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Fondé le 1er juillet 1849 0425 I 79503 1,00 € N°4975 /11175 6 mai 2021 Zéro déchet : un défi à relever page 8 Le 4ème RCH a pris la plume page 15 Une vie dédiée au sport page 14

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Page 1: 1,00 € 6 mai 2021 Zéro déchet : un défi à relever

Fondé le 1er juillet 1849 0425 I 79503 1,00 €

N°4975 /11175 6 mai 2021

Zéro déchet : un défi à releverpage 8

Le 4ème RCH a pris la plume

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Une vie dédiée au sport page 14

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Rédaction (Claudine Usclat) : 04 92 53 62 63 Publicités (Cyrielle Vercueil) : 04 92 53 62 64

Email : [email protected]

Naissances BERTHIER SOLER Alinor fille de Olivier et Emeline, Château-Arnoux-Saint-Auban HABÉMONT Keissy fille de Bruno et GRON-CHI Jennifer, Gap LAÏDOUDI Ilyana fille de Zine-El-Abidine et BOUZID Farida, Gap LÉCOLLE AÏSSA Sohan fils de Ahmed et Laetitia, Embrun PERIS-ROCH Romy fille de Yannick et LIESCH Virginie La Bâtie-Neuve TABOURET Eilif fils de Xavier et BO-SCHETTI Marine, Laragne-Montéglin TOURAINE MUSCAT Baptiste fils de Florian et Alicia, Gap Décés RICARD Françoise, épouse RUIS, 64 ans, aide-soignante retraitée, Neffes CORNATON Charly, 73 ans, employé de banque retraité, Gap MAIORANA Georges, 67 ans, employé mu-nicipal retraité, Saint-Jean-Saint-Nicolas GIAMBI Lionel, 51 ans, arboriculteur, Cur-bans SAINTJEAN François, 70 ans, instituteur re-traité, La Piarre BERTRAND-PELLISSON Robert, 75 ans, hôtelier restaurateur retraité, Orcières DENIER Jean, 82 ans, agriculteur retraité, Bayons CHABOT Jeanne, veuve CAPP, 100 ans, se-crétaire de direction retraitée, Gap GUÉRIN Jeanine, veuve MANZONI, 93 ans, sans profession, Gap IAFRATE Jean-Claude, 64 ans, chauffeur routier retraité, Veynes BOREL Louis, 85 ans, chauffeur retraité, Gap CHEYLAN Yves, 82 ans, professeur de phi-losophie retraité, Gap GOMEZ Florent, 84 ans, employé de la Poste retraité, Chorges TERRIER Jean, 90 ans, électronicien re-traité, Gap COGORDAN Marie, veuve DROUMENQ, 99 ans, sans profession Gap CROMB Stella, veuve MCGILL, 91 ans, se-crétaire retraitée, Gap

ETAT CIVILLE CLIN D'OEIL L'ANE ET LA LUNE, LES BIDONS ET LA CLOCHE

Le titre de certains ouvrages anciens donne l'assurance au lecteur de trouver quelques perles. Il en est ainsi des deux tomes signés par Arnold Van Gennep dont le titre complet est : « Le Folklore des

Hautes-alpes, Etude descriptive et comparée de Psychologie populaire ». Il cite notamment plusieurs histoires qui se racontaient le soir à la veillée. Les habitants de villages, dont on taira le nom, étaient carrément devenus des souffre-douleurs. Ils étaient dépeints comme des débiles auxquels il n'arrivait que des histoires stupides, dans le style « histoires belges » de nos jours. C'est ainsi que dans un village on montait une cloche au clocher. Pour y arriver, on empila des fûts les uns sur les autres mais le tas n'était pas assez haut. Quelqu'un (le maire?) trouva la solution : « il suffit d'enlever celui du bas pour le mettre dessus ! » Dans un autre village, un homme revenait de la foire avec son âne. Il le fit boire dans une fontaine. Les reflets de la lune ayant disparu, il accusa son âne de l'avoir bue. Le brave homme ne devait pas être totalement à jeun. Ce genre d'histoires amusait follement les participants. Si seulement le livre en question pouvait tomber dans les mains de nos comiques officiels, le niveau de quelques émissions de télé serait nettement relevé.

Gabriel Nal

Mardi 18 mai à 18h RENCONTRE MUSICALE

« Autour de Chopin » 45 min à partir d'un thème musical varié (un compositeur, une œuvre, un instru-ment, une époque), ces rencontres se veulent un lieu d'écoute et d'échanges autour de la musique. Aucune connais-sance musicale n'est requise pour y parti-ciper. Le programme sera défini en fonction des souhaits des participants.

Inscription : 04 92 20 06 36 Courriel : [email protected]

SOCIÉTÉ D'ÉTUDES DES HAUTES-ALPES Vendredi 14 mai à 18h30 vidéoconférence sur Zoom de Antoine de Baecque Histoire des crétins des Alpes L’inscription est obligatoire : - Le site Event Brite : https://www.eventbrite.fr/e/billets-confe-rence-histoire-descretins-des-alpes-152348168473 - Le site de la Société d’Études : www.seha.fr - En contactant le secrétariat au 04 92 51 76 07 - Courriel : [email protected]

Photo de couverture : 1) La Communauté de Communes du Guillestrois-Queyras s’est lancée un défi environnemental : zéro déchet-zéro-plastique ! 2) Les Clermont-Prince racontent leurs Opérations Extérieures dans un livre à découvrir... 3) Pierre Chabas, figure emblématique de bénévolat sportif se retire du devant de la scène.

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UNE AMBITION PLUS FORTE QUE LA CRISE

Alors que la crise sanitaire dure depuis plus d’un an, cer-taines entreprises continuent de voir le jour. Certains auda-cieux font le pari fou de réaliser leur rêve et de débuter leur

activité. C’est le cas de Lætitia et Bruno Marcellin, gérants du parc de loisirs intérieur. (indoor park)

Zone 22 à Gap. Installé dans la zone de la Justice, ce sont 800 m² d’activités et de jeux qui sont proposés aux enfants, mais aussi, et c’est une nouveauté sur le département, aux adultes. « Nous sommes un lieux de rencontre et de partage, nous voulons que les familles viennent ici et se créent des souvenirs ensemble, et si les enfants veulent remonter dans la structure qui leur est réservée, alors les parents pourront également s’amuser sur des activités qui leurs sont spécialement dédiées comme les babyfoot, billards ou les combats de sumo » explique Bruno. Outre les activités, le parc dis-posera d’un coin snack éthique proposant des produits bio ou locaux, le tri des déchets sera également appliqué. « Nous proposerons des produits phares et une alternative plus raisonnée, mais nous n’impo-serons rien » ajoute-t-il. C’est dans ce souci de partage et de pleine conscience que le parc se démarque également dans l’aménage-ment de ses pistes de bumpers (auto-tamponneuse en forme de

bouée utilisable sur piste ou sur glace), initialement sécurisées par un sys-tème de barrières à en-jamber, le couple a souhaité que l’accès soit possible aux personnes à mobilité réduite. « Il a fallu demander au constructeur de modifier les plans, mais ils devaient respec-ter certaines normes de sécurité. Ils ont fini par faire approuver un sys-tème à un bureau tech-nique, nous pouvons aujourd’hui officialiser que nous sommes les seuls en France à permettre à certaines personnes han-dicapées de venir partici-per à cette activité. Les bumpers ne se condui-sent qu’avec les mains, il était dommage d’en limiter l’accès.» C’est grâce à toutes

ces belles idées que Bruno et Lætitia ont été élus lauréat du concours 2020 du Réseau Entre-prendre Alpes du Sud bé-néficiant ainsi d’un

financement à 0 % pour une partie de leurs investissements et un accompagnement personnalisé pendant trois ans par des entrepre-neurs de la fondation.

« Nous travaillons sur le parc depuis plus de quatre ans. Ce n’est pas une activité que nous avons lancé sur un coup de tête bien au contraire, tout a été mûrement réfléchi » confiait Bruno. Quatre années de dossiers administratifs, de montages financiers, de visites de locaux accompagnés de diagnostiqueurs sécurités pour les mises aux normes. « Avant de trouver ce local zone de la Justice nous en avons vu plusieurs autres. Il fallait à chaque fois réaliser une étude technique pour voir si notre activité pouvait s’y faire. Entre les locaux inadéquats et les rétractations de dernières minutes de certains pro-priétaires, nous n’avons trouvé notre local qu’en septembre 2020, nous étions déjà en pleine crise sanitaire. Le réseau Entreprendre nous a permis de rassurer les banques et de trouver des financements » ajoute Lætitia.

N’ayant pas d’antécédent de chiffre d’affaires, Zone 22 ne peut bénéficier des aides mises en place par L’État en soutien au secteur du loisir. Pourtant les charges sont bien réelles, loyers, cré-dits, énergies… même si certaines charges ont pu être gelées elles n’en demeurent pas moins remboursables. A terme il faudra les payer et forcément amputer le revenu des gérants. « Il n’a pas été facile de convaincre les banques de nous suivre ! Nous avons investi plusieurs centaines de milliers d’euros pour ce projet, précise Lætitia. Nous es-sayons d’ores et déjà de faire rentrer de la trésorerie. »

Zone 22 a permis à quelques privilégiés d’acheter un pass journée enfant à utiliser dès l’ouverture du parc et permettant d’éviter les files d’attente. Une cagnotte de soutien en ligne a également été créée et le planning des réservations d’événementiels est ouvert sur le site du parc, ainsi il est possible de réserver des formules anniver-saires « Nous espérons faire partie du même groupe que les salles de sports et ouvrir nos portes à partir du 9 juin, tout est prêt mainte-nant, il ne manque plus qu’une chose ici, la vie » ajoute Bruno.

Malgré le contexte actuel, certains ne manquent pas de volonté et continuent de faire aboutir leurs projets, Laetitia confiait : « Beaucoup d’entreprises risquent de ne pas se relever. On a essayé de nous freiner, de nous décourager, de nous faire reporter le projet, mais la crise sanitaire nous a aussi permis de réaliser les travaux comme il faut et de nous poser les bonnes questions sur ce que nous voulions offrir au public, afin de limiter les conséquences du prolon-gement de la fermeture. Nous avons pu prendre le temps de privilé-gier les partenariats avec des entreprises locales, nous pouvons ainsi nous entraider et nous soutenir.»

L’ouverture de ce lieux voué aux rires, à la famille et à la rencontre, risque d’en séduire plus d’un. Pour une soirée entre amis, des règlements de comptes à coup de sumo, des sauts périlleux de plaisirs sur les trampolines ou tout simplement en attendant les en-fants autour d’une crêpe gourmande. Rendez-vous très prochaine-ment au parc Zone 22 à Gap.

Mélanie Alenda

Cagnotte de soutien : www.leetchi.com/c/soutien-zone22 - Site internet : https://zone22park.fr/

Bruno et Laëtitia Marcellin sont prêts !

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CO-CONSTRUIRE UNE MONTAGNE TOURISTIQUE INNOVANTE…Le Rotary Club de Gap proposait mardi 27 avril une visioconférence avec Patrick Grand’Eury, Président

de Lumiplan Montagne & Lumiplan North América et Président bénévole du Cluster Montagne, sur le thème : Co-construire une montagne touristique innovante, accessible et durable. Vaste programme sur lequel bien des profes-sionnels de la montagne et d’élus se penchent pour préparer l’avenir, notamment face au réchauffement climatique.

Le ski financera-t-il la montagne de demain ?

Patrick Grand’Eury voulait éviter de parler Covid… même s’il reconnaissait qu’il a fortement ébranlé l’économie de montagne cet hiver… pour tenter de se projeter dans les 25 à 30 ans à venir.

D’abord un constat : La France n’est pas un vrai pays de ski à la différence de l’Autriche ou de la Suisse. « Cela s’est vu lors des discussions liées à la crise Covid avec l’exécutif ! Mais depuis la crise économique on parle beaucoup de transition, affirmait Patrick Grand’Eury. La montagne touristique a toujours été d’abord la mon-tagne du ski. La France a accueilli 3 Jeux Olympiques d’Hiver, en 1924 à Chamonix, en 1968 à Grenoble et en 1992 à Alberville. Mais il y a un retour de balancier et aujourd’hui on parle plus de montagne 4 saisons. C’est intéressant mail il ne faut pas faire n’importe quoi, n’importe comment ! »

Malgré tout la France reste dans le trio de tête des des-tinations ski avec l’Autriche et les USA. Le ski génère toujours 95% de l’économie de montagne, une économie qui s’est bâtie grâce au ski. La montagne était un territoire d’agriculture et d’élevage où il de-venait difficile de vivre de ces activités. Face à la désertification, des élus et des précurseurs ont appris très vite à se reconvertir, suivis de la population qui a su s’adapter tout aussi vite. Cela a permis de lancer une économie basée sur le tourisme et d’en vivre, et donc de fixer les populations. Le ski a généré une économie très profitable, plus parti-culièrement dans les Savoies, mais les Hautes-Alpes tirent bien leur épingle du jeu !

Cette économie de montagne, repré-sente 23% du territoire national ; 5 millions de lits touristiques ; 350 stations réparties dans 6 mas-sifs pour 8 000 km de pistes et 4 000 remontées ; la France c’est 30% du domaine skiable mondial ; 11 milliards de chiffre d’affaires annuel ; 30% de la clientèle internationale et 130 000 emplois ! C’est un modèle complexe où se côtoient pour la faire fructifier, élus, socioprofessionnels, offices de tourisme, hébergeurs, restaurateurs, exploi-tants de remontées mécaniques, résidents et sai-sonniers et habitants de résidences secondaires. « Si le tourisme génère une économie de ruis-sellement il ne faut pas oublier les résidents car ce sont eux qui engendrent une économie à l’an-née, qui amènent leurs enfants à l’école, qui inno-vent pour que la vie en montagne puisse continuer » expliquait Patrick Grand’Eury.

Le ski ce n’est pas fini ! S’il y a une chose que la crise Covid aura démontré c’est bien cela ! Sans le ski pas d’emplois de saisonniers, pas de monde, la montagne tourne au ralenti. Des pro-pos démontrés par Patrick Grand’Eury : « Dire « le ski c’est fini » est suicidaire ! Et c’est faux car c’est lui qui génère encore l’économie de territoire, même si on veut passer à une transition ! Et cette tran-sition voulue c’est sans doute aussi le ski qui la financera ! Cette sai-son blanche va entrainer des années noires. Les fournisseurs de la montagne vont être impactés au moins jusqu’à la fin 2022 ! »

Le ski est un écosystème qui crée de la richesse. Or avoir « du monde » ne génère pas forcément de la consommation et donc de la richesse, c’est là tout le paradoxe et c’est pourquoi le ski est si difficile à remplacer ! L’orateur encourageait à « ne pas se faire confisquer le débat du développement durable en montagne par ceux qui font du « ski-bashing » ! » Le Cluster Montagne

Cette association se veut un accélérateur de développement durable et d’innovation en montagne. Née en 2012 elle regroupe alors 85 entreprises liées à la montagne. En 2021 elle en compte 235, soit une progression de 188%. Ses membres sont aussi bien des entrepreneurs que des institutions, des organismes de forma-tion… Le Cluster est basé sur un partenariat public/privé unique au monde ! Il est arrivé à faire reconnaitre le savoir-faire français en termes d’aménagement touristique du territoire de montagne et à pro-mouvoir la montagne française. Il s’agit pour lui de décoder les ten-dances, d’orienter les politiques d’innovation en conséquence, de se projeter vers l’avenir. « Le Cluster fonctionne sur 3 piliers, le réseau, qui permet des échanges, un partage et une réflexion. L’innovation, il faut avoir envie de faire autrement pour se positionner sur les en-jeux de demain et trouver des solutions en sortant de notre zone de confort pour que ces solutions ne viennent pas d’ailleurs que de la France. La croissance, nous entrepreneurs nous sommes là pour faire progresser nos entreprises, créer de l’emploi et de la richesse. Il faut des comptes de résultats positifs même si on veut faire de la co-construction, de l’intelligence collective et du développement in-telligent » poursuivait Patrick Grand’Eury !

