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Année — № 12 ABONNEMENTS Trois Mois. Six Mois. . Un An. . 3 fr. 5.50 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.45 Réclames — 0.50 Faits locaux — 0.75 Journal Politique et Littéraire p'Intérêt Local, ¡d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers — FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÊPÀCTION & ADIVIIN8STRATIÓN : 4, PLACE PU MARCHÉ-NOIR ^Téléphone <1-95 Mercredi 11 Février 1920 LE NUMÉRO 1 0 С raes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. Ш Г б Л ! A. CrIROUARD "Le Rhin... où finit seulement le Péril de la Patrie" Tout le discours du maréchal Foch devant l'Académie française se résume en cette saisissante formule. Elle renferme toutenotre histoire. Et le glorieux maréchal, qui a fait revivre lea^grands jours de la monarchie et de la République, alors que nos soldats de 1910 ga- gnaient le Rhin comme leurs an- cêtres et en boutaient l'Allemand au delà de la rive droite, avait le droit d'en appeler à cette histoire de notre France, la plus émou- vante de toute, pour témoigner que le « péril de la patriefinitau Rhin! » Or, le président Poincaré, qui avait, à juste titre, revendiqué l'honneur de recevoir le maréchal dans l'illustre Compagnie et qui était le seul qualifié pour parler au nom de la patrie reconnais- sante, commentait cette formule d'une phrase tout aussi saisis- sante- « Souhaitons, s'écriait-il, en parlant de la paix qui a suivi Ha victoire, souhaitons que le monde n'ait jamais à se repentir de ne s'être qu'incomplètement inspiré de vos avis! » On ne peut plus dûrement, sous une forme aussi courtoise que dubitative, critiquer le traité de paix qui est sorti' du triumvirat secret Wilson-Lloyd-George-Glé- mehceau. Et l'on pourra remarquer que le président Poincaré ne fait au- cune mention du rôle de Clémen- ceau dans l'immense bataille qu'il décrit à grands traits, en chef d'État qui en a vécu les tragiques et inoubliables péripéties. Il en reîïiet très justement l'honneur à ¡Foch, à ses lieutenant^, à ses sol- dats. * * Sans doute, M. Poincaré s'est réservé pour l'éloge qu'il doit pro- noncer à lâ réception de Clémen- ceau à l'Académie, le jour où le Tigre, revenant d'Egypte, se lais- sera enfermer sous la Coupole. Le panégyrique sera peut-être moins aisé que celui de Foch, non pas pour la guerre, dans laquelle Clé- menceau a été incomparable d'é- nergie et de volonté et qu'il a bien gagnée, mais pour la paix qu'on a pu lui reprocher de n'avoir pas conduite aux fins qui conve- naient à la France et au monde. Je ne sais si nous connaîtrons jamais les débats du comité des Trois. Seul, Clémenceau, qui a laissé échapper, dans des demi- confidences privées et publiques, l'amertume de son cœur, pouvait nous les révéler. Mais se croira-t-il délié, du se- cret professionnel devant les con- séquences déjà manifestes des erreurs dont il a endossé la res- ponsabilité? Sa fierté ombrageuse lui interdira-t-elle de se justifier, en accusant ses deux partenaires? Il devrait cependant à la France quelques explications. 11 ne les a données qu'incomplètes dans les discours qu'il a prononcés à la Chambre et à Strasbourg. Elles ont été néanmoins assez claires pour que partout, en France et à l'étranger, on ait compris qu'il n'avait pu obtenir, ni de l'intran- sigeance aveugle de Wilson, ni de l'entêtement irréductible de Lloyd George non seulement ce qu'il voulait pour la France, mais ce qu'il fallait pour assurer au monde entier, ébranlé par un aussi formidable cataclysme : la paix nécessaire à la reprise de l'équilibre. * * Il a vu certainement clair, avec toute la lucidité de son esprit éminemment français, et j'en ai eu personnellement des pr&uves avant même lafinde la guerre, quand déjà le dénouement s'ap- prochait, par des personnalités de son entourage le plus intime, qui m'affirmaient que, sur la question du Rhin en particulier, il serait intraitable et irait plus loin qu'on ne le pensait. Se croyait-il alors sûr de per- suader l'Anglais et . de mettre l'Américain en face du fait ac- compli ? Lui, qui parle si bien anglais, l'ami d'Edouard VII, qui a été toujours fidèle à la politique d'alliance avec l'Angleterre, con- naissait-il bien l'esprit de Lloyd George, et, l'ayant éprouvé tenace, clairvoyant, condescendant pen- dant la bataille, jugeait-il qu'il le dominerait, à l'heure de la paix, . de tout le prestige de la victoire gagnée par le généralissime et par l'hçmme d'État français ? Et puis, il y a eu Wilson dont on ne s'est pas assez méfié 1 Amé- ricain apportant d'Amérique une conception théorique, ün "idéa- lisme de justice et de droit inter- .nationaux, qu'il jugeait, a pr/on';, comme la panacée de la paix uni- verselle, comme le baiser de paix des peuples affranchis, et, avec cela, ignorant l'Europe dont il voulait régler le sort en arbitre souverain. Quel est celui des deux, Lloyd George ou Wilson, qui a pu en imposer à Clémenceau au point de lui arracher, sur la question essentielle du Rhin, des con- ditions qui ont dû lui être doublement douloureuse, du fait que lui les consentait (et qu'il savait combien la France en souffrirait dans le présent et dans l'avenir ? Wilson a dû faire valoir qu'on avait accepté ses quatorze arti- cles, en particulier le respect du droit des nationalités. Mais Lloyd Gorge ne compre- nait-il pas que la garde au Rhin couvre autant l'Angleterre que la France, et que la lamentable his- toire des guerres européennes est faite de la dispute du Rhin et du forcementpériodiquedela grande barrière rhénane par les invasions germaniques ? Ne savait - il pas que la politique impériale n'a dé- chaîné la guerre actuelle que pour poursuivre, après l'écrasement de la France, gardienne de l'Occi- dent atlantique, la suprématie maritime et l'anéantissement de la puissance anglaise, en atten- dant le tour de la puissanc amé- ricaine? L'Allemagne ne rêvait- elle pas la domination universelle et la réorganisation du change du monde à la mode de la kultur ? f * Clémenceau a dû lutter, nous en sommes certains. Mais c'est à la date du 11 novembre qu'il fal- lait poser les conditions formelles de la paix, avec l'épée invincible de Foch. Plus tard, l'heure pro- pice était déjà passée. Cependant, l'opinid*n publique française était unanime à soute- nir la politique française, même au prix d'une brouille momenta- née avec les Anglo-Saxons. Quelle que fût la pressionfinancièreet économique qu'ils croyaient exer- cer sur ce qu'ils appelaient « nos revendications sentimentales et historiques », ils n'auraient pas résisté à la menace de rompre ; leurs peuples ne les auraient pas suivis dans un dissentiment avec la France.^ Foch vit plus loin que Clémen- ceau et ne fut pas le conseiller écouté qu'il aurait dû être; d'au- tres, plus rapprochés par la poli- tique ou par l'intimité l'écartè- rent. Les deux témoignages de la journée du jeudi 5 février reste- ront décisifs. Une affirmation : le péril de la patrie finit au Rhin. Un souhait, une espérance : on y restera ! parce que les Allemands, heureusement, ne pourront pas, qu'ils le veuillent ou non, exécu- ter intégralement les conditions de paix. Et déjà, le fait de ne pas livrer, les coupables, précédant celui de ne pas livrer les mil- liards, nous fait espérer que c'est Foch qui aura raison. Général MALLETERRE. Leur,.. « Culot » ! On sait (jua }es Biiv.hes ont tons les touiiei». On ne le -au pas encore assez. Voici qui achèvera le les peindre D'honorables cornnicrçants de Paris et d • Nord, qui liennenl un rayon d^^ caries postales illustrées, viennent de recevoir d'une maison de F-irtb (Bavière) UUH h ttre qui leur offre — nous vous le dononnons en raille que vous ne le devineriez pas — qui leur offre, par grandes quantités, des vues des p^ys dévastés, du Nord de la France. Eh I bien ! qu'en dites-vous?... Qu'il n'y a pas de petits pr. lits... de guerre et (oéme d'aprés-guerr«... Evidetnmeoi... Mais l'on croirait, vraiment, qnn les Boches n,oQt démoli oos villes el nos vil- lages que pour avoir l'occasion — et l'a vantage — de nous en revendre les pho- tographies. Après cette bocherie-làon peut, comme dit l'autre, tirer l'échelle I... ^ ^ Imitations • d'imitations Ou sait qife, comme corollaire de l'af faire des mistelles, il y eut l'affaire des faux vins portugais. Qu'adviendra-t-il de tontes ces histoires ? On ne sait. Par contre, ce que l'on n'ignore pas, c'est que, depuis des mois et des mois, nous ne bavons que des imitàtions des vieux vins célèbres de nos alliés. Cette constatation, chacun de nous, en somme, pouvait la faire. Mais l'Etat por- tugais tint, de son côté, à la faire faire légulièrement par ministère d'huissier, et il i hiirgea un de no i fficiers ministériels parisiens d'« iipérer » dans divers cafés et épiceries du la capitale. L'excellent homme opéra. Il opéra même avec une tello con.'cience qu'il Ini anivs, certain soir, .1h support r ph'iôt mal tous се.ч méiitrige- auxquels il s'était cru obligé de goiiter. Et aujourd'hui, Il se faut bien garder de parler à notre huis.Mer, de porto on de (nadère. Il prend, iout de suite, cela poiir мне ifi)ure personnelle. NOUVELLES EXPRESS \l. Valette, le nouveau préfet de Maine et Loire a pris possession de son poste lundi dernier. M Louis Bartiiou est chargé par divers groupes de la Chambre de rédiger et de déposer une proposition de loi ayant pour objet de (iéc-arer que M Raymond Poincaré a bien mnité de la Patrie C est mardi prochain il courant, que commenceront au Luxembourg les audiences du procès Caillaux Quel jour, •pour metlre bas le masque. Encore un accident de chemin de fer à Melun Le mécanicien est blessé. Ce dernier avait échappé à la catastrophe du 4 novembre i9i3. m. Uenehanel a donné sa d'émission de président de la I hamhre. La classe 4920 sera appelée en une seule fois. Le- Kronprinz, voudrait jouer le rôle de bouc émissaire. La Chambrep,iril la conduiteindigne du maire de Brrst qui refuse les mani- festations des mutilés. Beau programme social que nous avons heureusement balayé. BULLETIN FINANCIER Paris le 7 Février 1920. La semaine se termine en hausse dans tous les compartiments en général et avec dûs transactions toujours pins n imbreu' ses. Les changes restent tendus tt nos ren- tes sont fermes 37o58,75,57o 87,55, 4% 1918 71,20. Les Etablissements de Crédit sont tou- jours en progrès, Banque de P.iris 1,480 Créjit Mobilier 570, Union Parisienne 1 248, Banque Industrielle de ' liine 920 avec droits el 877 ex-droits, t. t établis- sement dont il convient de cousi.iler l'es- sor parttculiéremenl brillani procède à l'émission de 150,000 actions ¿u nominal

