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1. DONNÉES DE BASE a. Données du projet Titre du projet : Exploitation intégrée de la plante Jatropha au Burundi et en République Démocratique du Congo Code du projet: P-Z1-C00-039 Numéro du prêt : 5650155001153 Type de projet : Investissement Secteur: Environnement Pays: Burundi Catégorisation environnementale (1-3) : 3 Étape du traitement Évènement clés (prêt) Date de décaissement et de clôture (prêt) Date dapprobation : 6/12/2011 Montants annulés : 7391€ Date initiale de décaissement : 9/5/2012 Date de signature : 29/2/2012 Financement complémentaires : Date initiale de clôture : 31/12/2015 Date dentrée en vigueur : 29/2/2012 Restructuration : Délai révisé du décaissement : Date dentrée en vigueur du 1 er décaissement : 20/4/2012 Prorogations (préciser les dates) : Date de clôture révisée : Date réelle du 1 er décaissement : 9/5/2012 b. Sources de financement Sources de financement (MUC) Montant approuvé (MUC) : Montant décaissé (MUC) : Pourcentage décaissé (%): Prêt : Don : 126 200 € 126 200 118 809 94% Gouvernement : Autres (ex. Cofinanciers) : TOTAL : 126 200 118 809 94% Cofinanciers et autres partenaires extérieurs : Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre : Association Turbane de Gikuzi (AGF) c. Responsable du projet au sein de la Banque Fonction A lapprobation A lachèvement Directeur régional M. KANGA, Directeur ORCE M. NEGATU, Directeur EARC Directeur sectoriel A BEILEH, Directeur OSAN C. OJUKWU, Directeur OSAN Responsable sectoriel C. MOLLO NGOMBA, Coordinatrice FFBC idem Coordinateur dactivités Feu WADJA PATRICE, Chargé des opérations FFBC C. DOVONU, Chargée des opérations FFBC Coordonnateur dactivités suppléant Agent de Gestion des Fonds (AGF) NA Chef de léquipe du RAP C. DOVONU, Chargée des opérations FFBC Membres de léquipe du RAP R. MAROUKI, Agro-Economiste, OSAN 1 J. NYIRIMAN, Agronome, OSAN 1 L. GARBA, Environnementaliste, OSAN 3 S. TOUNKARA, Expert en pêche, OSAN 3 L. LAWSON, Chier Reg. Officer, EARC H. YAMUREMYE, Spécialistre Dev. Social, BIFO d. Données des Rapports Date du RAP : 29/6/2016 Dates de la mission du RAP : De : Au :

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1. DONNÉES DE BASE a. Données du projet Titre du projet : Exploitation intégrée de la plante Jatropha au Burundi et en République Démocratique du Congo Code du projet: P-Z1-C00-039 Numéro du prêt : 5650155001153 Type de projet : Investissement

Secteur: Environnement

Pays: Burundi Catégorisation environnementale (1-3) : 3 Étape du traitement Évènement clés (prêt) Date de décaissement et de clôture

(prêt) Date d’approbation : 6/12/2011

Montants annulés : 7391€ Date initiale de décaissement : 9/5/2012

Date de signature : 29/2/2012 Financement complémentaires : Date initiale de clôture : 31/12/2015

Date d’entrée en vigueur : 29/2/2012

Restructuration : Délai révisé du décaissement :

Date d’entrée en vigueur du 1er décaissement : 20/4/2012

Prorogations (préciser les dates) : Date de clôture révisée :

Date réelle du 1er décaissement : 9/5/2012

b. Sources de financement Sources de financement (MUC) Montant approuvé

(MUC) : Montant décaissé

(MUC) : Pourcentage décaissé

(%): Prêt : Don : 126 200 € 126 200 118 809 94% Gouvernement : Autres (ex. Cofinanciers) : TOTAL : 126 200 118 809 94% Cofinanciers et autres partenaires extérieurs :

Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre : Association Turbane de Gikuzi (AGF) c. Responsable du projet au sein de la Banque

Fonction A l’approbation A l’achèvement Directeur régional M. KANGA, Directeur ORCE M. NEGATU, Directeur EARC

Directeur sectoriel A BEILEH, Directeur OSAN C. OJUKWU, Directeur OSAN

Responsable sectoriel C. MOLLO NGOMBA, Coordinatrice FFBC idem

Coordinateur d’activités Feu WADJA PATRICE, Chargé des opérations FFBC

C. DOVONU, Chargée des opérations FFBC

Coordonnateur d’activités suppléant

Agent de Gestion des Fonds (AGF) NA

Chef de l’équipe du RAP C. DOVONU, Chargée des opérations FFBC

Membres de l’équipe du RAP R. MAROUKI, Agro-Economiste, OSAN 1 J. NYIRIMAN, Agronome, OSAN 1 L. GARBA, Environnementaliste, OSAN 3 S. TOUNKARA, Expert en pêche, OSAN 3 L. LAWSON, Chier Reg. Officer, EARC H. YAMUREMYE, Spécialistre Dev. Social, BIFO

d. Données des Rapports Date du RAP : 29/6/2016 Dates de la mission du RAP : De : Au :

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Date de RAP-EVN : Évaluateur1/consultant1 : Alain Karsenty Évaluateurs2/consultant2 :

2. DESCRIPTION DU PROJET Résumé élaboré à partir du rapport d’évaluation incluant les addendum/corrigendum ou accord de prêt, et prenant en compte toutes les modifications survenues au cours de la mise en œuvre. Le projet « Exploitation Intégrée de la Plante Jatropha au Burundi et en RDC » a pour but de lutter contre la pauvreté et de protéger l’environnement en résolvant le problème de déboisement de la Réserve Naturelle de Rukoko, de gaspillage de l’énergie de bois, de la pauvreté des populations riveraines de la réserve de Rukoko en introduisant l’exploitation de la Plante Jatropha. Les actions du projet doivent contribuer à l’atténuation la déforestation et la dégradation de la réserve naturelle de Rukoko et en RD Congo. Les principales activités du projet sont regroupées en 3 composantes : (i) Plantation et Exploitation Jatropha ; (ii) Formation et Sensibilisation Environnementale ; et (ii) Gestion du projet. a. Bien-fondé du projet et Impacts attendus: Décrire brièvement et de façon précise le bien-fondé du projet/programme (problème/question devant être traité), les impacts attendus et les bénéficiaires visés (ceux directement ou indirectement affectés). Mettre en évidence tous les changements apportés en cours d'exécution.

La réserve naturelle du Rukoko, dans la zone frontalière entre le Burundi et la RDC, est soumise à des pressions importantes de déboisement et de dégradation, du fait des activités humaines, notamment à travers le prélèvement de bois d’œuvre et de bois énergie. Le projet voulait proposer une alternative agricole pour permettre aux populations d’utiliser l’huile de jatropha pour leurs besoins énergétiques, et comme activité génératrice de revenu (installation de pépinières, création d’emplois, commercialisation des produits dérivés de la plante). Le projet envisageait que le développement de cette nouvelle activité allait détourner les populations de l’exploitation abusive des ressources naturelle de la réserve naturelle de Rukoko, et que l’introduction du jatropha allait susciter le développement d’une filière qui permettrait le développement d’une économie locale, l’atténuation de la déforestation et la dégradation de la réserve naturelle de Rukoko et en RD Congo. Cette hypothèse de lien direct entre le développement du jatropha et la réduction de la pression sur la réserve s’est avérée trop simpliste et non atteignable dans les 3 ans de vie du projet, et le projet a été reformulé comme suit « Un modèle de production intégrée de la plante jatropha est mis en place en République du Burundi », et la composante RDC du projet a été abandonnée. Les principaux impacts attendus du projet sont d’ordre environnemental (rétablissement du couvert végétal, et diminution sensible de la pression anthropique sur la réserve Rukoko), climatique (réduction des émissions), social (valorisation des emplois) et financier (amélioration des revenus des populations exploitantes). b. Objectifs et Effets attendus: Décrire de façon concise et claire les objectifs prévus, les effets relatifs ciblés et les bénéficiaires visés, en mettant en évidence d’éventuelles modifications/révisions.

L’objectif global du projet est de lutter contre la pauvreté et de protéger l’environnement en luttant contre le déboisement anarchique de la réserve naturelle de Rukoko par l’exploitation intégrée de la plante jatropha au Burundi et en RD Congo. Ses objectifs spécifiques sont : (i) atténuer l’impact de la déforestation de la réserve de Rukoko par les plantations de jatropha ; (ii) améliorer les conditions des populations riveraines de la réserve de Rukoko par la mise en place d’un système de gouvernance locale ; (iii) contribuer au renforcement de l’initiative du Cadre Stratégique de lutte contre la Pauvreté (CSLP) du Gouvernement du Burundi sur le volet « Lutte contre la Pauvreté, environnement et sécurisation

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alimentaire ». Les principaux effets attendus se traduisent en termes de : (i) diminution des prélèvements des ressources naturelles dans la réserve naturelle de Rukoko ; (ii) diminution des utilisateurs de bois de la réserve ; et (iii) diminution du nombre de ménages utilisant du bois de la réserve naturelle de Rukoko c. Produits et bénéficiaires visées: Décrire clairement et de manière concise les extrants attendus et bénéficiaires relatifs ciblés, en mettent en évidence d’éventuelles révisions.

