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Réf. 00056003046 - 10 000 BIO N° 81 - NOVEMBRE 2009 JOURNAL D’INFORMATION BIOMéDICALE NOV. 2009 N°81 SPéCIAL JIB INNOVATION ROCHE LANCE TROIS NOUVEAUX SYSTèMES cobas ® 8000 : au top de la puissance cobas ® 4800 : Chlamydia trachomatis et HPV à haut débit cobas b 123 : le seul automate Gaz du Sang « plug and play » 32P_10MBIO#81_BAT.indd 1 15/10/09 15:46

10 000 BIO Magazine

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Magazine d'infortions scientifique du Groupe ROCHE Division LabNetworks

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2009

Journal d’information biomédicale

NOV. 2009n°81

Spécial Jib

iNNOVatiON roche lance trois nouveaux systèmes

cobas ® 8000 : au top de la puissance

cobas ® 4800 : Chlamydia trachomatis et HPV à haut débit

cobas b 123 : le seul automate Gaz du Sang « plug and play »

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tout voir - tout savoir

les cafés scientifiques

mercredi 4 novembre 2009 | 11h30 |

santé de la femme et bilan pré-natal : prééclampsie et trisomie 21• « Stratégies de dépistage de la trisomie 21 aux premier et deuxième trimestres ». DrFrançoiseMuller,serviced’hormonologie,hôpitalRobert-Debré,Paris.

• « Des biomarqueurs de prééclampsie ». PrYvesVille,professeurdesUniversités,chefdeservicegynécologie-obstétrique,hôpitalNecker,Paris.

Jeudi 5 novembre 2009 | 11h30 |

toxoplasmose : nouvelles données et nouvelles perspectivesDrPhilippeTHULLIEZ,biologistemédicalàl’InstitutdepuéricultureetdepérinatalogiedeParis

DrRonaldoLEVY,gynécologue-obstétricien,hôpitalSaint-Antoine,Paris

ateliers biomi

vendredi 6 novembre 2009 | 14h30 |

Roche animera deux ateliers :

• « les marqueurs moléculaires en oncologie ».

• « l’alliance de deux technologies innovantes : les puces de capture et le séquençage ».

leucémie

homologation de mabthera en europe

la commission européenne a approuvé le recours à Mabthera (rituximab) lors d’une leucémie lymphoïde chronique (llc) récidivante ou réfractaire, la forme de leucémie la plus courante chez l’adulte. cette homologation se fonde sur les résultats impressionnants de l’étude REach, la plus vaste étude clinique randomisée jamais effectuée chez des patients présentant une llc déjà traitée. les médecins vont désormais pouvoir prescrire Mabthera en association avec une chimiothérapie aux patients chez lesquels la maladie a récidivé après traitement ou qui n’ont pas répondu de manière appropriée à ce dernier. Mabthera est d’ores et déjà la référence thérapeutique dans le traitement de première ligne de la llc.

études

bénéfice clinique du tamiflu dans la Grippe h5n1

Selon deux nouvelles études présentées lors de la 49e interscience conference on antimicrobial agents and chemotherapy, à San Francisco, tamiflu (oseltamivir) s’est avéré augmenter de manière significative les taux de survie chez des patients atteints de la grippe h5N1, hautement pathogène (grippe aviaire), ainsi que dans des cas sévères de grippe saisonnière.

«Dans deux études d’observation distinctes, les données indiquent que Tamiflu offre unbénéficeclinique,notammentuneaméliorationdelasurviechezdespatientsprésentantuneinfectionàH5N1ouunegrippesaisonnière», a indiqué Jean-Jacques Garaud, Global head of pharma Development chez Roche. «CesdeuxétudesconfirmentlerôleimportantquepeutjouerTamiflu,particulièrementauprèsdespatientslesplusvulnérablesetdespatientsinfectésparlessoucheslesplusmortelles.»

événement

 En direct de Roche Pharma 

Retrouvez-nous sur les JIB…

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Journal d'information édité par : Roche Diagnostics2, avenue du Vercors - 38240 Meylantél. : 04 76 76 30 00n° d'édition : 81/2009 • tirage : 11 000 exemplairesimprimé en France par Les Deux-Ponts imprimeursDépôt légal : avril 2009Directeur de la publication : Bertrand Le BertRédacteur en chef : eudes de Villierscomité de rédaction : Régis Buchaille, Philippe Delie, thierry goujon, anne Liaubet, Vincent Masson, Frank Willemse

Responsable médical : Frédéric Éberlécoordination éditoriale déléguée : Benoît PlayoustRévision : agnès Vaircopyright : Roche DiagnosticsPhoto : droits réservésMaquette initiale : et Voilà !!Réalisation : groupe curious communication

10 000 BIO est une édition de Roche Diagnostics  qui paraît 2 à 3 fois par an. L’éditeur a apporté le plus grand  soin à la constitution de son contenu. Malgré cela, certaines  données peuvent entretemps avoir été modifiées ou mal  interprétées. L’éditeur n’en est en aucun cas responsable.

sommaire10 000 BIO • nuMÉRo 80

Course de fond, course de vitesse

Présenter simultanément trois nouveaux systèmes destinés à des applications bien distinctes est un événement rare pour une société. Nous aurons la chance de le vivre à l’occasion des JIB 2009 : vous y découvrirez à la fois le cobas ® 8000, dédié aux très gros volumes ; le cobas ® 4800, un système de biologie moléculaire ciblé sur de nouveaux besoins médicaux dans le domaine de la santé de la femme ; et, enfin, le cobas b 123, un nouveau système de télébiologie destiné aux gaz du sang, dans lequel Roche donne la pleine mesure de son potentiel innovant, sept ans après le rachat d’AVL.

Ces trois lancements coïncident avec l’arrivée de deux nouveaux paramètres, également présentés dans ce numéro de 10 000 Bio : la prééclampsie et le virus de la grippe A (H1N1). Ce dernier a été développé en quelques semaines, tout de suite après la mise à disposition des souches pathogènes, ce qui ne l’empêche pas de démontrer étude après étude sa très grande fiabilité. La recherche Roche marque ainsi sa capacité à conjuguer la course de fond – il faut de trois à cinq ans pour concevoir un nouveau système – et la course de vitesse, au service de votre activité quotidienne.

Frank WillemseDirecteur marketing

Nota : lors des JIB 2009, vous découvrirez aussi sur notre stand deux autres nouveaux systèmes, le RSA Pro et le MagNA Pure 96.

éditorial

InnOvatIOn

Découvrez le cobas ® 8000  04Un système au top de la puissance

L’évaluation du Kremlin-Bicêtre

cobas ® 4800 : tous les atouts de l’automatisation  08Détection à haut débit de Chlamydia trachomatis et HPV

L’avis du laboratoire Alphabio

test prééclampsie : quels objectifs  biologiques et cliniques ?  11Le point de vue du Dr Nadia Berkane, de l’hôpital Tenon

cobas b 123  12Le seul automate Gaz du Sang « plug and play », évaluation de l’hôpital St-Thomas (Londres)

Grippe a (H1n1)  14Le test Roche en première ligne

SOlutIOnS perSOnnalISéeS

Mpl evo abolit les distances  16Temps réel et traçabilité entre Brest et Morlaix

MéDIcalISatIOn

la troponine t Hs  en évaluation à cochin  18Une collaboration exemplaire entre biologistes et cliniciens

l’ostéoporose  et ses marqueurs vus du ciel  20Des réunions d’information inédites et instructives

l’équipe « infectiologie »  sur les chapeaux de roue  22Un démarrage chargé mais réussi

QualIté et ServIceS

Zoom sur l’assistance clients  24L’expertise Roche au bout du fil

accréditation : mieux cerner  la validation des méthodes  26L’éclairage de Jacques Darolles, qualiticien et auditeur technique

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hautes cadences

Si vous avez besoin de cadences éle-vées, réjouissez-vous : avec l’arrivée du cobas ® 8000 Modular analyzer Series, les records précédents vont voler en éclats. le dernier-né de la gamme d’analyseurs Roche atteint jusqu’à 3 500 tests/heure en chimie dans sa version de base. Si le laboratoire retient la configuration la plus complète (quatre modules), il peut grim-per jusqu’à 8 400 tests/heure !«Il ne s’agit pas de battre des records àtoutprixmaisderépondreauxattentesdenosclients, justifie pierre Vial, chez Roche Diagnostics. Ils savent que leur activitéconnaîtdespics journalierspour lesquelsil faut une réserve de puissance. Et toutporteàcroireque les regroupementsdelaboratoires vont se poursuivre, dans leprivé comme dans le public: les plates-formes vont encore devoir gagner enpuissance.»

ces performances exceptionnelles s’ac-compagnent d’un pouvoir de consolidation unique en chimie clinique et immunoana-lyse : 183 paramètres sont au menu et sim-plifient ainsi l’organisation du laboratoire, réduisent le nombre de tubes et améliorent le confort du patient. Nul ne s’en plaindra !

un parcours optimisé pour chaque tube

parmi les raisons qui expliquent la puissance du cobas ® 8000 Modular analyzer Series, il faut citer en particulier le convoyeur de racks à cinq positions équipé de «modules tampons échan-tillons». ces modules tampons sont de véritables raccourcis : ils permettent aux racks d’accéder sans perte de temps et sans risque d’encombrement aux diffé-rents modules analytiques.

17 configurations possibles !la modularité exceptionnelle du cobas ® 8000 se mesure au nombre de configurations possibles. il en existe au total dix-sept, selon que le laboratoire associe un, deux, trois ou quatre modules, et selon son choix de module : il peut opter en chimie pour le module c 701 (jusqu’à 2 000 tests/heure) et le module c 502 (jusqu’à 600 tests/heure), et en immunoanalyse pour le module e 602 (170 tests/heure). le choix d’équipement initial « n’enferme » donc pas le laboratoire pour l’avenir, bien au contraire : «Jamaislapossibilitéd’évolueraufildutempssurunemêmeplate-formen’aétépousséeaussiloin», souligne pierre Vial.

Analyseur modulaire cobas ® 8000

modular analyzer seriesun système au top de la puissance

Évalué ces derniers mois en Suisse, en Allemagne, en Autriche et à Paris, le cobas® 8000 fixe un nouveau standard en matière de puissance

et de consolidation de paramètres, sans rien concéder sur la qualité des analyses. Et ce, en particulier, grâce à un convoyeur

de racks révolutionnaire qui optimise le parcours de chaque tube.

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hautes cadences

le choix est fait selon la situation du moment : si le module analytique a est occupé, le rack file vers le module ana-lytique B pour revenir ensuite vers le module a et ainsi compléter le bilan. «Le parcours de chaque tube est opti-misépourquelessystèmesdepipetage,eux-mêmes très performants, soient ali-mentés en permanence, explique pierre Vial. C’est la clé de la productivité ducobas ® 8000.»Grâce à ce nouveau concept de convoyage, les analyses urgentes, intro-duites par une porte dédiée, sont pas-sées en priorité sans pour autant per-turber la routine. De même, l’automate gère automatiquement les réanalyses en temps réel, en les insérant judicieuse-ment dans le « trafic ».

