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Le DLA a associations témoignent ! 10 10 ans

10 Le DLA a10 ans · 2014. 6. 19. · Fort de 10 ans d’expériences auprès des structures d’utilité sociale, le Dispositif Local d’Accompa-gnement (DLA) permet de réfléchir

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  • Le DLA a

    associationstémoignent !1010 ans

  • Fort de 10 ans d’expériences auprès des structures d’utilité sociale, le Dispositif Local d’Accompa-gnement (DLA) permet de réfléchir aux projets des structures de manière approfondie.Cette réflexion a pour point de départ un diagnostic partagé avec les responsables de la structure. Elle est ensuite enrichie par les partenaires locaux et la mobilisation de consultants extérieurs. L’objectif du dispositif : le développement des projets, la pérennisation des emplois et la conso-lidation économique des structures.

    Impact sur l’emploi :Les structures accompagnées par le DLA voient leurs emplois augmenter de 2,6%.Cela est d’autant plus significatif que l’emploi associatif diminue à l’échelle nationale.

    De plus, plusieurs phénomènes sont observés au sein des structures qui ont été accompagnées par le DLA :• La part de CDI a crû d’un tiers• Une diminution du recours au temps partiel de 42% a été observée• Le recours aux emplois aidés a diminué de 10%Source : Ces chiffres sont issus des mesures d’impact sur le DLA réalisées en 2012

    Impact sur l’économie :La situation économique des structures accompa-gnées s’est améliorée pour 59% d’entre elles. Non seulement le nombre de partenaires financiers augmentent mais ces derniers se diversifient1. Ainsi, plus de 4 000 emplois ont été consolidés en Picardie depuis 20102.

    Pour bénéficier du DLA, il faut :• Avoir un emploi (ou un projet d’emploi à court terme)• Démontrer son utilité sociale• Être volontaire• Investir du temps salarié et bénévole pour mener à bien le projet de consolidation ou de développement1 France Active - Cahier Pratique Document - Octobre 2013

    2 Statistiques régionales - Enée

    EDITO

    Le Dispositif Local d’Accompagnement : Les structures d’utilité sociale (Associations, Structures d’Insertion par l’Activité Economique, Coopératives) se mobilisent sur leur projet de développement ! L’objectif est de développer les projets, pérenniser les emplois et consolider économiquement les structures.

    SCHÉMA D’INTERVENTION QUI EST CONCERNÉ PAR LE DLA ?

    Diagnosticavec l’association

    Intervention d’uncabinet extérieur

    Suivi du projet del’association

    Diagnostic : 3 semaines à 2 moisIngénierie : de 3 à 6 moisSuivi : 6 mois à 1 an après

    LES ASSOCIATIONS

    LES COOPÉRATIVES

    LES STRUCTURES D’INSERTION

  • ECHANGES POUR UNE TERRE SOLIDAIRE - (ETS)SECTEUR D’ACTIVITÉ : EnvironnementPROBLÉMATIQUE : Création de poste, notion économique

    Département : OiseSalarié-e-s : 1 en 2012, 2 en 2013

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?Echanges pour une Terre Solidaire1 existe dans l’Oise depuis 1997. Axé sur l’éducation à la citoyenneté, nous avons dès le départ varié nos activités, de l’international au local : échanges interculturels en lien avec des ONG, mise en place d’un festival musical et artistique, puis volet éducation alimentaire avec des ateliers culinaires, en lien avec l’AMAP de notre territoire.L’association fait donc du montage de projet, du suivi, de la recherche action, de l’appui à la réalisation de projet local, et dans ses premières années d’existence, elle conduisait des échanges internationaux tendant à une réciprocité équitable.

    QUEL EST VOTRE PROJET ?Nous avons pour ambition le respect du vivant et la réciprocité des échanges. D’où nos différentes actions, toujours en par-tenariat avec les autres associations du territoire, par exemple notre programme “bio et local, c’est vital”. Contribuer à une éducation visant un développement humain et culturel, une solidarité locale et internationale, et une conscience planétaire est notre fer de lance.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA?En 2011, notre activité nécessitait d’embaucher quelqu’un. N’ayant pas d’expérience sur le sujet et assez sceptique concernant les emplois solidaires, nous ne nous décidions pas à prendre des mesures. Mais la chargée de mission DLA a insisté, s’appuyant notamment sur un de nos nouveaux projets. Quand on s’est rendu compte que le projet était monté, que l’accord pour l’emploi était donné, nous avons réellement éprouvé le besoin d’un appui technique à l’embauche : besoin d’affiner les contours flous, les conséquences, les enjeux,... COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?Au départ, nous avons bénéficié d’un diagnostic participatif effectué par la Fédération des AMAP2 pour aller voir des acteurs du territoire, mettre en débat la question des circuits courts durables. De cette démarche a été acté le fait que le projet d’éducation alimentaire serait porté par ETS! Le DLA est un temps de maturation et de clarification des activités envisagées dans le projet associatif, comme la conduite d’ate-

    liers culinaires. Si l’on devait retenir quelques points forts de l’accompagnement, c’est bien la souplesse du dispositif : l’adaptation au projet, la disponibilité des intervenants, DLA comme consultant où la personne se déplace, se cale aux horaires des bénévoles. De plus, les réponses obtenues grâce à l’accompagnement sont claires.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?Les activités de l’association sont très variées et le DLA est un temps de travail important, une étape pour développer nos projets. Les questions de l’embauche et de l’organisation qui en découlaient étaient vitales.Du coup, un emploi partagé avec une autre association a été envisagé. De cette démarche, nous avons pu nous projeter dans le budget, chercher des appuis pour les financements…Sans le DLA, si on n’avait pas eu tout ça, on en serait resté à un niveau de base. Alors que le développement travaillé, le côté carré des procédures comptables nous a permis de répondre à un appel à projet du Conseil régional.Aujourd’hui, l’équipe est professionnelle, mobilisant béné-voles et salariés. L’association continue sa progression profes-sionnelle, en asseyant ses compétences organisationnelles.

