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CINÉMA novembre 2013 - n° 260

06.11 au 03.12 2013

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Niort • Moulin du Roc

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Du 6 au 19 novembre

VIOLETTE De Martin Provost

violette Leduc, née bâtarde au début du siècle dernier, rencontre simone de Beauvoir dans les années d’après-guerre à st- Germain-des-Prés.

Commence une relation intense entre les deux femmes qui va durer toute leur vie, relation basée sur la quête de la liberté par l’écriture pour violette et la conviction pour simone d’avoir entre les mains le destin d’un écrivain hors norme..

Plus j’avançais dans mes découvertes, plus j’étais bouleversé par ce qu’il y a de se-cret en elle, de fragile et de blessé, tandis que le personnage public, surtout célèbre après les années soixante, personnage qui se voulait sulfureux et extravagant, me touchait moins. Il n’était qu’une façade. Je voulais approcher la vraie Violette. Celle qui cherche l’amour et s’enferme dans une grande solitude pour écrire. La vie n’a pas été tendre avec elle. On la disait chiante. Ça ne me suffisait pas. Je la voyais très insécurisée, telle-ment seule, se battant avec elle-même, mais en re-cherche. Cette insécurité et cette solitude sont pour moi son moteur principal. On parle peu du risque pris par chaque artiste, qu’il soit peintre, écrivain, ou metteur scène. On ne voit le plus souvent que l’aboutissement, le succès, quand il arrive. Il faut une grande part d’inconscience, mais aussi de cou-rage, de persévérance, pour s’engager dans cette voie, et y rester.

Martin Provost

Du 6 au 12 novembre

UN ChâTEAU EN ITALIEDe vaLeria Bruni teDesChi

Cette fois, elle perd son grand frère adoré (il meurt du sida). elle tombe amoureuse d’un garçon qui a presque vingt ans de moins qu’elle. elle veut coûte que coûte devenir mère tout en entretenant une relation tumultueuse avec la sienne. elle est une actrice qui s’est arrêté de jouer, qui se cherche encore. C’est à la fois valeria Bruni tedeschi et pas elle. C’est sa vie, son histoire, mais pas exactement. aucune sœur célèbre dans les parages, par exemple...

(...) Le bricolage gracieux des débuts a fait place à une indéniable dextérité dans l’articulation de la fantaisie et de la tristesse. Il y a des pans de récits des personnages qui dépassent en intensité les deux premiers « volets ». La tragédie du frère mourant sur fond de luxueuse villa italienne décrépite rappelle la splendeur malade du Jardin des Finzi-Contini, de Giorgio Bassani (et son adaptation à l’écran par Vittorio de Sica). Marisa Borini (la propre mère de VBT, qu’on retrouve de film en film) est de plus en plus spectaculaire, drôle et effrayante. Xavier Beauvois fait beaucoup d’effet en artiste raté et parasite, ancien protégé de la fille et de la mère, ayant perdu son don et ses charmes.

Louis GuichardTélérama.fr – 23 mai 2013

— France – 2013 / Durée : 1h44

Scénario : valeria bruni Tedeschi, Agnès De Sacy, noémie LvovskyPhotographie : Jeanne LapoirieMontage : Laure Gardette,Francesca Calvelli

avec : valeria bruni Tedeschi / Louis Garrel / Filippo Timi / marisa borini

Sélection officielle,festival de Cannes 2013Certaines séances de ce film seront précédées du court-métrage Carlitopolis, de Luis Nieto (se reporter au tableau horaires).

— France – 2013 : Durée : 2h19

Scénario : martin Provost, marc Abdelnour et rené de CeccattyPhotographie : Yves CapeMontage : Ludo Troch

avec : emmanuelle Devos / Sandrine Kiberlain / olivier Gourmet / Jacques bonnaffé / olivier Py

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seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie, aussi débridée que délurée.

Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vul-gaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour ob-tenir le rôle. Mais, un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procurée des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les ré-pliques par coeur. Alors que l’«audition» se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

Depuis mon premier film (Le Couteau dans l’eau – 1962) où il y en avait trois, je me disais : « Un jour, je ferai un film où il n’y aura que deux acteurs ! » C’est un vrai défi mais j’ai besoin d’un challenge qui me stimule, d’une difficulté à surmonter… Sinon, je m’ennuie. La contrain-te d’être dans un lieu unique avec seulement deux personnages sans jamais ennuyer le spectateur, sans que ça ressemble à du théâtre filmé pour la télévision, c’était une gageure intéressante à relever. D’autant que dans une salle de cinéma aujourd’hui, on est écrasé par l’image et assourdi par le son des films qu’on voit…

Roman Polanski

Une sorte de rumeur venue du fond des âges prête au tout dernier film de la compétition cannoise un inin-térêt de principe. Le nouvel opus de Roman Polanski – 80 printemps le 18 août – est là pour faire rougir ses propagateurs. La Vénus à la fourrure est un film admi-rable, inventif, pétillant d’intelligence, d’insolence, de courage. Comme son titre l’indique, la pièce elle-même est inspirée du roman homonyme de Léopold von Sa-cher-Masoch, écrivain et journaliste autrichien, paru en 1870. Rappelons que dans celui-ci, un homme marqué par un cuisant et sensuel souvenir d’enfance passe un contrat avec une femme nommée Wanda pour devenir son esclave. (…) Poursuivi pour viol aux Etats-Unis depuis 1977 et auteur d’une œuvre qui ouvre sur de sombres abymes, il faut tout l’aplomb d’un artiste de sa dimension, et tout le poids d’une blessure qui ne se referme pas, pour re-mettre sur le tapis la question du consentement mu-tuel dans le sexe, de la domination et de l’humiliation comme motif de jouissance, plus encore l’éternelle cru-cifixion des hommes par des Bacchantes déchaînées. La dimension extrêmement plaisante, proprement jouissive, du film est ici l’ultime politesse qui recouvre les stigmates du désir, où l’art de Polanski, comme celui d’Ingmar Bergman, prend sa source.Jacques MandelbaumLe Monde – 13 mai 201

— France – 2013 / Durée : 1h35

Scénario : David Ives, roman PolanskiD’après venus in Fur une pièce de David IvesMusique : Alexandre Desplatavec : emmanuelle Seigner / mathieu Amalric

Sélection officielle, festival de Cannes 2013

Certaines séances de ce film seront précédéesdu court-métrage Mourir auprès de toi, de Simon Cahn (se reporter au tableau horaires).

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Du 13 au 26 novembre

LA VÉNUS à LA fOURRUREDe roMan PoLanski

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Du 20 au 26 novembre

LE MÉdECINdE fAMILLEDe LuCía Puenzo

Patagonie, 1960. un médecin allemand rencontre une famille argentine sur la longue route qui mène à Bariloche où eva, enzo et leurs trois enfants s’apprêtent à ouvrir un hôtel au bord du lac nahuel huapi. Cette famille modèle ranime son obsession pour la pureté et la perfection, en particulier Lilith, une fillette de 12 ans trop petite pour son âge.Sans connaître sa véritable identité, ils l’acceptent comme leur premier client. Ils sont peu à peu séduits par le charisme de cet homme, l’élégance de ses manières, son savoir et son argent, jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils vivent avec l’un des plus grands criminels de tous les temps.

Lucia Puenzo a réalisé un film profondément troublant, un conte gothique construit autour d’une des figures les plus dignes de haine et de mépris de l’histoire contemporaine. Racontée par Lilith, une fillette de douze ans qui a l’air d’en avoir neuf, cette histoire dévoile lentement son propos – la perpétuation du mal à travers l’espace et le temps. (…)Très tôt dans le film, plusieurs indices ôtent tout doute quant à l’identité du médecin, c’est Josef Mengele, qui charrie avec lui ses théories abjec-tes, ses pratiques expérimentales criminelles. (…)Thomas SotinelLe Monde – 22 mai 2013

Du 27 novembre au 3 décembre

hEIMAT 1 / ChRONIqUE d’UN RêVE2 / L’ExOdED’eDGar reitz

1842–1844, L’histoire de la famille simon. Johann le père forgeron, Margret la mère, Lena la fille ainée, Gustav et Jakob les fils, Jettchen et Florinchen leurs futures épouses. Les coups du destin risquent de détruire cette famille mais c’est une histoire de courage et de foi en l’avenir.Des dizaines de milliers d’Allemands, accablés par les famines, la pauvreté et l’arbitraire des gouvernants, émigrent en Amérique du Sud. « Un sort meilleur que la mort, ça peut se trouver partout ». Jakob Simon le cadet, lit tous les livres qu’il peut se procurer, il étudie les langues des Indiens d’Amazonie. Il rêve d’un monde meilleur, d’aventure, de dépaysement et de liberté. Il décide d’émigrer ...

