le CSBV à partir de mars 2015.

Français Langue d’accueil, ASL et EPN  du CSBV : le travail de préparation collaboratif sur la mise en place d’une plateforme pour mobile destinée aux migrants sur la question du français et du français à visée professionnelle a démarré en janvier 2015. Il fait pour une part l’objet d’un travail de fond sur la co-construction de supports numériques pour le français. L’autre part étant dédiée à la co-construction d’un jeu éducatif « J’Vis à Belleville » à partir d’une MAP sur le quartier en co-élaboration avec l’EPN13, d’après son projet « J’Vis à Paris ». Toutefois en raison du manque de budget et de ressources humaines, il avance lentement et aucune deadline ne lui a été assigné.

APEIS : Les permanences ont été lancées pour la rentrée 2015 / 2016 sur le créneau du lundi de 14h à 16h

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Période 2 : de septembre 2015 à décembre 2015

Les Publics usagers de l’EPN de septembre 2015 à décembre 2015 en image

Tous usagers confondus

Sur les ateliers d’accompagnement et activités prise en charge par l’EPN du centre

Le planning des activités 2014 / 2015

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Le programme de la rentrée 2015 / 2015

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Contenu, public et répartition temporelle des activités prévues pour 2015 / 2016

Ils en assurent aujourd’hui la bonne marche et le suivi. Les limites physique de l’espace ne permettant d’accueillir que 8 jeunes par session les adolescents du centre y ont accès sur inscription et tournent sur l’activité.Pendant la période des vacances scolaires, des activités famille autour du jeu vidéo et de la robotique ont été proposées aux familles. L’expérience ayant été réussie elle sera reconduite sur les vacances scolaires 2015, l’idée étant d’ouvrir ces activités dans le futur à d’autres publics (ASL, Seniors, intergénérationnel).

Les nouvelles actions et stratégies mises en place et les perspectives pour l’année 2015/2016

Sur la refonte des locaux

De septembre 2015 à décembre 2015

une exposition pédagogique sur les composants d’un ordinateur a été installée de façon permanente pour servir de support de cours dans le couloir d’exposition

utilisation de l’espace ludique (salle du fond) pour la mise en valeur des adhérents à travers l’exposition des projets et des productions

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Perspective pour 2015 / 2016

Redynamiser les locaux sur l’action jeux vidéo à travers l’installation par un bénévole spécialisé de 3 postes dédiés au retro gaming pour accueillir plus de public jeunesse (et notamment les 6 /10 ans)

Installer d’une borne d’arcade sur l’espace jeux vidéo (fabriquées sur la période avril / juin 2016 par les adhérents Jeunesse et Avancés dans le cadre d’un projet Rasberry).

Rafraîchir en juillet 2016 les locaux avec les adhérents (peinture des murs et des sols)

Sur l’accueil des publics et leurs activités à l’EPN

Les initiations à l’informatique

De septembre 2015 à décembre 2015

Sur l’année 2014 / 2015, le constat avait été fait que le modèle de formation sur les initiations à l’informatique pour les grands débutants et débutants proposée sur une année scolaire ne permettait pas de satisfaire l’afflux de demande. Une réflexion avait été donc été portée pour proposer pour la rentrée 2015 / 2016 un modèle similaire mais sur deux période (de novembre à février et de mars à juin) afin de pouvoir accueillir plus de public.

En septembre 2015, les inscriptions et le type de demande ont permis de révéler que, par rapport à l’année précédente, beaucoup de ces demandes correspondaient à un niveau débutant (personne maîtrisant clavier / souris, ayant un compte mail et étant initié à l’utilisation internet) et peu au niveau grand débutant (personne n’ayant jamais utilisé un ordinateur). La décision a donc été prise de proposer sur la première session (d’octobre à février) un cours grand débutant et un cours débutant, puis sur la seconde session (de mars à juin) deux cours débutants. Cette option permettant d’assurer une continuité dans l’apprentissage pour les personnes inscrite au cours grand débutant sur

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A titre d’exemple : le sapin de noël numérique fabriqué par les adhérents de l’atelier du groupe Avancés

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la première session et d’accueillir plus de demande sur le cours débutant pour la seconde session.

