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programme du 3 au 30 juin 2015 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Le Havre

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Saint-Nazaire • Jacques Tati

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programme du 3 au 30 juin 2015le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

photo du filmLe Havre

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calendriersemainedu 3 au 9 juin mercredi 3 jeudi 4 vendredi 5 samedi 6 dimanche 7

Tous en scène (VO) - 20h30 + débat 17h 18h45 15h

Les Optimistes - 18h30 15h ciné-café 15h 17h15, 21h(VO ou VF pour le ven 5 à 15h) 19h15

On est vivants (VO/VF) - 16h30 21h 16h45 19h

semainedu 10 au 16 juin mercredi 10 jeudi 11 vendredi 12 samedi 13 dimanche 14

Le Havre 20h 16h30 - - -

Tanger d’aujourd’hui (VO) 18h30 + débat - - -

Les fantômes de Tanger (VO) 21h30 + débat - - -

Les trois faces - - 17h30 - -

Le rendez-vous… - - 18h30 16h15 -

Le bonheur est pour… - - 22h30 plein air -

Courts-métrages - - - 14h30 -

La ville est tranquille - - 20h 18h + débat -

Le poulpe - - - 22h 15h+ présentation

Sea is my country … - - - - 11h30 + débatLa bocca del lupo (VO) - - - - 17h + débatZone portuaire + L’heure exquise - - - 20h30 + débatLes contes de la mer 15h + goûter - - 11h + goûter saléAtelier grattage … 16h - - - -

semainedu 17 au 23 juin mercredi 17 jeudi 18 vendredi 19 samedi 20 dimanche 21

Le Challat de Tunis (VO) 16h30 18h45 20h30 16h15 17h15

Snow therapy (VO) - 16h30, 18h 20h30 15h, 19h20h30 + débat

Les Contes - - 15h30 18h 21h15 Fête d’Hoffmann (VO) de la musiqueLes contes de la mer 15h + goûter - - 11h + goûter 11h + goûter

semaine du 24 au 30 juin jeu 25 ven 26 sam 27 dim 28 lun 29 mar 30

Les Mille et une… (VO) 18h 15h 20h30 15h, 21h15 19h 16h30, 21h15

La Maison au …(VO) 15h30, 20h30 17h30 16h30 17h15 15h, 21h15 18h45

Les Chebabs … (VO) - 20h30 débat 15h, 19h 19h45 17h30 15h

Lili Pom et le voleur… - - 11h + goûter 11h + goûter

Festival Zones portuaires

Fête du cinéma

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Tous en scènecomédie musicale de Vincente Minnelli• USA • 1954 • ressortie copierestaurée février 2015 • couleur• 1h52 • VOSTFavec Fred Astaire, Cyd Charisse,Jack Buchanan…

Acteur sur le retour, Tony Hunter se voitproposer par un couple de scénaristesla participation à un nouveau spectacleléger et divertissant. Le metteur en scènepressenti, Jeffrey Cordova, imbu de sapersonne, donne comme partenaire àTony la danseuse classique GabrielleGerard. La mésentente entre les deuxest immédiate, notamment parce queGabrielle est plus grande que Tony. Lespectacle léger, transformé en unesombre adaptation de Faust, s’avère êtreun four. L’équipe décide de remettre surpied le spectacle initialement prévu ettourne en province avant la grandepremière new-yorkaise.

«Perfection plastique, chorégraphiesébouriffantes, mise en scène majes-tueuse : Tous en scène constitue l’undes sommets de la comédie musicale».Festival Play it again !

soirée-débat, jeudi 4 juin à 20h30, en partenariat avec l’association Version originale qui présentera lefilm et animera l’échange à l’issue dela projection.

Les Optimistesdocumentaire de Gunhild Westhagen Magnor• Norvège/Suède • 29 avril 2015• couleur • 1h30 • VO ou VOSTFavec Gerd Bergersen, LillemorBerthelsen, Mary Holst Bremstad…• Prix du jury Festival de Valenciennes2015 / Prix du public aux Festivals deMexico (Mexique), Würzburg (Allemagne),Malmö (Suède)

Les Optimistes est le nom d’une équipede volley norvégienne hors du commun :les joueuses ont entre 66 et 98 ans !Bien que ces mamies sportives n’aientpas joué un seul vrai match en 30 ansd’entraînement, elles décident de releverun grand défi : se rendre en Suède pouraffronter leurs homologues masculins.Mais avant cela, il faut broder les survê-tements, trouver un sponsor, convaincrel’entraîneur national de les coacher,mémoriser les règles qu’elles ont oubliées… Croyez-les : être sénior estune chance, et ces Optimistes la saisis-sent en plein vol !

«Sensible et délicat, le film évite biendes écueils et sonne très juste. Sa jeuneauteure se préserve autant des miragesdu jeunisme que d’une perception pathologique de la vieillesse. Bien nommées, Les Optimistes vont de l’avant,mais n’éludent ni les maladies de l’âge,ni la maladie grave ou la perspective dela fin». Arnaud Schwartz – La Croix

ciné-café ouvert à tous, vendredi 5 juinà 15h, en partenariat avec l’associationLa Couronnée et le CCAS de la Villede Saint-Nazaire

On est vivants documentaire de Carmen Castillo• Belgique/France • 29 avril 2015• couleur et noir et blanc • 1h43• Français et VOSTF

De quoi est fait l’engagement politiqueaujourd’hui ? Est-il encore possibled’infléchir le cours fatal du monde ? C’estavec ces questions, dans un dialogueà la fois intime et politique avec son amiDaniel Bensaïd, philosophe et militantrécemment disparu, que Carmen Castilloentreprend un voyage qui la mène versceux qui ont décidé de ne plus accepterle monde qu’on leur propose. Des sansdomicile de Paris aux sans-terre bré-siliens, des Zapatistes mexicains auxquartiers nord de Marseille, des guerriersde l’eau boliviens aux syndicalistes deSaint-Nazaire, les visages rencontrésdans ce chemin dessinent ensemble unportrait de l’engagement aujourd’hui.Comme Daniel, ils disent : «L’histoiren’est pas écrite d’avance, c’est nousqui la faisons».

