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C.N.F.P.T. des Pays de la Loire
L’urbanisme
Date version : 21/08/2012
DTADD
SCOT
PLU
Carte communale
Règlement National d’urbanisme
Les différents documents d’urbanisme
Volet urbanisme
objectif :favoriser un urbanisme économe en ressources foncières et énergétiques, mieux articulé avec les politiques d’habitat, de développement commercial et de transports tout en améliorant la qualité de vie des habitants.
hiérarchie renforcée des normes entre documents d'urbanisme et entre ces derniers et certains autres documents (chartes des parcs naturels régionaux et des parcs nationaux, orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau, objectifs des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux, des schémas régionaux de cohérence écologique et des plans climat-énergie territoriaux)
LOI Grenelle 2 – les documents d'urbanisme
loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010
les Directives Territoriales d'Aménagement et de Développement Durable (DTADD : L 113-1 CU) élaborées par l‘État, en association avec toutes les collectivités
Territoriales
approuvées par Décret en Conseil d‘État
possibilité de protéger pendant 12 ans les espaces naturels, agricoles ou forestiers (projet d'intérêt général)
objectifs devant figurer dans les Scot, PLU et cartes communales L’équilibre entre
a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé
b) L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;
c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables
La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables
La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables
documents rapport de présentation, un projet d’aménagement et de développement
durables et un document d’orientation et d’objectifs
rappel des objectifs de chacun de ces documents
mise en compatibilité dans les 3 ans des documents avec le plan hiérarchiquement supérieur (dispositions transitoires apportées par la loi du 5 janvier 2011)
les PLU restent de compétence communale
Report de la mise en conformité des Scot et des PLU texte: loi du 5 janvier 2011 (JO du 6 janvier) article 20
les Scot et les PLU approuvés avant le 12 janvier 2011 auront jusqu’au 1er janvier 2016 pour intégrer les dispositions du Grenelle 2 (au lieu de 3 ans)
les documents d’urbanisme en cours d’élaboration ou de révision approuvés avant le 1er juillet 2013, dont le projet aura été arrêté avant le 1er juillet 2012, pourront opter pour l’application des dispositions antérieures. Ils auront ensuite jusqu’au 1er janvier 2016 pour intégrer les dispositions du Grenelle 2
évaluation environnementale les directives territoriales d’aménagement et de
développement durables ;
Les schémas de cohérence territoriale et les schémas de secteur ;
Les plans locaux d’urbanisme : susceptibles d’avoir des effets notables sur l’environnement
ou qui comprennent les dispositions des plans de déplacements urbains
Les cartes communales qui permettent la réalisation d’activités, de travaux, d’aménagements, d’ouvrages ou d’installations mentionnés à l’article L. 414-4 du code de l’environnement (ICPE)
La loi Grenelle 2 comprend 257 articles modifiant 34 codes
Ces dispositions impacteront beaucoup de communes, de départements, de régions
Au total 201 décrets d’application sont prévus, dont 135 décrets en Conseil d’État et 56 décrets qui seront soumis à la commission consultative d’évaluation des normes 56 décrets sont prévus pour le titre 1 "Bâtiments et urbanisme",.
9 pour le titre 2 "Transports"
24 pour le titre 3 « Énergie et climat",
47 pour le titre 4 "Biodiversité",
41 pour le titre 5 "Risques, santé et déchets",
22 pour le titre 6 "Gouvernance"
1 décret est prévu concernant les dispositions complémentaires.
Ensemble de ces décrets publié dans un délai de 18 mois.
Grenelle 2 - les décrets
bâtiments la réglementation thermique 2012
diagnostics de performance énergétique, la publication de la performance énergétique des bâtiments lors des ventes et des locations, l’efficacité énergétique dans le tertiaire, l’annexe environnementale des baux et la priorité aux énergies
renouvelables
urbanisme évaluation environnementale des documents d’urbanisme,
l’aménagement des règles de COS pour les bâtiments économes en énergie, la publicité en agglomération et l’harmonisation des pré-
enseignes
énergie les SRCAE, les plans climat territoriaux, les certificats d’économie
d’énergie, l’inscription de l’éolien dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), les schémas régionaux de l’éolien et les conditions d’achat du biogaz
eau et biodiversité la protection des captages d’eau potable, la prévention des algues
vertes, la certification de valeur environnementale, le comité national trame verte et bleue (validation du pré-projet) et les comités régionaux trame verte et bleue, la gestion des bandes enherbées, la taxe urbaine sur les eaux pluviales
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT)
issu de la loi SRU du 13/12/2000
Principales caractéristiques
outil de planification stratégique intercommunale
élaboration à l’initiative des communes ou de leurs groupements
outil assurant une cohérence entre les politiques d’aménagement du territoire
territoire d’un seul tenant et sans enclave
pas de seuil minimum de population
Objectifs
fixer les orientations stratégiques d’un territoire
mettre en œuvre un PADD pour l’ensemble du territoire
déterminer les politiques publiques en matière d’habitat, de développement économique, de déplacement des personnes et des marchandises
Contenu
un diagnostic du territoire
le PADD
les orientations générales de l’organisation de l’espace
la liste des espaces et sites naturels ou urbains à protéger
les grands projets d’équipements et de services
les conséquences prévisibles de ces grandes orientations sur l’environnement
Impossibilité pour les communes non couvertes par un SCOT et situées à moins de 15 km de la périphérie d’une agglomération de plus de 50 000 hab. (ou à moins de 15 km de la mer) de modifier ou de réviser leur PLU en vue d’ouvrir à l’urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle
généralisation progressive des schémas de cohérence territoriale (SCOT)
bilan au bout de 6 ans: décision de maintien ou révision totale ou partielle dans les communes qui ne sont pas couvertes par un schéma de
cohérence territoriale applicable, le plan local d’urbanisme ne peut être modifié ou révisé en vue d’ouvrir à l’urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle jusqu’au 31 décembre 2012:communes situées à moins de quinze
kilomètres du rivage de la mer ou à moins de quinze kilomètres de la périphérie d’une agglomération de plus de 50 000 habitants
à compter du 1er janvier 2013 et jusqu’au 31 décembre 2016 : communes situées à moins de quinze kilomètres du rivage de la mer ou à moins de quinze kilomètres de la périphérie d’une agglomération de plus de 15 000 habitants
à compter du 1er janvier 2017, il s’applique dans toutes les communes.