edgar Reitz a un extraordinaire talent pour ressus-citer toute une époque, dans ses gestes quotidiens comme dans sa mentalité profonde. La nature, le travail, la fête, l’amour, le malheur, le deuil, la révolte, l’espoir de jours meilleurs sont enracinés dans le particularisme rude de cette petite communauté, mais on s’y retrouve entièrement, emporté dans le lyrisme puissant des émotions de toujours.Marie-Noëlle TranchantLe Figaro – 29 août 2013

— Argentine – 2013 / Durée : 1h33Scénario : Lucía PuenzoD’après le roman Wakolda de Lucía Puenzo (éditions Stock)Photographie : nicolás PuenzoMontage : Hugo Primero

avec : Alex brendemühl / natalia oreiro / Florencia bado

Sélection officielle Un Certain Regard, festival de Cannes 2013Certaines séances de ce film seront précédées du court-métrage Portraits de voyage, Pakistan : le basant, de Bastien Dubois(se reporter au tableau horaires).—

— Allemagne – 2013

Partie I : 1h42Partir II : 2h09

Scénario : edgar reitz,Gert HeidenreichPhotographie : Gernot rollMusique : michael riessleravec : Jan Dieter Schneider Antonia bill / maximilian Scheidt

Sélection officielle,Hors Compétition,Festival de Venise 2013Comme nous l’avions fait pour Sugar Man, nous vous proposons de retrouver ces deux films les dimanches 8 et 15 décembre.—

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Du 27 novembre au 3 décembre

MES SÉANCESdE LUTTEDe JaCques DoiLLon une jeune femme prétexte l’enterrement de son père pour retrouver un voisin plutôt charmant, et tenter de comprendre pourquoi elle a interrompu le rapport amoureux amorcé avec lui quelques mois plus tôt. ils se retrouvent et rejouent la scène où sa dérobade a empêché leur histoire de commencer.ils s’y essaient, se débattent, s’empoignent, tout en se rapprochant. ils se frottent, se cognent l’un contre l’autre et s’amusent à dialoguer avec autant de fantaisie que de gravité, et à entrer dans une lutte de plus en plus physique.

J’aime entendre que Mes séances de lutte est peut-être un peu plus singulier que certains de mes autres films mais qu’en même temps, il est dans la continuité de mon travail… On m’a souvent reproché la prise de tête, si on peut maintenant me reprocher « la prise de corps », le côté cul, ça m’enchante à l’avance ! A l’écriture, il y avait peut-être encore plus de sensualité, d’érotisme, de sexualité. Un rapport amoureux et érotique, c’est rudement moins com-pliqué à écrire qu’à jouer. Sara n’avait pas de difficul-tés de ce côté-là, James, lui, avait des pudeurs d’hom-me très classiques. On s’est un peu frotté là-dessus mais on a trouvé un compromis très satisfaisant. Je ne voulais pas faire un film hard mais je voulais que ce soit plus hardi que d’habitude ...Jacques Doillon

Du 27 novembre au 3 décembre

LE dERNIERdES INjUSTESDe CLauDe LanzMann

Film choc, vertigineux, amer et sardonique, portant sur la plus perverse des questions engendrées par l’horreur nazie : la compromission des victi-mes dans le processus de leur propre extermination, à travers la nomina-tion, dans les ghettos, de responsables dénommés «doyens» à la tête des tristement célèbres conseils juifs (Judenrat).

Ces hommes étaient chargés d’encadrer administrativement l’horreur orga-nisée par les nazis et de désigner ceux qui partaient dans les convois vers les camps. Intenable situation, qui conférait à quelques-uns l’illusion d’un pou-voir qui ne changeait rien, y compris pour eux-mêmes, à la politique d’exter-mination. Certains en abusèrent ; d’autres, au contraire, s’acharnèrent sinon à éviter, du moins à différer le pire.C’est le cas de Benjamin Murmelstein, sombre et étincelant héros de ce film, que Lanzmann rencontre en 1975 à Rome. Rabbin à Vienne, il de-vient, en décembre 1944, le troisième président du conseil juif du ghetto de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie, une antichambre de la mort camouflée en ghetto modèle. Ses deux prédé-cesseurs ont été remerciés d’une balle dans la nuque. Il sera le seul juif à avoir assumé cette fonction qui survivra au génocide. (…)Jacques Mandelbaum le Monde – 21 mai 2013

