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programme du 3 déc. au 5 janv. 2015 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Le Chant de la mer

03.12 2014 au 05.01 2015

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Saint-Nazaire • Jacques Tati

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programme du 3 déc. au 5 janv. 2015le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

Tati

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film

LeCh

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mer

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calendriersemainedu 3 au 9 décembre mercredi 3 jeudi 4 vendredi 5 samedi 6 dimanche 7La Nana - - 15h ciné-café - 18h30(VO) 20h30 + débatGloria (VO) - 18h15 - 17h + échange 20h30Les sœurs Quispe - 16h30 18h45 20h30 17h(VO) + débat skypeNostalgie de … (VO) 16h 20h30 17h 15h -Le bonhomme … 15h + goûter - - - -Les merveilleux - - - 11h 11hcontes de la neige + goûter salé + goûter salé

semainedu 10 au 16 décembre mercredi 10 jeudi 11 vendredi 12 samedi 13 dimanche 14Mr Klein - 16h45, 21h 18h 18h30 15h, 21hLove is strange (VO) - 14h45, 19h15 16h, 20h30 14h30, 21h 19hLe sel de la terre (VO) - - 14h - -De la neige 16h30 - - 10h45 10h45 et 17h30pour Noël + goûter + goûter salé + goûter saléUne vie de chat 15h + goûter - - 16h30

semaine17 au 23 décembre mer 17 jeu 18 ven 19 sam 20 dim 21 lun 22Of men and war (VO) 20h + débat 17h30 18h 20h 15h30 -De l’autre côté 17h30 20h30 16h 18h 18h15 16h30du mur (VO) + débat 20h45 20h15Paris, Texas (VO) - - - - - 18h30Les merveilleux… 16h30 - - 11h - -(dernières séances) + goûter + goûter saléDe la neige 15h - - 16h30 10h45 15hpour Noël + goûter + goûter salé + goûter

semaine24 au 30 décembre vendredi 26 samedi 27 dimanche 28 lundi 29Gaby Baby Doll 15h, 18h15 17h30, 19h15, 21h 21h 14h30, 19h30Paris Texas (VO) - - 15h 21h15(dernières séances)National Gallery (VO) 20h - 17h45 16h15De la neige pour Noël 16h45 10h45 + goûter salé 10h45 + goûter salé(dernières séances) 16h

semainedu 31 déc. au 6 janv. vendredi 2 samedi 3 dimanche 4 lundi 5White God (VO) (1re s.) 19h15 21h15 16h45, 21h30 18h, 20h15La grande ville (VO) 16h45 18h45 19h 15h30Le bonheur est pour … 15h ciné-café 17h 15h -demain 21h30Le Chant de la mer 10h30 10h30 10h30 -(première semaine) + goûter salé + goûter salé + goûter salé

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Nostalgiede la lumièredocumentairede Patricio Guzmán• Chili/France/Espagne/Allemagne/USA • 2010 • couleur• 1h30 • VOSTF• European Film Award du Meilleurdocumentaire - Prix du cinémaeuropéen 2010

Au Chili, à trois mille mètres d’altitude,les astronomes venus du monde entierse rassemblent dans le désert d’Atacamapour observer les étoiles. Car la trans-parence du ciel est telle qu’elle permetde regarder jusqu’aux confins de l’univers.C’est aussi un lieu où la sécheresse dusol conserve intacts les restes humains :ceux des momies, des explorateurs etdes mineurs. Mais aussi, les ossementsdes prisonniers politiques de la dictature.Tandis que les astronomes scrutentles galaxies les plus éloignées en quêted’une probable vie extraterrestre, aupied des observatoires, des femmesremuent les pierres, à la recherchede leurs parents disparus…

« (…) lorsqu’on comprend le sommetd’humanité que Patricio Guzman nousa fait franchir, l’effet est déchirant. Uncoup de tonnerre émotionnel ».Carlos Gomez – Le Journal du Dimanche

« Reliant ciel et terre, métaphysique etpolitique, histoire et géographie, intimeet collectif, Guzmán invente le docu-mentaire méditatif, dont la beauté surgitd’un agencement d’idées, d’images etde sons absolument inclassable ».Serge Kaganski – Les Inrockuptibles

Temps fort Chilidu 3 au 6 décembre

Temps fort

ChiliVisagesdu cinémacontemporainLe temps fort Destination Chiliproposé par le théâtre scènenationale proposera du cirqueavec la Cie Circo de A’Onde, descontes d’Amérique du Sud avecMuriel Bloch pour les plusjeunes, du jazz avec Ana Carla etCarlos Maza et enfin la créationdu Canto General, musique deMikis Theodorakis sur despoèmes de Pablo Neruda :90 choristes, 2 chanteurs, 17musiciens et un récitant, dirigéspar Yann Le Néchet.

En lien avec ce temps fort,comme l’an passé avec l’Italie,la salle Tati et l’associationVersion originale proposentun week-end thématique surle cinéma chilien et plus

particulièrement sur le cinémacontemporain avec 4 films dont 3feront l’objet d’une présentationet d’une analyse par PamelaBienzobas, critique chilienne,invitée par VO. Elle collaboreà différentes publicationsinternationales et a participéà des ouvrages tels queEl novisimo cine chileno ou leDictionnaire mondial du cinéma.

Déroulement du week-endvendredi 5 décembre• 20h30 : projection de La nana + débat

samedi 6 décembre• 17h : projection de Gloria + échange• 19h15 : pause dinatoire, tarif 4 €• 20h30 : projection des sœurs quispe+ vidéo-rencontre skype avec leréalisateur au Chili.

dimanche 7 décembre• reprise des 3 films à partir de 17h

Ces trois films seront égalementprojetés les 4 et 5 décembre pourceux qui ne pourraient assister auweek-end.

