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bulletin d’information de l’association ciné’fil blois n°103 janvier-février-mars 2015 Fidelio, l’odyssée d’Alice Retour à Ithaque Semaine du cinéma britannique Patria obscura Run

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Blois • Ciné'fil

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bulletin d’information de l’association ciné’fil blois n°103 janvier-février-mars 2015

Fidelio, l’odyssée d’AliceRetour à Ithaque

Semaine du cinéma britannique

Patria obscura

Run

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D’après une maquette originale de Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Marie TassignyRédaction : Jean-Marie Génard, Agnès De Graaff, Jean-Claude Micouleau.

Photo de couverture : Fidelio, l’odyssée d’Alice de Lucie BorleteauImprimé par Dixit Imprim’ (Vendôme) - www.dixitimprim.com

Chers amis,

2015, une nouvelle année pour vous faire découvrir des films que nous aimons,des films qui renouvellent notre regard sur le monde, des films qui nous émeuvent,qui nous transportent, qui nous surprennent, bref une année avec l'ambition derendre nos vies plus intenses et plus belles grâce au cinéma.

Nos choix de ces mois de janvier et février, marqués par l'éclectisme et l'ouverture,seront, espérons-le, à la hauteur de ces attentes. On y retrouvera en tout cas unethématique qui traverse nos sociétés, celle de la transmission et de la mémoire,que ce soit dans le film israélien, L'Institutrice de Lapiv, où un enfant doué pour lapoésie se retrouve au cœur d'un enjeu éducatif, Patria Obscura, un documentairesur la mémoire familiale du photographe Stéphane Ragot (qui nous rendra visite),ou les films britanniques qui revisiteront l'enfance meurtrie (My Childhood et MyAin Folk de Bill Douglas), les guerres du passé (La Tranchée de William Boyd, ‘71 deYann Demange, Queen and Country de John Boorman, ou certaines luttes d'au-jourd'hui (Pride).

L'humour et le burlesque seront aussi au rendez-vous de cette programmation, ceciavec l'inénarrable Hard Day de Seong-hun Kim (courez-y, vous y passerez 1h45 defolie coréenne) et avec Calomnies du sarcastique et inusable Jean-Pierre Mocky.

Enfin le cinéma est là aussi pour vous faire voyager. Avec Run, un film de PhilippeLacôte qui viendra débattre le 29 janvier, vous retrouverez notre fil rouge Afrique,tendu entre Ciné'fil et La Halle aux grains. Et trois films seront des invitations auvoyage imprégnées de mythologie : le Retour à Ithaque de Laurent Cantet vous ferarencontrer une génération perdue de Cubains contraints à l'exil ; Les Métamor-phoses de Christophe Honoré, vous transportera dans une actualisation originaledes récits d'Ovide ; et dans Fidelio, vous vous embarquerez avec Alice sur un navirepour une traversée du désir, une "odyssée" que l'ingénieure du son Marie-ClotildeChery, qui fera escale chez nous le mardi 24 février, saura vous dévoiler.

En espérant que cette programmation saura aiguiser votre curiosité et nourrir votrepassion du cinéma. Bonne année à tous !

Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.

Prenez date ! L'assemblée générale de Ciné'fil est fixée au mercredi 1er avril 2015à 20h. Le lieu sera précisé ultérieurement. Les candidatures au conseil d'adminis-tration sont les bienvenues. Appel est notamment fait à toute personne qui sou-haiterait s'investir dans la trésorerie.

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Qu’est-ce que Ciné’fil ?

Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec le désirde découverte de talents singuliers, de formes cinématographiques audacieuses,originales et parfois marginales, marque d’une diversité et d’une richesse multi-culturelles.

Pourquoi adhérer ?

La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur les films programmés par Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la semaine des Lobisrecommandé par Ciné’fil,> de 4 entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la semaine aux Lobis (la 10e, la 15e,la 20e et la 30e de l’année), et du renouvellement de cet avantage une fois les 30 séanceseffectuées,> de 2 entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ sur tous les films aux Lobis les mercredi et vendredi (àpartir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ sur tous les films à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> du tarif réduit de 30€ aux concerts de jazz des Lobis,> du tarif réduit à certains spectacles de la Halle aux Grains - Scène Nationale,L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.

Combien coûte l’adhésion ?

Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)Passeport Culturel étudiant (PCE) : offerte

Lycéen, étudiant : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !

Comment adhérer ?

Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante : Ciné’fil - B.P. 162- 41 005 Blois Cedex, accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’unephoto d’identité, et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.

Bulletin d’adhésion J’adhère pour un an à l’association Ciné’fil

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Adresse ......................................................................................................................

................................................. Téléphone (facultatif) ..............................................

Adresse internet ........................................................................................................

� Je souhaite recevoir la lettre d’information hebdomadaire par mail.

Montant de l’adhésion � 15€ � 13€ � 10€

� Je souhaite recevoir le Travelling à domicile : je majore mon chèque de 3€.