Perspective pour 2015 / 2016

Pour pouvoir malgré tout satisfaire aux demandes des grands débutants n’ayant pas pu être inscrit sur la formation, la décision a été prise de les accueillir sur les accès libres et de les faire progresser sur les questions de base (maîtrise du clavier et de la souris, création de mail, initiation à internet). Un bénévole dédié à cette mission les accompagne depuis septembre 2015.

La continuité du renforcement des liens avec l’Union des EPN à travers la mise en place d’un agenda commun pour permettre une meilleur circulation des publics.

L’accompagnement vers l’emploi

De septembre 2015 à décembre 2015

Suite au projet d’accompagnement à l’emploi lancé en 2014 / 2015, l’EPN Belleville a proposé deux ateliers bureautique dédiés au demandeur d’emploi à la rentrée 2015 / 2016 et s’est mis en relation avec Pôle Emploi Piat afin de cibler le public intéressé. Toutes les demandes n’ont pas pu être prises en compte et d’autres sessions ont été programmées sur l’année. L’assiduité des adhérents et leur enthousiasme à suivre ces formations dispensées par deux bénévoles spécialistes de la question démontrent le réel besoin de développer encore ce type d’atelier en direction des demandeurs d’emploi.

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En journée En soirée

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Perspective pour 2015 / 2016

Cette activité tient malheureusement à la disponibilité et à la compétence des bénévoles qui dispensent la formation et par conséquent, aucun engagement ne peut être pris de la part du centre social de la poursuivre en cas de défection, nulle aide publique n’étant venue appuyer le projet global d’accompagnement à l’emploi. Pour l’instant, deux autres sessions sont prévues de janvier à avril, ainsi que le démarrage d’un club chercheur d’emploi et d’un atelier d’accompagnement à l’emploi tenu par l’association des Ateliers du travail, qui, face aux mêmes problématiques de financement n’a pas encore confirmé.

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Les Accès Libre

De septembre 2015 à décembre 2015

Afin de proposer un accompagnement plus personnalisé aux usagers des accès libres, l’EPN avait sollicité en 2014 / 2015 certains participants pour devenir bénévoles accompagnateurs sur ces créneaux et avait trouvé trois bénévoles, dont un dédié « grands débutants » et « maintenance ».

A la rentrée 2015 / 2016 les trois bénévoles accompagnants les accès libre en 2014 / 2015 se sont proposés pour renouveler leur participation aux accès libres. Une bénévole supplémentaire dédiée au thématique « emploi » a rejoint la session des mercredis en décembre 2015.

L'accueil aux accès libres permet aujourd'hui grâce au nombre de ressources humaines réparties sur les trois créneaux de mieux prendre en charge les demandes et besoins divers avec un suivi personnalisé pour les personnes devant rejoindre un groupe de formation.

7 adhérents ont pu profiter d’octobre à décembre 2015 des accès libres pour se mettre à niveau et intégrer un groupe de formation, la jonction entre les désistements et les remplacements se faisant plus facilement et plus efficacement.

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A l’EPN du CSBV, les accès libres sont ouvert à tous, sur tous les créneaux et sont généralement très suivis à la fois par des adhérents en formation et par des adhérents souhaitant simplement bénéficier des accès aux postes, d'un conseil technique ou d’une aide à la maintenance de son matériel. La participation est aléatoire mais il est courant d'avoir entre 10 à 15 de personnes, avec des demandes diversifiées, ce qui reste difficilement gérable pour un seul animateur.

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Perspectives pour 2015 / 2016

En raison de la possibilité d’accueil limité sur les formations et au regard d’une demande au demeurant de plus en plus spécifique et disparate, les inscriptions aux accès libres, qui se font tout au long de l’année et sur l’année, croissent de manière exponentielle depuis 2014.

