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r 15 Mdz 1855. les Ahonnements n Met reine qne pour trois Oeis,,iz mois oa al a., et ne eommenrent que de 1' eu du 16 de ehagw ebia. Le. !mies non arranrhiea k sols psa recner. PRIX DE L'ABONNEMENT : Cinquante-unième Année, URIIL DE U. n, e crois. I .nie. Toulouse..... 44 fr. 95ir. (9 fr; .Département. .. KO 46 14 fiers du Départ. 84 28 18 Dépéehe télégraphique électrique (PRIVÉE). ( Parvemie 1iia i à 4 he ua 3A Ieinutes. ) Londres, lundi 14 mai (directement). Le comte Walewski, ministre des affaires étran gères, qui a accompagné ici M. de Persigny, repart pour Paris. Vendredi les Russes ont fait de nouvelles sorties contre les Anglais; ils ont été vigoureusement re- poussés. Vienne lundi ,14 mai (directement). Il y a eu une baisse assez forte à la bourse. Paris, lundi. Pianori a été exécuté à cinq heures du matin. Autre dépêche. Paris, lundi, 14 mai. (Reçue â 8 heures 15 minutes du soir ) Les bruits répandus depuis quelques jours sur l'appel de 250 mille hommes, et sur un nouve 1 em préet, sont démentis formellement. Vienne, 14 mai. La Galette autrichienne croit encore que la paix ut possible. Elle dit que l'Autriche ne fera la guerre qu'à la dernière extrémité. ' ' . ' Hambourg, 14 mai. L'escadre française est arrivée à Kiel. On dit qu'une nouvelle attaque des Russes a été "repoussée le 11. Paris, mardi, 15 mai. Le Moniteur ne publie rien d'important. Une dépkhe anglaise contient les nouvelles sui- vantes de Crimée Devant Sébastopol, 11 mai. La nuit passée, les Russes ont fait un feu violent contre les tranchées. Des sorties tentées le 11 par deux colonnes russes ont été repoussées immédiatement. L'ennemi a éprouvé de grandes pertes. Une trève a été accordée aux Russes pour enterrer leurs morts. BOURSE DE TOULOUSE. 9U 14 MAI 1855. Au comptant : 5p.100EmpruntRomain.. .... 84 25 Liquidation du 45 mai Chemin Grand-Central.......... 548 75 Liquidation du 34 mai. Chemins Autrichiens. 627 50-622 50-620 - - dont 1Or........ 625 D» BOURSE DE PARIS DU 14 MAI 1855. Au comptant : valeurs diverses. Dernier cours. nausse. baisse. 3 p. 100.......... 6810 4 112 p. 100........ 93 ii Bauque de France.... 3000 sa A ternie 3p. 100.............. 68 10 4112 p. 100....... 93 15 Crédit Mobilier...... 776 25 Chemins de fer a ))» » 05 I » » s 10 n ba 10 .» I Si a 10 . 15 e si s 2 50 Orléans ......... , , . 1145 s» h il 8 75 POLITIQUE ET LITTERAIIIE. I Ce journal parait tous les jours. Rouen ...:.......... 1011 25 s as Nord............... 880 »s 2 50 Est ancien.......... 835 cc a Lyon......... .. 1120 .. n. 4 75 Méditerranée 1030 »s » » 5 su Midi..........;.... 621 25 s » 1 25 Grand Central....... 545 cc s » 1 25 Autrichiens .. 615 »» n us 7 50 Programme des courses de Toulruse en 1S55. (Approuvé par décision ministérielle du 2 mai 1855) Ces courses auront lieu sur l'hippodrome du Polygone, le dimanche 24 juin, le jeudi 28 juin et le dimanche ter juillet , à cinq heures précises. Le concours pour les primes de dressage sera ouvert, sur le même emplacement, les 24 et 28 juin, à trois heures très-précises. Premier jour. - Dimanche 24 juin 4855. PRIMES DE DRESSAGE , - 2,000 fr. I Offerts par le conseil général du département, et répartis, savoir 10 900 fr. en trois primes, La première de 400 fr., La seconde de 300 fr. , La troisième de 200 fr. Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5 ans, nés et élevés dans les départements composant l'ancienne circonscription de courses de Tarbes (Ariège, Aude, Corse, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Basses Pyrénées, Hautes-Pyrénées et Pyré- nées-Orientales) présentés au concours par des pro- priétaires ou éleveurs, attelés par paire au break, et formant un bon attelage sous le rapport du dres- sage, de la conformation, des allures et de l'appa reillement. (Conditions de prrrté ministériel du 17 février 1853, concernant lesPnmes 4e.4raasaa4 2° 400 francs 'en deux primes, La première de 250 fr., La seconde de 150 fr., Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5 ans, nés et élevés dans la même circonscription , attelés au tilbury, et offrant d'aussi bonnes condi tions que pour l'attelage à deux. (Conditions du même arrêté). 30 700 fr. en quatre primes, La première de 250 fr., La seconde de 200 fr., La troisième de 150 fr., La quatrième de 100 fr., . Peur chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5 ans, nés et élevés dans la même circonscription, montés. (Conditions du même arrêté). PRIX DE L'HIPPODROME DE TOULOUSE, - 2,000 fr. Offerts par la ville, pour chevaux entiers et ju ments de 3 ans et au-dessus, appartenant à la divi- sion du Midi. - Distance : deux kilomètres en partie liée. - Poids du règlement du 17 février 1853. PRIX DÉPARTEMENTAL, - 1,500 fr. Pour poulains et pouliches de 3 ana, nés et élevés dans la division du Midi. - Distance : deux kilo. mètres en une seule épreuve. - Poids du régie- ment du 17 février 1853. Deuxième jour. - Jeudi, 28 juin 4855. PRIMES DE DRESSAGE, - 2,000 fr. Offerts par l'administration des Haras et divisés, savoir 10 950 (r. en trois primes La première de 500 fr., La seconde de 300 fr., La troisième de 150 fr., Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5 ans, nés et élevés en France, attelés par paire au break, et formant un bon attelage sous le rapport du dressage, de la conformation, des allures et de l'ap- pareillement. (Conditions de l'arrêté ministériel du 17r1février 1853, concernant les primes de dressage). 20 500 fr. en trois primes La première de 250 fr., La seconde de 150 fr., La troisième de 100 fr., Pour chevaux hongreset juments de3,4 et 5 ans, nés et élevés en France, attelés au tilbury, et offrant les mêmes bonnes conditions que pour l'attelage à deux. (Conditions du même arrêté.) 30 550 francs en trois primes, La première de 300 tr., La seconde de 150 fr., La troisième de 100 fr., Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5 ans, nés et élevés en France, montés. (Conditions du même arrêté.) PRIX DÉPARTEMENTAL, - 1,500 fr., Pour chevaux entiers et juments de trois ans et au dessus, uéa et élevés dans le départemeut. - Distance t deux kilomètres en partie liée. - Poids du règlement du 17 février 1853. d.. I! k1tfAlClrAb fie classe), . 3,000 fr., Pour chevaux de trois ans et au-dessus, ayant résidé qn an, sans interruption, dans la division du Midi, et n'ayant jamais gagné de prix de 1rO ou de 2° classe. Le gagnant d'un prix de 3° classe portera 3 kil, de surcharge. - De plusieurs de c s prix, 4 kil. - Distance : trois kilomètres en une épreuve. Pour les autres conditions, voir l'arrêté régie. mentaire du 17 février 1853. Troisième jour. - Dimanche ter juillet 4855. PRIX DR L'EMPEREUR, - 1500 fr. Pour chevaux et juments de 3 ans et au-dessus, dont la généalogie est inscrite au Stud Book âran çais, eu auStud Book anglais, ayant résidé un an, sans interruption, dans la division du Midi, et n'ayant jamais gagné de prix de ire onde 2e classe. Entrées 25 francs. - Le second recevra la moitié des entrées. - Poids : 3 ans, 51 kil. - 4 ans, 60 kil. - 5 ans, 62 kil. - 6 ans et au-dessus, 63 kil. Un gagnant d'un prix de 3° classe portera 3 kil. de plus. - De plusieurs de ces prix, 4 kil. - Dis- tance: 2,000 mètres. PRIX DE LA VILLE DE TOULOUSE, - 4000 fr. Pourchevaux et juments de 4 ans et au-dessus, de toute espèce, nés en France, ayant résidé deux ans, sans interruption, dans la division du Midi. - Poids du règlement du 17 février 1853. - 4 ki- lomètres en partie liée. PRIX: DÉPARTEMENTAL, 1000 francs, Pour Poulains et Pouliches de 3 ans, nés et élevés dans le département. - Distance : deux kilomètres en une seule épreuve. - Poids du règlement du 17 février 1853. . CMÉanr génératca. Les engagements seront faits par lettres adressées à MM. les commissaires des Courses, à l'Hôtel de la Préfecture, à Toulouse, l'avant-veille de chaque jour- née de Courses, avant six heures du soir. Toutes difficultés seront jugées conformément aux arrêtés réglementaires du 17 février 1853, concer- nant les Courses de Chevaux et les primes de dres- sage. Fait et arrêté par les Commissaires des Courses, à Toulouse, le 14 avril 1855. Comte de Campaigno, C. Lafon, J.-P. Laval , de Vise, de Massignac, Prince. Toulouse, le 16 avril 1855. Vu et approuvé Le Préfet de la Haute-Garonne, S. MIGNERET. CONSEIL MUNICIPAL. Séance du 14 mai. PRÉSIDENCE DE M. CAILDASSOU, MAIRE. Les affaires suivantes sont introduites 10 Bail à loyer du bureau de perception de l'Oc- troi et du receveur des Minimes. - Renvoyé à MM. Raspaud, Mulbacker et Broustet. 2 Autorisation de plaider contre le sieur Carcas-. sés. - Renvoyé à MM. Caze, Caubet et de Catn- paigno. 3 Autorisation de défendre à l'action du sieur Garres. - Même commission. 4e `prédit de 700 fr. pour défoncement de la par tie du cimetière St Nicolas, qui doit être livrée à la voie publique oa cédée aux riverains, par suite d'a- lignement. - Renvoi à MM. Lestrade, Carcenac et Arzac; 50 Redressement de la rue des Prêtres. - Ren- voi à MM. Dubarry, Perpessac et Lestrade. 6 Indemnité de 1000 fr. demandée par le fermier du poids public. - Renvoi à MM. Ramel, Fossé et Peyrolle. 70 Indemnité réclamée pa r le fermier des glacières pour l'année 1854. - Même commission. 8 Achèvement du grand aqueduc de ceinture.- Renvoyé à MM. Dubarry, Raspaud et Carcenac. M. Ramel, rapporteur d'une commission ayant à s'occuper de la construction de trottoirs à la rue Temponière, en propose l'adoption; une somme de 1,117 fr. 14 c. est mise à la disposition de M. le maire pour cet objet. M. Rame!, au nom d'une commission, propose et le conseil accorde la gratuité d'inscriptions à l'Ecole' de médecine pour l'année courante, en faveur de MM. Lavoye, Bonnefonds, d'Auriol et Anquetil, à cause de leurs bonnes études, et principalement du dévouement et du zèle apportés par ces élèves lors de l'invasion du choléra. Le même membre propose et le conseil adopte la reconstruction du presbytère de Montaudran qui tombe en ruines; ' lie 136. -- MARDI. o, S':18ONNE .e BUl E.tll Mi J6095u use Saut-Borne , Le. roocooae. Et lors de Toslocte, chez les Libr. Dirrckure des Meseagsnes et Direeteure des Poslt(S rail ae. INSekTiON$. ao eenttume la ligne d'knnouoe. I, 40 eentwtet la ligne de Réeiawe. IN Iansneer M Nie au pilait d nasse. Lee nnewe. N Nis cent reçus ] Pari., aux irai de pu/licité de 51M. HAVAR, ris I.I.Roui esu, S , et LAFRrFR!l1JWBB n C., roi de la aa,.., 20, seuls chargés de les recevoir pour k lot SIAL Du TPu.po.fry M. Caze fait un rapport tendant è accorder quel. ques indemnités pour cession de terrains à la voie publique, soit à l'intérieur de la ville, soit pour des e6em !eauz. ,. M. Policarpe, au nom de la commission des théâtres, expose au conseil que M. le préfet ayant consulté M. le ministre sur l'opportunité de n'avoir à Toulouse qu'une seule salle pour tous les genres, et M. le ministre ayant demandé l'avis du conseil municipal , il y a lieu de s'en rapporter au cahier deacharges pour l'année 1856, qui laisse au dires. teur toute liberté à cet égard. Le même membre propose de remplacer la borne- fontaine de la rue des Feuillantines par un abreu- voir, pour la construction duquel les propriétaires offrent la somme de 300 fr. - Le conseil adopte. Sur le rapport de M. Caubet, le conseil vote une somme de 1,450 fr. pour indemnités à accorder aux employés de la mairie les moins rétribués. La séance est levée. Le R. P. Félix a prononcé hier, à la métropole, un discours sur la charité. L'annonce decette prédi- cation avait attiré une foule extrêmement nombreu- se. Le R. P. Félix a été à la hauteur de sa tft he et de sa renommée. Nous sommes heureux de pouvoir donner à nos lecteurs l'analyse et les principaux passages de ce discours qui a laissé dans tous les cceurs une vive et douce impression. a La plus grande force que Dieu ait faite à l'homme, la plus grande puissance qu'il lui ait donnée pour venir au secours de ses semblables, c'est la farce de son cosur, et la puissance de son amour. - Dieu qui veut toujours sauvercette humanité qu'il a sans cesse conservée et qu'il a'feite à son image, crée perpétuellement des puissances à l'image de sa puis- sance pour lui venir au secours.' " . Il y a d'abord, pour sauveries peuples, la puis- sauce du glaive; c'est là une grande puissance, il lui est donné quelquefois de raffermir les Et its, de fonder les empires, mais au-dessus de cette puis- sance il y en a une plus grande, c'est celle de la loi, car s'il est donné au glaive de fonder des em- pires, il appartient aux lois de les conserver ; au- dessus de la puissance de la loi, il en existe une plus grande encore, c'est la puissance des idées car si les lois conservent les empires, ce sont les idées qui fondent les lois; et encore plus haut que les idées, il y a quelque chose qui les domine, il y s la puissance de la parole, et enfin au-dessus de toutes ces puissances nous trouvons la puissance de l'amour et de la charité. C'est là la puissance que Dieu semble avoir faite tout exprès pour sauvèr notre siècle; toujours la puissance de la charité est immense, parce qu'elle est dans l'homme la force centrale, et qu'elle émane de son ceeur; mais elle emprunte aux temps où noua vivons une force toute spéciale. Pour refouler Lt barbarie, Dieu suscita des hérotsmrs; il fit naître des génies pour dissiper l'erreur; pour combattre la misère, il a fait appel à la charité, et comme si sa voix Mvait été entendue, nous avons vu des légions d'hommes et de femmes se donner rendez-vous sur la route de tous les sacrifices et se ranger sous le drapeau du dévouement; par là s'est manifestée la puissance de la charité. Lacharité est la grande puissance contemporaine, parce que, seule, la charité correspond par l'univer salité de ses secours à l'universalité de nos hesoin3. - Parmi les misères qui assaillent l'humanité con- temporaine, on peut en distinguer trois principa- les : la misère des corps, la misère des coeurs, et la misère des ames; pour venir au secours de ces trois grandes misères, il n'y a que la charité qui soit véritablement efficace. La misère des corps, c'est la privation de l'ali- ment, de l'habitation, du vêtement, de ce que l'on est convenu d'appeler aujourd'hui le bien-être. A cette privation correspond une grande nécessité, la nécessité des services volontaires. L'homme en effet quiest dans cette privation se trouve dans une im- puissance totalede venir lui-même au secours de sa propre misère; de là pour lui la nécessité inévita- ble d'être servi par un autre. Pour satisfaire ces nécessités, qu'a fait notre siè- ele? Par des tendances désastreuses, il a contribué d'un côté à multiplier sans cesse la misère, c'est-à- dire le besoin d'être servi; et de l'autre il a conti- nuellement diminué les servitudes volontaires eu diminuant les serviteurs de Dieu. Trois puissances humaines ont été employées afin de secourir les misères contemporaines, et d'abord celte de la science. La science est une grande et vénérable chose, car lorsqu'elle est la vraie science, c'est Dieu lui- même qui nous l'envoie; mais la scienee appliquée au soulagementdes misères humaines ne peut rien; l'expérience de ces derniers temps l'a démontré; la science moderne avait dit: la famine est impossible, la peste ne peut plus être, la guerre elle-même n'est plus possible avec le progrès des idées; la scienos était àllée encore plus loin, et sur la terre qu'olls 1 Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

