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N°4 1 er semestre 1999 ISSN 1283-8004 1999 http://www.soletanche-bachy.com 6, rue de Watford - 92005 NANTERRE - FRANCE Tél. : 33 (0)1.47.76.42.62 - Fax. : 33 (0)1.47.75.99.10 http://www.soletanche-bachy.com Connectez-vous ...

1 ISSN 1283-8004 - anciensbachy.franciensbachy.fr/ancrages bachy/Ancrages SB04.pdf · du service Achats, harmonisation des statuts, ... Les parois moulées descendent à une profondeur

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N°41er semestre 1999ISSN 1283-8004

1999

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6, rue de Watford - 92005 NANTERRE - FRANCETél. : 33 (0)1.47.76.42.62 - Fax. : 33 (0)1.47.75.99.10

http://www.soletanche-bachy.com

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CARNET

Mariages,Naissances

BRÈVES

Pollutec, SynergiesDura Piling

ARBRE DE NOËLDisney, GemenosGalette des Rois

DassaultA l'écoute du client

S.B.C

HOMMAGE

B. Cesaratto, J. LemaitreR. Morlier,B. DuchandN. Glachant

Inertec lanceVITROGEL

QUALITÉ

IQUAL

AUTOUR DU MONDE

GuatemalaPto QUETZAL

EditorialTRAJECTOIRE

Prévention

INNOVATION

Recherche & Développement

Ancrage Magazine N°44

SOMMAIRE

5Janvier 1999

ditorialE

ANCRAGE MAGAZINEest une publication de

Solétanche Bachy6, rue de Watford 92 000 Nanterre

Directeur de la publicationMaurice Guillaud

Responsable de la rédactionRose-May Assor

Conception-RéalisationOlivier Sauron

Impression : M.B.E. Paris

nos compétences techniques, commerciales,géographiques, il nous faut anticiper lesopportunités d’études, de services, de produits,d’assistance technique, qui font les pistes d’au-jourd’hui et les marchés de demain. D’oùnotre maître-mot : Agilité.

D’importantes réalisations

Alors même que nous poursuivions sansrelâche une ample réorganisation humaine,méthodologique, financière, l’année 98, grâ-ce aux efforts de tous, a été marquée par d’im-portantes réalisations : métros de Bangkoket Singapour, réparation de Kowloon Stationà Hong Kong, grosses acquisitions au Caire,redressement de la France, maîtrise desaffaires à risques par la T.E.L., création deSBC et premières commandes externes, annéerecord pour Bessac, Géocéan, Inertec, Sotem,autonomie du pôle pieux, lancement du Vitro-gel, succès du procédé ContActs, montée enpuissance dans Dura Piling, performancesdu service Achats, harmonisation des statuts,etc… etc…, et pardon aux autres qui pour-raient figurer dans cette liste.

Le tout, dans le respect du plan financier pré-vu, lequel suppose naturellement que nos effortssoient poursuivis courageusement.

Une tache dans ce tableau : la sécurité, qui arégressé, qui requiert donc en 99 une attentionprioritaire, et qui fait l’objet d’un article essen-tiel dans le présent numéro (pages 4 à 7).

e, naturally, wish the latter to theCompany as well. Each of you

moulds its destiny, daily. Such destiny, whi-le inscribed in our corporate project, can onlybe accomplished, on a day-to-day basis,thanks to the attitudes, reflections, initiativesand actions of each colleague, without excep-tion.Our project, described in our letter to staffdated 15th of May 1998, can be simply sum-med up as ambition: to deserve our worldleadership in ground technologies.

Leadership is not only measured in tur-nover, which can, in the short term, beartificially inflated by taking on loss-making orders; but must be asserted bylong-lasting competitiveness, which meansclient preference of us. Such preference canonly be obtained if we constantly improvequality and lower costs. It must show upin our paid bottom line net profit (not onlyin the site gross margin), and thus, in ourcash position and shareholders' equity,which are the real guarantors of our identi-ty and development.

Ground technologies mean broadening ourrange to cater for new client requirements,beyond specialised or integrated undergroundCivil Engineering, which allowed us to growuntil the mid-nineties. From now on, withoutdisowning our roots, but in order to fullyenhance all our technical, commercial andgeographical skills, we must anticipate rene-

wed contractual approaches, such as engi-neering, service, product sales and technicalassistance, which are today's trails andtomorrow's markets. Therefore, our key-wordis as follows: Agility.

Remarkable achievements

While we were reorganising staff, methodo-logy and finances without respite, 1998 wasa year of remarkable achievements, thanksto all your efforts:Bangkok and Singapore undergrounds, repai-ring Kowloon Station in Hong Kong, big acqui-sitions in Cairo, recovery in France, control-ling “affaires à risques” via T.E.L., creatingSBC and receiving its first external orders,record year for Bessac, Géocéan, Inertec, Sotem,launching Vitrogel, success for the ContActsprocess, implementing the autonomy of thePiling sector in France, acquiring the majorityof Dura Piling in South Africa, good PurchaseDepartment performance, harmonising socialstatutes, etc... etc... Please forgive me for not men-tioning others that could be part of this list.

All this was achieved while respecting theforecast financial plan, which also requiresthat we relentlessly continue our efforts.

However, there is a black mark in this sum-mary: safety, which regressed in 1998. So,please give it your full attention in 1999 ! Youwill find an important article on safety in thisissue (p 4 to 7).

ditorialE

32

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34

SuisseCONCISE

PUERTO RICO

VU DU TERRAIN

PieuxSOLLAC

Rhône-AlpesCALUIRE

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2820

18

12

8

4

Malgré les lourds nuages qui obscurcissenttoujours la conjoncture mondiale (défaillan-ce du système bancaire japonais ; opacité dela Chine ; déstabilisation des pays trop dépen-dants des matières premières ; excès boursiersaméricains ; en France, autisme d’une par-tie de la sphère publique vis-à-vis de l’éco-nomie réelle), l’exercice 99 se présente sousdes auspices encourageants : le carnet de com-mandes se redresse, le budget prévoit un pro-fit, les créneaux porteurs sont traités par des“ business plans ” détaillés. Nos actionnairesviennent d’actualiser leur partenariat dansun esprit très constructif, et les synergies entrenos unités d’exploitation se déploient à bonrythme dans toutes les langues.

Dans un monde en réseau, informé en tempsréel, et exposé à tous vents, l’avenir appar-tiendra aux caractères ouverts, proactifs, àl’écoute, coopératifs, rigoureux, ponctuels,sociables ; et aux organisations souples, évo-lutives, par projets, reliées entre elles par des“ contrats ” clairs et équitables, mobiliséesvers leurs clients, externes ou internes.

Bref, comme nous l’a enseigné Aimé Jacquet :une équipe agile, humble et opiniâtre.

Bonne Année !

JEAN-PIERRE LAMOURE

Despite the heavy clouds which still darkenthe world economic situation (Japanese ban-king system failure; China's impenetrable-ness; destabilisation of raw material over-dependent countries; United States stock-exchange excesses; part of the public sectorautism in relation to the real economy inFrance), the 1999 financial year looks encou-raging. Our backlog is thriving, with a pro-fitable budget, and buoyant markets areaccessed via detailed business plans. Our sha-reholders have just updated their partner-ship in a very positive spirit, and synergiesbetween our business units are developing ata satisfactory rate.

In a real-time, exposed, networking world,the future will belong to open, proactive, lis-tening, cooperative, rigorous, punctual andsociable people, as well as to flexible, pro-gressive and project working organisations.These must be linked to each other by clearand fair “contracts” and mobilised to servetheir external and internal clients to the bestof their ability.

In brief, as Aimé Jacquet (French FootballWorld Champion Manager) has taught us todo: agile, humble and persistent teamwork.

Happy New Year !

JEAN-PIERRE LAMOURE

Our key-word : AgilityOn behalf of Management, I wish you and your families a very Happy New Year ! May this

year bring good health to your parents, happiness to your children, and gratitude to your

partners: may they feel you close to them, despite your trips and possible worries.

I wish you, personally, harmony and success !

W

Notre Maître-mot : AgilitéDe tout cœur, je vous présente, au nom de la Direction, mes vœux les meilleurs pour

vous-mêmes et vos proches ; santé aux parents, bonheur aux enfants, gratitude aux

conjoints : qu’il vous sentent très présents, malgré vos voyages et vos éventuels soucis.

Et à vous personnellement : harmonie et succès !

C' est aussi, évidemment, ce que noussouhaitons à l’Entreprise, dont cha-

cune et chacun de vous forge quotidienne-ment le destin . Car le destin, s’il s’inscritdans un projet d’entreprise, s’accomplit aujour le jour par l’attitude, la réflexion, l’ini-tiative et l’action de chaque collaborateur,sans exception.Notre projet, décrit dans notre lettre du 15mai 1998 au personnel, se résume simple-ment dans cette ambition : mériter le leader-ship mondial des technologies du sol.

Le leadership ne se mesure pas uniquementau chiffre d’affaires, lequel peut, à court ter-me, être artificiellement gonflé par la prisede commandes à perte ; il doit s’affirmer parune compétitivité durable, c’est-à-dire lapréférence que nous accorde régulièrement leclient : cette préférence ne s’obtient que parl’amélioration constante de notre qualité etl’abaissement continuel de nos coûts ; elle doitse refléter dans le résultat net final payé (etnon pas seulement la marge brute), et donc,dans notre trésorerie et nos fonds propres,véritables garants de notre identité et de notredéveloppement.

Les technologies du sol signifient un élar-gissement de notre registre aux nouveauxbesoins des clients, au-delà des TravauxPublics souterrains, spécialisés ou intégrés,qui ont fait notre croissance jusqu’au milieudes années 90. Désormais, sans renier nosorigines, mais pour valoriser au mieux toutes

L’enchaînement est inéluctable,les rapports entre les différentsétages sont statistiquementdéterminés. Or, un accident mortel touche lapersonne, la famille et l’entreprisepour laquelle il représente unevéritable honte.Le seul moyen d’éviter cecheminement est de diminuer labase, de s’attaquer aux situationsà risque.

Ancrage Magazine N°46 7Janvier 1999

rajectoireT

argetT

rajectoireT

1998 a été une année décevante en matière de sécurité.Nous comptons 71 accidents avec arrêt et un taux defréquence supérieur à 30, soit 58 % de plus que l’objectifque nous nous étions fixé. Nous ne devions, en effet,pas dépasser 45 accidents avec arrêt, soit un taux de

Objectif prioritaire en 1999 :retour aux bons résultats

1998 a marqué un important recul de nos résultats en matière de sécurité ; une contre-

performance inacceptable. Pourquoi ?

L’amélioration constante que nous avons connue au cours des années précédentes doit

redevenir effective en 1999. C’est l’objectif que, tous, nous nous sommes fixé, appuyé sur

trois mots clés : sensibiliser, motiver, sanctionner. Les moyens mis en œuvre pour l’at-

teindre sont à la mesure de l’enjeu : protéger en priorité l’intégrité physique de tout le

personnel de l’entreprise.

SAFETY

Main goal in 1999: Return to good results

Safety results were turned around in 1998. This is an unacceptable substandard per-formance. Why?

Constant improvement enjoyed in previous years must be retained in 1999. This is ourcommon purpose which is based upon three key terms: heightening awareness, moti-vating , punishing. Means used to improve safety reflect what is at stake: protectingcompany staff from physical injury.

1998 was a disappointing year as far as safety is concer-ned. There were 71 industrial injuries with work stop-pages and a frequency rate exceeding 30, therefore 58 %above our target. Why this sudden increase? Reasons forthese disturbing results may be as follows, but we cannever accept them:

• a tense social climate in 1998,• currently reorganising all departments and the redu-ced presence of on site safety staff,• the general business downturn.Naturally, nothing can excuse staff injuries.

In 1999, these exceptional aggravating factors will disap-pear. We must reach a frequency rate not exceeding 20.

We must act now. "Zero injurie" being our medium-term goal. Numerous measuresare being implemented to reach this goal, based upon three key terms that can onlywork together: heightening awareness, motivating, punishing.

Heightening awarenessAll staff, at every level, will take part in strengthening safety at work. The safety theme will be present in corporate life and on numerous occasions.

Motivating• Applying a "no-claims bonus"-type system on SBF work sites and in SBF workshopsin France.• The Safety Cup is launched, in France first, its goal being to create a dynamic currentfurthering a "safety spirit" in everyone, at all levels, in order to secure less dangerouswork conditions in our workshops and on our work sites.

PunishingWork sites are rated: inspections will, sometimes, be conducted within the PreventionDepartment missions framework. A written report, assessing a number of precise points,will be produced for programmed or unexpected work site inspections by a Preven-tion Department staff member .

Prevention, and taking care of one's own safety as well as the safety of colleagues,cannot be nurtured through ordinary written or oral rules. It must be present in indi-vidual attitudes and promoted by everyone in the company.

PRÉVENTION - SÉCURITÉ

fréquence de 20. Un seul point relativement positif peutêtre souligné, bien qu’il soit très insuffisant, la duréemoyenne d’arrêt a diminué, passant de 58 à 53 jours. Mieux que tous les discours, le schéma de la pyramide(ci-dessous) doit nous alerter.

ourquoi cette soudaine aggrava-tion ? Des explications à ces résul-

tats inquiétants sont toujours possibles,mais jamais acceptables :

• le climat social tendu en 1998,• la réorganisation en cours de l’en-

semble des services, entraînant despériodes d’adaptation plus ou moinslongues,

• une moindre présence sur le terraindes animateurs prévention, du faitessentiellement du départ de toutel'ancienne équipe,

• la baisse d’activité générale.

Il est cependant évident qu’aucuneexplication ne peut excuser un accident,atteinte à l’intégrité physique du per-sonnel.

En 1999, ces facteurs aggravants excep-tionnels auront disparu. L'objectif dutaux de fréquence inférieur à 20 doitêtre atteint.

• le plan social est en partie terminé,• les nouvelles organisations sont en pla-

ce depuis assez de temps pour que lesnouvelles habitudes de travail soientprises,

• les membres du service prévention onttrouvé leurs marques et sont opéra-tionnels, les CHSCT ont été relancéset la comité de prévention suit leuractivité (voir Ancrage Magazine n° 3),

• l’activité retrouve un niveau plusnormal.

P

9Janvier 1999Ancrage Magazine N°48

Quatre coupes sont mises en jeupour l'ensemble du groupe :Zone France, Zone Estasie, Zone Noe et Zone Espal.Une coupe des coupes sera remise par la Présidence.

