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1 LE BALAFON Novembre 2012/ Numéro-13 MINI EDITO… Novembre, un mois qui a mauvaise presse, du moins dans mes souvenirs d’enfance et même d’adulte. Peut-être à cause de la mémoire de nos défunts qu’on célèbre le 2. Pourtant, la veille, on célèbre ces mêmes défunts <La Toussaint>, rendus auprès du Père. Je poursuis ma réflexion! Aussi, on change d’heures, on allume les lumières plus tôt le matin et en après- midi, la mer devient bleue acier et s’agite plus que d’habitude, la pluie est froide et parfois tourne en neige fondante ou verglaçante. Peut-être que c’est de là que vient la réputation pas trop agréable de novembre. Au Burkina, rien de tout ça. L’heure d’été et d’hiver est invariable, la pluie fait place à la saison sèche, les jours ont toujours le même espace en temps; 12h de lumière et 12h de ténèbres. Difficile de vérifier la couleur de la mer, elle est à environ 900 kilomètres de Banfora, mais je suis convaincu qu’elle est bleue ciel en permanence. Alors, depuis que je suis au Burkina, je confesse que je me suis réconcilié avec le mois de novembre. A mon retour définitif au pays, j’aurai sans doute à vivre une nouvelle adaptation et conversion sur novembre. Le présent Balafon vous présente, en textes et images, quelques photos de novembre à Banfora. <Il y a un temps pour semer, un temps pour récolter>, dit l’Ecclésiaste. Ici, on peut planter et récolter 12/12 mois. Il faut arroser en saison sèche, et protéger du soleil les pousses naissantes. Le résultat est garanti! Le rédacteur.

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LE BALAFON Novembre 2012/ Numéro-13

MINI EDITO…

Novembre, un mois qui a mauvaise presse, du moins dans mes souvenirs

d’enfance et même d’adulte. Peut-être à cause de la mémoire de nos défunts

qu’on célèbre le 2. Pourtant, la veille, on célèbre ces mêmes défunts <La

Toussaint>, rendus auprès du Père. Je poursuis ma réflexion!

Aussi, on change d’heures, on allume les lumières plus tôt le matin et en après-

midi, la mer devient bleue acier et s’agite plus que d’habitude, la pluie est

froide et parfois tourne en neige fondante ou verglaçante. Peut-être que c’est

de là que vient la réputation pas trop agréable de novembre.

Au Burkina, rien de tout ça. L’heure d’été et d’hiver est invariable, la pluie fait

place à la saison sèche, les jours ont toujours le même espace en temps; 12h

de lumière et 12h de ténèbres. Difficile de vérifier la couleur de la mer, elle

est à environ 900 kilomètres de Banfora, mais je suis convaincu qu’elle est

bleue ciel en permanence. Alors, depuis que je suis au Burkina, je confesse que

je me suis réconcilié avec le mois de novembre. A mon retour définitif au pays,

j’aurai sans doute à vivre une nouvelle adaptation et conversion sur novembre.

Le présent Balafon vous présente, en textes et images, quelques photos de

novembre à Banfora. <Il y a un temps pour semer, un temps pour récolter>, dit

l’Ecclésiaste. Ici, on peut planter et récolter 12/12 mois. Il faut arroser en

saison sèche, et protéger du soleil les pousses naissantes. Le résultat est

garanti!

Le rédacteur.

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UN TEMPS POUR SEMER, ARROSER ET RÉCOLTER…

Je vous l’annonçais dans le mini édito. Alors que les récoltes sont engrangées

dans le Nord pour la saison froide, à Banfora, avec la reprise des cours en

septembre dernier, les élèves du Centre de formation professionnelle, option

agriculture/élevage, procèdent au jardinage pour la saison automne/hiver.

Par contre, il sera

temps bientôt de

couper le mil et

arracher les arachides

qui ont produit du

cent pour un à cause

d’une saison des

pluies exceptionnelle,

de mai à novembre.

Le champ de mil, à

quelques mètres de

ma chambre, ondulant

dans sous la brise

offrait un spectacle

magnifique. Le vent

et la pluie semblaient parfois avoir réduit à l’horizontal les plans. Il ne fallait

que quelques heures de soleil pour remettre sur pieds et à la verticale cette

magnifique plantation de 4 mètres de hauteur. Il reste à surveiller les oiseaux

qui viendront picorer les épis et annoncer ainsi le début des moissons.

Et les arachides. Quel phénomène! Il faut que les fleurs orangées, au bout

d’une tige, retournent dans le sol. Et c’est de ces fleurs replongées en terre

que naîtrons les grappes d’arachides. Donc, l’arachide est un légume et non un

fruit qui est bien

appréciée au moment de

l’apéro, cru, bouilli, ou

grillé. Bien que le

Sénégal soit le pays

reconnu numéro un pour

la culture de l’arachide

en Afrique de l’Ouest, il

reste que les pays

limitrophes réussissent

fort bien avec la production de ces délicieuses <peanuts>.