    Témoignage deClaire TAUTY, Présidente

    Sans le DLA, si on n’avait pas eu tout ça, on en serait resté à un niveau de base

    Alimentation et création d’emploi pour un projet de citoyenneté locale !

    1www.facebook.com/echangespourterresolidaire2www.amap-picardie.org

    http://www.facebook.com/echangespourterresolidairehttp://www.amap-picardie.org

  • LES FARFADETS SECTEUR D’ACTIVITÉ : CulturePROBLÉMATIQUE : Développement

    Département : OiseSalarié-e-s : 3

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?Créés en 2004 à Guiscard, les Farfadets sont une association d’initiation à la musique et aux instruments, de création et de recherche musicale et théâtrale. L’association organise et crée également des spectacles, et fait de l’initiation aux tech-niques de respiration et de relaxation. En milieu rural, les Farfadets proposent à tous un accès à la pratique musicale.

    QUEL EST VOTRE PROJET ?Au départ, trois personnes ont créé l’Association, sur un projet de faire partager la musique à moindre coût, sans les contraintes. “Le savoir ne vaut rien s’il n’est pas partagé” est notre devise ! Nous n’étions pas forcément des musiciens mais nous étions un groupe de copains qui avait envie de ce projet. Les Farfadets, c’est avant tout une famille!

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Le succès de l’association (de 17 en 2004 à 227 membres aujourd’hui) ! D’abord avec un fonctionnement basé sur le bénévolat, nous avons dû embaucher pour faire face à notre succès.L’association a connu une progression continue mais tout cela dépassait nos compétences, surtout en comptabilité. Nous avions même envisagé un dépôt de bilan, puisque qu’un développement non maîtrisé est dangereux.Deux accompagnements ont été menés coup sur coup, parce

    que nous n’avions pas eu le temps de faire le tour... Nous avons aujourd’hui 3 salariés ainsi que 2 prestataires inter-venants musicaux donc les compétences nécessaires ont dû être développées. COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?Nous sommes très contents des deux chargé-e-s de mission DLA parce qu’on n’est pas lâché dans la nature, il y a un vrai travail de suivi. Par exemple, la chargée de mission appelle pendant la durée de l’accompagnement. Elle avait bien iden-tifié les besoins de l’association. En ce qui concerne la consultante, le courant est passé tout de suite, elle nous a aidés à revoir la comptabilité à une phase critique de l’association, un bon lien avec les financeurs. C’est un bonheur de travailler avec elle et nous sommes toujours en contact. Le choix aussi était important.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?Nous aurions fermé sans l’accompagnement ! Certes, nous avons toujours des problèmes de trésorerie mais nous avons largement progressé : valorisation comptable du bénévolat, prise de conscience, avec l’entrée informatique, que les fonds associatifs pêchent, appui à la mise en place de l’Assemblée générale, réorganisation des activités par pôle de salariés…

    Aujourd’hui, nous avons des ateliers musique, guitare, piano, cuivre, batterie, djembé, une section théâtre, chorale enfant adulte, yoga, section danse moderne jazz et un festival de musique, le Festilocal, avec plus de 950 personnes dès la deuxième édition.

    J’ai toujours soif d’apprendre donc il est important de ne pas se tromper, avec tant d’adhérents !

    Témoignage deMme GOGUET THÉRY, Responsable salariée

    Nous avons dû embaucher pour faire face à notre succès

    Une association culturelle et rurale travaille son succès !

  • GOUVIEUX BASKET OISESECTEUR D’ACTIVITÉ : SportPROBLÉMATIQUE : Pérennisation Emplois aidés

    Département : OiseSalarié-e-s : 2

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?L’association Gouvieux Basket Oise a été créée en 1954, d’abord sous le nom US Gouvieux basket-ball dans une ville du sud de l’Oise à proximité de la couronne parisienne. Le basket n’étant ni un sport populaire en France, ni un sport picard, le pari pour attirer des jeunes était un challenge. Pourtant, aujourd’hui, une école de basket regroupe 60 jeunes, et nous avons reçu les labels fédéraux “Club formateur ELITE” et “Ecole de MiniBasket”. Et l’équipe senior masculine évolue en championnat de France. Accompagné par le DLA en 2008, le GBO a su se dévelop-per et diversifier ses partenaires pour un meilleur ancrage local : embauche de salariés en 2008, constitution d’un Club d’entreprises, mobilisation de ses adhérents….

