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epuis quelques jours, les personnes de confession musulmane ont entamé un mois particulier, le mois de Ramadan. C’est l’occasion pour les vendeurs d’étaler leurs meilleurs produits de consomma- tion (alimentaire) à cette clientèle, pour d’autres, de remettre en question cette pratique au nom d’une nation neutre (mais dont on oublie son pluralisme sociale et ses droits) ou encore d’entendre des remises en question de cette pratique qui, - toujours selon ces derniers- pose de réelles questions à notre époque et dans notre contexte. Mais concrètement, de quoi s’agit-il ? Durant ce mois nommé « Ramadan » (il aurait pu s’appeler Juin mais c’est le nom de base d’un mois du calendrier musulman qui est lunaire), plusieurs aspects sont travaillés par les personnes qui adhèrent à la spiri- tualité musulmane, l’un de ses éléments est le jeûne. En effet, dans le Coran, Sourate 2, verset 183, il est clairement question de « l’abstention de toute boisson, de toute nourriture, de tabac et de relations sexuelles, (qui) doit être observée pendant un mois et durant la journée, depuis l’apparition de l’aube jusqu’au coucher du soleil. »1 D’autres versets évoquent tout de même l’exception de personnes qui ont une petite santé, les enfants ou les personnes âgées, les voyageurs et enfin, les femmes qui ont leurs menstrues. L’idée principale étant de ne pas imposer cet effort physique à ceux qui n’en sont pas capable. Inutile donc de rappeler que la pratique du jeûne est un acte volontaire et qui s’inscrit dans la même philosophie de vie que le carême qu’il soit catholique ou orthodoxe et qu’il s’agit aussi, d’un pilier de l’islam. Notons également, qu’au-delà du spirituel, la pratique du jeûne durant le mois de Ramadan est devenue un acte traditionnel et culturel pour grand nombre, de part son originalité, ses ambiances chaleureuses et ses retrouvailles entre les personnes et familles. Enfin, si jeûner est une obligation plusieurs enseignements peuvent expliquer la démarche : une expérience permettant de se mettre à la place des plus démunis, un bienfait pour la santé et le corps (à condition de ne pas se goinfrer le soir venu et de ne pas être les consommateurs tant espérés de certains vendeurs) et un mode de fonctionnement limité dans le temps pour travailler ses limites ainsi qu’acquérir une discipline de vie, principalement. Vouloir retravailler la ques- tion du jeûne, c’est finalement penser, que des circonstances et des exceptions à cette pratique n’ont jamais existé et en cela, il y a erreur : que chacun puisse prendre ses responsabilités dans la pratique du jeûne de ce mois et d’entendre au plus profond de soi-même s’il en est capable, s’il le souhaite ou pas, sont des ré- flexions et des règles qui existent déjà. Le rappeler est toutefois, une bonne chose. Si le jeûne est une pratique durant le mois de Ramadan, il est à noter que d’autres efforts sont pratiqués, comme par exemple : un tra- vail sur soi. Moins apparent, peut-être, il s’agit pourtant d’un autre élément central de ce mois sacré aux nombreux bienfaits pour les croyants (peu importe d’ailleurs leur niveau de « reli- giosité », oui, il faut encore le souligner). C’est aussi durant cette période qu’une partie des personnes de confes- sion musulmane, se retrouvent pour prier (dans les mosquées ou chez elles) ensemble leur Seigneur afin de devenir meilleur, mais aussi partager et faire don de leurs services aux plus démunis. Enfin, si la remise en question de cette pratique au nom de la neu- tralité peut faire sens auprès de certains individus, il serait peut-être intéressant de rappeler que nous sommes encore dans un état de droits, qui est censé respecter les libertés des individus à croire ou à ne pas croire mais surtout de pratiquer et d’avoir un comportement propre à leur personne et leur mode de vie. Rappelons notamment le droit des minorités religieuses (oui l’islam, bien qu’on en parle souvent, reste encore une minorité de 6 % en Belgique et de 4% en Europe) à pouvoir être avec leurs particularités et à faire tenir leurs spécificités qui impliquent justement leur identité. Bien entendu, si le risque de développer des micro-souverains au sein même de ces minorités est une réalité, il est à noter que la spécificité de la com- munauté musulmane (exception faite d’une minorité), c’est qu’il n’y a pas de souverain… Les libertés individuelles sont donc une garantie et une démarche de base pour un croyant : choisir de croire ou de ne pas croire, décider de pratiquer ou de ne pas pratiquer. Il semblait nécessaire de faire le point sur ce sujet, qui anime les esprits des chercheurs de consommateurs (dorénavant modérés, espérons-le) aux partisans de la neutralité radicale (finalement convaincus ?) pour enfin terminer aux penseurs (qui ont oublié qu’il existait de tout temps, d’autres penseurs et déjà des réponses à ces questions)… Ben Aissa Ikram - Ecrivaine. D Dounia News, revue de presse hebdomadaire, 12 juin 2016, propulsée par Splio, webmaster Sarie Abdeslam

12062016

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Bonjour, Au sommaire de ce numéro du 12 juin 2016, trois éditoriaux intéressants à lire et à partager : La pratique du jeûne du mois de Ramadan : un problème sociétal ? Ikram BenAissa Les cours de religion islamique en Belgique, Sarie Abdeslam Droits politiques des citoyens MRE, Abdelkrim Belguendouz Bonne lecture A.Sarie

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epuis quelques jours, les personnes de confession musulmane ont entamé un mois particulier, le mois de Ramadan. C’est l’occasion pour les vendeurs d’étaler leurs meilleurs produits de consomma-

tion (alimentaire) à cette clientèle, pour d’autres, de remettre en question cette pratique au nom d’une nation neutre (mais dont on oublie son pluralisme sociale et ses droits) ou encore d’entendre des remises en question de cette pratique qui, - toujours selon ces derniers- pose de réelles questions à notre époque et dans notre contexte.

Mais concrètement, de quoi s’agit-il ? Durant ce mois nommé « Ramadan » (il aurait pu s’appeler Juin mais c’est le nom de base d’un mois du calendrier musulman qui est lunaire), plusieurs aspects sont travaillés par les personnes qui adhèrent à la spiri-tualité musulmane, l’un de ses éléments est le jeûne. En effet, dans le Coran, Sourate 2, verset 183, il est clairement question de « l’abstention de toute boisson, de toute nourriture, de tabac et de relations sexuelles, (qui) doit être observée pendant un mois et durant la journée, depuis l’apparition de l’aube jusqu’au coucher du soleil. »1 D’autres versets évoquent tout de même l’exception de personnes qui ont une petite santé, les enfants ou les personnes âgées, les voyageurs et enfin, les femmes qui ont leurs menstrues. L’idée principale étant de ne pas imposer cet effort physique à ceux qui n’en sont pas capable. Inutile donc de rappeler que la pratique du jeûne est un acte volontaire et qui s’inscrit dans la même philosophie de vie que le carême qu’il soit catholique ou orthodoxe et qu’il s’agit aussi, d’un pilier de l’islam. Notons également, qu’au-delà du spirituel, la pratique du jeûne durant le mois de Ramadan est devenue un acte traditionnel et culturel pour grand nombre, de part son originalité, ses ambiances chaleureuses et ses retrouvailles entre les personnes et familles. Enfin, si jeûner est une obligation plusieurs enseignements peuvent expliquer la démarche : une expérience permettant de se mettre à la place des plus démunis, un bienfait pour la santé et le corps (à condition de ne pas se goinfrer le soir venu et de ne pas être les consommateurs tant espérés de certains vendeurs) et un mode de fonctionnement limité dans le temps pour travailler ses limites ainsi qu’acquérir une discipline de vie, principalement. Vouloir retravailler la ques-tion du jeûne, c’est finalement penser, que des circonstances et des exceptions à cette pratique n’ont jamais existé et en cela, il

y a erreur : que chacun puisse prendre ses responsabilités dans la pratique du jeûne de ce mois et d’entendre au plus profond de soi-même s’il en est capable, s’il le souhaite ou pas, sont des ré-flexions et des règles qui existent déjà. Le rappeler est toutefois, une bonne chose.