Pour la zone France, 8 groupessont en compétition :• Les "ateliers et dépôts" du Service Matériel, regroupant lessites de Montereau, Villeneuvele Roi, Gémenos et Meyzieu.• Les "chantiers Paris"• Les "chantiers Nord Ouest"• Les "chantiers Centre Est"• Les "chantiers Rhône Alpes"• Les "chantiers Méditerranée"• Les "chantiers Sud Ouest"• Les "chantiers Pieux"Pour chaque groupe, on calculeun indice sécurité à partir de troiséléments : les taux de fréquen-ce, les taux de gravité et lamoyenne des évaluations suite àaudit sécurité. L'indice le plusfaible représente le meilleurrésultat en matière de sécurité.

Prévention Sécurité

Méditerranée 2 62 11 9 561 70,2Sud ouest 4 2 37 47,2Rhône Alpes 2 2 106 18,1Nord Ouest 2 48 1 5 370 37,7Paris 1 31 6 20 1702 45,0Centre Est 1 4 1 3 79 37,4Pieux 31 4 7 134 55,6Dépôts 1 68 18 16 475 48,3Etranger 5 5 284 15,5Siège 1 2 42 3,5

TOTAL 3 4 244 53 71 3790 Taux moyens : TF = 31,1

CENTRESCUMUL DES 12 DERNIERS MOIS

Nb d'accidentsSans A. Avec A.

Joursd'Arrêt

TAUX DE FREQUENCE TAUX DEGRAVITE

4,380,870,962,793,830,981,061,430,880,07

TG = 1,66

Les accidents du travail de Solétanche Bachy FranceTaux de fréquence = Nbre d’accidents pour 1 million d’heures travaillées - Objectif fixé : 20Taux de gravité = Nbre de jours d’arrêt pour 1000 heures travaillées - Objectif fixé : 1

PR

ÉV

EN

TIO

NNb d'accidents

Sans A. Avec A.Joursd'Arrêt

Décembre 98

0 25 50

SensibiliserL’ensemble du personnel, à tout niveaude la hiérarchie, sera impliqué dans ladémarche de sécurité. Le thème de lasécurité sera présent dans la vie de l’en-treprise, à de nombreuses occasions :• en point n°1 des réunions d'exploita-

tion (groupe, divisions, secteurs géo-graphiques, agences et filiales)

• lors des amphis chantiers et des1/4 heure-1/4 heure

• par affichage des résultats en matièrede sécurité sur les chantiers

• par publication, dans ce magazine, dela liste nominative des personnes acci-dentées en précisant la cause del’accident

VILLENEUVE LE ROIAtelier mécanique

• Marcel Guénégo - fracture du fémurgauche (lors du remontage du patouilleur,celui-ci a basculé. M.G. a sauté de l’esca-beau sur lequel il se trouvait, pour ne pasêtre entraîné dans la chute du malaxeur).

• Michel Bataillard - coupure pouce gauche(lors de la réparation d’une armoire élec-trique, M.B. s’est blessé en coupant un col-lier plastique).

Atelier chaudronnnerie • Fernando Dias da Silva - brûlure à l’œil

gauche (en chauffant un CWS, F.D. a reçuune escarbille)

Parc• Edouard Unimon - Plaie au majeur de la

main droite (lors du déchargement d’uncamion, E.U. a eu le doigt coincé entredeux racks à tubes)

MONTEREAUDépôt

• Christian Geist - poignet gauche blessé(en soudant à l’intérieur d’une cuve, C.G.a glissé)

• Ludger Louise - Plaie à l’index main droite(en frappant une pièce, le marteau a ripéet a entaillé l’index de L.L)

Menuiserie• Pascal Lagarde - Douleur à l’épaule droite

(en voulant soulever une charge lourde,P.L. est resté bloqué, suite à une mauvaiseposture)

• Robert Bianconi - Corps étranger dans l’œilgauche (lors du découpage d’un morceaude bois, R.B. a reçu un éclat)

DÉPÔT GÉMENOS• Fernand Maurel - plaie au front - (F.M. a

été heurté par la porte arrière d’un camion,poussée par le vent)

• Michel Guzman - plaie auriculaire droit(M.G. a manqué un coup de masse, écra-sant son doigt sur un morceau de fer)

DÉPÔT MEYZIEU• Guy Romanet - Douleur main droite (En

perçant un trou, la perceuse s’est bloquéeet a heurté G.R.)

CHANTIERSTemple

• Alain Grzesik - plaie à la main gauche (A.G.s’est coupé la main avec une tronçonneu-se alors qu’il découpait des conduites désaf-fectées dans un égout - travail en voûte)

Monaco - Gastaud• Jean-Paul Goumillou - Contusion cheville

gauche (lors du déchargement d’un camionde ferraillage, une armature est tombéeet a heurté JP.G.)

• Michel Perret - douleur à la main droite(lors du changement des pics sur tamboursde l’Hydrofraise, M.P. a eu la main coincéeentre un pic et la bouche d’aspiration.

• Gilbert Camous - douleur pied droit (sur lesite, G.C. a glissé sur l’escalier d’accès)

Sud Ouest - Civaux• Jean Duhaupas - Lésion main droite (un fil

de fer s’est planté dans la main de J.D. alorsqu’il élevait un piquet d’implantation)

Dassault • Emilio Pousa - douleur genou droit (en éle-

vant les élingues d’une cage, E.P. a glisséet est tombé)

Montrouge• Claude Mence (du service matériel de Vil-

leneuve le Roi ) - douleur genou droit (endescendant de la foreuse sur laquelle ilintervenait, C.M. s’est blessé)

Pieux - Roubaix• Olivier Garcia - Corps étranger œil droit (en

nettoyant une pompe, O.G. a reçu un éclatde ferraille dans l’œil)

Pieux - Gonesse • Michel Galagain - Plaie et fracture de

jambes (déchargement de la foreuse denuit, transport exceptionnel). Lors dudéplacement de la machine, un hauban estsorti de son rail et a percuté M.G.

Méditerrannée - Tunnel du Rove• Yohann Cuff - douleur au dos• Marcel Don - douleur (en guidant une grue,

M.D. a trébuché sur un obstacle)

Nord et Ouest - Lille Rabattement • Jean-Paul Tuysian - douleur au dos (en des-

cendant d'une grue, a glissé sur les che-nilles et a heurté le sol)

Nord Ouest - Bernières• Bruno Daros - contusion au pied droit (B.D.

a coupé les feuillards d’un fardeau deliernes, qui sont tombés sur ses pieds)

Centre et Est - Pont Ouest • Max Grandin - douleur à la cheville gauche

(en se déplaçant sur le chantier, M.G. a faitun faux pas)

TRAJET• Loïc Tron - son véhicule a heurté un camion

qui faisait demi tour• Franck Carladous

• le Passeport du Foreur sera largementrediffusé à l'ensemble de notre per-sonnel d'exécution

• des études de cas seront commentéessur chantiers

• l’analyse des accidents graves est faiteen présence du Président : les A.T.ayant entraîné plus de 90 jours d’arrêtfont l’objet d’un exposé par le respon-sable de l’unité accompagné d’unmembre du service Prévention, en pré-sence du Président de l’entreprise, duresponsable France ou Service Maté-riel. Cet exposé présente les faits, l’arbredes causes, les mesures correctivesprises immédiatement, les mesures pré-ventives mises en œuvre ; il est suivid’un débat.

Motiver• Application d’un bonus malus sur les

chantiers et ateliers de SBF en France :chaque accident a un coût. Ce coût estpris en charge par la Sécurité Sociale,qui nous le refacture par le biais dutaux de cotisation accident sur lessalaires. Ce taux est recalculé chaqueannée en fonction des dépenses réel-lement constatées suite aux accidents.Le bonus, c'est la ristourne aux chan-tiers et ateliers d'une partie du coût decette assurance pour les heures tra-vaillées. Au 1er janvier 1999, ce bonusa été fixé à 2,10 francs par heure tra-vaillée. Une note de crédit est adresséeaux chantiers et ateliers, égale à :nombre d'heures x bonus. En contre-partie, si un chantier ou atelier enre-gistre un accident ayant entraîné unarrêt supérieur à trois jours, une “ fran-chise ”, ou malus, lui est appliquée,fixée pour 1999 à 60 000 F.

• Lancement de la Coupe Sécurité : l'ob-jectif est de créer, à tous les niveaux,une dynamique pour favoriser "l'espritsécurité" de chacun, afin d'agir partout,pour rendre les conditions de travailmoins dangereuses dans nos ateliers etsur nos chantiers. Le principe de cette

action est basé sur l'émulation entreplusieurs groupes de l'entreprise,chaque groupe étant classé en fonctionde ses résultats en matière de sécurité.Celui qui obtient les meilleurs résultatsde l'année remporte une coupe et unprix (voir encadré).

Sanctionner• Le chantier est noté : dans le cadre des

missions du Service Prévention, cellesde prévention et contrôle peuvent,dans certains cas, être des missionsd'inspection. Les visites de chantier parun membre du service prévention, pro-grammées ou inopinées, font l'objetd'un rapport écrit, avec évaluation d'uncertain nombre de points précis. Notésur 10, ce rapport correspond à l'éva-luation pondérée d'une vingtaine depoints qui mesurent la prise en comp-te de la sécurité par le chantier. Cettenote intervient dans le calcul de l'in-dice sécurité pour la Coupe Sécurité.

• Des sanctions seront prises, non pas àl’encontre des personnes victimes d’ac-cident, déjà suffisamment pénalisées,mais de manière préventive, face à dessituations anormales. A la demande dela Direction, le service Prévention four-nira régulièrement une informationsur les sanctions qui auront été prisespar les responsables hiérarchiques.

• Modulation des primes : la DirectionFrance envisage une modulation desprimes liée aux accidents. Les moda-lités restent à définir en consultationavec le Comité d’Entreprise.

La prévention, le souci de sa propresécurité, mais aussi de celle ducollègue, ne découlent pas desimples procédures écrites ouorales. Il s’agit d’une attitude que chacundoit avoir et que chacun doit pro-mouvoir.

CLAUDE MINO

Sensibiliser, motiver,sanctionner

LANCEMENT DE LA COUPE SÉCURITÉ

Notation globale :• 6-7 : tous les points observés sontsatisfaisants• note < 5 : seuil critique fixé par leComité Prévention

Notation détaillée pour chaque point :0 = anomalie grave1 = point à améliorer2 = situation normale3 = dispositions remarquables prises

en matière de sécurité

20.09.98 - 23.12.98 : Victimes d’accident ayant entraîné un arrêt de travail

Nous devons réagir. L'objectif "zéro accident" est notre objectif

à moyen terme. De nombreuses mesures sont prises pour

l’atteindre, articulées autour de trois mots clés : sensibiliser,

motiver, sanctionner, qui ne peuvent fonctionner qu’ensemble.

Comment note-t-on la prise en compte de la sécurité par le chantier?

rajectoireT rajectoireT

11Janvier 1999Ancrage Magazine N°410

nnovationI nnovation

DG. C’est vrai, dans la mesure où ils’agit de haute technologie, la R & Dcoûte cher. Il existe cependant desmoyens qui nous permettent de rédui-re ce coût. En particulier, il faut savoirque l’Etat français et la Commissioneuropéenne apportent des aides finan-

cières aux entreprises qui exportent, par-mi lesquelles nous occupons une placede premier rang.Par ailleurs, il s’agit d’un investissementdont le retour peut être très rapide auniveau de la productivité et de la qua-lité. Pour ne citer qu’un exemple, l’in-novation, qui améliore l’outil de pro-duction, est rapidement rentable, puis-qu’elle permet de limiter le nombre desinistres et, par conséquent, de diminuerles coûts de réparation.La R&D représente également une sour-ce de revenus, puisque les brevetsdéposés grâce à nos innovations rap-portent au Groupe des redevances, sou-vent très substantielles.

AM. On parle toujours de la R&Dcomme d’un élément clé de l’entre-prise, pouvez-vous nous dire en quoiconsiste ce service ?

Daniel GouvenotLa R & D a trois objec-tifs principaux au seinde notre groupe :

• satisfaire les demandesdes clients en leur four-nissant un produit quicorresponde à leurs attentes ;

• nous permettre de conserver notrepremière place sur les marchés mon-diaux, car seules les techniques d’avant-garde ont leur place à l’export et, com-me vous le savez, notre activité hors deFrance métropolitaine représente plus destrois-quarts de notre chiffre d’affaires ;

• aider les chantiers à effectuer du tra-vail de qualité : nos travaux ont pourparticularité de se faire “ en aveugle ” etleur qualité repose depuis toujours surl’expérience, la technicité de nos opé-rateurs ; ainsi, les nouvelles techniquesde mesures complètent la compétencedu foreur en lui indiquant la position del’engin qu’il utilise. Ces mesures s’appliquent aussi bien àl’injection, avec Sinnus et Epicea, qu’auxmachines d’excavation de paroi, auxfraises, bennes à câbles, bennes hydrau-liques, etc...

AM. On entend dire que la R & D, celacoûte cher. Qu’en est-il exactement ?

AM. Puisque vous abordez le thèmedes brevets, pouvez-vous nous préci-ser les moyens dont nous disposonspour protéger notre patrimoine tech-nique ?

DG. Tout d’abord et prioritairement ladiscrétion. Des informations qui peu-vent nous paraître banales sont parfoistrès importantes pour nos concurrents.

Ensuite, bien sûr, les brevets qui serventà nous défendre mais ne constituent pastoujours une arme totale et absolue.C’est pourquoi nous avons une politiquede propriété industrielle très active etcertains de nos concurrents qui tentaientde nous copier s’en sont aperçu à leursdépens. Il faut veiller en permanence àla protection de toutes nos idées, denotre savoir-faire.

AM. Quels sont les nouveaux pro-grammes, les idées nouvelles sur les-quels vous travaillez ?

DG. Les programmes de recherche tou-chent tous les domaines d’activité del’entreprise, la paroi, l’injection, les tun-nels, le jet, etc... , il est important de lesavoir.

Néanmoins, en ce qui concerne cetteinterview, il faut rappeler qu’AncrageMagazine, bien qu’étant un journalinterne, est également une vitrine exté-rieure de notre groupe, ce dont je meréjouis. Vous comprendrez donc que

I

Le département Recherche et Développement est toujours entouré de

mystère. Nous savons cependant tous qu’il représente l’élément vital

de notre maintien au rang de leader de notre spécialité.

Pour les lecteurs d’Ancrage Magazine, Daniel Gouvenot, directeur R & D

du groupe Solétanche Bachy, nous fait pénétrer dans son monde.

Satisfaire

les demandes

des clients

en leur fournissant

un produit qui

corresponde

à leurs attentes

Pleins feux surla Recherche & Développement

Le Prix de l’Innovation Solétanche Bachyest lancéQue récompense ce prix ?