10 С raesarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · de la Patrie" Tout le discours du maréchal Foch devan l'Académit e française se résum een

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Année — № 12

ABONNEMENTS

Trois Mois. Six Mois. . Un An. .

3 fr. 5.50

10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 0.45 Réclames — 0.50 Faits locaux — 0.75

Journal Politique et Littéraire p'Intérêt Local, ¡d'Annonces Judiciaires éb d'Avis Divers

— FONDÉ EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI

R Ê P À C T I O N & ADIVIIN8STRATIÓN : 4 , PLACE P U MARCHÉ-NOIR ^Téléphone <1-95

Mercredi 11 Février 1920

LE NUMÉRO

1 0 С raes

Les Abonnements sont payables d ' a -vance et l 'acceptation d e trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l 'abonné sans dérangement pour lui.

Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. Ш Г б Л ! A . C r I R O U A R D

"Le Rhin... où finit seulement le Péril de la Patrie"

Tout le discours du maréchal Foch devant l'Académie française se résume en cette saisissante formule. Elle renferme toutenotre histoire.

Et le glorieux maréchal, qui a fait revivre lea^grands jours de la monarchie et de la République, alors que nos soldats de 1910 ga-gnaient le Rhin comme leurs an-cêtres et en boutaient l'Allemand au delà de la rive droite, avait le droit d'en appeler à cette histoire de notre France, la plus émou-vante de toute, pour témoigner que le « péril de la patrie finit au Rhin! »

Or, le président Poincaré, qui avait, à juste titre, revendiqué l'honneur de recevoir le maréchal dans l'illustre Compagnie et qui était le seul qualifié pour parler au nom de la patrie reconnais-sante, commentait cette formule d'une phrase tout aussi saisis-sante- « Souhaitons, s'écriait-il, en parlant de la paix qui a suivi Ha victoire, souhaitons que le monde n'ait jamais à se repentir de ne s'être qu'incomplètement inspiré de vos avis! »

On ne peut plus dûrement, sous une forme aussi courtoise que dubitative, critiquer le traité de paix qui est sorti' du triumvirat secret Wilson-Lloyd-George-Glé-mehceau.

Et l'on pourra remarquer que le président Poincaré ne fait au-cune mention du rôle de Clémen-ceau dans l'immense bataille qu'il décrit à grands traits, en chef d'État qui en a vécu les tragiques et inoubliables péripéties. Il en reîïiet très justement l'honneur à ¡Foch, à ses lieutenant^, à ses sol-dats.

* *

Sans doute, M. Poincaré s'est réservé pour l'éloge qu'il doit pro-noncer à lâ réception de Clémen-ceau à l'Académie, le jour où le Tigre, revenant d'Egypte, se lais-sera enfermer sous la Coupole. Le panégyrique sera peut-être moins aisé que celui de Foch, non pas

pour la guerre, dans laquelle Clé-menceau a été incomparable d'é-nergie et de volonté et qu'il a bien gagnée, mais pour la paix qu'on a pu lui reprocher de n'avoir pas conduite aux fins qui conve-naient à la France et au monde.

Je ne sais si nous connaîtrons jamais les débats du comité des Trois. Seul, Clémenceau, qui a laissé échapper, dans des demi-confidences privées et publiques, l'amertume de son cœur, pouvait nous les révéler.

Mais se croira-t-il délié, du se-cret professionnel devant les con-séquences déjà manifestes des erreurs dont il a endossé la res-ponsabilité? Sa fierté ombrageuse lui interdira-t-elle de se justifier, en accusant ses deux partenaires?

Il devrait cependant à la France quelques explications. 11 ne les a données qu'incomplètes dans les discours qu'il a prononcés à la Chambre et à Strasbourg. Elles ont été néanmoins assez claires pour que partout, en France et à l'étranger, on ait compris qu'il n'avait pu obtenir, ni de l'intran-sigeance aveugle de Wilson, ni de l'entêtement irréductible de Lloyd George non seulement ce qu'il voulait pour la France, mais ce qu'il fallait pour assurer au monde entier, ébranlé par un aussi formidable cataclysme : la paix nécessaire à la reprise de l'équilibre.

* *

Il a vu certainement clair, avec toute la lucidité de son esprit éminemment français, et j'en ai eu personnellement des pr&uves avant même la fin de la guerre, quand déjà le dénouement s'ap-prochait, par des personnalités de son entourage le plus intime, qui m'affirmaient que, sur la question du Rhin en particulier, il serait intraitable et irait plus loin qu'on ne le pensait.

Se croyait-il alors sûr de per-suader l'Anglais et . de mettre l'Américain en face du fait ac-compli ? Lui, qui parle si bien anglais, l'ami d'Edouard VII, qui a été toujours fidèle à la politique d'alliance avec l'Angleterre, con-naissait-il bien l'esprit de Lloyd George, et, l'ayant éprouvé tenace, clairvoyant, condescendant pen-dant la bataille, jugeait-il qu'il le dominerait, à l'heure de la paix,

. de tout le prestige de la victoire

gagnée par le généralissime et par l'hçmme d'État français ?