Les bénéficiaires du projet sont globalement les communautés locales riveraines de la réserve de Rukoko qui représentent environ 30.000 personnes au total, dont 54 % sont des femmes. Mais plus spécifiquement les membres de l’Association Tubane de Gikuzi (ATG), Association Sans But Lucratif (ASBL), 50 jeunes femmes et filles, qui apprendront les techniques de fabrication de savons à base de jatropha et 500 ménages (environ 2.000 personnes) qui planteront de la jatropha dans leurs parcelles privées. Le projet mettra en place aussi un service de sensibilisation et de renforcement des capacités des élus locaux, de la société civile locale, de la police de l’environnement, des acteurs de la sous-région du Bassin du Congo sur l’exploitation intégrée de jatropha et la protection de l’environnement. Le volet sensibilisation concerne environ 100 agents d’encadrement. L’autre bénéficiaire du projet est l’Institut National pour l’Environnement et la Conservation du Burundi en termes d’appui en nature pour les actions du volet « protection des aires protégés ». Suite à la reformulation à mi-parcours, trois produits étaient attendus :

- La pépinière centrale de la plante jatropha est mise en place - La plante jatropha est valorisée - La sensibilisation environnementale est assurée

d. Principales activités/Composantes: Décrire clairement et de manière concises les principales activités/composantes, y compris les éventuelles révisions.

Les principales activités du projet sont regroupées en 3 composantes :

- Plantation et exploitation du jatropha - Formation et sensibilisation environnementale - Gestion du projet

3. ÉVALUATION DES PERFORMANCES DU PROJET (APPRÉCIATION DE L’ÉVALUATEUR) PERTINENCE a. Pertinence de l’objectif de développement du projet : Évaluation de la pertinence ex-ante et ex-post (y compris pendant la mise en œuvre). La pertinence de l’objectif de développement (à l’évaluation ex-ante et au moment de la post-évaluation) en termes d’alignement avec les priorités de développement du pays et les besoins de bénéficiaires (y compris tout ajustement ayant été apporté au projet au cours de sa mise en œuvre), les stratégies sectorielles applicables de la Banque, la stratégie pays ou régionale de la Banque et les priorités générales de la Banque. L'évaluation de la pertinence consistera à examiner également dans quelle(s) mesure(s) l’objectif de développement a été clairement indiqué et axé sur les effets ainsi que le réalisme des effets escomptés dans le contexte du projet.

Le programme national de protection de l’environnement a relevé le niveau avancé de déforestation et de dégradation des ressources naturelles, et particulièrement, celles des ressources forestières des aires protégées. De manière spécifique, les forêts protégées de la réserve de Rukoko sont en proie à des prélèvements de bois incontrôlés pour des besoins de subsistance. Les populations rurales démunies, sont enclin aux pratiques de l’agriculture itinérante sur brulis, cause première de la déforestation et

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source des émissions des gaz à effet de serre. Les actions préconisées dans le cadre de ce projet visent à lutter contre la pauvreté et à protéger l’environnement en résolvant le problème de déboisement de la Réserve Naturelle de Rukoko, de gaspillage de l’énergie de bois, de la pauvreté des populations riveraines de la réserve de Rukoko en introduisant l’exploitation de la Plante Jatropha.

L’objectif de développement du projet est pertinent et aligné avec les priorités nationales. L’introduction de la plante jatropha avec l’objectif de développer une nouvelle filière génératrice de revenus, et l’objectif de réduire la dégradation des ressources naturelles dans la réserve sont pertinents. De l’évaluation à l’achèvement, l’objectif de développement du projet, à savoir la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement est resté pleinement aligné au DSP (2012-2016) et aux stratégies sectorielles de la Banque et du FFBC (protection de l’environnement, lutte contre la pauvreté, changement climatique, promotion de l’équité du genre) ainsi qu’aux priorités nationales de développement du Burundi définies dans son Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP1). Par ailleurs, le projet répond aussi aux préoccupations prioritaires des bénéficiaires tels que définis dans le Programme National de Protection de l’Environnement du Burundi.

Au vu de ce qui précède, la pertinence de l’objectif de développement du projet jugée très satisfaisante par le RAP est confirmée comme telle par la revue et l’évaluateur avec la note 4 sur 4. b. Pertinence de la conception du projet (de la phase d’approbation à l’achèvement) L’évaluateur devrait à partir de la reconstruction de la théorie de changement ou de la logique d’intervention du projet, apprécier la pertinence de la conception du projet indépendamment de l’évaluation faite dans le PCR. Il commentera la conclusion du RAP sur cette section, et apportera un jugement sur la pertinence de la conception du projet, couvrant le bien-fondé de la conception du projet et l’opportunité des ajustements éventuels, aux solutions techniques pour garantir la réalisation des résultats escomptés (chaine de résultats), la cohérence du cadre du résultats et la pertinence des indicateurs, l'adéquation de l'évaluation des risques, les mesures de protection environnementales et sociales, et les dispositions de mise en œuvre. Pour les Opérations d’Appui aux Programmes (OAP), l’évaluateur examinera la pertinence des mesures préalables, du dialogue sur les politiques et du niveau auquel l’opération aurait pu être davantage en faveur des pauvres dans sa conception.

Le projet souffre de défauts manifestes de conception. L’un des objectifs principaux du projet était de réduire la pression sur le parc avec l’idée que l’huile de jatropha allait se substituer au bois de chauffe, et que les revenus engendrés par la commercialisation des produits dérivés du jatropha allaient détourner les populations de la surexploitation des ressources naturelles de la réserve. Or, cette théorie implicite du changement est très faible. Comme le note le RAP, « le lien de corrélation de cause à effet entre la

valorisation de jatropha et la préservation de la Réserve naturelle de Rukoko n’était pas clairement

établie » (p. 9). Cette idée que des activités de génération de revenus suffisent, à elles seules, pour détourner les populations de la surexploitation des ressources naturelles renouvelables a été depuis longtemps réfutée par la recherche et l’expérience. Au mieux, il s’agit d’une condition nécessaire mais non suffisante. En outre, il n’y a pas eu d’étude sur la situation de référence (nombre d’utilisateurs, niveau de pression, réseaux de commercialisation, modes d’accès aux ressources, etc.). Enfin, la modestie du budget et la durée courte du projet (3 ans) ne pouvait, de toute façon, permettre d’arriver au résultat concernant la préservation de la réserve. Par ailleurs, l’indicateur relatif au taux moyen de prélèvement des arbres et autres essences dans la réserve n’a pas été évalué du fait que la valeur de base n’est pas fiable, faute de données de référence au départ. Les documents disponibles sur le projet confirment que la population continue de s’approvisionner dans la réserve à cause de l’absence des efforts de reboisement en essences forestières près de la réserve naturelle de Rukoko. En plus, la conception du projet, n’avait pas bien cerné le caractère expérimental (pilote) de ce projet.

Au vu de qui précède et contrairement au RAP, la revue et l’évaluateur jugent que la pertinence de la conception du projet est très insatisfaisante et accordent une note de 1 sur 4.

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EFFICACITE c. Efficacité dans la réalisation des effets (réalisations): Évaluation du niveau d’atteinte des résultats escomptés (à partir du cadre logique) en se basant sur le dernier rapport sur l’État d’Exécution et les Résultats (EER) et en utilisant des éléments de preuves (données probantes) directs et indirects sur les réalisations ou les réalisations attendues. Chaque résultat devrait être soutenu par multiples lignes d’éléments de preuve provenant de sources différentes (au moins 2). En absence de données suffisantes (comme preuves directes), des éléments de preuves indirectes (comme les extrants et des processus pertinents de la chaîne de causalité) devraient être utilisés en particulier dans l'évaluation de la mesure dans laquelle les résultats/objectifs devraient être atteints. L'absence de données suffisantes pour évaluer l'efficacité doit être indiquée (et décrite en détail au niveau de la qualité du RAP). La notation du RAP devrait également être indiquée dans cette section.