    QUEL EST VOTRE PROJET ?Notre association, au-delà de la pratique du basket, se veut être une association à destination des jeunes. Il est très important pour nous que les jeunes s’épanouissent dans un cadre sécurisé, où le respect du jeu, de l’arbitre, de l’équipe et de soi est au centre de notre projet. Si Gouvieux est une petite ville (10.000 habitants) peu portée naturellement vers le basket, nous voulons être un pôle d’excellence de la pratique sportive et du bien-être des jeunes.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Au départ, nous étions allés voir le DLA sur notre projet de développement du Centre de formation. Nous voulions être accompagnés sur ce projet qui nous paraissait complexe et nécessitant la mobilisation de partenaires. Il nous fallait être solide. COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?Le DLA permet plusieurs choses. D’abord, la relation est simple et directe, sans arrière-pensée de “démarche com-merciale”. Le DLA est un outil à notre mesure, où 2-3 propo-sitions de travail sont ciblées.

    Ensuite, le fait que ce dispositif soit gratuit est rassurant pour une association !Enfin, la disponibilité de nos interlocuteurs (BGE Picardie et intervenants consultants) est rassurante. Nous savons que nous pouvons les appeler, demander des renseignements, des compléments d’information au-delà des temps de travail.Le DLA n’a amené que du “plus” depuis 4 ans. Au moment voulu, on a pu prendre les bonnes décisions.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?Ils sont nombreux ! Le DLA permet des réunions stratégiques où l’on se pose, où l’on sort de notre routine opérationnelle d’organisation de compétition… Ce sont les seuls moments où on a fait de la stratégie, on réfléchit, on se met en contradiction. Cela permet d’interroger le sens de l’activité, le sens d’engagement des bénévoles.

    Témoignage dePhilippe BOULDOIRES, Trésorier

    Au moment voulu, on a pu prendre les bonnes décisions.

    Des résultats sportifs, une école de vie, un cercle d’entreprises et deux salariés pour un basket en ruralité !

  • EPÉE SAINT-QUENTINOISE SECTEUR D’ACTIVITÉ : SportPROBLÉMATIQUE : Développementde projet

    Département : AisneSalarié-e-s : 4

    QUI ÊTES- VOUS? QUELLES SONT VOS VALEURS ? L’Epée Saint Quentinoise est une association assez ancienne créée initialement dans les années 1900 et qui a été modifiée statutairement en 1946 ce qui en fait son année de création administrativement. Comme son nom l’indique, son objet est la pratique de l’escrime et comme son nom ne l’indique pas celle du sabre plus particulièrement !Nous sommes présents sur deux axes du sport à savoir la pratique compétitive où le but est le dépassement de soi et la pratique éducative et sociale où le sport est un moyen, un outil d’éducation.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Nous étions en pleine crise d’identité et nous avions besoin d’un regard extérieur pour savoir où nous nous situions. Le DLA nous a semblé être le moyen de faire un inventaire des forces et des faiblesses de notre association et le moyen de pouvoir esquisser les nouvelles orientations et la direction à prendre pour l’avenir.

    COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?Super bien, une grande écoute de la part du consultant, de grandes qualités humaines! Nous avons tous raconté, je dirai presque confessé, notre vision de l’Epée Saint Quentinoise. Tous, c’est à dire le Président Jean-Jacques THOMAS et moi-même en qualité de maître d’armes et de responsable administratif. Cela nous a permis de voir où nous étions et comment nous pourrions envisager mon départ à la retraite.

    QUELLE PLUS-VALUE ET QUEL IMPACT, SELON-VOUS ?La plus-value de l’accompagnement est complexe mais relève de la prise de conscience. Nous trouvons que notre utilité sociale n’est pas bien récompensée et que nous sommes un peu marginalisés, dans un univers qui raisonne en termes de part de marché. Le modèle associatif tradition-nel que nous revendiquons est assez éloigné de ces préoccu-pations, alors même que nous sommes conscients de notre “petite entreprise” comme employeuse.

    Depuis l’accompagnement, nous avons également embauché deux personnes qui me remplacent sur les missions opéra-tionnelles, me donnant plus de marge en tant que respon-sable administratif !

    Témoignage deJean-Luc POMMEROLLE, Maître d’armes

    Nous avions besoin d ’un regard extérieur pour savoir où nous nous situions

    Un regard extérieur pour consolider son développement et créer deux emplois !

    crédit photo : Fédération Française d’Escrime (FFE)

    www.escrime-saintquentin.com

    http://www.escrime-saintquentin.com

  • LA FERME DU CHÂTEAUSECTEUR D’ACTIVITÉ : TourismePROBLÉMATIQUE : Projet développementéconomique

    Département : AisneSalarié-e-s : 3 + 2 en cours d’embauche

    [email protected]

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?La Ferme du Château, association d’Education Populaire et agréée “Tourisme social”, est une maison familiale de vacances. Elle comprend 52 lits pour tous publics (famille, enfants, groupe, randonneurs) mais s’est spécialisée, depuis le DLA, dans l’hébergement de vacances pour personnes en situation d’handicap, validée par son agrément “Handicap”. L’association est la seule en Picardie à proposer un héberge-ment de cet ordre.

    QUEL EST VOTRE PROJET ?Nous sommes une association d’Education Populaire, affiliée à la Fédération Familles Rurales1. Pour nous, le tourisme se doit d’être social et le DLA nous a permis de changer de mé-tier, afin de concilier nos valeurs à notre projet économique.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Notre maison de vacances avait besoin d’être requestionnée. La possibilité d’adapter nos logements vers un public en situation de handicap, autant que de travailler davantage sur une logique “tourisme” nous semblait importante pour la survie de notre projet.Nous avions reçu de l’aide sur notre investissement mais il nous fallait encore revoir notre propre fonctionnement, nos outils de reporting…. L’aspect commercial nous était aussi étranger.

    COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?La chargée de mission et le GRIEP2 ont été là pendant toute la durée de l’accompagnement. Ils ont notamment su trouver le bon interlocuteur comme prestataire. Celui-ci avait des “outils tout faits” mais s’est également adapté à notre demande, a pris le temps d’étudier nos problématiques en terme de développement, d’identification de ces nouvelles activités. L’ensemble de l’équipe a travaillé sur cet accompagnement : administrateurs, salariés….Nous avons tout remis à plat : les appels d’offre sur la blan-chisserie, restauration, avoir un bon rapport qualité-prix, etc. Le DLA nous a aidés sur nos ratios. Les réponses à nos besoins furent riches et nous utilisons encore aujourd’hui les outils que nous avons reçus et produits.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?Nous avons embauché, bien sûr ! En travaillant sur nos charges et ratio, nous avons mis également en place une politique complète d’économies d’énergie ! Depuis le DLA, on progresse chaque année en fréquentations, nos tableaux sont à jour, nous suivons notre activité.

    Aujourd’hui, nous sommes les seuls en Picardie à proposer ce type d’hébergement et sommes obligés de recruter !Pour autant, nous restons une maison de vacances, et non une maison spécialisée. Nous ne pouvons pas faire de l’hébergement de toute personne handicapée, puisque notre fil rouge, c’est partir en vacances.Vous savez, il n’y a pas de honte à se faire accompagner ! C’est courageux de se remettre en question. Il ne faut pas hésiter à saisir le DLA en amont.

    Témoignage deM. LETOFFE, Directeur

    Depuis le dla, on progresse chaque année en fréquentations

    Des projets de vie et de développement pour le secteur touristique !

    1 www.famillesrurales.org/picardie/index.php2 www.griep.asso.fr/index2.php?r=35

    crédit photo : AS Flament

    http://www.famillesrurales.org/picardie/index.phpwww.griep.asso.fr/index2.php?r=35

  • ASSOCIATION DES PARALYSESDE FRANCE - ESAT RiverySECTEUR D’ACTIVITÉ : Secteur protégéPROBLÉMATIQUE : Reprise activité

    Département : SommeSalarié-e-s : 76

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?L’Établissement et service d’aide par le travail de Rivery travaille sur la problématique de l’insertion des personnes en situation de handicap. Créé en 1991, l’ESAT géré par l’Association des Paralysés de France1 (APF) regroupe aujourd’hui plus 70 personnes (12 permanents salariés, 64 personnes en situation de handicap accompagnées).Les activités de l’établissement sont originales dans le sec-teur : signalétique, création graphique, numérisation, archi-vage électronique, de la saisie mais également de la mise à disposition de personnel pour les entreprises.

    QUEL EST VOTRE PROJET ?Notre objectif est bien la montée en compétence notamment professionnelle des travailleurs handicapés accompagnés en ESAT. Pour ce faire, il nous est indispensable de nous ouvrir vers l’extérieur, les entreprises, les structures de l’Economie Sociale et Solidaire2. C’est ensemble que l’on peut se profes-sionnaliser !Avoir des compétences, progresser, travailler, autant d’étapes permettant aux personnes en situation de handicap de se construire un parcours de vie vers l’autonomie.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?A l’époque, Cannelle et Cumin, traiteur à statut coopératif, se posait la question d’être “repris” par notre établissement. N’ayant pas les compétences pour effectuer un diagnostic méthodologique et technique sur une éventualité de reprise de Cannelle et Cumin, nous ne pouvions faire un audit ou même une étude de marché. Il était notamment question de monter une société coopérative, sous forme de SCIC, ce qui est très technique.Or, le DLA apporte une expertise technique ! Il permet aussi d’avoir un regard extérieur, d’avoir des vrais temps de travail sur un projet. De plus, le DLA est un acteur du territoire, c’est une ouverture sur un réseau, auprès de nouveaux partenaires. Une activité s’inscrit sur un territoire, forcément. Quand il s’agit de reprendre une activité qu’on ne connaît pas mais dans son bassin d’activité, le DLA apporte des réponses.

    COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?Les choses étaient simples. Quand on fait appel à des aides, les dossiers sont parfois difficiles à monter. Ici, le diagnostic fut travaillé avec la chargée de mission qui fut à l’écoute. Nous avons vraiment travaillé ensemble. Le consultant (URSCOP Nord Pas-de-Calais Picardie3) était efficace, clair dans le projet de création d’une société coopérative de type SCIC, les enjeux économiques et de gouvernance. L’accompagnement a été mené au bout, autant sur la reprise que le développe-ment de l’activité. L’ensemble des points positifs, mais aussi les inconvénients et les contraintes, ont été présentés. Sans langue de bois, l’accompagnement fut pratique, apportant une expertise tant technique que théorique. Le consultant fut un réel appui et une aide à la décision. La dimension partenariale fut aussi au cœur du travail.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?Le rendu a été clair. La plus-value fut l’ouverture à un nouveau réseau, et grâce à l’Union Régionale des SCOP3, à l’ouverture à de nouveaux partenariats, et ce même si le projet n’a pas été mené à son terme pour des raisons économiques.