Sans oublier le très beau filmdocumentaire de Patricio Guzmánnostalgie de la lumière, programmédu 3 au 6 décembre pour 4 séances.

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La nana(La bonne)

comédie dramatiquede Sebastián Silva• Chili • 2009 • couleur• 1h35 • VOSTFavec Catalina Saavedra, ClaudiaCeledón, Alejandro Goic…• Grand Prix du Jury Fiction étrangère,Festival de Sundance 2009 / Prix duPublic - Paris Cinéma 2009 / Prixd’interprétation féminine, Prix dusyndicat français de la critique decinéma et Prix jury jeunes européens- Festival de Biarritz, cinémas etcultures d’Amérique Latine 2009

Raquel, une femme ombrageuse, travailledepuis vingt-trois ans comme domes-tique chez les Valdès, une famille dela bonne société de Santiago du Chili.Lorsque sa patronne embauche uneautre domestique pour l’aider, Raquela l’impression qu’on lui prend sa placedans la famille. Elle tend des pièges àchaque nouvelle venue. Aucune ne tientle coup. Jusqu’à ce qu’arrive Lucy, unefemme de province pleine d’humour, quitouche le cœur de Raquel et change safaçon de voir la vie.

« Une grande partie de la réussite de cefilm réside dans son excellent casting,au sommet duquel trône l’incroyableCatalina Saavedra ».Serge Kaganski – Les Inrockuptibles

« Le réalisateur chilien dispose d’untalent hors du commun à décrire descomportements, cela passant par unedirection d’acteurs exceptionnelle ».Matthieu Darras – Positif

« Le deuxième film de Sebastián Silva,(…) s’attarde avec une délicate acuitésur les relations paternalistes entrepatrons et employés, et brosse, à tra-vers le portrait de Raquel, celui d’unecatégorie d’aliénés, aimante, effacéeet totalement frustrée ».Marie-Elisabeth Rouchy – TéléCinéObs

Gloriacomédie dramatiquede Sebastián Lelio• Chili • février 2014 • couleur• 1h50 • VOSTFavec Paulina García, SergioHernandez, Marcial Tagle…• Ours d’Argent de la Meilleureactrice - Festival de Berlin 2013

À 58 ans, Gloria se sent toujours jeune.Célibataire, elle fait de sa solitude unefête et passe ses nuits dans les dancingsde Santiago. Quand elle rencontreRodolfo, tout change. Elle tombeamoureuse et s’abandonne totalementà leur passion tumultueuse. Traverséetour à tour par l’espoir et les désillusions,ce qui pourrait la faire sombrer va aucontraire lui permettre d’ouvrir unnouveau chapitre de sa vie.

« Délicat, sensible, doté d’un sous-textepolitique évident – c’est le Chili tout entierqui veut refaire sa vie, après des annéesde dictature –, Gloria vous touchera aucœur dans un éclat de rire, comme uneballe de peinture qui explose contre lemur de la maison de l’amant déchu ».Yannick Vely – Paris Match

« C’est dans cette conciliation et cetteémergence des forces vives, commedans le déhanché de Gloria sur lespistes de danse, que se trouve l’avenirdu Chili. En faisant du film un succèsnational, le public, pour une fois, nes’est pas trompé ».Nicolas Azalbert – Cahiers du Cinéma

Présentation et échanges autourdes 2 films avec Pamela Bienzobas(voir page précédente).

Temps fort Chilidu 5 au 7 décembre

Temps fort Chilidu 4 au 7 décembre

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Les sœursQuispedrame de Sebastian Sepulveda• Chili/ France/Argentine • juin2014 • couleur • 1h20 • VOSTFavec Digna Quispe, CatalinaSaavedra, Francisca Gavilán…

Chili 1974. Justa, Lucia et Luciana Quispe,trois bergères de l’Altiplano, mènentune vie retirée au rythme de la nature.À son arrivée au pouvoir, Pinochet remeten question ce mode de vie ancestral.Les trois soeurs traversent alors unecrise existentielle qui aura un reten-tissement unique dans l’histoirecontemporaine du Chili.

« Quel beau film que Les sœurs Quispede Sebastian Sepulveda ! Cette chroniqueentre gaillardement dans la catégorieimpératif de se laisser happer pour lesapprécier… » Caroline Vié – 20 Minutes

« De ce film étonnant, mutique etcependant captivant, traversé d’imagesremarquablement travaillées, se dégageun impressionnant sentiment de véracité.Une œuvre forte et dépouillée, traverséed’images sublimes ».Arnaud Schwartz – La Croix

« Sebastian Sepulveda a placé sescaméras au centre de son espacenarratif, rassemblant là tout ce qui faitsigne et sens, humain, végétal, animalet minéral, en poésie hautement res-pectueuse qui fait place à la beauté ets’interdit de magnifier ».Dominique Widemann – L’Humanité

Échange via Skype avec le réalisateur,Sebastian Sepulveda au Chili,à l’issue de la projection de 20h30,samedi 6 décembre.