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Les élèves font une nouvelle expérience

cette année, la culture de l’ananas. Là

aussi, la Côte d’Ivoire, pays voisin au

sud de Burkina, est reconnu comme le

grand pays producteur en l’ananas de la

région : 126 mille tonnes par année.

Mais ils poussent également ici. Déjà,

des petits ananas sont visibles sur les

plans. Il suffit, une fois la tige coupée,

de la remettre en terre, croiser les

doigts, eau, soleil et attendre plusieurs

mois les résultats qui s’annoncent

prometteurs. Cette fois-ci, c’est un fruit et non un légume. Ça, vous le saviez.

Et le champ de <Bissap>, entre l’amphithéâtre et

l’apatam d’étude. Une plante locale qui donne un

excellent jus, tiré de sa fleur, couleur canneberge. Et

de cette fleur, on produira une délicieuse confiture,

qui s’apparente aux bluets du Saguenay ou myrtilles

en France.

Pour conclure cette

chronique <végétarienne>,

je vous présente un

magnifique plan de la

bananeraie du jardin, dont

les promesses sont évidentes. Oui, il y a un temps

pour planter, un temps pour récolter et un temps

pour partager avec nos

frères et sœurs dans le

besoin. Et tout ça, au mois

de novembre! Bientôt,

décembre produira les délicieuses fraises de jardin!

Le directeur du CFP, le frère Kingsley pose fièrement

en compagnie des produits du jardin et de la Ferme.

Près de 200 pastèques furent produites et les

pondeuses ne sont pas en reste avec 12 à 15 plaquettes

d’œufs frais chaque jour. Les œufs font jusqu’à 7h00

de car pour se rendre chez nos confrères de Ouaga et

au noviciat de Boassa. En plus, les poulettes forment une chorale magnifique!

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LES NOVICES EN SESSIONS…

En plus des cours réguliers

donnés par le maître des

novices, le père Julien

Rainville et son socius, le

frère Mathieu Bard, quelques

sessions sont offertes en

cours de d’année. Les novices viatoriens reçoivent, occasionnellement, des

chargés de cours, pour différentes sessions de quelques jours, qui s’adressent

parfois aux novices de l’inter noviciat. Ainsi, le frère Valmont était au noviciat

St-Viateur de Boassa, du 5 au 11 novembre dernier pour offrir une session sur

l’Histoire de l’Église.

En fin novembre, c’était au tour du père J-Marc Provost, curé à St-Viateur de

Banfora, à offrir une session sur le Credo. Pendant ce temps, il ne faut pas

croire que le maître et son socius sont au repos complet. C’est pour eux

quelques jours de relâche, entre les courses pour les achats en fruits et

légumes, viandes et poissons. C’est ainsi, qu’au cours de l’année, les novices

bénéficieront de quelques visages nouveaux et donnera à l’équipe responsable

quelques jours plus relax. A voir les sourires des novices Michel, François et

Herman, les sessions semblent fort apprécié. Comme dirait François, <les dents

sont en vacances>!

MAIS! OÙ EST PASSÉ LE CURÉ?

Nos fidèles matinaux et réguliers étaient pieusement assis à la chapelle pour la

messe de 6h00 du matin. Habituellement, le curé les précède, vers 5h50. Ce

matin-là, pas de curé. Par hasard, et fort heureusement, Valmont revenant de

préparer le petit déjeuner à 5h30, passe devant sa chambre et voir Jean-Marc

luttant avec sa porte moustiquaire pour sortir de sa chambre. Il me dit : le

<sketch> est coincé! J’appel à l’aide pour décoincer, et le <sketch> et surtout

le curé!

Dans un rien de temps, les 4 postulants sont là, le

gardien de nuit et Kingsley, armés d’un marteau,

ciseaux, clef monseigneur, DW-40, enfin, le coffre

d’outils au complet était sur place. Rien n’y fait. Les

fidèles attendent pieusement à la chapelle, prient avec

ferveur pour la libération de leur curé. Chacun y allait de

sa solution. Un postulant proposa de couper le grillage de

la porte, d’aller chercher le nécessaire pour la messe que

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le curé présidera dans sa chambre, alors que les fidèles assisteront sur la

galerie. L’idée ne fut pas retenue. Mais, le frère Kingsley ne lâchait pas le

marteau et y allait avec l’ardeur d’un forgeron, que dis-je, d’un bûcheron!

La serrure fut démolie au complet et presque une partie du cadre de la porte.

