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1 BATTAGLIA GIAMPAOLO DATA MINING Projet sous Sodas Etude d’une Clinique Vétérinaire Base : Clinique.mdb Enseignant : E. DIDAY

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BATTAGLIA GIAMPAOLO

DATA MINING

Projet sous Sodas

Etude d’une Clinique Vétérinaire Base : Clinique.mdb

Enseignant : E. DIDAY

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SOMMAIRE

Introduction 3 I- Etat de l’art du Data Mining et Description du Logiciel SODAS 4

a) Objectifs généraux du DATAMINING 4 b) Présentation du logiciel SODAS 5

c) Schéma illustratif des étapes du logiciel SODAS 6

II- Description de la Base de données choisie 7

a) Présentation des tables 8

b) Schéma relationnel 8

c) Description des relations 8

III- Justifications de l’étude, description des individus et concepts 9

a) Justification de l’étude 9

b) Description des individus et des concepts 9

c) Les Variables Descriptives 9

IV- Description des requêtes réalisées 11 a) Requêtes initiales pour l’extraction DB2SO 12

b) Requêtes relatives à l’exécution de la méthode TREE de Sodas 12

V - Evolution du Programme 13

a) Importation de base de données 14

b) Modification des concepts : le Menu AddSingle 15

VI - La méthode SOE 16

a) Introduction à la méthode 16

b) Description de concepts illustratifs 17

c) Description des autres concepts 19

VII- Analyse en composantes Principales 20 a) Introduction à la méthode PCM 20

b) Description des résultats de l’application 20

VIII- La méthode STAT 24 a) Introduction à la méthode STAT 24

b) Description des résultats de l’application 24

IX- La méthode PYR 31 a) Introduction à la méthode PYR 31

b) Description des résultats de l’application 31

X- La méthode TREE 34 a) Introduction à la méthode TREE 34

b) Description des résultats de l’application 34

XI- La méthode DIV 37 a) Introduction à la méthode DIV 37

b) Description des résultats de l’application 37

XII – La méthode SCLUST (avec Sodas 2.0) 39 a) Description de la méthode 39

b) Description des résultats de l’application 39 XIII – Conclusions et Perspectives 41

Annexes 42

3

Introduction

Depuis plusieurs décennies, le développement considérable des moyens informatiques de

stockage et de calcul a permis de traiter et analyser une quantité de données particulièrement

importante.

En outre, dans un contexte étroitement lié à la gestion et l’optimisation de bases de données,

la constante amélioration des outils statistiques - autant du point de vue de leur efficacité en

terme de vitesse et de précision, que de leur interface utilisateur - , a permis d’intégrer au

mieux l’ensemble de méthodes algorithmiques au sein de logiciels performants.

C’est au sein de ce contexte de « fouilles de données » que le Data Mining a vu le jour. Cette

approche qui provenait initialement de l’analyse Marketing spécialisée dans la gestion des

relations auprès de la clientèle, se manifeste également au sein d’applications industrielles en

contrôle de qualité ou même dans certaines disciplines scientifiques à partir du moment où les

ingénieurs et chercheurs se retrouvent face à un volume de données particulièrement

important.

En effet, le traitement de toutes ces informations par l’intermédiaire d’une série d’outils

statistiques - comme la régression linéaire et logistique, de l’analyse multi-variée, de l’analyse

des composantes principales, des arbres décisionnels etc.. – permet de dresser des « profils-

type » particulièrement utiles au sein de toute Direction Décisionnelle.

Le développement de programmes étroitement liés à l’analyse de données symboliques,

témoigne de l’intérêt grandissant pour cette discipline.

Le logiciel SODAS en est l’exemple type : particulièrement performant, ce logiciel permet

d’extraire des informations issues d’une base de données relationnelle de type ACCES et

surtout de générer une série de traitements statistiques très poussés.

Le projet, qui prend comme support la gestion d’une clinique vétérinaire, va dévoiler l’état

actuel du Data Mining, puis va décrire le Logiciel SODAS, en s’attardant sur un éventail de

méthodes d’analyse statistique qu’il présente, appliqué aux données sur les animaux soignés.

4

I- Etat de l’art du Data Mining et Description du Logiciel SODAS

a) Objectifs généraux du DATAMINING

Les progrès de la technologie informatique au sein du recueil et du transport des informations

ont permis à toutes les dimensions de l’activité humaine de transmettre des données selon le

type d’expression privilégié (numérique, textuelle, graphique etc…). En outre, cette masse de

codes informatique peut sans problème, être stockée en quantité très importante.

Alors que les anciennes machines traitaient les informations codées en suivant un langage

tellement complexe qu’une poignée d’individus seulement pouvaient les comprendre, les

systèmes d’aujourd’hui sont criant de simplicité d’accès et d’utilisation pour celui qui prend la

peine de s’y intéresser.

Résumer ces données à l’aide de concepts sous-jacents (une ville, un type de chômeur, un

produit industriel, une catégorie de panne …), afin de mieux les appréhender et d’en extraire

de nouvelles connaissances constitue une question cruciale. Ces concepts sont décrits par des

données plus complexes que celles habituellement rencontrées en statistique. Ces données

sont dites « symboliques », car elles expriment la variation interne inéluctable des concepts et

sont structurées.

Dans ce contexte, l’extension des méthodes de l’Analyse des Données Exploratoires et plus

généralement, de la statistique multidimensionnelle à de telles données, pour en extraire des

connaissances d’interprétation aisée, devient d’une importance grandissante.

Le marché que génère le Data Mining est majoritairement développé autour de solutions pour

les entreprises, qui ne cessent de chercher des outils de plus en plus performants afin de leur

permettre de gagner des parts de marché.

On peut considérer, dans un premier temps, les TPE et PME, qui peuvent se baser sur

l’emploi d’outils en pleine expansion, comme AliceVersion TS (Isoft) ou Scenario (Cognos)

qui permettent d’extraire des arbres de décision.

Des entreprises à plus grand moyens peuvent s’offrir le luxe de progiciels plus développés,

comme Clémentine version 8.0 (SPSS) et SPAD version 5.6 (DECISIA), outils offrant une

gamme d’applications plus larges (AFC, ACP par exemple).

En dernier lieu, de grands comptes comme IBM et SAS proposent des produits

(respectivement Intelligent Miner & SAS Entreprise Miner)

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b) Présentation du logiciel SODAS (Symbolic Official Data Analysis System) Le logiciel SODAS a été réalisé par le groupe EUROSTAT afin de proposer un ensemble

d’outils statistiques faciles d’usage, et pourvu d’une grande flexibilité.

A partir d’une base de données relationnelle, le logiciel SODAS élabore un répertoire de

données symboliques, pouvant comporter un ensemble de règles de taxonomies.

L’objectif du programme réside dans l’identification et la description de concepts relatifs à la

masse, particulièrement importante, de données entrantes, afin d’y extraire des connaissances

utiles et pertinentes.

Afin de réaliser une analyse de données, le logiciel SODAS nécessite une base de données

relationnelle de type ACCESS.

Par la suite, l’utilisateur doit définir :

- les unités statistiques dites, de premier niveau – les individus pouvant être des animaux,

habitants, articles de magasin …

- les variables qui sont amenées à les décrire,

- finalement, les concepts qui en découlent (races ou types d’animaux, agrégat de personnes,

pouvant former des catégories socio-professionnelles, rayon de magasin etc…)

Il est important de noter la très forte connexion entre les individus d’un côté, et les concepts

qui les lie. Ce contexte est défini par une requête sur la base de données relationnelle.

Après avoir défini toutes ces catégories, il est alors possible de concevoir un tableau de

données symboliques, de façon à prendre en compte chaque concept, lui même défini par des

variables dont les valeurs peuvent prendre la forme d’histogrammes, intervalles, ou même des

valeurs uniques.

Par la suite, on peut alors créer un fichier d’objets symboliques sur lequel une pléthore de

méthodes d’analyse de données symboliques peuvent s’appliquer (analyse factorielle,

classification hiérarchique, histogrammes des variables symboliques, classification

automatique, analyse discriminante, visualisation d’objet symbolique sous forme d’étoiles en

3 dimensions…).