Si le jeûne est une pratique durant le mois de Ramadan, il est à noter que d’autres efforts sont pratiqués, comme par exemple : un tra-vail sur soi. Moins apparent, peut-être, il s’agit pourtant d’un autre élément central de ce mois sacré aux nombreux bienfaits pour les croyants (peu importe d’ailleurs leur niveau de « reli-giosité », oui, il faut encore le souligner). C’est aussi durant cette période qu’une partie des personnes de confes-sion musulmane, se retrouvent pour prier (dans les mosquées ou chez elles) ensemble leur Seigneur afin de devenir meilleur, mais aussi partager et faire don de leurs services aux plus démunis.

Enfin, si la remise en question de cette pratique au nom de la neu-tralité peut faire sens auprès de certains individus, il serait peut-être intéressant de rappeler que nous sommes encore dans un état de droits, qui est censé respecter les libertés des individus à croire ou à ne pas croire mais surtout de pratiquer et d’avoir un comportement propre à leur personne et leur mode de vie. Rappelons notamment le droit des minorités religieuses (oui l’islam, bien qu’on en parle souvent, reste encore une minorité de 6 % en Belgique et de 4% en Europe) à pouvoir être avec leurs particularités et à faire tenir leurs spécificités qui impliquent justement leur identité. Bien entendu, si le risque de développer des micro-souverains au sein même de ces minorités est une réalité, il est à noter que la spécificité de la com-munauté musulmane (exception faite d’une minorité), c’est qu’il n’y a pas de souverain… Les libertés individuelles sont donc une garantie et une démarche de base pour un croyant : choisir de croire ou de ne pas croire, décider de pratiquer ou de ne pas pratiquer.

Il semblait nécessaire de faire le point sur ce sujet, qui anime les esprits des chercheurs de consommateurs (dorénavant modérés, espérons-le) aux partisans de la neutralité radicale (finalement convaincus ?) pour enfin terminer aux penseurs (qui ont oublié qu’il existait de tout temps, d’autres penseurs et déjà des réponses à ces questions)…

Ben Aissa Ikram - Ecrivaine.

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Dounia News, revue de presse hebdomadaire, 12 juin 2016, propulsée par Splio, webmaster Sarie Abdeslam

Dounia News

Malgré que j’ai une petite expérience pédagogique dans ma vie professionnelle

au Maroc en tant qu’enseignant je n’ai pas la prétention de traiter la question de la scolarité des enfants d’origine maro-caine en Belgique de manière d’un vrai pédagogue ou spécialiste. Quoique arri-vé en Belgique avec dans ma poche le certificat d’aptitude pédagogique, cela fait déjà un demi siècle que j’ai quitté mon pays d’origine. Je peux vous assu-rer que j’ai suivi de très près la scolarité de mes enfants et de beaucoup d’enfants de mes compatriotes puis j’ai été actif dans la vie associative aussi en ce qui concerne l’enseignement. A Tanger, j’ai reçu avec succès une formation à l’École Normale d’Instituteurs de et puis j’ai enseigné en tant qu’instituteur au pri-maire pendant trois ans. En Belgique, j’ai continué à jouer l’instituteur et j’ai organisé et donné pendant plusieurs années des cours d’arabe aux enfants et aux belges adultes à Boom et à Anvers et plus tard des cours de traitement de texte et d’informatique à Bruxelles. Par contre j’aimerai bien mettre en lumière et en évidence quelques aspects dans ce domaine qui me paraissent estimables de les signaler.

L’enseignement, l’éducation et la scola-risation sont la base principale et la plus importante pour tous les enfants d’ap-prendre dès leur jeune âge d’être aptes d’assimiler un vivre ensemble et le lieu opportun et propice pour s’attaquer à la source même de toutes formes de dis-crimination et de racisme. Comme ça, l’école privilégiera en principe à admi-nistrer et incorporer les empreintes et les graines de l’amorce de la pérennité d’un dialogue interdisciplinaire permanent. C’est à dire, asseoir une culture d’un dialogue fécond et productif autour des grands axes et enjeux de la société où

nous vivons afin de garantir un futur convivial et un vivre ensemble harmo-nieux entre les autochtones et toutes les générations issues de l’immigration. En tout cas pour moi, l’école peut et doit jouer un rôle prépondérant en tant que berceau intégrateur et vecteur acadé-mique et traditionnel de transformation et surtout de la métamorphose permet-tant une insertion harmonieuse et sûre de la communauté d’origine marocaine. En Belgique et plus particulièrement à Bruxelles l’école témoigne depuis déjà longtemps un brassage mixte, un mel-ting-pot multiculturel et multiethnique.

Aujourd’hui, l’heure de commanditer encore des recherches est dépassé et surannée, dans le passé il y a eu déjà à satiété, même un peu surabondam-ment de recherches et au goût de tout le monde, en Belgique, en France et ailleurs. Pour les professionnels et les spécialistes il y a vraiment l’embarras du choix et maintenant, plus que jamais il est temps d’engager un vrai dialogue participatif et constructif entre les pro-fessionnels de l’institution scolaire, les représentants associatifs des migrants et les parents des jeunes issus de l’immi-gration afin d’entamer structurellement un vrai chantier collaboratif en créant une grande synergie dans toute la Bel-gique.

Étant donné que les classes ne sont pas homogènes et peuvent varier entre 1 % d’élèves d’origine allochtone à des classes atteignant les 100 %. Dans ces cas la problématique pédagogique dif-fère d’une classe à l’autre voir d’une école à l’autre. Néanmoins, un élément important défaillant est à objecter, l’ex-périence belge de l’assimilation pure et simple de ces jeunes, pratiquée des décennies durant, a été un fiasco totale qui a démontré ses limites. A titre de dé-monstration, je cite le texte suivant d’une

publication « Les linguistes avançaient, preuves à l’appui, que l’apprentissage d’une seconde langue demandait pour être efficace une connaissance solide de la langue maternelle ». Ce qui nous mène directement en ce qui nous concerne, à privilégier les cours de la langue arabe aux dépens des cours de religion isla-mique. Dans ce cas il est primordial d’inciter et d’insister à l’amélioration de l’apprentissage de l’Arabe classique en parallèle avec la langue principale de la région, Néerlandais, Français ou Alle-mand. Partout dans le monde arabo-musulman, dans les écoles publiques et privées, c’est la langue arabe qui prime et elle est enseigné en pre-mier lieu avant les leçons sporadiques de la religion et culture islamique.

