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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 94 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 06 Octobre 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org En vente jusqu'à demain mercredi 7 : Paris Match N° 3150 - Supplément de 16 pages sur l'Arménie. Paru le : jeudi 1 octobre 2009. A la une de ce numéro : Roman Polanski : le passé à ses trousses INFOS COLLECTIF VAN L’émissaire spécial US pour le Darfour : un grand naïf à Khartoum Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cet article sur la politique américaine à l’égard du Darfour paru sur le site du Collectif Urgence Darfour le 05 octobre 2009. Bernard Schalscha, le lundi 05 octobre 2009. La politique américaine à l’égard du Darfour devient complètement indéchiffrable. Peu après son élection, Barack Obama réaffirmait son engagement en faveur de la province martyre du Soudan, utilisant le terme de «génocide» pour décrire la tragédie des populations victimes de la junte islamiste d’El-Béchir, et nommant un émissaire spécial en la personne du général à la retraite Scott Gration.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc94 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mardi 06 Octobre 2009

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

En vente jusqu'à demain mercredi 7 :

Paris Match N° 3150 - Supplément de 16 pages sur l'Arménie.

Paru le :

jeudi 1 octobre 2009.

A la une de ce numéro :

Roman Polanski : le passé à ses trousses

INFOS COLLECTIF VAN

L’émissaire spécial US pour le Darfour : un grand naïf à Khartoum

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cet article sur la politique américaine à l’égard du Darfour paru sur le site du Collectif Urgence Darfour le 05 octobre 2009.

Bernard Schalscha, le lundi 05 octobre 2009.

La politique américaine à l’égard du Darfour devient complètement indéchiffrable. Peu après son élection, Barack Obama réaffirmait son engagement en faveur de la province martyre du Soudan, utilisant le terme de «génocide» pour décrire la tragédie des populations victimes de la junte isla-miste d’El-Béchir, et nommant un émissaire spécial en la personne du général à la retraite Scott Gration.

Dans la foulée une nouvelle orientation devait être promptement définie. Mais on attend toujours une déclaration officielle sur la question. Ce qui n’empêche pas l’émissaire spécial Gration d’agir en fonction d’une étrange ligne dont on ne sait si c’est la sienne propre ou si elle est validée par l’ad-ministration Obama.

L’homme, qui multiplie voyages au Soudan et réunions sur le terrain, déclare à qui veut l’entendre que la situation est particulièrement favorable à la paix, ce qu’il est certainement l’un des seuls à constater. Estimant apparemment qu’il ne faut pas embêter El-Béchir et sa bande de tueurs, il fait des gestes d’ouverture qui laissent pantois : il a ainsi affirmé son hostilité aux sanctions décidées par la communauté internationale contre le Soudan.

Pire encore, il a tout récemment expliqué dans le Washington Post que si les Darfouris déplacés res-taient dans les camps, c’était à cause de «trucs psychologiques». Sans doute Scott Gration range-t-il dans la catégorie des blocages psychiques le risque de se faire tuer, violer, torturer, dépouiller. Pas étonnant que le Washington Post ait dressé un portrait peu flatteur du général à la retraite, voyant en lui un naïf gobant les promesses du gouvernement soudanais qu’il croit disposé au dia-logue.

Il est vrai qu’en ce moment El-Béchir n’est pas avare de déclarations lénifiantes. Candidat à sa propre succession lors des élections (présidentielles, législatives et régionales) prévues en 2010, il s’est engagé à ce qu’elles soient libres et permettent une «transformation démocratique» du pays.

Petit ennui toutefois : les partis d’opposition exigent, pour participer à ces élections, que soient amendées d’ici le 30 novembre toutes les lois qui, justement, restreignent les libertés et les possibi-lités d’évolution démocratique. Scott Gration va certainement expliquer que tout ça c’est encore des «trucs psychologiques»...

Il faudrait peut-être que le président Obama rappelle à son envoyé spécial qu’Omar El-Béchir, le tout-puissant chef de l’armée soudanaise et de ses auxiliaires sanguinaires, les milices janjawids, qu’El-Béchir donc, avec qui Scott Gration croit pouvoir dialoguer, est inculpé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale et qu’un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

Obama devrait également rappeler à Gration qu’El-Béchir est en train de préparer la guerre contre le Sud-Soudan. Mais le mieux serait sûrement que le président américain ne perde pas son temps à lui rappeler des évidences, mais le rappelle, et nomme quelqu’un d’autre à sa place.

http://www.urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=printpub&tid=10002&pid=145

Presse arménienne : Revue du 03 octobre 2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 03 octobre 2009.

Dossier arméno-turc

Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Aravot,168 Jam, Golos Arménii et Novoyé Vrémia reproduisent l’in-terview du Président Sarkissian au quotidien new-yorkais « The Armenian reporter » consacrée no-tamment aux relations arméno-turques et au conflit du HK. Evoquant sa tournée « pan arménienne », le chef de l’Etat a indiqué que son message principal n’était pas destiné à la diaspora, mais au monde dans son ensemble qui doit comprendre que la diaspora est une partie importante de la réa-lité arménienne.

La normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie est seulement une partie du processus de réconciliation arméno-turque et il ne doit exister aucun malentendu entre l’Arménie et la diaspo-ra. Le peuple arménien a été victime du génocide, il a perdu sa patrie et s’est dispersé à travers le monde. La génération actuelle turque a, quant à elle, besoin de se réconcilier avec son histoire dans la mesure où, depuis des décennies, la question du génocide arménien a été un sujet tabou en Turquie et ceux qui l’on soulevé ont été sujets à des poursuites judiciaires.

Naturellement il existe dans les deux sociétés des personnes qui ne sont pas en faveur du rappro-chement arméno-turc et c’est normal. Le chef de l’Etat veut croire en la sincérité de la partie turque et espère que des obstacles artificiels ne surgiront pas sur la voie de la ratification des protocoles.

L’échec du processus ne ferait qu’amplifier le manque de confiance et l’hostilité dans la région et empêcherait pendant longtemps tout homme politique de prendre en main le dossier de la normali-sation des relations arméno-turques. Evoquant la question de la reconnaissance du génocide, le chef de l’Etat a observé qu’elle ne saurait ne plus figurer sur l’agenda de la politique étrangère ar-ménienne, puisqu’elle figure sur le concept de sécurité nationale de la RA.

La reconnaissance du génocide n’est pas seulement une question incombant à l’Etat arménien, mais à toute l’humanité. Le Président Sarkissian indique que le but du processus de reconnaissance du génocide et de parvenir à la reconnaissance de ce crime par la Turquie elle-même, à l’instar de plusieurs autres pays civilisés. Jamais les débats sur la question du génocide n’ont atteint en Tur-quie le niveau actuel. Et d’ajouter qu’on doit contribuer à ce processus interne au sein de la société turque.

Création d’une sous-commission d’historiens- Le chef de l’Etat rappelle qu’il ne s’agit pas de la mise en place d’une commission qui, il y a quelques ans, avait été demandée par la partie turque, mais d’une sous-commission au sein d’une Commission intergouvernementale dont l’initiative revenait à la partie arménienne en réponse à l’offre turque. L’objectif de la sous-commission sera d’entamer un dialogue sérieux sur la « dimension historique » visant à rétablir la confiance mutuelle.

Il s’agit d’un long processus qui comportera un large éventail de questions : celle de l’héritage ar-ménien en Turquie, celle de sa restitution et de sa préservation, celle des héritiers des victimes du génocide…etc. Il est impossible d’établir des relations avec un pays sans mener un dialogue sur les questions qui les compliquent.

Le chef de l’Etat note par ailleurs que l’ordre du jour de cette sous-commission sera défini par les deux parties : les représentants du Gouvernement arménien ne permettront jamais que des ques-tions offensant la dignité du peuple arménien y soient incluses. Tous les pays qui n’ont pas encore reconnu le génocide, le feront tôt ou tard, selon le chef de l’Etat.

Tournée « pan arménienne » du Président Sarkissian

Haykakan Jamanak, 168 Jam, Jamanak et Tchorrord Ishkhanoutioun consacrent des articles à la vi-site du Président Sarkissian à Paris et à l’accueil « agressif » réservé par la communauté armé-nienne. Plusieurs membres de la diaspora (300 selon la police française et 500 selon l’AFP) se sont rassemblés près de la statue Komitas où le chef de l’Etat arménien devait déposer une gerbe. Le dépôt a été retardé d’une heure et demie par les manifestants qui ont été repoussés par la force.

L’opération a engendré des bousculades et un tir de grenade lacrymogène. Avant de se rendre à la statue Komitas, Serge Sarkissian a rencontré Charles Aznavour qui l’a félicité pour son initiative de rapprochement avec la Turquie.

Selon Haykakan Jamanak, des accueils plus violents à Los Angeles et à Beyrouth sont à craindre. / « Serge Sarkissian a à peine échappé aux Arméniens de France »- Haykakan Jamanak « Serge Sarkissian s’est déshonoré à Paris »- Tchorrord Ishkhanoutioun « Il a été accueilli par une manifestation »- 168 Jam « Rencontres « pan-arméniennes » à l’aide des forces de police : Français d’origine arménienne- « [Sarkissian] tu n’es pas un président élu »- Jamanak

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak, Aravot, 168 Jam et Golos Ar-ménii reproduisent la déclaration de la coalition gouvernementale qui a fait part de son soutien aux efforts en vue de l’établissement de relations diplomatiques avec la Turquie. « L’Etat arménien a fait preuve de courage pour ce qui est de l’avenir de notre pays et de l’amélioration des liens entre les deux pays », indique la coalition.

« Nous saluons une telle politique et invitons tous les citoyens d’Arménie, les organisations poli-tiques et sociales, ainsi que les Arméniens du monde à créer les conditions nécessaires pour que ce processus soit mis en oeuvre avec succès », ajoute la coalition gouvernementale. Le Président turc Abdullah Gul a rappelé lors d’une conférence de presse avant son départ pour le Nakhchivan qu’il est allé au match de football en Arménie sans la moindre condition préalable.

« Les réunions sportives promeuvent le fairplay. Je suis allé en Arménie avec cette idée. J’espère que M. le Président viendra en Turquie avec le même état d’esprit. S’il vient nous essayerons de l’accueillir du mieux que nous pouvons », a t-il dit, précisant que l’invitation officielle est déjà en-voyée. / Hayots Achkhar, Azg, Haykakan Jamanak et Novoyé Vrémia

Affaires intérieures

L’ensemble de la presse rend compte de la conférence de presse du fondateur du parti « Héritage » d’opposition Raffi Hovhannissian qui, après avoir renoncé à son siège parlementaire, a retiré quelques jours plus tard sa demande de renonciation. Il a reconnu sa part de responsabilité dans les récents conflits au sein de son parti menacé de scission et a indiqué qu’il convoquerait en début

d’année prochaine un congrès extraordinaire où il soulèvera aussi la question de sa confiance.

Selon 168 Jam, 65 membres du parti « Héritage » ont fait défection, il y a quelques jours, évoquant les conflits intérieurs. Le Président du Comité mondial de la liberté de la presse et le directeur des programmes ont adressé une lettre au Président Sarkissian l’exhortant à relâcher immédiatement Nikol Pachi-nian, rédacteur en chef de Haykakan Jamanak, ce qui sera la meilleure preuve, d’après eux, que le gouvernement arménien respecte la liberté d’expression. /

Haykakan Jamanak et 168 Jam Haykakan Jamanak relève que d’après le FMI, le taux le plus élevé de récession du PIB dans les pays de la CEI sera enregistré cette année en Arménie : 15,6%. Une très modeste hausse économique est prévue à partir de 2010.

Conflit du HK

Azg reproduit à la « une » les propos du Président Sarkissian à l’occasion de l’interview évoquée plus haut, selon lequel « étant donné les progrès limités que nous avons fait sur les principes de base du règlement du conflit du HK, nous sommes loin de signer un document sur ce point ». « Cela suppose un long travail de négociation et, bien sûr, une volonté politique des deux côtés ». Il a de ce fait calmé les spéculations sur la signature imminente d’un accord cadre à l’occasion d’un som-met à Chisinau. /

Haykakan Jamanak Dans le cadre de leur visite régionale, les coprésidents du Groupe de Minsk se sont trouvés du 2 au 3 octobre à Stépanakert. Ils ont été reçus à cette occasion par le président de fait Bako Sahakian et le « Ministre des AE » Georgi Petrossian. Au cours de leur rencontre avec Bako Sahakian, les co-présidents se sont exprimés, entre autres, sur la participation du HK au processus de règlement du conflit.

Les quotidiens citent le nouveau coprésident américain Robert Bradtke, selon lequel il est évident que le conflit du HK ne peut être résolu sans tenir compte de la position de la population du Kara-bagh. La presse cite également l’Ambassadeur Fassier qui a rappelé que l'intégration du HK aux né-gociations ne dépendait pas de la volonté du Groupe de Minsk : « Les représentants du Haut-Kara-bagh participaient aux négociations, mais ils en ont été exclus, ainsi que vous le savez parfaite-ment, sur décision de la partie arménienne.

A l'heure actuelle, leur réintégration au sein du processus de paix ne dépend pas uniquement de la volonté de la partie arménienne mais également de la partie azerbaïdjanaise ». Il a ajouté : « le pro-blème du Karabagh sera résolu sur la base d'accords conclus avec Bakou ». Et « si le statut du HK est reconnu par l'Azerbaïdjan, la menace d'une guerre disparaîtra ». Le coprésident russe Yuri Merz-liakov s’est quant à lui dit convaincu que tôt ou tard les représentants du Karabagh rejoindront le processus de négociations et que ce sera, à son avis, au moment de l'élaboration du document ba-sé sur les principes de Madrid.

« Comme il est question d'un accord sur le règlement pacifique du conflit du Karabagh et que la po-pulation et le statut du Karabagh sont directement concernés, il est impossible de résoudre ce pro-blème sans envisager la participation du Karabagh », a-t-il déclaré. / Azg, Hayots Achkhar, Hayasta-ni Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak, Aravot, 168 Jam, Jamanak et Golos Arménii

Russie

Hayots Achkhar, Azg, Aravot, Jamanak et Novoyé Vrémia déplorent le meurtre d’un ressortissant ar-ménien de 19 ans à Moscou, poignardé selon des témoins oculaires par un groupe de jeunes… L’identité de la victime n’est pas révélée. Il se serait trouvé à Moscou en situation illégale pour échapper au service militaire en Arménie. Selon Novoyé Vrémia, il s’agit du deuxième meurtre dont est victime un ressortissant arménien en une semaine.

Rédaction : Merie Hakobian

Réalisée à partir de publications arméniennes d’origines diverses parues au cours d’une journée dé-finie, la présente revue de presse est un document de travail : il n’exprime en aucun c as les points de vue du gouvernement français sur les sujets abordés.

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20091003.pdf

Revue de la presse turque 04.10.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 04 octobre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette re-vue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Nous vous présentons la revue de la presse turque du dimanche 04 octobre 2009

Posted 04.10.2009 09:18:45 UTC

Updated 04.10.2009 09:21:42 UTC

Le journal Haber Türk rapporte dans son information titrée, « L'occupation au Karabakh doit s'ache-ver le plus tôt possible », les propos du président Abdullah Gül qui, intervenant lors du 9ème Som-met des chefs d'Etats des pays turcophones, a souligné que l'occupation arménienne au Karabakh devait s'achever le plus tôt possible.

Selon l'information, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a, quant à lui, indiqué que la dernière étape avait été atteinte concernant la solution de la question du Karabakh.

Sous le titre « Journée d'élection chez le voisin », le quotidien Cumhuriyet évoque les élections lé-gislatives qui se tiendront aujourd'hui en Grèce. Selon l'information, le PASOK devrait obtenir un avantage de 4 à 7% face au Nouveau parti de démocratie. L'information précise également que les votes des indécis qui devront aller vers les partis de la gauche et des nationalistes, pourraient pro-voquer la création d'un gouvernement de coalition.

Une autre information du quotidien Cumhuriyet titrée « Sarkissian en tournée de persuasion », an-nonce que le leader arménien s'est mis en route pour donner le message à la diaspora, qu'ils pour-suivront à soutenir les allégations. Selon l'information, le chef d'Etat arménien Serge Sarkissian a entamé en Europe sa tournée de persuasion de la diaspora arménienne pour expliquer les plans de normalisation des relations avec la Turquie.

Le journal écrit qu'avant de rencontrer les représentants des communautés et organisations armé-niennes en Europe, Sarkissian avait visité à Paris, le monument concernant les événements de 1915. L'information précise la police était intervenue aux Arméniens de France qui voulaient protes-ter la politique de la normalisation des relations avec la Turquie.

Dans la rubrique économique du journal Zaman nous pouvons lire l'information titrée « Ayant prévu la crise, Roubini s'est exprimé, cette fois-ci, positivement » qui traite l'évaluation du célèbre écono-miste concernant la crise. Selon l'information, sa prévention relative à la crise ayant été correcte, le célèbre économiste Nouriel Roubini a affirmé qu'il y avait une amélioration dans la confiance des personnes. L'économiste a souligné que la lumière avait été constatée au bout du tunnel, écrit le journal.

« Toutefois la crise peut afficher une seconde chute, c'est-à-dire elle risque de se développer en forme de W si les politiciens n'entreprennent pas les démarches adéquates au bon moment » a-t-il dit selon le journal.

« Encore trop tôt pour faire des discours de finish » titre Yeni Şafak qui publie les déclarations du président du FMI Dominique Strauss-Kahn. Selon l'information, participant à la conférence intitulée « Où se dirige le système financier global », organisée par la Banque Centrale de la République de Turquie dans le palais Çırağan à Istanbul, le président du FMI Dominique Strauss-Kahn a précisé qu'il était trop tôt pour dire que « nous sommes arrivés au finish » et il a noté que seul un mouve-ment global pouvait assurer une solution.

http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=01230a07-60ef-4883-b3e8-b92d0885aa1c

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 06.10.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

L’émissaire spécial US pour le Darfour : un grand naïf à Khartoum Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet cet article sur la politique américaine à l’égard du Darfour paru sur le site du Collectif Urgence Darfour le 05 octobre 2009. La politique américaine à l’égard du Darfour devient complètement indéchiffrable. Peu après son élection, Barack Obama réaffirmait son engagement en faveur de la province martyre du Soudan, utilisant le terme de «génocide» pour décrire la tragédie des populations victimes de la junte islamiste d’El-Béchir, et nommant un émissaire spécial en la personne du général à la retraite Scott Gration.

Presse arménienne : Revue du 03 octobre 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 03 octobre 2009. Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Aravot,168 Jam, Golos Arménii et Novoyé Vrémia reproduisent l’interview du Président Sarkissian au quotidien new-yorkais « The Armenian reporter » consacrée notamment aux relations arméno-turques et au conflit du HK.

Revue de la presse turque 04.10.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 04 octobre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

"Non à la Tour Effeil turque" (FN) Le Front national (FN) s'est mobilisé aujourd'hui contre l'illumination de la Tour Eiffel aux couleurs du drapeau turc, à la veille de cette opération prévue du 6 au 11 octobre et lancée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France.

Quelques événements à venir "Müsennâ", fêtes et divertissements à Istanbul au XVIIe siècle. Tournée en France jusqu'en mars 2010 de ce spectacle majeur de la Saison turque. Dates et lieux sur www.saisondelaturquie.fr.

Turquie : ouverture des assemblées annuelles du FMI et de la BM à Istanbul Les assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) ont ouvert mardi à Istanbul, en Turquie, ayant en tête de l'ordre du jour la crise économique mondiale, les mesures de stimulation économique et les réformes du système financier international.

Quand Byzance fascinait et agaçait le monde C'est l'exposition phare de la Saison turque en France. Elle a pour sujet une ville au cœur de l'histoire, mais aussi de l'histoire de l'art, qui s'appela Byzance puis Constantinople puis Istanbul. L'exposition "De Byzance à Istanbul" ouvrira le samedi 10 octobre au Grand Palais, à Paris. Les 500 objets et œuvres d'art qui y seront présentés racontent, à leur façon, cette aventure.

Tour Eiffel: La polémique du FN A partir de mardi, la tour Eiffel sera illuminée en rouge et blanc, les couleurs du drapeau turc, dans le cadre de l’événement culturel la Saison de la Turquie. Une initiative qui a déclenché la fureur du Front national.

Une ancienne centrale électrique est devenue le lieu d'exposition le plus excitant de la ville Musée ? Centre d'art ? Université ? Atelier de création ? Santralistanbul est tout cela à la fois. Ce

lieu culturel immense et qui ne ressemble à rien d'autre dans la ville a ouvert, en 2007, sur le site d'une ancienne centrale électrique, dans le quartier populaire de Kagithane. Le gouvernement voulait voir cette centrale transformée en musée.

La Tour Eiffel revêt les couleurs de la Turquie, le FN proteste La Tour Eiffel adopte mardi les couleurs du drapeau turc pour marquer le début de la Saison de la Turquie en France, une innovation dénoncée par le Front national. Du 6 au 11 octobre, le monument-phare de la capitale française sera illuminé en rouge et blanc pour marquer cette saison culturelle, qui a commencé en juillet et se terminera en mars 2010.

Istanbul, la ville qui ne dort pas et change d'une semaine sur l'autre Comme chaque soir, tout l'Istanbul branché se presse aux portes du Babylon, au cœur du quartier de Beyoglu, l'épicentre de la vie nocturne de la ville. Le 30 septembre, le club le plus fameux d'Istanbul célébrait en grande pompe ses dix ans d'existence, avec des festivités qui se poursuivront en musique toute la saison.

Les arméno-américains divisés sur l’accord avec la Turquie Les principales organisations arméniennes des Etats-Unis ont exprimé des positions contradictoires quant au rapprochement de l’Arménie avec la Turquie alors que le Président Serge Sarkissian a entamé un tour du monde des principales communautés de la diaspora.

"L'Europe ne renforcera pas la démocratie en nous tenant à l'écart" Notre pays a une tradition séculaire de passage et de mélange. C'est un pont entre l'Est et l'Ouest, entre les religions. Nous sommes l'extrême Est de l'Europe démocratique, c'est-à-dire que nous transportons la démocratie occidentale vers l'est.