    Témoignage deVirginia BILLON, Directrice

    La dimension partenarialefut aussi au cœur du travail

    Des partenariats locaux consolidés !

    1 www.apf.asso.fr2 www.ess-picardie.fr3 www.les-scop.coop/sites/fr

    http://www.apf.asso.frhttp://www.ess-picardie.frhttp://www.ess-picardie.frhttp://www.les-scop.coop/sites/frhttp://www.les-scop.coop/sites/frhttp://www.les-scop.coop/sites/fr

  • INSTITUT GODINSECTEUR D’ACTIVITÉ : Economie Sociale et Solidaire et RecherchePROBLÉMATIQUE : Stratégie de marketing et lisibilité du projet associatif

    Département : SommeSalarié-e-s : 4

    QUI ÊTES- VOUS? QUELLES SONT VOS VALEURS ?Créé en 2007, l’Institut Jean-Baptiste Godin est le premier Centre de transfert en pratiques solidaires et innovation sociale de France. Après six années de recherche et déve-loppement, les compétences de l’Institut prennent forme à travers des activités de transfert, de recherche appliquée et de recherche scientifique.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Après 6 années d’activité nous avions besoin d’un regard et d’une expertise externe, 2012-2013 est une période charnière pour l’Institut, nous ressentions le besoin d’être accompa-gné pour franchir ce cap. En effet, grâce aux 6 années de recherche et développement menées sur les pratiques soli-daires et l’innovation sociale, nous disposons d’outils et de savoir-faire nouveaux. Nous avions alors besoin de clarifier notre communication externe pour que le projet associatif soit lisible par tous.

    COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LE-LA CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LE-LA CONSULTANT-E ?Après une réunion de calage nous avons fixé plusieurs temps de travail entre la consultante, le directeur et une chargée de mission de l’Institut. Le travail réalisé par la consultante en dehors de ces temps nous a permis d’avancer comme nous l’avions prévu initialement. Le travail réalisé a été restitué lors d’une réunion collective intégrant des membres de notre Conseil d’administration, des partenaires privés et publics.

    QUELLE PLUS-VALUE SELON-VOUS ?Les plus-value du DLA doivent être pensées dans un temps long, la mission nous semble d’ailleurs devoir s’inscrire dans un cadre stratégique de moyen-long terme en vue d’être pleinement efficace. Néanmoins, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que les entretiens réalisés entre la consultante et nos différents partenaires ont été un point d’appui important qui nous a permis d’avoir du recul sur nos activités et notre lisibilité. Cela nous a permis de voir concrètement le regard que les acteurs portent sur nous, et les éventuels écarts avec ce que nous faisons réellement.

    QUEL LIEN AVEC LES AUTRES FORCES ASSOCIATIVES ?Le DLA est un dispositif qui s’inscrit pleinement en complé-mentarité des dispositifs existants comme ceux liés au finan-cement. Il permet de fixer des temps de travail en profondeur sur les activités de l’association et leurs modalités.

    Témoignage deNicolas CHOCHOY, Directeur

    Cela nous a permis de voir concrètement le regard que les acteurs portent sur nous

    Un Centre de transfert en pratiques solidaires, unique en France, veut s’exporter !

    www.institutgodin.fr

    http://www.institutgodin.fr

  • SYNAPSE PICARDIESECTEUR D’ACTIVITÉ : Nouvelles technologiesPROBLÉMATIQUE : Projet de développement

    Département : Région PicardieSalarié-e-s : 17

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?Nous avons une activité numérique, l’usage et l’équipement, avec 3 métiers : Initier, Former et Equiper. Grace au DLA, nous avons déjà identifié un nouveau métier possible : innover et nous avons mené une réflexion sur notre modèle économique. Nous travaillons avec un public spécifique : toute personne à revenu modeste, en dessous du seuil de pauvreté, ou éloignée des technologies.Concrètement, l’association initie, avec le dispositif Picardie en ligne1 de la Région Picardie, et forme les salarié-e-s en contrat unique d’insertion dans le cadre de leur plan de formation à l’outil informatique.Les Ateliers Chantiers d’insertion, les travailleurs sociaux, les conseillers en insertion sont des partenaires privilégiés qui nous permettent un maillage régional.

    L’initiation et la formation se complètent, pour plus de co-hérence, avec l’équipement de ces personnes. Ainsi, nous collectons des ordinateurs auprès d’administrations et en-treprises, nous reconditionnons, puis dotons les personnes initiées ou formées. Cela fait plus de 1950 familles, associa-tions équipées d’un ordinateur et plus de 2800 personnes initiées/formées depuis 2009.

    QUEL EST VOTRE PROJET ?Nos premières valeurs, au sein de l’équipe, sont celles de la cohésion sociale. Nous avons d’ailleurs le label “Entreprise solidaire” et avons été sélectionné par OPCALIA2 pour le Trophée pour la qualité de vie au travail mis en place par l’ARACT3. Ainsi, nous recrutons des personnes éloignées de l’emploi, en contrat aidé, que nous formons et qui sont aujourd’hui en CDI. Les membres du bureau et l’équipe salariée travaillent de concert en ce sens.