Et puis, il y a eu Wilson dont on ne s'est pas assez méfié 1 Amé-ricain apportant d'Amérique une conception théorique, ün "idéa-lisme de justice et de droit inter-.nationaux, qu'il jugeait, a pr/on';, comme la panacée de la paix uni-verselle, comme le baiser de paix des peuples affranchis, et, avec cela, ignorant l'Europe dont il voulait régler le sort en arbitre souverain.

Quel est celui des deux, Lloyd George ou Wilson, qui a pu en imposer à Clémenceau au point de lui arracher, sur la question essentielle du Rhin, des con-ditions qui ont dû lui être doublement douloureuse, du fait que lui les consentait (et qu'il savait combien la France en souffrirait dans le présent et dans l'avenir ?

Wilson a dû faire valoir qu'on avait accepté ses quatorze arti-cles, en particulier le respect du droit des nationalités.

Mais Lloyd Gorge ne compre-nait-il pas que la garde au Rhin couvre autant l'Angleterre que la France, et que la lamentable his-toire des guerres européennes est faite de la dispute du Rhin et du forcementpériodiquedela grande barrière rhénane par les invasions germaniques ? Ne savait - il pas que la politique impériale n'a dé-chaîné la guerre actuelle que pour poursuivre, après l'écrasement de la France, gardienne de l'Occi-dent atlantique, la suprématie maritime et l'anéantissement de la puissance anglaise, en atten-dant le tour de la puissanc amé-ricaine? L'Allemagne ne rêvait-elle pas la domination universelle et la réorganisation du change du monde à la mode de la kultur ?

f *

Clémenceau a dû lutter, nous en sommes certains. Mais c'est à la date du 11 novembre qu'il fal-lait poser les conditions formelles de la paix, avec l'épée invincible de Foch. Plus tard, l'heure pro-pice était déjà passée.

Cependant, l'opinid*n publique française était unanime à soute-nir la politique française, même au prix d'une brouille momenta-née avec les Anglo-Saxons. Quelle que fût la pression financière et économique qu'ils croyaient exer-

cer sur ce qu'ils appelaient « nos revendications sentimentales et historiques », ils n'auraient pas résisté à la menace de rompre ; leurs peuples ne les auraient pas suivis dans un dissentiment avec la France.^

Foch vit plus loin que Clémen-ceau et ne fut pas le conseiller écouté qu'il aurait dû être; d'au-tres, plus rapprochés par la poli-tique ou par l'intimité l'écartè-rent.

Les deux témoignages de la journée du jeudi 5 février reste-ront décisifs. Une affirmation : le péril de la patrie finit au Rhin. Un souhait, une espérance : on y restera ! parce que les Allemands, heureusement, ne pourront pas, qu'ils le veuillent ou non, exécu-ter intégralement les conditions de paix. Et déjà, le fait de ne pas livrer, les coupables, précédant celui de ne pas livrer les mil-liards, nous fait espérer que c'est Foch qui aura raison.

Général MALLETERRE.

Leur,.. « Culot » !

On sait (jua }es Biiv.hes ont tons les touiiei». On ne le -au pas encore assez. Voici qui achèvera le les peindre

D'honorables cornnicrçants de Paris et d • Nord, qui liennenl un rayon d^ caries postales illustrées, viennent de recevoir d'une maison de F-irtb (Bavière) UUH h ttre qui leur offre — nous vous le dononnons en raille que vous ne le devineriez pas — qui leur offre, par grandes quantités, des vues des p^ys dévastés, du Nord de la France.

Eh I bien ! qu'en dites-vous?... Qu'il n'y a pas de petits pr. lits... de guerre et (oéme d'aprés-guerr«... Evidetnmeoi...

Mais l'on croirait, vraiment, qnn les Boches n,oQt démoli oos villes el nos vil-lages que pour avoir l'occasion — et l'a vantage — de nous en revendre les pho-tographies.

Après cette bocherie-làon peut, comme dit l'autre, tirer l'échelle I...

^ ^

Imitations • B« d'imitations Ou sait qife, comme corollaire de l'af

faire des mistelles, il y eut l'affaire des faux vins portugais. Qu'adviendra-t-il de tontes ces histoires ? On ne sait.

Par contre, ce que l'on n'ignore pas, c'est que, depuis des mois et des mois, nous ne bavons que des imitàtions des vieux vins célèbres de nos alliés.

Cette constatation, chacun de nous, en somme, pouvait la faire. Mais l'Etat por-tugais tint, de son côté, à la faire faire légulièrement par ministère d'huissier, et

il i hiirgea un de no i fficiers ministériels parisiens d ' « iipérer » dans divers cafés et épiceries du la capitale.

L'excellent homme opéra. I l opéra même avec une tello con.'cience qu'il Ini anivs, certain soir, .1h support r ph'iôt mal tous се.ч méiitrige- auxquels il s'était cru obligé de goiiter.

Et aujourd'hui, Il se faut bien garder de parler à notre huis.Mer, de porto on de (nadère. Il prend, iout de suite, cela poiir мне ifi)ure personnelle.

NOUVELLES EXPRESS

\l. Valette, le nouveau préfet de Maine et Loire a pris possession de son poste lundi dernier.

M Louis Bartiiou est chargé par divers groupes de la Chambre de rédiger et de déposer une proposition de loi ayant pour objet de (iéc-arer que M Raymond Poincaré a bien mnité de la Patrie

C est mardi prochain i l courant, que commenceront au Luxembourg les audiences du procès Caillaux Quel jour, •pour metlre bas le masque.

Encore un accident de chemin de fer à Melun Le mécanicien est blessé. Ce dernier avait échappé à la catastrophe du 4 novembre i9i3.

m. Uenehanel a donné sa d'émission de président de la I hamhre.

La classe 4920 sera appelée en une seule fois.

Le- Kronprinz, voudrait jouer le rôle de bouc émissaire.

La Chambrep,iril la conduiteindigne du maire de Brrst qui refuse les mani-festations des mutilés. Beau programme social que nous avons heureusement balayé.

B U L L E T I N F I N A N C I E R

Paris le 7 Février 1920. La semaine se termine en hausse dans

tous les compartiments en général et avec dûs transactions toujours pins n imbreu' ses.

Les changes restent tendus tt nos ren-tes sont fermes 37o58,75,57o 87,55, 4% 1918 71,20.

Les Etablissements de Crédit sont tou-jours en progrès, Banque de P.iris 1,480 Créjit Mobilier 570, Union Parisienne 1 248, Banque Industrielle de ' liine 920 avec droits el 877 ex-droits, t. t établis-sement dont il convient de cousi.iler l'es-sor parttculiéremenl brillani procède à l'émission de 150,000 actions ¿u nominal

Page 2: 10 С raesarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · de la Patrie" Tout le discours du maréchal Foch devan l'Académit e française se résum een

de 500 francs libérés de 250 francs jouis-sance I " janvier 1910 et oiTertes au prix de 605 francs, soil 415 francs nets par action souscrite.

La moitié des actions est réservée à titre irréductible aux actionnaires à rai-son de 1 action nouvelle pour 4 anciennes les souscriptions sont reçues jusqu'au 18 février au siège Social 74, rue St-Lazare.

Les valeurs cuprifères sont très fermes Rio 2368.

Pélroliféres eu reprise Royal Dutch • 46,200, Shell 727.

Mines d'or en effervescence, Rand Mi-nes n i , Goldefields 139, Mexico El Oro 370, Camp Bird 72.

Caoutchoutiéres en forte avance, Fi-nanctére 383 contre 449, Malacca 336.

En valeurs diverses les établissements H. Carroll sont demandés à 128 francs et les Phosphates du M Ziïta à 915.