Pas de compromis sur la qualité ni sur la sécurité

la productivité du cobas ® 8000 Modular analyzer Series n’aurait guère d’intérêt si elle impliquait des concessions sur la qualité analytique. Mais là encore, les per-formances sont au rendez-vous. avec la technique d’analyse par électrochimilumi-nescence (Ecl), tout d’abord, qui assure des linéarités et des sensibilités fonc-tionnelles de haut niveau ; avec les cap-teurs de pression, ensuite, qui équipent les pipettes de prélèvement et détectent ainsi d’éventuels microcaillots ; et, enfin, avec les embouts jetables utilisés sur les modules d’immunoanalyse, gages d’une sécurité parfaite de l’échantillon.Sécurité, encore, avec l’utilisation sur les modules de chimie de systèmes d’agi-

tation par ultrasons : le risque de conta-mination par l’agitateur disparaît. la sup-pression du lavage de cet agitateur est également synonyme d’économies d’eau substantielles, d’autant que la taille des cuvettes réactionnelles a été revue à la baisse. En ce qui concerne les réac-tifs, le cobas ® 8000 Modular analyzer Series reprend le concept du c-pack (chimie clinique) et du e-pack (immu-noanalyse), bien connu des utilisateurs du cobas ® 6000. ils sont prêts à l’emploi, et chaque paramètre ne nécessite qu’un seul geste : il n’y a donc aucun risque d’erreur pour l’opérateur.précisons aussi que chaque module d’analyse est alimenté de manière auto-nome en électricité et en eau : si l’un d’eux doit être arrêté, par exemple pour

une maintenance préventive, les autres restent opérationnels. l’ingénieur de maintenance peut ainsi intervenir sur le module sans interrompre l’ensemble de la plate-forme.

contrôle de qualité : comparer les performances en temps réel

Un mot, pour finir, sur le contrôle de qualité : grâce à une zone refroidie située au niveau des modules tampons échan-tillons, il peut s’effectuer au cours de la routine, selon le rythme choisi par le labo-ratoire. les résultats, communiqués par le cobas link à un serveur, sont échangés avec ceux d’autres laboratoires dans le monde entier. «Ceservice,baptisé“e-labperformance”, permettra aux biologistesde comparer en temps réel les résultatsde leurs contrôles qualité avec ceux deleurspairs, surune trèsgrandeéchelle», conclut pierre Vial.

contact roche diagnostics :[email protected]

aPPlication matériel n mean sd cv

ca 8706 [mmol/l]pNU 21 2,170 0,011 0,5ppU 21 3,553 0,013 0,4

mg 8706 [mmol/l]pNU 21 0,915 0,006 0,7ppU 21 1,799 0,013 0,7

cl 8706 [mmol/l]pNU 21 84,17 0,30 0,4ppU 21 115,77 0,41 0,4

K 8706 [mmol/l]pNU 21 3,403 0,015 0,4ppU 21 6,352 0,019 0,3

na 8706 [mmol/l]pNU 21 121,15 0,41 0,3ppU 21 144,20 0,42 0,3

asat 8706 [mmol/l]pNU 21 49,89 0,74 1,5ppU 21 149,68 0,92 0,6

GGt_2 8706 [mmol/l]pNU 21 40,40 0,32 0,8ppU 21 186,96 0,89 0,5

chol_2 8706 [mmol/l]pNU 21 2,409 0,010 0,4ppU 21 4,632 0,014 0,3

crea_2 8706 [mmol/l]pNU 21 95,24 1,24 1,3ppU 21 331,60 2,84 0,9

Gluc_3 8706 [mmol/l]pNU 21 5,17 0,05 0,9ppU 21 13,73 0,05 0,4

urea 8706 [mmol/l]pNU 21 6,892 0,066 1,0ppU 21 24,263 0,133 0,5

trsf_2 8706 [mmol/l]pNU 21 2,755 0,034 1,2ppU 21 4,097 0,065 1,6

Résultats de CV obtenus lors de l’évaluation du Kremlin-Bicêtre (lire p. 6 et 7).

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nouveaux automates

une utilisation quotidienne dans la continuité

Familière à l’utilisation du Modular et du cobas ® 6000 (évalué sur ce site en 2007), l’équipe vit le passage au cobas ® 8000 Modular analyzer Series comme une « quasi-continuité ». «Onnesesent jamaisperdu, car l’adaptation est simple. S’il y adesmodifications,c’esttoujoursenmieux», note Fabrice launay, technicien, qui cite, pour exemple, l’excellente traçabilité des contrôles et des réactifs. Même écho en ce qui concerne la maintenance : elle ne diffère guère et ne prend pas plus de temps, alors que la cadence est doublée.

des performances analytiques au rendez-vous

Marc conti, biologiste, estime quant à lui que la qualité d’analyse est « largement aussi bonne » que sur le cobas ® 6000. les épreuves de répé-tabilité montrent en effet des cV excel-lents (voir tableau page 5).À la fin août, il restait encore à mener l’étude de comparaison de méthodes en simulant sur le cobas ® 8000 Modular analyzer Series une journée de routine complète, réalisée aujourd’hui au labo-ratoire sur les analyseurs Modular pp et Modular p.

une robotique toujours fiable

pendant les deux mois d’utilisation, les rares incidents rencontrés ont été résolus avec les équipes Roche sur simple appel téléphonique, à l’exception du réglage du système d’éjection de cartouches, qu’un ingénieur de maintenance a effectué en 15 minutes. «LaqualitérobotiqueRocheest toujours au rendez-vous», souligne Dominique Ocwieja, technicienne.

cobas ® 8000 modular analyzer seriesévaluation au chu du Kremlin-bicêtre : premier rapport d’étapeDe juillet à septembre, le laboratoire de biochimie du CHU du Kremlin-Bicêtre a participé à l’évaluation internationale du cobas® 8000. Compte tenu de son volume d’activité, il pourrait faire très bientôt partie des nouveaux utilisateurs de ce système. 10 000 bio a rencontré fin août l’équipe détachée sur ce projet afin de dresser un bilan intermédiaire.

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nouveaux automates

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marc conti,biologiste,

responsable de l’évaluation

« un système pour labos

de routine à forte cadence »

Après deux mois, quel aspect du cobas ® 8000 a particulièrement retenu votre attention ?la cadence, bien sûr ! Notre organi-sation nous permet déjà de rendre les résultats de routine en une heure et les urgences en 35 minutes, signature comprise. Mais ces délais sont plus dif-ficiles à tenir le matin, où nous traitons 70 % des tubes de la journée en deux heures ou moins. Demain, nos cadences devront sans doute monter à 2 000 tests/heure, et comme nous gardons nos machines au moins douze ans, je ne souhaite pas les faire tourner à plus de

Comment avez-vous vécu les deux premiers mois de l’évaluation ?principalement à travers les réactions de l’équipe. Elles ont été très positives, signe que tout se passait bien. le calendrier a été respecté à la lettre, ce qui n’arrive pas toujours. il est vrai que la préparation a été excellente : les premières réunions ont eu lieu il y a un an, l’équipe a ensuite suivi

50 % de leur capacité maximale. avec le cobas ® 8000 équipé de plusieurs modules, en revanche, ce serait possible ; nous serions même très en deçà de ses limites. Un peu comme un cœur dont on doserait soigneusement les efforts !

L’évaluation vous a-t-elle justement permis de vérifier les cadences ?le protocole défini par Roche comprend, dans un premier temps, des essais dans lesquels tout est fait pour ralentir l’auto-mate : on introduit un tube urgent toutes les deux minutes, on lance des racks avec

une semaine de formation en allemagne, puis un spécialiste Roche a été présent pendant deux semaines au début de l’évaluation.

Votre avis sur le cobas ® 8000 ?c’est une belle machine. En particulier, sa cadence élevée permet au laboratoire utilisateur d’envisager sereinement une

montée en puissance de l’activité au fil du temps. Elle permet aussi, un jour de panne importante, d’attendre la remise en service plutôt que de s’aventurer à travailler en mode dégradé : la réserve de puissance est telle que le retard sera rattrapé.

(*) le professeur legrand a dirigé ce service jusqu’au 31 août dernier.

un test par tube, on teste une ligne de pipetage qui ne contient qu’un rack alors qu’elle peut en accepter quatre… ces conditions extrêmes, faites pour « stres-ser » l’analyseur, sont très éloignées du quotidien d’un laboratoire.les prochaines étapes du protocole vont permettre de tester la cadence du sys-tème en fonctionnement normal. Dans ces conditions, je suis persuadé que nous par-viendrons facilement aux 2 000 tests/heure avec le seul module c 701.

À quels laboratoires le cobas ® 8000 conviendra-t-il le mieux ?À des laboratoires de routine qui souhai-tent traiter de gros volumes, pour lesquels les cartouches de réactifs sont d’ailleurs dimensionnées. il faut noter, par exemple, que le compartiment de chargement per-met de lancer 300 tubes d’un coup ! il existe par ailleurs une réelle complémen-tarité entre le c 701, pour traiter les para-mètres de la grande routine à fort débit, et le c 502, pour des paramètres à débit plus faible. le cobas ® 8000 est égale-ment capable de traiter l’urgence. il existe une porte d’entrée spécifique, et c’est un dispositif très efficace. Mais cette machine me paraît faite avant tout pour la routine.

Professeur alain legrand,chef du service * de biochimie du chU du Kremlin-Bicêtre

« le cobas ® 8000 est une belle machine »

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santé de la femme

D’un côté, l’instrument cobas x 480, dédié à l’extraction automatisée de l’aDN ; de l’autre, le cobas z 480, pour l’amplifica-tion et la détection par pcR en temps réel ; et, pour les piloter, un seul logiciel connec-table à l’informatique centrale... Simple et efficace, le nouveau système cobas® 4800 offre aux laboratoires l’opportunité de franchir un véritable saut qualitatif.le fil directeur de la conception des équipements a été le suivant : « aucune erreur autorisée ». tout ce qui pouvait générer une contamination, un mauvais pipetage, une traçabilité approximative ou un quelconque incident a été rendu impossible par les multiples ressources de la technologie.Des exemples ? le cobas x 480 accueille plusieurs formats de racks afin de rece-

voir indifféremment des échantillons en tubes ou en pots. De ce fait, il n’y a plus de temps perdu et plus d’erreur possible dans le pipetage d’un tube primaire vers un tube secondaire… De même, les étapes d’aspiration et de distribution sont monitorées par un système de contrôle des variations de pression : les échan-tillons contenant des caillots ou des bulles sont ainsi écartés.autre précaution liée au pipetage, la technologie d’embouts dite « cO-RE », qui améliore l’étanchéité à l’air entre pipette et embout. cette fois, il s’agit non seule-ment d’assurer un prélèvement de qua-lité mais aussi d’empêcher la formation d’aérosols susceptibles de provoquer des contaminations. les embouts usagés ne sont pas éjectés de la pipette mais dépo-

sés en douceur, sans risque de souillure.Enfin, le cobas x 480 réalise en auto-matique la distribution complète de la plaque pcR : aucun paramétrage à faire, aucune intervention humaine qui puisse interférer sur le futur résultat. Et ce avec une productivité remarquable, puisque l’extraction et la préparation de la plaque s’effectuent en 120 minutes (Chlamydiae) ou en 160 minutes (hpV) pour 96 tests.