«Jusqu’où faut-il accepter le monde telqu’il est ? À partir de quand faut-il lerefuser et s’insurger ? La question dusens des vies engagées est devenueurgente à la mort de Daniel Bensaïd. Ilaimait citer cette phrase : «Résister, c’estrésister à l’irrésistible». À sa mort,comme habitée par la musique de sa voix,je me suis mise en mouvement. Je voulais trouver, ici et ailleurs, la beautéde ces « inconnus indispensables»dont il parlait, ceux qui continuent àlutter sans certitude de gagner, dansl’obscurité souvent et la lumière parfois,car ce sont eux qui font la grandeur de lapolitique.» Carmen Castillo

du 4 au 7 juin du 4 au 7 juin du 4 au 7 juin

reprise

ciné-classic

coup de cœur

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Le Havredrame de Aki Kaurismäki• Finlande/Allemagne/France• 2011 • couleur • 1h33avec André Wilms, Kati Outinen,Jean-Pierre Darroussin, Miguel Blondin…

Marcel Marx, ex-écrivain et bohèmerenommé, s’est exilé volontairementdans la ville portuaire du Havre où sonmétier honorable mais non rémunérateurde cireur de chaussures lui donne lesentiment d’être plus proche du peupleen le servant. Il a fait le deuil de sonambition littéraire et mène une vie satisfaisante dans le triangle constituépar le bistrot du coin, son travail et safemme Arletty, quand le destin metbrusquement sur son chemin un enfantimmigré originaire d’Afrique noire. Quandau même moment Arletty tombe gra-vement malade et doit s’aliter, Marceldoit à nouveau combattre le mur froidde l’indifférence humaine avec pourseules armes son optimisme inné et lasolidarité têtue des habitants de sonquartier. Il affronte la mécanique aveugled’un État de droit occidental, représentépar l’étau de la police qui se resserre deplus en plus sur le jeune garçon refugié.Il est temps pour Marcel de cirer seschaussures et de montrer les dents.

«Aki Kaurismäki signe une ode à la liberté et à la solidarité aussi tendre quedrôle, aux images et à l’interprétationaussi maîtrisées que superbes, à lanostalgie et à l’optimisme revendiqués».Christian Berger – Les Fiches du Cinéma

TangerUne carte blanche est offerte à laCinémathèque de Tanger qui propose,jeudi 11 juin, une soirée avec en 1re partie un programme de quatrecourts-métrages suivi d’un débat surle thème Tanger d’aujourd’hui. Et, en2e partie, le documentaire d’EdgardoCozarinsky, Les Fantômes de Tanger,suivi d’un débat sur le thème Tanger,ville fantasmée.

Tanger d’aujourd’huiUn programme de quatre courts-métrages tournés à Tanger et qui racontent le Tanger d’aujourd’hui.

Traitors de Sean Gulette• Maroc/États-Unis • 2011 • 31’Leader du groupe de punk rock fémininTraitors, Malika a une opinion bientranchée sur le monde qui l’entoure,sa ville natale de Tanger et la placequ’elle y tient.

Navegantes d’Omar Mahfoudi• Maroc • 2008 • 11’ Un regard particulier sur un café del’ancienne médina de Tanger et seshabitants.

TV is an angel d’Omar Mahfoudi• Maroc • 2008 • 8’Une vidéo expérimentale sur la placede la télé dans notre société.

Cirque sans chapiteaud’Abdel Mohsine Nakkari• Maroc • 2008 • 12’Mohsine nous embarque dans un petitroad trip dans la médina de Tanger.

mercredi 10 juin à 20hsoirée d’ouverture en présence deJean-Pierre Darroussin (via Skype)jeudi 11 juin à 16h30

jeudi 11 juin à 18h30en présence de Abdel Mohsine Nakkari,réalisateur de Cirque sans chapiteau

Zones portuairesRencontres internationalescinéma et villes portuaires

du 10 au 14 juin à Saint-Nazaireet les 15 et 16 juin en décentralisationà St-Malo de Guersac (La Malouine),Le Pouliguen (Le Pax) et La Turballe(Cinéma Atlantic)

Du 10 au 16 juin 2015 se déroulera àSaint-Nazaire l’édition de préfigurationdu Festival Zones portuaires - rencontresinternationales cinéma et villes portuaires.

Initié par l’association Cales obscuresen partenariat avec le théâtre scènenationale de Saint-Nazaire et le festival« Zones portuaires - Marseille », cefestival de dimension internationalese déroulera chaque année à Saint-Nazaire et sa région proche.

Comment et pourquoi, les villes portuaires nourrissent-elles le cinéma et son imaginaire ? Comment les cinéastes du monde nous les représentent-ils ? Au travers d’une programmation cinématographique exigeante et plurielle,pour tous les publics, « Zones portuaires » souhaite interrogerl’identité des villes portuaires, soulignerleurs richesses et leurs singularités.

Pour cette édition Zéro, les villes deTanger, Gênes, Marseille sont misesà l’honneur. Jean-Pierre Darroussinsera le parrain du festival et présentpour la soirée du samedi 13 juin où il présentera La ville est tranquillede Robert Guédiguian et Le Poulpede Guillaume Nicloux.

Le Festival pratique• Les trois faces et Sea is my country :3,50 €• Cinémômes : 3,50 €• Courts-métrages en Région : entrée libre dans la limite des placesdisponibles• Pour toutes les autres séances : 6 €plein, 5 € réduit, 4 € carte 6 places• Restauration possible sur placejeudi, samedi et dimanche soir : 7 €l’assiette thématique + 1 boisson. Réservation au 06 84 79 94 79 ou parmail [email protected]

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Les Fantômes de Tanger documentaire d’Edgardo Cozarinsky• France/Maroc • 1997 • 1h27

Dans le Tanger des années 90, deuxpersonnages croisent leurs chemins sansjamais se rencontrer. L’un est un petitgarçon venu du sud marocain, avec leseul espoir de traverser clandestinement,comme tant d’autres, le détroit de Gibraltar pour arriver en Espagne, dansla «terre promise» de la communautéeuropéenne… L’autre est un écrivaineuropéen en panne d’inspiration, venuvisiter, comme un musée vivant, leslieux et les personnages encore vivantsd’une légende : le Tanger de la «zoneinternationale»… Le film couvre toutl’espace géographique et humain deTanger : un espion anglais à la retraite,une synagogue secrète, la vieille maque-relle des bordels de garçons, un concertde musique arabo-andalouse, les tombeaux phéniciens devenus vide- ordures…