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rEtour àitHaquEUn film de Laurent Cantet

Avec Isabel Santos, JorgePerugorria, Fernando Hechavarría...France, 2014, 1h30, vostf

Retour à Ithaque est un huis clos théâ-tral avec 5 personnages qui dialoguentsur une terrasse de La Havane. Commedans la Marie-Octobre de Julien Duvi-vier, aveu et révélation ne surgirontqu’au tout dernier acte. Pour ce film,Laurent Cantet s’est inspiré du per-sonnage imaginé par le scénariste Léo-nardo Padura dans son roman Le Pal-mier et l’étoile. Amadeo, écrivain, re-vient à La Havane après 18 ans d’exilen Espagne. Il y retrouve ses anciensamis. Ceux-ci lui en veulent de les avoirabandonnés, de ne pas être revenuquand sa compagne est tombée maladeet qu’elle est morte. Amadeo ne sesent plus tout à fait cubain, l’expériencevécue par ses amis durant son absencen’est pas partageable. Retour à Ithaque est le film d’une gé-nération d’intellectuels nés entre 1955et 1960, au début de la révolution.Dans les années 1970, ils avaient lesentiment d’être au centre d’une his-toire en marche, contre le reste dumonde. Ces années là étaient animéespar une énergie permettant d’affronterles situations les plus dures. Amadeoet ses amis se sont impliqués dans leprocessus révolutionnaire et ils en sontrevenus meurtris car l’effondrementde l’U.R.S.S. et la fin du soutien sovié-tique ont sonné le glas d’une utopieen devenir. Au début des années 1990,au moment où elle aurait dû accéder

aux responsabilités, la générationd’Amadeo s’est trouvée confrontée àla pénurie, aux privations et au dur-cissement politique. Tous les person-nages ont l’impression qu’on leur avolé leur vie, qu’ils ont été trahis. Ilsont vu se fermer les possibilités deréalisation personnelle et collectivesur lesquelles ils avaient compté pours’engager dans une lutte de tous lesinstants pour leur survie et celle deleurs enfants.

Retour à Ithaque, ancré dans la réalitécubaine, fait le portrait d’une générationsacrifiée. Il nous invite à ouvrir lesyeux sur le quotidien des Cubainsproches de la cinquantaine à traversun kaléidoscope d’histoires vécues parAmadeo, Tania, Rafa, Aldo et Eddy.Génération prise dans l’ouragan del’histoire mais à qui le film, à traversson titre, référence symbolique à Ulysse,semble dire : « Ta place est ici, malgrétout. »

J.-C. M.

jeu. 1er janvier > 18h et 20h30

sam.3 janvier > 16h

dim. 4 janvier > 21h

lun. 5 janvier > 18h et 20h30

ven. 9 janvier > 18h

au cinéma les lobis

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PatriaobScuraUn film de Stéphane Ragot

France, 2013, 1h23

« Essai documentaire » : c'est ainsique le photographe Stéphane Ragot,présente le film très personnel qu'il aréalisé sur son histoire familiale. Unehistoire sur laquelle planent deux fi-gures tutélaires entourées d'un halode mystère, deux figures liées à lachose militaire : Paul le parachutiste,devenu colonel de réserve, du côtématernel et Pierre le légionnaire, de-venu boucher puis garde champêtre,du côté paternel... Interrogeant lesmémoires familiales des uns et desautres, scrutant les photos en noir etblanc retrouvées dans les cartons, touten réalisant non sans humour des cli-chés contemporains de lui et sa famille,fouillant le passé que lui révélent lesarchives administratives et militaireset se confrontant ainsi aux silences etaux non-dits de cette histoire traverséepar les guerres de la France, StéphaneRagot nous raconte bien plus que desdestins individuels. C'est le roman dela France elle-même, pétrie de sescertitudes et de ses contradictions, deses gloires et de ses ombres, qui se litdans le miroir familial. C'est aussi uneinterrogation sur sa propre identitéde citoyen français, où paternité rimeavec patrie, et filiation avec nation,pour composer ainsi une identité plu-rielle, nourrie d'héritages successifs,

qui interpelle le rapport aux autres, àceux d'ailleurs, des colonies par exem-ple, qui moururent pour la France...Un film d'une sincérité et d'une hon-nêteté revigorantes qui offre par lajustesse de son propos, l'originalitédu traitement de l'image, et la finessede son montage, à la fois un vrai bon-heur et une porte ouverte sur un "ima-ginaire national" inclusif et généreux.

J.-M. G.

Ce film vous est proposé avec le concours et la participation dumusée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération enLoir-et-Cher et avec la Ligue des droits de l’homme 41.Tarif de 6,20€ pour les adhérents LDH et les Amis du musée.

jeudi 8 janvier > 18h et 20h30*

samedi 10 janvier > 16h

dimanche 11 janvier > 21h

lundi 12 janvier > 18h et 21h

au cinéma les lobis

*Rencontre avec

Stéphane Ragot réalisateur, et

Cédric Delaunayprofesseur d'histoire-géographie au

lycée Descartes de Tours, et historien

de la Résistance en Loir-et-Cher

jeudi 8 janvier à 20h30

La librairie Labbé proposera sur place unevente du livre Patria lucida de Stéphane Ragotet Pierre Bergounioux (voir page 18).