Le projet n’a pas atteint son objectif principal de réduction des pressions sur la réserve naturelle. Le RAP note qu’il n’y a pas eu d’efforts de reboisement en essences forestières et que la population continue de s’approvisionner dans la réserve. Les principaux effets attendus en termes ci-dessous détaillés n’ont pas été atteints : (i) diminution des prélèvements des ressources naturelles dans la réserve naturelle de Rukoko ; (ii) diminution des utilisateurs de bois de la réserve ; et (iii) diminution du nombre de ménages utilisant du bois de la réserve naturelle de Rukoko. En effet, l’huile jatropha n’est pas encore suffisante pour substituer le bois de chauffe. La population résiste encore au prélèvement du bois dans la réserve et la sensibilisation de la population devra se poursuivre pour convaincre davantage. La portée de ce projet (expérimental) ne permet pas, sur une aussi courte période de trois ans d’exécution, d’atteindre les impacts de réduction de la destruction de la Réserve. Au regard de ce qui précède, l’efficacité dans la réalisation des effets jugée très insatisfaisante par le RAP est confirmée comme telle par la revue et l’évaluateur avec la note 1 sur 4. d. Efficacité dans la production des extrants: Évaluer le niveau de réalisation des extrants (y compris pour les prêts programmes le niveau d’exécution des mesures complémentaires nécessaires à leur mise en œuvre, notamment la sensibilisation du public, dialogue sur les politiques et de disposition institutionnelles par exemple). Pour ce faire, l’évaluateur doit porter son jugement sur la base des résultats du dernier rapport sur l’Etat d’Exécution et les Résultats (EER) du projet. Il indiquera, en se basant sur des éléments preuves de sources différentes (au moins deux),, le degré de couverture et de discussion par le RAP des extrants du projet (prévus-réels) ainsi que les raisons d’éventuels écarts. Le projet a été efficace dans la production des extrants, puisque la majorité des produits attendus ont été réalisés. Ce contraste entre une bonne performance sur les produits et une performance très faible sur les effets, confirme le défaut manifeste de conception du projet. Les documents disponibles sur l’état d’exécution du projet confirment que plus de 80% des produits du projet ont été atteints. Seuls les indicateurs sur la valorisation de la jatropha affichent une performance moyenne par rapport à la cible finale. Ceci s’explique par le fait la plante jatropha produit mieux à partir de la troisième année de production (soit au cours de l’année 2015 sachant que les plants ont été mis en place en fin novembre 2012). Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur confirment par la note satisfaisante de 3 sur 4 octroyée par le RAP e. Résultats de développement du projet: Évaluer les progrès que le projet a réalisé dans le sens de l’atteinte de son objectif de développement devrait conduire à une note qui combine les notations établies pour les effets et les produits suivant une méthodologie recommandée dans la Note d’orientation du personnel en matière de préparation des RAP et de notation (pour plus de détails, voir lignes directrices au personnel sur l’établissement de rapport sur l’état d’exécution et les résultats (EER) des opération du secteur public).

La combinaison de la notation des effets et des produits aboutit à une note faible. Toutefois, tout ce qui concerne l’introduction du jatropha et la formation pour la valorisation de ses produits a été bien mené, même si la durée trop courte du projet de 3 ans (alors que le jatropha ne commence à produire normalement qu’au bout de 3 ans) ne permet pas de confirmer que les résultats de développement seront

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tangibles. L’unité de presse à huile est installée à Bujumbura et non dans la zone de production du jatropha, car les conditions de transfert de la machine dans la zone ne sont pas réunies du fait de l’absence d’une organisation des bénéficiaires suffisamment organisée pour gérer la machine et de l’insécurité qui prévaut dans la zone.

Au regard des effets et des extrants, l’atteinte des résultats de développement obtenus par le projet par rapport à ses objectifs est, à ce stade de la revue est jugée très insatisfaisante avec la note de 1 sur 4 conformément à l’évaluation proposée par le RAP. f. Bénéficiaires: En se basant sur des éléments à preuve, l’évaluateur portera son jugement sur le réalisme du nombre total de bénéficiaires que le projet à couvert par catégorie et par sexe.

Le projet a atteint et même dépassé son objectif de bénéficiaires (ménages ayant reçu des plants de jatropha. Les détails des données sur les bénéficiaires du projet sont contenus en annexe de la présente de revue.

Au vu de qui précède, la revue considère la couverture des bénéficiaires du projet satisfaisante avec la note de 3 sur 4

g. Effets imprévus additionnels (positifs et négatifs, pas pris en compte dans le cadre logique): Ils comprennent le genre, le changement climatique, les questions sociales et socio-économiques. Evaluer le degré d'importance des résultats additionnels et importants énoncés ou non couverts par le RAP. La revue devra également se prononcer sur la couverture par le RAP de ces résultats.

L’insécurité dans le secteur du projet (Réserve naturelle de Rukoko) pendant la période d’exécution du projet a impacté sur la bonne conduite et le suivi efficace des activités autour de la Réserve. Pour la revue, il n’est pas approprié d’apprécier les résultats du projet sur la base de ce critère (N/A).

EFFICIENCE

h. Respect du calendrier : Évaluer dans quelle mesure le calendrier d’exécution initial du projet a été respecté en se basant sur une comparaison de la durée prévisionnelle et de la durée réelle d’exécution, à compter de la date d’entrée en vigueur. Pour les prêts programmes les décaissements à temps des tranches sont évalués suivant cette même méthodologie.

L’examen de la documentation disponible sur l’état d’exécution du projet montre que prévu pour 36 mois, le projet a duré 31 mois soit une avance de 5 mois sur le calendrier initial d’exécution. Le rapport entre le délai prévisionnel (selon le REP) et le délai réel d’exécution à compter de la date de satisfaction des conditions du premier décaissement est de 1,161, et de ce fait jugé très satisfaisant car supérieur à 1. Le projet a été exécuté en temps et en heure, le calendrier a été entièrement respecté. Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur jugent très satisfaisant le respect du calendrier d’exécution avec une note de 4 sur 4, conformément à l’évaluation proposée par le RAP. i. Efficience dans l'utilisation des ressources: Évaluer l’exécution physique (basée sur les livrables) par rapport aux ressources utilisées (basées sur les engagements cumulés) à la phase d’achèvement pour tous les bailleurs de fonds du projet (Banque, Gouvernement, et autres). Ce critère ne s’applique pas aux prêts programme, vu que souvent il n’y a pas de lien direct entre les produits et les montants décaissés.

La valeur médiane du taux de réalisation physique des produits du projet (87%) par rapport au taux d’engagement (94%) est de 0,925, et de ce fait jugée satisfaisante car supérieur à 0,75 et inférieur à 1. Ce qui indiquerait une utilisation efficiente des ressources financières du projet et l’atteinte de ses produits escomptés dans les limites du budget disponible. Les ressources ont été utilisées de manière

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satisfaisante.

Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur jugent satisfaisante la performance en matière d’efficience dans l’utilisation des ressources du projet avec la note de 3 sur 4, conformément à l’évaluation proposée par le RAP. j. Analyse coût- bénéfice: Évaluation du degré d’obtention des résultats de développement à temps, et dans quelles mesures les coûts ont été efficaces et ont été fournis de la manière la plus efficiente. La notation du RAP devrait être commentée. L’évaluateur devra vérifier si les avantages du projet (réalisés ou dont la réalisation est escomptée) excédent les coûts effectifs. Pour ce faire, les éléments de preuves/évidences se baseront essentiellement sur une comparaison entre les Taux de Rentabilité Economique (TRE) calculés lors de l’évaluation/ de la revue à mi-parcours et à l’achèvement. En commentant les notations de RAP, le degré d’utilisation des sources sur les éléments de preuves justifiant la note accordée devrait être pris en compte. L’évaluateur devra s’assurer de la validité des hypothèses de calcul et que c’est le même modèle qui a été utilisé pour les calculs des différents TRE. Pour les prêts au programme ou le cas calcul du TRE n’est pas approprié, l’évaluation pourrait se faire si cela est possible par rapport à la contribution des réformes politiques à la croissance économique. En cas d’insuffisances de preuves, une note appropriée sera ainsi attribuée.

Non-applicable. Ce projet n’a pas fait l’objet de calcul de ratio de rentabilité (N/A). k. État d’avancement de l’exécution: Évaluer l’appréciation du RAP sur l’état d’avancement de l’exécution (EE) à partir du dernier EER actualisé en tenant compte de l’ensemble des critères applicables à l’EE. Il s’agit notamment : i) de la conformité aux engagements (conditions du projet, sauvegardes environnementales et sociales et respect des recommandations d’audit) ; ii) des systèmes et procédures du projet (passation de marchés, gestion financière, suivi et évaluation) ; iii) de l’exécution et le financement du projet (décaissements, engagements budgétaires, financement de contrepartie et cofinancement).

L’avancement de l’exécution était bon, mais le problème de l’unité de presse à huile qui n’est pas dans la zone de production n’a pas pu être résolu. Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur jugent l’état d’exécution globale du Projet insatisfaisant avec la note 2 sur 4, contrairement à l’évaluation satisfaisante du RAP (3 sur 4).