«Comme dans chacun de ses films,Cozarinsky pratique un cinéma admira-blement hybride, qui emprunte à la fois augenre documentaire le plus traditionneldans la façon qu’il a de filmer à l’ancienne,comme s’il rassemblait des matériauxtournés par d’autres à des fins strictementarchiviques, et au genre de la fiction laplus moderne en ce qu’il n’invite jamaisà partager que des traces ternies, desobjets personnels abandonnés dans lafuite ou dans la mort, des souvenirslointains mais encore vifs, et au bout ducompte, cette grande mélancolie de quitrouve ses racines partout et nullepart». Jean-Claude Biette, cinéaste

Les trois facesdocumentaire d’Erik Bullot• France • 2008 • couleur • 48’avec Arnau Pons (poète, traducteur), Jorge/Jordi Carrión(écrivain), Birgit Breton et JackieCruz (La Cimade, Marseille),Bruno Gabrielli (urbaniste), NilMartí Comas et Martí Sulina Pérez(chanteurs), Daniel Allarcon etJean-Louis Allarcon (géomètres),Ilaria Vidotto et Giovanni Sciaccaluga (lecteurs)

Les trois faces se propose d’observer troisvilles portuaires de la Méditerranée(Barcelone, Gênes et Marseille), ens’attachant, pour chacune d’entre elles,à un angle d’attaque précis : la questiondu bilinguisme à Barcelone, le droit desétrangers à travers l’existence d’uncentre de rétention à Marseille, lestravaux récents d’urbanisme à Gênes.Autant de manières d’interroger lafrontière. Frontière entre deux langues,deux pays, deux quartiers.

«Erik Bullot nous invite à suivre deschemins de traverse afin de découvrirl’autre. Dans chaque lieu, le cinéastetraque les points communs : les jeuxd’enfant ou de cartes sont notammentun vecteur de sociabilité qui transcendeles frontières, qu’elles soient linguis-tiques ou territoriales. Toutes ces idéesprennent le temps de germer dans latête du spectateur qui devra se laisserporter par ce voyage singulier dont onse prend à regretter qu’il soit si court».Virgile Dumez – avoir-alire.com

Le rendez-vousdes quaisdrame de Paul Carpita• France • 1955 • ressortie 2009• couleur et noir et blanc • 1h15 avec Roger Manunta, AndréMaufray, Jeanine Moretti...

Marseille, 1953. Robert Fournier, jeunedocker, veut vivre avec Marcelle, employéedans une fabrique de biscuits. Mais lesappartements sont inaccessibles auxfinances des deux jeunes gens. Pourobtenir plus facilement un logement,Robert va réduire ses activités syndi-cales et, lors d’une grande grève, sedésolidarisera de ses camarades etdeviendra un « jaune».

«Tourné clandestinement, caméra surl’épaule, avec l’aide de la CGT et desdockers de Marseille, le film s’inspired’une dure grève de 1950, au cours delaquelle les ouvriers du port s’étaientopposés à l’envoi d’armes et de matérielmilitaire en Indochine. Il fut interditd’exploitation, et, après une projectionnon autorisée dans le quartier du port,la police saisit la copie pour la détruire.Trente-trois ans plus tard, on retrouvatrace du film aux archives de Bois-d’Arcy,et c’est une copie restaurée qui ressortiten salles au début de 1990. Le film séduitpar sa valeur historique et documentaireet son réalisme bon enfant. Les acteurs,non professionnels, ont la fraîcheur etle charme des gens d’alors, comme surles photos d’un Doisneau, hommes auxépaules carrées à la Georges Marchal,jeunes filles rougissantes aux jupeslongues à la Dany Robin». Jean-Luc Douin – Télérama

jeudi 11 juin à 21h30projection suivie d’un débat sur lethème Tanger, ville fantasmée

vendredi 12 juin à 17h30 vendredi 12 juin à 18h30samedi 13 juin à 16h15

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Le bonheur est pour demaindrame social de Henri Fabiani• France • 1960 • ressortie enversion numérique restauréemars 2014 • noir et blanc • 1h33avec Jacques Higelin, Henri Crolla, Irène Chabrier…

L’histoire d’Alain (Jacques Higelin), unjeune homme qui vient de quitter sesparents et se retrouve perdu à Saint-Nazaire, dans l’environnement deschantiers navals, au moment de laconstruction du paquebot France. Il yrencontre la solidarité et la camaraderieauprès d’un ouvrier caréneur et l’amourauprès d’une jeune employée des chan-tiers. Il rêve d’une vie où «on ne perdpas sa vie à vouloir la gagner».

Henri Fabiani était très attaché à ce quel’on appelait encore la classe ouvrièreet on reconnaît, au-delà de la fiction,son talent de documentariste dans sesprises de vue sublimes, notamment deschantiers navals de Saint-Nazaire lorsdu lancement du paquebot France. Unfilm rare, tourné à Saint-Nazaire, dansle quartier même de cette séance enplein air.

en partenariat avec la Maison de Quartier de Méan-Penhoët

courts-métrages en région Un programme de quatre courts-métrages français réalisés dans laRégion avec le soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire. Entrée libre dans la mesure desplaces disponibles.

Après l’enferde François Pragnère • 2012 • couleur • 20’ Un enfant soldat congolais de 16 ansdébarque clandestinement dans le portde Saint-Nazaire. Le jeune garçon va toutfaire pour survivre et se reconstruiredans une ville qui elle aussi est unevictime de guerre.

Le bel été de Catherine Paillé • 2010 • couleur • 30’ L’été, dans une petite ville au bord del’Atlantique. Anthony a dix-huit ans, il

est apprenti marin-pêcheur. Son patron,c’est son père : un homme qui partagesa vie entre deux femmes, deux foyers.Anthony, lui, est amoureux d’Océane,blondinette aux cuisses bronzées quis’apprête à partir à La Rochelle poury faire ses études. Selon Anthony, cedépart ne changera rien à leur relation.Mais Océane n’est pas de cet avis.

Homesickde Ingrid B. Chikhaoui • 2010 • couleur • 19’ Elise rentre d’un séjour à l’étranger etse dérobe face à tout ce qui a changé,la famille, la maison, et sa place.