(Soeiété d'Etudes et d'Informations Financières, fi'iate de l'Agence Havas)

Points (le Tait, points de droits

Incendie. — Absence du locataire. — Clefs confiées au propriétaire. — Responsabilité des dégâts.

Hue brave femme avait loué une cham-bre dans une maison appartenant à M. V... Elle n'habitait pas cette chambre la plupart du temps, mais l'avait garnie de mobilier, de vêtements et divers objets de ménage. Quand elle s'absentait, elle laissait au propriétaire, qui occupait le reste de 1 immeuble, les clefs de sa chambre.

Fort malheureusement survint un iijcendi«. Les flammes dévorèrent en eiitier la maison de M. V... el la cham-bre de sa locataire ne fuï pas épargnée.

Or, celle-ci tint le raisonuemetit sui-vaot : « J'avais mis dans la chambre pour 1.500 fr. de mobilier. J'en avais laissé la garde au propriétaire puisque je lui avais remis les clefs. II ëtait donc dépositaire des meubles qui sont gardés sous ces clefs dans la maison. Par cette seule qualité de dépositaire, i l est donc responsable de la perte de mon mobilier, .le vais, par conséquent, l'assigner en dommages-intérêts.

El la bonne femme ^ssigna son pro-priétaire.

Avait-elle raison ? Non. Bien que la clef de la chambre incen-

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N» 28. — 11 Février,

Í U H I Ï E Ë N ! Grand Roman inédit du temps de Guerre,

Par Jiules de G A S T Y N E

PREMIERE PARTIE EN PLEIN MYSTÈRE

X I

(Suite) Hélène, qui avait toujours gardé un

souvenir attendri de ses relations ancien ûes avec le comte, se sentit toute trou blée.

Elle devint toute rouge et dit : — Vous vous moquez de moi. — Pas du tout. — Vous voulez me faire croire que

TOUS m'aimez encore ? — .le veux vous faire croire ce qui est. — Qaelle plaisanterie ! . . . Vous ne me

l'avez jamais dit. — Parce que je pensais que vous étiez

heureuse avec votre mari et que je ne Toulais pas troubler votre vie.

— Heureuse, fil Hélène, rêveuse, oui, je l'ai é'é,«tjô l'ai bieu aimé lant qu'il

diée ait été laissée entre les mains dn propriétaire, M. V..., cette circonstance ne saurait être, par elle-même, constitu-tive du contrat de dépôt. I l eut fallu, pour cela, que le propriétaire ait accepté d'être le dépositaire et d'encourir toutes les responsabilités qui eussent été la conséquence d'un semblable engagement de sa part.

L'art. 1922 du Code civil dit bien que le dépôt peut être tacite de la part de celai, qui dépose les objets, mais peut-on voir, dans la remise par le locataire au propriétaire des clefs de la chambre louée, un fait constitutif du contrat de dépôt d'uû mobilier en l'absence d'accep-tation s'iDduisaot des pièces et documents de la cause ? iNous répondrons : non, avec la Cour de Cassation. Oa sait, au surplus, qu'au-dessus de 150 fr. la preiive par témoins n'est pas admise.

Par suite, la question à trancher était toute simple ; la susdite remise des clefs équivaut-elle à un contrat de dépôt? Si elle n'y équivaut pas, il faut une autre preuve écrite du contrat, et si l'on n'a pas celte preuve, on ne pourra pas prou-ver le dépôt de mobilier.

Or, dan» l'espèce, pas d'autre preuve du dépôt que la remise des clefs, et la Cour da Cassation déclare que cette remise de clefs faite »par un locataire à son propriétaire n'a pas le caractère d'un contrat de dépôt du mobilier eofermé sous ces clefs. Les contrats ne peuvent être que précis ; ce sont les clofs qui ont été déposées et pas autre chose, par conséquent le propriétaire oe pouvait se constituer dépositaire de ces clefs.

M" LAUR.

Chronomètre G. GOUIN

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48, rue St-Jean, 48 (TÉL. 2 15) S A . X T I S / I I J R

n'était qoe mon amaot. Mais depuis que je l'ai obligé à ce mariage qui répugnait tant à sa mére, et depuis la douleur que lui a fait éprouver la disparition de celle-ci, SOQ attitude envers moi a bien changé. Je lis dans ses yeux, non seulement du l'indifférence, mais du mépris.

La jeune femme avait prononcé ces mots avec un accent pénétré, montrant que, chez elle, le souvenir de l'ancienne affection n'était pas encore, malgré tout, tout à fait éteint.

Et une larme perla au bords de ses cils.

Mais elle réprima vite ce moment d'at-tendrissement, qu'elle trouva indigne d'elle et qui devait faire sourire le scep-tique qui l'ècoutait d'un ^ir narquois.

Et elle s'écria : — .Mais je suis bien bête de m'émou-

voir. Cela ne lui fait pas autant d'effet, à lui, et maintenant je ne désire plus qu'une chose : avoir mon fils, l'avoir tout à moi, à moi seule, et je n'aime plus qu'un être au monde, lui, lui seul l Tout le reste...

Il y avait une expression d'amertume el de découragement dans l'accent de la jeune femme.

Le comte sourit. — Et moi, je ne compte pas ? Oh l vous mon ami, ce n'est pas la

1

l

ET RÉGIONALE

SANS GAZ Depuis trois jours Saumur est complè-

tement privé de gaz de par la pénurie des arrivages de charbon.

Ou attend plusieurs envois de Nantes pour reprendre le service si malencon-treusement interrompu.

Union Athlétique Saumuroise La réunion générale qui devait avoir

lieu aujourd'hui mercredi 11 février, à 20 h. 30, au siège social « Café Molière » e»t remise à une date ultérieure.

Commission Arbitrale des biens ruraux du canton Nord Est.

La prochaine session est fixée au 21 février 1920, à midi, à l'Hôtel-de Ville de Saumur, salle de la Justice de Paix,

Le sort a désigné comme assesseurs à M. le Juge de Paix, président de la Com-mission.

1° Jurés propriétaires titulaires : M. Jean Boisnier, demeurant au lieu-

dit « Jarry » commune de Brain-sur-Allonnes.

M. LouisRobineau, demeurant à Neuil-le.

2° Comme juró propriétaire suppléant: M. Hersard-Moreau, demeurant à V i l -

lebernier. • 3" Jurés fermiers titulaires : M. Jean Chudeau, demeurant au lieu-

dit « la Croix Courault y> commune de Vivy.

4° Juré fermier suppléant : M Etienne Rosier, demeurant à Neuillé.

Le secretaire de la Commission arbitrale des biens ruraux du canton Nord-Est de Saumur,

ALLARD.

Avis aux cultivateurs Les cultivateurs démobilisés sont pré-

venus qu'il n'existe plus k l'École de Ca-valerie, de chevaux pouvant leur être prêtés.

I l est donc inutile^ qu'ils continuent a adresser à l'École, des demandes qui ne pourront êtra^atisfaites'. — i — — — — —

même chose. Certainement j'ai pour vous beaucoup d'affection, mais votre dispari-tion ne me causerait pas le même déchi-rement que celle de mon René. Ah I mon René I Si quelqu'un y iouchait, lui faisait da mal I

— Tant qu'il sera sons ma protection, fit le comte, je vous affirme que vous n'au-rez rien à craindre pour lui.

— Pourtant, si l'on découvrait... — On ne découvrira rien... Restez-

donc tranquille, et pensez à autre chose, à ce que nous serons vous et moi, et vo-tre fils avec nous, après le grand triora-pLe.

— Vous croyez que nous triomphe-rons ?

— C'est sûr ! C'est malhènatique... Qui songe à la guerre en France ?

— I l est certain que l'on n'y pense guère.

— Chez nos amis, voilà cinquante ans I que l'on ne »onge pas à autre chose, qu'on

la prépare, et comment 1 avec quel soin, qu'elle merveille d'organisation I Vous en savez quelque chose, vous qui êtes en rapport avec plusieurs de nos amis de Berlin. La guerrô n'aura pas été déclarée depuis quinze jours que le kaiser fera dans Paris une entrée tdomphaoïe et solennelle.