Le sel de la terredocumentaire biopicde Wim Wenderset Juliano Ribeiro Salgado• Brésil / France / Italie• 15 octobre 2014 • couleur• 1h49avec Sebastião Salgado,Wim Wenders, Juliano RibeiroSalgado• Prix Spécial Un Certain Regard,Festival de Cannes 2014 / Prix du JuryOecuménique - Mention Spéciale,Festival de Cannes 2014

Depuis quarante ans, le photographeSebastião Salgado parcourt les continentssur les traces d’une humanité en pleinemutation. Alors qu’il a témoigné desévénements majeurs qui ont marquénotre histoire récente : conflits interna-tionaux, famine, exode…, il se lance àprésent à la découverte de territoiresvierges aux paysages grandioses, à larencontre d’une faune et d’une floresauvages dans un gigantesque projetphotographique, hommage à la beautéde la planète. Sa vie et son travail noussont révélés par les regards croisés deson fils, Juliano, qui l’a accompagné dansses derniers périples et de Wim Wenders,lui-même photographe.

dans le cadre du Prix Renoirdes Lycéens

Temps fort Chilidu 4 au 7 décembre

vendredi 12 décembre à 14h(séance unique)

coup decœur

séancede rattrapage

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Mr. Kleindrame de Joseph Losey• France/Italie • 1975 • ressortienumérique copie restaurée 26novembre 2014 • couleur • 2h03avec Alain Delon, Jeanne Moreau,Juliet Berto, Jean Bouise,Michael Lonsdale…• Césars 1977 du Meilleur Film, duMeilleur réalisateur et des Meilleursdécors

Paris, 1942. Dans la France occupée parles Allemands, Robert Klein, quadra-génaire riche et séduisant, originaired’Alsace, fait des affaires. Alors qu’ilvient de racheter à très bas prix untableau de maître à son propriétairejuif, il découvre dans son courrier unexemplaire des Informations juivesportant son nom et son adresse. Inquiet,il enquête et découvre que son nomfigure sur le fichier de la préfecture depolice. Un autre Robert Klein existe, ilpart à la recherche de cet homonyme.

« Sur le thème du double, Losey réussitun film étrange et troublant, à la limitedu fantastique. Monsieur Klein se perddans un labyrinthe de cauchemars. Unedescente aux enfers et l’un des beauxrôles d’Alain Delon ».Télérama – Hors-série

« Joseph Losey, si précis d’habitude dansses cadres baroques, pose ici son regardsur l’errance de plus en plus dépouilléed’un homme qui, tout en cherchant sonaccusateur, apprend la conscience. (…)Dans Monsieur Klein, la quête vitreuseet floue du protagoniste exacerbe laréalité concrète d’une surveillancegénéralisée et du meurtre de masse.

L’inexactitude historique de la recons-titution finale de la Rafle du Vél d’Hivrappelle aussi que Losey se moquedes vertus pédagogiques : il filmel’impossibilité de la liberté sans l’altérité.Lorsque Klein assiste, au milieu d’uneassistance collaborationniste, à unereprésentation théâtrale du Juif Süss,il voit dans le Juif caricaturé celui qui lemenace et lui-même, à présent menacé.Il faut d’ailleurs rendre hommage àl’impassibilité dérangée que parvientà transmettre sans cesse Alain Delon,et aux multiples apparitions amplifiantla tension évolutive comme celles deSuzanne Flon, de Michael Lonsdale ou deJeanne Moreau. Cette tension drama-tique ne provient pas d’une atmosphèreseulement, encore moins d’un engage-ment trop pompeux de l’écriture : elleest l’enfantement de la révélation (etrappelons que filmer une rafle organiséepar la police française en 1976 ne tientpas encore du marronnier), elle estinhérente au doute et à la douleur. Laforce humaniste de Joseph Losey estde ne jamais détourner le regard, niface à l’homme, ni face à la bête ».Ariane Beauvillard – Critikat.com

Love is strangedrame de Ira Sachs• USA/France • 12 novembre2014 • couleur • 1h38 • VOSTFavec Alfred Molina, John Lithgow,Marisa Tomei…

Après 39 ans de vie commune, Georgeet Ben décident de se marier. Mais, auretour de leur voyage de noces, Georgese fait subitement licencier. Du jourau lendemain, le couple n’est plus enmesure de rembourser le prêt de sonappartement new yorkais. Contraintsde vendre et déménager, ils vont devoircompter sur l’aide de leur famille etde leurs amis. Une nouvelle vie leséloignant l’un de l’autre, s’impose alorsdans leur quotidien.

« ( ) Une réflexion fine, et finalementtendre, sur la famille dans ses accep-tions les plus contemporaines, et surl’amour au sens le plus large ».Louis Guichard – Télérama

« Une tonalité calme, faite de musiqueet de chuchotements, une persévérancequi devient peu à peu la forme mêmedu film, qui sécrète une extraordinairepuissance d’émotion ».Nicholas Elliott – Cahiers du Cinéma

« Love is Strange n’est pas du tout un filmdéprimant, il baigne dans une limpiditébouleversante, aucun personnage, aussifugace soit-il, n’est découpé à la hâte,tout le monde existe dans le tremblementd’une singularité humaine que l’on aterriblement envie de chérir ».Didier Péron – Libération

du 11 au 14 décembre du 11 au 14 décembre

ciné-classic

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Of men and war(Des hommeset de la guerre)

documentairede Laurent Bécue-Renard• France/Suisse • 22 octobre2014 • couleur • 2h22 • VOSTF

Ils auraient pu s’appeler Ulysse, ilss’appellent Justin, Kacy, Brooks, Trevorou Steve. Ils auraient pu revenir de Troie,ils reviennent d’Irak ou d’Afghanistan.Pourtant, pour eux aussi, le retour aupays est une longue et douloureuseerrance. Partis combattre sous le dra-peau américain, les douze guerriersde Of Men and War (Des hommes et dela guerre) sont rentrés du front sainset saufs, mais l’esprit en morceaux,consumés de colère, hantés par lesréminiscences du champ de bataille.Leur quotidien est désormais peupléd’ombres et de fantômes, la menacesemble encore rôder partout. Leurfemme, leurs enfants et parents neles reconnaissent plus et les regardent,impuissants, se débattre contre d’invi-sibles démons. Guidés par un thérapeutepionnier dans la prise en charge destraumatismes de guerre, lui-mêmevétéran du Vietnam, ils vont peu à peutenter ensemble de mettre des motssur l’indicible et de se réconcilier aveceux-mêmes, leur passé et leur famille.