Les tireurs de feux de Rémy Brachet • 2014 • 19’ Franck est artificier. Abdel, son équipierde toujours, est parti en retraite. Franckdoit donc tirer son premier feu sans lui,à Donges, ville-raffinerie, et y faire équipeavec un jeune intérimaire, amoureuxet maladroit. Ce qui ne sera pas facile.

vendredi 12 juin à 22h30aux halles de PenhoëtRepas populaire et musique avec Accordéons nous à partir de 20h30

samedi 13 juin à 14h30projection suivie d’un échange

séance en

plein air

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La ville est tranquilledrame de Robert Guédiguian• France • 2001 • couleur • 2h13avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, GérardMeylan, Julie-Marie Parmentier,Jacques Boudet, Pascale Roberts...

Michèle est une ouvrière à la criée auxpoissons, qui s’est mise en tête de sauversa fille toxicomane. Paul trahit ses amisdockers en grève pour devenir chauffeurde taxi. Viviane Froment est une musi-cienne qui ne supporte plus la gaucheréaliste que représente son mari. Abderamane, transformé par la prison,cherche à aider ses frères. Claude a desaffinités avec des militants d’extrêmedroite. Gérard a un rapport à la mort, lasienne et celle des autres, qui prête aumystère. Les parents de Paul, retraités,ne voteront plus jamais. Le corpsd’Ameline affiche la santé qu’elle voudraitinsuffler au peuple en lui rappelant sesorigines pré-monothéistes. Sarkis sebat pour le piano à queue dont il rêve.

Toutes ces personnes vivent des histoiressingulières et enchevêtrées, qui se déroulent dans le même lieu au mêmemoment, Marseille, en l’an 2000, et qui,face à la montée de l’insignifiance et dela confusion, attestent que la ville n’estpas tranquille.

«La ville est tranquille est au sens strictun film politique. Et dans le mêmesouffle, un film apolitique, ou plutôt,sans domicile politique. Militer, nousdit-il n'est plus possible que dans lechamp du cinéma. Militer, ce serait doncembrasser sans fin une ville et tous sespersonnages, avec élégance et retenue.Car ce sont bien ces qualités-là, pastrès couleur locale, mais essentiellesau cinéma de Guédiguian, qui lui permettent de s'approcher si près dumalheur aujourd'hui ». François Gorin – Télérama

Le Poulpefilm policier de Guillaume Nicloux• France • 1998 • couleur • 1h40avec Jean-Pierre Darroussin,Clotilde Courau, Julie Delarme,Aristide Domenico…

Gabriel Letourneur, alias le Poulpe,accompagne son amie Cheryl à Morsang,petite ville balnéaire de l’Ouest de laFrance où ses grands-parents reposent,plus exactement reposaient, car leurtombe vient d’être profanée. La policen’a pas l’ombre d’une piste sur lespilleurs du cimetière mais le Poulpese rend compte très vite que deux desprofanateurs ont déjà été assassinésdans le port d’Angernaud, double fictif,miroir trouble de Saint-Nazaire. Pourquoices adolescents sans ambition sont-ilsdevenus des témoins gênants ? Peu douépour une intervention discrète, le Poulpedonne un grand coup de pied dans lafourmilière...

«Le film se laisse voir plaisammentgrâce au couple inattendu Darroussin-Courau, qui fonctionne très bien, à lagalerie patibulaire de personnagessecondaires et à l’utilisation des lieuxportuaires nocturnes qui servent dedécor à l’intrigue (Saint-Nazaire).Christophe Musitelli – Les Inrockuptibles

«Jean-Pierre Darroussin incarne parfaitement le héros gentiment libertaire du romancier Jean-BernardPouy». Télé-Loisirs.fr

samedi 13 juin à 18hen présence de Jean-Pierre Darroussin, parrain du festival

samedi 13 juin à 22hen présence de Jean-Pierre Darroussindimanche 14 juin à 15h

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Sea is my country - La mer est mon royaumedocumentaire de création de Marc Picavez• France • 2015 • 52’

Andrei, Ramil et Isia sont marins surl’African Forest, un cargo transportantdu bois et d’autres marchandises entrel’Afrique et l’Europe. Durant 10 mois,ils transitent dans un monde «à part»,où le temps interminable de la mer alterne avec celui, accéléré, de l’escale.Loin des clichés romanesques, ce sontde jeunes hommes au style urbain,recrutés par des écoles affichant leslogan «See the world for free».Pourtant, ils ne visitent bien souvent quedes non-lieux périurbains : des dockssécurisés, des «malls» et des Mac Do.En les accompagnant de Libreville àAnvers, de Douala à La Rochelle, le filmexplore cette nouvelle génération demarins et traduit cette expérience del’éloignement. À chaque escale, leurvie personnelle se recroqueville surleur smartphone et sur Internet, où ilsse reconnectent avec leurs familles etleur pays via Skype. Pour eux, «Internetis the medicine for loneliness».

Sea is my country dresse leur portraitintime et rend compte de «leur» monde,ces espaces invisibles qui véhiculent lamatière de «notre» monde. Embarquésau cœur des échanges Nord-Sud,comment parviennent-ils à garder lespieds sur terre ?

Marseille /Gênes Une soirée-débat consacrée aux deuxvilles invitées Gênes et Marseille, enprésence de Maria Elena Buslacchi,doctorante en Sciences sociales (Histoire – Anthropologie) en co-tutelleentre l’Université de Gênes et l’EHESS– Centre Norbert Elias de Marseille, etd’Emmanuel Vigne, directeur du CinémaLe Méliès de Port de Bouc, déléguégénéral du Festival «Zones portuaires»Marseille.

La Bocca del lupodocumentaire de Pietro Marcello• Italie • 2010 • couleur• 1h15 • VOSTFavec Mary Monaco, Vincenzo Motta

Enzo a passé la moitié de sa vie derrièreles barreaux d’une prison. Multirécidi-viste, le gangster sicilien y a pourtanttrouvé l’amour, et une forme de salut,grâce à la poésie. C’est son portrait quedessine Pietro Marcello, restitué parbribes, comme autant de morceaux d’unevie brisée, et celui de cette populationmarginale des quartiers génois de CroceBianca, Via Prè et Sottoripa, dédale deruelles coupe-gorge. C’est aussi le récitd’une histoire d’amour hors du commun,nourrie de la longue attente d’un paradissimple où l’on peut enfin vivre ses moments perdus.

