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|1| · 2019. 9. 8. · 1.Le cœur de la meule Quand j'ai découvert la loi d'attraction, j'ai commencé à lire tous les ouvrages abordant ce thème qui me sont tombés sous la main

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  • Index

    1.Le cœur de la meule …........................................................................................................p.32.Tout ce que je crois devient vrai... ….................................................................................p.83. Démontage de quelques croyances limitantes …............................................................p.184. Démontage, 2e épisode... ...............................................................................................p.285.Visez le bonheur et rien d'autre que ça... ….....................................................................p.346. L'amouuuuur... de soi …..................................................................................................p.427. Le lâcher-prise ….............................................................................................................p.488. Accepter ce qui est... …....................................................................................................p.529. Le multivers... …..............................................................................................................p.6010. Ces chers prétextes auxquels on s'accroche... …...........................................................p.7411. Des questions et des réponses …....................................................................................p.7812. Déblayage de croyances limitantes, dernier épisode ! …..............................................p.9013. Conclusion …..................................................................................................................p.97

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    Cet ebook vous est offert dans le cadre de lapromotion de cet ouvrage. Celui-ci est destiné àvotre usage personnel uniquement. La diffusion,sous quelque forme que ce soit, gratuite ou non du présent ebook est strictement interdite sans le

    consentement de l'auteur. Merci.

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  • 1.Le cœur de la meule

    Quand j'ai découvert la loi d'attraction, j'ai commencé à lire tous les ouvrages abordant ce thèmequi me sont tombés sous la main. « Le secret » de Rhonda Byrne, et sans doute la totalité de sesautres ouvrages ensuite, la collection complète de Esther et Jerry Hicks, les bouquins de Joe Vitale(intervenu dans le film « Le secret »), ceux de Jane Roberts et tellement d'autres encore au fil demon cheminement... J'ai remarqué certaines contradictions ici et là entre les enseignants, maisglobalement, on s'y retrouvait en rejoignant toujours une sorte de plan central avec lequel tout lemonde semblait à peu près d'accord.

    Avant d'avoir la notion de « loi d'attraction » en noir sur blanc sous les yeux, j'avais déjà lu la sériedes « Conversations avec Dieu » quelques années plus tôt, et finalement, tout y avait déjà été dit.Ça reste à mes yeux la version la plus « juste » (selon ma propre vérité) maintenant que je disposed'un recul plus grand (et que j'ai eu l'occasion de manifester toutes sortes de choses dans toutes lessphères de ma vie, en plus d'avoir épluché encore plus de bouquins et regardé encore plus de vidéostournant autour de notre pouvoir créateur).

    Ce que j'aime par-dessus tout, c'est d'accumuler un maximum d'informations sur un sujet qui mepassionne pour ensuite y faire du tri et synthétiser le tout afin de le retransmettre par écrit ou àtravers mes vidéos de la façon la plus simple et accessible possible. Et ce que j'apprécie beaucoupquand je lis ou quand j'écoute quelqu'un parler, c'est la simplicité. J'aime ce qui est franc, direct,qui va droit au but, ce qui est simple et facilement compréhensible de tous. Pas de chichis, pas deblablas inutiles. Juste l'essentiel, et c'est ce que je vais m'efforcer de vous proposer ici.

    Si vous aviez prévu de vous faire fumer le cerveau avec des théories biscornues qu'il vous aurait étéimpossible de mettre en pratique ensuite dans votre quotidien, passez votre chemin (j'ai cela ditdeux-trois chapitres en réserve qui vous donneront déjà de quoi vous faire griller quelquesneurones, rassurez-vous !)

    Après avoir vécu une sorte de tsunami intérieur depuis décembre dernier (nous sommes en août aumoment où j'écris ces lignes), bien des croyances que je traînais derrière moi comme des bouletssont tombées, à commencer par celles qui entouraient le processus créatif en lui-même. J'en suisd'ailleurs venue bien souvent à m'énerver avec moi-même en me demandant comment j'avais pu nepas me rendre compte de certaines incohérences plus tôt, mais le fait est que tant que nous n'avonspas fait un certain chemin dans le labyrinthe de notre système de croyances, nous sommes toutsimplement incapables d'accéder à de nouveaux paliers (et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai mis 13ans avant de comprendre enfin de façon claire le contenu des « Conversations avec Dieu » qui mesemble si évident aujourd'hui). Alors surtout les amis, si vous prenez conscience de certaineschoses en lisant ce livre et que l'envie vous vient de vous botter le cul de ne pas avoir compris plustôt, soyez indulgents envers vous-même et rappelez-vous qu'on ne peut pas juger notre cheminpassé en fonction de qui nous sommes aujourd'hui.

    Chacun de nous fait du mieux qu'il peut, à chaque instant, et finalement, ce que nous vivons aumoment présent est la seule chose que nous étions en mesure de vivre à cet instant, car tout ce quise déroule sous nos yeux est le résultat d'un enchevêtrement de situations, de pensées, d'actions, deressentis, de croyances, de peurs, etc., et tous ces éléments-là, en s'additionnant, ne pouvaient riendonner d'autre que ce que nous sommes en train d'expérimenter ici et maintenant.

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  • Mais revenons-en à nos moutons. Ce qui a vraiment changé toute la donne dans ma perception deschoses et qui m'a permis d'ouvrir les yeux sur un certain nombre de points tout en venant valider ceque je ressentais depuis longtemps, mais n'osais pas écouter (sans doute parce que j'avais peur depasser pour une folle et d'être pointée du doigt alors que la majorité des enseignants que j'avaissuivis jusque-là posaient des limites là où moi je n'en voyais aucune) c'est l'arrivée sur mon cheminde Franck Lopvet. Je ne vais pas vous faire un descriptif détaillé de qui est Franck. Si cettedirection vous appelle, allez jeter un œil à sa chaîne YouTube, vous allez vite comprendre pourquoij'ai parlé de tsunami plus tôt.

    Quoi qu'il en soit, je me suis retrouvée cette fois face à un enseignant qui, au lieu de tout emballerdans du joli papier cadeau (rose à paillettes) et d'édulcorer une réalité parfois rude, balançait toutcomme il le ressentait, démontait tous ces mensonges qu'on se raconte bien souvent à soi-même(ainsi qu'aux autres) en ne passant pas par quatre chemins, et surtout, il offrait un regardtotalement neuf sur la spiritualité et le développement personnel. Certains aspects qu'il a pusoulever ont été assez indigestes pour moi durant un temps et m'ont plongée dans une phase« mais alors à quoi ça sert d'être en vie ? », mais une fois ce cap passé, c'est un immensesoulagement qui s'est installé, une compréhension tellement libératrice du fait que je n'étais pasnée pour assumer, en gros, le rôle d'un robot au service de tout le monde monde, sauf de moi, quej'avais le droit de penser à moi, de faire ce qui m'amusait, gratuitement, sans que ça serve à quoique ce soit d'autre qu'à me faire plaisir. Grâce à Franck, j'ai compris quel était le sens de la vie :vivre, tout simplement. Fini la mission de vie avec laquelle on se met une pression monstre sur lesépaules, comme si on allait commettre le plus atroce des crimes en ne répondant pas à un soi-disant appel divin. Fini les actions devant être rentables à tout prix, servir systématiquement àquelque chose « pour le peuple ». Fini aussi le sentiment d'échec quand je cherchais à manifesterquelque chose avec la loi d'attraction et que je n'y arrivais pas, ayant l'impression de ne pas avoirfait ce qu'il fallait, ou de ne pas en avoir fait suffisamment, ou de ne pas être légitime parce que« c'est quoi cette enseignante pourrie qui n'est pas foutue de TOUT manifester alors qu'elleenseigne aux autres ce qu'ils sont censés faire pour créer leur vie délibérément ». Bref. Je pourraiscontinuer comme ça pendant des heures, mais je vais m'arrêter là sans quoi on ne rentrera jamaisdans le vif du sujet que je souhaite aborder ici avec vous.

    Je ne sais pas combien de fois j'ai déjà remercié Franck Lopvet en pensées, parce qu'à travers sespartages cet homme-là m'a finalement aidée à sortir de « prison », et j'ai beau savoir que j'ai attiréces clés dans ma vie parce que j'ai désiré retrouver ma liberté, il n'en reste pas moins qu'il a été levecteur par lequel mon souhait a pris forme concrètement, alors du fond du cœur, merci !

    Et puisque nous parlons de souhaits, celui que j'ai pour ce livre, c'est qu'il puisse vous apporter lemême type de clarté intérieure, le même type de soulagement, de sentiment de libération, encomprenant à quel point nous pouvons tous manifester la vie dont nous rêvons avec bien plus defacilité que tout ce que nous aurions pu imaginer avant. Pour ceux qui pourraient se dire que je suisen train de vous vendre du rêve histoire de vendre plus d'exemplaires de ce livre, je vous invite àd'abord lire jusqu'au bout pour ensuite vous faire une idée plus précise de la chose, et quand vousserez arrivé au bout de cette lecture, vous comprendrez aussi pourquoi le nombre d'exemplairesque je vais vendre (ou pas) de ce bouquin ou de l'un des vingt-je-ne-sais-plus-combien autres neme préoccupe plus le moins du monde.

    Ce que je comprends aujourd'hui (et que nous allons décortiquer plus en détail rassurez-vous), c'estque si je veux devenir riche à millions (pourquoi pas!), je n'ai pas besoin de me casser la tête avecCOMMENT c'est censé prendre forme. Le « comment » ne me concerne pas. Ça peut passer par celivre devenu un best-seller traduit en toutes les langues qui existent, y compris celles de 72 autresplanètes dans les tréfonds de la galaxie, ou ça peut arriver par n'importe quel autre biais (sauf leloto, je ne joue pas, encore que, sur le coup d'une inspiration subite, sait-on jamais...) Le cheminpar lequel mon souhait va se manifester ne me regarde pas, mais je ne vais pas développer ce sujetimmédiatement, sinon je vais de nouveau foutre en l'air mon plan de départ qui est de suivre uncertain ordre dans les sujets abordés pour que tout ceci conserve une certaine logique. Bien sûr, à

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  • chaque fois que je dis ça, j'ai tendance à ne pas suivre mon idée de départ pour me laisser guiderplutôt par mon ressenti dans l'instant, et ça aussi ce sera un sujet à creuser.