Une réflexion doit donc être menée sur 2015 / 2016 pour trouver des moyens et des outils permettant de réguler ce flot de demande et de mieux organiser ces temps tout en respectant le principe de liberté d’accès à l’espace.

Les Accompagnement individualisé

De septembre 2015 à décembre 2015

Pour répondre à des problématiques informatiques spécifiques d’habitants du quartier, et notamment pour les adhérents entrepreneurs ou étudiants ayant un besoin ponctuel d’aide personnalisée, un accompagnement individualisé se fait au fil de l’eau et selon la demande les jeudis par le coordinateur EPN depuis la rentrée 2015 / 2016.

Dans ce cadre, trois habitants porteurs de microentreprises ont sollicité et été accompagnés par l’EPN sur :

La réalisation d’un support (affiche, flyer, site…) La création d’un logo Une aide à la prise en main d’un logiciel ou d’une technique d’utilisation de l’outil

de travail informatique

Deux autres personnes adhérentes ont été accompagnées sur

La rédaction et présentation d’un mémoire master 2 La rédaction d’un rapport de stage pour valider un diplôme

D’autres adhérents des accès libre n’ayant pas pu avoir une réponse spécifique à une problématique complexe ont également été reçu sur ce créneau afin que puisse être consacré le temps nécessaire à leur autonomisation sur la prise en main de leur matériel.

Perspective pour 2015 / 2016

S’appuyer sur un service civique et / ou des bénévoles pour renforcer mettre en place un processus pérenne sur des actions d’accompagnement de ce type d’action individualisées.

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Les actions en direction des seniors

De septembre 2015 à décembre 2015

Un public très représentéL’EPN a accueilli à la rentrée 2015 / 2016 sur toutes les formations 44 seniors. Les plus de 65 ans représentent 24 % de ses adhérents et les 55 /plus de 65 ans 44 % de l’ensemble des utilisateurs de l’EPN.

Dans le cadre d’un projet lancé via l’Union des EPN de Paris, L’EPN de Belleville s’est inscrite sur le projet Websenior, initié par l’association Recyclage Ecocitoyen. L’opération permet à des seniors éloignés du numérique de disposer pendant un an d’un ordinateur et de cours d’informatique pour les débutants.

Trois adhérents seniors ont bénéficié de l’opération sur l’EPN Belleville et ont été accompagnés pendant 2 sessions de 2h sur la prise en main de leur matériel à la rentrée. 7 autres seniors en bénéficieront sur l’année 2015/2016

L’EPN a également participé à la semaine bleue avec l’EPN du Picoulet et celle de l’AGECA, sur une journée au sein de la mairie du 11 ème arrondissement et mis parallèlement en place dans ce cadre une session de jeu vidéo intergénérationnelle.

Perspective pour 2015 / 2016

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L’EPN s’est rapprochée de l’AREPA (Association des Résidences pour Personnes Agées qui propose des solutions d'hébergement ou d'aide à domicile pour les retraités) et proposera des sessions de formation dédiées au public senior ouverte à ce public et d’autres publics seniors sur les vacances scolaires. La première session est calée pour les vacances de février 2016.

Les jeux vidéo et la création numérique 

De septembre 2015 à décembre 2015

A la rentrée 2015 / 2016 sur la période des mercredi soirs de 17h à 19h l’activité permanente a démarré. Deux lycéens bénévoles ont pris en charge la coordination et le suivi de l’espace, du matériel et des sessions de jeu. Chaque mercredi, 8 adhérents du pôle jeunesse sont accueillis. La demande étant forte, les jeunes « tournent » sur l’activité pour que chacun puisse participer.

Parallèlement l’espace jeu vidéo a été ouvert sur les activités vacances de novembre pour les familles sur une session de jeu intergénérationnel.