Au Maroc, seules les écoles coraniques traditionnelles et archaïques enseignent encore le coran par l’apprentissage par cœur de plusieurs sourates voir tout le coran. Ces écoles traditionnelles moye-nâgeuse, qu’on appelle le Msid, sont devenues de plus en plus rares et sont condamnées dans un laps de temps très court à disparaître complètement et irréversiblement. Par contre et mal-heureusement en Belgique, les pouvoirs publics belges et les gouvernants, plus islamistes que les pays Musulmans ont privilégié l’instauration de l’enseigne-ment du coran et de la pratique isla-mique comme les Msids (école pure-ment coranique) au lieu de la langue arabe, base essentielle et fondamentale pour la compréhension de la religion musulmane et du coran, pour mieux communiquer et pour évoluer intellec-

EnseignementEducationCours de religionApprentissage de l’ArabeM

2 Dounia News

tuellement. L’impact et le désastre des derniers événements tragiques et dra-matiques en France et en Belgique ont démontré les incidences négatives de certains mauvais choix de l’éducation et les contrecoups de certains jeunes d’origine marocaine, victimes de choix inextricables et obscurantistes sont complètement déphasés par rapport à la réalité et sont par conséquent une proie facile pour les recruteurs de Daech entre autres. Les conséquences de cette obsti-

nation et acharnement de donner coûte que coûte des cours de religion qui ne mènent nulle part. Conséquence na-vrante de l’expérience belge de privilé-gier l’apprentissage de l’islam au lieu de la langue arabe, moyen idéal et noble de la communication intergénérationnelle et l’osmose dans le transfert de l’héri-tage de la richesse de la civilisation andalouse arabo-berbéro-judéo-chris-tiano-islamique. Les enfants d’origine marocaine, nés et éduqués sur le sol eu-ropéen, vivent dans un entourage, dans un environnement et dans un milieu moderne, plus ou moins laïc et séculier, non favorable au culte islamique, avec souvent des parents peu ou pas instruits, vivant dans des familles précaires, ne parviennent pas intérioriser une religion science fiction qui tombe du ciel et que l’école veut leur imposer d’une manière maladroite.

Une chose est certaine, je ne veux à aucun moment dénigrer les enseignants de religion islamique. Je connais beau-coup qui font un travail formidable pour conscientiser nos jeunes. Il y a des bre-bis galeuses mais ils sont minoritaires. C’est le système que je remets en ques-tion et pas l’enseignement en tant que tel ou les enseignants qui font leur tra-vail correctement. Ceci étant dit pour éviter tout équivoque ou amalgame.

Historiquement, la Belgique n’a pas eu une tradition cultuelle et culturelle mu-

sulmane. Il n’y a pas assez longtemps que la Belgique a découvert la religion islamique. L’expérience de l’enseigne-ment de la religion islamique en tant que tel, isolé d’un contexte plus large cultu-rellement et historiquement a été dès le début vouée à l’échec. Je peux l’accepter et la comprendre si ce n’est que les mala-dies d’enfance. Mais, si cette pédagogie paternaliste et myope d’isolationnisme et de séparatisme a été tellement néfaste et à la longue catastrophique continue comme si rien n’a été alors je tire la son-nette d’alarme et dénonce l’irresponsabi-lité, l’incompétence et la négligence des autorités belges.

Pour noyer le poisson la Belgique a char-gé l’Exécutif des Musulmans de gérer les Msids, c’est encore pire que la Rabitat qui s’en occupait auparavant. La seule diffé-rence entre les Msids d’ici et de la bas, au Maroc le Msid est géré par une per-sonne qui s’est autoproclamé enseignant et donne les cours dans un petit local à même le sol. Pour la forme, en Belgique le Msid est plus chic et il est logé dans des écoles publiques et les enseignants sont engagés par l’Exécutif. Mais pour le fond, il n’ y a aucune différence, la pra-tique demeure du moyen âge.

En Belgique comme dans tous les pays européens on ne commence jamais par donner des cours de religion aux petits européens. Ils apprennent premièrement et avant tout la langue du pays ou la langue de la région pour pouvoir com-muniquer et comprendre. Même dans les écoles chrétiennes la même règle est de mise. Alors, pourquoi les petits d’origine marocaine doivent mettre la charrue avant les bœufs.

Ceci étant dit, dans le cas où les autori-tés de tutelle persistent et signent dans leur entêtement, alors il vaut au moins élargir l’ensemble de toutes les activités de l’apprentissage de la religion isla-mique ou/et de la langue arabe à tous les enfants de la classe sans distinction d’origine, de culte ou de nationalité comme n’importe quel cours normal qui se donne à tous les enfants. C’est la « pédagogie interculturelle » qu’il faut mettre en valeur et promouvoir comme principe de base afin de remplacer une fois pour toutes cette ignominie cha-ritable qui a entraîné nos enfants dans un terrain miné et vicieux au lieu d’un

enseignement tourné vers l’ouverture, la modernité et la diversité. Quoiqu’il en soit, dans le contexte actuel il faut rectifier le tir et il vaut mieux enseigner toutes les religions confondues ou la morale à tous les enfants sans aucune distinction, différence ou particula-risme. Il ne faut en aucun cas avantager une quelconque culture d’origine ou une quelconque religion afin ne pas donner, d’un côté l’impression qu’on favorise les enfants d’origine marocaine à un éventuel retour dans leur pays d’origine

et de l’autre côté de ne pas illustrer exa-gérément et excessivement aux jeunes belges de souche l’altérité de l’autre. Le plus important est d’inculquer la culture du pour-parlers, du dialogue, de la tolé-rance et de la réappropriation de soi.

Dans ce cas, l’important c’est d’expli-quer aux jeunes et aux écoliers les dif-férentes religions et cultes sans pour autant leur inculquer un enseignement d’apprentissage et la pratique d’une croyance ou d’une foi et laisser le libre choix à chacun d’embrasser la religion qu’il préfère. En toute simplicité je réi-tère mon point de vue et je résume ma pensée en disant « Ce n’est pas le rôle de l’école publique de rendre les enfants croyants ou pas, c’est un rôle qui doit être seulement et uniquement réservé aux parents d’élèves d’en décider ». Finalement, pour clore ce chapitre, à la Belgique qui se proclame « laïc » je fais appel au bon sens de nos gouver-nants et leur rappelle : « Il est impératif que, l’école publique doit rester neutre, objective et impartiale dont la mission principale et fondamentale, apporter seulement et uniquement un savoir et un savoir faire intellectuels aux enfants sans privilégier l’une ou l’autre religion ou l’une ou l’autre idéologie ».

Sarie Abdeslam

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3 Dounia News

Pétitions associatives, instrumentalisation partisane et intérêts personnels

Le 28 avril 2016, «AL WASL», une des ONGS actives de la société civile MRE en France, prit l’excellente initia-tive de lancer la pétition ( n°1 ) intitu-lée : «Maroc d’Aujourd’hui. Pas sans nous. Appel des associations de Maro-cains du Monde «. Le 11 mai 2016, une autre pétition ( n°2 ), avec comme titre «Marocains du Monde, des citoyens ( marocains ) d’abord «, était lancée cette fois-ci en direction des acteurs de la société civile à l’intérieur du Maroc pour exprimer le soutien total au contenu de la pétition n° 1.