    Pour l'instant, je vous propose d'aborder le point central de notre pouvoir créateur, celui quiexplique pourquoi chaque personne qui enseigne dans ce domaine (ou un autre) et qui obtientd'excellents résultats aboutit à cette issue malgré les contradictions qui existent entre tous ces genset leurs approches parfois extrêmement différentes les unes des autres.

    Le point central de tout, ce qui fait que chacun, quelle que soit sa méthode, peut réellement obtenirde superbes résultats, c'est ça : tout ce que je crois devient vrai !

    Oui, vous avez bien lu... Tout ce que nous croyons devient vrai... Toujours, et pour tout.

    Henri Ford a dit : « Que vous pensiez en être capable ou ne pas en être capable, dans les deux cas,vous avez raison », parce que ce qui crée notre expérience concrète, ce n'est pas un point deréférence extérieur, mais seulement et uniquement ce que NOUS tenons pour vrai à ce sujet.

    Il n'existe pas une vérité unique qui serait partagée par tous, mais plutôt autant de vérités qu'il y ad'êtres humains sur cette Terre. Et d'où est donc née notre vérité personnelle ? Elle est née de toutce que nous avons entendu et observé depuis l'enfance, de toutes les idées auxquelles nous avonsadhéré, des « preuves » que nous avons récoltées à travers nos expériences (des conclusions quenous avons tirées en fait des expériences en question) et ainsi de suite.

    Nous avons été exposés depuis notre naissance à une multitude de sources qui nous ont influencés,consciemment et inconsciemment, comme des graines soufflées par le vent qui seraient venues seplanter dans la terre en friche de notre esprit fraîchement débarqué au sein de ce qu'on appelle lavie. Il serait impossible de trouver le point de départ de chaque élément composant notre véritéactuelle, car les personnes et éléments ayant contribué à forger notre système de croyances ont étébeaucoup trop nombreux. Quoi qu'il en soit, il n'est pas nécessaire pour nous de tout déblayer, nimême de nous creuser les méninges pendant des heures en espérant trouver enfin cette satanéecroyance logée au fin fond de notre inconscient et qui nous empêcherait encore (d'après ce quenous CROYONS une fois de plus) de réaliser ce souhait si cher à nos yeux.

    Nous avons un moyen très simple de savoir ce qui compose notre système de croyances : il suffitd'observer ce qu'on appelle « la réalité concrète »tout autour de nous.

    Tout ce que vous pouvez observer dans votre quotidien n'est qu'une projection au final de votreréalité intérieure, et à mesure que vous allez faire bouger votre réalité intérieure, l'extérieur vasuivre le mouvement et bouger exactement de la même façon, parce que « tout ce que nous croyonsdevient vrai », toujours.

    Si vous êtes convaincu d'être une personne maladroite (peut-être parce qu'on vous aura fait laremarque UNE FOIS, le jour où vous avez accidentellement fait tomber le joli vase en porcelaine demamie, ce qui a débouché sur une scène hallucinante, comme si vous veniez de tuer le chien enl'étranglant avec le chapelet de cette chère grand-mère dans le seul et unique but de lui faire de lapeine, parce que, c'est bien connu, la petite fille de « L'exorciste » à côté de vous, c'est un ange...),vous allez avoir tendance à enchaîner les maladresses, ou en tout cas, à ne plus voir que ça, netenant absolument pas compte de TOUTES les fois (bien plus nombreuses en fait) où vous avez faitce que vous aviez à faire sans qu'il y ait le moindre incident. Vous faites passer votre réalité àtravers le filtre que vous avez sur les yeux (sur les pensées pour être plus juste), filtre qui dit « jesuis une personne maladroite ». Vous allez alors vivre une version de la réalité qui viendra vous« prouver » que vous avez raison de penser ça de vous, alors qu'en fait, vous ne faites que trier cequi se déroule dans votre quotidien pour que ça vienne cadrer avec l'histoire que vous continuez devous raconter, parce qu'un jour, ON VOUS A DIT que vous étiez maladroit, et vous y avez cru, vousvous êtes défini à partir de là, tissant alors inconsciemment toute la suite du scénario de votre vieautour de cette idée-là ! Multilpliez ça par le nombre de remarques de ce genre qu'on a pu vous

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  • faire, y compris dans un sens positif bien sûr, et vous comprendrez un peu mieux comment vousêtes devenu celui ou celle que vous êtes aujourd'hui.

    Autant vous prévenir tout de suite, à mesure que certaines de vos croyances vont tomber, çapourrait secouer quelque peu. Laissez-vous simplement le temps de digérer, et plutôt que de fixervotre attention sur tout le temps que vous avez perdu à croire telle ou telle chose douloureuse,voyez plutôt qu'aujourd'hui, vous en êtes enfin libéré, et c'est tout ce qui compte.

    Votre avenir ne va pas se créer à partir de ce qui s'est passé hier, mais bien à partir des choix quevous allez faire ici et maintenant, et à chaque « ici et maintenant » qui prendra forme ensuite.Alors, laissez le passé derrière vous, vous ne le changerez de toute façon pas, et mettez le focus surles possibilités qui s'offrent à vous maintenant, c'est là que se trouve votre pouvoir.

    Le point central de l'histoire est donc « tout ce que je crois devient vrai », ce qui veut dire quequand vous continuez de répéter avec la plus grande conviction que les politiciens sont des escrocs,que les banquiers sont des voleurs, qu'une belle-mère, c'est forcément chiant au possible, que tousles hommes sont des menteurs, que toutes les femmes sont des garces vénales, qu'on ne peutcompter que sur soi-même, que passé un certain âge il devient extrêmement difficile de trouver unnouveau job, qu'en vieillissant le corps se dégrade forcément ou alors que ça devient de plus enplus dur de perdre ces kilos qui nous dérangent, que les ados passent forcément par la fameusecrise et sont une vraie plaie, que sans avoir fait de grandes études on ne peut pas vivre une granderéussite professionnelle, qu'à chaque fois que vous faites confiance à quelqu'un vous vous faitesavoir, que vous êtes incompétent, peureux, anxieux, timide, mal dans votre peau, pas à la hauteur,pas désirable, pas digne d'amour, etc., eh bien à chaque fois, vous allez trouver des « preuves » dece que vous tenez pour vrai dans votre réalité quotidienne, pas parce que c'est réel dans l'absolu etque tout le monde vit la même chose, mais seulement et uniquement parce que VOUS continuez àcroire à cette version et votre pouvoir créateur est tellement grand que vous êtes exaucé à chaquefois, pour tout, et ça parce que nous ne créons pas à partir de ce que nous exprimons ou pensons (jene veux PAS de ce truc), mais à partir de ce que nous ressentons, à partir de ce sur quoi se tournenotre attention !

    Vous commencez à comprendre l'ampleur de la chose ? Commencez à prêter attention à ce quevous pensez et exprimez, notamment lorsque vous êtes en grande conversation avec d'autrespersonnes, et observez ensuite votre expérience de la réalité. Bien souvent, le réflexe consiste àdire : « Oui, mais ce que je vis est pourtant bien réel, je ne fais que parler de ce que j'ai observé ! »et je vous répondrais alors que vous n'auriez pas pu observer cette version s'il n'avait pas déjà existéen vous tout un enchevêtrement de croyances et d'idées permettant à cette version de la réalité deprendre forme sous vos yeux. C'est bien souvent totalement inconscient, et c'est une bonne chose,car si nous avions conscience de vivre dans ce qui représente au final une vaste illusion, nous netrouverions pas grand intérêt à la vie sur Terre, mais le fait est que ce que nous observons àl'extérieur de nous n'est pas une réalité figée. C'est seulement la version de la réalité qui correspondà notre vérité intérieure, et en faisant du ménage de ce côté, nous allons automatiquementcommencer à observer une nouvelle version de la réalité à l'extérieur de nous.

    Si vous voulez trouver des « preuves » que ça fonctionne bien ainsi, il vous suffit de regarder unpeu en arrière. Si vous êtes honnête avec vous-même et que vous faites le comparatif entre lesexpériences vécues, agréables comme moins agréables, et ce que vous aviez tendance à croire et àpenser à ce sujet, vous n'aurez aucune difficulté à voir clairement à quel point la pensée affecte lamatière.

    De nos jours, même la science a démontré l'impact de notre pensée sur notre monde physique(cherchez sur votre moteur de recherche, vous trouverez). Comme le dit Franck Lopvet dans sonlivre « Un homme debout », de nos jours, refuser de reconnaître le lien qui existe entre la pensée etla matière, c'est purement et simplement de la mauvaise foi, mais à chacun son truc, on a le droitde ne pas vouloir reconnaître ce lien. On a le droit d'avoir la trouille de ce que ça implique. On a ledroit de préférer se percevoir comme une victime impuissante de la vie plutôt que comme un Dieu

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  • vivant qui crée la moindre parcelle de sa réalité, même si c'est inconsciemment la plupart dutemps. La question est simplement de savoir comment on a envie de faire le chemin, et mon choix,c'est d'être une créatrice délibérée de mon expérience de vie. Ce livre est fait pour ceux qui, commemoi, ont envie d'assumer pleinement leur pouvoir créateur et de jouer au grand jeu de l'existencehumaine en faisant de ce parcours quelque chose d'aussi amusant que possible. Et en toute logique,si ce livre a atterri entre vos mains, il y a toutes les chances qu'au moins une petite part de vous aitdésiré reprendre le pouvoir sur son existence, parce que même cette expérience-là (tomber sur celivre), vous l'avez créée.

    Si vous préférez continuer à croire que vous ne pouvez rien changer à votre vie et que vous allez lasubir jusqu'à ce que la mort vous sépare, fermez ce bouquin et donnez-le à quelqu'un qui est prêt àadmettre que le pouvoir est entre SES mains, et non entre celle d'un destin soi-disant déjà écrit, ouentre celles de la chance ou du hasard ou d'un Dieu caractériel qui piquerait sa crise parce qu'onsuivrait un chemin autre que celui qu'il voudrait nous voir suivre. Ça, ce sont des attenteshumaines. Dieu de son côté nous a emmenés jouer au parc et il se fout royalement de ce à quoi onva jouer. Nous sommes entièrement libres de « jouer » comme bon nous semble, y compris si nousvoulons jouer les victimes impuissantes face à l'extérieur ou aux autres.

    Pour en revenir à notre sujet de départ, la base de tout est donc celle-ci : « Tout ce que je croisdevient vrai. » Voilà pourquoi il existe tellement de méthodes et d'approches différentes rien quedu côté du développement personnel qui donnent pourtant toutes des résultats alors qu'elles secontredisent entre elles. Du moment qu'on y croit, on obtient des résultats. Il n'y a pas à allerchercher plus loin.