Il est important de noter qu’une nouvelle version du logiciel SODAS (version 2.0 qui

remplace la version 1.2) a vu le jour : en plus d’une plus grande convivialité – que ce soit au

niveau des requêtes d’importations jusqu’au niveau de l’ergonomie- les méthodes de

traitement des données symboliques on vu leur nombre augmenter, notamment au niveau des

classification automatiques comme la méthode SCLUST (décrite dans le projet).

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c) Schéma illustratif des étapes du logiciel SODAS

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II- Description de la Base de données choisie

Mon projet de Data Mining se base sur les données issues de la gestion d’une clinique

vétérinaire qui devrait se trouver entre le Languedoc Roussillon et le Midi-Pyrénées.

L’ensemble des données est présenté sous forme d’un fichier .mdb MS Access (provenant de

l’adresse web : http://www.ceremade.dauphine.fr/%7Etouati/cliniquevet.htm) dans lequel

figurent un ensemble de tables qui retracent l’activité de la clinique (des clients se présentent

avec leurs animaux qui peuvent suivre une visite médicale avec peut être des traitements).

a) Présentation des tables

Dans un premier temps, la présence de la base de données seule- sans un rapport explicatif-

m’amène à décrire un peu plus en profondeur les tables qui vont entrer en jeu dans l’analyse

de données.

La table Animal représente toutes les données concernant l’animal enregistré: un numéro

d’identification (unique par animal, qui est la clé primaire de la table), un numéro client du

propriétaire de l’animal (on note que le numéro client forme les trois premiers chiffres du

numéro ID de l’animal), le nom de l’animal, le type auquel l’animal appartient, la race (plus

précise que le type, qui est générique), la date de naissance, le sexe, la couleur, le statut de

stérilisation (booléen), la taille, le poids, la date de la dernière visite, le statut de

vaccination (booléen), le statut de décès (booléen), une photo potentielle (lien OLE), et un

champ de commentaires.

La table Client représente les informations des maîtres ou dresseurs des animaux. On peut

remarquer que tout client possède au moins un animal. Les différents champs présents portent

sur le numéro d’identifiant du client –qui est la clé primaire de la table-, le type de client-

sous la forme d’un chiffre codifiant le statut de personne privée, d’établissement public ou

commercial-, le nom du client ou de son enseigne, la rue, la localité, le département

(numérique), le code postal, le numéro de téléphone, la date depuis sa première visite, la

date de la dernière visite, la remise sur ce qu’il paie, et la balance des paiements.

La table Département indique les données de la région d’origine du client. Les champs

présents sont : le numéro du département – qui représente la clé primaire de la table-, le

nom du département, et le taux de taxation relatif à celui-ci (on peut être amené à payer

plus en fonction de son appartenance à telle ou telle zone de France).

La table Visite représente les informations relatives aux visites qui ont pu être effectuées sur

les animaux. Elle contient les champs numéro de visite – qui est la clé primaire de la table-

qui est attribué à chaque fois qu’une visite est réalisée ; le numéro ID de l’animal, la date de

la visite, le type de suivi (si l’animal a dû effectuer des examens supplémentaires etc..), le

montant total de la visite, celui qui est déjà payé, le statut de taxation (booléen) , la taxe

relative au département du client et le statut d’envoi de la facture chez le client (booléen)

La table Détail Visite donne toutes les informations relatives à chacune des visites qui est

enregistrée. Elle comporte le numéro de la visite et le numéro de ligne de la facture (les

deux champs sont clés primaires), le type de visite (la raison pour laquelle la visite a lieu), le

code numérique du traitement préconisé, le code du médicament prescrit ainsi que les prix

de ceux-ci.

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Les détails des Traitements et Médicaments sont dans deux tables respectives dans

lesquelles figurent leur cote numérique, de leurs noms complets et des prix fixés.

Dans cet ensemble figure également la table Liste Animaux dans laquelle sont répertoriés

tous les types d’animaux présents (clé primaire).

b) Schéma relationnel Les relations entre les différentes tables sont présentées à travers le Schéma Conceptuel de

Données :

c) Description des relations On note qu’un animal possède un et un seul maître alors que celui-ci peut détenir plusieurs

animaux.

Le client habite dans un seul département, zone qui peut abriter plusieurs clients.

Une visite est réalisée pour un seul animal à chaque fois;l’animal, quant à lui, peut effectuer

plusieurs visites.

Chaque visite peut être précisée par plusieurs détails, alors qu’un détail de visite ne fait

référence qu’à une seule visite.

En outre, notons que chaque détail de visite ne fait référence au maximum qu’à un seul

médicament et traitement ; cependant, un même traitement ou médicament peut faire

référence à plusieurs détails de visite.

9

III- Justifications de l’étude, description des individus et concepts

a) Justification de l’étude Face aux différentes données présentes au sein de cette base, il est intéressant de pouvoir faire

émerger des tendances et des axes d’analyse. On pourrait ainsi orienter une stratégie de

gestion de la clinique .

On recoupant certaines informations qui, à première vue, peuvent sembler sans rapport, nous

pourrions établir des « profils » intéressants d’animaux et de clients.

Par exemple, peut-on mettre en corrélation des facteurs comme l’âge, la taille ou le poids et le

caractère de la visite dans la clinique ? Y a t’il plus d’animaux d’une certaine espèce chez une

catégorie bien précise de clients ? La localité joue t’elle sur une infection ? Y a t’il certaines

espèces d’animaux prédisposées à des soins onéreux ?

Pour tenter d’approcher toutes ces caractéristiques, nous allons identifier les variables qui

vont intervenir dans l’étude.

b) Description des individus et des concepts Les individus seront les animaux présents dans la table Animal.

J’ai réalisé une requête afin de sélectionner les animaux qui ont qui ont effectué une visite

médicale -ceux qui ne possèdent aucun attribut dans le champ « date de la dernière visite » de

la table Animal sont considérés comme n’ayant pas eu de visite spécifique, excepté, bien sûr,

celle qui a permis d’effectuer l’enregistrement au sein de la base de données.

En tout, 53 individus sont répertoriés.

En vert, les individus

concernés, ayant eu au moins

une visite ; et de l’autre,

ceux ne répondant pas au

critère.

10

Les concepts sont les types d’animaux ayant réalisé au moins une visite. Notons que le champ

Type permet de catégoriser tout animal, sans pour autant aller dans le détail – à l’instar de

Race qui multiplie les catégories, un même type correspondant à plusieurs races différentes-.

Nous obtenons alors 11 concepts.

c) Les Variables Descriptives Les variables qui ont été choisies pour l’étude ont été déterminées par la nécessité d’analyser

le profil des animaux en fonction de leurs caractéristiques de base (taille, poids..) mais aussi

en fonction de leur maîtres, de l’endroit où ils vivent, et de ce qu’ils coûtent en terme de soins.

Les Variables quantitatives choisies sont donc :

- La Taille de l’animal

- Le Poids de l’animal

- L’âge de l’animal, obtenu à partir de la donnée relative à sa date de naissance

- Le Montant Total de Soins qu’il entraîne

Les Variables nominales sont :

- Le Nom de l’animal

- La Race de l’animal

- Le Nom du Client

- La Catégorie du Client (bien que les données soient numériques elles ne sont

qu’arbitraires, on aurait pu tout aussi bien mettre des chaînes de caractères)

- Le Département du Client

Notons que lors du Traitement par Sodas, la Catégorie du Client est interprétée comme une

variable quantitative, due à la présence des Catégories 1 pour Personne Privée, 2 pour

Etablissement Commercial, et 3 pour Etablissement Public.

J’ai donc été amené à changer ce champs de manière à ce qu’il soit sous forme de texte.

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IV- Description des requêtes réalisées

a) Requêtes initiales pour l’extraction DB2SO

Les requêtes réalisées permettent d’extraire les informations relatives aux animaux ayant eu

au moins une visite.