Dann le« ind i rec te» M.Michelet, r.ontrôleur de la Garantie

à Saumur, où il con duit droit de cité, de par son aménité et ses e x c e l l e n t s rapports avec le commerce local, est passé, a la date dn 1 " février courant, au titre de contrôleur de l'important service des con-tributions indirectes.

Nous lui en adressonsnos compliments.

B é o r g a o u a l l o n de la Cavalier« et anciea» Cavauei^» de Manège de »'Ecole de C a v a l e r i e

Les anciens Cavaliers de manège de l'École d'application de Cavalerie qui dé-sireraient faire partie de la S o c i é t é en voie de réorganisation sont invités à as-sister à la réunion qui aura l ieu, sous la présidence du colonel Thureau, com-mandant l'Ecole, le dimanche 15 février, à 3 h. 1/2 du soir, salle des Américains, Mess des Officiers, à l'Ecole de Cavalerie.

Les intéressés peuvent prendre con-naissance des Statuts au bureau du ma-réchal des logis fourrier Bouleau, tous les jours, de 2 h. à 8 h. du soir.

Ceux d'entre eux ne pouvant assister à la réunion pourront, sans limite d'âge s'ils sont en bonne santé, se faire ins-crire en allant prendre connaissance des Statuts, jusqu'au 22 février inclus, eu versant le montant de la cotisation et du droit d'entrée. Passé ce délai, l'art. 20 leur sera appliqué iotégralement.

AVIS M. OURIOU, Boucher, 8, rue

Beaurepaire, mutilé de guerre, donne avis que, venant d'être réformé, il rouvrira sa Boucherie le Samedi /4 Février courant.

Tous ses soins seront apportés pour donner satisfaction aux îersonnes qui voudront bien 'honorer de leur confiance.

I

Eiei» recitrlcllonii ponr Carnaval

En raison de la situation économique, le préfet de police a décidé que la tolé-rance qui permettrait aux débitants de boissons de laisser leurs établissements ouverts toutes la nuit le mardi gras et le jeudi de la Mi-Carême, ne pourra être accordé celte année.

Les cafés el les restaurants, ainsi que les salles de spectacles el de divertisse-ments pourront rester ouvert jusqu'à mi-nuit le mardi 17 février et le jeudi 11 mars.

Et comme la jeune femme demeurait rêveuse et ne paraissait pas partager Ten-Ihousiasme et les espoirs du comte, celui-ci remarqua :

— On dirait que cela ne vous fait pas plaisir.

— Cela m'épouvante un peu. — Pourquoi? — Tant de sang versé I — Bah I la belle affaire I le kaiser et

son fils ne s'en préoccupent guère. Tout pour la victoire, pour le triomphe de la plus grande Allemagne.

— Ét s'ils étaient vaincus? — Cela, ma chère amie, est aussi im-

possible que de voir le soleil à minuit. Les précautions sont trop bien prises et on ne fera rien à la légère. Faites donc de beaux rêves ;el »ongez qu'ils ne larderont pas à se réaliser. Et dormez sur vos deux oreilles. Maintenant, chère amie, je suig obligé de vous quitter. Je suis attendu pour un grand dîner.

— Adieu donc, chère amie, ou plutôt à bientôt.

Et le comte prit la main d'Hélène qu'i l baisa respectuensement.

Puis i l ouvrit la porte et conduisit la jeu-ne femme jusqu'au bout du hall, et i l se sépara d'elle après lui avoir de nouvean baisé h bout des doigts.

C H R O N I Q U E T H É Â T R A L E

Heureusement qu'il --xiite toujoarsdej exceptions à la règle ; de cette régie qui semble s'instaurer sur cotre scène. Car depuis quelque temps, les mêmes pièces modernes ressassent continuellemeoi i g mêmes intrigues plus ou moins légères pour nous conduire au tradiiioDQji dènouerneni.

La tournée Chartier que nous avons en la bonne fortune d'applaudir samed' nous a procuré avec « Napoléonoetie » de bien agréables moments.

La pièce, excellente de tous poiots tirée du célébré roman de Gyp, fut im^r-prêtée d'une ravissante façon, et nous ne saurions trop renouveler ici nos félici-lations à tonte la pléiade d'artistes qui entourèrent la ravissante « filleule de l'EtDpereur » (Mlle Yvonne Gille), se jouant gaiement d'un Louis XVII l l^it bieu incarné (M. Bureau-Lindei)

La mise en scène, les costumes splea-dides, tout contribua à rendre celte soirée délicieuse.

Nous espérons que la troupe de M. Chartier qui inaugure ses tournées se souviendra quelque jour de l'enthou siasme des Saumurois et que sans tarder elle nous donnera une nouvelle repré-sentation.

Conférence Mutualiste

Dimanche, à trois heures, avait lieu au Théâtre la conférence organi.'<ée 8..ns les auspices des douze sociétés mutua-listes de la région.

M. le docteur Asiié, maire, présidait assisté de M. Roimarnier, sous-préfi^t el de M. de la Goillonnière, conseiller gé-néral.

On remarquait également à leurs cô-tés, MM, Courtoison. président de la Société de secours mutuels ; Vidal, ad-joint et président de la Saumuroise ; MM. Apparu, Grégoire, Hubert, Gault, etc.

Puis dans la salle où l'élément féminin tenait large place, un sympathique t t nombreux auditoire de mutualistes, sui-vit avec intérêt les judicieux enseigne-ments du conférencier.

Aussi apprécié qu'applaudi, le sympa-thique président de la Fédération de Maine-et-Loire, termina son iniéressaiiie

Hôléne gagna l'avenue des Champs-Elysées, fit signe à une auto qui passait et donna son adresse au watlman.

Puis elle s'enfonça dans l'angle da coupé. ^ C e qu'elle venait d'apprendre la plon-geait dans un monde de réiléxions.

Deux voies s'ouvraient devant elle. La voie honnête, la voie droite, celle m

elle aurait répudié toutes les infamies de son passé et serait revenue à son mari, au père de son fils... où elle aurait par-tagé ses angoisses patriotiques et aussi sa gloire, où elle aurait senti battre son cœur à l'unisson de celui de tous les Français qui allaient repousser l'infâme agressioc, où elle aurait mis dans l'âme de son fils, qui était Français, des sentiments fran= çais.

Hélas I cette voie lui était fermée. D'un instant à l'autre, son mari, qui se défidit d'elle, pouvait découvrir le rôle qu'elle avait joué, tant dans la disparition de J» mère que dans le vol des documents dt» robés, et alors tout s'effondrerait.

Elle serait chassée indignement, arrê-lée peut-être, et on mettrait la main sur son fils.

Il ne fallait donc pas songer à la vie pai-sible et sans reproches,

(i smvre,) ft

Page 3: 10 С raesarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · de la Patrie" Tout le discours du maréchal Foch devan l'Académit e française se résum een

(wuiwne par UQ pressao' appel HQ faveur «lu prochaiQ Coog'-es DaiioDal q n ÎB tien-.Ira en a<)ûi prochain.

C'est auhsi pour M. Girard l'occasion d'annoncer qae la clôture de ses assises mutualistes se terminera par une visite des congressites en notre coquette cité.

M. le Maire remercie alors le conféren-cier de ses bonnes paroles et lève la séance au milieu des applaudissements de l'auditoire.

Union Nationale des Combattants

Bonne journée, dimanche dernier 8 février, pour le Groupe d'Anjou Trois nouvelles sections ont été fondées : l'une à Mooirenil-Bellay, pour tout cet impor-tant canton, l'autre à f.higné, près de Noyant, la troisième à Maulévrier,près de Cho et suivant de près la formation ré eeniH des sections ds St-FloTHot-le-Vieil et (In Mesnil-St-Laurent. Ces deux der Diéres sont dues è l'activité et au dévoue-niHut de M. Prodhomme, président de celle de St-Florent. Celle de Chigne à l'mitiative de M. Sau el à la conférence que, sur sa demande, le groupe a fait faire dans cette localité par un de ses membres les plus dévoués, M. Maurice Ligot, qui a su exposer, en termes excel-lents, à de nombreux auditeurs, le but del'U.N. C., les avantages qu'elle pro-cure à ses membres, et, l'esprit de véri-table union sacrée qui l'anime.