Les meilleures idées qui ont contribué à améliorer la compétitivité du Groupe

Quels types d’innovation seront récompensés ?Toute innovation qui se rapporte à de nouveaux produits, à des variantes d’études, à desméthodes nouvelles, à des façons de faire sur le chantier et dans les services, à des inno-vations administratives, financières, organisationnelles, à des améliorations de matériel,etc...

Qui est concerné ?Tous les collaborateurs du Groupe Solétanche Bachy

Les candidatures seront-elles individuelles ?Les candidats se présenteront par groupes de deux personnes minimum, et cinq personnes maximum. Chaquegroupe candidat devra comporter au moins une personne dont l’activité est commerciale.

En quelle langue les dossiers doivent-ils être réalisés ?Il est possible de présenter des dossiers en anglais, espagnol, allemand ou français.

Comment se fera la sélection ?En deux phases : une première phase de préqualification pour laquelle les dossiers seront soumis sous formerésumée avant mars 1999 ; les dossiers sélectionnés feront l’objet d’une deuxième phase, en juin 1999, pour l’at-tribution définitive des prix début 2000.

En quoi consistent les prix ?• 1er prix : 50 000 F• 2ème prix : 20 000 F• 3ème prix : 10 000 F• Prix spéciaux de 5 000 F éventuellement en fonction de la qualité des dossiers déposés.

Nota : Tous les détails concernant la procédure à suivre, la composition du jury, les critères d’appréciation, les délais sont disponiblesà la direction Technique (contacter Michel Dupuis).

l’on ne puisse pas y dévoiler des infor-mations de type confidentiel. Enrevanche, le lecteur intéressé pourratoujours s’adresser au service Rechercheet Développement pour obtenir des ren-seignements complémentaires.

AM. Cependant, vous choisissez bienquelques projets à développer chaqueannée ? Comment se fait ce choix ?

DG. Nous choisissons effectivement dessujets prioritaires. A la fin de l’année1997, nous avons lancé une enquêteauprès de l’ensemble des agences etchantiers ; il s’agit de l’enquête sur les

100 projets dont le dépouillement a per-mis de mettre en évidence beaucoupd’idées intéressantes.

Une trentaine de projets ont été rete-nus, en fonction de l’urgence qu’il yavait à les développer, de la possibilitéqu’ils offraient pour l’ouverture de nou-veaux marchés ou de leur importancepour la consolidation de notre positionde numéro 1 mondial.

Ce programme est prévu jusqu’en 2004et repose sur les options prises par tousles membres de l’entreprise, y comprisles filiales.En

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Jean-PierreHamelin

Lionel Bonné

Catherine Cividino

Paul Dafonseca

Didier Dénécé

Guy Hass

Marie-PierreHochard

Boris Horowitz

Jean-PhilippeReineau

Sylvie Decaux

David Malsang

Alberte Michelson

Hubert Vattement

Paul Bissery

DanielGouvenot

Jean-ClaudeGessay

Gérard Evers

FrançoiseDufournetBourgeois

AnnetteEsnault-Filet

EmmanuelLeneveu

Gilles Raillard

Michel Dupuis

13Janvier 1999Ancrage Magazine N°412

AM. D’où vient l’innovation ? Com-ment et où naissent les bonnes idées ?

DG. Ceux qui sont le mieux placés pourinnover se trouvent incontestablementsur les sites de production. C’est pour-quoi, dans le but de favoriser laremontée des idées, la direction a décidéde lancer un prix de l’innovation pourl’ensemble du groupe Solétanche Bachy,à l’échelle de toutes les implantations.

AM. Qui peut participer au prix del’innovation du groupe ?

DG. Tout membre du personnel dugroupe qui souhaitera faire part d’uneinnovation, aussi bien dans le domainetechnique, qu’administratif ou financier.Une condition, les candidatures serontobligatoirement faites par groupes dedeux personnes au minimum, et cinqau maximum. Nous souhaitons valori-ser le travail en équipe.

nnovationI nnovationI

HIGHLIGHTING RESEARCH & DEVELOPMENT

THE SOLETANCHE BACHY INNOVATION AWARD IS LAUNCHED.The Research and Development Department is always mysterious.However, we all know that it is the vital component which helps maintain usas sector leader. Daniel Gouvenot, Soletanche Bachy Group's Research &Development Manager lets Ancrage Magazine readers into his world.

Ancrage Magazine : It is always said that R&D is a key corporate compo-nent, can you explain what your department is all about ?

Daniel Gouvenot : R & D has three main goals within our Group:• to satisfy client requirements by supplying them with products whichmeet their expectations,• to help us maintain our leadership on world markets,• to help work sites perform quality work.

The Research and Development Department's main task is to co-ordinate andcheck consistency of various research programs throughout the group. Inparticular, group research programs in which our technical subsidiaries aredirectly involved, along with Spanish and British subsidiaries.Management has decided to launch an Innovation Award competition in allSoletanche Bachy Group plants.

Rules are available at the R&D Department (contact : Michel Dupuis).

Tous les détails concernant la procédu-re à suivre pour déposer sa candidatu-re figurent sur le règlement (cf. page 9).Nous savons qu’à tous les niveaux dugroupe l’esprit d’innovation est présentet toujours en éveil, à vous tous de leprouver !

AM. Vous êtes le directeur de laRecherche & Développement, pou-vez-vous nous rappeler qui sont voscollaborateurs ?

DG. Je rappellerai tout d’abord deuxpoints : d’une part que la R&D n’est pasréservée à quelques personnes du siè-ge, notre rôle est plutôt de coordonneret de veiller à la cohérence des différentsprogrammes de recherche mis en œuvredans l’ensemble du groupe ; d’autre partqu’il s’agit de la R&D du Groupe danslaquelle sont directement impliquées,en particulier, nos filiales techniques ain-si que les filiales géographiques espa-gnole et britannique par exemple.

La direction

a décidé de lancer

un prix de l’innovation

pour l’ensemble

du groupe

Solétanche Bachy,

à l’échelle de

toutes les

implantations.

” En ce qui concerne la direction R&D proprement dite, trois départements sont rat-tachés à moi-même et à Jean-Claude Gessay, mon adjoint :

• Etudes Recherche et Développement, dirigé par Gérard Evers, avec Françoi-se Dufournet Bourgeois, Annette Esnault-Filet, Emmanuel Leneveu et Gilles Raillard

• Laboratoire Matériaux, dirigé par Hubert Vattement, avec Paul Bissery, SylvieDecaux, David Malsang, Alberte Michelson.

• Techniques Avancées de Production, dirigé par Jean-Pierre Hamelin, avecLionel Bonné, Catherine Cividino, Paul Dafonseca, Didier Dénécé, Guy Hass, Marie-Pierre Hochard, Boris Horowitz, Jean-Philippe Reineau.Michel Dupuis assure l’assistance technique et administrative du service.

PROPOS RECUEILLIS PAR ROSE ASSOR

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Recherche & Développement

TECHNIQUES AVANCÉES

DE PRODUCTION

ETUDES RECHERCHE ET

DÉVELOPPEMENT

15Janvier 1999Ancrage Magazine N°414

own to the fibreD

L’amiante est une fibre minérale natu-relle qui a été très utilisée après la guer-re jusque dans les années 70-80 dans lesdomaines du bâtiment, de l'automobi-le et du textile pour ses propriétés bienconnues de résistance aux hautestempératures, d'ininflammabilité, d'im-putrescibilité, de résistance chimique etmécanique, et surtout pour son faiblecoût.

Calorifugeageset faux plafondsDepuis le 1er Janvier1997, l'utilisation del’amiante est interditeen France et une cam-pagne de diagnostics aété lancée pour recen-ser les flocages, calori-fugeages et faux pla-fonds contenant del’amiante afin d’éva-luer leur état deconservation en vue de travaux éven-tuels. Le total des surfaces amiantées enFrance est estimé à 100 millions de m2

environ. Le danger présenté par l’amian-te provient de sa structure fibreuse.

Depuis le 1er janvier 1997, l’utilisation de l’amiante est interdite en

France du fait du danger que constitue pour l’être humain l’inhalation

des poussières de cette fibre. Les bâtiments à risque doivent être

recensés selon un planning imposé par la réglementation en vue de

travaux éventuels. La recherche est aujourd’hui active pour trouver

les techniques de retrait de la fibre les plus efficaces, tant au niveau

de la sécurité des opérateurs, que pour le coût d’exécution.

Inertec a mis au point un procédé breveté, le VITROGEL® , qui a obtenu

un avis technique favorable du CSTB et qui consiste en un traitement

chimique de la fibre d’amiante en place permettant d’en supprimer

le danger. Après action du VITROGEL® , la structure fibreuse source du

risque a disparu au profit d’une nouvelle structure composite qui

n’est plus susceptible de libérer de poussières nocives.

Or, celle-ci est directement issue de lacristallochimie de ce silicate. Ainsi, tou-te manipulation mécanique des fibres(par exemple sous l’effet de chocs, devibrations, de frottements, ou tout sim-plement de courants d’air) produit desfractures longitudinales sans cassuretransversale et conduit à des fibres deplus en plus fines, voire indiscernables

à l’œil. Celles-ci sontpar contre de plus enplus toxiques comptetenu de leur suspen-sion alors aisée dansl’atmosphère et de leurcompatibilité dimen-sionnelle avec lesalvéoles pulmonaires.

Des maladiesmortellesIl est habituellementadmis que les fibresles plus pathogènes

sont celles possédant un diamètre infé-rieur à 3 micromètres pour une lon-gueur supérieure à 5 micromètres. L’in-halation de fibres d’amiante peut entraî-ner l’apparition de maladies mortelles

L’amiante, de l’or blanc au matériau maudit

L e x i q u e Flocage : Revêtement constitué de fibres et d’un liant, projeté en épaisseur le plus sou-vent comprise entre 15 et 60 mm, et présentant un aspect fibreux, velouté ou duveteux.Les flocages sont principalement destinés à assurer l’une ou plusieurs des fonctions sui-vantes : protection incendie, isolation thermique ou isolation phonique.Calorifugeage : Enveloppe destinée à empêcher la déperdition d’énergie des équipe-ments de chauffage, de climatisation et de distribution de fluides. Les calorifugeages àbase d’amiante peuvent se présenter sous différentes formes : tresses, bourre, coquille,...Toron : L’amiante apparaît structurée en torons de fibres d’un diamètre de quelquesmicromètres. Ces torons sont eux-même constitués de fibrilles enchevêtrées selon unestructure de type fractale. Fibrille élémentaire : La fibrille élémentaire est la fibre de plus petit diamètre que l’onpeut isoler dans un toron de fibres. Dans le cas du chrysotile, la fibrille élémentaire a undiamètre de l’ordre de 20 nanomètres, elle est aussi appelée nano-fibre.

Inertec launchesVITROGEL® , the anti-asbestos riskchemical

Since January 1st 1997, the use ofasbestos is illegal in France, becauseinhaling its fibre dust is too dange-rous for human beings. An inventoryof buildings that constitute a healthhazard must be produced , accordingto a regulation-imposed schedule, inorder that any required work may beperformed. Today, research is beingundertaken into the most efficientways of removing fibre, as far as ope-rator safety, as well as operation costs,are concerned.

Inertec has produced a patented pro-cess, called VITROGEL®, which hasbeen passed by the CSTB (FrenchPublic Buildings & Works Scientific andTechnical Centre). It chemically treatsexisting asbestos fibre, thus removingany danger. After VITROGEL® action,the hazardous fibrous structure istaken over by a new composite struc-ture which can no longer releasenoxious dust.

Asbestos is a natural mineral fibrewhich was used extensively in thepost-war period and into the 1970sand 80s in the Building, Car and Tex-tile industries. Since January 1st 1997,the use of asbestos is forbidden inFrance, where a total area of about100 million m2 of asbestos cover isassessed to be present. Asbestos isdangerous because of its fibrous struc-ture. Inhaling asbestos fibre can trig-ger deadly illnesses such as asbestosisor pulmonary cancer. Existing tech-niques used to treat asbestos arealmost all limited to manually remo-ving asbestos covered material, bystripping, then rubbing down the sup-porting structure. However, after twoyears of asbestos stripping, today'stechniques have proved to be inade-quate and new technological stakesare at hand, namely :

• Improving operator protection• Ensuring that asbestos-clad material

is totally decontaminated• Enabling maintenance operations to

be performed in complete safety• Ensuring that the asbestos disposal

network is always safe, from thework site to the processing site.

VITROGEL® process characteristicsenable the meeting of latter require-ments. The process is being patented in Euro-pe. VITROGEL® is directly appliedonto the asbestos-clad material inliquid form.After VITROGEL® action, the hazar-dous fibrous structure disappears. Thelatter treatment is durable.

nnovationI nnovationI

Lutter efficacement contre le risque amiante :telle est la vocation du nouveau procédé VITROGEL®

Minerai d'amiante brutAsbestos ore

Opération de ponçage Removing the material

Inertec lance

VITROGEL® La chimie du risque amiante

17Janvier 1999Ancrage Magazine N°416

telles que l’asbestose, ou les cancersthoraciques. La période de déclarationde ces maladies s’étend entre 10 et20 ans. Environ 2000 personnesmeurent par an en France à cause del’amiante et ce chiffre pourraitatteindre 10 000 en 2010 (source :ministère de la Santé).

Les nouveaux enjeuxLes techniques actuellement dispo-nibles pour le traitement de l’amianteen place sont quasi-exclusivementlimitées à un retrait manuel des maté-riaux amiantés par arrachage puisponçage du support. Ces travaux sontréalisés à l’abri de protections collec-tives (confinements, extracteurs d’airet sas d’accès) et, pour les opérateurs,de protections individuelles (combi-naisons et masques de protection res-piratoire).Or, après deux ans de pratique des tra-vaux de retrait, les techniques actuellesmontrent leurs limites et de nouveauxenjeux technologiques apparaissent.

• Renforcer la protection des opéra-teurs par la réduction des niveauxd’empoussièrement lors du retrait desflocages amiantés : suite à une cam-pagne de mesure, l’INRS a en effet

mis en évidence l’insuffisance desprotections individuelles des opéra-teurs compte tenu des forts taux d’em-poussièrement rencontrés dans lesconfinements.

• Assurer une décontamination totaledes matériaux amiantés : il est souventdifficile, voire impossible, tout au moinsdans des conditions économiques rai-sonnables, de décontaminer par les tech-niques actuelles certains matériauxporeux (briques, bétons poreux, par-paings...) ou situations complexes(machineries d’ascenseur, cheminéesd’usine, volets coupe feu...).