    Si vous croyez qu'en plaçant les meubles de telle façon dans votre maison, ça va avoir tel impact survotre humeur ou votre compte en banque, vous allez obtenir les résultats auxquels vous croyez,ceux dont vous permettez finalement la manifestation (mais nous reviendrons sur ce morceau-làplus tard).

    Si vous croyez qu'en faisant votre chèque d'abondance à la pleine lune vous allez voir l'argentaffluer vers vous, ça va effectivement fonctionner pour vous. (Et si vous croyez qu'en dansant nucomme un ver en plein cœur de la forêt pendant cette même pleine lune, vous allez obtenir cemême résultat, là aussi ça va fonctionner pour vous... Faites-vous plaisir !)

    Si vous croyez que le chocolat fait grossir, vous allez avoir tendance à vérifier cette idée dans votreréalité concrète. Me concernant, je ne cultive pas cette idée, Dieu merci, et je peux donc mangerautant de chocolat que je veux sans que ça produise le moindre effet secondaire... Les sceptiquesdiront sans doute : « Mouais, c'est sûrement que tu dois avoir un bon métabolisme ! » Croyez ceque vous voulez, pendant que vous cogitez sur le sujet, je vais m'enfiler une tablette de Galak :-)Bref... C'est là qu'on voit le plus gros avantage à faire le grand ménage au sein de son système decroyances !

    Certaines personnes me diront peut-être : « Je crois pourtant à telle ou telle chose, mais jen'obtiens pas le résultat désiré, pourquoi ? » Si vous croyez au chèque d'abondance, par exemple, etqu'à côté de ça, vous cultivez l'idée que vous ne méritez pas de vivre une vie facile, joyeuse etprospère, c'est l'idée la plus forte des deux qui va orienter votre réalité concrète et donc les résultatsobtenus à ce moment-là. Le but du jeu sera donc de remettre en question les idées et croyances quifont obstacle à ce que vous désirez, et pour ce faire, vous pouvez soit participer activement aumouvement, soit simplement vous laisser porter. Allons creuser plus loin dans ce sens...

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  • 2.Tout ce que je crois devient vrai...

    Nous allons aborder ici un gros chapitre de ce livre pour procéder au démontage d'un certainnombre d'idées limitantes. J'avais commencé à écrire sur ce sujet dans le but de consacrer unouvrage entier à ce type de travail, mais mon envie me portant aujourd'hui à revisiter le processuscréatif dans sa globalité, je vais plutôt inclure les lignes précédemment écrites par ici.

    Une petite précision pour commencer au sujet de notre implication dans tout ce qui se manifestedans notre expérience concrète de la vie, surtout du côté des éléments les plus désagréables : noussommes créateurs à 100% de nos vies, oui ! Mais cela ne signifie pas pour autant que c'est de notrefaute quand il nous tombe une tuile sur la tête, que nous avons choisi consciemment de vivre cesépreuves. Même si je reste persuadée que nous ne vivons jamais rien qui ait pour but de nous fairedu tort ou de nous blesser gratuitement, je crois que face à certaines douleurs, il est important delaisser tomber toute tentative de justification, de « raison divine » d'avoir vécu la chose, poursimplement faire face à ce que nous ressentons dans l'instant.

    Quelles que soient les raisons qui pourraient faire qu'à un autre niveau (au niveau de l'âme)l'expérience vécue puisse avoir un rôle et une utilité, au niveau humain, il y a un certain nombred'épreuves qui sont tout bonnement inacceptables, auxquelles on ne peut trouver aucune raisonvalable d'avoir eu lieu. Se donner le droit de ressentir les choses ainsi plutôt que de vouloir à toutprix ouvrir les bras à ce qui nous fait si mal sous prétexte d'être dans un cheminement spirituel meparaît bien plus censé et sain, et source de soulagement aussi.

    D'ailleurs, croire qu'en tant qu'humains, nous sommes censés devenir des êtres parfaits, « divins »,qui ne seraient faits que de lumière, est à mon sens une énorme croyance limitante de plus. Noussommes déjà des êtres divins, avec tout ce qui compose notre humanité, entendez par là laTOTALITE de ce que nous sommes, y compris ce que nous appelons « défauts ». Eh oui ! Laspiritualité, bien qu'ayant ouvert de nombreuses portes, a aussi fait beaucoup de dégâts en parallèleen nous faisant croire que le but de la vie était d'atteindre, en étant incarnés, le positionnementd'un être baignant dans un amour totalement inconditionnel, ne portant jamais de jugement, ne sesentant jamais bousculé par quoi que ce soit, disant amen à tout et à tout le monde, n'ayant que desqualités et ainsi de suite... Mais ça les amis, ça ne s'appelle pas « être humain », et toute personnequi prétendrait ne plus jamais porter de jugement sur quoi que ce soit serait tout simplement entrain de dire un gros mensonge, et peut-être d'ailleurs de se mentir à elle-même.

    Si nous observons avec sincérité ce qui se passe en nous au quotidien, nous nous rendons aisémentcompte qu'il nous arrive régulièrement de juger tout et n'importe quoi, n'importe qui aussi, et c'estparfaitement OK comme ça. L'époque à laquelle nous vivons et la propagation du développementpersonnel a eu évidemment de nombreuses conséquences positives pour nous tous, mais il existeaussi un revers à cette médaille, et il me semble important de l'exposer ici, car lorsqu'on nouspropose de tous les côtés de nous défaire de tels ou tels aspects qui nous posent souci en nous (etj'ai moi-même cherché et partagé pendant longtemps bon nombre de techniques censées nouslibérer de notre ego, d'un mental trop envahissant et ainsi de suite) que nous dit-on en réalité ? Ehbien on nous dit que tels que nous sommes, nous ne sommes pas suffisants, pas dignes d'êtreaimés...

    Ça pique, n'est-ce pas ? Si on revisite rapidement toutes les démarches que nous avons pu fairependant parfois 10, 20 ou 50 ans pour chercher à nous transformer, à éradiquer toutes les parts denous qu'on trouvait non acceptables, pas correctes, pas suffisantes, etc., on se rend rapidement

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  • compte à quel point on a pu manquer d'amour envers soi-même, à quel point on a pu se rejetertous seuls, se blesser, se lancer à la figure un nombre incalculable de vacheries, à quel point on setrouvait nul(le)s et indignes d'être aimés.

    C'est un constat douloureux, mais nécessaire aussi pour avoir une chance de cesser enfin la guerrecontre soi, pour s'autoriser une bonne fois pour toutes à baisser les armes et apprendre petit à petità se foutre la paix. Il n'y a pas si longtemps, j'étais persuadée d'avoir atteint un stade où jem'acceptais enfin pleinement moi-même, où j'avais enfin un regard positif sur ma proprepersonne... (La bonne blague!) Et puis, au travers de différentes situations vécues, je me suis renducompte qu'en fait, oui, j'avais fait un certain nombre de pas sur le chemin de l'acceptation de soi,oui, j'avais évidemment un regard beaucoup plus doux sur ma propre personne qu'il y a quelquesannées en arrière, mais en même temps, j'ai pris conscience de toutes les luttes que je menaisencore en croyant ne pas être suffisante telle que j'étais. J'ai vu tous les combats que je menaisencore pour tenter d'éradiquer tel ou tel aspect de moi que je jugeais non-acceptable, et je me suisainsi rendu compte à quel point je continuais encore à me maltraiter toute seule au lieu deréellement m'accepter, en entier.

    C'est là encore le travail de Franck Lopvet qui m'a permis de vraiment prendre conscience de ceque je continuais à me faire subir en voyant que finalement, tant qu'on cherche à changer, on nes'accepte pas réellement, parce que chercher à changer à tout prix ça revient à vouloir fuir qui onest ici et maintenant.

    Une nuance à souligner cela dit à ce propos : S'accepter ne veut pas dire qu'on va renoncer à vouloirchanger ou évoluer, qu'on va se « contenter » de qui et de ce que l'on est à ce moment-là enclamant haut et fort « Ouiiii ! Moi maintenant, je veux rester comme ça et ne plus jamais y changerquoi que ce soit! », seulement, au lieu de vivre ce chemin comme une guerre ouverte contre ce quinous dérange en nous, on vise nos cibles dans un élan joyeux cette fois, en étant dans l'appréciationpar rapport à ce qu'on désire atteindre.

    Par exemple, une personne qui estime avoir des kilos en trop ne sera plus en train de paniquer ense disant : « Mon Dieu, quelle horreur ce corps, il faut à tout prix que je maigrisse ! » L'état d'espritcette fois sera plutôt : « Ah ! Ce serait chouette d'avoir quelques kilos en moins, de me sentir pluslégère, de pouvoir enfiler à nouveau cette petite robe qui m'allait si bien ! » et on ressent de la joie àcette idée au lieu d'être dans une sorte de dégoût de soi.

    Le fait d'améliorer certains aspects de nous selon nos critères personnels devient une quête joyeuseet non plus un rejet de ces parties de qui nous sommes, et ça, ça change tout. J'ai mis ici la phraseau féminin, mais elle serait évidemment valable pour vous autres également, messieurs, bien queles hommes semblent se prendre un peu moins la tête que nous au sujet de ce type de critères.

    S'accepter soi-même, ce n'est pas dire « oh super, je ressens clairement que je déteste mon corps(ou autre) mais maintenant je vais prétendre que je l'aime et que je veux le garder tel qu'il est ! Bahoui, parce que je suis un être spirituel voyons et je vis dans l'amour inconditionnel de toute chose etde tout être, y compris moi :-) NAMASTE. »

    Ce qui se passe bien souvent quand on cherche à s'accepter, c'est qu'on a entendu quelque part ques'accepter est la clé qui permet de faire changer la chose qui nous dérange, donc on se dit qu'on vas'accepter maintenant (alors qu'on ne le ressent pas une seule seconde) comme ça on va pouvoirgruger l'Univers (qu'on imagine apparemment con comme un balai) et enfin se débarrasser de cetruc qui nous fait horreur. Ça, c'est purement et simplement de la triche, et puisqu'on récolte nonpas ce que l'on pense, mais ce que l'on vibre, on ne peut pas obtenir ce qu'on veut de cette façon-là(oh ben zut!) On ne peut pas se leurrer soi-même. Si quand vous vous regardez dans le miroir ouque vous voyez certains aspects de votre personnalité (ou autre) se manifester, vous ressentez del'écoeurement, il ne sert à rien de dire « oui, oui, je m'accepte évidemment tel(le) que je suis » alorsque vous ressentez clairement le contraire.