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‘71Un film de Yann Demange

Avec Jack O'Connell...Royaume-Uni, 2013, 1h39, vostfInterdit aux moins de 12 ansBelfast, 1971. Tandis que le conflit dé-génère en guerre civile, Gary, jeunerecrue anglaise, est envoyé sur le front.La ville est dans une situation confuse,divisée entre protestants et catholiques.Lors d’une patrouille dans un quartieren résistance, son unité est prise enembuscade. Gary se retrouve seul, prisau piège en territoire ennemi.Il va devoir se battre jusqu'au bout pouressayer de revenir sain et sauf à sa base.

« Des films de guerre, ou plutôt, commeici, de guérilla, on en a beaucoup. Maisrares sont ceux qui mêlent avec unetelle tension le particulier et l'universel.Nous voilà précipités ailleurs, partoutoù l'Histoire se convulse, où le chaostriomphe. C'est l'Irlande, mais aussi leVietnam. C'est l'Irak, c'est la Syrie. L'odys-sée de Gary ressemble à celle de biend'autres soldats, jetés tout crus dans lagueule du loup. »

Télérama

2e SEmaiNE du ciNéma britaNNiquECette semaine est conçue avec des enseignants en anglais, pour offrir aux collégiens et lycéensdes opportunités de rencontrer la langue et les cultures britanniques par le cinéma. Les séancesdu vendredi 16 janvier (marquées d’une étoile*) seront présentées avec le concours de l’associationBlois-Lewes-Waldshut. Une consommation sera offerte alors aux spectateurs, qui auront aussi lapossibilité de se restaurer au bar des Lobis. Des séances supplémentaires, destinées aux scolairesmais ouvertes au public, seront communiquées ultérieurement sur le site internet.

PridEUn film de Matthew Warchus

Royaume-Uni, 2014, 2h, vostfété 1984. Alors que Margaret Thatcherest au pouvoir, le Syndicat national desmineurs vote la grève. Lors de leurmarche à Londres, un groupe d’activistesgays et lesbiennes décide de récolter del’argent pour venir en aide aux famillesdes mineurs. Mais ceux-ci semblent em-barrassés de recevoir leur aide. Les acti-vistes ne se découragent pas et embar-quent à bord d'un minibus pour aller re-mettre l'argent aux ouvriers en mainspropres. Ainsi débute l’histoire extraor-dinaire de deux communautés que toutoppose et qui s’unissent pour défendrela même cause.Le film fait du choc des cultures entrerustiques mineurs gallois et flamboyantsgays londoniens un ressort inépuisablede comédie. Dans la grande traditiondes comédies sociales anglaises (Les Vir-tuoses, The Full Monty), Matthew War-chus croque toute une série de person-nages hauts en couleur, campés par unetroupe d'acteurs au diapason, servis pardes dialogues truculents et accompagnésavec bonheur par la musique anglaisede l'époque.

jeu. 15 janvier > 20h30

sam. 17 janvier > 18h

lun. 19 janvier > 21h

ven. 23 janvier > 18h

au cinéma les lobis

mer. 14 janvier > 18h

ven. 16 janvier > 21h*

sam. 17 janvier > 14h

dim. 18 janvier > 18h

au cinéma les lobis

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mY cHildHood+ mY aiN FolKDeux moyens métrages de Bill Douglas

Avec Stephen Archibald...Royaume-Uni, 1972 et 1973, 1h43

Deux films qui retracent l'enfance etl'adolescence du cinéaste à Newcraighall,petit village de mineurs du sud de l'écossedans l’immédiate après-guerre. Ce bouleversant récit nous raconte ledouloureux passage de l’enfance à l’ado-

lescence de Jamie,dans la pauvretéd’un village minierécossais de l’immé-

diat après-guerre. Bill Douglas développedès son premier film une esthétiqueparticulière, très personnelle. À traversce travail stylisé sur le noir et blanc,cette économie de mots, cette expressi-vité des visages, il retrouve la puissantebeauté des grands films muets. Bien queson ambition n’ait pas été de faire unfilm social, le besoin qu’a eu le cinéastede dire précisément toute la vérité surcette époque inscrit son œuvre dansl’histoire du cinéma britannique, auxcôtés des premiers films de Ken Loachet de Stephen Frears.

Sources : dossier de presse

quEEN aNdcouNtrYUn film de John Boorman

Royaume-Uni, 2013, 1h55Présenté à Cannes dans la sélection de laQuinzaine des réalisateursFilm de la semaine des Lobis recommandépar Ciné’fil

1952. Bill Rohan a18 ans et l’avenirdevant lui. Pour-quoi pas avec cettejolie fille qu’il aper-çoit chaque matin? Cette idylle nais-sante est contrariéelorsqu’il est appelépour effectuer deuxannées de servicemilitaire en tantqu’instructeur dansun camp d’entraî-nement qui pré-pare les jeunes sol-dats anglais à des missions en Corée. Bill s’y lie d’amitié avec Percy, un farceurdépourvu de principes avec lequel il com-plote pour tenter de faire tomber de sonpiédestal leur bourreau : le psychorigidesergent Bradley.

« Boorman revient aux sources de sajeunesse qu’il évoque avec légèreté, nos-talgie et un certain bonheur. [...] Il laisseses souvenirs vagabonder, se remémorantune initiation à la vie aigre-douce, plutôtjoyeuse, via deux années au service ducontingent [...], son initiation aux amitiéscontraires, à l’amour douloureux et char-nel, et au patriotisme, alors que la passiondu cinéma est déjà bien ancrée en lui...»