15 Mdz 1855. -- MARDI. URIIL DEimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1855/B315556101_JOUTOU_1855_05_15.pdfvoi à MM. Dubarry, Perpessac et Lestrade. 6 Indemnité de 1000 fr. demandée

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r 15 Mdz 1855.

les Ahonnements nMet reine qne pour troisOeis,,iz mois oa al a.,et ne eommenrent que de

1' eu du 16 de ehagwebia.

Le. !mies non arranrhieak sols psa recner.

PRIX DE L'ABONNEMENT :

Cinquante-unième Année,

URIIL DEU. n, e crois. I .nie.

Toulouse..... 44 fr. 95ir. (9 fr;.Département. .. KO 46 14fiers du Départ. 84 28 18

Dépéehe télégraphique électrique(PRIVÉE).

( Parvemie 1iia i à 4 he ua 3A Ieinutes. )

Londres, lundi 14 mai (directement).

Le comte Walewski, ministre des affaires étrangères, qui a accompagné ici M. de Persigny, repartpour Paris.

Vendredi les Russes ont fait de nouvelles sortiescontre les Anglais; ils ont été vigoureusement re-poussés.

Vienne lundi ,14 mai (directement).

Il y a eu une baisse assez forte à la bourse.

Paris, lundi.Pianori a été exécuté à cinq heures du matin.

Autre dépêche.Paris, lundi, 14 mai.

(Reçue â 8 heures 15 minutes du soir )Les bruits répandus depuis quelques jours sur

l'appel de 250 mille hommes, et sur un nouve 1 empréet, sont démentis formellement.

Vienne, 14 mai.La Galette autrichienne croit encore que la paix

ut possible. Elle dit que l'Autriche ne fera la guerrequ'à la dernière extrémité. ' '

.'

Hambourg, 14 mai.L'escadre française est arrivée à Kiel.On dit qu'une nouvelle attaque des Russes a été

"repoussée le 11.

Paris, mardi, 15 mai.Le Moniteur ne publie rien d'important.

Une dépkhe anglaise contient les nouvelles sui-vantes de Crimée

Devant Sébastopol, 11 mai.La nuit passée, les Russes ont fait un feu violent

contre les tranchées.Des sorties tentées le 11 par deux colonnes russes

ont été repoussées immédiatement. L'ennemi aéprouvé de grandes pertes.

Une trève a été accordée aux Russes pour enterrerleurs morts.

BOURSE DE TOULOUSE.

9U 14 MAI 1855.

Au comptant :

5p.100EmpruntRomain.. .... 84 25Liquidation du 45 mai

Chemin Grand-Central.......... 548 75Liquidation du 34 mai.

Chemins Autrichiens. 627 50-622 50-620- - dont 1Or........ 625 D»

BOURSE DE PARIS

DU 14 MAI 1855.

Au comptant :valeurs diverses. Dernier cours. nausse. baisse.

3 p. 100.......... 68104 112 p. 100........ 93 iiBauque de France.... 3000 sa

A ternie3p. 100.............. 68 104112 p. 100....... 93 15Crédit Mobilier...... 776 25

Chemins de fer

a ))» » 05I » » s 10n ba 10 .»

I Si a 10. 15 e sis s» 2 50

Orléans ......... , , . 1145 s» h il 8 75

POLITIQUE ET LITTERAIIIE.I Ce journal parait tous les jours.

Rouen ...:.......... 1011 25 s asNord............... 880 »s 2 50Est ancien.......... 835 cc a

Lyon......... .. 1120 .. n.

4 75

Méditerranée 1030 »s » » 5 suMidi..........;.... 621 25 s » 1 25Grand Central....... 545 cc s » 1 25Autrichiens .. 615 »» n us 7 50

Programme des courses de Toulruseen 1S55.

(Approuvé par décision ministérielle du 2 mai 1855)Ces courses auront lieu sur l'hippodrome du

Polygone, le dimanche 24 juin, le jeudi 28 juin etle dimanche ter juillet , à cinq heures précises.

Le concours pour les primes de dressage seraouvert, sur le même emplacement, les 24 et 28 juin,à trois heures très-précises.

Premier jour. - Dimanche 24 juin 4855.PRIMES DE DRESSAGE , - 2,000 fr.

I

Offerts par le conseil général du département, etrépartis, savoir

10 900 fr. en trois primes,La première de 400 fr.,La seconde de 300 fr. ,La troisième de 200 fr.Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5

ans, nés et élevés dans les départements composantl'ancienne circonscription de courses de Tarbes(Ariège, Aude, Corse, Gard, Haute-Garonne, Gers,Hérault, Basses Pyrénées, Hautes-Pyrénées et Pyré-nées-Orientales) présentés au concours par des pro-priétaires ou éleveurs, attelés par paire au break,et formant un bon attelage sous le rapport du dres-sage, de la conformation, des allures et de l'appareillement. (Conditions de prrrté ministériel du 17février 1853, concernant lesPnmes 4e.4raasaa4

2° 400 francs 'en deux primes,La première de 250 fr.,La seconde de 150 fr.,Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5

ans, nés et élevés dans la même circonscription ,attelés au tilbury, et offrant d'aussi bonnes conditions que pour l'attelage à deux. (Conditions dumême arrêté).