• Permettre la réalisation des opérationsde maintenance en toute sécurité : lessalariés des sociétés de maintenance(chauffagistes, plombiers, maintenanced’ascenseurs...) interviennent très sou-vent à proximité ou sur des matériauxcontenant de l’amiante, et sont actuel-lement les plus exposés au risque. Les conditions de travail - encombre-ment, interventions ponctuelles etbrèves, locaux occupés - rendent diffi-cile une protection efficace.

La filière d'élimination• Sécuriser la filière d’élimination del’amiante, depuis le chantier jusqu’ausite de traitement : la réglementationimpose un conditionnement des déchetsde flocage et calorifugeage en doublesaches et big bag. Ceci ne permet pasd’assurer un niveau de sécurité en rap-port avec les risques d’incidents de

manutention ou d’accidents routiers.D’autre part, le coût du transport est trèsélevé du fait du foisonnement impor-tant (un big bag est chargé à environ 200à 300 kg seulement) et de l’impossibi-lité de gerber les big bags.

La réponse VITROGEL®

Les caractéristiques du procédé VITRO-GEL® permettent d’apporter desréponses à ces enjeux. Mené par Iner-tec, le développement du procédéVITROGEL® est le résultat de deuxannées de recherches en collaborationavec trois laboratoires du CNRS et avecle soutien des Ministères de laRecherche et du Logement. Le procédéfait l’objet d’un dépôt de breveteuropéen. Le procédé VITROGEL® est

mis en œuvre directement sur le maté-riau amianté sous forme liquide. Le pro-duit, grâce à ses caractéristiques demouillabilité des fibres, pénétre à l’inté-rieur des torons jusqu’aux fibres élé-mentaires. A cette étape, VITROGEL®,de par sa composition chimique spéci-fique, attaque les fibres d’amiante et lesinerte dans sa structure par des liaisonschimiques.

Une gamme d'applicationsAprès action du VITROGEL®, la struc-ture fibreuse source du risque a dispa-ru au profit d’une nouvelle structurecomposite qui n’est plus susceptible dese déliter. De plus, de par sa composi-tion minérale proche du verre (atomesde silicium), le traitement ainsi réaliséest pérenne (détail du procédé dans l’en-cadré “ la réponse par traitement chi-mique avec le procédé VITROGEL® ”).Plusieurs applications pilotes ont étémenées afin de valider l’ensemble despropriétés du procédé. Ces chantiers ont

permis de mettre en pratique et de vali-der une gamme de trois familles de pro-duits répondant aux attentes du marché. • VITROGEL Déflocage consiste enun traitement du matériau avant sonretrait. Appliqué par pulvérisation ouinjection, il permet ainsi de réduireconsidérablement les émissions de pous-sières pendant le retrait, d’alléger lescontraintes de confinement du chantier,de pratiquer des interventions d’urgen-ce tout en maîtrisant les risques pour lesopérateurs. Cette solution peut être asso-ciée à un système de compactage desdéchets qui permet d’une part de rédui-re leur coût d’élimination grâce à laréduction de leur volume et d’autre part

own to the fibreDSeveral test applications have enabledimplementation and validation of arange of three product families thatmeet market requirements.

VITROGEL "Déflocage" (Deflocculation)treats the material before it is remo-ved.

VITROGEL "Couche d'accroche" (Stick-on layer) is sprayed onto the materialafter stripping flocculation. This pro-cess enables to completely decontami-nate buildings.

VITROGEL "Imprégnation" (Permea-tion) is a cheaper alternative to defloc-culation. The CSTB's Specialised Groupn° 7 issued technical acceptance of thisapplication.

An offer of service completes this ran-ge of products offer. It includes sup-plying treatment equipment andmaking Engineering Department assis-tance available, thus enabling to deve-lop specific solutions in order to meetclient requirements.

Solétanche-Bachy, France Déchets andChantiers Modernes have groupedtogether to create the VITROGEL SAcompany. The latter, whose task is tomarket VITROGEL services, enjoys clo-se partnerships with CMS, a ChantiersModernes subsidiary, as well as Frenchmarket leader in the asbestos removalfield, and INERTEC, a France Déchetsand Solétanche-Bachy subsidiary.Within this partnership, CMS contri-butes its practical knowledge of asbes-tos treatment work sites, while INER-TEC supplies asbestos treatment che-mical skills.

"On the 22nd of December1998, the CSTB's SpecialisedGroup n° 7 issued technicalacceptance of the VITROGEL®process for on-site treatmentwithout removing asbestos floc-culation and insulation. Techni-cal acceptance covers treatmentefficiency, life span assessed toexceed 10 years, shock resistan-ce, maintaining initial floccula-tion features (notably fire-proofness), readiness for use.The VITROGEL® process is thethird process to be technicallypassed for asbestos encapsula-tion treatment. However,VITROGEL® is the only processoffering total treatment of thewhole thickness of flocculationand chemical action on theasbestos fibre."

nnovationI nnovationI

Fibre de chrysotile non traitée ( x3000)Non treated asbestos fibre (x 3000)

Fibre de chrysotile traitée par VITROGEL®

Treated asbestos fibre with VITROGEL®

Coupe schéma-tique de 2 toronsde fibres traitéespar VITROGEL®

Section of twostrands of fibre

treated with VITROGEL®

Opérations d'arrachage et de ponçageRemoving and pumicing processes

Pulvérisation de VITROGEL® sur flocageSpraying VITROGEL® on asbestos cladding

Inertec lance VITROGEL®

19Janvier 1999Ancrage Magazine N°418

VITROGEL®, de par sa composition spécifique, attaquechimiquement la fibrille d’amiante en agissant sur les sitesOH ou M-OH situés en sa périphérie. Par polymérisationinorganique au niveau de ces sites réactifs, VITROGEL®

intègre la fibre dans une matrice minérale pérenne. Aprèstraitement par VITROGEL®, la structure fibreuse sourcedu risque a disparu au profit d’une nouvelle structure com-posite qui n’est plus susceptible de se déliter.La collaboration menée avec trois laboratoires du CNRSa permis de mettre en évidence les principales caractéris-tiques de l’action de VITROGEL®.

Réactivité avec la fibreIl a ainsi été montré par l’INSA de Lyon sur des cartogra-phies réalisées au Microscope Electronique à Transmissionet à effet de champs (MET-FEG) que le traitement avaitlieu jusqu’à l’intérieur des torons, à l’échelle nanométrique,et ce malgré les faibles dimensions des interstices entre lesfibres. Ce résultat montre la très bonne affinité chimiquede VITROGEL® pour l‘amiante permettant d’assurer untraitement à cœur contrairement auxproduits de type résine actuellementsur le marché. De plus, une caractéri-sation comparative par spectroscopieRMN du silicium a été réalisée par unlaboratoire de l’ESPCI (Ecole Supé-rieure de Physique Chimie Industriel-le de la Ville de Paris) sur l’amiantechrysotile seul et sur de l’amiante traitépar VITROGEL®. Le spectre del’amiante traité par VITROGEL®

montre très nettement l’apparition d’unpic, révélateur de la modification de lastructure cristallochimique de l’amian-te.Des investigations complémentairesont été réalisées en spectrométrie infra-rouge par la laboratoire de minéralo-gie et cristallochimie de l’université

Paris VI-JUSSIEU. Elles confirment l’action chimique deVITROGEL® sur les sites OH externes de la fibrille élémen-taire.

Résistance au feuDe plus, des essais de comportement au feu ont été réalisés auCSTB de manière comparative entre un flocage de référencenon traité et le même type de flocage traité par VITROGEL®.Les résultats montrent l’excellente résistance au feu de VITRO-GEL®, conséquence notamment de son caractère fortementminéral.Les caractérisations réalisées au niveau microscopique oumacroscopique, en collaboration avec de grands laboratoirespublics, mettent en évidence les principales caractéristiquesde l’action de VITROGEL® :• son action à l’échelle de la nano-fibre,• le traitement de la fibre par réaction chimique avec VITRO-GEL® ,• la durabilité du traitement et la résistance au feu assuréspar le caractère minéral de la composition.

Spectre RMN montrantle pic de liaison

chimique (rouge) entre VITROGEL® et la fibreThe red peak shows

the chemical link between VITROGEL®

and the fibre

nnovationI I

de sécuriser les opérations de manu-tention et de transport tout au long dela filière d’élimination.• VITROGEL Couche d’accroche, estappliqué par pulvérisation après arra-chage du flocage. Il permet de traiter lesprimaires d’accrochages contenant enco-re des fibres d’amiante incrustées ainsique les surfaces non décontaminablestelles que les supports poreux de typebéton ou briques. Ce procédé permetd’obtenir une décontamination totaledes bâtiments.

• VITROGEL Imprégnation est unealternative économique au déflocage.Appliqué par pulvérisation ou injection,il permet d’effectuer un traitement en

VITROGEL SA - 6, rue de Watford - 92000 NANTERRE Tél. : 01 47 76 55 70 - Fax : 01 46 92 03 65

Contacts : Pierre-Yves KLEIN - Sylvain DAUMY

place des flocages en supprimant lerisque amiante. De plus, le flocageconserve après traitement ses propriétésde résistance au feu. Cette applicationbénéficie d’un Avis Technique de la partdu Groupe Spécialisé n°7 piloté par leCSTB.

L’offre de cette gamme de produits secomplète par ailleurs par une offre deservices. Celle-ci se compose d’une partde la mise à disposition du matériel demise en œuvre et d’autre part d’un ser-vice d’ingénierie permettant le déve-loppement de solutions spécifiques enfonction des besoins du client.

Afin de rassembler les compétences

nécessaires à la fourniture du service telque décrit précédemment, Solétanche-Bachy, France Déchets et ChantiersModernes se sont rapprochés pour créerla société VITROGEL SA. Cette derniè-re, dont le rôle est de commercialiser leservice VITROGEL, bénéficie d’un par-tenariat étroit avec CMS, filiale de Chan-tiers Modernes et leader français dansle domaine du désamiantage et INER-TEC, filiale de FRANCE DECHETS etSOLETANCHE BACHY.

Dans ce partenariat, CMS apporte saconnaissance de la pratique des chan-tiers de traitement de l’amiante tandisqu’INERTEC apporte sa maîtrise de lachimie du traitement de l’amiante.

PIERRE-YVES KLEIN

Avis Technique favorable du CSTB

Un Avis Technique favorable a été rendu par leCSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâti-ment), le 22 décembre 1998. Cet avis - rendupour le traitement en place sans enlèvement desflocages et calorifugeages amiantés - porte surl'efficacité du traitement, la durabilité estiméesupérieure à 10 ans, la résistance au choc, lemaintien des caractéristiques initiales du floca-ge, notamment en résistance au feu et l'aptitu-de à l'emploi.Le procédé VITROGEL® est le troisième procédéà bénéficier d'un Avis Technique pour le traite-ment par encapsulage de l'amiante. VITROGEL®

est toutefois le seul à pouvoir proposer un traite-ment à cœur des flocages ainsi qu’à réaliser uneaction chimique sur la fibre d'amiante.

Le principe général du procédé VITROGEL® consiste en

une action chimique sur la fibrille élémentaire

d’amiante à l’échelle nanométrique, afin de la fixer

irréversiblement.

des scientifiques

Le c

oin

VITROGEL® crée des liaisons chimiquespérennesVITROGEL® creates durable chemicallinks

Pulvérisation de VITROGEL® après déflocagede VITROGEL® Couche d'accrocheVITROGEL® spraying after removal of VITRO-GEL® Couche d'accroche (Stick-on layer)Ci-dessous : Déchet d'amiante traitée et compactéeBelow : treated and compacted Abestos

nertec lance VITROGEL®

Cartographie EDX montrant la pénétration du produit (vert) au cœur des fibres (jaune).EDX scanning shows penetration of the product (green) into the fibre (yellow).

Température inférieure après flocage par VITROGEL®

Lower temperature obtained after VITRIOGEL® cladding

Janvier 1999Ancrage Magazine N°420 21

ualitéQ

10 questions à IQUAL

Cher lecteur, vous faites partie du personnel Solétanche Bachy, vous avez

un ordinateur, vous avez accès à Lotus Notes ou à l’Intranet. Toutes les

conditions sont donc réunies pour vous initier à IQUAL.

❶ IQUAL qu’est-ce que c’est ?Un ensemble de bases de données fonctionnant surLotus Notes, dont deux essentiellement pour votre usa-ge, la base Préparation et la base Officielle.

❷ IQUAL à quoi ça sert ?A rassembler l’essentiel des règles nécessaires au fonc-tionnement de l’entreprise, de manière ordonnée etcontrôlée.

❸ Que trouve-t-on dans IQUAL ?Solétanche Bachy France et Siège regroupe les docu-ments mis au point dans le cadre de la certification• spécifiques à la France : les Procédures Générales Qua-lité mises au point dans le cadre de la certification • concernant l’ensemble du Groupe

- le Manuel d’Assurance Qualité- les notes d’organisation des services du Siège - des documents techniques

Solétanche Bachy Groupe regroupe les documents com-muns à l’ensemble du Groupe• notes internes de la Direction Juridique Risques etContrats Groupe• instructions pour l’établissement des prévisions d’ac-tivité des centres d’exploitation

❹ Comment créer un document dans IQUAL ?Des modèles sont mis à votre disposition, selon quevous souhaitez écrire une procédure, une fiche decontrôle, une note interne...

➎ Tout le monde peut créer un document ?• IQUAL contrôle la création des documents. Chaquemembre du personnel accédant à Lotus Notes ou à l’In-tranet possède une identité électronique protégée parun mot de passe• IQUAL attribue des droits différents à chacun, en rap-port avec sa fonction dans l’entreprise : droit de créer,de vérifier, d’approuver, de réviser un document• La signature électronique identifie l’acteur

➏ Comment sait-on qu’un document créé a été validé ?Le document se trouve dans la Base Préparation pen-dant le cycle “ création - rédaction - vérification etapprobation ” ; il passe dans la Base Officielle dès quel’approbation est obtenue ; il est alors diffusé.-> Pas d’erreur possible : seule la dernière version desdocuments modifiés apparaît dans la base Officielle.

➐ Comment chercher un document dans IQUAL ?Dans la Base Officielle : voir facsimiléNota : pour certains documents, les droits d’accès sont réduits(ex. : modes opératoires internes)

❽ Comment imprimer le document ?• Un document contenant du texte (procédure, noted’organisation, ...) : impression directe depuis LotusNotes• Modèle de document (PAQ type, ...) : lancer l’appli-cation correspondante à partir de l’icône Word ou Excel.

own to IqualDQualityTen questions asked to IQUAL

Dear reader, you are a member of Soletanche Bachy staff, you use a computer and have access to Lotus Notes or Intranet?You are therefore ready to be introduced to IQUAL.Do you often look for information such as: what is the company layout?, who does what?, where can I find such and suchSBF or Group document?, what do I need to do in order to....? etc...? without knowing where to look?? If this has been unfortunately the case, then spend 10 minutes reading the following 10 questions, which will inform youall about IQUAL and how this software can help you. It is a Lotus Notes database system.The Soletanche Bachy Group database gathers together all common Group documents, as well as Risks and Group ContractsLegal Management in-house memorandums and instructions to help produce processing centre business forecasts. The Quality Department is at your disposal for any further questions and hopes that you will soon find IQUAL an essential tool !!!