«D’emblée il y a un ton, une voix, commedans les bons livres. Une voix off derécitant en l’occurrence, racée, qui raconte, sur fond de cargo glissant surla Méditerranée, une histoire légendaireliée à Gênes. Le cinéaste brosse leportrait de cette ville, de son influenceculturelle et commerciale, de son portà la grandeur disparue, mais ravivée pardiverses images d’archives. Jadis forte,aujourd’hui désolée, Gênes est montréeà travers ses bas-fonds, ses quartierscoupe-gorge, peuplés de marginauxqui ont échoué là et qui ne peuventplus, comme naguère, rejoindre lesAmériques». Télérama

Mot du réalisateurPour le réalisateur, le choix de la villeest empreint d’une nostalgie intimequi offre au film cette atmosphère siparticulière. Alors qu’il n’en est pas issu(il a grandi à Naples), la cité génoise apourtant toujours fait partie de sonhistoire : «Je me souviens des récits demon père, marin pendant de nombreusesannées, qui embarquait sur le Ponte deiMille ; durant toute sa jeunesse Gênesa incarné pour lui la ville idéale. J’aiconnu une autre Gênes, une ville dunord qui regarde le sud, serrée entrela mer et la montagne, la campagne etles ports, la désindustrialisation et lamodernité tertiaire. Sa population est sonhistoire, les ombres des lieux disparuset les échos des mémoires perdues sontles restes visibles du passé. Aujourd’huicette ville n’offre plus de départs pourles Amériques, ni du travail comme parle passé…».

dimanche 14 juin à 11h30 en présence du réalisateur Marc Picavez.Séance précédée d’un petit déjeuner àpartir de 10h45. Apportez vos croissants,nous fournissons le café et le thé !

dimanche 14 juin à 17hprojection suivie d’un échange avecMaria Elena Buslacchi, doctorante enSciences sociales et Emmanuel Vigne,réalisateur

avant-première

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dimanche 14 juin à 20h30projection suivie d’un échange avecMaria Elena Buslacchi, doctorante enSciences sociales et Emmanuel Vigne,réalisateur

du 19 au 21 juin(Fête de la musique)

Zone portuaire d’Emmanuel Vigneet Julien Chesnel• France • 2010 • 38’

Un siècle d’histoire du Port Autonome deMarseille, à partir d’images d’archives :films de fiction, films d’amateurs, filmspolitiques ou publicitaires, sources del’INA… Autour du port, d’autres histoires :celles d’une ville, d’un pays, de ses relations avec ses colonies, de latransformation du travail de l’homme, dela mutation des villes portuaires, et desdrames humains qui y sont rattachés.

suivi de

L’heure exquisedocumentaire de René Allio• France • 1981 • noir et blanc• 1h

Dans les rues de Marseille, René Allioretrouve les lieux de son enfance (desannées 20 aux années 50). Promenadesouvenir dans les quartiers du Vieux Port,du Panier, de la Belle de Mai, d’oùdescend le tramway et qui sert de toile defond à l’auteur pour raconter l’histoirede sa famille, immigrés italiens, venustravailler sur les chantiers marseillais.

«René Allio signe avec ce documentaireun chant d’amour envers la ville deMarseille qui saisit le spectateur par sacapacité d’évocation. Sur le mode de laconfession, René Allio nous livre ses étatsd’âme en voix off par le truchement d’uncommentaire nostalgique, mais toujoursemprunt d’un humanisme qui toucheau plus profond. Non seulement RenéAllio nous plonge avec ravissement dansles différents quartiers du Marseillede 1980, mais il cherche à travers cesruelles dérobées des traces d’un passéenfoui. D’une incroyable modernité,L’heure exquise est donc une œuvre àredécouvrir d’urgence pour tous lesamateurs de poésie modeste, maisnéanmoins profonde». Virgile Dumez – avoir-alire.com

Les Contesd’Hoffmannopéra filmé de Michael Powellet Emeric Pressburger• Grande-Bretagne • 1951• ressortie copie numérique restaurée inédite 1er avril 2015• couleur • 2h13 • VOSTFavec Moira Shearer, Ludmila Tcherina, Anne Ayars,Robert Rounseville…

Dans un cabaret, assis à une table enattendant Stella, la jeune ballerine qu’ilaime, Hoffmann raconte à ses amis sestrois fantastiques et malheureusesamours : Olympia, la poupée animée duDr Coppelius, Giulietta, la courtisane deVenise, et enfin Antonia, la chanteusephtisique. Trois femmes qui lui ontéchappé pour un rival…

«Fidèlement adapté des Contesd’Hoffmann d’Offenbach, le film de Powellet Pressburger est probablement leplus bel hommage jamais rendu par lecinéma au ballet et à l’opéra, avec lessublimes Moira Shearer et LudmilaTcherina dans les premiers rôles. Ilfut tourné en seulement 17 jours, cartoute la bande-son avait été enregistréeau préalable : des hauts parleurs ladiffusaient sur le plateau pour guiderdanseurs et comédiens dans leursmouvements et leurs play-back. LesContes d’Hoffmann est considéré parMartin Scorsese mais aussi par FrancisFord Coppola comme l’un des plus beauxfilms de l’histoire du cinéma, et Coppola en a introduit des extraitsdans un de ses films, Tetro». Antoine Sire – Paris fait son cinéma.com

Fête de la

musique

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Snow therapycomédie de Ruben Östlund• Suède/Danemark/France/Norvège • janvier 2015 • couleur• 1h58 • VOSTFavec Johannes Bah Kuhnke, LisaLoven Kongsli, Clara Wettergren…• Prix du Jury « Un certain regard» - Festival de Cannes 2014

Une famille suédoise passe ensemblequelques précieux jours de vacancesdans une station de sports d’hiver desAlpes françaises. Le soleil brille et lespistes sont magnifiques mais lors d’un déjeuner dans un restaurant de montagne, une avalanche vient toutbouleverser. Les clients du restaurantsont pris de panique, Ebba, la mère,appelle son mari Tomas à l’aide touten essayant de protéger leurs enfants,alors que Tomas, lui, a pris la fuite nepensant qu’à sauver sa peau… Mais ledésastre annoncé ne se produit pas,l’avalanche s’est arrêtée juste avantle restaurant, et la réalité reprend soncours au milieu des rires nerveux. Il n’y

a aucun dommage visible, et pourtant,l’univers familial est ébranlé. La réactioninattendue de Tomas va les amener àréévaluer leurs rôles et leurs certitudes,un point d’interrogation planant au-dessus du père en particulier. Alorsque la fin des vacances approche, lemariage de Tomas et d’Ebba est penduà un fil, et Tomas tente désespérémentde reprendre sa place de patriarchede la famille. Snow therapy est unecomédie grinçante sur le rôle de l’hommeau sein de la famille moderne.