Avoir-alire.com

mer. 14 janvier > 18h

ven. 16 janvier > 18h*

sam. 17 janvier > 16h

dim. 18 janvier > 21h

au cinéma les lobis

mer. 14 jan. > 14h et 21h

jeu. 15 janvier > 18h

ven. 16 janvier > 18h*

sam. 17 janvier > 21h

dim. 18 janvier > 16h

lun. 19 janvier > 18h

mar. 20 janvier > 21h

au cinéma les lobis

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So britiSH !

Royaume-Uni, 2012, 40 minutes, dès 3 ans, film proposé par Ciné Dimanche en version françaiseUn programme de six courts métragesd’animation conçu autour de la musique :

le jazz, un poème symphonique, la popet le clip musical.1 Séance précédée d’un « ciné p’tit déj » à10h30.

la traNcHéEUn film de William Boyd

Avec Daniel Craig, Paul Nicholas...Royaume-Uni, 1999, 1h40, vostf

Deux jours avant l'of-fensive de la Sommedu 1er juillet 1916,qui sera la plus tra-gique de la guerrepour l'armée britan-nique, une sectioncomposée d'unetrentaine de jeunes

gens à peine sortis de l'adolescence,engagés volontaires, se prépare au com-bat dans sa tranchée.

« Un huis clos qui nous fait partager lavie quotidienne des soldats, leur cama-raderie et leurs rivalités, leurs relationsavec le commandement (un sergent deterrain, un lieutenant issu de la classesupérieure), mais surtout leur état d'es-prit, tiraillé entre les souvenirs de la vied'avant, leurs rêves d'avenir, et la terribleangoisse de l'assaut proche. L'écrivainWilliam Boyd, avec ce premier film, pro-pose une approche humaine de laGrande Guerre d'une vérité boulever-sante, magnifiée par un jeu d'acteursimpressionnant. » J.-M. G.

lES PiratES ! boNS ariEN, mauVaiS EN tout

Un film de Peter Lord et Jeff Newitt

Par les studios créateurs de Wallaceet Gromit et Chiken Run...Royaume-Uni, 2012, 1h29, enfant àpartir de 7 ans, en vostf

Des rivages de BloodIsland jusqu'aux ruesembrumées de Lon-dres, une incroyableodyssée va conduirele capitaine pirate etson équipage mala-droit d'épreuves enrencontres. Ils feront équipe avec CharlesDarwin, affronteront mille dangers ettenteront de survivre à la reine Victoria,qui voue une haine absolue aux pirates...En avant l'aventure !« Il n’en faut pas plus au studio Aardmanpour déployer l’inventivité de son génieburlesque dans un double cadre idéal :le monde de la flibuste, et l’Angleterrevictorienne. [...] Muni de plusieurs niveauxde lectures remarquablement imbriquésles uns dans les autres, héritier robusteet intelligent d’une cinéphilie jouisseuse,Les Pirates ! bénéficie en plus d’uncasting vocal tout à fait pertinent. Unebelle réussite, en somme. » Critikat.com

dilm. 18 janvier > 16h

mar. 20 janvier > 18h

au cinéma les lobisdim. 18 janvier > 11h

au cinéma les lobis

Un film de John Halas et Joy Batchelor

mer. 14 janvier > 16h et 17h

sam. 17 janvier > 16h et 17h

dim. 18 janvier > 11h1

au cinéma les lobis

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Hard daYUn film de Seong-hun Kim

Lee Seon-gyoon, Jin-woong Jo,Jeong Man-Sik...Corée du Sud, 2014, 1h51, vostfPrimé à Cannes à la Quinzaine desRéalisateurs 2014

Une voiture qui fonce dans la nuitsous une pluie battante. Au volant lecommissaire LO Gun, jeune flic un peumagouilleur, préoccupé par une en-quête pour corruption qui le vise et …par les funérailles de sa mère où onl’attend avec impatience. Et voilà qu’unchoc se produit : un homme est ren-versé et tué par sa voiture. Pris de pa-nique, Lo Gun n’a qu’une obsession :cacher le corps, le faire disparaître...et la situation va lui donner une biensingulière idée. Mais l’accident a étévu par un témoin… C’est le débutd’une série d’ennuis pour lui, qui vontl’entraîner dans une redoutable rivalitéavec des mafieux particulièrement co-riaces !

Construit sur un rythme effréné et ha-letant, le scénario machiavélique vade rebondissement en rebondissement,tous plus inattendus les uns que lesautres, avec une dose d’humour et deburlesque qui fait de ce film un objetproprement jubilatoire. Jonglant avecles codes du thriller, du film noir, de lacritique sociale et de la comédie, lefilm se lit comme une bande dessinéeau graphisme stylisé et épuré (influencemelvillienne…), offrant au spectateurun bonheur de cinéma rarement at-teint.

J.-M. G.

Admirateur d’Hitchcock et des frèresCoen mais aussi de Bong Joon-ho,autre réalisateur coréen, Kim Seong-hoon réussit un film à la fois absurde,haletant et burlesque où la violenceest chorégraphiée dans une partied’échecs avec un maître chanteur en-core plus corrompu et cupide que lehéros dépassé par les évènements,qui semble être comme son doubleinversé, sorte de masque effrayant,fantôme émergeant de l’eau pour lepoursuivre éternellement.