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  • Donnez-vous le droit de ne pas y arriver pour le moment, d'être encore en train de vous rejeter, dene pas trouver le chemin pour vous accepter, ce qui vous fera en fait faire un pas supplémentairevers cette fameuse acceptation ! Accepter ce qu'on ressent plutôt que de chercher à le nier c'estaussi une manière de s'accepter un peu plus...

    Soyez simplement honnête vis-à-vis de ce que vous ressentez plutôt que de CROIRE que vousDEVEZ à tout prix arriver à vous aimer. Reconnaître ce que l'on ressent, notamment quand ce quise passe en nous est clairement désagréable, est aussi une source de libération et de soulagement,et tout ça contribue à modifier notre vibration, et donc notre expérience concrète dans le sens quinous arrange (héhé!)

    Le but par ailleurs n'est pas nécessairement de s'aimer soi-même, mais simplement de s'accepter,de se prendre tel que l'on est, en entier, avec tout ce que ça implique, et de voir que malgré ce quipeut nous déplaire en nous (et que nous avons le droit de ne pas aimer), nous sommes et avonstoujours été dignes d'amour. Eh oui, même avec votre caractère de cochon vous êtes digned'amour ! La vie n'est-elle pas merveilleuse ? :-)

    Ce qui nous emmène bien souvent sur de fausses pistes, c'est que depuis l'enfance, on nous laisseentendre que tels que nous sommes, nous ne sommes pas acceptables. Que ce soit par rapport ànotre caractère, notre personnalité, nos aptitudes, notre façon d'être ou notre physique, le messagequi n'a eu de cesse de nous parvenir c'est : « Tel(le) que tu es, ça ne va pas ! Tu dois changer ! » etévidemment, ceux qui nous ont transmis ce type de messages en ont eux-mêmes été les victimesdans un passé plus lointain.

    Il ne s'agit pas de trouver un coupable, mais simplement de comprendre qu'on nous a transmis uncertain nombre de croyances, d'idées fausses à notre sujet, au sujet de qui on était « censés » être,de comment on était « censés » se comporter, et parce que nous y avons cru, nous avons commencéà orienter nos choix et nos actes dans ce sens, persuadés qu'être « juste » nous-mêmes ne seraitjamais suffisant pour qu'on puisse nous aimer vraiment, nous apprécier sincèrement etdurablement, et ainsi de suite. La vie est devenue une sorte de mascarade où chacun a commencé àfaire semblant d'être qui il n'était pas pour tenter de mieux convenir aux autres, se pliant biensouvent en quatre pour tenter de trouver de quelle façon il/elle allait pouvoir se rendre aimable auxyeux de X ou de Y.

    Et bien sûr, les messages véhiculés par les médias sont venus appuyer un peu plus cette idée ennous montrant constamment des corps « parfaits », selon les critères de la société, corps biensouvent retouchés via Photoshop et compagnie pour être amincis, lissés, transformés de sorte àcadrer avec un certain idéal tout en nous disant indirectement : « Voilà à quoi vous devriezressembler. Si vous n'êtes pas comme ça, laissez tomber, personne ne voudra jamais de vous (alorsachetez donc nos super crèmes et autres compléments alimentaires qui vont enfin vous rendrebeaux et désirables aux yeux de tous ! C'est votre seule chance !) »

    Mais une fois qu'on redescend sur Terre et qu'on observe un peu les gens autour de nous, on serend compte qu'on ne vit pas dans un monde de poupées Barbie (ouf!) Il y a tout un tas de gens quigravitent autour de nous, tous différents les uns des autres. Certains vont nous plaire, d'autres pas,et c'est pour chacun la même chose, sauf que tout le monde n'évalue pas les autres selon les mêmescritères. Ce que certains trouveront désagréable ou laid, d'autres vont l'adorer ou alors ça ne lespréoccupera même pas. Et il y a bien sûr une infinité de nuances entre ces deux extrémités. Ce queles autres aiment ou pas chez vous ne rend pas ces aspects aimables ou non. Vous êtes juste quivous êtes, et l'avis des autres à votre sujet est juste une appréciation extérieure, personnelle, enfonction de ce qui est vrai pour l'autre, et croire que parce qu'on ne ressemble pas à un mannequinde magazine, on ne peut pas être aimé sincèrement ou désiré est complètement faux, etheureusement pour la grande majorité d'entre nous. Même topo évidemment pour tout ce qui atrait à notre personnalité, notre façon d'être et tous les aspects plus subtils de notre personnalité.Certaines personnes voient par exemple la timidité comme un handicap et voudraient à tout prix sedéfaire de la leur parce qu'ils détestent être aussi mal à l'aise avec les autres, ou alors ils

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  • appréhendent sans cesse le moment où ils pourraient perdre leurs moyens, bafouiller, rougir, etc.Pourtant, d'autres personnes vont trouver ça touchant, charmant et tout ce que vous voulez d'autre,et on pourrait faire le même comparatif avec n'importe quel aspect de qui nous sommes.

    Mais le point clé ici, c'est de comprendre que ce que nous allons percevoir de la manière dont lesautres vont réagir vis-à-vis de nous (les réactions auxquelles nous allons être confrontés en somme)dépend essentiellement d'un seul point : la façon dont NOUS nous percevons !

    Le monde extérieur n'est au final qu'un miroir de notre univers intérieur, comme si nous étions unediapositive et que le monde qui nous entoure, la portion du monde dont nous sommes conscients(celle que nous expérimentons) était la projection sur le mur de ce qui se passe en nous. Le murreprésente notre quotidien qui n'est finalement qu'une sorte d'hologramme grandeur nature detout ce qui se déroule en nous.

    Nous revenons ici au point de départ de ce livre : tout ce que nous croyons devient vrai.

    Si vous êtes persuadé d'être nul(le), insuffisant(e), pas à la hauteur, etc., vous allez constammentvivre des expériences au dehors qui vont venir valider ces idées-là, mais le comble dans l'histoire,c'est qu'il arrive très souvent que ce soit seulement et uniquement notre INTERPRÉTATION d'unesituation qui nous conduise là, alors que la situation concrète n'était peut-être pas du tout celle-là.

    Imaginez un peu la scène suivante : une jeune femme très peu sûre d'elle est persuadée de ne pasêtre assez jolie pour que son ou sa petit(e) ami(e) ait envie de rester auprès d'elle pour une relationà long terme. En partant de sa conviction personnelle, elle va filtrer toutes ses interactions avecl'autre de façon à venir valider son idée de départ. Quand l'autre va lui faire un compliment qui seradans la majorité des cas tout à fait sincère, la jeune femme va se dire que l'autre est complaisant,qu'il lui dit ce qu'elle veut entendre, qu'il est juste gentil, mais complètement aveugle, etc. Si l'autreinsiste et lui assure qu'il le pense vraiment, la jeune femme va persister et refusera d'y croire, et ça,parce que c'est ELLE-MÊME en réalité qui ne se trouve pas assez jolie, qui passe son temps à secritiquer ou à se juger, et ainsi, elle va prêter à l'autre ses propres pensées, et elle fera bien sûr demême avec n'importe qui d'autre qu'elle estimerait être trop bien pour elle.

    En partant du même système de croyances, elle aura peut-être tendance à cultiver l'idée que ledanger est partout et que, parce qu'elle n'est, d'après elle, pas suffisamment belle pour réellementplaire à l'autre, ce dernier va forcément finir par la quitter ou la tromper, et la jeune femme vacontinuer à filtrer sa réalité selon ses propres convictions. Elle va peut-être devenir suspicieuse,jalouse, pénible à souhait, et le jour où son ami(e) la quittera ou partira avec quelqu'un de plusagréable à vivre, elle va clamer haut et fort :« Ah, vous voyez, j'avais raison ! Si j'avais été plus jolie,je n'aurais pas été quittée/trompée ». Mais le fait est que si elle avait posé un regard plus doux sursa propre personne, ses réactions auraient été tout autres, sa façon d'être aurait été tellement plusagréable aussi, et il ne se serait sans doute rien passé de tout ça.

    Mon but en vous donnant cet exemple n'est certainement pas de vous inciter à vous sentir coupablesi vous avez vécu ce type de scénario, mais même si c'est difficile à encaisser, le fait de prendrevraiment conscience du fait que tout part de nous et uniquement de nous permet de sortir desrépétitions, de se libérer petit à petit de toutes ces barrières que nous posons nous-mêmesfinalement et qui sont source de tellement de souffrance tout au long de notre parcours.

    Ce que je vous propose donc ici, c'est d'aller explorer un certain nombre de directions concernantnos systèmes de croyances personnels, pour aller d'une part vers une acceptation de soi plusgrande, mais aussi pour permettre à chacun d'élargir son système et donc, d'ouvrir la porte à bienplus de possibilités d'un point de vue concret, car si tout ce que l'on croit devient vrai, le fait decommencer à croire que nos rêves sont réalisables et que tout ce qui nous tient à cœur estconcrétisable va nous permettre par la même occasion d'ouvrir les bras à une expérience de vie deplus en plus riche, de plus en plus amusante et facile.

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  • Si nous sommes seuls maîtres à bord, si nous sommes des dieux vivants avec un libre arbitre totalau niveau de l'humain que nous sommes, alors autant commencer à jouir pleinement de ce cadeauqu'on nous a fait et profiter ainsi de plus en plus de ce beau voyage !

    Et puisque nous parlons de la notion de système de croyances, j'aimerais souligner ici le fait que cespages et celles qui vont suivre ne seront que le reflet de mon propre système. Il ne s'agit en aucuncas d'une vérité absolue et figée, aussi, je vous invite à faire votre tri personnel en prenant ce quivous parle et vous fait du bien, et en laissant le reste de côté.

    Le seul point qui nous relie tous concernant le mode d'emploi de la vie est celui-ci : « Tout ce que jecrois devient vrai. » Tout le reste part grosso modo de toutes les croyances que nous avons ingéréesdepuis l'enfance, croyances qui sont totalement inconscientes pour la plupart, et c'est en prenantjustement conscience de ce que nous tenons pour vrai et du fait qu'il s'agit seulement etuniquement d'idées, idées qui vont ensuite modeler notre expérience concrète de la réalité, quenous pouvons commencer à jouer délibérément avec cette réalité pour qu'elle prenne la formedésirée.