30 700 fr. en quatre primes,La première de 250 fr.,La seconde de 200 fr.,La troisième de 150 fr.,La quatrième de 100 fr.,

. Peur chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5ans, nés et élevés dans la même circonscription,montés. (Conditions du même arrêté).

PRIX DE L'HIPPODROME DE TOULOUSE, - 2,000 fr.Offerts par la ville, pour chevaux entiers et ju

ments de 3 ans et au-dessus, appartenant à la divi-sion du Midi. - Distance : deux kilomètres enpartie liée. - Poids du règlement du 17 février1853.

PRIX DÉPARTEMENTAL, - 1,500 fr.

Pour poulains et pouliches de 3 ana, nés et élevésdans la division du Midi. - Distance : deux kilo.mètres en une seule épreuve. - Poids du régie-ment du 17 février 1853.

Deuxième jour. - Jeudi, 28 juin 4855.PRIMES DE DRESSAGE, - 2,000 fr.

Offerts par l'administration des Haras et divisés,savoir

10 950 (r. en trois primesLa première de 500 fr.,La seconde de 300 fr.,La troisième de 150 fr.,Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5

ans, nés et élevés en France, attelés par paire aubreak, et formant un bon attelage sous le rapport dudressage, de la conformation, des allures et de l'ap-pareillement. (Conditions de l'arrêté ministériel du17r1février 1853, concernant les primes de dressage).

20 500 fr. en trois primesLa première de 250 fr.,La seconde de 150 fr.,La troisième de 100 fr.,Pour chevaux hongreset juments de3,4 et 5 ans,

nés et élevés en France, attelés au tilbury, et offrantles mêmes bonnes conditions que pour l'attelage àdeux. (Conditions du même arrêté.)

30 550 francs en trois primes,La première de 300 tr.,La seconde de 150 fr.,La troisième de 100 fr.,Pour chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5ans, nés et élevés en France, montés. (Conditionsdu même arrêté.)

PRIX DÉPARTEMENTAL, - 1,500 fr.,Pour chevaux entiers et juments de trois ans et

au dessus, uéa et élevés dans le départemeut. -

Distance t deux kilomètres en partie liée. - Poidsdu règlement du 17 février 1853.d.. I! k1tfAlClrAb fie classe), . 3,000 fr.,

Pour chevaux de trois ans et au-dessus, ayantrésidé qn an, sans interruption, dans la division duMidi, et n'ayant jamais gagné de prix de 1rO ou de2° classe. Le gagnant d'un prix de 3° classe portera3 kil, de surcharge. - De plusieurs de c s prix,4 kil. - Distance : trois kilomètres en une épreuve.

Pour les autres conditions, voir l'arrêté régie.mentaire du 17 février 1853.

Troisième jour. - Dimanche ter juillet 4855.PRIX DR L'EMPEREUR, - 1500 fr.

Pour chevaux et juments de 3 ans et au-dessus,dont la généalogie est inscrite au Stud Book ârançais, eu auStud Book anglais, ayant résidé un an,sans interruption, dans la division du Midi, etn'ayant jamais gagné de prix de ire onde 2e classe.

Entrées 25 francs. - Le second recevra la moitiédes entrées. - Poids : 3 ans, 51 kil. - 4 ans,60 kil. - 5 ans, 62 kil. - 6 ans et au-dessus,63 kil.

Un gagnant d'un prix de 3° classe portera 3 kil.de plus. - De plusieurs de ces prix, 4 kil. - Dis-tance: 2,000 mètres.

PRIX DE LA VILLE DE TOULOUSE, - 4000 fr.Pourchevaux et juments de 4 ans et au-dessus,

de toute espèce, nés en France, ayant résidé deuxans, sans interruption, dans la division du Midi.- Poids du règlement du 17 février 1853. - 4 ki-lomètres en partie liée.

PRIX: DÉPARTEMENTAL, 1000 francs,Pour Poulains et Pouliches de 3 ans, nés et élevés

dans le département. - Distance : deux kilomètresen une seule épreuve. - Poids du règlement du 17février 1853.

. CMÉanr génératca.

Les engagements seront faits par lettres adresséesà MM. les commissaires des Courses, à l'Hôtel de laPréfecture, à Toulouse, l'avant-veille de chaque jour-née de Courses, avant six heures du soir.

Toutes difficultés seront jugées conformément auxarrêtés réglementaires du 17 février 1853, concer-nant les Courses de Chevaux et les primes de dres-sage.

Fait et arrêté par les Commissaires des Courses,à Toulouse, le 14 avril 1855.

Comte de Campaigno, C. Lafon, J.-P.Laval , de Vise, de Massignac,Prince.

Toulouse, le 16 avril 1855.Vu et approuvé

Le Préfet de la Haute-Garonne,S. MIGNERET.

CONSEIL MUNICIPAL.

Séance du 14 mai.

PRÉSIDENCE DE M. CAILDASSOU, MAIRE.

Les affaires suivantes sont introduites10 Bail à loyer du bureau de perception de l'Oc-

troi et du receveur des Minimes. - Renvoyé à MM.Raspaud, Mulbacker et Broustet.

2 Autorisation de plaider contre le sieur Carcas-.sés. - Renvoyé à MM. Caze, Caubet et de Catn-paigno.

3 Autorisation de défendre à l'action du sieurGarres. - Même commission.

4e `prédit de 700 fr. pour défoncement de la partie du cimetière St Nicolas, qui doit être livrée à lavoie publique oa cédée aux riverains, par suite d'a-lignement. - Renvoi à MM. Lestrade, Carcenac etArzac;

50 Redressement de la rue des Prêtres. - Ren-voi à MM. Dubarry, Perpessac et Lestrade.6 Indemnité de 1000 fr. demandée par le fermierdu poids public. - Renvoi à MM. Ramel, Fossé etPeyrolle.

70 Indemnité réclamée pa r le fermier des glacièrespour l'année 1854. - Même commission.8 Achèvement du grand aqueduc de ceinture.-Renvoyé à MM. Dubarry, Raspaud et Carcenac.M. Ramel, rapporteur d'une commission ayant às'occuper de la construction de trottoirs à la rueTemponière, en propose l'adoption; une somme de1,117 fr. 14 c. est mise à la disposition de M. lemaire pour cet objet.

M. Rame!, au nom d'une commission, propose etle conseil accorde la gratuité d'inscriptions à l'Ecole'de médecine pour l'année courante, en faveur deMM. Lavoye, Bonnefonds, d'Auriol et Anquetil, àcause de leurs bonnes études, et principalement dudévouement et du zèle apportés par ces élèves lorsde l'invasion du choléra.

Le même membre propose et le conseil adopte lareconstruction du presbytère de Montaudran quitombe en ruines; '

lie 136. -- MARDI.

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BUl E.tll Mi J6095uuse Saut-Borne , Le.

roocooae.Et lors de Toslocte,

chez les Libr. Dirrckuredes Meseagsnes

et Direeteure des Poslt(Srail ae. INSekTiON$.

ao eenttume la ligne d'knnouoe. I,40 eentwtet la ligne de Réeiawe.IN Iansneer M Nie au pilait d nasse.

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seuls chargés de les recevoir pour k lot SIAL Du TPu.po.fry

M. Caze fait un rapport tendant è accorder quel.ques indemnités pour cession de terrains à la voiepublique, soit à l'intérieur de la ville, soit pour dese6em !eauz. ,.

M. Policarpe, au nom de la commission desthéâtres, expose au conseil que M. le préfet ayantconsulté M. le ministre sur l'opportunité de n'avoirà Toulouse qu'une seule salle pour tous les genres,et M. le ministre ayant demandé l'avis du conseilmunicipal , il y a lieu de s'en rapporter au cahierdeacharges pour l'année 1856, qui laisse au dires.teur toute liberté à cet égard.

Le même membre propose de remplacer la borne-fontaine de la rue des Feuillantines par un abreu-voir, pour la construction duquel les propriétairesoffrent la somme de 300 fr. - Le conseil adopte.

Sur le rapport de M. Caubet, le conseil vote unesomme de 1,450 fr. pour indemnités à accorder auxemployés de la mairie les moins rétribués.

La séance est levée.

Le R. P. Félix a prononcé hier, à la métropole,un discours sur la charité. L'annonce decette prédi-cation avait attiré une foule extrêmement nombreu-se. Le R. P. Félix a été à la hauteur de sa tft he etde sa renommée. Nous sommes heureux de pouvoirdonner à nos lecteurs l'analyse et les principauxpassages de ce discours qui a laissé dans tous lescceurs une vive et douce impression.

a La plus grande force que Dieu ait faite à l'homme,la plus grande puissance qu'il lui ait donnée pourvenir au secours de ses semblables, c'est la farce deson cosur, et la puissance de son amour. - Dieuqui veut toujours sauvercette humanité qu'il a sanscesse conservée et qu'il a'feite à son image, créeperpétuellement des puissances à l'image de sa puis-sance pour lui venir au secours.' "

. Il y a d'abord, pour sauveries peuples, la puis-sauce du glaive; c'est là une grande puissance, illui est donné quelquefois de raffermir les Et its, defonder les empires, mais au-dessus de cette puis-sance il y en a une plus grande, c'est celle de laloi, car s'il est donné au glaive de fonder des em-pires, il appartient aux lois de les conserver ; au-dessus de la puissance de la loi, il en existe uneplus grande encore, c'est la puissance des idées carsi les lois conservent les empires, ce sont les idéesqui fondent les lois; et encore plus haut que lesidées, il y a quelque chose qui les domine, il y sla puissance de la parole, et enfin au-dessus detoutes ces puissances nous trouvons la puissance del'amour et de la charité.

C'est là la puissance que Dieu semble avoir faitetout exprès pour sauvèr notre siècle; toujours lapuissance de la charité est immense, parce qu'elleest dans l'homme la force centrale, et qu'elle émanede son ceeur; mais elle emprunte aux temps où nouavivons une force toute spéciale. Pour refouler Ltbarbarie, Dieu suscita des hérotsmrs; il fit naîtredes génies pour dissiper l'erreur; pour combattre lamisère, il a fait appel à la charité, et comme si savoix Mvait été entendue, nous avons vu des légionsd'hommes et de femmes se donner rendez-vous surla route de tous les sacrifices et se ranger sous ledrapeau du dévouement; par là s'est manifestée lapuissance de la charité.

Lacharité est la grande puissance contemporaine,parce que, seule, la charité correspond par l'universalité de ses secours à l'universalité de nos hesoin3.- Parmi les misères qui assaillent l'humanité con-temporaine, on peut en distinguer trois principa-les : la misère des corps, la misère des coeurs, et lamisère des ames; pour venir au secours de cestrois grandes misères, il n'y a que la charité quisoit véritablement efficace.