«Au-delà du couple, le cinéaste observeune société privilégiée, mais qui pètede trouille, asphyxiée par le principe deprécaution, la normalisation forcée descomportements, l’absence criante desolidarité. Le tout dans un style glaçant,comme la neige». Jacques Morice – Télérama

«Fort de son pitch imparable, de soncadre précis et de son rythme prégnantattisant la tension, Ruben Östlund tricoteici une comédie grinçante sur un coupleen crise ouverte, soudain torpillé parses peurs et sa culpabilité. Savoureux».Alexis Campion – Journal du Dimanche

en avant-programme de Snowtherapy, lors de la soirée-débatdu jeudi 18 juin :

Toutes les montagnes se ressemblentde Christelle Lheureuxet Sébastien Betbeder• France • 2009 • couleur • 12’avec Manuel Vallade, Adrien Michaux, Clémentine Poidatz…

Sous le soleil et dans la neige, elle luiraconte le rêve de la veille. Il lui parlepour la première fois de cette nuit où,dans la montagne, lors d’une randonnéeau flambeau, son frère disparût.

soirée-débat, jeudi 18 juin à 20h30, proposée en partenariat avec Versionoriginale et animée par CharlotteGarson, critique cinéma à France Culture et aux Cahiers du Cinéma,auteure de plusieurs ouvrages sur lecinéma.

du 18 au 21 juin

ciné-débat

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Le Challat de Tuniscomédie docu/fiction de Kaouther Ben Hania• Tunisie/France/Canada• 1er avril 2015 • couleur • 1h30avec Kaouther Ben Hania, JallelDridi, MoufidaDridi, Mohamed Slim Bouchiha, NarimèneSaidane…• Bayard d’Or de la Meilleure premièreœuvre- Festival du film de Namur /Prix spécial du jury - Festival du filmmaghrébin d’Alger / Prix spécial dujury - Medfilm Brussels Festival / Prixdu syndicat français de la critique deCinémafestival d’Amiens • Sélection ACID Cannes 2014

Tunis, avant la révolution. En ville unerumeur court, un homme à moto, arméd’un rasoir, balafrerait les fesses desfemmes qui ont la malchance de croisersa route. On l’appelle le Challat, « lebalafreur». Fait divers local ? Manipu-lation politique ? D’un quartier à l’autre,on en plaisante ou on s’en inquiète, ony croit ou pas, car tout le monde enparle… sauf que personne ne l’a jamaisvu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, les langues se délient. Unejeune réalisatrice décide d’enquêterpour élucider le mystère du Challat deTunis. Ses armes : humour, dérision,obstination.

parole de cinéasteLe Challat de Tunis est une satire sociale

malicieuse et insolite, qui nous rappelleles réjouissantes comédies italiennesd’autrefois. À ceci près que le film proposeune forme cinématographique hybrideet inclassable, qui brouille avec unejoyeuse bouffonnerie les frontièresentre la fiction et le «documenteur».

Truffé de situations incongrues et desimulacres loufoques, Le Challat de Tunisdéjoue les certitudes et les attentes.Déjanté et imprévisible, il n’en finit pasde nous dérouter, de nous amuser, denous sidérer. Son audacieuse écriturecreuse avec humour et légèreté le thèmedu machisme oriental qui, paradoxale-ment, se révèle alors profondémentpathétique et triste par-delà sa violencemanifeste. Grâce à leur omniprésencedans le film, la caméra, le chef opérateuret la cinéaste – trois personnages à partentière dans le récit – créent un entre-deux filmique intéressant et magique.Un lieu de grande souplesse narrativeoù jaillissent les situations les plus invraisemblables, et la poésie la plusinattendue. La musique, mais aussides détails d’accessoires, de costumeset de couleurs viennent souvent égayeret aiguiller le regard du spectateur.La figure du Challat, dressée au débutdu film comme symbole national fantas-magorique d’une virilité machiste tantôtlubrique tantôt justicière, devient unprétexte filmique pour ériger uneconstellation de personnages complexes,truculents et inventifs, pleins de contra-dictions, de lucidité et d’autodérision. Rima Samman, cinéaste membre de l’ACID,Association du Cinéma Indépendant pour saDiffusion

du 18 au 21 juin

Fête du cinémaLa 31e Fête du Cinéma aura lieu cette année du dimanche 28 juin au mercredi 1er juillet inclus.

Un tarif unique de 4 euros la séancesera appliqué à l’ensemble des spectateurs dès la première séance.Il n’y a plus de carnets passeports ou bracelets après l’achat d’une première place au tarif habituel :l’opération devient beaucoup plussimple et sans contrainte ; désormaiselle est directement gagnante pour le spectateur dès la première séance.L’opération se déroule sur deux semaines cinématographiques : le dernier jour de l’événement est en effet un mercredi, jour des sorties des nouveaux films, ce qui permet aux spectateurs d’avoir accès à unchoix de films encore plus large.