    Prendre conscience d'une croyance suffit à la dissoudre (sauf si vous CROYEZ que ça doit passerpar un chemin bien plus long et tortueux). Dès lors que vous vous rendez compte que vous aveztoujours vécu tel type d'expériences parce que vous avez toujours CRU que les choses étaientcomme ci ou comme ça, le travail est fait et ça suffit à élargir le champ des possibles, et donc àpermettre à de nouvelles expériences qui vous SEMBLAIENT peut-être inaccessibles avant deprendre forme à présent.

    Je ressens souvent comme un grand soulagement quand je prends conscience d'une nouvellecroyance, comme si quelque chose se libérait physiquement en moi, mais chacun va vivrel'expérience à sa façon, aussi, je vous propose de simplement lire, sans chercher à provoquer quoique ce soit ou à obtenir tel ou tel résultat. Laissez faire, laissez-vous simplement porter parce queles mots iront de toute façon appuyer sur les boutons qui sont prêts à être activés chez vous, alorsn'ayez aucune crainte quant au fait de passer à côté de quoi que ce soit ou de rester figé sur place sivous n'entendez pas ce que vous CROYEZ devoir entendre, ou si vous ne posez pas le bon gesteselon ce que vous CROYEZ devoir faire pour avancer comme vous le désirez.

    Voilà un nouveau point que j'aimerais soulever d'ailleurs et qui a représenté une croyance trèspesante dans mon système pendant des années : « Si je ne fais/dis pas ce qu'il faut, je risque depasser à côté de quelque chose / de ne pas pouvoir vivre ce que je veux vivre / de rater ma vie /etc. »

    J'ai longtemps cru que le fait de voir de nouvelles portes s'ouvrir pour me permettre d'atteindremes objectifs était le résultat d'actions concrètes que j'avais posées ou de ce que j'avais pu exprimerd'une manière ou d'une autre. Donc en gros, dans mon esprit ça se dessinait ainsi : si je n'avais pasfait ou dit ceci ou cela, je n'aurais jamais abouti au résultat que j'avais sous les yeux à ce moment-là, comme si le chemin emprunté avait été le seul possible pour me conduire là. Quand je vois dequelle façon je concevais les choses lorsque je cultivais encore cette croyance, je me dis que c'étaittotalement absurde de penser ça, mais tant qu'on ne prend pas conscience de ce qui se passe en soi,on navigue en aveugle en ne faisant que suivre les automatismes appris par le passé. Quoi qu'il ensoit, ce qui prend forme dans notre expérience concrète ne dépend pas de ce que nous faisons ou dece que nous disons, mais de ce que nous vibrons, de l'énergie qui se dégage de nous, etheureusement pour nous d'ailleurs !

    Cette énergie, cette fréquence qui se dégage de nous comme s'il s'agissait d'une note de musique,est orientée par tout ce dont nous avons conscience, mais aussi par toute la partie inconsciente, etquand quelque chose n'est pas conscient, on ne peut rien faire à ce sujet, car on ne voit même pasque c'est là. On ne peut donc pas contrôler ce que l'on vibre, et s'acharner à vouloir cultiver des

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  • pensées dites positives du matin au soir en se disant que de cette façon on va enfin pouvoir obtenirce que l'on veut est une fausse piste, déjà parce que ces pensées sont souvent des pensées de façade,alors qu'au fond, on se sent super mal, frustré, en colère, lasse, etc., et aussi parce que cultiver unecertaine pensée, ou plutôt ressentir l'émotion que génère cette pensée n'est qu'un ingrédient qu'onajoute à l'ensemble. Si en face, au niveau de l'inconscient, j'ai certaines croyances qui entrent enconflit avec la pensée que je répète en boucle, c'est le morceau le plus imposant des deux qui vaprovoquer le résultat que je vais observer à l'extérieur, dans mon expérience concrète. Etn'oublions pas qu'il n'y a pas qu'une ou deux pensées/croyances qui entrent en ligne de compte, il ya la totalité de celles qui composent notre système dans le moment présent.

    Prenons un exemple pour y voir plus clair : une personne pourrait se répéter à longueur de journéequ'elle est merveilleuse, pleine de qualités, et aimée de tous... Mais au fond, cette personne sedéteste et se trouve totalement nulle et inintéressante. Le fait d'être persuadée d'être nulle etinintéressante est une idée très forte qu'elle cultive depuis des années, ce qui lui a laissé le temps detrouver tout un tas d'arguments la concernant qui font qu'elle est convaincue d'être une moins querien. C'est ce qu'elle RESSENT au-delà de ce qu'elle peut dire aux autres ou de ce qu'elle peutchercher à se répéter à elle-même. Elle SAIT peut-être d'un point de vue intellectuel qu'elle est unebonne personne, mais elle RESSENT pourtant quelque chose de contraire. Ainsi, elle va continuer àobserver dans la matière tout un tas de situations qui vont venir valider l'idée qu'elle ne vaut rienparce que c'est l'idée qui domine chez elle, celle qui imprègne son ressenti, et si cette personneregarde avec honnêteté ce qui se passe de ce côté, elle se rendra rapidement compte que quand ellese répète qu'elle est merveilleuse, ça sonne faux, et il y a toutes les chances d'ailleurs que sonmental vienne le lui rappeler régulièrement en lui servant tout un tas de petits « mots doux » àrépétition.

    Le mental cela dit n'est pas un bourreau qui chercherait à nous pourrir la vie gratuitement, justeparce que ce serait un vilain méchant qui n'aurait rien de mieux à faire de ses journées (et parfoismême de ses nuits... ) En réalité, le mental nous indique pile-poil ce que nous avons besoin d'allervoir pour pouvoir nous diriger vers ce que nous voulons vraiment.

    Quand vous vous répétez que vous êtes une personne de valeur et que le mental vous dit : « Turigoles ? T'es juste un clown gras du bide (ou des hanches, ou autre) qui n'intéressera jamaispersonne ! » il ne s'agit que de votre propre opinion à votre sujet, et en prenant le temps de vouspencher là-dessus, vous allez pouvoir avancer petit à petit vers un regard sur vous-même qui finirapar vous renvoyer que vous êtes réellement une personne de valeur tel(le) que vous êtes, mêmeavec tout ce que vous pourriez détester chez vous.

    Vu sous cet angle, le mental est un précieux allié qui ne fait que nous donner des raccourcis. Celadit, là encore, si vous êtes convaincu que votre mental est une sorte de diable interne qui n'est làque pour vous faire souffrir, vous allez filtrer vous-même votre réalité et voir apparaître toutessortes d'éléments qui vont venir valider VOTRE idée au sujet du mental. Ça passera peut-être pardes articles que vous allez voir défiler sur votre fil d'actualité Facebook ou alors un reportage à latélévision, quelque chose que vous allez entendre de la bouche d'un autre et ainsi de suite. Et parceque vous allez entendre ça de l'extérieur, vous allez vous dire : « Ah ! Ben j'avais raison de penserque mon mental veut ma mort ! » mais en fait, il ne s'agit pas d'une preuve, mais du simple résultatde votre propre création, que celle-ci ait été consciente ou non.

    Le truc, c'est que comme il y a un temps entre le moment où on accorde notre attention à unepensée et le moment où ça prend forme concrètement dans la matière (et comme bien souventnous ne sommes pas conscients des pensées qui nous défilent dans le crâne et qu'en plus, il y a toutun enchevêtrement de pensées ou de croyances qui font qu'on obtient tel ou tel résultat), on ne serend pas compte du lien entre la ou les pensées qu'on a eue(s) et ce qui intervient ensuite dans leplan concret, et on a alors l'impression de subir constamment une réalité extérieure face à laquellenous serions totalement impuissants.

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  • Mais quand on commence à prendre conscience de ces mécanismes, on peut alors faire du ménageen soi et commencer à semer délibérément de nouvelles graines pour que la récolte (ce qu'on vaobserver à l'extérieur à l'avenir) cadre cette fois avec ce qu'on veut réellement plutôt que d'avoirl'IMPRESSION (ça reste notre perception) de subir la vie sans avoir aucun pouvoir à ce sujet.

    Si tout ceci vous paraît encore bien obscur au stade actuel, accrochez-vous, nous allons décortiquerle processus créatif ensemble au fil de ces pages de sorte que ça devienne aussi simple et accessibleque possible.

    Un point au passage sur la loi d'attraction elle-même : si vous croyez que ça fonctionne, que c'estréel, vous obtiendrez des « preuves » que ça fonctionne bel et bien. Si vous êtes persuadé que c'estdu vent et que ça ne marche pas, vous allez là aussi obtenir des « preuves » que c'est bel et bien duvent et que ça ne fonctionne pas, mais d'un côté comme de l'autre, vous ne ferez qu'obtenir le fruitde votre propre création, parce que la loi d'attraction fonctionne pour tout et tout le temps, aumême titre que la gravité sur Terre (et ça nous arrange bien!) Vous avez décrété, consciemment ounon, que les choses étaient comme ci ou comme ça, et la vie n'a fait que vous donner ce que vousavez demandé de cette façon, à travers votre vibration.

    La vie, Dieu ou tout ce que vous voulez d'autre, n'attendent rien de nous, sans quoi, tout serait déjàen place en allant dans le sens choisi parce qu'à ce niveau (au niveau de la conscience libérée ducorps) la création est instantanée. On est en mode « Je veux, j'obtiens » de façon immédiate,comme si nous autres songions à quelque chose qu'on voudrait commander sur le net et que le colisapparaissait instantanément sous nos yeux alors que l'idée nous avait à peine effleuré l'esprit.Donc, si une quelconque force extérieure à nous voulait que nous fassions autre chose que ce quenous sommes en train de faire, c'est ce qui serait. Il ne s'agit pas non plus d'une sorte de test, dugenre : on nous aurait plantés sur Terre avec un libre arbitre et on attendrait de nous qu'on soit de« bons humains » et qu'on se comporte de telle ou telle façon pour mériter notre récompensearrivés au dernier jour de notre vie.

    Et évidemment, si jamais on s'était plantés en cours de route, on nous aurait collé des mauvaispoints sur notre carte-karma pour qu'on déguste durant la vie d'après... (tiens, prend-toi ça dansles dents Michel-Edouard... Fallait pas être aussi méchant !) Ça, c'est un fonctionnementtypiquement humain. Le chantage affectif, les attentes, la manipulation et compagnie, ce n'est pasdu ressort de la vie ou de ce qu'on appelle Dieu.