La misère des corps, c'est la privation de l'ali-ment, de l'habitation, du vêtement, de ce que l'onest convenu d'appeler aujourd'hui le bien-être. Acette privation correspond une grande nécessité, lanécessité des services volontaires. L'homme en effetquiest dans cette privation se trouve dans une im-puissance totalede venir lui-même au secours de sapropre misère; de là pour lui la nécessité inévita-ble d'être servi par un autre.

Pour satisfaire ces nécessités, qu'a fait notre siè-ele? Par des tendances désastreuses, il a contribuéd'un côté à multiplier sans cesse la misère, c'est-à-dire le besoin d'être servi; et de l'autre il a conti-nuellement diminué les servitudes volontaires eudiminuant les serviteurs de Dieu.

Trois puissances humaines ont été employées afinde secourir les misères contemporaines, et d'abordcelte de la science.

La science est une grande et vénérable chose,car lorsqu'elle est la vraie science, c'est Dieu lui-même qui nous l'envoie; mais la scienee appliquéeau soulagementdes misères humaines ne peut rien;l'expérience de ces derniers temps l'a démontré; lascience moderne avait dit: la famine est impossible,la peste ne peut plus être, la guerre elle-même n'estplus possible avec le progrès des idées; la scienosétait àllée encore plus loin, et sur la terre qu'olls

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prétendait régénérer, elle >fvait proclamé l'abolitiondu paupéri"sme; la solennité de ses promesses n'a étasurpassée que par la solennité desdémenti3 que lui gdonnés l'histoire de notre teints; c'est que la sciencepeut creuser des abîmes, mais elle ne peut pas lescombler, c'est qu'ellepeut susciter des orgueils quidemandeut à être set is, mais il lui est impossiblede créer des humanités qui oonsei leent à servir.

La loi serat elle plus efficace que la science ? -La loi est une sainte chose, mais la loi n'a pointd'entrailles, elle n'a point de conur; or, ce qu'il fautaux misères du peuple, ace r'est pas seulement unemain qui donne, c'est surtout des entrailles pourcompatir, des coèurs pour aimer et si la loi peutcontraindre à donner, elle ne fera jamais donneravec abondance, parce que ce qui donne avec abon-dance, c'est le cuour qui s'ouvre dans sa spontanéitég6néreuse.

Frappés de voir l'impuissante de la loi, des bom-mes ont eu l'idée de recourir à la force; ils ontconstruit pour les sociétés à venir un mécanismesocial tel que le monde n'en a jamais vu ce méca-nisme redoutable fera monter les petits jusqu'à lahauteur des grands, et fera descendre les grands auniveau des petits; il se traduit par ces mots servirou mourir ; la fraternité ou la mort. C'est la frater-nité et la félicité qu'ont rêvé ces hommes pour lepeuple des malheurenz; mais quel rêve' une frater-nité entre la prison et l'échafaud; une félicité aqmilieu des ruines et du sang !

Ce n'est donc pas la science, ce n'est pas la loi; cen'est pas la force qui peuvent nous sauver; la cha-rit' seule le peut. Pour servir, en effet, il faut aimer; l'amour seul consent à se faire esclave; orl'amour est le fondement de la charité; pour servir,il faut s'abaisser, or la charité n'étant que l'amourde Dieu incliné des profondeurs de Dieu jusqu'auxprofondeurs de la misère, aé cherche qu'à. s'abaisser;s'abaisser, c'est son besoin, son mouvement inévitable. La charité peut donc seule créer des servicesvolontaires, et s'il faut vous la montrer, a dit l'ora-teur, la voici : Voyez cette jeune fille qui s'en vapar les rues, cherchant les misères les plus oubliées;la petite soeur des pauvres de}tend de degré en degré tontes les misères humaines pour arriver à lanernière; elle trouve, en effet, aux confins de lamisère humaine, une misère qui semble se composerde toutes les autres : là elle trouve un homme quiest pauvre, un homrne qui est vieux, qui est malade,qui est seul et qui a tout à la fois à supporter cesquatre misères : la pauvreté, la maladie, la solitudeet la vieillesse. Quand elle a vu ce malheureux, lapetite sceur des pauvres se prend à l'aimer, elle luirlit, avec une éloquence qui se traduit dans sesbienfaits :

Pauvre frère, tu es seul sur la terre; tu n'asplus personne pour t'aimer : viens avec nous, nouss3rons tes enfants; pauvre frère, tu es pauvre, tun'as plus rien sur la terre, tu n'as plus le pain, tun'as plus le vêtement, tu n'as plus l'habitationviens, viens dans no redemeure, nous te donneronsle pain , le vêtement et l'habitation; tu es malade,pauvre frère, tu as des blessures : viens dans notremaison , nous soignerons tes blessures. Ah! viensavec nous, si nous n'avons pas de pain, il te resteratoujours une ame pour compatir à tes souffrances ,un coeur pour t'aimer, quoi qu'il arrive. Si notrevie est dure et pénible, nous ne garderons jamaispour nous le dernier morceau de pain dont tu pour-rais avoir besoin pour vivre encore un jour. Voilàlr charité, et voilà les remèdes qu'elle sait apporterà notre première misère, la misère des corps.

La seconde misère est celle des coeura; elle con-aiste dans la privation de l'amour. Celui qui n'aimepas ou qui n'aime pas bien, est dans la misère duCeur; celui qui aime beaucoup est riche par lecceur; celui qui aime le plus et qui aime le mieux ,est le plus riche. Aussi lorsque nous n'aimons plusp rsonne, lorsque nous nous sommes persuadé qu'iln'y a plus personne pour nous aimer sur la terre,que cela soit réel ou imaginaire, alors la vie nous,est douloureuse, alors pour nous le ciel se fait noir,e, la terre devient comme un désert affreux; leoxur de l'homme est comme un enfer, où l'on diraitqt il n'y a plus que la haine pour le ronger; lahaine, c'est là le mal qui afflige l'homme; et ce mal,il est le même pour les sociétés; ce qu'il y a de plusantisocial, de plus incompatible avec l'existenced'unesociété, c'est la haine. La société, en effet, c'estl'harmonie, la haine c'est le désordre; la sociétéc'est l'attraction, la haine c'est la répulsion : aussi iln faut rien attendre d'une société, tant que la hainevit dans son sein. Eh bien! nous l'avons vu, lemal de la haine, s'attacher au ccour des générationscontemporaines, et ce mal, c'esten vain qu'on essaierait de le dissimuler, il existe encore. On dit,8est écrié l'orateur, que lorsque le pâtre conduit soutroupeau aux bords du mont Vésuve, quelquefoisau milieu de la nuit, il écoute quelque chose quimurmure au fond du volcan; eh bien! si vousdoutez d'une oreille attentive le bruit qui se fait aufond de la société; même au milieu du calme que nousl'ait la paix , vous entendrez encore quelque chosequi gronde. Ah ! c'est que, si nous avons déposé lesarmes, nous n'avons pas tous déposé la haine, et lapaix n'est faite, la société n'est sauvée que lorsqueles coeurs ont désarmé, c'est-à-dire lorsqu'il ontdéposé la haine. .

En présence de cette situation qui est une réalitévivante, il y a une grande nécessité; c'est la néces-sité d'une médiation qui peut seule nous sauver,et cette médiation, il n'y a que la charité qui puissenous la faire.

Pour faire une médiation, il faut tenir par sonazur aux êtres qui se trouvent divisés; il faut end'autres termes que la réconciliation s'accomplissedans un élément opposé celui qui a fait la sépa.ration. Ce qui a fait la séparation, c'est la haine- cequi doit faire l'unité, la réconciliation, c'est l'amour;tuais l'amour, cette grande puissance dont Jésus-Christ est le type immortel et divin, qui le donneai ce t]'eSt la charité? - Le dévouement des petites

Soeurs des pauvres, qui sont, elles a'us&, lies n- Le bit est stt sud oint assét fotqdiatrices, est là pour l'attester t Le ciel est entièrement couvert.

Q ChOS remarquable, a dit l'orateur, à l'heure où -:

les générations se Iaissatent, et semblaient mendcéess Lë Jrju#vtai des Déb H! consacre l'article suivant âde s'anéantir mutuellement, on vit tout à coup ap-paraltre quelques femmes chrétiennes qui venaientpour réconcilier les hommes entre eut i elles n'avaient pas songé à la sublimité de leur mis'Sion.mais c'est Dieu qui les envoyait, et c'était là leurpuissance; ces femmes ne savaient rien du bruitqui se faisait dans le monde; elles avaient le crucifixdans leurs mains et la parole de Jésus Christ dansleur caeur, et i lies venaient poer secourir; ellesavaient recueilli les vieillards, et les montrant rajaunis par [elar amour et leur dévouement, ellesdisaient aux novateurs, aux philanthropes, auxidéologues, aux chercheurs de systèmes : soutenezmaintenant, si vous posez, que la religion catholique est impuissante à soulager là miséré. r"

La troisième misère est celle des aines , elle con-siste dans la diminution, ou la privation totale de lavérité dans les ames Cette misère est encore plusgrande que les autres, elle est si universelle que leshommes qui Pavaient faite par leurs doctrines etleurs erreurs, effrayés eux-mémos des abîmes qu'ilsavaient creusés au fond de l'ame des peuples, se sontpris à s'écrier : 11 est temps de refaire au peupleune croyance, un symbole. II n'est que tropvrai de dire qu'il faut une prédication nouvelle duchristianisme pour le peuple qui ne croit plus.Mais quelle sera cette puissance de la prédicationcontemporaine ? ce sera encore la charité.

De nos jours, le christianisme apparaît aux géné-rations abusées, non plus comme le bien mais commele mal; à force d'entendre répéter partout que['Église favorisait la misère, la pauvreté, la servitude, le peuple a fini par en croire quelque chose, etil a dit tout bas dans son ceeur : peut étre que, siPEglise n'était plus là , il en serait tout autrement,C'est là l'obstacle que doit combattre la prédicationcontemporaine pour étre efficace. Son couvre estdonc une rouvre de persuasion. Or, ce.qui persuadece n'est pas tant la manifestation de la vérité, testsurtoutla manifestation du bien ; la vérité, en effet,nous la repoussons alors qu'elle nous est importune.Mais le bien , Iersque nous savons que c'est le bienet rien que le bien , nous l'appe'ons, nous l'aimons,nous l'adorons quelquefois-

Il faut donc que la religion apparaisse avec saphysionomie native, la physionomie du bien, etpour cela il faut qu'elle préside au soulagement de.la misère des peuples; quelle autre puissance quela charité pourrait accomplir cette glorieuse etsainte mission? La charité n'est-elle pas le bien lui.morne se révélant dans ses bienfaits, n'est.elle pasla vérité même?