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Le Cluster Montagne n’est pas un collectif de représentation. Il s’implique dans l’innovation, pour la croissance des territoires et pour promouvoir les connaissances françaises à l’international. Face à la complexité des bouleversements à envisager, per-sonne n’a LA réponse ! « Ce n’est qu’ensemble qu’on trouvera des solutions pour une montagne qui doit faire partie du développement durable. Il faut avoir une vue systémique car ce n’est pas en démontant les téléskis qu’on créera une économie durable » ponctuait Patrick Grand’Eury !

Avoir et partager une vision à 25 ans et plus… Ce n’est pas l’affaire de 2 mandats politiques ! Il faut trouver les idées, les financements, pour que la population de demain trouve la croissance et puisse vivre sur les territoires de montagne à l’année. Or la « recherche et développement » ne fait pas partie de la culture de tous les territoires et pourtant il va falloir trouver des financements pour elle ! C’est ainsi que le Cluster accompagne la recherche pour les énergies re-nouvelables, la mobilité, l’attractivité, la sécurité. « Il faut oser mais avoir les moyens d’oser, soulignait Pa-trick Grand’Eury ! Car ce n’est pas en jetant maintenant le ski aux orties qu’on va bâtir demain ! »

La montagne 4 saisons ? Les domaines de France qui manquent déjà un peu de neige se sont orientés vers un tourisme 4 saisons mais… c’est plutôt un 2 saisons, hiver/été, sachant que l’été ne représente que 10% du chiffre annuel. Avoir du monde ne veut pas dire consommation ! Le public « montagne » vieillit. Si on veut attirer les jeunes il faut le faire avec des choses de leur temps. Il faut repenser les pratiques de glisse, être connecté.

Pierre Vollaire, Maire des Orres, intervenait : « L’avenir passe par la consolidation de notre économie. Aller vers la transition

écologique car le bouleversement climatique l’impose, avec une évo-lution des pratiques de loisirs en montagne. Il est difficile d’amener nos exécutifs sur les sujets de montagne. Il faut que l’innovation nous aide à pérenniser une économie de montagne respectueuse, une montagne connectée et écologique. Les Hautes-Alpes ont des en-treprises et des savoir-faire. Il faut qu’elles soient présentes pour participer à ces changements ! »

Claudine Usclat

LE CARILLON DU MOIS DE MAI 2021

C’est devenu un rituel ! Depuis 2011, pendant tout le mois de mai, deux fois par jour, le Carillon du mois de mai résonne à la Collégiale de Briançon.

Jadis au mois de mai, c’était François Allais, le frère d’Emilie Allais devenue Emilie Carles, qui montait jusqu'au niveau des cloches et qui sonnait ce carillon avec ses mains et ses pieds de 1912 à 1952. Il était assis sur un banc dans le beffroi, juste sous les trois grandes cloches

fondues par Vincent Gautier de Forville vers 1860, et il tirait des cordes attachées aux trois battants pour jouer une ritournelle.

Il y a 10 ans trois élèves du lycée de Briançon, Lucas, Paul et Térence, ont pu re-trouver et reprogrammer ces notes avec la complicité du regretté Père Maurice Martinon, d’Olivier Brisville, professeur de musique au Conservatoire du Briançonnais, et de Sté-phane Ferraris, technicien supérieur du projet « Horloges d’Altitude » ( HdA). « Pour ce faire on utilise les marteaux électriques installés près des cloches, ex-plique Stéphane Ferraris, ces marteaux sont commandés par une horloge électronique programmable située à la sacristie. Le programme correspond à une partition musicale jouée par les marteaux sur les trois cloches accordées en tonalité de MI bémol. Les mains et les pieds de François Allais sont remplacés par des impulsions électriques. Le résultat est certainement moins chaleureux et moins musical qu’avec un vrai carillonneur car une sonnerie électrique n'égalera jamais une sonnerie à la main façonnée par la personnalité et le doigté du sonneur. Mais cette méthode automatique est bien plus pra-tique à mettre en œuvre. »

« Historiquement ce carillon était joué une fois par jour au mois de mai, le mois de Marie, pour appeler

les fidèles à prière, précise Denis Vialette, animateur du projet HdA. Puis ce carillon a été étudié et restauré dans le cadre d’un projet scolaire, d’où son appellation laïque de Carillon du mois de mai. Ce carillon offre une dimension pédagogique et techno-logique aux lycéens, une dimension patrimoniale aux visiteurs, et une dimension spi-rituelle aux croyants. »

Bonne nouvelle, avec la fin des travaux de restauration dans la tour sud-ouest de la Collégiale, le beffroi avec les trois cloches de Vincent Gautier et le banc du carillonneur sont maintenant visibles dans le cadre de la visite guidée « La Collé-giale, elle est géniale » proposée par le service du patrimoine de la ville de Briançon.

Le Carillon du mois de mai 2021 sonnera tous les jours du mois de mai à 15h30 et à 18h15.

Lien pour écouter le « Carillon du mois de mai » : https://youtu.be/yFsSmXjTunI

Un petit visiteur dans le beffroi imite le geste du carillonneur.On distingue les poulies du carillon en haut de la photo

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ÉRIC TAMAIN : AU PLUS PRÈS DES DIABÉTIQUES DES ALPES DU SUDL'association française des Diabétiques des Alpes du Sud a tenu récemment son assemblée générale. Son pré-

sident, Eric Tamain, revient sur les actions principales de cette association et sur ses projets au service des patients.

Aujourd'hui le diabète est l'autre pandémie. Il se traduit par un

excès de sucre dans le sang. Cela fait 100 ans que l'on a découvert l'insuline, hormone produite par le pancréas qui permet de diminuer la produc-tion de sucre par le foie et donc d'équilibrer le fonction-nement de l'organisme. Il y a un siècle, le diabète était en-core une pathologie mortelle ne laissant que trois mois d'espérance de vie au patient. Aujourd'hui il touche 425 mil-lions de personnes dans le monde d’après la Fédération internationale du diabète. Celle-ci qualifie le phéno-mène de véritable pandémie tant la progression est considérable. L’OMS (Office Mondial de la Santé) prévoit 622 millions de diabétiques d’ici 2040. Contrairement aux idées reçues, le diabète n’est pas l’apanage des pays dévelop-pés. Sa progression est fulgurante dans les pays en voie de déve-loppement et notamment en Afrique. Plus de 2/3 des personnes diabétiques ne sont pas diagnostiquées. « En France, explique Eric Tamain, nous sommes 4 millions de diabétiques. Sur les deux dépar-tements alpins, nous sommes 16 000 à être diagnostiqués, sans compter tous ceux qui s'ignorent. » L'association qui couvre les Alpes de Haute-Provence et les Hautes Alpes compte 61 adhérents.

Suivre une ligne droite avec une bicyclette aux roues voilées : Pour Eric Tamain, « Avoir du diabète n'empêche rien, mais complique tout. C'est comme si l'on demandait à quelqu'un de suivre une ligne droite sur une bicyclette aux roues voilées. » On mesure donc l'importance du rôle que peut jouer une association locale de patients composée uniquement de bénévoles et très structurée puisque adhérente à une fédération nationale qui lui apporte forma-tion, appuis et soutien. Une des actions qui rencontrent le plus de succès est certainement le café-diabète que l'association organise dans les deux départements. Leur rythme va reprendre dès que la crise sanitaire apportera un peu plus de souplesse. Autre initiative, l'AFD met en place des actions d'accompagnement thérapeutique qui sont des programmes construits avec les patients et suivis pen-dant une année à raison d'une séance de deux heures tous les mois. « On aborde en groupe les sujets que les participants souhaitent ap-profondir, détaille Eric Tamain. Le but est que chacun puisse s'expri-mer et ne se sente pas seul. Notre slogan est : ne restez pas seul avec votre diabète. Dans toutes nos actions nous sommes dans l'échange. Par contre les cafés-dia-bète sont tous différents, c'est à dire que la thématique est lancée par les personnes qui sont présentes ce jour-là. Comme nous avons un très grand territoire, c'est aussi en quelque sorte nos permanences sur le terrain. Cela permet de parler de ce que l'on fait. » L'association parti-cipe aussi à plusieurs projets d'édu-cation thérapeutique sur le 05, notamment sur Saint-Bonnet ou Briançon avec la fondation Edith Seltzer, et bientôt avec la maison de santé de Tallard, et sur le 04 avec des accompagnements thérapeu-tiques et des cafés-diabète à Siste-ron et Manosque.

L'association participe à la prévention pour le grand public : « Le diabète est malheureusement une pathologie en forte crois-sance. Elle est très surveillée par la Haute Autorité de Santé, notam-ment par rapport à son coût. La prévention pouvant éviter ces coûts, notre association de patients, reconnue d'utilité publique depuis 1976, a toute sa place dans ce cadre et nous sommes régulièrement solli-cités pour intervenir. » C'est le cas pour la journée mondiale du dia-bète (le 14 novembre) et pour la semaine nationale de prévention (reportée au mois de septembre cette année), qui sont des rendez-vous incontournables de sensibilisation du public. Les bénévoles vont même sur les marchés à la rencontre des personnes. Parfois c'est l'occasion de diagnostiquer des diabétiques qui s'ignorent (pas suffi-samment de sucre dans le sang pour avoir les symptômes du dia-bète, mais suffisamment pour venir altérer de manière insidieuse leurs organes).

Ne restez pas seul avec votre diabète : Une ligne d'écoute a été créée après l'apparition de la Covid-19. Beaucoup de patients diabétiques étaient très inquiets parce que lors du premier confine-ment, le diabète était présenté comme un facteur de comorbidité sé-vère dans la pandémie, générant questions et angoisses. La ligne d'écoute fonctionne de 7h à 22h, 7 jours/7. « Il n'y a jamais de petite question ou de question idiote lorsqu'elle concerne le diabète, pré-vient Eric Tamain. On ne peut qu'apporter des réponses qui tranquil-lisent et rassurent. Pendant les confinements nous avons veillé à être présents et à ne laisser aucun patient sur le bord du chemin ». Natu-rellement la famille a un rôle très important dans cette pathologie et l'association est là pour soutenir les aidants.

Des projets à long terme : Au sortir de son assemblée gé-nérale, l'association a retenu trois projets : L'activité physique, elle a retenu l'idée de travailler avec un coach sportif pour une remise en forme douce pratiquée en tenant compte de l'environnement. Selon les saisons les thèmes, pratiqués sous forme de ballades, seraient, les champignons ou les variétés de fleurs. Les familles seraient les bienvenues. Production, avec des professionnels, d’un court métrage destiné au site de l'association. Il permettrait de donner une vision des diverses activités. Et pour 2022, organisation d’une semaine na-tionale de prévention-tour sur les 2 départements. « Il s'agirait, sug-gère Eric Tamain, de traverser les deux départements avec des bénévoles en vélo à assistance électrique pour sillonner les zones rurales en évitant les grosses agglomérations. Le groupe irait dans les cam-pagnes pour apporter aux habitants la prévention dont ils sont privés. Le but est aussi d'associer les scolaires dans la journée et les parents, le soir. La journée on pédale et le soir on fait de la prévention ! »

Gabriel Nal

L'Association Française des Diabétiques Alpes du Sud : mail : [email protected] - Site : https://afd04-05. federationdesdiabetiques.org - Ligne d'écoute : 07 78 26 85 72

Eric Tamain, Président de l’Association Française des Diabétiques des Alpes du Sud

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Ville de Gap fête nationale du 8 Mai 1921 Chers Concitoyens, La loi du 10 juillet 1920 a institué une fête na-tionale de Jeanne d'Arc qui sera célébrée chaque année le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d'Or-léans. Cette fête du patriotisme aura lieu pour la première fois di-manche prochain. Elle aura dans certaines villes : Orléans, Reims qui virent sa gloire, Rouen qui fut le lieu de son supplice, un incom-parable éclat, mais toute la France Républicaine doit manifester son culte fervent envers cette admi-rable Française qui a su si utile-ment servir sa Patrie, si héroïquement mourir pour elle. Je vous invite à contribuer au succès de cette journée, en pavoisant et en illuminant, surtout, en fêtant d'un même cœur et d'une seule âme Jeanne d'Arc et notre Patrie, la France Immortelle, plus chère après les jours d'épreuves et de deuils, plus douce après le retour de la Paix, plus belle que jamais dans le rayonnement lumineux de la Victoire du Droit. Le Maire. BERNE.

Fête Nationale de Jeanne d'Arc— Les Sociétés d'anciens militaires ou de préparation mili-taire qui désireraient assister ou se faire représenter à la prise d'armes du dimanche 8 mai (à 10 heures dans la cour de la caserne Des-michels), sont informés qu'un em-placement leur sera réservé à la droite des troupes. Ces Sociétés ou Délégations voudront bien être rendues à la caserne Desmichels à 9 h. 40 ; elles seront placées, selon les ordres du Général Commandant d'Armes, par les soins du Major de la Garnison.

Nos futurs hôtes. — Parmi les

notabilités dont notre vallée rece-vra la visite l'été prochain, on an-nonce la venue en juillet de M. Paul Helbronner, le savant carto-graphe, qui séjournera plusieurs mois en Queyras pour effectuer le relevé des altitudes du massif. Cette campagne géodésique fait suite aux campagnes poursuivies par M. Helbronner depuis quinze années et qui inté-ressent toute la chaîne des Alpes Françaises. —

Jarjayes. Inauguration du mo-nument aux morts. Dimanche, 1er mai, a, eu lieu l'inauguration du monument élevé à la mémoire des vingt-cinq enfants de notre commune morts au champ d'hon-neur. Ce monument simple et mo-deste stèle, dû au ciseau du sculpteur Roux, de Gap, avait été orné et embelli pour la circons-tance par quelques personnes dé-vouées. Elles méritent toutes nos félicitations pour le bon goût avec lequel elles ont orné le monument funéraire de nos héros. A onze heures, une cérémonie religieuse a eu lieu et M. le curé de Valserres, dans une allocution patriotique a su trouver des mots émouvants pour glorifier l’œuvre de nos mar-tyrs.