”Encore un nouveau logiciel ! Je n’ai même pas le tempsde naviguer sur ceux que je possède ! Comment gérercette masse d’informations ?... “Oui, mais... Ne cherchez-vous pas souvent, sans savoir oùtrouver des informations telles que “ comment est orga-nisée l’entreprise ? qui fait quoi ? où puis-je trouver tel

ou tel document concernant SBF, concernant le Groupe ?que dois-je faire pour.... ” etc... ?Si vous vous êtes trouvé dans cette inconfortable situation,consacrez 10 minutes à lire ce qui suit. Vous apprendrezen 10 questions et réponses ce qu’est IQUAL, et commentce logiciel peut vous être d’une aide précieuse.

➒ Comment sont classés ces documents ?• Solétanche Bachy France et Siège subdivisé en cata-logues (Qualité, Technique et Méthodes, Documenta-tion Chantier, ...)• Solétanche Bachy Groupe subdivisé en services émet-teurs (DRH, Contrôle de gestion,...)• Recherche également possible par code, titre, auteur,etc...

❿ Comment puis-je faire un commentaire, donner un avis sur un document existant ?Le bouton demande de modification existe à cet effet. Toutlecteur peut l’utiliser pour émettre un avis ou des sug-gestions qui sont enregistrés et ensuite étudiés par leservice émetteur du document.

Le service Qualité reste à votre dis-position pour répondre à touteautre question et espère que vousne pourrez bientôt plus vous passerd’IQUAL ! ! !

VALÉRIE DORÉ

NB : Pour accéder à l’Intranet, la Direction des Systèmes d’In-formation est seule habilitée à délivrer un mot de passe. Mer-ci de bien vouloir en contacter les responsables.

ualitéQ

Hervé Barthélemy vu par Jerzy Meijer

République du Guatemala

Capitale : Ciudad GuatemalaSuperficie : 108 890 km2

Population : 11 millions d’habitantsPays le plus peuplé d’Amérique centraleLangue : espagnolPopulation urbaine : 41,5 %• Unité monétaire : 1 quetzal• Exportations : café, sucre, bananes,

cardamome, boeuf. • Tourisme : parmi les plus intéressants

vestiges de la civilisation pré-colom-bienne des Mayas.

• Agriculture : 2/3 des exportations.• Ressources naturelles : Pétrole, nic-

kel, bois précieux, poissons.

Le quetzal, oiseau national du Guate-mala. Les plumes de sa queue mesu-rent 60 cm.

23Janvier 1999Ancrage Magazine N°422

uestro contrato incluye laconstrucción de 4 Duques de Alba,la protección de 21000 m2 de cos-

ta, un muelle de tablestacas, además de5 estructuras de amarre. Esta misión nosfué confiada a A.Martin (Conductor deObras) de Rodio Madrid y a mi personacomo Director de proyecto. Más tarde,se incorporó a nuestro equipo J.Ponce(Ing.Local) que se encargaría de las fun-daciones de las estructuras de recepciónde carbón y O.Rojas (Carúpano) que consu buen humor y disposición para el tra-bajo es el encargado de pilotaje y tables-tacas.Con este equipo nos embarcamosen la aventura de construir un muelledesde la A hasta la Z.

Una serpiente de 60 metrosLas primeras acciones se realizaron enla protección del talud de la playa conuna inclinación promedio de 3/1.En estaétapa se colocaron 20.000 m2 de Geo-textil sobre el fondo marino con la ayu-da de buzos profesionales hasta una pro-

ros y que deben, a su vez ,ser capacesde absorber los embates de los mismos.

10000 horas soldadorLa realización de los pilotes que serviránde sostenimiento a la estructura es un tra-bajo de precisión y preparación a gran esca-la. Por ejemplo, tenemos que, para elensamblaje de los 48 pilotes de 32 mts delongitud promedio, se invirtieron 10 000horas soldador y 1000 Kgs de electrodosde alta resistencia ; también podemos hacernotar que, para 30 minutos que dura elhincado de cada pilote, hay que invertiren promedio 10 horas de preparativos(guías, pilotes provisionales, topógrafos,etc.), desesperadamente no ¿??Estos pilotes fueron hincados utilizan-do un método mixto de vibrado eimpacto (con vibrador ICE 416 y mar-tillo DELMAG D30-32) en un terrenomayormente conformado por arenas.Luego de realizados los pilotes, seconstruye una losa de hormigón arma-do de 100 m2 de superficie y 140 m3 de

fundidad de 15 mts. En esta operación,tuvimos que aplicar todo nuestro ingeniopara controlar los rollos de material que,si no son colocados debidamente conpines de contrapesos y otras astucias, seconvierten en una serpiente de 60 mts delargo que flotaría haciendo muy compli-cada su fijación en el fondo del mar. Enesta empresa invertimos tres semanas detrabajo y muchos tanques de oxígeno.

La segunda étapa de la protección de lacosta es la colocación de una capa degrava filtro de 20’’ y otra capa de rocade escollera de 3’’ de espesor, todo estocubriendo los 20.000 m2 de geotextilpara conformar un fondo libre de peli-gro de erosión. Estos trabajos se reali-zan con la ayuda de dos barcazas y dosgrúas trabajando 24 horas al día duran-te 7 días a la semana.Los Duques de Alba son colosos de ace-ro y hormigón que pesan casi 500 tone-ladas, que tienen como función princi-pal la del amarre de los barcos cargue-

utour du mondeA utour du mondeA

EN DIRECTO DE PUERTO QUETZAL, GUATEMALA, LUIS CASTILLO RELATA...

Construir un muelle desde la A hasta la ZEn la costa del Pacífico Sur de Guatemala y actuando como contratista general, Swissboring está construyendo el 100% de las

instalaciones portuarias de la futura planta eléctrica de San José. Nuestra misión, en esta operación, es la de entregar los muelles que

servirán para la recepción de carbón vía marítima. Calidad y seguridad son los objetivos omnipresentes en esta obra delicada, realizada

bajo la estricta mirada de nuestro cliente Constructora San José, que es a su vez un Joint Venture de dos empresas norteamericanas.

N volumen en la cual van integradas lasdefensas y los bolardos de amarre. Todoesto, para conformar un Duque de Alba.Actualmente se realiza la construccióndel muelle de tablestacas en donde seráinstalada la tolva receptora de carbón,las fundaciones de la banda transporta-dora y los amarres en tierra firme.

Calidad y seguridadTodos estos trabajos son realizados bajola estricta mirada de nuestro clienteConstructora San José que es a su vezun “Joint Venture” de dos grandesempresas norteamericanas, Black &Veatch (proyectista) y J.A. Jones(Constructores) que no dejan escaparningún detalle en cuanto a calidad y segu-ridad se refiere (y nosotros tampoco).La realización de este tipo de trabajosabre las puertas a otras técnicas y mer-cados, los cuales nos harán más compe-titivos en el futuro y Swissboring es elpionero en este lado del mundo.Hastael próximo puerto...

A. Martin, J. Ponce, L. Castillo

25Janvier 1999Ancrage Magazine N°424

utour du mondeAEn direct du Guatemala, Luis Castillo raconte...

Construire un quai de A à Z

Sur la côte Pacifique Sud du Guatemala, Swissboring réaliseen Entreprise générale la construction complète desinstallations portuaires de la future centrale électrique de SanJosé. Notre mission consiste à livrer les quais qui serviront àréceptionner le charbon par voie maritime. Qualité et sécuritésont des objectifs omniprésents sur ce chantier délicat, réalisésous la stricte surveillance de notre client Constructora SanJosé, Joint Venture de deux entreprises nord-américaines.Notre contrat comprend la construction de 4 Ducs d’Albe, laprotection de 21000 m2 de côte, un quai en palplanches, et5 structures d’amarrage.

Des colosses d'acier et de bétonNous avons commencé par la protection du talus de la plage,dont l’inclinaison moyenne était de 3/1. Au cours de cetteétape, 20 000 m2 de Géotextile ont étéinstallés au fond de la mer, avec l’aidede plongeurs professionnels, jusqu'àune profondeur de 15 mètres. Nousavons dû mettre en œuvre tout notregénie pour contrôler les rouleaux dematériau. La deuxième étape consiste à installerune couche de gravier-filtre ainsi quedes enrochements, le tout recouvrantles 20 000 m2 de Géotextile pourconfigurer un fond dont tout périld’érosion serait écarté. Ces travauxsont réalisés avec l’aide de deux bargeset deux grues travaillant 24 heures parjour, 7 jours par semaine.Les Ducs D’Albe sont des colossesd’acier et de béton qui pèsent presque500 tonnes. L’exécution des pieux quiserviront d’appui à la structure est untravail de précision et requiert unepréparation à grande échelle. La réalisation de ce type de chantierouvre les portes à d’autres techniqueset marchés pour lesquels nous serons très compétitifs.Swissboring est pionnier dans ce domaine sur cette partie duglobe. Rendez-vous au prochain port...

Luis Castillo live from Guatemala

At Puerto Quetzal,building a quay from A to Z

On the South Pacific Coast ofGuatemala, Swissboring is Maincontractor for the building of all portinstallations for San José's futurepower station. We are to supply thequays which will receive sea travellingcoal deliveries. Quality and safety areour ever-present objectives on thisdifficult work site. Work is performedunder the strict supervision of ourclient, Constructora San José, a jointventure by two North-Americancompanies. Our contract includes thesetting up of 4 Ducs d'Albe, protecting21,000 m2 of coastline, building awatertight quay and 5 mooringstructures.

Steel and concrete giantsWe started by protecting the beach embankment, whosemean gradient is 3/1. During this stage, 20,000 m2 ofGeotextile were installed at the bottom of the sea, with thehelp of professional divers, to a 15-metre depth. All ourengineering expertise had to be involved to control the rollsof material. The second stage involves installing a layer offilter gravel and a layer of rock, which will completely coverthe 20,000 m2 of Geotextile, to make sure that any threat oferosion is kept away from the sea bed. This work isperformed with the help of two barges and two cranes,working 24 hours a day, 7 days a week. Ducs d'Albe aresteel and concrete giants weighing almost 500 tons. Buildingthe piles which will support the structure is precision workand requires preparation on a grand scale.

This type of work site enables us to access other techniquesand markets for which we will be increasingly competitive.Swissboring is a pioneer in this field and in that part of theworld. See you at the next port...

ClienteConstructora San José (Black & Veatch-J.A.Jones) para Central Generadora Eléctrica SanJosé Ltd.

Cantidades20.000 m2 de Geotextil20.000 m3 de Grava filtro16.000 m3 de roca de escollera1.606 ml de pilotes de 30”1.000 m3 de hormigón armado

Equipos2 barcazas de 400 m2 equipadascon grúas de 80 Ton2 barcazas de apoyoLanchasMartillo DELMAG D30-32Vibrador ICE 416Grúa LS 108

Concise, à la frontièredes cantons de Vaud et

Neuchatel, Sif Groutbor aexécuté en 1997 un premierchantier de 9000 m2 de paroisous la direction de Jean-Claude Salesse, en excavantde grands panneaux en bor-dure de voie. Ce tronçon estmitoyen de celui qui fait l’ob-jet de cet article.La seconde intervention quis’est déroulée d’août ànovembre 1998, consistait enla réalisation de 13000 m2 deparois moulées en bordure dela voie provisoire des CFF(Chemins de fer fédéraux).Cette voie sert à faire passerles trains pendant nos tra-vaux ; la voie définitive se

trouvera ensuite entre nosparois.Les préparatifs s'annonçaientdélicats : sur un couloir de500 m de long et de 12 m delarge avec très peu d'accès, ilfallait tenir compte d'unenouvelle exigence du maîtrede l'ouvrage par rapport à la1ère étape. Fortement sensi-bilisé par la catastrophe fer-roviaire au nord de Hanovreen Allemagne et le déraille-ment d'un train entre Genè-ve et Lausanne, celui-ci n’avoulu courir aucun risque,aussi mince soit-il, et a exigéla réalisation de panneauxsimples de 2,80 m sur laparoi en bordure de la voieexistante. S’adaptant à cette

utour du mondeASUISSE : SIF GROUTBOR

A Concise,un maître mot : réactivitéLe projet Rail 2000,

programme national

suisse d’amélioration

des communications

ferroviaires, a été

lancé. Dans le cadre

de ce projet, Sif

Groutbor a acquis un

nouveau contrat à

Concise, entre Yver-

don et Neuchatel.

Pour répondre aux

exigences du client,

particulièrement sen-

sibilisé aux risques

de ce type de chan-

tier, notre filiale suis-

se a fait preuve de

réactivité en modi-

fiant la méthode

d’exécution mise en

œuvre lors du contrat

précédent.

À

Personnel :Bernard Colbert, CharlesLenoir, Marc Mesbauer, LouisDucrot, Luis da Mota, M.Gomez, Francisco da Silva,Joao da Silva, LaurentRichoux, Vitor Barros, NicolasTonda, Jean-François Favre,Carlos Oliveira, Germain Cret-tenand

Excavation entre la gare et laparoi de protection des voiesferroviaires.D wall excavation between thestation and the railway protec-ting wall.

310 ancrages de 200 tonnes decapacité unitaire dont 124 enoctobre et novembre, et le sol-de de mars à juin 1999. Leforage est fait à partir d’unenacelle suspendue à une grueà tour.

Personnel du chantier : Sous ladirection de Charles Lenoir,Alban Gaudin, Mario Burla-macchi, Manuel Da Silva,Antonio Pereira, Nicolas Ton-da, Louis Ducrot.

Un chantier “ extrême ” : Rothrist

nouvelle donne, BernardColbert, le chef de chantier,réussit à maintenir unecadence élevée, fréquem-ment quatre bétonnages parjour, et put terminer le chan-tier avec trois semaines d'avan-ce. Le ballet des cinq grues,deux d'excavation et trois demanutention, était dirigéminutieusement afin d'évi-ter les délicats croisements demachines. Sur près de 300 mcôté aval, une nappe d'eauaffleurante a été rabattue parun système de pompage, par81 pointes filtrantes de 7 mde longueur.

JÉRÔME CALDI

own to earthD"Reactiveness" at Concise

The Rail 2000 project was launched in order to link Swiss townswith precise timetables to each other. It is a Swiss national rail-way communications improvement program.