    Revenons un instant sur ceci : la vie, c'est un peu comme une maman (ou un papa) totalementbienveillante qui nous aurait emmenés au parc pour jouer (le parc c'est notre vie terrestre). Mamanva s'asseoir sur un banc, elle nous observe, elle nous regarde jouer, lit un magazine ou envoie desSnaps à une copine, peu importe. Elle nous a emmenés dans un cadre sécurisé où elle sait qu'il nepeut rien nous arriver de bien méchant (parce qu'au niveau de l'âme, le corps n'est qu'un véhiculedont la mort n'a rien de dramatique) et elle vaque à ses petites occupations de son côté. À côté deça, elle se contrefout de ce à quoi NOUS on va jouer. Qu'on joue aux pirates, qu'on joue auxgendarmes et aux voleurs, qu'on fasse des châteaux de sable ou qu'on fasse une partie de 1,2,3 soleiln'a strictement aucune importance. On est libres de jouer exactement comme on le souhaite etMaman-la-vie n'attend absolument rien de nous et ne va pas nous faire une crise si on fait un choixautre que celui qu'elle espérait qu'on fasse, parce qu'en fait, elle n'espérait rien du tout (à part peut-être avoir un peu la paix :-))

    Cette métaphore simplifie bien sûr ce qui se passe entre nous et ce qu'on appelle la vie ou Dieu,mais en gros, c'est bien de ça qu'il s'agit. Et quand on pointe du doigt le ciel ou le diable d'ailleursen disant que s'il y a la guerre, la famine et de la violence sur Terre, c'est de leur faute, c'estsimplement une façon de se déresponsabiliser, parce qu'au niveau mondial, on ne fait qu'obverseren plus grand ce qui se passe à l'intérieur de chacun d'entre nous. Eh oui !

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  • Pensez-vous vraiment qu'une personne qui se traite avec douceur et bienveillance et qui s'acceptecomme elle est ressent le besoin d'agresser qui que ce soit ? Quand est-on violent avec les autres ?Quand on souffre. Et quelle est la plus grande cause de souffrance sur cette Terre ? La sensation dene pas être digne d'amour. Et qui est donc la première personne à ne pas nous aimer ? Eh bien c'estnous-même !

    Si on observe tant de violence sur Terre, si on voit tant de conflits ou de situations douloureuses seproduire à l'extérieur, c'est parce qu'il s'agit d'une simple projection qui nous offre en même tempsl'opportunité de prendre conscience du mal qu'on se fait à soi-même, et qu'on puisse ainsi, si on lesouhaite, faire un nouveau choix. Pas parce que nous DEVRIONS le faire. Pas parce que qui que cesoit à l'extérieur attend de nous que nous fassions ce choix. Mais seulement POUR NOUS, parceque nous aspirons généralement tous à vivre une vie plus paisible et moins douloureuse, et nousavons la possibilité d'emprunter cette voie à tout moment si nous désirons sortir de nos anciensschémas.

    Ça reste une simple option finalement, mais elle est accessible à chacun d'entre nous, à n'importequel moment de notre cheminement. Voyez aussi une chose : on trouve souvent inacceptable cetteviolence quand on l'observe à l'extérieur de soi, par contre, s'acharner jour après jour sur soi-mêmeà se critiquer, se blâmer, se rabaisser souvent pour des broutilles en plus, pour des détails, quoi deplus naturel ! Eh bien non... S'acharner sur soi est le point de départ de tout ce qui cloche audehors, et plus nous allons commencer à prendre soin de nous-mêmes, à nous traiter avec la mêmebienveillance que celle qu'on offre tout naturellement à ceux que nous aimons, et plus nous allonsvoir l'harmonie et la paix se propager au dehors.

    Continuons à décortiquer quelque peu le « comment c'est la vie ? »

    Nous avons tendance à dire que dans le monde, il se passe telle ou telle chose, selon ce que nousallons voir aux infos à la télévision, ou selon ce qu'on va voir défiler sur les réseaux sociaux ouencore ce qu'on va entendre à droite ou à gauche dans notre entourage... Mais ce qui se passe dansle monde se résume-t-il vraiment à ça ? A ces quelques bribes d'infos qu'on va attraper au passage ?En réalité, ce n'est qu'une toute petite portion de ce qui se passe concrètement, mais là encore,chacun va être exposé à certaines informations en fonction de ce qu'il vibre, en fonction de ce quiexiste dans son propre système de croyances. Sachez que même les pensées qui déboulent dansvotre esprit sont attirées là par celles que vous avez tendance à ruminer. Plus vous restez accroché àces pensées qui vous pèsent, et plus vous en voyez arriver. Et bien sûr, plus vous allez chercherdélibérément des pensées agréables, et plus vous allez en voir d'autres de même nature inondervotre espace mental. Testez par vous-même, vous verrez bien.

    Vous voyez, il y a quelques années en arrière, je voyais le monde comme un endroit dangereux, engrande partie mauvais et même assez terrifiant. J'étais alors constamment exposée à toutes sortesd'éléments qui venaient valider ces idées. Aujourd'hui, je vois le monde très différemment, je voistoutes ces personnes qui mènent des actions pour améliorer les choses, pour oeuvrer dans le sensde ce qui leur tient à cœur, tous ces gens qui font preuve d'humanité et qui prennent soin desautres sans attendre quoi que ce soit en retour. Qu'est-ce qui a changé avant tout ? Ma perceptiondu monde, ce sur quoi je fixe mon attention la majorité du temps. Si j'interroge une personne qui aun système de croyances différent du mien, elle va peut-être me parler d'un monde semblable àcelui que j'observais il y a dix ans en arrière. On vit pourtant sur la même planète. Mais chacunexpérimente et filtre la réalité selon sa propre façon de la concevoir, et ça, ça peut partir d'un choix,d'une décision consciente !

    Ça nous ramène aussi au fait qu'il ne sert à rien de vouloir changer le monde ou les autres. C'est dutemps et de l'énergie gaspillés tout simplement. Quand on veut voir certains changements arriverau dehors, c'est en nous qu'il faut les déclencher, parce qu'en faisant basculer ce qui se passe àl'intérieur de nous, notre rapport au monde et aux autres change inévitablement.

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  • Si vous voyez la vie comme quelque chose de difficile, une sorte de parcours du combattant, unesorte d'enfer sur Terre, rappelez-vous ceci : tout ce que vous croyez devient vrai, toujours et pourtout.

    Si votre expérience de la vie est trop douloureuse au stade actuel, qu'est-ce que ça vous coûterait deseulement commencer à douter de ce qui a été une certitude pour vous jusque-là ? Il n'y a aucundanger à ça. Vous n'avez même pas besoin de chercher à vous remplir le cœur d'espoir. Vous n'avezpas besoin de vous mettre à rêver en grand avec le risque d'être déçu ensuite (et c'est aussi souventce qui nous freine.) Tout ce que vous avez à faire, si vous en avez envie, c'est de commencer àremettre en question ce que vous teniez pour vrai jusqu'à présent, de commencer à avancer vers un« et après tout, qui sait ? Et si la vie pouvait être autrement ? » Ça suffit déjà. Faites le pas. Semezune toute petite graine de doute dans votre esprit, et laissez la magie de la vie faire le reste.

    Si vous tenez simplement compte de cet élément-là : « Tout ce que l'on croit devient vrai », vousallez commencer à considérer de façon bien différente votre façon de penser et de vous exprimer, etvous allez régulièrement vous prendre vous-même la main dans le sac en train de créer une réalitédont vous ne voulez clairement pas. En vous voyant faire, vous allez avoir la possibilité de faire denouveaux choix, tranquillement, à votre rythme, et ainsi commencer à expérimenter une réalité deplus en plus agréable. Amusez-vous avec ce processus, jouez avec ça comme si ça n'avait aucuneconséquence, juste pour voir, par esprit de curiosité scientifique, appelons ça comme ça. Qui saitquels changements vous pourriez voir apparaître au fur et à mesure ?

    Vous allez toujours expérimenter une certaine version de la vie qui va cadrer à la perfection avecVOTRE perception des choses. Alors si vous voyez la vie comme quelque chose de difficile et depénible, prenez simplement conscience du fait que c'est lorsque VOUS continuez à adhérer à cetteidée que vous continuez à expérimenter cette version-là. Même si vous tournez en boucle dans cemodèle depuis ce qui semble être une éternité, qui peut savoir ? Peut-être qu'une autre version estpossible... Et si vous interrogez les gens autour de vous, vous trouverez bien d'autres versions quecelle-ci. Pourquoi la vie serait facile pour certains et pas pour d'autres ? Parce que certains ontsimplement eu de la chance au grand loto de la vie ? Certainement pas. Sinon comment expliquerqu'un grand nombre de gens partis de rien ou ayant vécu tellement de difficultés aient ensuite puchanger la donne et vivre une expérience bien plus joyeuse ? La seule chose qui change si on creuseun peu, c'est l'état d'esprit avec lequel chacun avance.

    J'ai expérimenté aussi les deux facettes de la médaille. J'ai entendu durant toute mon enfance quela vie c'était de la merde, qu'à chaque fois qu'il arrive quelque chose de bien, il y a une tuile quinous tombe sur la tête, et parce que j'y ai cru, j'ai expérimenté cette version-là pendant trèslongtemps. Et puis, en commençant à explorer le monde du développement personnel, je me suisouverte petit à petit à d'autres versions sans même m'en rendre compte. J'ai commencé à remettreen question ce qu'on m'avait pourtant dit et répété avec tant de conviction, et j'ai alors commencé àexpérimenter de nouvelles possibilités. Ceux qui, comme moi, ont traversé ce pont qui relie « la vieest un combat » à « la vie peut être une merveilleuse expérience » n'ont changé qu'une seule choseà la base : ce qu'ils tenaient pour vrai à ce sujet, et donc ce qu'ils CROYAIENT possible et accessiblepour eux. Vous n'avez même pas besoin de chercher à vous convaincre que la vie est géniale. Vousavez juste besoin de commencer à douter de votre idée de départ qui dit que la vie est unenchaînement sans fin d'épreuves et de souffrances de toutes sortes, c'est tout. C'est vraiment tout.Le simple fait de commencer à remettre en question votre croyance suffit pour qu'elle perde enforce, jusqu'à se dissoudre complètement. D'ailleurs, pour vous faciliter la tâche, je vous invite àjeter un œil à la méthode de Byron Katie appelée « Le Travail ». C'est une méthode toute simplemais tellement percutante à mes yeux, méthode qui consiste à remettre en question nos penséesstressantes, et perso, j'utilise une version simplifiée en me servant seulement de la secondequestion de la méthode (« Pouvez-vous êtes absolument sûr(e) que c'est vrai ? ») pour travailleraussi bien sur mes peurs que sur mes idées limitantes, tout ce qui peut me piquer, mesinterprétations douloureuses de certaines situations, les « certitudes » pas très roses que j'ai puavoir concernant l'avenir et ainsi de suite. Tout ce qui peut être source de stress peut se démonter

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  • très facilement en remettant simplement en question notre idée de départ (et en acceptant bien sûrde sortir du rôle de victime).