Ce qui fait la grande puissance de la parole, alorsmême qu'il n'y a pas autre chose que la parole, cen'est pas ce que Platon appelait la splendeur duvrai, c'est-à-dire la beauté même; ce qui entralnedans la parole par-dessus tout, c'est la manifesta-tion du cour et del'ame; si telle est la puissance'de l'ame qui parle, que faudra -t il penser de l'ainequi agit, qui se traduit dans des dévouements etdes sacrifices? La puissance du dévouement estcelle qui produit les effets les plus irrésistibles;l'heureuse influence des Petites Soeurs des Pauvressur l'esprit de ceux qu'elles recueillent prouve bientout ce que peut la parole du bienfait.

Ah : je voudrais, e dit en terminant l'orateur, jevoudrais que Dieu en ce moment donnât à ma voixqu&ques-uns des sous de sa lyre divine, auxquels il

n'est pas donné à l'homme de résister; avec quelsaccents persuasifs je vous dirais : Mes frères, don-nez, donnez pour ces pauvres; vous pouvez, en re-tranchant un peu de votre superflu, eu vous pri-vaut de tant de choses dont vous n'avez pas besoin,faire tant d'heureux! vous pouvez procurer à tantde pauvres un asile assuré sous le toit des PetitesSoeurs des pauvres! Oui, donna pour eux, et don-nez pour vous aussi; faites pour les autres ce quevous voudriez que l'on fit pour vous-mêmes; carqui est bien sûr ici de n'avoir pas besoin de ren-contrer un jour sur son chemin la Petite Soeur des,pauvres? Vous, qui m'écoutez, vous êtes riches,mais pour balayer votre richesse, que faut-il ? Pourvous réduire à la pauvreté, il ne faut que le souffled'une révolution. Vous avez la santé; mais, pourvous rendre infirme, que faudrait-il? Une de cesmaladies qui arrivent d'autant plus terribles qu'el-les sont moins attendues. Vous êtes heureux avecvos enfants, vous vous asseyez joyeux au banquetde la famille, mais que faut-il pour vous jeter dansla solitude, dans une solitude affreuse ? Il faut unde ces coups que la mort frappe à droite et à gauchedans son impitoyable rigueur. Ah ! donnez doncpour vous-mêmes ; mais j'ai encore mieux à vousdire : donnez, donnez pour l'amour de N. S. JésusChrist, donnez à ces petits qui sont petits parmiles plus petits, donnez à ces pauvres qui sont pau-vres parmi les plus pauvres.

Après ce discours, le R. P. Félix a fait la quêteen faveur des Petites Soeurs des pauvres. Nous nedoutons pas que la moisson recueillie par l'orateurn'ait été fort abondante.

Hkr, en l'absence de son domicile, de la femmeP. F., qui avait été vaquer à ses affaires, quelquemalfaiteur, en forçant la serrure, s'est introduitdans sa chambre, rue Fourbastard, 8, et lui a voléla somme de 100 fr. qu'elle avait dans l'armoire oùelle avait laissé la clé.

Hier 14 mai , le thermomètre centigrade de M.Bianchi s'est élevé au maximum de 14°,2.

Ce matin 15 mai, le minimum a indiqué 8°.Le baromètre est descendu au dessous de pluie ou

vent, d'où il faut induire que le mauvais tempscontinuera encore. Il a plu hier et cette nuit presqueconstamment, quoique avec peu de force.

utle lr4istë distinguée qui vient de mourir à Ton-loff9d.

M" Jrtryutttt 1.A peine avait dll achevé de fendue hommage à la

mérioire de feu M. Isabey père, que l'on apprenaitla mort d'une artiste qui s'est rendue célèbre par laperfection et les perfectionnements qu'elle a ap-portés dans l'art de peindte $6f M porcelaine.hfm Marie-Victoire faquotot, né6 à Paris le 15 jan-vies t77l, est morte subitement te 27 avril 1855 àToulouse, âgée de goatrevingttibis ans.

Peu d'artistes ont mené une vie plus active et pluslaborieuse que M Jaquotot. Douée heureusementpar la nature, au lieu 6e s'en fier, comme cela ar-rive si souvent, à ses dispositions, dès sa jeunesse,elle rassembla toute la force de son attention pourdonner toute la solidité possible d'abord à ses études,nuis à ses travaux. De tous les artistes qui ont ap-pliqué leur talent à la peinture sur porcelaine, il

n'y en e aucun qui se soit montré aussi fidèle auxoriginaut des mattres qu'ils ont voulu reproduiré etqui ait donné autant d'éclat et de fermeté à ses ou-vrages que Mme Jaquotot.

Il y a peu de cabinets en Europe aujourd'hui quine possèdent quelque bel ouvrage de la main decette habile artistel mais c'est à la manufacture deSèvres, pour laquelle elle a particulièremant tra-vaillé, que se trouvent réunis ce que lori peut appeler ses chefs.d'oeuvre.

Nous ne pouvons faire un plus bel éloge de cellepersonne distinguée qu'en rappelant ici ses princi-paux ouvrages On a d'elle des copies sur porce-laine de la Viergejardinière, de la Vierge de Foui

gno, de la Vierge au Poisson, dé la Vierge auxoillets, et de la Vierge au voile, d'après` Rapbaél.Elle a reproduit également avec supérierité la BeulrFérortnière de léonard de Vinci, Anne de Boleyn deHoibein, et la reine Anne de Clèves d'après le portrait de Van Dyck.

Des maîtres modernes elle a copié sur porcelainePsychée et l'Amour, de Gérard, ainsi que la Corinneet quelques portraits du même artiste, puis la

Danaé et l'Atala, de Gironet.Sous la Restauration, de 1817 à 18$7, Mm. Ja-

quotot a été successivement nommée peintre du ca-binet; puis premier peintre en porcelaine.

Elle avait été chargée vers 1811, par l'EmpereurNapoléon, de peindre un magnifique service dedessert destiné à l'Empereur Alexandre Ier deRussie, ouvrage qui fournit à l'artiste l'occasion demontrer la variété de sou talent. Le nombre desportra ifs qu'elle a Si habilement fixés sur la porcelaineest très grand; et nous nous bornerons à citer ceuxdu duc de Weltington, de [Empereur et de Corvi-sari, d'après F Gérard.

Non seulement Mmc Jaquotata apporté de grandsperfectionnements à la peinture sur porcelaine parle mérite et le nombre desouvrages qu'elle a laissés,ruais elle a encore puissamment contribué à donnerà cet art, si peu avancé encore il y a soixante ans,un développement remarquable par le nombre desélèves habiles qu'elle e laissés. Jusqu'à Mine Jaquo-tot, la peinture sur porcelaine ne s'élevait guère'em-au-dessus d'un genre de pur agrément, dont lploi se bornait à orner la vaisselle précieuse ou les

bijoux ; mais depuis que cette dame s'est emparéede cet art, elle l'a rendu sérieux et important aupoint de l'associer en quelque sorte à celui.des plusgrands maltres. En effet, si l'on réfléchit à la des-truction probable dans un temps donné des ouvra-ges des grands maltres contre lesquels le tempsexerce incessamment ses ravages, quel prix ne doit-on pas attacher à de belles copies imprimées à toutjamais sur une matière sur laquelle le soleil, l'airet l'humidité. n'ont aucune puissance ?

Mme Jaquotot , outre les regrets que sa perteinspire à ceux qui l'ont connue, mérite donc aussila reconnaissance de tous ceux à qui les arts sontchers. C'était d'ailleurs une personne aimable,spirituelle, et qui se délassait de ses grands tra-vaux en se livrant à un autre art qu'elle chérissaitet cultivait d'une manière fort agréable. Elle étaitmusicienne, et a laissé même descompositions agréa.bles dontquelques unes ont été gravées.

E.-J. Delécluze-

Castres, 13 mai.Samedis 5 avril, à quatre heures et demie du

soir, le pont en construction sur l'Agoùt, près del'usine de Salvages, s'est subitement écroulé. Dès laveille, après que les trois arches qui le formaientavaient été décintrées. un affaissement considérables'était produit dans l'arche du milieu. Malgré cefâcheux indice, on espérait que les côtés résisteraientet que le pont pourrait être sauvé; mais l'affaisse.ment de l'arche centrale Lit des progrès jusqu'aumoment où elle céda tout à fait. Alors les deux ar-ches latérales, n'ayant plus d'appui de ce côté ,s'écroulèrent à leur tour, et dans leur chute dégra-dèrent considérablement les piles construites engrande partie en moellon.

(Castrais).

CONCOURS RÉGIONAL DE PÉRIGUEUX.Voici la liste des récompenses qui ont été décer-

nées dans le concours régional agricole de Périgueux

ESPÈCE BOVtfit.Race garonnaise. - Mâles.

181 prix. - Taureau de 20 mois , à M. Cousin(Pierre), à Patuque, canton de Seines (Lotet-Garonue).

2° prix. - Taureau de 28 mois, à M. Chaumette,médecin, à Bordeaux.

3e prix. - Taureau de 2l mois, à M. Alfrcd deLavergue, propriétaire à Pomirou, canton deMontréal (Gers),

46 prix. - Taureau de $ ans 1[R, à M. Jules deStAmant, à Montflanquin (Lot-et-Garonne).

Mention. - Taureau de 21 mois, à M. Duvigneau,de Montcarret (Pordcgne).

Femelles.

ter prix. Vache de 4 ans 10 mois , à M. Al-fred de Lavergne.

Re prix. - Vache de 5 ans 1f!, à M. le marquisde Fayolle (Dordogne),

Races gasconne et bazadaise. - MÔlss.

j.r prix. y Taureau gascon de 20 mois, à M. Da-rolles, à l'Isle enJourdain (Gers).

2e.prix. -Taureau bazadais de 30 mois, à M. Tau-zin, de Bazas (Gironde).

3e prix. - Taureau bazadais, de 2 ans 10 moi'-, àM. Louyne, métal er de M. Saije, à Bazas.

40 prix. -'taureau bazadais de 20 moisi à M. AI-f red de Lavergne.

Femelles:

fer prix. - Vache gasconne de 5 à 6 ans,M. Bernard Carrère, de Samatan (Gers.

Le 2' pris a été rélerté.Racés jvançaises pures oit croisées entre elles.. -

Mâles.

1.r prix. -Taureau de Baretous (Hautes-Pyrénées)de 3 ans,à M. Becqué d'Assat (Basses-Pyrénées).

2e prix. -Taureau périgourdin, de 2 ans, à M. Vi-gier, de Pergerac (Dordogne).

3e prit. - Taureau limousin, de2 ans 1[2, àM. Sourdeaux, de Montagrier (Dordogne).

4e prix. - Taureau limousin, de 18 mois, à M.Bardonnaux, à Payzac (Dordogne)

Mentions. - Taureau limousin, de 14 tnbis, à M.Duranton, de Saint-Victor (Dordogne). - Taureau périgourdin, de 29 mois, à M. Lajonie fils,de Bergerac.

Femelles.Ter prix. - Vache limousine, de 3 ans 112, à 1I8

Bugeaud, de Payzac (Dordogne).2e prix. - Vache gâtifie, de 7 an§, à M. Eymery,

propriétaire à Périgueux.Mentions.- Vache bretonne; de 5 ans 4 mois, à

M. Labbé, de Lareille (Dordogne). - Vache li-mousine, à M. de Damas, à Hautefort (Dordogne).

Races étrangères pures ou croisées. - Mâles.

tef prix. -Taureau de Hollande, de 3 ans, à M.Durand, de Corbiac (Dordogne).