— France – 2013 / Durée : 1h39

Scénario : Jacques DoillonPhotographie : Laurent Chalet, Laurent FénartMontage : marie Da Costaavec : Sara Forestier James Thierrée / LouiseSzpindel / mahault mollaret

Sélection officielle,festival de Berlin 2013Certaines séances de ce film seront précédées du court-métrage Portraits de voyage, Côte d’Ivoire : le Wax, de Bastien Dubois (se reporter au tableau horaires).

— France, Autriche – 2013Durée : 3h38

Photographie : William Lubtchansky,Caroline ChampetierMontage : Chantal Hymans

Sélection officielleHors Compétition, festival de Cannes 2013—

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ÉMA Du 6 au 12 novembre

TOMbOy De CéLine sCiaMMa

Laure a 10 ans. Laure est un peu garçon manqué. arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. action ou vérité ? action.

L’été devient un grand terrain de jeu et Laure

devient Michaël, un garçon comme les autres… suffisam-ment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvel-le identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret.

Du 6 au 12 novembre

PETITES Z’ESCAPAdESDe P. Le nôtre, J-r GirerD, P-L GranJon, z. troFiMova et k. Bronzit

Al’époque où l’on s’accroche encore un peu à son doudou, rien n’empêche de l’emmener avec soi pour sa première sortie dans une vraie

salle obscure.

Petites z’escapades est un film spécialement conçu pour les bout’chous, avec de l’émotion garantie à leur échelle, celle de l’âge maternel, ou paternel, où le rire est retentissant, le commentaire ino-piné et sonore et où le frisson rapproche de l’épaule adulte, la rendant rassurante, voire nécessaire…

— France – 2011

Durée : 1h22à partir de 8 ans

Scénario : Céline SciammaPhotographie : Crystel Fournieravec : Zoé Héran / malonn Lévana / Jeanne Disson / Sophie Cattani / mathieu DemySélection Panorama,festival de Berlin 2011

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Du 6 au 12 novembre

PIERRE ET LE LOUPDe suzie teMPLeton

Bravant l’in-terdiction de son grand-

père, Pierre s’aventu-re dans la forêt. Avec l’aide d’un oiseau farceur et d’un ca-nard rêveur, il trouve le courage de captu-rer le loup.

— Grande-Bretagne/Pologne 2006

Durée totale : 41mnà partir de 7 ans

Grand Prix et Prix du Public, festival d’Annecy / Oscar du meilleur court-métrage.

en avant programme :Le loup blanc dePierre-Luc Granjon —

Le dispositif d’éducation à l’image ecole et Cinéma est un dispositif national mis en œuvre par l’association Les enfants de Cinéma. Il est coordonné dans les Deux-Sèvres par le moulin du roc, Scène nationale à niort en collaboration avec la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale. Il a pour but d’éveiller la curiosité et l’intérêt des enfants pour des films de qualité, par la découverte d’œuvres cinématographiques contemporaines et du patrimoine, visionnées en salle, et d’intégrer l’approche de l’image cinématographique dans un travail plus large sur l’appréhension de l’image et l’éducation du regard.

— France - 1985 / 20016 courts-métrages

Durée totale : 40 mnà partir de 3 ans —

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Du 13 au 26 novembre

LÉO ET fREdDe PaL toth 6 Courts-MétraGes D’aniMation / honGrie - 1987 DuRée : 40 MN / DèS 3 aNS

Léo le lion et Fred le dompteur présentent ensemble de fabuleux numé-ros de cirque et vivent dans la même roulotte. très complices, même si Léo donne du fil à retordre à Fred, ils sont à la fois farfelus et attachants. ils nous entraînent tout au long de leur carrière, dans un quotidien riche en surprises...