Parole de cinéaste« Ils n’ont rien vu en Irak ou en Afgha-nistan, ils ont tout vu. Atroces dégâtscollatéraux. Ils errent dans la béanced’une partie d’eux-mêmes, inadaptablesà la société américaine, à la famille, auxgestes les plus purs de la vie quotidienne.Violence, panique, rage, honte, sentimentd’humiliation, pulsions suicidaires. (…)Dans cette forteresse de Fort Apache– le centre thérapeutique Californien –défile la vie d’hommes en colère contreeux-mêmes ; ils se livrent collectivement,à l’écoute de leurs frères d’armes etde celle de Fred, le thérapeute aux fauxairs de Geronimo.

Le film est construit par strates, defaçon non chronologique. Le cinéasteétablit des portraits en cercles concen-triques, mettant à jour la vérité subjectiveet sensible de chaque séance par lemontage, proposant à chaque fois unéclairage nouveau sur l’imaginaire deces hommes. ll y a le présent du récit quiest la thérapie, et les scènes familialestournées en dehors de l’institution,comme vent d’un autre temps, d’unautre monde. Il y a parfois 3 heures etparfois 4 ans entre chaque scène. Cesmouvements de rupture épousent ceuxde l’inconscient : la forme du film évitanttout risque d’obscénité confessionnelleet la grossièreté télévisuelle si communeaux films à « études de cas ». Jamaisle spectateur ne guette les progrès deces hommes, il accompagne leursmétamorphoses.

Doux et brutal, à l’image de ses per-sonnages, Of Men and War, grand filmd’action sur la pensée, opère de façonorganique un fulgurant mouvement devitalité et d’humanité retrouvée.Fleur Albert, cinéaste

« Le guerrier traumatisé est presqueun cliché. Mais rarement on avait avecautant d’attention, de rigueur montré enacte ce ressenti de l’homme à fleur depeau qui tente de recoller les morceaux.Chaque scène est un suspense. Unhappening, dans les mots, les silences,les corps ».François-Guillaume Lorrain – Le Point

«Le film de Bécue-Renard est ampleet beau parce qu’il s’attache avecpatience à la bouleversante figure del’homme blessé, sans jamais forcer lamain ». Théo Ribeton – Les Inrockuptibles

« La densité exceptionnelle de Of Menand War est à la mesure de sa grandeéconomie narrative, qui donne toutelatitude au spectateur pour appréhenderautant de signes d’un mal collectif etautant de parcours individuels ».Florence Maillard – Cahiers du Cinéma

Soirée-débat avec LaurentBécue-Renard, réalisateur,mercredi 17 décembreà 20h. Avec le soutiende l’ACID

du 17 au 21 décembre

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Paris, Texasdrame de Wim Wenders• France/Grande-Bretagne/Allemagne/USA • 1984• ressortie copie numériquerestaurée juillet 2014 • couleur• 2h27 • VOSTFavec Harry Dean Stanton,Nastassja Kinski, Hunter Carson…• Palme d’Or et Prix du JuryŒcuménique Festival de Cannes 1984Meilleur réalisateur - BAFTA Awards/ Orange British Academy Film Awards,Londres 1985

Un homme réapparaît subitement aprèsquatre années d’errance, période surlaquelle il ne donne aucune explicationà son frère venu le retrouver. Ils partentpour Los Angeles récupérer le fils del’ancien disparu, avec lequel il part auTexas à la recherche de Jane, la mèrede l’enfant. Une quête vers l’inconnu,une découverte mutuelle réunit ces deuxêtres au passé tourmenté.

« Wim Wenders met en scène unparcours initiatique paradoxal. Uncheminement existentiel où il ne s’agitpas de découvrir, mais de retrouver…Durant quatre années, Travis s’est en faitvolontairement séparé de ses procheset exclu du cocon de la normalité. Le

film raconte comment le personnageaccepte progressivement de reconnaîtrele monde qui l’entoure : son frère, safemme, son gosse, son pays, et surtoutlui-même… Comme d’ordinaire chezWenders, le voyage est autant géogra-phique qu’intérieur. Si la quête de Travisle mène du Texas à Los Angeles, puisde Los Angeles à Houston, il s’agitsurtout pour lui de reconstituer sapersonnalité, de recoller les morceauxépars de sa mémoire. Les étenduesdésertiques reflètent la solitude de cetantihéros mélancolique.Le cinéaste filme l’errance de Travisavec une fascination contemplative quidevient la nôtre. On retrouve dansParis, Texas toutes les obsessions deWenders : l’exil, la fuite du temps, ledéchirement du couple, la fascinationpour l’Amérique... Mais, contrairementà ce qui se produisait dans ses filmsantérieurs, les références qui sebousculent en pagaille (Antonioni, Ray,Ozu, Ford...) s’incarnent ici dans unehistoire simple et bouleversante, quiculmine à l’heure des retrouvaillesentre Travis et sa femme dans unpeep-show de misère… ».Olivier de Bruyn – Télérama

en partenariat avec SCALA, salles decinéma associatives en Loire-Atlantique,dans le cadre de la circulationGrands films classiques.