Procédure d’élaboration du SCOT
Définition du périmètre par l’EPCI
Arrêt du périmètre par le Préfet
Délibération de l’EPCI compétent
prescrit l’élaboration du SCOT
précise les modalités de concertation
Délibération faisant le bilan de la concertation
Débat sur les orientations du PADD (4 mois au moins avant l’examen du projet de SCOT)
Délibération arrêtant le SCOT
Enquête publique
Approbation par l’assemblée délibérante de l’EPCI
affichage 1 mois au siège de l’EPCI et dans les mairies concernées
mention de l’affichage publiée dans un journal du département
mêmes formalités de publicité que ci-dessus
+ transmission au Préfet
Conseil Régional
Conseil Général
EPCI voisins
Chambres consulaires
INAO
notification
affichage 1 mois au siège de l’EPCI et dans les mairies concernées
transmission à divers organismes (Préfet, Région, Département, EPCI, communes, chambres consulaires CDCEA…)
affichage 1 mois EPCI et mairies concernées
mention dans un journal du département
Caractéristiques du SCOT (ordonnance du 6 janvier 2012 et décret n° 2012-290 du 29 février 2012 relatif aux documents d'urbanisme, JO du 2 mars 2012 )
objectifs environnementaux
plus prescriptifs
contrôle étendu du préfet
Composition du dossier de SCOT rapport de présentation (avec analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix dernières années précédant l'approbation du schéma et justification des objectifs chiffrés de limitation de cette consommation compris dans le document d'orientation et d'objectifs (ordonnance du 6 janvier 2012 et décret n° 2012-290 du 29 février 2012 relatif aux documents d'urbanisme, JO du 2 mars 2012 )
projet d’aménagement et de développement durable Mesures de compensations
Indicateurs d’évaluation du SCOT, notamment sur l’environnement
document d’orientations (dont document d'aménagement commercial)
documents graphiques
délai d'évaluation périodique d'un SCOT (Grenelle 2) ramené de 10 à 6 ans
entrée en vigueur de ce nouveau délai 6 mois après la loi Grenelle 2 soit à partir du 13 janvier 2011
date butoir: 13 janvier 2017
exemples un SCOT approuvé le 1er janvier 2005 devra procéder à une analyse de
l'application du schéma et délibérer avant le 1er janvier 2015
un SCOT approuvé le 1er janvier 2008 devra procéder à une analyse de l'application du schéma et délibérer avant le 13 janvier 2017
pour les projets de SCOT approuvés depuis le 13 janvier 2011, et ceux en cours d'élaboration ou de révision, le délai de six ans est applicable
procédures d'évolution des Scot : ordonnance du 6 janvier 2012
(décret n° 2012-290 du 29 février 2012 relatif aux documents d'urbanisme, JO
du 2 mars 2012 )
révision quand l’EPCI envisage des changements importants portant sur Padd
modification (L.122-14-2)
porte sur les orientations générales définies par le document d'orientation et d'objectifs
modification simplifiée (L.122-14-3 )
mise en compatibilité des Scot
élaboration ou révision d'un Scot ayant pour conséquence une réduction des zones agricoles avis demandé par le Président de l’EPCI sur le projet de Scot
arrêté (réputé favorable dans un délai de trois mois)
demande de la CDCEA : participation à l’élaboration, puis avis sur le projet arrêté
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)
Principales caractéristiques
remplace le POS
document plus opérationnel, plus souple et plus complet que le POS
élaboration à l’initiative et sous la responsabilité de la commune
compatibilité obligatoire avec le SCOT
Procédure d’élaboration
délibération prescrivant l’élaboration du PLU et précisant les modalités
de concertation
débat sur les orientations du PADD
délibération arrêtant le PLU
enquête publique
approbation par DCM
affichage en mairie 1 mois
mention dans un journal du département
notification : Préfet (« porter à connaissance»), PPA (Conseil Régional, Conseil Général, EPCI compétent en matière de SCOT, communes voisines) CDCEA…)
DCM exécutoire
affichage en mairie 1 mois
Envoi au Préfet et, pour avis, aux PPA
1 mois après sa transmission au Préfet (communes non couvertes par un SCOT)
après transmission au Préfet et accomplissement de publicité, d’affichage et de publication (communes couvertes par un SCOT)
Composition du dossier de PLU le rapport de présentation
analyse l’état initial
expose le diagnostic
présente le PADD
obligations d'évaluation des résultats de la mise en oeuvre du PLU soumis à évaluation environnementale (L.123-12-2)
les orientations d'aménagement et de programmation, dans les conditions prévues à l'article L. 123-1-4
ordonnance du 6 janvier 2012 (décret n° 2012-290 du 29 février 2012 relatif aux documents d'urbanisme, JO du 2 mars 2012) le règlement d’utilisation des sols
comprend désormais les obligations imposées aux constructeurs en matière de performances énergétiques et environnementales (L 123-1-5-14), d'infrastructures et de réseaux de communications électroniques ( l 123-1 – 5 -13 bis et R 123-9 CU)
possibilité d'imposer une densité minimale de construction dans les secteurs situés à proximité des transports collectifs existants ou programmés (R 123-4)
Loi Grenelle 2: majorations des possibilités de construire pour la construction de logements sociaux (50%) (L 127-1 CU) et la réalisation de constructions écologiquement performantes (30%) (L 128-1 et 2 CU)
les documents graphiques
zones urbaines (U)
zones à urbaniser (AU)
zones agricoles (A)
zones naturelles (N)
Consultation de la CDCEA
avis obligatoire sur le projet arrêté
d’unPLUhorsdupérimètre
d’unSCOTapprouvé,et en cas
de réduction des zones
agricoles
avis sur le projet de PLU arrêté,
sur demande de la CDCEA ,
dans les autres cas
avis obligatoire sur le projet arrêté d’un PLU hors du périmètre d’un SCOT approuvé, et en cas de réduction des zones agricoles
avis sur le projet de PLU arrêté, sur demande de la CDCEA , dans les autres cas
Modification du PLU (L123-13)
L 123-13 CU
La modification ne doit pas comporter
d’atteinte à l’économie du PADD et du PLU
de graves risques de nuisances
de réduction d’un espace boisé classé ou d’une protection liée à la valeur des terres, à la qualité des sites, des paysages ou milieux naturels
Notification
au Préfet
au Conseil Régional
au Conseil Général
aux organismes consultés lors de l’élaboration du PLU
Enquête publique obligatoire
Délibération ou arrêté
Pas d’association des PPA, mais notification obligatoire du
projet avant l’enquête publique
Modification simplifiée (L 123-13-3) La rectification d’erreurs matérielles
correction des fautes de frappe, erreur dans le report d’un périmètre de ZAC …