Sarkissian à Paris: manifestation contre le rapprochement avec la Turquie Entre 200 et 250 membres de la diaspora arménienne ont retardé vendredi le dépôt d'une gerbe à Paris par le président arménien Serge Sarkissian, protestant contre le rapprochement en cours entre Erevan et Ankara, a rapporté un photographe de l'AFP.

Des artistes en première ligne face à leur Histoire La Saison de la Turquie en France fournit une occasion exceptionnelle de s'intéresser à un pays mal connu dans l'Hexagone - elle ne se répétera peut-être pas avant longtemps.

L'armée turque double son contingent en Afghanistan La Turquie a commencé en septembre à renforcer ses effectifs militaires en Afghanistan sans modifier son cadre de mission qui sera restreinte à la capitale Kaboul et ses environs, a annoncé vendredi un porte-parole de l'armée turque.

Aimer ceux qui nous aiment La Saison de la Turquie en France a commencé le 4 juillet par un concert éblouissant de Mercan Dede, place du Trocadéro, à Paris. Elle retrouve une seconde vigueur avec deux expositions qui commencent en octobre : "De Byzance à Istanbul, un port pour deux continents", au Grand Palais, et "d'Izmir à Smyrne, découverte d'une cité antique", au Louvre.

Les médiateurs du karabagh et la problématique du couloir de Latchine Les médiateurs internationaux ont été reçus à Erevan jeudi au début d’un nouveau tour de la zone du conflit de Nagorno-Karabakh préparant une prochaine réunion entre les présidents f de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan cette semaine.

Première rencontre bilatérale Sarkozy-Gül vendredi 9 à l'Elysée Nicolas Sarkozy, adversaire convaincu de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE), recevra le 9 octobre le président turc, Abdullah Gül, pour leur première rencontre bilatérale officielle depuis son élection en mai 2007, a annoncé vendredi l'Elysée.

Arrestation en Allemagne d'un Germano-turc soupçonné de soutien à Al-Qaïda Un Germano-turc de 24 ans a été arrêté et écroué, soupçonné d'avoir diffusé sur internet des vidéos de propagande d'Al-Qaïda, qui a récemment menacé l'Allemagne d'attentats sur son territoire, et d'avoir préparé une action violente, a annoncé vendredi le parquet fédéral allemand.

La Turquie presse l’Arménie à mettre fin immédiatement à l’occupation de l’Azerbaïdjan Le président turc Abdullah Gul a déclaré samedi que la Turquie attache une grande importance à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et a demandé la fin immédiate de l’occupation de l’Azerbaïdjan.

UE: Ankara s'impatiente face à la lenteur des négociations Le ministre turc des Affaires étrangères a refusé vendredi d'ouvrir en l'état les ports et aéroports de son pays aux Chypriotes grecs, malgré un ultimatum européen, et exprimé son impatience face à la lenteur des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'UE.

Rencontre exceptionnelle avec Simon Abkarian Simon Abkarian est un comédien reconnu internationalement, au théâtre comme au cinéma. Son charisme et sa consistance lui permettent de faire des grands écarts et d’assumer une filmographie riche et éclectique. Du théâtre grec classique au cinéma de Klapisch en passant par des thrillers américains, il n’y a qu’un pas.

Le FMI et la Turquie suspendent leurs discussions sur un prêt Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a annoncé vendredi à Istanbul que son institution et la Turquie avaient suspendu leurs discussions sur un éventuel prêt au pays, négocié depuis de longs mois.

Les Arméniens protestent lors de la présence de Sarkisian à New-York Les Arméno-américains de New-York aux Etats-Unis ont formé un piquet devant l’Hôtel du Palais de New-York, où le Président arménien Serge Sarkisian avait prévu de rencontrer les représentants des organisations arméno- américaines pour discuter des protocoles turco-arméniens.

Erdogan: Le rapprochement avec l'Arménie ne nuira pas aux liens avec Bakou Le rapprochement entre la Turquie et l'Arménie ne portera pas atteinte aux liens "fraternels" avec l'allié turcophone, l'Azerbaïdjan, en litige avec Erevan, a affirmé mercredi le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

Karabakh : les négociations arméno-azerbaïdjanaises au "stade final" Les discussions entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie au sujet du territoire séparatiste de Nagorny Karabakh sont "au stade final", a déclaré dimanche le président azerbaïdjanais Ilham Aliev.

L’AKP, le DTP et l’ouverture démocratique L’AKP et le DTP ont donc tenu leurs congrès au cours du dernier week-end, une coïncidence sans doute, mais qui reflète peut-être aussi la situation de concurrence et de rivalité que l’initiative kurde gouvernementale peut générer entre les deux partis.

Michel Vauzelle renforce les liens avec l'Arménie Alors que la cathédrale d'Echmiadzine, le Saint-Siège arménien, est déjà pleine, le carillon annonce la procession du Catholicos qui va entrer dans l'église. C'est en sa compagnie que le président de la Région Paca, Michel Vauzelle va assister à l'office, avant de retourner vers Erevan et de se rendre au Mémorial du génocide pour déposer une gerbe.

La candidature de la Turquie à l’UE et les dernières consultations électorales européennes Approbation du Traité de Lisbonne par une large majorité d’Irlandais le 3 octobre, victoire d’Angela Merkel, en Allemagne, aux élections du 27 septembre, et du PASOK, en Grèce, aux élections législatives du 4 octobre…

PROTOCOLES ARMENO-TURCS

Rapprochement Erevan-Ankara: la colère des Arméniens du LibanAFP - Le 06 octobre 2009, 12h55 BEYROUTH - A l'image de la majorité de la communauté arménienne au Liban, Lucine Berkobeyoukian, dont le grand-père a vu toute sa famille massacrée par les Ottomans, n'arrive pas à croire que l'Arménie veuille normaliser ses relations avec la Turquie.

Au coeur de Bourj Hammoud, bastion arménien dans la banlieue est de Beyrouth, de jeunes militants font signer une pétition contre le rapprochement en cours entre Erevan et Ankara, à l'occasion de la visite mardi du président arménien Serge Sarkissian, qui tente de s'assurer le soutien de la diaspora. 

Les magasins du secteur seront fermés en signe de protestation et un sit-in sera organisé devant l'hôtel où va descendre le chef d'Etat, qui s'est rendu auparavant en France et aux Etats-Unis et doit

clôturer sa tournée en Russie. La communauté arménienne au Liban, qui se chiffre à 140.000, est la plus importante du monde arabe. 

"Comment est-ce possible qu'après près de 100 ans de lutte pour cette cause, l'ennemi devienne ami en un clin d'oeil?", s'indigne Koko Marashlian, vendeur de tableaux. 

Sur les murs, sont placardées des affiches montrant les drapeaux turc et arménien avec au centre le mot "protocole", en référence aux deux protocoles élaborés par les deux pays voisins fin août envisageant l'établissement de relations diplomatiques et la réouverture de leur frontière commune. 

"Nous nous souvenons (de nos morts), nous revendiquons (nos droits), nous refusons (le protocole)", peut-on lire en arménien, alors que dans la rue Arax, principale artère de Bourj Hammoud, résonnent des chants patriotiques arméniens diffusés par des hauts-parleurs. 

Selon Ankara, les deux pays signeront un accord le 10 octobre en Suisse, une information non confirmée côté arménien. Puis, l'accord devra être ratifié par les Parlements des deux pays. Mais Keborg Abajian, vendeur de café, est prêt à "prendre les armes" pour s'opposer à cette normalisation. 

"Nous voulons récupérer nos terres. Mes ancêtres avaient des terrains immenses à Urfa (sud-est de la Turquie actuelle)", affirme ce quinquagénaire, qui se présente comme un "fanatique de la cause arménienne". 

Les relations turco-arméniennes sont hantées par la question des massacres d'Arméniens par l'armée ottomane pendant la Première guerre mondiale, qui ont fait plus d'un million et demi de morts selon Erevan, 300.000 à 500.000 selon Ankara, qui récuse catégoriquement la notion de génocide. 

"Le protocole sera la fin d'une cause", affirme Koko. "Nous les descendants des exilés, sommes les principales victimes, pas les habitants de l'Arménie", ajoute-t-il. 

La communauté arménienne est bien intégrée au Liban: six députés arméniens sont représentés au Parlement et deux ministres participent au gouvernement sortant. La communauté dispose de ses propres partis politiques, écoles, université et associations culturelles et sportives. Mais Lucine est prête à retourner dans la terre de ses ancêtres si l'occasion se présente. 

"L'histoire de ma propre famille n'est que dans mon imagination", déplore cette vendeuse rousse aux yeux verts de 28 ans. Elle raconte que son grand-père maternel a vu à l'âge de sept ans les soldats ottomans massacrer l'ensemble de sa famille. Il s'est caché, avant d'être évacué par des Allemands. 

Toutefois, d'autres se veulent plus réalistes. "L'Etat arménien en a décidé ainsi, qui suis-je pour lui dire ce qui est bien pour son peuple?, demande Haig Asmarian, 34 ans, bijoutier. "Mon grand-père conserve encore des actes de propriété, mais il faut tourner la page", dit-il. "L'Arménie va bénéficier économiquement de cette normalisation". Son père, un octogénaire, le regarde d'un air réprobateur. "On ne sait même pas de quoi ça parle, ce protocole", grommelle-t-il. "L'important, c'est qu'ils n'oublient pas nos droits", lâche-t-il en détournant le regard.

http://www.iloubnan.info/politique/article/id/38931/liban/Rapprochement-Erevan-Ankara:-la-col%C3%A8re-des-Arm%C3%A9niens-du-Liban

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LibanLe président arménien entame aujourd’hui une visite à Beyrouth dans un climat de controverse Par Khalil FLEYHANE | 06/10/2009

Dans les coulisses de la diplomatie Le président arménien, Serge Sarkissian, est attendu cet après-midi à Beyrouth pour une visite privée de 24 heures. La visite de M. Sarkissian s'annonce cependant orageuse. Une manifestation

arménienne de protestation l'attend à l'aéroport, les organisateurs voulant protester contre certains points du protocole qui doit être signé entre l'Arménie et la Turquie. Selon des sources parlementaires et partisanes arméniennes, l'objectif de la visite de M. Sarkissian, qui arrive à Beyrouth venant de Los Angeles, est de discuter justement avec les responsables arméniens au Liban du protocole dont la signature est prévue soit samedi, soit mardi 13 octobre. À moins que le président arménien ne décide d'ajourner cette échéance, prenant ainsi en considération les réserves des représentants des Arméniens du Liban et d'autres pays de la région venus à Beyrouth pour participer à la réunion élargie qui doit se tenir à 17h 30 au Habtoor. Les Arméniens du Liban seront représentés par les députés, les présidents des trois principaux partis arméniens, le Tachnag, le Henchag et le Ramgavar et les chefs religieux arméniens. Prié de commenter les réserves arméniennes, le député Hagop Pakradounian a mis l'accent sur l'importance de négociations turco-arméniennes, sans conditions préalables « douteuses ou polémiques ». Il a déploré les conditions turques « imposées et consignées dans le protocole au sujet notamment de l'abandon de la réclamation d'une reconnaissance publique, par Ankara, du génocide arménien en 1915 et de la reconnaissance, par l'Arménie, des frontières actuelles avec la Turquie ». « En d'autres termes, a-t-il dit, l'Arménie renonce à son droit de récupérer les terrains occupés par Ankara. »<a href='http://193.227.162.222/delivery/ck.php?n=a95fbdd7&amp;cb=INSERT_RANDOM_NUMBER_HERE' target='_blank'><img src='http://193.227.162.222/delivery/avw.php?zoneid=5&amp;cb=INSERT_RANDOM_NUMBER_HERE&amp;n=a95fbdd7' border='0' alt='' /></a>

Selon lui, les Arméniens du Liban espèrent que le président Sarkissian comprendra leurs réserves et les transmettra à la Turquie, dans l'espoir d'un amendement du protocole d'entente. 

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/633588/Le_president_armenien_entame_aujourd%27hui_une_visite_a_Beyrouth_dans_un_climat_de_controverse.html

Les Arméniens protestent lors de la présence de Sarkisian à New-York

USA

mardi 6 octobre 2009, par Stéphane/armenews

Les Arméno-américains de New-York aux Etats-Unis ont formé un piquet devant l’Hôtel du Palais de New-York, où le Président arménien Serge Sarkisian avait prévu de rencontrer les représentants des organisations arméno- américaines pour discuter des protocoles turco-arméniens.

Des barrières de sécurité contenaient les manifestants qui tenaient des panneaux sur lesquels on pouvait lire “ ne mettait pas en péril l’avenir de l’Arménie ! ” “ Les arméniens veulent la Justice ! ” “ Turquie accepte le génocide ! ” et “ Non aux protocoles ! ”

Les manifestants qui tenaient de petits drapeaux arméniens ont scandé “ Sarkissian, tavajan [traître] ” “ Sarkissian, vous ne voyez pas ? Vous ne pouvez pas vendre notre legs ! ” et “ Plus de protocoles, plus de mensonge ! ”. Une grande bannière dirigée à l’adresse de Sarkissian déclarait “ Ne trahissait pas la Nation arménienne ! ”

Au début du piquet l’humeur était sérieuse et les manifestants étaient indignés et fâchés.

Serge Sarkissian et les participants à la réunion étaient déjà dans l’hôtel quand la manifestation a commencé à 16h.

L’intérieur et l’extérieur de l’hôtel étaient sévèrement gardé par des policiers de New York aussi bien que les propres gardes chargés de la sécurité de Serge Sarkissian.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=55015

Les arméno-américains divisés sur l’accord avec la Turquie

USA

mardi 6 octobre 2009, par Stéphane/armenews

Les principales organisations arméniennes des Etats-Unis ont exprimé des positions contradictoires quant au rapprochement de l’Arménie avec la Turquie alors que le Président Serge Sarkissian a en-tamé un tour du monde des principales communautés de la diaspora.

« Je ne vais pas dans l’objectif des convaincre, je pars les écouter et leur dit ce que je pense » a-t-il dit au Conseil Public mercredi.

Selon une déclaration publiée par son bureau, Serge Sarkissian se rendra à New-York pour des dis-cussions avec les représentants de la communauté la plus grande et la plus influente. Parmi les in-vités à la réunion on trouve la Fédération Révolutionnaire Arménienne (Dashnaktsutyun), un des principaux opposant aux accords turco-arméniens annoncés le 31 août.

Dans une déclaration publiée mercredi, le Comité Central du Dashnaktsutyun aux Etats-Unis Côté Orientale a dit qu’il a accepté l’invitation. « Mais, laissez-nous être clair : Nous suivrons cette réunion parce que nous ne voulons pas renoncer à une occasion d’exprimer notre forte et intransi-geante opposition à ces dangeureux protocoles » a-t-il dit.

« Nous le ferons directement et indirectement, laissant le président comprendre que les protocoles qu’il défend en réalité trahissent les droits nationaux de la Nation arménienne en son entier : l’Ar-ménie, la diaspora arménienne et le Nagorno-Karabakh ».

La déclaration dit que l’offensive de charme de Sarkissian n’est pas « seulement tardive, mais manque de sincérité politique et morale » car Erevan et Ankara ont fait comprendre qu’ils signeront les deux protocoles sans apporter le moindre changement. Elle a aussi réitéré les arguments du Da-shnaktsutyun contre un accord que le parti socialiste dit qu’il rendra plus difficile à la diaspora de gagner la cause de la reconnaissance internationale du génocide arménien.

« Les protocoles satisferont les buts du gouvernement turc d’aujourd’hui le silence et une « ques-tion arménienne » sans réponse » dit la déclaration.

L’Assemblée Arménienne d’Amérique a pour sa part été plus positive quant au dégel des relations de l’Arménie avec son adversaire historique.

L’Assemblée a rejoint l’UGAB dans son soutien à la politique de Serge Sarkissian. « Les protocoles annoncés le 31 août représentent un changement du passé » a dit l’AAA. « La Turquie s’est mainte-nant publiquement engagée à établir des relations normales sans conditions préalables et le pro-cessus a apporté un progrès remarquable ».

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54979

Sarkissian à Paris: manifestation contre le rapprochement avec la Turquie

Entre 200 et 250 membres de la diaspora arménienne ont retardé vendredi le dépôt d'une gerbe à Paris par le président arménien Serge Sarkissian, protestant contre le rapprochement en cours entre Erevan et Ankara, a rapporté un photographe de l'AFP.

M. Sarkissian, qui entamait une tournée d'une semaine dans les principaux pays hôtes de la diaspo-ra arménienne afin d'en obtenir le soutien à l'établissement de relations diplomatiques avec la Tur-quie, devait déposer une gerbe devant un monument à Paris à la mémoire du génocide arménien.

Cette démarche a été retardée d'une heure et demie par les manifestants, qui ont dû être repous-sés par la force par les services de police. L'opération a engendré quelques bousculades, et une grenade lacrymogène a été tirée par la police, selon le photographe.

Un collectif de la diaspora, Vigilance arménienne contre le négationnisme (VAN), avait appelé à ma-nifester contre la signature prévue le 10 octobre à Zurich (Suisse) de protocoles prévoyant notam-ment l'établissement de relations diplomatiques et la réouverture de la frontière commune.

Les relations entre la Turquie et l'Arménie ont été obérées jusqu'à présent par la question des mas-sacres d'Arméniens par l'armée ottomane pendant la Première guerre mondiale, qu'Erevan qualifie de génocide.

"Le génocide arménien, jamais nommé, est l'un des enjeux majeurs de ces accords", a souligné le collectif VAN dans un communiqué.

"Un génocide (...) ne peut être ramené à une simple question bilatérale entre l'Etat héritier des bourreaux et celui des victimes", a-t-il ajouté.

"Les Arméniens de la diaspora, descendants des rescapés du génocide sont, eux, voués à continuer le combat pour la justice et les réparations", a souligné le collectif.

Les massacres et déportations d'Arméniens au début du XXe siècle ont fait plus d'un million et demi de morts selon Erevan, 300.000 à 500.000 selon Ankara, qui récuse catégoriquement la notion de génocide reconnue par la France, le Canada et le Parlement européen.

M. Sarkissian, qui devait rencontrer vendredi soir des représentants de la diaspora à Paris, doit en-suite se rendre à New York, Los Angeles, Beyrouth et en Russie.

(AFP, 2 oct 2009)

http://www.info-turk.be/374.htm#Sarkissian

ARMENIE/AZERBAIDJAN

Karabakh : les négociations arméno-azerbaïdjanaises au "stade final"

(Aliev)

AZERBAIDJAN

mardi 6 octobre 2009, par Stéphane/armenews

Les discussions entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie au sujet du territoire séparatiste de Nagorny Kara-bakh sont "au stade final", a déclaré dimanche le président azerbaïdjanais Ilham Aliev.

"Le processus des négociations a connu une dynamique positive et il est entré au stade final", a dé-claré M. Aliev, cité par l’agence étatique Azertaj, au cours d’un sommet des pays turcophones en Azerbaïdjan.

"Le conflit de Nagorny Karabakh peut être réglé en conformité avec les principes de l’intégrité terri-toriale de l’Azerbaïdjan", a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient sur fond de l’amélioration des relations entre l’Arménie et la Turquie, un allié de l’Azerbaïdjan, qui étaient convenues de deux protocoles envisageant l’établissement de re-lations diplomatiques et la réouverture de leur frontière commune. Les médiateurs internationaux espèrent une percée au sujet du Karabakh à l’occasion d’une rencontre des présidents arménien et azerbaïdjanais en marge d’un sommet régional à Chisinau (Moldavie) les 8 et 9 octobre.

La guerre autour du Karabakh, une des plus meurtrières au moment de l’éclatement de l’URSS, a fait 30.000 morts entre 1988 et 1994 et des centaines de milliers de réfugiés. Les Arméniens ont alors pris le contrôle de la province - une région montagneuse rattachée à l’Azerbaïdjan en 1923, mais peuplée majoritairement d’Arméniens -, qui a ensuite unilatéralement proclamé son indépen-

dance, non reconnue par la communauté internationale.

Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le statut de la région et les accrochages y restent fréquents.

L’Azerbaïdjan souhaite récupérer la souveraineté sur le Nagorny Karabakh, tandis que l’Arménie, qui en pris de facto le contrôle, plaide pour l’octroi de la plus large autonomie possible au territoire indépendantiste.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=55014

Les médiateurs du karabagh et la problématique du couloir de Latchine

KARABAGH

mardi 6 octobre 2009, par Stéphane/armenews

Les médiateurs internationaux ont été reçus à Erevan jeudi au début d’un nouveau tour de la zone du conflit de Nagorno-Karabakh préparant une prochaine réunion entre les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan cette semaine.

Dans une déclaration publiée dés leur arrivée dans la capitale arménienne, les co-présidents russe, américain et français du goupe de Minsk de l’OSCE ont déclaré qu’ils se rendront aussi à Stepana-kert et Baku pour discuter des « questions clés non résolues » quant aux principes de base d’un rè-glement du conflit du Karabakh.

Les diplomates ont commencé leur dernier rond de leur navette diplomatique avec des réunions sé-parées avec le Président Serge Sarkissian et le Ministre des Affaires Etrangères Eduard Nalbandian. Les sources officielles arméniennes n’ont annoncé aucun détail sur les pourparlers. Le service de presse présidentiel a dit seulement qu’ils ont discuté des préparatifs « d’une réunion possible » de Sarkissian avec le Président Azéri Ilham Aliyev en marge le 8 octobre d’un sommet des anciennes républiques Soviétiques à Chisinau en Moldovie.

Les médiateurs espèrent que les deux chefs surmonteront leurs différences quant aux principes de base proposés. La troïka a fait des changements non rendus publics de ces propositions en juillet dans l’espoir de faciliter la signature d’un accord Arméno - Azéri.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Ankara mercredi, le Ministre turc des Affaires Etran-gères Ahmet Davutoglu a dit qu’Erevan et Baku sont proches d’un accord de paix comme jamais auparavant. Davutoglu a prétendu qu’une équipe d’experts de l’OSCE visite dés à présent la zone de Latchine contrôlé par les Arméniens pour tracer un couloir internationalement reconnu qui lierait le Karabakh avec l’Arménie en cas d’un règlement. Il a dit qu’ils projettent d’achever « le travail technique » à temps pour la réunion Aliyev-Sarkissian.