DURABILITE

l. Viabilité financière: Évaluer dans quelle mesure les mécanismes et modalités de financement (par exemples : tarifs, frais d’utilisateur, frais d’entretien, dotations budgétaires, autres contributions des parties prenantes, flux d’aide, etc.) ont été mis en place pour garantir un flux continu de bénéfices après l’achèvement du projet et assurer sa pérennité financière. Pour les prêts programmes l’évaluation devrait se focaliser sur la viabilité financière des réformes, ainsi que sur le dialogue sur les politiques de la Banque visant à promouvoir la viabilité financière des réformes. Le RAP indique que les mécanismes pour garantir un flux continu de bénéfices après la clôture du projet ne sont pas suffisants. L’association ATG, principale partenaire du projet, n’a pas la capacité financière pour assurer la continuité des activités, notamment l’achat de noix aux producteurs. La poursuite du projet dépend de nouvelles sources financières, les financements FBCC étant épuisés. La commercialisation des produits issus de jatropha pourrait donc ne jamais véritablement prendre son essor et se pérenniser.

Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur jugent très insatisfaisante la viabilité financière du projet avec la note de 1 sur 4, contrairement à l’évaluation insatisfaisante du RAP (2 sur 4). m. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités: Évaluation de la contribution du projet au renforcement des capacités institutionnelles, y compris, par exemple, par l’utilisation des systèmes nationaux – qui vont favoriser la continuité des flux d’avantages liés au projet. L’instauration ou non de pratiques améliorées de gouvernance, de compétences acquises, procédures, incitations, structures ou mécanismes institutionnels développés du fait de l’opération seront prises en compte. Pour les prêts programmes, l’approche devrait intégrer une évaluation: de la contribution au renforcement des

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capacités pour piloter et gérer les processus de réformes politiques; de la mesure dans laquelle l’économie politique de la prise de décision a été propice aux réformes; de l’engagement du gouvernement en faveur des réformes; et de la manière dont la conception a renforcé l’appropriation nationale.

Le projet a renforcé les capacités de l’ATG et des bénéficiaires du projet. ATG a bénéficié d’un prix environnemental international pour ce projet jatropha. Cinq pépiniéristes ont été formés et 74 personnes (dont 47 femmes) ont été formées à la fabrication de savon à base d’huile de jatropha. Cependant, l’absence de viabilité financière d’ATG est de nature à compromettre la durabilité institutionnelle. Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur attribuent la note satisfaisante de la durabilité institutionnelle et de renforcement des capacités du projet avec la note de 3 sur 4, contrairement à l’évaluation très satisfaisante du RAP (4 sur 4). n. Appropriation et durabilité des partenariats: L’évaluateur détermine l’implication effective ou non, dans le projet, des parties prenantes compétentes, la promotion d’un sens d’appropriation chez les bénéficiaires (femmes et hommes confondus) et la mise en place de partenariats fructueux avec les parties prenantes compétentes (autorités locales, organisations de la société civile, secteur privé, donateurs), tel que requis pour la pérennisation des produits du projet. Pour les prêts programmes, l’évaluation devrait mesurer la capacité du gouvernement à mener le dialogue sur des politiques ainsi que le niveau d’appui de la Banque pour l’approfondissement au processus de consultation.

Des partenariats solides semblent avoir été mis en place avec l’administration communale et l’institut pour l’environnement (INECN) ainsi que les médias et d’autres ONG. Le jatropha constitue une innovation assez fédératrice. ATG est membre de réseaux internationaux. Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur jugent satisfaisantes l’appropriation et la durabilité des partenariats avec la note de 3 sur 4, conformément à la note satisfaisante octroyée par le RAP. o. Durabilité environnementale et sociale: Evaluer le niveau d’objectivité de la notation du RAP sur la mise en œuvre effective des mesures d’atténuation/de renforcement environnemental et social du projet conformément au plan de gestion environnementale et social (PGES), la capacité des institutions et des systèmes nationaux, ainsi que la disponibilité de financements pour garantir la durabilité environnementale et sociale de l’opération. Ce critère ne s’applique qu’au projet de catégorie I & II.

Le RAP indique que pour un projet de cette catégorie 3, un Plan de Gestion Environnemental et Social n’est pas requis et ne met donc pas de note.

4. ÉVALUATION DES PERFORMANCES DES PARTIES PRENANTES a. Performance de la Banque: (préparation/approbation, en partie s’assurer de la QAE: qualité de la supervision, achèvement): Fournir les observations sur l’objectivité des notations du RAP et de l’appréciation de l’emprunteur, et re-noter au besoin la performance de la Banque durant tout le cycle du projet (conception, mise en œuvre; achèvement) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP en rapport avec l’ensemble des 7 critères définis dans la note d’orientation du RAP.

La Banque a effectivement assuré le suivi de ce projet à travers des missions régulières de supervision (2 fois/an), une mission de revue à mi-parcours, l’achèvement dans les délais du décaissement des fonds, des contacts et des feedbacks réguliers avec AGT. Toutefois, l’agent de Gestion des Fonds chargé de gérer ce projet en appui au Secrétariat du FFBC a manqué d’efficacité lors de la reformulation du projet à ne mi-parcours en ne modifiant pas les effets attendus du projet, malgré la reformulation de l’objectif spécifique du projet des produits attendus. On doit également insister sur l’absence de proactivité de la Banque pour détecter les failles dans la conception initiale du projet. Il a fallu attendre la revue à mi-parcours pour proposer un objectif spécifique plus réaliste. En outre, l’absence d’une solide étude de faisabilité technico-économique (qui aurait alerté sur la durée insuffisante du projet compte tenu des délais de l’entrée en pleine production du jatropha) et l’absence d’étude de la situation

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de référence, aurait dû alerter la Banque.

Au vu de ce qui précède, la performance de la Banque notée satisfaisante n’a pas été confirmée par la revue et l’évaluateur qui la jugent insatisfaisante avec la note de 2 sur 4. b. Performance de l'Emprunteur: Fournir les observations sur l’objectivité des notations du RAP, et ré noter la performance de l’emprunteur durant tout le cycle du projet (conception, mise en œuvre; achèvement) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP en rapport avec les questions définie dans la note d’orientation du RAP.

Le donataire (ATG) est crédité d’une bonne performance compte tenu des contraintes qui sont les siennes (surface financière limitée). Cependant, le projet a été mal conçu, basé sur une théorie du changement déficiente et une mauvaise appréciation du temps nécessaire pour développer une filière viable Au vu de ce qui précède, la performance du Donataire notée très satisfaisante n’a pas été confirmée par la revue et l’évaluateur qui la jugent insatisfaisante avec la note de 2 sur 4. c. Performance des autres parties prenantes: Fournir les observations sur l’objectivité des notations du RAP, et re-noter la performance des autres parties prenantes durant la mise en œuvre et à l’achèvement) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP en rapport avec les questions pertinents spécifiques à chaque acteurs (cofinanciers, ONG, entrepreneurs/prestataires de service etc).

Les autres parties prenantes du projet ont été efficaces, avec une bonne adhésion des bénéficiaires directs et une bonne coopération de l’administration communale locale. Les prestataires de service ont également été performants sur les différents plans (timing, qualité). Au regard des éléments qui précèdent, la revue et l’évaluateur confirment la performance des parties prenantes liés à l’exécution du projet jugée satisfaisante par le RAP avec la note de 3 sur 4. 5. SYNTHÈSE SUR LA PERFORMANCE GLOBALE DU PROJET/ PROGRAMME

a. Evaluation globale: Résumé de l’évaluateur sur la performance globale du projet/programme sur la base des quatre volets clés du RAP (Pertinence, Efficacité, efficience et Durabilité), et en cas de différence avec le RAP, les raisons devraient être évoquées. Au cas où les éléments de preuves accessibles (à partir du RAP ou d’autres documents) à l’évaluateur sont insuffisants, alors une note partiellement satisfaisante (à réviser) devrait être donnée jusqu'à ce qu'un REPP soit réalisé.

Ce projet a souffert d’une conception défectueuse quant aux effets attendus (préservation d’une réserve naturelle), du fait d’une théorie du changement trop faible, selon laquelle le développement d’une nouvelle culture à vocation énergétique allait mécaniquement réduire les pressions sur une réserve naturelle voisine. Par ailleurs, la préparation du projet n’a pas été efficace (pas d’étude de la situation de référence, des modes d’accès au foncier, des acteurs impliqués dans la déforestation et des niveaux de pression sur la réserve, etc.) et la durée du projet (3 ans) n’était manifestement pas suffisante pour constituer une filière jatropha viable. L’exécution du projet a été pourtant satisfaisante, tout comme le degré d’appropriation, et les partenariats ont bien fonctionné. Cependant, les mécanismes pour garantir un flux continu de bénéfices après la clôture du projet ne sont pas suffisants. L’association ATG, principale partenaire du projet, n’a pas la capacité financière pour assurer la continuité des activités, notamment l’achat de noix aux producteurs. La poursuite du projet dépend de nouvelles sources financières, les financements FBCC étant épuisés. La commercialisation des produits issus de jatropha pourrait donc ne jamais véritablement démarrer et l’embryon de filière constituée par le projet disparaître.