il faudra cependant s'assurer qu'on pourra démontrer qu'il s'agit d'une erreur matérielle, ce qui ne sera pas toujours facile
la modification d’éléments mineurs le décret n°2009-722 du 18 juin 2009 précise la liste des
modifications concernées Augmenter, dans la limite de 20 %, le coefficient d’emprise au sol, le
coefficient d’occupation des sols ou la hauteur maximale des constructions, ainsi que les plafonds dans lesquels peut être autorisée l’extension limitée des constructions existantes
Diminuer les obligations de recul des constructions par rapport aux limites de leur terrain d’assiette ou par rapport aux autres constructions situées sur le même terrain
Diminuer, dans la limite de 20 %, la superficie minimale des terrains constructibles
Supprimer un ou plusieurs emplacements réservés ou réduire leur emprise
Supprimer des règles qui auraient pour objet ou pour effet d'interdire l'installation de systèmes domestiques solaires thermiques ou photovoltaïques ou de tout autre dispositif individuel de production d'énergie renouvelable, l'utilisation en façade du bois ou de tout autre matériau renouvelable permettant d'éviter des émissions de gaz à effet de serre ou la pose de toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales ;
modifications du règlement et des orientations d'aménagement et de programmation qui n'entrent pas dans le champ d'application de la modification de droit commun
la procédure (article R. 123-20-2 du Code de l’urbanisme) lancement de cette procédure par arrêté du maire obligation de porter les motivations de cette procédure à la
connaissance du public : avis publié 8 jours au moins avant la mise à disposition
pendant un minimum d'un mois mise à disposition du public d'un registre sur lequel il pourra porter
ses observations pas d'enquête publique cette mise à disposition doit obligatoirement précéder l'envoi de la
convocation au CM appelé à se prononcer sur cette modification délibération motivée du CM pour approuver la modification mineure
Révision du PLU (L 123-6 à L 123-12)
Possibilités de révision simplifiée
(L123-13 CU)
Organisation d’un débat au sein du CM 3 ans après l’approbation ou la révision du PLU (L 123-12-1)
vérification de la satisfaction des besoins en logements
opération publique ou privée présentant un
intérêt général
projet d’extension de zones constructibles ne portant
pas atteinte au PADD(
donne lieu à examen conjoint des PPA et à enquête publique
Mise à jour effectuée par arrêté du maire si nécessité de modifier
les annexes du PLU
Carte Communale Loi SRU du 13/12/2000
Principales caractéristiques
document d’urbanisme simplifié dans sa résolution et son application
validité permanente
sorte de PLU pour petites communes
Procédure d’élaboration (initiative de la commune)
DCM prescrivant l’élaboration
Procédure d’élaboration allégée (pas de phase d’arrêt)
Enquête publique
Approbation par DCM
Arrêté préfectoral
affichage en mairie 1 mois
mention dans un journal du département
notification au Préfet
transmission « porter à connaissance »
transmission au Préfet (2 mois de délai de réponse)
affichage en mairie 1 mois
publication dans un journal du département
affichage
publication
avis CDCEA obligatoire si
élaboration avec réduction de surfaces agricoles
révision hors SCOT avec réduction de surfaces agricoles
consultation 3 mois avant l’enquête publique
réponse dans les deux mois
Composition du dossier
Rapport de présentation état initial
prévisions de développement
choix retenus pour la délimitation des secteurs où les constructions sont autorisées
Documents graphiques état initial
délimitent les secteurs où les constructions sont autorisées et ceux où elles ne le sont pas
emplacement des espaces réservés à l’implantation d’activités
La carte communale ne contient pas de règlement d’utilisation des sols.
Effets de la carte communale donne au maire la compétence de délivrer au nom de la commune les autorisations d’urbanisme
la commune peut décider soit de délivrer au nom de la commune les autorisations d’occupation du sol
soit de laisser la compétence à l’État de délivrer les autorisations d’occupation du sol
depuis le 4 juillet 2003 (Loi Urbanisme et Habitat) possibilité d’instituer un droit de préemption urbain
ordonnance du 6 janvier 2012
modification simplifiée pour les cartes communales (rectification d'une erreur matérielle) (L 124-2)
Le Règlement National d’Urbanisme (RNU)
Champ d’application
constructions, aménagements, travaux, installations, soumis à permis de construire, d’aménager ou déclaration préalable
territoires non régis par un POS, un PLU approuvé ou une carte communale
interdiction des constructions hors des parties déjà urbanisées
règle de « construction limitée » sauf
travaux sur bâtiments existants
extension mesurée des constructions et installations existantes
constructions et installations nécessaires à certains équipements (aires d’accueil des gens du voyage, exploitation agricole…) ou incompatibles avec le voisinage des zones habitées
Possibilité de dérogation à cette règle
Contenu du RNU
Règles classées en 3 groupes
localisation et desserte des constructions
o possibilité de refus ou de prescriptions spéciales (atteinte à la salubrité et la sécurité, nuisances graves…)
o obligations de desserte en réseaux (eau, assainissement)
o possibilité de refus de projets imposant la réalisation d’équipements hors de proportion avec les capacités communales
implantation et volume des constructions
aspect des constructions
o possibilité de refus pour toute construction de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt de l’environnement proche
Les droits de préemption Le droit de préemption urbain (DPU)
Les espaces naturels sensibles
Le droit de préemption commercial
Le Droit de Préemption Urbain
(DPU)
Objectif
permettre la réalisation d’actions ou d’opérations d’aménagement par les
collectivités publiques ou leurs délégataires
projet urbain
politique de l’habitat
activités économiques
loisirs, tourisme
équipements collectifs
lutte contre l’insalubrité
renouvellement urbain
mise en valeur et sauvegarde du patrimoine
Possibilité de DPU pour la constitution de réserves
foncières
Tenue d’un registre consultable des acquisitions réalisées dans le cadre du DPU (avec mention de l’utilisation
des biens)
Institution
compétence communale (DCM)
communes couvertes par un POS rendu public,un PLU approuvé ou une carte communale
limité aux zones urbaines ou d’urbanisation future (tout ou partie)
Bénéficiaire
commune
EPCI (par délégation de compétence ou de DPU)
État, EP, SEM, CCI, chambre des métiers (par délégation du DPU) Droits du propriétaire