A Montreuil-Bellay, l'élan avait été donné de loogue date par ie D' Poingt et M. Lasserre dans toui le canton. Leurs efforts, secondés par bon nombre de combattants, parmi lesquels MM. de Graodmaison père et fils, ont assuré le succès de la réunion de dimanche. Le délégué régional de l'U.N G., le comm' du Plessis, y a fait connaître en détail l'organisation et le fonctionnement dn gr upe d'Anjou ; le lient.-colonel Amiot, président de la section de Saumur, ce qui a élé fait jusqu'ici dans cette ville et ce que l'on se propose de faire à l'avenir pour organiser pratiquement les services do groupe dans l'arrondissement.

A l'unanimité, l'assemblée a volé la formation d'une section cantonale el en a élu séance tenante le bureau, compi-sé des principaux inititiateurs du mouve-ment el chargé de constituer au plus tôt des sous-sections daos les communes en-vironnantes.

A Maulévrier, la réunion, organisée par M. Cesbron-Lavau, qui l'a présidée, n'a pas eu un moins heureux succès. Ainsi, en peu de jours, le groupe d'Anjou s'est renforcé de cinq nouveaux groupe-ments, dont l'un très important ; nous pouvons même en compter six, puisque la section de St-Georges-du-Pay de-la-Garde s'est également constituée depuis le 1er février. C'est UQ éloquent témoi-gnage du prix que les combattants atta-chent à ses services qui, malgré le peu de temps écoulé depuis leur organisation, fonctionnent déjà régulièrement et se sont rendus utiles, dans tout le départe-ment, à de très nombreux membres de l'U.N.C.

Une réunion dn conseil de la section de Saumur, à laquelle assistait le com-mandant du Plessis, a terminé la jour-née et a permis de mettre au point un certain nombre de questions relatives aox divers services et à leurorganisation dans les chef-lieux d'arrondissement.

¡jarnemenis Lucien Goulu, Francis Uela-porte el Raymond Vignier.

Ce trio de mauvais sujets, après avoir frappé et terrassé le plaignant, avait réussi à s'emparer de sa montre et de son portefeuille contenant près de cent francs.

L'argent fut dépensé en libations dans les lieux les plus mal famés, mais la montre fut retrouvée eo la possession de Goulu.

Aujourd'hui les trois complices sont écroués à la disposition du magistrat instructeur chargé de l'affaire.

Une Rafle A la suite d'une agression suivie de

Toi, opérée samedi soir sur la personne et au pri^judice d'on nommé Rochereau, demeurant rue Balzac, M. le Commissaire de police vient de faire écrouer îrois

Vagaboudage M. le commissaire de police vient de

faire mettre en sûreté, sous l'ioculpalion de vagabondage, une fille de mœurs fa-ûiles, Antoinette Le Boud^amnec, qui errait sur la voie publique.

T R I B U N A L C O R R E C T I O N N E L

Audience du 1 Fér.rier i9W

Brutalités. — Célestin Nupied, 39 ans vannier, sans domicle fixe, est condamné pour coups, à 15 jours de prison.

— Pour coups également, un nommé Gaston Moreau, .19 ans, donoiestique à Vivy est condamné à 15 jours de prison avec sursis et à 100 francs d'amende.

Vagabondage. — Un cheval de retour, Doc Auguste, 46 ans journalier sans do-micile, écope un mois de prison pour va= gabondage.

Police des Nomades. — Huit jours de prison à Thomas Lcchon, 16 ans, colpor-teur, qui voyageait .sans être muni du carnet anthropométrique.

Bris de vitre. — Un peu snrrexitée par les vapeurs d'alcool, la femme Cail-lea » tiée Léa Billet, 3! ans, brisa les vitres d'une aubergtî h Doué, où on lui refusait à boire Coût : 10 francs d'amende.

Le défaut d'a/fichage. — Sont condam-nés Mme Brnard, marchande aux Rosiers 50 francs d'amende. — Mme Clémenceau aubergiste à Bagneux, 50 frs. d'amende.

Farinepanifiable. — Pour emploi de farine panifiable à la fabrication de leur pâtisserie, deux boulangers de Montreuil sont condamnés chacun à 70'francs d'a-mende, somme égal à la quantité de farine employée. 70 kilogs.

M. André Chenet, boulanger à Vihiers qui employa 260 kilogs de farine dans les mômes conditions, est condamné à 260 francs d'amende.

Coups et blessures. — Fernand Carlis, 18 ans, journalier au Pay-Notre-Dame, avait cru bon de frapper avec la derniè-re brutalité, nn carrier qui prenait son repos dans une cave abandonnée.

Le tribunal justement indigné de l'at-litude brutale de Carlis le condamne à trois mois de prison.

Vol de récoltes. — Maxime Bauchereau 29 ans, ei Jean-Louis Bauchereau, 25 ans tous deux journaliers à là Fosse de Tigné s'employèrent à une récolte de choux sur le terrain d'autrui.

Dix francs d'amende chacuu les rappel-lent au respect de la récolte du voisin.

L'audience est levée à 16 h. 30,

Etat-Civil de Saumur XA.lSSA.%CE.ii

Le 8 février. — Odette Bourreau, à l'hôpital.

Paul-Clément-Marcel Blain, 18, rue de iiouen.

Le 9 février. — Solange-Marie Cha-gnsud, 28, rue Balzac.

Rimonne Rochard, à l'hôpital. JUARfAGES

Le 7 février. — Léon Papin, doreur, a épousé Suzanne Laury, bijoutière, tons deux à Saumur.

Le 9 février. — Roberl Aubin a épousé Marguerite Champion, tous deux em-ployés de commerce à Saumur. i^Narcisse Riôche , coitpeur-tailleur, a épousé Madeleine j^uylsteke, employée de commerce, tous deux à Saumur.

Le 10 février. — Louis Maurice, entre-preneur de couvertures, à Bagneux, a épousé Marguerite Josse, sans profession, à Saumur.

DÉCÈS Le 8 février. — François Leptyire,

époux Dubreuil, 39 ans, marchand r t -veodeur, impasse du Mouton.

Félicité Vérité, 86 ans, célibataire, rue de Nantilly, 21.

Florentine Rebeilleau, veuve Cavellier, 58 ans, sans profession, rue Pascal.

René Jumeau, veuf Audooin, 76 ans, cultivateur à Beaulieu.

Marle-f.,ouise Toulin, épouse Lemaître, 63 ans, couturière, à l'hôpital.

Transcription aux actes de décès de militaires morts pour la France : Gasion-Antoine Sireyssol, chasseur au 1" batail-lon de marche,» 21 ans.

Caisse d'épargne de Saumur Séanées des 5, 7, 8, Février ! 920

Sous la présiience de MM. Julienne. Nouvelle et Jourdan.

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Nota : La Caisse acceptera à ses guichets les souscriptions à l'emprunt national du 19 février au 20 mars 1920.

Situation Agricole Nous avons depuis quelques jours un

très heurenx changement de tempéra-ture, les gelées blanches sont assez fortes dans la nuit claire, et les cultures en terre s'en trouvent on ne peut mieux, la végétation ayant élé trop active jusqu'ici sons l'inlluence d'une humidité persis-îaute. Sur de nombreux points, il y a, dans les céréales d'automne, un peu trop de verdure parasite. Malgré les mau-vaises conditions atmosphériques qne nous avons subies, on ne peut pas dire que l'apparence générale soit inquiétante. Au conlraire, les cultivateurs estiment que la plupart des seigles el des blés sont tout à fait satisfaisants. On craignait gins doute les funestes conséquences de l'excès d'eau, mais la pluie ayant cessé oD regarde les champs d'un œil plus optimiste. Mais cela oe modifiera pas le total des superficies ; il est maigre, en vérité pour le blé, et les mesures que l'on promulgue aujourd'hui «onl décidément trop tardives. I l ne faut pas, en effet, compter sur de gros efforts au printemps pour accroître les superficies consacréee au froment. Pour remédier au mal de l'étatisme, à l'avilissement officiel du prix de la première céréale, il faudrait distribuer graluilement des semences. Le fera-t-on '? Même avec une pareille faveur, dont les contribuables payeraient les frais, i l n'est pas bien certain que l'on négligerait l'orge et l'avoine.