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Dans l’ensemble, la performance globale du projet jugée insatisfaisante par le RAP est confirmée comme telle par la revue avec la note de 2 sur 4. b. Conception du Suivi-évaluation, Mise en œuvre et utilisation (Appréciation de l’évaluateur): Évaluation des dépenses prévues et réelles sur la conception, la mise en œuvre et l’utilisation du système de S&E : Conception: Dans quelle mesure le système de S&E du projet a été explicite, adéquat et réaliste pour générer et analyser des données pertinentes. ; Mise en œuvre: Dans quelle mesure des données pertinentes ont été recueillies - indications dans le RAP de la mise en œuvre du S&E et son efficacité. ; Utilisation: Degré d'utilisation des données générées pour la prise de décision et l'allocation des ressources - indications dans le RAP de l’utilisation du S&E.

Pas de système de S&E mis en place. Il a constitué le principal point faible dans la conception et la mise en œuvre du projet. Dans l’ensemble, la performance du système de suivi-évaluation est jugée globalement très insatisfaisante avec la note 1 sur 4.

6. APPRÉCIATION DE L’ÉVALUATEUR SUR LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS ET RECOMMANDATIONS a. Enseignements tirés: Exposé succinct d’éventuels accords/désaccords avec tout ou partie des enseignements du RAP tirés à l’issue de l’analyse de la performance du projet suivant chaque critère d’évaluation (Pertinence, Efficacité, Efficience, viabilité). Les principaux enseignements pertinents (et génériques) du RAP, reformulés et/ou nouveaux sont à énumérer ici suivant chaque critère d’évaluation.il est recommandé de se limiter à cinq enseignements au maximum en précisant pour chaque enseignement la question clés ainsi que le public cible. Pertinence : Le Rap note que la durée du projet était trop courte pour atteindre l’objectif visé et obtenir un changement de comportement des utilisateurs de la réserve. La durée de 3 ans est également trop, courte au regard du cycle de production du jatropha. Ceci s’adresse au donataire et à la Banque. L’évaluateur est d’accord avec le RAP. Efficacité : le RAP indique que le lien de cause à effet (corrélation) entre la valorisation du jatropha et la préservation de la Réserve naturelle n’était pas clairement établi. Ceci s’adresse au donataire et à la Banque. L’évaluateur est d’accord avec le RAP. Il rajoute qu’une théorie du changement appropriée, renseignée par l’expérience et les acquis de la recherche, est essentielle pour une conception adéquate des projets. Efficience : Le RAP souligne qu’une productivité et une rentabilité optimales du jatropha exigent des superficies étendues, et que les associations appuyées par ATG devront se regrouper pour disposer d’une plus grande surface et bénéficier ainsi d’économies d’échelle. L’évaluateur est partiellement d’accord avec la question des économies d’échelle nécessaires pour une rentabilité optimale du jatropha, mais souligne qu’il est nécessaire d’avoir, au préalable, une bonne connaissance des systèmes fonciers locaux et des droits d’accès et d’usage des terres avant de viser le développement à large échelle d’une nouvelle culture. L’évaluateur précise que l’établissement d’une situation de référence solide est nécessaire pour détecter les hypothèses irréalistes qui sous-tendent certains projets. Durabilité : La Rap indique que la durée de projet de 3 ans est trop courte au regard du cycle de production du jatropha et pour constituer une filière appuyée sur des organisations communautaires. Ceci s’adresse à la Banque. L’évaluateur est d’accord avec le RAP.

b. Recommandations: Exposé succinct d’éventuel accords/désaccords avec tout ou partie des recommandations du RAP. Les principales recommandations (nécessitant plus d’actions par l’Emprunteur et/ou la Banque) du RAP, reformulés et/ou nouvelles sont à énumérer ici. Le RAP propose de poursuivre les activités de valorisation du jatropha, d’accroître la superficie (de 9 ha

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aujourd’hui), de transférer la, presse à huile aux bénéficiaires (quand les conditions seront remplies), de poursuivre les relations partenariales et d’accorder des financements de projets sur 5 ans au moins. CETTE RECOMMANDATION EST TROP SPECIFIQUE AU PROJET, ELLE N’EST DONC PAS VALIDEE. L’évaluateur formule deux recommandations :

- la mise en place de Comités Scientifiques et Techniques indépendants pour évaluer les idées et intentions de projet dans le domaine forêt/environnement en amont du processus, à l’instar du GEF ou du FFEM.

- Les projets de la Banque doivent mieux intégrer une théorie du changement appropriée, renseignée par

l’expérience et les acquis de la recherche, est essentielle pour une conception adéquate des projets

7. COMMENTAIRES SUR LA QUALITÉ DU RAP ET DU RESPECT DES DÉLAIS (PONCTUALITÉ) L’évaluation de la qualité sera basée sur tout ou une partie des critères indiqués en annexe et d’autres (le cas échéant): La qualité du RAP sera jugée très satisfaisante/exemplaires (4), satisfaisante (3), peu satisfaisante (2) ou très peu satisfaisante (1). Le respect des délais d’élaboration du RAP; jugé à temps (exemplaire = 4) ou en retard /pas satisfaisant (1). Le degré de participation de l’Emprunteur, cofinancier et du Bureau extérieur de la Banque (BE), noté comme: élevé/exemplaire (4), ou substantiel/significatif (3), ou modéré (2), ou négligeable (1). Le RAP est honnête et indique clairement aussi bien les différents problèmes qui ont affecté ce projet que les points forts de sa mise en œuvre. Par ailleurs, il identifie correctement les failles dans la conception du projet, même s’il n’en tire pas toujours suffisamment les conséquences pour la notation. On regrette simplement qu’il n’aille pas plus loin sur le problème de l’absence d’une théorie du changement appropriée au problème environnemental posé. Par ailleurs, le RAP a été sans doute un peu trop généreux dans l’appréciation de la performance du Donataire. Note : 3 Le RAP a été réalisé dans les 6 mois.

Note : 4

Peu d’indication sur le degré de participation du donataire au RAP. On estime qu’il est faible. Note : 1

8. RÉSUMÉ DE L’ÉVALUATION Ceci est un résumé des notations du RAP et celles d’IDEV accompagné d’éventuelles raisons de désaccords/commentaires. Pour la dernière colonne, la section appropriée de l’examen PCR devrait être rappelée pour éviter des discussions détaillées. Lorsque l’évaluateur n’est pas en mesure de valider la note du RAP pour un critère, une justification adéquate doit être fournie. En conséquence, la note globale du projet pourrait être «pareillement satisfaisant ».

Critères RAP Revue du

RAP Raisons de désaccords/Commentaires

PERTINENCE 3.25 2,5 Désaccord sur la conception du projet et la théorie du changement sous-jacente (réduction de la déforestation grâce au développement d’une nouvelle filière agricole). Le RAP reconnaît pourtant que le lien de cause à effet entre le développement du jatropha et la réduction des pressions sur la réserve n’est pas démontré, mais n’en tire pas les conséquences au niveau de l’appréciation qu’il fait de la conception du projet.

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Pertinence de l’objectif de développement du projet

4 4 Validée Très Satisfaisante. De l’évaluation à l’achèvement, l’objectif de développement du projet, à savoir la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement est resté pleinement aligné au DSP (2012-2016) et les stratégies sectorielles de la Banque et du FFBC (protection de l’environnement, lutte contre la pauvreté, changement climatique, promotion de l’équité du genre) ainsi qu’aux priorités nationales de développement du Burundi définies dans son Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP1). Le projet répond aussi aux préoccupations prioritaires des bénéficiaires tels que définis dans le Programme National de Protection de l’Environnement du Burundi.

Pertinence de la conception du projet 2,5 1 Très insatisfaisante. Le projet souffre de défauts manifestes de conception. L’un des objectifs principaux du projet était de réduire la pression sur le parc avec l’idée que l’huile de jatropha allais se substituer au bois de chauffe, et que les revenus engendrés par la commercialisation des produits dérivés du jatropha allaient détourner les populations de la surexploitation des ressources naturelles de la réserve. Or, cette théorie implicite du changement est très faible. En plus, les documents disponibles sur le projet confirment que la population continue de s’approvisionner dans la réserve à cause de l’absence des efforts de reboisement en essences forestières près de la réserve naturelle de Rukoko.