information sur la situation de son bien au regard du champ d’application du DPU
« droit de délaissement » Exclusions
prévues par l’article L211-4 du Code de l’Urbanisme
Procédure du DPU
Déclaration d’Intention d’Aliéner (DIA) transmise par le vendeur
(4 exemplaires)
Indications obligatoires
prix et conditions
consistance du bien
localisation
utilisation actuelle et future du bien
identité de l’acquéreur (facultatif)
Possibilités d’actions en nullité (5 ans) en cas
d’absence de DIA ou de déclaration irrégulière
Délai de réponse de 2 mois pour le titulaire du DPU
Envoi d’une copie au service des Domaines si le prix indiqué
dépasse 75 000 €
renonciation expresse
décision d’acquisition
notification de la décision au
propriétaire du bien
si le prix proposé est identique au prix demandé vente
si le prix est différent et en cas de désaccord juge de l’expropriation
Utilisation du bien préempté et rétrocession
obligation pour la collectivité de respecter les objectifs prévus dans la préemption
information obligatoire de l’ancien propriétaire en cas d’utilisation à d’autres fins que celle prévue ( dans un délai de 5 ans)
droit de rétrocession pour les anciens propriétaires dans le cas contraire (sauf dans une ZAC)
Les espaces naturels sensibles articles L 142 – 1 à L 142 – 13 et R 142 – 1 à R 142 – 18 du
Code de l’Urbanisme droit de préemption du Département sur les «espaces naturels sensibles» le titulaire du droit est le Département mais la commune
peut en bénéficier en « cascade »
protection, gestion et ouverture au public de ces espaces
possibilité d’instauration d’une taxe spéciale (TDENS)
absence de droit de délaissement pour le propriétaire du bien
formes et modalités de la déclaration d’intention d’aliéner identiques à celles existant pour le DPU
exercice du droit de préemption dans un délai de 3 mois maximum
possibilité de rétrocession à l’ancien propriétaire en cas de non utilisation dans un délai de 10 ans
Le droit de préemption commercial régi par la loi du 2 août 2005 sur les fonds de commerce, les
fonds artisanaux et les baux commerciaux et par les décrets du 26 décembre 2007 et du 22 juin 2009
biens concernés : fonds artisanaux, fonds de commerce, baux commerciaux, terrains portant ou destinés à porter des commerces d'une surface de vente comprise entre 300 et 1 000 mètres carrés
bénéficiaire la commune (DCM soumise pour avis à la CCI et la Chambre des Métiers)
obligation pour la commune qui a préempté un fonds de commerce ou un bail commercial de le rétrocéder dans le délai d’un an afin de permettre l’exercice d’une nouvelle exploitation commerciale ou artisanale
approbation d’un cahier des charges pour préparer
cette rétrocession
précisions à apporter sur les conditions de la rétrocession
et les raisons du choix du concessionnaire
établissement de l’acte de rétrocession suivant le
régime des cessions de fonds de commerce
Les outils opérationnels Les lotissements
La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC)
Les lotissements
Définition (article L 442 – 1 du Code de l’Urbanisme) :
« constitue un lotissement l’opération d’aménagement qui a pour objet ou qui, sur une période de moins de 10 ans, a eu pour effet la division, qu’elle soit en propriété ou en jouissance, qu’elle résulte de mutation à titre gratuit ou onéreux, de partage ou de location, d’une ou de plusieurs propriétés foncières en vue de l’implantation de bâtiments»
•ordonnance du 22 décembre 2011
•décret n°2012-274 du 28 février 2012, JO du 29 février 2012
•autorisations d'urbanisme déposées à partir du 1er mars 2012
Notions de lotissement
ne sont pas considérés comme des lotissements et ne sont soumis ni à permis d’aménager ni à déclaration préalable (art R 442-1 du CU)
divisions en propriété ou en jouissance effectuées par un propriétaire au profit de personnes qui ont obtenu un permis de construire ou d'aménager portant sur la création d'un groupe de bâtiments ou d'un immeuble autre qu'une maison individuelle
divisions dans le cadre d’une opération de remembrement réalisée par une AFU autorisée
divisions effectuées par l’aménageur dans une ZAC
terrains supportant des bâtiments non destinés à être démolis
parties de terrains détachées d’une propriété et rattachées à une propriété contiguë
terrains détachés d’une propriété suite à une expropriation ou cession amiable consentie avant ou après la DUP
terrains placés en « emplacements réservés » dans le cas d’une procédure de délaissement
divisions n’ayant pas pour objet l’implantation d’un bâtiment
divisions de terrains effectuées conformément à un permis de construire valant division
Autorisation du lotissement
(le nombre de lots n’intervient plus)
par un permis d’aménager (uniquement si création de voies ou d’espaces communs)
par une déclaration préalable (autres lotissements)
commercialisation interdite avant l’exécution des travaux prescrits dans le permis d’aménager (ou la consignation du montant des travaux)
communication du permis d’aménager et du cahier des charges du lotissement préalablement à la signature d’une promesse de vente, d’un acte de vente ou d’un contrat de location (art L 442 – 7 CU) promesse unilatérale de vente
faculté de rétractation de l’acquéreur (7 jours)
indemnité d’immobilisation possible au profit du vendeur (5% maximum du prix)
achèvement des travaux attesté par le lotisseur préalablement à la délivrance des permis de construire
•ordonnance du 22 décembre 2011 et décret n°2012-274 du 28 février 2012, JO du 29 février 2012 possibilité de délivrer les permis de construire sur les lots
dès la délivrance du permis d'aménager pour les projets ne portant pas sur une maison individuelle sous réserve que le permis de construire ne soit mis en œuvre que lorsque les équipements desservant le lot seront achevés
• les lots issus d'un permis d'aménager peuvent être subdivisés, sur simple accord du lotisseur, sans qu'il soit nécessaire de recueillir l'accord des autres colotis
• la régularisation d'une division qui aurait dû faire l'objet d'une déclaration préalable peut être effectuée au moment du dépôt de la demande de permis de construire sur un lot
• surface de plancher maximale autorisée
– D.P. : peut être répartie par le lotisseur à l'occasion de la vente ou de la location des lots
– permis d'aménager : peut être répartie entre les différents lots, soit par le permis d'aménager, soit par le lotisseur à l'occasion de la vente ou de la location des lots
– si la répartition n'est pas prévue : application du coefficient d'occupation des sols à la superficie de chaque lot.