De l’autre côtédu murdrame de Christian Schwochow• Allemagne • couleur • 1h42• VOSTFavec Jördis Triebel, AlexanderScheer, Tristan Göbel, Jacky Ido…

Fin des années 70, quelques annéesaprès la mort de son fiancé, Nelly décidede fuir la RDA avec son fils afin delaisser ses souvenirs derrière elle. Lajeune femme croit à un nouveau départde l’autre côté du mur, mais en Occidentoù elle n’a aucune attache, son passéva la rattraper… La jeune femme va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté ?

« Le film sort de l’oubli ce camp de transitaux allures de caserne, où les candidatsà la citoyenneté ouest-allemandeétaient soumis à des interrogatoireshumiliants, proches des pratiques dela Stasi. Le réalisateur, qui lui-mêmeest né à l’Est, reconstitue la paranoïaqui régnait à Marienfelde par une miseen scène sous tension permanente. Lesmouvements brusques de la camérasaisissent les regards apeurés, lescolères de l’héroïne, persuadée d’êtretoujours sous surveillance. Et qui envient à douter de tous… Jördis Triebelest une révélation dans ce rôle de femmeblessée mais résiliente. Sa fermeté

lundi 22, dimanche 28et lundi 29 décembre

ciné-classic

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du 17 au 21 décembre du 26 au 29 décembre

face « aux questions qui agressent »,sa beauté solaire rappellent Nina Hoss,inoubliable dans le film Barbara, deChristian Petzold. Il y a une vraie puis-sance romanesque dans son énergie,sa soif de vivre une existence normale,enfin libérée des fantômes du passé…».Samuel Douhaire – Télérama

en avant-programme

Espacecourt-métrage documentaired’Eléonor Gilbert• France • 2014 • 14’

Dessin à l’appui, une petite fille expliquecomment l’espace et les jeux se répar-tissent lors de la récréation, en parti-culier entre les garçons et les filles ;et en quoi cela lui pose un problèmeau quotidien. On découvre les subtilitésd’une géopolitique de l’espace publicà l’échelle d’une cour.

Soirée-débat en partenariat avecVersion Originale, jeudi 18 décembreà 20h30. film présenté par Pierre Gras,spécialiste du cinéma allemandcontemporain auteur de Good byeFassbinder ! : le cinéma allemand depuisla réunification. Après dix années à laCinémathèque française, Pierre Grastravaille aujourd'hui dans une asso-ciation soutenant l'activité des sallesde cinéma en région.

Gaby Baby Dollcomédie de Sophie Letourneur• France • 17 décembre 2014• couleur • 1h28avec Lolita Chammah,Benjamin Biolay, Félix Moati

Gaby, on ne devrait pas la laisser seule lanuit. Ce n’est pas l’avis de son médecin,prompt à lui prescrire une retraitemonacale ni de son petit ami qui veutmettre son amour à l’épreuve. Mais elleéprouve toutes les peines du monde àcontrarier sa nature et sollicite tousles gars du village pour veiller sur sonsommeil. Elle a tôt fait d’épuiser leurpatience. Mais cette histoire abrite unautre personnage : Nicolas, gardien duchâteau. C’est vers cet ermite misan-thrope, cet expert en solitude, qu’ellechoisit de se tourner – quitte à ledétourner de son cher chemin.

« Jeune fille rencontre jeune homme.Cette recette de la comédie romantique,éprouvée, éternelle, Sophie Letourneurtourne autour depuis son premier courtmétrage, Manue Bolonaise. À la lisièredu documentaire, elle s’emparait desamours sur le vif. Dans Gaby Baby Doll,la cinéaste embrasse pleinement leromanesque, avec sa malice bien àelle ». Gazette Utopia

« Après la troupe de filles de La Vie auranch et les trois amies des Coquillettes,Sophie Letourneur filme cette fois unehéroïne qui va devoir apprendre à vivretoute seule. Comme une coquillettelaissée sur le bord de l’assiette. Gaby,un peu cruche, un peu tête à claques,a la phobie de la solitude et ne veutpas s’endormir sans personne à côtéd’elle, dans son lit aux draps Bisounours.Larguée dans un patelin où l’on ne peutfaire que pioncer ou regarder les vaches,Gaby va devoir grandir. La réalisatriceemprunte largement au conte de féespour son récit : l’héroïne enfantine quia peur de tout, la promesse romanesquede son amoureux («Je reviendrai quandl’arbre n’aura plus de feuilles »), lesépreuves répétitives du conte d’appren-tissage, l’arc du personnage incarné parBenjamin Biolay, le décor, le dénoue-ment… Un vrai conte dont le mélangecurieux avec la touche Letourneur faittout le charme.

Il y a aussi une mélancolie qui s’invite,notamment par l’usage en contrepointde la musique de Jeong Yong-Jin,compositeur emprunté à Hong Sang-Soodont Sophie Letourneur est admiratrice.Le spectre du Coréen n’est pas si loindans ce conte répétitif et alcoolisé. Sadouce amertume aussi. Le résultat,surprenant et attachant, confirme lasensibilité à part de sa réalisatrice ».Nicolas Bardot – FilmDeCulte

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NationalGallerydocumentairede Frederick Wiseman• USA • 8 octobre 2014 • couleur• 2h54 • VOSTF

National Gallery s’immerge dans lemusée londonien et propose un voyageau cœur de cette institution peuplée dechefs d’oeuvre de la peinture occidentaledu moyen-âge au XIXe siècle. Le portraitd’un lieu, son fonctionnement, sonrapport au monde, ses agents, son public,et ses tableaux. Dans un perpétuel etvertigineux jeu de miroir le cinémaregarde la peinture, et la peintureregarde le cinéma.

