ÉCOLE MATERNELLE PUBLIQUE DE SATOLAS ET BONCE

RÉFLEXION SUR L'ÉVALUATION

Présentation : - de l'école - de la population scolaire - de l'équipe pédagogique

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1/ Notre premier dispositif d'évaluation : les feux tricolores.

Objectif :

compréhensible par les élèves et pas seulementpar leurs parents.

a/ avantages,

b/ inconvénients.

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2/ Notre deuxième dispositif d'évaluation :

les smileys.

Demande de l'administration (dans le cadre d'un projet recherche/actionsur le thème de l'évaluation).

a/ avantages,

b/ inconvénients.

c/ prolongements :

- auto-évaluation- création d'un livret d'évaluation des cycles 1 et 2.

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3/ notre dispositif actuel :

Visant à éviter de pointer seulement la réussite, mais surtout le degré d'autonomie.

a/ démarche, réflexion et élaboration du dispositif.b/ prolongement logique : mise au point d'unnouveau livret.

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J'ai besoin de beaucoup d'aide.

X

J'ai réussi avec un peu d'aide,

X

J'ai réussi seul.

X

Je dois encore m'entraîner.

J'ai fait quelques erreurs.

J'ai réussi.

Travail très soigné,Je me suis appliqué pour :découper, colorier, coller ou tracer.

Le soin est à améliorer.

LE LIVRET DE RÉUSSITES DE L'ÉLÈVE

LE LIVRET DE RÉUSSITES DE L'ÉLÈVE

COMPRENDRE LE CONTENU DU LIVRET DE RÉUSSITES

LE CADRE INSTITUTIONNEL : Ce livret , instrument du suivi de chaque élève, est également un outil pédagogique de liaison entre enseignants d’une part et entre enseignants et parents d’autre part. A ce titre, il a été rédigé en respectant les dénominations des compétences officielles (Programmes de juin 2008).

Les activités de la classe, tout au long de l’école maternelle, recouvrent un éventail plus large de compétences. Nous avons choisi, parmi toutes les compétences travaillées, celles qui sont les plus pertinentes pour rendre compte des progrès de l’enfant en vue de son entrée à l’école élémentaire.

LE LIVRET DE RÉUSSITES DE L'ÉLÈVE

COMPRENDRE LE CONTENU DU LIVRET DE RÉUSSITES

LE POINTAGE DES RÉUSSITES :

La plupart des compétences sont évaluées par une observation continue de l’enseignant, à différents moments de l’année. Ce type d’évaluation est particulièrement adapté aux capacités des enfants et à la vie de classe en maternelle.

LE LIVRET DE RÉUSSITES DE L'ÉLÈVE

COMPRENDRE LE CONTENU DU LIVRET DE RÉUSSITES

L'INTERPRÉTATION DU CODAGE UTILISÉ :

Seules les compétences acquises sont indiquées par une croix.L'année de leur acquisition est indiquée par l'emplacement de cette croix dans la colonne de la section (PS, MS, GS).Le degré de complexité d’une même compétence augmente d’une année sur l’autre. Il est donc possible qu’une compétence acquise une année, ne le soit plus l’année suivante.

LE LIVRET DE RÉUSSITES DE L'ÉLÈVEUN EXTRAIT

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Merci pour votre attention

Et si vous avez des questions

ce.0382764y@ac-grenoble.frClaude ARGOUD-PUY – Sylvie CAILLET – Jean Michel GUILLAUME

Annexe 0 Présentation de l’école

PRÉSENTATION DE L’ÉCOLE:

- 3 classes (le plus souvent à double niveau)

- cadre rural

- milieu socio-professionnel plutôt aisé

- peu de logements locatifs d’où une assez bonne stabilité de la population scolaire.

PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE: même équipe depuis 16 ans

- habitude de travailler ensemble, d’harmoniser nos pratiques et d’utiliser des outils communs, de mettre en place des habitudes de travail communes aux 3 classes pour qu’il y ait une plus grande cohérence au sein de l’école, une continuité, des repères pour les élèves et les parents pendant les 3 ans.