Pas d’effets de bords, même sur une plaque à 96 puits

après le transfert de la plaque, le cobas z 480 prend le relais dans une parfaite continuité. On ne reviendra pas

cobas ® 4800 Systemtous les atouts de l’automatisation pour Chlamydia trachomatis et hPvEn proposant une détection automatisée de chlamydia trachomatis et HPV, le système cobas® 4800 franchit une étape majeure en termes de qualité, de sécurité, de sensibilité et de reproductibilité. De plus, le laboratoire utilisateur pourra réaliser plusieurs centaines d’analyses par jour.

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santé de la femme

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ici sur les mérites de la technologie lightcycler ® 480 : sa réputation n’est plus à faire.le cobas z 480 reprend, sur le bloc thermocycleur, le concept de la therma-Base tM, un système d’échange ther-mique qui permet d’obtenir des tempéra-

tures homogènes à 0,02 °c près, même sur une plaque à 96 puits ! «Les effetsde bords, bien connus des spécialistesen PCR, sont ici totalement supprimés, souligne alexandre cassou, de Roche Diagnostics. Nousenprofitonspourappli-querdesrampesdemontéeentempéra-tureplusrapides,quiaméliorentencoreledélaiderendudesrésultats.»autre atout de cet analyseur, un système optique haute performance à quatre canaux : il acquiert les données de fluo-rescence avec une parfaite homogé-

néité sur tous les puits (aucune dérive optique) et peut donc détecter jusqu’à quatre cibles dans chaque puits. le test Chlamydiae utilise deux canaux, le test hpV trois, chacun des tests ayant, en outre, un canal réservé au contrôle interne validant l’extraction et la pcR.

Dans tous les cas, la sensibilité et la reproductibilité sont excellentes.pour le laboratoire, ces garanties de qualité d’analyse – indispensables à une utilisation en routine – s’accompa-gnent d’un gain de productivité spec-taculaire. avec une succession d’opé-rations bien orchestrée et en tenant compte des temps de préparation et

de chargement, le cobas ® 4800 traite sur une journée de travail de moins de dix heures jusqu’à 376 analyses de Chlamydiae ! pour le hpV, où les temps d’extraction et d’amplification sont un peu supérieurs, on atteint encore 280 tests.

des cibles soigneusement choisies

les deux tests, cobas ® 4800 ct/NG test et cobas ® 4800 hpV test, sont parfaite-ment au diapason. leurs kits de prélè-vement, marqués cE-iVD, se conservent 90 jours à température ambiante *. Grâce à leur contrôle interne, le risque de faux négatif est nul. les volumes de prélève-ment varient de 400 à 800 microlitres en fonction du type de prélèvement.le cobas ® 4800 ct/NG test est un test de pcR multiplex qui détecte la pré-sence de Chlamydia trachomatis (toutes souches connues ou émergentes) et de Neisseriagonorrhoea.le cobas ® 4800 hpV test permet une détection soigneusement ciblée parmi la centaine de types de hpV existants. le premier canal optique permet la détec-tion d’un cocktail de douze types de hpV à haut risque. les deuxième et troi-sième canaux, quant à eux, permettent un génotypage spécifique des types 16 et 18, connus pour être les plus agressifs et les plus prévalents : ils sont à l’origine de 80 % des cancers du col de l’utérus. «Lesvaccinssontdirigéscontrelestypes16et18, précise laura lallé, chef de produit Biologie moléculaire. Notretestpermettradoncuncontrôleaposterioridel’efficacitédecettevaccination.»

(*) le cobas ® 4800 accepte aussi deux autres milieux de prélèvement : preservcyt et Surepath.

contacts roche diagnostics :[email protected]@roche.com

Avec une succession d’opérations bien orchestrée et en tenant compte des temps de préparation

et de chargement, le cobas ® 4800 traite sur une journée de moins de dix heures jusqu’à 376 analyses de Chlamydiae ou 280 tests HPV.

Le cobas ® 4800 HPV Test cible spécifiquement les types à haut risque, en particulier les types 16 et 18, à l’origine de 80 % des cancers du col de l’utérus.

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Votre avis sur le cobas ® 4800 après trois mois d’évaluation ?il est très positif, tant sur le plan technique qu’au niveau des attentes cliniques, c’est-à-dire la capacité à dépister des lésions de type ciN 2 + (carcinome intra-épithé-lial grad 2). le système est productif et peut absorber un workflow important. il est interactif, convivial et facile à maîtriser. Enfin, point important pour moi, il permet à la fois la détection ciblée des hpV à haut risque (hR) et le typage sélectif des types 16, 18 et autres hpV hR.

Pourquoi ce typage des HPV HR est-il si important ?la France a pris un retard considérable dans la prise en charge des hpV et de leurs implications pathologiques, en parti-culier dans le dépistage du cancer du col de l’utérus. ce dépistage est opportuniste et non organisé. il est basé uniquement sur le frottis de dépistage effectué tous les trois ans, une méthode très spécifique mais très peu sensible.Dépister ce cancer du col de l’utérus est essentiel : c’est un cancer évitable, qui guérit dans 100 % des cas s’il est pris à temps, mais pour lequel on enregistre plus de 2 000 nouveaux cas par an en France. le dépistage des lésions précan-

céreuses du col utérin, initialement basé sur une évaluation morphologique, évolue progressivement vers une double évalua-tion : morphologique et virologique. ce dépistage couplé va permettre de dépis-ter 100 % des lésions précancéreuses, contre 60 % seulement avec le frottis de dépistage actuel, et, surtout, de réduire la fréquence de dépistage : tous les cinq ans, au lieu de tous les trois ans.avec le typage sélectif des hpV à haut risque ainsi que la détermination particu-lière des types 16 et 18 sur cobas ® 4800, nous disposons d’une méthode dont la sensibilité est excellente ; c’est ce qui en fait l’intérêt par rapport à d’autres techniques.

Pour le biologiste, c’est l’occasion de s’impliquer sur ce sujet…J’irai même plus loin : c’est l’occasion de sortir du seul rôle de prestataire des pathologistes pour devenir proactif dans la décision thérapeutique, monter en compé-tence grâce à la formation continue et col-laborer davantage avec les cliniciens, pour lesquels ces informations sur le typage sont nouvelles, donc difficiles à exploiter.cette collaboration devrait concerner à la fois le dépistage et le management des patientes, puisqu’on sait que les lésions précancéreuses évoluent sur une dizaine

d’années et que le dépistage d’un type hpV 16/18 chez une femme de plus de 30 ans devrait conduire à la réalisation immédiate d’une colposcopie avec prélè-vement histologique.

l’avis du dr Philippe halfon,du laboratoire alphabio (Marseille)

« un outil de choix pour s’impliquer dans la prise en charge des papillomavirus

(hPv) »au début de l’année 2009, le laboratoire alphabio a été site

évaluateur du cobas ® 4800 pour la france sur la détection des hPv. Pour Philippe halfon, son dirigeant, le nouveau système roche peut

aider les biologistes à devenir proactifs dans la décision thérapeutique autour des pathologies liées aux papillomavirus.

et sur le plan technique…hacène Khiri, docteur en biologie moléculaire et responsable du plateau technique d’alphabio, a noté les points suivants :• Des gains de temps considérables et un risque d’erreur évité grâce à l’utilisation du prélèvement primaire directement, sans transfert ; c’est d’autant plus utile qu’il s’agit de traiter d’importants volumes au quotidien. De même, le fait de pouvoir utiliser différents milieux de prélèvement offre un confort supplémentaire.• le débit est élevé et la continuité des opérations réelle grâce aux plaques à 96 puits.• les tâches de maintenance se limitent au nettoyage périodique.• les volumes de déchets liquides générés par le cobas ® 4800 sont extrêmement faibles, avec un double avantage : diminution des coûts et du temps passé pour l’élimination, pas d’opérations de lavage ni d’entretien des tuyauteries.• ce système nécessite un espace de travail important : le laboratoire doit le prévoir car il ne pourra pas le « caser » au dernier moment.

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santé de la femme

Quels sont les signes cliniques de la prééclampsie ?la définition la plus simple est l’associa-

tion d’une hypertension artérielle et d’une

albuminurie induite par la grossesse après

20 semaines d’aménorrhée. la prééclampsie

touche, selon les études, de 1 à 3 % des

femmes enceintes, le plus souvent au dernier

trimestre de la grossesse. c’est l’une des

premières causes de mortalité maternelle

et de morbidité fœtale. les signes cliniques

sont malheureusement d’apparition tardive,

et le diagnostic est régulièrement effectué au

stade des complications. Enfin, celui-ci peut

parfois être difficile à établir, par exemple chez

les patientes qui sont déjà hypertendues ou

qui présentent une pathologie rénale.

Que peut apporter la détection des marqueurs ?le dépistage biologique par dosage du

sFlt-1 ou du ratio sFlt-1/plGF semble pertinent

dès 25 semaines d’aménorrhée. il permet

alors de gagner plusieurs semaines dans la

mise en place d’une surveillance maternelle et

fœtale rapprochée plus adaptée. De ce gain de

temps découle une meilleure prise en charge,

avec, par exemple, la possibilité de réaliser une

maturation pulmonaire fœtale par corticoïdes,

de traiter une hypertension avant qu’elle ne

devienne maligne ou d’extraire un enfant avant

la survenue d’une souffrance fœtale majeure.

Le test est basé sur le ratio entre deux marqueurs, sFlt-1 et PlGF. Quels sont leurs rôles respectifs ?Depuis trente ans, la recherche a identifié plu-

sieurs molécules susceptibles d’être à l’origine

de la pathologie, mais des études contradic-

toires ont toujours contesté leur validité. la

surexpression du sFlt-1, publiée pour la pre-

mière fois en 2004 *, n’a, elle, pas été sujette

à controverse. Elle semble être la consé-

quence de l’hypoxie des cellules placentaires.

Et comme le sFlt-1 est un récepteur soluble

du plGF, le facteur de croissance placentaire

humain, sa surexpression fait mécaniquement

baisser la fraction libre de ce facteur. Doser

uniquement l’un ou l’autre de ces marqueurs

ne donne pas des résultats assez significatifs ;

en revanche, leur ratio fournit un marqueur

combiné à la fois spécifique et sensible pour

les prééclampsies sévères et modérées.

Que reste-t-il à faire avant d’envisager l’utilisation du test en routine ?la priorité est d’établir des valeurs seuils

claires et standardisées. À ce jour, les publi-

cations proposent des valeurs encore trop

disparates pour être totalement exploitables.

Quant à nous, les cliniciens, nous devons

mettre au point des stratégies de dépistage

pour les patientes à risque : antécédents de

prééclampsie, primipares, multipares ayant un

nouveau compagnon… Un dépistage pré-

coce permettrait à la fois une prise en charge

des patientes plus adaptée à leur situation et

une intervention médicale avant la survenue

de graves complications chez la mère et/ou

chez son fœtus.

contact roche diagnostics :[email protected]

(*) Dans le NewEnglandJournalofMedicine.