Les six courts films qui composent cet ensemble, drôle et attachant, sont élaborés à partir de dessins, simples et plutôt classiques. L’aspect crayonné contribue à donner du mouvement aux vignettes, mais surtout à densifier et à donner une texture à l’image, par ailleurs rehaussée par une subtile palette de couleurs vives. La tonalité fauve, bien sûr, domine, en harmonie avec la crinière du lion Léo. Le félin, bonne pâte, forme avec son dompteur Fred, un duo lié par une solide complicité. Chaque soir, sous le chapiteau, ils ravissent petits et grands avec leur numéro. Sandrine Marques Le Monde.fr

avant-première le samedi 23 novembre Du 27 novembre au 10 décembre

LA SORCIèREdANS LES AIRSProGraMMe De 3 Courts-MétraGes D’aniMation DuRée : 50 MN / a PaRTiR De 5 aNS

jUSTE UN PETIT PEU De aLiCJa BJörk Jaworski Suède – 2011 - 9 mn Aux premiers beaux jours, un cochon s’en va gaiement vers le lac. Sur le chemin, il rencontre un hérisson, une corneille, un agneau et un veau. En route, cette joyeuse bande d’animaux un peu spéciaux croise un crapaud qui propose à chacun d’exaucer son vœu le plus cher.

UN jOUR MERVEILLEUx De niLs skaPans Lettonie – 2010 - 15 mn Un jour comme les autres se transforme en une fantastique aventure pour un chat et sa maîtresse.

LA SORCIèRE dANS LES AIRS De Max LanG et Jan LaChauer Grande-Bretagne – 2012 - 26 mn Une sympathique sorcière, son chat et son chaudron s’envolent sur un balai. Quel bon-heur de voler ! Mais le vent se met à souffler très fort, et un dragon affamé vient de se réveiller...

Une nouvelle adaptation d’un album de Julia Donaldson et Axel Scheffler, les auteurs favoris de la littérature jeunesse.

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— CINÉ-gOûTERSAMEdI 23 NOV.A L’ISSUE dE LASÉANCE dE 15h—

Pour ces deux films, il est possible d’organiser des séances sur le temps scolaire. vous pouvez contacter Marc Lanel au 05 49 77 32 53 ou [email protected]

— CINÉ-gOûTERSAMEdI 23 NOV.A L’ISSUE dE LASÉANCE dE 15h—

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Lundi 18 novembre 18h / avant-première avant diffusion sur France 3

MES PARENTS SONT gAISDe Johanna turPeau et aLiCe BarBa Durée : 52 mn

Les familles homosexuelles obligent à penser un nouveau système où «être né de» et «être fils de» sont deux concepts différents. Martine Gross

Lundi 18 novembre 20h30

CULTURESEN TRANSITION De niLs aGuiLar Durée : 52 mn

Face à la triple menace liée au changement climatique, à la raréfaction du pétrole et aux crises économiques à répétition, ce film révèle des voies plus justes, plus épanouissantes et plus écologiques pour nourrir les sols et l’humanité.

À Cuba, en Angleterre comme en France, des alternatives en marche témoignent avec force d’une transition culturelle en cours. Une transition qui serait la préfigu-ration d’un futur au-delà de l’insécurité alimentaire et des désastres écologiques. Les solutions montrées dans Cultures en transition excellent par leur simplicité, leur faible coût, voire leur gratuité, ainsi que par leur intégrité écologique. À l’échelle d’un balcon potager ou de l’agriculture d’un pays tout entier, elles ont vocation à fa-voriser les économies locales, à fortifier les liens de voisinage ainsi qu’à encourager la diffusion libre des savoirs.

— ACCèS LIbRESÉANCESSUIVIES d’UN dÉbAT AVECLA SALLE—

L’équilibre de l’enfant est le principal argument des opposants à une réforme sur l’homoparentalité. Mais un grand nombre d’enfants vivent déjà en France avec deux pères ou deux mères. Avec la création du PACS en 1999, la France a commencé à faire place aux homosexuels dans la société, mais l’homoparentalité reste encore très contestée. Avec une grande franchise, Nicole et son fils Théo dans le Limousin, Nelly, Hélène et leur petit garçon Augustin en Gironde, Aurélie, Sandrine et leur fille Lara dans les Deux-Sèvres, ainsi que Patricia, Geneviève et leur fille Mareva en Dordogne nous parlent de leur vie, de leur joie de parents ou d’enfants, mais aussi du regard des autres, de la place de la figure masculine et de leur parcours en général. Deux spécialistes Serge Hefez et Martine Gross amènent leur point de vue de praticiens.