Le prix du pain, depuis le 1er mai, a baissé d'un sou par kilo. Il est donc à 1,25 dans toute la commune de Gap. Il convient de féliciter très sincèrement M. Berne, maire et la municipalité de cette sage mesure et de l'encourager à continuer dans cette voie, étant donné que c'est surtout pour les fa-milles pauvres qu'il faut le pain à bon compte. D'ailleurs la libre cir-culation des céréales à partir du 15 mai aura pour effet de rétablir le

jeu de la concurrence, de faire baisser le prix de la farine, de sup-primer peu à peu l'emploi des suc-cédanés, ce qui nous rendra le pain blanc d'avant-guerre et sur-tout bien meilleur marché.

Gap — Une des deux princi-

pales manifestations commer-ciales de l'année avec celle de la Saint-Martin, la foire dite du Pre-mier Mai a bénéficié d'un temps superbe. De ce fait, la participation

populaire y a été im-portante. Si le nom-bre des forains était important, le bétail était moins nom-

breux qu'à l'ordinaire, surtout dans le domaine des bovins. Les négo-ciants italiens, toujours présents à cette foire, étaient également ab-sents cette année. Par contre, la demande a été particulièrement forte chez les porcelets qui se né-gociaient aux alentours de 13 francs le kilo. Rappelons que le re-tour aura lieu le 16 Mai, c'est-à-dire samedi prochain.

Briançon — Les manifestations inaugurales du nouveau centre culturel, édifié dans l'ancien Ca-sino adroite-ment rajeuni, se sont achevées après avoir connu un net succès. Au cours de ces soirées, le pu-blic briançon-nais a pu applaudir l'En-semble de Mu-sique Baroque de Paris, les Etoiles du Corps de Ballet de l'Opéra et la c h a n t e u s e M a r i e - P a u l e Belle. Un pro-

gramme alléchant de manifesta-tions culturelles est également prévu pour les mois à venir.

Embrun. — L'avenir de la chasse banale e été largement évoquée lors du congrès de la Fé-dération Départementale. C'est ainsi que les actions destinées à promouvoir la chasse, dont l'ouver-ture est fixée au 13 septembre, ont été évoquées tout comme la régle-mentation sur la chasse au cha-mois. Cette dernière sera limitée à une par jour et par chasseur et à trois par chasseur pour toute la sai-son. Une attitude jugée raison-nable par les observateurs.

Takvor Takvorian, auteur du livre « Antilles, Iles accueillantes » revient attirer notre attention avec son nouvel ouvrage : ARME-NOUCH ou Pèlerinage d'amour. Par le biais d'un roman passionnel de 344 pages, (plutôt avec un « té-moignage », recueilli à longue ha-leine) il nous fait revivre les périodes tragiques de son Arménie natale. Ce récit lourd d'événe-ments, malgré beaucoup de cadres naturels et de un certain courage... parce que les faits sont véridiques et Charles Aznavour, en guise de préface, ajoute une note pathétique avec son chant « Ils sont tombés… ».

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Mai 1921 Mai 1981

Retrouvez cette ru-brique sur notre site www.alpes-et-midi.fr

RENTRÉE DES CLASSES APRÈS UNE SEMAINE DE COURS À DISTANCE Rentrée des classes après une semaine de cours à distance au

collège François Mitterrand à Veynes ce lundi 3 mai, en présence de Ber-nadette Saudemont, Conseillère départementale du canton, Catherine Al-baric-Delpech, Directrice Académique des Services de l’Éducation Nationale et de Christian Gilardeau, Maire de Veynes.

Le Département, soucieux de garantir la continuité pédagogique pendant le confinement, s’est mobilisé pour mettre à disposition 132 ta-blettes aux collèges du territoire dont une vingtaine à Veynes.

« Je souhaite à tous les collégiens et lycéens haut-alpins une bonne rentrée et une fin d’année scolaire pleine de réussite » dira Jean-Marie Bernard, Président du Conseil Départemental !

Au pied du massif des Cerces, dans la vallée de la Clarée

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COMPOSTAGE, ZÉRO-DÉCHET, ZÉRO-PLASTIQUE …C’est la règle de 3 de la valorisation des déchets ! Après la quinzaine du compostage organisée par le SMI-

TOMGA (Syndicat Mixte de Traitement des Ordures Ménagères du Guillestrois-Queyras-Argentièrois) du 27 mars au 10 avril, une nouvelle formation était donnée aux référents bénévoles des sites de compostage par Anne Chouvet, maire d’Eygliers et vice-présidente de la Communauté de Communes Guillestrois-Queyras, à la Salle Polyvalente d’Eygliers. L’occasion de revenir sur la valorisation des ordures ménagères, leur tri, le compostage et le zéro-déchets plastique.Jardiner avec du compost

Des bacs de compostage collectifs fleurissent aujourd’hui dans les villes et les villages. Ils permettent à tout un chacun de porter ses déchets végétaux pas très loin de chez soi et de récupérer le compost pour nourrir et transformer la terre de son jardin ou simple-ment de ses pots et jardinières. Ces bacs sont gérés par les commu-nautés de communes, les communes et les Smitom. Plus ils sont nombreux, plus les référents bénévoles sont utiles pour « aérer », prendre la température dans le bac d’apport et faire remonter les infos (bacs endommagés, problèmes de signalétique, erreurs de tri, température…). « Une fois ou deux par semaine, c’est 10 minutes de travail explique Stéphane, un bénévole. On prend la température, on aère avec des outils que nous a confiés le Smitomga. C’est fou comme les ordures ménagères ont diminué et puis on a un beau compost utile pour le jardin. C’est gagnant-gagnant. » Deux fois par an, en octobre et en avril, on ouvre le bac de compost et chacun peut se servir à volonté !

Mais au fait, à quoi sert le compost ? Déposer ses déchets végétaux orga-niques dans ces bacs réduit le volume des ordures mé-nagères qui sont, sans cela, transportées par camion et enfouies à Ventavon dans le Sud du département. Cela coûte cher au contri-buable et… au climat ! On sait moins à quoi sert le compost dans nos jardins, ou bien on a de vagues idées… voici quelques questions que chacun peut se poser, et quelques ré-ponses pour tordre le cou aux fausses affirmations !

Peut-on tout mettre dans le bac d’apport ? En

fait presque toutes les matières organiques. On évitera la viande pour éviter que les petits rongeurs s’y installent. Tous les déchets de cui-sine ont leur place dans le compost : épluchures, coquilles d’œuf, marc de café, filtres en papier, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés. Le pain, les laitages, un reste de gratin, des croûtes de fro-mage, en petite quantité. Les déchets de maison, mouchoirs en pa-pier, essuie-tout, cendres de bois, sciures et copeaux, papier journal, emballages papier, mais également en petite quantité. « Un bon compost doit comporter autant de matières sèches que de matières fraîches » explique Anne Chouvet. Il doit également comporter des choses qui n’ont pas été décomposées complètement et qui vont at-tirer des microorganismes quand on les déposera dans le jardin. Ces microorganismes vont les manger et déféquer, ce qui fera une belle terre, un bel humus. Il est donc inutile, voire néfaste, de les retirer du compost. En règle générale, il ne faut pas filtrer la terre. Une belle terre doit être comme l’humus des forêts, granuleuse, habitée par les vers et les insectes. Elle doit posséder autant de composants miné-raux que de composants organiques.

Comment utiliser le compost au jardin ? Le compost peut être utilisé au jardin comme amendement ou comme paillage. « Il est inutile de se casser le dos au jardin ! » Voilà ce qu’il faudra retenir de l’exposé d’Anne Chouvet. Eviter le plus possible d’avoir à désher-ber… Comment faire ? D’abord, épandre fumier ou compost ou les deux en automne, recouvrir de feuilles mortes, laisser la neige finir

le travail. Au printemps, quand la neige aura fondu, elle dévoilera une belle terre riche. On peut alors épandre à nouveau le compost mûr d’avril et ajouter du paillage, carton, foin, paille, tonte fraîche en petite épaisseur, afin qu’elle ne fermente pas. On peut ajouter du compost au fond d’un trou lorsqu’on plante un arbre fruitier par exemple, mais le mieux est de le mettre en surface. Pour les cultures en pot ou jar-dinière, il est préférable d’ajouter le compost en surface plutôt qu’au fond ou de le mélanger à de la terre pour éviter qu’un insecte ou un obstacle nuise à la plante enfermée dans son pot, les racines n’ayant pas le choix de pousser plus loin. En résumé, il faut tout faire pour que la terre fasse seule le boulot. « Les vers font autant de travail qu’un tracteur », a-t-on coutume de dire. Ces techniques d’amende-ment et de paillage évitent de labourer et conviennent aux jardiniers qui ont le dos fragile ! Les fleurs sont indispensables au potager, parce que c’est tellement plus joli et que cela fait venir les insectes pollinisateurs et notamment les syrphes, diptères communément ap-pelées mouches qui ressemblent à de petites abeilles et sont préda-trices des pucerons. Zéro déchet ? C’est possible ?

C’est une volonté de maîtriser les coûts pour la CCGQ ! Les hausses de prix imposées par Véolia et l’État qui a augmenté la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) a conduit la Com Com du Guillestrois Queyras à réfléchir sur la façon de diminuer les ordures ménagères. Tous les déchets produits et non triés sont en-

Anne Chouvet s’engage !

Un jardin avec du compost ; une belle différence (© A. Chouvet)

Visite d’un site de compostage et évaluation du compost

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fouis à Ventavon et la taxe de l’État est passée en 15 ans de 3 € la tonne à 37 €. Elle passera à 65 € en 2025. « Cette augmentation cor-respond à 130 000 € par an rien que pour le Guillestrois-Queyras » explique Anne Chouvet. Cette taxe n’a d’autre utilité que d’inciter les gens à trier leurs déchets. Les efforts qui ont été faits ont permis d’économiser 40 000 € il y a deux ans. Avec l’extension des consignes de tri et les composteurs, les poubelles se sont allégées et ont diminué les coûts de transport à Ventavon ainsi que la TGAP. « On a fait un énorme travail sur tout ce qui est régie-déchets », se targue Anne Chouvet. La déchetterie de Guillestre est remarquable, notamment pour la filière ski qui s’occupe de tout dé-monter et de recycler ce qui est recyclable. Pour inciter les adminis-trés à trier, tous les anciens bacs à roulettes ont été remplacés par des bacs semi enterrés avec, pour les ordures ménagères, des ou-vertures qui limitent la taille des sacs poubelle à 30 litres. « Et si on fait attention, on n’a plus rien dans la poubelle : les déchets compos-tables vont dans les bacs à compost, les emballages vont aux em-ballages, le papier au papier, le verre au verre » ajoute Anne Chouvet. Les emballages ne sont pas encore tous recyclables mais les indus-triels ont aujourd’hui des obligations d’utiliser des plastiques recy-clables et Veolia a l’obligation de recycler tout ce qui est déposé dans les bacs dédiés aux emballages ou de détruire, brûler par exemple. « Il faut absolument éviter l’enfouissement. » Dans les déchetteries, un logiciel permet de repérer ce qui est jeté dans les containers par les professionnels, grâce à un code-barres personnel, et d’établir une facture au plus juste. « La définition de la redevance est de faire payer au service rendu. Chacun doit payer pour ce qu’il a produit comme déchets. Les particuliers ont droit à 2 m³ par jour ! On a une déchetterie propre et les agents de déchetterie vont bientôt s’appeler agents de valorisation. Ne sont-ils pas là aussi pour aider les gens à trier leurs déchets ? »

La deuxième phase du projet concernera les foyers. S’ils s’engagent à trier, à mettre un stop-pub sur leur boîte aux lettres et à évacuer leurs bio-déchets des poubelles vers les composteurs, ils auront droit à moins 10 % sur la redevance (moins 20 % pour les res-taurateurs). À la suite, une identification des foyers et des profession-nels ainsi que le poids de leurs déchets, permettront d’établir une facturation adaptée au poids pour une partie de la redevance, grâce à un badge. « C’est plus difficile à faire passer, mais pourquoi payer la même chose que l’on trie ou pas » souligne Anne Chouvet ? Un « porte à porte » a été effectué pour informer la population sur ce projet de « taxe incitative » qui est d’ailleurs inscrite dans la Loi Transition Éner-gétique comme une obligation et déjà complètement adoptée dans cer-tains territoires français.

La 3ème idée ne serait-elle pas de ne plus produire de plastique ? L’Agence régionale pour la biodiversité et l’environne-ment (ARBE) vient de lancer le Guide « Engager son territoire dans une démarche Zéro déchet plastique ». La Région a ainsi vocation à outiller pas à pas les collectivités et intercommunalités qui s'engagent dans les chartes en leur proposant ce guide qui liste les enjeux, les idées reçues et comment mettre en place des actions. Une charte zéro-plastique a été signée il y a deux ans par la Com Com et le Smitom Guillestrois-Queyras-Argentiérois. Plu-sieurs actions sont déjà mises en place : remplacer les contenants plastiques des repas distribués aux personnes à domicile par des ré-cipients en verre avec couvercles, pour un coût de 5 000 € environ. À l’heure où il faut changer le véhicule de transport des repas, un vé-hicule adapté à ces nouvelles contraintes, de poids notamment, va être acheté. Des gobelets en plastique réutilisables seront prêtés aux organisateurs d’événements. Le prêt de quelques dispositifs permet-tant de remplacer le plastique à usage unique dans la restauration commerciale (boite repas, papier réutilisable pour emballer les sand-wichs, emballages réutilisable pour les compotes, etc), la vente à petit prix de carafes d’eau aux professionnels avec un message va-lorisant l’eau du robinet au lieu de celle en bouteille plastique... Des commerces, hôtels, chambres d’hôtes, sont déjà volontaires pour adopter ces changements d’habitudes. Tous ces projets de gestion des déchets plastiques reçoivent l’aide de l’ADEME et de l’Europe au sein de participation à des projets financés. Ces actions deman-dent maintenant à être comprises et mises en place dans tous les territoires, afin de préserver les milieux naturels et la biodiversité, li-miter et résorber les pollutions dues aux déchets plastique.

Sylvie Damagnez

Pour en savoir plus : https://www.smitomga.com/ - https://www.arbe-regionsud.org/5302-guide-engager-son-territoire-dans-une-demarche-zero-dechet-plastique.html Retrouvez cet article sur : alpes-et-midi.fr

LA COMMUNE DE VAL BUËCH-MÉOUGE CRÉE SON RÉSEAU DE REFUGES LPO

Cette année, une deuxième commune des Hautes-Alpes s'est engagée dans la démarche Refuge LPO. Il s'agit de la commune de Val Buëch-Méouge située

au Sud du département. L'équipe municipale a souhaité labelliser le parc de

la Toscane à Ribiers, au cœur de village, et l'école commu-nale.

Les inventaires naturalistes ont démarré ce prin-temps par la recherche des oiseaux et des papillons qui peu-plent d'ores et déjà le parc et l'école. Un nichoir déjà présent et occupé par un couple de Mésanges charbonnières laisse présager un bon potentiel d'accueil de la biodiversité de proximité.

D'autres inventaires sont prévus jusqu'à cet été. Bravo à la commune de Val Büech Méouge pour

son engagement pour la biodiversité.