Prééclampsie :Que peut-on attendre

du test roche ?Depuis le printemps dernier, les tests sanguins sFlt-1

et PlGF développés par Roche permettent d’aider au diagnostic précoce de la prééclampsie. Cette

pathologie de la femme enceinte est responsable de complications materno-fœtales pouvant aller jusqu’au décès. Parallèlement aux évaluations multicentriques

en cours, le docteur Nadia Berkane, obstétricienne à l’hôpital Tenon (Paris XXe), présente les nouvelles

perspectives qui s’ouvrent aux cliniciens.

Pour le Dr Berkane, « le dépistage permet de gagner plusieurs semaines dans la mise en place d’une surveillance maternelle et fœtale. »

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TéléBIOlOGIE

47 centimètres de haut, 33 cen-timètres de large, 20 kilos : le cobas b 123 surprend dès le pre-mier coup d’œil par son extrême compacité. Il est facile à instal-ler, à déplacer au sein d’un sec-teur de soins, à déménager. Il peut d’ailleurs être fourni avec un cha-riot qui transporte le système lui-même, ses consommables et une batterie offrant une demi-heure d’autonomie.

Une clé USB pour transférer les résultats

Ses concepteurs ont même prévu l’indis-ponibilité passagère d’un système : il suffit alors d’une clé USB pour transférer en quelques minutes la configuration et les résultats patients sur le cobas b 123 le

plus proche ! « On peut vraiment parler de “plug and play”, explique Vincent Masson, chef de groupe marketing chez Roche, sachant  que  l’objectif  est  vraiment  de servir au mieux des situations d’urgence. »

Utilisation quotidienne : simple et immédiate

Ce contexte d’urgence, propre au dosage des gaz du sang, a inspiré l’autre ligne directrice de la conception : la simpli-cité. L’écran interactif situé dans la partie supérieure de l’appareil rend l’utilisation quotidienne évidente et immédiate. Une commande suffit pour lancer l’analyse, un message visuel décrit chaque stade de son déroulement, l’accès aux résultats ou leur recherche a posteriori s’effectuent intuitivement : les services utilisateurs s’approprieront aisément leur nouvel équi-

pement. De plus, ces derniers peuvent paramétrer la présentation des résultats (courbes de tendance, diagrammes aci-do-basiques) et la mise en évidence par un code couleur des valeurs hors seuil.

Réactifs, capteurs, contrôle qualité : 3 modules indépendants

Du côté de la maintenance, les réactifs, la carte multicapteurs et le contrôle qualité automatisé ont été installés dans trois modules indépendants. Ils sont rempla-cés au terme de leur durée de vie et ne nécessitent, dans l’intervalle, aucun entretien ; de plus, il est possible de rem-placer l’un d’entre eux sans avoir à chan-ger les deux autres. Là encore, l’écran explique étape par étape les opérations à effectuer : elles sont à la portée de tous.

cobas b 123le seul automate

Gaz du Sang « plug and play »

Jamais l’analyse des gaz du sang n’a été à la fois aussi fiable et aussi simple :

le nouveau cobas b 123 se distingue par sa compacité, sa mobilité et son ergonomie.

À tel point qu’il peut se targuer d’être le tout premier analyseur « plug and play »…

Découverte.

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Autre élément qui témoigne du souci de servir des utilisateurs multiples, pressés et pas forcément experts : l’écran affiche en permanence le nombre de tests (ou de contrôles qualité) encore disponibles et le nombre de jours d’autonomie qui en résulte, sur la base de l’historique des consommations.

Aucune contamination possible

Le cobas b 123 offre toutes les garan-ties de qualité d’analyse et de sécurité : Roche a investi dans sa conception qua-rante années d’expérience dans l’analyse médicale. Le contrôle qualité automatisé

s’appuie sur une matrice spécifique pour chaque mesure. Le prélèvement de sang, issu d’une seringue ou d’un tube capil-laire (le système accepte plusieurs for-mats), est reçu à l’intérieur de l’appareil, sans contamination possible. La traça-bilité des opérations et des résultats est évidemment au rendez-vous. L’utilisation du système est verrouillée par un mot de passe : le cobas b 123 est accessible à tout le monde, mais pas à n’importe qui.Les logiciels cobas IT 1000 et cobas BGE link permettent aux biolo-gistes de contrôler leur parc d’appareils et d’effectuer des prises en main à distance. Enfin, le logiciel cobas academy met à leur disposition une batterie de questions sur la compréhension et la prise en main

l’hôpital londonien Saint-Thomas a été l’un des sites évaluateurs du cobas b 123. Gary Creeds, chef du laboratoire du service des soins intensifs, fait le point.

Quelles sont pour vous les qualités majeures du cobas b 123 ?Sa connectivité, tout d’abord : les sys-tèmes sont dispersés dans l’hôpital, mais je les vois depuis mon bureau comme si je les avais en face de moi. Ainsi, j’ai l’œil en permanence sur les contrôles qualité, les opérations de maintenance, les diffi-

cultés éventuelles d’un technicien avec un prélèvement… Ensuite, le fait que les composants clés soient situés dans des packs indépendants : la maintenance s’en trouve limitée au strict minimum. Enfin, l’existence d’un vrai contrôle qualité, qui plus est automatisé, ce qui n’est pas toujours le cas sur ce type d’équipement.

Correspond-il à vos besoins en médecine d’urgence ?La plupart des paramètres dont nous avons besoin sont proposés, en parti-culier ceux qui sont déterminants pour la survie du patient : lactate, saturation sanguine, oxygénation artérielle, par exemple. De plus, le cobas b 123 est réellement mobile et peut être trans-porté facilement en n’importe quel point de l’hôpital.

Comment votre équipe l’a-t-elle pris en main ?Avec une facilité exceptionnelle. Pour la routine, quelques minutes suffisent pour former un utilisateur. Si vous voulez lui expliquer le fonctionnement quotidien, remplacement de packs compris, c’est l’affaire d’un quart d’heure. Vous êtes aidé en permanence par l’écran, les messages d’erreur sont précis et infor-matifs. Et le fait de savoir à tout moment combien de jours d’autonomie vous avez sur le contrôle qualité ou les réactifs vous donne une grande sérénité.

de l’appareil ; ils peuvent donc s’y référer pour bâtir le module de formation néces-saire à la certification des utilisateurs.

Contact Roche Diagnostics :[email protected]

les paramètres couvertsGaz du sang : pH, pCO2, pO2

électrolytes : Na+, K+, Ca2+, Cl–, HctMétabolites : Lactate, glucoseCO-oxymétrie :tHb, SO2, O2Hb, COHb, MetHb, HHbBilirubine (néonatale)

Gary Creeds,hôpital Saint-Thomas (Londres)

« Une prise en main d’une exceptionnelle facilité »

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infectioloGie

le top départ de la mise au point de la trousse a été donné en avril : le cdc d’atlanta fournit alors aux laboratoires des souches patho-gènes spécifiques et leur demande de se mettre immédiatement au travail. roche met rapidement en place une équipe dédiée qui aboutit dans des délais records : le 14 mai, le test est prêt, sous une forme presque identique à celle qui est aujourd’hui commerciali-sée en france.

les atouts de ce test en pcR temps réel se résument en trois mots : rapidité, simplicité, sécurité. il faut moins de deux heures de l’extraction à la détection, le

processus est automatisé à 100 %, les réactifs sont prêts à l’emploi et ne néces-sitent aucune manipulation. De plus, en l’absence de zone grise, les résultats sont faciles à interpréter. pour le reste, les deux cibles sont classiques : une protéine de matrice M2 pour l’influenza a et l’hémag-glutine h1 pour le variant h1N1. «SeulmanquaitaudépartlecontrôleinternequivalidetoutleprocessusdePCR,complète laura lallé, chef de produit Biologie moléculaire. Il a été rajouté cet été, etdésormais,tousnostestsl’intègrent.»En mai, quand ce test devient disponible, la priorité est de le soumettre à évalua-tion. En France, des kits sont mis à la disposition des deux centres nationaux de référence (cNR), l’institut pasteur

et l’hôpital de lyon-Bron. ces derniers effectuent une comparaison avec leur propre protocole, et la corrélation s’avère excellente. Fin septembre, les résultats du cNR sud sont présentés dans le cadre d’une communication orale lors du congrès de l’EScV à istanbul : le test Roche est reconnu comme l’un des plus fiables (voirencadré).Même écho dans d’autres pays, par exemple aux états-Unis, touchés plus vite et plus durement que le continent euro-péen. À la demande de la Food and Drug administration (FDa), Roche réalise une étude sur les performances analytiques de son test, en y incluant une compa-raison directe avec le protocole cDc. Verdict : de très bons résultats, avec, en

Grippe A (H1N1) :

roche répond présent

Dès le printemps dernier, Roche était l’un des tout

premiers laboratoires au monde à proposer un

test de dépistage de la grippe A (H1N1). Depuis, de multiples évaluations ont confirmé la fiabilité

de ce test, déjà largement employé dans le monde :

le fruit d’une mobilisation qui a impliqué l’ensemble

du groupe.

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particulier, une sensibilité supérieure à celle obtenue avec le protocole cDc. À la suite de cette étude, la FDa, pourtant peu familière des procédures accélérées, donne son feu vert pour une commerciali-sation aux états-Unis dans le cadre d’une « Emergency Use authorization ».

septembre : premier passage en routine

Retour en France : à partir de juin, de nombreux sites hospitaliers demandent en urgence à être dotés d’extracteurs MagNa pure et de lightcycler. l’équipe des ingénieurs d’affaires experts en infec-tiologie (iaEi), nouvellement créée, est sur la brèche pour leur répondre.au cours de l’été, un groupe Diag de neuf laboratoires est constitué afin d’évaluer l’ensemble des trousses de diagnostic désormais disponibles. On y trouve, aux côtés des deux cNR, deux hôpitaux parisiens (la pitié-Salpêtrière et Bichat) et cinq hôpitaux provinciaux : Marseille, Strasbourg, caen, Dijon et toulouse. À partir du protocole du cNR – la tech-nique de référence –, chacun a pour mis-sion d’effectuer des tests de concordance sur un nombre égal d’échantillons positifs et négatifs.

avant même l’annonce de ces résultats, plusieurs chU ont décidé d’adopter le kit Roche en routine, bien que son mar-quage cE ne soit prévu qu’au début de 2010. comme aux états-Unis, une procédure exceptionnelle a été mise en place. le groupe hospitalier pellegrin, du chU de Bordeaux (laboratoire de virologie du professeur Fleury), a été le premier établissement français à opter, début septembre, pour le test Roche. ailleurs dans le monde, ce test est main-tenant largement utilisé aux états-Unis, au Mexique, en asie, en australie et en Espagne, entre autres.De manière assez paradoxale, cette course contre la montre ne débouchera pas sur un screening : le dépistage sys-tématique n’a plus lieu d’être dans un contexte de pandémie. cependant, le test Roche aura toute sa place dans le suivi des populations à risque, l’évaluation de l’efficacité des traitements en soins inten-sifs, la conduite d’études épidémiolo-giques sur la propagation du virus et ses éventuelles mutations… Sa stabilité de 18 mois – autre atout important – laisse aux utilisateurs le temps nécessaire pour l’utiliser à bon escient.

contact roche diagnostics :[email protected]

les résultats de l’évaluation du cnr sud

l’évaluation menée au printemps dernier par le cNR sud a donné lieu aux résultats suivants :

• sur des échantillons (prélèvements nasaux) à charge virale moyenne et élevée (ct compris entre 15 et 31), la détection du virus a (h1N1) est fiable dans 100 % des cas ;

• sur des prélèvements nasaux à charge virale faible (ct supérieur à 31), le taux de détection est de 93 % (soit 41 échantillons sur 44) pour l’influenza a et de 97,7 % (42 échantillons sur 43) pour le virus a (h1N1).

aucun faux positif n’a été relevé, et aucune réaction croisée avec un virus de grippe saisonnière (virus a h3N2) n’a été constatée sur des échantillons à charge virale élevée.

la sensibilité du test est équivalente à celle du protocole du cNR.

l’évaluation a confirmé par ailleurs que le temps de réalisation du test était de 1 h 30. Enfin, elle a relevé l’absence de contrôle interne. ce manque, dû au calendrier très serré de mise au point, a été comblé dès l’été dernier : tous les tests commercialisés aujourd’hui par Roche intègrent un contrôle qualité.