Deux objectifs Deux buts majeurs étaient assignés à ces pétitions :

- Le premier est celui de demander l’ar-bitrage royal, en vertu de l’article 42 de la Constitution, suite à l’exclusion par le Conseil de gouvernement du 15 avril 2016, de la participation politique des citoyens MRE et de leur représentation parlementaire à l’occasion du scrutin législatif du 7 octobre 2016. En effet, dans le projet de loi organique n°20-16 modifiant et complétant la loi organique n° 27-11 relative à la Chambre des repré-sentants, le gouvernement Benkirane n’a retenu ni la formule des circonscriptions électorales législatives de l’étranger, ni celle d’une liste nationale spécifique MRE, sous un double arguments dont nous avons montré la non pertinence dans des contributions antérieures, pour ne pas avoir à y revenir ici : non consti-tutionnalité de ces deux formules en rap-port avec l’article 17 de la Constitution ; impossibilité technique à organiser ce genre d’élections à l’étranger.

- Le second objectif central de ces pé-

titions, est celui d’inviter les groupes parlementaires de l’USFP, de l’Istiqlal et du PJD qui ont déposé de manière séparée en 2014 des amendements à la loi organique n°27-11 relative la Chambre des représentants tendant à la députation des citoyens MRE, à aller au bout de leur démarche, en demandant la poursuite des travaux en la matière au sein de la Commission de l’Intérieur re-levant de la Chambre des représentants.

La pétition n°1 a obtenu la signature de quelques 150 ONGs de la société civile MRE de divers pays d’immigration. En tant que militant pour les droits multi-dimensionnels des citoyens MRE, j’ai signé la pétition n° 2 ouverte également aux acteurs individuels de la société civile à l’intérieur du Maroc et prit ma part à faire circuler les deux appels en incitant à leur signature pour assurer la plus large mobilisation citoyenne, res-ponsable et constructive, l’objectif étant des plus louable et à valoriser.

Sur la base des pétitions rappelées plus haut et avec ces objectifs précis, une délégation devait être formée pour mener un lobbying à Rabat auprès des milieux politiques, parlementaires et institutionnels concernés. La délégation a bien été annoncée le 1er juin 2016 et la mission, prévue initialement du 2 au 4 juin 2016, s’est limitée au 2 et 3 juin, le programme ayant été écourté faute de rencontre avec le ministre de l’intérieur, le chef du gouvernement et de confé-rence de presse.

Quel bilan tirer de cette opération «lob-bying» ou de «plaidoyer» ? Il est diffi-cile de l’entreprendre sur tous les plans, la délégation concernée n’ayant pas encore, à ce jour, publié un communi-qué tirant les principaux enseignements de sa mission. Pourtant, le vendredi soir 3 juin 2016, la délégation a terminé ses travaux par un échange sur les princi-paux points devant figurer dans le com-

muniqué commun, en confiant au coor-dinateur ( le président d’AL WASL ) le soin de le rédiger et de le publier.

De notre point de vue, nous dirons que globalement, les résultats sont très décevants. L’aspect fondamentalement négatif au regard des droits politiques des citoyens MRE par rapport au Maroc tient à diverses raisons dont les plus importantes sont, à notre sens, les suivantes, au nombre de treize : De l’intérêt général aux intérêts partisans

1 - La dynamique d’action qui devait s’ouvrir avec ce mouvement pétition-naire, exigeait la constitution d’un secrétariat souple et fonctionnel, ouvert géographiquement. Or tout est resté entièrement centralisé au niveau du président d’»AL WASL», qui assume en conséquence la responsabilité en-tière des choix organisationnels et des orientations politiques retenus, avec un constat dominant : l’impréparation méthodique et démocratique.

2 - La délégation aurait dû être constituée en toute cohérence et dans le respect absolu du caractère associatif de la pétition. Or au lieu de rester scrupuleusement dans cette logique, d’être fidèle à la nature et à la forme de la pétition, le président d’»ÀL WASL», qui est au même moment président de la commis-sion MRE au sein de la commission administrative de l’USFP, a suivi une démarche totalement différente. du secteur MRE de ces partis...

Abdelkrim Belguendouz Universi-taire à Rabat, chercheur en migration

La suite : http://goo.gl/JrRDnc

Droits politiques des citoyens MRE

4 Dounia News

Iftar annuel et très atten-du de Islamic Relief

En exclusivité, le thème de l’IFTAR (rupture du jeûne)

d’Islamic Relief Belgique sera la Syrie, un pays dévasté par 5 années de guerre, un conflit que ne trouve encore aucune solution diplomatique sans réel horizon d’amélioration.

Le samedi 18 JUIN 2016

Salle La Noblesse : Houtweg 22, 1140 Evere

❤ Partage un maximum : https://www.facebook.com/IRBelgium

❤ Iftar Annuel d’Islamic Relief Belgium ► http://www.irbelgium.be

❤ 02/219 81 84 ► Réservation par téléphone ou via

[email protected]

À la recherche de tra-vail depuis six mois, Mohamed change de prénom et trouve aus-sitôt un emploi

Âgé de 27 ans et diplô-mé en graphisme, le

Bruxellois d’origine algé-rienne Mohamed Kabendji a vainement cherché du travail pendant six mois. Se doutant que son prénom puisse y être pour quelque chose, il décide de la changer en Kyan et à peine deux semaines plus tard, il décroche un emploi.

Interrogé par le site d’informations bruxellois Bruzz, Kyan explique que pendant ses études, il se sentait déjà discriminé. «Pendant mes études, j’avais déjà compris qu’on me traitait différemment à cause de mon nom. Dans le métro, à l’école, dans la vie quotidienne, je voyais des inconvé-nients partout», raconte-t-il.

http://goo.gl/9xIY2h

Ramadan :

mois sacré pour

les musulmans

Près d’un milliard et demi de musulmans dans le monde ont

entamé lundi le mois de jeûne et de prières sacré du ramadan, qui com-mémore la révélation divine reçue par le prophète Mahomet.

Qu’est-ce que le ramadan?

Le ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam, avec la profession de foi, l’obligation de prier cinq fois par jour, l’aumône et le pèlerinage à La Mecque.

Il représente, pour les musulmans, un mois de piété, de charité et de frugalité.

Comment se déroule-t-il?

Durant cette période, qui dure 29 ou 30 jours, les croyants s’abstiennent de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil.

Ce jeûne est conçu comme un effort spirituel, une lutte contre la séduction des plaisirs terrestres.

Mais, à l’heure de la rupture quoti-dienne du jeûne, des repas de fête rassemblent traditionnellement les familles et l’activité sociale est intense.

La fête de fin du ramadan, l’Aïd el-Fitr, est également célébrée avec faste, souvent en famille.

http://goo.gl/D5bRcg

Zakia Khattabi, l’olive verte

Coprésidente d’Ecolo depuis un an, Zakia Khattabi découvre

encore le métier et ses exigences. Elle n’est pas prête à sacrifier ses valeurs à l’efficacité politique. Mais elle n’a rien à perdre. Elle a déjà tout gagné.