La première requête, appelée Jointure de base, établit une jointure entre les tables Visite,

Animal, Client et Département, en affichant certains champs de chacune d’elles :

SELECT [Animal].[ID ANIMAL], [Animal].[Nom Animal], [Animal].[Type Animal], [Animal].[Race],

ROUND((Date()-[Animal].[Date de Naissance])/365, 2) AS Age, [Animal].[Sexe], [Animal].[Taille],

[Animal].[Poids], [Animal].[Décédé], [Visite].[Montant Total], [Visite].[Taux de Taxation], [Client].[Nom

Client], [Client].[Type de Client], [Client].[Localité], [Département].[Département]

FROM Animal, Visite, Client, Département

WHERE [Visite].[ID Animal]=[Animal].[ID Animal] And [Animal].[Numéro Client]=[Client].[Numéro Client]

And [Client].[Département]=[Département].[Code Département];

L’exécution de cette requête nous a permis de constater deux « complications »:

- les données qui résultent possèdent des champs doublons pour les individus ; en effet,

chaque visite du même animal apparaît sur deux lignes différentes. Cet affichage

risque de nous poser problème dans le sens qu’il serait préférable de posséder des

individus dédoublonnés. Pour palier ce défaut, nous avons incorporé dans la requête

suivante un regroupement pour chaque individu de façon a obtenir des informations

sur le montant total à payer pour chaque animal – et non plus une succession de

montants intermédiaires.

- Alors que 53 individus étaient répertoriés précédemment, la jointure ne nous en donne

que 43 : une recherche plus approfondie nous a indiqué que les 10 animaux

n’apparaissant pas ont subi une visite mais n’ont généré aucun coût (et ne sont donc

pas présents dans la table Visite). On peut supposer que les maîtres avaient souscrit à

une mutuelle tous risques et ne payaient donc rien. Cependant, ces animaux possèdent

des profils qui doivent être pris en compte. J’ai donc rajouté manuellement dans la

table Visite ces 10 animaux manquants, en leur affectant un montant à payer de 0

Euros.

Par la suite, j’ai donc réalisé la requête REQUETE EXTRACTION afin d’obtenir les

informations non doubles, par l’utilisation du GROUP BY : SELECT [JOINTURE DE BASE].[ID Animal], [JOINTURE DE BASE].[Type Animal], [JOINTURE DE

BASE].[Nom Animal], [JOINTURE DE BASE].[Race], [JOINTURE DE BASE].[Age], [JOINTURE DE

BASE].[Taille], [JOINTURE DE BASE].[Poids], [JOINTURE DE BASE].[Nom Client], [JOINTURE DE

BASE].[Type de Client], [JOINTURE DE BASE].[Département], Sum([JOINTURE DE BASE].[Montant Total])

AS [MONTANT TOTAL]

FROM [JOINTURE DE BASE]

GROUP BY [JOINTURE DE BASE].[ID Animal], [JOINTURE DE BASE].[Type Animal], [JOINTURE DE

BASE].[Nom Animal], [JOINTURE DE BASE].[Race], [JOINTURE DE BASE].[Age], [JOINTURE DE

BASE].[Taille], [JOINTURE DE BASE].[Poids], [JOINTURE DE BASE].[Nom Client], [JOINTURE DE

BASE].[Type de Client], [JOINTURE DE BASE].[Département];

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b) Requêtes relatives à l’execution de la méthode TREE de Sodas Afin de réaliser la méthode TREE, il a également été nécessaire de préparer une suite de

requêtes permettant de donner la liste des concepts, suivis de leurs variables descriptives.

Afin d’obtenir des données cohérentes, un attribut supplémentaire à la table Animal a été crée.

Unité permet de donner une caractérisation de chaque type d’animal d’un point de vue global.

Ainsi, l’ensemble du règne animal sera partagé entre les mammifères, les poissons, les

reptiles, les batraciens et les volatiles.

Cependant, pour obtenir des résultats un peu plus pertinents, la catégorie mammifère a été

affinée en la subdivisant entre:

- ceux étant typiques de l’élevage Fermier comme le Lapin, le Cochon, le Cheval,

l’Agneau, la Chèvre etc..

- ceux « domestiqués » comme animaux de compagnie comme le Chien, le Chat…

- les Rongeurs moyennement domesticables , comme l’Ecureuil la Gerboise, le Rat (on

peut remarquer que le Lapin fait partie des Rongeurs, mais on admettra son

appartenance à l’Elevage comme prédominante sur le reste)…

- les sauvages ou peu domestiqués, comme le loup, l’ours, la baleine, le singe etc..

Les autres catégories d’animaux n’ont pas besoin d’être affinées.

J’ai alors crée la requête JOINTURE DE BASE TREE qui reprend les commandes précédentes

avec la simple adjonction de la table Animal.Unite.

Ensuite, j’ai conçu la requête REQUETE ADDSINGLE afin d’obtenir la liste des concepts et

les variables du champs Unité : SELECT [JOINTURE DE BASE TREE].[Type Animal], [JOINTURE DE BASE TREE].[Unite]

FROM [JOINTURE DE BASE TREE]

GROUP BY [JOINTURE DE BASE TREE].[Type Animal], [JOINTURE DE BASE TREE].[Unite];

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V - Evolution du Programme

a) Importation de base de données

L’application SODAS propose un utilitaire d’importation de base de données.

Pour ce faire, nous choisissons la base de données comportant les requêtes :

On se retrouve alors face à une invite de commande : on réalise alors une extraction des

données qui ont été générées à partir de la requête REQUETE EXTACTION, en n’oubliant

pas de prendre en compte que la première donnée correspond aux individus (ici, les

identifiants des animaux), la seconde correspond aux concepts (les types d’animaux) et les

suivantes sont pour toutes les variables descriptives.

14

DB2SO interprète alors la table générée par la requête et donne le message d’information :

Ce qui confirme l’exactitude de la requête qui a été réalisée : nous avons bien 53 individus, 9

variables dont 5 qualitatives et 4 quantitatives.

L’extraction est alors sauvegardée sous un fichier .gaj.

Puis il sera nécessaire d’exporter le fichier -par les commandes File Export- en format *.sds

grâce auquel nous pourrons appliquer toutes les méthodes .

15

b) Modification des concepts : le Menu AddSingle

Afin de pouvoir exécuter la méthode TREE, j’ai écrit une requête SQL pour extraire de la

base de données les variables qui décrivent le concept.

Pour ce faire, ouvrir le menu Modify et cliquer sur la commande Add single-valued variables.

Une nouvelle fenêtre s’ouvre alors et propose un champ de saisie :

La requête simple appliquée permet d’obtenir les concepts ainsi que la « variable

unique », comme indiqué ci dessous :

16

VI - La méthode SOE

a) Introduction à la méthode La méthode SOE, pour Symbolic Objects Editor, est une application qui permet d’observer les

objets symboliques –les concepts- , à partir d’une interface graphique, notamment par

l’affichage en étoile Zoom 2D ou 3D.

Cette représentation est fort utile dans la mesure où elle permet de visualiser en une fois tout

le « profil » du concept, par rapport à toutes les variables sélectionnées.

En outre, il est possible d’effectuer des modifications sur les variables observées telles que le

changement de libellé, du nom de la variable etc...

Après chargement du fichier .sds, création d’une méthode « vide » puis insertion de la

procédure SOE, et enregistrement, nous pouvons exécuter la méthode et obtenir l’affichage

suivant :

En cliquant sur l’icône graphique, nous obtenons un tableau croisé avec les concepts en ligne

et l’ensemble des variables en colonne.

On peut remarquer que les variables qualitatives sont exprimées en fréquence d’apparition :

ainsi, on notera ainsi que pour le concept CHAT, 38% des propriétaires sont des

établissements commerciaux (des magasins, animaleries etc…) et 63% sont des Personnes

Privées ; il n’y a pas d’établissement public.

17

Bien que l’on puisse réaliser un grand nombre d’analyses grâce à ce tableau, il est

visuellement plus intéressant d’éditer ces données sous forme de graphiques.

b) Description de concepts illustratifs

Graphique en étoile à 2 Dimensions

L’étoile Zoom à 2 dimensions nous donne des informations précieuses sur chaque type

d’animal. Dans un premier temps, nous avons considéré les chats et les chiens, qui possèdent

certaines similitudes. Notons que la variable qualitative Nom de l’Animal n’a pas été

représentée – elle ne donne pas d’information particulière-.

Dans un premier temps, nous remarquons que les intervalles des variables quantitatives sont

déterminés par des aires bleues. Les fréquences des données qualitatives sont, quant à elles,

estimables par la grosseur des points.