Face à un virus hautement contagieux, le test Roche a bénéficié aux États-Unis comme en France de procédures accélérées de commercialisation.

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suPervision

Depuis quelques mois, le temps de par-cours entre les laboratoires Glasgow (Brest) et Biomorlaix (Morlaix) est passé de 45 minutes à 13 millisecondes. Et ce grâce au moniteur des processus de laboratoire Mpl evo, qui a consolidé et rap-proché les Sil (systèmes informatiques de laboratoire) des deux structures, fluidi-fié le partage d’informations et créé entre les deux sociétés, pourtant juridiquement distinctes, un temps réel qui abolit les distances.

des départs et arrivées de tubes parfaitement tracés

«Bienentendu,nostubesmettenttoujours45minutespourallerdeMorlaixàBrest,oùsonttraitéscertainsparamètres,sourit philippe adé, le biologiste de Biomorlaix. Mais dès qu’ils arrivent sur place, je sais

exactement,depuismonbureau,s’ilssontenpréanalytique,enanalyseouenattentedevalidation,commesi toutcelasepas-

sait chez moi.» Même écho chez pierre Scavinner, à Brest : «Lanotionmêmedelocalisationgéographiquedisparaît.Et s’ilyavait100kilomètresetnon50entrenosdeuxvilles,ilenseraitdemême.»ce temps réel presque magique repose en particulier sur la traçabilité des tubes : tous les codes-barres sont scannés au départ d’un site et à l’arrivée dans l’autre, et le paramétrage préalable des temps de parcours génère, le cas échéant, des informations ou alertes sur des retards de tubes. ce paramétrage peut être fonc-tion des analyses demandées, du pres-

cripteur, du type de tube, du jour de la semaine ou de l’heure : rien n’est oublié, tout est tracé.

«C’estunpointdécisifdans laperspectivedel’accréditation,surtoutquandonsaitquelepréanalytiqueest lepoint faiblede tousles laboratoires,souligne pierre Scavinner.Etl’associationdelatraçabilitéetdutempsréelesttoutàfaitimpressionnante.»Dans la pratique, il s’agit moins de bondir en cas d’alerte que de trouver rapi-dement l’information quand le « métier » du biologiste lui signale une anoma-lie. «Récemment, j’ai vu arriver un seulrésultatde lithiumdepuisBrestalorsquej’avaisenvoyédeuxprélèvements,raconte philippe adé. MPLevo m’a donné l’expli-

MPL evo

abolit les distances entre brest et morlaix

Installé au printemps dernier dans deux laboratoires de Brest

et de Morlaix dotés de systèmes informatiques différents, mPl evo ultimate démontre qu’il est possible de superviser

l’activité analytique en multisite, multi-SIL et multientreprise. Le tout dans

la plus parfaite transparence, comme en témoignent

deux de leurs biologistes, Pierre Scavinner et Philippe Adé.

« On sait d’un seul coup d’œil si tout va bien ou s’il faut intervenir. On évite ainsi de prendre des retards

qu’il faudra ensuite rattraper dans la précipitation. »

Représentation heure par heure de l’activité en temps réel du laboratoire et/ou d’un secteur du laboratoire, et/ou d’un

automate (exprimée en tubes entrants), superposée à un histogramme représentant l’historique d’activité des 12 mois

précédents. Ce widget de mPl evo permet au laboratoire de suivre en temps réel la charge de l’analytique à des fins

éventuelles de répartition de charge et de prévoir pour les jours qui suivent, sur la base de son historique, la charge

des postes et le nombre de techniciens dont il aura besoin.

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cation en quelques secondes: le secondtubeétaitbienpartietbienarrivé, ilavaitbienétéanalysé,maisilsetrouvaitenréa-nalyseenraisond’unevaleurtropbasse.» De quoi vivre des journées sereines !

des widgets pour évaluer l’activité en un coup d’œil

la satisfaction des utilisateurs est éga-lement due aux services rendus par les widgets, qui affichent sur l’écran de leur pc – nul besoin d’être sur le Mpl toute la journée ! – des données telles que les tat ou le nombre de tubes arrivés, processés ou en attente de validation. «Avec l’habitude,on saitd’un seul coupd’œil si tout vabienous’il faut intervenirici ou là, témoigne pierre Scavinner. Onévite ainsi de prendre sans le savoir desretardsqu’il faudraensuite rattraperdanslaprécipitation.»Un autre widget compare la charge jour-nalière heure par heure à l’historique des derniers mois : «C’est une fonction pré-cieusepourprévoir la chargedespostesetétablirlesplanningsdescollaborateurs,qui fontparfois l’objetdediscussions trèsfines sur quelquesheures deplus oudemoinsparsemaine.»

au-delà de la technique, cette collabora-tion parfaitement huilée entre laboratoires permet aux biologistes de répondre aux demandes des prescripteurs et nourrit une stratégie d’anticipation et d’innova-tion face aux évolutions de leur métier. «Pournous,cequicompteavanttout,c’estleservice,affirme avec conviction philippe adé. Nous pratiquons ce que j’appelleune “biologie praticienne de proximité”:nosrésultatssontélaboréscheznous,unargument qui compte pour nos clients,maislaqualitéetlarapiditéderendudesrésultatssontaumeilleurniveau.Toutcela

grâceauMPLevoet,plusgénéralement,àlapuissancedenosoutilsinformatiquesetdenosréseauxdetransmission.»

contact roche diagnostics :[email protected]

un test improvisé parfaitement réussile 16 juin dernier, l’activité de Biomorlaix est interrompue en début de journée par un pro-blème technique. philippe adé, le directeur du laboratoire, est alors en formation qualité à paris. Son équipe décide d’expédier les tubes à la volée vers Brest et d’y envoyer une tech-nicienne en renfort.

Dès son arrivée, la technicienne trouve ses marques : l’interface Mpl evo est identique à celle qu’elle utilise à Morlaix... toute la journée, elle va ainsi contribuer directement au traitement des 300 tubes de son laboratoire, qui s’ajoutent aux 550 tubes habituels de Brest (+60 % de charge). il existe quelques rares disparités entre les unités des deux sites : on applique donc des coefficients de conversion.

toute la journée, en temps réel, Mpl evo renvoie les résultats patients au Sil de Biomorlaix : vérification faite, il n’y aura eu ni manquant ni erreur sur les résultats des 300 tubes ! «Cetestimprovisé,surdegrosdébitsetàpleinecharge,nousamontrécombiennotresolutionétaitrobuste,souligne pierre Scavinner. MPLevofaitpartiedesraresproduitsdumarchécapablesdefairefonctionnerplusieursSILensembleentoutescirconstances.»

Pour Philippe Adé (photo de gauche, premier à droite) comme pour Pierre Scavinner, l’association de la traçabilité et du temps réel a profondément transformé la collaboration entre les deux laboratoires.

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marQueurs cardiaQues

Dans quel contexte se déroule cette étude ?camille Gobeaux : la troponine est un paramètre largement prescrit au sein de notre hôpital, particulièrement aux urgences, en cardiologie et en réanima-tion. Dans ce contexte, l’utilisation d’une

troponine hypersensible, plus performante et disponible 24 heures sur 24 sur une chaîne d’immunoanalyse de notre plateau technique, présente un grand intérêt.christophe meune : la biologie n’est plus séparée de la clinique : nous tra-vaillons et nous innovons ensemble.

Beaucoup d’innovations sont initiées par les biologistes, qui apportent leur exper-tise et leur capacité à développer de nouveaux marqueurs pour que le chan-gement s’effectue sans que personne ne soit perdu. la troponine t hs en est la parfaite illustration.

La troponine T Hsfait ses débuts à cochin

Depuis mai, la troponine T Hypersensible (troponine T Hs) est évaluée à l’hôpital Cochin dans le cadre d’une étude

menée en étroite concertation par plusieurs services. Ce projet a la particularité d’être porté par un cardiologue,

le Dr Christophe Meune, et une biologiste, le Dr Camille Gobeaux (1). Leur collaboration réussie illustre l’intérêt

du dialogue biologiste-clinicien dans l’introduction de ce type de paramètre, qui amènera une nette amélioration

de la prise en charge des patients suspects d’IDM.

une étude sur les scal’équipe de l’hôpital cochin consacre son étude au diagnostic du Sca grâce à la troponine t hs, un paramètre beaucoup plus sensible et précoce que les troponines conventionnelles. objectifs : quantifier le gain de sensibilité ainsi que la spécificité, déterminer la valeur prédictive positive et négative, valider l’intérêt de dosages répétés sur des intervalles de temps réduits (il est suggéré par certains travaux). l’étude sert aussi de validation locale en vue de l’adoption de la troponine t hs en routine.

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marQueurs cardiaQues

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Quel est votre avis sur ce paramètre ?christophe meune : c’est un excellent marqueur informatif, qui va nous permettre de doser des troponines avec des concen-trations plus faibles et une meilleure incerti-tude. Nous diagnostiquerons des infarctus du myocarde plus tôt et chez davantage de patients qui nécessitent une prise en charge adaptée, ce qui améliorera leur pronostic. parmi les patients qui se présen-tent à l’hôpital pour une suspicion de syn-drome coronarien aigu, seuls de 25 à 30 % d’entre eux n’ont pas besoin d’un dosage pour que le diagnostic soit confirmé. tous les autres patients sont concernés.camille Gobeaux : Nous pourrons détecter de plus petites quantités de tro-ponine cardiaque circulante. Nous allons également nous mettre en conformité avec les recommandations internatio-nales, qui préconisent une imprécision maximale tolérable de 10 % à la valeur du 99e percentile d’une population de réfé-rence. Une troponine conventionnelle ne permet pas de remplir ces exigences.