A 6h10, enfin, Jean-Marc sortait de sa prison nocturne. Souriant il dit :

heureusement, je ne suis pas claustrophobe. Ce matin-là, nous avons <sauté>

les Laudes intégrés à la messe pour ne pas punir les postulants en retard à

l’école. Après la messe, notre fidèle employé de jour à la résidence,

remplaçait la serrure détruite par un <sketch> tout neuf et replaçait le cadre

de la porte. Au petit déjeuner, le curé y alla d’une confidence: Imaginez que

je revienne des WC au petit matin, en petite tenue, et que je ne puisse entrer

dans ma chambre! Un postulant a répondu : On irait vous chercher une aube à

la chapelle! Ah! Les jeunes et les solutions rapides, sans référence à Vatican-

11, alors qu’ils n’étaient pas encore nés.

COMMENT DOMPTER SON CHIEN…

Ce jour-là, Maxi n’était pas en forme et moi aussi, peut-être. Alors qu’il

m’avait grondé, il a eu droit à une bonne gauche. Pas le poing, mais le pied. Le

chien se porte bien, mais moi, depuis près de deux mois, je boîte à cause d’un

bon traumatisme au pied gauche. A l’aide d’une canne et d’un bandage,

j’arrive à accélérer depuis quelques jours.

Le médecin m’a conseillé de me

servir de ma canne, au lieu de mon

pied, pour corriger mon chien. La

leçon m’a servi. Notre cuisinier me

disait : on ne doit jamais frapper un

chien avec les pieds, car c’est grâce

à eux qu’il retrouve son chemin.

Quand même, chaque fois que Maxi

s’échappe pour visiter les environs

et ses copines, il arrive facilement à

retrouver la maison. Maxi ne semble

pas me garder rancune, mais il

m’évite quand je porte ma canne,

comme s’il avait entendu le conseil

de mon médecin. Pour lui aussi, la

leçon a servi!

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RENCONTRE DU CCVAO À BOUAKÉ… (Conseil de Coordination Viatorienne de

l’Afrique de l’Ouest)

Le 29 novembre, le supérieur de

la fondation, le frère Jocelyn,

accompagné du père Macaire,

membre du conseil, se sont

rendus dans la Vice délégation de

la Côte d’ivoire, à Bouaké, pour

une rencontre entre les deux

fondations africaines. En

principe, il y a deux rencontres

Jocelyn, Wilfried, Augustin, Macaire

annuelles entre les deux supérieurs des fondations et d’un membre de leur

conseil, une en Côte d’Ivoire et une au Burkina.

Ce partenariat entre les deux fondations est né dès notre arrivée au Burkina,

sur le même principe que celui qui existe dans les Caraïbes/Amérique Latine.

Rappelons que père Harry Célestin, vicaire général, est le répondant auprès du

CCVAO en Afrique de l’Ouest. Jocelyn et Macaire se rendront jusqu’à Abidjan

pour rendre visite à nos confrères quatre étudiants burkinabé.

CHRONNIQUE DU GSSV (Groupe Scolaire St-Viateur, à Ouagadougou)…

Grâce à la précieuse collaboration du directeur général du GSSV, le P. Séraphin

Ouédraogo, le Balafon de novembre vous présente quelques photos du Groupe

scolaire St-Viateur dans la capitale, Ouagadougou. Le Balafon d’octobre avait

déjà fait un état de nos effectifs scolaires dans nos deux écoles burkinabé. A

ces données déjà publiées, voici un autre aspect qui illustre la vie culturelle

que tente de développer le GSSV.

Le nouveau car du Groupe Scolaire St-Viateur, à Ouagadougou

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Le pavillon du primaire a été refait à neuf et s’est coiffé d’un étage supplémentaire.

La vie culturelle et théâtrale est bien vivante

Le LOGO du GSSV, à Ouagadougou

Merci au P. Séraphin de sa précieuse collaboration. Nos confrères de

Ouagadougou, le Noviciat et étudiants,

sont toujours invités à envoyer des

nouvelles et photos pour habiller

davantage nos édition mensuelle du

Balafon. Je rappelle que la tombée des

nouvelles doit se faire, au plus tard, le

20 de chaque mois.

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LE PÈRE SÉRAPHIN ET LE FRÈRE MATHIEU NOUS VISITENT…

Le 16 novembre dernier, la communauté de

Banfora recevait la visite de deux confrères de

Ouagadougou, Séraphin et Mathieu. A chaque fois

que des confrères d’ici ou du nord se déplacent

vers l’une ou l’autre destination viatorienne,

c’est l’occasion d’une réunion, d’une

commission, d’échanges et de fraternité. Un bon

verre d’eau fraîche à l’accueil et suit la nouvelle de la communauté d’où l’on

vient. La visite est souvent brève, quelques jours à peine. La mission

commande dans chacun de nos milieux. Quand même, la joie des retrouvailles

est toujours <bin l’fun> (traduction libre: <bien agréable> pour les non

québécois). Mathieu avait même commandé du sucre à la crème lors de son

passage. Ce qui fut fait et avec succès, a-t-il avoué et surtout dégusté!