La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC)
Plus importante des opérations d’urbanisme opérationnel
Zone d’intervention de la collectivité publique pour l’aménagement et
l’équipement de terrains bâtis ou non bâtis (constructions, installations ou
équipements collectifs publics ou privés
Nécessité d’un intérêt public incontestable
Création
initiative État – CT – EP
nécessité d’études préalables et d’une procédure de concertation
approbation par DCM
compatibilité avec le SCOT
Dossier de création
rapport de présentation
plans (situation, périmètre)
étude d’impact
régime financier (TLE …)
mode de réalisation (régie, concession)
DCM affichage 1 mois
insertion presse
Début des effets juridiques
Dossier de réalisation
programme des équipements publics et constructions à réaliser
modalités prévisionnelles de financement
cahier des charges des cessions de terrains
description des dépenses et recettes de la ZAC, des participations de l’aménageur et de la charge communale
DCM affichage (1 mois)
insertion presse
Mode de réalisation
régie directe, concession (SEM – EP)
responsabilité financière
collectivité (régie, concession, convention de mandat)
organisme conventionné (autre convention)
possibilité de recours à l’expropriation
la concession : mise en concurrence obligatoire (juillet 2005) DCM lançant la procédure et créant la commission de concession
d’aménagement
appel à candidatures (52 jours) la CCA arrête la liste des candidats
consultation de ces candidats présentation de l’opération
cahier des charges
critères de sélection
la CCA choisit un aménageur « pressenti » négociation avec cet aménageur (approche économique et
participations financières prévisionnelles)
rédaction du contrat
Choix définitif de l’aménageur par le CM
Les autorisations d’urbanisme Le certificat d’urbanisme
Les permis
La déclaration préalable
La péremption et la prorogation des autorisations d’urbanisme
Le certificat d’urbanisme
catégorie CU ordinaire (simple information) CU détaillé (pré opérationnel)
objet
contenu de la demande
effets
délais d’instruction
situation du terrain au regard des dispositions d’urbanisme
limitations administratives au droit de propriété
régime des taxes et participations d’urbanisme applicables
idem CU ordinaire
+ indication de la possibilité de réaliser l’opération décrite dans la demande
CU positif ou négatif
identité du demandeur
localisation, superficie, réf. cadastrales du terrain
objet de la demande
plans (situation, terrain)
note descriptive de l’opération
plan du terrain avec emprise des constructions existantes
localisation et destination des bâtiments projetés
Durée de validité 18 mois (prorogeable d’une année)
1 mois (CU tacite au-delà)2 mois (CU tacite au –delà)
Les permis
3 autorisations depuis la réforme applicable au 01/10/2007
permis de construire
permis d’aménager
permis de démolir
Le permis de construire
Constructions nouvelles
Caractère obligatoire, sauf
constructions de faible importance ( travaux dont la surface est inférieure ou égale à 5 mètres carrés, contre 2 mètres carrés auparavant)
infrastructures
constructions « temporaires » (3mois à 1 an maxi)
constructions à caractère secret
Constructions existantes – changement de destination
Absence de formalités, sauf :
création de SP > 20 m² autres que dans les zones U des PLU et POS
changement de destination et
avec modification des structures porteuses
ou modification de façade ou de volume
modification du volume du bâtiment et agrandissement d’une ouverture extérieure (dp depuis décret du 05/12/2011)
travaux intérieurs modifiant la structure du bâtiment ou la répartition des volumes
travaux sur un élément patrimonial ou paysager identifié par le PSMV
tous les travaux sur les monuments historiques
dans tous les secteurs
dans les secteurs sauvegardés approuvés
ERP (décret n°2012-274 du 28 février 2012, JO du 29 février 2012
– possibilité de délivrer un permis de construire pour des
établissements recevant du public dont les aménagements intérieurs ne sont pas entièrement connus
• L'article R. 111-19-15 est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Le permis de construire indique, lorsque l'aménagement intérieur de l'établissement recevant du public ou d'une partie de celui-ci n'est pas connu lors du dépôt de la demande, qu'une autorisation complémentaire au titre de l'article L. 111-8 du code de la construction et de l'habitation devra être demandée et obtenue en ce qui concerne l'aménagement intérieur du bâtiment ou de la partie de bâtiment concernée avant son ouverture au public. »
le permis d’aménager le permis de démolir
Absence de formalités, sauf :
certains lotissements
remembrements
travaux sur les terrains de camping, les espaces sportifs > 2 ha, les aires de stationnement …
secteurs sauvegardés et sites classés
espaces remarquables identifiés dans un document d’urbanisme
art R421-19 C.Urbanisme
art R 421-20
art R 421-22
Caractère obligatoire
secteurs sauvegardés
monuments historiques – constructions accolées ou dans le champ de visibilité d’un MH
site classé ou protégé
secteur de la commune où le CM a décidé de rendre le permis de démolir obligatoire
Dispenses de formalité
Défense Nationale
immeuble insalubre ou menaçant ruine
application d’une décision de justice
application de plans d’alignement approuvés
lignes et canalisations électriques
Procédure de délivrance du permis
Demande de permis
4 exemplaires
envoi en mairie (RAR) ou dépôt contre récépissé
Enregistrement par le maire sous 8 jours
transmission au Préfet pour info (compétence communale) ou pour instruction (compétence État)
transmission 1 exemplaire à l’ABF (si avis nécessaire) et au SDA (immeuble classé)
sous 15 jours
affichage en mairie de l’avis de dépôt
Délai d’instruction
2 mois (PC maisons individuelles et annexes)
3 mois (autres PC ou permis d’aménager)
2 mois permis de démolir
n° d’enregistrement
date limite pour permis tacite
informations du demandeur sur les mesures possibles dans le délai d’un mois
notification d’incomplet notification de
délai ≠ du délai légal (ABF, ERP, CDCEA…)
notification d’absence de permis tacite
Décisions sursis à statuer