Que manque-t-il pour introduire la troponine T Hs dès aujourd’hui ?camille Gobeaux : De multiples publi-cations et communications orales nous ont beaucoup appris ces derniers mois, et nous sommes techniquement prêts. Mais il nous reste à explorer certains champs d’application cliniques et biolo-giques pour mieux interpréter les résul-tats et être en mesure d’informer nos prescripteurs de façon exhaustive.christophe meune : la troponine t hs introduite trop tôt serait utilisée par les cliniciens comme une troponine conven-tionnelle, donc de manière réductrice. Nous savons qu’elle est plus sensible pour le diagnostic de l’infarctus et de l’angor instable et qu’un seul dosage à l’admission suffit (2). Mais nous avons encore du travail pour parvenir à un algo-rithme d’interprétation clair et approfon-dir le diagnostic de l’angor instable, qui est aussi l’objet de notre étude.

En pratique, comment le laboratoire intervient-il ?camille Gobeaux : Dans le cadre de l’étude, quand un patient est admis aux urgences ou en cardiologie, le protocole habituel de prise en charge est appliqué, si ce n’est que les échantillons sont conservés. Nous effectuons par la suite le dosage de la troponine t hs ; régu-lièrement, nous nous réunissons avec les cardiologues et les urgentistes pour vérifier les inclusions. De plus, il est très important d’informer les cliniciens sur les caractéristiques du dosage, car l’adoption de la troponine t hs va bien au-delà du changement de valeurs de référence.christophe meune : À la suite de cette étude, l’adoption de la troponine t hs en routine va profondément modifier le mode de prise en charge des patients : nombre de dosages, interprétation, délai dans lequel les patients seront mis sous traitement ou renvoyés chez eux, etc. Nous attendons des biologistes beaucoup d’informations : qu’est-ce qui différencie ce paramètre des autres troponines ? le dosage est-il robuste en toutes circons-tances ? le prélèvement est-il simple à réa-liser et à acheminer ? la qualité du rendu de résultats est-elle inchangée ?, etc.

Si l’étude est concluante, comment envisagez-vous la mise en place en routine ?christophe meune : il faudra basculer complètement vers la troponine t hs, qui rendra les autres paramètres obsolètes. Nous pouvons espérer une amélioration du pronostic des patients et un gain éco-nomique significatif : la prise en charge sera plus brève pour certains d’entre eux et les examens complémentaires seront mieux ciblés pour les autres.camille Gobeaux : au quotidien, nous serons là pour alerter les cardiologues en cas de résultat atypique et décider avec eux de l’intérêt éventuel d’un second dosage. Sur le long terme, je serai très attentive aux nouvelles études menées, de façon à optimiser les conditions d’utili-sation de ce nouveau paramètre : cela fait partie de mon rôle de conseil.

(1) laboratoire de biochimie interhospitalier cochin-hôtel-Dieu, service du pr l. cynober.

(2) ce point a fait l’objet d’une publication dans le NewEnglandJournalofMedicine.

contact roche diagnostics :[email protected]

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santé de la femme

si vous avez un jour rêvé de devenir spationaute, les réunions osmos des prochains mois ris-quent de changer l’idée que vous vous faisiez d’une aventure dans l’espace ! le corps humain, s’il est placé de manière durable en ape-santeur, voit en effet son fonction-nement très perturbé – troubles de la circulation, perte d’équilibre, atrophie musculaire, ostéopo-rose rapide –, comme s’il prenait brutalement un « coup de vieux ». ces phénomènes, heureusement réversibles, restent aujourd’hui l’un des grands obstacles aux vols habités de très longue durée, par exemple vers mars.

dans l’espace, l’ostéoporose est douze fois plus rapide

«Nous avons choisi d’articuler nos réu-nions professionnelles sur l’ostéoporoseautour de ces mécanismes biologiquesinduits par la microgravité, explique David-alexandre Serbinenko, chef de produit de Roche pharma. Lesrhumato-loguesetlesbiologistesquenousconvie-rons pourront suivre les interventionsde spécialistes de renom du CNES, del’Inserm ou de centres hospitaliers; etnousnedoutonspasqu’ilsrepartirontavecune vision enrichie de l’ostéoporose.» Sans déflorer le sujet, on peut expliquer ici le mécanisme qui déclenche l’ostéo-

porose spatiale. Sur terre, 60 % de nos muscles (dos, cou et jambes, en particu-lier) travaillent en permanence pour lutter contre la gravité. En apesanteur, ils ne sont presque plus utilisés, d’où leur atro-phie progressive. ils cessent donc d’exer-cer des sollicitations répétées sur les os, dont le processus habituel de remode-lage est alors profondément modifié : en un mois, le spationaute perd autant de masse osseuse qu’une patiente ostéopo-rotique en un an !l’un des signes les plus caractéristiques de ce phénomène est le « détournement » du calcium absorbé par le spationaute : au lieu de se fixer dans les os, il se dirige vers le sang pour être finalement éliminé par les voies naturelles. lors d’une mis-

Réunions Osmos

Quand biologistes et rhumatologues

explorent l’espaceDès les premiers jours d’un vol spatial,

les spationautes subissent une perte rapide de masse osseuse qui fournit aux

scientifiques des modèles tout à fait originaux d’« ostéoporose accélérée » grâce aux marqueurs du remodelage

osseux. Ce thème sera l’un des points forts des vingt réunions Osmos organisées

dans les prochains mois par Roche Diagnostics et Roche Pharma-GSK.

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santé de la femme

sion Skylab en 1973, on a observé chez les trois astronautes une augmentation de 60 à 100 % du taux de calcium dans les urines.«De façon plus générale, l’espace est unlieu exceptionnel pour étudier l’ostéopo-rose, commente Vincent Masson, chef de groupe Roche Diagnostics. Les scienti-fiquess’attachentàcomprendrecomment

ils peuvent améliorer le suivi des spatio-nautes, par le biais de traitements médi-camenteux et des marqueurs osseux; et,biensûr,ilsengrangentdesconnaissancespourmieuxsuivre lespatients“terrestres”,quisontaussilesplusnombreux.»

Quand les marqueurs améliorent la compliance

car c’est bien là, évidemment, que se concentrent les enjeux de l’ostéopo-rose. Rien qu’en France, on compte 1,7 million de patientes traitées… le second objectif de cette réunion sera donc de présenter les recherches les plus récentes en matière de remodelage osseux et de marqueurs.

Rappelons qu’on entend par « remodelage osseux » les phénomènes contradictoires de formation (activité ostéoblastique) et de résorption (activité ostéoclastique) de l’os, toute la difficulté étant de trouver le bon équilibre entre l’une et l’autre. les traitements disponibles agissent soit en stimulant la formation, soit en inhibant la résorption, soit en associant ces deux

modes d’action. De la même façon, il existe des marqueurs de la formation osseuse, par exemple l’ostéocalcine et le p1Np, et des marqueurs de la résorption osseuse, notamment le ctX, le pth, la vitamine D…ces marqueurs sont connus mais pas for-cément utilisés de façon régulière par les rhumatologues. les soirées auront pour objectif de favoriser le dialogue entre biolo-gistes et cliniciens autour de leur intérêt et de leur utilisation. Raffaella cargnello, chef de produit immunologie, insiste sur deux points : «Avec lesmarqueurs, il s’agit à lafoisd’évaluer l’efficacitédes traitementsetd’améliorerlacompliance,quipeuts’avérerfaible si le traitement est contraignant etimposeparexempledesprisesfréquentesenpositiondeboutetendehorsdesrepas,ou déclenche de nombreux effets secon-

daires.» Or, la patiente ne perçoit pas le bénéfice de cette discipline, car celui-ci se résume à… l’absence de fracture ! alors que les marqueurs osseux, en quantifiant l’amélioration du remodelage osseux, ren-dent ce bénéfice tangible.Une vingtaine de soirées Osmos, d’une durée d’environ deux heures, sont pré-vues en semaine, chacune devant réunir entre vingt et cent participants. Elles sont organisées conjointement par GSK, Roche Diagnostics et Roche pharma, qui proposent le seul traitement efficace pour réduire le risque de fracture lié à l’ostéoporose : l’ibandronate, qui ne nécessite qu’un seul comprimé une seule fois par mois et est déjà prescrit à plus de 250 000 patientes en France.

contact roche diagnostics :[email protected]

les prochaines réunions osmosbordeaux : 20 octobrelille : 29 octobremarseille : 12 novembresaint-étienne : 21 novembreParis : 25 novembremontpellier : 08 décembredraguignan : 10 décembretoulon : 14 janvier 2010nancy : 27 janvier 2010reims : 24 février 2010

Pour les spationautes, l’exercice physique est beaucoup plus qu’un passe temps : il permet – entre autres – de prévenir une ostéoporose accélérée. [photothèque cNES]

L’espace est un lieu exceptionnel pour étudier l’ostéoporose. Les scientifiques engrangent ainsi des connaissances

pour mieux suivre les patients « terrestres ».

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infectioloGie

Depuis le mois d’avril, les six iaEi de Roche couvrent le territoire français et proposent à leurs interlocuteurs un point d’entrée unique – sérologie et biologie moléculaire associées – dans les systèmes et para-mètres Roche. la plupart d’entre eux évo-luaient jusque-là dans le seul domaine de la biologie moléculaire. aussi, un copieux programme de formation leur a été pro-posé, couvrant à la fois les instruments, les tests proposés et la partie clinique, en particulier sur la sérologie.

une formation assurée par des spécialistes de chu

«Lapartiecliniqueaétéconfiéeàdesspé-cialistesextérieursissusdeCHU, souligne Vincent Masson, chef de groupe. Nouscroyons à cette nouvelle organisation, etnousn’avonspashésitéàinvestirdansdesstagesaumeilleurniveau,animéspardesexpertsdudomaine.»l’équipe a ensuite pu commencer une sorte de tour de France des chU, hôpi-taux généraux et laboratoires spécialisés, le tout représentant une bonne cinquan-taine d’établissements. il s’agissait de leur

présenter les systèmes et les tests Roche, d’effectuer des démonstrations et, par-fois, de leur proposer des formations. «L’objectifestdeleurdonnerunmaximumd’informations scientifiques, techniques etmédicales, précise Véronique Mandran, chef de groupe Marketing infectiologie. Nous prenons le temps nécessaire pouréchangeraveclesspécialistesetn’hésitonspasàrevenirs’illefaut.Cetravailsepour-suivraencorependantplusieursmois.»

le virus a (h1n1) bouscule le programme

Enfin, dès le mois de mai, l’irruption de la grippe a (h1N1) est venue bousculer ce programme en y ajoutant une touche d’ur-gence très marquée. les iaEi ont eu pour priorité de présenter aux chU le test déve-loppé par Roche (lireaussipage11). puis ils ont assisté ces derniers dans la prise en main du test, pour leur fonction de site éva-luateur ou pour une utilisation en routine. «Heureusement, nous disposions de cetteéquipeentièrementdédiéeàl’infectiologie», commente Véronique Mandran. les autres missions des iaEi ne sont pas oubliées pour autant : en particulier, ils préparent

pour 2010 des lancements de paramètres sérologiques de première importance.

contacts roche diagnostics :[email protected]@roche.com

au printemps dernier, les virolo-gues et les cliniciens du chu de Grenoble ont animé une formation d’une journée sur le vih à l’inten-tion de l’équipe d’infectiologie. le professeur morand témoigne.