L’information a été confirmée par le Ministère azéri des Affaires Etrangères mais catégoriquement nié par un haut fonctionnaire proche du Président du Nagorno-Karabakh Bako Sahakian. Selon Da-vid Babayan, le gouvernement Stepanakert continue à considérer la zone entière de Lachine comme une partie intégrante de la République du Nagorno-Karabakh.

Un officiel a réitéré jeudi que Bakou était prêt à garantir la communication entre l’Arménie et Kara-bakh, mais veut que le couloir de Lachine reste une partie internationalement reconnue de l’Azer-baïdjan. « Nous ne pouvons pas accepter l’utilisation unilatérale du territoire de l’Azerbaïdjan par l’Arménie » a déclaré Araz Azimov qui a précisé « le couloir de Lachine restera un territoire azéri même si on donne à l’Arménie le droit de l’utiliser ».

Selon Hurriyet Aliyev et Sarkissian ont déjà fait des progrès dans la détermination de « la largeur et le statut du couloir de Lachine » « L’impasse est sur le statut du Nagorno-Karabakh, mais les es-poirs courent pour un règlement final » a-t-il dit.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54980

ARMENIE/TURQUIE/AZERBAIDJAN

Erdogan: Le rapprochement avec l'Arménie ne nuira pas aux liens avec Bakou

Le rapprochement entre la Turquie et l'Arménie ne portera pas atteinte aux liens "fraternels" avec l'allié turcophone, l'Azerbaïdjan, en litige avec Erevan, a affirmé mercredi le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

"Il est vrai que nous avons des problèmes non-résolus avec l'Arménie. Nous pensons cependant que ceux-ci peuvent être règlés sur la base d'une bonne volonté", a-t-il dit lors d'un discours télévisé à la nation.

M. Erdogan a indiqué que son pays continuerait de mener un dialogue avec l'Arménie "afin d'établir des rapports dignes d'Etats voisins".

Opposées de longue date par une histoire commune sanglante, la Turquie et l'Arménie ont annoncé en septembre avoir convenu de protocoles qui envisagent une normalisation des relations.

Les deux pays doivent signer un accord le 10 octobre, selon Ankara.

Pour devenir effectif, il devra ensuite être ratifié par les parlements, a rappelé M. Erdogan.

Le chef du gouvernement a assuré que dans le cadre du processus mené avec l'Arménie, la Turquie "s'efforce de sauvegarder les intérêts du peuple azerbaïdjanais frère et ami comme s'il s'agissait des siens".

Dans ce contexte, son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a appelé mercredi le pré-sident arménien, Serge Sarkissian, à assister au match de football Arménie-Turquie de qualification pour le mondial 2010, le 14 octobre à Bursa (ouest de la Turquie).

"Un déplacement en Turquie de M. Sarkissian serait très significatif", a-t-il dit aux journalistes, souli-gnant toutefois que son absence n'aura pas d'impact sur la volonté de normalisation d'Ankara.

Le président turc Abdullah Gül avait fait en septembre 2008 une visite historique en Arménie, à l'oc-casion du match aller.

La Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 en soutien à l'Azerbaïdjan.

En mai, lors d'une visite à Bakou, M. Erdogan avait déclaré que son pays n'ouvrira pas sa frontière avec l'Arménie tant qu'Erevan ne retirera pas ses troupes du Karabakh.

Ankara n'entretient pas de liens diplomatiques avec l'Arménie depuis son indépendance en 1991 en raison de divergences sur la question des massacres d'Arméniens survenus dans l'Empire ottoman entre 1915 et 1917 que la Turquie refuse de reconnaître comme un "génocide".(AFP, 30 sept 2009)

La Turquie s'oppose à des sanctions économiques contre l'Iran

La Turquie s'est dite opposée mercredi à des sanctions économiques contre l'Iran à cause de son dossier nucléaire controversé, à la veille de discussions à Genève avec les grandes puissances sur les activités nucléaires de Téhéran..

S'exprimant lors d'une conférence de presse, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davu-toglu a critiqué la démonstration de force de la République islamique qui a procédé lundi à l'envoi de tirs de missiles longue portée, mais insisté sur le fait que les tensions entre Téhéran et l'Ouest devaient être réglées par voie de dialogue.

"Nous ne pensons pas que les sanctions seront efficaces", a-t-il estimé, indiquant que des mesures similaires imposées contre le régime de Saddam Hussein en Irak avaient surtout affecté le peuple irakien et les pays voisins.

La Turquie qui occupe actuellement un siège non-permanent au Conseil de sécurité de l'Onu, "sera l'un des pays qui souffrira le plus de sanctions contre l'Iran" voisin, a-t-il expliqué.

"Les problèmes doivent être résolus uniquement par des voies diplomatiques", a souligné le mi-nistre qui s'en est pris aux tirs de missiles d'Iran. "Les tests (de missile) ne sont pas la meilleur chose à faire", a-t-il notamment dit.

La Turquie, membre de l'Otan, a amélioré considérablement ses relations avec son voisin iranien et a proposé ses bons offices pour une solution au dossier nucléaire.

Les six grandes puissances chargées des discussions sur le nucléaire iranien et Téhéran doivent se retrouver jeudi à Genève pour relancer des entretiens au point mort depuis 14 mois, une réunion considérée comme un test majeur après la révélation d'un second site d'enrichissement d'uranium en Iran.

Le groupe des 5+1 (cinq du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne) souhaite obtenir des ga-ranties sur le programme nucléaire iranien qu'il soupçonne d'être à des fins militaires, ce que dé-ment Téhéran.

(AFP, 30 sept 2009)

http://www.info-turk.be/374.htm#sanctions

La Turquie presse l’Arménie à mettre fin immédiatement à l’occu-pation de l’Azerbaïdjan

TURQUIE

mardi 6 octobre 2009, par Stéphane/armenews

Le président turc Abdullah Gul a déclaré samedi que la Turquie attache une grande importance à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et a demandé la fin immédiate de l’occupation de l’Azerbaïd-jan.

"Nous croyons que le temps est venu" a dit Abdullah Gul lors de la cérémonie inaugurale du som-met des chefs des pays turcophones qui s’est tenu dans la République du Nakhichevan.

Le président Gul a déclaré que la Turquie désirait poursuivre une politique amicale active au lieu d’une politiquede voisinage passive.

"Dans ce sens, nous essayons de contribuer à la solution de tous les problèmes ayant des impacts sur notre pays directement ou indirectement" a dit Abdullah Gul.

"Il est venu maintenant le temps pour une solution permanente de toutes les problèmes dans la Caucase, particulièrement celui entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, sur la base de la conservation de l’intégrité territoriale des pays dans la région" a dit Abdullah Gul.

"Nous attachons une grande importance à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et croyons que l’occupation des territoires azéris doit cesser aussitôt que possible. Nous voulons que la question du Karabakh soit résolue au moyen de la diplomatie et du dialogue. Nous voulons la paix dans le Cau-case. Mais, sans doute, cela commencera quand l’occupation sera finie" a-t-il ajouté.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54973

FRANCE/TURQUIE

Première rencontre bilatérale Sarkozy-Gül vendredi 9 à l'Elysée

Nicolas Sarkozy, adversaire convaincu de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE), rece-vra le 9 octobre le président turc, Abdullah Gül, pour leur première rencontre bilatérale officielle de-puis son élection en mai 2007, a annoncé vendredi l'Elysée.

Les deux chefs d'Etat visiteront ensemble à partir de midi l'exposition "De Byzance à Istanbul" au Grand Palais, avant de se retrouver à l'Elysée pour un déjeuner de travail, a indiqué la présidence française.

Les relations politiques entre Paris et Ankara sont difficiles depuis deux ans en raison de l'opposition catégorique de Nicolas Sarkozy à une éventuelle entrée de la Turquie dans l'Europe des 27.

Lors de la campagne pour les élections européennes de juin dernier, le chef de l'Etat avait répété que l'Europe devait cesser de "se diluer dans un élargissement sans fin" et que la Turquie, un pays musulman de 71 millions d'habitants, n'avait "pas vocation à (en) devenir membre".

Lors d'une réunion publique commune avec la chancelière allemande Angela Merkel, il avait à nou-veau proposé à Ankara un partenariat privilégié, alors que le président américain Barack Obama a exprimé le souhait que ce pays présenté comme un pont entre Orient et Occident entre dans l'UE.

Le président Gül avait dénoncé en réponse le "manque de vision" des dirigeants français et alle-mand et assuré qu'il continuerait dans la voie des réformes démocratiques pour adhérer un jour au club européen.

Depuis 2005, la Turquie a ouvert au total dix "chapitres" thématiques sur les 35 qui jalonnent ses négociations d'adhésion à l'UE.

La Turquie a répété vendredi son souhait d'adhérer avant 2015 mais, en plus de l'hostilité affichée par plusieurs pays de l'UE dont la France et l'Allemagne, les discussions sont retardées par la non reconnaissance de la République de Chypre par Ankara.

(AFP, 2 oct 2009)

http://www.info-turk.be/374.htm#rencontre

SAISON TURQUE EN FRANCE

DOSSIER SAISON TURQUE DANS LE MONDE

1. Aimer ceux qui nous aimenthttp://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/06/saison-turque-en-france-aimer-ceux-qui-nous-aiment_1249764_3246.html

2. Des artistes en première ligne face à leur Histoire http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=36163

3. "L'Europe ne renforcera pas la démocratie en nous tenant à l'écart" http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=36164

4. Istanbul, la ville qui ne dort pas et change d'une semaine sur l'autre http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=36168

5. Quand Byzance fascinait et agaçait le monde http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=36172

6. Une ancienne centrale électrique est devenue le lieu d'exposition le plus excitant de la ville http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=36169

7. Quelques événements à venir http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=36174

1) Aimer ceux qui nous aiment

LE MONDE | 06.10.09 | 12h28 • Mis à jour le 06.10.09 | 12h28

La Saison de la Turquie en France a commencé le 4 juillet par un concert éblouissant de Mercan Dede, place du Trocadéro, à Paris. Elle retrouve une seconde vigueur avec deux expositions qui commencent en octobre : "De Byzance à Istanbul, un port pour deux continents", au Grand Palais, et "d'Izmir à Smyrne, découverte d'une cité antique", au Louvre. Deux expositions qui vont per-mettre d'évoquer le riche métissage de cultures, de peuples, de civilisations dans l'ancien empire. Le passé et le présent sont au coeur de cette Saison turque en France, à travers 400 événements, en majorité culturels, à voir jusqu'en mars 2010.

Tout n'est pas bon dans ces "gros machins" qu'on nomme "Saison" ou "Année" (dans le passé, le Brésil ou la Chine), qui ont autant à voir avec la diplomatie qu'avec l'art, sont fragilisés par les pe-santeurs administratives et politiques, se bâtissent dans la douleur et trop vite - l'exposition Smyrne a été repoussée, au dernier moment, de quinze jours "en raison de l'arrivée tardive des oeuvres", a annoncé le Louvre.

C'est encore plus vrai avec la Turquie. Parce que les question de la minorité kurde et du génocide arménien se sont invitées à la fête. Parce que Nicolas Sarkozy, le président de la République, a dit et répété qu'il ne voulait pas de ce pays dans l'Union européenne, alors qu'à Istanbul, dans la ville et parmi les artistes, on n'attend que ça. Cette Saison, dont la tenue avait été décidée avant l'élec-tion de M. Sarkozy, évolue ainsi dans un climat étrange.

La dernière difficulté de cette Saison est que les Français eux-mêmes ne connaissent pas, ou mal, la Turquie. Les artistes et intellectuels turcs le confient dans ce numéro spécial. Ils ajoutent, en re-vanche, qu'ils connaissent très bien notre culture. Qu'ils nous aiment. Cette Saison est donc une chance exceptionnelle de nous rapprocher d'eux. Ce supplément veut donner quelques bonnes rai-sons de le faire : rappeler l'histoire de cette culture, raconter la vitalité d'Istanbul - qui sera Capitale européenne de la culture en 2010 -, donner la parole à des créateurs importants.

Michel Guerrin

Article paru dans l'édition du 07.10.09

2) Des artistes en première ligne face à leur HistoireLE MONDE | 06.10.09 | 12h28

Istanbul Correspondance

La Turquie, "rencontre d'Orient et d'Occident" ? C'est un cliché, bien sûr, mais un bon. Thème passionné des romanciers, cinéastes ou musiciens turcs, c'est une rencontre, conflictuelle ou féconde, qui fait vibrer tout Oriental et Occidental du village global. Mais comment juger du dosage d'Europe et d'Asie dans ce pays-charnière ? La Saison de la Turquie en France fournit une occasion

exceptionnelle de s'intéresser à un pays mal connu dans l'Hexagone - elle ne se répétera peut-être pas avant longtemps.

Des voix reprochent à la manifestation d'être un peu trop européanisée. Auquel cas, ce ne serait pas seulement par désir, louable, de favoriser ce qui rapproche, mais aussi par souci d'équilibrer la perception d'un public français pétri, en majorité, de préjugés contraires. Une partie de la diaspora arménienne, mais pas seulement, dénonce aussi l'absence, dans la programmation, des "sujets qui fâchent" - en l'occurrence le génocide arménien de 1915. Cette accusation fut portée dans les pages Débats du Monde le 7 septembre, puis suscita une réponse des organisateurs, le 28 septembre.

Cette question ramène à l'histoire de ces régions, à la fois à l'ancienneté des civilisations anatoliennes, mais aussi aux violences qui en ont successivement détruit les strates, dans ce carrefour d'empires. Au point qu'on aurait pu croire la diversité de ces héritages culturels quasiment éliminée au XXe siècle.

Or cette diversité pointe à nouveau, avec une jeune vigueur, chez les meilleurs acteurs culturels de la Turquie actuelle.

Cette scène culturelle, dans la littérature, le cinéma ou les arts plastiques, évoque souvent son histoire tourmentée, qu'il faut avoir à l'esprit pour la comprendre. La Turquie est l'héritière d'empires multiethniques s'étendant de l'Asie à l'Afrique mais qui avaient, deux millénaires durant, Byzance-Constantinople-Istanbul comme capitale. Celle-ci en tire un rayonnement hybride et puissant, qui a rendu vaine la tentative de Mustafa Kemal - Atatürk - de la détrôner au profit d'Ankara, lorsqu'il fonda la République, en 1923.

C'est ce "Père des Turcs" qui acheva d'extraire un Etat-nation de l'empire ottoman multiculturel dépecé, dans un chaos sanglant, à l'occasion de la première guerre mondiale. Officier balkanique, il a repris les recettes nées en Europe au XIXe siècle, s'inspirant des régimes autoritaires et totalitaires qui ont suivi. Mais, visionnaire, il a aussi bouleversé la vie culturelle de son Etat, l'arrachant à son passé musulman pour le projeter dans la "civilisation moderne".

Atatürk a latinisé son alphabet arabe, puis a remplacé par des néologismes turcs des emprunts arabo-persans de la langue (confiant cette tâche à un lettré arménien). Le néoturc "appauvri" qui en résulta a facilité l'alphabétisation des paysans d'un pays où le mot "turc" n'était, jusque-là, qu'un terme de mépris, comme nos "ploucs" ou "péquenots". Le prix en fut une perte de mémoire, utile cependant pour réécrire l'Histoire - l'Anatolie devint le berceau de toute civilisation, et le turc la mère de toutes les langues.

Atatürk a également changé, par oukases, jusqu'au plus intime du comportement de ses sujets : leurs façons de se vêtir (de "dénuder" les femmes, grommelait-on en Anatolie) et d'exprimer leurs sentiments - seule la musique d'Europe fut autorisée à la radio.

Mais cette révolution par le haut fut handicapée, dès le départ, par l'épuration, conduite pendant et après la guerre, des Ottomans chrétiens - les sujets les plus européanisés de l'empire, souvent artisans ou commerçants. Répondant aux épurations ethniques dans les Balkans et le Caucase à l'encontre des musulmans, celles qui suivirent en Anatolie - le génocide des Arméniens et des Syriaques, les pogroms contre les Grecs et autres chrétiens, puis l'échange de populations avec la Grèce - firent que des trois millions, au moins, de chrétiens de l'empire en 1914, il n'en resta que quelque 200 000 en 1924, chiffre qui baissera encore ensuite.

Car si le traité de Lausanne de 1923 donne des garanties à trois des minorités reconnues par la République - arménienne, grecque et juive (à défaut des autres, notamment musulmanes) -, le nationalisme cultivé par Atatürk et ses successeurs a rendu leurs droits précaires. A chaque crise extérieure, elles étaient "l'ennemi intérieur".

Ces questions étant occultées dans la vulgate kémaliste, les oeuvres culturelles de l'époque ont traité de thèmes psychologiques ou sociaux à inspiration tantôt marxiste, tantôt conservatrice religieuse - roman rural, cinéma dit "social-réaliste", puis "national" ou islamiste.

Inculquée à ce jour dans la plupart des écoles, l'idéologie de la forteresse assiégée nourrit une paranoïa présentant l'Occident comme voulant toujours, comme en 1921 lors du traité de Sèvres, démembrer le pays au profit des Arméniens et des Kurdes. Mais ce syndrome est surtout porté par les partis laïque, kémaliste et nationaliste, minoritaires depuis 2002.

En revanche, et les Français ont du mal à le comprendre, les "post-islamistes", aujourd'hui

majoritaires dans le pays, sont plus libéraux et ouverts aux critères européens en matière de libertés et de droits des minorités.

Cela se ressent dans la culture, dont la scène s'est formidablement ouverte depuis plus d'une décennie. La 11e Biennale d'art d'Istanbul présente des oeuvres d'une outrance telle qu'il n'est pas certain que des pays européens les eussent acceptées. Cette ouverture est liée à des dynamiques internes, à un désir d'Europe et à l'irruption massive des télévisions privées et satellitaires, voire de l'Internet. Il n'est plus guère de village anatolien sans antenne sur les maisons. Et les débats qu'ils diffusent commencent à briser les quatre grands tabous de la République - Atatürk, l'armée, le déni du génocide arménien et les Kurdes.

Ceux qui s'y risquent, tels l'écrivain et Prix Nobel Orhan Pamuk, sont diffamés par les nationalistes et souvent poursuivis en justice, mais ils ne sont guère condamnés, a fortiori emprisonnés. Sauf les militants kurdes accusés de soutenir le "terrorisme", c'est-à-dire la rébellion armée qui n'en finit pas - la grande plaie du pays.

Cette question kurde (20 millions d'habitants) fait l'objet, depuis le milieu des années 1990, de films turcs d'approche à la fois militante et humaniste. Au-delà, ce sont toutes les minorités du pays qui font l'objet d'un intérêt croissant et fécond dans les milieux artistiques et culturels. Ce phénomène est central, dans la mesure où la moitié de la population serait "minoritaire", en tenant compte des 20 millions d'Alévis, aux traditions particulièrement libérales, mais aussi des Caucasiens, Balkaniques, Arabes et tant d'autres.

Ces questions des minorités sont présentes dans la Saison turque et, souvent, elles se mêlent à d'autres thématiques, comme l'identité et la mondialisation du pays. On peut regretter néanmoins une certaine timidité des programmateurs à aborder, de front et en grand, des sujets qui déplaisent encore à l'Etat turc, mais de moins en moins à ses citoyens.

Le problème kurde, avec ses morts qui s'accumulent et ses adolescents en prison, aurait mérité un éclairage fort. Rien n'empêche d'encourager les frémissements actuels en Turquie en vue d'une issue à la crise kurde, préalable à la levée des autres blocages. Nombre d'artistes turcs ne disent pas autre chose.

Sophie Shihab

Article paru dans l'édition du 07.10.09

3) "L'Europe ne renforcera pas la démocratie en nous tenant à l'écart"

Ertugrul Günay, ministre turc de la culture

LE MONDE | 06.10.09 | 12h28

Comment définir la spécificité culturelle de la Turquie ?

Notre pays a une tradition séculaire de passage et de mélange. C'est un pont entre l'Est et l'Ouest, entre les religions. Nous sommes l'extrême Est de l'Europe démocratique, c'est-à-dire que nous transportons la démocratie occidentale vers l'est.

Notre culture est ainsi une culture d'intégration, géographiquement et historiquement. Rome, By-zance, les Ottomans : notre culture est la synthèse de ces éléments, que nous avons intériorisés.

La saison culturelle en France est à cette image : elle réunit près de 400 artistes si différents. Une partie veut montrer le visage moderne de notre pays, d'autres rappellent l'importance des activités traditionnelles, régionales et même locales. La Turquie vient des profondeurs de l'histoire mais elle s'intéresse aussi à tout ce qui se passe. Voyez la Biennale d'art d'Istanbul et combien elle s'ouvre aux uns et aux autres.

Et pourtant des pays refusent l'intégration de la Turquie à L'Union européenne.

L'Union européenne dit avoir intériorisé le multiculturalisme. Dans ce cas, elle devrait s'intéresser à

d'autres cultures. Elle devrait se montrer accueillante, et même demandeuse. J'irais jusqu'à dire que le pluralisme peut prendre la Turquie d'aujourd'hui pour exemple et que l'Europe ne renforcera pas la démocratie en nous tenant à l'écart.

Faut-il rappeler que la Turquie est une puissance économique, la septième destination touristique mondiale ? Qu'il est un pays de paix, que les droits de l'homme y sont respectés ? Il y a une diffé-rence : la religion musulmane. Pourquoi en avoir peur ?

Certains, en Turquie, dénoncent un retour à un ordre moral.

Au XXe siècle, les concepts occidentaux ont pénétré en Turquie - d'un coup. Ils n'ont pu pénétrer en profondeur si vite. Ils sont restés dans les élites. Puis nous avons connu un régime militaire.

Le redéploiement des valeurs démocratiques est un phénomène récent, mais il est en cours, quoi qu'en dit l'opposition. Je ne vois rien d'un retour à l'ordre moral. Différentes conceptions philoso-phiques et religieuses sont acceptées, celles des chrétiens, des Arméniens, des juifs, de toutes les autres religions. Tout cela prend du temps, mais est en train de s'accomplir.

Quelle est l'image de la France aujourd'hui en Turquie ?