Elle a choisi la banquette, pour garder un oeil sur les portes de sortie. Rien de ce qui enferme ne lui est supportable. Zakia Khattabi, coprésidente d’Ecolo, n’a pourtant rien à craindre : elle n’est pas «enfer-mable». On ne cadenasse pas les OVNI. Et, dans le monde politique, elle en est un. Elue pour la première fois en 2009, elle dirige le parti six ans plus tard... Dans le monde si convenu de la politique, elle marche à côté des rails, désormais avec jubilation. «Echapper aux codes est devenu un jeu», sourit-elle. Autant elle s’est, pendant des années, consi-dérée comme une usurpatrice pour qui il n’était pas naturel de siéger à l’assemblée, autant elle assume aujourd’hui sans complexe.

http://goo.gl/gAKQL3

5 Dounia News

Ex-MRE: la décla-ration en ligne des avoirs et liquidités est désormais possibleDésormais, les anciens MRE

peuvent faire la déclaration de leurs avoirs et liquidités via la plate-forme dédiée à cet effet par l’Office des changes. Celle-ci est accessible de-puis hier via le site de l’Office. Après la déclaration, les ex-MRE ne sont pas tenus de rapatrier leurs avoirs.http://goo.gl/XCzyx3

« Music of Morocco »le projet fou Paul Bowles

La bibliothèque du Congrès amé-ricain a mis récemment sur le

marché le travail titanesque de l’écri-vain américain Paul Bowles nommé «Music of Morocco».

A la demande du Congrès, Paul Bowles a enregistré, dans les années 50, une grande partie de la musique marocaine traditionnelle. Le Site Info vous raconte l’histoire d’une passion marocaine. En 1931, Paul Bowles, jeune compositeur et écri-vain de vingt-et-un ans, s’est rendu au Maroc à la suggestion de Ger-trude Stein. C’est le coup de foudre ! Après quelques allers-retours, il a décidé de s’installer définitivement à Tanger où il a vécu de 1947 jusqu’à sa disparition en 1999. Avec l’aide d’une subvention de la Fondation Rockefeller, Paul Bowles a voyagé dans tout le Maroc où il a réalisé une série d’enregistrements de musiques arabe, berbère, andalouse et juive, pour le compte de la bibliothèque du Congrès américain. ...

http://goo.gl/UMbqLf

Maritime: derniers ajustements pour la nouvelle compagnie marocaine

La nouvelle compagnie maritime marocaine s’apprête à réception-

ner le premier navire affrété. Le Dia-goras est en effet déjà en route pour Tanger à partir de laquelle il assurera des liaisons avec le sud de l’Europe

http://goo.gl/9T0vlP

Témoignage «un Algérien au sujet du Maroc. L’Algérien qui a supris les Algériens avec sa déclaration».https://goo.gl/cygySG

VOTE ET ELIGIBILITE

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ne baissent pas le pied pour

être représentés au Parlement. Une délé-gation de MRE comprenant des acteurs associatifs responsables des partis poli-tiques nationaux à l’étranger était en dé-placement au Maroc pour discuter avec les partis politiques, les responsables du ministère de l’Intérieur, les syndicats ainsi que les institutions de la bonne gou-vernance (CCME, CNDH et CESE), afin d’obtenir la participation des MRE aux prochaines élections législatives (7 oc-tobre 2016).

La délégation et leurs interlocuteurs ont été unanimes sur la nécessité d’une repré-sentativité des MRE au Parlement, ces derniers déplorant que «le projet de loi organique N° 20.16, modifiant et complé-tant la loi organique N° 27.11 relative à la Chambre des représentants, ne se réfère pas aux droits des MRE à la représenta-tion parlementaire, tels qu’ils sont men-tionnés dans l’article 17 de la Consti-tution de 2011». Selon la délégation, l’absence de représentativité au Parle-ment «ne répond ni aux orientations royales, ni à leurs attentes». Source : L’Economiste

Les aigles de l’Atlas

En effet, deux aigles de l’Atlas maro-cain, de l’espèce ‘Hieraaetus penna-

tus’, ou ‘Aigle botté’ ont été ‘expulsés’ par les autorités belges, pour motif de séjour clandestin.

Selon le site de la télévision wallonne, RTBF, citant une dépêche de l’agence Belga, les deux aigles marocains, avaient été capturés dans les montagnes de l’Atlas au Maroc, et avaient été envoyés clandes-tinement en Belgique, pour y être vendus.

Le séjours des deux aigles marocains sans-papiers aura duré plus de deux ans, avant qu’ils ne soient débusqués par le service belge ‘CITES - Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction’, sur dénonciation des asso-ciations flamandes ‘Vogelbescherming Vlaanderen» et «Agentschap voor Natuur en Bos’.

http://goo.gl/6olrMp

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Près de 70 imams et Morchidates dédiés à l’encadrement religieux de la communauté marocaine en Belgique

Un groupe de 68 imams et Morchidates est arrivé

en Belgique pour officier aux prières et animer des confé-rences dans différentes mos-quées et lieux du culte islamique en Belgique à l’occasion du mois de Ramadan.

Cette mission est initiée par le ministère des Habous et des Affaires islamiques et la fonda-tion Hassan II des Marocains

résidant à l’étranger, en coordi-nation avec le rassemblement des Musulmans de Belgique.

Ces délégations comprennent de jeunes Imams et Morchidates et des érudits bien appréciés des fidèles, de par leur méthode et leur pédagogie, a confié à la MAP, l’un des organisateurs de cette mission.

http://goo.gl/eWDkkE

Maroc/Pays-Bas

Accord de sécurité sociale Maroc/Pays-Bas : Rabat cède finalement sur le Sahara

Le Maroc a fini par céder à la pression des Pays-Bas. Le nouveau protocole sur la convention de sécurité sociale exclut l’élargis-sement des versements des allocations fami-liales aux bénéficiaires vivant au Maroc pour inclure le Sahara occidental, comme l’avait exigé Rabat.

Le Maroc et les Pays-Bas ont signé, samedi à Rabat, un protocole d’amendement de la convention générale de sécurité sociale, datant du 14 février 1972. Cette signature a mis un terme à plus de six mois de bras de fer entre les deux parties.

http://goo.gl/sSEDcq

Communiqué unitaire international Les organisations syndicales

(Conseil des Lycées d’Algérie - CLA (Algérie), Fédération SUD édu-cation et Union syndicale Solidaires (France), Syndicat Général de l’En-seignement Secondaire (SGES) et Syndicat Général de l’Enseignement de Base (SGEB) - tous deux membres de l’UGTT (Tunisie), CNT (France) et FNE (Maroc), se sont réunies à Ra-bat les 28 et 29 mai 2016 dans le cadre de l’atelier international du XIème Congrès de la Fédération Nationale de l’Enseignement (FNE).