« le Vih touche plus de 30 millions de personnes dans le monde et suscite toujours une recherche innovante et des questions en tout genre, importantes

L’équipe « infectiologie »démarre sur les chapeaux de roueÀ peine entrés en fonction, les six ingénieurs d’affaires experts en infectiologie (IAEI) de Roche ont dû suivre trois semaines de formation, commencer à présenter leur offre de sérologie dans les hôpitaux et laboratoires spécialisés et faire face à l’irruption du virus A (H1N1) ! Un baptême du feu qui aura confirmé la pertinence de cette nouvelle organisation.

« nous avons poussé loin

l’information de l’équipe sur le vih »

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Avoir un même interlocuteur pour la sérologie et la biologie moléculaire, cela a-t-il du sens ?cela correspond en effet à ma vision de notre métier. En infectiologie, il existe une forte intrication entre les marqueurs. les algorithmes de diagnostic et de suivi font appel à la fois aux marqueurs séro-logiques et aux marqueurs de biologie moléculaire. tout cela donne du sens à cette idée de mutualisation des com-pétences, que Roche concrétise et que nous nous préparons également à mettre en œuvre chez nous.

Quels sont vos projets ?À court terme, les laboratoires de virologie, de parasitologie et de bactériologie du chU devraient être regroupés au sein de l’entité « microbiologie » de l’institut fédéra-tif de biologie. Nous aurons, sur un même plateau technique, la sérologie infectieuse et la biologie moléculaire en microbiologie ainsi que la culture de virus, de bactéries et de champignons. ce plateau disposera ainsi de tous les moyens de diagnostic directs et indirects, pour un dépistage et un suivi du patient plus efficaces. là encore, c’est bien une volonté de cohé-rence et d’efficacité qui guide nos efforts.

à connaître pour la prise en charge de cette infection. c’est un des domaines de la virologie le plus débattus, et j’ai voulu dès le départ amener cette formation au-delà des problématiques d’ordre pure-ment biologique. ainsi, j’ai exposé les pro-blèmes “chauds” du moment concernant le dépistage de l’infection en France, avec les recommandations 2008 de l’haS, toujours non appliquées en 2009, ou l’utilisation des tests rapides de dépistage par d’autres que les médecins ou les bio-logistes. c’est de la biologie, certes, mais

Qu’attendez-vous de la nouvelle organisation « infectiologie » de Roche ?Une continuité dans la présence et la qualité du conseil, qui me donnaient déjà entière satisfaction, et la capa-cité à répondre à mes attentes. par exemple, à ma demande, une forma-tion d’approfondissement à la pcR en temps réel pour les techniciennes du laboratoire, sur le lightcycler 2.0 que nous utilisons aujourd’hui et sur le lightcycler 480, a été déjà mise en place : il faut aussi préparer l’avenir avec les nouvelles technologies…

aussi de la politique de santé publique !anne Signori-Schmuck, pharmacien-bio-logiste au laboratoire, a ensuite démontré l’influence de la variabilité du virus sur la mesure de la charge virale et l’expertise nécessaire à l’analyse des résistances aux antiviraux par séquençage moléculaire. pour les cas cliniques les plus difficiles, le meilleur outil de séquençage n’est d’au-cune utilité sans une approche médicale multidisciplinaire…Enfin, nous avons eu la chance d’avoir le docteur pascale leclercq, clinicienne, res-

ponsable de la cOREVih * isère-Savoie-haute-Savoie et membre du groupe d’ex-perts qui rédige le rapport Yeni, “bible” française de la prise en charge de l’infec-tion par le Vih. Elle a décrit simplement mais finement la prise en charge d’un patient, qui va de l’annonce de la séropo-sitivité, moment crucial pour une bonne prise en charge ultérieure, à la gestion au long cours d’une maladie chronique, où médecins et patients affrontent ensemble les succès et les échecs des traitements antirétroviraux. Nous avons poussé loin le niveau d’information pour transmettre à l’équipe d’infectiologie les données les plus récentes et lui permettre d’avoir des échanges de qualité avec les biologistes qui suivent ces patients. »

(*) coordination régionale de lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine.

Professeur Jacques izopet,chef de service du laboratoire de virologie du chU de toulouse

« l’organisation roche est en phase avec ma vision de notre métier »

Professeur Patrice morand,chef de service du laboratoire de virologie du chU de Grenoble

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«Nousrecevonsenmoyenne5000appelspar mois et constatons qu’ils sont deplus en plus longs, car motivés par desdemandespluscomplexes.» Responsable de l’assistance et de la formation clients, catherine Bourget s’assure au jour le jour de la bonne marche d’un service qui, du côté des biologistes, participe à la qualité au quotidien et, parfois, à la continuité d’exploitation du laboratoire.les questions qui concernent l’applica-tion des systèmes (utilisation des logi-ciels, rendu des résultats…) sont réso-lues directement dans 98 % des cas, un chiffre record. les problèmes de SaV (anomalie de fonctionnement, panne, etc.) sont réglés à 62 % par téléphone. Quant aux cas restants, ils donnent lieu, après diagnostic, à l’intervention d’un des 79 ingénieurs de maintenance répartis sur le territoire.

« La communication avec ces ingénieursest d’autant plus efficace que nous uti-lisons le même logiciel de suivi, partagéégalement avec l’équipe commerciale, précise catherine Bourget. Le répertoireclients,ledescriptifdesappels,lesuividesdemandesetdesinterventionssontenre-gistrésdanslamêmebase.Toutlemondeestaumêmeniveaud’information.»

les questions qui concernent l’application des systèmes sont résolues directement dans 98 % des cas

clarify – c’est le nom du logiciel – est d’ailleurs utilisé par l’ensemble des col-laborateurs du groupe Roche, d’où une mise en commun internationale des don-

nées fournies par les clients. À titre d’exemple, un pic d’appels dans plu-sieurs pays concernant un même réac-tif déclenchera une alerte, des investi-gations et, si nécessaire, des mesures

Assistance clients

l’expertise roche au bout du fil

Expliquer la marche à suivre après une coupure de courant, guider

un utilisateur dans une opération de maintenance, réaliser un diagnostic à la suite de l’apparition d’un message

analytique, repartir après un « plantage » informatique… Du lundi au vendredi, les 26 collaborateurs de l’assistance clients

Roche Diagnostics aident les laboratoires à mener leur activité

dans les meilleures conditions. Avec trois priorités : rapidité de la prise en charge,

traçabilité complète, qualité du diagnostic et des solutions apportées.

faits et chiffres• Service basé au siège français de roche diagnostics, à Meylan, près de Grenoble• 5 000 appels par mois (demandes d’informations ou résolutions de problèmes)• 26 collaborateurs de niveau DUt à ingénieur associant des compétences scientifiques, techniques et informatiques ; moyenne d’âge : 37 ans• ouverture du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 18 h 30 ; dans le cadre d’un contrat SaV, astreinte technique le samedi de 8 h 30 à 17 h 30 pour la majorité des appareils• 75 % d’utilisateurs « tout à fait satisfaits » (enquête 2008)

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correctives telles que le reciblage des contrôles pour le kit concerné.toutefois, la qualité des réponses repose avant tout sur les 26 collaborateurs du service. leurs domaines de compé-tence sont étendus et complémentaires : mesures physiques, électronique, génie biomédical, analyses biologiques, infor-matique… ils couvrent ainsi l’ensemble des gammes Roche : systèmes, réactifs et logiciels de supervision.l’agencement des postes de travail leur permet de partager en permanence l’in-formation avec leurs collègues. ils étoffent encore leurs acquis grâce à des réunions mensuelles de partage d’expériences

avec les formateurs, chargés des stages de perfectionnement sur les instruments.cette « chaîne d’expertise » est encore plus solide quand les assistants ont comme interlocuteur le référent du labo-ratoire pour le système concerné. «C’estune notion sur laquelle nous insistonsbeaucoup,note catherine Bourget. Nousincitons les laboratoires à nommer cesréférents. Nous les formons sur leur sitepuis à Meylan dans le cadre d’un stage.Lorsde leurvenue, ilsvisitent l’assistanceclients et font connaissance avec leursinterlocuteurs.Etc’estendialoguantaveceuxquenousapportonsl’aidelapluseffi-caceauxlaboratoires.»

« nous archivons la totalité des appels pendant plusieurs années à des fins de traçabilité »

la télémaintenance est une autre carte maîtresse du service. Elle permet de réaliser à distance le diagnostic d’un problème de qualité (la dérive lente ou subite d’un paramètre, par exemple), le déblocage d’un système informatique ou l’installation « pédagogique » et com-mentée d’un nouveau test, sous l’œil du technicien qui l’utilisera par la suite.pour les demandes relatives à l’informa-tique, en particulier au Mpl, la télémain-tenance est employée dans 60 % des cas, au moyen d’une ligne dédiée. «Endixans,lesbiologistessontpassésdemonopostesà des structures multipostes en réseauxcomplexes qui gèrent un voire plusieurslaboratoires, rappelle catherine Bourget. Nous pouvons être confrontés à des pro-blèmesquibloquentl’activitédulaboratoireetdoiventdoncêtrerésolusauplusvite.»Qu’on se rassure, une grande partie des appels concerne seulement des demandes d’informations : envoi d’une fiche technique, valeurs pour un lot de contrôle, marche à suivre pour une action de maintenance, accompagnement d’un technicien qui remplace le titulaire en vacances… autant de « détails » qui ali-mentent le quotidien d’un laboratoire et sont mieux vécus quand la réponse est au bout du fil dans un délai bref !Enfin, quel que soit le sujet, l’assis-tance clients est une mémoire vivante des échanges entre les clients et Roche. «Nousarchivonslatotalitédesappelspen-dantplusieursannéesàdesfinsdetraçabi-lité,et,surdemandeponctuelle,nouspou-vons fournir le détail d’un appel précis», indique catherine Bourget. Un « plus » appréciable à l’heure où les démarches d’accréditation se généralisent.

contact roche diagnostics :[email protected]

Pour optimiser vos appels…• le référent du système est le meilleur interlocuteur de Roche.• composez le numéro de téléphone de la gamme de produits concernée.• Notez le numéro de série du système concerné.• Demandez-nous le numéro du dossier pour le suivi et votre traçabilité.• Vous pouvez nous laisser un message 24 h/24.

Travail en open space pour partager l’information, télémaintenance dans les cas difficiles : l’assistance clients se donne les moyens d’intervenir vite et bien.

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accréditation

Pourquoi la validation des méthodes pose-t-elle autant de difficultés aux laboratoires en cours d’accréditation ?les normes sont perçues comme un cadre très rigide, et certains laboratoires s’y engagent de façon trop « mécanique » : on essaie de remplir les exigences, de fournir les données, mais sans impliquer vraiment dans la démarche son expertise scientifique et technique. ici, les objectifs

analytiques sont absents ; là, on multi-plie les manipulations sans les exploiter complètement ; ailleurs, la validation est exclusivement bibliographique… l’esprit de la validation des méthodes est souvent mal compris.