Tous les intellectuels turcs étaient francophones. Pour eux, l'Europe, c'était la France, Hugo, Balzac, Flaubert, les poètes que j'ai moi-même beaucoup lus. La place sentimentale de la France est très forte - et donc la frustration actuelle est aussi très forte. Le sentiment qui domine est que la France ne nous connaît pas. J'observe dans mon entourage la violence de cette réaction sentimentale... Je dois ajouter, et ce n'est pas très diplomatique, que nous nous demandons si, à travers le cas de la Turquie, le gouvernement français n'essaie pas d'envoyer à ses immigrés des messages - des mes-sages négatifs.

Propos recueillis par Philippe Dagen

Article paru dans l'édition du 07.10.09

4) Istanbul, la ville qui ne dort pas et change d'une semaine sur l'autre

Reportage

LE MONDE | 06.10.09 | 12h28

Istanbul Correspondance

Comme chaque soir, tout l'Istanbul branché se presse aux portes du Babylon, au cœur du quartier de Beyoglu, l'épicentre de la vie nocturne de la ville. Le 30 septembre, le club le plus fameux d'Is-tanbul célébrait en grande pompe ses dix ans d'existence, avec des festivités qui se poursuivront en musique toute la saison.

La petite salle aux murs de brique, devenue un passage obligé pour les musiciens de jazz, électro et fusion, qu'ils soient turcs ou étrangers, s'est propulsée en peu de temps comme la locomotive de la scène culturelle stambouliote. "Contrairement à il y a dix ans, où nous étions marginaux, aujour-d'hui, nous sommes totalement "mainstream"", constate, avant de lancer la soirée, Ahmet Ulug, à l'origine du Babylon, avec son frère Mehmet et son copain Cem Yegül. Entendez : le marginal est devenu la règle.

Ce trio de pionniers a réveillé la Turquie en lançant, dès 1989, la compagnie musicale Pozitif et en organisant quelques concerts de jazz avant-gardistes. Leur histoire, on la retrouve chez nombre d'artistes plasticiens ou de musiciens : se former à l'étranger, avant de revenir pour faire bouger son pays.

"Après nos études aux Etats-Unis, confirme Cem Yegül, en sirotant un mojito, nous sommes revenus et, à la fin des années 1980, la Turquie, c'était comme les pays de l'Est. Les gens avaient soif de nouveauté." Ahmet ajoute : "Là-bas, on dépensait tout notre argent dans les concerts, dans les

disques et tout notre temps à enregistrer les shows à la radio. Nous voulions faire partager nos dé-couvertes. Il y avait un public pour des musiques moins classiques à Istanbul."

De fil en aiguille, le trio crée son propre label musical, Double Moon, véritable usine à nouveaux ta-lents. "Nous voulions développer notre propre fusion avec la musique turque", expliquent-ils. Ils re-pèrent Mercan Dede à Montréal (le musicien Arkin Allen, qui mélange électro et transes soufies), et le font découvrir à Istanbul - son concert parisien au Trocadéro, le 4 juillet, a ouvert la Saison turque.

Le trio découvre encore le jazz décapant d'Ilhan Ershahin, un Turc de New York, ou encore les per-cussions de Burhan Öçal. Le prochain projet de Pozitif : Blackbox, une salle de concert grand format, telle qu'il n'en existe pas encore à Istanbul, qui ouvrira dans le nouveau quartier d'affaires de Mas-lak, début 2011.

Dans l'effervescence de la movida stambouliote, le Babylon n'est plus seul. Des rives du quartier de Kuruçesme, sur la rive européenne, à Moda, sur le versant asiatique, Istanbul joue et crée sans re-lâche. "La ville qui ne dort pas " vibre d'une activité artistique trépidante. Les galeries d'art enva-hissent le quartier chic de Nisantasi, jusque- là dévolu aux magasins de mode. Elles se font remar-quer dans les foires internationales d'art, à l'image de Galerist, Nev ou Apel.

Les librairies débordent d'une littérature abondante et l'industrie du cinéma turc se structure, pro-duit quantité de films et résiste sur le marché local aux longs-métrages étrangers, notamment d'Hollywood. Les lieux institutionnels côtoient les collectifs "underground" et les ateliers avant-gar-distes tels que Garajistanbul.

"Pour un Français, la culture turque, ça se résume un peu aux loukoums, aux derviches tourneurs et à la danse du ventre, résume Görgün Taner, le directeur de la Fondation pour les arts et la culture d'Istanbul (IKSV) et commissaire de la Saison turque en France. Nous avons tout cela ! Mais aussi Santralistanbul et une Semaine du design. Depuis quinze ans, le mouvement est très rapide, la ville change d'une semaine sur l'autre. 50 % de la population turque a moins de 25 ans. La Turquie est jeune, dynamique, créative, innovante... Le programme de la Saison, de l'art traditionnel à l'art contemporain, reflète tout cela."

IKSV est une fondation privée qui a massivement investi dans la culture en organisant, depuis les années 1980, un festival de cinéma, chaque année plus fourni, une biennale d'art contemporain, qui a attiré plus de 100 000 visiteurs cette année, un festival de jazz qui investit les lieux modernes et historiques de la ville, un autre de théâtre... Un véritable "ministère de la culture bis", à l'origine duquel se trouve la famille Eczacibasi, descendant des pharmaciens des sultans.

Faute d'argent public, les grandes dynasties industrielles d'Istanbul sont les principaux mécènes de la vie culturelle, chacune y allant de son musée et de sa galerie d'exposition. Celui des Sabanci a organisé des rétrospectives Picasso et Rodin, sur les rives du Bosphore.

Oya Eczacibasi, l'héritière, dirige Istanbul Modern, un musée d'art qui a pris quartier dans d'anciens entrepôts, sur les docks de Karaköy. Ce "petit Beaubourg d'Istanbul" accueille en ce moment les oeuvres de Sarkis, peintre et sculpteur établi en France, qui viendront ensuite clore la Saison turque à Paris, au Centre Pompidou, à partir du 1er février.

Souvent considérée à tort comme un îlot occidentalisé en Turquie, Istanbul, dont la population a doublé en vingt ans, est au contraire le reflet de mille cultures et traditions venues, comme ses ha-bitants, des Balkans, d'Anatolie ou d'Orient.

Cette richesse est explorée par le cinéaste allemand d'origine turque Fatih Akin, dans son film Cros-sing the Bridge, qui est une plongée musicale dans la ville, comme par le travail photographique d'Attila Durak, rassemblé dans son livre Ebru (éd. Actes Sud) : reflet de la diversité culturelle turque. Son exposition est visible à Bordeaux jusqu'au 14 octobre, et donne un aperçu de cette mo-saïque turque : Kurdes, Circassiens, Roms, Assyro-Chaldéens, Turkmènes...

Les orchestres traditionnels qui jouent entre les tables des meyhane, des tavernes où l'on déguste meze et raki, dans le quartier de Kumkapi, les musiciens roms du quartier de Sulukule, au pied des remparts de Constantin, les crooners moustachus qui remplissent les "türkü evi" de Kadiköy, des cabarets où l'on reprend à tue-tête et jusqu'à plus soif les tubes du folklore turc classique : cette culture populaire, longtemps snobée par les élites culturelles d'Istanbul, connaît un renouveau, s'immisce dans les beaux quartiers, comme en témoigne le succès de l'orchestre rom de Sulukule, invité au Babylon.

L'ONG culturelle Anadolu Kültür, qui a investi l'ancien dépôt de tabac de Constantinople dans le quartier de Tophane, tente aussi d'insuffler cette énergie au reste du pays et notamment à la région kurde, dans le Sud-Est.

"Le décalage qui existe avec les pays les plus développés, la Turquie le comble au galop, estime Görgün Taner. Ce qui manque, c'est que les arts et la culture soient pleinement pris en considéra-tion par les autorités centrales et locales. Il y a un gros manque d'infrastructures, et l'argent public est limité : le budget de la culture ne représente que 0,3 % du budget total du pays."

En janvier 2010, Istanbul prendra pour un an le titre de Capitale européenne de la culture et les idées les plus folles se bousculent. Le ministre des affaires européennes, Egemen Bagis, souhaite faire jouer U2 sur le pont du Bosphore, à 65 mètres de haut, entre Europe et Asie.

Guillaume Perrier

Article paru dans l'édition du 07.10.09

5) Quand Byzance fascinait et agaçait le monde

Critique

LE MONDE | 06.10.09 | 12h28

C'est l'exposition phare de la Saison turque en France. Elle a pour sujet une ville au cœur de l'his-toire, mais aussi de l'histoire de l'art, qui s'appela Byzance puis Constantinople puis Istanbul. L'ex-position "De Byzance à Istanbul" ouvrira le samedi 10 octobre au Grand Palais, à Paris. Les 500 ob-jets et œuvres d'art qui y seront présentés racontent, à leur façon, cette aventure.

Il est rare que la chute d'une cité marque autant la fin d'un monde qu'un changement d'ère. Pour de nombreux historiens européens, c'est ce qui advint en 1453, date de la chute de l'Empire romain d'Orient. La prise de Constantinople par les troupes de Mehmed II symboliserait la fin du Moyen Age, et le début de la Renaissance.

Les historiens d'art sont plus nuancés. Certes, l'exode qui suivit la conquête ottomane inonda l'Eu-rope des meilleurs vestiges artistiques, philosophiques, littéraires ou scientifiques, du défunt Em-pire romain d'Orient.

Mais les échanges étaient depuis longtemps attestés, au point qu'on a pu parler de pré-renaissance carolingienne, certains bâtiments d'Aix-la-Chapelle, la capitale de Charlemagne, étant directement inspirés de l'architecture byzantine, tout comme la pratique particulière de la sculpture de l'ivoire, en vogue à Byzance au moins trois siècles avant de tenter les artistes carolingiens.

La vérité, c'est que Byzance fascine depuis sa fondation. Elle a l'avantage, et l'inconvénient comme en témoignent les invasions subies, de se trouver au carrefour de deux mondes. Un point de pas-sage obligé, sur les routes commerciales ou militaires qui joignent l'Orient à l'Occident. Elle com-mande aussi l'accès à la Méditerranée des territoires situés au nord-est, ce qui signifie la Russie. Désirable, elle fut souvent violée, mais engendra de beaux enfants.

Les 500 objets du Grand Palais viennent de collections turques, françaises, et d'ailleurs. Il y est au-tant question d'art que d'archéologie, de pièces profanes que d'objets sacrés. Ses organisateurs, et en premier chef Nazan Olçer, directrice du musée Sakip Sabanci à Istanbul, ne comptent pas retra-cer 800 000 ans d'histoire !

Ils ont choisi des grands moments, des chefs-d'œuvre grecs, romains, chrétiens, musulmans. Et porté attention au quotidien des humbles. Des petites gens qui, des siècles durant, furent nourris gratuitement par les soins de l'empereur - cas unique dans l'Europe médiévale. Constantinople est alors la ville la plus prestigieuse de la chrétienté. La plus peuplée aussi, et sans doute la plus riche. Elle fascine et agace.

En 968, l'ambassadeur de l'empereur d'Allemagne Othon Ier s'indigne d'entendre qualifier son

maître de simple "roi". Car l'empereur, ce n'est pas rien. Comme le sultan qui viendra après lui, il est "l'ombre de Dieu sur Terre". En témoigne la perspective dont on use pour ses effigies.

Comme celle des icônes, elle est inversée, c'est-à-dire que le point de fuite ne se situe pas vers l'ar-rière, mais vers l'avant, à l'emplacement supposé du spectateur. Il ne s'agit pas de regarder une image, c'est l'image qui vous regarde. Sa puissance et sa majesté se retrouvent aussi dans les arts somptuaires.

La situation de Byzance est aussi cruciale durant les croisades. Prier devant des reliques peut valoir au pèlerin des siècles de rémission. Or, des reliques, la ville en recèle autant, sinon plus, que Rome. Et qui dit reliques dit reliquaires. Ceux que façonnent les artisans byzantins sont parmi les plus so-phistiqués qui soient. En 1204, après le pillage de la ville par les croisés, ces trésors sont dispersés en Europe pour le plus grand profit des collectionneurs.

Quand le Turc se présente aux portes de la ville, en 1453, la puissance de Byzance n'existe plus. Ce sont les conquérants qui la rétabliront. Mehmet II, puis Soliman vont relever la ville et en faire une des plus brillantes du monde. En usant de principes alors révolutionnaires. La société turque ac-cueille chrétiens, grecs, juifs chassés d'Espagne, et leur offre la liberté de culte, attirant ainsi la crème des artisans et des commerçants. Ces derniers bénéficient aussi, comme les musulmans, d'une justice écrite et égalitaire.

C'est encore une des seules villes - dans un monde qui des siècles durant va préférer la naissance au talent - à être fondée sur la méritocratie. De jeunes gens, souvent chrétiens, sont éduqués de force : "Les Turcs se réjouissent quand ils trouvent un homme exceptionnel, comme s'ils avaient ac-quis un objet précieux, et ils n'épargnent ni leur travail ni leur effort pour le développer", écrit un voyageur occidental, cité par André Clot dans sa biographie de Soliman (Fayard).

Certains deviendront militaires (les célèbres janissaires, la seule armée permanente et salariée de l'époque, disciplinée comme nulle part). D'autres, fonctionnaires. Tous sont payés selon leurs mé-rites, jusqu'à devenir grands vizirs, richissimes. Et de se lancer dans des dépenses somptuaires. D'autant que leur fortune ne se transmet pas : elle dépend, comme leur vie, du sultan.

L'exposition met en valeur les arts militaires (sabres, casques, ou une masse d'arme aux boules en cristal de roche, plus spectaculaire qu'efface) et les arts somptuaires, objets à la gloire du sultan, comme de ses plus importants serviteurs. Car la salle du Divan, qui réunit ses conseillers est, selon André Clot, "d'un luxe inouï. Lambrissée jusqu'à mi-hauteur, la partie supérieure est décorée d'ara-besques incrustées d'or et de pierres précieuses. La cheminée est en argent doré, à côté d'une fon-taine de cristal. L'intérieur du dôme, le parquet même, sont couverts d'or".

Le bling-bling de l'époque n'excluait pas une bonne éducation : la plupart des sultans goûtent, voire pratiquent la poésie, et la calligraphie est un art majeur. Au point que l'imprimerie sera interdite en 1483 et ne sera accessible aux musulmans turcs qu'au XVIIIe siècle.

Ce n'est pas le moindre paradoxe d'une civilisation qui fut une des plus belles de la Renaissance.

"De Byzance à Istanbul". Galeries nationales du Grand Palais. Paris-8e. Mo Champs-Elysées-Clemen-ceau. Tous les jours, sauf le mardi, de 10 heures à 20 heures ; le mercredi jusqu'à 22 heures. Ferme-ture à 18 heures les 24 et 31 décembre et toute la journée du 25 décembre. Jusqu'au 25 janvier 2010. Entrée 11 €.

Catalogue, sous la direction d'Edhem Eldem, Ed. RMN, 384 p., 49 €.

Harry Bellet

Article paru dans l'édition du 07.10.09

6) Une ancienne centrale électrique est devenue le lieu d'exposi-tion le plus excitant de la ville

LE MONDE | 06.10.09 | 12h28

Musée ? Centre d'art ? Université ? Atelier de création ? Santralistanbul est tout cela à la fois. Ce lieu culturel immense et qui ne ressemble à rien d'autre dans la ville a ouvert, en 2007, sur le site d'une ancienne centrale électrique, dans le quartier populaire de Kagithane. Le gouvernement vou-lait voir cette centrale transformée en musée.

Affiche de la Saison de la Turquie en France, de juillet 2009 à mars 2010.

Editorial Saison turque en France : aimer ceux qui nous aiment Des femmes passent devant les portraits de Mustafa Kemal, fondateur de la Turquie laïque, et de Recep Tayyip Erdogan, premier ministre issu de la mouvance islamiste, lors d'un meeting électoral à Kayseri, le 30 juin, dans le centre du pays. Décryptage Des artistes en première ligne face à leur Histoire Entretien "L'Europe ne renforcera pas la démocratie en nous tenant à l'écart"

Rencontre Yachar Kemal : "Pour écrire, il faut commencer par retourner dans son village" Reportage Istanbul, la ville qui ne dort pas et change d'une semaine sur l'autre Zoom Une ancienne centrale électrique est devenue le lieu d'exposition le plus excitant de la ville Critique Exposition : quand Byzance fascinait et agaçait le monde

"Nous n'aimons pas trop nous appeler musée et nous n'avons pas de collections permanentes afin de ne pas rester figés, explique le directeur de Santralistanbul, Ihsan Derman, dans son vaste bu-reau stylisé. Nous traitons d'art, mais d'un point de vue différent. Nous sommes indépendants des grands groupes financiers. Nous voulons générer une énergie culturelle qui aille plus loin que les ré-seaux artistiques. Ce qui peut justifier une programmation, c'est d'être plus marginal, à l'avant-garde."

Santralistanbul, qui tient farouchement à sa liberté, est le prolongement culturel de l'université Bil-gi, un établissement libéral et innovant, véritable laboratoire de réflexion, qui fut le lieu de la pre-mière conférence universitaire consacrée au génocide arménien, en 2005. A Istanbul, Bilgi a investi les ghettos urbains plutôt que les quartiers résidentiels. Du coup, l'atout de Santral, c'est l'espace. Une partie de la friche a été transformée en Musée de l'énergie. Construit sur les anciens fours à coke, le bâtiment principal de 7 000 m2 permet d'accueillir des expositions d'ampleur et à spectre large.

Le cube de béton accueille, jusqu'au 28 février 2010, une exposition de 500 dessins de Yüksel Ars-lan, un artiste installé à Paris depuis 1961, à la puissante inventivité satirique. "Une exposition an-thologique, à cette échelle, c'est la première en Turquie, assure Ihsan Derman. Nous cherchons à réaliser des projets uniques par leur muséographie et par leur dimension." La conception des expo-sitions, les luxueux catalogues, le design et la promotion : toute la chaîne de production est assurée par les étudiants de Bilgi, installés sur le campus voisin. Santral est aussi un outil éducatif.

Guillaume Perrier

Article paru dans l'édition du 07.10.09

7) Quelques événements à venir

LE MONDE | 06.10.09 | 12h28

"Müsennâ", fêtes et divertissements à Istanbul au XVIIe siècle. Tournée en France jusqu'en mars 2010 de ce spectacle majeur de la Saison turque. Dates et lieux sur www.saisondelaturquie.fr.

Tour Eiffel. Illumination de la tour Eiffel aux couleurs de la Turquie. Du 6 au 11 octobre.

Le Mois de la Turquie à la Maison des métallos. Exposition de photos, courts métrages, théâtre, théâtre d'ombres, rencontres. Du 1er au 30 novembre. www.maisondesmetallos.org.

Exposition "François Ier et Soliman le Magnifique". Pour compléter l'exposition "De Byzance à Istan-bul", au Grand Palais. Au château d'Ecouen, Musée national de la Renaissance. Du 18 octobre au 15 février 2010. www.musee-renaissance.fr.

Exposition "Jean-Baptiste Vanmour, peintre de la Sublime Porte". La figure atypique d'un peintre né à Valenciennes et qui a passé la majeure partie de sa vie à Constantinople. Du 23 octobre au 7 fé-vrier 2010 au Musée des beaux-arts de Valenciennes. www.ville-valenciennes.fr.

Exposition "Carte blanche à Elele". La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, à Paris, donne carte blanche à l'association Elele et à trois artistes : Nil Yalter, Ahmet Sel, Handan Börüteçene. Du 13 octobre au 22 novembre. www.histoire-immigration.fr.

Concert "Les harpes du sultan". Retrouver deux instruments du passé lors d'un concert au Petit Pa-lais, à Paris, le 8 octobre. www.petitpalais.paris.fr.

Concert à Bordeaux. Découvrir, le 12 novembre, des instrumentistes turcs jouant Mozart ou Pou-lenc, avec l'orchestre de Bordeaux, à l'Opéra national de la ville. www.opera-bordeaux.com.

Concert Ilhan Ersahin. Ce grand musicien et son groupe Istanbul Sessions se produisent avec Erik Truffaz pour des concerts à Strasbourg le 13 octobre, à la Fiesta des Suds de Marseille le 17, à Bor-deaux le 9 mars 2010 et, pour terminer, à Banlieues bleues. www.myspace.com/istanbulsessions.

Hommage à Amiens aux studios de cinéma Yesilçam et à l'actrice Türkan Soray. Dans le cadre du Festival d'Amiens, une rétrospective des films réalisée dans ce grand studio. Du 13 au 22 no-vembre. www.filmfestamiens.org.

Panorama du cinéma turc à Toulouse. Une riche sélection de films, à la Cinémathèque de Toulouse, en novembre. www.lacinemathequedetoulouse.com.

Débats, rencontres. D'octobre à mars, des dizaines de débats dans plusieurs villes. Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature, lira en turc des extraits de son essai D'autres couleurs, le 7 octobre à 19 h 30, à l'Institution des Chartreux, à Lyon. Lecture suivie d'un débat.

Conférences "La Turquie, aujourd'hui, demain". Cycle de dix conférences, du 9 au 18 octobre, orga-nisées par l'Université de tous les savoirs. Université Paris-Descartes, amphi Binet, 45, rue des Saint-Pères, Paris-6e. Tél. : 01-42-86-20-62.

Article paru dans l'édition du 07.10.09

(FIN DU DOSSIER LE MONDE)

La Tour Eiffel revêt les couleurs de la Turquie, le FN proteste

Publié le 05/10/2009 à 17:26 - Modifié le 05/10/2009 à 17:46 Le Point.fr

PARIS

La Tour Eiffel adopte mardi les couleurs du drapeau turc pour marquer le début de la Saison de la Turquie en France, une innovation dénoncée par le Front national. Du 6 au 11 octobre, le monu-ment-phare de la capitale française sera illuminé en rouge et blanc pour marquer cette saison culturelle, qui a commencé en juillet et se terminera en mars 2010.

Le Front national s'est élevé contre cette illumination qu'il considère comme "un gigantesque gâchis d'argent public" alors que les impôts locaux des Parisiens viennent d'augmenter.

"Le monument symbole de Paris et de la France sera illuminé pour la première fois de son histoire d'un croissant islamique... avec l'argent des Parisiens", écrit Marie-Christine Arnautu, tête de liste du Front national aux élections régionales de 2010 en Ile-de-France. Selon les organisateurs, la Tour Eiffel sera éclairée en rouge et blanc, comme le drapeau turc, mais il n'est pas prévu qu'un crois-sant et une étoile apparaissent sur le monument, qui scintille toutes les heures.