Sif Groutbor has signed a new contract at Concise, between Yver-don and Neuchatel, within the framework of this railway lineimprovement and construction project.

In order to meet specific client requirements, the latter beingaware of risks further to rail accidents in Germany and France,our Swiss subsidiary showed its "reactiveness" by changing theprevious contract's operating method.

L.Castillo : Director de Proyecto, A.Martin : Conductor de ObrasJ.Ponce : Ingeniero a cargo de fundaciones, O.Rojas : EncargadoY más de 65 trabajadores entre soldadores, albañiles, mecánicos,operadores, ayudantes de nuestros sub-contratistas locales y emplea-dos de Swissboring.

27Janvier 1999Ancrage Magazine N°426

n briefI

uerto Rico est un lieu detourisme reconnu, situé

en plein milieu du chapeletdes îles Caraïbes. San Juan,la capitale, sert de port d’at-tache actif pour tous lesnavires de croisière quipromènent leurs touristesassoiffés de soleil et de far-niente au fil des îles. La vieilleville, située sur la presqu’îlequi borde la baie, est encorepleine du charme desconstructions espagnoles dusiècle passé. La nouvelle vil-le qui s’étend au-delà versl’intérieur des terres et le longde la côte, a attiré une popu-lation urbaine croissante. Lacirculation automobile y estdevenue un nightmare conti-nu où l’automobiliste doitaccepter de passer des heuresbloqué dans sa voiture dontseul le temps lui permettra desortir.

Des tassementspotentielsC’est pourquoi le gouverne-ment portoricain a décidé deprocéder à la constructiond’une ligne de métro avecl’aide des subsides du gou-vernement fédéral américain.Cette ligne, principalementaérienne sur l’ensemble de

son tracé, passe toutefois ensouterrain dans sa partie cen-trale près de l’Université dePuerto Rico. La préservation sans dom-mage des bâtiments histo-riques construits autrefoisdans cette section est évi-demment un objectif sensibledes autorités locales. L’entre-prise générale a dû intégrerdans son offre le coût demesures de protection,notamment injections decompensation, pour limiterles tassements potentielsinduits par les excavationssous ces bâtiments, essen-tiellement dans la zone de lastation Rio Piedras.Bien quenon partie prenante de l’ap-

pel d’offres à son origine, SolInc. s’y est vite rattaché grâ-ce à la coopération inter-groupe qui a joué sa fonctionà merveille.

Une aide précieuseRodio Madrid, qui avait sou-misionné à ICA, entreprisemexicaine de TravauxPublics, alertait Sol Inc.qu’une entreprise américai-ne était adjudicataire et Jean-Luc Raybaut, qui avait étu-dié le projet dans le détailpour Entrecanales, appor-tait une aide précieuse lorsdes premiers contacts avecKiewit à San Juan. En Août1998, nous finissions parconvaincre Kiewit de nous

confier les travaux d’injectionde compensation dans lecadre d’un contrat mi-stan-dard, mi-assistance tech-nique. Stéphane Carayol, abandon-nant alors les montagnes quilui étaient promises du côtéd’Annecy, se retrouvait enseptembre à San Juan, prêt àmettre en pratique l’expé-rience et les qualités d’injec-teur qu’il avait démontréeset largement peaufinées pen-dant deux ans à Londres, surle chantier de la Jubilee Line.

Les arcanes tatillonsSeul à San Juan pendanttrois mois, il s’attaquait àdéfinir le projet, le planifieret surtout s’assurer que lachaîne informatique duCyclops, système développépar Sol Data, était opération-nelle. Il élargissait son domai-ne d’expertise aux arcanestatillons de l’administrationdes douanes et pouvait alorsbénéficier du dédouanement

rapide du matériel importéde France.Pierre Philippe Gilavert rejoi-gnait Stéphane, et les pre-mières perforations, depuisune galerie de travail spécia-lement conçue à cet effet,pouvaient débuter courant

utour du mondeA utour du mondeAMETRO DE PUERTO RICO

WEST ou EAST SIDE STORY ?Pour Sol Inc., filiale américaine de Solétanche Bachy, c’est sûr, Puerto

Rico est à l'Est de la côte Est des Etats-Unis et son histoire avec Tren

Urbano sera bien East Side Story. Et ce, grâce à Kiewit, entreprise

américaine, heureuse adjudicataire de ce lot de métro, qui a confié à Sol

Inc. les travaux d’injection de compensation. Cette technique, appliquée

avec succès par Soletanche Bachy en particulier sur le chantier de la

Jubilee Line à Londres et sur le métro de Madrid, permet la préservation

sans dommage des bâtiments historiques situés sur le tracé de la ligne où

le métro de San Juan passera en souterrain. Ce chantier représente un

modèle de synergie inter-groupe, résultat de la collaboration entre Rodio

Madrid, Sol Inc., Sol Data, et les services centraux du siège.

WEST or EAST SIDE STORY?

Sol Inc, Soletanche Bachy's American subsidiary, is certain that Puerto Rico is East of the East Coast of the UnitedStates, and its Tren Urbano story will be East Side Story. This, thanks to Kiewit, an American company which hasbeen a successful underground work bidder and entrusted Sol inc. with compensation grouting. The latter technique,successfully applied on the London Jubilee Line work site by Soletanche Bachy and to the Madrid Underground,enables to save historical buildings, without damaging them, along the future San Juan underground part of theline. This work site is a model of inter-group synergy, resulting from cooperation between Rodio Madrid, Sol Inc.,Sol Data and Head Office central departments.

Mais que font les Américains danscette île des Caraïbes,pensent nombred’entre vous ?

Très simple : Puerto Ricoest un territoire des USAdepuis exactement 100ans, depuis que les Espa-gnols ont dû céder l’îleaux américains en 1898.

Bien que l’île ait un statutspécial avec son propregouvernement respon-sable de ses propresimpôts, les habitants sontcitoyens américains (sansdroit de vote cependantsur le territoire US conti-nental).

Régulièrement appelés àvoter, les Porto-Ricainshésitent toujours entreune intégration pure etsimple qui en ferait le51ème état, et un statut spé-cial similaire à celui qui esten vigueur actuellement.

décembre 1997. L’expérien-ce de PP Gilavert, à Londreslui aussi, donnait toute assu-rance quant à la résolutionde nos problèmes d’injectionde compensation à venir. Undes premiers à débarquer àPuerto Rico fin 1997, étaitThierry Willig, notre respon-sable mécanique d’originealsacienne. Pour lui, WestSide Story s’y incarnait en laprésence de la secrétaire deKiewit, Angela, qu’il épou-sait en justes noces fin Aoûtde cette année. Meilleurs voeux à Angela etThierry !Bien qu’étant dans un milieugéographique inconnu, nousy rencontrions des connais-sances de plus ou moinslongue date. Le project mana-ger de Kiewit et l’ingénieuren charge des travaux spé-

P

ciaux avaient participé auchantier danois de Stoerebeltoù ils n’avaient pas man-qué, nous ont-ils dit, deremarquer le dynamismede notre entreprise, et enparticulier de JacquesLarour (qui avait, paraît-il,promis de revenir par lafenêtre si on lui fermait laporte de la salle de réu-nion!).

Sous la surveillancedu CYCLOPS

Le responsable de Tren Urba-no, ancien chef d’agence deMK a Taiwan, nous connais-sait lui aussi puisqu’il avaitconfié à BSG les injections dulot de métro de MK à Taipeh,il y a quelques années déjà. En somme, presque en famil-le? Pas tout à fait quandmême!

29Janvier 1999Ancrage Magazine N°428

Une fois les premiers forages réalisés,pour lesquels nous avions reçu le ren-fort de Gilles Garonneau, Jacques Cou-drier et Patrick Gastaldon, nous pou-vions commencer les injections de com-pensation sous la haute surveillance duCyclops.

Notre terre nourricièreRemarquable chaîne informatique quecelle mise en service à Puerto Rico !L’oeil du Cyclops détecte le moindre fris-son de Gaia notre terre nourricière, dontles entrailles sont continuellementexcitées par les attaques répétées desmineurs, creusant inlassablement lesgaleries qui, après bétonnage, formerontla coque protectrice de la station Rio Pie-dras. Puis la réponse homéopathique àces frissons, par une succession d’injec-tions, décidées et calculées par les pro-grammes du Sinnus, modulés par lesprévisions de tassement établies par leCabinet d'ingénieurs consultantsWoodward and Clyde. Et finalement, lasortie des documents de suivi de tra-vaux, présentés en couleurs, remar-quables par leur qualité et leur préci-sion.Au fil des jours toutefois, des incidentsinhérents à la nature des travaux entre-pris, ponctuaient l’historique du chan-tier dans la seconde moitié de 1998. Enaoût, un fontis se développait jusqu’à larue principale lors de l’excavation de lapremière galerie de pied ; en novembre,une inondation, provoquée par la rup-ture d’une conduite d’alimentation eneau, noyait tout notre équipement enposte dans la galerie de travail ; enfin,début décembre, une berlinoise, passantoutre sa fonction de soutènement, cra-quait devant le bouclier, le jour mêmede son lancement !

Jean-Pierre, Didier, Michelet les autres …Tout cela se traduit maintenant par uneactivité accrue pour nos troupes quigrossissent alors à vue d’oeil. OutreJean-Pierre Daubannes, Didier Vincent,Michel Bataillard et Guy-Marc Gilavertqui sont venus renforcer l’équipe en pla-ce, nous faisons même appel au per-sonnel de Cimentaciones Mexicanas.C’est qu’il faut du monde pour piloterles 2 unités Sinnus avec 10 points d’in-jection et les 2 foreuses Puntel (dontl’une arrivée récemment par air), 6 jourssur 7 et à 3 postes! Les derniers sontarrivés juste à temps pour profiter de laChristmas Party organisée par Kiewit le12 décembre dernier, en présence du

gouverneur de l’île. La fin d’année estimminente et les travaux à faire sont auplus haut puisque, outre la compensa-tion, une injection de consolidationgénéralisée de la station Rio Piedrasvient d’être décidée.Stéphane Carayol, appelé à d’autresfonctions pour Sol Data dans le Sud Estasiatique début 1999, laisse la place àLaurent Laveine pour achever un tra-

utour du mondeA

A San Juan, les injections de com-pensation sont conduites pendantl’exécution d’une station de 140mètres de long, 18 mètres de hautpar 23 mètres de large, dans unquartier à forte activité com-merçante. Le défi réside principa-lement dans la très faible couver-ture de terrain, seulement 2 mètresau-dessus des travaux d’excavation. Pour permettre de contrôler, entemps réel, les mouvements du ter-rain dus aux excavations, et pourpiloter les injections de compensa-tion de ces mouvements, il fautréussir le mariage savant des tech-nologies informatiques et électro-niques les plus pointues en matiè-

re d’instrumentation et d’injection. Pour réussir ce pari, SolétancheBachy met en œuvre, pour l’injec-tion, la dernière technologie depilotage des pompes d’injectionen temps réel, et pour l’instru-mentation, le Cyclops, théodolitemotorisé piloté par ordinateur, letout relié par modem directementau bureau de contrôle des opéra-tions. Ainsi, Solétanche Bachyoffre, aussi bien au client qu’auxéquipes en charge des travaux, unoutil décisionnel performant, per-mettant de prévoir, de contrôler,d’analyser et de piloter en tempsréel l’ensemble des travaux répar-tis sur 1,2 kilomètre.

Down to Piles

Filiale de Sacilor et branche de produc-tion des aciers plats du groupe, Ugineest devenue Sollac à Saint-Chély d’Ap-cher. Cette nouvelle appellation s’ac-compagne d’importants investissementsdestinés au développement de l’usine,pour proposer de nouveaux produitsaux entreprises, tout en améliorant laproductivité. Dans ce cadre, un nouveaulaminoir sera implanté en 1999 à Saint-Chély. Cet imposant laminoir d’une dizaine demètres de haut pour plus de 800 tonnesétait en service à Strasbourg, dont le siterecentre ses activités sur d’autres pro-ductions. Il sera transféré à Saint-Ché-ly, dans un bâtiment d’une superficie de4000 m2, qui doit être édifié spéciale-ment. Le terrassement réalisé pour pré-parer le chantier a nécessité le déplace-ment de 8000 m3 de terre et la char-pente prévue pour abriter l’ensemblepèsera 600 tonnes.

Une variante StarsolSolétanche Bachy est chargé d’exécuterles fondations de ce bâtiment. Le mar-ché est en lots séparés , il consiste en186 pieux de diamètre 0,92 m et de lon-gueur 15 m, armés sur toute la hauteuret ancrés jusqu’à 6 m dans le granit“ sain ” caractérisé par une résistance à

la compression supérieure à 50 daN/cm2.Le contrat a été obtenu sur une varian-te Starsol à partir d’une solution de baseen pieux forés tubés, et un mur de pieuxsécants a été fait. A cette occasion,l’agence Pieux a consulté Bachy Sole-tanche Ltd (UK) sur la nature du bétondes pieux primaires et sur les caracté-ristiques des murettes-guides des pieuxsécants.

Convoi exceptionnelLe forage d’un pieu témoin a été réaliséau démarrage du chantier à côté d’unsondage représentatif. La comparaisonEnbesol/Sondage montre bien lecontraste entre les terrains de couver-ture et le substratum, ainsi que la péné-tration lente et régulière du granit com-pact (vitesse d’avance de l’ordre de 10à 20 m/h).

u du terrainV

Solide berceau pour gros bébéEn Lozère, pays de l’acier, l’usine Sollac, ex Ugine, de Saint-

Chély d’Apcher se dote d’un imposant laminoir de 800 tonnes.

Solétanche Bachy est chargé d’en préparer le nid d’accueil,

marché de fondations sur une variante de pieux Starsol .

Personnes ayant participé au chantier

Acquisition : Gilbert Nicolas (EFF), Alain Beaume(agence Pieux Aix)

Maîtrise chantier : Michel Lafon, Alex Bouffard

Foreurs : Thierry Batac, Didier Marly, Olivier Gar-cia, Gilles Theret, Philippe Alzieu

Mécanique : Jean Michel Mosset, JeanFabriano

Qualité : Thierry Cantonny

PIEUX

Les fondations terminées, la structureproprement dite du bâtiment peut êtreinstallée. Les pièces viennent de l’Est etde Saône-et-Loire, et ont été acheminéesà Saint-Chély dès la fin de l’année 1998.Lorsque le berceau sera prêt à l’accueillir,le laminoir, entièrement démonté, seratransporté par route en convoi excep-tionnel. Sur place, une grue de 320tonnes sera là pour décharger et procé-der aux opérations d’installation.

