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LE SYSTEME DE SUIVI DE LA

PAUVRETE DANS LE DEPARTEMENT DE

YAKO

PROVINCE DU PASSORE

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PLAN DE LA PRESENTATION• INTRODUCTION

• METHODOLOGIE

• RESULTATS

Caractéristiques démographiques

Les différentes facettes de la pauvreté

• LECONS TIREES

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INTRODUCTION

Projet conjoint CRDI/CEDRES/CECI

Exécuté par Équipe CBMS (CEDRES) / Université de Ouagadougou.

Lieu de réalisation: Département de Yako (73.290) habitants.

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But

Impliquer et responsabiliser les populations à travers une démarche participative et pédagogique.

Permettre une prise en charge de l’outil final par les populations de base, instances et structures décentralisées

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Objectifs Objectifs spécifiques du CBMS

Développer un système de suivi de la pauvreté adapté aux réalités locales;

Décrire les facettes de la pauvreté dans le département de Yako;

Promouvoir les capacités locales de planification, de suivi et d'évaluation des interventions de lutte contre la pauvreté.

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METHODOLOGIE Stratégie SSP

SYSTEME DE SUIVI NATIONAL DE LA PAUVRETE

PRODUCTEURS DES DONNEES ET DE L’INFORMATION

ECHELLE DU SUIVI

UTILISATEURS DES DONNEES ET DE L’INFORMATION

-INSD -Comité de suivi de la pauvreté -CEDRES/MIMAP

Services Départementaux de l’Economie

-Responsables villageois/ Associations Villageoises/ Coopératives Villageoises -Associations de quartiers, ONG

Cellules de Districts

National -Gouvernement -Bailleurs de fonds -ONG

-Directions Régionales de l’Economie et de la Planification (DREP) -Bailleurs de Fonds -ONG

Régional/ Provincial

Antennes Régionales de la Statistique Comité Régional de suivi de la pauvreté Comités

Départementaux de suivi

Départements

Contrôleurs

Enquêteurs (Animateurs villageois, alphabétiseurs, instituteurs, travailleurs des services de santé décentralisés)

Villages /Secteur

-Districts/ Communes

ACTEURS

-Délégués villageois -instituteurs -agents enquêteurs

Comité Communal

Comité Départemental

Comité Provincial

-Min Eco et Fin -Min Adm Térr -Min Educ et Santé

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METHODOLOGIEChoix des indicateurs

Le tableau ci-dessous retrace les liens existants entre les différents indicateurs de suivi: III.2.2.5-Critères de choix des indicateurs Le schéma suivant reprend l’ensemble des critères qui doit guider l’analyste dans le choix des indicateurs de suivi de la pauvreté.

Faisabilité

Périodicité

Variabilité

Approche quantitative

NIVEAU MACRO

NIVEAU MICRO

ETAT Indicateurs de politiques économique

NIVEAU MESO COMMUNAUTE

Indicateurs de transmission des

politiques

MENAGES Indicateurs de

pauvreté - indicateurs d'input - indicateurs d'output

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METHODOLOGIEMatériel de travail

Le questionnaire ménage: série de questions adressées au chef et aux membres du ménage visant à recueillir des informations pertinentes individuelles. Il est administré par un enquêteur.

Le questionnaire communautaire: guide de discussion pour l’animateur (contrôleur) chargé de diriger les débats du focus groupe du village ou secteur. Vise à recueillir des informations pertinentes relatives à la vie et à la situation socio-économique de la localité.

Le manuel de l’enquêteur : dictionnaire des concepts. Donne explications et directives très précises sur le contenu du questionnaire.

Le manuel de dépouillement : canevas remis au contrôleur expliquant clairement la manière de faire le dépouillement

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METHODOLOGIE

Animation

Sensibilisation des autorités locales ;

Animation et sensibilisation des populations de base pour l’adhésion au système de suivi de la pauvreté et constitution des CVD.

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METHODOLOGIE

Choix des enquêteurs dans le village selon les critères suivants : probité, bonne connaissance du milieu, être bien accepté par la population, avoir un certain niveau de scolarisation.

Formation des enquêteurs et contrôleurs.

Approche orientée vers le recensement exhaustif des ménages de chacun des villages du département.

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Méthodologie

Ensemble du département de Yako retenu pour l’enquête (39 villages ruraux et 7 secteurs de la ville de Yako);Questionnaire ménage administré à tous les ménages (8454) du département par 78 enquêteurs et 5 animateurs/contrôleurs; Questionnaire communautaire discuté par un focus group dans chacune des 46 localités.

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Méthodologie

Dépouillement des données à deux niveaux:Manuellement par les contrôleurs à partir d’une fiche élaborée et contenant des indicateurs légers.