Lancée le 30 juin par les ministres turc et français de la Culture, Ertugrul Günay et Frédéric Mitter-rand, la Saison de la Turquie est marquée par des centaines d'événements culturels et écono-

miques dans les grandes villes françaises. Le président Nicolas Sarkozy doit inaugurer vendredi au Grand Palais l'exposition "De Byzance à Istanbul". Parmi les autres festivités, Orhan Pamuk, prix No-bel de littérature 2006, présente cette semaine au théâtre de l'Odéon son livre "D'autres couleurs", dont des extraits seront lus par l'auteur et l'actrice française Fanny Ardant.

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-10-05/paris-la-tour-eiffel-revet-les-couleurs-de-la-tur-quie-le-fn-proteste/920/0/383054

Tour Eiffel: La polémique du FN

Politique | 5 Octobre 2009

A partir de mardi, la tour Eiffel sera illuminée en rouge et blanc, les couleurs du drapeau turc, dans le cadre de l’événement culturel la Saison de la Turquie. Une initiative qui a déclenché la fureur du Front national.

Une Tour Eiffel illuminée de rouge et de blanc, c’est dès mardi et jusqu’à dimanche. Une manière de marquer sur le plus emblématique monument parisien la Saison de la Turquie, un événement débu-té en juillet 2009 et qui se poursuit jusqu’en mars 2010 afin de présenter la culture turque aux Fran-çais.

Cette initiative a déclenché la colère du Front national, qui parle d’"un gigantesque gâchis d'argent public". "Le monument symbole de Paris et de la France sera illuminé pour la première fois de son histoire d'un croissant islamique... avec l'argent des Parisiens", écrit Marie-Christine Arnautu, tête de liste du Front national aux élections régionales de 2010 en Ile-de-France.

Une vision démentie par la Mairie de Paris et les organisateurs, qui assurent qu'il n’est pas prévu qu’un croissant ou une étoile apparaissent sur le monument parisien. De plus, précise Pierre Shapi-ra, adjoint au maire de Paris, "c'est la Turquie qui paie" le coût de la manifestation. "Nous avons simplement donné l'autorisation mais nous n'avons déboursé aucun centime."

La Tour Eiffel se pare régulièrement de couleurs en diverses occasions: en rouge pour le Nouvel an chinois, comme en 2004, en bleu, couleur de l’Union européenne, de juillet à décembre 2008 lors de la présidence française de l’UE.

La Saison de la Turquie, lancée le 30 juin dernier par les ministres turc et français de la Culture, Er-tugrul Günay et Frédéric Mitterrand, est marquée par plus de 400 évènements culturels et écono-miques dans les grandes villes françaises.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Tour-Eiffel-La-polemique-du-FN-139763/

"Non à la Tour Effeil turque" (FN)

AFP 05/10/2009 | Mise à jour : 19:34

Le Front national (FN) s'est mobilisé aujourd'hui contre l'illumination de la Tour Eiffel aux couleurs du drapeau turc, à la veille de cette opération prévue du 6 au 11 octobre et lancée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France.

"Non à la Tour Eiffel turque ! ", dénonce dans un communiqué le parti de Jean-Marie Le Pen, qui en-tend marquer son "attachement à une France Bleu Blanc Rouge" et son refus d'une intégration de la Turquie dans l'Union européenne (EU).

La vice-présidente du FN Marine Le Pen et la chef de file du parti pour les élections régionales en Ile-de-France Marie-Christine Arnautu conduiront, jeudi dans la capitale, une manifestation d'élus pour protester contre cette initiative du maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/10/05/01011-20091005FILWWW00611-non-a-la-tour-effeil-turque-fn.php

FRANCE/ARMENIE

Michel Vauzelle renforce les liens avec l'ArméniePublié le mardi 6 octobre 2009 à 09H12

Alors que la cathédrale d'Echmiadzine, le Saint-Siège arménien, est déjà pleine, le carillon annonce la procession du Catholicos qui va entrer dans l'église. C'est en sa compagnie que le président de la Région Paca, Michel Vauzelle va assister à l'office, avant de retourner vers Erevan et de se rendre au Mémorial du génocide pour déposer une gerbe.

Accompagné d'une impressionnante délégation provençale, Michel Vauzelle a ainsi entamé sa visite en Arménie par ce haut lieu spirituel, pour réaffirmer le soutien de sa région à l'ensemble du pays et plus particulièrement à la région de Lori, dans le nord, jumelée à Paca depuis 1997.

"La région Paca a été présente dès le lendemain du tremblement de terre et n'a jamais cessé ce soutien", explique le président PS. À Erevan, la coopération a abouti à la création d'une académie franco-caucasienne de prévention des risques et à celle d'un PC de crises au sein du ministère chargé des situations d'urgences, tandis qu'à Stépanavan, elle a aidé à la mise en place d'un centre de secouristes. Elle a permis l'ouverture d'un cabinet médical à Vanadzor et la reconstruction d'un gymnase à Spitak.

De notre correspondante en Arménie, Laurence Ritter

http://www.laprovence.com/articles/2009/10/06/930861-Region-en-direct-Michel-Vauzelle-renforce-les-liens-avec-l-Armenie.php

UE/TURQUIE

La candidature de la Turquie à l’UE et les dernières consultations électorales européennes

lundi 5 octobre 2009

Approbation du Traité de Lisbonne par une large majorité d’Irlandais le 3 octobre, victoire d’Angela Merkel, en Allemagne, aux élections du 27 septembre, et du PASOK, en Grèce, aux élections législatives du 4 octobre… Au moment même où Ankara attend le traditionnel rapport annuel d’évaluation de la Commission européenne, on peut se demander quelles conséquences peuvent avoir sur la candidature de la Turquie à l’UE ces événements électoraux qui ont fait la une de l’actualité européenne, au cours des 15 derniers jours.

Le oui irlandais ne peut qu’être bien accueilli en Turquie où il est considéré abusivement comme un quitus donné à de nouveaux élargissements. Ankara redoutait, en effet, qu’une réponse irlandaise négative sonne le glas du Traité de Lisbonne et ouvre la voie à une Europe en crise, recentrée sur le noyau dur des pays fondateurs et dominée plus que jamais par le couple franco-allemand.

La large approbation du traité par les Irlandais, qui doit conduire à sa ratification (si toutefois il passe sans encombre les obstacles polonais et tchèque qui subsistent), ne peut que renforcer les instances européennes qui ont en charge la candidature de la Turquie. Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu (photo), et le ministre-négociateur en chef européen, Egemen Bağış se sont largement exprimés en ce sens, lors de la visite qu’ils ont effectuée à Bruxelles, le 2 octobre dernier, et au cours de laquelle ils ont rencontré le président de la Commission José Manuel Durao Barroso.

À ses interlocuteurs européens, le chef de la diplomatie turque a vanté, une fois de plus, la «profondeur stratégique» acquise par la Turquie, qui au cours des dernières semaines n’a pas ménagé ses efforts pour jouer un rôle de médiateur, propre à faciliter la résolution des conflits dans le Caucase et au Moyen-Orient.

Pour l’Europe issue du Traité de Lisbonne, qui est sensée avoir une politique étrangère plus active, il sera important de pouvoir compter sur l’appui d’une puissance régionale stabilisatrice telle que la Turquie, ont fait valoir les négociateurs turcs à leurs partenaires bruxellois. On sait que la diplomatie turque tend de plus en plus à faire de cette nouvelle carte stratégique, un atout pour sa candidature à l’UE.

Moins réjouissants pour la Turquie sont cependant les résultats des élections allemandes et grecques. En ouvrant la voie à un gouvernement allemand plus conservateur, qui met un terme au régime de la grande coalition, où les sociaux-démocrates avaient, depuis 2005, modéré les ardeurs turco-sceptiques d’Angela-Merkel, les élections fédérales du 27 septembre sont un événement inquiétant pour la candidature d’Ankara. Pourtant, eu égard à l’importance croissante de l’électorat turc allemand et à la nécessité de maintenir certains équilibres européens, il est peu probable que l’attitude allemande à l’égard de la candidature turque se rigidifie à l’extrême.

Quant aux résultats des élections grecques, leurs implications pour les relations turco-européennes sont bien sûr plus complexes en raison du problème chypriote. Le PASOK a lancé une série de mises en garde, pendant la campagne électorale, annonçant même son intention de bloquer sa candidature turque si les négociations en cours à Chypre ne débouchaient pas sur un résultat rapide.

Ahmet Davutoğlu a riposté, dès le 2 octobre à Bruxelles, en accusant les Chypriotes grecs de faire traîner les négociations en longueur et de n’être pas assez constructifs. Dans ces conditions, il a estimé qu’on ne pouvait pas forcer la Turquie à reconnaître la République de Chypre, faisant allusion à la demande qu’a formulée depuis 2006 l’Union Européenne pour que la Turquie d’ouvre ses ports et aéroports à Nicosie, avant la fin de l’année 2009. Pourtant même si la victoire du PASOK se confirme, il est peu probable que l’on s’oriente vers une crise entre Bruxelles et Ankara, à propos de Chypre.

L’Union Européenne est, semble-t-il décidée à donner sa chance à la négociation sur ce dossier, et le PASOK, dont le leader Georges Papandréou a été l’un des initiateur de la «politique des tremblements de terre», en 1999, alors qu’il était ministre des affaires étrangères, saura probablement oublier ses propos de campagne pour passer à un langage gouvernemental plus diplomatique dans les prochaines.

Pour sa part, Ahmet Davutoğlu, le 2 octobre, à Bruxelles, sans nier les problèmes qui subsistaient avec la Grèce, a néanmoins insisté sur le fait qu’à la différence de ce qui se passait dans les années 90, ils étaient envisagés dans un esprit constructif, loin de toute velléité d’escalade. Une manière habile de reconnaître malgré tout que le règlement des principaux dossiers qui contrarient les relations entre les deux pays, n’a pas beaucoup avancé…

JM

http://www.ovipot.blogspot.com/

UE: Ankara s'impatiente face à la lenteur des négociations

Le ministre turc des Affaires étrangères a refusé vendredi d'ouvrir en l'état les ports et aéroports de son pays aux Chypriotes grecs, malgré un ultimatum européen, et exprimé son impatience face à la

lenteur des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'UE.

M. Ahmet Davutoglu, qui s'exprimait à Bruxelles devant un centre de réflexion, a lié toute avancée sur la question de l'ouverture des ports et aéroports turcs à un accord dans les négociations de paix entre communautés grecque et turque de l'île divisée de Chypre.

Les Chypriotes grecs, en insistant sur ce point, "veulent forcer la Turquie à les reconnaître, ce que nous ne ferons pas", a-t-il prévenu.

"La reconnaissance des Chypriotes grecs n'est pas possible pour nous si la question de Chypre n'est pas résolue", a-t-il ajouté.

L'Union européenne a fixé à fin 2009 une date limite pour l'application par les Turcs du protocole dit d'Ankara, qui étend un accord douanier UE-Turquie aux Etats membres entrés dans le bloc en 2004, dont Chypre.

Pour s'y conformer la Turquie doit ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes grecs.

En raison du refus d'Ankara d'obtempérer, l'Union européenne a gelé en décembre 2006 huit des 35 chapitres thématiques qui jalonnent les pourparlers d'adhésion de la Turquie.

Et la Commission européenne doit rendre le 14 octobre un rapport très attendu sur la Turquie, qui évaluera les efforts d'Ankara.

Selon des sources diplomatiques, les Européens veulent toutefois éviter une crise grave et Bruxelles pourrait faire preuve de clémence à l'égard de la Turquie.

"L'intention qui se dessine est d'éviter de faire dérailler les négociations de paix à Chypre entre le Nord et le Sud avec un rapport trop négatif", souligne un haut fonctionnaire européen.

De manière générale, le chef de la diplomatie turque a laissé percer l'impatience de son pays face à la lenteur des négociations d'adhésion à l'UE engagées en 2005, qui piétinent.

Interrogé sur la date à laquelle il aimerait voir son pays entrer dans l'Union européenne, il a répon-du: "mon opinion personnelle est que même 2015 serait trop tard, pas seulement pour nous mais pour l'Union européenne".

Cette adhésion doit intervenir "le plus tôt possible", a-t-il martelé.

Le ministre, qui devait rencontrer dans la journée le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, a mis en garde contre le non respect par l'UE de ses "engagements", en référence à l'ouverture des négociations en 2005 avec pour but l'adhésion pleine et entière de la Turquie.

"Nous rappellerons toujours aux dirigeants européens qu'une valeur fondamentale de l'UE est le respect des engagements pris", a-t-il dit.

La France et l'Allemagne, en particulier, s'opposent à l'entrée de ce pays dans l'UE et lui proposent à la place un partenariat privilégié, dont Ankara ne veut pas entendre parler.

Et la position de l'Allemagne pourrait se durcir encore, avec le départ des sociaux-démocrates du futur gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel.

Son parti refuse l'adhésion de la Turquie et a désormais les coudées franches. Les sociaux-démo-crates, défaits lourdement aux dernières élections, y étaient au contraire favorables.

(AFP, 2 oct 2009)

http://www.info-turk.be/374.htm#Ankara

TURQUIE

L’AKP, le DTP et l’ouverture démocratique

mardi 6 octobre 2009

L’AKP et le DTP ont donc tenu leurs congrès au cours du dernier week-end, une coïncidence sans doute, mais qui reflète peut-être aussi la situation de concurrence et de rivalité que l’initiative kurde gouvernementale peut générer entre les deux partis.

Dans le discours qu’il a prononcé le 3 octobre 2009, Recep Tayyip Erdoğan a souhaité, en effet, dé-dier le congrès de son parti au processus d’ouverture démocratique que son gouvernement a lancé pour résoudre la question kurde. Au travers de cette grand messe militante, dont le mot d’ordre était « Tous ensemble pour la Turquie ! », le premier ministre s’est posé aussi en rassembleur de la diversité turque, invoquant notamment une série d’intellectuels et de religieux célèbres, du poète communiste Nâzım Hikmet au chanteur turco-kurde Ahmet Kaya, en passant entre autres par Es’ad Coşan, Yunus Emre ou Haci Bektaş…. «Vous pouvez être ou non d’accord avec leurs idées, mais sans eux vous vous privez de ce qui est l’esprit de la Turquie», a expliqué le leader du parti majori-taire.

Enfin, alors même qu’il s’apprête à dévoiler les mesures qui vont matérialiser son initiative kurde et qu’il attend le rapport annuel d’évaluation de la Commission européenne, le chef du gouvernement turc a voulu montrer que son parti a définitivement renoué avec une dynamique des réformes qu’on lui a souvent reproché d’avoir délaissée, depuis que son pays a ouvert des négociations d’adhésion avec l’UE.

Se tenant le lendemain, le congrès du DTP a permis d’entendre son leader énoncer un certain nombre de conditions pour accorder son plein soutien à cette ouverture gouvernementale. Ahmet Türk souhaite notamment, non seulement que le gouvernement propose des réformes constitution-nelles, mais aussi qu’il intègre le PKK dans le processus qu’il a ouvert, en particulier, Abdullah Öca-lan, le leader de la formation kurde rebelle qui purge une peine de prisons à vie sur l’île d’Imralı, près d’Istanbul. Des mots d’ordre favorables au PKK ont même été scandés pendant ce Congrès. On sait pourtant que le gouvernement s’est toujours refusé jusqu’à présent à considérer le PKK comme un possible interlocuteur dans le processus d’ouverture qu’il a engagé.

Quant au lancement de réformes constitutionnelles, on se souvient qu’il est fortement hypothéqué par l’hostilité que les deux principaux partis d’opposition, le CHP et le MHP, ont manifesté à l’égard du projet du gouvernement. Pour réformer la Constitution, le gouvernement a besoin d’une majorité des deux tiers, soit 367 députés.

Or, l’addition des sièges détenus par l’AKP et de ceux détenus par le DTP ne permet d’arriver qu’à un total de 359 voix. De surcroît, même si une réforme était adoptée grâce à l’appui de parlemen-taires indépendants ou dissidents, elle devrait encore probablement passer sous les fourches cau-dines de la Cour constitutionnelle, un exercice qui s’est révélé redoutable par le passé.

La seule révision constitutionnelle adoptée par le parlement, au cours de la présente législature, celle tendant à lever l’interdiction du voile dans les universités, qui avait été soutenue en 2008 par l’AKP et le DTP, avait finalement été annulée par la Cour constitutionnelle. C’est la raison pour la-quelle le parti majoritaire en a appelé, à plusieurs reprises, au consensus, mais les formations d’op-position ont jusqu’à présent farouchement rejeté la main tendu du gouvernement en allant même jusqu’à l’accuser de trahison.

Recep Tayyip Erdoğan entend bien montrer en l’occurrence que cette attitude négative constitue en Turquie le principal frein aux réformes qui sont nécessaires pour permettre l’entrée de la Turquie dans l’UE. Il a notamment vigoureusement dénoncé le fait que les députés du CHP soient restés as-sis lors du discours de rentrée parlementaire que Président Gül a consacré pour l’essentiel à l’ou-verture kurde, le 1er octobre, au parlement.

Mais il n’est pas interdit de penser qu’au travers de son ouverture démocratique, l’AKP est égale-ment reparti à la conquête de l’électorat kurde, ce qui est bien sûr susceptible de relancer aussi une rivalité latente entre le parti gouvernemental et le DTP.

Après le bon score réalisé par le parti majoritaire dans les départements kurdes du sud-est, lors des

élections législatives de 2007, AKP et DTP s’étaient livré une lutte sans merci, lors des dernières élections municipales de mars 2009, le parti kurde menant en particulier une campagne particuliè-rement politique et identitaire afin d’endiguer les velléités d’expansion «soft» du parti de Recep Tayyip Erdoğan qui s’employait alors à séduire les populations kurdes en mettant en avant ses ca-pacités de gestionnaire.

Bien que le DTP soit sorti vainqueur de cette ultime confrontation en parvenant à conserver ses places fortes et à étendre son audience, l’ouverture démocratique de l’AKP, l’amène aujourd’hui à revoir sa stratégie. D’abord, le projet gouvernemental le conduit à se repositionner vis-à-vis du PKK, un exercice difficile puisqu’il ne s’est jamais clairement démarqué de l’organisation rebelle d’Abdul-lah Öcalan.

Ensuite, le processus lancé par le gouvernement a créé une dynamique politique que le DTP ne peut pas ignorer parce qu’elle est susceptible de séduire un certain nombre de Kurdes lassés par les violences et la situation de guerre civile larvée dans laquelle se trouve encore plongée le sud-est du pays.

Dès lors, la formation kurde se retrouve dans une position médiane, avec tout ce qu’elle peut avoir d’inconfortable, risquant soit d’être accusée de bloquer l’initiative gouvernementale, si elle se montre trop exigeante, soit d’être suspectée de brader la cause kurde, si elle fait preuve de trop de pragmatisme et accepte facilement le projet gouvernemental. On comprend ainsi qu’Ahmet Türk ait placé haut le niveau ses exigences, lors du congrès du DTP, pour pouvoir négocier en position de force lorsqu’il connaîtra enfin les propositions concrètes du gouvernement.

JM

http://www.ovipot.blogspot.com/

Le FMI et la Turquie suspendent leurs discussions sur un prêtLe directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a annoncé vendredi à Istanbul que son institution et la Turquie avaient suspendu leurs discussions sur un éventuel prêt au pays, négocié depuis de longs mois.

"Nous avons discuté avec les autorités turques pendant un long moment, et nous sommes convenus qu'il était inapproprié d'avoir des discussions pendant les assemblées annuelles" qui se préparent à Istanbul, a affirmé M. Strauss-Kahn lors d'une conférence de presse.

"Donc nous reprendrons les discussions après les assemblées", a-t-il expliqué.

"Mais il n'y a rien de pressé, et donc il était certainement mieux de consacrer le temps de la réunion annuelle à cette réunion, et non à des relations bilatérales", selon lui.

"Nous ne concluons pas d'accord avec un pays quand il ne le veut pas. (...) Le FMI n'est pas une banque, même si son métier ressemble à celui d'un banquier. Nous ne cherchons pas de nouveaux clients", a ajouté le dirigeant de l'institution multilatérale.

"L'économie turque va plutôt bien, dans un contexte mondial qui n'est pas bon (...) Nous verrons, dans l'avenir, s'il y a un besoin d'apporter un soutien, je veux dire un soutien financier, du FMI", a-t-il conclu.

Cela fait près d'un an qu'Ankara et le Fonds discutent de la possibilité d'un tel prêt, qui a paru plusieurs fois très proche d'être conclu. Mais aucun accord n'a jamais été trouvé sur ses modalités, et en particulier sur les exigences du FMI auxquelles le gouvernement de la 17e économie mondiale accepterait de se plier.

Le FMI avait accordé en 2005 un prêt sur trois ans à la Turquie, venant remplacer un précédent programme triennal qui avait permis au pays d'éviter l'effondrement financier après une grave crise survenue en 2001.

(AFP, 2 oct 2009)

http://www.info-turk.be/374.htm#FMI

Turquie : ouverture des assemblées annuelles du FMI et de la BM à Istanbul2009-10-06 16:32:21

Les assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) ont ouvert mardi à Istanbul, en Turquie, ayant en tête de l'ordre du jour la crise économique mondiale, les mesures de stimulation économique et les réformes du système financier international.

"La crise financière mondiale nous donne des leçons et de l'expérience. Nous avons connu les problèmes qui ne nous sommes jamais arrivés", a indiqué le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

"Les décideurs du monde devraient réfléchir sur la cause enracinée de l'actuelle crise et prendre des actions", a souligné M. Erdogan, lors de la cérémonie d'ouverture.

Avant l'ouverture de ces réunions annuelles, le FMI a relevé de 2,5% à 3,1% ses prévisions de la croissance de l'économie mondiale pour l'année 2010, en annonçant la "fin" de la récession mondiale.

http://french.cri.cn/621/2009/10/06/261s202537.htm

TURQUIE/AFGHANISTAN

L'armée turque double son contingent en Afghanistan

La Turquie a commencé en septembre à renforcer ses effectifs militaires en Afghanistan sans modi-fier son cadre de mission qui sera restreinte à la capitale Kaboul et ses environs, a annoncé vendre-di un porte-parole de l'armée turque.