ANDRÉ FROSSARD

vail bien commencé.Bonne chance à toute l’équipe ! Les défissont encore devant nous et la fin deWest Side Story n’est sûrement pasencore écrite. Nous serons heureux dela connaître en espérant que ce sera unhappy ending !

BERNARD TARRALLE

Injections homéopathiques… à grande échelle

Pour plus de renseignements, taper :http://www.soletanche-bachy.com/portorico/accueil.htm ou par lien à partir du site du groupe Solétanche Bachy :

www.soletanche-bachy.com

Solid cradle for big baby

In the Lozère department, a steel country, Saint-Chély d'Apcher's Sollac (ex-Ugine) plant is being equipped with a huge 800-ton rolling mill. SoletancheBachy is in charge of preparing its cradle. The latter has signed a contract tobuild its foundations, using a Starsol pile variant. A basic drilled pipe pilesStarsol variant solution has been chosen and an overlapping pile wall hasbeen built. During this work, the Pile Department consulted Bachy Sole-tanche Ltd (UK) about the type of concrete used for the primary piles andwall guide features.

31Janvier 1999Ancrage Magazine N°430

e dernier épisode de la saga duBPNL, est celui de la congélation.

Entre les hommes du Nord et du Sud, ilfallait trouver un juste milieu, et la vil-le de Lyon a été choisie. Tout au long duchantier du BPNL, la sécession a tou-jours existé, le chantier faisant face àdeux fronts d’attaque : le tunnel Sud encours de construction, le tunnel Norden exploitation. Si les premiers inter-tubes entre les deux tunnels ont été réa-lisés sans, ou avec, des traitements deterrain classiques en bentonite-ciment,le dernier intertube a en revanche faitplancher beaucoup de monde pour arri-ver, après avis des conseils et études, àune solution de congélation du terrainà la saumure.

Métamorphosés en rocherTout commence au début de l’été, avecla ronde des congés et la valse des effec-tifs. Sous la conduite de Michel Zen-govski, les premiers lyonnais pénètrentà 80 m sous terre. Première surprise,Eric Bonnier, Jean-Michel Burrial, Jean-Claude Vitteau, Saïd Azaz, Roland Roux-Mercery et Ali Sassi découvrent que lesalluvions et le sable contre lesquels ilsavaient été mis en garde se sont méta-morphosés totalement en rocher.

Un peu d'histoireRappel des épisodes précédents, auxquels l’agence a activement participé : l’histoire acommencé par la tranchée Demonchy, destinée à assurer la sortie et le retournement dutunnelier ; les premiers rôles ont alors été dévolus à Jean Chauvel et Patrice Guelfi. Puisdes bouchons injectés ont été disséminés sous la colline de Caluire pour permettre leshaltes inopinées du tunnelier et faciliter l’intervention des “ dentistes ” avec, en vedet-te, Daniel Le Ny. Ensuite, les voûtes parapluie de Demonchy, destinées à traiter les zonesde faible couverture sous les immeubles, ont été orchestrées par Michel Severac et RenéGermain Bone. Enfin, les travaux classiques d’injection ou jet des intertubes en terrainmeuble sous nappe ont été animés par Robert Kern et Joseph Hernandez.

Jacques Bianchi et Manuel Perreiraviennent rapidement renforcer l’équi-pe pour conduire les travaux à troispostes. Un déplacement de quelquesmètres de la foreuse donne en partie rai-son aux prévisions, le sable est bien pré-sent.

Dans 15 m2 + loftLes conditions de travail deviennentalors plus délicates, moins poussiéreuses,mais beaucoup plus humides.Roger Dussert, Hebarek Meraane,Rodolphe Garrieri, Jean-Jacques Gue-roult, Bernard Delaveau, Frédéric Osboltarrivent, et la foreuse en une piècedevient une trois pièces, tantôt sur unéchafaudage pour atteindre la partiehaute de l’ouvrage, tantôt sur une pla-te-forme pour s’insérer sous le plan deroulement du tunnel. Les équipes semettent en condition dans cet environ-nement déjà restreint, mais il faut à pré-sent s’attaquer à l’autre front, côté Nord.Là, l’espace est encore plus réduit.L’accès est soumis à une réglementationdifficile et souvent excessivementtâtillonne. Toutefois, dans 15 m2 + loft,Gérard Guillaubey réussit à faire coha-biter trois personnes avec foreuse, écha-faudage et toute la panoplie d’un foreur,

u du terrainVu du terrainV

Sous les entraillesde la colline de Caluire

RHÔNE-ALPES

Piolets et crampons seront bientôt disponibles pour une visite guidée au

sein du chantier de congélation du BPNL (Boulevard Périphérique Nord

de Lyon). Pour pouvoir réaliser le dernier intertube de jonction entre le

tunnel sud, en cours de construction, et le tunnel nord, en exploitation, le

traitement de terrain adopté est une solution de congélation à la saumure.

Le mur de glace a atteint 1300 m3. Il est à présent prêt pour protéger

l’excavation. Les mineurs vont pouvoir creuser dans le froid sans être

gelés. Christian Sanyas nous raconte la saga du BPNL, qui a permis

d’aboutir à ce résultat.

qui ne se limite pas à une simple caisseà outils ! Thierry Leautier et Pierre Dau-mas viennent alors remplacer ceux quiont eu le mérite de connaître l’air purdes tunnels en exploitation, contrôlé pardes détecteurs de gaz.

Progresser dans le froid sansêtre gélésMalgré tout ce mouvement de person-nel et ces renforts, les difficultés ren-contrées sont telles que le délai impartipour la perforation est dépassé. Jean-Claude Jayet vient alors remplacerMichel Zengovski pour s’attaquer auxderniers forages du tube Sud, où le tirantd’air n’est plus que de 2,50 m. Jean-Claude Panel, Vincent Beltran, DidierVincent, Yves Demonte, Manuel Per-reira sont mis à contribution pour assu-rer la fin des perforations depuis lesdeux fronts d’attaque.Aujourd’hui, les forages qui permettentde faire circuler le réfrigérant sont équipés.Ralph Mehring et quelques-uns cités plushaut attendent avec impatience le résul-tat de leur labeur et resteront en obser-vateurs durant trois mois pour s’assurerque ceux qui excavent l’intertube pro-gressent dans le froid sans être gelés.A l’approche de l’hiver, les premiers

coups de pioche sont donnés. Souhai-tons que les prévisions météorologiqueslocales rigoureuses en période hiverna-le se confirment, telles qu’elles ont étéprévues avec l’équipe d’étude et d’ac-quisition de l’agence Rhône-Alpes, Guy-Robert Simon, Jean-Yves Danjon,Robert Jacquemond et tant d’autres. Lechantier sera visitable en janvier etdébut février ; il est cependant rappeléaux visiteurs que le service Préventionet Sécurité recommande l’usage decordes, de crampons, de piolets et ducasque pour la visite détaillée du murde glace.

CHRISTIAN SANYAS

L In the bowels of Caluire Hill

Ice axes and crampons will soon beavailable for a guided tour of theBPNL's (Boulevard Périphérique Nordde Lyon / Lyon Northern Ring Road)freezing worksite. In order to buildthe last interpipe link between theSouth Tunnel, currently underconstruction, and the North Tunnel,already in operation, a brine freezingsoil treatment solution has been cho-sen. The ice wall has reached1,300 m3. It is now ready to protectthe excavation. Miners will be able todig in the cold without being frozen.Christian Sanyas recounts the BPNLstory which has led to this result.

33Janvier 1999Ancrage Magazine N°432

Sogeprom, Dassault Aviation's maincontractor for the construction of a tech-nical and test plant at St Cloud, has entrus-ted Soletanche Bachy with building plantfoundations. Ancrage Magazine, by listening andexchanging ideas, furthers the cause ofgood communication and lets the clientexpress himself freely.

Sogeprom have kindly let us interview MrBaron (B.E.C.A.R).

A.M.: What do you think are the strong pointsof your cooperation with our company?J. Baron: Firstly, you always endeavour tokeep to schedules. Also, our excellent mutualrelations are as important as the latter.

A.M. : What is your trust based upon? J. Baron: On your company's technicalcapacity, which we know to be of thehighest level, and on the satisfactory meansimplemented.If everything is performed in this way untilwork is finished, the result should meetour expectations... Wait and see !

AM. Solétanche Bachy assu-re le pilotage des travaux defondations du futur ensembleindustriel dont vous êtes res-ponsables de la construction.Est-ce la première fois quenotre entreprise travaille pourvous ?

J. Baron : Nous avons vécuavec vous une expériencerécente à Paris, l’opérationEdouard VII, avec la réhabi-litation de l’Olympia.

AM. Ce chantier s’était-ildéroulé comme vous le sou-haitiez ?

J.B. Je n’ai pas moi-mêmesuivi ce chantier, mais leséchos que j’en ai eu sont trèspositifs.

J.B. La collaboration quenous avons avec les per-sonnes chargées des étudesest bonne et, ce qui est par-ticulièrement appréciable,leurs réactions sont rapideset suivent bien nos demandeséventuelles de modifications.

AM. Il nous semble qu’il estessentiel de travailler dans unclimat de confiance ; existe-t-il entre nous ?

J.B. Nous avons entièreconfiance dans la compéten-ce technique de SolétancheBachy.

AM. Sur quoi se fonde votreconfiance ?

J.B. Sur le niveau technique

AM. Puisqu’à présent vousnous connaissez bien, quelssont, d’après vous, les pointsforts de votre collaborationavec notre entreprise ?

J.B. Le premier et, à notreavis, le plus fort, est l’impor-tance que vous accordez aurespect des délais. On pour-rait ensuite citer, sur le mêmeplan, l’excellente qualité desrelations qui existent entrenous.

AM. Pour mieux positionnerla qualité de nos prestations,nous aimerions avoir votre avissur quelques points.Pensez-vous que la qualité desétudes faites dans nosbureaux corresponde à votreattente ?

u du terrainVu du terrainV

Piste sur mesurepour Dassault AviationSogeprom, maître d’ouvrage délégué par Dassault Aviation pour la construction d’un ensemble

industriel d’activités techniques et d’essais à St Cloud, a confié à Solétanche Bachy le pilotage des

travaux de fondations. Ancrage Magazine donne la parole au client, dans un souci d’écoute et

d’échange, conditions nécessaires à toute bonne communication.

M. Baron a bien voulu nous accorder quelques instants d’entretien.

Le chantier

Dassault Aviation construit un ensemble industriel d’activités tech-niques et d’essais à St Cloud. Dans le cadre d’un forfait global,un grand éventail de nos techniques est mis en œuvre sur ce chan-tier qui couvre une superficie de 7500 m2 au sol, pour la réalisa-tion d’un parking souterrain.

Les parois moulées descendent à une profondeur de 22 m, lespoteaux préfondés à 17,5 m et le radier, injecté dans des hori-zons de craie, atteint entre 20 et 23 m ; quelques pieux et micro-pieux viennent compléter la variété de nos spécialités. La princi-pale particularité, lors du démarrage du chantier, a consisté àarracher au KS 3000 d’anciens pieux en béton non armé, situésau droit des excavations et datant de 1935.

Assistée par Gilbert Ferré pour les parois et par Jacques Feretpour les injections, l’ingénieur de chantier Aura Marmol assurel’enchaînement des phases à un rythme soutenu, encadrant unevingtaine de personnes en période de pointe. Les travaux ontcommencé en Août 98 et devraient s’achever en Mars 99.Les équipes du chantier ont eu le plaisir d'accueillir à plusieursreprises Monsieur Raphaël Aris, ancien Président de Solétanche,toujours très intéressé par nos travaux.

QuantitésPréterrassement 18 000 m3

Poteaux préfondés 7 400 m2

Paroi moulée 10 200 m2

Radier injecté 7 600 m2

Micropieux 30 uPieux 16 u

de l’entreprise, que noussavons être de très bonnequalité, et sur les moyens misen œuvre, qui sont satisfai-sants. Nous savons, parexemple, que s’il faut mettreune machine de plus sur lechantier, vous le ferez ; s’ilfaut travailler la nuit, vousn’hésiterez pas.

AM. Nous avons pris un cer-tain nombre d’engagementsvis-à-vis de vous ; votre bilanà cet égard ?

J.B. Nous constatons avecplaisir que vous tenez vosengagements ; nous regret-tons seulement que vousayez dû sous-traiter une par-tie des travaux, nous aurionsaimé que l’ensemble ait été

A l'écoute du client

réalisé directement par SBF.

AM. Nos méthodes de travail,notre organisation vousparaissent-elles suffisammentrigoureuses ?

J.B. Il paraît évident que vousprocédez à un suivi internerigoureux, conforme à uneapplication intelligente desprocédures découlant de lanorme ISO 9001.

AM. Quelle importance repré-sente pour vous le fait quenous soyons certifiés ISO9001 ?

J.B.Comme dans tous lesdomaines, il faut savoir évi-ter l’excès ; la certification neremplace pas le savoir-faire,la technique et la motivation.Je pense qu’il est importantpour une entreprise commela vôtre d’avoir obtenu unecertification qualité et votreméthodologie me semblefavorable au bon déroule-ment des opérations.

AM. La réalisation du radierinjecté est particulièrementdélicate et votre confiancedans ce domaine ne nous apas fait défaut. Pouvez-vousexpliquer pourquoi ?

J.B. Nous savons que nouspouvons compter sur la hau-te technicité de l’entreprisedans cette spécialité. Il fautsavoir que, dans le choix del’adjudicataire du contrat, lefait que vous soyez spécialisésdans la réalisation de radiers

injectés a constitué un élé-ment clé de la décision. Nousespérons que SBF sera égal àlui-même dans la tenue desobjectifs de débit d’exhaure.

AM. Vous avez commentéles points forts de notre colla-boration ; quels sont, d’aprèsvous, les points que nousdevrions améliorer ?

J.B. Nous avons été inquietslors de la passation du dos-sier entre les personneschargées de l’acquisition etcelles qui sont chargées del’exécution. Mais nous reconnaissons quenous n’en avons pas réelle-ment souffert du fait de votreréactivité, du fait que vousavez absorbé ces problèmesen mettant en œuvre lesmoyens nécessaires pour lesrésoudre. L’essentiel pournous est que les engagementspris ont été respectés.

AM. Votre mot de la fin ?

J.B. Ce chantier est un véri-table “ paradis virtuel ” pourSBF ! ! ! Bonnes conditionsde travail, aucune restrictionde place, pas de problème dephasage, une excellenteambiance... Si tout se dérou-le de cette façon jusqu'à la findes travaux, le résultatdevrait être à la hauteur denos espérances...

Wait and see !