EFFICACITE 1 1 Le projet n’a pas atteint son objectif principal de réduction des pressions sur la réserve naturelle. Le RAP note qu’il n’y a pas eu d’efforts de reboisement en essences forestières et que la population continue de s’approvisionner dans la réserve.

Objectif de développement (OD) 1 1 La combinaison de la notation des effets et des produits aboutit à une note faible. Toutefois, tout ce qui concerne l’introduction du jatropha et la formation pour la valorisation de ses produits a été bien mené, même si la durée trop courte du projet de 3 ans (alors que le jatropha ne commence à produire normalement qu’au bout de 3 ans) ne permet pas de confirmer que les résultats de développement seront tangibles.

EFFICIENCE 3,3 3 SATISFAISANTE Respect du calendrier 4 4 Très Satisfaisante

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Efficience de l’utilisation des ressources 3 3 Satisfaisante Analyse coût -bénéfice N/A N/A Ce projet n’a pas fait l’objet de calcul

de ratio de rentabilité

État d’avancement de l’exécution (IP) 3 2 Insatisfaisante. L’avancement de l’exécution était bon, mais le problème de l’unité de presse à huile qui n’est pas dans la zone de production n’a pas pu être résolu.

DURABILITÉ 3 2.34 INSATISFAISANTE Viabilité financière 2 1 Très insatisfaisante. Les mécanismes

pour garantir un flux continu de bénéfices après la clôture du projet ne sont pas suffisants. L’association ATG, principale partenaire du projet, n’a pas la capacité financière pour assurer la continuité des activités, notamment l’achat de noix aux producteurs. La poursuite du projet dépend de nouvelles sources financières, les financements FBCC étant épuisés. La commercialisation des produits issus de jatropha pourrait donc ne jamais véritablement démarrer.

Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités

4 3 Satisfaisante. L’absence de viabilité financière d’ATG est de nature à compromettre la durabilité institutionnelle et le renforcement des capacités.

Approbation et durabilité des partenariats 3 3 Satisfaisante Durabilité environnementale et sociale N/A N/A Le projet est de catégorie 3 et un Plan de

Gestion Environnementale et Social n’est pas requis.

NOTE GLOBALE DE L’ACHÈVEMENT DU PROJET

2,31 1,97 (2) INSATISFAISANTE. Ce projet a souffert d’une conception défectueuse quant aux effets attendus (préservation d’une réserve naturelle), du fait d’une théorie du changement trop faible. Par ailleurs, la préparation du projet n’a pas été efficace (pas d’étude de la situation de référence, des modes d’accès, des niveaux de pression, etc.) et la durée du projet (3 ans n’était manifestement pas suffisante pour constituer une filière jatropha viable. L’exécution du projet a été pourtant satisfaisante ainsi que le degré d’appropriation également satisfaisant. Les partenariats ont bien fonctionné.

Performance du Donataire : 4 2 INSATISFAISANTE Performance de la Banque: 3 2 L’agent de Gestion des Fonds chargé de

gérer ce projet en appui au Secrétariat du FFBC a manqué d’efficacité lors de

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la reformulation du projet à mi-parcours en ne modifiant pas les effets attendus du projet, malgré la reformulation de l’objectif spécifique du projet des produits attendus. On doit également insister sur l’absence de proactivité de la Banque pour détecter les failles dans la conception initiale du projet. Il a fallu attendre la revue à mi-parcours pour proposer un objectif spécifique plus réaliste. En outre, l’absence d’une solide étude de faisabilité technico-économique (qui aurait alerté sur la durée insuffisante du projet compte tenu des délais de l’entrée en pleine production du jatropha) et l’absence d’étude de la situation de référence, aurait dû alerter la Banque

Performance des autres parties prenantes 3 3 Validée Satisfaisante. Pas de faiblesse signalée dans les différents documents.

Qualité du RAP: 3 Le RAP permet de bien appréhender les forces et faiblesses de ce projet. On regrette qu’il n’aille pas plus loin sur le problème de l’absence d’une théorie du changement appropriée au problème environnemental posé.

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9. PRIORITÉ POUR DES FUTURES TRAVAUX D’ÉVALUATION : RAPPORT D’ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE DU PROJET, ÉVALUATION D’IMPACTS, REVUES PAR PAYS/SECTEUR OU ÉTUDES :

- Le projet s’inscrit dans une série et est adapté pour une évaluation en groupe

- Le projet est un cas de réussite

- Haute priorité pour une évaluation d’impact

- L’évaluation de performance est nécessaire pour des revues par secteur/pays

- Haute priorité pour une étude ou évaluation thématique ou spéciale (à spécifier)

- Le REPP est nécessaire en raison d’une validation incomplète des notations. Principaux domaines d’intérêt dans les futurs travaux d’évaluation: a) Évaluation de performance nécessaire pour des revues par secteur/pays

b) Évaluation de groupe (opérations d’appui institutionnel) : Une évaluation des projets Banque/FFBC semble nécessaire.

c) Évaluation thématique (appui budgétaire ou réforme dans la gestion des finances publiques) Action de suivi par IDEV: Identifier des opérations du même groupe ou du même thème ; organiser un travail ou une mission de consultation permettant les travaux a), b) ou/et c). Les projets du FFBC devraient être l’objet d’une évaluation de groupe Vérification par le Coordonnateur du RAP EVN Approbation du Chef de division

Sources de données pour la validation:

Chargé du projet/Personnel de la Banque interviewé/contacté (en personne, par téléphone

ou par courriel)

Documents/rapports et base de données

(Seuls les documents jugés utiles et ayant été utilisés sont mentionnés)

- Rapport d’achèvement du projet (juin 2016) - Aide-Mémoire de la mission d’achèvement du Projet d’Exploitation Intégrée de la

Plante jatropha au Burundi (2014) - Aide-Mémoire de la mission de revue à mi-parcours, Projet d’Exploitation Intégrée de

la Plante jatropha au Burundi et en RDC (2014) - Protocole d’accord entre ATG et la BAD (2012) - Rapport d’évaluation du projet (2011)

Pièce jointe:

Fiche de validation des notations de performance de la Note de revue de RAP.

Liste de documents de référence

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NOTE D’EVALUATION DU RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET (RAP)

Validation des notations de performance du RAP

Echelle de notation du RAP:

Note Explication 4 Très satisfaisant - Réalisation parfaite, aucune faille 3 Satisfaisant - La majorité des objectifs sont atteints en dépit de quelques lacunes 2 Insatisfaisant - Projet partiellement abouti. Presqu'autant de résultats que de lacunes 1 Très insatisfaisant - Très peu de réalisations et de graves lacunes

UTS Incapable de noter NA Sans objet

Critères Sous-critères Note du

RAP

Validation

IDEV Justification /Commentaires

PERTINENCE Pertinence de l’objectif de développement du projet (OD) pendant la période d’exécution

4 4 Validée Très Satisfaisante. De l’évaluation à l’achèvement, l’objectif de développement du projet, à savoir la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement est resté pleinement aligné au DSP (2012-2016) et les stratégies sectorielles de la Banque et du FFBC (protection de l’environnement, lutte contre la pauvreté, changement climatique, promotion de l’équité du genre) ainsi qu’aux priorités nationales de développement du Burundi définies dans son Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP1). Le projet répond également aux préoccupations prioritaires des bénéficiaires telles que définies le Programme National de Protection de l’Environnement du Burundi dans ses axes prioritaires d’intervention (organisation du territoire forestier, aménagement durable des forêts, restauration et la conservation des écosystèmes et implication des populations rurales dans la gestion durable des ressources naturelles).

Pertinence de la conception du projet (de la phase d’approbation à la phase de clôture)

3 1 Très insatisfaisante. Le projet souffre de défauts manifestes de conception. L’un des objectifs principaux du projet était de réduire la pression sur le parc avec l’idée que l’huile de jatropha allais se substituer au bois de chauffe, et que les revenus engendrés par la commercialisation des produits dérivés du jatropha allaient détourner les populations de la surexploitation des ressources naturelles de la réserve. Or, cette théorie implicite du changement est très faible. En plus, les documents disponibles sur le projet confirment que la population continue de s’approvisionner dans la réserve à cause de l’absence des efforts de reboisement en essences forestières près de la réserve naturelle de Rukoko. Comme le note le RAP, « le lien de corrélation de cause à effet

entre la valorisation de jatropha et la préservation

de la Réserve naturelle de Rukoko n’était pas

clairement établie » (p. 9). Cette idée que des activités de génération de revenus suffisent, à elles

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Critères Sous-critères Note du

RAP

Validation

IDEV Justification /Commentaires

seules, pour détourner les populations de la surexploitation des ressources naturelles renouvelables a été depuis longtemps réfutée par la recherche et l’expérience. Par ailleurs, le RAP note également que la durée de 3 ans était trop courte pour développer une filière et mesurer des effets tangibles. A travers sa notation, le RAP ne tire pas les conclusions appropriées de ses propres constats.