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LES ADOS FANS DU CONFINEMENT ?

Si sur le plan national un nombre croissant d’études scientifiques démontrent que les adultes ont de plus en plus de mal à supporter le confinement et ses désagréments, de leur côtés les adolescents

semblent s’être adaptés plus facilement. « C’est une expérience nouvelle parce qu’on n’a jamais connu ça avant » précise Louis élève de 4ème au collège des Giraudes de L’Argentière-La Bessée avant d’ajouter : « suivre les cours à distance à la maison moi ça ne me dérange pas. Par contre, le port du masque je le supporte pas ». Chaque collégien trouve dans l’enseignement à distance instauré depuis le premier confinement, des avantages et des inconvénients liés à leur caractère propre ainsi qu’à leur style de vie. Nolan un autre élève de 4ème du collège argentiérois rejoint Louis sur ce sujet : « Les cours en Visio ne me dérangent pas mais je les trouve moins efficaces que des vrais cours en présentiel. Le point négatif c’est lorsqu’il s’agit de cours qui sont déjà compliqués en vrai. Je trouve qu’ils le deviennent encore plus en distanciel ! » Contrairement à ce que pourrait laisser supposer la facilité offerte par la simplicité et l’ac-cessibilité de ce nouveau mode d’enseignement, les adolescents sem-blent éprouver plus de difficulté qu’il n’y parait : « J’arrive moins bien à suivre les cours quand je suis chez moi » rajoute Louis.

L’autre sujet principal sur lequel nous éclaire cet enseignement à distance est quelque peu inattendu. Il s’agit de la fatigue qu’éprouvent les adolescents. « Le confinement apporte une plus grande liberté au ni-veau du cycle du sommeil » confie Nolan. Un état de fait sur lequel Louis le rejoint : « Je peux rester plus chez moi pour me reposer alors que quand on va au collège je suis obligé de me lever tôt le matin ! » A ce manque de sommeil s’ajoute une autre fatigue liée elle aux devoirs. « Certains professeurs nous donnent plus de devoirs que quand on est en cours en vrai » rajoute Louis. Un sentiment qui reste néanmoins à nuancer selon Nolan : « C’est vrai qu’on peut éprouver la sensation d’avoir plus de travail lorsqu’on est en distanciel parce que notre rythme de vie nous habitue à ne pas en avoir mais si on regarde de plus près on s’aperçoit qu’on en a moins en réalité. »

Le dernier point concerne la sociabilité des enfants. Ce nouveau mode de fonctionnement scolaire laisse à penser que les liens sociaux entre adolescents peuvent en pâtir. Sur ce sujet Louis rassure : « Je sors une à 2 fois par semaine pour voir mes potes, c’est bien parce qu’on peut organiser beaucoup plus de trucs ensemble comme des ballades, des discussions et des jeux ». Bien entendu ceci n’est pas une généralité et certains élèves éprouvent plus de difficultés à ne pas voir quotidienne-ment leurs copains/copines dans la cour de leur établissement. Mais si les liens sociaux entre élèves semblent ne pas trop souffrir de cette nou-velle situation, cela est-il aussi le cas sur la vie quotidienne ? Ce nouveau mode de vie n’a-t-il aucun impact sur les relations parentales dans la vie familiale ? On peut légitimement se le demander car jusque-là aucune étude sur ce sujet n’est menée. « Avant la Covid on partait voyager alors que maintenant on ne peut plus » conclut tristement Louis.

P. P

Nolan suit les cours à distance de sa chambre sur le site du collège, Pronote

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VISITER LE COLLÈGE FONTREYNE PAR LE BIAIS DE SON AVATAR ?!...

Deux nouveaux outils numériques ont fait leur apparition au collège Fontreyne de Gap. Ils étaient présentés à la presse le 30 avril à l’occasion des Journées Portes Ouvertes… qui de-

vront restées fermées… Covid oblige… Et c’est là que le numérique sauve la situation ! Explications avec l’équipe du collège et le concep-teur de cette technologie : la société champsaurine Siméduc repré-sentée par Thomas Garcia.

Un nouveau site Internet : Une iconographie unique dans le monde de l’enseignement qui met en avant le travail des élèves et leurs réalisations et qui permet l’accès à un tout nouveau portail de services numériques. Les familles ont accès à l’ensemble des outils pédagogiques et services qu’offrent le collège Fontreyne pour que chaque élève réussisse sa scolarité. « Tous les établissements sco-laires possèdent leur site, admet Pierre Villard, Principal adjoint. Mais le collège Fontreyne a choisi une rénovation du sien pour donner à voir ce que font les élèves en étant moins institutionnel, via un sys-tème plus multimédia que celui habituellement utilisé par l’Education nationale. Cela nous permet d’insister sur nos spécificités telles, la Segpa, les 3 sections sportives, Vtt, gym et rugby, (nouvelle propo-sition et unique dans les Hautes-Alpes) la bilangue, … Et ainsi mieux orienter les familles. »

Journées de Présentation du Collège : Elles ont été fixées au 5 et 6 mai. « La liaison CM2/6ème n’a pu se faire cette année à cause des contraintes sanitaires, expliquait Valérie Morand, Princi-pale du collège Fontreyne. L’accueil des parents est tout aussi contraint et pour les mêmes raisons. Alors les équipes ont réfléchi à des JPC virtuelles. »

Le 5 mai au matin : après un mot d’accueil de la Principale place au Tchat ! Elèves, parents et les différents services de l’établis-sement, cantine, bilangue, Segpa, sections sportives…, pouvaient échanger sur toutes les questions de 10 h à 12 h.

En après-midi : Le collège virtuel ouvre ses portes ! Sur ins-cription uniquement, chaque personne pourra créer son avatar et ainsi circuler dans le collège tout en rencontrant les professeurs qui

pourront présenter leurs projets pédagogiques et répondre à l’ensem-ble des questions concernant leur discipline.

Le 6 mai au matin : Une rencontre par visioconférence, de 9 h à 11 h, entre les délégués de 6ème actuels et les élèves des 8 CM2 du secteur de recrutement du collège se fera via leur établisse-ment scolaire avec leur professeur des écoles. Cela permettra aux enfants qui ne peuvent se connecter avec leur famille de le faire via leur école primaire. Ces JPC concernent 175 élèves. D’habitude plus d’une centaine participent aux Journées Portes Ouvertes, les équipes de Fontreyne en attendent tout autant virtuellement ! « Une dyna-mique virtuelle s’est créée, affirmait Pierre Villard. Les visites vir-tuelles par avatar vont permettre une interactivité supérieure qui va permettre les mêmes interactions qu’en présentiel comme répondre aux questions. Les avatars réhumanisent cette virtualité et ça rend plus ludique cet accueil qui ne peut se faire en vrai. »

Ce système, unique en France, a pu être développé grâce à l’entreprise Champsaurine Siméduc. Et cette proposition de collège virtuel va bien au-delà de ces Journées. Exemple, « cette technologie permet le service « Devoirs faits » où l’élève ne se sent pas puni de devoir rester au collège mais peut échanger avec son professeur de chez lui. Cela engendre une motivation différente et une autre impli-cation de l’élève » affirmait Valérie Morand.

En après-midi : Place à un nouveau Tchat de 17 h à 19 h pour tous ceux qui n’auront pas pu participer au premier ou qui vou-draient apporter un complément.

Des vidéos de présentations du collège pourront égale-ment être visionnées selon les désirs de chacun. Elles ont été réali-sées par une entreprise gapençaise, Kastormédia. « Le collège a fait le choix d’entreprises haut-alpines pour montrer sa volonté de préfé-rence territoriale » soulignait Pierre Villard !

Claudine Usclat

Denis Mulin, CPE, Pierre Villard, Valérie Morand, Christelle Garcia, Directrice adjointe Segpa, et Thomas Garcia, présentaient le 30 avril le nouveau site du collège Fontreyne

Suite à ces visites virtuelles proposées, une seule journée en présentiel sera possible et sans doute pas avant fin juin en se fiant aux dernières annonces de déconfinement...

FAIRE BON ACCUEIL AUX INSECTES

La ville d’Embrun a installé quinze gîtes à insectes et abeilles solitaires sur son territoire. En partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), elle favorise ainsi la biodiversité. Moins connues que les abeilles sociales (à miel), les abeilles solitaires (sauvages) participent aussi à la biodiversité, en toute discrétion. Elles ne piquent pas. Mais elles souffrent néanmoins de l’utilisation des insecticides

et autres pesticides qui les tuent. Elles manquent aussi, pour se reproduire, des cavités naturelles qui leur permettent de nidifier. Et pourtant ce sont celles-là qui assurent l’essentiel de la pollinisation. Sans pollinisation pas de reproduction des végétaux, pas de fruits, la nature devient stérile. Depuis quelques temps les scientifiques tirent la sonnette d’alarme.

La femelle de l’abeille sauvage doit trouver un endroit idéal pour assurer l’éclosion d’une nouvelle génération : un trou existant, en terre, dans un morceau de bois ou une tige creuse ou à moelle. Autant de petits lieux qui tendent à man-quer. C’est pourquoi la commune d’Embrun et la LPO ont choisi de voler à leur secours, et quinze gîtes ont été construits et installés ici et là. L’aspect pédago-gique n’est pas négligé, puisque c’est aussi pour sensibiliser les citoyens que le choix a été fait d’intégrer ces gîtes aux espaces publics.

Les repérer dans la ville et ses alentours peut constituer un jeu. Un indice : ils doivent être installés à proximité du sol. Autre idée, orner les jardins privatifs de tels équipements, qui peuvent être fabriqués à la maison. Voilà de quoi faire de l’Embrunais un territoire très accueillant pour nos amis les insectes !

A. D.

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PAS DE L’OURS : UNE NOUVELLE PHASE DE CHANTIER DEPUIS LUNDI

Les Maires et Conseillers municipaux d’Aiguilles et d’Abriès-Ris-tolas étaient conviés, jeudi 29 avril, par le vice-Président du Dé-partement en charge des routes et infrastructures, Marcel

Cannat, et par la Conseillère départementale du canton, Valérie Gar-cin-Eyméoud, à un point de situation sur la reprise du chantier de création de la route de desserte du Haut-Guil.

Après plusieurs semaines de préparation du chantier 2021, le temps est venu d’évoquer les adaptations – notamment de circula-tion - qui seront nécessaires dans les prochains jours pour la bonne tenue des travaux. « Il est important que nous préparions au mieux la transhumance qui va avoir lieu, le passage des véhicules lourds, la saison d’été qui approche, ou encore l’installation afin de le valoriser du téléski de Chabataron qui a été démonté » note Marcel Cannat.

Les entreprises vont devoir terminer la construction du nouveau pont du Gouret (côté Abriès-Ristolas, avec notamment l’ins-tallation de son tablier à partir de début mai. Suivront les travaux de super structure (garde-corps, etc.) jusque mi-juillet. Du côté de la chaussée, 500 m restent à terminer. Les difficultés géotechniques ren-contrées lors de la création de la nouvelle route ont nécessité de la part du Département qu’il passe un nouveau marché avec deux entre-prises. Gaudy et Guiramand vont désormais s’occuper de ces 500 m.

Deux ouvrages de soutènement (massifs renforcés) vont être créés ce printemps. Il faut y ajouter les travaux de chaussée, d’assai-nissement, les dispositifs de retenue, le marquage au sol… Ces tra-vaux devraient se terminer en octobre prochain. Enfin, des travaux d’aménagement paysager seront poursuivis afin que cette nouvelle route s’intègre parfaitement dans son environnement. Ils auront lieu en fin d’été et au printemps 2022. « La mise en service de la route définitive est prévue pour l’hiver prochain, souligne Marcel Cannat. D’ici là, le Département aura à cœur de ménager le plus possible le confort des habitants du Haut-Guil. Mais il y aura forcément quelques désagréments à la tenue d’un chantier d’une telle importance. D’un point de vue environnemental, nous avons la chance de pouvoir ré-

utiliser les matériaux que nous avons extraits dans les premières phases du chantier et stockés sur une zone dédiée au Plan du Malrif. 40 000 m³ de matériaux seront ainsi réutilisés dans les prochains mois, évitant la circulation de centaines de camions dans les gorges du Guil. »

Valoriser le patrimoine local, une partie du téléski du Cha-bataron sera mise en valeur à Aiguilles. Il a dû être démonté pour les besoins du chantier mais il est important de garder son souvenir. C’est une véritable pièce de Musée puisqu’il date de la fin des années 30 et qu’il n’est ni plus ni moins qu’un des tout premiers téléskis à perche débrayable. Construit en 1938, le téléski a été exploité jusqu’en 1969.

Principes de circulation : Maintien de la circulation publique en conditions les moins dégradées possible - Séparation des flux chantier / public - Maintien de l’accès au camping - À partir du 03 mai, retour de la circulation via le shunt utilisé l’an der-nier (alternat 5’39) - Limitation 12 T, 8 m long (dérogations possibles jusqu’à 19t, au cas par cas. Renseignements auprès de l’antenne technique d’Eygliers).

L’UMIH 05 TOUJOURS MOBILISÉE POUR SES ADHÉRENTS !

L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie des Hautes-Alpes, organisation professionnelle à la représentativité reconnue par le nombre de ses adhérents est une équipe de professionnels, tous hôteliers, restaurateurs ou du monde de la nuit présente et mobilisée depuis le début de la crise sanitaire pour aider, renseigner, et soutenir ses adhérents en relation directe avec les actions de

l’UMIH National. Une bonne nouvelle semble enfin émerger de ces longs mois de négociation avec les différents services de l’état : nous allons

vers une réouverture ! A ce jour, même si des dates ont été annoncées, nous manquons encore de précisions importantes sur les protocoles, jauges…..

alors prudence ! Nous espérons que la reprise du secteur profitera aussi à tous nos fournisseurs et partenaires, comme nous, durement touchés par

cette crise. Les négociations de l’UMIH au niveau national ont permis les différentes aides que nous connaissons : PGE, Fonds de Solidarité,

Activité partielle, l’URSSAF, DDGFIP….. mais également au niveau départemental avec par exemple la convention BTP/restaurateurs per-mettant à quelques 500 salariés du BTP de manger au chaud, dans des conditions sanitaires encadrées et qui a remporté un franc succès.

L’UMIH 05 est bien sûr toujours présente dans les différentes instances départementales pour défendre nos adhérents et accom-pagner les primo-accédants dans leurs démarches d’installation.

Dans les nouveaux locaux du syndicat, Véronique et Sandrine vous accueillent du lundi au vendredi pour répondre à vos questions, vous renseigner sur les formations obligatoires (permis d’exploitation, hygiène alimentaire, permis de former…..) et les prises en charge possibles.

La profession embauche : de nombreux postes sont à pourvoir en cuisine, pizzaïolo, ser-vice, étage… Nous avons besoin de main d’œuvre, nous attendons vos CV !

Pour que l’UMIH 05 puisse continuer ses actions de façon performante, nous avons be-soin de vos adhésions. Cotiser à l’UMIH 05, c’est faire partie d’une organisation professionnelle mo-tivée toujours présente pour défendre vos intérêts.