refus
accord avec prescription
accord ou permis tacite (silence de l’administration)
Mesures de publicité
transmission au Préfet
affichage en mairie (2 mois)
affichage sur le terrain (durée des travaux)
La déclaration préalable
Constructions nouvelles Constructions existantes Travaux, installations et aménagements
hors secteur sauvegardé et site classé
constructions entre 5 m² et 20 m² de SP
HLL de SP > 35 m²
constructions entre 0 et 2 m² de SP et de hauteur > 12 m
ouvrages et accessoires des lignes électriques < 63 000 volts
murs de hauteur > 2 m
piscines non couvertes (10 à 100 m²) ou piscines couvertes de hauteur < 1,80 m
châssis et serres < 2 000 m² et de hauteur entre 1,80 m et 4 m
en secteur sauvegardé
ouvrages d’infrastructure terrestre, maritime, fluvial
clôtures
en secteur protégé
constructions entre 0 et 20 m² de SHOB (quelle que soit la hauteur)
murs (sans condition de hauteur)
dans le champ de visibilité d’un MH, d’une ZPPAUP, d’un site inscrit classé, d’un secteur délimité par le PLU, d’une partie de commune où le CM l’a décidé
clôtures
modifications et changements de destination
ravalements ou modification de l’aspect extérieur
changement de destination non soumis à PC
travaux intérieurs dans un secteur sauvegardé dont le PSMV n’est pas approuvé
modification ou suppression d’un élément identifié dans le PLU (ou un autre document) comme présentant un intérêt patrimonial ou paysager
travaux créant une SP de 5 à 20 m²
travaux créant une SP de 0 à 40 m² uniquement en zone U des PLU ou des POS si < à 170 m² au total
(décret 5/12/2012)
transformation de plus de 10 m² de SP
(supprimé par le décret du 28/02/2012)
art R421 – 23 du Code de l’Urbanisme
lotissement non soumis à permis d’aménager
terrains de camping non soumis à permis d’aménager
installation de caravanes (durée > 3 mois par an) hors des terrains de camping ou PRL
aires de stationnement, dépôt de véhicules, garages de caravanes de 10 à 49 places
affouillements, exhaussements > 100 m², de plus de 2 m de hauteur ou profondeur
coupes et abattages d’arbres (art L 130–1)
modification ou suppression d’un élément identifié dans le PLU pour son intérêt patrimonial ou paysager
résidence mobile des gens du voyage si installation > 3 mois consécutifs
aires d’accueil des gens du voyage
en secteur sauvegardé
modification de l’aménagement des abords d’un bâtiment existant
en secteur sauvegardé, site classé ou réserve naturelle
installation de mobilier urbain, d’œuvre d’art, modification de voies ou espaces publics, plantations
Nouveaux formulaires ADS
arrêté du 10 février 2012 relatif aux formulaires de demandes d'autorisations d'urbanisme, JO du 18/2/2012
• Nouveaux formulaires à utiliser à partir du 1er mars 2012
– demande de certificat d'urbanisme (Cerfa 13410)
– déclaration d'ouverture de chantier (Cerfa 13407)
– déclaration préalable portant sur un projet de construction, des travaux, installations et aménagements non soumis à permis comprenant ou non des démolitions ou sur un projet d'aménagement (Cerfa 13404)
– déclaration préalable à la réalisation de constructions et travaux non soumis à permis de construire portant sur une maison individuelle et/ou ses annexes (Cerfa 13703)
51 51
– demande de permis de construire ou d'aménager (Cerfa 13406 pour une maison individuelle et Cerfa 13409 pour les autres constructions)
– demande de modification d'un permis de construire ou d'aménager en cours de validité (Cerfa 13411)
– demande de transfert d'un permis de construire ou d'aménager en cours de validité (Cerfa 13412)
– demande de permis de démolir (Cerfa 13405)
– déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux (Cerfa 13408)
• téléchargeables sur le site www.service-public.fr
52 52
La péremption et la prorogation des autorisations d’urbanisme durée de validité
autorisations caduques si les travaux ne sont pas entrepris dans les 2 ans de la notification de la décision ou de la délivrance tacite(pour les permis)
déclaration préalable caduque au bout d’un an en cas de non engagement
prorogation possibilité de prorogation d’un an (permis et déclaration
préalable) demande en LRAR
accord tacite en absence de réponse dans les 2 mois
publicité et affichage transmission au Préfet
affichage, en mairie, dans les 8 jours, d’un extrait du permis, et pendant 2 mois
affichage sur le terrain dès notification et durant toute la durée des travaux (minimum 2 mois avec mention obligatoire des délais de recours)
Surface de plancher
• textes – loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010
– l'ordonnance n° 2011-1539 du 16 novembre 2011
– décret n° 2011-2054 du 29 décembre 2011
• Décret du 29 décembre 2011 – Art. R. 112-2.- La surface de plancher de la construction est égale à la
somme des surfaces de planchers de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du nu intérieur des façades après déduction :
1° des surfaces correspondant à l'épaisseur des murs entourant les embrasures
des portes et fenêtres donnant sur l'extérieur ; 2° des vides et des trémies afférentes aux escaliers et ascenseurs ; 3° des surfaces de plancher d'une hauteur sous plafond inférieure ou égale à
1,80 mètre ; 4° des surfaces de plancher aménagées en vue du stationnement des véhicules
motorisés ou non, y compris les rampes d'accès et les aires de manoeuvres ; 5° des surfaces de plancher des combles non aménageables pour l'habitation ou
pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial ; 6° des surfaces de plancher des locaux techniques nécessaires au
fonctionnement d'un groupe de bâtiments ou d'un immeuble autre qu'une maison individuelle au sens de l'article L. 231-1 du code de la construction et de l'habitation, y compris les locaux de stockage des déchets ;
7° des surfaces de plancher des caves ou des celliers, annexes à des logements, dès lors que ces locaux sont desservis uniquement par une partie commune ;
8° d'une surface égale à 10 % des surfaces de plancher affectées à l'habitation telles qu'elles résultent le cas échéant de l'application des alinéas précédents, dès lors que les logements sont desservis par des parties communes intérieures.