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samedi 23 novembre 20h30

MAgUy MARIN : RETOUR SUR UMwELTréaLisation xavier BaertLa CinéMathèque De La Danse

Ce film est présenté dans le cadre des Eclats Cho-régraphiques, et en amont du spectacle Um-welt et de la rencontre avec Maguy Marin le 30

novembre à 19h. Ce programme conçu avec Maguy Marin comprend des images issues des pièces La Jeune Fille et la mort (1979), May B (1981), Eden (1986), Cortex (1991), Points de fuite (2001), Umwelt (2004)…, ainsi que des répétitions de Um-welt filmées au CCN de Rillieux-la-Pape en septembre 2006.

TaRif uNique 3€

GRaTuiT PouR LeS aDhéReNTS LMDR DuRée : 1h20

samedi 30 novembre 20h30

UMwELTCoMPaGnie MaGuy Marin Musique : Denis Mariotte

(…) Un vent terrible dévaste le plateau et fait trem-bler le décor. Le cheveu en bataille, neuf interprè-tes apparaissent et disparaissent à tour de rôle

entre les chicanes, seul ou à plusieurs : leur passage en marchant ne dure jamais plus de quelques secondes.Ce module de base est répété en boucle, constituant une sorte de chaîne gestuelle ininterrompue, comme peut l’être la circulation des gens en ville. Sur le thème du quotidien, des petits gestes ordinaires de tous les jours, Maguy Marin et ses complices ont bâti un répertoire d’images qui nous ressemblent. (…)Maguy Marin ne met pas en scène la défaite d’un monde sans objet ni horizon. Elle en grossit simplement l’absur-dité et le dérisoire. Son pessimisme tente de s’accommo-der des restes, des ces détails de trois fois rien qui rem-plissent nos jours et nos nuits, et en font aussi la saveur.

Rosita BoisseauLe Monde – 3 décembre 2004

TaRifS De 14€ à 30€ DuRée : 1h10 eN PaRTeNaRiaT avec LeS écLaTS choRéGRaPhiqueS

Mardi 3 décembre 20h30

APPRIS PAR CORPSCoMPaGnie un LouP Pour L’hoMMe aCroBates : aLexanDre Fray, FréDériC arsenauLt

Deux athlètes, deux purs-sangs, prêts à en décou-dre... Corps à corps somptueux de deux lutteurs qui s’attirent et se repoussent mais qui ne peu-

vent se passer l’un de l’autre.Au-delà des sauts, jetés et portés se joue une relation hu-maine intense et fragile qui emprunte autant à la danse qu’au cirque et questionne la complexité de la relation à l’autre. Le porteur Alexandre Fray et le voltigeur Frédéric Arsenault enchaînent les défis crescendo dans une ten-sion émotionnelle à couper le souffle. Magistral !

TaRifS De 11€ à 24€ DuRée : 50 MN

Parlons Danse : Rencontre avec Maguy Marin, avant la représentation, à 19 heures dans la Galerie du Moulin du Roc.A l’occasion de la programmation du spectacle Umwelt, les interprètes de la Compagnie Maguy Marin donneront plu-sieurs master class aux élèves des conservatoires de La Ro-chelle, de Niort et Poitiers.

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Mercredi 13 novembre 20h30 Jeudi 14 novembre 19h

LES TRIbULATIONS d’UNE ÉTRANgèRE d’ORIgINEDe et aveC eLizaBeth Mazev Mise en sCène : François Berreur

En nattes blondes et robe de coton blanc, Elisabeth Mazev chante «Mon pays, ma Bul-garie..». Elle ouvre et referme ses valises. Elle

dit, beaucoup, mine de rien, du temps qu’il faut à une vie pour se sentir chez soi quelque part (…)Elisabeth Mazev parle d’elle en comédienne, donc en passeuse d’histoires, et c’est infiniment pré-cieux, vif, léger et drôle. La force de ce spectacle tout simple, on y pense, mais après. Par exemple quand on reprend le métro, où tant de visages disent la double nationalité ou l’exil.

odile quirotBlogs-NouvelObs.com – 17 février 2013

TaRifS De 14€ à 30€ DuRée : 1h20

vendredi 15 novembre 20h30 samedi 16 novembre 19h

PLAN bCoMPaGnie 111 ConCePtion et sCénoGraPhie : auréLien Bory

(…) Une petite inclinaison sur une surface plane, en l’occurrence un mur pourvu d’ouvertures et de saillies et c’est le monde entier qui bascule