Les plaintes contre l'humidiié du sol, qui étaient vives encore il y a 3 ou 4 jours, oui cessé et le temps sec que l'ou récla-mait est venu à point pour stimuler les labours repris un peu partout, et surtout dans les régions libérées.

Les expéditions de semences étant plus ou moins améliorées, il faut espérer que l'on ne sera pas pris au dépourvu pour les ensemencements envisagés.

Les prairies présentent une végétation açse? activa dans les régions du Midi et

de la Loire, et d'aucuns envisagent d'ores et déjà une bonne première coupe, au moins sur les légumineuses. Mais n an-ticipons pas trop. Nous pouvons subir eu février, des gelées sensibles, capables d'arrèier l'essor des vègetatinns.

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Prochainement aura lieu au théâtre municipal de Saumur, sons la direction de l'imprésario Antoine RASIMI , one re-présentation, l'Enfant de ma sœur, le désopilant vaudeville de MM. Mouezy-Eon et Robert Francheville, le plus gros suc-cès actuel à Paris. Cet hilarant vaudeville sera interprété par les meilleurs comiques des principaux Théâtres de Pans.

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Annonces Judiciaires et L&gaies Tarif d'inser ion pou:' 1 '320

Le Préfeit de Maine et Loire; Vui le décret du Gouvememenit d,e la

Défensel Naitionale, en date du 28 décem-bre 1870, ainsi conçu :

Provisoirement, et jusqu'à ce qu'il en ait ..été autrement décidé, Les annonces judiciaires et légales pourront être insé-rées, au choix des parties, dans Fun des

jouTTxauix pupjliés en. langue fralnçaise dans lie diépartement.

(( Néanmoins, toutes les annonces judi-cliaires relatives à ulnei ménie procédure de vente seront insérées dans le même journal ».

Vu l'article 25 du décret du 17 février 1852, en oe qui concerne le règlement du tarif d'insertion dies annonce.s judiciaires

Vu les lois des 23 octobre 1884 et 19 mars 1917 sur les ventes judiciaires ;

Vu les circulaires de M. le ministre de rinitérieur des 27 octobre 1880, 9 avril 1900 30 noviembi'e 1917 et 30 janvier 1919 ;

Vu la hausse survenue dans le prix du papier et autres matières premières em-ployées dans l'imprimeriei ainsi que dans celui de la miain-d'œm'xe.

Arrête : Arïicle premwr. — Le tarif du prix d'in

sertiom des annonces judiciaires et léga-les prescrites par le droit civil, les codes de procédure ou de commerc^e et par les lois spéciales pour la publicité ou la vali-dité des actes de procédure ou les contrats insérées dans les journaux du départe-meni dte Maine-et-Loire est fixé, pour 1920 à quatre-vingts cerutimes pour tout le dé-partement par ligne de vingt-trois à qua-rante lettres, caractère sept points à Fé-clielle • tyipographique.

Article' 2. — Ce tarif sera réduit dp moi-tié : 1. pour les ventes judiciaires d'im-meubles dont le prix ne dépassera pa.s 2.000 fr. (loi diu 23 octobre 1884) ; 2. pour les ventes judiciaires dépendant des suc-cessions visées par.l'article II de la loi du 19 mars 1917.

ArticLe 3. — L'acceptation du tairif lé-gal par rimprimeur comporte aussi né-cessairement l'obligation de consentir aux réductions fordonnées dans certains cas spéciaux par le législateur.

Article 4. — Le coût d'un exemplaire légalisé l&st .réglé, non compi'is le droit d'<piTegistremient, à (cinquante centimes.

Artiicle 5. — Le relèvement du tarif ré-sultant du présent arrêté est établi à ti-tre! fexoeptioninel et teera knodiflé quand les circonstances le permettront.

Article 6. — Le présent arrêté sera in-sérée aui Recueil des (Actes Administra-tifs de la Préfecture, ampliation en sera adireissé à M. Je Garde des Sceaux, mi-nistre de la Justice et à M. le Ministre de l'Irutérieur.

Angers, le 31 décembre 1919. Pour le Préfet,

Le Secrétaire Général ; Pierre BODEREAU.

La Semaine Sociale de i 920 à Caen La douzième session des Semaines

Sociales aura lien à Caen, du 1 " au 8 août prochain, sous le haut patronage de S. G. Mgr l'Evéque de Rayoux. Telle est la bonne nouvelle apportée par le dernier n° de la Chronique Sociale de France. Une nouvelle non moins bonne, esl l'annonce de la création en juin, des Semaines Sociales au Canada, f.es pro-grès de cette institution d'ense.ii^nement social, en révèlent la grande opporlunité. Si les catholiques veulent contribuer à redresser et orienter l'espril pnblifc, mis en désarroi par les conséquences de la guerre, ils doivent saisir l'opinion des thèses si justes et des remèdes si efficaces, fournis par la doctrine sociale catho-lique. Sur ce sujet bien actuel, la Chro-nique Sociale de janvier expor-e des vues pleines d'à-propos. On lira également avec inlérèi l'article de Maurice Gauche-ron sur la Vie liturgique el la Vi-i sociale ; de Desplanque snr le Crédit p.>f ulaire.

Envoi gratuit de deux nun.i^ros spéci-men, contre demande adressée à la Chro-nique Sociale, 16, rue du Plat, à Lyon.

Page 4: 10 С raesarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · de la Patrie" Tout le discours du maréchal Foch devan l'Académit e française se résum een

Études de BONNEAU et BOU-TILLIER-SAINT-ANDRE, avoués à Saumur, M< TEXIER, notaire à Saumur, gérant l'élude desRosiers-öur-Loire.

SUR LICITATION Le Dimanche 22 Février 1920, à 12 h.

en l ' é t u d e de Notaire des Rosiers-sur-Loire,

E N D O U Z E L O T S , D E

Deux MAISONS Aux Rosiers, rue Nationale, et de

Divers Morceaux de Terre communes des Rosiers et de Gennes.

S'adresser à M " Bonneau et Bou-tillier-St-André, avoués, et M® fexier, notaire.

Élude de M» EDELINE, Notaire au Puy-Notre-Dame.

V e n t e M o b i l i è r e Le DIMANCHE 22 FÉVRIER 1920,

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S I G N A T U R E D E L ' A B O N N É :

15! NOTA. — Délactier ce Bulletin et l'adress. r à M. le Directeur de l'ECHO SAUMUROIS, ^ ^ t, place du Marclié-Noir, avec le moulant de l'Abonnement en mandat-poste. ^

A V I S La L" dn idiemiû de f t r d'Orléans a

l'honneur d'informer le public qu'elle réalisera, depuis le 8 février courant,' le remaniement d'une partie de ses trains de voyageurs.

Ci après les modifications intéressant la région :

Trains Express : Les trains 25 et 33, parlant de Paris-

Quai d'Orsay à 19 h. 26 et 20 h. 25, se-ront respectivement retardés de 44 mi-nutes et de 1 h. 15; leur vitesse sera augmentée; l'arrivée à Bordeaux s'effec-tuera à la même heure qu'actuellement.

Le tram 26, avancé de 26 minutes au départ de Bordeaux, arrivera à 1 h. 58 plus tôt à Paris-Quai d'Orsay ; il ne des-servira plus Auneau et Voves.

Le train 136 (Paris-Nantes), dont Its heures extrêmes ne sont pas modifiées, sera accéléré entre Les Aubrais et Sainl-Pierre ; la vitesse sera réduite eotre Sau-mur et Nantes.