« (…) en dessinant son propre parcoursà travers les toiles, le film se fend d’uneposture inédite chez le cinéaste, moinsparticipante qu’agissante. Preuve s’ilen fallait qu’à quatre-vingt-quatre ans,la sève de la créativité n’a pas fini decouler ». Adrien Dénouette – Critikat.com

« Dans National Gallery, non seulementWiseman désarticule le réel plus quejamais, mais il l’entraîne irrésistiblementvers la fiction. Cela décuple notre intérêtet nous amène à regarder le cinéma deWiseman sous un jour nouveau : commeun fascinant piège à fiction par-delà leréel, qui devient un pur cadre ».Vincent Ostria – Les Inrockuptibles

« Au bout de trois heures, on a l’im-pression d’avoir élucidé quelques-unsdes plus beaux mystères de l’art »Franck Nouchi – Le Monde

Le bonheurest pour demaindrame social de Henri Fabiani• France • 1960 • ressortie enversion numérique restauréemars 2014 • noir et blanc • 1h33avec Jacques Higelin,Henri Crolla, Irène Chabrier…

L’histoire d’Alain (Jacques Higelin), unjeune homme qui vient de quitter sesparents et se retrouve perdu à Saint-Nazaire, dans l’environnement deschantiers navals, au moment de laconstruction du paquebot de France. Il yrencontre la solidarité et la camaraderieauprès d’un ouvrier caréneur et l’amourauprès d’une jeune employée deschantiers. Il rêve d’une vie où « on neperd pas sa vie à vouloir la gagner ».

Réalisateur estimé de nombreuxdocumentaires, Henri Fabiani signe icison premier long métrage de fiction, en1960, qui a pour cadre la constructiondu Paquebot France à Saint-Nazaire.S’y rencontrent Jacques Higelin et ledéjà célèbre Henri Crolla qui formentun duo irrésistible. La musique dufilm, composée par Georges Delerue,accompagne les images d’une beautéet d’une poésie exceptionnelles.

À noter : le coffret DVD du Bonheur estpour demain (le film plus un deuxièmeDVD de bonus) est en vente à la caissedu cinéma Tati ou à l’accueil du Théâtreau prix de 19,95 €. Une bonne idée decadeau pour les fêtes !

en partenariat avec SCALA, salles decinéma associatives en Loire-Atlantique,dans le cadre de la circulation Grandsfilms classiques.

La grandevilleSatyajit Ray, le poèteBengali (2e partie)

drame de Satyajit Ray• Inde • 1963 • ressortie copienumérique restaurée 3 décembre2014 • noir et blanc • 2h11• VOSTFavec Madhabi Mukherjee, AnilChatterjee, Haren Chatterjee,Sefalika Devi…• Ours d’Argent du Meilleur réalisateur,Festival de Berlin 1964

Subrata Mazumdar, modeste employéde banque à Calcutta, a du mal à subveniraux besoins de sa famille. Enfreignantles traditions, sa femme Arati se décideà chercher du travail et devient repré-sentante en porte à porte. Son mariaccepte mal cette situation mais suiteà un krach, il est licencié et le travailde sa femme devient d’autant plusnécessaire. C’est alors qu’une collègueanglaise d’Arati est victime d’uneinjustice de leur patron.

du 26 au 29 janvier du 2 au 4 janvier

ciné-classic

ciné-classic

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« C’est un film exemplaire sur le couple,avec des scènes d’une étonnantetendresse et d’une grande retenue.Un chef-d’œuvre. » Jean Tulard

« Ne jamais avoir vu le cinéma de Ray,c’est comme vivre sur cette planètesans voir le soleil, ou la lune ».Akira Kurosawa

« Satyajit Ray tourne La Grande villequ’il considère, avec Kanchenjunga,comme son premier film réellementcontemporain . C’est le film charnière del’œuvre de Ray, le premier entièrementconsacré à sa ville (Calcutta) et le pre-mier où il montre le monde du travailà partir d’un personnage de femmeégalement confronté à sa vie de famille.De ce point de vue, l’héroïne de LaGrande ville, au niveau de l’attitude etdu caractère, est l’exact contraire decelle de L’Étoile cachée de Ritwik Ghatak,film pareillement centré sur la placeet la fonction de la femme au sein dela famille et du monde (se sacrifierpour que les autres vivent pour leuridéal et échouer). »Charles Tesson – Satyajit Ray – Ed. Cahiersdu Cinéma

White Goddrame fantastiquede Kornel Mundrunczo• Hongrie • 1h59 • couleur• VOSTFavec Zsofia Psotta, Sandor Zsoter,Lili Horváth…• Grand Prix Un Certain Regard- Festival de Cannes 2014 / Octopusd’or - Festival européen du filmfantastique de Strasbourg 2014

Pour favoriser les chiens de race, legouvernement inflige à la populationune lourde taxe sur les bâtards. Leurspropriétaires s’en débarrassent, lesrefuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans,adore son chien Hagen, mais son pèrel’abandonne dans la rue. Tandis que Lilile cherche dans toute la ville, Hagen,livré à lui-même, découvre la cruautédes hommes. Il rejoint une bande dechiens errants prêts à fomenter unerévolte contre les hommes. Leur ven-geance sera sans pitié. Lili est peut-êtrela seule à pouvoir arrêter cette guerre.