Quatre films seront proposés dans le cadre de la Fête du cinéma sur lapremière semaine : Les Chebabs deYarmouk, La Maison au toit rouge,Les Mille et une nuits et pour lesplus jeunes, Lili Pom et le voleurd’arbres.

coup de cœur

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La Maison au toit rougedrame de Yoji Yamada• Japon • 1er avril 2015 • couleur• 2h16 • VOSTFavec Haru Kuroki, Takako Matsu,Takataro Kataoka• Prix d’interprétation féminine - Festivalde Berlin 2014 / Soleil d’Or du Meilleurfilm - Festival Kinotayo 2014

Japon, 1936. Taki quitte sa campagnenatale pour travailler comme bonnedans une petite maison bourgeoise enbanlieue de Tokyo. C’est le paisible foyerde Tokiko, son mari Masaki et leur filsde six ans. Mais quand Ikatura, le nouveaucollègue de Masaki, rentre dans leurs vies,Tokiko est irrésistiblement attirée parce jeune homme délicat, et Taki devientle témoin de leur amour clandestin.Alors que la guerre éclate, elle devraprendre une terrible décision. Soixanteans plus tard, à la mort de Taki, sonpetit neveu Takeshi trouve dans sesaffaires une enveloppe scellée quicontient une lettre. Il découvre alors lavérité sur ce secret si longtemps gardé.D’après le roman de Kyoko Nakajima.

«Superbe sens du détail. Complexité dessentiments et intelligence de la formequi s’allient idéalement». Vincent Ostria – Les Inrockuptibles

«Pas de discours radical, ni d’audacesformelles dans La Maison au toit rouge.Mais un récit fluide en flash-back, quirelie trois époques avec délicatesse. Etune mise en scène à l’élégance discrète,presque surannée».Samuel Douhaire – Télérama

Les Chebabs de Yarmoukdocumentaire d’Axel Salvatori-Sinz• France • 18 mars 2015• couleur • 1h18• Prix Regard Neuf du Canton de Vaudpour le meilleur premier long-métrage& Mention spéciale pour le Prix Inter-religieux – Festival Visions du réel –Nyon – Suisse / Prix du Premier film – Festival Jean Rouch – Paris – France/ Grand Prix du Jury - Territoires enimage 2014 – Paris – France / Mentionspéciale du jury - Social Impact MediaAward 2014

Les «Chebabs» de Yarmouk, c’est avanttout une bande de potes, qui se connais-sent depuis l’adolescence… Dans le plusgrand camp de réfugiés palestiniensdu Moyen-Orient, créé en Syrie en 1957,ils partagent leur quotidien, se cherchentun avenir. Troisième génération d’exilés,ils ne rêvent plus du retour en Palestine.Mais leur soif de vivre, leur désir derévolte se heurtent aux murs du camp.Au seuil de choix existentiels, l’Histoireles rattrape à nouveau. En mars 2011,éclate la Révolution en Syrie. Le campsera en grande partie détruit, leur viebouleversée. Le film, tourné juste avant,cristallise leurs derniers moments,ensemble, à Yarmouk.

«Les chebabs ne peuvent obtenir d’asile,faute de nationalité. Ils s’entêtent àdéjouer le sort dans des labyrinthesde clandestinité à l’instar du cinéastedurant ses tournages. Les textes qu’ilsont rédigés de leurs mains participentà l’écriture du film et donnent corps ànotre empathie». Dominique Widemann – L’Humanité

«Dans ce documentaire tourné avant laguerre, Axel Salvatori-Sinz ne montrepas de jeunes résistants préoccupés parla lutte contre l’occupant israélien. Ilfilme des jeunes gens au carrefour deleur vie (…). Lorsque le film s’achève,on a la boule au ventre».Marc Belpois – Télérama

soirée-débat, vendredi 26 juin à20h30, en présence du réalisateur,Axel Salvatori-Sinz et de SandrineMansour Merien, historienne,en partenariat avec le Comité SolidaritéPalestine de la Région nazairienne

du 25 au 30 juin(Fête du cinéma)

du 26 au 30 juin(Fête du cinéma)

ciné-débat

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sortie nationale

Les Mille et une nuitsL’Inquiet (Volume 1)docu-fiction de Miguel Gomes• Portugal/France/Allemagne/Suisse • 24 juin 2015 • couleur• 2h05 • VOSTF avec Crista Alfaiate, MiguelGomes, Miguel Cerqueira…• Cannes 2015 – Quinzaine desréalisateurs

Dans un pays d’Europe en crise, lePortugal, un réalisateur se proposed’écrire des fictions inspirées de lamisérable réalité dans laquelle il est pris.Mais incapable de trouver un sens à sontravail, il s’échappe lâchement et donnesa place à la belle Schéhérazade. Il luifaudra bien du courage et de l’esprit pourne pas ennuyer le Roi avec les tristeshistoires de ce pays ! Alors qu’au fildes nuits l’inquiétude laisse place à ladésolation et la désolation à l’enchan-tement, elle organise ses récits en troisvolumes. Elle commence ainsi : «Ô Roibienheureux, on raconte que dans untriste pays parmi les pays…».

L’Inquiet : Où Schéhérazade raconte lesinquiétudes qui s’abattent sur le pays :«Ô Roi bienheureux, on raconte que dansun triste pays parmi les pays où l’on rêvede baleines et de sirènes, le chômagese répand. En certains endroits la forêtbrûle la nuit malgré la pluie et en d’autreshommes et femmes trépignent d’impa-tience de se jeter à l’eau en plein hiver.Parfois, les animaux parlent, bien qu’ilsoit improbable qu’on les écoute. Dansce pays où les choses ne sont pas cequ’elles semblent être, les hommes depouvoir se promènent à dos de chameauet cachent une érection permanente ethonteuse ; ils attendent qu’arrive enfin lemoment de la collecte des impôts pourpouvoir payer un dit sorcier qui…». Etle jour venant à paraître, Schéhérazadese tait.

ÉvénementLe nouveau film de Miguel Gomez(réalisateur du magnifique Tabou en2012) a créé l’événement sur la croisetteoù il était sélectionné à la Quinzaine desréalisateurs. Écrit par Miguel Gomes,Mariana Ricardo et Telmo Churro, cettefresque atypique est, en fait, une sériede trois épisodes de 2h qui sortiront dansl’été, offrant un portrait sans concessionde la politique portugaise, notammentsur la période 2013/2014.Vous pourrez découvrir le premier

volume L’Inquiet en sortie nationalele 24 juin, le deuxième, Le Désolé, enavant-première fin juillet et le troisième,L’Enchanté, fin août. Les trois voletsseront ensuite repris pendant La Reprisedu Meilleur de la Quinzaine en septembre.