: la gravité est perturbée, en même temps que notre vi-sion. L’illusion se frotte à la réalité du changement et le regard hésite en permanence entre ce qu’il voit et ce qui est fait sous ses yeux. Partant du postulat bergsonien selon lequel l’effet comique nait d’un déséquilibre de la mécanique - la chute, parfait exemple, fera toujours rire -, les glissades, courses et sauts périlleux effectués sur le plan vertical du mur bousculent en permanence nos perceptions habituelles. L’esprit se régale autant que les yeux du graphisme inédit de ces corps plaqués au sol, à la différence près que ce sol est vertical, d’une inclinaison variable, et qu’ils y rebondissent. (…)

fabienne arvers Les Inrockuptibles – 3 décembre 2003

TaRifS De 14€ à 30€

samedi 16 novembre 21h au Camji

dfMb dON’T fORgET My bREAkfASTauteur, CoMPositeur : Manu Masko

entretien avec manu masko Quand on est batteur de « red Cardell » pourquoi noircir encore un peu plus son agenda ?Justement, j’ai toujours joué dans un groupe et, même si ça me convient, j’avais envie au moins une fois dans ma vie de conduire de bout en bout un projet seul, qui ressemble exac-tement à ce que j’avais dans l’oreille.

De là à engager Ariel borujow, qui a mixé Jennifer Lopez, madonna, eminem, Puff Daddy, il y a une marge !Ça s’est fait simplement : j’ai sélectionné dix titres que j’ado-rais et ils avaient quatre ingénieurs du son en commun. Je leur ai envoyé un mail et le lendemain j’avais des réponses. Ariel a flashé sur un fichier que je lui ai envoyé.

Pourquoi « Don’t forget my breakfast » ?Mes amis américains me mettaient en boîte car, après une nuit agitée, il me fallait toujours un petit déjeuner solide. La phrase et le petit croissant sont devenus mes symboles !

Jacques Brinaire (propos recueillis)La Nouvelle République – 14 mars 2013

TaRifS De 11€ à 20€ eN PaRTeNaRiaT avec Le camji eT NouveLLeS ScèNeS

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rencontre / lecture Elizabeth Mazev et François Berreur seront à la Libraire des Halles, le mardi 12 novembre à 18h30, pour une ren-contre/lecture autour de Mémoire Pleine, paru aux édi-tions Les Solitaires Intempestifs.

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Mercredi 20 & jeudi 21 novembre 20h30 vendredi 22 novembre 19h

LES SERMENTS INdISCRETSDe Marivaux / Mise en sCène : ChristoPhe rauCk

La mélancolie qui se dégage de Lucile et Damis est celle des jeunes gens perdus entre le désir d’aimer et la peur de ne pas l’être.christophe Rauck

(…) Avec sa troupe de comédiens de choc, le metteur en scène nous fait entendre chaque mot de Marivaux et apprécier la

mécanique sadique de sa comédie. En forçant le rythme, il monte la pièce à un degré d’incan-descence tel qu’on sort presque épuisé du spec-tacle, comme les amants et leurs proches affalés au final sur un grand tapis persan. L’utilisation intelligente de la vidéo (les images tremblées de Watteau, les vrais-faux aveux filmés) et les sub-tils contrepoints musicaux (La Non-Demande en mariage de Brassens...) ajoutent au raffinement du spectacle. L’amour aujourd’hui comme au temps de Mari-vaux est un douloureux cheminement, où cha-que mot compte, où chaque mot brûle, dit ou non dit. Les Serments indiscrets nous renvoient subtilement à notre carte du Tendre imprécise et accidentée.

Philippe chevilleyLes Echos – 5 novembre 2012

TaRifS De 14€ à 30€ DuRée : 2h

Dimanche 24 novembre 16h

ORChESTRE POITOU-ChARENTESDireCtion : Jean-François heisser soPrano : MireiLLe DeLunsCh

CaMiLLe saint-saens : symphonie n°2 en la mineur op.55 adagio marcato allegro Passionato adagio scherzo Presto Prestissimo

riCharD waGner : wesendonck Lieder

LuDwiG von Beethoven : symphonie n°4 en si bémol majeur opus 60 adagio allegro vivace adagio allegro vivace allegro ma non troppo

TaRifS De 14€ à 30€

Mardi 26 novembre 20h30 Mercredi 27 novembre 19h

LA fACE CAChÉE dE LA LUNE Pink FLoyD / thierry BaLasse

La Compagnie inouïe ressuscite sur scène l’atmosphère du studio et les machines de l’époque avec la qualité du son d’aujourd’hui.