Le mot de la salleWhite God emprunte au cinéma de genre.Il débute comme un film familial, setransforme en film d’action à connotationsociale et se poursuit comme un thrillerfantastique. Ici, le chien errant fait officede symbole des bannis de la société,forcés à manger dans les poubelles,

regardés de biais ou craints par unefoule désensibilisée à la souffranced’autrui. Toute l’histoire est racontéedu point de vue des chiens en tantqu’espèce soumise aux discriminationsde race par les hommes. Une métaphoreévidente de la discrimination raciale,notamment en Europe de l’Est et de lamontée de l’extrême droite et du contextepolitique actuel en Hongrie. Qu’ils soienttraqués par la fourrière (dans des scènesà l’allure de rafles), pourchassés parun boucher sanguinaire, trahis par unSDF sournois, vendus comme de laviande ou entraînés à des combatsà mort, les chiens sont ici les hérosmalheureux d’une fable sociale à laDickens. Les séquences impression-nantes des chiens courant dans lesrues (notamment la scène d’ouverture)ont demandé plus de trois mois dedressage. Une tâche inédite même pourdes dresseurs les plus expérimentés.Les quarante dernières minutes du filmcomportent des images particulièrementfortes : « Ce sont les moments où lesmasses se révoltent, la grande peuractuelle des pays européens. Et ils ontraison d’avoir peur. Je cherchais desimages emblématiques pour représentercela. C’est ce qui nous attend si nouspersistons à refuser de comprendreles autres espèces, nos adversairesou les minorités. Ce n’est qu’en nousmettant à leur place que nous auronsune chance de déposer les armes »,explique le réalisateur.

du 2 au 5 janvier du 2 au 11 janvier

coup decœur

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Le bonhommede neigefilm d’animationde Dianne Jackson• Grande-Bretagne • 30’• à partir de 3 ans

Un jour de grand froid, un petit garçonfabrique un bonhomme de neige. Lelendemain matin, il a la surprise de voirson bonhomme s’animer et l’inviter pourun voyage féerique où ils vont rencontrerbeaucoup d’autres bonshommes deneige.

« Nous marchons dans le ciel / Nousflottons dans le clair de lune / Pendantque les étoiles / S’allument une à une.Sur une délicieuse musique de HowardBlake, une voix d’enfant chante. À l’image,un garçon plane, les bras en croix, telun oiseau déployant ses ailes, entraînépar un bonhomme de neige rondouillard.Tous les petits Anglais connaissentcette chanson. Là-bas, Le bonhommede neige est un classique du dessinanimé. « Illustration animée » seraitplus exact. Dianne Jackson, disparueen 1992 à l’âge de 48 ans, n’utilise pasla technique classique du gouachagesur cellulo. Aux aplats de couleurs sansrelief, elle préfère le crayonné auxpastels, qui donne à ses personnagesla matière, le velouté, la douceur desdessins de Raymond Briggs qui ontinspiré ce film. »Bernard Génin – Télérama

séances tout public dans le cadredu dispositif École et cinéma

Les merveilleuxcontes de laneigedeux courts-métragesd’animation de Hilary Audusadaptés de Raymond Briggs• Grande-Bretagne • sortie 19novembre 2014 • 50’• à partir de 2 ans

L’oursLors d’une sortie au zoo, une petite filleperd son ours en peluche dans l’enclosd’un ours polaire. Elle s’endort le soirplein de tristesse. À sa grande surprise,l’ours polaire vient lui rendre sa peluchedans la nuit.

Le Bonhomme de neigeet le petit chienUn petit garçon est triste d’avoir perduson chien. L’hiver venu, il décide deconstruire un bonhomme de neigeainsi qu’un petit chien en souvenirdu sien. À la nuit tombée, les deuxpersonnages en neige prennent vieet entraînent le petit garçon dans unmerveilleux voyage au pays du pèreNoël.

« L’histoire de deux enfants qui vivrontchacun des aventures incroyables, entrerêve et réalité. Ces contes hivernaux,récits enchanteurs, emporteront lesenfants dans un univers merveilleux,où il est permis de croire en sesrêves. L’un et l’autre ont cette mêmeapproche esthétique, une animationtrès douce de dessins aux crayons etaux pastels, qui permet de donner auxpersonnages du Bonhomme de Neigeou à celui de L’ours notamment, unecertaine matière, une texture duveteuse.Les couleurs sont douces, les cielsremarquables. Chaque trait est réaliséà la main et c’est aussi ça qui nousémeut, une animation qui se rapprochede l’exercice du peintre romantique.Les enfants découvriront ainsi unetechnique d’animation bien loin de cequi se fait de nos jours.

Ces deux films se structurent autourde l’idée du voyage et du merveilleux.Nos deux protagonistes ont la visite dedeux personnages pas comme les autresavec lesquels ils vont s’amuser et sur-voler le monde. Ils seront tous deuxmarqués par leur rencontre qui d’unemanière ou d’une autre a changé leurregard sur le monde et qui les a surtoutrendus heureux à un moment où ilsen avaient besoin ! ».Extrait du Dossier de presse KMBO

le 3 décembre(séance unique)

du 6 au 20 décembre

cinémômes

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Une vie de chatfilm d’animation d’Alain Gagnolet Jean-Loup Felicioli• France • 2010 • couleur • 1h10• à partir de 6 ans

Dino est un chat qui partage sa vie entredeux maisons. Le jour, il vit avec Zoé,la fillette d’une commissaire de police.La nuit, il escalade les toits de Paris encompagnie de Nico, un cambrioleurd’une grande habileté. Jeanne, lacommissaire de police, est sur les dents.Elle doit à la fois arrêter l’auteur denombreux vols de bijoux, et s’occuperde la surveillance du Colosse de Nairobi,une statue géante convoitée par Costa,le criminel responsable de la mort deson mari policier. Depuis ce drame, lafillette ne dit plus un mot. Les événe-ments vont se précipiter la nuit où Zoésurprend Costa et sa bande. Une pour-suite s’engage, qui durera jusqu’au matin,et qui verra tous les personnages secroiser, s’entraider ou se combattre,jusque sur les toits de Notre-Dame…