UMIH 05 : 3 rue du Docteur Ayasse – 05000 GAP (parking Leclerc) / Tel : 04-92-51-07-08 / Cour-riel : [email protected] Le Bureau de l’UMIH 05 réuni autour de Marc Gueydon, Président, (2ème à gauche) et de sa

Directrice, Véronique Gauchat, (1ère à côté du kakémono)

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LE SALON DES ARTS A 30 ANS ! Véritable vitrine pour les artistes amateurs, le Salon des Arts d’Embrun est devenu au fil des années une ins-titution, qui a toute sa place au sein de la saison culturelle embrunaise.

C’est l’été 1991, alors qu’Alexandre Didier achevait son dernier mandat de maire, que la ville d’Embrun a vu naître son premier Salon, alors nommé « Salon d’été de la ville d’Embrun ». Pérennisé par la municipalité Eyméoud depuis 2001 et renommé « Salon des Arts », cet événe-ment s’est tenu chaque année depuis lors.

Ouvert aux artistes locaux, peintres et sculpteurs essentiellement amateurs, ce rendez-vous avait pour but de valoriser leur travail en l’exposant au grand public. Le dessinateur baraton Edouard Bres fut la figure de proue et l’animateur de ce Salon originel, vite rejoint par d’autres artistes souhaitant exposer leurs œuvres dans la vaste salle des fêtes. A l’époque il n’y avait pas de sélection, pas de droits d’inscription. Venait qui voulait, dès lors qu’il avait quelque talent à démontrer.

Trente ans plus tard le Salon des Arts poursuit cette mission, mais il a quelque peu changé au fil du temps. Il a quitté la salle des fêtes pour intégrer les murs de la Manutention. Un comité de sélection a été mis en place, composé de professionnels (professeurs d’arts plastiques, ar-tistes) et d’amateurs d’art. Et depuis quelque temps un invité d’honneur est désigné chaque année pour jouer, grâce à son talent, le rôle de tête d’af-fiche. On se souvient en particulier des œuvres vives et colorées de Monique Baroni, et des travaux de Karine Roche qui aujourd’hui fait carrière à Abou Dabi. Mais d’autres ont aussi laissé leur empreinte au fil des ans, comme Patrice Chambrier, Laurent Erny, la sculpteuse Roselyne Conil, l’artiste britannique Sarah Picon, les Embrunais Florence Marré et Thomas Voillaume, ou tout récemment Eradj Sadoulloevitch Olimov, tout droit venu du Tadjikistan.

Le jury sélectionne chaque année quinze à vingt artistes, à départager parmi une quarantaine de candidatures. Et l’événement, dont l’accès est gratuit, draine entre 1 200 et 1 500 visiteurs. A l’ex-ception de l’an dernier puisque, crise sanitaire oblige, l’édition a été réduite en nombre d’artistes et de jours d’exposition.

Le Salon des Arts 2021 se tiendra du 21 juillet au 13 août. Et pour son 30e anniversaire, la municipalité a décidé d’apporter une nouveauté, en ouvrant les portes de l’exposition à la photographie. Le photographe haut-alpin Duncan Mac Arthur a été désigné comme in-vité d’honneur. Il apportera à cette édition les superbes images qu’il a su saisir lors de randonnées locales, en particulier dans le Queyras. Cette discipline viendra s’ajouter par la suite à la peinture et la sculp-ture présentes depuis l’origine.

A. D.

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UNE PAGE SE TOURNE AUX MÉDAILLÉS DE JEUNESSE ET SPORTS !Il n’est pas l’homme des engagements à court termes ! On le croyait indéboulonnable tant il connait toutes

les arcanes du monde associatif, du dossier administratif aux élus, aux fédérations nationales en passant par le réseau des bénévoles. Il connait tout et tout le monde, c’est pourquoi beaucoup avaient pris l’habitude de tout lui confier. Mais il a dit « stop » ! A 77 ans il estime : « qu’il faut laisser la place aux jeunes ! » Le Président des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif, Pierre Chabas, se retire de ses fonctions.

A 42 ans, Pierre Chabas fut le plus jeune Président de France des Médaillés. Il prend ses fonctions à l’antenne départemen-tale en 1986. Après 35 ans de bons et loyaux services auprès

de l’association qu’il a su faire grandir et reconnaitre par tous, il es-time qu’il est temps pour lui de se retirer, même s’il promet d’aider au coup par coup si besoin…

L’association haut-alpine est créée en 1979 par Jean Ma-navela, à l’époque c’est une Amicale. Pierre Chabas arrive « par ha-sard » dans l’association en 1982 comme Président de la Pédale

Gapençaise, il as-sume cette fonction depuis 1964 ! « A l’époque l’association des Médaillés était malade et je rentre au Bureau… par hasard. J’étais médaillé, j’avais donc été invité, précise-t-il. En 4 ans je n’ai pas fait grand-chose… » Mais un nouveau Directeur ar-rive, Michel Garcia, dynamique, et en 86 le vice-Président Na-tional des Médaillés, Pierre-Louis Blanc, est présent lors de l’Assemblée Géné-rale pour relancer l’Amicale. « Je me suis fait remarquer par mes prises de paroles. Le vice-pré-sident me repère. M.

Davagnier se représente comme président, il est élu, mais le National lui pose un ultimatum de 3 mois pour redémarrer l’association. Le National reviendra en août faire le point. » A cette échéance le Pré-sident en poste est démis de ses fonctions et il est demandé à Pierre Chabas de reprendre le flambeau. « L’ambiance était un peu ten-due… » se souvient Pierre Chabas. Paul Givaudan, Pierre Manavela, Raymonde Eynaud, Dany Galland, le soutiennent. A l’époque l’Ami-cale ne comptait qu’une trentaine d’adhérents à peine. « J’ai alors pris mon bâton de pèlerin pour rassembler tous les Médaillés du dé-partement. A l’époque l’association n’était représentative de rien, elle n’était pas reconnue et n’avait pas voix au chapitre ! Y compris pour les dossiers des futurs médaillés » se rappelle Pierre Chabas. Les Hautes-Alpes n’avaient droit alors qu’à 13 médailles de Bronze, 2 d’Argent et une d’Or. Pour faire reconnaitre l’association Pierre Cha-bas veut ramener sur le département le Congrès National des Mé-

daillés ! Il y parviendra en 1998. Aujourd’hui les Médaillés des Hautes-Alpes ont droit annuellement à 75 Lettres de Félicitations, nouvelle distinction arrivée en 1989, à 25 médailles de Bronze, 7 d’Argent et 3 d’Or.

« Défendre le bénévole, ça a toujours été mon cheval de bataille, affirme-t-il ! Et la récompense de cet évènement de 98 c’est que nous avons été reconnus ! Du coup il y a eu un renouvellement de l’équipe, des jeunes sont entrés ! » Il va durant son mandat de 35 ans donner un essor à l’association qu’il engage dans diverses or-ganisations. Le Parcours du Cœur, organisé par ses soins jusqu’en 2000, Les Journées détente dans le Champsaur, le Bénévole du Mois… Une douzaine de manifestations par an, soit une par mois ! La reconnaissance de l’association qui sait alors occuper l’espace va crescendo et en 2006 elle atteint les 100 adhérents !

Pour défendre le bénévole il va accepter des mandats ré-gionaux, Président de 1998 à 2008, et 3 mandats nationaux, à la Commission des Médaillés de 2004 à 2016 et vérificateur des Comptes de 2016 à 2021.

Faire venir des jeunes est son 2ème leitmotiv tout comme suivre leur parcours sportif.

« Je ne voulais pas faire le mandat de trop ! En 2016 je suis reparti mais suite à quelques problèmes personnels et de santé je me pose des questions. En 2019 je préviens : je ne renouvellerai pas mon mandat… malgré la pression pour que je poursuive. J’aiderai, je transmettrai mes connaissances sur différents dossiers, mais l’as-sociation a eu 18 mois pour se préparer à ce changement de tête. » A l’heure du bilan il est fier d’avoir pu faire reconnaitre l’association au niveau des services de l’Etat et d’avoir augmenté le nombre d’adhé-rents. Il quitte une association avec un socle vivant et où règne une bonne ambiance. Il a réussi à réunir 150 médaillés pour les 40 ans de l’association, en 2019. Un regret ? « Ne pas avoir fait un 2ème Congrès National ! »

La Covid-19 a empêché toute remise de médailles depuis 2 ans, c’est le Bureau qui se déplace dans tout le département pour les remettre aux sélectionnés.

Claudine Usclat

Yannick Provost est le nouveau Président des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement Associatif depuis le 10 avril 2021 ! Venant du monde des Boules Lyonnaises il entre au Conseil d’Administration en 2014 mais est mé-daillé de Bronze en 2007. Depuis il est médaillé d’Argent. En 2016 il devient res-ponsable de la Communication. Né en 1953, il est aujourd’hui rejoint au sein de l’association par sa fille, Aurore, affiliée au Comité Départemental Olympique et Sportif.

Pierre Chabas et Jean Leduc, alors Président du CDOS, lors des 40 ans des Médaillés de Jeunesse et Sports

Les 40 ans de l’association se sont déroulés en 2019 au CMCL à Gap avec plus de 200 invités !

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4E R. CH : LES CAVALIERS DES CIMES RACONTÉS DANS UN LIVRE

Le livre « Edelweiss, le 4e Régiment de Chasseurs, des Alpes au Sahara » vient de paraître. Les 192 pages, où se mêlent témoi-gnages et photographies, racontent la vie des soldats du ''4'' de ces

15 dernières années.

Un récit contemporain et passionnant qui égrène les nom-breuses missions sur les théâtres d'opérations extérieures mais qui aussi s'attarde sur l'ancrage profond et affectif du Régiment dans le départe-ment des Hautes-Alpes. Les auteurs de l'ouvrage ont souhaité, avant tout, faire connaître un peu mieux ces cavaliers des cimes présents à Gap depuis 1983 mais encore trop méconnus.

Le colonel Nicolas de Chilly, chef de corps du 4e régiment de chasseurs, a dévoilé le livre « Edelweiss, le 4e Régiment de chasseurs, des Alpes au Sahara » lors d'une conférence de presse organisée le mer-credi 28 avril au quartier général Guillaume à Gap. La genèse du projet remonte à presque 2 ans. Sa réalisation a nécessité une année. « C'est un travail collégial qui a germé dans mon esprit il y a 2 ans. Ce livre comble un vide parce que le Régiment ne s'était jamais raconté. Je sou-

haitais aussi faire découvrir à la popu-lation, qui nous a tant soutenu, les vi-sages de ces cava-liers de montagne, peut-être mal compris et surtout trop méconnus » a confié Nicolas de Chilly. ' 'Edelweiss ' ' s'inscrit dans l'ambitieux projet des Chantiers de mémoire, souhaité par le chef de corps du 4e R. Ch, et qui a vu la construction d'un Monument aux

Morts sur la Place d'armes général de Boissieu. Chantiers qui se pour-suivent par la restauration, toujours en cours, de la Salle d'honneur et de tradition du 4. L'ouvrage s'ouvre volontairement en 2008 avec la projec-tion des Clermont Prince en Afghanistan pour l'opération Pamir. Les au-teurs ont choisi de débuter le récit par cette mission parce qu’elle constitue à leurs yeux un changement radical des règles d'engagement pour le 4. Le colonel de Chilly, en tant que directeur de publication, a jus-tifié ce choix éditorial. « 2008 marque une rupture et une reconnaissance de notre spécificité de cavaliers de montagne. En Afghanistan, le Régi-ment a été engagé en opération en milieu montagneux avec son matériel majeur c'est à dire, l'engin blindé Amx 10 RC ». Et d'ajouter sur l'exposi-tion des soldats : « Cette mission marque aussi un contact avec la mort et la blessure au combat dont certains d'entre-nous portent encore les stigmates physiques et psychologiques aujourd'hui ».

Au fil des pages et des photographies, le livre dresse une ré-trospective exhaustive de toutes les missions, sur tous les théâtres d'opé-rations moyen-orientaux, africains et même métropolitains avec l'opération antiterroriste Sentinelle. Chronologiquement, l'ouvrage aborde les thématiques de la formation, de l'entraînement et enfin celle de l'en-gagement opérationnel.

L'ancrage local est aussi un thème cher aux auteurs ''Edel-weiss''. Le 4e Régiment de chasseurs s'est installé à Gap au quartier gé-néral Guillaume en 1983. Il n'a cessé depuis d'être un acteur diligent de la vie gapençaise. « J'ai voulu ce livre ''beau'' à l'instar du milieu où nous vivons et de l'environnement exceptionnel où nous nous entraînons » a insisté Nicolas de Chilly. ''Edelweiss'' adresse un vibrant hommage à toute la communauté humaine de Clermont-Prince. Les visages et les témoi-gnages ponctuent tout le livre. « Je voulais enfin qu'il témoigne (le livre) de la beauté des hommes et des femmes qui servent le Régiment » a souligné le patron du 4e R. Ch. Le colonel de Chilly n'a pas manqué de

saluer son co-auteur le capitaine Éloi Panel pour ses qualités d'écriture et ses connaissances historiques. Il n'a pas oublié de souligner le remar-quable travail iconographique du photographe régimentaire Nicolas Méa-lin qui a aussi réalisé la couverture de l'ouvrage.

« Le livre est dédié à nos 4 camarades des commandos montagne morts au combat au Mali le 25 novembre 2019 » a conclu le colonel Nicolas de Chilly. ''Edelweiss'' a été imprimé à 1 500 exemplaires dont 1 000 sont déjà pré-vendus. ''Edelweiss, le 4e Régiment de chas-seurs, des Alpes au Sahara » sera présenté samedi 8 mai à l'Espace culturel Leclerc à Gap.

A. B

Le blindé Amx 10RC, matériel majeur des Clermont Prince

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166 MAI 2021

CONSTRUCTION ET ACHEMINEMENT, PROCESS INÉDITS SUR LE CHANTIER RTE

Etape essentielle du programme de rénovation électrique de la Haute Durance, le transformateur à très haute tension de Pralong (Embrun) est arrivé à bon port. Après son assemblage dans les Hautes-Alpes, l’acheminement par route et voie ferrée a nécessité des procédés très délicats.

Le chantier monumental engagé par RTE (Réseau de Trans-port d’Electricité) en vue de rénover l’alimentation de la Haute Durance, approche de son terme. Outre la pose des pylônes et

des lignes THT (2 fois 225 000 volts), partie la plus visible engagée depuis plusieurs années, le programme nécessite aussi l’installation de très gros transformateurs. « Très tôt il a été constaté que le réseau routier et les infrastruc-tures des Hautes-Alpes ne permettraient pas d’acheminer des équi-pements aussi monumentaux » explique Jean-Philippe Bonnet, responsable RTE régional. Dès 2018 il a donc été choisi de les as-sembler in situ plutôt qu’en usine. C’est une entreprise portugaise, Efacec, qui a relevé le défi de réaliser, sous tentes très étanches et à partir de feuilles très fines, trois énormes aimants de 160 tonnes. Une première européenne ! Les deux premiers transformateurs, qui changent le courant de 225 000 volts en 63 000 volts, sont déjà ins-tallés et opérationnels à L’Argentière-la-Bessée. Le troisième doit être mis en place au poste de Pralong, au Nord d’Embrun, où sa mise en service est prévue en novembre 2021.