Le nombre de troupes déployées sur place depuis 2002 passera d'environ 900 à 1.700 avant que la Turquie ne prenne le 1er novembre, pour la deuxième fois, le commandement pour Kaboul de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) pour une durée d'un an, a expliqué aux journa-listes le général Metin Gürak, rapporte l'agence de presse Anatolie.

L'ensemble des renforts turcs arrivera à Kaboul en l'espace d'une dizaine de jours, a souligné l'offi-cier.

"Notre mission restera la même: assurer la sécurité à Kaboul et ses environs", a-t-il tenu à préciser, soulignant que les soldats turcs ne participeraient pas notamment à la lutte anti-terroriste contre Al-Qaïda et les taliban.

Les soldats turcs dispenseront par ailleurs un entraînement à l'armée nationale afghane, a ajouté le général.

Récemment, le numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, avait critiqué la Turquie dans un enre-gistrement vidéo.

"Chaque Turc, soucieux de l'islam et des musulmans, doit savoir que les troupes de son pays assu-reront le mois prochain le commandement des croisés en Afghanistan, qui brûlent les villages, dé-truisent les maisons et occupent la terre d'islam", dit-il.

"Les troupes turques y mèneront alors les mêmes opérations que celles menées par les juifs en Pa-lestine. Comment le peuple turc libre acceptera-t-il un tel crime contre l'islam et les musulmans", s'est-il interrogé.

AFP, 2 oct 2009)

http://www.info-turk.be/374.htm#double

ALLEMAGNE

Arrestation en Allemagne d'un Germano-turc soupçonné de sou-tien à Al-Qaïda

Un Germano-turc de 24 ans a été arrêté et écroué, soupçonné d'avoir diffusé sur internet des vi-déos de propagande d'Al-Qaïda, qui a récemment menacé l'Allemagne d'attentats sur son territoire, et d'avoir préparé une action violente, a annoncé vendredi le parquet fédéral allemand.

Lors de la perquisition de son appartement et d'un local commercial à Francfort (ouest) et dans sa banlieue ont été découverts des matériaux pouvant servir à la fabrication d'un engin explosif, ainsi qu'une "petite quantité d'un mélange explosif", a précisé le parquet dans un communiqué.

Parmi le matériel saisi figure notamment un appareil électronique de fabrication artisanale pouvant servir de détonateur, précise le communiqué.

Le jeune homme est "fortement soupçonné" d'avoir "soutenu depuis octobre 2007 le réseau terro-riste étranger Al Qaïda par le biais de propagande sur internet", a expliqué vendredi soir le parquet général, annonçant sa mise en examen.

Il aurait également préparé des explosif en vue d'"un acte violent très grave" pour l'Etat allemand en expliquant à une autre personne sur internet comment fabriquer une bombe.

Toutefois, aucun lien direct entre le suspect et les vidéos mises en ligne ces derniers jours, dans les-quels Al-Qaïda menace l'Allemagne d'actions si elle ne retire pas rapidement ses troupes d'Afgha-nistan, n'a pu être établi, a-t-on indiqué de même source.

Arrestation et perquisitions se sont déroulées jeudi.

L'enquête, dont aucun détail supplémentaire n'a été dévoilé, a été confiée à la police judiciaire.

A la veille des législatives allemandes du 27 septembre, Al-Qaïda a diffusé trois vidéos en l'espace d'une semaines dans lesquelles "Abou Talha l'Allemand", en fait Bekkay Harrach, un Germano-Maro-cain originaire de Bonn âgé de 32 ans, promettait un "réveil douloureux" dans les "deux semaines après les élections, si le peuple allemand ne décide pas de retirer ses quelque 4.200 soldats d'Af-ghanistan".

Dans une autre vidéo, attribuée aux talibans, principal mouvement rebelle en Afghanistan, et diffu-sée le 25 septembre, un homme se présentant comme "Ayyub", s'exprimant en allemand, assurait que ce n'était qu'une question de temps "avant que le Djihad détruise les murs allemands".

La vidéo montrait aussi un montage photographique composé de cibles potentielles, dont la Fête de la Bière à Munich, la Porte de Brandebourg à Berlin, la cathédrale de Cologne, ou encore de person-nalités politiques comme les ministres de l'Intérieur Wolfgang Schäuble et de la Défense Franz-Josef Jung.

(AFP, 2 oct 2009)

http://www.info-turk.be/374.htm#Arrestation

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RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES

Agenda - Encore en vente : Paris Match N° 3150 - Supplément Arménie

En vente jusqu'à demain mercredi 7 :

Paris Match N° 3150 - Supplément de 16 pages sur l'Arménie.

Paru le :

jeudi 1 octobre 2009.

A la une dans ce numéro :

Roman Polanski : le passé à ses trousses

Agenda - Le Trio Oshakan dans les Jardins de Paradis D’Arménie

TOURNEE OCTOBRE 2009 EN PROVENCE

Nous vous proposons en avant première un moment d’émerveillement avec

LE TRIO OSHAKAN dans

LES JARDINS DE PARADIS D’ARMENIE

Eglise du Bon Pasteur -Vitrolles le jeudi 8 octobre à 20h30 à Vitrolles (13)

Eglise de la Madeleine- Martigues le vendredi 9 octobre à 20h30 à Martigues (13)

Eglise d’Auzet le dimanche 11 octobre à 17h près de Tallard (05)

Afin de vous accueillir au mieux, merci de nous prévenir de votre présence au plus tard 48H00 avant chaque concert par mail : [email protected]

ou telephone au 06 85 90 24 09

Dans l’attente de faire votre connaissance, découvrez des extraits sonores à partir du site internet http://www.musicarmenie.com

Programme

Lire aussi:

TRIO OSHAKAN: CHANTS ARMÉNIENS "Jardins de paradis d'Arménie" http://www.ecume.org/chants_sacres_en_mediterranee_2009/trio-oshakan-bis/

Je reste à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire.

MusicArmenie Roger Piranian 15 rue Isoard 13001 Marseille - France Mobile : +33 (0)6 85 90 24 09 Mail : [email protected] http://www.musicarmenie.com

Agenda - 6 octobre/Projection en avant-première: Face aux fantômes

Projection en avant-première

Mardi 6 octobre 2009, 19h Face aux fantômes

de Jean-Louis Comolli (Auteurs Sylvie Lindeperg et Jean-Louis Comolli, France, documentaire, 2009, 1 h 45, INA et Ciné-cinéma Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.)

Dans ce film comme dans son livre, Sylvie Lindeperg interroge les influences complexes qui ont conduit à la réalisation de Nuit et brouillard et ont pesé sur son destin. La pratique artistique et ce film en particulier, sont vus ici en tant qu’analyseurs des contradictions d’une époque.

Les images d’archives des camps de concentration et des centres de mise à mort reprises dans Nuit et Brouillard posent toujours en effet les questions de leur légitimité, de la souffrance qu’elles portent, du défi qu’elles présentent aux désirs comme aux possibilités de voir.

En présence de Jean-Louis Comolli, réalisateur, Sylvie Lindeperg, professeur à l’université Paris I – Panthéon Sorbonne, Annette Wieviorka, directrice de recherche au CNRS, Gérald Collas, producteur.

Lieu : auditorium Edmond J. Safra Entrée libre réservation : 01 53 01 17 42

réservez en ligne pour le 6 octobre 2009

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemIdP=804&type=1&itemId=1097

Agenda - Colloque: Les Arméniens dans le Bilâd al-Shâm : entre intégration et marginali-sation

Colloque

Mercredi 07 octobre 2009 | Alep (Syrie)

Publié le jeudi 09 juillet 2009 par Delphine Cavallo Résumé

L'Ifpo organise en collaboration avec l’Institut des études orientales de l’académie des sciences d’Arménie, l'Université d'Alep et l’Université Paul Valery - Montpellier III un colloque intitulé « Les Ar-méniens dans le Bilâd al-Shâm : entre intégration et marginalisation (Xe-XVe siècle) ». Il se tiendra à Alep, les 7 et 8 octobre 2009. Ce colloque international accueillera des chercheurs confirmés, tout en permettant à de jeunes doctorants spécialistes des études arméniennes et/ou arabes d’exposer et de confronter leurs points de vue et leurs analyses sur l’histoire du peuplement arménien dans le Proche-Orient, et plus particulièrement en Syrie, à l’époque médiévale. Pour la première fois, une manifestation scientifique de cette importance consacrée à l’histoire des Arméniens à l’époque mé-diévale se tiendra en Syrie. Annonce

Dès 1940, l’historien médiéviste Claude Cahen avait mis en avant le rôle et la place non négli-geables qu’occupaient au XIe-XIIe siècle les Arméniens : « Les deux migrations les plus importantes étaient celle des Arméniens et des Turcs. », « Jamais peut être les Arméniens n'ont joué dans l'his-

toire du Proche-Orient un rôle aussi grand qu'à ce moment où sombre pour jamais (sauf en Cilicie) leur indépendance nationale. ». Les communications porteront sur une période plus large : Xe-XVe siècle. Elles adopteront une démarche, mettant en avant les problèmes et les facilités d’intégration rencontrés par les Arméniens nouvellement arrivés au Proche-Orient. Deux axes de recherches re-grouperont les exposés et les débats :

Le premier se centrera sur les différentes migrations (origines, causes) et les stratégies résiden-tielles des Arméniens (villes, campagnes, regroupement communautaire,...).

Le deuxième portera sur les rapports politiques, religieux et sociaux qu’ont entretenus les Armé-niens avec les autres communautés (chrétiennes et musulmanes) et les différents gouvernants (By-zantins, Croisés, Ayyoubides, Mamlouks,…) : rejet, conflit, rapprochement, participation ou non au pouvoir.

Ces deux grands axes nous permettrons de comprendre mieux cette communauté qui semble conserver une identité forte (coutumes, religion, langue,..). Cette identité est-elle un frein à une in-tégration aux sociétés du Proche-Orient médiéval ? A travers l’étude particulière des populations ar-méniennes, l'ensemble de la population du Proche-Orient des Xe - XVe siècles est étudiée. C'est dans l'interpénétration des cultures chrétiennes et musulmanes, arabe, arménienne, kurde et turque que se sont façonnées les sociétés du Proche-Orient actuel. Une société ne peut se com-prendre qu'en tenant compte des interactions culturelles entre les différentes communautés la composant.

Intervenants prévus

* Azezian Houry, Historienne, Alep * Dadoyan Seta, Professeur au St. Nersess Armenian Seminary, New York * Dédéyan Gérard, Professeur d’Histoire à l’Université Paul Valery, Montpellier III * Gilet Julien , Doctorant, Boursier MAEE, Ifpo, Damas * Harutyunyan Lilit, Chercheur à l’Institut des Études Orientales, Yerevan * Hovhannissyan David, Directeur du “Center of Civilization and Cultural Studies”, Université d'Etat, Yerevan * Lory Pierre , Directeur du Département des Études arabes, médiévales et modernes, Ifpo, Damas * Makaryan Venera, Chercheur à l'Institut Machtots de recherche sur les manuscrits anciens, Yere-van * Minassian Mirhan, Historien, Alep * Pashayan Araks, Chercheur à l’Institut des Études Orientales, Yerevan * Poladian Arshak, Ambassadeur d’Arménie en Syrie, Damas * Tamrazyan Anush, Chercheur à l’Institut des Études Orientales, Yerevan * Tcholakian Hagop, Professeur au Collège arménien Karen Yeppé, Alep * Ter-Ghevondian Vahan, Chercheur a l’Institut d’Histoire, Yerevan

Programme prévisionnel

Mercredi 7 octobre 2009

* Première séance (matin) : Migrations et installation des Arméniens dans la Syrie médiévale. * Pause buffet * Deuxième séance (après-midi) : Visions croisées entre Arméniens et Islam médiéval. * Repas avec les participants du colloque

Jeudi 8 octobre 2009

* Troisième séance (matin) : Relations politiques et militaires entre Arméniens et États musulmans de Syrie. * Buffet de clôture du colloque

Mots-clés

* Arménien, Arméniens, Syrie, Bilad al-Sham, Syria, Armenian, Armenians, Moyen Âge, Middle Ages, Armenia, Arménie

Lieu

* Alep (Syrie)

Dates

* mercredi 07 octobre 2009 * jeudi 08 octobre 2009

Contact

* Julien Gilet courriel : julien [point] gilet (at) gmail [point] com Julien GILET Boursier d'Aide à la Recherche Institut français du Proche-Orient UMIFRE 6, CNRS-MAE, USR 3135 Doctorant EPHE/Montpellier III IFPO : +963 - (0)11 - 333 02 14

Url de référence

* Ifporient.org

Source de l'information

* Julien Gilet courriel : julien [point] gilet (at) gmail [point] com

Pour citer cette annonce

« Les Arméniens dans le Bilâd al-Shâm : entre intégration et marginalisation (Xe-XVe siècles) », Col-loque, Calenda, publié le jeudi 09 juillet 2009, http://calenda.revues.org/nouvelle13029.html

http://calenda.revues.org/nouvelle13029.html

Agenda - 8 octobre: Vardan Petrossian propose son nouveau spectacle « VERELK»

Le génocide des arméniens: rire ou pleurer ?

Vardan Petrossian nous propose dans son nouveau spectacle « VERELK» une thérapie par l'humour.

Venez assister à cet événement unique en France le jeudi 8 octobre 2009 à 20h30.

Adresse: Auditorium d'Issy-les-Moulineaux 11/13 rue Danton

Places limitées. Réservez dès maintenant au 01 46 45 16 43 / 06 24 78 15 59 / 06 26 61 34 46

Lire l'interview de Vardan petrossian sur www.gaidz.fr

Agenda - L'ARMEE DU CRIME au cinéma Amitié

Séances : mercredi à 14h30 et 20h30, vendredi à 20h30, dimanche à 14h30.

L'ARMEE DU CRIME.- Réalisé par Robert Guédiguian avec Simon Abkarian, Virginie Le-doyen, Robinson Stévenin.

Durée : 2h19. Dans Paris occupé par ...

Répondeur programmes Tél: 08 92 68 05 73.

http://www.dna.fr/articles/200909/30/au-cinema-amitie,erstein,000015524.php

Agenda - Soirée de Bienfaisance au profit de l'Ecole Hrant Dink

Soirée de Bienfaisance au profit de l'Ecole Hrant Dink

Soirée de Bienfaisance organisée par l'Association Culturelle Sainte-Croix de VARAK, au profit de son Ecole Hrant Dink et sous la haute présidence de Mme Rakel DINK. Animation : Harout ZENIAN et son Orchestre.

Samedi 7 Novembre 2009 à partir de 20h30 à l'Espace Charles Aznavour: Place Charles de Gaulle-Avenue Paul-Vaillant Couturier-95400 Arnouville lès Gonesse.

RESERVATION: Sétrak: 0680879122

Lire dans nos News:

Rakel Dink à l'Espace Charles Aznavour le 7 novembre

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=35871

http://www.ecolehrantdink.com/

Agenda - La Turquie, aujourd’hui, demain

Dans le cadre de la Saison turque en France

LA TURQUIE,

aujourd’hui, demain [Nota CVAN : Et hier ?]

Cycle de 10 conférences du 9 au 18 octobre 2009

Entrée libre

tous les soirs à 18h30

La diffusion de l’Université de tous les savoirs

Retrouvez l’Utls sur Internet (conférences en direct, en différé, et téléchargeables, biographies, ré-sumés) :

- http://www.utls.fr une chaîne du site Canal-U www.canal-u.education.fr :

direct, différé et téléchargeable en vidéo (format flash)

et en audio (format MP3)

- http://www.lemonde.fr/utls: direct, différé et téléchargeable en audio (format Real Player)

- http://mediatheque.parisdescartes.fr :

Toutes les conférences sont disponibles à partir de la médiathèque de l’Université Paris Descartes en accès libre - l’Université Paris Descartes diffuse en streaming en direct tous les soirs (pendant la série de conférences) en Real à l’adresse http://vod.parisdescartes.fr

Retrouvez les textes en ligne sur http://www.utls.fr les textes des conférences de l’UTLS sont dispo-nibles en téléchargement.

À la radio, sur France Culture (93.5) diffusion des conférences le matin de 6h à 7h, dans l’émission « l’Éloge du savoir».

Les conférences sont aussi disponibles en DVD auprès du CERIMES : T. 01 41 23 08 80 / mel : [email protected]

Lieu des conférences UTLS:

Université Paris Descartes - Amphithéâtre Binet

45, rue des Saints-Pères - 75006 Paris

site Internet : www.utls.fr

Métro: Saint-Germain-des-prés ou Rue du Bac

Entrée libre, sans réservation

Renseignements:

Tél. : 01 42 86 20 62

fax: 01 42 86 38 52

mél: [email protected]

du 9 au 18 octobre 2009, à 18h30

Programme

Vendredi 9 octobre, 18h30

La Turquie et L’Union européenne

Par M. Cengiz Aktar, Professeur

Université Bahçesehir, Istanbul

Samedi 10 octobre, 18h30

La politique étrangère de la Turquie

Par Mme Beril Dedeoğlu, Professeure

Université Galatasaray, Istanbul

Dimanche 11 octobre, 18h30

La question chypriote

Par M. Ilter Turkmen, Ancien Ministre des

Affaires étrangères et M. Georges Vassiliou,

Ancien Président de la République Chypriote

Lundi 12 octobre, 18h30

Les entrepreneurs en Turquie

Par M. Murat Yalçintas, Président de la

Chambre de commerce d’Istanbul

Mardi 13 octobre, 18h30

L’Islam et Politique : Turquie

Par M. Ali Bayramoglu, Professeur

Université Kultur, Istanbul

Mercredi 14 octobre, 18h30

La modernité turque

Par M. Levent Yilmaz, Professeur

Université Bilgi, Istanbul

Jeudi 15 octobre, 18h30

Sexualité et modernité

Par Mme Nilüfer Gole, Directrice de

Recherches EHESS, Paris

Vendredi 16 octobre, 18h30

L’Islam et le pluralisme en Turquie

Par M. Kenan Gursoy, Professeur

Université Galatasaray, Istanbul

Samedi 17 octobre, 18h30

Turquie et Droits de l’Homme

Par Mme Isil Karakaş, Professeur de droit

international public, Juge à la Cour

Européenne des Droits de l’Homme,

Strasbourg

Dimanche 18 octobre, 18h30

La Turquie, membre de L'Union

Européenne : un fardeau ou un atout ?

Par M. Seyfettin Gursel, Professeur

Université Bahçesehir, Istanbul

http://download.sfrs.fr/media-1/canalu/utls/download/pdf/Programme_oct09.pdf

Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de formation*

En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémorial de la Shoah propose tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et bi-bliothécaires des CDI.

Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les participants à ces journées renforcent leur connaissance du sujet.

Mercredi 21 octobre 2009 Les génocides du XXe siècle (II). Arménie. Rwanda. Négationnisme. Par Claire Mouradian, historienne (CNRS EHESS), Hélène Dumas, doctorante en histoire (EHESS), Marc Knobel, chercheur au CRIF.

Mercredi 18 novembre 2009 La Shoah. Objet d'Histoire et de pédagogie. Par Georges Bensoussan, rédacteur en chef de la Revue d'histoire de la Shoah, Iannis Roder, histo-rien, conseiller pédagogique au Mémorial de la Shoah, et les services du Mémorial.

Mercredi 9 décembre 2009 La représentation de la Shoah: littérature, cinéma, BD Par Myriam Ruszniewski-Dahan, agrégée de lettres, Didier Pasamonik, éditeur de bandes dessinées, et Antoine Germa, agrégé d'histoire.

Mercredi 13 janvier 2010 Vichy et son langage Par Philippe Gumplowicz, professeur d'histoire à l'université de Dijon, Françoise Denoyelle, histo-rienne, professeur des universités, et Dominique Rossignol, docteur en histoire.

Mercredi 10 février 2010 La passivité du monde face au crime nazi. Qui savait quoi? Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah. Projection du documentaire Le voyage du Saint-Louis (1994) et la Mission de Victor Martin (2001)

Mercredi 10 mars 2010 Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940. Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire autri-chienne à l'université de Rouen, et Claire Ambroselli, historienne (INSERM), médecin.

Mercredi 7 avril 2010 Violence de guerre, judéophobie : le terreau du désastre. Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, Annette Becker, professeur d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, professeur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.

Mercredi 12 mai 2010 L'apès Shoah en France. Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine, et Virginie Sansico, docteur en histoire.

Mercredi 10 mars 2010 Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah. Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France.

De 9h à 17h30 Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France.

Réservation obligatoire. Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54 Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous :

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=228&type=1

Agenda - Francine Mayran "La Shoah et son ombre"

Arts Plastiques Peinture - Exposition

Date :

Du 07/09/2009 au 08/10/2009

Contact : Cliquez ici

http://www.ccf-ka.de

Organisateur :

Fondation Centre culturel franco-allemand de Karlsruhe

Les autres manifestations du même organisateur

Lieu :

Centre culturel franco-allemand de Karlsruhe, Kaiserstrasse 160-162, à Karlsruhe Afficher les manifestations organisées dans ce lieu

Tarifs :

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Description :

Francine Mayran, psychiatre et peintre, née après la deuxième guerre mondiale, présente dans l’exposition de peintures et textes « La Shoah et son ombre » un travail de mémoire, marquant les traces d’un passé horrifiant. Elle peint ce qu’elle n’a pas vécu. Elle ressent profondément ce qu’elle n’a pas connu. Elle réinterprète ce qu’elle a vu, lu et entendu tant dans les films d’archives que dans les témoignages.

Par cet incroyable travail de mémoire, elle interroge le visiteur sur la responsabilité des hommes témoins de l’Histoire. Elle éprouve la nécessité d’exprimer par ses peintures et ses écrits, les traces laissées par la Shoah dans les générations qui suivent. Elle essaie de transmettre une réflexion sur l’indifférence face à la Shoah mais aussi face à d’autres génocides.

C’est une peinture qui veut unir les hommes par delà les frontières. C’est un travail en plusieurs langues qui veut relier le plus grand nombre, qui veut allier sensibilité et réflexion en associant peintures et écrits, comme une exposition qui se ferait en deux temps, le premier pour être interpelé et pour ressentir, le deuxième pour entendre, écouter et réfléchir.