Ainsi, l’espérance de vie des chiens et des chats les plus âgés qui ont subi une visite a l’air

sensiblement identique (au alentours de 15 ans et demi)

Les chats se de taille plus grande que les chiens (72.4 contre 65.2 centimètres) mais sont

beaucoup moins lourd (de poids maximal de 6.1 kg contre 30kg pour les canidés). Dans les

deux cas, ce sont majoritairement des personnes privées qui les possèdent, et les frais qu’ils

entraînent en soins sont dans la même fourchette (de 0€ à 2479€ pour les félins et de 0€ à

2810€ pour les chiens). Alors que les chiens sont majoritairement dans le département du

Gard, c’est dans l’Aveyron que se regroupent les chats.

Pour les informations portant sur la race et le nom du client, il est plus judicieux d’analyser

l’affichage par histogramme : en cliquant sur l’une des pattes de l’étoile, on bascule

automatiquement vers la visualisation suivante.

18

Pour ce qui est de la distribution des chats et chiens aux clients, on note que presque la moitié

des chats appartiennent à un client « Patri », et l’analyse précédente du type de client nous

amène à penser que Patri est un particulier. Cette analyse est confirmée, puisque le client

Patricia Irribarado est Particulier et possède plusieurs chats. Pour les chiens, la possession

est équilibrée entre les clients.

Pour ce qui est des races, les chiens sont plutôt des croisé ou boxers, alors que les chats sont

plutôt Domestiques, Chartreux ou Siamois.

19

Graphique en étoile à 3 dimensions

Ce type de graphique diffère du précédent sur la représentation des variables qualitatives et

quantitatives : les premières sont sous forme d’histogramme en trois dimensions alors que les

secondes sont sous forme de segment.

Néanmoins, les observations et interprétations précédentes restent toujours valides. On

remarque que la visualisation des variables qualitatives en histogramme nous permet d’avoir

un visuel instantané de la situation alors que le graphique 2D nous poussait à basculer en

mode histogramme complémentaire.

c) Description des autres concepts

Pour ne pas surcharger le rapport, toutes les représentations graphiques figurent en Annexes.

L’observation de toutes les autres fenêtres graphiques nous permet d’établir des tendances

spécifiques en fonction du type d’animal présenté.

D’une manière générale on peut remarquer que le Lapin est majoritairement possédé par un

établissement commercial appelé Anima, localisé dans l’Aveyron, d’une taille variant

beaucoup, mais d’un poids stable. Les coûts qu’il génère peuvent beaucoup varier (amplitude

de 2685€).

La Gerboise est détenue chez des particuliers dans l’Aveyron, de même que le Rat, qui, lui est

détenu autant par des Personnes privées que par des entreprises commerciales.

Le Serpent peut avoir une forte amplitude pour sa taille (2.62 mètres de différence) et son

poids (35 kg) ; il est surtout gardé par des particuliers du Gard.

La Grenouille se distingue surtout par les coûts qu’elle génère (amplitude de 5947.5€ , chiffre

qui la met en première position dans ce domaine).

Le Cheval est défini par sa grande variété de races et de clients uniquement privés, ce qui

correspond bien à l’image que l’animal véhicule.

Le Lézard comme le Lapin ne sont gardés que dans des établissements commerciaux

(respectivement dans le Gard et l’Aveyron).

20

VII- Analyse en composantes Principales

a) Introduction à la méthode PCM

L’Analyse en Composantes Principales – ou Principal Component Analysis – permet

d’apporter un nouvel axe de vision des concepts en les disposant non plus en simples points

transposés sur les axes factoriels, mais en tant que structures rectangulaires.

Cette nouvelle disposition permet de mettre plus facilement en corrélation les différents

concepts et ainsi trouver des aspects voisins.

b) Description des résultats de l’application

Lors du chargement de la méthode, les variables continues quantitatives sont prises en

compte.

Au départ, une matrice de données par intervalles - pour chaque variable continue- est

générée, en fonction de tous les concepts :

Age Taille Poids MONTANT_TOTAL

"LAPIN" [6.03 , 6.70] [29.80 , 45.00] [3.10 , 11.00] [475.00 , 3160.00]

"LEZARD" [5.95 , 5.95] [18.60 , 18.60] [0.20 , 0.20] [2855.00 , 2855.00]

"CHIEN" [5.70 , 15.62] [0.00 , 65.20] [0.00 , 68.00] [0.00 , 2810.00]

"COCHON" [7.03 , 7.19] [41.20 , 45.60] [107.00 , 124.00] [350.00 , 3110.00]

"CHEVAL" [7.95 , 8.20] [120.00 , 180.00] [322.00 , 354.00] [250.00 , 1570.00]

"CHAT" [8.53 , 15.54] [40.20 , 72.40] [2.10 , 6.10] [0.00 , 2479.00]

"GRENOUILLE" [6.03 , 6.12] [4.30 , 8.50] [0.00 , 0.00] [250.00 , 6197.50]

"SERPENT" [5.95 , 6.12] [0.00 , 262.00] [0.00 , 35.00] [250.00 , 530.00]

"ECUREUIL" [12.12 , 12.12] [18.60 , 18.60] [0.30 , 0.30] [4212.50 , 4212.50]

"RAT" [6.95 , 10.20] [11.60 , 25.00] [1.10 , 2.10] [625.00 , 790.00]

"GERBOISE" [5.87 , 5.87] [4.30 , 6.20] [0.10 , 0.10] [250.00 , 295.00]

21

Outre un listing des rapports Variance/Covariance, on obtient une matrice de corrélations

entre les différentes variables :

Correlations Matrix :

1 2 3 4

Age 1.0000 -0.0228 -0.0171 0.1264

Taille -0.0228 1.0000 0.5185 -0.2291

Poids -0.0171 0.5185 1.0000 -0.1628

MONTANT_TOTAL 0.1264 -0.2291 -0.1628 1.0000

Nous remarquons tout d’abord que les variables ne sont pas très corrélées entre elles.

On observe que, dans ce contexte, la plus grande corrélation est entre la taille et le poids de

l’animal (en rouge), ce qui est logique, puisqu’un animal de grande taille pèse généralement

beaucoup.

On peut également distinguer que le prix des consultations peut augmenter avec l’importance

du physique de l’animal (en vert).

On aurait pu émettre également l’hypothèse de l’âge corrélé avec le prix des consultations : un

animal devenant plus vieux devrai être plus soigné ; mais la corrélation entre les deux

variables (0.1264) semble trop faible pour l’infirmer.

La composition des axes est la suivante : Variables/principals components PC1...PC4

Age -0.153 0.869 -0.469 0.012

Taille 0.836 0.194 0.123 -0.499

Poids 0.805 0.254 0.256 0.471

MONTANT_TOTAL -0.527 0.443 0.721 -0.075

Propers Values and inerty percentage:

Age= 1.054 (26.36%) Taille= 1.648 (41.20%) Poids= 0.476 (11.91%) MONTANT_TOTAL= 0.821 (20.53%)

On note que l’axe 1 contient 41.20% de l’information initiale, l’axe 2 en contient 26.36%,

l’axe 3 en a 20.53%et le 4ème

en contient 11.91%.

Il est donc intéressant de choisir l’axe 1 avec l’axe 2 puisqu’on obtiendra alors 67.56% de

taux d’inertie.

En définitive, l’axe PC1 représenterait d’un côté la Taille et de l’autre le Poids de l’animal ;

tandis que l’axe PC2 mettrait en avant surtout l’âge de l’animal et un peu moins le prix qu’il

génère pour les consultations.

22

L’axe PC2 nous indique que le chien et le chat – et aussi le cheval- sont proches quant à leur

espérance de vie ; d’un autre côté, nous trouvons les animaux d’espérance de vie recensée

plus réduite comme le Lézard, le Rat, le Lapin, la Gerboise.

Le long de l’axe PC1, nous trouvons l’animal de plus volumineux, le cheval en tête, puis un

groupe relativement diffus chien, chat, cochon ; et enfin le Lézard, Lapin, Rat, Grenouille,

Gerboise.