    Tout ça pour dire que quoi que vous viviez en ce moment, quelles que soient les difficultés que vousavez pu traverser, une nouvelle version de la réalité est aussi accessible pour vous. Plein denouvelles versions de la réalité en fait. Si tant est que vous ayez réellement envie d'y aller. Certainespersonnes préfèrent parfois rester enfermées dans une version douloureuse de la réalité parcequ'au moins là, elles savent à quoi s'en tenir. Il n'y a pas de mauvaise surprise, pas de risque dedéception, puisqu'elles sont déjà au fond du trou. Comment pourraient-elles donc tomber plusbas ? pensent-elles... Mais en réalité, même en se maintenant dans ce type de système, on ressentde la souffrance à chaque nouveau coup dur. Peut-être a-t-on le sentiment d'être anesthésié àprésent, mais ce n'est qu'un mensonge qu'on se raconte à soi-même en cherchant à nier ce qu'onressent.

    Si votre expérience de la vie est pour l'instant désagréable et pesante, tout ce que vous avez à faireau final, c'est de voir de quelle façon vous avez vous-même tendance à considérer l'expérienceterrestre. En prenant conscience de votre perception à ce sujet, vous allez permettre à voscroyances limitantes de se dissoudre et vous allez ainsi donner la permission à de nouvellesexpériences plus agréables de prendre forme. Bien sûr, quand on a beaucoup souffert, on a souventfini par se braquer, par se fermer à la vie en disant « non, moi j'y crois plus, maintenant je ne meferai plus avoir ! » On a vécu un tel sentiment de déception et d'injustice, avec l'impression d'avoirété dupé d'une certaine manière, qu'on refuse de revenir à cette sorte d'innocence, comme celle desenfants, d'accepter de faire confiance à nouveau par crainte de passer pour une personne naïve oucarrément stupide, comme si on n'avait pas déjà assez morflé pour avoir compris la leçon, vousvoyez le genre ? Accepter de s'ouvrir à la vie à nouveau peut faire peur, de la même façon qu'il esteffrayant d'accepter de faire confiance à nouveau en ouvrant son cœur à un autre partenaire quandon a vécu de grandes souffrances dans le domaine amoureux.

    Ça peut faire très peur oui, mais la perspective de rester enfermés dans cette prison que nous avonsnous-mêmes construite n'est-elle pas plus effrayante encore ? À chacun de voir.

    Ce que je vous propose là reste évidemment une possibilité, non une obligation. Nous avonsparfaitement le droit de continuer à croire que nous sommes victimes du monde extérieur, de lamalchance ou d'un destin tout tracé. Il n'y a rien de mal à ça. La seule différence c'est la façon dontNOUS allons le vivre, et c'est à chacun de voir ce qui lui convient ou non en sachant que nouspouvons à tout moment faire un nouveau choix si ceux faits par le passé ne nous conviennentfinalement pas ou plus.

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  • 3. Démontage de quelques croyances limitantes

    Je vous propose à présent de nous concentrer un peu plus directement sur le vif du sujet précédenten entamant une liste de croyances limitantes que nous allons décortiquer rapidement pour leurpermettre de se dissoudre. Il vous arrivera sans doute un certain nombre de fois de vous demandercomment vous avez pu ne pas vous rendre compte de la réalité des choses plus tôt, mais ne perdezpas de temps à ruminer là-dessus. L'essentiel, c'est que vous preniez conscience de tout cecimaintenant et que vous puissiez ainsi expérimenter une nouvelle version de la réalité qui cadreraavec vos souhaits les plus chers. Pour dresser cette liste, j'ai sollicité la participation de ceux qui mesuivent sur les réseaux sociaux et du côté de ma newsletter et leur aide m'a été bien précieuse,merci à eux (dont vous faites peut-être partie d'ailleurs :-)) !

    Tout ce que je crois devient vrai...

    « On ne peut pas tout avoir dans la vie » Ah bon ? Et pourquoi donc ? Y aurait-il un nombrelimite de cases qu'on a le droit de cocher au cours d'une vie ? Qu'est-ce qui ferait donc qu'on nepourrait pas obtenir ce que l'on veut dans tel domaine si on est déjà totalement satisfait de telsautres ? C'est marqué où exactement ? C'est Dieu qui a décrété ça ? Ou est-ce que c'est plutôt papaou maman qui, un jour où on a demandé quelque chose sans obtenir satisfaction, où on s'en estensuite plaint, nous a lancé « On ne peut pas tout avoir dans la vie » pour justifier la réponsedonnée ? Allez chercher l'origine de cette idée dans votre passé. D'où ça vous est venu ? Vous allezsans doute retrouver ce, ou plutôt ces moments où on vous a dit qu'on ne pouvait pas tout avoirdans la vie, ce que vous avez simplement fini par croire. Et peut-être qu'au moment des faits, iln'était pas possible pour nos parents pour des raisons financières ou autres de nous offrir ce quenous demandions, mais en faisant une généralité d'un fait ponctuel, même si celui-ci s'est répété,ça a généré une croyance, et celle-ci comme de nombreuses autres n'a probablement fait que setransmettre de génération en génération. Ça reste quoi qu'il en soit une idée préconçue, riend'autre que ça, car oui, on peut TOUT avoir dans la vie, et par TOUT j'entends « encore bien plusque tout ce qu'on aurait pu imaginer un jour ». La seule limite, c'est nous qui la posons, parce quetout ce que nous croyons devient vrai. Quand nous adhérons à l'idée qu'on ne peut pas tout avoirdans la vie, en réalité, NOUS ne permettons pas à tous les domaines de notre vie de fleurir commenous le voudrions, mais nous avons à tout moment la possibilité de nous ouvrir à une nouvelleperception des choses, et donc, de commencer à expérimenter dans la matière tout ce qui cadreraavec cette nouvelle perception.

    « Il faut savoir patienter pour obtenir ce que l'on désire » Certes, le fait d'être patientpeut-être un précieux atout pour ne pas vivre dans une forme de frustration permanente si onn'obtient pas ce que l'on veut de suite, mais derrière cette idée de devoir apprendre à patienter, il yen a une autre qui dit qu'il faut forcément du temps pour obtenir ce que l'on veut, qu'on vanécessairement tourner en rond pendant X temps et qu'en somme, ça ne peut pas venir tout desuite, ou en tout cas très vite... Concrètement, la vitesse à laquelle les choses vont prendre formesur notre chemin ne dépend que de ce qu'on permet ou non, vibratoirement parlant. Si vous êtespersuadé de ne pas mériter de vivre le grand amour par exemple, il n'est pas étonnant que vousguettiez l'arrivée du prince charmant ou de sa version féminine depuis des années, mais ce quicoince, ce n'est pas le calendrier, comme s'il y avait une date précise à laquelle monsieur oumadame devait se pointer. Ce qui empêche pour le moment votre vœu de se concrétiser, c'est peut-être que vous vous voyez comme un être minable qui n'est pas assez bien pour qu'on puisse l'aimervraiment, et c'est pour ça que vous tournez en rond. (Je simplifie une fois encore pour que le

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  • principe de démontage devienne clair et qu'il se fasse tout seul au bout d'un moment, mais il y asouvent plus d'une croyance qui fait qu'on coince sur tel ou tel point. Quoi qu'il en soit, la vie estbien faite et on nous met toujours sous le nez ce que nous avons besoin de voir pour nous libérer denos barrières, alors pas d'inquiétudes surtout !)

    Creusons un peu plus d'ailleurs cette notion de temps (tant qu'à faire!), car il y a des morceauximportants à mettre à jour ici, notamment l'idée qu'il existe un destin tout tracé, écrit à l'avance, etqui ferait que certains événements ne pourraient prendre forme qu'à certains moments précis, etdonc, que si on rate ces moments, on ne vivra jamais ces trucs qui étaient censés nous arriver hier(C'est vraiment pas de bol pour ceux qui sont toujours à la bourre !) Vous pouvez immédiatementrecommencer à respirer, car il n'existe PAS de destin déjà écrit et figé qui ferait que certainsévénements, ou l'arrivée de certaines personnes ne pourraient se faire qu'à un moment prédéfini.Quand on dit que TOUT est déjà écrit, ça veut dire que TOUTES les possibilités existent déjà, queTOUTES sont accessibles. Ca ne veut pas dire que le chemin est tracé d'avance comme une sorte deparcours obligatoire.