– Objectifs • meilleure prise en compte de l'environnement (isolation)
• plus de densité de constructions
Attention : pour la Taxe d’Aménagement, même définition au départ, mais on n'enlève que les vides et les trémies et pas les autres surfaces !
• Entrée en vigueur des nouvelles dispositions au 1er mars
• documents d'urbanisme – substitution automatique de la surface de plancher à la SHON et à la SHOB
( par exemple par rapport aux normes de stationnement par rapport à la surface construite)
– les communes peuvent cependant si elles le souhaitent modifier leur document d'urbanisme
• modification simplifiée (art. L 123-13 CU)
La fiscalité de l’urbanisme la Taxe d’aménagement et le versement pour sous-densité
la Participation pour Voies et Réseaux (PVR)
le Projet Urbain Partenarial (PUP)
la Participation pour Raccordement à l’Égout (PRE)
la Participation pour assainissement collectif
la participation pour non réalisation d’aires de stationnement
la participation à la construction d'un équipement exceptionnel
la redevance d'archéologie préventive
Réforme de la fiscalité de l'urbanisme
Article 28 de la loi de finances rectificative pour 2010 (loi 2010-1658 du 29/12/2010) réforme de la fiscalité de l’urbanisme
Rassemblement de toutes les dispositions dans un seul chapitre du Code de l’Urbanisme
Remplacement de six taxes d’urbanisme par deux nouvelles
taxes (pour les demandes d’autorisations administratives déposées à partir du 1er mars 2012)
Suppression de cinq participations d’urbanisme au 1er janvier
2015
Taxes supprimées à partir de mars 2012 :
la taxe locale d'équipement (TLE)
la taxe départementale espaces naturels sensibles (TDENS)
la taxe départementale pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (TDCAUE)
la taxe spéciale d'équipement de la Savoie
la taxe complémentaire à la TLE perçue au profit de la région d’Ile-de-France
la taxe complémentaire au programme d’aménagement d’ensemble
Taxes instituées :
la taxe d’aménagement financement des équipements publics nécessités par l’urbanisation
Le versement pour sous densité lutte contre l’étalement urbain en incitant à une utilisation économe de l’espace
Participations supprimées à partir de janvier 2015 :
la participation pour raccordement à l’égoût (PRE)
La participation pour réalisation de parcs publics de stationnement
la participation pour voies et réseaux (PVR)
la participation des riverains (Alsace – Moselle)
le versement pour dépassement du plafond légal de densité
La taxe d’aménagement décret n°2012-87 du 25 janvier 2012, JO du 27 janvier 2012
décret n°2012-88 du 25 janvier 2012, JO du 27 janvier 2012
article L.331-7 du Code de l'urbanisme
décret n°2012-87 du 25 janvier 2012
instituée de plein droit – sauf décision expresse - dans les communes dotées d'un plan local d'urbanisme (PLU) ou d'un plan d'occupation des sols (POS) ainsi que dans les communautés urbaines
instituée par délibération du conseil dans les autres communes ou par délibération de l’assemblée délibérante de l’EPCI compétent en matière de PLU (avec accord des communes membres à la majorité qualifiée)
produit de la taxe imputé en section d’investissement pour les communes et EPCI
part communale, départementale, régionale
Champ d’application et fait générateur opérations d’aménagement, de construction, de reconstruction et
d’agrandissement des bâtiments, installations ou aménagements de toute nature
Fait générateur date de délivrance de l’autorisation de construction ou d’aménager, date de délivrance du permis modificatif, date de l’autorisation tacite de construire ou d’aménager, date de décision de non-opposition à une déclaration préalable
Possibilités diverses d’exonérations de la part communale ou intercommunale (locaux affectés à un service public, ZAC, petits locaux …)
assiette de la taxe valeur, déterminée forfaitairement par mètre carré, de construction (base :
SHON)
valeur, déterminée forfaitairement, des installations ou aménagements
Valeur de la construction 660 € / m² abattement de 50% pour les locaux d'habitation et leurs annexes
abattement de 50%
1°les 100 premiers mètres carrés des locaux d’habitation et leurs annexes à usage d’habitation principale
2°les locaux et leurs annexes à usage industriel ou artisanal, les entrepôts et hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale et les parcs de stationnement couverts faisant l’objet d’une exploitation commerciale
assiette de la taxe (suite) Valeur forfaitaire des installations ou aménagements
3.000 € par emplacement de tente, caravane ou résidence mobile de loisirs
10.000 € par emplacement d’habitation légère de loisirs
200 € par mètre carré pour les piscines
3.000 € par éolienne d’une hauteur supérieure à 12 m
10 € par mètre carré pour les panneaux photovoltaïques au sol
taux de 1 à 5% (1% à défaut de délibération dans les communes ou la taxe est
instituée de plein droit)
fixé pour 1 an avant le 30 novembre de l'année pour l'année suivante – reconduction tacite du taux
possibilité de moduler le taux suivant les secteurs
possibilité de l'augmenter (maximum 20% dans certains secteurs par délibération motivée, si nécessité de travaux substantiels de voirie ou de réseaux en raison de l’importance des constructions)
recouvrement 2 versements de 50% chacun (un seul si montant < 1.500 €)
1er versement à 12 mois, 2ème versement à 24 mois
frais d’assiette et de recouvrement (Etat) 3% de la cotisation
modalités de reversement aux collectivités territoriales : chaque mois
informations que l'Etat fournit chaque année aux collectivités territoriales pour leur budget avant le 1er mars de chaque année
les surfaces totales imposables telles que définies à l'article L.331-10 ;
les surfaces imposables ayant fait l'objet de l'abattement prévu à l'article L.331-12 (locaux d'habitation)
les montants imposables des installations et aménagements mentionnés à l'article L.331-13 pour chacun des installations et aménagements mentionnés à cet article (ex : emplacements de tentes, piscine...)
le montant des taxes liquidées au titre de la taxe d'aménagement pour les constructions et les aménagements.