Comment définiriez-vous cet esprit ?la validation est un acte fondateur. le laboratoire détermine ses objectifs ana-lytiques en fonction du niveau de qualité qu’il se fixe pour satisfaire ses clients. le biologiste prend en main ses systèmes, s’approprie leurs performances et limites, et démontre qu’il atteint les objectifs fixés : il est au cœur même de son exper-tise dans la chaîne de soins. c’est un acte scientifique essentiel dans tous les

laboratoires. l’accréditation ne l’« invente » pas mais le remet à sa juste place dans la démarche qualité.

Le choix des performances n’est-il pas induit par le choix du fournisseur ?Non, puisque le choix du fournisseur doit tenir compte des performances recher-chées. la méthode a fait l’objet d’une éva-luation approfondie par le fournisseur, et elle est en général éprouvée par d’autres utilisateurs. cependant, on ne peut aban-donner la validation de méthode au four-nisseur ni valider en routine « à l’usage ». lors de l’installation, le fournisseur qualifie la conformité fonctionnelle du système mis en place, puis le biologiste vérifie les performances annoncées.

« La validation des méthodes,acte d’appropriation

d’un système »Passage obligé et « point dur » de la

démarche d’accréditation, la validation de méthode est pourtant un temps fort au

cours duquel les biologistes découvrent et s’approprient leurs systèmes. Jacques Darolles, biologiste, responsable qualité

du laboratoire Pax (Metz) et auditeur technique pour les normes d’accréditation

ISO 17025 et ISO 15189, propose d’aborder cette phase dans une logique de réflexion,

de documentation et de justification des choix ; autrement dit, de s’appuyer sur les

fondamentaux du métier de biologiste.

Quelques pistes bibliographiques• Démarche de validation : Valtec 1986, 1992, 1997 et 1999 de la SFBc.• cofrac laB Gta 04.

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Par où commencer pour aborder le sujet ?la validation de méthode consiste à défi-nir ses objectifs de performances analy-tiques, à caractériser les performances du système, puis à discuter les résultats obtenus, cela en associant démarche expérimentale ou bibliographique et, sur-tout, en justifiant ses choix. les objectifs analytiques se définissent le plus souvent par rapport à l’état de l’art publié par la SFBc. pour argumenter ses choix et la discussion des résultats, le biologiste pourra également prendre en compte les approches de l’état de l’art telles que les synthèses de cEQ ou les réglementations (RiliBÄK, clia, Rcpa) et documenter les objectifs de variations biologiques (Ricos).

Quelques éléments pour aborder les performances clés

répétabilitécompte tenu du niveau de fiabilité des automates, la répétabilité n’a plus le rang de performance capitale qu’on lui reconnaissait autrefois. «Elledoitêtrevalidéeaminima,enfonctionducoûtdesréactifs», estime Jacques Darolles. autrement dit, la répétabilité doit plutôt être considérée comme un marqueur du bon fonctionnement du système et de la conformité du fabricant : la vérifier, en récupérant éventuellement les données de la qualification fournisseur, permet de détecter un éventuel dysfonctionnement et de disposer de données de référence en cas d’anomalie pressentie.

reproductibilité (intralaboratoire)«Entantquecomposantemajeuredel’incertitudedemesure*,c’estuneperformanceàvalidersurtouslesparamètresquantitatifsetsurplusieursniveaux», souligne Jacques Darolles. l’objectif est en effet de prendre en compte tous les facteurs d’influence, sources de dispersions aléatoires : calibrations, réactifs, manipulateur, température, qualité de l’eau, etc. la reproductibilité se mesure sur une période longue : «Onpeutparlerd’“approchedelareproductibilité”pendantlapériodedevalidation,maisilfautplusieursmoispourl’établirvraiment.»

(*) au-delà de la détermination de ses composantes (méthodes de 5M), l’incertitude de mesure est le plus souvent calculée par une méthode combinant justesse et reproductibilité (laB Gta 14).

Justessele défaut de justesse correspond aux erreurs systématiques du système, ce qui implique là encore une démarche sur plusieurs mois ; la période de validation permet d’approcher la justesse. la confrontation interlaboratoires d’un contrôle externe (cEQ) est incontournable pour étudier cet élément.

[ suite page 28 ]

« Le biologiste prend en main ses systèmes, s’approprie leurs performances et limites, et démontre qu’il atteint les objectifs fixés : il est au cœur même de son expertise. »

Roche vient d’éditer deux documents dont les biologistes peuvent tirer parti pour mener à bien leur démarche de préparation à l’accréditation.

la plaquette Roche, des outils et des hommes présente les différents modes d’accompagnement qui peuvent vous être proposés aux différentes étapes de votre démarche.

le cD-ROM aide à l’accréditation, plus détaillé, est une base bibliographique complétée d’un guide pratique qui reprend les étapes nécessaires à l’accréditation d’un poste automatisé, propose des modèles informatiques pour l’enregistrement et l’exploitation des données et s’appuie sur des exemples réels. ces documents s’ajoutent bien sûr à l’appui direct que peuvent fournir les équipes sur le terrain pour les phases d’installation et de qualification des matériels neufs. Sans oublier l’accès au Ft et FDS à jour sur le site internet de Roche Diagnostics France.

des outils pour accompagner votre démarche

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roch e diaG nostics - 10 000 b io n°81 - nove m b r e 2009

accréditation

Ingénierie Médicalisation Innovation

Leader français du diagnostic in vitro,

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Quelques éléments pour aborder les performances cléscomparaison de méthodes«C’estunpassageobligéquandonchangedefournisseur,neserait-cequepourgérerl’antérioritédespatients», insiste Jacques Darolles. la méthode la plus simple consiste à utiliser le diagramme des différences de Bland et altman avec pour limites la « norme de suivi » de la table SFBc. Si cette table ne propose pas le paramètre évalué, on peut calculer soi-même les limites de concordance sur la base de la formule fournie dans Valtec. la comparaison doit être menée à mesure des dosages pour pouvoir régler les discordances en temps réel.

corrélationsSon intérêt est de déterminer l’écart global d’exactitude entre les deux méthodes. parmi les outils statistiques possibles, Valtec recommande la régression d’allométrie ou de passing-Bablok, avec pour limites la « norme d’interprétation » de la table SFBc. Dans le cadre de la routine, la corrélation en continu d’une configuration multi-analyseurs, sera assurée via une bonne gestion du contrôle qualité.

linéarité, sensibilité analytique (seuil de détection), sensibilité fonctionnelle (seuil de quantification), contamination, interférences, spécificitéla caractérisation bibliographique ou expérimentale de ces performances doit être envisagée en fonction de la criticité technique ou clinique de chaque domaine analytique.

À ne pas oublier !la validation de méthode doit aussi définir la façon dont la vérification des performances va impac-ter l’utilisation et le suivi en routine : valeurs de référence, règles de validation analytiques, confor-mité échantillon, planification des ciQ et cEQ, calcul des incertitudes et revalidation périodique, interprétation et expertise éventuelles.

contact roche diagnostics :[email protected]

Corrélation - PAL

Technique de référence (éprouvée) - UI/l50 100 150 200 250

Technique testée - UI/l50

100

150

200

250CorrélationDroite d'allométrie

n = 40y = 0,94 x - 2,28

Comparaison - PAL

Technique de référence (éprouvée) - UI/l50 100 150 200 250

Différence Eprouvée -Testée - UI/l-60-40-20

020406080

100DifférencesLimites (NS)Médiane

comParaison de méthodesCe diagramme de Bland et Altman montre l’intérêt des normes de suivi (pointillés rouges /Table SFBC) pour mettre en évidence les concordances et discordances.

corrélation de méthodesLa régression d’allométrie (ci-dessus) permet de calculer l’équation qui quantifie l’écart d’exactitude entre les deux méthodes. Cet écart est comparé à la limite donnée par la norme d’interprétation (Table SFBC).

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substrats

Acide uriqueAlbumine (colorimétrique)AmmoniémieBicarbonateBilirubine directeBilirubine totaleCalciumCholesterolHDL cholesterolLDL cholesterolCréatinine enzymatiqueCréatinine JafféFructosamineGlucoseFerLactateMagnesiumPhosphoreProtéine totaleProtéine totale u/CSFtriglycéridesuIBCurée

enzymes

ACPALPALt/GPtAmylase-tot.Amylase-pancr.ASt/GOtCholinesteraseCKCK-MBGGtGLDHHBDHLDHLipase

ise

SodiumPotassiumChlore

Protéines

α1-Antitrypsineα1-Microglobulineß2-MicroglobulineAlbumineAPO A1APO BASLOAtIIIC3cC4CeruloplasmineCRPCRP ultra SensibleHaptoglobineHbA1 c (sang total)HomocystéineIgAIgGIgMChaînes légères KappaChaînes légères LambdaLipoprotéine (a)MyoglobineOrosomucoïdePréalbumineRFtransferrineRécepteur soluble de la transferrine

médicaments

AcétaminophèneAmikacineCarbamazépineDigitoxineDigoxineGentamicineLithiumMPAPhénobarbitalPhénytoïneSalicylésthéophyllinetobramycineAcide valproïqueVancomycine

toxiques

AmphétaminesBarbituriquesBenzodiazépinesCannabisCocaïneEthanolMethadoneOpiacésPhencyclidinePropoxyphène

un menu exceptionnel pour une réelle consolidation

le menu chimie

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cardiologie

Nt-proBNPtroponine t Hstroponine ttroponine ICK-MBMyoglobine

médicaments

DigitoxineDigoxine

sepsis

ProcalcitonineIL-6

oncologie

AFPACECA 125CA 15-3CA 19-9CA 72-4PSA totalPSA libreCYFRA 21-1NSES-100

fertilité/hormones

OestradiolFSHLHSDHEAHCG+ßProgestéroneProlactinetestostéroneSHBGACtHCortisolPeptide CInsuline

trisomie 21

AFPHCG+ßFree ßHCG (1)

PAPP-A

Pré-éclampsie

sFLt-1PIGF

fonction thyroïdienne

tSHFt4Ft3t4t3t-uptaketGAnti-tgAnti-tPOAnti-tSHR

métabolisme osseux

PtH intactePtH bio-intacte (2)

25-OH Vitamine D3ß-Crosslaps (CtX)P1NPOstéocalcine

Polyarthrite rhumatoïde

Anti-CCP

anémie

FerritineFolateFolate erythrocytaireVitamine B12

autres

IgE

infectiologie

Anti-HAVAnti-HAV IgMAnti-HBcAnti-HBc IgMAnti-HBeAnti-HBsAg HBeAg HBs + confirmationAnti-HCVHIV combiHIV Ag p24 + confirmationtoxo IgGtoxo IgMRub IgGRub IgMCMV IgGCMV IgM

le menu immuno-analyse en ecl

(1) Développement 2010 - (2) Disponibilité Janvier 2010

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cobas est une marque de Roche.© 2009 Roche

www.rochediagnostics.frRoche DiagnosticsF-38242 MEYLAN CEDEX

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