La structure rectangulaire du chat et du chien n’est pas aisée à décrire parce qu’elle est très

large et empêche une catégorisation définitive. Cet état est du aux mesures initiales, qui

comprennent une proportion jusqu’à plus de 10 fois supérieure en nombre, des chats et chiens

par rapport aux autres animaux.

23

On peut tenter d’analyser les représentations le long des axes PC1 et PC3, qui détiennent

quand même 61.73% d’information :

Il est intéressant de remarquer la position de la grenouille, qui genère de grosses dépenses

médicales, comparé au rat, par exemple, qui génère peut de coûts.

On pourrait également prendre l’exemple des chiens et chats, mais le fait que 10 de ces

animaux ont été insérés dans la table de visites avec des dépenses nulles amènent les

extrémités des deux rectangles à s’approcher du minimum des ordonnées.

24

VIII- La méthode STAT

a) Introduction à la méthode STAT

La méthode STAT (également appelée Elementary Statistics On Symbolic Objects) est

constituée d’une série de traitements statistiques qui, habituellement réservés aux données

ordinaires, s’appliquent sur nos données symboliques représentées par leurs descriptions.

Ainsi, il est possible d’obtenir une visualisation claire, sous forme de sortie texte ou de

graphique, de ces statistiques.

A l’insertion de la méthode, le logiciel SODAS nous invite à vérifier et sélectionner nos

variables en fonction de leur type :

- des variables multimodales probabilistes (Mult-Nominal-Modif dans le logiciel) qui

vont être triées selon les capacités et min/max/mean.

- des variables multimodales (appelées Mult_Nominal dans le logiciel) simples

analysées selon les fréquences relatives

- des variables d’intervalles (nommées Inter_cont dans le logiciel) qui vont être traitées

selon les fréquences relatives ou selon le Biplot

b) Description des résultats de l’application

1) Analyse de la méthode Capacités – Min/Max/Mean appliquée aux variables

multimodales Probabilistes

Ici, les variables considérées comme Multimodales Probabilistes sont le Département, le Type

de Client, la Race de l’Animal, le Nom de l’Animal et le Nom du Client ( ce qui est tout à fait

logique puisque ce sont les variables nominales).

L’exécution de la méthode STAT permet l’élaboration de plusieurs listings en format texte,

des capacités de l’étendue et de la moyenne des différentes modalités de chaque variable

considérée , du même type que ci dessous :

--------------------------------------------------------------------------- SODAS - STAT

CAPACITIES Dec 01 File: EXPORT~1.SDS

Title: Clinique

---------------------------------------------------------------------------

capa mini maxi mean

Nom_Animal

[…] Race

AC06 Boulonnais 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

[…] Nom_Client

AG01 Animaux Câlins 1.0000 0.0000 1.0000 0.1875

AG02 Jean Adams 0.5556 0.0000 0.3333 0.0606

[…] AG06 Bow Wow House 0.1250 0.0000 0.1250 0.0114

0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG11 Patricia Irribarado 0.4375 0.0000 0.4375 0.0398

[…] AG24 Sandra Young 1.0000 0.0000 1.0000 0.1364

0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

Type_de_Client

25

AH01 Commercial 1.0000 0.0000 1.0000 0.3864

AH02 Privé 1.0000 0.0000 1.0000 0.6136

Département

AI01 Aveyron 1.0000 0.0000 1.0000 0.5284

AI02 Hérault 1.0000 0.0000 1.0000 0.2197

AI03 Gard 1.0000 0.0000 1.0000 0.2519

Pour comprendre ce listing, prenons l’exemple, dans Nom_Client, la donnée AG11 (qui est

l’indice visible sur le graphique suivant) relative à Patricia Irribarado.

La valeur de capa – pour capacité- et de max égale à 0.4375 correspond au nombre d’animaux

possédés en fonction du type.

Pour étayer ce fait, nous faisons référence au listing initial des animaux recensés. Nous

pouvons remarquer que Patricia Irribarado ne possède qu’exclusivement des animaux de

type CHAT : un proportion de 7 sur les 13 animaux de cette catégorie.

Animaux possédés par Patricia Irribarado

Nous avons donc une proportion de 7/13=0.4375

La visualisation sous forme de graphique est plus agréable et permet tout aussi bien de mettre

en avant certaines « tendances » de nos données.

Par exemple, pour la Catégorie Type de Client, nous remarquons que les personnes Privées

ont un taux de fréquentation de notre clinique plus élevé (moyenne Privé supérieure à

moyenne Commercial) ; en outre, on remarque :

- d’une part, que ces deux types sont absents un moment ou un autre dans un ou

plusieurs des concepts (ceci est dû à leur minimum égal à 0)

- d’autre part, que pour certains objets symboliques, le type de client est le seul

demandeur (ceci est dû aux modalités ayant un max égal à 1).

26

Aperçu du Graphe Type de Client

De même, pour la Catégorie Département, nous remarquons que les fréquentations de la

clinique effectuée, dans l’ordre décroissant, par des animaux de l’Aveyron, puis du Gard, et

enfin de l’Hérault (par rapport aux moyennes).

Comme précédemment, les trois modalités ayant un min à 0 et un max à 1 nous indique que

chaque département est absent au moins une fois pour un type d’animal, et que chaque

département doit posséder la totalité d’individus d’un type d’animal précis.

Aperçu du Graphe Département

Le graphe relatif au nom des Clients est plus varié et nous apprend, par exemple, que les plus

importants clients de la clinique, en terme de Fréquentation, sont, dans l’ordre décroissant, les

Commerces Animaux Calins et Le Royaume des Animaux, puis le particulier Sandra Young

(visible auprès des trois moyennes les plus importantes du graphique.

En outre, ces trois modalités possédant un min à 0 et un max à 1 permettent de déduire qu’ils

ne possèdent pas au moins un type d’animal, tout en détenant en même temps la totalité

27

d’animaux d’un type précis (la Gerboise pour Sandra Young, le lapin et le lézard pour

Animaux Calins, et l’écureuil pour le Royaume des Animaux).

Aperçu du Graphe Nom_Client

2) Analyse de la méthode des Fréquences Relatives pour les variables d’intervalle

Ici, les variables considérées comme variables d’intervalle sont l’Age, la Taille, le Poids ainsi

que le montant total ( c’est à dire les variables quantitatives).

L’exécution de la méthode STAT nous donne les listings correspondants à chaque variable,

dont les individus sont distribués en 10 classes (voir Annexes).

Les graphiques permettent de représenter les valeurs prises par une variable sur l’ensemble

des concepts et de visualiser la répartition en conséquence.

28

Dans un premier temps, intéressons nous à la répartition des animaux en fonction de leur

taille :

Nous remarquons que la plus grande proportion d’animaux (38.9%) possède une taille entre 0

et 26,2 cm ( majoritairement, des grenouilles, des rats, des rongeurs..).

La proportion décroît en fonction de la taille jusqu’à 1 mètre, puis connaît un sursaut, pour

reprendre, par la suite, une diminution.

Au niveau de l’âge, nous remarquons qu’a peu près 2/5 (38.6%) des types d’animaux sont

âgés entre 5ans et 8 mois , et 6 ans et 8 mois.

Un palier d’environ 17% est maintenu pour les animaux âgés jusqu’à 8 ans et demi.

Les animaux les plus vieux enregistrés atteignent plus de 15 ans et demi (chiens et chats).

29

3) Analyse du Biplot pour les variables d’intervalle

Cette méthode permet d’afficher tout objet symbolique sous la forme d’un rectangle au

travers duquel s’expriment les deux axes, correspondants aux variables choisies.

Nous remarquons, par exemple, qu’il n’est pas judicieux d’établir une analyse entre la taille

et le poids par rapport au graphique : en effet, la présence d’animaux très grands (serpent) ou

particulièrement lourds (cheval)) empêche l’obtention d’un graphique utile :

Analyse du Biplot pour les variables MontantTotal / MontantTotal

En s’intéressant, par exemple, au graphique mettant en corrélation la taille et le Montant Total

payé en soins, nous remarquons que ce sont surtout les petits animaux, comme l’écureuil, la

30

grenouille, et le lézard qui coûtent le plus cher. Apparaissent ensuite des animaux de taille

intermédiaire, comme le chien, le chat, le cochon ou le lapin, qui coûtent une somme

intermédiaire, et enfin, des animaux plus grands (cheval) ou longs (serpent), qui, selon les

données, valent le moins cher.