LE PÈRE MACAIRE ACCOMPAGNE SON ÉVÊQUE…

Du 12 au 16 novembre, Mgr Lukas Kalfa SANON,

évêque du diocèse de Banfora participait avec

les deux plus jeunes prêtres de son diocèse

(Abbé Christophe BARRO et P. Macaire

SANDOUIDI, csv), au séminaire d’élaboration du

plan stratégique 2013-2025 de la Conférence

épiscopale du Burkina- Faso. Ces rencontres ont

connu la participation de tous les évêques du Burkina Faso à l’exception de Mgr

Séraphin ROUAMBA de Koupela et de Mgr Prosper KONTIEBO de Tenkodogo. Des

communications se sont succédées dans la journée du 13 novembre pour

susciter certainement l’adhésion des séminaristes au projet de nos Pères

évêques. Ces communications ont porté entre autres sur la sensibilisation sur le

plan stratégique ; le fondement doctrinal de la planification ; l’élaboration

d’un plan d’action ; le Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP),

etc. Les jours suivants ont été réservés aux travaux en atelier pour élaborer le

cadre des résultats du plan d’action 2015-2025 suivant les quatre axes de la

mission : Communion, liturgie, témoignage et service. L’équipe technique de la

commission épiscopale de pastorale fignolera le travail pour qu’il soit

communiqué et adapté aux réalités de chaque diocèse. Après ladite

expérience, j’ai eu la conviction que la planification s’inscrit au cœur même du

projet de la création. Il nous faut donc des planificateurs à l’image de Dieu.

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« L’Esprit Saint lui-

même ne continuera pas

à travailler avec des

gens qui n'ont pas de

programme », dixit Mgr

Ian Dumont, Secrétaire

Général de l'œuvre

pontificale de Saint

Pierre Apôtre. L'Esprit

Saint est incroyablement

programmé car il agit lui-

même à l'intérieur d'une

planification du Père. En effet, Dieu a toujours eu un plan et des plans de

rechange. L'histoire de notre salut a été planifiée avec une vision claire dans

l'esprit de Dieu avec une mission assignée en lien avec la vision. Dieu a des

objectifs stratégiques précis. Il attend des résultats: des résultats clés, des

résultats intermédiaires.

La création est la première hypothèse dans la programmation stratégique de

Dieu : Si Dieu veut réaliser son projet de partager son intimité avec les

hommes, il faut d'abord qu'il les crée, eux les hommes et l'environnement

nécessaire à leur existence. C'est ce que nous avons aux premiers chapitres de

la Genèse.

La création d'Israël est le résultat intermédiaire dans la planification

stratégique de Dieu : Tout ce que Dieu créa était bon. Mais l'homme

introduisit l'anarchie par sa désobéissance à cette Parole de Dieu. La création

se pervertit. Dieu fait l'état des lieux. Le bilan est désastreux. Dieu devra

revoir sa copie. Alors il décide de créer Israël un peuple de son choix, toujours

dans la logique de la vision de départ: associer l'homme à sa gloire.

Jésus-Christ : résultat clé. L'avènement de Jésus Fils de Dieu est un élément

clé dans la planification de Dieu de notre histoire du salut. C'est en réalité avec

Jésus que l'on comprend mieux la planification de Dieu. Saint Paul a été

profondément touché quand il a eu connaissance de ce plan de Dieu. Il s'écrie

au début de la lettre aux Éphésiens : Béni soit le Dieu et Père de notre

Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions

spirituelles, aux cieux, dans le Christ.

A Banfora, nous attendons le travail final pour entrer dans la deuxième

planification de notre plan d’action.

Texte et photos du P. Macaire Sandouidi

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ET POUR CONCLURE…

Voici que vous arrive le Balafon de novembre. Quand vous recevrez celui de

décembre, Noël sera déjà passé. Donc recevez dès à présent nos meilleurs

vœux pour un Joyeux Noël et un magnifique temps des fêtes. Que la neige soit

au rendez-vous pour les skieurs, à défaut du hockey télévisé, paralysé par un

conflit dans la ligue nationale de hockey. Et surtout que les routes soient bien

dégagées pour les retrouvailles en famille.

Bonne réception et bonne lecture…

JOYEUX NOËL À TOUS CEUX ET CELLES QUI

RECOIVENT LE BALAFON…