PROPOS RECUEILLIS PAR RAS

Messieurs Boutin, Legrand (CBC), Lefèvre (Socotec), Lassausse (Cabinet d’architectes Béchu),

Baron (B.E.C.A.R) et Aura Marmol, ingénieur du chantier

Dassault Aviation's made-to-measure runwayn briefI

35Janvier 1999Ancrage Magazine N°434

n novembre 1998, nous avons appris avec tristesse ledécès de Jacques Lemaitre, à la suite de ce que nous

nommons “ une longue maladie ”. Il avait 49 ans et laisse uneépouse et une fille de 16 ans. Il était entré à Fondaco en 1990et, depuis 1994, il avait rejoint l’agence Pieux où il occupaitle poste de chef d’équipe Foreur.Ceux qui veulent témoigner de leur sympathie à sa famille,durement éprouvée, peuvent le faire lors de collectes de chan-tiers ou en adressant leurs dons à Micheline Strainchamps.Cette participation pourra également se faire par un don enheures (C.A.).

ous apprenons le décès, à l’âge de 74 ans, de René Morlier, qui a fait sa carrière à Sif Maroc en

qualité de chef de chantier. Les anciens du barrage d’AïtChouarit s’en souviennent certainement. Nos pensées vont à sa femme et à sa famille.

ous avons la tristesse de vous informer du décès, sur-venu dimanche 10 janvier 1999, de Benoit Duchand,

membre du personnel de l'agence Rhône-Alpes, entré chezBachy il y a plus de vingt ans.

ommageH

runo Cesaratto, ancien conducteur de travaux ex-Soletanche de 63 ans, est décédé le 29 novembre 1998. Jean-MarieNicoletti a écrit le poème suivant, en hommage à un ami.

La brume et le froidsont tombés sur Sainte Sigolène,et grande est notre peine.Il est parti dans ce brouillardque ses montagnes de Haute Loireaiment tant à voir tomber.Bruno notre ami nous a quittés.Nul doute qu'il est partisur ce grand chantier blancoù bon nombre de nos anciens grandsont retrouvé cette grande lumière qui luit.Comment vous parler de luisans rouvrir cette peine qui est en nous.De ses secrets, il en était jaloux, et jamais nous ne l'avons trahi.La fusion, il l'avait faite avant l'heure,promenant de par le monde ses compétences et amitiés.En haussant les épaules, il m'aurait dit des 35 heures,que même peu n'empêche pas efforts et volonté.C'est à des gens comme lui et beaucoup d'autres,que nous devons ce que nous sommes.Ce qu'il nous a transmis ainsi que tous les autres,ne l'oublions jamais, peu en importe la somme.Bruno ne voudrait pas que l'on soit triste ;il était du genre on ne s'arrête pas, tout le monde en piste.Pardonne-nous, César, d'avoir mal au cœur, mais pour nous la grappa n'aura plus jamais la même saveur.

B

Le président de SBC est Ber-trand Steff de Verninac,précédemment directeur del'Agence Nord-Ouest et leSecrétaire Général est Da-niel Magnier. Daniel Perpezat est direc-teur de la production ; ladirection commerciale estassurée par MauriceGuillaud, assisté de YannBollaert.SBC, tout en conservant lesactivités de prestations deservices de fabrication, ré-

paration, entretien pour leGroupe Soletanche Bachy, apour vocation de dévelop-per une activité tournée versl'extérieur, en particulierpour les ventes de matériel,que ce soit du matériel defondations ( Hydrofraises,KS 3000, bennes, unités d'in-jection etc..) ou du matérielconçu et construit à la de-mande ( récemment un cha-riot de curage d'égouts pourla Sita et un système de ger-bage de tiges pour Forasol).

CREACION DE SBC

La Asamblea Extraordinariadel 4 de enero de 1999confirmó el cambio de Cer-mef en SBC, sociedad poracciones simplificada con 3.5millones de francos de capi-tal. El presidente de SBC esBertrand Steff de Verninac,anteriormente director de laAgencia Noroeste, y el Secre-tario general es DanielMagnier.El director de la producciónes Daniel Perpezat ; MauriceGuillaud asume la direccióncomercial, con la asistenciade Yann Bollaert.SBC sigue conservando sus actividades de presta-ción de los servicios de fabricación, reparación, man-tenimiento, para el Grupo Soletanche Bachy, y tam-bién se dedica al desarrollo de una actividad orien-tada hacia el exterior, particularmente en lo que serefiere a la venta de equipos, tanto equipos de fun-daciones (Hidrofresas, KS 3000, cucharas, unidadesde inyección, etc...) como equipos concebidos yfabricados a pedido (recientemente un carro paralimpiar colectores, para la Sita, y un sistema paraagavillar los tubos, para Forasol).

SBC

On 4 January 1999, an Extraordinary Boardmeeting, agreed that CERMEF should chan-ge to SBC, a small company with a capitalof 3.5 M.FFR. The Chairman of SBC is Ber-trand Steff de Verninac, previously Mana-ger of the French North-West Agency andthe Company Secretary is Daniel Magnier.Daniel Perpezat is Production Manager ; theSales Department is managed by MauriceGuillaud, assisted by Yann Bollaert. Whilstmaintaining its manufacturing strengths forthe Soletanche Bachy Group and repair &maintenance of plant, SBC aims at promo-ting the sale of plant to customers outsidethe Group, (such as Hydrofraises, KS 3000,

grabs, groutingmachines etc) as wellas miscellaneousequipment from thefoundations side ofthe business, desi-gned and manufac-tured to specification(more recently asewer cleaning sys-tem for SITA and adrilling-rod systemfor Forasol).

CRÉATION DE SBC

L'Assemblée Extraordinaire du 4 Janvier 1999 a entériné lechangement de CERMEF en SBC, société par actions simplifiéeau capital de 3,5 MF.

SBC : Usine du Pont de Moscou - B.P. 9 77876 Montereau Cedex • Tél. : 33 (0)1 64 70 47 00 - Fax. : 33 (0)1 60 96 26 79 - http://www.sbc.fr

E

N

N

TES AMIS

rop jeune, trop tôt après avoir passé le relais de cettecourse pour la sécurité dont il aura été l’ouvreur et l’ani-

mateur passionné, Nicolas Glachant vient de nous quitter.

Nombre de souvenirs de lui me reviennent dont certainsremontent auxannées soixantequand, jeunegéologue, Nicolasfaisait partie de laformidable équi-pe de technicienschargée d’alimen-ter le bureau d’é-tudes en résultats d’essais in situ.Ainsi formé à la rigueur, plus proche du terrain que desbureaux, discret mais efficace, Nicolas avait su, à la tête duservice Hygiène & Sécurité, intéresser puis mobiliser toutel’entreprise ; les nombreux documents didacticiels filmés ouécrits qu’il a réalisés - tel le passeport Sécurité traduit en plu-sieurs langues - resteront comme autant de traces indélébilesde son passage.

M. G.

T

37Janvier 1999Ancrage Magazine N°436

CLUB DES JURISTES

Visite à Nanterre des juristes de Groupe GTM

SYNERGIEVISITES INTRA-GROUPE

Rodio visite Bessac

Une première visite organisée fin 1997par Bessac pour analyser les possibilitésde collaboration dans le domaine dudéveloppement du marché de tunnelsen Espagne et au Portugal.

rèvesB rèvesB

Il est intéressant de connaître la performancede nos cinq représentants :• Gilles Fromentelle est 442ème, en 2 h 59 mn25 s, il est 180ème de sa catégorie VH1• Karim Cheniour est 2073ème, en 3 h 34 mn17 s, il est 869ème de sa catégorie SEH• Jean-Bernard Wittner est 3389ème, en 4 h36 mn, il est 1433ème de sa catégorie VH1• Louis Herry est 3850ème, en 4 h 16 mn 41 s,il est 1594ème de sa catégorie VH1• Claude Angleraud est 4300ème, en 4 h 55 mn57 s, il est 79ème de sa catégorie VH3

GILLES FROMENTELLE

Le 8 décembre dernier, 37juristes ont répondu présentsà l’invitation de SolétancheBachy, dans le cadre des ren-contres organisées par le clubdes juristes de Groupe GTM,créé à l’initiative d’IrèneBenac, directeur juridique deGTM Construction.Ces réunions, qui se tiennentdans l’une ou l’autre sociétédu Groupe, donnent l’occa-sion aux participants desdifférentes entités d’échan-ger leurs points de vue etexpériences, et surtout demieux se connaître. Jean-PierreLamoure a présenté le groupe Solé-tanche Bachy à une assistance trèsintéressée par la technicité et la noto-riété mondiale de notre entreprise ;

Henri Madélénat, François Baleydieret Louis Herry ont complété la pré-sentation en détaillant les fonctionsjuridiques Groupe et France, avant quene soient évoqués les sujets à l’ordre

MARATHON DE LA ROCHELLE

Le 29 novembre 1998, cinq SolétancheBachy ont couru le marathon de LaRochelle. Sur 4500 inscrits pour parcou-rir une distance de 42,195 kilomètres, levainqueur femme était russe, en 2 heures38 minutes et 34 secondes, le vainqueurhomme était ukrainien, en 2 h15 minuteset 43 secondes.

SPORT

Sam Monaco

arnetCNaissancesLe 4 août 1998, Maxime, fils de Marie-Pierre HochardLe 10 août 1998, Leïlou, fille de David SimonciniLe 16 août 1998, Samantha, fille de Mpandia Kabunda-TshuinzaLe 18 août 1998, Zélié Fleur, fille de Jean-Ghislain La FontaLe 21 août 1998, Lahcen, fils de Mohamed El OualidiLe 2 septembre 1998, Christophe, fils de Dominique CabonLe 21 septembre 1998, Pauline, fille de Robert EmmanuelLe 26 septembre 1998, Céline Lara Isabelle, fille de Daniel GrosboutLe 10 octobre 1998, Yann Pierre Jules, fils de Patrick JouannoLe 10 octobre 1998, Thomas, fils de Thierry CantonnyLe 11 octobre 1998, Marie, fille de Michel CoudryLe 13 octobre 1998, Marine, fille de Yann Le BrasLe 14 octobre 1998, Abdel Aatif, fils de Kada KerroumLe 5 novembre 1998, Aude Madeleine, fille de Pascal AssematLe 12 novembre 1998, Chloé, fille de Marc CercletLe 13 novembre 1998, Amélie, fille de François et Pascale LouvelLe 23 novembre 1998, Elsa, fille de Christophe GuillonLe 24 novembre 1998, Nicolas, fils de Dominique MazzieriLe 9 décembre 1998, Mariam et Oumayma, filles de B. El MostafaLe 23 décembre 1998, Antoine, fils de Laurent Aubert

Mariages

Le 20 juin 1998, Jean-Paul Pisano avec Marie-Christine Peres

Le 27 juin 1998, Nicolas Pradeau avec Patricia Hallu

Le 10 juillet 1998, Guy Lefebvre avec Nadejda Maroudina

Le 29 août 1998, Nathalie Jamard avec Andrzej Popielski

Le 29 août 1998, Thierry J. Willig avec Angela Maria Ramos Gonzalez

Le 29 août 1998, Fabrice Traulet avec Séverine Fleury

Le 12 septembre 1998, Brian Jennings avec Sophie Aubry

Le 19 septembre 1998, Christophe Sapin avec Diliara Safina.

Le 3 octobre 1998, Yveline Villain avec Thierry Malaroda

Le 9 octobre 1998, Victor Lousa avec Bridget Lloyd

Le 2 janvier 1999, Kamran Vossoughi avec Bahar Jenab

• 23ème cross international de Nice Matin Entreprises disputépar l’équipe des “kényans” associés à Nice Bâtiment... pourbénéficier de la participation d’une demoiselle...De gauche à droiteMarie-Laure (39ème), Alain Bos (376ème), Hervé Castex (426ème),Lionel Abada, Gérard Chalaye (315ème)Beaucoup d’entraînement en vue avant la prochaine course...

•Compétition de karting avec la société ALTP. Classement : 1er et 2ème : ALTP - 3ème Frank Girardsur la photo du groupe, vous pouvez reconnaître J. Portmann,H. Castex, N. Nicosia, F. Girard, A. Bos, G. Chalaye.

39Janvier 1999Ancrage Magazine N°438

rèvesB rèvesBENVIRONNEMENT

SALON INTERNATIONAL DE L'ENVIRONNEMENT

Pollutec

Solétanche Bachy a tenu un stand à Pollutec, le Salon international de l’Environ-nement qui s’est déroulé au mois d’octobre 1998 à Lyon. La présentation du procédébreveté Panneau-drain a suscité l’intérêt d’un grand nombre de visiteurs.

AFRIQUE DU SUD

Dura Piling

SÉBASTOPOL SUITE...

Auby

Pour Sogeparc, un parc de stationnement d'une capacité de 534 voitures (cf. Ancra-ge Magazine n° 3). Le terrassement en taupe et les ouvrages extérieurs se poursuivent sous le contrô-le de nos équipes.

Le 14 janvier 1999, date historique dans notre développementafricain au sud de l’équateur, notre Groupe devient majori-taire chez Dura Piling aux côtés des trois plus importantesentreprises générales d'Afrique du Sud.

La participation de Solétanche Bachy était jusqu'à cette datede dix pour cent dans la société africaine Dura Piling dont laréalisation de pieux constitue l’activité de base.

Dura Piling, c’est à la fois du personnel expérimenté, compé-tent et local, et un parc de matériel important, auquel nousavions commencé à apporter nos propres machines.

Au-delà de l’activité pieux, l’objectif est de combiner la tech-nicité de SBF à l’expertise locale et d’introduire des techniquesnouvelles dans cette partie de l’Afrique.

Dans ce but, Jean Courpon s’installe à Johannesburg.

JEAN-MARIE SOYER

SÉNÉGAL

Clin d’œil

L’eau est précieuse au Sénégal. On la met en cage avant même qu’ellene jaillisse ! ! !

YVES PERILHOU

Première application duprocédé exposé à Pollutec (cf. ci-dessous)

La barrière active d’Auby(nord de la France), réaliséepour le compte de Char-bonnages de France. Opé-ration de pose d’une desportes filtrantes sous laconduite de Salvador Arcéet François Cordeau. Cettebarrière permet d’isoler lesite d’une ancienne cokeriepolluée par des hydrocar-bures lourds.

Les portes filtrent les eaux dela nappe au moyen defiltres à charbons actifs aisé-ment renouvelables grâceau procédé panneau-drain.La barrière sera instru-mentée par Sol Data.D’autes opérations simi-laires vont bientôt avoirlieu... Nous vous en dironsdavantage dans le prochainnuméro...

JEAN-JACQUES KACHRILLO

Bonne et heureuse année

Noël est là... ! place aux enfants

Le 14 janvier, un sympathique tirage des Rois a accompagné les vœux deJean-Pierre Lamoure à l'ensemble du personnel.