Après un tour de table, nous avons établi des points de convergence évidente sur nos combats et identités respectives,

· Nous revendiquons:

1. Un enseignement public gratuit de qualité pour toutes et tous et expri-

mons notre vive opposition à toutes les formes de privatisation de l’école;

2. Une école publique et émancipa-trice qui veille à développer l’esprit critique de nos élèves;

3. Une amélioration des conditions de travail (horaires, nombre d’élèves par classe, augmentation des salaires, formation de qualité des enseignant-e-s) pour préserver la dignité du personnel de l’Education;

4. Un statut d’enseignement des fonctionnaires pour garantir la stabi-lité dans le secteur et lutter contre la précarité de l’emploi.

· Nous dénonçons:

1. La criminalisation des mouve-ments sociaux et les atteintes aux libertés syndicales;

2. Le terrorisme, soutenu et financé par les régimes réactionnaires inféo-dés à l’impérialisme international, en particulier les monarchies arabes et le gouvernement turc;

· Nous œuvrons pour:

1. Un syndicalisme de lutte de classe, démocratique, internationaliste et anti-impérialiste.

2. Nous exprimons notre soutien au mouvement social actuel en France contre la Loi Travail et nous nous opposons à toute réforme des caisses de retraite au détriment des salarié-e-s.

· Nous apportons tout notre soutien:

1. Au peuple palestinien victime des crimes commis par les sionistes;

2. Au Syndicat Union des Instituteurs Palestiniens dans leur bras de fer avec l’Autorité palestinienne;

3. A tous les peuples opprimés.

Enfin, nous nous engageons à rester en contacts étroits et à développer, à l’avenir, des actions de soutien mu-tuel, des campagnes communes tant sur le plan syndical que pédagogique.

Vive la solidarité internationale!Rabat, 29 Mai 2016

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Ces 11 femmes qui ont été à la tête de pays musulmans

Dans son dernier meeting de cam-pagne le soir du 7 juin, Hillary

Clinton a prononcé un discours poli-tique fort sur la question des droits

des femmes en faisant référence à la réunion historique de Seneca Falls en 1848, à l’obtention du droit de vote pour les Américaines en 1919 et à l’élection de la première femme au Sénat en 1932. L’Azerbaïdjan a accordé le droit de vote aux femmes en 1918

Juan Cole est professeur d’histoire

à l’Université du Michigan aux Etats-Unis et l’auteur de nombreux ouvrages sur les relations entre l’Occident et le Monde musulman.

https://goo.gl/EMO86b

Jamel Debbouze : «Benzema et Ben Arfa payent la situa-tion sociale de la France»

Dans une interview accordée à France Football, Jamel Deb-

bouze évoque l’actualité de l’équipe de France. Et l’humoriste de 40 ans regrette les absences de Karim Ben-zema et Hatem Ben Arfa dans la liste de Didier Deschamps pour l’Euro 2016.

C’est un sujet qui enflamme les discussions ces dernières semaines. Karim Benzema et Hatem Ben Arfa n’ont pas été retenus pour disputer l’Euro 2016 avec l’équipe de France. Pourquoi ? Chacun a son avis sur la question. Eric Cantona a donné le sien récemment. En taxant presque Didier Deschamps de raciste. Jamel Debbouze a lui aussi tenté de trou-ver une explication à cette double absence. Avec plus de nuance. « Le sélectionneur a certainement ses rai-sons. Mais je n’aurais pas fait comme ça pour Benzema et Ben Arfa. Pour plein de raisons », a confié l’humo-riste de 40 ans à France Football.

http://goo.gl/DqB79p

Du racisme dans le foot? Et puis quoi encore!

Karim Benzema estime ne pas avoir été sélectionné en équipe

de France en raison de ses origines ? Tout le monde lui tombe dessus. Si la question se pose, c’est pourtant bien qu’au-delà de son cas, les préjugés raciaux et les discriminations sont monnaie courante dans le football français.

Le cocktail est parfait : football, poli-tique, racisme, sextape. Tout est réuni pour occuper le terrain en attendant le début de l’Euro le 10 juin. Au début, on regarde ailleurs : Benzema est quand même gonflé, avec l’affaire judiciaire qu’il a sur le dos, d’attri-buer sa non-sélection à une partie de la France raciste. Et puis, on écoute les réactions, offusquées. Comment ose-t-il ? Du racisme ? Dans le foot-ball ? Ce milieu si pur, où justement on fait une place aux Noirs et aux Arabes ? Thierry Braillard, ministre des sports, balaie d’un revers de main : « Il n’y a absolument pas de racisme dans cette fédération. »

https://goo.gl/YSHgGP

La possibilité d’un Islam européen

L’élection de Sadiq Khan a la mairie de Londres est un signe

positif et un revers pour Daech. Car l’arrivée d’un maire musulman à la tête d’une capitale occidentale est la preuve qu’il est possible de contre-carrer la culture de la haine.

Dominique Moïsi, professeur au King’s College de Londres, est conseiller spécial à l’IFRI.

L’élection de Sadiq Khan a la mairie de Londres est un signe positif et un revers pour Daech. Car l’arrivée d’un maire musulman à la tête d’une capi-tale occidentale est la preuve qu’il est possible de contre-carrer la culture de la haine.

« Je suis si fière de ma ville ». Mon interlocutrice se décrit elle-même comme un résumé vivant des Na-tions-Unies. Jugez en. Son père est Indien, sa mère Kenyane, son époux Bavarois. Bref une parfaite Londo-nienne. Catholique de religion, elle se décrit avant tout comme Britannique et ne se sent pas du tout Européenne, même si elle votera le 23 Juin pour que la Grande-Bretagne reste dans l’Union. : http://goo.gl/tFxOv4

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Les guerres sont vendues avec de la décoration, comme on vend une bagnole. Cette décoration est le plus souvent la démocratie.

Investig’Action Michel Collonhttps://goo.gl/JbC9bB

O ù s o n t a l l é s l e s P a l e s t i n i e n s ?

A le création d’Israél, que sont devenus le Palestiniens.

Voir la vidéo : en anglais

Where Did the Palestinians Go?

When Israel was created, what hap-pened to the Palestinians?

https://goo.gl/pSd4z6

La sœur de BHL abandonne le judaïsme et dévoile le vrai visage de son frère

Véronique Lévy, sœur du

philosophe va-t-en-guerre, a révélé la face cachée de son frère Bernard-Henri dans une interview au magazine people Paris Match, paru en avril 2015.

L’entretien, bien qu’il soit axé sur la vie spirituelle de Véronique Lévy, n’en dévoile pas moins des facettes jusque-là inconnues du porte-voix de l’Internationale sioniste en France.

«Mes frères (Bernard-Henri et Phi-lippe, ndlr) parlaient trop souvent de la Shoah et cela m’agaçait», affirme Véronique Lévy qui s’est convertie au christianisme.

http://goo.gl/3AkCIS

Compte rendu du 1er colloque des intellectuels musulmans francophones à Paris

L’Académie Française de la Pen-sée Islamique (AFPI) organisait

le 7 mai 2016 le premier Colloque des Intellectuels musulmans fran-cophones à la Fondation Maison du Maroc à Paris. Nous publions ci joint un résumé des différentes interven-tions pour chaque table ronde.

Présentation du colloque par Nadia Henni-Moulaï, journaliste, fondatrice du site Melting Book, auteur de «Petit précis de l’islamophobie ordinaire «.

Discours d’introduction du président de l’AFPI, Jamel El Hamri.

