24
1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour l’Afrique Sir Nicholas Stern, Ancien Directeur de la Politique et de la Recherche à la Commission pour l’Afrique Chef des Services Economiques Gouvernementaux du Royaume Uni

1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

1

Présentation à la Banque Africaine du Développement,

Tunis, le 27 Mai 2005

Notre intérêt commun

Rapport de la Commission pour l’Afrique

Sir Nicholas Stern,Ancien Directeur de la Politique et de la Recherche à la Commission pour l’AfriqueChef des Services Economiques Gouvernementaux du Royaume Uni

Page 2: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

2

Structure de la présentation

I. Présentation de la Commission pour l’Afrique

II.Comprendre les causes

III.Le cadre d’action

IV.Stratégie de financement

V.D’où viendra l’argent ?

VI.Conclusion

Page 3: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

3

I. Présentation de la Commission pour l’Afrique

• Réfléchir aux manières dont la communauté internationale peut apporter un soutien vigoureux/pratique à l’UA et au NEPAD.

• L’avenir de l’Afrique sera façonné par l’Afrique. • Partenariat : agir en laissant l’initiative à l’Afrique et dans un esprit d’humanité

commune, de solidarité et de respect mutuel• 17 commissaires, dont 9 Africains.• La Commission aidera le G8 à formuler une réponse au NEPAD plus élaborée, en

s’appuyant sur la « réponse initiale » de Kananaskis (G8 2002).• Vaste consultation en Afrique et ailleurs et examen minutieux des données disponibles.• Processus politique et analytique axé sur l’action.

Notre mission est de recommander au G8, à l’UE et aux autres pays riches un plan d’action vigoureux qui créera un élan puissant

pour aider l’Afrique à réussir son développement.

Page 4: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

4

Pourquoi agir ?• L’humanité commune et la solidarité.• Sommet du Millénaire des Nations unies.• Nous avons pour responsabilité d’aider l’Afrique à surmonter

l’héritage du colonialisme et des tensions de la guerre froide.• Cela est dans l’intérêt du reste du monde.

Pourquoi agir maintenant ?

LES RISQUES QU’UN RETARD SUPPOSE SONT NETTEMENT PLUS

GRANDS QUE CEUX LIÉS À DES MESURES RIGOUREUSES ET RAPIDES.

• L’échelle immense de la souffrance en Afrique.• Le retard ne fait qu’aggraver la crise.• La démocratie s’est répandue et l’Afrique a de nouveaux dirigeants politiques.• Bâtir sur le progrès de l’UA et le NEPAD

– La non-indifférence de l’UA a remplacé la non-ingérence de l’OUA

Page 5: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

5

L’Afrique subsaharienne est la seule région qui soit devenue plus pauvre ces dernières décennies.

L’Afrique subsaharienne est la seule région à avoir une espérancede vie moins élevée en 2002 qu’en 1980 (impact du VIH/SIDA).

Figure 2.3 PIB par tête dans les Régions en voie de Développement

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003

PIB

par

tête

, PP

P (

cons

tant

199

5 in

tern

atio

nal $

)

Asie de l’Est & Pacifique

Asie du Sud

Afrique subsaharienne

Page 6: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

6

II. Comprendre les causes : vue d’ensemble• Causes politiques :

– Mauvaise gouvernance– Conflits civils

• Causes structurelles :– Faiblesse du climat des investissements– Dépendance vis-à-vis des produits de base– Coût du transport et autres héritages coloniaux– Passage tardif aux industries manufacturières

• Causes environnementales et technologiques :– Faiblesse de la productivité agricole– Changements climatiques et fragilité de l’environnement africain

• Causes humaines :– Impact de l’insuffisance des systèmes de santé et d’éducation– Pression de la croissance de la population et de l’urbanisation

Page 7: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

7

Causes politiques : la mauvaise gouvernance

…mais des signes de progrès sont visibles (surtout: NEPAD/mécanisme africain d’évaluation par les pairs, aussi : rapport de la CEA des Nations unies, etc).