2e prix. - Réservé.Rappel du fer prix. - Taureau Durham, à M. Léon

Barré, à Cravans (Charentelnférieure).Femelles.

I.' prix. - Vache Durham, de 31 mois, à M.Léon ltarrs.

2 prix. - Vache hollandaise , de 7 ans, à M;I

Montagut, de Marsac (Dordogne).ESPÈCE ovixx.

Races diverses. -Mâles.ter prix. - Bélier de 2 ans, race Newkem,.à Me

Lourre, directeur de la fermeécole de Batin(Gers).

2e prix. - Bélier anglo-mérinos, de 13 à 15 mois,à M. Prom, de Saint-Caprais (Gironde).

3e pris. - Bélier, de 2 ans, anglo-lauraguais, à M.Lourre directeur de la' fermeécole de' Batln(Gers).

4e prix. - Bélier dishley-gascon, de 3 ans, à M. d.Saint-Amant, de Montflanquin (Lot-etGaronge)e

5e prix. - Bélier chamois, de lE mois, à M. Jouffrey, de Saint-Aulaye (Dordogne).

Femelles.ter prix. - Brebis anglo-mérinos de 13 à 15 h èis,

à M. Prom, de Saint-Caprais.2e prix. - Brebis anglo-lauraguais, à M. Lourre ,

déjà nommé.Mention. - Brebis chamoise et charmoise demi=

sang, à M. Jouffr®y, de StAulaye.ESPÈCE t!ORCINE.

Races indigènes pures. - Mâtas.1r prix. - Indigène du pays, d'un an, à M. Bu-

geaud.2 prix. - Réservé.

Femelles:

jr eprix. - Périgourdine de 12 ans, à M. Dubois,à Champcevinel (Dordogne).

2e prix. - Du pays, 3 ans, à M. Laplante, à Pé-rigueux.Races étrangères pures eu croisées. - Mâles

fer prix. - anglais de Rendatl, de 2 ans, à M. lemarquis de Malet, de Sl.Estèphe (Dordogne).

2e prix. - A nglr is Coleshille, de 3 ans, à M. lemarquis de Dampierre, de Plassac (Char.lnfér.).

3e prix. - Verrat, appartenant à M. Léon Barre.

Femelles.ter prix. - Coleshille, de 2 ans, à M. le marquis

de Dampierre,2 prix. - Hampshire de 2 ans 112, à M. Fargeau,

de Lapauze.VOLAILLES ET Al1IYAUx DE BASSE-COUR.

50 fr. et une médaille de bronze, pour un coq etdeux poules, âgés de 8 mois, race du pays, à M.do Lamothe Mouchet, à la Vdledieu (TeroetGa-ronfle).

50 fr: et une médaille de bronze, pour un coq etdent poules de race cochinchinoise, à M. Buis-son , de Bergerac.

50 fr. et une médaille de bronze, pour un coq etdeux poules de race américaine, à M. Fâuconney,de Périgueux.

40 fr. et Ofla wédtiille de bronze, pour uti coq et

É

une poule de race normande, à M. da Gamanson,1

à Férigaoüa.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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1

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t

JOURNAL DE TOULOUSE.

40 fr, et une médaille, pour un coq de race cochinchinoise, de 21 mois, à M. Lacoste, de Périgueux.20 fr, et une médaille, pour une paire de pigeonsjncobios et une paire de pigeons romains sanshuppe, à M. de Lamothe-Mouchet.

%ACDINES, APPAR131Ls,INSTRIJM1NTS,CtC.

Rappel de médaille d'or. - M. Fargeot (Edouard),commune de Celles (Dordogne) : batteuse à va peur.

Médaille d'or. -M. Desport, à Nontron (Dordogne) :instruments d'agriculture.

Médaille d'or. - M. Legendre, à Saint-Jean d'An-gely (Charente-Inférieure) : machine à dépiquer.

Médaille d'argtnt. - 3711: Clamajeran et Roberty,fabricants au château da la Lamberty, communede Sainte F)y-(Gironde) ; collection d'outils dedrainage.

Médaille d'argent, M. Hallié, à Bordeaux : outils.Médaille d'argent. -- M. Roehon-Duvignaud : herse

brisée et instruments.Médaille d'argent.-MM. Pradhieret de Lentilhac,

fabricants à Périgneux : charrues.Médaille de bronze. - MNI. Roche , à Lanouaille

(Dordogne) : deux charrues. _ Ligardes, à Gontaud (Lot-et-Garonne) : charrue en fer pour cui-tare de la vigne. - Darnis aloé, de Terrasson(Dordogne) : brise-motte articulé. -Durioux,uGrand Brassac ( Dordogne ) : charrue légère. -Rochou-Davignaud, à Périgueux : plantoir mé-canique pour semailles. - Î3oudonnière Reclus ,à Bergerac : villebrequin pour percer les bar-tiques.

1'RODUITS AORIGOLES,

médaille d'or. - M. le marquis de l)arnpierre: Toisons de béliers, brebis et agnelles.

Médailles d'argent. - MM. de Saint-Amant, dëMontflanquin ( Lot et-Garonne ) : toisons deValbrunia; à ait Aréier (Dordogne) i vin rougi;pommes deterre , haricots, etc. - Mahne.u,confiseur à bordeaux : Conserves de fruits.

Médailles de bronze. -- MM. Gaurnondie de laChausselie, à Périgueua : Vin rouge. - Léo-nardon Lapervenche, médecin,à Vanxains(Der-dogne) : cocons et sangsues. - llessot de Lamu-the, à Périgueu : laine etsoie.- Griot de l'Ftang,à la Malignée ( Dordogne) : alcool de betteravefroment, etc. - Calbiac , à Casteljaloux (Lot et-Garonne) tuyaux de drainage. - Pinette( Emile ), de Bergerac : vin blanc. - Dujarricfrères, à Périgueux : liqueurs. - Dubourdieu :tuyaux et poterie.7 Médailles d'argent et 300 fr. argent, ont été

d istribuées de la manière suivante, aux gens à gages50 fr, et une médaille d'argent, à M. Antoine

Marty, maltre.valet chez M de Puntoua et Da-rolles, depuis plus de 30 ans, propriétaire du tau-reau, n+ 21, qui a obtenu le 1^t prix de Lisle-en-Jourdaiu.

50 fr. et une médaille d'argent, à Jean Latourie,employé depuis plus de 20 ans, chez M. Saint.Amans, propriétaire du taureau qui a obtenu le4e prix.

50 fr, et une médaille d'argent, à Jean Perin , mai-tre-bouvier; chez M. Alfred de Lavergtê, pro-priétaire des animaux qui ont obtenu 3 prit anconcours.

40 fr. et une médaille dsargent, à `Jean Vou, em-ployé depuis 15 ans, chez M. Duvigneaux , pro-priétaire d'un taureau qui a obtenu une mentionhonorable.

5o fr. et une médaille d'argènt, à Uaptisté Salenave,berger p i si s plus, de 10 ans, chez . M. Prome ,propriétairé dn'bélier et des brebis, primés sousles n++ 77 et 96.

40 fret une médaille d'argent, à Jean-Marie Marty,berger depuis 5 aDs l,.chez hl. Lourrei à Batin(tiers), preprtétaliliryrs et brebis na #9=170 et 176.

20 fr. et une médaille d'argent, à Pierre Gu1hard,employé depuis 10 ans , chez; *. Lajonie, pro-prietaire du taureau qui a obtenu une mentionhonorable.

On lit dans le Coutritir de LyonUne motion pour l'amélioration physique de la

race humaine vient d'éttte faite et crise en considé-ration dans la réunion pt6paratoiré du comice agri-cole de Givors.

Considérant que la production humaine est plusimportante, au pointde vue industriel seulement,que la production animale, et qu'on doit se soucierdavantage de la santé des hommes que de celle des1x ufs, un des membres a proposé d'instituer desprix pour les petits propriétaires, fermiers, valetsde ferme ou manourriers qui présenteraient à l'exa-men d'un jury spécial les enfants les mieux cousu.tués et les plus beaux, de l'âge de ugi à deux ans.

NOUVELLES D'ITALIE.

L'Univers publie une correspondance de Romequi nous apprend que la nouvelle de l'attentat com-mis contre f'Empereur y est parvenue par le télégra-phe électrique dans la nuitdu 28 au 10, c'est à-direquelques heures après l'événement; le lendemaindimanche, toute la ville en était informée, et, lundisoir un Te Deum a été chanté à l'église Saint-Louis.desFrançais Mgr Level, supérieur de la cornmu-nauté française, a officié ; il était accompagné del'abbé Lucien Bonaparte, fils du priuée de Canino ,et qui vient d'être promu au diaconat.

Le vieux roi de Bavière est arrivé 'à Rome et a

persécutions que nos lecteurs connaissent en partie,et qui sont loin d'être arrivées à leur terme? C'est1. uo de ces mystères que nous ne nous chargeonspoint d'expliquer..

PAUmô , 12 Ltsi.Le Moniteur publie un décret qui autorise la caisse

d'épargne établie à Florac (Lozère) ;Des promotions et nominations dans l'ordre im-

périal de la l'gion d'honneur. La confirmation denominations dans le même ordre faites, à tige pro-visoire, par le général commandant en chef l'armeed'Orient, et concession de médailles militaires;

Les nominations de deux commissaires civils etd'un conseiller de préfecture en Algérie.

- On lit dans le MoniteurNous sommes autorisés à déclarer que l'Einpe-

reur et l'Impératrice voulant se réserver, à la pro-chaine Exposition, le libre choix des objets qu'illeur conviendrait d'acquérir, Leurs Maj:s,és n'ascepteront aucune des offres qui leur seraient faites.

Proramure de la cérémonie O'inaugurantru de l'lrposition unimerselle.

L'inaugur,ition de l'Exposition universelle auralien le 15 ruai, à une heure préeise, au palais del'Industrie.

S A. 1 le prince Napoléon,p;'ésidentde la corrimission impériale de l'Exposition, accompagné desofiiciers de oa maison, des secrétaires généraux etlu coinm,ss ire général, recevra Leurs Majestés àla grande entrée du palais de l'Exposition et lesconduira jusqu'à l'estrade du trône.

ii:i. les membres du Sénat, du Corps législatifet du conseil d'Etat prendront place sur les ban.(luettes du rei de-chaussée, en face, à droite et àgauche du trône, dans l'axe du bâtiment;

Derrière eux et dans l'ordre suivant, aux ban-quettes désignées par des écrlteauk, se placeront lesmembres de la commission impériale, dujury inter.national et MM. les commissaires étrangers, lesdéputations de la mai istrature, des comités d'armes,des ministères, ete.