Un polar stylisé à l’humour noir dé-vastateur nourri des codes du genre,mêlant situations cocasses et suspense,avec un cadavre encombrant que l’onenterre et déterre comme s’il ne trou-vait jamais sa place dans l’espace maisne pouvait s’empêcher de ressurgirdans le champ, et un chien étrangequi parcourt le film tel un Mac Guffinet s’amuse à manipuler le spectateurpour son plus grand plaisir.

A. D. G.

jeudi 22 jan. > 18h et 20h30

samedi 24 jan. > 16h

dimanche 25 jan. > 21h

lundi 26 jan. > 18h et 21h

vendredi 30 jan. > 18h

au cinéma les lobis

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ruNUn film de Philippe Lacôte

Avec Abdoul Karim Konaté, Isaachde Bankolé, Reine Sali Coulibaly…Côte d’Ivoire, France, 2013, 1h42Sélection Un Certain Regard à Cannes

Run s’enfuit… Il vient de tuer le Premierministre de son pays. Pour cela il a dûprendre le visage et les vêtementsd’un fou, errant à travers la ville. Savie lui revient par flashes.

« Le spectateur est plongé dans latourmente de l’histoire récente de cepays à travers un maelström de visionsbaroques qui révèlent la dimensionhallucinatoire de la réalité même. Lefilm mêle les temporalités avec desretours en arrière qui mettent en scènedifférentes étapes de la vie d’un jeunehomme surnommé Run, comme autantde rites initiatiques, de facettes del’Afrique et de rencontres avec despersonnages faisant se télescoper dif-férentes mythologies, entre tradition

et modernité : son enfance avec maîtreTourou quand il rêvait de devenirfaiseur de pluie, ses aventures avecGladys la mangeuse (épisode étonnantmais vrai sur une femme qui organisedes spectacles itinérants dans les vil-lages où elle bat des records d’ingur-gitation de nourriture, devant un publicfasciné) et son passé de milicien entant que Jeune Patriote, au cœur duconflit politique et militaire en Côted’Ivoire.Lacôte invente un style chaotique, unrécit en perpétuel mouvement qui ba-laie les clichés d’une Afrique figéedans son folklore ou son malheur. Runest traversé par une énergie de fuite,une vitalité désespérée dans un mondeoù la violence règne. »

Arte.tv

*Rencontre avec

Philippe Lacôte réalisateur

jeudi 29 janvier à

20h30

jeudi 29 jan. > 18h et 20h30*

samedi 31 jan. > 16h

dimanche 1er fév. > 21h

lundi 2 fév. > 18h et 21h

vendredi 6 fév. > 18h

au cinéma les lobis

Ce film est proposé dans le cadre d’Afriqu’Art cinéma, en parte-nariat avec la Halle aux Grains - Scène Nationale, en écho auspectacle "Au-delà" par la compagnie congolaise Baninga sa-medi 24 janvier à 19h30 dans le cadre de Temps divers.Tarif réduit au spectacle pour les adhérents de Ciné’fil. Tarif de 6,20€ au film

pour les abonnés HAG et les spectateurs de «Au-delà».

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l’iNStitutricE Un film de Nadav Lapid

Avec Sarit Larry, Avi Shnaidman,Lior Raz...Israël, France, 2014, 2h, vostfPrésenté à Cannes à la Semaine dela critique

Les plus puissantes forces du cinémasont convoquées par L’Institutrice, se-cond long métrage du cinéaste israélienNadav Lapid. Ce sont les forces invisi-bles, celles que l’on ne voit pas, maisque l’on ressent, que l’on éprouve ouque l’on capte. Le sujet du film lui-même est une matière sableuse, li-quide, fuyante entre toutes : la poésie.Son irruption dans le champ, dès lepremier plan du film qui cadre, à hau-teur de petit bonhomme, une courd’école maternelle de Tel-Aviv, est desurcroît incarnée par un enfant de5 ans, Yoav, ce qui rend cette matièrepoétique plus mystérieuse encore.

Cet enfant est un poète né. Il maîtriseà peine le langage, mais il est déjà tra-versé par les fulgurances d’une langueavec laquelle il joue, construit, défait,broie de la lumière et du noir. Son ins-titutrice, Nira (Sarit Larry, inquiétante),repère très vite le prodige, se sent in-vestie d’une mission : le prendre sousson aile.

[...] La meilleure part de L’Institutricetient à l’indéfinissable. Ce garçonnetest-il réellement surdoué, est-ce denouveau un enfant au sixième sensdont la surnaturalité serait la poésiedans un monde qui l’a tuée ? Ou bienest-il le réceptacle miroitant, diffractédes névroses et frustrations de Nira ?

Impérial. Parce qu’il joue avec l’infil-mable, Nadav Lapid en appelle auxmeilleures ressources de la mise enscène pour mettre en valeur ce vide,ce vertige sensible autour duquel iltourne. Un choix impérial sur les mu-siques, une photographie et des lu-mières superbes (signées Shai Gold-man), une direction d’acteurs au cor-deau et un découpage au scalpel :comme il l’avait prouvé avec son ex-plosif premier long, Le Policier, commeavec son moyen métrage La PetiteAmie d’émile, Nadav Lapid est un ci-néaste de la plus rigoureuse espèce.