    En fait, ce qui prend forme sur notre chemin ne fait que répondre à notre vibration, à la fréquenceque nous émettons en quelque sorte. Même les prises de conscience qui interviennent ont unefréquence, et quand celle-ci est rejointe par la nôtre, la prise de conscience intervient. Bien sûr, çane se produit pas de façon isolée. Il y a tout un tas d'éléments qui se déclenchent de façonsimultanée, qu'on en soit conscients ou non. C'est un peu comme nos organes de leur côté qui fontleur job même si nous n'avons aucune espèce d'idée de ce qu'ils sont en train de bricoler. Nousn'avons pas besoin de penser à bien dire à notre cœur chaque jour de continuer à battre ou à nospoumons de continuer à aspirer puis à rejeter l'air du dehors pour que tout ce petit monde fasseson travail à la perfection. Bien sûr, dans certains cas de figure, on pourrait supposer que certainespersonnes ont trouvé un bouton « off » leur permettant d'éteindre à volonté leur cerveau, mais ça,c'est une autre histoire :-) Quand on désire atteindre un objectif et qu'on est dans la bonne énergie(entendez par « bonne » : quand on vibre une fréquence identique à celle de notre cible) notreobjectif se manifeste tout naturellement, sans qu'il n'y ait rien à forcer et sans que ça nécessite unquelconque effort (ouf!) Donc, les événements de notre parcours n'interviennent pas parce quec'est le « bon » moment, mais parce que nous avons atteint la bonne fréquence, alors quoiqu'ilarrive, et même si vous avez l'impression de ne rien voir bouger pendant un temps, vous ne pouvezabsolument PAS passer à côté de quoi que ce soit, parce que ce n'est pas vous qui êtes sur la gare àattendre le train. Le train c'est vous, et au fur et à mesure que vous atteignez de nouvelles gares (enfonction de votre fréquence vibratoire), les « passagers » qui attendaient là vous rejoignent pourvenir s'installer dans le train. En somme, les éléments qui vibrent sur la même fréquence que nousinterviennent dans la sphère que nous appelons « notre réalité », pas parce qu'il était prévu que teljour à telle heure nous vivions tel événement ou telle rencontre, mais parce que nous avons fait toutun cheminement qui a modifié notre fréquence, et dès que les deux fréquences se rejoignent,l'événement survient dans le plan concret de nos vies. Ça va mieux tout d'un coup, non ? :-)

    Une autre question qui est reliée à celle-ci est : va-t-on obligatoirement rencontrer certainespersonnes bien précises durant notre parcours ? On parle souvent du fait de s'être mis d'accord,d'avoir passé ce qu'on appelle des contrats d'âmes avec d'autres êtres avant de nous incarner pourque chacun joue tel rôle dans la vie de l'autre et lui permette ainsi d'accéder à telle prise deconscience ou tel déclic, comme un partenariat invisible où nous serions des coéquipiers travaillantmain dans la main pour le plus grand bien de chacun. J'avoue que cette idée est plaisante et que j'aitendance à y adhérer parce qu'il m'est arrivé un certain nombre de fois déjà d'avoir un sentiment defamiliarité très fort avec certaines personnes, cette impression de déjà connaître l'autre, d'avoirdéjà eu des liens très forts avec eux alors que nous ne nous connaissions pas plus que ça à cemoment-là d'un point de vue concret. Alors est-ce que tout ceci ne faisait que répondre à monsystème de croyances ? Ou est-ce qu'il y a vraiment un partenariat de ce type à l'étage du dessus ?Je n'en sais rien au fond. Je ne dispose que de mes ressentis à ce sujet. Je ne peux que décider de ceque j'ai envie de croire ou non, mais je n'aurai pas de preuves à vous fournir avant d'être passée del'autre côté (et là pour écrire un nouveau bouquin qui va venir vous dire de quoi il retourne, ça vaêtre un peu compliqué... Pas grave, j'irai harceler un médium pour qu'il prenne la dictée :-)) Je me

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  • dis aussi : quelle importance au fond ? En fait cette idée est assez réconfortante, pour moi en toutcas, et le fait d'envisager également ceux qui nous ont le plus fait souffrir comme des partenaires auniveau de l'âme qui ont accepté de jouer le rôle du méchant pour nous permettre d'avancer commenous l'avons fait adoucit aussi la peine causée. Ça n'excuse en rien les comportements blessants quenous avons pu subir évidemment, il ne s'agit en aucun cas de chercher des excuses à un violeur ou àun assassin non plus, mais que sait-on au juste de ce qu'il y a vraiment derrière ce qu'on appelle« la réalité » ? En ce qui me concerne, le fait d'accepter de ne pas pouvoir avoir toutes les réponsesm'a soulagée d'un énorme poids. De même pour le fait de me donner le droit de croire sans avoir depreuves. Je vous dirais simplement de faire du tri là-dedans en fonction de VOTRE ressentipersonnel, de ce qui vous fait le plus de bien ou de ce qui vous est le plus utile. Il n'y a pas dechemin plus juste qu'un autre, mais, quelle que soit l'option choisie, vous allez toujours obtenirdans votre réalité concrète tout ce qui viendra valider VOTRE conception du monde, alors voyez oùva votre préférence en fonction de ça. C'est tout. Tout ce que l'on croit devient vrai, alors pourquoine pas choisir seulement en fonction de ce qui nous fait du bien au lieu de vouloir toujours vérifierque nous ne sommes pas en train de rêver les yeux grands ouverts, comme si nous allions noustaper la plus grande honte de notre vie si jamais nous avions choisi de croire quelque chose sansavoir de preuve irréfutable qu'il s'agissait bien de LA vérité ultime ? De toute façon, cette véritén'existe pas parce que nous créons absolument TOUT de notre réalité, chacun d'entre nous, alorsune fois qu'on devient clair sur ce point, autant choisir quelle version de la réalité nous avonsENVIE d'expérimenter (conte de fées ou film d'horreur grandeur nature, ou toutes les autresversions imaginables entre ces deux extrêmes.)

    Pour en revenir à la notion de temps, vous pouvez donc laisser aller la crainte de passer à côté de ceque vous désirez, car c'est tout bonnement impossible puisque ce que vous expérimentez esttoujours un simple reflet de ce qui se passe en vous. On peut mettre plus ou moins de temps avantd'atteindre nos objectifs, et ça, bien souvent parce qu'on se braque contre la vie (comme un gaminqui boude, oui, oui), on entre en résistance au lieu d'ouvrir la porte en grand et ainsi dePERMETTRE à ce qu'on désire de se manifester.

    D'une manière ou d'une autre, quand vous voulez quelque chose, la vie fait en sorte de vous tracerun chemin pour que vous puissiez l'obtenir, et si jamais vous cultivez encore certaines croyancesqui vous barrent la route, là encore, la vie va vous fournir les expériences dont vous avez besoinpour que vous ayez l'opportunité de libérer le passage. Si vous loupez le coche, une fois, deux fois,cinquante fois, no panique, la vie va vous redonner encore et encore de nouvelles occasions, soustoutes sortes de formes, pour que vous puissiez faire tomber vos barrières et que vous puissiezobtenir ce que vous désirez. La vie n'est pas un être humain qui finirait par se lasser de nous voirfaire la sourde oreille (et heureusement pour nous!) Ce n'est qu'un miroir encore une fois de ce quise dégage de nous, vibratoirement parlant, aussi, quand vous émettez un souhait (ou plutôt quandvous ressentez ce que ça vous ferait de vivre cette expérience concrètement), tout se met en placepour que vous puissiez obtenir ce que vous voulez. Parfois aussi, il y a certaines émotions qui ontbesoin d'être vécues, car une émotion est comme une sorte de courant électrique qui nous traverseet qui va libérer le passage au niveau énergétique. Tant qu'on refoule ses émotions ou qu'oncherche à les fuir, qu'on cherche à les planquer sous le tapis en chantant à tue-tête « nooooon je nete ressens pas, tu n'existes pas, tu n'es pas làààààà », le travail de libération nécessaire pour quenous puissions atteindre notre objectif ne peut pas prendre forme, et du coup, nous avons lasensation de tourner en rond. Et puis nous voyons certaines situations se reproduire encore etencore, et nous nous braquons avec toujours plus de véhémence contre les faits en hurlant« Noooon, je ne veux pas vivre ça, foutez-moi donc la paix ! », mais c'est peut-être précisémentl'émotion générée par la situation qu'on voit se répéter en boucle que nous aurions besoin deressentir pleinement pour qu'ensuite l'événement attendu puisse prendre forme. En gros, on passeune commande, la vie nous envoie alors une expérience que nous aurions besoin de vivre pourlibérer un nœud énergétique et obtenir ce que nous voulons. Face à cette situation, au lieu de vivrel'émotion, nous sortons armures et épées et nous nous braquons à fond les ballons en hurlant à lavie d'aller se faire voir avec ses livraisons à la con. Là, nous venons en fait d'annuler notrecommande précédente en déclarant que nous ne voulions pas de ce truc qui était une étapenécessaire pour nous permettre d'accéder à notre souhait de départ... Le temps passe, un peu,

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  • beaucoup... Nous tapons du pied, nous regardons la montre et nous commençons à nous énerveren disant « Bon sang, mais il reste où mon colis ? » Une fois calmés nous repassons commandepour notre souhait de départ, puis la vie nous envoie une nouvelle situation censée générer unecertaine émotion qui va libérer le passage au niveau énergétique, et puis en bonne tête de mule quenous sommes, nous nous braquons une nouvelle fois contre ce qui se présente parce que nousCROYONS que la vie s'est plantée dans ses livraisons ou qu'elle est complètement sourde, alorsqu'à chaque fois nous recevons pile-poil ce qu'il nous faut pour pouvoir aller là où nous avons envied'aller. Vous voyez le piège ? Alors donnez-vous le droit petit à petit de vivre les émotions qui seprésentent au fur et à mesure qu'elles arrivent, car elles ne représentent absolument pas un dangeret elles ne sont pas négatives non plus. La colère ou la tristesse sont des émotions comme n'importequelle autre. C'est nous qui leur collons des étiquettes parce qu'elles ne sont pas forcémentagréables à vivre, c'est certain, mais quand on se laisse traverser par une émotion sans entrer enguerre contre elle ou sans chercher à l'éviter à tout prix, c'est généralement bouclé en deux minuteschrono, comme c'était le cas quand nous étions enfants. Et puis pourquoi faire semblant ? J'airemarqué récemment quelque chose chez moi qui pourra peut-être vous servir également. Je mesuis rendu compte que par moment, je cherchais à me persuader moi-même que je ressentais autrechose que ce que je ressentais en réalité, parce qu'indirectement, je me disais que si je zappais vitefait bien fait cette étape pour passer à la suivante, j'allais vibrer la bonne fréquence et donc pouvoirobtenir ce que je désirais. Mais à jouer à ce jeu-là (même si on ne le fait pas exprès évidemment),on ne fait que tourner en rond et perdre du temps. Alors mon dernier accord en date avec moi-même a été qu'à partir de maintenant, j'allais tout simplement m'autoriser à ressentir ce que jeressentais dans l'instant, sans plus chercher à faire l'autruche, sans plus chercher à vite bouclerl'affaire pour tenter d'arriver plus rapidement à destination. De toute façon, on a beau chercher à seleurrer, on ressent malgré tout ce qu'on ressent, et faire preuve d'authenticité envers soi-même estle chemin le plus court pour faire bouger notre vie dans le sens désiré. Plutôt que de chercher à« calculer » ce que vous êtes, d'après vous, censé ressentir pour provoquer tel rés