Ainsi, la Shoah ne sera pas qu’une histoire lue, racontée, mais aussi une histoire ressentie par l’émotion que la peinture transmet, une histoire inscrite dans les fibres sensibles de chacun, pour qu’une trace mnésique subsiste en nous, pour que le vécu de l’autre soit intégré à notre propre vie.

http://info-culture.com/public/manifestation/57002

Agenda - 12 octobre: Simon Abkarian invité de la Jeunesse Arménienne de France

Simon Abkarian invité de la Jeunesse Arménienne de France

La Jeunesse Arménienne de France vous invite Rencontre Exceptionnelle avec Simon Abkarian

Le comédien, récompensé Aux Molières, sera à la JAF pour parler de sa vie, de sa carrière: des quar-tiers du Liban au héros de Manouchian, itinéraire d'un artiste engagé

Lundi 12 octobre 2009 à 20h au centre culturel Varoujan Bozadjian de la JAF

47 avenue de Toulon - Marseille 6e 04 91 802 820 [email protected]

Entrée libre Réservation conseillée

Agenda - 12 octobre: Conférence consacrée à l’essayiste et poète Benjamin Fondane

Conférences

Lundi 12 octobre 2009, 20h

Benjamin Fondane

L’essayiste et poète Benjamin Fondane a développé une oeuvre originale et multiforme. Elle est abordée ici à travers l’évocation de son parcours atypique et des personnalités du milieu de l’avant-garde qu’il a côtoyées ainsi que par la lecture d’extraits de ses textes.

En présence de Mircea Martin, professeur à l’université de Bucarest et directeur de la revue Euresis, Monique Jutrin, professeur à l’université de Tel-Aviv, viceprésidente de la Société d’études Benjamin Fondane, directrice des publications de la SEBF, Éric Freedman, président de la Société d’études de Benjamin Fondane et membre de la rédaction des Cahiers Fondane, conseiller européen pour le pro-gramme de la Shoah et les droits de l’homme à la faculté de droit Cardozo, New York, Michel Caras-sou, écrivain et essayiste, ayant droit de l’oeuvre de Fondane, Olivier Salazar-Ferrer, maître de conférences à l’université de Glasgow.

Animée par Hélène Waysbord-Loing, inspectrice générale honoraire de l’Éducation, présidente de la Maison d’Izieu.

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra

Tarifs : 5 €, réduit 3 €

Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable) Renseignement : tél. 01 42 77 44 72

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=1095&type=1

Agenda - 13.10: ARMENICINE présente "Menk enk, mer sarere" d’Henrik Malian

L’association ArmenFilm Solidarité a le plaisir de vous présenter

ARMENICINE Le ciné-club d'arménie et d'ailleurs

C'est la rentrée d'ARMENCINE !

Nous espérons que vous aimerez cette programmation que nous avons voulu riche et variée.

Un grand merci pour les nombreux messages de soutien et les suggestions de films qui constituent la majeure partie de notre sélection actuelle.

A tres bientôt.

L'Equipe d'Armenciné

mardi 13 octobre 2009 à 20h

NOUS SOMMES NOS MONTAGNES (Menk enk, mer sarere) 1969, 93 minutes 35 mm - N&B - Un film d’Henrik Malian, Musique Tigran Mansourian avec Sos Sarkissian, Frounzé Mekertitchian, Khoren Abrahamian, Azat Cherents, Arsène Aïvazian, Artavazd Pelechian

L’Arménie est terre de montagnes. Le symbole du pays n’est-il pas le Mont Ararat ? Ici, tout commence par une circonstance heureuse : des bergers trouvent un petit troupeau de moutons égarés. Apparemment, ils n’appartiennent à personne. Ravis de l’aubaine, ils ont vite fait d’abattre les bêtes et s’offrent une fête.

Pourtant, le propriétaire finit par apparaître et ils acceptent sans problème de lui payer ses bêtes. Mais c’est sans compter sur le chef de la milice locale (la police) qui par excès de zèle va les poursuivre... Dans cette comédie alerte, Henrik Malian prend plaisir à dénoncer l’absurdité des règlements et l’hypocrisie sociale qui prétend imposer des pseudos intérêts collectifs à la liberté des individus.

Agenda - Dates de la tournée d'automne en France de Nevchehirlian

L'aventure "Monde nouveau monde ancien" continue.

Après la sortie de l'album en mai, voici la suite de la tournée, des résidences (Frédéric est artiste associé à la scène nationale de Martigues et prépare un projet Prévert pour avril), des créations (pour le festival Marsatac avec des musiciens Libanais et Rodolphe Burger, "Mix Up Beyrouth") des ateliers d'écriture (avec le théâtre des Salins, avec le CG, avec les Francofolies de La Rochelle), et un blog où vous pourrez retrouvez des inédits, des lives.

Sachez que l'album voyage bien aussi et que des titres sont en playlist dans d'autres pays (en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, aux États-Unis, en Belgique).

Visionnez le clip de "Tout" réalisé par Patrick Laffont :

http://www.myspace.com/nevchehirlian

Découvrez le blog de Nevchehirlian:

en vous inscrivant au blog, vous pourrez ainsi profiter des inédits, des bonus, des cadeaux, des offres concerts, chaque mois.

Ce mois-ci 2 titres inédits et le premier clip de l'album, "Tout", réalisé par Patrick Laffont.

C'est ici:

http://nevchehirlian.over-blog.fr

Voici les dates de la tournée d'automne:

4 octobre La Gare (Coustelet) 7 octobre Le Baloard (Montpellier) 24 octobre Muséon Arlaten (Arles) 28 octobre Les Primeurs de Massy (Massy) 30 octobre Les Trois Baudets (Paris) 31 octobre Pén iche Anaco (Paris) 4 novembre Place de l'Opéra (Marseille) 20 novembre Fête du livre (Toulon) 21 novembre Festival 38ème rugissants (Grenoble) (avec Nathalie Negro) 12 décembre Festival (Lille) 13 décembre L'international (Paris)

Retrouvez toutes les dates sur le myspace du groupe, ici:

http://www.myspace.com/nevchehirlian

bonne rentrée à tous à bientôt Les Nevchehirlian

Agenda - Ciné-club: Soirées d'hommages à Rouben Mel et à Jacques Tati

CINE-CLUB ROUBEN MAMOULIAN Samedi 10 Octobre 2009 à 20h30 Hommage à Rouben Mel

Les vacances de Monsieur hulot

(1953 1h36 NB prix Louis Delluc-prix Fémina-prix de la critique internationale)

UCFAF 6 CITE WAUXHALL 75010 PARIS METRO REPUBLIQUE

SAMEDI 10 OCTOBRE 2009 A 20h30

SOIREE D'HOMMAGE A ROUBEN MELIKVOYAGE MUSICAL AUTOUR DE LA POESIE DE ROUBEN MELIK!

PAR LE GROUPE LAVACH'

salle Rossini Mairie 9e 6 rue Drouot Paris 9e p.a.f 10 euros (préventes uniquement 06 72 03 41 30 /www.jafpris.fr

Agenda - Célébration du 140ème anniversaire de Komitas

L’Ambassade d’Arménie en France, sous le haut parrainage des Ministères de la Culture arménien et français, se prépare, au mois d’octobre prochain, à célébrer le 140ème an-

niversaire de KOMITAS (1869-1935), fondateur de l’école nationale de composition ar-ménienne.

Le programme culturel comprendra notamment 3 temps forts :

Mardi, 13 octobre à 20h30

à la Maison des Cultures du Monde 101 Boulevard Raspail 75006 Paris

Conférence - Concert Komitas : Père de la musique classique arménienne

Conférencier : Mehér Navoyan, musicologue

Chœur de chambre d’Arménie sous la direction de Robert Melkeyan

Avec la participation de : Shaké Tadevossian (piano) et Hasmik Torossian (soprano)

Réservations : Maison des Cultures du Monde - Tél. 01 45 44 72 30

Prix : 10 euros, Etudiants - 5 euros, Enfants moins 12 ans - gratuit

Jeudi, 15 octobre à 20h00

à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides Hôtel National des Invalides – 129, rue de Grenelle 75007 Paris

Concert choral avec les œuvres de Komitas Chœur de chambre d’Arménie sous la direction de Robert Melkeyan

Entrée : confirmation préalable au 01 44 42 35 07, retrait des tickets sur place Prix : 8,5 euros, 6,5 euros

Dimanche, 18 octobre à 17h00

à la Salle Gaveau 45 rue La Boétie 75008 Paris

Komitas – 140ème anniversaire Concert exceptionnel

Chœur de chambre d’Arménie sous la direction de Robert Melkéyan Orchestre de chambre Naïri sous la direction de Haïk Davtian Quatuor Arpeggione Svetlana Navassardian (piano) Barseg Tumanyan (basse) Greta Erharter-Sarkissian (piano) Juliette Galstian (mezzo-soprano) Hasmik Torossian (soprano) Shaké Tadévossian (piano)

Avec la participation de la Chorale Sipan-Komitas sous la direction de Garbis Aprikian

Création mondiale d’Arthur Aharonian pour Chœur mixte «Solitude», sur des poèmes de Komitas, dédiée à son 140ème anniversaire et interprétée par le Chœur de Chambre d’Arménie

Réservations : Salle Gaveau Tél. 01 49 53 05 07; FNAC Ticketnet TickeTac Prix : 40 euros, 30 euros, 22 euros et 15 euros

Pour tous renseignements : Association des Amis de l’Ambassade d’Arménie - Mme Hé-lène Merdjanian : 06 80 20 94 59; Mme Hourig Baghdassarian : 06 14 74 92 97 et Mme Dominique Bonavita : 06 16 89 74 15.

Agenda - Automne 2009: ouverture des inscriptions à l’Institut Virtuel Arménien

Programme moderne d'apprentissage de l'Arménien

L’UGAB a le plaisir d’annoncer l’ouverture des inscriptions pour Automne 2009 à l’Institut Virtuel Arménien, nouveau programme d’apprentissage sur Internet.

Les cours suivants seront offerts lors de cette période :

· La Langue Arménienne pour les débutants (Orientale et Occidentale)

· l’Histoire de l’Arménie

·L’introduction de l’Architecture Arménienne.

La date limite des inscriptions est le samedi 19 septembre.

Notez que les cours commenceront le mardi 22 septembre et termineront le mardi 24 novembre.

Pour l’inscription et pour plus d’information veuillez visiter le site www.avc-agbu.org

L’institut virtuel arménien donne la possibilité de suivre l’éducation arménienne n'importe où, n'importe quand.

L’IVA a pour objectif de donner accès à l’étude de différentes matières par le biais des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’IVA est composé de trois départements :

Langue, Histoire , Culture (Architecture, Musique, Littérature, Beaux-arts). L'IVA vise à fournir aux Arméniens du monde entier la possibilité de recevoir une véritable éducation arménienne quel que soit leur âge, leur pays de résidence et leur niveau de connaissances. Cliquez sur le lien http://www.avc-agbu.org pour avoir plus de détails.

The AGBU Armenian Virtual College

We are pleased to inform you that AVC has begun registration for the Fall 2009 Term.

The following courses are being offered in multiple languages:

· Eastern Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),

· Western Armenian language for beginners (Part 1 & Part 2),

· Ancient History of Armenia (Part 1 & Part 2), and

· Introduction to Armenian Architecture (Part 1)

Fall Term begins September 22 and ends November 24, 2009.

Kindly visit www.avc-agbu.org for more information or to enroll.

Enrollment ends September 19.

AVC is an Internet-based accredited distance learning program that aims to facilitate Armenian studies through new technologies. AVC provides Armenian courses in history, language and culture (architecture, fine arts, literature and music). AVC will tailor lessons to suit each student's needs, thus ensuring that Armenians from around the world, regardless of their age, country of residence or knowledge level, will benefit from the resource. For more information, click http://www.avc-agbu.org

Agenda - Exposition: Benjamin Fondane - À partir du 14 octobre 2009

BENJAMIN FONDANE Poète, essayiste, cinéaste et philosophe Roumanie – Paris – Auschwitz, 1898-1944

Du 14 octobre 2009 au 31 janvier 2010

Le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec la Société d’études Benjamin Fondane et avec le soutien de l’Institut culturel roumain de Paris, consacre une exposition à l’oeuvre méconnue de Benjamin Fondane, poète, philosophe, cinéaste et critique juif d’origine roumaine, qui s’établit à Paris en 1923 à l’âge de 25 ans.

Proche des mouvements de l’avant-garde mais restant à l’écart des groupes et des écoles, il a

développé une oeuvre originale et multiforme.

Poète avant tout, il s’est fait philosophe pour défendre la cause de la poésie.

Disciple du philosophe russe Léon Chestov, Fondane est à la fin des années 1930 l’un des principaux représentants de la pensée existentielle.

Ses portraits par Brauner, Man Ray ou Brancusi, ses photos, films, poèmes et correspondances avec Tzara, Artaud, Sernet, Cioran et Camus, illustrent ses liens avec les figures intellectuelles et artistiques les plus éminentes, ainsi que sa participation active aux grands débats de son époque. Cette oeuvre essentielle, défense passionnée de l’individu face aux puissances de la raison et de l’histoire, est brutalement interrompue par sa déportation à Auschwitz en 1944.

L’exposition comprend un extrait du film « La vie des Juifs en Palestine » 1913, gracieusement prêté par le CNC.

Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des films anciens du Ministère de la Culture

Commissariat général : Sophie Nagiscarde assistée de Caroline François, Mémorial de la Shoah.

Commissariat scientifique de l’exposition : Société d’études Benjamin Fondane, Éric Freedman, Michel Carassou, Monique Jutrin, Claire Gruson, Dominique Guedj et Olivier Salazar-Ferrer.

Scénographie : Véronique Dollfus. Graphisme : Jeanne Bovier-Lapierre.

Autour de l’exposition

Catalogue de l'exposition

De nombreux documents et correspondances personnels, des témoignages de ses expériences photographiques et cinématographiques, et des extraits de ses textes, offrent une vision complète de l’oeuvre et de la pensée de Benjamin Fondane. parution prévue : octobre 2009, éd. Mémorial de la Shoah

Les rendez-vous de l'auditorium Edmond J. Safra

- Un cycle de conférences, films, lecture et rencontres complète l’exposition : projection du film Rapt de Dimitri Kirsanoff, adapté par Benjamin Fondane d’après un roman de Ramuz. - lecture de ses poèmes par Daniel Mesguich - tables rondes autour de son oeuvre poétique, théâtrale, philosophique et politique, mais aussi autour de la vie juive en Roumanie avant la Shoah ainsi qu’autour des avant-gardes à Bucarest et à Paris dans l’entre-deux-guerres.

Voir toute la programmation de l'Auditorium autour de l'exposition

Visite guidées

Le Mémorial propose certains jeudis, en nocturne, des visites guidées gratuites de l'exposition Benjamin Fondane, en présence d'un guide du service pédagogique.

Date : Jeudi 5 novembre 2009 jeudi 17 novembre 2009 jeudi 17 décembre 2009

Horaire : 19h30

En consultation au centre d'enseignement multimédia

Une sélection de films en lien avec l’exposition Benjamin Fondane est consultable gratuitement au Centre d’enseignement multimédia du Mémorial : Benjamin Fondane et le cinéma (Un chien andalou, L’Étoile de mer), la vie artistique et littéraire dans le Paris de l’entre-deux-guerres (Les Heures chaudes de Montparnasse, L’Allemagne, La France et l’air du temps : Les années d’illusion, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Robert Desnos, Man Ray, Constantin Brancusi), l’exil (L’Émigrant, Récits d’Ellis Island, Histoires d’errance et d’espoir)…

http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=482

Agenda - 15 octobre: Conférence-débat au centre culturel Sahak Mesrop

Le centre culturel SAHAK MESROP

présente

FREDERIC MISTRAL ET L'ARMENIE

A la lumière de sa correspondance avec

ARCHAG TCHOBANIAN

Conférence-débat

par Edmond Khayadjian

Agrégé de Lettres

Jeudi 15 octobre 2009 à 20h 30

Centre culturel Sahak Mesrop

339 avenue du Prado-Marseille 8

04 91 77 84 70

Agenda - 16 octobre: Relations Turquie/Arménie, le tournant, les enjeux, les défis ?

Dans le cadre des "Rencontres de l'atelier d'ARAM", l'association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (A.R.A.M.) vous invite à la conférence :

Relations Turquie-Arménie, le tournant, les enjeux, les défis ?

Conférence de Gaïdz MINASSIAN, docteur en science politique et chercheur en relations internatio-nales au Groupe d'Analyse Politique à l'Université Paris Ouest.

VENDREDI 16 OCTOBRE 2009 à 19h

Lieu : l'atelier d'ARAM 8bis, place Pélabon (quartier St Jérôme) - 13013 Marseille

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Agenda - 17 octobre: « À l’ère des mémoires, quel avenir pour l’oubli ? »

Journée d’études du 17 octobre 2009 « À l’ère des mémoires, quel avenir pour l’oubli ? » Journée organisée par le Groupe d’études transversales sur les mémoires (GETM),

Centre Alberto-Benveniste (EPHE-Sorbonne) 41, rue Gay-Lussac, 75005 Paris

PROGRAMME Première table ronde

11h00-12h45

« Mémoire sans histoire ? »

Conférencier : Serge Barcellini (Maître de conférences à Sciences Po, Paris)

Discutant : Johann Michel (Professeur en sciences politiques à l’Université de Poitiers et à Sciences-Po, Paris)

12h45-14h30 : Pause déjeuner Deuxième table ronde

14h30-15h45

« Temps, hors-temps »

Conférencière : Régine Robin (Professeur de sociologie à l’Université du Québec, Montréal)

Discutante : Esther Benbassa (Directrice d’études à l’EPHE-Sorbonne)

15h45-16h15 : Pause café Troisième table ronde

16h15-17h30

« Mémoires oubliées »

Conférencier : Alain Taïeb (Psychanalyste)

Discutant : Gabriel Ganascia (Professeur en informatique, intelligence artificielle et sciences cognitives à l'Université Pierre et Marie Curie, Paris VI)

Conclusion 17h30-18h00

« Mémorer, oublier »

Sébastien Ledoux (Chercheur associé, Centre Alberto Benveniste, EPHESorbonne)

Michèle Baussant (Chargée de recherche en anthropologie, CNRS)

Alexandra Loumpet-Galitzine (Chercheur associé, Centre Alberto EPHESorbonne)

http://centrealbertobenveniste.org/formail-cab/uploads/journee-17-octobre.pdf

Agenda - 17 octobre: Journée Mondiale de la Poésie

Dans la lignée des manifestations organisées les 4 et 5 avril derniers autour de la Mémoire de la Résistance qui rendaient hommage à l'implication de la Communauté Arménienne (et notamment du groupe

MANOUCHIAN) dans la Résistance, se déroulera le 17 octobre après-midi dans la Salle des Fêtes de la Mairie-Annexe du 14e Arrdt. la XXIe Journée Mondiale de la Poésie.

Bénéficiant de l'adhésion personnelle du Président de la République Italienne, On. Giorgio Napolitano, organisée par la Mairie du 14e Arrdt. et Giulia Bogliolo Bruna, présidente de l'Association "Poesia-2 Ottobre" de Paris, la Journée déclinera le thème "Dans le miroir de l'Autre : mémoires d'avenir".

La manifestation rendra hommage à la Mémoire de la Résistance et de la Déportation. Tout particulièrement, la Journée sera dédiée à la mémoire de la grande Résistante Lucie Aubrac. Un hommage sera rendu à cette grande figure de la Résistance par Renée Keller, Secrétaire Générale de l'Union des Chrétiens Déportés et Internés, à la présence de M. Raymond Aubrac, son époux et grand Résistant.

La LICRA Jeunes, représentée par Antoine Beaufort et moi-même, rendra hommage à toutes ces personnalités et à tous ces anonymes qui, par delà leurs origines et leurs nationalités, se sont battus et se battent pour la Liberté et la Fraternité.

Avec l’adhésion de Monsieur le Président de la République Italienne

Sous le haut patronage de la Mairie du 14e Arrdt. de Paris, de la Province et de la Mairie de Venise avec le soutien d’Actes de présence, du CIEMI, du Conseil de la Jeunesse du 14e Arrdt., du Centro Studi Americanistici « Circolo Amerindiano » et du magazine NOE

Pascal CHERKI, Maire du 14e Arrdt. de Paris, Conseiller de Paris Danièle POURTAUD, Adjointe au Maire de Paris, Conseillère déléguée du 14e chargée de la Culture Giulia BOGLIOLO BRUNA, Présidente de l’Association “POESIA- 2 OTTOBRE” de Paris vous convient à la XXIe Journée Mondiale de la Poésie

Samedi 17 octobre 2009 à partir de 15 hs 00

Salle des Fêtes de la Mairie Annexe du 14e Arrdt.

12 rue Durouchou, 75014 Paris (Métro : Denfert-Rochereau) -Entrée libre-

In memoriam Lucie AUBRAC par Renée KELLER en présence de Raymond AUBRAC In memoriam Pablo NERUDA par Pedro VIANNA et Eric MEYLEUC Hommage à Jean MALAURIE, en sa présence, par Giulia BOGLIOLO BRUNA et Dominique SEWANE

PAROLES : Renata ADA RUATA, Maurice AUDEBERT, Gérard AUGUSTIN, Simonetta BALLO ALAGNA, Antoine BEAUFORT, Yahia BELASKRI, Boussad BELHIA, Maria Giuseppina BRUNA, Michel CASSIR, Cristina CASTELLO, Michela CESANO, Claudia CHRISTIANSEN, Jean DESBLE, Mohammad DJALALI (M. SAHAR), Marie-Lize GALL, Myriam GUILHOT, Jean-Marc HUGUET, Ali KESKIN, Sara LAFORGE, Patricia LARANCO, Nicolle LECLERCQ, Acyr CORREA LEITE MAYA, Liliane MAYEROWITZ, Eric MEYLEUC, Pierre PELLE, Denise PEYROCHE, Gilles PRADEAU, Alessandro ROLANDI, Alessio SABATINI SCIARRONI, Romolo SANTONI, Pedro TOTO, Joëlle THIENARD, Pedro VIANNA. MUSIQUE : Norbert CAILLET, Ensemble instrumental Charles KOECHLIN : Marc DELEPLACE, Cristina GLIOZZO, Juliette GUILLAUMAT, Annette PATIN, Marc VEZIN. IMAGES : Mary BRILLI, Hortense CHEMINANT, François GALL, Marie-Lize GALL, Ghislaine LOYRE - de HAUTECLOCQUE.