    La démarche proposée par Synapse Picardie revêt une di-mension à la fois sociale, économique et environnementale.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Nous sommes une jeune association, créée en 2009 et nous avons tout de suite fait appel au DLA, via le GRIEP4. L’objectif, à nos débuts, était de travailler sur notre discours, notre présentation mais aussi des outils professionnels de com-munication. Cette année, nous avons eu un autre déclic : la baisse de subvention. Il nous fallait réfléchir à notre modèle économique. En 2013, nous avions une baisse de 80 000€ de subventions, soit 13 % de notre budget.Quels étaient alors les alternatives pour être davantage auto-nome et continuer notre activité ? Licencier ou se développer ? Le DLA nous a apporté une aide précieuse d’aide à la décision.

    COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?Ce qui est important, c’est d’avoir un diagnostic et le regard d’un expert extérieur. Cela nous a permis d’améliorer notre image.Un exemple concret : nous avons mis au point une fiche qui détaille le prix de l’ordinateur et l’initiation au 22 Rue Saint Leu. Cette feuille, qui est remise à toutes les personnes rece-vant un ordinateur, permet de valoriser les différentes étapes (collecte, reconditionnement, initiation) et mettre en avant tous nos financeurs.Concernant notre accompagnement cette année, la chargée de mission DLA BGE Picardie5 était très à l’écoute et nous a permis d’identifier notre problématique. Le cabinet, Opus 3, nous a accompagnés de bout en bout.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?En fait, le DLA est dynamisant ! Il nous redonne la pêche ! Il est difficile, dans un contexte de développement économique fort et grisant, de prendre le temps de se consolider. Mais le DLA nous a permis de nous orienter et de nous donner des billes, pour avancer et non licencier.Nous sommes en continuel développement, avec 17 salariés aujourd’hui, et notre accompagnement DLA nous a aussi permis d’identifier les contraintes de ce développement. Ainsi, et depuis 2009, nous avons contribué à la richesse de la France vu nos projets, et malgré la crise, malgré les baisses de financements.

    Témoignage deJean-Pierre MOTTE, Directeur

    Le DLA est dynamisant !

    L’informatique accessible à tous : un projet global consolidé !

    1 www.picardie-en-ligne.fr2 www.opcalia.com3 www.cestp.aract.fr4 www.griep.asso.fr/index2.php?r=355 www.bge-picardie.org

    www.synapsepicardie.fr

    http://www.synapsepicardie.frhttp://www.picardie-en-ligne.frhttp://www.picardie-en-ligne.frhttp://www.opcalia.comhttp://www.cestp.aract.frhttp://www.griep.asso.fr/index2.php?r=35http://www.bge-picardie.org

  • BLEU CIELSECTEUR D’ACTIVITÉ : LoisirsPROBLÉMATIQUE : Gouvernance

    Département : SommeSalarié-e-s : 30

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?L’association Bleu Ciel propose depuis 1994 un accueil pé-riscolaire au sein de 10 écoles municipales d’Amiens (soit une école sur 5), ainsi qu’un accueil de loisirs permanent (mercredis et toutes les vacances scolaires) sur 2 sites.Nous avons ainsi la charge de 290 enfants tous les jours !

    QUEL EST VOTRE PROJET ?Notre projet s’articule autour de l’enfant : faire de nos accueils des lieux de détente et de loisirs adaptés à tous les enfants, privilégier les contacts avec les familles, faciliter l’accessibilité à nos activités. Nous voulons faire de nos accueils des espaces d’échange !

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Pour nous et à ce moment-là, il nous apparaissait nécessaire d’avoir un regard extérieur de professionnel sur l’organisa-tion mise en place par la nouvelle gouvernance. En effet, notre activité se développait fortement et nous avions commencé à opérer des changements organisationnels en interne. Mais ce genre de chantier demande un regard extérieur et complet que nous n’avions pas forcément. Or l’organisation interne impacte directement la qualité de nos emplois et la prise en charge des enfants !

    COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?L’accompagnement s’est passé dans de très bonnes condi-tions. Les temps de rencontres, d’échanges, d’apport en termes d’outils de gestion, ainsi que les retours ont été effectués avec beaucoup de sérieux et d’implication.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?Grâce à cet accompagnement, nous avons travaillé sur notre image : création de notre logo, mise en place de nouveaux outils de gestion, transmission d’informations et de conseils directements liés au domaine de l’animation. La plus-value, au-delà de notre demande initiale, va bien plus loin : remobilisation du personnel, mobilisation de nos béné-voles, suggestion de nouvelles méthodes de travail et surtout critiques pertinentes, valorisation de l’existant et travail en commun sur les nouveaux objectifs à se fixer...La liste est longue !

    Témoignage deIsabelle PIOT, Directrice

    Les temps de rencontres, d’échanges, d’apport en termes d’outils de gestion, ainsi que les retours ont été effectués avec beaucoup de sérieux et d’implication.

    Le périscolaire s’organise et mobilise ses forces vives !