La euur de cassation,La cour des comptes,Le conseil supérieur de l'instruction publique,L'Institut de France,L'état-major de la garde nationale,L'état-major de l'armée,La cour impériale de Paria,L'archevêque de Paris et son clergé,Le préfet du département de la Seine et son se

crétaire général,Le préfet de police et son secrétaire général,Le conseil de préfecture de la Seine,La commission muuisipale et départementale,Les maires de Paris,Les sous-préfets de Sceaux et de St=Denis,Le recteur et le corps académique du départe-

ment de la Seine, 4 ;

Le tribunal de première inst.+nce de la Seine,Le tribunal de commerce de Paris,Les juges depaix.de Paris,La Chambre de commerce de Paris,Le conseil des prud'hommes,Les membres des corps impériaux des ponts-et-

chaussées et des mines,L'Académie impériale de médecine,Les professeurs ët administrateurs du muséum

d'histoire naturelle,Les professeurs et membres du conseil de perfec-

tionnement du Conservatoire des arts et métiers,Les Facultés de Droil et de médecine,Les professeurs de l'Ecole des beaux arts,Les secrétaires généraux des ministères,Les inspecteurs généraux des ministères,Les inspecteurs généraux et directeurs des admi-

istrations oen*rales,Les sociétés d'agriculture et d'horticulture,Les administrateurs des ministères et des deux

préfectures.- tr

- Le ministre d'Etat vient de constituer la com-mission chargée de décerner les primes aux meil-leurs ouvrages représentés pendant l'année 1854sur les théâtres de Paris et des départements.

Le président du Conseil d'Etat a accepté la présilence de cette commission, qui est composée de

MM. Mérimée et Lebrun, sénateurs, membres del'Académie Française; Scribe et Désiré Nisard, membres de l'Académie Française;.Hippolyte Ruile,biblio,hécaire de la ville de Paris; Théophile Gautier etEdouard Thierry, hommes de lettres; CamilleDoucet, chef de la section des théâtres.

Les fonctions de secrétaire de la commission se-ront remplies par M. Cabanis, chef du bureau desthéâtres.

Les primes à distribuer sont au nombre dequatre

à Paiia ou dans les départements, sur quelquethéâtre que ce soit, autre que le Théàtre-Français,et qui dans toute espèce de genre, dans les cadresmémo les plus restreints, aurait au plus haut degrérempli des conditions analogues.

La commission pourra proposer au ministre d'Etatde répartir le montant des primes dans des condi-tions et des proportions autres que celles figées parl'arrêté ministériel du 12 octobre 1851.

Six exemplaires imprimés ou deux manuscritsdes ouvrages destinés au concours devront être dé-p,sés du 15 au 31 niai, entre les mains du secré-taire de la commission, au bureau des théâtres dumirai>tère d'ltat.

- On lit dans l'Echo de la frontière du 1'L'histoire offre peu d'exemples comparables à Pat

taque et à la défense de Sévastopol; néanmoins cesexemples existent et nous en trouvons un parfaite-ment identique dans les annales des Pays-Bas. Nousvuulons parler du siée de la ville d'Ostende, sur-nommée la Trois nouvelle, rendue le 20 septembre1604, aux archiducs Albert et Isabelle, après plusde trois années de luttes et d'efforts. Ostende étaitpour le parti de la réforme et de Maurice d'Orange,et se trouvait constamment ravitaillée à l'aide de lamer par les Hollandais et les Anglais. Elle avait deplu;, comme appui, l'armée du prince d'Orange quiteuoiG la campagne à une journée d'étape de la villeassiégée,

A Sévastopol, les assiégeants tiennent la mer,mais la ville n'est pas investie du côté du Nordoù se trouvent des forts et une baie large deplusieurs kilomètres; c'est par là que les assiégésreçoivent des munitions nouvelles, des renforts, desvivres et font évacuer hurs malades, leurs blessés,et les gens inutiles à la défe se. II en arriva de mêmeà Ostende, qui perdit jusqu'à sept gouverneurs dela place; on y envoyait de nouveaux officiers, destroupes fraîches, de l'arpent, et les vivres étaientaussi abondaus après trois ans de siége que le pre-mier jour de l'attaque.

On dit qu'il n'y e pas de place imprenable, à con-dition toutefois qu'elle ne sera pas secourue; Ostendetomba cependant malgré l'avantage de sa position,devant les attaques répétées du marquis de Spinola..11 en sera de même de Sévastopol qui, en dépit deses moyens de résistance, doit succomber un joursous les coups des alliés. L'intrépidité des assié-geants, les progrès auxquels ils sont parvenus dansl'art militaire, la puissance des moyens dont ilsdisposent sur terre et sur ,mer, tout fait espérer quel`histoire dé nos armes aarà bientôt .fue bellepagede plus.

- Au siècle dernier encore, des super' Litions detout genre avaient un libre cours : on en troupe lapreuve dans une pièce curieuse empruntée à fa Re-vue dis Lyonnais. Il arrivait quelquefois que l'aatorité supérieure recevait des iequêtes à fin dofitenirle crâne du supplicié, auquel la superstition popularre attribuait de grandes vertus médicales; etce qui est plus étonnant, l'autorité n'hésitait guèrea'accorder de pareilles demandes. Dans la requêtesuivante, c'est un collège d'administratenrs qui sollicite la dépouille mortelle d'un supplicié pour lesoulagement de ses pupilles, et promet en échangela prière des pauvres confiés à ses soins :

n A Monsieur, monsieur le président de la Courdes Monnoyes, lieutenant-général criminel en fia`senechaussée et presidial de Lyon.

a Suplient humblement les sieurs recteur et ad-ministrateurs de Paumone générale en cette ville,et vous remontrent qu'ils ont besoin dans la forma -cie (sic) de la charité de plusieurs crânes de resteshumains de sujets décelez de mort violente pours'en servir dans la composition de plusieurs remè-des très nécessaires, et entr'autres contre l'épilepsiedont plusieurs de lade maison sont atteints. C'estpourquoi ils sont obligez de recourir à vous.

A ce qu'il vous plaise, Monsieur, attendu lanécessité cy-dessus et pour le bien des pauvres, persmettre au chirurgien de la dite maison de choisir etenlever, dans la cave des sieurs pénitents de la Mi-séricorde, les crânes qu'ils trouveront propres pourla composition desdits remèdes, et à cet effet nos-dits sieurs pénitens seront in vités de permettre leditenlèvement, et les pauvres de la dite aumone pritront pour votre prospérité et santé.

M BOURG, CRRISTIN. u

Voici la réponse à cette suppliqueSoit fait comme il est requis, à Lyon ce 13

septembre mil sept cent dix.I CLARET LA TOURETTE. é

(Athenæum).

Le 21 avril, dit le New-YorkHerald, une procession d'Allemands et d'Irlandais , la plupart prisde boisson, s'est formée dans la matinée, et, aprèsavoir parcouru les rues de notre ville, précédéed'un tambour et d'un fifre, s'est rendue à la placedu Palais-de-Justice, où bientôt un rassemblements'est alors réuni. La police a voulu empêcher la déwonstration , dont le but était de protester contrela loi du Maine; une mêlée générale s'en est suivie,et un des commandantsa été tué; cinq ousix autresont été blessés. L'effervescence s'est calmée aprèsl'arrestation des principaux meneurs.

.Dan Iaprès midi, l'émeute a relevé la tête; unetroupe d'Allemands, armés de fusils et de couteaux,a tre 'ersé la rivière et s'est dirigée vers la place duPalais de-Justice, et les hostilités ont immédiatementrecommencé.

Un agent de police a été tué d'un coup de fusiliré pal les Allemands, et il y a eu plusieurs blessés

de partet d'autre. rOn remarquera que les auteurs de la manifesta.

lion populaire contre la loi de tempérance avaientpris la précaution de se mettre en état d'ivresse.afin p obablement de trouver des arguments pé-remptoires en faveur de leur cause.

(Patrie). E. Mouttet.

été reeu par le Saint-Père. Le comte de Trapani , l'année, sur tout autre théâtre que le ThédtreFran-frère du ici de Na(S'es, est également à Rogne. Ce çais,,ou mônedonné pour la, première fis sur unjeune milice a été elevé chai les jésuis. théâtre des départements, et qui serait de nature à

Le correspondant de l'Unwcrs , qui rjappelle Cette1

servira 1 eoseignement des classes laborieuses parcirconstance , ajoute ce qui suit : la `pi 6pagation d'idées saines et le spectacle de bons

Comment se fait-il que cette Société, que le roi exemplesdes DSiilit d fi él Ui d 300 f àeuz.ces a aimée au poneare.everne prmee,0r. l'auteur d'un ouvragedans ses colléges son prupre frère, soit mainiefant, en moins de quatre actes, en vers ou eu prose, re-â Naples et dans tout le royaume, eu butte aux , préseut$ avec succès, pendant le cours de l'année,

Une prime de 5,000 fr. à l'auteur d'un ouvragedramatique en cinq ou quatre actes, en vers ou enprose, représenté avec succès pendant l'année surle Théâtre-Français, et qui sera jugé noir le mieuxsatisfait à.toutes les conditions désirables d'an butmoral et d'une exécution brillante;

Une prime de 3,000 fr. à l'auteur d'un ouvrageen moins de quatre actes, en vers ou eu pro e,également représenté avec succès, pendant le coursde l'année, sur le Théâtre-Français, et qui, dan>des proportions différentes, serait jugé avoir r#'nipliau plus haut degré les mêmes co:ditions;

Une prime de 5,000 fr. à l'auteur d'un ouvrageen cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, re-présenté avec succès à Paris, pendant le cours de

-.---

(Correspondance particulière)-PARIS , 13 M II.

Nous avons reçu de nouveaux et curieux détailssur les troubles que nous ont signalés déjà des cor-respondances russes et qui agitent encore en ce m:'ment les plaines fertiles de l'Ukraine. Ces détailsconfirment pleinement la portée politique du moevement.et lui donnent des proportions que nousn'aurions pas d'abord supposées. Voici, d'après les

dernières correspondances, comment l'insurrectionaurait ccmmncé

Des voitorers qui passaient par la Podolie en re-venant de Cri:ni'e, racontèrent dans les environs deMohilew que. bi les Français se battaient contre les

Russes en Crimée, iii n'avaient pas cependant de

mauvaises intentions contre en; qu'ifs voulaientau contraire supprimer les corvées dans toute laRossie

A ce bruit déjà plein de séductions pour les paavras Mujiks se joignit une autre incitation d'unenature pies grave encore. Le diacre d'un villasevoisin de Mohilew ayint remarqué que l'appel dusaint syno:le de Saint Pétersbourg avait trouvé trèpeu d'écho dans les ,,nciennes provinces polonaisesde Volhynre, des Podulie et d'Ukraine, dont les habl-

Gants appartiennent en grande partie à lEglisegrecque unie, prononça des discours en présence des

paysans, dans lesquels il prétendit que le saintsynode avait fait un antre manifeste dans lequel ildéclarait expressément la suppressiondes corvées.L'Empereur Alexandre n'avait pas voulu faire con-naître, il est vrai, cette déclaration aux s.9igneura;mais, lui, diacre, était certain qu'elle existaily puis

qu'il en avait une copie.Le Diacre, poussé par l'ardeur de son zèle peu

clairvoyant, ne s'en tint pas là : il se mit brave-ment à lira le fmeux manifeste annoncé et qu ilavait forte lui-même. Les paysans, déjà excités parce que leur avaient dit les voituriers, coururentalors chez les popes et leur demandèrent la pnblic.tion du manifeste. Ceux-ci dirent naturellementqu'ils ne l'avaient pas. L2.s paysans, irrités, se sou-levèrent contre les popes, les maltraitèrent et f,rmèrent des bandes armées de fourches et de fauX.