Un déplacement préparé sur modélisation et mesures laser C’est là qu’intervient l’entreprise STSI, filiale de SNCF Géodis, spécialisée dans le transport d’équipements monumentaux, sur route et sur rail. L’acheminement du transformateur de L’Argentière à Em-brun, après une étude de gabarit (étude du poids sur rail, modélisa-tion du passage du convoi, mesures laser…) a fait l’objet de plusieurs étapes.

« Le colis est à la fois très lourd et très fragile », explique Patrice Rollinger, qui a orchestré le transport dudit « colis » et pour qui aucun imprévu n’est envisageable. D’abord du chantier d’assem-blage à la gare de L’Argentière où il a été acheminé par convoi routier le 27 avril. Puis le déplacement sur rail – un convoi long de 45 mètres, pesant 320 tonnes, portés par 20 essieux – fut une autre étape déli-cate, qui s’est déroulée dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Un colis installé très près des rails, la possibilité de désaxer la charge lors de passages très serrés… des wagons vides ont même été ajoutés pour augmenter la capacité de freinage du convoi tiré par une locomotive du parc de Fret. Certains passages délicats ont été franchis au cen-timètre près ! Tout compris il aura fallu neuf heures pour atteindre la gare d’Embrun. De là, après quelques jours de pause, il a fallu à nou-veau installer le transformateur sur une remorque formant un nou-veau convoi routier, qui le conduira jusqu’à Pralong par la route lundi 10 mai, date de son arrivée à bon port. Cette ultime étape devrait durer deux bonnes heures. Les dernières étapes du chantier RTE Tandis que la phase assemblage et acheminement du troisième transformateur touche à son terme, d’autres chantiers se poursuivent. Actuellement, c’est la création d’un réseau de sécurité, sous la route, entre les deux postes de l’Argentière et Embrun (travaux qui occu-pent la RN 94). La mise en service du poste de Pralong se fera en fin d’année après une phase de travaux et de tests. Des aménage-ments paysagers, et des mises en souterrain de lignes locales met-tront un terme à ce vaste programme. Puis viendra le temps du démontage d’anciennes lignes, au Nord de L’Argentière, au dessus d’Embrun et au dessus du lac de Serre-Ponçon. Alors, si l’on en croit RTE, l’alimentation électrique de la Haute Durance sera sécurisée durablement.

A.D.

Des franchissements....

... Au centimètre près !!

Equipé de 20 essieux, le convoi ferroviaire pesait 320 tonnes !

Le transformateur a été de la route au rail, puis à nouveau du rail à la route

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CES TORRENTS ET RUISSEAUX AUX NOMS QUI COULENT... (Suite et fin)

LE MERDANEL, comme entre Eygliers et Saint-Crépin, et Le Merdarel, près de Remollon, ou à Espinasses, Théüs, Monétier les Bains, Chauffayer,.. : ces vocables expriment l'impropreté de l'eau. Ces mots ont des équivalents ailleurs, pour d'autres torrents : avec Merdari, Mardari, Merdaric, Mardaric (à Rosans, Peyruis,..). Si les "Merdanel" et les "Merdarel" évoquent ainsi les pollutions de l'eau, ce peut être du fait que les troupeaux de vaches ou de brebis vien-nent se désaltérer là, et laissent des traces d'excréments à proximité. A la fois "ce qui sème la merde et qui ravage tout" (A. Faure). La commune du Noyer a un torrent "le Merdanson". Dans un sens voisin, on trouve, en rive droite de Serre-Ponçon et en vallée de l'Ubaye, le "Riou-Bourdoux": le ruisseau boueux, chargé d'éléments terreux après un orage, ou, "la Combe la Bouse", sentier où l'on patauge ou dans le Lot, quartier de Nadillac. Néanmoins, André Faure fait remar-quer que "cependant, beaucoup des ruisseaux portant ce nom Mer-darel ne sont pas sales".

LE RABIOUX : l'"enragé", le petit affluent de l'Ubaye, mais

aussi dans les Hautes-Alpes, à Guillestre, à Châteauroux-les-Alpes, et à La Cluse. De fait, au Dévoluy, le Rabioux dévale dans la vallée de La Cluse. Les anciens, Dévoluards, ou Montmaurins et Veynois, se rappellent parfaitement qu'en temps d'orages les méfaits du Ra-bioux enragé coupaient la route de terre en la ravinant avec impé-tuosité, la rendant impraticable. Montant de Gap ou du Veynois, les automobilistes devaient rebrousser chemin. La route du Col du Noyer étant alors étroite et obstruée par des cailloux, ils devaient rentrer au Dévoluy en passant par le Col Bayard, par Ambel ou Corps, puis les Gillardes et Saint-Disdier. L'itinéraire s'allongeait d'autant, et devenait

presque une expédition en ambiance pluvieuse et sombre. Depuis la construction du tunnel et du pont au-dessus du Rabioux, toujours aussi nerveux et "enragé", la circulation est devenue plus aisée pour les gens du pays, les vacanciers et touristes. Etant à La Cluse, no-tons un "nom drôlatique et naïf" : le torrent de "Mouche-Chat" dont André Borel précise encore : "Ce torrent qui traverse La Cluse en deux bons, goutte au nez et dans un éternuement". Les linguistes appellent "hydronymie" l'étude des noms se rapportant ainsi aux cours d'eau. Dans sa magistrale "Etude sur les torrents des Hautes-Alpes" (1841, rééd. 2002), l'ingénieur Alexandre Surell, en poste dans le département, reconnaît : "Plusieurs [noms] caractérisent les torrents même par des termes si énergiques qu'on n'oserait pas les traduire". Le langage alpin est ainsi particulièrement expressif et vigoureux. Pour tous les êtres humains, les symboliques de l'eau sont puissantes et touchent l'inconscient de chacun. Trois signes sont particulièrement fondamentaux : l'eau, qui coule et s'en-fuit, qui signifie le flux de l'existence humaine si fugitive ; le rocher, signe de la solidité sur laquelle l'être humain cherche à s'appuyer ; et l'arbre, signe de l'axe du monde poussant ses racines vers la pro-fondeur et ses branches vers le Haut. Dans le récit "L'enfant et la ri-vière" (1953, rééd. 2015), l'écrivain Henri Bosco fait goûter au lecteur le rêve discret et fascinant de la rivière. "Entre nous et les éléments naturels, un merveilleux contact s'établit aussitôt. L'eau, la terre, le feu et l'air nous furent révélés...Du côté de l'aube, une buée d'or pâle se levait lentement de la rivière". Et André Borel de résumer: "Les noms de lieux, de rivières,..ont un pouvoir secret qu'aucune science ne délivrera. Ils nous donnent une lecture du monde différente, pleine de savoir et de poésie".

Les croyants sont marqués par le signe de l'eau. Depuis des millénaires, les hindouistes vont en pèlerinage jusqu'aux rives de leur fleuve sacré, le Gange. Les Juifs sont inspirés par le récit de la Genèse, le jardin de la création irrigué par quatre fleuves. Avec le psaume 35, v.9, ils prient : "Seigneur, à l'ombre de tes ailes tu abrites les hommes. Aux torrents du paradis, tu les abreuves". Avec le Coran, les musulmans aspirent à la résurrection et à la vie céleste où coulent des rivières aux délicieux goûts différenciés. L'une des sources est nommée Tasnime (prénom féminin aussi). Pour les chrétiens, c'est au fleuve du Jourdain, une grande rivière en fait, que Jésus est bap-tisé. Dès lors, l'eau revêt l'un des sens importants dans le sacrement du baptême. Les sanctuaires disposent de leurs sources. A N-D du Laus, près de la basilique, c'est la fontaine où les pèlerins viennent boire avec la ferveur de leur foi. A N-D de La Salette, c'est la source où la Vierge est apparue aux jeunes bergers Maximin et Mélanie. A ND de Lourdes, c'est, près de la grotte des apparitions de la Vierge, la rivière du Gave avec ses périodes de crues. L'être humain, jusqu'à devenir un affamé de sens, un "bramafan", parfois un "rabioux" bien "enragé" sur les énigmes de la vie et du monde (comme "L'homme révolté" de Camus), est un être de soif permanente vers le bonheur.

L’eau de tout temps a été indispensable à la vie...

Sans eau pas d’agriculture !

Les noms des torrents et des rivières sont souvent évocateurs car l’eau est aussi bien crainte que nécessaire

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ANNONCES JUDICIAIRES ET LEGALES

CABINET ACA - Expertise Comptable 83310 COGOLIN

Tél 04.94.17.17.27

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privé à SAINT-CHAFFREY en date du 21 avril 2021, il a été constitué une société pré-sentant les caractéristiques suivantes :

FORME : S.A.S.U DENOMINATION : « ARTHUR BAU-

CHET » SIEGE : 540 Rue du Centre Bat. A

N° 23 - Le Champcella 05330 SAINT-CHAFFREY

OBJET : « Toute activité liée à la pra-tique du ski alpin.

L’Exploitation et mise en valeur de la publicité pour le compte de tiers ou pour son propre compte.

Le Conseil, l’organisation et la gestion de tous types d’évènements sportifs. »

DUREE : 99 ans CAPITAL : 1.000 €uros PARTICIPATION AUX ASSEMBLEES

– DROIT DE VOTE : Tout associé a le

droit de participer aux décisions collec-tives, personnellement ou par manda-taire, quel que soit le nombre d’actions qu’il possède. Pour l’exercice d’un droit de vote, une action donne droit à une voix

CESSION D’ACTIONS : Les actions ne peuvent être cédées y compris entre associés qu’avec l’agrément préalable de la collectivité des associés statuant à la majorité des voix des associés disposant du droit de vote

PRESIDENCE : Arthur BAUCHET, de-meurant à SAINT-CHAFFREY (05330), 540 Rue du Centre - Bat. A N° 23 – Le Champcella

IMMATRICULATION : R.C.S. de GAP Pour Avis.

Office Notarial

BONNES-AGUILAR Suivant acte reçu le 30

avril 2021 par Maître Laurent AGUILAR,

Il a été constitué une société dénom-mée : LES COTEAUX DU JOUR ,

Siège social : VILLAR-SAINT-PAN-CRACE (05100), 1 impasse du Cochy.

Forme : Société Civile Immobilière, Capital : CENT EUROS (100,00

EUR). Objet social : l’acquisition, en état

futur d’achèvement ou achevés, l’apport, la propriété, la mise en valeur, la transfor-mation, la construction, l’aménagement, l’administration, la location et la vente (exceptionnelle) de tous biens et droits immobiliers, ainsi que de tous biens et

droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question.

Gérance : Monsieur Pascal FAURE demeurant à VILLAR SAINT PANCRACE (05100), 1 Impasse du Cochy.

Durée : 99 ans à compter de son im-matriculation au RCS de GAP.

Pour avis Suivant acte sous seing privé en date

du 29 avril 2021 enregistré au centre des impôts de GAP le 30 avril 2021 dossier 2021 00019015 réf 0504P01 2021 A 00448, la société CHEZ ELO, SAS au ca-pital de 2 000 euros, RCS GAP 879 889 319, dont le siège social est 8 Rue du 11 Novembre à 05000 GAP, a cédé à la So-ciété BI CATERING au capital de 2 000 euros, RCS GAP 843 031 816 dont le

siège social est 77 Av. Jean Jaurès à 05000 GAP, un fonds de commerce de vente à emporter, traiteur, petite restau-ration et exploité à 8 rue du 11 Novembre à 05000 GAP moyennant le prix de 45.000,00 euros

La date de l'entrée en jouissance a été fixée au 29 avril 2021

Les oppositions seront reçues chez Maître ARDITTI Eric, Avocat au barreau des Hautes-Alpes, 70 Bd Pompidou à 05000 GAP où il a été fait, à cette fin, élection de domicile. Elles devront être faites au plus tard dans les dix jours qui suivront la dernière en date des publica-tions légales prévues.

Pour insertion.

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Informations résumées Cette rubrique permet aux lecteurs d’Alpes et Midi d’avoir connaissance de toutes les annonces légales des Hautes-Alpes

AVIS AU PUBLIC ST JEAN ST NICOLAS : appel pub. à la concurrence – création de la venelle de l’Estripa (Dauphiné : 29/04/21) OPH 05 : appel pub. à la concurrence – nettoyage des locaux professionnels de l’OPH05 (Dauphiné : 29/04/21) LARAGNE-MONTEGLIN : appel pub. à la concurrence – mission de maîtrise d’œuvre pour la réhabilitation et l’exten-sion de la Médiathèque (Dauphiné : 30/04/21) VENTAVON : avis d’attribution – captage de la source de Rouans – raccordement de la nouvelle source au réseau existant – Attributaires : STP PISTONO DENIS ; EDMOND POLDER (Dauphiné : 30/04/21) ST CREPIN : approbation de la modifi-cation du Plan de Prévention des Risques Naturels prévisibles (Dauphiné : 03/05/21) LA ROCHETTE : modification simplifiée du Plan Local d’Urbanisme (Dauphiné : 03/05/21) Com. Com. Pays des Ecrins : appel pub. à la concurrence – conception, fourniture et pose de deux totems d’identification du territoire (Dauphiné : 04/05/21) Changement partiel de régime matrimo-nial des époux M. H. COMBAL et Mme E. VEYSSIERE demeurant à LES ORRES (TPBM : 28/04/21)

VIE DES SOCIETES Constitution : SCI PHI-GO-SA La Chalp Ste Agathe ST VERAN – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens immobiliers – Gérance : MM S. LEONARD et P. GONON (Dauphiné : 28/04/21) SARL LA GRIGNE 77 av. Jean Jaurès GAP (RCS BOURG EN BRESSE : 509 233 748) : extension objet social (Dau-phiné : 29/04/21) SAS AUTOCARS PELLEGRIN GAP 1 cours Ladoucette GAP (RCS : 385 550 231) : transformation (Dauphiné : 04/05/21)

Constitution : SCI DAC-ORI 47 rue Pré Astier LA BATIE NEUVE – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens et droits immobiliers – Gérance : M. G. DA COSTA (TPBM : 28/04/21) Constitution : SCI AURELIE Prelles ST MARTIN DE QUEYRIERES - 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, administra-tion de biens immobiliers – Gérante : Mme A. DEFAUX (TPBM : 28/04/21) Constitution : SAS J.S MONTAGE 965 ch. du Canal LARDIER ET VALENCA – 5 000 € - 99 ans – Objet : création et ex-ploitation d’un fonds artisanal de mon-tage, dépannage,… de grues à tours… - Président : M. J. SIROT (TPBM : 28/04/21) Constitution : SARL LE TOURISME lieu-dit St-Etienne ROSANS – 10 000 € - 99 ans – Objet : bar, restaurant… - Gérance : M. L. AGNIEL (TPBM : 28/04/21) Constitution : SARL TRAITEUR DE LA VALLOUISE immeuble St-Genest VAL-LOUISE-PELVOUX – 8 000 € - 99 ans – Objet : traiteur, fabrication et vente de plats préparés et à emporter – Gérance : MM H. LAROCHE et M. GIRAUD (TPBM : 28/04/21) Constitution : SCI BACLEMA II 51 rue Carnot GAP – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, administration de biens et droits immobiliers – Gérance : M. N. VIL-LARD (TPBM : 28/04/21) Constitution : EURL ELFALDEO ch. du Stade Sous Le Roc EMBRUN – 1 000 € - 99 ans – Objet : restauration rapide – Gérance : Mme M. SAUTEREAU (TPBM : 28/04/21) Constitution : EARL PISCICULTURE DE LA MOTTE lieudit Le Moulin LA MOTTE EN CHAMPSAUR – 7 500 € - 99 ans – Objet : exercice d’activités correspon-dant à la maîtrise et à l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou animal… - Gérance : M. M. VINCENT (TPBM : 28/04/21) Constitution : SCEA MIELLERIE CHAL-LET 2750 Chabottonnes ST JEAN ST NICOLAS – 139 045 € - 99 ans – Objet : exercice d’une activité réputée agricole – Gérance : MM M-C. CHALLET et G. CHALLET (TPBM : 28/04/21) Constitution : SCI LEMARTO Le Village ORCIERES – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, administration de biens et droits immobiliers – Gérance : MM L. BARTHE et M. BARTHE (TPBM : 28/04/21)

Constitution : SCI MATHISA 17 impasse du Tétras CHORGES – 100 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens et droits immobiliers – Gérance : Mme V. DA ROCHA (TPBM : 28/04/21) Constitution : SARL BIKE N’YOU 4 St-Hilaire ANCELLE – 1 000 € - 99 ans – Objet : location, vente, réparations vélos et accessoires – Gérance : M. G. BOI-NET (TPBM : 28/04/21) Constitution : SAS KOKO CORDO 18 av. du 159eme RIA BRIANCON – 5 000 € - 99 ans – Objet : cordonnerie, reproduc-tion de clé et tous travaux annexes – Présidente : Mme C. RICHOMME (TPBM : 28/04/21) Constitution : SCI DES CHEVENNES ZA Les Iscles LA ROCHE DES ARNAUDS – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, ex-ploitation de biens immobiliers – Gé-rance : M. T. BOURGOGNE (TPBM : 28/04/21) Constitution : SCI KELMER COMPA-GNIE Le Moulin LA MOTTE EN CHAMP-SAUR – 5 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, administration de biens et droits immobiliers – Gérance : M. M. VINCENT (TPBM : 28/04/21) Constitution : SCI LES CINQ DAUPHINS Le Village ESPINASSES – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens immobiliers – Gérants : MM C. CHAINE et G. GUIGUES (TPBM : 28/04/21) SCI J.M.B IMMOBILIER La Vielle AS-PRES LES CORPS (RCS DIJON : 428 188 411) : modifications diverses (TPBM : 28/04/21) SARL VIC.HAS Merlette ORCIERES (RCS : 789 095 890) : non dissolution (TPBM : 28/04/21) SAS AQUA DB ZA Le Villard GUILLES-TRE (RCS : 882 874 696) : transfert de siège (TPBM : 28/04/21) EURL LA TANTINA hameau de St-Blaise BRIANCON (RCS : 833 777 964) : non dissolution (TPBM : 28/04/21) SAS AQUA DB ZA Le Villard GUILLES-TRE (RCS : 882 874 696) : transfert de siège (TPBM : 28/04/21) SARL JMB VOYAGES Le Vielle AS-PRES LES CORPS (RCS DIJON : 411 915 390) : transfert de siège (TPBM : 28/04/21) SARL 1723 13 rue des Ayes VILLAR ST PANCRACE (RCS : 890 075 955) : dé-mission d’un cogérant (TPBM : 28/04/21) SAS KRONOS ch. de la Clairière GAP

(RCS : 802 140 848) : changement de président (TPBM : 28/04/21) SCI VENI ch. de la Clairière GAP (RCS : 485 168 900) : changement de gérant (TPBM : 28/04/21) SARL LE CASSET 4 2 rue de la Cave LE MONETIER LES BAINS (RCS : 493 559 876) : changement de gérant (TPBM : 28/04/21) SC LE RAYON VERT rte. de la Luye GAP (RCS : 342 536 141) : nomination d’une cogérante (TPBM : 28/04/21) GAEC LA JABIORE Prapic ORCIERES (RCS : 509 221 065) : nomination d’une cogérante (TPBM : 28/04/21) SARL LA BOUCHERIE SAVINOISE av. de la Combe d’Or SAVINES LE LAC (RCS : 802 263 624) : extension objet (TPBM : 28/04/21) GAEC DE LA BEOUX Le Greffier MONTMAUR (RCS : 513 089 227) : no-mination d’une cogérante (TPBM : 28/04/21) SAS MLDA 26 Grande Rue BRIANCON (RCS : 890 606 486) : transfert de siège (TPBM : 28/04/21) SAS L’AURENCE ZA La Rotonde VEYNES (RCS : 519 566 012) : exten-sion objet social (TPBM : 28/04/21) SCI DUMAS Le Relais Fleuri SAVINES LE LAC (RCS : 379 635 774) : dissolu-tion (TPBM : 28/04/21) SARL EMBRUN DIGITAL MICRO rue Clovis Hugues EMBRUN (RCS : 440 755 981) : dissolution (TPBM : 28/04/21) SARL EMBRUN DIGITAL MICRO rue Clovis Hugues EMBRUN (RCS : 440 755 981) : liquidation (TPBM : 28/04/21) SCI DUMAS Le Relais Fleuri SAVINES LE LAC (RCS : 379 635 774) : liquidation (TPBM : 28/04/21) SCI COTE FINE Gare du Téléphérique LA GRAVE (RCS : 452 026 446) : disso-lution (TPBM : 28/04/21) SARL FTG Céüse VEYNES (RCS : 421 228 826) : dissolution (TPBM : 28/04/21) SCI COTE FINE Gare du Téléphérique LA GRAVE (RCS : 452 026 446) : liqui-dation (TPBM : 28/04/21) SASU CARROSSERIE RIERA La Tui-lière TRESCLEOUX (RCS : 845 376 169) : dissolution (TPBM : 28/04/21) Fin de location-gérance Mme P. PARLADE / SARL BOULANGERIE L’EPI D’OR (RCS : 451 427 322) d’un fonds de commerce de boulangerie, pâtisserie ex-ploité à SERRES (TPBM : 28/04/21)

Annonces reçues jusqu’au mercredi 10 heures

Page 19: 1,00 € 6 mai 2021 Zéro déchet : un défi à relever

Société d'Avocats

ZAC Micropolis Quartier Belle Aureille

05000 GAP AVIS DE CONSTITUTION Aux termes d'un ASSP en date à LA

ROCHE DES ARNAUDS du 23 avril 2021, il a été constitué une société pré-sentant les caractéristiques suivantes :

Forme : SAS Dénomination : DU PAIN ET DES

ENVIES Siège : 85 route de Gap, 05400 LA

ROCHE DES ARNAUDS Durée : 99 ans à compter de son im-

matriculation au Registre du Commerce et des Sociétés

Capital : 1 000 euros Objet : L'exploitation d'un fonds de

commerce de boulangerie, pâtisserie, viennoiserie, confiserie, petite épicerie, snack, vente à emporter, vente de jour-naux, vente de glaces y compris en livrai-son.

Exercice du droit de vote : Tout as-socié peut participer aux décisions collec-tives sur justification de son identité et de l'inscription en compte de ses actions au jour de la décision collective. Sous ré-serve des dispositions légales, chaque associé dispose d'autant de voix qu'il possède ou représente d'actions.

Agrément : Les cessions d'actions, à l'exception des cessions aux associés, sont soumises à l'agrément de la collec-tivité des associés.

Président : Madame Suzelle ORUSA née MECHIN, demeurant à GAP 05000, 2 rue d'Abon, bâtiment Villa 1.

Directeur général : Monsieur Jean-Antoine ORUSA, demeurant à GAP 05000, 2 rue d'Abon, bâtiment Villa 1.

La Société sera immatriculée au RCS de GAP.

Pour avis

EURL SCI CONSTRUCTIONS LOISIRS Siège social : Martin Colette chez BANCOURT R - BP 5

05000 GAP R.C.S GAP : 347 813 503

CLOTÛRE DE LIQUIDATION

L'Assemblée Générale du 23 avril

2021 a approuvé les comptes définitifs de la liquidation, a donné quitus à BAN-COURT REINELDE de son mandat de liquidateur et constaté la clôture de liqui-dation au 28 avril 2021.

Les formalités seront effectuées au RCS de GAP.

Société d'Avocats

ZAC Micropolis Quartier Belle Aureille

05000 GAP AVIS DE CONSTITUTION Aux termes d'un ASSP en date à GAP

du 28 avril 2021, il a été constitué une so-ciété présentant les caractéristiques sui-vantes :

Forme sociale : S.C.I Dénomination sociale : VALPAT Siège social : 34 Allée de Provence

05000 GAP. Objet social : l'acquisition, la

construction, la propriété de tous biens immobiliers, à usage d'habitation, profes-sionnel, commercial ou industriel, la mise en valeur, l'administration, la gestion et l'exploitation, par bail, location ou autre-ment, de tous immeubles ainsi acquis ou

édifiés, dont elle aura la propriété ou la jouissance, la prise de tous intérêts et participations dans toutes sociétés, l'ob-tention de toutes ouvertures de crédit, prêts ou facilités de caisse, avec ou sans garanties hypothécaires destinés au fi-nancement des acquisitions ou au paie-ment des coûts d'aménagement, de réfection ou autres à faire dans les im-meubles de la société, l'emprunt de tous les fonds nécessaires à la réalisation de ces objets.

Durée de la Société : 99 ans à compter de la date de l'immatriculation de la Société au RCS.

Capital social : 1.000 euros Gérance : Monsieur Patrice VIGNE-

RON et Madame Valérie GALARD, de-meurant ensemble à GAP 05000, 34 Allée de Provence.

Clauses relatives aux cessions de parts : agrément des associés représen-tant au moins les deux tiers du capital.

Immatriculation de la Société au RCS de GAP.

Pour avis.

Par acte SSP du 27 avril 2021, est constituée la société présentant les ca-ractéristiques suivantes :

DENOMINATION : ORIGLIO ET COMPAGNIE

FORME : Société par Actions Simpli-fiée

CAPITAL : 10 000 Euros SIEGE : Route des Lacs - Les Vergers

- 05190 ROCHEBRUNE OBJET : Snack, pizzeria, bar, restau-

ration rapide sur place et à emporter, trai-teur, glacier, achat pour revente de pâtisseries, pains, viennoiseries, vente de boissons, confiseries, bonbons, loca-tion de salle de spectacles avec ou sans prestations, organisation d'anniversaires

DUREE : 99 ANS ADMISSION AUX ASSEMBLEES ET

DROIT DE VOTE : Tout associé peut participer aux assemblées sur justifica-tion de son identité et de l'inscription en compte de ses actions. Chaque associé dispose d'autant de voix qu'il possède ou représente d'actions

AGREMENT : Les cessions d'actions sont soumises à l'agrément de la collec-tivité des associés.

PRESIDENT : Alfredo ORIGLIO, de-meurant ROCHEBRUNE (05190), Route des Lacs - Les Vergers

IMMATRICULATION au RCS de GAP SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE

DU JADE S.C. au capital de 1.524,49 €

Siège social : 58 chemin Ferme de l’Hôpital - 05000 GAP RCS GAP 415 162 312

AVIS DE PUBLICITE

Aux termes d’un acte SSP du 31 mars

2021, le siège social a été transféré à GAP (05000) 76 route des Eyssagnières - Terra Florea à compter de cette date. L'article « SIEGE SOCIAL » des statuts a été modifié en conséquence.

RCS : GAP Pour Avis

PROJET D’APPORT PARTIEL

D'ACTIFS Aux termes d'un acte sous seing privé

en date du 15 février 2021 : - M. Jean REY, né le 11 avril 1976 à

GAP (05) - Siège : LE GLAIZIL (05800) Le Village - Trau Le Rif - SIREN 811 593 102

ET La Société LOUISON, SARL au capital

de 1.000 euros - Siège social : LE GLAI-

ZIL (05800) Le Village - Trau Le Rif - RCS GAP 892 579 954

ont établi un projet d'apport partiel d'actif soumis au régime juridique des scissions régi par les articles L.236-23 et L.236-34 du code de commerce.

Aux termes de ce projet, M. Jean REY ferait apport à la société LOUISON de sa branche complète et autonome d'activité de maçonnerie générale et gros œuvre, terrassement, charpente, restauration de bâti ancien, travail sur cordes, ainsi que toute activité connexe ou complémentaire pouvant s’y rattacher, selon les modalités suivantes :

1/ - l'actif total apporté s'élève à : 110.870,15 €

- le total du passif pris en charge s'établit à : 91.870,15 €

- l'actif net apporté est donc de : 19.000,00 €

2/ - en rémunération de l'apport partiel d'actif, la société LOUISON augmentera son capital social d'une somme de 19.000 € pour le porter à 20.000 €, au moyen de la création de 19.000 parts so-ciales nouvelles, d'une valeur nominale de 1 €, qui seront attribuées à M. Jean REY.

3/ - Date d'effet au 1er janvier 2021 4/ - Le projet d'apport a été déposé au

Greffe du Tribunal de Commerce de GAP, le 27 avril 2021

5/ - Oppositions : art. L 236-22 du Code de Commerce

Pour insertion

FIN DE LOCATION-GERANCE La location-gérance du fonds de

commerce d’hôtel, restaurant et bar, sis Zone d'Activité Commerciale de l'Obé-lisque, 05100 MONTGENEVRE, consen-tie par acte sous signature privée à MONTGENÈVRE en date du 26 avril 2015, par :

La Société LE CHALET BLANC, SARL au capital de 1 000 euros, ayant son siège social Zone d'Activités Commer-ciales de l'Obélisque, 05100 MONTGE-NEVRE, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés sous le nu-méro 501 168 140 RCS GAP,

Propriétaire dudit fonds, La Société NORTLANDER SKINET-

WORKT, Société étrangère immatriculée au RCS, ayant son siège social à CO-PENHAGUE (Danemark), Ostergade 1, et le principal établissement en France à ENTREVAUX (04320), quai de la Seds, immatriculée au RCS de GAP sous le nu-méro 500 739 909

A pris fin à la date du 30 avril 2019. Les oppositions, s'il y a lieu, seront re-

çues dans les dix jours suivant la dernière en date des publications légales par Mon-sieur Alan HUTSON, demeurant Iken Hall Iken Suffolk, IP12-2EP LONDRES, où domicile a été élu à cet effet.

Pour insertion. Pour avis

GARAGE SAINT JEAN

Société à Responsabilité Limitée Au capital de 10 000 euros

Siège social : 25 route de Saint Jean 05000 GAP

839 611 142 RCS GAP Aux termes d'une décision en date du

24 mars 2021, l'associé unique a pris acte du décès de Monsieur Frédéric COMBE, co-gérant, intervenu le 03 mars 2021 et a décidé de ne pas procéder à son remplacement.

Pour avis La Gérance

SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE DES PRODUCTEURS DE BOVINS DES

HAUTES-ALPES ET DES ALPES DE HAUTE PROVENCE

CONVOCATION A L'ASSEM-

BLEE GENERALE ORDINAIRE Les adhérents de la Coopérative des

Producteurs de Bovins des Hautes-Alpes

et Alpes de Hautes Provence sont invités, en convocation, à l'Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le :

MERCREDI 19 MAI 2021 A 10 HEURES à l’A.D.F.P.A - 10 rue des Silos - 05000 GAP

Pour l'ordre du jour, se reporter aux courriers d'invitations individuelles.

AVIS DE SAISINE DE

LAIGATAIRE UNIVERSEL - DELAIS D’OPPOSITION

Article 1007 du Code civil Article 1378-1 Code de procédure

civile Loi N° 2016-1547du 28 novembre

2016 Suivant testaments olographes en

date des 11 mai 1995 et 8 octobre 2003, Madame Denise BOUIGUE, en son vi-vant retraitée, veuve de Monsieur Mau-rice Louis Constant REBOUT, demeurant à PARIS 19ème ARRONDISSEMENT (75019) 50 rue des Bois.

Née à PARIS 14ÈME ARRONDISSE-MENT (75014), le 4 novembre 1924.

Décédée à PARIS 19ÈME ARRONDIS-SEMENT (75019), le 4 janvier 2021.

A consenti un legs universel. Consécutivement à son décès, ces

testaments ont fait l'objet d'un dépôt aux termes du procès-verbal d'ouverture et de description de testament reçu par Maitre Sylvie TUDES, Notaire à SERRES (Hautes-Alpes), 43 rue Varanfrain , le 19 mars 2021.

Le dit notaire a régularisé un acte en date du 29 avril 2021 aux termes duquel il résulte que le légataire remplit les conditions de sa saisine.

Opposition à l'exercice de ses droits pourra ètre formée par tout intéressé au-près du notaire chargé du règlement de la succession Maître FELDMANN-LEVY notaire à PARIS (75019), 22 avenue de Laumière, chargé de la succession, dans le mois suivant la réception par le Greffe du Tribunal de Grande Instance de PARIS de l'expédition du procès-verbal d'ouveture du testament et copie de ce testament.

En cas d'opposition, le légataire sera soumis à la procédure d'envoi en posses-sion.

196 MAI 2021

Page 20: 1,00 € 6 mai 2021 Zéro déchet : un défi à relever

GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE GAP

MOULET Léa ; RCS : 878 657 675

RCS GAP - Activité : coiffure en salon vente de produits capillaires. - 50 place de la Fontaine 05300 LARAGNE-MON-TÉGLIN

Jugement : Jugement de conversion en liquidation judiciaire de la procédure de sauvegarde

Jugement mettant fin à la procédure de sauvegarde et prononçant la liquida-tion judiciaire, date de cessation des paiements le 16 avril 2021. Jugement mettant fin à la mission du mandataire ju-diciaire, et désignant liquidateur SAS Les Mandataires, Mission Conduite par Maître Vincent DE CARRIERE 3 rue Ca-pitaine de Bresson 05000 GAP.

IRISHSIDE Société par Actions Sim-

plifiée - 881 680 664 RCS GAP - Activité : service de restauration à emporter et sur place avec service à table, sans vente d'alcool. - 8 rue Carnot 05000 GAP

Jugement : Jugement d'ouverture de li-quidation judiciaire

Jugement prononçant la liquidation ju-diciaire, date de cessation des paiements le 23 janvier 2021, désignant liquidateur SAS Les Mandataires, Mission Conduite par Maître Vincent DE CARRIERE 3 rue Capitaine de Bresson 05000 GAP. Les créances sont à déclarer, dans les deux mois de la publication au BODACC, au-près du liquidateur ou sur le portail élec-tronique à l'adresse https://www.creditors-services.com.

DANTAS Patricia - Activité : coiffeuse

- rue de la Levée 05200 EMBRUN Jugement : Jugement de clôture pour

insuffisance d'actif Jugement prononçant la clôture de la

procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

FR DECO Société à Responsabilité

Limitée - 509 270 674 RCS GAP - Acti-vité : second oeuvre, bâtiment, peinture intérieure et extérieure, revêtement sols et mûrs, intérieur et extérieur, commerce de droguerie, déneigement, entreprise générale du bâtiment, travaux de tous corps d'état. - 14 rue Alphand 05100 BRIANÇON

Jugement : Jugement de clôture pour insuffisance d'actif

Jugement prononçant la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

BLANCHARD ELEC Société par

Actions Simplifiée - 832 489 744 RCS GAP - Activité : la mise en place d'instal-lations électriques de tous types, courant fort et faible, domotique, intégration led et maison connectée - ancienne route Route de Veynes 05000 GAP

Jugement : Jugement de clôture pour insuffisance d'actif

Jugement prononçant la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

JEGO Société à Responsabilité Li-

mitée - 503 973 810 RCS GAP - Activité : toutes activités de charpente, courver-ture, escaliers, menuiserie, ossature bois, achat et revente de bois, location de ma-tériel - Adresse : Bâtiment Jaune - l'Usine 05120 L'ARGENTIÈRE-LA-BES-SÉE

Jugement : Jugement de clôture pour insuffisance d'actif

Jugement prononçant la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

LE BUFFET DE LA GARE Société

par Actions Simplifiée - 827 497 199 RCS GAP - Activité : activité de restaura-tion traditionnelle et rapide, snack, débit de boissons, vente à emporter - 26 ave-nue du Général de Gaulle 05100 BRIAN-ÇON

Jugement : Jugement de clôture pour insuffisance d'actif

Jugement prononçant la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

GARNIER André - 380 020 412 RCS

GAP - Activité : café, restaurant licence 4 - 75 avenue Jean Jaurès 05000 GAP

Jugement : Jugement de clôture pour insuffisance d'actif

Jugement prononçant la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

LINGLET Alexandre - 800 941 155

RCS GAP - Activité : snack, pizza, vente de boissons alcoolisées, paninis sur place et à emporter, dépôt de pain et épi-cerie - quartier La Plaine 05300 VENTA-VON

Jugement : Jugement de clôture pour insuffisance d'actif

Jugement prononçant la clôture de la procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d'actif.

Greffe du Tribunal de Commerce de

LILLE Métropole CAMAIEU INTERNATIONAL Société

par Actions Simplifiée - 345 086 177 RCS LILLE Métropole - Activité : vente de tous articles sous toutes ses formes. - 211 avenue Brame 59100 ROUBAIX

Jugement : Jugement de conversion en liquidation judiciaire

Jugement prononçant la conversion en liquidation judiciaire sous le numéro 2020/247 et désignant comme liquidateur : SELARL MJ VALEM ASSOCIES prise en la personne de Me Emmanuel LOEUILLE 445 boulevard Gambetta Tour Mercure 6ème étage 59200 TOURCOING, SELAS M.J.S.PARTNERS représentée par Maître Nicolas SOINNE 65 boulevard de la République 59100 ROUBAIX, met fin a la mission de l'administrateur : SE-LARL AJC représentée par Me Jean-Luc MERCIER et Maître Colins METALLIER, SELARL BCM prise en la personne de Me BAULAND Eric (sauf en ce qui concernent les éventuelles opérations re-latives à la cession)

ALPS EPIC EVENTS

Société Par Actions Simplifiée au capital de 2 000,00 €

Siège social : Le Chef Lieu 05200 LES ORRES

813 874 732 RCS GAP

AVIS DE PUBLICITE LEGALE D'un procès-verbal de l'Assemblée

Générale Extraordinaire du 6 juillet 2020, il résulte que l’Assemblée Générale Ex-traordinaire a décidé en application des dispositions de l'article L.225-248 du Code du Commerce qu’il n’y avait pas lieu de dissoudre la société bien que l’ac-tif net soit devenu inférieur à la moitié du capital social. Dépôt légal au Greffe du Tribunal de Commerce de GAP.

Pour avis, le représentant légal

PRÉFET DES HAUTES-ALPES

AVIS D'ENQUÊTE PUBLIQUE COMMUNE DE LA CHAPELLE

EN VALGAUDEMAR Par arrêté préfectoral N° 2021-DPP-

CDD-25 du 08 avril 2021, il sera procédé, à la demande du Conseil Départemental des Hautes-Alpes, en mairie de LA CHA-PELLE EN VALGAUDEMAR, pendant 35 jours consécutifs, du jeudi 6 mai 2021 au mercredi 9 juin 2021 inclus :

- à une enquête préalable à la décla-ration d'utilité publique du projet de régu-larisation foncière de la Route Départementale 480 T ;

- à une enquête parcellaire en vue de délimiter exactement les terrains à ac-quérir pour permettre la réalisation de ce projet.

Pendant toute la durée de cette en-quête conjointe, le public pourra consulter les dossiers et consigner ses observa-tions éventuelles sur les registres d'en-quêtes ouverts à cet effet en mairie de LA CHAPELLE EN VALGAUDEMAR, pen-dant les heures d'ouverture au public, soit : le mercredi de 8h00 à 12h00 et le jeudi de 8h00 à 12h00.

Le commissaire enquêteur recevra le public en mairie de LA CHAPELLE EN VALGAUDEMAR :

- jeudi 6 mai 2021, de 9h00 à 12h00 ; - jeudi 27 mai 2021, de 9h00 à 12h00 - mercredi 9 juin 2021, de 9h00 à

12h00. Le public pourra adresser ses obser-

vations, par écrit, au commissaire enquê-teur à l'adresse suivante : Mairie de LA CHAPELLE EN VALGAUDEMAR - Le Village 05800 LA CHAPELLE EN VAL-GAUDEMAR.

Dans un délai d'un mois à compter de l'expiration de cette enquête, le commis-saire enquêteur adressera le dossier, les registres d'enquêtes et les pièces an-nexées, accompagnés de son rapport et ses conclusions à Mme la Préfète des Hautes-Alpes. Copie du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur seront tenus à la disposition du public en mairie de LA CHAPELLE EN VALGAU-DEMAR et en Préfecture des Hautes-Alpes.

Par décision de la Présidente du Tribu-nal Administratif de MARSEILLE, Ma-dame Françoise BERNERD, Responsable du service aménagement du territoire - CCI 05, en retraite est dési-gnée en qualité de commissaire enquê-teur.

L'arrêté préfectoral suscité donnant toutes informations complémentaires sur la conduite de ces enquêtes, sera affiché aux tableaux prévus à cet effet en mairie de LA CHAPELLE EN VALGAUDE-MAR.

La préfète statuera par arrêté, sur la demande de déclaration d'utilité publique et déclarera cessibles les propriétés dont l'acquisition est nécessaire à la régulari-sation foncière de la Route Départemen-tale 480 T, sur la commune de LA CHAPELLE EN VALGAUDEMAR.

La préfète, Pour la préfète et par délégation,

le secrétaire général de la préfecture des Hautes-Alpes

Cédric VERLINE AVIS DE CONSTITUTION Avis est donné de la constitution d'une

Société présentant les caractéristiques suivantes :

DENOMINATION : SCI BMR FORME : Société Civile Immobilière CAPITAL : 100 euros SIEGE SOCIAL : Le Clos du Ba-

theoud, 05310 LA ROCHE DE RAME OBJET : L'acquisition, l'administration,

la gestion par location ou autrement de tous immeubles et biens immobiliers

DUREE : 99 années GERANCE : - Brice LELIEVRE né le

25 juillet 1979 à BRIANÇON, demeurant Le Clos du Batheoud, 05310 LE ROCHE DE RAME, de nationalité Française nommé pour une durée illimitée

APPORTS EN NUMERAIRE : 100 euros

CESSION DE PARTS : Libres entre associés, agrément pour les autres

Pour avis,

PREFET DES HAUTES-ALPES

AVIS DE CONSULTATION DU PUBLIC PAR VOIE ÉLECTRONIQUE

ANNULE ET REMPLACE En application de l'arrêté préfectoral

N° 2021-DPP-CDD-34 en date du 30 avril 2021, une nouvelle consultation du public par voie électronique préalable à la de-mande d’autorisation environnementale relative à l’épandage des boues rési-

duaires des stations d’épuration du terri-toire de la communauté d’agglomération de GAP-TALLARD-DURANCE, est or-ganisée pour une durée de 32 jours,

du vendredi 21 mai 2021 au lundi 21 juin 2021 inclus.

Toute information utile sur le projet pourra être sollicitée auprès de la communauté d’agglomération de GAP-TALLARD-DURANCE - Campus des 3 fontaines – 2, ancienne route de Veynes – BP 92 - 05007 GAP – Téléphone : 04 92 53 24 24.

Le dossier sera consultable sur le site internet de la Préfecture des Hautes-Alpes : www.hautes-alpes.gouv.fr. Che-min d’accès : Politiques publiques Environnement, Risques naturels et tech-nologiques Enquêtes publiques En-quêtes environnementales.

Un poste informatique est mis à la dis-position du public, en accès gratuit, à la Préfecture des Hautes-Alpes – 28, rue Saint-Arey – 05011 GAP Cedex, du lundi au vendredi, de 9h00 à 11h30.

Le public pourra émettre des observa-tions et des propositions, durant toute la durée de la consultation du public par voie électronique, à l’adresse suivante : p r e f - e p a n d a g e - b o u e s @ h a u t e s -alpes.gouv.fr

Ne seront prises en compte que les observations et propositions adres-sées par voie électronique qui auront été envoyées pendant la durée de la consultation du public, soit du ven-dredi 21 mai 2021 au lundi 21 juin 2021 inclus.

A l’issue de la consultation du public par voie électronique, une synthèse des observations et propositions recueillies sera rédigée et mise en ligne sur le site internet de la préfecture des Hautes-Alpes, pendant une durée minimale de trois mois, accompagnée des observa-tions et propositions déposées par voie électronique, et dans un document sé-paré, des motifs de la décision.

La préfète des Hautes-Alpes se pro-noncera à l’issue de la consultation du public par voie électronique, par arrêté préfectoral sur la demande d’autorisation environnementale relative à l’épandage des boues résiduaires des stations d’épu-ration du territoire de la communauté d’agglomération de GAP-TALLARD-DU-RANCE.

Cet avis sera affiché aux tableaux pré-vus à cet effet en mairies d’ANCELLE, AVANÇON, CHÂTEAUVIEUX, FO-REST-SAINT-JULIEN, GAP, LA BÂTIE-NEUVE, LA BÂTIE-VIEILLE, LA FREISSINOUSE, LA ROCHE DES AR-NAUDS, LA ROCHETTE, MANTEYER, NEFFES, PELLEAUTIER, RAMBAUD, SAINT-ETIENNE-LE-LAUS, SIGOYER et VITROLLES, sur le panneau d’infor-mation de la Préfecture des Hautes-Alpes, mis en ligne sur le site internet de la Préfecture des Hautes-Alpes et publié dans deux journaux locaux diffusés dans tout le département.

La préfète, Pour la préfète et par délégation,

Le secrétaire général de la préfecture des Hautes-Alpes

Cédric VERLINE

206 MAI 2021