NOTE GLOBALE DE PERTINENCE 3.5 2.5 SATISFAISANTE

EFFICACITÉ* Niveau de réalisation des Effets

Effet1 : Atténuer l’impact de la déforestation de la réserve de Rukoko par la mise en place de plantations de jatropha

1 1

Le projet n’a pas atteint son objectif principal de réduction des pressions sur la réserve naturelle. Le RAP note qu’il n’y a pas eu d’efforts de reboisement en essences forestières et que la population continue de s’approvisionner dans la réserve. Le RAP ne donne aucune information sur la diminution des prélèvements des ressources naturelles dans la réserve naturelle de Rukoko

Effet2 : Améliorer les conditions de vie des populations riveraines et mettre en place un système de gouvernance locale

1 Aucune information disponible dans le RAP

Effet3 : diminution du taux de prélèvement des ressources naturelles dans la réserve naturelle de Rukoko

1

Cet indicateur n’a pas été évalué et la valeur de base n’est pas fiable, faute de données de référence au départ. En plus, le RAP ne donne aucune information sur la diminution des prélèvements des ressources naturelles dans la réserve naturelle de Rukoko

Effet4 : diminution des utilisateurs de bois de la réserve

1

Le RAP confirme que la population continue de s’approvisionner dans la réserve car il n’y a pas eu d’efforts de reboisement en essences forestières près de la réserve naturelle de Rukoko Pas d’informations disponibles dans le RAP sur la diminution du nombre des utilisateurs de bois de cette réserve naturelle.

Effet5 : diminution du nombre de ménages utilisant du bois de la réserve naturelle de Rukoko

1 Pas d’informations disponibles dans le RAP sur la diminution du nombre de ménages utilisant du bois de la réserve naturelle de Rukoko.

Note Globale des effets 1 1 TRES INSATISFAISANTE

Niveau de réalisation des produits

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Critères Sous-critères Note du

RAP

Validation

IDEV Justification /Commentaires

Produit1 : Adoption de la plantation de jatropha pour 500 ménages

3 3 (i) L’Association (ATG) a mis en place une pépinière dans le champ expérimental sur une étendue de 2 ha; (ii) 36 000 plants produits dans la pépinière et distribués à 500 ménages bénéficiaires du projet ; et (iii) Cinq (5) pépiniéristes ont été formés (dont trois femmes et deux hommes).

Produit2 : Formation de 50 femmes à la transformation des noix de jatropha en savon et huiles

3 3 - 74 personnes formées en fabrication de savons dont 47 femmes sur 90 personnes prévus soit 82% de réalisation ; 2 séances de sensibilisation en protection de l’environnement et délits environnementaux au profit de 60 personnes sur 3 séances prévues soit 66% de réalisation. . - Deux visites d’échanges d’expérience au Burkina Faso et au Rwanda qui leur ont permis d’acquérir des connaissances utiles à la maitrise de la valorisation de la plante jatropha. La jatropha est valorisée et fait l’objet de recherche dans ces deux pays en vue de sa vulgarisation.

Produit 3: Plante de jatropha valorisée

3 3 - Une unité presse à huile est installée (dans un bâtiment construit à cet effet au siège du projet à Bujumbura). L’unité fonctionne pour traiter les noix jatropha en huile de jatropha (qui est ensuite transformée en savons). - Un bâtiment servant d’abri à la presse à huile a été construit au siège de l’Association Tubane de Gikuzi (ATG) à Bujumbura - 4417 kg de jatropha ont été produits, soit un taux de réalisation de 88% par rapport à la cible finale visée 5000 kg ; 750 litres d’huile de jatropha produits sur 1000 litres prévus soit 75% de réalisation, et 150 kg de savons produitssur 100 kg prévus soit 150%.

Note Globale des Produits

3 3 SATISFAISANTE

Notation l’Objectif de Développement (OD)

Objectif de Développement

NOTE DE L’OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT

1 1 Si le niveau de réalisation des produits est satisfaisant, l’objectif de développement de réduction des pressions sur la Réserve par la production de jatropha n’a pas été atteint et l viabilité de l’embryon de filière jatropha n’est pas assurée à la clôture du projet.

Degré de couverture des bénéficiaires

Bénéficiaire1

104% 3 520 ménages bénéficiaires directs sur 500 prévus ont bénéficié du projet soit un taux de réalisation de 104%.

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Critères Sous-critères Note du

RAP

Validation

IDEV Justification /Commentaires

Bénéficiaire2

106% 32 000 bénéficiaires indirects du projet en majorité des agriculteurs ont bénéficié du projet pour une cible visée de 30000personnessoit un taux de réalisation de 106% dont 66% de femmes

Note Globale pour les bénéficiaires

n/a 3 SATISFAISANTE. La couverture des bénéficiaires du projet par le RAP est jugée satisfaisante par la revue

Effets imprévus ou additionnels (positifs ou négatifs non pris en compte dans la cadre logique) et leur niveau d’impact sur le projet (élevé, moyen, faible) Développement institutionnel

Elevé Adhésions d’autres membres au projet

Genre

Environnement & Changements climatiques

Réduction de la pauvreté

Développement du secteur privé

Intégration régionale

Autres (scientifique) Elevé Le projet a été primé lors d’un concours

EnergyGlobe Award 2014

n/a n/a Selon le RAP, l’insécurité dans le secteur du projet (Réserve naturelle de Rukoko) pendant la période d’exécution du projet a impacté sur la bonne conduite et le suivi efficace des activités autour de la Réserve. Pour la revue, il n’est pas approprié d’apprécier les résultats du projet sur la base de ce critère (N/A).

NOTE GLOBALE DE L’EFFICACITÉ 1 1 Si l’efficacité a été bonne pour les produits et le taux de couverture des bénéficiaires, l’irréalisme de l’objectif principal conduit à des effets inexistants au regard de cet objectif.

EFFICIENCE

Respect des délais (en se collant à la date initiale de clôture)

4 4 Le calendrier a été entièrement respecté. Prévu pour 36 mois, le projet a duré 31 mois soit une avance de 5 mois sur le calendrier initial d’exécution. Le rapport entre le délai prévisionnel (selon le REP) et le délai réel d’exécution à compter de la date de satisfaction des conditions du premier décaissement est de 1,161, et de ce fait jugé très satisfaisant car supérieur à 1.

Efficience de l’utilisation des ressources

3 3 La valeur médiane du taux de réalisation physique des produits du projet (87%) par rapport au taux d’engagement (94%) est de 0,925, et de ce fait jugée satisfaisante car supérieur à 0,75 et inférieur à 1. Les ressources ont été utilisées de manière satisfaisante.

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Critères Sous-critères Note du

RAP

Validation

IDEV Justification /Commentaires

Taux de rentabilité économique (à préciser si applicable)

N/A N/A Ce projet n’a pas fait l’objet de calcul de ratio de rentabilité

État d’avancement de l’exécution (à partir de l’EER actualisé)

3 2 Insatisfaisante. L’avancement de l’exécution était bon, mais le problème de l’unité de presse à huile qui n’est pas dans la zone de production n’a pas pu être résolu.

Autres critères (à spécifier)

NOTE GLOBALE DE L’EFFICIENCE 3,3 3 SATISFAISANTE

DURABILITÉ

Viabilité financière

2 1 Très insatisfaisante. Le RAP indique que les mécanismes pour garantir un flux continu de bénéfices après la clôture du projet ne sont pas suffisants. L’association ATG, principale partenaire du projet, n’a pas la capacité financière pour assurer la continuité des activités, notamment l’achat de noix aux producteurs. La poursuite du projet dépend de nouvelles sources financières, les financements FBCC étant épuisés. La commercialisation des produits issus de jatropha pourrait donc ne jamais véritablement prendre son essor et se pérenniser.

Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités

4 3 Satisfaisante. Le projet a renforcé les capacités de l’ATG et des bénéficiaires du projet. ATG a bénéficié d’un prix environnemental international pour ce projet jatropha. Cinq pépiniéristes ont été formés et 74 personnes (dont 47 femmes) ont été formées à la fabrication de savon à base d’huile de jatropha. Cependant, l’absence de viabilité financière d’ATG est de nature à compromettre la durabilité institutionnelle

Approbation et durabilité des partenariats

3 3 Satisfaisante. Des partenariats solides semblent avoir été mis en place avec l’administration communale et l’institut pour l’environnement (INECN) ainsi que les médias et d’autres ONG. Le jatropha constitue une innovation assez fédératrice. ATG est membre de réseaux internationaux

Durabilité environnementale et sociale

N/A N/A Le projet est de catégorie 3 et un Plan de Gestion Environnementale et Social n’est pas requis. Toutefois, le projet devrait contribuer à moyen terme à la protection de l’environnement sachant que les plantations de jatropha contribuent à la lutte antiérosive et à la séquestration du carbone

NOTE GLOBALE DE DURABILITE 2,31 1,97 (2) INSATISFAISANTE Convergent avec le RAP

* La notation du volet efficacité est obtenue à partir de la notation de l’OD du tout dernier EER (Voir note d’orientation sur l’EER).