C’est ce désir qui nous a amenés à travailler sur l’évaluation quand notre équipe s’est constituée.

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Annexe 1 Les feux tricolores (1993)

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Rien inventé, mode de l’époque.

 Objectif: mettre en place un dispositif d’évaluation compréhensible par les élèves et pas uniquement par les parents ( contrairement aux appréciations écrites par exemple).

 Avantages:  - simple pour les élèves et les parents

                    - facile à utiliser pour les enseignants

                    - permet l’évaluation et son codage immédiat avec les élèves dès la fin de l’activité.

Inconvénients:

- pour les élèves, codage peu parlant au début, moyennement clair (les élèves peuvent avoir une relation différente de celle de l’enseignant avec un codage couleur : le point rouge peut faire plaisir à l’enfant si celui-ci apprécie particulièrement cette couleur). - pour les parents le codage n’est pas assez précis (par rapport au système des notes ou des lettres qu’ils ont connu lorsqu’ils étaient élèves : orange au dessus ou au dessous de la moyenne ? ). - pression des parents sur les enfants, comptabilisation des points verts, système de récompenses pour 10 points verts d’où angoisse réelle de certains élèves au moment de l’évaluation de l’activité. On ne sort pas du système évaluation/sanction. - pour nous, le système est trop tranché, pas adapté à certaines activités. Assez rapidement nous avons mis en place des codages intermédiaires (points bicolores) -et surtout avec ce système, la prise en compte du degré d’autonomie de l’élève, de ses progrès n’apparaît pas, seul le résultat final est évalué. On est uniquement dans de l’évaluation sommative.

Annexe 2 Evaluation smileysEn 1998, à la demande de l’administration nous nous penchons sur le sujet de l’évaluation dans le cadre d’une Recherche-action.

Après avoir dressé le bilan des pratiques de chaque classe et des difficultés rencontrées (celles énoncées dans la première partie de cet exposé) nous avons changé de système de codage pour adopter celui proposé par le conseiller pédagogique d’alors, à savoir les smileys –ou « les têtes » pour les élèves-.

Ce changement opéré en cours d’année a été progressif, avec une première étape où les bouches étaient de couleur pour faire le lien avec le système des feux tricolores.

Avantages de ce système : plus parlant pour les élèves dès la petite section tout en satisfaisant les parents qui s’y retrouvent, il est simple et rapide (comme les feux)

Des inconvénients sont rapidement apparus. Ce système relève du même principe que les feux tricolores et finalement présente les mêmes inconvénients : il s’agit d’une évaluation sommative et pour cela, en plus, l’outil est limité. On a donc ajouté des doubles sourires pour affiner cette nouvelle notation. Mais de plus en plus, nous nous disions qu’il faudrait pouvoir traduire la manière dont l’enfant travaille… des flèches pour indiquer les progrès sont apparues, des mots écrits pour expliquer une démarche… une autoévaluation de l’élève en plus de l’évaluation de l’enseignant a même été essayée ! Cette dernière pratique avec de jeunes enfants a rapidement montré ses limites, la bouche montrant le plus souvent ce que l’enfant souhaitait obtenir sans rapport avec ses résultats.Un autre problème amené par ces smileys est le facteur affectif : les enfants associent sourire avec « gentil » et la bouche à l’envers avec « méchant » or on peut se tromper tout en étant gentil ! La bouche à l’envers était vécue comme un véritable traumatisme par certains.

Cependant, nous avons utilisé ces bonshommes pendant 6 ans car d’autres sujets de réflexion ont accaparé notre temps de réunion (nouveaux programmes, projet, livret…)

Le prolongement logique de ce changement de codage d’évaluation a été la mise au point d’un nouveau livret. Pour contourner le problème posé par le caractère charnière de la Grande Section (à la fois 1er et 2ème cycle), nous avons associé nos collègues des CP et CE1 et réalisé un livret d’évaluations commun aux cycles 1 et 2.