Il est cependant important d’émettre une réserve sur cette classification à travers la présence

d’exceptions, comme le rat ou la gerboise, qui coûtent peu en dépit de leur taille réduite.

31

IX - La méthode PYR

a) Introduction à la méthode PYR La méthode PYR(pour Pyramidal Clustering) est conçue afin d’offrir une représentation

issue d’une classification pyramidale. Pour se faire, la hiérarchisation habituelle est

généralisée par l’autorisation de classes non disjointes à un niveau donné.

Cette représentation pyramidale prend en compte toute variation de valeur des variables, et

réalise un rapprochement des objets symboliques situés à la base, afin de réaliser à chaque

niveau, une jointure supplémentaire des classes.

Pour débuter, il est nécessaire de sélectionner les variables qui seront utilisées pour construire

la pyramide. Elles peuvent être de tous types confondus - continues, intervalles ou même

histogrammes. On doit faire un choix entre des variables qualitatives et continues, ou bien

même les deux.

b) Description des résultats de l’application L’exécution de cette méthode va nous permettre, dans un premier temps, de regrouper nos

types d’animaux en fonction de variables quantitatives comme l’âge, la taille, le poids et le

montant total des soins.

Ce choix précis de variables va nous permettre de renforcer l’analyse réalisée par la méthode

STAT.

Nous obtenons alors un listing qui recense toutes les classes empiétantes et qui met donc en

valeur des liens entre les concepts, vis à vis des variables sélectionnées (le listing est présent

en en fichier joint PYR VariablesQuantitatives.txt). DESCRIPTION-OF-THE-NODES

Where_the_labels_are_of_the_individuals_are:

1.="LAPIN"

2.="LEZARD"

3.="CHIEN"

4.="COCHON"

5.="CHEVAL"

6.="CHAT"

7.="GRENOUILLE"

8.="SERPENT"

9.="ECUREUIL"

10.="RAT"

11.="GERBOISE"

Where_the_labels_are_of_the_variables_are:

y3.=Age

y4.=Taille

y5.=Poids

y9.=MONTANT_TOTAL

[…] Ext(P12)={"LEZARD","GRENOUILLE"}

[…] Ext(P13)={"GRENOUILLE","ECUREUIL"}

32

La représentation graphique est peut être plus propice à la formulation de nouvelles

observations:

Par rapport aux variables quantitatives, nous remarquons la proximité d’animaux comme:

- le cheval et le serpent (tous les deux grands et peu chers en frais de soins)

- les petits animaux, comme le lézard, la grenouille, l’écureuil, la gerboise et le rat.

Au sein de cette regroupement, les types d’animaux coûteux en soins (grenouille et

écureuil) sont voisins

- les animaux de taille et de coûts intermédiaires ( chat, cochon, chien)

ce qui tient à renforcer les observations effectuées grâce aux méthodes STAT.

Cependant, nous pouvons également trouver de nouvelles connections entre les espèces,

comme le serpent et le lapin, le lapin et le lézard, et le rat avec le chat.

Réalisons un deuxième affichage en fonction du profil de propriétaires; nous sélectionnons

alors les variables :

- type de client

- département

- montant total

La pyramide ci dessous est générée:

33

Ici, on remarque alors que certains animaux ont le même profil de propriétaire et provenance

au niveau du département. On pourrait même étayer des hypothèses en fonction des liens

inter-espèces :

- on pourrait assimiler le lien chien-chat-cheval à des éleveurs spécialisés ou privés dans

des régions de campagne par exemple;

- le lien rat – gerboise – écureuil - grenouille pour des individus en appartements;

- le lien rat-serpent pour des éleveurs spécialisés

- la proximité cochon-lapin pour des habitants de zones rurales

Ces simples hypothèses servent surtout à rendre compte de l’agencement presque « naturel »

des animaux selon ces variables (comme si les éleveurs avaient choisi des espèces ayant des

affinités entre elles).

34

X- La méthode TREE

a) Introduction à la méthode TREE

La méthode TREE est conçue afin de trouver l’organisation des objets symboliques la plus

efficiente, compte tenu des données initiales. Pour se faire, le programme exécute un

agrandissement d’arbre par le biais d’une recherche itérative de l’agglomération de concepts

qui correspond le mieux aux données.

L’objectif de cet arbre de décision réside dans l’agencement des concepts en classes, et ce

faisant, de trouver les variables qui traduisent le mieux cette opération.

A chaque étape, le découpage optimal est obtenu en utilisant une mesure générale, donnée en

paramètre.

En sortie, nous obtenons une nouvelle liste d’objets symboliques qui permet éventuellement

d’assigner de nouveaux objets à une classe.

b) Description des résultats de l’application Après avoir réalisé la procédure initiale AddSingle qui porte sur les Types Généraux

d’animaux (Mammifère, Reptiles, Batraciens, Volatiles, Poissons), il est désormais possible

d’exécuter la méthode TREE.

La fenêtre de sélection des variables classe (Variable Class Identifier) m’amène à choisir la

modalité Unité

En choisissant des variables qualitatives Département et Type de Client dans la catégorie

Predictors Variables, nous obtenons le listing suivant : -------------------------------------------------------

BASE= C:\DOCUME~1\GIAMPI\BUREAU\DATAMI~1\SODASN~1\PAOLO.SDS

Number of OS = 11

Number of variables = 10

METHOD=SODAS_TREE Version 1.3 01:03:01 INRIA 1998

--------------------------------------------------------

Learning Set : 11

Number of variables : 2

Max. number of nodes: 19

Soft Assign : ( 1 ) FUZZY

Criterion coding : ( 3 ) LOG-LIKELIHOOD

Min. number of object by node : 5

Min. size of no-majority classes : 2

Min. size of descendant nodes : 2.00

Frequency of test set : 0.00

GROUP OF PREDICATE VARIABLES :

( 7 ) Type_de_Client 2 MODALITIES

( 8 ) Département 3 MODALITIES

CLASSIFICATION VARIABLE :

( 10 ) Unite

NUMBER OF A PRIORI CLASSES : 5

ID_CLASS NAME_CLASS

1 Mammifere Domestique

2 Mammifere Elevage

3 Mammifere Rongeur

4 Batracien

35

5 Reptile

==================================

| EDITION OF DECISION TREE |

==================================

PARAMETERS :

Learning Set : 11

Number of variables : 2

Max. number of nodes: 7

Soft Assign : ( 1 ) FUZZY

Criterion coding : ( 3 ) LOG-LIKELIHOOD

Min. number of object by node : 5

Min. size of no-majority classes : 2

Min. size of descendant nodes : 2.00

Frequency of test set : 0.00

+ --- IF ASSERTION IS TRUE (up)

!

--- x [ ASSERTION ]

!

+ --- IF ASSERTION IS FALSE (down)

+---- [ 4 ]Mammifere Rongeur ( 0.30 1.00 1.50

0.00 1.00 )

!

!----2[ Type_de_Client = 10 ]

! !

! +---- [ 5 ]Mammifere Rongeur ( 0.51 0.00 1.50

0.00 0.00 )

!

!----1[ Département = 100 ]

!

! +---- [ 6 ]Mammifere Elevage ( 0.32 1.67 0.00

0.00 0.25 )

! !

!----3[ Département = 010 ]

!

+---- [ 7 ]Batracien ( 0.86 0.33 0.00 1.00

0.75 )

On remarque alors que ce qui peut distinguer deux rongeurs est le type de client qui les

possède. En outre, deux sous catégories de mammifères (Elevage et Rongeur) sont

différentiables par leur Département.

De même, le critère de distinction entre tout mammifère et tout batracien est le Département.

En choisissant des variables quantitatives Poids, Taille et Age dans la catégorie Predictors

Variables, nous obtenons le listing suivant :

==================================

| EDITION OF DECISION TREE |

==================================

PARAMETERS :

36

Learning Set : 11

Number of variables : 3

Max. number of nodes: 7

Soft Assign : ( 1 ) FUZZY

Criterion coding : ( 3 ) LOG-LIKELIHOOD

Min. number of object by node : 5

Min. size of no-majority classes : 2

Min. size of descendant nodes : 1.00

Frequency of test set : 0.00

+ --- IF ASSERTION IS TRUE (up)

!