L'express 141 partira du Quai d'Orsay à 20 h. 55 au lieu de 20 h. 05 ; il arri-vera à Nantes a 4 h. 39.

Le train 142, dont la vitesse sera légè-re oent augmentée, arrivera 17 miouies olus lôt à Paris ; il desservira Voves et \uneau.

L'express 136, légèrement acce ère, arrivera à Paris 7 minutes plus tôt qn'ac-t ieiiement.

Trains Omnibus .-l Ligne de Tours à Orléans :

. Le train 524 sera avancé de 24 minutes au départ de St-Pierre, pour permettre son entrée directe à Orléans sans com-prumeitre ses correspondances.

Ligne de Touis à Chàteauroux : Légère accélération du 787 pour le

faire arriver à Chàteauroux à 10 h. 35 et le maintenir en correspondance avec le 1862 sur Vierzon.

Le train périodique 793 sera avancé de 13 minutes ^au départ fie Tours, où il relèvera les mêmes correspi ndaucts qu'actuellement.

Ligne de Tours au Mans : Les trains 5676 et 36^4 seront retar-

dés de 15 minutes au dépari de T mrs ; le retari) sera récupéré par une accéléra-tion de la vitesse.

Ligne de La Flèche à Aubigné : Le train périodique 3752 stra retardé

"le 35 minutes entre Aubigné et La Flèche ; le 3754 partira 5 minutes plus tard d'Aubigné.

Lig'ie de Tours à Angers : Les tratos 3307, 3331 , 3334 seront

acc iTés pour réduire la durée du trajet. \ r^ 3307, .lép. 6 h. 32 ; Aogers

arii'H- 10 h. 15. Aoyers 33:34, dep. 19 h. 47 ; Tours

arrivee 23 h. 34. Ligne de Tours à Nantes : Aci;e:éral!on 'íes iiams 3355, 3379,

3358, 3370 et 3382 pour diminuer la duree du trajet.

Angers 3355, dep. 5 h. 40 ; Nantes arrivée 8 h. 23.

Angers 3367, dép. 12 h. ; Nantes arri-vée 14 h. 49.

Angers 3379, dép. 17 h. 48; Nantes arrivée 20 h. 30.

Nantes 3353, dép. 9 h. 35 i Angers arrivée 12 h. 22.

Nantes 3370, dép. 16 h. 25 ; Angers arrivée 19 h. 02.

Nantes 3382, dép. 21 h. 03 ; Angers arrivée 23 h. 28.

I M P R E S S I O N S D E D E U I L

L'ECHO S A U M U R O I S insère

gratuitement k^vis d'Obsèques pour

es Familles qui voudront bien confier,

à l'Imprimerie du Journal, leurs com-

mandes de Lettres de Deuil (invita-

tions ou faire-parts).

CHENIIN DE FER DEPARTEMENTAL Trains- de Saumur à Cholet

STATIONS OMNIBUS-MIXTKS QUOTIDIENS ET HALTES 1" et 2"' classe

Saumur E.dép 6 50 15 11 Nantilly (h) ar . 1 1

— dép E 61 15 18 Chacé . . 1 01 15 22 Munet (halte) 1 04 15 JS Coudray-Mac. 7 H 15 35 Courchamps. N 2B 15 46 Monfort-Cizaj 7 35 16 50 Douces (halte) 7 43 16 04 Doué-la-Font. 7 49 16 10

— dèp 8 TO 16 30 Baugé-l-Fours S 19 16 ae Les Verchers S I7 16 48 Ligné (halte) 8 36 17 57 NueU . . . 8 S2 17.13 Passavant. . 8 57 17 18 Clère. . . 9 10 17 30 Les Cerqueui 9 19 17 39 Vihiers. . . 9 54 1« 14 St-HUaire(hal) 10 00 18 20 Coron. . . 10 27 18 47 Vezins . . 10 41 19 01 La Poterie . 10 50 19 11 Nuaillé . 11 00 19 23 CHOLET ar 11 16 19 38

Trains de Cholet à Saumur ^ STATIONS OHUIBDS-MIXTKS ODOTIDIXNI

ET HALTES 1 " et 2"' Classe

CHOLET dép. 7 00 13 49 Nuaillé . . . 7 17 1* 06 La Poterie . . 7 58 14 17 Vezins . . . . 7 38 14 28 Coron . . . 7 55 14 46 -

St-Hilaire (h) S 17 15 08 Vihiers . . . 8 41 15 38 Les Cerqueux 8 59 15 64 Cléré . . . . 9 11 16 08 Passavant (h) 9 18 16 13 Nueil . . . . 9 S4 16 26 Ligné (halte). 9 33 16 35 Les Verchers. 9 45 1« 47 Baugé-l-Fours 9 63 16 ES Oo«ô-la-F. ar. 10 00 17 OS

— dèp. 10 »0 17 SS Douces (balte) 10 LE il Si MonttartCUay 10 35 17 40 Courchamps . 10 44 17 49 Coudray-Mac. 10 S4 18 03 Muuet (halte) tl 01 18 10 Chace . . . . 11 04 L3 13 NanUlly (h.a . , ,

— dép. 11 09 IB 15 Saumur.E- ar. 11 15 18 24

OBSERVATIONS. - 1,'lieure des Ctiemins de fer de l Anjou est celle de Paris. Les Stations des Ctie-mins de fer de TAnjon qui ne sont pas admises à IraQquer directement avec les stations des réseaui de i'Orléans et de l'Etat ne délivrent des billets de voyageurs que pour les stations de Baugé, Noyanl-Méon, Saumur-Etal, NanUlly, Doue-la-Fontaine Cholet, Chalonnes-Etat, et la Possonnière.mai e enregistrent les bagages et les chiens pour leur desUnation définitive sur ces réseaux.

En principe, les trains mixtes de voyageurs el de marc handises du réseau Anjou n'étant pas attendus dans les gares de jonction par les trains de voya-geurs des réseaux voisins, en cas de retard de ces trains mixtes la correspondance n'est pas garanUe La correspondance n'est pas non plus garantie pour les trains mixtes correspondants au-delà (fi-s délais d'aiienle prescrits par Tadministralion dé|Artemen-lâlC.

BËSË4U UE L'ËT4T Ilodlflcationti ao Kervirc

de» Trains dt; Voyageurs

Ligne de Paris-Bordeaux (par mort) : Le train Express partant de Paris-Montparnasse à 8 h. ne circule entre Paris et Niort que les [mardis, jeudis et sa-medis,

Celui partant de Bordeaux Saint-Jean à 6 h. 37 ne circvile entre Bordeaux et Saintes et entre Niort et Paris que les lun-dis, merctedis et vendredis.

TRAMWAYS DE SAUMUR E T EXTENSIONS

Ligne de Fontevrault N

S E R V I C E D E S M A R D I , JEUDI

E T D I M A N C H E

Départs de Saumur P.O, 9 h. 35 — 16 h. Arrivées à Fontevrault, 10 h. 35 —17 h. 05 Départs de Fontevrault, 12 h. — 18 h. » Arrivées à Saumur P.O., 13 h. 07 — 19 h, 07

T R A I N D U S A M E D I

Départ de Saumur P.O., 7 h. 05 —116 h. '» Arrivée à Fontevrault, 8 h. 10 — 17 h.05

Départ de'Fontevraut, 8 h. 45 — 18 h. » Arrivee à Saumur P.O., 9 h. 52 — 19 h.07 Cestrains s'arrêtent à toutes les stations

et haltes.

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PM DEMANDE ^ o î X t -ai6 ans. S'adresser au Bureau, du Journal.

O N D S'ad

ENIfiNDEcr.tsrp'W — - - —- "7 Г resser au Bureau du Joturnal.

ON DENIANDEpir^pp'Sr.e Service de Table Hôtel-Restaurant.

S'adresser au Bureau du Journal.

Le Gérant : P. niCHOU

Saumur. — Imp. Girouard k Bichou.

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la sigoaiare^dn Gérant, UôteMe-ViW^deSmmWyle У9/ 1.1 3ÍA1BK,

Certifié par l'Imprimeur soussigné,