Par logiciel informatique SPSS pour tous les questionnaires, par l’équipe SSP/MIMAP.

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MéthodologieRestitution (1)

4 niveaux:Par l’équipe SSP• Aux enquêteurs, contrôleurs, présidents

et secrétaires des comités villageois de développement (CVD);

• Aux autorités administratives locales, ONG et utilisateurs des données;

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MéthodologieRestitution (2)

Par l’équipe des contrôleurs/animateurs• Aux membres des CVD regroupés en

zones (Plusieurs villages sont regroupés en un même endroit);

Par les présidents et enquêteurs villageois• Aux populations de base dans les

villages.

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RESULTATS DE L’ENQUETE

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LES CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES

Population Jeune (49,5% de la population <= 15 ans).

Nombre de femmes supérieur à celui des hommes (52,7%)

Taille moyenne des ménages : 8.7 personnes.

Taille moyenne ménages plus élevée en zone rurale.

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LES CARACTERISTIQUES

DEMOGRAPHIQUES (suite)

Peu de ménages dirigés par des femmes (15,5%), mais de taille réduite (4 personnes) par rapport à ceux des hommes (9,5).

Taux de dépendance élevé dans les ménages.

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LES FACETTES DE LA PAUVRETE

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Santé La plupart des villages ne sont pas dotés d’infrastructures: 11 CSPS dans le département. Grandes distances parcourir pour s’y rendre.La majorité de la population ne consulte pas (53,1%) ou a recours aux guérisseurs ou aux marabouts (13,5%); Latrinisation pratiquement inexistante (17,8%); la grande majorité des ménages va dans la nature.Plus de ¾ de la population utilisent le savon de toilette.

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Education

36 écoles primaires publiques et privées dans le département.

Taux brut de scolarisation au primaire:45,6%.

Taux net de scolarisation au primaire (40,3%).

Napan enregistre le taux le plus faible (3,3%).

Filles moins scolarisées (35,5%) que les garçons (44,3%).

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Education (suite)

Dans les ménages dirigés par des femmes:taux net de scolarisation au primaire plus élevé (45,1%) que dans les ménages dirigés par des hommes (34,1%);

les filles sont maintenues plus longtemps dans le système scolaire.

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Education (suite)

Taux de succès au CEPE faible (52,1%).Taux d’alphabétisation faible: 25,6% avec une répartition défavorable aux femmes : 17,9% contre 34,6% pour les hommes.Taux d’abandon scolaire assez élevé (2,5%). Principales causes: le coût de la scolarisation et les travaux familiaux.

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Sécurité alimentaire

Insécurité alimentaire générale dans tous les villages : 22,5% des ménages disposent de stock de céréales jusqu’à la prochaine récolte.

2 repas/jour pour les hommes; 2,2 repas/jour pour les femmes et 2,9 repas /jour pour les enfants.

Insuffisance en quantité et en qualité des repas journaliers ; faible consommation de protéine animale et faible diversification des repas.

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Degré d’organisation et d’accès au crédit

Faible mobilisation dans les associations ou groupements villageois (27,6%).

A peine une personne sur quatre (4) adhère à une organisation dans le département.

Système moderne de crédit quasi- inexistant : 5,8% des ménages ont accès au crédit.

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Les conditions de vie matériellesPrécarité des conditions de vie matérielles dans les villages du département; Habitat non décent, 54,4% des maisons principales couvertes de tôle; 29,1% ont le plancher cimenté.50,1% des chefs de ménages dorment sur une natte à même le sol.Pas d’électricité pour l’éclairage en milieu rural.

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Les conditions de vie matérielles (suite)

40,1% des ménages n’ont pas accès à l’eau potable.

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Les conditions de vie matérielles (suite)

Le vélo est le moyen de transport le plus possédé (1,41 par ménage);Nombre moyen de marmites métalliques par ménage: 3,58;0,67 pagnes wax achetés par ménage au cours des 6 mois précédant l’enquête;Tout ceci traduit le faible pouvoir d’achat des ménages du département en général.

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LECONS TIREES Vif intérêt des populations au système de suivi de la pauvreté;

Des capacités existent au niveau des villages, mais demeurent faibles.

Les instruments du suivi doivent être adaptés aux faibles capacités locales.

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LECONS TIREES (suite)

Nécessité de poursuivre et de renforcer le processus du système de suivi de la pauvreté dans le département.

L’équipe de recherche souhaite vivement que ces données fassent l’objet d’une bonne utilisation par les acteurs de développement: les CVD, les différentes autorités locales et ONG, pour la lutte contre la pauvreté dans les villages,

secteurs, et l’ensemble du département.

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Fin !

M E R C I !