  • AIPSQSECTEUR D’ACTIVITÉ : Agricole et SAPPROBLÉMATIQUE : Consolidation de l’activité (convention collective, optimiser son financement,…)

    Département : AisneSalarié-e-s : 76 CUI et 9 permanents

    QUELLES SONT VOS ACTIVITÉS ?L’Association d’Insertion du Pays Saint-Quentinois (AIPSQ) travaille depuis 2006 sur le champ de l’insertion par l’activité professionnelle en portant 5 Ateliers Chantiers d’Insertion différents : - Retouche et repassage- Panier vert (maraîchage)- Restauration du cadre de vie (peinture, réfection hall d’entrée)- Cap vert : Chantier formation qui fait intervenir 2 organismes de formation pour que les 12 salariés passent un CAP agricole option travaux paysager.- Restauration d’objet d’antan (restauration de meubles anciens, tapisserie d’ameublement)

    QUEL EST VOTRE PROJET ?L’objet de l’association est bien de permettre à des personnes éloignées de l’emploi de retrouver du travail en les formant à différents métiers. Nous travaillons aussi bien sur le secteur agricole que du service à la personne ce qui nous permet de toucher un large public. Les chantiers doivent servir de trem-plin à l’emploi. Ces ateliers sont reconnus sur notre territoire et répondent à un besoin.

    POURQUOI AVOIR FAIT APPEL AU DLA ?Nous avons bénéficié de l’expertise du DLA essentiellement dans un cadre collectif : optimiser son financement, mise en place de la convention collective des ACI, toujours dans l’objectif de consolider notre activité et de devenir de plus en plus professionnel.La chargée de mission DLA nous connaissait bien et nous proposait de nous inscrire dans ces accompagnements qui répondaient à nos besoins.

    COMMENT S’EST PASSÉ L’ACCOMPAGNEMENT? AVEC LA-LE CHARGÉ-E DE MISSION, AVEC LA-LE CONSULTANT-E ?L’intérêt du collectif est d’avoir un échange avec les autres structures, autour des mêmes problématiques. L’échange entre nous nous permet d’envisager l’ensemble des points à travailler tout en développant nos ressources. Les sujets abordés étaient adaptés à nos besoins informulés. Le DLA nous a permis de rapidement travailler sérieusement sur des obligations légales ou conjoncturelles, même si nous ne sommes pas à l’initiative.La phase du diagnostic est d’ailleurs importante puisque la fois où nous avons demandé un accompagnement individuel, nous sommes allés trop vite dans la mise en place d’une in-génierie. Le bureau, récent, n’a pu identifier avec clarté les besoins de la structure, avec l’appui de la chargée de mis-sion DLA. Un accompagnement doit pouvoir prendre le temps d’être construit pour être réellement efficace.

    QUEL EST L’IMPACT DU DLA SUR VOTRE ASSOCIATION ?Un accompagnement de cette qualité nous aide, nous guide. Nous mettons en place des outils que nous n’avions pas for-cément, et bénéficions de l’expérience que peut avoir la char-gée de mission DLA. Tout cela nous permet de consolider notre activité, en lien avec les autres SIAE du département !On a tellement de choses à savoir sur tellement de sujets que l’apport d’une expertise extérieure nous semble vital.

    Témoignage deSophie REKUT, Directrice

    Un accompagnement doit pouvoir prendre le temps d’être construit pour être réellement efficace

    Les structures d’insertion remettent à plat leur droit du travail !

    www.aipsq.fr

    http://www.aipsq.fr

  • Samson IMACHECONSEIL ET [email protected]

    QUE DISTINGUE LE CONSULTANT DANS L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ?Je dirais tout d’abord que c’est l’attachement à des valeurs humanistes et à une expérience positive forgée sur le terrain associatif en France comme à l’étranger qui m’anime. C’est une force qui pousse à transmettre aux autres et partager.En effet, accompagner les autres dans leur démarche de maîtrise du développement partagé, c’est avant tout répondre à des questions simples mais essentielles “que faisons-nous ensemble ?”, “Pourquoi ?”, etc.Bref, c’est donner du sens qui compte. Seule cette énergie militante permet d’obtenir un réel impact durable auprès des associations accompagnées. Et ces valeurs et cette énergie deviennent une vocation !

    QUELS SONT LES PROJETS QUE VOUS AVEZ ACCOMPAGNÉS DANS LE CADRE DU DLA ?Au départ, c’est une forte expérience associative dans les domaines du sport, des loisirs et de l’éducation populaire qui m’a fait entrer dans le dispositif. Petit à petit, mes interven-tions s’élargissent à l’ensemble des secteurs d’intervention du DLA : un club omnisport qui s’inquiète de l’autonomie des sections, la constitution d’un réseau régional de prévention et de gestion des déchets organiques, etc.On peut aussi contribuer à la création d’outils de gestion financière pour une association de comités d’entreprises, la réorganisation d’un ESAT, des projets de développement clairs pour des ligues sportives de Picardie, la fusion de deux associations de loisir, l’audit financier d’un centre social, la restructuration d’une Entreprise Intermédiaire, la création de groupement d’employeurs pour partager des salariés, une comptabilité analytique d’une association d’éducation à l’environnement, un plan de formation des bénévoles sur une région, les conditions de création d’un chantier d’insertion de retraitement des déchets électriques et électroniques, etc. C’est très varié !

    LE DLA EXISTE DANS TOUTE LA FRANCE. QU’EN EST-IL DE LA PICARDIE ?En Picardie, il existe une véritable intelligence entre les DLA départementaux, croisée avec une vision originale qui vise à rapprocher des acteurs issus de secteurs et réseaux diffé-rents, d’administrations distinctes, etc. Les cloisons cultu-relles et administratives sont rendues plus perméables. Cela permet de trouver des solutions innovantes et surtout plus utiles aux associations sur place. En tant que consul-tant, c’est particulièrement motivant d’agir en sachant que l’impact n’en sera que meilleur. Ca percute !