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Critères Sous-critères Note du

RAP

Validation

IDEV Justification /Commentaires

L’appréciation des produits et effets se fera en termes de progrès réalisés vers les cibles et la note globale de l’OD est déterminée en combinant les notations établies pour les effets et les produits suivant la méthodologie définie dans la note d’orientation de l’EER. Il est donnée : Très satisfaisant (4), Satisfaisant (3), Insatisfaisant (2) et Très insatisfaisant (1).

Critères Sous-critères Note du

RAP

Validation

IDEV

Justification

PERFORMANCE DE LA BANQUE

Identification proactive et résolution des problèmes rencontrés aux différentes phases du cycle du projet

3 2 On doit insister sur l’absence de proactivité de la Banque pour détecter les failles dans la conception initiale du projet. Il a fallu attendre la revue à mi-parcours pour proposer un objectif spécifique plus réaliste. En outre, l’absence d’une solide étude de faisabilité technico-économique (qui aurait alerté sur la durée insuffisante du projet compte tenu des délais de l’entrée en pleine production du jatropha) et l’absence d’étude de la situation de référence, aurait dû alerter la Banque

Prise en compte des leçons tirées des opérations précédentes dans la conception et l’exécution

Pas d’indication permettant de renseigner cette rubrique. Il semble que la Banque manque d’expérience de ce type de projet.

Participation des parties prenantes pour renforcer l’appropriation

Renforcement des exigences fiduciaires et de sauvegarde

Conception et mise en œuvre du système de suivi-évaluation

1 Pas de système S&E

Qualité de la supervision de la Banque (dosage des compétences des équipes de supervision, etc)

3 La supervision a été bonne

Réponse aux requêtes 3 La réponse aux requêtes a été efficace

NOTATION DE LA PERFORMANCE DE LA BANQUE

3 2.25 INSATISFAISANTE

PERFORMANCE DE L’EMPRUNTEUR

Qualité de la préparation et de l’exécution

1 Le projet a été mal conçu, basé sur une théorie du changement déficiente et une mauvaise appréciation du temps nécessaire pour développer une filière viable

Conformité aux engagements, aux accords et aux sauvegardes

Mise à disposition en temps opportun de la contrepartie

Réactivité aux recommandations de supervision

Mesures prises pour assurer la durabilité du projet

Respect du calendrier de préparation des requêtes

3

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NOTATION DE LA PERFORMANCE DE L’EMPRUNTEUR

4 2 INSATISFAISANTE

PERFORMANCE DES AUTRES PARTIES PRENANTES

Respect des délais de décaissement des cofinanciers

Fonctionnement des mécanismes de collaboration

Qualité du dialogue politique des cofinanciers (seulement pour les OAP)

Qualité du travail des prestataires 3 La performance des prestataires du projet est jugée efficace et satisfaisantes:

Réactivité aux demandes des clients

3

NOTATION DE LA PERFORMANCE DES AUTRES PARTIES PRENANTES

3 3 SATISFAISANTES

La notation globale est donnée par: Très satisfaisant, Satisfaisant, Insatisfaisant et Très insatisfaisant.

(i) Très satisfaisant (TS) : 4 (ii) Satisfaisant (S) : 3 (iii) Insatisfaisant (I) : 2 (iv) Très insatisfaisant (TI): 1

CONCEPTION, MISE EN ŒUVRE ET UTILISATION DU SUIVI ET ÉVALUATION

(S&E)

Critères Sous-critères Validation IDEV Justification/Commentaires

CONCEPTION DU S&E

Système de S&E en place, clair, adéquat et réaliste

Les indicateurs de suivi et le plan de suivi ont été dûment agrées

Existence d’indicateurs désagrégés selon le genre

Les données de référence ont été disponibles ou collectées durant la conception

Autres à préciser

NOTE DE LA CONCEPTION DU S&E Pas de système de S&E

MISE EN ŒUVRE DU S&E

La fonction S&E est adéquatement pourvue de personnel et équipée

NOTE DE LA MISE EN ŒUVRE DU S&E

UTILISATION DU S&E

L’emprunteur a utilisé les informations de suivi pour la décision

NOTE DE L’UTILISATION

NOTATION GLOBALE DE LA PERFORMANCE DU S&E

1 Pas de système de S&E mis en place.

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EVALUATION DE LA QUALITE DU RAP

Critère RAP-EVN

(1-4) Justifications/Commentaires

QUALITE DU RAP

1. Degré et qualité de l’exhaustivité des éléments de preuves et de l’analyse du RAP pour étayer les notations des différentes sections. " les conclusions des analyses devrons résulter

d’éléments de preuves provenant de plusieurs

sources de données (au moins deux). Des données

de différentes sources ont été examinées ensemble

pour évaluer chaque section".

3 Le RAP fournit les principaux éléments de compréhension nécessaires pour évaluer ce projet d’ampleur modeste. Le RAP identifie correctement les failles dans la conception du projet, mais n’en tire pas toujours suffisamment les conséquences pour la notation.

2. Degré d’objectivité des notes d’évaluation du RAP. (4=100% des notations ont été validées ; 3=

au moins 75% des notations ont été validées ; 50% à

75% des notations ont été validées ; 1= moins de

50% des notations ont été validées)

2 Si le taux de concordance des notes est de moins de 50%, il y a néanmoins accord avec le RAP sur certains points clé, notamment l’absence d’efficacité. Il y a une divergence sur la performance de la Banque, le RAP mettant en avant la bonne supervision et réactivité de la Banque, l’évaluateur considérant qu’il y a une défaillance de la Banque en ce qui concerne de la conception du projet, lequel reposait sur une théorie du changement trop faible et n’avait pas la durée suffisante pour pouvoir assurer la pérennité des produits. Le RAP a été très généreux dans l’appréciation de la performance du Donataire.

3. Degré de cohérence interne des notations d’évaluation du RAP ; inexactitudes ; incohérences (dans les différentes sections) entre les textes et les notations ; cohérence entre la note globale et les notations des différentes composantes. "les notations devraient être bien étayées avec une

justification claire basée sur des évidences,

conformément aux directives en la matière".

3 Globalement cohérent, sauf en ce qui concerne la « pertinence de la conception du projet », où dans sa notation le RAP ne tire pas les conclusions appropriées de ses propres constats.

4. Degré d’identification et d’évaluation des facteurs clés (internes et exogènes) et des effets inattendus (positifs et négatifs) ayant affecté la conception et la mise en œuvre.

4 Peu d’effets inattendus ayant eu un impact.

5. Adéquation du traitement des mesures de sauvegarde, des questions fiduciaires, de l’alignement et de l’harmonisation.

NA

6. Degré de solidité des processus de génération et d’analyse des données (y compris les taux de rentabilité) en appui à l’évaluation du RAP.

NA

7. Adéquation globale de l’accessibilité des éléments de preuves (à partir du RAP, y compris les annexes et les autres données fournies).

4 Les documents fournis permettaient de disposer des informations suffisantes

8. Dans quelles mesures les enseignements tirés (et les recommandations) sont clairs et fondés sur l’évaluation du RAP (éléments de preuve et analyse).

2 Les enseignements nous paraissent insuffisamment tirés, notamment en termes de vérification des théories du changement explicites ou implicites qui président à la conception de ce type de projet.

9. Degré de clarté et d’exhaustivité globale du RAP. 3 Le RAP est suffisamment clair et exhaustif

Autres (à spécifier)

NOTE SUR LA QUALITE DU RAP 3 Les problèmes soulevés (notamment le fait qu’à travers sa notation, le RAP ne tire pas les

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conclusions appropriées de ses propres constats), n’empêchent pas le RAP d’être clair et très utilisable pour l’évaluation.

Conformité du RAP avec les directives (RAP/OM ; IDEV)

1. Délais de livraison du RAP (A temps = 4; en retard = 1)

4

2. Degré de participation de l’Emprunteur, du Co-financier et du Bureau Extérieur dans la préparation du RAP ***

1 Il nous semble que le donataire n’a pas joué de rôle significatif dans la préparation du RAP, mais l’information manque sur ce point.

3. Autres aspects (à spécifier)

Note sur la conformité du RAP 2.5 SATISFAISANTE

*** Noté Élevé/exemplaire (4), ou substantiel/significatif (3), ou modéré (2), ou négligeable (1)