« Une vie de chat frappe par sa sou-plesse gracile, la vivacité féline de sesdessins, l’harmonie bondissante de lamusique et des couleurs. Il surprendpar la manière dont, en à peine uneheure et dix minutes, il condense uneintrigue de polar bigarrée et unechronique sociale touchante ».Isabelle Regnier – Le Monde

séances tout public dans le cadredu dispositif École et cinéma

De la neigepour Noëlde Rasmus A. Sivertsen• Norvège • sortie 26 novembre2014 • durée 1h16 • dès 4 ans

C’est bientôt Noël à Pinchcliffe. Commetous les habitants, Solan et Ludvigattendent la neige. Hélas, elle netombe pas… Leur ami Féodor décidealors de fabriquer un canon à neigeultra-puissant ! Mais lorsque l’ambitieuxdirecteur du journal local s’empare dela machine, Solan et Ludvig doiventprendre les choses en main pour éviterla catastrophe…Un conte de Noël plein d’action, tendreet décalé… Le film norvégien le pluspopulaire de ces dix dernières années !

« J’ai voulu faire un film de Noël basésur l’œuvre de Kjell Aukrust, raconterune histoire à la fois pleine de chaleuret d’humour. Les personnages crééspar Kjell Aukrust sont parfaits pour fairerire à la fois les enfants et les adultes.Le vrai héros du film, c’est le hérissonLudvig. Pessimiste et toujours inquiet,il a peur du changement. Mais face aucataclysme qui menace de détruireentièrement le village de Pinchcliffe,il n’a d’autre choix que de vaincre sespeurs et ses angoisses pour sauver sesamis, le village et… Noël ! ».Rasmus A. Sivertsen, réalisateur

mercredi 10et samedi 13 décembre

du 10 au 28 décembre

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Le Chantde la merfilm d’animation de Tomm Moore• 10 décembre 2014 • 1h33 • VF• à partir de 7 ansavec les chansons et la participationexceptionnelle de Nolwenn Leroy

Ben et Maïna vivent avec leur père touten haut d’un phare sur une petite île.Pour les protéger des dangers de la mer,leur grand-mère les emmène vivre àla ville. Ben découvre alors que sa petitesœur est une selkie, une fée de la merdont le chant peut délivrer les êtresmagiques du sort que leur a jeté laSorcière aux hiboux. Au cours d’unfantastique voyage, Ben et Maïna vont

devoir affronter peurs et dangers, etcombattre la sorcière pour aider lesêtre magiques à retrouver leur pouvoir.

« C’est en vacances, sur la côte ouestirlandaise dans le conté de Dingle, avecmon fils Ben, alors âgé de 10 ans, quel’idée du Chant de la mer est née. Unmatin, nous avons découvert de nombreuxphoques échoués sur la plage. J’avoueque cette vision nous a profondémentchoqués. Ce massacre avait été perpétrépar les pêcheurs qui les tenaient pourresponsables de la raréfaction despoissons. Ce raisonnement est nonseulement scientifiquement absurdemais le massacre des phoques n’a jamaisfait revenir les poissons…Longtemps considérés comme descréatures sacrées, les phoques appar-tiennent depuis des siècles aux légendesceltes. Les marins pensaient qu’ils

incarnaient l’âme des disparus en mer.Aujourd’hui leur espèce est menacéeet ces légendes sont également en voiede disparition. Pourtant elles ne cessentde donner un sens à notre monde. LeChant de la mer revisite ces légendesen s’inspirant entre autres de celledes Selkies ».Tomm Moore

cinémômes

du 2 au 11 janvier

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à voiren janvier• Fidélio, l’Odyssée d’Alicede Lucie Borleteau

• Le moment et la manièrede Anne Kunvari

• Iraniende Mehran Tamadon

• Chante ton bac d’abord !de David André

• Seconds - L’opérationdiaboliquede John Frankenheimer

• Festival Téléramadu 21 au 27 janvier

• • •

La programmation cinémade la scène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : Fidélio, l’Odyssée d’Alice

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Quadra soutient le théâtre, scène nationalede Saint-Nazaire et la salle Jacques Tati

DesTinaTion ChiLi !Poème éPique-CréaTion

el CantoGeneralmusique de Mikis Theodorakispoèmes de Pablo NerudaAvec le concours des 100 chanteurs de la choraleCroque-Notes, de 17 musiciens dirigés par YannLe Néchet, d’un récitant et d’une vidéaste, l'équipedu Théâtre présente une mise en scène originale dela fresque universelle de Pablo Neruda.

• vendredi 12 et samedi 13 décembre à 20h30• dimanche 14 décembre à 16h• au Théâtre – tarifs de 11€ à 18€

ThéâTre

Le Conte d’hivertexte William Shakespearemise en scène Patrick PineauServie par une superbe bande d’acteurs, la mise enscène de Patrick Pineau s’empare avec facétie desgags, catastrophes et rebondissements de cesommet de l'œuvre Shakespearienne.

• mardi 16 décembre à 20h• mercredi 17 décembre à 20hcette représentation est accessibleen audiodescription et sera précédéed’une visite tactile du plateau• au Théâtre – tarifs de 13€ à 24€

02 40 22 91 36 - www.letheatre-saintnazaire.frrue des Frères Pereire - 44600 Saint-Nazaire