«Cette double ambition au bord de lacontradiction (rêver ou raconter la mortdes rêves), Miguel Gomes s’y confronteen exprimant tous ses doutes au débutde L’Inquiet. Il se filme même prenantla fuite, renonçant à choisir entre sonenvie d’être témoin d’une réalité dureou passeur d’un imaginaire séduisant.Cette sincérité donne le ton : faire unfilm monumental ne veut pas forcémentdire faire du cinéma armé de certitudes,en bâtisseur ! Les Mille et une nuitsaccueille la fragilité du geste de filmercomme la fragilité du Portugal, où lescertitudes se sont, comme les emplois,évaporées. Tout en nous entraînant dansson odyssée, Miguel Gomes se donnele droit de nous dérouter.

Car il ne choisit pas entre fiction etdocumentaire : il fait tout à la fois. Ilrecueille les témoignages de gensbrutalement touchés par le chômageet même la misère, et il imagine paral-lèlement qu’un charme est jeté sur lescomptables de l’Union européenne. Leton fantaisiste est parfois proche d’unefable absurde. L’Inquiet fait résonner letrouble : il est impossible d’être cinéasteau Portugal aujourd’hui comme on l’étaitavant le grand désastre économique,nous dit Miguel Gomes. La création doits’ancrer dans une réalité nouvelle. C’estce mouvement que raconte son film, avecun désir fort : redonner, à travers le cinéma, une mythologie, une grandeurau pays. Les chômeurs qui témoignents’appellent les Magnifiques. Chacunapporte son histoire et prend ainsi partà un récit plus vaste. Tout en nousparlant de doute, de difficulté à croireaux jolis contes à l’heure des mauvaiscomptes, ce premier volume construitdéjà un univers assez foisonnant, etouvre sur une prometteuse montée enpuissance». Frédéric Strauss – Télérama

du 24 juin au 1er juillet(Fête du cinéma)et du 1er au 12 juillet

coup decœur

Cannes2015

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Les contes de la mer3 courts-métrages d’animationd’Aleksandra Zareba, Ignacio Ruiz, Gabriela Salguero• Allemagne/République tchèque/Chili • mars 2005 • 45’ • à partirde 5 ans

Les contes de la mer transportent lejeune public dans le monde inconnu etmystérieux des fonds marins. Le petitbateau en papier rouge part à la découverte du monde, dans des aven-tures sur toutes les mers du globe. Enco,une traversée à vapeur présente levoyage imaginaire d’Enco, qui trouve surla plage une épave. Le Bonhomme desable nous fait découvrir la vie d’uneplage quand la nuit est tombée.

Le petit bateau en papier rougeUn petit bateau en papier reve d’explorerle monde. Il part donc a l’aventure surtoutes les mers de la Terre.

Enco, une traversée à vapeurSur une plage déserte, un petit garçons’embarque à bord d’une mysterieuseépave. Commence alors un voyage oùs’entremêlent rêve et réalité.

Le Bonhomme de sableQu’arrive-t-il lorsque nous quittons laplage le soir ? De drôles de créatures de sable prennent alors vie.

Atelier grattagesur pellicule• à partir de 8 ans• nombre de participants : 12 maximum• durée de l’atelier : environ 2h• tarif : 3€

Dans le cadre du Festival Zones portuaires, un atelier de grattage surpellicule sera proposé aux enfants àpartir de 8 ans, mercredi 10 juin à 16h,à la suite de la projection des Contesde la mer, pour découvrir de nouvellestechniques de cinéma d’animation inventées par le réalisateur canadienNorman McLaren.

Lors de cet atelier les jeunes participantspourront expérimenter différentestechniques sur la pellicule : grattage,peinture, coloriage, … et en inventerde nouvelles, afin de réaliser un filmsans caméra ! Après une visite de lacabine et quelques explications sur lescaractéristiques d’une pellicule 35 mmet le matériel, chacun réalisera quelquessecondes de film qui seront ensuitemontées bout à bout avant d’être projetées et visionnées dans la salle.

Inscription au cinéma Jacques Tati àl’accueil ou au 02.40.53.69.63 ou par mail([email protected])en indiquant nom, prénom et âge du participant ainsi qu’un numéro de téléphone (nombre de places limité).

Lili Pom et le voleur d’arbres 6 courts-métrages d’animationde Hamid Karimian, RashinKheyrieh, Fabrice de La Rosa• France/Iran • 8 avril 2015 • 44’• à partir de 5 ans

Lili est dans tous ses états ! Va-t-elleretrouver sa maison-pomme qu’on lui adérobée? Non loin de là, un petit hommeabat les arbres sans état d’âme pourse construire une cabane. De l’autrecôté de l’Atlantique, un petit poissonrouge rêve de nager dans l’océan. Ahsi j’avais de grandes jambes, je pourraisrejoindre ce petit agneau perdu dans laforêt et secourir le pêcheur pris entreles mailles de pirates…

Six histoires drôles et poétiques pouraborder l’imaginaire des enfants etsensibiliser ces derniers à la protectionde l’environnement.

«Un programme original et très sympapour les tout-petits, composé de deuxnouvelles perles du cinéma d’animationiranien et de quatre très chouettesréalisations des Films Magiques, unstudio français. Six petites histoires quitournent autour de la nature et de sasauvegarde et qui chantent sur tousles tons à quel point l’imagination estimportante dans la vie !» La Gazette Utopia

du 10 et du 14 juin(Festival Zones portuaires)

mercredi 10 juin à 16h les 27 et 28 juin(Fête du cinéma)première semaine

cinémômes

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à voir en juillet• Les Mille et une nuits de Miguel GomezL’Inquiet (volume 1)et Le Désolé (volume 2)

• Melody de Bernard Bellefroid

• Furyo de Nagisa Oshima

• Jamais de la vie de Pierre Jolivet

Cinémômes• Lili Pom et le voleur d’arbres de Hamid Karimian, Rashin Kheyrieh, Fabrice de La Rosa

• Lilla Anna de Per Ahlin, Lasse Persson et Alicia Björk

• Le Petit Dinosaure et la Valléedes merveilles de Don Bluth

• • •

La programmation cinéma de la scène nationale c’est : salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

programmation du jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film !l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

informations pratiques cinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : Jamais de la vie

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Présentation de saison les 23 et 24 juinRéservation à partir du 9 juin02 40 22 91 36 – www.letheatre-saintnazaire.fr co

nception graphique

Julie

n Co

chin– www.juliencochin.fr