    SELON VOUS, QU’EST-CE QU’UN CONSULTANT APPORTE DANS UN DLA ? ET QU’EST-CE QUE LE DLA PERMET, POUR UN CONSULTANT ?Dans un DLA, un consultant fournit tout d’abord un regard extérieur et les conditions d’un échange souvent très riche entre l’association, l’intervenant et le DLA sur la nature des besoins.Ensuite, le consultant apporte a minima quatre éléments nécessaires : une vision externe, de la méthode, des outils et des préconisations.En retour, le DLA représente une solution bien souvent salvatrice pour des associations dont les dirigeants sont épuisés et isolés ou simplement prudents mais désarmés. Le consultant s’appuie donc sur ce dispositif unique pour apporter une aide efficace.

    C’est l’attachement à des valeurs humanistes et à une expérience positive forgée sur le terrain associatif qui m’anime

    Les consultants: des partenaires de l’accompagnement !

  • structures d’utilitésociale rencontrées

    opérations en direction des structures (réunions d’information, diagnostics, ingénieries, suivi, etc...)

    Organisation du travail et GRH•

    Développement de la structure et de ses activités

    •Consolidation, redéfinition

    du projet et des missions, financement et outils, communication,…

    10 ANS DE CHIFFRES ET DONNÉES EN PICARDIE:

    PLUS VALUE IDENTIFIÉES DU SYSTÈME

    1500 6900PRÈS DEPRÈS DETOUS LES SECTEURS SONT CONCERNÉS

    Nombres de structures employeuses ayant bénéficié d’un accompagnement ces 10 dernières années :DES THÉMATIQUES DE

    TRAVAIL VARIÉES :

    Sport 352Culture 312 Famille, enfance jeunesse et loisirs 159Services aux personnes et aux entreprises 96Insertion, solidarité humanitaire, environnement, tourisme,…

    Amélioration dela Gouvernance

    Consolidation dumodèle économique

    Amélioration desoutils de gestion

    Augmentation dunombre et de laconfiance despartenaires

    Montée encompétence

    Création d'emploiet amélioration de

    leur qualité

  • DIVA

    Réseaux

    GAP

    DLA

    Picardie Active

    MDA

    CRIB

    DISPOSITIFSopérations en direction des structures (réunions d’information, diagnostics, ingénieries, suivi, etc...)

    UN DISPOSITIF AU CŒUR DE LA CHAÎNE DE L’ACCOMPAGNEMENT :

    Au travers de ces témoignages, les associations montrent que le DLA est un dispositif qui s’inscrit dans un ensemble d’outils qui accompagnent et professionnalisent les structures d’utilité sociale. Il s’agit de la formation de bénévoles1, les Maisons des Associations2, les Centres de Ressources et d’Information aux Bénévoles3, Picardie Active4 mais également les réseaux !Les structures qui animent le dispositif DLA (BGE Picardie et GRIEP) enrichissent l’accompagne-ment au travers de leurs compétences et leur légitimité territoriale.

    D’autres acteurs se font relais de la promotion du DLA : les associations elles-mêmes, les Groupes Associatifs de Pays5 ou le réseau D’Information à la Vie Associative6, portés par la Conférence Per-manente des Coordinations Associatives7.

    Enfin, les Partenaires Publics (services de l’Etat, collectivités) sont d’excellents relais du dispositif. En relation directe avec les structures d’utilité sociale, ces partenaires sont souvent les premiers à identifier un besoin d’accompagnement.

    1 www.formationdesbenevoles-picardie.fr2 www.maisonsdesassociations.fr3 www.cpca-picardie.fr/sujets-strategiques/emploi/dispositifs-et-contacts/etape-1-quel-est-mon-projet-associatif4 www.picardieactive.org5 www.gap-picardie.fr6 www.diva-picardie.fr7 www.cpca-picardie.fr

    http://www.formationdesbenevoles-picardie.frhttp://www.maisonsdesassociations.frhttp://www.maisonsdesassociations.frhttp://www.cpca-picardie.fr/sujets-strategiques/emploi/dispositifs-et-contacts/etape-1-quel-est-mon-projet-associatifhttp://www.cpca-picardie.fr/sujets-strategiques/emploi/dispositifs-et-contacts/etape-1-quel-est-mon-projet-associatifhttp://www.picardieactive.orghttp://www.gap-picardie.frhttp://www.gap-picardie.frhttp://www.diva-picardie.frhttp://www.diva-picardie.frhttp://www.cpca-picardie.frhttp://www.cpca-picardie.fr

  • 9, rue de l’Amiral Courbet80000 AMIENS

    03 22 72 07 34

    [email protected]

    www.dla-picardie.fr

    DLA Oise

    1, passage Anatole France60200 COMPIEGNE

    03 44 20 90 80

    [email protected] Aisne

    102, rue Antoine Parmentier02100 SAINT-QUENTIN

    03 23 08 81 47

    [email protected]

    DLA Somme

    3, avenue du Pays d’Auge80000 AMIENS

    03 22 66 67 60

    [email protected]

    Con

    cep

    tion

    gra

    ph

    iqu

    e :

    jd-g

    rap

    his

    te-a

    mie

    ns.

    com

    Travail coordonné par le DLA Régional, porté par la CPCA Picardie (Conférence Permanente des Coordinations Associatives)

    http://www.dla-picardie.fr/