L’édition 2009 de la Journée Mondiale de la Poésie a reçu une médaille spéciale du Président de la République Italienne.

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XXIe Journée Mondiale de la Poésie

Dans le miroir de l’Autre : mémoire d’avenir

La XXIe Journée se déroulera le 17 octobre à la Mairie Annexe du 14e Arrdt.

Placée sous le patronage de la Mairie du 14e Arrdt. de Paris, de la Ville et de la Province de Venise, la Journée Mondiale de la Poésie se déroulera à la Salle des Fêtes de la Mairie-Annexe du 14e Arrdt.

(12 rue Durouchou, 75014 Paris -Métro : Denfert-Rochereau) le samedi 17 octobre prochain à partir de 15hs. La Journée bénéficie de l’adhésion du Président de la République Italienne La Journée Mondiale de la Poésie 2009 a reçu l’adhésion personnelle de M. le Président de la République Italienne, On. GIORGIO NAPOLITANO (« con l’adesione del Presidente della Repubblica ») qui a décerné aux organisateurs une spéciale médaille présidentielle.

Partenaires institutionnels et soutiens

Organisée par Giulia Bogliolo Bruna, présidente de "Poesia-2 Ottobre » de Paris, la Journée bénéficie du soutien de la Mairie du 14e Arrdt. en les personnes de M. Pascal CHERKI, Maire du 14e Arrdt., Conseiller de Paris et de Mme.

Danièle POURTAUD, Adjointe au Maire de Paris en charge du Patrimoine et Conseillère déléguée du 14e en charge de la Culture et du Patrimoine. La Journée Mondiale de la Poésie bénéficie du soutien: de l’Association « Actes de Présence », du C.I.E.M.I (Centre d’Information et d’Etudes sur les Migrations Internationales) de Paris, du Conseil de la Jeunesse du 14e Arrdt., du Centro Studi Americanistici « Circolo Amerindiano » de Pérouse, du magazine “ Nuovi Orizzonti Europa”, des restaurants Pastapapà qui offrent le cocktail qui clôt la Journée.

Thème et esprit de la Journée Mondiale de la Poésie

Dans une alchimie de paroles (mini-représentations théâtrales, lectures et récitations poétiques, réflexions philosophiques et littéraires), de musiques, d’images (tableaux, photographies), de nombreuses personnalités du monde entier venues d’horizons différents, (écrivains, philosophes, comédiens, sociologues, peintres, musiciens) déclineront le thème : « Dans le miroir de l’Autre : Mémoires d’avenir ».

Fidèle à l’esprit qui a animé les précédentes éditions, la Journée se propose de donner libre cours à un dialogue fécond entre les Arts sous le signe de la liberté créatrice, de l’interculturel, des valeurs humanistes de fraternité, solidarité et de tolérance.

Manifestation résolument engagée, la Journée souhaite contribuer, par une communion des arts et de sensibilités, au combat contre toute forme d’ethnocentrisme, de racisme, d’antisémitisme et de sexisme.

Agenda - 20 octobre: Conférence diner

Le mardi 20 octobre 2009 à 20h 00 au Yan's Club 5 avenue Reille 75014 Paris

Conférence diner

Participation aux frais:

Conférence: 5 euro

Diner de conférence: 35 euro

Réservation:

Tel: 01 40 43 17 22

[email protected]

Armen Mnatzakanian ( directeur Web-ISI)

vous apportera toutes les explications nécessaire sur:

-comment faire de l'e-mailing de masse

-comment bien référence son site internet

http://mailing.g2ia.fr/20090929/

Agenda - Voix d'Artsakh en tournée en France / Europe

A l'initiative de la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France et de l'Association de soutien, la formation artistique «Voix d'Artsakh» se produira pour la première fois à Paris, sous la direction de Narek Dourian au Théâtre du Ranelagh, le 25 octobre prochain.

Extrait de la vie d'un village typique du Karabagh, le spectacle d'une durée d'une heure environ, re-présente d'un mélange original de théâtre, de chant et de danse. Voir le programme du spectacle.

Nous comptons sur votre présence dimanche,

le 25 octobre 2009 , à 17h30

au Théâtre le Ranelagh

5 rue des Vignes - 75016 Paris

Accès

3 Parkings : 19 et 80 rue de Passy 7 Av. du Président Kennedy

Métro : Muette - Passy Rer C : Boulainvilliers Bus : 52, 22, 32

Plan d'accès à télécharger

Réservations et pour tous renseignements : Association de soutien au Haut-Karabagh - 01 53 75 17 40 courriel : [email protected]

http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2009-09-20/88/

Agenda - Repas de soutien à l'association A.R.A.M.

L'association A.R.A.M.

REPAS DE SOUTIEN : l'association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (A.R.A.M.) propose un repas choucroute (choucroute garnie, bière pression, salade, dessert) le ven-dredi 23 octobre 2009 à 20h dans les salons de la Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture, 12/14, rue St Bazile 13001 Marseille. 20 euros/pers - uniquement sur réservation (places limitées). Réservation au 04 91 06 57 36 ou [email protected] avant le 19 octobre. Pas de paiement sur place.

Un moment de convivialité et de solidarité aux côtés de toute l'équipe de l'association A.R.A.M. L'occasion de soutenir notre action en faveur de la mémoire arménienne et du patrimoine armé-nien.

Agenda - 10 novembre 2009: Haut Karabakh: La paix des guerriers

Programme du 2ème semestre 2009

Prix du meilleur documentaire au Festival Tribeca 2007

2006 / 57min / Vidéo / Couleur / VOST un documentaire de Vardan Hovhannissyan

Quinze ans après les horreurs du Haut-Karabakh, où les troupes azéries, aidées par Moscou, avaient affronté les combattants arméniens, les blessures ne sont pas refermées. Le Haut-Karabakh, à majorité arménienne, et situé en Azerbaïdjan, demande en 1988 le rattachement à l’Arménie.

Les fronts se durcissent et à partir de 1992, les troupes azéries (soutenues par la Russie, qui a toutes les sécessions en horreur) affrontent des groupes de patriotes arméniens très mal équipés.

S’ensuit une longue guerre de tranchées dont le réalisateur d’origine arménienne Vardan Hovhannisyan va filmer toute l’horreur. Un cessez-le-feu sera signé en mai 1994. Bilan : 40000 morts et 1million de réfugiés. Traumatisé, le réalisateur mettra douze ans à visionner ses propres images.

Il décide alors de rechercher certains des combattants rencontrés autrefois dans les tranchées et constate qu’aucun des survivants n’a réussi à retrouver une vie “normale”. Il signe un film bouleversant, où les hommes et les femmes témoignent d’une guerre encore inscrite dans les têtes et les corps.

Agenda - 8 décembre 2009: Le signe de Zorro au cinéma L'Entrepôt

1940 – 1h43 – N&B Un film de Rouben Mamoulian Avec Tyrone Power, Linda Darnell 1820.

Escrimeur émérite, Don Diego Vega quitte Madrid pour rejoindre sa Californie natale, où il découvre que son père, jusqu'alors gouverneur, a été remplacé par un despote local du nom de Quintero.

Don Diego feint de ne pas s'intéresser aux problèmes économiques et politiques, et tombe amou-reux de la belle Lolita. Mais la nuit venue, il devient un mystérieux vengeur masqué appelé Zorro...

Agenda - 12 janvier 2010: Les mauvais joueurs au cinéma L'Entrepôt

2004 – 1h25 – un film de Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian,

Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Krikorian part à vau-l'eau. La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer.

Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère Toros ne vont pas le mener loin. Yuen, le frère de Lu Ann, arrivé clandestinement en France, refuse de travailler pour le réseau qui l'a fait passer, sans se rendre compte du danger qui le guette. Se prenant d'affection pour lui, Vahé décide de l'ai-der.

Peu à peu un lien d'amitié se tisse entre eux qui met à l'épreuve la loyauté de Vahé envers ses vieux amis et l'amène à agir contre sa bande. Si la vie semble reprendre son cours, quelque chose s'est brisé en Vahé. Quelque chose qu'il ne contrôle pas. Quelque chose d'irréparable.

Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en France

Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques An-ciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.

En tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise

Le Trio Oshakan

à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...

de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...

de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...

de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire.

Contact: Roger Piranian

Tel: 06 85 90 24 09

Courriel: [email protected]

Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la fête

Les arméniens dans la fête !! – - allée Salvador Allende

Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Chers compatriotes français de toutes origines,

Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de leur rendre visite à leur stand.

Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand (*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos du stand des démocrates arméniens de France .

Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens. Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses compagnons de l'Affiche rouge.

Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma.

(*) : certainement samedi soir ou dimanche matin

www . jpg . Références

Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France.

La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens

L'Allemagne, le nazisme, la Résistance

La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la 2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi.

Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915

Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé

Condamnation nécessaire du négationnisme

Texte historique avec les [*nn] :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm

www . jpg . références :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009b.htm

Photos du stand :

http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm

- Votre visite au stand arménien

L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3 La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf

" ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres."

Agenda - Voyages de mémoire au camp d'Auschwitz

Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars, 28 mars 2010.

En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de mé-moire.

Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire l’expé-rience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 31 janvier 2010 -Dimanche 21 mars 2010 -Dimanche 28 mars 2010

L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, mo-dulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les voyages de formation. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.

Déroulé de la journée :

Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ». Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international.

Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.

Transport:

Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Craco-vie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.

Tarif :

360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de supplé-ment Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux res-trictions sur le transport des liquides)

La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée

Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non-ac-compagnés de leurs parents, pour les ressortissants européens ou d’un passeport valide et une au-torisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.

Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :

Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.

Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.

Renseignements : Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : envoyer un e-mail

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=390&type=1

Agenda - 23 novembre 2009: Concert annuel du mémorial au théâtre des Champs-Ély-sées

Le Mémorial de la Shoah organise le 23 novembre 2009 au théâtre des Champs-Élysées un concert du pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre de Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart, Haydn et Bach.

Cette année, c'est le pianiste Alexandre Tharaud qui, accompagné par l'orchestre de chambre de Munich et dirigé par le premier violon Daniel Giglberger, interprétera Mozart, Haydn et Bach.

Programme :

W. A. Mozart Divertimento nº 1 en ré majeur K. 136

J. Haydn Symphonie nº 45 en fa dièse mineur « Les Adieux »

Entracte

W. A. Mozart Divertimento nº3 en fa majeur K. 138

J.-S. Bach Sicilienne du Concerto pour orgue en ré mineur BWV 596*, d’après Vivaldi

Concerto en fa mineur BWV 1056

Andante du Concerto pour clavecin en si mineur BWV 979*, d’après Torelli

Concerto en ré mineur BWV 1052

Un reçu Cerfa peut être délivré sur demande, uniquement pour les places à 260 €, 160 € et 110 €, d’un montant équivalent à 70 % de la valeur de la place réservée.

Informations pratique :

Lieu : Théâtre des Champs-Élysées Tarifs des places : 260€, 160€, 110€, 60€ Renseignements et réservation tél. 01 53 01 17 15 [email protected]

http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=F738846D84DB20060655F1F4209B10E2?actuId=474

Agenda - Po-Lin - La mémoire de la Shoah dans le cinéma polonais aujourd’hui

cycle de films du 12 au 24 novembre 2009

Depuis une vingtaine d’années on assiste, en Pologne, à un retour douloureux de la Shoah dans la mémoire nationale. La levée de la censure et l’avènement de la démocratie, ont donné une large publicité à des débats mémoriels jusqu’alors limités à de petits cercles intellectuels. On assiste à une réappropriation de ce passé, et à de fortes controverses. Le cinéma documentaire est au ren-dez-vous.

Les thèmes choisis pour ce cycle correspondent aux questions soulevées. Comment vivaient les Juifs polonais avant la guerre ? Leurs relations avec les Polonais non juifs ? Les massacres, les ghet-tos, et les résistances juives et polonaises ? Quelle responsabilité des témoins polonais face au gé-nocide perpétré sous leurs yeux, par les nazis ? Quelle solidarité avec les victimes pendant et après la guerre ?

Comment regarder en face la participation polonaise à des massacres (Jedwabne, Kielce) et à des épurations antisémites (mars 1968) ?

« Nous devons très sincèrement, très honnêtement, affronter la question de la coresponsabilité », disait déjà en 1987, le grand critique polonais Jan Blonski. C’est ce dont témoignent ces films.

Cycle de films et rencontres proposé et animé par Jean-Yves Potel, écrivain, universitaire, auteur de La fin de l’innocence, la Pologne face à son passé juif (éd. Autrement, 2009), correspondant du Mé-morial de la Shoah pour la Pologne.

Coordination pour l’Institut polonais de Paris : Beata Podgorska, Klaudia Podsiadlo, et Maciek Hame-la.

En partenariat avec l’Institut polonais de Paris.

Tarifs pour chaque séance : 5 euros, réduit 3 euros Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)

3 séances achetées = 3 euros la séance

jeudi 12 novembre 2009, 19h30 Po-Lin de Jolanta Dylewska (Pologne, Allemagne, documentaire, 2008, 87 min, vostf, Bomedia)

En 1930, des Juifs américains viennent en Pologne rendre visite à leurs proches. Certains ont des caméras et filment leur famille, leur village. Ils ramènent des images aujourd’hui très précieuses de ce monde disparu. Jolanta Dylewska a retrouvé des Polonais venant des mêmes villages. Ils se remémorent leurs voisins. Leurs récits sont confrontés à ceux des « livres du souvenir » rédi-gés après la guerre par les Juifs survivants. Un film qui provoqua une forte émotion lors de sa sortie à Varsovie à l’automne 2008.

En présence de Marek Chojnacki, directeur de l’Institut polonais de Paris, Krzysztof Pomian, direc-teur de recherche émérite au CNRS et professeur à l’université Nicolas Copernic à Torun, et Jean-Yves Potel.

Animée par Pauline Dubuisson, coordinatrice auditorium au Mémorial de la Shoah.

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable)

Renseignement : tél. 01 42 77 44 72

Réservez vos places en ligne!

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=1106&type=1

Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS

Dans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance mars et avril 2010

Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS

L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en village, de l'Arménie occidentale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions de mil-liers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on estime

ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement de Paris

Ensemble OSHAKAN direction Grigor ARAKELIAN

Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette mu-sique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées et liturgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KOMITAS sont magistrale-ment interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La tournée euro-péenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers les centres eu-ropéens de la diaspora et de la culture en général.

A votre disposition pour de plus amples renseignements : Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09 Courriel : [email protected]

Agenda - "La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938

La « Nuit de Cristal »

Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009

Accéder au site de l'exposition http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/nuit_de_cristal/index.htm

À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de reve-nir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la poli-tique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites.

Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des accords de Munich (sep-tembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne mais aussi en Autriche se déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incen-diées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par les nazis de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à Buchenwald.

explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan. En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.

Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort.

Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah.

Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline François. Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à l’université de Paris VII-Denis Diderot.

En Partenariat avec :

Le Figaroscope

Et la chaîne toute l'Histoire

Exposition : niveau 1 Entrée libre Tous les jours sauf le samedi de 10h à 18h, le jeudi jusqu’à 22h

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Le Catalogue de l'exposition

Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal » présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009.

Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient ja-mais été publiés.

Prix de vente: 39 euros disponible en français et en anglais.

VISITE DE L'EXPOSITION TEMPORAIRE

Individuelles : les jeudis, 4 juin, 25 juin, 2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009 sans réservation et dans la limite des places disponibles. Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite.

Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72

Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande Tarif : 45 € pour le groupe

Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement: au 01 53 01 17 86

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=920&type=1

Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM

L'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.

Bulletin de l'ACAM

21e Année

N 72

Mai - Septembre 2009

Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous:

TÉLÉCHARGER :  Bulletin de l'ACAM http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29580

Agenda - 11/12 décembre: Minorités visibles en politique

COLLOQUE INTERNATIONAL

Organisé dans le cadre de l’édition 2009 du Pari(s) du Vivre-Ensemble par le Centre Alberto-

Benveniste (EPHE-Sorbonne) et l’Institut Remarque de New York University à l’École normale supérieure, avec l’appui de la Région Île-de-France.

Comité d’organisation : Esther Benbassa, directrice d’études à l’EPHE et Katherine Fleming, professeur à NYU et directrice de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale supérieure, avec la collaboration de Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’EPHE.

Secrétariat du colloque : Sophie Nordmann, PRAG à l’EPHE, assistée de Judith Aquien, assistante de production et d’édition ; Jair Kessler, directrice-adjointe de l’antenne de l’Institut Remarque de NYU à l’École normale supérieure.

Ce colloque se tiendra les 11 et 12 décembre 2009, à l’Ecole normale supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle Dussane.

Programme de la journée du 11 décembre

Minorités visibles en politique (1)

Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au français.

Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.

Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane

Matin

Ouverture : Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances Allocution de bienvenue : Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS*

La place des minorités dans la politique américaine

Présidente : Katherine Fleming (NYU)

Adam Green (Université de Chicago) Les politiques raciales aux États-Unis (titre provisoire)

John A. Garcia (Université d'Arizona) Les Latinos et le système politique américain : affirmation et identification de leur influence politique et de leur contribution au XXIe siècle

Don T. Nakanishi (UCLA) L'impact croissant des Asiatiques américains du Pacifique sur la politique américaine

Droits civiques des minorités et politique en Europe

Lionel Arnaud (Université Rennes I) De la nouvelle citoyenneté à une citoyenneté " urbaine " : réinvention ou détournement ?

Christophe Bertossi (IFRI) Citoyenneté, modèles nationaux et crise d'intégration : les nouvelles croisades morales en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas

Jérôme Valluy (Université Paris I) Des politiques xénophobes au nationalisme d'État

Éric Marlière (IDS/CESDIP) Minorités et " jeunes de cité " : de la résistance à la conquête du pouvoir local

Après-midi

La diversité en politique en Europe

Président :

Marco Martiniello (FRS-FNRS/CEDEM, Université de Liège) Les enjeux de la représentation des minorités ethniques et immigrées en Europe : peut-on tirer des leçons de l'expérience américaine ?

Abdulkader Sinno (Université d'Indiana) Opportunités et risques dans la représentation des élus musulmans occidentaux

Vincent Geisser (IREMAM-CNRS/CIEMI) La production républicaine d'une " minorité musulmane " : le paradoxe français (1989-2009)

Pap Ndiaye (EHESS) Les Noirs dans la politique française : une perspective historique et sociologique

Georges Sidéris (Université Paris-Sorbonne) Les gays en politique : une minorité de la marge à l'intégration

Éric Keslassy (Université Paris VII/ENSTA) De la place des minorités visibles dans la politique française

Témoignages

Christophe Adji Ahoudian, adjoint au maire du XIXe arrondissement de Paris en charge de la jeunesse

Kamel Benamra, conseiller au Commissariat à la diversité

Christophe Caresche, député de Paris, responsable diversité au PS

Rachid Kaci, conseiller technique à la présidence de la République sur les questions de diversité et de politique de la ville Madi Seydi, conseillère nationale du CDR, porte-parole des jeunes de l'UMP

Félix Wu, candidat indépendant aux élections municipales du XIIIe arrondissement de Paris

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Programme de la journée du 12 décembre

Minorités visibles en politique (2)

Toutes les communications seront simultanément traduites du français à l'anglais et de l'anglais au français.

Toutes les participations sont confirmées, à l'exception de celles qui sont suivies d'un *.

Lieu: Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris, salle Dussane

Matin

Comment les minorités appréhendent-elles le politique ?

Président : Jean-Christophe Attias (EPHE-Sorbonne)

Vincent Tiberj (Sciences Po, Paris) Ce que la gauche veut dire ? Processus d'intégration et explications des alignements politiques des " nouveaux Français "

Ahmed Boubeker (Université Paul-Verlaine, Metz) Le patrimoine des luttes politiques des héritiers de l'immigration maghrébine

Témoignages

Leyla Arslan, conseillère déléguée à la mairie de l'Île-Saint-Denis (93) Fayçal Douhane, président de l'association La France est en nous et membre du Conseil national du PS Mam's Yaffa, candidat indépendant aux élections législatives du XVIIIe arrondissement de Paris

Les femmes issues des minorités en politique

Kerry L. Haynie (Université de Duke) Désormais visibles, mais toujours dans l'ombre : les femmes afro-américaines dans la politique américaine

Nacira Guénif-Souilamas (EHESS/Université Paris XIII) Politiques invisibles des minorités : dits et non-dits sur le genre, l'ethnicité et la race en France

Témoignages

Aminata Boune, déléguée départementale à l'éducation au sein du groupe UMP Kheira Drissi, secrétaire fédérale de la Haute-Marne (52) Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris Fadila Mehal, présidente des Mariannes de la diversité Christiane Taubira, députée de Guyane

Après-midi

Obama élu, peut-on transposer le modèle américain en France ?

Président :

James Cohen (Université Paris VIII) Les minorités ethnoraciales en politique en France et aux États-Unis : comparer deux trajectoires historiques ?

Rahsaan Maxwell (Université d'Amherst) Minorités politiques et ethniques en Grande-Bretagne

16h : Conclusions

Comment faire bouger les choses en France pour une meilleure représentation des minorités en politique ?

Présidente : Esther Benbassa (EPHE-Sorbonne)

Lynda Asmani, conseillère UMP de Paris

Emir Deniz, membre du conseil national du Parti socialiste et conseiller municipal de la ville d'Hagondage (57)

Lucien Fontaine, maire-adjoint d'Amiens (80)

George Pau-Langevin, députée PS de Paris

Corinne Lepage, vice-présidente du Modem

Laurence Méhaignerie, co-auteur du rapport " Les oubliés de l'égalité des chances "

M. Claude Valentin Marie, vice-président de la HALDE Claire Villiers, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France

Discours de clôture : Rama Yade, secrétaire d'État aux Sports*

http://centrealbertobenveniste.org/?page_id=1463

Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La Turquie entre globalisation et nationalisme »

Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques sociales et culturelles en Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le rapprochement avec l’Union européenne :

« La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc » (Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat Güvenç, Levent Köker).

Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion économique et géographique.

http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la

diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org