Libération

jeudi 5 fév. > 18h et 20h30

samedi 7 fév. > 16h

dimanche 8 fév. > 21h

lundi 9 fév. > 18h et 21h

vendredi 13 fév. > 18h

au cinéma les lobis

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lESmétamorPHoSESUn film de Christophe Honoré

Avec Amira Akili, Sébastien Hirel,Mélodie Richard...France, 2014, 1h42

Le poème d’Ovide commence ainsi :« Je vais chanter les êtres et les corpsqui ont été revêtus de formes nouvelles,et ont subi des changements divers.Dieux auteurs de ces métamorphoses,favorisez mes chants lorsqu’ils retra-ceront la suite de tant de merveillesdepuis les premiers âges du mondejusqu’à nos jours »C’est bien ce que fait Christophe Honoréen s’emparant de l’œuvre d’Ovide. Ilnous parle à la fois des mythes quel’on connaît : Philémon et Baucis, Nar-cisse, Orphée, Jupiter, Europe… maisil les métamorphose avec des corpsd’adolescents d’aujourd’hui en inscri-vant les récits dans le monde contem-porain. La nature dans lesquels s’ébat-tent les dieux de la mythologie estaux portes des villes de béton et d’HLM. Europe vit dans une cité. Devant sonlycée elle se laisse séduire par un

jeune et beau camionneur qui prétendêtre Jupiter. Il l’initie à l’amour, lui ra-conte des histoires de jeune mortelletransformée en génisse par la rancunede son épouse jalouse et l’entraînealors dans le monde des contes anciens.Europe devient notre guide et va demerveille en merveille parce qu’elle ycroit. Personne ne lui a transmis leshistoires d’Ovide mais elle ne demandequ’à voir. C’est cela que nous demandele réalisateur : se faire voyant, fairel’effort de croire pour que le merveilleuxadvienne. Après un prologue énigma-tique qui raconte le destin d’Actéon,jeune chasseur en treillis guettant saproie au bord des autoroutes, on seprend petit à petit à espérer les histoiresqui ont nourri notre enfance, et ellesarrivent revivifiées, simplifiées par uncinéaste qui croit que la poésie desimages peut restituer la jeunesse dumonde en convoquant les dieux, lesanimaux et la nudité sensuelle descorps dans une coexistence presqueenfantine du prosaïque et du merveil-leux.

A.D.G.

* Pour organiser des séances pour deslycéens : 02 54 55 06 87.

jeudi 12 fév. > 18h et 20h30

samedi 14 fév. > 16h

dimanche 15 fév. > 21h

lundi 16 fév. > 18h et 21h

vendredi 20 fév. > 18h

au cinéma les lobis

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calomNiESUn film de Jean-Pierre Mocky

Avec Marius Colucci, GuyMarchand, Philippe Duquesne...France, 2014, 1h24

Dans Calomnies, Marius Colucci incarneXavier Durmont, un jeune député puret dur, fraîchement élu à l’Assembléenationale. Un représentant de la Courdes comptes lui demande d’enquêtersur une affaire suspecte dans laquelleserait impliqué un ministre ripou. Me-nacé, ce dernier n’hésite par à financerune agence particulière dont la spé-cialité consiste à calomnier des victimesdésignées. Intègre en dépit des me-naces, Xavier Durmont s’entête, biendécidé à faire éclater la vérité au grandjour.

Jean-Pierre Mocky déclare : « J’avaisenvie de parler de tous ces gens quel’on détruit en répandant des chosesfausses sur eux. Dans ces cas-là, onne tue pas comme dans la mafia, maison déprécie pour empêcher de nuireou de parler. » Une fois encore dansla filmographie pléthorique de J.-P.Mocky, ce film satirique et pamphlétaires’inspire de faits de société. Cinéaste

franc-tireur, Mocky plonge dans leseaux troubles de l’affairisme politique.Lui-même incarne un filou magnifiqueopposé à un député intègre aux idéesrévolutionnaires, héros romantiqueprêt à tout casser de l’intérieur dusystème, au nom du respect de samorale personnelle.

L’esthétique du film est à l’opposé duréalisme. Plutôt que de créer des per-sonnages et des situations vraisem-blables, Mocky préfère grossir le trait.« Mon fonds de commerce, c’est l’Ac-tor’s Studio gitan ». Œuvre d’un cinéastehargneux, ses films sont un perpétueljeu de démolition-reconstruction, gé-néralement tournés très rapidement.« La rapidité, c’est prendre le risqueque la qualité soit dans le défaut. »Mocky souhaiterait changer la sociétéen tournant des films. S’il n’y est pasparvenu, du moins s’est-il appliqué àla mettre à nu à travers une vision dumonde hilarante et iconoclaste.