Le versement pour sous densité densité = rapport entre la surface de plancher d’une construction et la
surface du terrain de l’unité foncière support de la construction
possibilité d’instituer, par secteur, un seuil en dessous duquel, dans les zones U et AU, un versement pour sous densité sera dû
seuil fixé pour une durée minimum de trois ans
versement égal au produit de la moitié de la valeur du terrain par le rapport entre la surface manquante pour que la construction atteigne le seuil minimal de densité et la surface de la construction résultant de l'application du seuil minimal de densité (montant maxi : 25% de la valeur du terrain appréciée à la date de dépôt de la demande de permis de construire)
article 1331-1 et suivants du Code de la Santé Publique : Le raccordement des immeubles aux réseaux publics de collecte disposés pour recevoir les eaux usées domestiques et établis sous la voie publique à laquelle ces immeubles ont accès soit directement, soit par l'intermédiaire de voies privées ou de servitudes de passage, est obligatoire dans le délai de deux ans à compter de la mise en service du réseau public de collecte. Faute par le propriétaire de respecter les obligations édictées aux articles L. 1331-1, L. 1331-4 et L. 1331-5, la commune peut, après mise en demeure, procéder d'office et aux frais de l'intéressé aux travaux indispensables (art. L.1331-6)
Frais de branchement : la commune est autorisée à se faire rembourser tout ou partie des dépenses engagées pour ces travaux, diminuées des subventions éventuellement obtenues et majorées de 10 % pour frais généraux suivant des modalités à fixer par délibération du Conseil Municipal (art.1331-2 du code de la santé publique)
ParticipationpourRaccordementàl’Egoût
(P.R.E)
Participation pour Raccordement à l'Egoût : les propriétaires des immeubles édifiés postérieurement à la mise en service du réseau d'eaux usées auquel ces immeubles doivent se raccorder peuvent être astreints par la commune à verser une participation s'élevant au maximum à 80% du coût de fourniture et de pose d'une installation d’assainissement autonome : une délibération du Conseil Municipal détermine les conditions de perception de cette participation (art. 1331-7)
Tant que le propriétaire ne s'est pas conformé aux obligations prévues aux articles L. 1331-1 à L. 1331-7, il est astreint au paiement d'une somme au moins équivalente à la redevance qu'il aurait payée au service public d'assainissement si son immeuble avait été raccordé au réseau ou équipé d'une installation d'assainissement autonome réglementaire, et qui peut être majorée dans une proportion fixée par le conseil municipal dans la limite de 100 % (Article L1331-8)
70
disparition de la PRE en 2015, remplacée par la taxe d'aménagement difficultés prévisibles pour le financement de l'assainissement
collectif
• loi de finances rectificative pour 2012 (loi n°2012-354 du 14 mars 2012) : nouvelle participation (L 1331-7 du Code de la Santé Publique) applicable au 1er juillet
2012
tous les propriétaires raccordables sont assujettis qu'il y ait ou non un bâtiment préexistant (participation déconnectée
de l'autorisation d'urbanisme) Possibilité de différencier le tarif constructions nouvelles et
préexistantes cumulable avec les frais de branchement total de la participation et des frais de branchement plafonné à 80% du
coût d'un assainissement individuel Si participation pour assainissement collectif, pas de majoration de la
taxe d’aménagement
Création d’une participation pour l’assainissement collectif
70
la redevance archéologique (art. L 524-2 à 524-10 du code du Patrimoine)
n'intervient que dans le cadre des diagnostics préventifs : les fouilles restent à la charge des aménageurs
article 524-7 du Code du Patrimoine travaux soumis à autorisation ou déclaration préalable 0,4% (au lieu de 0,3%) de la valeur de l'ensemble immobilier
0,5 % à compter du 1er janvier 2010
travaux soumis à étude d'impact (à partir de 3 000 m²) 0,51 €/m² (au lieu de 0,32 €/m²) indexé sur l'indice du coût de la
construction
L'archéologie préventive
72
• loi de finances rectificative 2011 (21/12/2011) – Le taux de la redevance passe de 0.50% à 0,40 % de la valeur de l’ensemble
immobilier (calculé sur la base de la Taxe d’Aménagement)
• Mais les surfaces construites inférieures à 1 000 m² seront assujetties
– exonérations
• Les constructions et aménagements destinés à être affectés à un service public ou d'utilité publique
• Les constructions de locaux d'habitation et d'hébergement
• les bâtiments agricoles
• Les aménagements prescrits par un plan de prévention des risques
• La reconstruction à l'identique d'un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de dix ans
• Les constructions dont la surface est inférieure ou égale à 5 mètres carrés.
• les constructions de maisons individuelles réalisées pour elle-même par une personne physique
72
loi du 17 février 2009
le diagnostic archéologique préventif
décision
du Préfet, sur proposition de la DRAC (Service Régional d'Archéologie)
délai maximum de 21 jours après réception du dossier (au lieu de 2 mois)
délai maximum de 2 mois si l'opération est soumise à étude d'impact
exécution par l'INRAP (Institut National de Recherche d'Archéologie Préventive)
convention prévoyant le délai de réalisation, à partir de la mise à disposition des terrains
la prescription est caduque si du fait de l'opérateur les opérations n'ont pas débuté dans un délai de 4 mois après la signature de la convention
Les fouilles archéologiques décision du Préfet, au vu du rapport établi par l'INRAP après le diagnostic
exécution consultation des opérateurs potentiels sur la base d'un cahier des
charges (établi théoriquement par le Maître d'Ouvrage)
marché passé entre la collectivité et l'opérateur choisi
délai de réalisation la prescription est caduque si du fait de l'opérateur les fouilles ne commencent pas dans les 6 mois
de l'arrêté préfectoral
si l'opération a débuté mais n'est pas achevée dans les 12 mois qui suivent l'ordre de service (prorogeable 1 fois pour une période de 18 mois)
si l'INRAP intervient d'office en cas d'absence d'autres opérateurs, les fouilles doivent débuter dans un délai de 6 mois après l'arrêté préfectoral, et se terminer dans un délai de 18 mois après cet arrêté (prorogeable 1 fois)
75
• Le dernier alinéa de l’article L. 524-14 du Code du Patrimoine est ainsi rédigé :
« Les travaux de fouilles archéologiques induits (...) par la construction de logements réalisée par une personne physique pour elle-même, y compris lorsque ces constructions sont édifiées dans le cadre d’un lotissement ou d’une zone d’aménagement concerté, bénéficient d’une prise en charge financière totale ou partielle. »
75