1ère table ronde : «Penser le reli-gieux et religiosité d’une pensée».

Lire la suite : http://goo.gl/1Du1za

Australie : la première femme musulmane Capitaine de la Marine est une femme en or

Femme d’exception qui a su s’imposer, sans jamais se dévoi-

ler, au sein d’un univers militaire largement dominé par la gent mas-culine, l’Australienne Mona Shindy est la première femme musulmane Capitaine de la Marine à qui sied si bien la palme d’or de la « Femme d’affaires 2015 » décernée par Tels-tra, le fleuron national des télécom-munications.

Riche d’un parcours sans faute qui lui a fait gravir, pas à pas, les éche-lons de la Royal Australian Navy, et prendre du galon, au fil de ses vingt-six ans de bons et loyaux ser-vices, en brisant un plafond de verre réputé incassable, Mona Shindy est un brillant ingénieur spécialisé dans l’armement, doublé d’une conseillère culturelle éprise de tolérance et d’un chef d’entreprise au flair aiguisé, qui s’est toujours fait l’ardente avocate de la diversité et de l’inclusion.

http://goo.gl/WZ3dkk

9 Dounia News

D. Cohn-Bendit ne comprend pas pourquoi Hollande

ne souhaite pas un bon Ramadan aux musulmans de France http://goo.gl/w4Ee9a

L’aménagement des horaires de travail est-il possible ?

Contractuellement, le salarié ne peut

pas exiger un aménage-ment d’horaires. Certains accords d’entreprise prévoient cependant cette souplesse, même s’ils sont rares. », observe Frédéric Aknin. C’est généralement le fait de grands groupes très engagés dans les problématiques de RSE (res-ponsabilité sociétale des entreprises).

http://goo.gl/ziUo2x

Quelles règles s’appliquent au travail pendant le Ramadan?

Un mois pendant

lequel travail-ler sera plus difficile pour des millions de salariés français. Le ramadan qui a commencé ce lundi en France, implique de s’abstenir de boire, de manger jusqu’au coucher du soleil (autour de 21h45 cette semaine). Comment concilier le jeûne avec un emploi? 20 minutes fait le point avec Frédéric Aknin, avocat associé au Cabinet Capstan et spécialiste du droit social, sur les règles et les usages concernant le travail en entre-prise pendant cette période.

Vivre avec le voile en France (reportage iTELE )

Des récentes déclarations de la ministre des Droits des femmes

qui font polémique au controversé «Hijab Day» organisé par les étu-diants de Sciences-Po, la question du port du voile agite régulière-ment les débats. Mais que pensent les premières concernées ? Trois femmes ont accepté de se confier à iTELE et d’expliquer comment vivre aujourd’hui quand on fait le choix de porter le voile.

http://goo.gl/61tBZo

La France oppose son silence à la célébration du Ramadan, hormis Alain Juppé qui porte plainte contre X…

Alors que l’on a vainement tendu l’oreille pour percevoir, depuis

l’Elysée, les vœux de Bon Ramadan du président Hollande, et que l’on a cherché en pure perte le moindre communiqué ou encore vidéo qui au-rait illustré en images cette scène en tout point mémorable, à Londres, Ber-lin, Washington ou encore Ottawa, les homologues de notre chef de l’Etat ne se sont pas fait prier pour saluer l’arri-vée de ce mois béni dans leur contrée respective.

Faux tweet: «Un très bon ramadan à tous mes frères et sœurs en islam. Que la paix d’Allah soit sur vous», pou-vait-on lire dans un message posté le 6 juin à 00h05 sur Twitter. Un tweet qui a, depuis, disparu de la page de l’ancien Premier ministre Alain Jupé..

10 Dounia News

Sumaya Abdelkader: première femme musulmane élue au conseil municipal de Milan

Dimanche 5 juin avait lieu les élections municipales à Milan.

Le résultat tombé le lendemain est historique. Sumaya Abdelkader, une italienne de confession musulmane portant le voile a été élue au conseil municipal de Milan. Née en Italie à, Pérouse exactement, diplômée en sociologie, Soumeya Abdelkader est d’origine Jordano-Palestienne. La jeune femme, membre du parti démocratique (centre gauche) a toute suite remercié ceux qui ont voté pour sa candidature via sa page Face-book. Sumaya Abdelqader est très engagée dans la défense des droits individuels, et notamment ceux des

femmes. Elle dirige un projet appelé « Aicha »

imanche 5 juin avait lieu les élections municipales à Milan. Le résultat tombé le lendemain est historique. Sumaya Abdelkader, une italienne de confession musulmane por-tant le voile a été élue au conseil municipal de Milan. Née en Italie à, Pérouse exactement, diplômée en sociologie, Soumeya Abdelkader est d’origine Jordano-Palestienne. La jeune femme, membre du parti démocratique (centre gauche) a toute suite remercié ceux qui ont voté pour sa candidature via sa page Face-book. Sumaya Abdelqader est très

engagée dans la défense des droits individuels, et notamment ceux des femmes. Elle dirige un projet appelé « Aicha »

http://goo.gl/CtTykQ

IRIS 2016-6

La recrudescence des exemples de radicalisation et des attentats terroristes dont nous

avons été les témoins au cours de ces dernières années a conduit de nombreuses institutions européennes à intervenir dans les domaines du discours de haine et de l’incitation à la violence, ainsi que de la propa-gande. Le rôle joué par les médias, et tout particulièrement celui d’internet, est crucial à cet égard, compte tenu du public aussi vaste que diversifié qu’ils sont en mesure de toucher. Les intérêts contraires en jeu doivent toutefois être mis en balance, puisque les mesures d’intervention prises en matière de discours de haine et d’incitation à la violence constituent dans les faits une restriction à la liberté d’expression.

Un document informel du Représen-tant de l’OSCE pour la liberté des médias établit une distinction entre la propagande en faveur de la guerre et de la haine et toutes les autres formes de propagande, qui ne portent pas nécessairement atteinte au droit international mais qui pourraient en

revanche s’avérer contraires aux normes déontologiques du jour-nalisme. Il examine par ailleurs les tentatives de lutte contre la propagande entreprises au moyen de lois nationales qui imposent des restrictions aux médias étrangers. Cet aspect est parti-culièrement pertinent compte tenu des conflits incessants dans la région de la Baltique au sujet de la retransmission de certaines chaînes de télévision russes, qui sont présumées inciter à la haine contre l’Ukraine, ainsi que de la récente condamnation par la justice turque de deux journalistes pour avoir publié une caricature du prophète musulman Mahomet et un plus petit dessin tiré du magazine satirique français Char-lie Hebdo.

Les modifications de la Directive Services de médias audiovisuels (SMAV) proposées par la Commis-sion européenne et publiées le 25 mai 2016 tiennent également compte de la nécessité de trouver des outils adaptés à la lutte contre la haine et vont dans le sens d’une implica-tion des plateformes de partage de vidéos afin que des mesures appro-

priées soient prises pour protéger l’ensemble des citoyens contre les contenus qui incitent à la violence ou à la haine.

Pour ce qui est de l’éventuelle exten-sion du champ d’application de la Directive SMAV à la lumière de la proposition de la Commission, n’hé-sitez pas à consulter notre dernier IRIS Plus « Services à la demande et champ d’application matériel de la Directive SMAV » (téléchargeable gratuitement).