Figure 2.4 Governance Quality in Developing Countries, Measured by Country Policy and Institutional Assessment (CPIA) scores

2.96

3.22

3.49

3.20

3.39

3.19

3.35

3.60

3.41

3.68

2.5

2.7

2.9

3.1

3.3

3.5

3.7

sub-Saharan Africa East Asia & Pacific Latin America & Carribean Middle East & North Africa South Asia

Sca

le fr

om 1

to 6

1999 2003

Page 8: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

8

Causes politiques : les conflits civils• 31 pays d’Afrique subsaharienne sur 43 (Etats insulaires exclus) ont connu des

conflits civils dans les années 1980 et 1990, ce qui empêche le développement.

MAIS…• Les expériences varient : avec la paix, des progrès considérables peuvent être

accomplis.• Non-indifférence de l’UA

Figure 2.5 Croissance dans certains pays d’Afrique subsaharanienne

0

50

100

150

200

250

1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

PIB

, P

PP

, co

nsta

nt 1

995

inte

rnat

iona

l $

(res

cale

d to

198

2=10

0)

Rép. Dém. Du CongoMozambique

Uganda

Page 9: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

9

Causes structurelles : le coût du transportEn Afrique subsaharienne, l’histoire a créé 48 pays avec une moyenne de 14,5 millions d’habitants et des infrastructures axées sur l’exportation des produits de base vers l’Europe...

MAIS.. Plans d’action de NEPAD (par exemple STAP) et les communautés économiques régionales – avec l’aide de la BAD

Figure 2.6 Coûts de Transport en Afrique subsaharienne et en Asie

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

Local Regional National International

dolla

rs p

ar to

nne

par

kilo

mèt

re

Pays types d’Afrique subsaharienne

Pays types d’Asie

Page 10: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

10

Causes environnementales et technologiques : la faiblesse de la productivité agricole

En 2000, le % de terres d’assolement irriguées était 10 fois plus élevé en Asie du Sud qu’en Afrique subsaharienne (40% contre 4%).

MAIS.. le CAADP du NEPAD

% change 1979-81 to 1995-97

-5

5

15

25

35

45

55

65

Percent Croplandirrigated

Fertiliser Consumption Food Production Cereal Yield

Africa

Latin America

South Asia

Page 11: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

11

Causes humaines : le poids de la maladie

- La malaria fait entre 1,1 et 2,7 millions de victimes chaque année, dont environ 1 million d’enfants de moins de 5 ans en Afrique.

Taux de Prévalence VIH en fin d'année 2003 (% de la population adulte)

0.1%0.6%

7.5%

0.6%

2.3%

0.0%

1.0%

2.0%

3.0%

4.0%

5.0%

6.0%

7.0%

8.0%

Asie de l'Est Asie du Sud Afriquesubsaharienne

Amérique Latine Antilles

Page 12: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

12

III. Le cadre d’action

Si les problèmes auxquels l’Afrique se trouve confrontée sont interdépendants, les recommandations et les mesures pour les

surmonter doivent l’être aussi.•Les fondements : la gouvernance et la paix et la sécurité.

– Chapitre 4: La Gouvernance et le Développement des Capacités– Chapitre 5: La Paix et la Sécurité: Une nécessité

•Investissements et opportunités.– Chapitre 6: Investir dans les ressources humaines– Chapitre 7: Opter pour la croissance et la lutte contre la pauvreté– Chapitre 8: Accroître les échanges commerciaux

•Financement et mise en œuvre.– Chapitre 9: D’où viendra l’argent: les Ressources– Chapitre 10: Pour que cela devienne une réalité

UN GRANDE IMPULSION EST NECESSAIRE : DES MESURES VIGOUREUSES, INTEGREES ET EFFICACES.

Page 13: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

13

Chapitre 7 : opter pour la croissance et la lutte contre la pauvreté

Les pays d’Afrique doivent atteindre et maintenir des taux de croissance de 7% d’ici à 2010.

• Promouvoir la croissance : 10 milliards d’USD par an pour les infrastructures jusqu’en 2010 et, sous réserve d’un bilan, 20 milliards d’USD d’ici à 2015. Soutenir l’instrument du NEPAD pour le climat des investissements. Mesures de promotion de l’agriculture.