J.-C. M.

jeudi 19 fév. > 18h et 20h30

samedi 21 fév. > 16h

dimanche 22 fév. > 21h

lundi 23 fév. > 18h et 21h

vendredi 27 fév. > 18h

au cinéma les lobis

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13

FidElio,l’odYSSéE d’alicEUn film de Lucie Borleteau

Avec Ariane Labed, Melvil Poupaud,Anders Danielsen Lie...France, 2013, 1h37

Alice fait un travail d’homme, elle estmécanicienne sur un vieux rafiot quitraverse les océans, passe par Dakar,traverse l’Equateur pour finir à la casseà Gdansk. Cette nouvelle Ulysse d’au-jourd’hui a le cœur qui chavire entreson amant laissé à terre et son premieramour, son frère, son amant nonconforme devenu capitaine du cargo. Augré des escales, au milieu d’un équipageexclusivement masculin, bercée parses amours qui tanguent, Alice s’exposeau bonheur de tout vivre à la fois ettente de maintenir le cap. « Je ne seraijamais une fille normale » dit- elle.

Dans la cabine occupée par son pré-décesseur récemment décédé elle dé-couvre son journal contenant un mé-lange étrange de descriptions tech-niques concernant le travail sur lenavire et de réflexions mélancoliquessur ses conquêtes éphémères et savie sans amour. Cela l’éclaire sur sapropre vie. Prise entre la force d’unancien amour qu’elle n’arrive pas vrai-ment à réinventer, la sécurité de sarelation avec son amoureux suédoiset ses désirs irrationnels Alice risqued’être submergée par les fantômes quitraînent à bord du Fidelio.C’est un film d’aventures auféminin, une « variation sur le mariage »bercée par la musique de Ravel, leportrait d’une jeune femme inspirépar un personnage réel (une amie dela réalisatrice travaillant dans la marinemarchande). L’actrice a obtenu le prix de la meilleureactrice au festival de Locarno et on lecomprend tant elle est impressionnantedans sa détermination, sa présenceintense et son ambiguïté androgyne.Un premier film sensuel et fluide quiparle de la mécanique des cœurs, unbeau documentaire aussi sur le travailde mécanicien de cargo, qui parle li-brement des fantasmes de cette raceà part, ces matelots, « ces natures enbarre » dont parle Tristan Corbière.

A.D.G.

*Rencontre avec

Marie-Clotilde Cheryingénieure du son du film

(et originaire du Blaisois)

mardi 24 février à

20h30

mardi 24 fév. > 20h30*

jeudi 26 fév. > 18h et 20h30

samedi 28 fév. > 16h

dimanche 1er mars > 21h

lundi 2 mars > 18h

vendredi 6 mars > 18h

au cinéma les lobis

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à l’heure où nous imprimons ce Travelling, la programmation complète des moisde janvier et février ne nous a pas été communiquée. Pour en savoir plus, repor-tez-vous à la plaquette Ciné Dimanche, ou au site Internet des Lobis.

Le Garçon et le Monde de Alê Abreu

(Brésil, 2014, 1h19, dès 7 ans)

À la recherche de son père, un garçon quitte son village et

découvre un monde fantastique dominé par des animaux-

machines et des êtres étranges. Un voyage lyrique et

onirique illustrant avec brio les problèmes du monde mo-

derne.

> Jusqu’au 11 janvier, puis dans le cadre du festival Télérama du 21 au 27 janvier.

De la neige pour Noël de Ramus A. Sivertsen (Norvège, 2013, 1h16, dès 4 ans)

Solan et Ludvig attendent la neige. Hélas, elle ne tombe pas... Leur ami Féodor

décide alors de fabriquer un canon à neige ultra puissant ! > Jusqu’au 11 janvier.

So British ! de John Halas et Joy Batchelor (Royaume-Uni,

2012, 40 min, dès 3 ans)

Un programme de six courts métrages d’animation conçu

autour de la musique : le jazz, un poème symphonique, la

pop et le clip musical. > Dans le cadre de la Semaine ducinéma britannique (voir page 8).

Les Nouvelles Aventures de Gros pois et Petit Points

d’Uzi et Lotta Geffenblad

(Suède, 2014, 43 min., dès 2 ans)

Retour des deux compères à pois et à points pour de nouvelles sé-

quences drôles et inventives, qui se répondent entre elles et qui

finissent même sous une boule à facettes ! > En février.

Souvenirs de Marnie des studio Ghibli (par le réalisateur d’Arietty)

(Japon, 2014, 1h43)

Anna part soigner son asthme chez des parents, les Oiwa, qui vivent près de la

mer. Pour elle, c’est le début d’un été d’aventures qui commence par la découverte

d’une grande demeure construite au cœur des marais, non loin du village. Même

si elle semble avoir quelque chose de familier pour elle, la maison des marais,

comme l’appellent les villageois, est inhabitée depuis bien longtemps...

108 rois-démons de Pascal Morelli

(France, Belgique, Luxembourg, 2014, dès 7-8 ans)

Empire de Chine. XIe siècle. Les rois-démons terrorisent

tout le pays. Pour vaincre ces monstres, il faudrait

avoir le courage de cent tigres, la force de mille buffles,

la ruse d’autant de serpents… et une chance de pendu.

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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose un choix de filmsde qualité de différents genres pour les enfants et les adultes afin que chacun y trouveplaisir. C’est un partenariat Ville de Blois / Les Lobis. Renseignements au 02 54 44 52 15.