Le gouvernement prit immédiatement des mesu-res énegigae3.pour réprimer cette émeute; quel-ques bataillons furent envoyés dans les villagesinsurgés, et lespaysans dispersés. Mais une quarantaine de personne périrent et 200 meneurs furentfaits prisonniers, pour être probablement transportésen Sibérie. D'autres encore ont reçu des coups debâton, et les troupes se sont établies dans les villagesinsurgés.

Il n'est pas douteux que les autorités russes, grâceà leurs moyens de répression accoutumés, ne tar-deront pas à réprimer ces désordres. L'issue de larévolte est certaine pour lés malheureux paysans;mais la question n'estpas I. Pourlesesprits sérieuxquiétudieront le caractère de ce commencementd'insurrection populaire, il ressortira d'une manièrecertaine aussi, que la situation morale et matérielledes populations russes est telle, qu'il suûntdu moin-dre prétexte et des incitations les plus fugitives,pour semer parmi elles des ferments d'agitation.L'irritation est grande dans toute la petite Russie,écrit-ou encore des frontières de la Pologne, et ilsuffirait d'une occasion sérieuse, pool` a11nlner naitilmense incendie.

Havas.

A la fin de la séance de la chambre des comrnuanes du 12, le major Reed ayant appelé l'att ntioudu gouvernement sur l'état critique des affaires pu-bliques a insisté sur l'importance qu'il y aurait àprévenir le mécontentement, en introduisant danstoutes les branches de l'administration des réformesproportionnées aux lumières da siècleet aux justesdésirs de la population.

Lord Palmerston a répondu par un discours dontla r onclusion pleine d'énergie et de patriotisme esttout un manif ste concernant la politique à venirde la France et de l'Angleterre

e Si le pays veut examiner toutes les améliora-lions que nous avons pu faire, le pays et la chambrecomprendront que les changements déjà opérés etceux à opérer encore, et que la grande améliorationdéjà obtenue dans la situation de notre armée à l'é-tranger, doivent justifier l'indulgence de la Cham-bre et nous donner droit du moins à la continuationde la confiance de la nation. (Applaudissements.)

Nous sommes engagés dans une grande guerre;il ne s'agit pas, croyez-le bien, simplement de telleou telle condition de paix ou de guerre, il ne s'agitpas simplement des points qui ont été récesimentdiscutés; toute l'Europe, l'univers entier, l'hùmanité, ont les regards fixés sur la lutte actuelle. (Ap-plaudissements). D'une part, sont l'Angleterre et laFranco, deux grandes puissances, et de l'autre estla Russie, puissance gigantesque et colossale, etvous pouvez être assurés que de l'issue de cette luttedépend, non pas seulement la solution d'arra,ge-ments ou conditions secondaires qui peuvent étru'proposés, mais la question de savoir si l'Angleterreet la France conserveront la haute position qu'ellesont eue jusqu'ici parmi les nations du monde (Ap-plaudissements) , si l'Angleterre et la Erancr lon-beront au rang d'Etats inférieurs, ou si l'ennemicontre lequel nous luttons sera désormais te dic-tateur et la puissance dominatice du monde.» (Ap-plaudissements.) Havas.

Le gouvernementde St.Pét rsbourg affecte de par-Ter, surtout en Allemagne, comme si lui seul entretous était invulnérable. Cette jactance lui a ri ussi`bon nombre de fois et semble devoir lui profiterencore auprès de certaines chancelleries béatementcrédules. L faut que cette supercherie soit percée àjour. Pour cela, il suffit d'étudier et de peler sansprévention le récit succinct qu'on vient de lire.Ses indications parlent plus haut que toutes les dé-clarations des pléuipotenttaires russes.

Havas.

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JOORNAL D TOULOUS!.

- Londres et ses environs , dans un rayon de'20 milles , ont été assaillis avant-hier par un oragedes plus violents. Il a duré une demi.heure. Letonnerre grondait avec force. On eût dit la d&tonation de la plus grosse artillerie. La foudre esttjwbée sur la coupole de Trinity.Churcs. Le lord

Vque de Winchester venait de donner la confir-malion à 3 ou 400 enfants. Le temple était rempli.Une éLorme cl lourde pièce de maçonnerie a étédétachée de la coupole par la foudre : elle s'est briséedans sa chute; un cabman qui stationnait avec savoiture tout près du temple a failli être tué. Unepanique s'était emparée des personnes dans letemple ; la police est venue prévenir qu'il n'y avaitaucun danger.

- L'escadre de frégates a complètement établiaujourdhui, dans la Baltique, le blocus de tous lesports russes, et il a été officiellement annoncé audivers gouvernements du continent qui ont desports sur ces côtes. L'escadre est à présent en croi-sière en vue de l'entrée du golfe de Finlande, entreles villes dUtto et de Dago.

Hier, 3 navires se sont dirigés vers la rade deIlango, où ils ont mouillé au large pendant la nuit.Ilango est tout à fait gelé ; la glace qui, selon touteapparence, est intacte, s'étend à une fort grande dis.tance, à l'extérieur des forts. En cet état de choses,nul doute que Sweaborg et Cronstadt ne soient en-Core fermés, car Hango est généralement le premierde tous les ports du golfe où la glace commence à sefond re

- Nou trouvons dans les feuilles anglaises la dé-pêche télégraphique suivante

Vienne, vendredi.On affirme de bonne source que l'Autriche a

résolu de répondre à la demande de l'Angleterre etde la France qu'elle est dans l'intention de se re-trancher dans sa neutralité, de défendre la partiede la frontière turque qu'elle a entrepris dedéfendreen vertu de traité. Mais elle ne prendra pas de me-Sure offensive, à moins qu'elle ne soit forcée par laRussie de le faire.

- Nous recevons les dépêches télégraphiquesSUivantes

St-Pétersbourg, samedi 12 mai.(Voie de EerIin.

fi Le prince Gortschakoff a envoyé des dépêchesde Sévastopol, sous la date du 7. Le général russe,'Sexprimeainsi

I Du 5 au 6 mai, les armées alliées se sont prin.cipalement occupées à augmenter leurs batteries età renforcer leurs approches contre le bastion n 5.Aussileurfen devenu plus vif était dirigé sur les

0h11 cal! lerie

Folies de FerOIIU__

batteries n°' 4 et 5, et sur les redoutes SelinghjnskLa garnison a répondu avec succès.

mm Dans la nuitdu 3 au 4 mai, les assiégeants ontfait sauter deux mines, pour réunir et relier lesanciens entonnoirs formés par les précédentes ex-plosions. La garnison a fait jouer de son côté plu.sieurs camouflets.

» Dans la nuit du 5 au 6, ajoute le généralGorischakoff, nous avons effectué une petite sortie,pendant laquelle un officier anglais et trois soldatsentêté faits prisonnkrs.

» Trois magasins à poudre des batteries alliéesont sauté.

» Le 3 mai, au soir, dit en terminant le généralrusse, la plus grande partie de la flotte alliée apris le large, ayant à bord, dit-on, dix à quinzemille hommes de troupes de débarquement. Le leu-demain, ces forces ont passé devant Yexta se diri.geant, on le suppose, vers Anapa. s

Vienne, 12 mai.On parle de prétentions plus élevées de la part

des puissances occidentales en réponse aux derniè.res propositions russes.

Havas.

DÉCÈS DES 13 ET 14 asti.Bribes (Léo), 14 ans, né à AE (Àriége, rue des

Treize.Vents, 16.Banis (Pierre-Germain), I an, rue del'Etoile, 1..Maillard (Louis), 62 ans, prêtre, né à Blaye

(Gironde), rue de l'inquisition, 7.Fourcade (Bernarde), 4 ans, rue Gamion, 1.Jaubert (Marguerite), 47 ans, couturière, née à

Puy-l'Evêque (Lot), épouse Caussé, rue Bouquiè-res, 21.

Calfefé, 70 ans, veuve Reynaud, rue Peyrolières,n° 34.

Ducaux (Jeanne-Marie.Elisabeth) , 7 ans , ruePerchepeinte, !27.

Deler (Michel), 211 jours, à Ginestou.Fourcade (Bernarde-Joachim), 20 ans, tailleuse,

rue des Blanchers, 17.Castète (Marie), 54 jours, née à Aurignac (Haute-

Ga ron ne).Bila (Bertrand.Germain), 66 ans, né à Paulhac

(Haute-Garonne).Belloc (Jean), 21 ans, 5e canonnier conducteur au

8e d'arlillerie , né à Verdui(Tarn-et-Garonne).

Pour apaiser l'irritation du sang et les indispositionssi naturelles au printemps , les médecins conseillent derecourir à la magnésie pure dont les principes purgatifset absorbants sont généralement appréciés. Incorporéeavec le cacao et le sucre , elle forme un chocolat qui,préparé par Desbrière , pharmacien chimiste de Paris , annoncé.

1MW tttDUCTIOI\ I)E pnixr:;z,;z:MM. Ch. CHRISTOFLE ET C DE PARIS ie recollilaissalli d'autres reprsen1aiit que M. ANDRÉ MOLLES RUE SAINTROME5 55dont les ventes seront faites dCsormals aux mimes prix qu'à leurs maisons de Paris. L'acheteur qui ne s'eut pas èlre trompé par des produits contrefaits ou mal argentés, ne doitdonc s'adresser qu'au ditM. Andre MOLLES,notre dépositaire de confiance et refuser tout accès aux offres des voyageurs nombreux qui sillonnent les départements , en usurpaut le nom et la réputation de MM. Ch. CJSRISTOFLE et Ce, qui les desavouent.

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sclaltte nouvelle dans une vaste proportion. Il possède une quantité considérable de Vases sacrCs en argent , en vermeil , et en argenté et doré ; de magnifiques Garnitures de chandeliers d'autel , Lampes , Candela-bres , Lustres d'Eglise en bronze ernis , argentCs et dors , dans les styles les plus variés et dans de riches dessins..Comme par le passé , toute latitude est accordée à 1tl M . les Ecclésiastiques qui ont intérêt à visiter ces produits et qui , trouvant dans la méme maison tout ce qui leur est utile , auront encore l'immense avantage de se liberer de

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