Pink Floyd décroche la lune avec The Dark Side Of The Moon, un concept-album qui va changer la face du rock à tout jamais. Orné d’un prisme futuriste, cet

ovni musical culmine à l’avant-garde de l’innovation sonore. Les Britanniques y expérimentent les capacités infinies des synthétiseurs analogiques émergents pour exceller dans l’art du bruitage, de la prise de son et du mixage. Sur scène, hélas, faute de moyens techniques, ils ne pourront jamais jouer ce disque visionnaire à l’identi-que. Quarante ans plus tard, l’électroacousticien Thierry Balasse fait le pari complètement fou de le réinterpréter dans les conditions d’enregistrement des années 70. (…)

eléonore colinTélérama Sortir – 28 janvier 2012

TaRifS De 14€ à 30€ avec Le coNcouRS De La Macif & iMa

SPEC

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Page 12: 06.11 au 03.12 2013

Du 6 au 12 noveMBre Mer. 6 Jeu. 7 ven. 8 saM. 9 DiM. 10 Lun. 11 Mar. 12

Petites z’esCaPaDes 15h – – – 15h 15h30 –

Pierre et Le LouP 16h – – – 15h30 15h –

un Château en itaLie 18h* – 21h 16h* 16h . 18h15 . 20h* 18h . 20h 18h30

toMBoy – – – 18h 16h30 16h30 –

vioLette 20h 15h . 20h 16h . 18h30 20h 18h . 20h30 16h . 18h30 . 21h 16h . 20h30

Du 13 au 19 noveMBre Mer. 13 Jeu. 14 ven. 15 saM. 16 DiM. 17 Lun. 18 Mar. 19

vioLette 18h – 21h 18h 17h30 . 20h 15h30 . 20h 18h

La vénus à La Fourrure 20h30* – 17h . 19h 16h . 20h30* 16h . 18h . 19h45 16h . 17h45* 16h . 20h30

Léo et FreD – – – 15h 15h30 . 16h30 – –

Mes Parents sont Gais – – – – – 18h –

CuLtures en transition – – – – – 20h30 –

Du 20 au 26 noveMBre Mer. 20 Jeu. 21 ven. 22 saM. 23 DiM. 24 Lun. 25 Mar. 26

La vénus à La Fourrure 18h 18h . 20h 20h30 16h . 18h . 20h 16h . 20h30 18h . 20h 18h

MaGuy Marin – – – 20h30 – – –

Le MéDeCin De FaMiLLe 20h* 16h 16h45* . 18h30 16h30 . 18h30 18h . 20h 16h 16h . 20h*

Léo et FreD 15h . 16h – – 15h** 15h – –

La sorCière Dans Les airs – – – 15h** – – –

Du 27 nov. au 3 DéCeMBre Mer. 27 Jeu. 28 ven. 29 saM. 30 DiM. 1er Lun. 2 Mar. 3

La sorCière Dans Les airs 15h – – 15h 15h – –

Mes séanCes De Lutte 16h . 20h – 21h 20h* 16h . 20h30 16h15 . 20h30* 16h*

heiMat Partie 1 18h – 16h45 – 18h 15h45 18h

heiMat Partie 2 – – 18h45 – 20h 17h45 20h

Le Dernier Des inJustes – – – 16h 16h30 18h –

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C I N É M A

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SÉANCEUNIqUE

Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main . BP 405 . 79 000 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30www.moulinduroc.asso.fr / [email protected]édaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc LanelDirecteur de la publication : Paul-Jacques Hulot.

Conception graphique : BANG / Réalisation : Sylvie BourdinImprimé sur les presses de l’imprimerie Raynaud, sur papier Magno satin, en 6500 exemplaires.

Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels «Recherche et Découverte» et «Jeune Public».Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC, de l’Agence du Court-Métrage et de l’AFCA.

I.S.S.N.1161 - 7799 . Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

* Projection précédée d’un court-métrage / ** Séance suivie d’un goûter

SÉANCEUNIqUE

SÉANCEUNIqUE

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