• Promouvoir la participation des pauvres à la croissance : le Fonds de développement des entreprises d’Afrique doit promouvoir les petites entreprises. Promouvoir l’emploi des jeunes.

• Rôle des entreprises : inciter les entreprises à soutenir les recommandations du rapport. Mesures encourageant les investissements en faveur des pauvres.

Page 14: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

14

Chapitre 7 : appuyer le développement des infrastructures en Afrique et le rôle de la BAD

• La Commission suggère deux possibilités pour l’administration des fonds supplémentaires proposés:

• La Commission se félicite que la première réunion du ‘Infrastructure Consortium for Africa’ ait au lieu à Londres le 5 Mai. Le leadership de la BAD dans cette initiative est fortement apprécié.

1. Création d’une nouvelle facilité au sein de la Banque africaine de développement. Le secteur privé pourrait participer à la gestion des fonds et un comité d’examen pourrait examiner les grands projets.

2. Répartition des fonds entre plusieurs institutions : la BAD, la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement, la Société financière internationale et d’autres agences multilatérales et bilatérales, dans le cadre d’un effort d’amélioration de la coordination.

Page 15: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

15

Chapitre 8 : accroître les échanges commerciaux et les rendre plus équitables

Le défi est double: la capacité de participer au commerce est limitée & l’accès aux marchés est limité

• Soutenir les stratégies des gouvernements africains pour développer la capacité de l’Afrique de participer au commerce.

• Améliorer l’accès aux marchés par le démantèlement des barrières douanières dans les pays développés (Doha).

• Un soutien transitoire est nécessaire pour aider l’Afrique à s’ajuster à un nouveau régime commercial. L’accès illimité et des préférences sans restrictions doivient être étendus à tout pays à bas revenus.

Page 16: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

16

Chapitre 9 : les ressources - l’aide

• Doubler l’aide dans les 3-5 prochaines années (voir plus loin).• Améliorer radicalement la qualité de l’aide :

– Renforcer les processus de responsabilité envers les citoyens dans les pays bénéficiaires de l’aide.

– Allouer l’aide aux pays où la pauvreté est la plus grande et où l’aide peut être le mieux utilisée.

– Canaliser plus d’aide par le biais de subventions, pour éviter l’accumulation de la dette.

– L’aide doit être non liée, prévisible, harmonisée et alignée sur les processus de décision des pays bénéficiaires.

– Réduire le recours à la politique des conditions.

• Pour les pays pauvres d’Afrique subsaharienne qui en ont besoin, l’objectif doit être l’annulation à 100% de la dette. Cette annulation doit s’inscrire dans un plan de financement visant à aider ces pays à atteindre les ODM.

Page 17: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

17

Chapitre 9 : gestion des chocs et le rôle de la BAD

Recommandation : Par le biais d’un nouvel instrument, les donateurs devraient aider les pays africains à mieux gérer les chocs liés aux produits de base et aux catastrophes naturelles.

« Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour une facilité d’amortissement des chocs, de façon à déclencher la réponse structurée nécessaire au plan international. Le FMI y jouerait un rôle essentiel de signalisation et de conseil. Une solution qui mérite d’être étudiée est une facilité spéciale au sein de la BAD. Cela pourrait en effet permettre une mise en œuvre plus efficace et une surveillance plus étroite en Afrique. La complémentarité avec les autres activités la BAD sera également renforcée » (p.360)

Page 18: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

18

Chapitre 10: obtention de résultats & mise en oeuvre

• Renforcer les institutions, à l’intérieur de l’Afrique comme à l’extérieur, afin de les rendre en mesure d’assumer leurs obligations:

– Réorienter les IFI afin qu’elles accordent une plus grande priorité à l’Afrique et qu’elles soient soumises à une plus grande obligation de reddition de comptes à leurs clients et actionnaires.

• Veiller à ce que l’Afrique ait une plus grande influence dans les organisations multilatérales.

• Dans les pays bénéficiaires, les gouvernements et les donateurs devraient créer des groupes de suivi pour évaluer la qualité et la coordination de l’assistance des donateurs.

• Mettre en place des mécanismes indépendants efficaces pour suivre l’avancement de la mise en oeuvre et en rendre compte.