--- x [ ASSERTION ]

!

+ --- IF ASSERTION IS FALSE (down)

+---- [ 4 ]Reptile ( 0.00 0.00 1.00 1.00 1.06

)

!

!----2[ Age <= 6.120000]

! !

! +---- [ 5 ]Mammifere Rongeur ( 0.03 0.00 2.00 0.00

0.00 )

!

!----1[ Poids <= 2.100000]

!

! +---- [ 6 ]Mammifere Elevage ( 0.24 3.00 0.00 0.00

0.94 )

! !

!----3[ Age <= 8.200000]

!

+---- [ 7 ]Mammifere Domestique ( 1.72 0.00 0.00

0.00 0.00 )

On observe que ce qui distingue les mammifères d’Elevage et ceux domestiqués des Rongeurs

et Reptiles est le Critère de Poids.

D’un autre côté, l’âge est le critère qui différencie :

- les Mammifères d’Elevage avec ceux Domestiqués,

- les Mammifères Rongeurs avec des Reptiles

37

XI – La méthode DIV

a) Introduction à la méthode DIV La méthode DIV (pour Divisive Clustering) permet d’obtenir le classement sous forme de

hiérarchie des objets symboliques de la même classe. Pour ce faire, le programme prend la

totalité des objets symboliques pour les placer dans un même échantillon.

Il est important de noter que les variables d’échantillonnage ne peuvent être à la fois

qualitatives et quantitatives. Ici encore, l’utilisateur doit pouvoir prendre la décision la plus

judicieuse.

Par la suite, l’échantillon formé est divisé à chaque itération en deux sous échantillons, en

fonction de questions binaires, de façon à obtenir les variances interclasse maximale, et

intraclasse minimale.

b) Description des résultats de l’application Dans un premier temps, la méthode est exécutée avec les variables qualitatives :

- Département

- Type de Client

Nous obtenons le listing suivant : THE CLUSTERING TREE :

---------------------

- the number noted at each node indicates

the order of the divisions

- Ng <-> yes and Nd <-> no

+---- Classe 1 (Ng=4)

!

!----3- [Type_de_Client = Commercial]

! !

! +---- Classe 4 (Nd=2)

!

!----1- [Département <= Aveyron]

!

! +---- Classe 2 (Ng=3)

! !

!----2- [Département <= Hérault]

!

+---- Classe 3 (Nd=2)

Nous remarquons, comme nous pouvions le supposer, des types d’animaux différents en

fonction du département.

Dans un second temps, les variables quantitatives - Age, Taille, Poids et Montant Total-

permettent d’obtenir le listing suivant :

THE CLUSTERING TREE :

---------------------

- the number noted at each node indicates

the order of the divisions

- Ng <-> yes and Nd <-> no

+---- Classe 1 (Ng=3)

!

38

!----5- [Poids <= 177.750000]

! !

! +---- Classe 6 (Nd=1)

!

!----2- [MONTANT_TOTAL <= 1074.750000]

! !

! ! +---- Classe 3 (Ng=2)

! ! !

! !----6- [Age <= 8.885000]

! !

! +---- Classe 7 (Nd=2)

!

!----1- [MONTANT_TOTAL <= 2336.250000]

!

! +---- Classe 2 (Ng=1)

! !

!----3- [Taille <= 12.500000]

!

! +---- Classe 4 (Ng=1)

! !

!----4- [Age <= 9.035000]

!

+---- Classe 5 (Nd=1)

Nous remarquons que le premier critère de partage joue sur le Montant Total en soins

prodigués à l’animal. On pourra donc considérer les animaux en fonction de la catégorie de

prix qu’ils coûtent en médicaments, analyses et visites.

39

XII – La méthode SCLUST (avec Sodas 2.0)

a) Description de la méthode

La méthode SCLUST (pour Symbolic Dynamic Clustering) a pour objectif d’ordonner un

ensemble d’objet symboliques au sein d’un ensemble prédéfini de k classes distinctes.

Dans cette méthode, il est possible d’activer un module spécifique permettant d’atteindre le

nombre optimal de classes. L’approche proposée est issue de l’extension du de l’algorithme

du Traitement des Nuées Dynamiques (Diday, 1971).

Ce procédé de Classification Dynamique insiste sur la détermination de partitions dont la

succession d’itérations améliore le critère d’optimalité.

Un des critères de classification est optimisé en fonction des distances calculées entre les

objets symboliques.

b) Description des résultats de l’application

Afin de pouvoir exécuter cette méthode SCLUST, il a été nécessaire d’installer la nouvelle

version de SODAS.

Afin de ne pas perdre les affichages et méthodes déjà archivées, je vais créer un nouveau

fichier sds dans lequel la même base de données clinique.mdb sera importée, mais avec lequel

je n’exécuterai que la méthode SCLUST.

En exécutant la méthode SCLUST, une fenêtre de classement dynamique (dynamic

clustering) apparaît, et demande de sélectionner les variables en fonction de leur type :

40

En sélectionnant toutes les variables qualitatives (Nom Animal, Race, Nom Client, Type de

Client, Département) et en exécutant la méthode, nous obtenons le listing suivant : GROUP OF SELECTED VARIABLES : ============================= ( Pos ) Tj Tj Weight Name Type initial used ( 1 ) 26.47 20.00 1.109668 Nom_Animal MODAL 51 Modalities ( 2 ) 26.70 20.00 1.100000 Race MODAL 31 Modalities ( 6 ) 23.55 20.00 1.247423 Nom_Client MODAL 25 Modalities ( 7 ) 10.07 20.00 2.915663 Type_de_Client MODAL 2 Modalities ( 8 ) 13.20 20.00 2.225287 Département MODAL 3 Modalities LIST OF SYMBOLIC OBJECTS IN THE SET : ===================================== LAPIN LEZARD CHIEN COCHON CHEVAL CHAT GRENOUILLE SERPENT ECUREUIL RAT GERBOISE RUN NUMBER : 1 ================= Iteration Permutation Criterion 1 11 43.816523 2 0 21.793516 […] OPTIMAL SOLUTION ================ RUN NUMBER : 6 CRITERION : 20.201633 EDITION OPTIMAL PARTITION ========================= Classe : 1 Cardinal : 2 =============================== ( 0) LAPIN [1.0] ( 1) LEZARD [1.0] Classe : 2 Cardinal : 2 =============================== ( 6) GRENOUILLE [1.0] ( 7) SERPENT [1.0] Classe : 3 Cardinal : 2 =============================== ( 8) ECUREUIL [1.3] ( 9) RAT [0.7] Classe : 4 Cardinal : 3 =============================== ( 2) CHIEN [0.8] ( 5) CHAT [0.8] ( 10) GERBOISE [1.4] Classe : 5 Cardinal : 2 =============================== ( 3) COCHON [1.1] ( 4) CHEVAL [0.9] EDITION PROTOTYPES

On peut remarquer qu’en fonction des variables modales sélectionnées, le programme a

réalisé une classification des concepts entre eux.

De plus, il est possible d’obtenir un support visuel en étoile de toutes les classes trouvées

automatiquement à chaque itération :

41

XIII – Conclusions et Perspectives

En définitive, l’emploi du logiciel SODAS m’a permis de mieux comprendre la thématique et

les enjeux de l’analyse de données symboliques.

L’incroyable flexibilité du programme, et la pléthore de méthodes (en augmentation avec la

nouvelle version) m’a permis de mettre en évidence un certain nombre de profils liés à ma

base de départ, comme par exemple le fait que:

- la clinique vétérinaire étudiée réalise la plus grande plus value sur de petits animaux

(comme l’écureuil, la grenouille ou le lézard), ce qui, au départ, ne semblait pas du

tout évident

- le type des propriétaires d’animaux (privé ou commercial) joue beaucoup sur le type

d’animal possédé

- certains animaux possèdent des affinités entre eux, et se retrouvent en compagnie l’un

l’autre chez les mêmes propriétaires

Il ne faut pas non plus oublier que toute conclusion -établie à la suite de l’exécution et

l’analyse de méthodes de SODAS- est induite par la base initiale.