Un résumé du texte de l’actuelle Directive SMAV et des modifications proposées, élaboré par l’Université de Luxembourg, est disponible ici.

Maja Cappello, rédactrice en chefObservatoire européen de l’audiovisuel

11 Dounia News

Quand le passeport de «maman France» encourage les attaques contre le Maroc

La liste des demandeurs de la nationa-lité française,

parmi les vilipendeurs du régime marocain, grossit à vue d’œil. Omar Brouksy, l’autre “opposant“ autopro-clamé, veut aussi être naturalisé Français. Focus sur ces Marocains à qui le passeport français donne des ailes pour fondre sur le royaume.

Encore un nouveau postulant à la natio-nalité française! Un de plus dans ce qui semble devenir le grand rush vers le sésame miraculeux: le passeport rouge. Le dernier des «opposants» auto-désignés à avoir déposé sa demande de naturali-sation est le journaliste Omar Brouksy qui, rappelons-le, s’est fendu en 2014 de ce premier livre racoleur «Mohammed VI der-rière les masques» où il a fait appel à des témoins fantômes dans une tentative de percer, comme il le prétendait, «l’inti-mité d’un pouvoir personnel, celui du 22ème monarque de la dynastie alaouite»! Un flop monumental! Un livre mort-né!

http://goo.gl/L17vXy

Maroc : dans les prisons secrètes de Hassan II

Agdz, Kelaat M’Gouna,

Tazmamart, Derb Moulay Chérif… Les centres de détention des années de plomb se transforment en lieux de mémoire. Reportage exclusif.

Il fait 32 degrés à l’ombre. Nous avançons sur une route escarpée en direction de la Kasbah d’Agdz, dans le Haut Atlas (Sud), longeant des maisons en béton construites sur les vestiges de vieux remparts, ultimes témoins de l’histoire de ce village jadis situé sur la route des caravanes reliant Marrakech à Tombouctou. Au bout de la route, le djebel Kissane, avec ses curieuses cuvettes d’origine inconnue (kissane signifie « tasses », en arabe).

Il domine la magnifique palmeraie de Mezguita, qui s’étale à perte de vue, et la Kasbah El Had, construite en 1948 par le pacha El Glaoui, figure historique du Maroc sous protecto-rat français. C’est dans cette kasbah pittoresque, complètement à l’écart, que le roi Hassan II faisait jeter ses opposants après que sa police leur eut fait subir les pires tortures dans les centres de détention secrets de Casablanca et de Rabat.

Lieux mythiques

Entre 1976 et 1981, date de ferme-ture de la kasbah, 400 personnes y ont séjourné dans le secret le plus absolu, ventilées en trois groupes : « le groupe des événements de 1973 », date de la grande révolte de la gauche marocaine ; « le groupe Bnouhachem » – du nom de son leader -, qui était affilié à l’organisation marxiste-léni-niste Ila al-Amam ; et « le groupe des Sahraouis », accusé d’accointances avec le Polisario.

Assalamou alaicom wa rahmatou Allahi wa Barakatuh

Seule l’aumônerie musulmane des

prisons est habilitée pour proposer des colis aux détenus musul-mans qui s’inscrivent dans le protocole du jeûne durant le mois du ramadan.

Les détenus musulmans ont vraiment besoin de ces colis qui se composent essentiellement de dattes et sau-cissons certifiés halal. La plupart d’entre eux n’ont pas pu encore consommer de viandes depuis le début de ramadan.

Sachant que, par exemple au Nord, on compte environ 900 détenus musulmans jeûneurs, L’aumônerie musulmane lance cet appel aux dons urgents aux adhérents et sympathi-sants d’ASIDCOM pour pouvoir répondre à leurs besoins.

D’après Zayd ibn Khalid Al Jouhni (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Celui qui nourrit un jeûneur pour la rupture du jeûne aura la même récompense que lui sans que cela n’enlève rien à la récompense du jeûneur ».

(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)

Il est malheureux de savoir qu’à ce jour aucun colis n’a pu être remis faute de donateurs musulmans. Ce sont des frères est soeurs en détresse qu’essaient de s’accrocher à l’espoir de notre foi. Aidons les Baraka Alla-hou Fikoum et donnons pour rappeler la miséricorde d’Allah

12 Dounia News

La Belgique parmi les pays les plus attirants pour les talents étrangers

Le vol coûte près d’un milliard d’euros par an aux commerces belgesLes 10% des Belges les plus riches possèdent 85% des actions cotées en Bourse90% des mères et 75% des pères trouvent que le congé de maternité est trop courtLa croissance de l’économie belge devrait atteindre 1,2% en 2016 et 1,5% en 2017Une carte interactive pour localiser la nourriture gratuite en ville : http://goo.gl/hV1u89Belges et Français gagneraient à édifier des sociétés qui combattent réellement le racisme et dépassent le piège de l’ethnicisation. Gérald Papy

L’opération d’accueil des MRE «Marhaba 2016» démarre aujourd’hui 5 Israël et le Maroc signataires d’un accord Eurocontrol Education nationale: le Maroc manquera de 20.000 enseignants à la rentrée prochaine La Banque mondiale plus pessimiste pour le MarocLa grande majorité des Marocains sont propriétaires de leur logement (étude) http://goo.gl/H5hct2Ali Belhadj appelle à la réouverture des frontières entre l’Algérie et le MarocUne campagne de boycott des dattes israéliennes pendant le mois de ramadanIndice global de paix: Le Maroc moyennement pacifiqueLe tribunal de première instance de Fès a condamné un Marocain résidant aux Pays-Bas à deux ans de pri-son ferme pour avoir contaminé volontairement plusieurs jeunes filles du virus du Sida.Le Maroc a-t-il laissé ‘s’informeliser’ son économie pour éviter une

Sadiq Khan célèbre son premier Ramadan en tant que maire de Londres3 000 hommes supplémentaires mobilisés dans Paris durant l’Euro de footballTerrorisme : «le ramadan est le mois du djihad. Faites de ce mois un mois de malheurs pour les infidèles»Le Royaume-Uni introduit son premier billet de plastiqueRamadan 2016 : les messages des chefs d’Etat (sauf Hollande) aux musulmans http://goo.gl/gYZWsRDepuis 2001, Israël a détruit pour 74 millions de dollars de projets financés par l’Union européenneVexé par l’accueil aux funérailles de Mohamed Ali, Erdogan rentre en TurquieLes Suissesses se convertissent plus à l’islam que les Suisses10 000 migrants se sont déjà noyés en Méditerranée depuis 2014

Le maire de New York rebaptise une rue «voie Muhammad Ali»Il y a déjà 250 millions de caméras de surveillance dans le monde... Et le pire reste à venirEgypte : prison à vie (encore) pour le guide des Frères musulmansUn allié de Poutine a islamisé la TchétchénieLe nombre des arrivées de touristes a chuté de 54% en EgypteDesmond Tutu soutient la candidature du célèbre détenu palestinien Marwan Barghouthi au Nobel de la PaixLa Poste américaine lance officiellement le timbre «spécial Eid» créé à l’occasion du RamadanCroissance économique ou pas, les riches sont de plus riches

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