Au-delà de l’aspect purement ludique et / ou des objectifs d’apprentissages, on peut noter que cette activité, bien gérée par les jeunes, a permis de renforcer les liens entre eux de façon pérenne

Perspective pour 2015 / 2016

Utiliser le réseau de l’Union des EPN pour mutualiser le jeu vidéo sur des actions ponctuelles et/ou régulières menées conjointement avec d’autres structures (battle entre équipes de jeunes des différentes structures / événement inter-structures destinés aux adultes, familles et seniors).

Mettre en place en transversalité avec les ASL et un service civique des sessions de jeux vidéo autour de la thématique de l’apprentissage du langage.

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Les activités codage / robotique

De septembre 2015 à décembre 2015

Une activité robotique et codage visuel famille autour du robot Thymio a été mise en place sur les vacances de novembre 2015.

Perspective pour 2015 / 2016

Utiliser le réseau de l’Union des EPN pour mutualiser les ressources et compétences sur le sujet et préparer des activités clés en main afin de mettre en place des activités sur chaque espace public numérique.

Dans ce cadre l’Union des EPN a décidé de mettre en place sur chaque trimestre une journée banalisée de rencontre autour de thématique communes. La première aura lieu le mercredi 24 février sur le thème de la robotique. L’EPN de Belleville présentera le robot Thymio

Les activités Fablab / DIY

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Une autre a été mise en place dans le cadre des activités du Groupe Avancés pour la fête de noël (voir p28).

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De septembre 2015 à décembre 2015Des ateliers de type Fablab pour les utilisateurs avancés

Dans la continuité de sa réflexion entamée en 2014 /2015 sur la création d’activités de type Fablab sur le centre, l’EPN a décidé de tenter l’expérience d’amener le public des utilisateurs avancés, pour la plupart seniors et très demandeur d’activités novatrices, et de stagiaires motivés par un atelier DIY, à s’invertir sur un projet annuel en 3 axes : fabrication et détournement numérique, mise en place collective d’un site Web sur les déchets numériques et la fabrication d’un ordinateur destiné à servir de terminal pour une borne de retrogaming (en collaboration avec le Pôle jeunesse) Le premier axe, détournement et fabrication numérique a été conçue en trois 3 volets.

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Détournement et réinvestissement de composants numériquesCréation d’un sapin de noël numérique fabriqué à partir de déchets informatiques pour animer la journée de noël du centre.

Modélisation et réalisation d’objetsModélisation sur Tinkercad d’objets destinés à décorer le sapin qui ont été ensuite imprimés en 3D et découpés à la découpeuse laser dans le cadre d’un partenariat avec Le Petit Fablab de Paris.Dans ce cadre, les usagers de l’atelier avancé ont été reçus sur 3 séances dans les locaux du Petit Fablab de Paris pour finaliser leurs réalisations en novembre et décembre 2015.

RobotiqueCustomisation et mise en service du Robot Thymio pour animer l’installation.

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Cette expérience réussie d’apprentissage par l’expérimentation a prouvé qu’une équipe de personnes venues d’horizons différents (retraités, étudiants…) pouvait collaborer, partager et élargir leurs compétences, sans connaissance préalables pour mener à bout ce type de projet, ressenti comme très valorisant par les usagers du groupe avancés comme les stagiaires.

Perspective pour 2015 / 2016

Sur le projet la création avec un bénévole Webmaster d’un site en direction des habitants du

quartier traitant des déchets numérique (janvier à mars 2016) la fabrication d’une Borne de Jeux avec les ados à partir d’une carte Raspberry et

d’une structure à fabriquer (avril à juin 2016)

Sur un projet 2016 / 2017Sollicité par Orange Solidarité sur un appel à projet de type Fablab, l’EPN de Belleville, les EPN de l’Ageca et du Picoulet, Le Petit Fablab de Paris et le Fablab itinérant Wheeldo et 2 associations d’éducation populaire (Esse20e et Ressources Aletrnatives) ont décidé de répondre conjointement dans la perspective d’ouvrir sur 2016 / 2017 des ateliers Fablab destinés à un public jeunes imaginés selon le objectifs et le schéma suivant 