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Pour aller plus loin : Patria lucida, un livre

Patria lucida est un livre de photos et de textes de 180 pages, format20×28, édité par Le Bord de l’eau et Les Films du jeudi. 30€. Patria lucida (lelivre) et Patria obscura (le film - voir page 5) sont les deux faces d’un mêmeexamen du passé, entre désir d’identité et refus d’injonction identitaire.Stéphane Ragot : « J’ai découvert tardivement l’œuvre de Pierre Bergounioux.C’était à l’automne 2007, je pressentais que mon travail de collecte photogra-phique, mené des années durant, touchait à sa fin. La lecture des Carnets denotes ne m’a pas seulement ouvert la porte d’une œuvre titanesque, elle m’aconvaincu de la nécessité d’actualiser mon regard sur les centaines de planchescontact, les milliers de photographies récoltées avec monvieux 6×6. J’étais sidéré par l’ampleur du projet littéraired’un écrivain habité par la question des origines : déchiffrerl’énigme du monde, interroger l’existence soumise au travaildu temps. Bergounioux me persuadait de tenir. [...] Letemps était venu de regarder en face l’histoire dont j’étaisl’héritier. Mon double désir était inavouable. Non, je ne metrompais pas d’objet, non je ne confondais pas les formes.Je ferai un film et je ferai un livre. J’ai fait part à Pierre Bergounioux de cette double formedont j’avais rêvé, Nous avons imaginé un livre ensemble,Patria lucida, un travail complice autour des photos carrées,une sorte de face-à-face. Il y a le récit de celui qui voit. C’estle récit à la première personne d’un photographe quitourne l’objectif vers lui, qui rassemble les traces d’un passémal assumé. Il y a le regard posé sur celui qui voit. Bergou-nioux éclaire l’intime d’une lumière universelle, il relie nospetites vies aux mouvements de l’histoire.»Pierre Bergounioux : « Les temps étaient accomplis, l’heure venue, pour le re-jeton d’une lignée de militaires de carrière, de faire retour sur les trois géné-rations qui sont l’éternité ici-bas. Ce sont les innocents de 1968, devenusgrands, qui s’enfoncent les yeux ouverts dans un passé dont l’étreinte s’estdesserrée en cette année fameuse. » > La librairie Labbé proposera une vente-dédicace du livre lors de la séancedu 8 janvier au cinéma Les Lobis. Le livre sera aussi disponible à la librairie.

université populaire des images

Une initiative de Ciclic à saluer : la création du site Upopi, université populairedes images (http://upopi.ciclic.fr). On trouvera sur Upopi, en accès libre : descourts métrages, des analyses d'images (films, images amateurs, clips...), descontenus sur l’histoire et les métiers de l'image, un cours de cinéma interactif,ainsi que de nombreuses propositions pédagogiques. Upopi est à la fois unwebmagazine mensuel et une plateforme numérique pour découvrir, appren-dre, analyser et se délecter de sa passion des images.

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Devenez mécène

Devenir mécène de Ciné’fil,c’est s’engager pour la vie culturelle de Blois et son agglomération,c’est soutenir un cinéma différent, indépendant,c’est garantir une programmation hebdomadaire et des cycles thématiques,c’est contribuer à son dynamisme et son originalité,c’est accompagner Ciné’fil dans son avenir.

Votre déduction fiscale :

Entreprises60% des dons sont déductibles dansla limite de 0,5% du chiffre d’affairesHT. Si le plafond est atteint, ou en casd’exercice déficitaire, la déductiond’impôt peut être reportée sur 5 ans.

Bon de soutien

Je donne ponctuellement ou régulièrement : � 15€ � 30 € � 50€

autre montant ......................

Nom : ................................................ Prénom : ......................................................

Société : ...................................................................................................................

Adresse complète : .................................................................................................

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Téléphone : .................................. Mail : ..............................................................

Merci de renvoyer ce bulletin accompagné de votre règlement par chèque àl’ordre de Ciné’fil - BP 162 - 41005 Blois Cedex. Vos coordonnées sont néces-saires au traitement de votre don et du reçu fiscal qui vous sera envoyé.

ParticuliersLes dons sont déductibles de votreimpôt sur le revenu à hauteur de 66%de leur montant, dans la limite de20% de votre revenu.Au-delà de 20%, l’excédent est reportésuccessivement sur les 5 années sui-vantes et ouvre droit à réductiond’impôt dans les mêmes conditions.

Un don de 50€ vous permet de dé-duire 33€ de votre impôt sur le revenuet ne vous revient donc réellementqu’à 17€.

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Sauf mention spéciale, les projections se déroulent au cinémaLes Lobis (12 avenue Maunoury à Blois). *Projection accompagnée d’une rencontre-débat

Ciné’fil - 18 Rue Roland Dorgelès - BP 162 - 41005 Blois Cedex02 54 55 06 87 - [email protected] - www.cinefil-blois.fr

Tarifs : Plein tarif 8€Adhérent, Film de la semaine 6,20€Lycéen, étudiant 5,20€Séance du matin 5€Moins de 14 ans, groupe scolaire,groupe (à partir de 10 pers.) 4€

Ciné’fil adhère à l’ACOR (Associa-tion des Cinémas de l’Ouest pour laRecherche), à l’ACID (Association duCinéma Indépendant pour sa diffu-sion) et à l’ACC (Association des Ci-némas du Centre).

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aine du cinéma britannique du 14 au 20 janvier

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