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Annexe 3 Les petits bonshommesUne inspection d'école (en 2005) a été le point de départ d'une mise en commun de nos doutes par rapport au dispositif des visages.Nous avons pointé l'aspect négatif du dispositif des visages, pour les élèves et leurs parents. La charge affective de la symbolisation est trop importante pour l'enfant. On a vu que concernant le visage qui signifie l'échec, qui est la personne qui fait la grimace ? Les parents, la maîtresse, le maître ? Idem pour le visage qui sourit. Pour les élèves en difficulté, le cahier est très pénible à consulter en famille (le visage grimace sur tous les exercices du cahier, les échecs vécus à l'école sont importés à la maison).Nous avons alors décidé de réfléchir sur nos pratiques et notre outil d'évaluation. Notre orientation principale a été de construire un nouveau dispositif qui permette d'apprécier surtout le degré d'autonomie de l'élève,et pas seulement de considérer les résultats en restant dans l'aspect sommatif.C'est en conseil de cycles que nous avons créé notre propre dispositif, c'est à dire un outil commun de l'équipe pour toutes les classes de l'école.Nous avons donc dans un premier temps fait une description de ce que nous souhaitions évaluer :- les différents degrés d'étayage.- le soin apporté au travail.

Puis nous avons cherché une représentation avec une schématisation simple et parlante, non dévalorisante en cas de difficulté de l'élève, pour que les progrès soient visibles. (NB : ce dessin ne se trouve pas sur internet, nous l'avons dessiné nous-même. Pour ceux qui le voudront, il sera sur le site de BJ3).Sur le plan pratique :-au moment du bilan d'un exercice, l'élève est présent à côté du maître qui vérifie l'exercice, une croix est tracée sur le socle qui convient.-certains exercices peuvent apparaître réussis, mais avec une croix dans la case de gauche, parce que l'élève a été aidé par le maître (étayage important).Cette schématisation met rapidement en évidence les élèves qui ont besoin de rémédiation.Dans un deuxième temps nous avons complété les légendes pour permettre également une évaluation sommative de certains exercices.

Avantages :Schématisation claire pour les parents et les élèves.Pas de visualisation agressive des difficultés des élèves.Plus d'angoisse des élèves avant la correction : ils ont compris que rien n'est figé, la notion d'entraînement est prise en compte, celle d'aide aussi ainsi que les progrès.Parfois il est possible d'avoir cinq graduations (en mettant une croix sur les traits intermédiaires de séparation).Pour certains exercices, nous avons rajouté une valorisation du soin apporté. Ce qui peut constituer un point positif en faveur des enfants en difficultés qui s'appliquent.

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La logique était de mettre en place parallèlement un livret de réussites plutôt que d'évaluations.

La notice explicative à l'attention des parents :

LE CADRE INSTITUTIONNEL : Ce livret , instrument du suivi de chaque élève, est également un outil pédagogique de liaison entre enseignants d’une part et entre enseignants et parents d’autre part. A ce titre, il a été rédigé en respectant les dénominations des compétences officielles (Programmes de juin 2008).Les activités de la classe, tout au long de l’école maternelle, recouvrent un éventail plus large de compétences. Nous avons choisi, parmi toutes les compétences travaillées, celles qui sont les plus pertinentes pour rendre compte des progrès de l’enfant en vue de son entrée à l’école élémentaire.

LE POINTAGE DES RÉUSSITES : La plupart des compétences sont évaluées par une observation continue de l’enseignant, à différents moments de l’année. Ce type d’évaluation est particulièrement adapté aux capacités des enfants et à la vie de classe en maternelle.

L'INTERPRÉTATION DU CODAGE UTILISÉ : Seules les compétences acquises sont indiquées par une croix. L'année de leur acquisition est indiquée par l'emplacement de cette croix dans la colonne de la section (PS, MS, GS).Le degré de complexité d’une même compétence augmente d’une année sur l’autre. Il est donc possible qu’une compétence acquise une année, ne le soit plus l’année suivante.

Livret utilisé dans sa version finale l'an dernier.Donné pour consultation, aux familles, en fin d'année pour l'instant.Le suivi des progrès et des acquis des élèves se fait régulièrement grâce aux cahiers qui collectent les traces écrites des activités ainsi qu'au cours des rendez-vous individuels avec les familles.

Annexe 4 : Le livret de réussite

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