L’idée : Mettre en place et faire vivre un cycle d’apprentissage et d’orientation ouvert, permettant de toucher à différents aspects de l’artisanat en abordant les thématiques suivantes : La cuisine décorative et numérique (Popote Digitale)

Le réinvestissement artistique et utilitaire des emballages et déchets et à l’aide d’outils numériques (Recycl’Art Numérique)

La mise en perspective dans un cadre entrepreneurial autour d'un jeu sur la "commercialisation" des produits finis dans un processus ESSE (Business is bESSEness)

Les Objectifs : Objectif 1 : apprendre et mettre en commun des savoir-faire pour développer des compétences pratiques ; Objectif 2 : valoriser le savoir-être et l’intelligence collective ; Objectif 3 : s’affronter au savoir-agirFinalité : permettre à des jeunes (et moins jeunes) en décrochage scolaire ou mal adapté au système de l’éducation national de se projeter dans un avenir où la créativité, l’inventivité, le partage et l’intelligence collective soient le moteur de l’investissement personnel et professionnel.

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(Un exemple théorique de mise en application du projet) :

Sur l’accueil des stagiaires

De septembre 2015 à décembre 2015

Pour renforcer la formation des stagiaires, notamment ceux désirant s’orienter par la suite sur la maintenance des systèmes et réseau, un atelier spécifique, tenu par un

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bénévole administrateur réseau dans une grand entreprise, a été mis en place les mercredis soirs de 19h à 21h depuis la rentrée 2015 /2016. Lors de l’accueil des stagiaires, cet atelier complémentaire à leur formation initiale à l’école leur est proposé et non imposé. Sur la période d’octobre à décembre 2015, tous les stagiaires accueillis en réorientation et insertion ont souhaité le suivre et y ont été assidus.

Perspective pour 2015 / 2016

Nous réfléchissons à étendre dans l’avenir cet atelier à d’autres étudiants en informatique sur l’année 2015 / 2016, mais cela ne peut se faire sans l’implication des écoles sollicités qui tardent à répondre à une proposition faite depuis la rentrée 2015 / 2016.

Sur les bénévoles

De septembre 2015 à décembre 2015

Suite à une recherche de bénévole de juillet à octobre 2015 /2016 l’équipe de l’EPN s’est renforcée et a pu accueillir de nouvelles activités portée de façon autonome par les bénévoles en septembre 2015 sur

Des formations bureautiques dédiées aux demandeurs d’emplois ou personnes à l’emploi menacés

Une formation PC/Réseau pour les stagiaires

Des activités jeux vidéo

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Parallèlement une action de formation a été proposée aux bénévoles ASL et Accueil du centre sur octobre / novembre 2015 et de façon à renforcer leurs compétences sur les sujets informatiquesnécessaires au bon déroulement de leur mission.

Perspective pour 2015 / 2016

Utiliser le réseau de l’Union des EPN pour mutualiser le bénévolat sur des actions ponctuelles et/ou régulières menées conjointement avec d’autres structures.

Sur les Partenariats

De septembre 2015 à décembre 2015

Quatre associations partenaires ont bénéficié sur l’année 2014 / 2015 de créneaux disponibles pour accompagner leurs publics (voir p17).

Depuis septembre 2015 deux nouvelles associations dédiée à l’éducation Populaire (Ressources Alternatives) et à l’économie sociale, solidaire et écologique (Esse20e) sont accueillis chaque deuxième samedi du mois pour tenir une permanence sur l’EPN.

Perspective pour 2015 / 2016

L’EPN continue de prospecter pour proposer à d’autres associations ou structures d’utiliser les locaux et ressources de l’EPN dans le cadre de leurs missions et pour leurs publics. L’objectif étant pour l’EPN de développer les liens entre les acteurs associatifs et de s’assurer d’une occupation optimale des locaux pour accueillir de plus en plus de public.

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