Je ne pourrai donc pas émettre l’hypothèse que TOUTES les cliniques vétérinaires possèdent

des clients adoptant les profils établis. En plus de l’exactitude des données, il est

particulièrement important de réfléchir sur l’écart, nécessairement induit, entre les valeurs de

ma base et la réalité.

En d’autres termes, toute description d’un objet, aussi profonde et précise qu’elle soit, ne

pourra jamais totalement définir l’objet de la réalité.

Malgré ce dilemme qui, je le crains, ne pourra jamais être contourné, je me dois d’insister sur

le fait que l’extraction de connaissances à partir de toute base de données relationnelle m’a

permis de faire la différence entre l’image de l’entreprise basique, orientée vers le stockage

d’informations simple, et la cellule d’intelligence décisionnelle qui peut mettre à profit toute

la masse de données qu’elle possède, afin d’extraire des profils, et d’orienter toute démarche

stratégique vers un avenir sûr et florissant.

42

ANNEXES

43

Méthode SOE

Graphiques en deux dimensions

44

45

46

47

48

49

Graphiques en trois dimensions

50

51

52

53

54

55

Méthode STAT

Sortie Listing Capacités Min/Max/Mean

--------------------------------------------------------------------------------

SODAS - STAT CAPACITIES Dec 08 àSUÕ?2004 21:43

File: EXPORT~1.SDS

Title: Clinique

--------------------------------------------------------------------------------

capa mini maxi mean

Nom_Animal

AB01 Bobo 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AB02 Presto Chango 1.0000 0.0000 1.0000 0.0909

AB03 Aquilon 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AB04 Fido 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB05 Porky 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AB06 Rising Sun 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AB07 Désirée 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB08 Janvier 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB09 John Boy 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB10 Douce 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB11 Quintin 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB12 Stupide 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB13 Cracmouche 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB14 Adam 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AB15 Tueur 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AB16 Fuyant 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AB17 Sammie 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AB18 Sammie Girl 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB19 C.C. 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB20 Gizmo 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB21 Doudoune 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB22 Roméo 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB23 César 0.1211 0.0000 0.0625 0.0114

AB24 Juliette 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB25 Tigre 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB26 Rôdeur 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB27 Fi Fi 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB28 Micro 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB29 Rex 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB30 Sylvester 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB31 Kaa 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AB32 Brutus 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB33 Cleo 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB34 P'tit bout 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB35 Rosie 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AB36 Bouton d'or 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AB37 Margo 1.0000 0.0000 1.0000 0.0909

AB38 Tom 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB39 Jerry 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AB40 Marcus 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB41 Pookie 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB42 Mario 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB43 Luigi 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB44 Oren Girl 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AB45 Fleur 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB46 Ombre 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AB47 Hop 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AB48 Benjamin 0.6667 0.0000 0.5000 0.0758

AB49 Frileuse 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AB50 Princesse 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AB51 Minuit 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

Race

AC01 Lapin Commun 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AC02 Caméléon 1.0000 0.0000 1.0000 0.0909

AC03 Lapin Nain 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AC04 Berger allemand 0.1875 0.0000 0.1875 0.0170

56

AC05 Perigourdin 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AC06 Boulonnais 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AC07 Croisé 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AC08 Terrier 0.1250 0.0000 0.1250 0.0114

AC09 Boxer 0.1875 0.0000 0.1875 0.0170

AC10 Chartreux 0.1875 0.0000 0.1875 0.0170

AC11 Domestique 0.3125 0.0000 0.3125 0.0284

AC12 Verte 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AC13 Python 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AC14 Boa Constrictor 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AC15 Spitz 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AC16 Sauvage 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AC17 Siamois 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AC18 Angora 0.1250 0.0000 0.1250 0.0114

AC19 Berger des Pyrenées 0.1250 0.0000 0.1250 0.0114

AC20 Cobra royal 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AC21 Largewhite 0.6667 0.0000 0.6667 0.0606

AC22 Ecureuil Commun 1.0000 0.0000 1.0000 0.0909

AC23 Rat Commun 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AC24 Beagle 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AC25 Anglo-arabe 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AC26 Egyptien 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AC27 Rousse 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AC28 Rainette 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AC29 Laboratoire 0.5000 0.0000 0.5000 0.0455

AC30 Gerboise 1.0000 0.0000 1.0000 0.0909

AC31 Pinto 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

Nom_Client

AG01 Animaux Câlins 1.0000 0.0000 1.0000 0.1875

AG02 Jean Adams 0.5556 0.0000 0.3333 0.0606

AG03 Bruce Adams 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG04 Stéphane Brun 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG05 Jean Bruneteau 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG06 Bow Wow House 0.1250 0.0000 0.1250 0.0114

AG07 Châtons Calins 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG08 Au Chat Malin 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG09 George Grandjean 0.8333 0.0000 0.7500 0.0985

AG10 Pierrette Grandon 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG11 Patricia Irribarado 0.4375 0.0000 0.4375 0.0398

AG12 Michel Joineau 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG13 Albert Joineau 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG14 La Maison de l'Animal 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG15 Marguerite McKinley 0.1250 0.0000 0.1250 0.0114

AG16 Pour les Chiens 0.0625 0.0000 0.0625 0.0057

AG17 Thierry Pottier 0.2500 0.0000 0.2500 0.0227

AG18 Philippe Primenat 0.1797 0.0000 0.1250 0.0170

AG19 Christian Praduit 0.6667 0.0000 0.6667 0.0606

AG20 Royaume des Animaux (le) 1.0000 0.0000 1.0000 0.1648

AG21 Karen Rhodes 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

AG22 Sandrine Willenberg 0.1250 0.0000 0.1250 0.0114

AG23 Barbara Willenberg 0.6667 0.0000 0.6667 0.0606

AG24 Sandra Young 1.0000 0.0000 1.0000 0.1364

AG25 Anita Zimmerman 0.3333 0.0000 0.3333 0.0303

Type_de_Client

AH01 Commercial 1.0000 0.0000 1.0000 0.3864

AH02 Privé 1.0000 0.0000 1.0000 0.6136

Département

AI01 Aveyron 1.0000 0.0000 1.0000 0.5284

AI02 Hérault 1.0000 0.0000 1.0000 0.2197

AI03 Gard 1.0000 0.0000 1.0000 0.2519

57

Sortie Listing Fréquences relatives pour les variables intervalles :

--------------------------------------------------------------------------------

SODAS - STAT RELATIVE FREQUENCIES (INTERVAL) Dec 08 2004 21:45

File: EXPORT~1.SDS

Title: Clinique

--------------------------------------------------------------------------------

Age

limits: 5.7 - 15.62 class width: 0.992

class 1 0.3860

class 2 0.1672

class 3 0.1783

class 4 0.0683

class 5 0.0507

class 6 0.0302

class 7 0.0302

class 8 0.0302

class 9 0.0302

class 10 0.0288

Central tendancy: 8.1553

Dispersion: 2.4273

Taille

limits: 0.0 - 262.0 class width: 26.2

class 1 0.3891

class 2 0.3201

class 3 0.1019

class 4 0.0111

class 5 0.0315

class 6 0.0596

class 7 0.0533

class 8 0.0111

class 9 0.0111

class 10 0.0111

Central tendancy: 54.1824

Dispersion: 55.2013

Poids

limits: 0.0 - 354.0 class width: 35.4

class 1 0.6458

class 2 0.0685

class 3 0.0000

class 4 0.1429

class 5 0.0000

class 6 0.0000

class 7 0.0000

class 8 0.0000

class 9 0.0000

class 10 0.1429

Central tendancy: 80.8102

Dispersion: 110.5214

MONTANT_TOTAL

limits: 0.0 - 6197.5 class width: 619.75

class 1 0.3294

class 2 0.2777

class 3 0.1423

class 4 0.1145

class 5 0.0753

class 6 0.0146

class 7 0.0116

58

class 8 0.0116

class 9 0.0116

class 10 0.0116

Central tendancy: 1318.1400

Dispersion: 1153.0549

59

Méthode PYR

Affichage selon les 4 variables quantitatives: