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décembre 2012 Opinion page 44 20 e édition du Prix de l’innovation de la Fedil Actualité page 13 UEL – Annuaire de la compétitivité 2012 Editorial page 3 Halte à la désindustrialisation 6 INDEX Le système d’indexation en Belgique page 35

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décembre 2012

Opinion page 4420e édition du Prix del’innovation de la Fedil

Actualité page 13UEL – Annuaire de lacompétitivité 2012

Editorial page 3Halte à ladésindustrialisation

6INDEX

Le système d’indexation en Belgique page 35

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écho des entreprises 1

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Editeur : Fedil a.s.b.l.

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Paraît 6 fois par an

Abonnement annuel

17 EUR (Luxembourg)

20 EUR (Etranger)

Directeur :

Nicolas Soisson

Rédacteur en chef :

Jo Clees

Ont collaboré à ce numéro :

Jo Clees, Mélanie Delannoy,

Tom Hermes, Marc Kieffer,

Romain Lanners, Georges

Santer, René Winkin,

Henri Wagener

Conception :

Vidale-Gloesener

Impression et mise en page :

Imprimerie Centrale S.A.

La reproduction des articles

est autorisée moyennant

indication de la source

51

444235

743

Sommaire

EditorialHalte à la désindustrialisation

ZoomDuPont de Nemours Luxembourg fête ses 50 ans

ActualitéLes Journées de l’économie 2013 : La crise en Europe et au Luxembourg /

Fedil ICT – L’atout principal de votre entreprise est l’information, protégez

la maintenant ! / Conférence annuelle de l’association des PSF de support /

Zufriedene Mitarbeiter – Starke Betriebe / Enovos Future Summit – Un regard

critique sur la transition énergétique / UEL : Présentation de l’annuaire de la

compétitivité 2012 / Enquête Eurochambres – 2013 sera une année décisive

pour le Luxembourg / Groupe Accumalux – Extension en Bulgarie / No-Nail

Boxes – Une semaine de la qualité « haute en couleurs » / REACH et CLP –Protection de la santé humaine et de l’environnement / Transformation de la

chaîne de valeur – une opportunité pour le Luxembourg

FocusLe système d’indexation en Belgique – 10 questions clés

1,2,3 GOEarth Quick Software

Opinion20e édition du Prix de l’innovation de la Fedil

Les vrais enjeux du budget européen par Henri Wagener

Tout baigne sur la planète Mars par Tom Hemes

Chronique JuridiqueLa valorisation de l’investissement de la formation continue par Marc Kieffer

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écho des entreprises 3

Editorial

Nicolas Soisson, directeur de la Fedil

Les indicateurs d’activité du Statec font état d’une situation

extrêmement difficile dans plusieurs secteurs couverts par

la Fedil, notamment dans l’industrie et la construction.

Ainsi, la production industrielle, au cours des neuf

premiers mois de l’année, a baissé de 6% par rapport à la

période correspondante de 2011. La même évolution néga-

tive se présente dans le secteur de la construction (-6,1%).

Au-delà des aspects conjoncturels, les difficultés à

caractère structurel expliquent les problèmes auxquels sont

confrontés plusieurs secteurs et/ou entreprises.

Dans l’industrie, le manque de compétitivité, surtout

en matière de coûts, fait perdre des parts de marchés aux

entreprises luxembourgeoises. La Fedil estime que cette

situation risque de s’aggraver du fait de l’échéance d’une

nouvelle tranche indiciaire, entraînant une hausse des

salaires de 2,5% à partir du 1er octobre 2012, tout comme

l’annonce faite par le gouvernement de relever le SSM de

1,5% avec effet au 1er janvier 2013.

Les entreprises, afin d’ajuster leurs structures de

coûts, sont obligées de procéder à des restructurations, au

niveau industriel, mais aussi aux niveaux financier et social.

Pour les groupes internationaux, exploitant des filiales de

production au Luxembourg, ces opérations se soldent sou-

vent par un désinvestissement, partiel ou total.

L’ampleur qu’a prise le phénomèneamèneaujourd’hui

d’aucuns à poser ouvertement la question sur l’avenir de

l’industrie manufacturière au Luxembourg et, dans ce

contexte, sur les mesures à mettre enœuvre pour consolider

le tissu industriel existant et, en parallèle, attirer de nouveaux

investisseurs.

Si le Luxembourg, au cours des dernières années, a

surtout mis sur l’instrument fiscal pour favoriser l’investis-

sement industriel, l’on peut s’interroger aujourd’hui sur la

politique suivie par le gouvernement en la matière. En effet,

le gouvernement a récemment annoncé, dans le cadre des

discussions sur les amendements budgétaires, plusieurs

mesures allant dans le sens inverse de cette politique favori-

sant les investissements productifs.

En particulier, il s’agit de l’introduction d’un impôt

minimal pour les entreprises, indépendamment de leurs

résultats financiers, de l’abaissement des taux applicables

pour la bonification d’impôt à l’investissement et de l’adap-

tation du mécanisme permettant de réduire l’impôt sur la

fortune à payer par les entreprises.

Ces mesures, outre l’impact financier direct sur les

entreprises, surtout sur celles à haute intensité de capital,

donc à haute valeur ajoutée, nuiront à l’image du Luxem-

bourg en tant que terre d’accueil pour des investissements

étrangers, pourtant indispensables pour développer et

diversifier notre structure économique.

Afin de renverser la tendance à la désindustrialisation,

la Fedil rappelle au gouvernement la nécessité de mettre en

œuvre une politique en faveur du redressement de la com-

pétitivité des entreprises et, en particulier, une politique pro-

mouvant l’investissement.industriel au Luxembourg.

Halteà la désindustrialisation

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écho des entreprises4

ZoomDuPont de Nemours Luxembourgfête ses 50 ans

Depuis 1802, DuPont apporte aux marchés mon-

diaux des produits, matériaux et services nés de son

savoir scientifique et de son ingénierie de premier

rang. L’entreprise est convaincue qu’en collaborant

étroitement avec clients, gouvernements, ONG et lea-

ders d’opinion, elle contribuera au développement

de solutions répondant à des défis mondiaux tels

qu’offrir au monde une nourriture saine et abon-

dante, diminuer la dépendance aux énergies fossiles,

protéger les vies et l’environnement.

En 1962 DuPont annonce son investissement

au Luxembourg s’assurant ainsi une présence sur

le marché des Communautés européennes nou-

vellement fondées. Les premiers contacts entre le

Luxembourg et DuPont ont été établis par le Prince

Charles, premier président du « Luxembourg Board

of Industrial Development » (BID), et activement sou-

tenus par Paul Elvinger et Pierre Werner. A l’époque,

le Luxembourg avait bien compris la nécessité de

diversifier son économie. L’investissement de DuPont

représentait le deuxième plus important venant des

Etats-Unis après l’établissement de l’usine Goodyear

à Colmar-Berg.

L’inauguration du site de Contern s’est faite en

1965 avec deux lignes de production de films polyes-

ter. Au fil des années, DuPont maintient activement

son investissement sur le site de Contern en ouvrant

d’autres lignes de production :

– Hytrel® élastomère thermoplastique principale-

ment utilisé dans l’industrie automobile ;

– Typar® polypropylène à haute densité (non-tissé)

utilisé dans les géotextiles, le drainage et les tapis ;

– Tyvek® polyéthylène à haute densité (non-tissé)

utilisé en pare-pluie et en écran de sous-toiture dans

les maisons, dans les vêtements de protection, dans

le domaine de l’impression ainsi que dans l’embal-

lage médical.

En 1802 Eleuthère Irénée du Pont de Nemours, un immigré français installé aux Etats-Unis, fonda lasociété DuPont de Nemours qui, après plus de 200 ans d’histoire et de diversification, est devenuel’une des entreprises à vocation scientifique mondialement reconnue. Tous les jours, DuPont offre dessolutions durables pour la société dans de multiples applications.

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écho des entreprises 5

Depuis l’année 2000 la production de films polyester

est assurée par DuPont Teijin Films, une joint-venture

à parts égales entre DuPont et Teijin Films.

DuPont Luxembourg est désormais un centre

d’affaires avec sa Recherche & Développement, son

ingénierie, son développement industriel, le marke-

ting, les ventes ainsi que les services clients. Avec ses

1150 salariés, DuPont est aujourd’hui le quatrième

acteur industriel au Luxembourg.

La différentiation de DuPont tient à sa capacité

à transformer la découverte scientifique en produits

correspondants aux besoins de la société. L’entreprise

est aussi connue pour son leadership dans le domaine

de la sécurité qui est devenue une activité à part

entière. Ceci est la base du développement durable.

En tant que société fondée sur la science,

DuPont fournit les solutions qui aident le monde à

améliorer la nutrition, à réduire sa dépendance aux

énergies fossiles et à protéger les gens ainsi que

l’environnement.

Le groupe s’appuie sur des valeurs fondamentales

qui guident la société dans toutes ses décisions et qui

sont partagées par tous les employées :

– Sécurité & Santé

– Responsabilité environnementale

– Ethique rigoureuse

– Respect des personnes

Celles-ci ne sont pas optionnelles, mais sont la fonda-

tion de tout ce que DuPont fait.

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écho des entreprises6

Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, la

Chambre de commerce du Grand-Duché de Luxembourg et

la Fedil, en collaboration avec PwC, ont le plaisir d’annon-

cer l’édition 2013 des Journées de l’économie : « La crise

en Europe et au Luxembourg : analyses et opportunités » .

Cette édition se déroulera à la Chambre de commerce sur

deux demi-journées, le mercredi 6 février après-midi et le

jeudi 7 février au matin. Parmi les invités figurent :

— Françoise Hetto–Gaasch, ministre des Classes moyennes

et du Tourisme

— Etienne Schneider, ministre de l’Economie et du Com-

merce extérieur

— Christian de Boissieu, professeur à l’Université Panthéon-

Sorbonne et au collège d’Europe à Bruges, ancien président

Les Journées de l’économie 2013La crise en Europe et au Luxembourg

du Conseil d’analyse économique (2003-2012) et membre

du collège de l’AMF

— Pierre Gramegna, directeur de la Chambre de commerce

— Jeannot Krécké, ancien ministre de l’Economie et du

Commerce extérieur qui animera une table ronde avec des

entrepreneurs luxembourgeois

— Prof. Dr. Dres. h.c. Hans-Werner Sinn, Präsident des ifo

Instituts, München

— Claude Strasser, directeur des P&T Luxembourg

— Michel Wurth, président de l’UEL

www.economydays.lu

Actualité

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écho des entreprises 7

Actualité

de gauche à droite : Marcel Origer, Robert Dennewald, Olivier Antoine,

Pascal Steichen, Dolores Perez, Rodolphe Mans et Didier Barzin

Le 19 novembre 2012, Fedil-ICT, la plateforme des entreprises

du secteur des TIC membres de la Fedil-Business Federa-

tion Luxembourg, a tenu une conférence sur la sécurité de

l’information, en présence d’un panel d’experts provenant

du secteur financier, publique, technologique et de la santé.

Cette conférence s’inscrit dans une suite de works-

hops thématiques ayant pour objectif d’aider les entreprises

à sécuriser leur information et combattre d’éventuelles

attaques grâce à l’exposé non seulement des risques, mais

également des outils et méthodes disponibles afin de les

combattre. Le Chief Information Security Officer (CISO)

était cette fois-ci au cœur du débat et a été présenté comme

une des solutions clés dans le processus de protection de

l’information.

Ce cycle de conférences est essentiellement des-

tiné aux cadres dirigeants qui « ne peuvent pas négliger ni

déléguer la sécurité de l’information. J’aimerai fortement

appuyer le fait que c’est une responsabilité qui leur incombe.

Ils doivent s’assurer que tout est mis en œuvre au sein de

l’entreprise pour que l’information qui circule, quel que

soit son moyen de transport, soit protégée au maximum »,

explique Robert Dennewald, président Fedil.

La conférence s’est ainsi ouverte avec un message

fort et un rappel des responsabilités des dirigeants par le

président de la Fedil, Robert Dennewald, qui a ensuite laissé

place à Rodolphe Mans, CISO de la BIL et président du CPSI

(Collège des professionnels de la sécurité de l’information).

Celui-ci a expliqué ce qui est considéré comme étant de

l’information critique, les menaces journalières pesant sur

les organisations, puis a donné quelques statistiques sur la

perte de données liées à la propriété intellectuelle.

Pascal Steichen, CISO pour le ministère de l’Econo-

mie et du Commerce extérieur et secrétaire général du CPSI

a ensuite dévoilé les chiffres approximatifs des incidents au

Luxembourg et les secteurs économiques concernés : le sec-

teur ICT étant généralement le plus touché, suivi par l’industrie

et le secteur financier. M. Steichen souligne également que les

motivations des attaquants sont largement financières.

Plus concrètement, Dolores Perez, CISO de la KBL,

a exposé le rôle central et les nombreuses responsabili-

tés du CISO, ainsi que les interactions de ce poste avec les

différentes fonctions de l’entreprise. Mme Perez a mis l’ac-

cent sur le rôle de planification du CISO qui à l’origine de

toute action de protection de l’information.

Finalement, Olivier Antoine, CISO d’eBRC a listé les

méthodes et outils que peut utiliser le CISO pour atteindre

les objectifs et résultats fixés. Il a également insisté sur l’im-

portance d’une bonne gestion des risques et d’une approche

structurée.

En conclusion, Marcel Origer, Fedil-ICT, reconnait que

la sécurité de l’information est une préoccupation multisec-

torielle qui réside entre les mains des dirigeants d’entreprise.

Il est de leur responsabilité de trouver les méthodes et outils

adaptés à leur entreprise afin de protéger au mieux leur

information. La Fedil continuera à travailler sur ce sujet en

coopération avec les experts publics et privés du domaine

de la sécurité de l’information. Photo : Fedil

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écho des entreprises 9

Actualité

La conférence annuelle de l’association des PSF de support

s’est tenue le jeudi 25 octobre 2012 en présence de nom-

breux acteurs et entreprises clés du secteur financier.

« L’engouement que nous avons rencontré pour

notre conférence annuelle s’explique de manière très

concrète », souligne Charles Mandica, président de l’APSFS,

« aujourd’hui approximativement 90 sociétés sont agréées

PSF de support et représentent une force économique

importante. Si les recettes fiscales restent à un niveau

modeste comparées aux autres piliers de la place financière,

le nombre d’emplois a augmenté pour atteindre en juin 2012

un chiffre de plus de 9.200 employés ».

Le fil rouge de l’événement qui bénéficie du soutien

officiel du ministre des Finances, Luc Frieden, et de l’agence

LFF a été la promotion du Luxembourg en tant que « Infor-

mation Trust Center ». Il existe, en effet, un potentiel réel

d’exporter l’expertise unique du cluster des PSF de support

en matière de gestion de données sensibles et d’attirer des

centres de décisions ainsi que des centres informatiques de

groupes étrangers. Cette vision stratégique a été présen-

tée par l’association au Haut comité de la place financière

(HCPF) et trouve le support du gouvernement.

Au vu des crises économiques et financières se

succédant, le cluster des PSF de support souligne l’impor-

tance de se montrer solidaire dans l’effort de redynamiser

l’économie et de trouver un nouvel équilibre. Ceci passe

indéniablement par le devoir de travailler sur les éléments

qui sont à la base de l’attractivité et de la compétitivité de

la place financière luxembourgeoise, tels que son savoir-

faire et sa gouvernance informatique. L’APSFS a d’ailleurs

comme ambition de positionner cette compétence-métier

comme un ingrédient de l’attractivité de la place financière.

C’est dans cette optique que la CSSF a rappelé dans

une session de travail qui précédait la conférence annuelle

les avantages que peuvent retirer les entreprises de la nou-

velle circulaire 12/544 sur l’optimisation de la surveillance

des PSF de support.

Le premier orateur, José-Benjamin Longrée, Partner

chez PwC, a présenté et expliqué la place du Luxembourg

dans une industrie financière globale hautement concurren-

tielle et en mutation rapide.

Alain Picquet, Partner chez KPMG, a ensuite exposé

la proposition de valeur du cluster des ”PSF de support”

pour l’industrie financière nationale et internationale. Ces

recommandations sont le fruit d’une consultation étroite

avec l’association et ses entreprises membres.

La conférence s’est clôturée avec une table ronde ani-

mée par Nicolas Buck sur le thème du du BPO (Business Pro-

cess Outsourcing) et du cloud computing dans le domaine

des logiciels bancaires, avec la participation de Oded Weiss,

Multifonds, Fabrizio Romano, Finnova et Frédéric Kemp,

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Conférence annuellede l’association des PSF desupport

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écho des entreprises 11

Actualité

82 Prozent der im Baugewerbe Beschäftigten sind mit ihrer

beruflichen Lage zufrieden. Das ist eine der Haupterkennt-

nisse der wissenschaftlichen Untersuchung, die TNS Ilres

im Auftrag des „Groupement des entrepreneurs“ und der

„Fédération des entreprises de construction et de génie civil“

vom 17. September bis 2. Oktober 2012 durchgeführt hat. Die

Erhebung wurde direkt auf 210 Baustellen im Land durchge-

führt. Befragt wurden 3.042 Beschäftigte von insgesamt 52

verschiedenen Unternehmen. Dies unterstreicht den reprä-

sentativen Charakter der Studie. Im Sektor sind über 14.000

Arbeitnehmer in knapp 600 Unternehmen beschäftigt.

Das Resultat der Untersuchung untermauert auch

die Starke Verbundenheit der Arbeitnehmer mit ihrem

Unternehmen: 87 Prozent der Befragten gaben an, sich

noch einmal bei ihrer Firma um einen Job zu bewerben.

87 würden Kollegen das Unternehmen, bei dem sie zurzeit

beschäftigt sind, als Arbeitgeber weiterempfehlen.

Apropos Motivation: 71 Prozent der Befragten sind

der Meinung, dass in ihrem Betrieb die Beschäftigten stark

motiviert sind. Von 79 Prozent gibt es gute Noten für die

Wettbewerbsfähigkeit ihrer Firma.

Bei der Studie wurde der so genannte TRI*M Index

angewandt. Was kompliziert klingt, ist in der Praxis ganz

einfach. Mit diesem international anerkannten Index wird

das „Commitment“ der Arbeitnehmer gemessen und auf

eine offene Skala heruntergebrochen. Unter dem Schlagwort

„Commitment“ versteckt sich die wichtige Frage der Zufrie-

denheit mit dem Job. Allerdings werden auch Aspekte wie

Leistungsfähigkeit des Betriebes, persönliches Engagement

für den Betrieb und Motivation berücksichtigt. Der europäi-

sche Mittelwert liegt bei 53 auf einer offenen Skala. Die ermit-

telten Daten für das luxemburgische Baugewerbe liegen klar

über Durchschnitt. Der Wert von 73 spricht für sich. Fazit:

Zufriedene und verbundene Mitarbeiter – Starke Betriebe.

Was beschäftigt die Arbeitnehmer im Bausektor?

Auch dieser Frage gingen die Demoskopen nach. Die ermit-

telten Werte zeigen wie sehr die Krise wirkt. Für 71 Prozent

ist die wirtschaftliche Lage ihres Betriebes ein Thema. 68

Prozent haben jedoch Vertrauen in ihr Unternehmen.

Auch die Arbeitsbedingungen wurden abgefragt.

Global gesehen ist die Zufriedenheit groß. Vor allem Sicher-

heitsaspekte werden positiv gewertet.

Stichwort Arbeitszeiten: 76 Prozent der Befragten

gaben an, Überstunden zu leisten. 35 Prozent sind damit

einverstanden, künftig im Sommermehr imWinter dagegen

weniger zu arbeiten. 42 Prozent befürworten ein Modell, das

vorsieht, von Mai bis Oktober maximal 52 Stunden wöchent-

lich zu leisten (bezahlt in Überstunden). Von 44 Prozent gibt

es ein Nein zu eben diesem Modell.

www.fedil.lu

Zufriedene MitarbeiterStarke Betriebe

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écho des entreprises12

Actualité

de gauche à droit : Karsten Schwanke, Romain Becker, Dr. Sabine

Graumann , Dr Bernhard Reutersberg, Nathalie Reuter

375 experts issus du secteur de l’énergie, d’industries clés

consommant une grande quantité d’électricité, d’associa-

tions professionnelles et d’organisations politiques ont col-

laboré, au Luxembourg, en Allemagne, en France et en Bel-

gique pour réaliser l’étude sur le futur Enovos Trendwatch,

présentée le 22 novembre 2012, à l’occasion de l’Enovos

Future Summit.

Les experts de tous les pays sont à l’unisson quant

à leur volonté de modeler le paysage énergétique au cours

des 20 prochaines années. 95% d’entre eux privilégient le

développement de l’éolien, 81% celui de la géothermie, 76%

celui du photovoltaïque, 70% celui de l’énergie hydraulique

et de la biomasse/des biogaz. 42% des experts souhaitent

toutefois l’expansion du gaz naturel.

83% des experts veulent l’abandon des huiles miné-

rales, 76% celui du charbon et 71% souhaitent une sortie du

nucléaire au cours des 20 prochaines années. A l’exception

des experts allemands, tous les pays sont unanimes : la part

des énergies renouvelables dans la consommation prescrite

pour 2020 par l’Union européenne ne peut être atteinte.

61% des experts français, 67% des experts luxembourgeois

et 42% des experts belges estiment que les objectifs spéci-

fiques à leurs pays sont trop élevés. En revanche, 82% des

experts allemands jugent que cette part peut être augmen-

tée à 18% d’ici 2020.

Pour 83% des experts, tous pays confondus, le prin-

cipal frein à la réalisation des objectifs fixés par l’Union euro-

péenne est l’insuffisance des mesures de transition énergé-

tique prises par leurs gouvernements. 62% des personnes

Enovos Future SummitUn regard critique sur ka transition énergétique

interrogées sont convaincues que c’est le consommateur

final qui devra payer la transition énergétique et non les

grands comptes industriels et les entreprises

Pour les bâtiments fonctionnels, par exemple les

bâtiments de bureaux, comme pour les maisons d’habita-

tion privées, des solutions intelligentes vont s’établir succes-

sivement. Deux tiers des experts interrogés s’attendent à ce

que les fournisseurs d’énergie réalisent d’ici 2030 10% de

leur chiffre d’affaires avec des prestations smart Building.

Dans le cadre de l’étude sur le futur Enovos Trend-

watch, Tns Infratest Business Intelligence, spécialiste des

analyses de marché mondiales du groupe Tns, a examiné en

collaboration avec Tns Ilres, Luxembourg, notre progression

sur le chemin d’un approvisionnement en énergie durable

au Luxembourg, en Allemagne, en France et en Belgique.

L’étude analyse la vitesse de pénétration des réseaux et

compteurs intelligents, des solutions de bâtiments fonction-

nels et privés intelligentes ainsi que des véhicules électriques.

Au cours des mois de septembre et octobre 2012,

375 experts issus du secteur de l’énergie, du secteur de

l’information et des télécommunications, d’industries clés

consommant une grande quantité d’électricité (par ex.

industrie automobile, industrie chimique, construction

mécanique, etc.), de la recherche et du développement,

d’associations professionnelles spécialisées et de services

gouvernementaux, organisations politiques ou ministères

compétents, ont été interrogés. L’enquête a été réalisée par

téléphone et en ligne, en allemand, français et anglais.

Les premiers résultats ont été présentés à l’occasion

de l’Enovos Future Summit le 22 novembre 2012. Le rapport

complet « Enovos Trendwatch 2020 » pourra être télé-

chargé gratuitement depuis le site Web du Future Summit à

partir du 2 février 2013. Photo : enovos

www.enovos-future-summit.eu

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écho des entreprises 13

Actualité

de gauche à droite : Michèle Marques, Carlo Thelen, Nicolas Soisson,

Pierre Bley et Michel Brachmond lors de la présentation

Cette année encore est un mauvais cru pour la compétitivité

de l’économie luxembourgeoise. Alors que notre revenu par

habitant est de loin le premier en Europe, que nous conti-

nuons à créer des emplois et que nos prestations sociales

sont les plus généreuses, le Luxembourg perd lentement

mais sûrement sa capacité à pérenniser cette situation

enviable, qui assure aux habitants une qualité de vie maté-

rielle des plus élevées sur notre continent.

L’annuaire de la compétitivité 2012 de l’UEL offre un

panorama synthétique de la situation compétitive du Luxem-

bourg, à travers 24 indicateurs répartis en trois catégories :

la compétitivité-coût, la compétitivité hors coût et le niveau

de vie/cohésion sociale. Il renseigne sur les aspects tant

économiques, financiers et sociaux du pays en comparaison

européenne. Au-delà, le rapport tient également compte

des développements économiques et sociaux récents et

ajoute des projections pour l’année 2012, pour autant que

celles-ci sont disponibles.

L’analyse des 24 indicateurs fait clairement ressortir

que le Luxembourg est en perte de compétitivité. D’un côté,

elle dénote une baisse de la productivité globale des fac-

teurs plus importante au Luxembourg que dans les autres

pays, et de l’autre côté, elle démontre que le coût salarial

unitaire est en constante augmentation et déconnecté de

la réalité économique. Ce paradoxe tient notamment à une

inflation qui est supérieure à la moyenne de l’Union euro-

péenne, à l’indexation des salaires et à des automatismes

introduits dans les conventions collectives. Il est clair que

cette dégradation de la compétitivité-coût/prix se répercute

sur la rentabilité des entreprises, sur leur capacité à réinves-

tir et à créer des emplois. Au niveau des finances publiques,

la situation est très préoccupante alors qu’elle accuse une

dette publique qui a quadruplé depuis 2007. Le monde éco-

nomique met en garde contre une dette publique qui risque

d’échapper à tout contrôle et qui induira nécessairement

une augmentation des impôts dans les années à venir.

L’aggravation de la situation économique au Luxem-

bourg et dans les pays européens amène l’UEL à faire appel

à des réformes courageuses (au niveau de l’efficacité de la

gestion publique, de la simplification administrative, de la

flexibilisation du droit du travail ou encore d’une politique

salariale adéquate). Ces réformes sont indispensables à

une relance durable de l’économie nationale, à l’assainis-

sement des finances publiques et à la pérennisation de

nos systèmes sociaux dans le but de maintenir la cohésion

sociale. Dans le même temps, il importe de continuer à ren-

forcer la structure économique en attirant des entreprises

nouvelles notamment dans les secteurs de la technologie,

de la logistique afin de diversifier l’activité économique au

Luxembourg, en encourageant l’entrepreneuriat en particu-

lier chez les jeunes, en continuant les efforts visant à moder-

niser le système éducatif et à réduire le chômage des jeunes.

L’annuaire de la compétitivité est à comprendre

comme un tableau de bord de l’économie et de la société

luxembourgeoise. Pour l’UEL, il s’inscrit dans le débat natio-

nal sur la compétitivité. Une réflexion devra être menée sur

l’optimisation d’éléments du modèle de développement

luxembourgeois pour que le Luxembourg puisse renouer

avec une croissance économique forte et durable qui est

nécessaire pour le maintien du niveau de vie. Il appar-

tient dès lors à chacun d’apporter sa part de contribution

au développement d’une vision cohérente et partagée du

Luxembourg.

L’annuaire peut être commandé sans frais auprès de

l’UEL à l’adresse e-mail [email protected]. Photo : UEL

www.uel.lu

UELPrésentation de l’annuaire dela compétitivité 2012

Page 16: 12 20 déc 6 - lord.lu · – Tyvek® polyéthylène à haute densité (non-tissé) utilisé en pare-pluie et en écran de sous-toiture dans les maisons, dans les vêtements de protection,

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écho des entreprises 15

Actualité

IFC est le membre du Groupe de la Banque Mondiale qui

offre des solutions de développement au secteur privé dans

les économies émergentes au travers d’investissements et

de services-conseil. Les entreprises luxembourgeoises sont

donc susceptibles d’être intéressées par nos produits et ser-

vices lorsqu’elles considèrent leurs opérations d’expansion

à l’étranger.

IFC offre à ses clients un large éventail d’instruments

financiers taillés sur mesure pour leurs projets. Nous pou-

vons allouer un prêt, prendre une participation directe ou

par le biais de fonds de participation privés. En outre, notre

programme de financement du commerce garantit les obli-

gations de paiement d’institutions financières agréées au

titre d’échanges. Notre valeur ajoutée réside notamment

dans notre expertise sectorielle appliquée au niveau local,

dans la possibilité de garantir un financement à long terme,

dans la faculté d’étendre des périodes de grâce et dans

notre capacité à mitiger les risques liés aux investissements

de nos clients. IFC est présente au niveau global et intervient

dans de nombreux secteurs d’activités.

IFC ne peut prendre une part majoritaire dans ses

investissements, celle-ci étant enmoyenne limitée à 25%du

coût total du projet. Cependant, nos clients bénéficient d’un

accès au large réseau de IFC. Ainsi, nous serons en mesure

de proposer à nos clients notre expertise technique, et de les

mettre en contact avec des partenaires potentiels dans des

marchés inexplorés, mais surtout, de les assister en mobi-

lisant des investisseurs tiers grâce à notre programme de

prêts syndiqués. Le financement IFC démarre en moyenne

à 5 millions de dollars pour notre propre compte, ce qui cor-

respond approximativement à un coût total de projet de 20

millions de dollars.

Pendant l’exercice financier 2012, IFC a investi près

de 20 milliards de dollars dans plus de 500 projets mis en

œuvre dans 103 pays, dont 15,4 milliards de dollars pour

notre propre compte. Ce ne sont donc pas moins de 4,9

milliards de dollars qui auront été mobilisés auprès d’autres

investisseurs.

O3B Networks Ltd. est un consortium ayant comme

actionnaire majoritaire la société luxembourgeoise SES. En

2010, IFC a financé O3B en l’aidant à concevoir, construire,

mettre en orbite et exploiter une constellation de huit satel-

lites ‘Middle Earth Orbit’ (MEO), destinée à faciliter l’accès au

réseau à haut débit à des prix compétitifs, en Afrique et dans

les économies émergentes.

Ce projet dont le coût total s’élève à 1,17 milliards de

dollars a été financé par un prêt de 10 million de dollars et

un prêt mezzanine de 60 millions de dollars. En outre, IFC

a favorisé la participation d’autres partenaires en incorpo-

rant un prêt de 115 million de dollars de la Banque Africaine

de Développent et une facilité de 145 millions de dollars de

DBSA, DEG, Proparco, FMO et EAIF. O3B prévoit de lancer les

quatre premiers satellites en mai 2013 et les quatre autres

le mois suivant.

Ce projet s’est vu décerner le prix “African Telecoms

Deal of the Year 2010” par le magazine Project Finance.Photo : Arne Hoel/The World Bank

www.ifc.org/westerneurope

IFC : valoriser vos investissementsdans les économies émergentes

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écho des entreprises16

Actualité

de gauche à droite: Max Nilles, Alain Krecké, Pierre Gramegna, Etienne

Schneider, Patrick Weiten, Johannes Weinand et Marc Lemmer

En date du 12 novembre 2012 et pour la première fois au

Luxembourg, le Cluster for Logistics a organisé un événe-

ment majeur dans le cadre de la Journée Internationale de

la Logistique en présence du ministre de l’Economie et du

Commerce extérieur, Etienne Schneider. Plus de 250 partici-

pants et membres du cluster ont pris part à l’événement qui

s’est déroulé dans les locaux de la Chambre de commerce.

Avec plus de 750 entreprises actives dans le secteur de la

logistique, quelque 13.000 emplois, le secteur de la logis-

tique contribue à hauteur de 850 millions d’euros au PIB

du Luxembourg et constitue l’un des principaux piliers de

l’économie luxembourgeoise de demain.

Le mot d’ouverture a été prononcé par Pierre Gra-

megna, directeur général de la Chambre de commerce et

président du Cluster for Logistics qui a rappelé la vocation

du Cluster for Logistics de réunir les institutions et les entre-

prises du monde de la logistique et de l’industrie ayant des

intérêts communs afin de mieux connaître et répertorier

les besoins et les préoccupations du secteur et promou-

voir le Luxembourg comme plateforme logistique. Puis,

M. Gramegna a introduit l’étude Future for Logistics, née de

la volonté des membres du Cluster d’élaborer une stratégie

nationale de développement pour le secteur de la logistique.

La démarche a été adoptée par des représentants du CRP

HT, de la Chambre de commerce, de la clc, de Luxinnovation

et du Cluster maritime luxembourgeois. Elle a pour objectif

principal d’orienter le choix en faveur d’une gouvernance

Une position stratégiqueet une interface internationale

cohérente et pertinente du secteur de la logistique luxem-

bourgeois, afin de répondre à des objectifs stratégiques

de développement de la compétitivité et faciliter le champ

d’actions des entreprises. Cette étude, à laquelle ont parti-

cipé 27 entreprises du secteur et les industriels, vise notam-

ment à optimiser le traitement des biens et services d’un

point de vue temps et coût, analyse la manière de capter

de nouveaux flux de marchandises en apportant une valeur

ajoutée et en se positionnant sur des niches d’activité.

Lors de son discours, Etienne Schneider, ministre de

l’Economie et du Commerce extérieur, a rappelé son sou-

tien au secteur logistique qui constitue l’un des piliers de la

politique économique du gouvernement. Dans ce contexte,

il juge impératif de garder une approche proactive afin d’as-

surer une croissance économique durable. Il est confiant

que les actions d’ores et déjà initiées renforceront le posi-

tionnement du Luxembourg comme plateforme logistique

intercontinentale en Europe notamment dans le domaine

de la logistique à haute valeur ajoutée. Ensuite, Etienne

Schneider a mis en évidence l’importance de renforcer la

visibilité du Luxembourg en tant que plateforme logistique à

l’étranger.

L’étude Future for Logistics a été présentée par Alain

Krecké, Cluster Manager du Cluster for Logistics.

Marc Lemmer, Directeur du CRP Henri Tudor, a pro-

noncé le mot de la fin et a remercié tous les intervenants

qui ont participé à l’étude. Il a rappelé l’importance de la

recherche qui doit apporter son soutien au gouvernement,

aux entreprises et au cluster et les guider dans leurs choix.

Dans le monde logistique globalisé, les partenariats et la

recherche de nouvelles technologies ont une grande valeur

et il reste beaucoup de progrès à faire. Photo : CC

www.clusterforlogistics.lu

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écho des entreprises 17

Actualité

de gauche à droite : Christel Chatelain, Carlo Thelen et Marc Wagener

La 20e enquête Eurochambres, l’EES2013, apprécie l’évo-

lution des principaux indicateurs de la vie économique en

2012 et met en évidence les prévisions des entreprises pour

l’année 2013, et ce en distinguant entre le secteur de l’indus-

trie manufacturière et le secteur des services.

L’enquête révèle des prévisions fortement pessimistes

en termesde climat des affaires. La détérioration dumoral des

chefs d’entreprises entamée lors des précédentes enquêtes

est confirmée. L’enquête 2013 se place dans un contexte de

crise économique et financière qui perdure et qui s’est trans-

formée en une crise de confiance des entrepreneurs et des

investisseurs. Le manque de confiance en l’avenir, amplifié

par l’absence de mesures structurelles ambitieuses du gou-

vernement pèsent plus que jamais sur les perspectives d’in-

vestissements. En raison de l’évolution conjoncturelle volatile

et de la situation difficile au niveau macroéconomique et

des finances publiques, les indicateurs replongent vers les

niveaux de l’année 2009. Les anticipations des entreprises

luxembourgeoises sont moroses et traduisent une grande

inquiétude et incertitude pour l’année 2013.

Selon les chefs d’entreprises interrogés, le climat des

affaires en 2012 au Luxembourg est considéré comme le

deuxième plus mauvais depuis 2004.

Près de lamoitié des entreprises interrogées, tant dans

l’industrie manufacturière que dans les services, estiment que

le climat des affaires est resté identique entre 2011 et 2012. Or,

cette stabilité ne peut être ici considérée comme un élément

encourageant étant donné que l’environnement économique

en 2011 était déjà perçu comme maussade et mitigé.

La reprise entamée en 2010 et qui s’est timidement

poursuive en 2011 connaît un arrêt brusque en 2012 en ce

qui concerne l’évolution du chiffre d’affaires total. Par consé-

quent, les niveaux d’avant-crise s’éloignent à nouveau. De

plus, les coûts des facteurs de production ayant progressé

rapidement, un chiffre d’affaires peut augmenter, en termes

nominaux, même si, en termes réels, l’entreprise concernée

est obligée de revoir son niveau d’activité réel à la baisse.

Alors que les investissements des entreprises avaient

retrouvé un certain dynamisme depuis 2010, cette tendance

s’essouffle, sous toile de fond d’une crise de confiance des

entrepreneurs et des investisseurs. Dans cette enquête

EES2013, une certaine stabilité est encore de mise puisque

52,5% des entreprises affirment que leur niveau d’investis-

sements a été constant en 2012.

Le climat des affaires, indicateur phare de l’enquête

Eurochambres pour appréhender l’état d’esprit des entre-

preneures s’agissant de l’année à venir, est alarmant. Alors

que les perspectives pour 2012 étaient déjà moroses, la

dégringolade devrait se poursuivre et s’accélérer en 2013.

Les attentes en termes de climat des affaires sont quasi-

ment aussi négatives que pour 2009, année de crise et de

récession par excellence. Elles sont, par ailleurs, en baisse

nette par rapport à 2012 alors que l’année en cours devrait

connaître une quasi-stagnation de son PIB (0,5% selon le

STATEC). Par conséquent, la Chambre de commerce se

demande si une progression du PIB de 1% en 2013 (comme

cela est actuellement envisagé) n’est pas surévaluée. L’ap-

pel des chefs d’entreprises semble clair : le Gouvernement

luxembourgeois ne peut plus ignorer le besoin pressant

d’actions concrètes et cohérentes visant à donner une bouf-

fée d’oxygène aux entreprises.

Le dossier du Merkur 10-2012 présentant les princi-

paux résultats de l’EES2013 peut être consulté sur le site de

la Chambre de commerce. Le rapport complet à l’échelle

européenne peut être consulté sur le site d’Eurochambres.Photo : CC

www.cc.lu

www.eurochambres.eu

Enquête Eurochambres2013 sera une année décisive pour le Luxembourg

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écho des entreprises 19

Actualité

de gauche à droite : B. Kiefer, Ch.-L. Ackermann, T. Jungen, D. Zdravkov, N. Kabakchiev, I.Vaseva

Dans le cadre de l’extension des activités d’Accumalux

Group en Bulgarie, Tom Jungen, bourgmestre de la com-

mune de Roeser, a accueilli le 19 octobre 2012 une déléga-

tion du groupe représentée par Charles-Louis Ackermann,

président, Berthold Kiefer, directeur général, Nik Kabakchiev,

directeur technique de Accumalux BG, dans la maison com-

munale à Roeser à l’occasion de la visite de Dimitar Zdra-

vkov, bourgmestre de la commune de Sadovo en Bulgarie.

La visite de monsieur Zdravkov fait suite aux inves-

tissements d’Accumalux Group en Bulgarie et à la décision

de construire un large hall de production à Sadovo, proche

de Plovdiv, 2e ville de Bulgarie, et à environ 100 km de la

capitale Sofia, afin de satisfaire à la demande de la clientèle

nouvelle trouvée depuis la création en 2008 d’Accumalux

BG, notamment dans les pays tels l’Ukraine, la Russie, la

Grèce et la Turquie.

La construction de ce nouvel édifice d’Accumalux BG

commencera encore courant 2012 aux abords de Sadovo,

sur la route nationale reliant la capitale bulgare Sofia à

Istanbul en Turquie.

Cette initiative de développement devrait permettre

à Accumalux de connaître des retombées positives égale-

ment pour les autres sociétés du groupe qui débutait ses

activités dès 1906 à Kockelscheuer, Luxembourg. Accu-

malux Group qui emploie aujourd’hui plus de 300 personnes

fabrique plus de 20 millions d’ensembles de batteries par

an et compte ainsi parmi les plus grands au monde dans ce

domaine.

Le président Charles-Louis Ackermann se fait le

porte-parole d’Accumalux Group pour remercier le bourg-

mestre Tom Jungen et le collège échevinal de Roeser pour

l’appui incontestable et permanent témoigné non seulement

à l’égard du groupe mais également à ses projets en cours

et à venir, sans omettre de souligner encore une fois l’aide

précieuse apportée également dans le développement du

nouveau parc industriel high-tech ParcLuxite en élaboration

sur l’ancien site industriel de la Poudrerie de Luxembourg

s.a.. Photo : Accumalux

www.accumalux.com

Groupe AccumaluxExtension en Bulgarie

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écho des entreprises20

Actualité

Les locaux de No-Nail Boxes

No-Nail BoxesUne semaine de la qualité« haute en couleurs »

No-Nail Boxes, l’entreprise luxembourgeoise qui exporte ses

caisses pliantes en bois contreplaqué et acier à travers le

monde, a profité de la récente Semaine de la qualité organi-

sée par le MLQ (Mouvement luxembourgeois pour la qualité),

pour dévoiler les améliorations de son système de gestion

de suivi de la production mis en place dans le cadre de sa

politique d’amélioration continue.

Les idées toutes simples sont souvent les meilleures :

pour faciliter l’identification par les techniciens des différents

éléments constitutifs des caisses qu’ils assemblent quoti-

diennement, les responsables d’atelier de No-Nail Boxes ont

mis en place un code couleurs. « Nous venons, cette année,

d’investir dans une nouvelle scie qui intègre notamment

un logiciel d’optimisation du rendement de la découpe des

plaques de contreplaqué. Cette innovation nous a poussés

à nous interroger sur nos méthodes de travail : était-il pos-

sible de fluidifier encore notre processus d’assemblage ? »,

explique Philippe Winkin, directeur de production.

La réponse ne tarda pas : malgré l’expérience des

ouvriers, l’élargissement continu de la gamme de caisses au

fil des ans a progressivement impliqué une différenciation

plus complexe des types de panneaux découpés destinés à

être assemblés, certains se ressemblant énormément sans

pour autant être le moins du monde interchangeables.

« Les panneaux sont entreposés selon leurs dimen-

sions et épaisseurs, mais surtout selon le modèle de caisses

auquel ils sont destinés. Habitude et forte concentration

étaient indispensables pour identifier en un coup d’œil avec

exactitude quel tas devait être acheminé dans telle zone de

travail, correspondant aumodèle adéquat et où sont ajoutés

mousse, charnières, renforts en bois ou encore languettes

d’acier », détaille Philippe Winkin.

Le chef deproduction insiste sur la nécessité d’interve-

nir pour améliorer la situation, bienqu’il n’y ait pas d’urgence :

« Nos ouvriers ont beau être des professionnels, personne

n’est jamais à l’abri d’une défaillance. Le risque n’était pas

tant qu’une erreur initiale dans le choix d’un panneau ne

soit décelée qu’en fin de parcours, lors de l’assemblage. Par

contre, qui dit identification difficile dit perte de temps, donc

de rendement ».

Un groupe de travail composé du chef de production,

de représentants des équipes d’ouvriers et de Stéphane

Guirsch, directeur de la qualité, a donc été constitué afin

de concevoir la solution idéale pour que les travailleurs

repèrent en un clin d’œil quels panneaux acheminer à quel

endroit. Un listing des différents types de tâches (ajout de

mousse, etc.) à effectuer sur chaque type de caisse ainsi que

des particularités de certains modèles a permis d’établir une

classification complète des types de panneaux. Une couleur

spécifique a ensuite été attribuée à chaque catégorie.

Ce code couleurs est utilisé du début à la fin du cycle

de production. La couleur identifie donc dorénavant les pan-

neaux dès leur découpe par le biais d’une plaquette. Il est

ainsi aisé de les acheminer vers leur zone de stockage, elle-

même identifiée par la même couleur. Ladite couleur figure

enfin également en marquage au sol dans la zone de travail

où sont réalisées les différentes spécificités, c’est-à-dire où

sont apposés les accessoires adéquats.

www.no-nailboxes.com

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écho des entreprises 21

Actualité

Nicolas Schmit entouré des lauréats et des organisateurs de la

conférence

L’Institut de formation sectoriel du bâtiment (IFSB) a orga-

nisé récemment la conférence intitulée « Prévention des

risques professionnels : la simulation, la formation et le

coaching, des solutions d’avenir » afin de dévoiler, aux 150

personnes présentes, les initiatives de différents pays en

matière d’innovation pédagogique et de gestion de la pré-

vention des risques. Ce symposium a également été l’occa-

sion de faire témoigner des entreprises ayant participé au

projet SCIPRISC (Système de coaching innovant pour la

prévention des risques professionnels dans le secteur de la

construction) et de leur remettre leur prix.

« Cette année, nous souhaitions mettre le focus sur

l’utilisation des nouvelles technologies pour les formations

sécurité et santé » nous explique Patrick Nemry, chef du

département sécurité à l’IFSB. Ainsi, José Antonio Rodri-

guez de la Fundacion Laboral de la Construccion (Espagne)

a partagé son expérience. La canadienne Helle Tosine de

Strategic Consultant a, quant à elle, mis le focus sur le coa-

ching. Alexis Sikora de l’IFSB a présenté le projet IMSAFE

qui consiste à utiliser l’immersion virtuelle pour former les

travailleurs en matière de sécurité et de santé au travail à

travers une mise en situation concrète. Il s’agit du premier

simulateur multi-utilisateurs en immersion virtuelle pour le

secteur de la construction. Enfin, Peter Augsten de Dupont

Sustainable Solutions a expliqué l’approche de son entre-

prise avec la « Dupont Integrated Approach ».

En plus de donner des pistes de réflexions aux entre-

prises pour améliorer la sécurité et la santé sur le lieu de

travail, l’IFSB est revenu sur le projet SCIPRISC qui a débuté

en 2009. Ce projet consiste à aider les entreprises qui le

souhaitent à trouver des solutions pour diminuer les acci-

dents de travail et les maladies professionnelles grâce à

l’accompagnement par un coach. Loïc Marchal de Gabbana

Sàrl, Marco Reiser de Marco Reiser et Clément Wampach de

Thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg Sàrl ont présenté

leur expérience.

SCIPRISC a permis, grâce à ses trois coaches, d’ac-

compagner 71 entreprises et de visiter 763 chantiers. Ce

projet a permis d’améliorer la sécurité et la santé de 4.306

salariés. Une étude a été menée par TNS ILRES auprès de

plus de 3.000 salariés du secteur de la construction. « 82%

des salariés du secteur sont satisfaits de leur situation pro-

fessionnelle et 58% considèrent travailler dans de bonnes

conditions de sécurité. » nous explique Bruno Renders,

directeur de l’IFSB. « Il nous tenait à cœur, à l’occasion de

cette conférence sur la sécurité et la santé, de féliciter les

entreprises de leur participation au projet SCIPRISC qui

démontre leur réelle implication pour améliorer la sécurité

et la santé en entreprise » poursuit Bruno Renders. Ainsi, 19

entreprises se sont vues remettre un prix. Il s’agit des entre-

prises suivantes : Bati C ; City-Electric Sàrl ; Geofor Construc-

tions SA ; Hoffmann’s ; Metalica SA ; Scholtes et Brauch SA ;

I.P.F. – Ca Gaz & Eau Sàrl ; Harsco Infrastructure France SAS ;

Cardoso&Fils Sàrl ; Cloos SA ; GabbanaSàrl ; Lampertz Stone

Designer Sàrl ; Constructions Siebenaller Sàrl ; Finitech Sàrl ;

Bati-Chapes Sàrl ; Constructions Générales Gomez Manuel

Sàrl ; Faraco SA ; Grand Garage de Luxembourg et Thyssen-

krupp Ascenseurs Luxembourg Sàrl. Photo : IFSB

www.ifsb.lu

IFSBLa simulation, la formation etle coaching

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écho des entreprises 23

Actualité

Le 6 novembre 2012 la « Luxembourg School for Com-

merce » (LSC), l’organisme de formation de la Chambre de

commerce, a présenté son bilan intermédiaire au 31 octobre

2012, ainsi que son catalogue « Formation professionnelle

continue 2013/1 ». Les statistiques sont encourageantes. En

effet, sur les dix premiers mois de l’année 2012, la LSC a enre-

gistré une hausse des inscriptions de 22,3% par rapport à

2011, pour la même période. Au total, ce ne sont pas moins de

11.230 personnes qui se sont ainsi inscrites. De plus, le déve-

loppement de nouveaux produits de formation est au cœur

des préoccupations actuelles : pas moins de 25 nouvelles for-

mations seront offertes au cours du premier semestre 2013

dans de nombreux domaines et secteurs d’activité.

L’offre de la LSC se fonde sur trois piliers : la forma-

tion professionnelle initiale (FPI), la formation profession-

nelle continue (FPC) et la formation professionnelle univer-

sitaire (FUN). C’est traditionnellement dans le courant du

dernier trimestre de l’année courante que la LSC présente

son catalogue (FPC) pour l’année suivante. La présentation

du nouveau catalogue permet aussi de présenter le bilan

intermédiaire de l’exercice en cours.

Lors de son mot de bienvenue, Fernand Ernster, pré-

sident du conseil de gérance de la LSC et vice-président de

la Chambre de commerce, a mis l’accent sur la valeur ajou-

tée de la formation. Dans un contexte économique difficile,

celle-ci est d’autant plus importante qu’elle permet aux

entreprises de mieux s’adapter au changement et de main-

tenir un certain niveau de compétitivité, via la mise à niveau

et le renforcement des compétences des salariés.

Gérard Eischen, directeur de la LSC, a ensuite pris

la parole pour dresser le bilan relatif au pilier « Formation

professionnelle continue (FPC) ». Le pilier FPC a connu une

augmentation des inscriptions de l’ordre de 27% (de 8.265

à 10.478 inscrits) entre octobre 2011 et octobre 2012. A titre

d’exemple, les inscriptions aux nouvelles formations du

programme « LSC Entrepreneurship » – qui encouragent

l’esprit d’entreprise et préparent aux différentes professions

dans les secteurs du commerce, de l’hôtellerie, des débits

de boissons ainsi que des transports – ont évolué de près

de 78% par rapport à 2011 et le domaine de formation

« Comptabilité et finance » a vu ses inscriptions doubler sur

la période.

Jean Junck, membre du comité exécutif de la LSC a

ensuite présenté le pilier « Formation universitaire (FUN) »,

lequel a connu de nouveaux développements. En effet, la

promotion de l’entreprenariat a été renforcée par le biais de

workshops en gestion d’entreprise destinés aux doctorants

de l’université du Luxembourg et intitulés « Introduction to

Entrepreneurship and Entrepreneurial Behaviour ».

Les intéressés peuvent commander un exemplaire

gratuit du catalogue auprès de la LSC par téléphone au 42

3939 220 ou par e-mail :[email protected]. Le catalogue sera éga-

lement consultable en ligne sur www.lsc.lu.

L’offre en matière de formation professionnelle conti-

nue de la LSC est complétée par le catalogue de la plate-

forme commune avec la Chambre des Métiers et l’OLAP.

www.lsc.lu

LSCDévelopper ses compétences et évoluer avecla formation professionnelle continue

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écho des entreprises24

Actualité

Le Helpdesk REACH&CLP Luxembourg -service national

d’assistance technique fournissant des conseils et des

guides sur les responsabilités et les obligations des entre-

prises dans le cadre de la mise en œuvre des règlements

européens REACH (enregistrement, l’évaluation, l’autori-

sation et les restrictions des substances chimiques) et CLP

(classification, étiquetage et emballage des substances et

des mélanges chimiques) - a rassemblé plus de 60 profes-

sionnels impliqués dans les fonctions liées aux règlements

européens REACH et CLP le 25 octobre lors de séances

d’informations dédiées.

Réunissant spécialistes luxembourgeois et euro-

péens du domaine et placées sous le signe de l’échange

d’expériences et de recommandations, les interventions de

cette journée ont mis en lumière les obligations imposées

aux utilisateurs en aval par les réglementations REACH et

CLP, qui ont pour objectif global d’assurer un niveau élevé

de protection de la santé humaine et de l’environnement

contre les substances chimiques, tout en favorisant la com-

pétitivité et l’innovation.

De nombreuses entreprises sont concernées par

ces obligations, qu’elles utilisent des produits chimiques sur

le lieu de travail, dans les procédés de production, pour la

formulation de mélanges ou la fabrication d’articles, pour le

reconditionnement ou la distribution ou qu’elles proviennent

des secteurs de l’industrie chimique, des détergents, des

plastiques, des textiles, de l’automobile, de l’électronique. Il

leur incombe ainsi de :

— ne pas utiliser de substances non enregistrées conformé-

ment au règlement

REACH et CLPProtection de la santé humaineet de l’environnement

— communiquer et maitriser les risques posés par l’utilisa-

tion de produits dangereux (sous forme de fiches de don-

nées de sécurité auxquelles peut être annexé un scénario

d’exposition)

— s’assurer que leur utilisation soit couverte

— communiquer certaines informations en amont et en

aval de la chaine d’approvisionnement.

— Les entreprises ont également été sensibilisées aux obli-

gations imposées à leurs fournisseurs :

— les fabricants et importateurs doivent fournir des infor-

mations spécifiques à l’Agence européenne des produits

chimiques (ECHA), sous la forme d’un dossier d’enregistre-

ment, et évaluer leurs dangers et risques éventuels posés

par leur utilisation

— certaines substances très dangereuses nécessitent une

autorisation d’utilisation ou sont soumises à des restrictions

pour être utilisées

— de nouveaux critères de classification des produits dan-

gereux et de nouveaux pictogrammes d’étiquetage doivent

être respectés

Les participants ont également été formés à l’outil

REACH EXCEL TOOL développé par le Helpdesk REACH&CLP

Luxembourg. Cet outil permet aux entreprises de dresser un

inventaire de leurs produits chimiques et de procéder ainsi

à une première évaluation de l’impact du règlement REACH

sur leurs activités. Cet outil est téléchargeable gratuitement,

en français et en allemand, sur le site du Helpdesk REACH &

CLP Luxembourg.

Enfin, la journée s’est achevée par un « Café

REACH&CLP », qui s’est déroulé sous forme de table ronde

en petit comité et qui a permis aux entreprises d’échanger

leur expérience sur les fiches de données de sécurité et les

scénarios d’exposition.

www.reach.lu

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écho des entreprises 25

Actualité

Wallonie

Luxembourg

Saarland Rheinland-Pfalz

Lorraine

La fondation Forum EUROPA, dont les affaires sont diri-

gées par l’infatigable Claude Gengler, a fêté cette année

son 10e anniversaire. Créée dans l’optique de promouvoir

et d’accompagner le développement de la Grande Région,

elle vient de publier un rapport d’activité volumineux (184

pages), « montrant d’une façon remarquable et spectacu-

laire qu’on peut réaliser beaucoup de choses avec l’imagi-

nation, l’énergie et l’endurance nécessaires, sans oublier

de bons partenariats » (Arno Krause, président du Conseil

d’administration).

Il est vrai que la palette des thèmes abordés est

extrêmement riche et variée ; il y est question de change-

ments démographiques, d’interdépendances sur le marché

du travail, de mobilité résidentielle transfrontalière, de ques-

tions de transport et de mobilité, de dialogue interculturel

et de coopération intercommunale transfrontalière. « Si ce

rapport est en couleur et richement illustré, c’est que nos

journées de travail le sont aussi » (Claude Gengler). Infor-

mer, sensibiliser, secouer, entraîner : voilà la devise de la

fondation et de son directeur.

« Organiser des colloques, des séminaires et des

tables rondes ; initier des projets de recherche ; éditer des

livres ; co-éditer une carte routière de la Grande Région ;

offrir des dizaines de conférences publiques et privées ;

créer un nouveau réseau intercommunal transfrontalier ;

enseigner et aller à la rencontre des jeunes ; écrire pour la

presse : tout ceci, il fallait d’abord le penser et, ensuite, le réa-

liser » (Jacques Santer, président du Comité de patronage).

A côté

— d’une fête d’anniversaire très réussie, qui a eu lieu le 9 octobre

à l’Espace Monterey à Luxembourg-Ville (BGL BNP Paribas),

— d’un séminaire sur la mobilité des frontaliers, organisé le

23 octobre au Novotel avec le CEPS/INSTEAD,

— d’unejournéenationale« Géographie »,quis’estdérouléele

25 octobre avec l’Association luxembourgeoise des ensei-

gnants de géographie au Lycée Aline Mayrisch, de la 4e

Journée des communes de la Grande Région, organisée le

13 novembre avec l’EuRegio SaarLorLux+ à Montigny-lès-

Metz, il convient de retenir

— le colloque « LaGrande Région à l’âge adulte. Où en sommes-

nous, après 40 ans de coopération transfrontalière ? ».

Cette rencontre s’est déroulée les 29-30 novembre à

l’Hémicycle Schuman, un beau symbole. Co-organisée par la

fondation Forum EUROPA et le CEPS/INSTEAD, elle a béné-

ficié du haut-patronage de la députée européenne Nathalie

Griesbeck et du ministre luxembourgeois de l’Intérieur et à

la Grande Région, Jean-Marie Halsdorf.

Deux grands volets ont été étudiés, à savoir le marché

du travail et le paysage institutionnel, à chaque fois avec leurs

qualités et leurs imperfections. Pas moins de 150 participants

ont eu l’occasion de retrouver des têtes connues de la coopé-

ration transfrontalière, mais aussi des acteurs qui n’occupent

pas toujours le devant de la scène grand-régionale. Ont ainsi

été présentés les activités du GEIE « Frontaliers Européens au

Luxembourg », plusieurs réseaux interurbains et intercommu-

naux et le Lycée de Schengen, sans oublier la région métropo-

litaine polycentrique transfrontalière, nouvelle « tasse de thé »

de celles et ceux qui souhaitent un développement concerté,

donc plus cohérent, au niveau de l’espace central de la Grande

Région. Les résultats du colloque seront publiés sous forme

électronique. Le rapport d’activité est disponible à la fondation.

Information et contact : [email protected].

www.forum-europa.lu

Forum EUROPA10 ans de présencedans la Grande Région

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écho des entreprises 27

Actualité

La globalisation, qui modifie la nature des chaînes de valeur

des entreprises est entre autres portée par un net accroisse-

ment de la connectivité dans le monde. A cela s’ajoute une

pression sur les coûts qui pousse les entreprises à délocaliser

leur production mais également leurs services, une vague

de fusions et acquisitions qui augmentent la complexité des

plans économiques des entreprises, un manque de talents

au niveau international de plus en plus perceptible, mais

également des progrès technologiques et une harmonisa-

tion des processus qui se poursuivent. Il va donc s’en dire

qu’il est difficile d’opérer dans un tel environnement écono-

mique toujours plus complexe.

Il est primordial pour toute entreprise d’identifier les

éléments qui sont susceptibles d’entraîner de la valeur et

de garantir son succès. Cette identification doit être inté-

grée dans la mise en oeuvre d’un modèle opérationnel se

concentrant sur le développement et l’exploitation de ces

atouts, et ce, préférablement au moindre coût, y compris

fiscal. Cette phase est généralement réalisée par la déloca-

lisation du management de ces sources de profit dans une

entité attractive d’un point de vue opérationnel, législatif et

fiscal. Il en résulte une organisation d’entreprises plus effi-

cace et plus effective. Le changement de modèle doit être

supporté par une structure légale et une structure de prix

de transfert reflétant cette nouvelle réalité.

Au niveau mondial, les entreprises évoluent vers une

consolidation de ces sources de profits. Si nous prenons le

secteur de la télécommunication comme exemple, nous

constatons que les services d’achats, la gestion des réseaux,

la gestion des services techniques IT (entre autre stockage

de données), la gestion des marques, du roaming, les ser-

vices de ventes (data, contenus tel que musique et films,

service « machine-to-machine », vente à des multinatio-

nales), le développement et la détention d’actifs intangibles

ou de propriété intellectuelle sont les éléments de la chaîne

de valeur qui sont le plus souvent centralisés et consolidés.

Chaque secteur a ses particularités, mais plusieurs éléments

sont communs.

Le Luxembourg est particulièrement bien placé pour

attirer ces maillons de la chaîne de valeur des entreprises

à haute valeur ajoutée. La plupart de ces services néces-

sitent une excellente connectivité au reste du monde, entre-

tenue notamment par des investissements réalisés dans le

réseau fibre optique et connections à haut débit avec les

hubs majeurs européens, qui réalisent des temps de latence

très faible. L’écosystème des data centers permet le stoc-

kage de données en suffisance. Le cadre légal en matière

de gestion des données et de propriété intellectuelle per-

met aux entreprises une excellente protection et une ample

flexibilité. Le régime fiscal en matière de propriété intellec-

tuelle, qui nécessite certes une approche très prudente pour

trouver une application efficace, permet aux entreprises de

réaliser une exonération de 80% sur les revenus « quali-

fiants ». Ainsi, Le Luxembourg offre un cadre opérationnel

et législatif en accord avec les défis de l’économie mondiale,

permettant aux entreprises de maximiser l’efficacité de leur

chaîne de valeur.

Pour plus d’information sur ce sujet, veuillez contac-

ter Bart Van Droogenbroek, Partner, Global Tax Telecom-

munication Sector Leader, chez Ernst & Young (Bart.Van.

[email protected]).

www.ey.com

Transformation de la chaîne de valeurune opportunité pour le Luxembourg

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écho des entreprises 29

Actualité

La 1re remise des prix du parcours 1,2,3 GO Social a eu lieu

dans le cadre de la journée « Alliances entreprises clas-

siques & solidaires: Challenges et perspectives pour l’inno-

vation sociale », en présence de Son Altesse Royale la

Grande-Duchesse.

Les festivités étaient ouvertes par un mot d’accueil

tenu par Lydia Mutsch, députée-maire de la ville d’Esch-sur-

Alzette, suivi par un discours sur « L’impact de l’entrepre-

neuriat social » tenu par Thomas Sorrentino, responsable

de la communication d’Ashoka France/Belgique/Suisse.

Par la suite, André Reuter du groupe Polygone (actif

entre autre dans la collecte et le traitement des déchets) a

témoigné de son parcours professionnel en tant qu’entre-

preneur social au Luxembourg. Avant de passer à la présen-

tation des lauréats, Robert Dennewald, Président, de Busi-

ness Initiative asbl, a fait une rétrospective de la 1ère édition

du parcours 1,2,3 GO Social qui a rencontré un grand succès

et dépassé ses objectifs.

La soirée a culminé avec la mise à l’honneur de tous

les business plans remis lors de l’édition 2011-2012 du par-

cours 1,2,3 GO Social. Les lauréats de cette édition ont été

introduits de façon originale par des courts-métrages réali-

sés par la société AV Works.

Les lauréats de la première édition du parcours 1,2,3

GO Social sont (par ordre alphabétique):

— AGAPE (Caroline Putzeis) : Mise à disposition des entre-

prises de moyens et outils innovants visant le bien-être des

employés comme vecteur clé de la réussite personnelle et

économique.

Impact Social : L’accompagnement à la réalisation de

soi, développement du bien-être intérieur des employés de

sociétés.

S.A.R. la Grande-Duchesse entourée des lauréats

1,2,3,GO SocialPremière soirée de clôture à Esch-Belval

— CELL (Katy Fox): Soutien et accompagnement d’initiatives

citoyennes. Réalisation de séminaires sur le développement

durable. Service conseil projets de résilience. Installations

écologiques.

Impact Social: L’argent généré par le CELL est réuti-

lisé pour développer d’autres projets. Management partici-

patif. Développement durable et communautés résilientes.

— Ecocity (Charlet Jérémy et Sabrina Alloun): Transport

écologique en vélo triporteur (marchandise et personnes)

et service de lavage auto sans eau.

Impact Social : Recrutement du personnel

basé sur l’intégration sociale et l’égalité des chances. Prise

en compte/respect de l’environnement.

— Seabiscuit (Biscuiterie du Luxembourg) (Thierry Li): Créer

une biscuiterie artisanale et sociale travaillant avec les pro-

ducteurs locaux.

Impact Social : Faire travailler des personnes handi-

capées ou en voie d’insertion et utiliser des matières pre-

mières de producteurs locaux.

Le projet Sozial Affair s’est vu décerner le «Coup de Coeur

du Jury ».

— Sozial Affair (Président : Gilles Rod, Coordination : Magali

De Rocco) : Promouvoir les produits issus de différents

partenaires sociaux et solidaires. Mise en commun des

ressources et connaissances, volonté d’indépendance

financière.

Impact Social : Développement d’une économie

solidaire par le travail de personnes en difficulté et mise en

avant du développement durable par la création de biens et

produits. Photo : 1,2,3 Go

www.123gosocial.lu

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écho des entreprises30

Actualité Technique & Produits

Cargolux welcomes pharmaceu-

tical expansion at Luxembourg

Airport

Cargolux Airlines International S.A.

welcomes the capacity expansion

at its home base, the Luxembourg

CargoCenter, where LuxairCargo is

in the process of adding a dedica-

ted Healthcare & Pharmaceuticals

Center that will go into operation

in spring 2013. As a committed and

experienced expert in the transport

of pharmaceuticals and other tem-

perature sensitive items, Cargolux

is renowned for its top-of-the-range

solutions for the transportation of

these delicate and sensitive commo-

dities by air.

LuxairCargo’s new Healthcare &

Pharmaceuticals Center will enable

Cargolux to further enhance its

pharmaceuticals services. The

3,000 m2 facility offers two tem-

perature zones with permanent

temperature monitoring and fulfills

all WHO and IATA requirements, as

well as GDP compliant, which deals

with the guidelines for the proper

distribution of medical products

for human use. With six dedicated

temperature-controlled truck docks,

the layout of the infrastructure

guarantees very short transit times

form aircraft to truck and vice versa.

www.cargolux.lu

L’étiquette sur les pneus

devient réalité

A partir du 1er novembre, un

nouveau label visant à mettre en

évidence les informations quant à

l’efficacité et la sécurité des pneus

devient loi dans toute l’Union

européenne. Cependant, les experts

du pneu insistent que l’étiquette ne

fait que souligner quelques-uns des

critères relatifs à la performance des

pneus.

L’étiquette des pneus de l’Union

européenne est conçue comme

système de classification pour inciter

les consommateurs à acheter des

pneus qui sont plus respectueux de

l’environnement et plus surs en affi-

chant clairement leur performances

quant à trois critères - la résistance

au roulement, l’adhérence sur sol

mouillé et les émissions de bruit.

A partir du 1er novembre, tous les

pneus tourisme, camionnette et

camion doivent être vendus avec

cette information sur l’étiquette au

moment de l’achat.

En tant que fabricant de pneus,

Goodyear soutient cette initiative,

mais souligne également que l’éti-

quette ne reflète que quelques-uns

des facteurs importants relatifs aux

performances du pneu.

www.goodyear.com

La société WNT s’implante

en Inde

La filiale du groupe CERATIZIT

développe son activité internationale

et fournira également le marché

indien de l’outillage à partir du 1er

novembre. Avec la création de la

filiale Wincut Machining Solutions

India Private Limited à Calcutta, WNT

s’établit sur un autre marché très

dynamique. Les secteurs principaux

de WNT, à savoir l’industrie automo-

bile et aéronautique, sont en effet

les moteurs de ce marché efferves-

cent. Au sein du groupe CERATIZIT,

la marque WNT se charge de la

commercialisation d’outils de pré-

cision pour les petites et moyennes

entreprises de l’industrie des outils

coupants. Le système de distribution

de WNT a déjà fait ses preuves dans

16 pays européens et le groupe

CERATIZIT fabrique des produits en

métal dur en Inde depuis déjà plus

de 10 ans.

www.wnt.com

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écho des entreprises 31

Nouvelle version de l’application

« Ketterthill » sur iPhone® et

iPad®

Dans le cadre de l’amélioration

continue des services proposés

aux patients et aux médecins les

laboratoires Ketterthill ont le plaisir

d’annoncer la publication d’une

nouvelle version de son application

« Ketterthill » pour iPhone et iPad.

Depuis plusieurs années, les labo-

ratoires Ketterthill proposent aux

médecins d’accéder en temps réel

aux résultats d’analyses de leurs

patients grâce à l’interface Cyberlab.

Depuis 2008, les patients ont égale-

ment accès en ligne à leurs résultats

d’analyses grâce à la solution web

iLab. Aux fonctionnalités existantes

comme les résultats d’analyses et

leur historique, l’interface intuitive et

une connexion sécurisée, la porta-

bilité de l’application sur iPad ajoute

de nouvelles fonctionnalités parmi

lesquelles l’impression des résultats

pour les patients directement depuis

l’interface de consultation, l’annuaire

des professions de santé, le module

« Carnet de suivi du patient diabé-

tique » permettant de consigner les

résultats de glycémie effectués par

les patients dans le cadre de leur

autocontrôle à domicile, d’accéder

aux valeurs de l’HbA1c utile au suivi

du traitement et de transmettre ces

informations au médecin traitant.

www.ketterthill.lu

La Brasserie Bofferding

inaugure une nouvelle cave de

fermentation et de garde

16 nouvelles cuves de stockage, de

fermentation et de garde viennent

d’être inaugurées à la Brasserie Natio-

nale (Bofferding), dans le cadre de

son projet d’expansion, en présence

d’Etienne Schneider, ministre de l’Eco-

nomie et du Commerce extérieur.

Au total, 13 cuves de stockage (5

cuves de 700 HL et 8 cuves de 1.400

HL) ainsi que 3 cuves de fermenta-

tion et de garde (1.400 HL) ont été

installées. Afin de garantir une bière

toujours aussi naturelle et pure, la

capacité maximale annuelle de pro-

duction de la Brasserie passera donc

de 170.000 HL à 240.000 HL. En

terme de volume, ce projet contribue

à une hausse de 65% de capacité

supplémentaire de stockage, passant

de 29.200 HL à 48.250 HL.

De plus, la Brasserie Bofferding

continue à s’inscrire dans une logique

de développement durable, puisque

ses installations automatiques de

nettoyage entièrement automatisées

permettront une diminution des

besoins en eau de 1.000 m3, soit

l’équivalent de la consommation

annuelle en eau de 10 foyers. Enfin, ce

projet permettra de récupérer près

de 5,5 tonnes de CO2par an.

L’investissement total s’élève à 5 mil-

lions d’euros.

www.bofferding.lu

Nouvelles parutions aux éditions

Promoculture-Larcier

Promoculture-Larcier vient de

publier « Le droit du travail collec-

tif », un ouvrage en deux tomes par

Jean-Luc Putz.

Connaître ses droits et ses obliga-

tions permet d’évoluer sereinement

au sein de son environnement

professionnel. Face au vide docu-

mentaire en la matière, l’ouvrage

offre une vue d’ensemble sur les

particularités du droit du travail

collectif luxembourgeois.

Tour à tour, il se concentre sur les

spécificités nationales et reprend la

doctrine et la jurisprudence dispo-

nibles. « Le droit du travail collectif,

tome 1 – Relations professionnelles »

s’intéresse avant tout aux relations

collectives dépassant le cadre de

l’entreprise.

« Le droit du travail collectif, tome

2 – Institutions représentatives du

personnel » peut contribuer à faire

avancer le débat sur les projets de

réforme en cours de discussion.

L’ouvrage plonge au cœur des

entreprises et aborde, hors élections

sociales, les différentes institutions

représentatives du personnel. Le

droit du travail collectif, peut être

commandé sur le site Internet de

Promoculture-Larcier.

www.promoculture-larcier.lu

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écho des entreprises32

Actualité En bref

Curriculum

Jean Junck, membre du Comité exécutif de la LSC

2012 au Gala HR ONE

LSC élue meilleur organisme de formation

Le 22 novembre 2012, la Luxembourg School for Commerce

(LSC), l’organisme de formation de la Chambre de com-

merce, s’est vue attribuer pour la deuxième année consé-

cutive le prix de l’institut de formation proposant les « Best

Learning & Development Solutions » lors du Gala HR One

2012, qui s’est tenu au Casino 2000 à Mondorf-les-Bains.

Le jury, composé de 82 responsables Ressources Humaines

d’entreprises luxembourgeoises, a eu la délicate mission

d’élire, parmi 10 candidats, l’organisme de formation qui

a excellé en 2012. Cette année leur choix s’est à nouveau

porté sur la LSC, qui depuis octobre 2009 offre ses services

aux entreprises et aux salariés du Luxembourg.

Recevant le prix au nom de la LSC, Jean Junck, membre du

Comité exécutif de la LSC, a tout d’abord remercié tous ses

collaborateurs pour leurs efforts engagés ainsi que le jury

HR One pour son vote. Il a mis en avant que ce prix confirme

l’approche stratégique et l’engagement politique de la LSC,

qui vise à promouvoir le lifelong learning au Luxembourg.Photo : LSC

www.lsc.lu

Philippe de Buck quitte Business-

Europe

Après plus de dix ans aux

commandes de BusinessEurope,

le directeur général, Philippe de

Buck prendra sa retraite à la fin de

l’année. Docteur en droit et diplômé

de l’Ecole supérieur des sciences

sociales (Ichec), Philippe de Buck

aura fait toute sa carrière au service

de l’entreprise. Entré en 1971 chez

Agoria, il grimpera tous les éche-

lons de la fédération de l’industrie

technologique belge pour en devenir

CEO en 1987. En 2001, il prend le

poste de directeur général de

BusinessEurope (à l’époque UNICE).

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écho des entreprises 33

P&T augmente sa participation dans

Netcore PSF S.A. à 100%

Conformément à une décision de longue date, l’Entreprise

des P&T a augmenté sa participation dans Netcore PSF S.A.

à 100% en reprenant la part de 25% détenue par Systems-

group S.A.

Créée en 1981, Netcore PSF S.A. offre des solutions de

convergence allant de la virtualisation des serveurs et du

stockage jusqu’à une intégration dans les réseaux d’entre-

prise (Data, VoIP, Video, Stockage et Securité). Parmi les

« success stories » de Netcore figurent les Managed PBX et,

plus récemment, les solutions de Cloud Computing dévelop-

pées en étroite collaboration avec P&T. A travers ses solu-

tions, Netcore entend participer résolument au Green IT.

Netcore a obtenu le statut de PSF (Professionnel du Sec-

teur Financier) en 2008 et occupe 130 collaborateurs au

Luxembourg. Claude Strasser, directeur Général de P&T:

« Cette montée à 100% dans le capital de Netcore s’inscrit

dans la logique de la complémentarité de nos métiers et de

notre stratégie visant à intégrer plus largement les services

offerts par la maison mère et ses filiales ».

www.pt.lu

Markus Beyrer à la tête de

BusinessEurope

Suite au départ en retraite de

Phillipe de Buck, Markus Beyrer a

pris le poste de directeur général de

BusinessEurope. D’origine autri-

chienne, Markus Beyrer est diplômé

en droit et sciences commerciales

de l’Université de Vienne.

Avant d’accéder au poste de direc-

teur général de BusinessEurope,

Markus Beyrer était entre autres

conseiller économique du chancelier

autrichien (2000-2002), directeur

des affaires économiques de la

Chambre économique fédérale

d’Autriche (2002-2004) et direc-

teur général de la Fédération des

industrielles autrichienne (IV) de

2004 à 2011.

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écho des entreprises34

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écho des entreprises 35

Focus

in juin, la Banque nationale deBelgique a publié une étude long-temps attendue sur le systèmed’indexation en Belgique. Il s’agiten fin de compte d’une étude trèsapprofondie, qui expose les avan-tages et les inconvénients de cesystème. La Banque nationale deBelgique suggère aussi quelquespistes concernant la manièred’en réduire les effets pervers.

Le systèmed’indexation en Belgique10 questions clés

La Fédération des entreprisesde Belgique (FEB) a résumé lesprincipaux résultats de cette étudeen 10 « questions & réponses ». LaFEB appelle ainsi les syndicats etle gouvernement belge à entamerun dialogue serein à ce sujet pourréformer le système d’indexationpour ainsi générer durablement lacroissance économique et les emploisnécessaires.

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écho des entreprises36

1 L’indexation automatique des salaires et des

allocations en Belgique: qu’est-ce exactement?

En Belgique les salaires et les allocations sociales sont auto-

matiquement adaptés à l’augmentation du coût de la vie

(et dans des cas très exceptionnels, comme pour certains

secteurs en 2009, également à sa diminution) : si les prix à

la consommation augmentent, les salaires et les allocations

sociales augmentent aussi. Cette adaptation est automa-

tique, quels que soient l’état de la conjoncture, l’évolution

des coûts salariaux chez nos principaux partenaires com-

merciaux, la situation budgétaire, ...

2 Comment cela se fait-il

concrètement ?

L’indexation automatique des salaires et des allocations

sociales se fait sur la base de l’évolution d’un index : l’indice-

santé. Cet index mesure l’inflation en Belgique, en excluant

l’évolution des prix de l’essence, du diesel, de l’alcool et du

tabac. Dans la pratique, les salaires du secteur privé sont

indexés de deux manières différentes. Chacune de ces deux

manières comporte en outre différentes variantes : l’indexa-

tion des salaires ne s’effectue donc pas demanière uniforme

dans le secteur privé.

La première méthode – également utilisée pour l’in-

dexation des salaires des fonctionnaires et des allocations

sociales – recourt à l’indice-pivot : lorsque l’indice-santé

moyen des quatre mois écoulés atteint ou dépasse cet

indice-pivot, les salaires sont augmentés d’un pourcentage

déterminé. Dans la plupart des cas, celui-ci est fixé à 2%.

Dans la deuxième méthode, les salaires sont indexés à un

moment fixe : dans certains secteurs, cela se fait une fois par

an (par ex. en janvier), d’autres secteurs indexent les salaires

deux fois par an (par ex. en janvier et en juillet), d’autres

encore indexent les salaires tous les deux mois ou même

tous les mois, ...

Selon les chiffres du Conseil central de l’Économie,

42,5% des travailleurs du secteur privé sont soumis à la

première méthode (et donc 57,5% à la deuxième méthode).

Même si le timing des indexations selon les deux méthodes

(et leurs variantes) diffère à court terme, leur résultat à

moyen terme est identique : en effet, toutes sont basées sur

l’évolution de l’indice-santé.

5 Ne devons-nous pas agir sur les prix au lieu

de réformer notre système d’indexation ?

Il faut agir sur deux tableaux : il faut veiller par des mesures

structurelles (e.a. réduire la pression fiscale et des taxes, évi-

ter des réglementations restrictives au niveau du marché du

travail et des marchés de produits, favoriser un bon fonction-

nement dumarché, ...) à ce que les prix n’évoluent pas plus vite

en Belgique qu’à l’étranger mais, parallèlement, nous devons

également avoir conscience que nous n’avons pas tous les

leviers enmain. L’exemple le plus éloquent est sans doute celui

d’une augmentation soudaine des prix du pétrole ou d’autres

matières premières : celle-ci pousse à la hausse les prix à la

consommation (e.a. de l’énergie et de l’alimentation), sans

que nous disposions de beaucoup de pouvoir d’action. Afin de

limiter l’impact négatif de tels événements sur l’économie et

l’emploi, nous devons réformer notre système d’indexation.

6 Quelles sont les conséquences

d’un choc pétrolier ?

Les effets pervers de notre système d’indexation actuel

sont sans doute les plus marqués lorsque nous sommes

confrontés à un choc pétrolier imprévu. Comme dans les

autres pays, celui-ci entraînera chez nous une augmenta-

tion des prix de l’énergie. A l’inverse d’autres pays, cela se

traduit en Belgique, par le jeu de notre système d’indexa-

tion, en une augmentation plus rapide des coûts salariaux.

Dans les simulations réalisées par la Banque nationale

(graphique 1), on constate que l’ampleur de ce dérapage

des coûts salariaux dépend de la manière dont les salaires

sont indexés concrètement.

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37écho des entreprises

3 Existe-t-il d’autres pays qui connaissent un

système d’indexation automatique ?

Les pays qui connaissent un systèmed’indexation automatique

des salaires sont très peu nombreux. Ce sont le Luxembourg,

l’Espagne, Chypre et Malte. L’index utilisé n’est pas identique

dans tous ces pays. Ainsi, au Luxembourg, on se basait jusque

récemment sur un index mesurant l’inflation totale, mais

corrigé de l’effet de certaines mesures budgétaires. Chypre

appliqueuneméthodeassez similaire,mais l’indexationn’y tient

pas compte des changements possibles des impôts indirects.

Une autre caractéristique est que tous les salaires

ne sont pas nécessairement indexés. Selon une étude de la

Banque centrale européenne, c’est le cas au Luxembourg,mais

pas en Espagne (environ 68% de l’emploi privé) et à Chypre

(environ 65% de l’emploi privé).

Il est important de savoir que le système d’indexation

a été réformé récemment au Luxembourg et en Espagne et

qu’il fait actuellement l’objet de discussions à Chypre. Ainsi, au

Luxembourg, une seule indexation par an pourra être appli-

quée en 2012, 2013 et 2014 (et elle ne pourra pas dépasser

2,5%) et il faut que s’écoulent au moins 12 mois entre deux

indexations.

En Espagne, l’accord salarial 2010-2012 recommande

de ne pas indexer les salaires et le nouvel accord conclu pour

2012-2014 stipule que l’inflation moyenne dans la zone euro

servira de référence pour l’indexation, si l’inflation nationale se

révèle supérieure. Enfin, si les prix du pétrole augmentent de

plus de 10%, on ne tiendra plus compte pour l’indexation de

l’augmentation des prix de l’énergie.

4 Les salaires des autres pays ne suivent

donc pas l’inflation ?

Il existe peu de pays (y compris parmi ceux qui n’ont pas

de système d’indexation) où les salaires ne suivent pas

l’inflation à long terme. Ce n’est donc pas là que réside le

principal problème du système d’indexation belge. Son

principal handicap est sa rigidité : même lorsque la situa-

tion économique est très mauvaise, que les principaux par-

tenaires commerciaux prennent des mesures pour renfor-

cer leur compétitivité, que l’économie belge est confrontée

à un appauvrissement collectif (e.a. à cause d’une forte

augmentation du prix du pétrole et/ou d’autres matières

premières : voir infra) et/ou que des mesures courageuses

s’imposent pour redresser le budget de l’Etat, les salaires

et les allocations sociales continuent d’être adaptés à l’aug-

mentation du coût de la vie.

Les pays qui n’ont pas de système d’indexation auto-

matique jouissent donc d’une plus grande flexibilité pour

s’adapter aux changements de circonstances : lorsque la

situation économique est bonne, les travailleurs peuvent

en profiter grâce à de belles augmentations salariales ; en

revanche, lorsque le climat économique est plus instable,

c’est avec la plus grande prudence que l’on accorde de

nouvelles augmentations salariales.

Questionsclés 1-6

Graphique 1Impact d’un choc pétrolier sur la

croissance et l’emploi

-0.20 5 10 15 20

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

Ecart salarial : BE-EA

Ecart en % -0.80 5 10 15 20

-0.7

-0.6

-0.5

-0.4

-0.3

-0.2

-0.1

0.0

Output

Ecart en %

sans énergie plus lentindice santé ipcn tendancielle

0 5 10 15 20-1.4

-1.2

-0.8

-1.0

-0.4

-0.6

-0.2

0.0

Exportations

Ecart en %0 5 10 15 20

-0.35

-0.3

-0.2

-0.25

-0.05

-0.15

-0.1

0.0

0.05

Emploi

Ecart en %

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38 écho des entreprises

Cinq variantes ont été étudiées : l’indexation sur la base de (1)

l’indice-santé (= le régime actuel), (2) un indexmesurant l’infla-

tion totale y compris l’évolution des prix de l’essence, du diesel,

de l’alcool et du tabac (« ipcn »), (3) un pourcentage fixe égal

à l’inflation moyenne sur une période plus longue (« tendan-

cielle »), (4) un index excluant tous les produits énergétiques

(« sans énergie ») et (5) un index qui se base, pour le calcul de

l’indice-santé moyen, sur les douze derniers mois au lieu des

quatre derniers mois (« plus lent »).

C’est dans les variantes « indice-santé », « ipcn » et

« plus lent » que le dérapage des coûts salariaux est le plus

marqué : à son maximum, il atteint par rapport à la moyenne

de la zone euro plus de 0,5% pour une hausse des prix du

pétrole de près de 20%, ce qui – au vu de l’expérience de la

période 2007-2008 –ne peut certainement pas être considéré

comme un scénario radical1. Ces coûts supplémentaires pour

les entreprises génèrent divers effets secondaires indésirables.

Premièrement, la compétitivité des entreprises décline.

Vu l’importance des exportations pour une petite économie

ouverte comme la Belgique, cela se traduit aussi par un recul

important de l’activité économique. Couplé à une main-

d’œuvre plus chère, cela mène à une diminution de l’emploi.

Ces constats valent pour toutes les variantes (en effet, la

ligne zéro des différents graphiques reflète la situation en

cas d’absence de choc pétrolier), mais ils sont manifestement

beaucoup plus marqués dans les variantes où notre système

d’indexa- tion n’est pas ou à peine réformé (« indice- santé »,

« ipcn » et « plus lent »).

7 Mais ces effets ne sont-ils malgré tout pas

compensés par le fait que notre système

d’indexation préserve mieux notre pouvoir d’achat

et notre consommation ?

Notre système d’indexation permet en effet demieux préser-

ver le pouvoir d’achat des insiders (c’est-à-dire ceux qui ne

perdent pas leur emploi à cause de l’accroissement du han-

dicap salarial) : dans les variantes « indice-santé », « ipcn »

et « plus lent », leur pouvoir d’achat (« salaire réel ») diminue

moins dans un premier temps (graphique 2). Pourtant, par

rapport à une situation où l’impact du choc pétrolier sur les

salaires est davantage modéré (e.a. dans les variantes « ten-

dancielle » et « sans énergie »), il n’en résulte pas un meilleur

maintien de la consommation, que du contraire.

Une des raisons en est que le fort recul de l’emploi

résultant de la détérioration de la compétitivité a un impact

négatif sur le pou- voir d’achat de ceux qui perdent leur

emploi. Une autre raison est que la consommation n’est pas

nécessairement poussée par l’évolution réelle des salaires

du moment : lorsque les travailleurs pensent que certaines

augmentations du pouvoir d’achat ne sont pas durables (e.a.

parce qu’on craint une détérioration encore plus forte de

l’économie), ils ne vont pas les consacrer à la consommation,

mais bien à plus d’épargne. A cela s’ajoutent encore d’impor-

tants effets dynamiques : si l’activité économique décline

davantage (comme dans les variantes « ipcn », « indice-

santé » et « plus lent »), cela influence l’octroi d’augmenta-

tions salariales réelles et affecte en fin de compte aussi le

pouvoir d’achat des insiders.

sans énergie plus lentindice santé ipcn tendancielle

-1.40 5 10 15 20

-1.2

-1.0

-0.8

-0.4

0.0

-0.6

-0.2

Salaire réel

deviation en %

-0.50 5 10 15 20

-0.4

-0.3

0.0

-0.2

-0.1

Consommation

deviation en %

Graphique 2Impact d’un choc pétrolier sur

la consommation

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39écho des entreprises

8 Pourquoi entend-on si sou- vent la Banque

centrale européenne plaider pour une réforme ?

En cas de choc de prix externe, les coûts salariaux belges

augmentent donc plus vite que ceux de nos principaux

partenaires salariaux, à cause de notre système d’indexa-

tion. Si les entreprises veulent préserver leur marge et ne

peuvent compenser ailleurs ces charges supplémentaires

(e.a. en remplaçant des personnes par des machines pour

augmenter la productivité, en réduisant d’autres coûts que

les coûts salariaux, ...), elles devront les répercuter sur leurs

prix. Notre système d’indexation génère donc des effets de

second tour importants au niveau de l’inflation : une aug-

mentation des prix (résultant par ex. d’un choc pétrolier)

entraîne via notre système d’indexation une augmentation

des salaires, qui se traduit à son tour en une augmentation

des prix.

Ces effets de second tour compliquent la tâche de

la Banque centrale européenne, qui cherche à maintenir

l’inflation en dessous de 2% : en comparaison avec une

situation où ces effets de second tour sont absents ou

moins présents, elle devra en effet mener une poli- tique

monétaire plus restrictive. Les taux d’intérêt plus élevés

qui en sont la conséquence auront un impact négatif sur la

croissance économique et l’emploi.

1 En effet, au cours de cette période, les prix du pétrole ont doublé.2 La Banque nationale n’a pas effectué de simulation pour les variantes« accords all-in » et « index en centimes », de sorte que nous ne pouvonssavoir quelles en auraient été les performances sur la période 2007-2010.

9 Quelles réformes la Banque nationale de Belgique

propose-t-elle dans son étude ?

En raison des divers effets pervers sur la croissance et l’em-

ploi, la Banque nationale recommande – comme la Commis-

sion européenne, l’OCDE et le FMI – de réformer système

d’indexation belge. Elle ne se contente pas d’une seule pro-

position, mais formule plusieurs pistes.

Une première option consisterait à ralentir la transmission

entre l’indice-santé et les salaires et allocations sociales.

Ainsi, aujourd’hui, l’indexation se fonde sur l’indice-santé

moyen des quatre derniers mois. On pourrait envisager de

se référer désormais à la moyenne des 12 derniers mois.

Dans la deuxième option, on retirerait un certain nombre

de produits supplémentaires de l’indice-santé (en plus de

l’essence, du diesel, de l’alcool et du tabac). Cette formule

vise sur- tous les autres produits énergétiques (électricité,

gaz naturel et mazout) ainsi qu’éventuellement les produits

alimentaires, car ce sont ceux qui réagissent le plus à un

choc de prix externe. On pourrait aussi envisager de ne pas

prendre en compte une augmentation des impôts indirects

(par ex. la TVA).

Selon une troisième piste, on n’indexerait plus les salaires

sur la base de l’inflation réelle, mais bien sur la base d’une

valeur fixe, qui pourrait parfois s’en écarter très fort (tant

vers le haut que vers le bas) : les salaires augmenteraient

donc chaque année d’un pourcentage fixe, quelle que soit

l’inflation dumoment. Le chiffre souvent suggéré pour cette

option est l’objectif d’inflation de la Banque centrale euro-

péenne (« inférieur à – et proche de – 2% »).

Dans la quatrième piste, les partenaires sociaux convien-

draient, lors de chaque cycle de négociations, d’un pour-

centage d’augmentation des salaires pendant la période

concernée (« accords all-in ») : si l’inflation se révèle supé-

rieure à ce pourcentage, elle ne pourra pas être accordée

intégralement.

Dans la dernière piste, on limiterait l’indexation à un niveau

déterminé de salaire (« index en centimes ») : la partie du

salaire dépassant ce niveau ne serait plus indexée. Tout

dépend évidemment du niveau auquel on fixerait ce plafond :

plus il sera élevé, moins les travail- leurs seront confrontés à

ses effets et plus l’impact socio-économique de la réforme

sera limité.

Questionsclés 6-9

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10 Quel aurait été le résultat d’une telle réforme si

nous l’avions appliquée en 2007 par exemple ?

Pour pouvoir évaluer laquelle de ces pistes atténuerait le

plus les effets pervers de notre système d’indexation actuel,

la Banque nationale a vérifié quel en aurait été l’impact

sur la croissance économique et l’emploi si nous avions

décidé de réformer notre système d’indexation en 2007

(graphique 3). Elle a étudié l’effet de quatre variantes par

rapport au système actuel (représenté dans les graphiques

par la ligne zéro) : « ipcn », « tendancielle », « sans éner-

gie » et « plus2 (La Banque nationale n’a pas effectué de

simulation pour les variantes « accords all-in » et « index en

centimes », de sorte que nous ne pouvons savoir quelles en

auraient été les performances sur la période 2007-2010.).

La période étudiée, 2007-2010, est intéressante parce que

l’économie belge a alors été confrontée à la fois à un choc de

prix externe (tant pour le pétrole que pour d’autres matières

premières) et à la plus grave récession depuis de Seconde

Guerre mondiale.

Les résultats sont en grande partie conformes aux

simulations que nous avons déjà vues concernant l’impact

d’un choc pétrolier. S’il est vrai que la situation des insiders

du marché du travail aurait été un peu moins bonne fin 2010

(leur pouvoir d’achat aurait en effet moins augmenté que

dans les autres variantes et dans notre système d’indexa-

tion actuel), la Banque nationale estime que la variante

dans laquelle les salaires sont indexés chaque année d’un

pourcentage fixe donne les meilleurs résultats en matière

de compétitivité, de croissance économique, d’emploi et de

40 écho des entreprises

-3,0

-2,5

-2,0

-1,5

-0,5

0,5

1,0

-1,0

0.0

Salaire réel

%dedifférence

2007Q1

2007Q2

2007Q3

2007Q4

2008Q1

2008Q2

2008Q3

2008Q4

2009Q1

2009Q2

2009Q3

2009Q4

2010

Q1

2010

Q2

2010

Q3

2010

Q4

-0,2

0,0

0,2

0,4

1,0

0,6

0,8

Output

%dedifférence

2007Q1

2007Q2

2007Q3

2007Q4

2008Q1

2008Q2

2008Q3

2008Q4

2009Q1

2009Q2

2009Q3

2009Q4

2010

Q1

2010

Q2

2010

Q3

2010

Q4

sans énergie plus lentindice santé ipcn tendancielle

Graphique 3Quel aurait été l’impact d’une réforme

de l’indexation en 2007 ?

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41écho des entreprises

A propos de l’auteur

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) est la

seule organisation interprofessionnelle d’employeurs

représentant les entreprises des 3 Régions du pays.

Ses membres, les principales fédérations sectorielles

du pays, représentent les entreprises actives dans les

secteurs clés de l’industrie, de la construction et des

services.

La FEB regroupe 38 fédérations profession-

nelles sectorielles, auxquelles s’ajoutent des membres

adhérents. Ils représentent au total plus de 50.000

entreprises, dont la majorité des PME. En termes d’em-

plois, cette représentativité peut être évaluée à quelque

80% de l’emploi dans le secteur privé.

-0,2

-0,0

0,2

0,4

0,8

1,0

0,6

Volume d’emploi

%dedifférence

2007Q1

2007Q2

2007Q3

2007Q4

2008Q1

2008Q2

2008Q3

2008Q4

2009Q1

2009Q2

2009Q3

2009Q4

2010

Q1

2010

Q2

2010

Q3

2010

Q4

-0,2

0,0

0,2

0,4

0,8

1,0

0,6

Consommation

%dedifférence

2007Q1

2007Q2

2007Q3

2007Q4

2008Q1

2008Q2

2008Q3

2008Q4

2009Q1

2009Q2

2009Q3

2009Q4

2010

Q1

2010

Q2

2010

Q3

2010

Q4

-0,2

0,0

0,2

0,4

0,8

1,0

0,6

Exportations

consommation : si nous avions réformé notre système d’in-

dexation de cette manière en 2007, le niveau de notre PIB

aurait été supérieur (plus de 0,8% en plus) et nous aurions

créé pas moins de 0,6% (ou 25.000 unités) d’emplois

supplémentaires.

Pour la variante où les salaires sont augmentés sur

la base d’un index sans les prix de l’énergie, le résultat est

également positif, mais dans une moindre mesure. Enfin la

variante « ipcn » donne manifestement de moins bons résul-

tats que notre système d’indexation actuel (ce qui montre

que l’introduction de l’indice-santé en 1994 fut une bonne

chose !), alors que la variante « plus lent » n’entraîne prati-

quement pas de différence.

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écho des entreprises42

EarthQuick Software est un projet innovant des techno-

logies de l’information, dédié au secteur pétrolier.

La société qui gèrera le développement du logiciel a

été créée en 2012. La stratégie initiale correspond à

la création d’un consortium réunissant des entreprises

du secteur pétrolier autour du projet. La plus-value :

un meilleur beta-testing de EarthQuick par la profes-

sion, des investissements initiaux plus conséquents et

une entrée en douceur sur un marche de niche. Cette

phase durera 18 mois. Suivra une phase standalone

sans recours à des financements extérieurs autres que

apportés par des établissements bancaires.

Interview avec Ludovic Peignard (LP), directeur et géo-

physicien programmeur de IP System, société gérant le

développement de EarthQuick Software.

1,2,3 GO : Depuis le début du parcours 1,2,3 GO, comment

votre entreprise a-t-elle évolué en termes de ...

... nombre d’employés ?

LP : Le fondateur sera l’unique employé pendant la phase

de consortium. Plusieurs scenarii ont été imaginés pour pré-

voir le développement post-consortium d’IP System.

1,2,3 GO : ... chiffre d’affaires ?

LP : L’activité commerciale n’a pas encore débuté.

1,2,3 GO : ... gamme de produits ou services ?

LP : Produit unique pendant le consortium : fourniture de

licences du logiciel EarthQuick et la maintenance associée.

Mêmes prestations en phase standalone avec en plus du

consulting s’appuyant sur l’utilisation du logiciel.

1,2,3 GO : ... type de clients ?

LP : Les acteurs du secteur pétrolier : Compagnies pétro-

lières, prestataires de services, consultants, autorités

gouvernementales.

1,2,3 GO

Les Start-ups Innovantesdu parcours 1,2,3 GO :

Earth Quick Software

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écho des entreprises 43

1,2,3 GO : ... ouverture vers l’étranger et partenariats ?

LP : L’ouverture vers l’étranger est évidente et nécessaire

dans le secteur visé. Dans un premier temps, elle sera

exclusivement européenne pour cause de propriété intel-

lectuelle et de décalage horaire. La phase standalone verra

une ouverture plus importante se mettre en place avec une

contrainte horaire et géographique influençant le dévelop-

pement. Les prochains prospects seront donc le Maghreb et

les pays du golfe arabique.

1,2,3 GO : ... positionnement face à la Concurrence ?

LP : La strategie de développement est très simple :

– Ne garder que les fonctions les plus utilisées dans le plan

de développement. Ne surtout pas chercher à investir des

ressources lourdes dans des fonctionnalités qui ne seront

utilisées qu’à la marge.

– Le développement technique du produit a toujours

été orienté pour fournir une solution mobile (licensing,

hardware, ...).

– La simplification des procédures à mettre en place lors de

l’utilisation a été une préoccupation constante lors du déve-

loppement et restera un des arguments majeurs de vente

du produit.

1,2,3 GO : ... financement ?

LP : Deux idées essentielles sont à retenir dans l’élaboration

du plan de financement :

– L’idée de base était de garder un maximum de parts de

l’entreprise en ma possession, voire la totalité.

– Ensuite, je voulais « dérisquer » au maximum le projet sur

le plan financier.

Ces 2 principes m’ont amené à écarter les solutions

où un tiers amène du capital en l’échange de parts ainsi que

la possibilité de contracter des prêts. Il faut bien noter que

ceci est vrai uniquement pour les 18 premiers mois d’activité

de l’entreprise.

Le lancement s’est ainsi fait sur mes fonds propres à

hauteur de 20.000 euros. Et des investisseurs sont attendus

pour le consortium avec pour eux la possibilité de bénéficier

de licences, maintenances et training à des prix très avanta-

geux. Leur participation s’élèvera à 260.000 euros au total.

1,2,3 GO : Quels sont vos objectifs pour les 5 ans à venir ?

LP : La simulation correspondant au cas moyen de réus-

site voit, au bout de 5 années d’activité, une équipe de 5

ingénieurs, des recettes légèrement inférieures à 500.000

euros, des bénéfices de 100.000 euros et une centaine de

licences vendues sur le marché.

1,2,3 GO : Qu’est-ce que le parcours 1,2,3 GO vous a-t-il

apporté dans la concrétisation de votre projet d’entreprise ?

LP : Concrètement, des coachs et des fonds. Les fonds

correspondent à la récompense citée plus haut. Plus sub-

tilement, le concours permet à un créateur d’entreprise

innovante, qui dirige un projet seul, d’obtenir un réel coup

de boost en termes de motivation pour écrire un business

plan solide. Les coachs permettent des recadrages parfois

un peu brutaux mais très utiles et les deadlines du concours

imposent naturellement un rythme pour la rédaction du

business plan.

1, 2, 3 GO : Quelle est votre philosophie en tant

qu’entrepreneur ?

LP : Quelques grands principes sont pour moi à garder

constamment a l’esprit :

L’héritage du passé : Un post-mortem de chaque

grande étape ou projet de la société doit être réalisé pour de

futures optimisations. Ce peut être à mon avis un outil très

utile en cas de redondance de certaines procédures.

La notion de veille : Avoir un regard permanent sur

les nouvelles tendances de développements informatiques

et essayer au maximum de prédire leur orientation future.

Le but étant d’estimer le plus fidèlement les capacités de

développement de EarthQuick et leur réalisme.

Le contrôle affectif : Se détacher d’un projet d’un

point de vue affectif est à mon sens essentiel pour éviter

certains choix contraires à la bonne marche d’un projet.

La gestion du staff : Motiver le staff par l’écoute et en

évitant au maximum de transmettre la pression qu’un entre-

preneur peut avoir à supporter. Le staff doit également être

conscient de sa plus-value pour l’entreprise

1,2,3 GO : Merci pour ces précisions !

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écho des entreprises44

Opinion

Par ailleurs, le jury a décidé d’attribuer deux Prix

spéciaux de 1.500 euros chacun dans les catégories ´SME´

et ´Safety Innovation . Le Prix spécial ´SME´ a été décerné

au ICT & Software Group de Hitec Luxembourg S.A. pour le

projet « Public Safety Suite - NaSaCo® & DISP® ». La plate-

forme dynamique de partage d’information permet d’offrir

aux équipes de la sécurité publique une solution innovante,

efficace et interactive pour acquérir et accroître leur per-

ception de la situation du site et réduire les grands risques.

L

20e éditiondu Prix de l’innovation de la Fedil

e 20 novembre 2012 a eu lieu la 20e édition de la cérémonie

de remise du Prix de l’innovation de la Fedil, en présence

de nombreux invités, dont notamment Etienne Schnei-

der, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, les

membres du jury ainsi que les lauréats de la promotion 2012.

Pour la promotion 2012 du Prix de l’innovation, le jury a

décidé d’attribuer cinq prix parmi les 24 dossiers de candi-

dature introduits. Ce nombre élevé de dossiers démontre

que malgré la crise, nos entreprises ont le bon réflexe de

continuer à investir dans la recherche.

Le Prix de l’innovation dans la catégorie ´Process

doté de 2.500 euros a été décerné aux équipes de recherche

de Saint-Gobain Abrasives S.A. pour le projet « 4x4 Explorer –

New Generation », un disque diamant à tronçonner à partir

d’un procédé de frittage innovant, à savoir l’infiltration afin

de réduire les coûts de fabrication.

Le Prix de l’innovation dans la catégorie ´Product´

doté de 2.500 euros a été décerné aux équipes de recherche

du Goodyear Innovation Center Luxembourg, GE&MT ainsi

que de la Tire Plant pour le projet « Interlaced Strip Tech-

nology ». Ce produit est un renfort de ceinture innovant. En

effet, la carcasse comprend une couche spéciale de ban-

delettes de cordes d’acier remplaçant deux ceintures de

construction standard en dessous de la bande de roulement

du pneumatique. C’est cette couche spéciale qui permet de

réaliser jusqu’à 10% de charge en plus.

Le Prix de l’innovation dans la catégorie ´System´

doté de 2.500 euros a été attribué à Dr Thomas Andreas

et Hugues Rossion du groupe Rotarex S.A. pour le projet «

Konstantdruck-Systemtechnik für zukunftsweisende auto-

matische Feuerlöschanlagen » . Cette installation permet de

protéger de façon écononomique et écologique différentes

installations techniques contre les incendies.

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écho des entreprises 45

Opinion

NoSaCo® - Nomadic Satellite Communication System per-

met aux équipes de secours de communiquer en toutes

situations les unes avec les autres, sur site et avec leurs

centres de coordination éloignés via des connexions satelli-

taires large bande.

Le second Prix spécial dans la catégorie ´Safety

Innovation´ est décerné aux chercheurs de Köhl AG pour le

projet « TOR – Thermo Observation per RFID ». Ce projet

permet de recueillir et d’analyser de nombreuses données à

l’aide de capteurs et d’un lecteur de données central.

Dans son discours précédant la proclamation des

lauréats, le président de la Fedil, Robert Dennewald, s’est

félicité du succès du Prix de l’innovation de la Fedil, qui a fêté

sa 20e édition depuis 1982. Il a expliqué que, depuis sa créa-

tion, pas moins de 65 projets innovants ont déjà été primés

par le Prix de l’innovation de la Fedil. Robert Dennewald a

noté que la remise du Prix de l’innovation « s’inscrit dans un

contexte économique des plus difficiles, avec la zone Euro

en récession, la production industrielle luxembourgeoise en

recul, le chômage en hausse et le budget de l’Etat largement

déficitaire avec une dette publique en forte hausse ».

En matière fiscale, le Luxembourg a toujours été

compétitif par rapport à ses voisins. Robert Dennewald a

cependant déploré que cette situation risque de se détério-

rer à partir du 1er janvier prochain avec une hausse de de

l’impôt de solidarité, l’introduction d’un impôt minimal pour

les entreprises, la réduction du taux de bonification d’impôt

pour investissements ou encore l’adaptation des disposi-

tions applicables en matière d’impôt sur la fortune.

La Fedil dénote le caractère antiéconomique de ces

dispositions, ceci dans la mesure où elles se répercuteront

de façon très négative sur l’investissement et, partant, sur

l’emploi des entreprises. Aussi lance-t-elle un appel pressant

au Parlement et au Gouvernement pour reconsidérer ces

dispositions, ceci dans le cadre des discussions sur l’adop-

tion du projet de budget 2013.

Concernant la politique en matière de RDI du gouver-

nement, le président de la Fedil a salué les engagements du

gouvernement de maintenir les investissements destinés à

la recherche publique et privée. « Le savoir-faire et les com-

pétences dans le domaine de la RDI prennent de plus en plus

d’importance pour l’attractivité du site luxembourgeois. » a

déclaré Robert Dennewald.

Néanmoins, Robert Dennewald a rappelé qu’il faudra

faire des efforts dans le domaine de la recherche, notam-

ment en rapprochant les recherches publique et privée, en

valorisant davantage les résultats de la recherche publique

afin que l’économie luxembourgeoise puisse en profiter et

que la recherche publique ait des retombées positives pour

l’économie luxembourgeoise.

www.fedil.lu

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écho des entreprises46

Remise du Prix de l’innovation 2012de la Fedil

65

2 3 4

1

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écho des entreprises 47

1 Etienne Schneider ;

Robert Dennewald et Nicolas Soisson

en compagnie des lauréats

2 Gilles Schlesser (Luxinnovation) et

Dr Arsène Schiltz (DuPont de Nemours)

3 Claude Strasser (P&T) et

Marcel Gross (anct. administrateur

Fedil)

4 Robert Carter (Ipaymo) et Georges

Santer (Fedil)

5 Claude Strasser (P&T); Fernand Pesch

(CLE) ; Raymond Schadeck (Président

Luxinnovation) et Marcel Gross (anct.

administrateur Fedil)

6 Liliane Fisch (Fedil) ; Jean-Paul Neu

(Dussmann Group) ; Tun Di Bari

(Dussmann Group) et Marc Schiltz

(FNR)

7 Charles Krombach (anct. Président

Fedil) ; Yves Elsen (Hitec) et Jean-Paul

Hoffmann (SES)

8 Jos Lang (Delphi Automotive) ;

Camille Feyder (Delphi Automotive) ;

Laurent Federspiel (Enovos) et Martial

Veidig (Brasserie nationale)

9 Harold Linke (Hitec) ; Dr Arsène

Schiltz (DuPont de Nemours) et

Georges Wiazmitinoff (Hitec)

10 Robert François (Lindab) ; Venant

Krier (Poudrerie de Luxembourg) et

Jean-Louis Lecomte (Lindab)

11 Yves Elsen (Hitec) ; Jean Georges

(Ateliers Nic. Georges) et Roland

Munhowen (Moutarderie de

Luxembourg)

12 Henk Van Tuyl (Goodyear) ; Edouard

Michel (Goodyear) et Jean-Paul Brück

(Goodyear)

13 Melanie Delannoy (Fedil) et Marc

Hotton (Binsfeld Cimmunication)

14 François Delé (Goodyear) ; Yves

Elsen (Hitec) ; Raymond Schadeck

(Luxinnovation) et Jacques Lanners

(Cératizit)

Le Prix de l’innovationde la Fedil a été remisle 20 novembre 2012dans les locaux de laFedil

7

8 9

1110

12 13

14

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écho des entreprises 49

Opinion

L

Henri Wagener est conseiller Affaires européennes de la

Fedil. Dans cette qualité, il dirige le bureau de représentation

auprès de BUSINESSEUROPE à Bruxelles.

es discussions sur le cadre financier pluriannuel de l’Union

européenne pour la période de 2014 à 2020 ont connu un

revers lors du sommet européen des 22 et 23 octobre der-

niers. Lors de cette réunion des chefs d’Etat et de gouverne-

ment, qui était initialement prévue pour conclure un accord

sur les engagements budgétaires de l’Union, les dirigeants

européens ont dû constater que leurs divergences sont trop

importantes afin d’arriver à une position commune. Que les

négociations au sujet du budget soient longues et difficiles

n’a rien de surprenant ni d’inquiétant. En revanche, ce qui

est inquiétant et dérangeant est l’attitude affichée par bon

nombre de dirigeants européens envers le budget et leur

position dans les discussions.

Le budget européen étant un élément essentiel de

la politique européenne et du projet communautaire, une

attitude sceptique et négative envers celui-ci révèle des

sentiments de mise en doute et de rejet du projet européen

et de ses valeurs intrinsèques. Dans ces temps difficiles,

alors qu’un consensus se construit autour d’une intégration

économique plus poussée, il est totalement contradictoire

de demander des coupes au budget européen. Si l’ambition

de créer une véritable union économique était sincère, il

faudrait se doter de moyens plus conséquents afin de don-

ner au bloc économique européen une forte crédibilité sur

la scène internationale. Si ce

projet ne se réalisera pas à

27, la zone euro devra pour-

suivre son cavalier seul car

pour l’union monétaire, une

union budgétaire n’est pas

un choix, mais une nécessité.

L’argument de la

consolidation budgétaire

dans les Etats membres qui

devra se traduire par une

réduction du budget euro-

péen ne tient pas debout.

D’abord, le budget communautaire ne représente qu’1% du

revenu national brut de chaque Etat membre. Nous sommes

en effet très loin de l’envergure d’un budget national. Les

attributions et les utilisations des dépenses au niveau euro-

péen sont de nature différente et poursuivent des objectifs

différents, à savoir la solidarité, la cohésion et la compétiti-

vité. Au volet « compétitivité » nous retrouvons des éléments

très importants pour les entreprises. En effet, le programme

européen de soutien à la recherche y occupe une place pri-

mordiale. Une enveloppe conséquente est aussi prévue pour

financer l’amélioration des infrastructures dans le domaine

des transports, de l’énergie et des télécommunications. En

grande nouveauté, le prochain cadre financier propose

aussi un programme de soutien à la compétitivité des PME.

Vouloir amputer ces dépenses signifie nuire à la compéti-

tivité de l’Europe et de ses entreprises. Ces projets phare

représentent une véritable valeur ajoutée européenne qui

va bien au-delà d’un éventuel gain relatif espéré par tel ou

tel Etat membre.

Les libertés demouvement rendues possibles grâce à

la construction européenne nécessitent un socle budgétaire

cohérent afin que les citoyens et les entreprises puissent

en profiter pleinement. Afin de gérer cette construction,

l’Union a besoin d’un appareil administratif efficace et

rapide d’action. Cet appareil, à savoir la Commission euro-

péenne, n’a rien de monstrueux, ni par sa taille, ni par ses

actes. Même si nous nous trouvons parfois en désaccord

politique avec l’exécutif européen, les contre-vérités qui cir-

culent à son sujet n’aident guère à l’acceptation de l’Europe

par ses citoyens.

Le plus grand enjeu du budget européen est de faire

profiter pleinement les entreprises et les citoyens en Europe

des bienfaits de la construction européenne. Bien entendu,

des éléments restent perfectibles et des opinions contradic-

toires subsistent. Si les dirigeants européens veulent faire

accepter l’Union comme une opportunité et non un risque,

ils doivent impérativement changer de discours et arrêter

toute forme de démagogie. Dissiper les mensonges autour

du budget serait un bon début.

Par Henri Wagener

Les vrais enjeuxdu budget européen

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écho des entreprises 51

Opinion

Tom Hermes représente la Fedil auprès des institutions de

la sécurité sociale.

Lors de la réunion plénière du comité directeur de la Caisse

nationale de santé (CNS) en date du 14 novembre 2012, le

groupe patronal a refusé son accord au projet de budget

2013 relatif à l’assurance maladie en s’abstenant lors du

vote. De cette façon, le groupe patronal a tenu exprimer son

désaccord par rapport au manque flagrant d’impulsions

politiques visant à placer le système d’assurance maladie

sur des bases financièrement durables.

Force est de constater que le projet de budget 2013 -

adopté grâce au seul vote du représentant du gouvernement,

les syndicats s’étant également abstenus - met en évidence

un solde des opérations courantes négatif de -7,5 millions

d’euros pour 2013 (2,367 milliards d’euros de recettes contre

2,374 milliards d’euros de dépenses) et un résultat de l’exer-

cice 2013 de -41 millions d’euros, dissimulés par le seul artifice

du résultat cumulé estimé à 130 millions d’euros pour 2013.

D’une façon générale, le groupe patronal estime

que les données servant de base à l’estimation des recettes

(croissance du PIB, création d’emplois, masse salariale) font

état d’une estimation beaucoup trop optimiste. Du côté des

dépenses, la progression se fait d’une manière non coor-

donnée, en favorisant aussi bien la voie des investissements

hospitaliers à l’arrosoir, que celle de la revalorisation moné-

taire de certains actes de prestataires médicaux, mais en

négligeant des pistes pouvant mener à des effets d’écono-

mie, telles le développement d’actes de chirurgie ambula-

toire ou encore la mutualisation pour du moins régionale de

l’offre hospitalière. Pour mémoire : les dépenses réservées

au secteur hospitalier se chiffrent en tout à 812,1 millions

d’euros (+3,5%) pour 2013 et à 836,4 millions d’euros (+3%)

pour 2014.

Les effets d’économie escomptés à moyen et long

termes suite à la réforme de l’assurance maladie font, à ce

stade, toujours cruellement défaut. Par ailleurs, certains

projets, présentés comme étant la pierre angulaire d’une

réforme soi-disant ambitieuse, restent soit à un stade

embryonnaire (Agence

eSanté), soit sont peu ame-

nés à apporter une réelle

valeur ajoutée au système

(médecin référent). Par ail-

leurs, la réforme structurelle

(plan hospitalier, chirurgie

ambulatoire, structuration

de l’offre) ne semble guère

avancer, tout comme les

révisions jugées indispen-

sables de la nomenclature et

des tarifs des prestataires.

Tout ceci met en évidence un malaise structurel

certain au niveau de la gestion du budget de la CNS, alors

que les impulsions politiques en provenance du ministère

de tutelle semblent davantage être menées dans un souci

de clientélisme électoral, régional et socioprofessionnel,

plutôt que par le souci de faire évoluer le système d’assu-

rance maladie dans un contexte économique de plus en plus

difficile.

Dans une prise de position officielle, le comité direc-

teur de la CNS réunissant les délégués des syndicats, les

délégués d’employeurs ainsi que le représentant du gou-

vernement, s’est montré préoccupé par les perspectives

financières à moyen terme et a demandé des efforts afin

d’éviter une situation comparable à celle des années 2009-

2010 ayant rendu nécessaire l’usage de mesures sévères

pour rééquilibrer les comptes.

Par Tom Hermes

Tout baignesur la planète Mars

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Les Journées de l’EconomieLa crise en Europe et au Luxembourg :analyses et opportunités

Sous le patronage de : Conférence organisée par : En collaboration avec :

Partenaires média :

PaperJam

Parmi nos invités nous aurons l’honneur d’accueillir :

• Françoise Hetto-Gaasch, Ministre des Classes moyennes et du Tourisme• Etienne Schneider, Ministre de l’Economie et du Commerce extérieur• Christian de Boissieu, Professeur à l’Université Panthéon-Sorbonne et au collège d’Europe à Bruges,

Ancien Président du Conseil d’Analyse Economique (2003-2012) et membre du collège de l’AMF• Pierre Gramegna, Directeur général, Chambre de commerce• Jeannot Krecké, ancien Ministre de l’Economie et du Commerce extérieur qui animera une table ronde

avec des entrepreneurs luxembourgeois• Prof. Dr. Dres. h.c. Hans-Werner Sinn, Präsident des ifo Instituts, München• Claude Strasser, Directeur général, P&T Luxembourg• Michel Wurth, Président, UEL

©PwC,CharlesCaratini

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écho des entreprises 53

Chronique juridique

Marc Kieffer est conseiller auprès de la Fedil

Par Marc Kieffer

dans le respect des articles L. 542-15 et L. 542-16 du Code

du travail. A défaut d’accord entre les parties, l’article 18.2.

dudit règlement grand-ducal prévoit que l’employeur doit

documenter au salarié le montant à rembourser (100% de

l’investissement pour l’exercice en cours et l’exercice précé-

dent, 60% pour le 2e exercice et 30% pour le 3e exercice

précédent) dont sont déduites les aides accordées par l’Etat

et un abattement de 1.240 euros pour chaque exercice.

Dans le cadre d’un litige soumis au tribunal du travail

de Luxembourg (N° 3537/2009), un salarié démissionnaire

contestait la retenue réalisée par son employeur sur base

d’une clause du contrat de travail faisant référence aux

principes énoncés ci-avant, mais prévoyant également que

le montant ainsi redu était déduit de son dernier salaire. Le

tribunal du travail a décidé que l’article L. 224-3 du Code du

travail relatif aux retenues sur salaire ne prévoit pas la pos-

sibilité pour l’employeur de faire des retenues sur le salaire

du chef de frais de formation et que la clause prévoyant que

l’employeur peut effectuer des retenues sur salaire n’est

pas valable en ce que, « contrairement à l’article L. 121-3 du

Code du travail, elle déroge aux dispositions de la loi dans un

sens défavorable au salarié ». Ainsi, la retenue effectuée par

l’employeur était illicite.

Par contre, l’employeur avait introduit une demande

reconventionnelle portant sur un montant établi conformé-

ment au mode de calcul retenu à l’article L. 542-16 du Code

du travail, de sorte que le tribunal a retenu que la demande

reconventionnelle au remboursement était justifiée en son

principe. Dès lors, le tribunal a décidé que les créances res-

pectives du salarié et de l’employeur étaient éteintes par

compensation.

A noter que la possibilité de remboursement de

l’investissement dans la formation ne s’applique pas unique-

ment aux formations bénéficiant d’un subventionnement

étatique. Il est donc recommandé de prévoir dans tout

contrat de travail une clause prévoyant une obligation de

remboursement sur base des principes des articles L. 542-

15 et L. 542-16 même si la formation dont le salarié a pro-

fité ne tombe pas dans le champ d’application des articles

L. 542-1 et s. du Code du travail.

C

La valorisation del’investissement dans la formation continue

haque année, les entreprises réalisent des investissements

subséquents dans l’adaptation des compétences de leurs

salariés. Néanmoins, il est déplorable si le salarié quitte

l’entreprise avant que ces investissements n’ont pu être

valorisés.

Tout en soulignant le principe d’ordre public selon

lequel tout contrat à durée indéterminée doit toujours pou-

voir cesser par la volonté de l’un ou de l’autre cocontractant,

une clause librement souscrite par le salarié l’obligeant à

rembourser les frais pris en charge par l’employeur pour

assurer la formation de son salarié est cependant en prin-

cipe licite et ne doit pas être considérée comme portant

atteinte à la liberté qu’a tout salarié de choisir son emploi et

d’y mettre fin à sa guise. (C.S.J. 11.06.1998 N° 20602 du rôle)

Ce principe a d’ailleurs été consacré par la loi modi-

fiée du 22 juin 1999, telle qu’intégrée dans le Code du travail,

relative à la formation professionnelle continue pour les for-

mations bénéficiant d’un soutien étatique. Ainsi, les articles L.

542-15 et L. 542-16 du Code du travail prévoient les principes

de remboursement par le salarié, en cas de résiliation du

contrat de travail à l’initiative du salarié et en cas de licencie-

ment du salarié pour faute

grave, des frais engagés par

l’entreprise. Les modalités

d’exécution sont fixées par

le chapitre V du règlement

grand-ducal modifié du 22

janvier 2009 (Mémorial

A, 2009, page 100 et s.).

En effet, les modalités de

remboursement en ce qui

concerne les montants et

les périodicités peuvent être

déterminées entre parties

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écho des entreprises54

Lu & approuvé

En bref

Dans le cadre de l’offre de service Campus Carrières, le Service des études et

de la vie étudiante (SEVE) de l’Université du Luxembourg vient de lancer son

tout nouveau portail de l’emploi étudiant « Job4students » sous l’adresse web

https://job4students.uni.lu.

Le portail Job4students fait le lien entre les étudiants en recherche d’offres de

job étudiants, de stages, ou d’emploi, et les entreprises qui proposent des jobs,

des stages, des emplois, et qui sont intéressées par les profils étudiants. Entiè-

rement gratuit, le nouveau portail est rapide, pratique et simple à utiliser. Très

classiquement, il s’agit d’un système à double entrée : étudiants et entreprises.

D’un côté, les étudiants créent leur compte, mettent leur CV en ligne, et accèdent

directement aux offres d’emploi et de stage des entreprises. De leur côté, les

entreprises créent aussi leur compte en ligne, déposent leurs offres, et peuvent

consulter les profils étudiants.

Cette nouvelle offre de service répond à la demande des étudiants ainsi qu’aux

objectifs stratégiques de l’Université. « Nous tenons tout particulièrement à

accompagner étudiants et jeunes diplômés dans leur recherche d’emploi », sou-

ligne la responsable du SEVE, Anne Christophe.

Pour de plus amples renseignements, les entreprises peuvent s’adresser

directement à Romain Raux, conseiller « Campus Carrières », courriel : campus.

[email protected], T. + 352 46 66 44 - 6686.

Job4students Plateforme entreprises et étudiants

Une indexation des salaires me semble dépassée.

Christine Lagarde

Directrice du FMI

L’Echo

2 novembre 2012

Es ist falsch, bei der Steuerbelastung ein Gleichgewicht

zwischen Privatleuten und Betrieben zu fordern. Wir sind

abhängig von ausländischen Unternehmen. Die haben nur

einen Grund, nach Luxemburg zu kommen, und das sind

niedrige Steuern.

Luc Frieden

Ministre des Finances

Chambre des députés

12 décembre 2012

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écho des entreprises 55

Le salon myenergy days se tiendra du 1er au 3 mars 2013 à la Luxexpo au Kirch-

berg, sur une surface d’exposition de 5.000 m2. myenergy days est un événe-

ment principalement axé sur la promotion des prestations spécialisées des PME

artisanales actives dans le domaine de la rénovation énergétique, ainsi que des

fabricants et du secteur commercial y afférents.

Les myenergy days 2013 seront particulièrement intéressants :

— D’une part, la nouvelle réglementation instituant un régime d’aides pour la

promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie dans le domaine du logement

(Prime House) pose un accent particulier sur la rénovation énergétique. Les aides

pour rénovations énergétiques sont devenues plus intéressantes et inciteront

davantage les maîtres d’ouvrages de passer à l’action.

— D’autre part, myenergymettra en place une structure de bâtiment sur laquelle

les exposants auront la possibilité de réaliser des démonstrations pratiques afin

d’expliquer aux visiteurs les principes et les détails des différentes mesures d‘une

rénovation.

myenergy proposera un programme de présentations thématiques, qui se dérou-

leront tout au long du salon, dans le cadre duquel vous pouvez participer en tant

qu’intervenant.

www.myenergydays.lu

Myenery days 2013

Il est temps pour les politiques de réagir non en formulant des promesses irréalistes, mais en s’engageant sur la voie d’une

politique industrielle européenne qui soit digne dans son nom. Politique industrielle ne veut certainement pas dire protec-

tionnisme ou fermeture des frontières. Mais je suis convaincue que l’Europe ne peut être une passoire en étant un marché

ouvert à tous vents. En matière de sidérurgie, nous devons en tant qu’Union européenne aller dans le sens d’une définition de

normes minimales pour ne pas rendre exsangue une industrie qui repartira un jour, lorsque la conjoncture s’éclaircira. Il y a

quelque chose d’irrémédiable dans ce qui se passe aujourd’hui. Une politique industrielle européenne pourrait parfaitement

y remédier sans remettre en cause l’impératif de compétitivité de l’industrie européenne face aux autres parties du monde.

Astrid Lulling

Députée européenne

Intervention au Parlement euopéen

21 novembre 2012

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écho des entreprises56

A propos de la Fedil

Fondée en 1918, la Fedil est aujourd’hui une fédération

d’entreprises multisectorielle couvrant notamment les

secteurs de l’industrie, de la construction et des services

aux entreprises. Par ailleurs, la Fedil regroupe actuelle-

ment 16 associations sectorielles.

Sur le plan national, la Fedil a pour objectif principal la

défense des intérêts professionnels de ses membres de

même que l’analyse de toutes les questions d’ordre écono-

mique, social et industriel y relatives. Par ailleurs, la Fedil

s’efforce de développer l’esprit et les liens de solidarité entre

employeurs luxembourgeois.

Sur le plan international, la Fedil est affiliée à l’BUSINES-

SEUROPE (www.businesseurope.eu) et dispose depuis 2003

d’un bureau de représentation à Bruxelles dirigé par son

conseiller Affaires européennes. En tant qu’organisation

représentative des employeurs luxembourgeois, la Fedil

collabore aux activités de la Conférence internationale du

travail (OIT) à Genève. Elle est, par ailleurs, membre de l’Or-

ganisation internationale des employeurs (OIE) ainsi que du

Bureau consultatif économique et industriel (BIAC) auprès

de l’OCDE.

Entretenant un contact régulier aux niveaux national et

européen avec les représentants politiques, les pouvoirs

publics, les milieux économiques et les syndicats, la Fedil

s’efforce d’infléchir les décisions politiques et administrati-

ves dans l’intérêt de la libre entreprise. Par ailleurs, la Fedil

est étroitement associée à la préparation des décisions en

matière économique et sociale par sa représentation dans

de nombreux organes consultatifs institués par les pouvoirs

publics.

La Fedil accomplit une mission d’information, d’assistance

et de conseil envers ses membres. Cinq groupes de travail

(Affaires économiques et financières, Affaires industrielles,

Affaires sociales, Recherche & développement, Technologies

de l’information et de la communication), présidés par un

membre du conseil d’administration et composés d’experts,

choisis au sein des entreprises membres, étudient et prépa-

rent les décisions à prendre par le conseil d’administration.

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décembre 2012

Opinion page 4420e édition du Prix del’innovation de la Fedil

Actualité page 13UEL – Annuaire de lacompétitivité 2012

Editorial page 3Halte à ladésindustrialisation

6INDEX

Le système d’indexation en Belgique page 35