Page 19: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

19

Chapitre 10: obtention de résultats & mise en oeuvre et le rôle de la BAD

« Les actionnaires de la Banque africaine du développement devraient viser à faire de cette

dernière l’institution financière la plus importante d’Afrique au cours des 10 prochaines années. Le

nouveau président devrait présenter des propositions au cours des six mois suivant sa prise

de fonctions. Les actionnaires devraient vigoureusement soutenir leur mise en œuvre »

(p.424)

Page 20: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

20

IV. Stratégie de financement • Il s’agit d’un ensemble de mesures global. Il faut agir sur plusieurs

fronts à la fois, et de manière cohérente.• Les dépenses publiques supplémentaires nécessaires pour exécuter

toutes les recommandations est de 75 Milliards d’USD.• Les recommandations seront réalisés en deux étapes:

Table 9.2b : Coûts des Recommandations de la Commission – en prenant en compte les contraintes de capacité d’absorption

Première étape : 2006-2010 (en milliards d’USD)Dépenses publiques additionelles, d’ici avant 2010 37.5Besoin total de financement 37.5Ressources domestiques 12.5Aide additionnelle (doublée par rapport à 2004) 25.0

Deuxième étape : 2010-2015La Commission recommende de procéder à une deuxième étape (2010-2015) avec

une augmentation similaire, basée sur le bilan de l’experience de la première étape

Page 21: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

21

Une forte impulsion...• ...ne signifie pas une vague non coordonnée d’initiatives

prises toutes en même temps.• ...ne suppose pas que chaque initiative échouera à moins

que tout le reste soit entrepris en même temps.• ...ne signifie pas que les donateurs et les bénéficiaires

doivent faire deux fois plus de la même manière qu’avant.

MAIS...• …repose sur :

i. Un changement radical dans la manière dont les donateurs offrent une assistance.

ii. Une amélioration continue, étendue et marquée de la gouvernance dans les pays d’Afrique.

• …est fondé sur l’expérience et permettra d’apprendre chemin faisant.

Page 22: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

22

L’analyse et les recommandations de la Commission tiennent compte des questions de capacité d’absorption• Nous recommandons une approche vigoureuse mais mesurée en

deux étapes. La moitié seulement du programme de la Commission serait mise en oeuvre durant la première étape.

• Le rapport montre que l’efficacité de l’aide est plus marquée lorsque (i) les environnements politiques sont meilleurs et/ou s’améliorent et lorsque (ii) l’aide est de bonne qualité :

– Exemple : le Zaïre de Mobutu ne remplissait aucune de ces conditions.

• De nouvelles augmentations de l’aide dépendraient d’un bilan en vue d’évaluer :

– L’amélioration de la gouvernance (chapitres 4, 5, 6, 7).– L’amélioration de la qualité de l’aide (chapitre 9).Ces deux éléments se sont améliorés, mais il est possible

de faire beaucoup mieux.

Page 23: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

23

V. D’où viendra l’argent ?

• Les pays donateurs devraient immédiatement s’engager à verser leur quote-part des 25 milliards d’USD annuels de plus nécessaires pour l’Afrique.

• Les moyens de financer le doublement de l’aide devraient comprendre le lancement immédiat de la facilité de financement internationale.

• Les pays riches devraient avoir pour objectif de consacrer 0,7% de leur revenu annuel à l’aide, et présenter leurs calendriers à cette fin.

• Il convient d’élaborer d’autres propositions réalistes de taxes internationales en vue de recueillir d’autres fonds.

Page 24: 1 Présentation à la Banque Africaine du Développement, Tunis, le 27 Mai 2005 Notre intérêt commun Rapport de la Commission pour lAfrique Sir Nicholas Stern,

24

VI. Conclusion

Le moment est venu d’agir – Une opportunité de changement réelle se présente

• La crise de la pauvreté dans le monde se trouve en Afrique.

• Les bases de la réussite sont là mais sont fragiles.

• Des mesures vigoureuses, cohérentes et intégrées prises maintenant peuvent faire la différence.

• La voie à suivre est le partenariat.

• L’Afrique peut devenir puissante et prospère.

Phase actuelle : mobilisation du soutien