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Guadeloupe le courrier de SAVOIR | RÉUSSIR | APPRÉCIER | VIVRE Hebdomadaire d’information Du 20 au 26 juin 2014 N# 80 La Guadeloupe sera-t-elle dépossédée de sa biodiversité ? La loi cadre biodiversité sera devant l’Assemblée nationale du 24 au 26 juin. Selon le groupe de réflexion pluridisciplinaire autour du CAGI, cette loi met en péril le libre accès des ressortissants domiens à leur propre biodiversité. h Page 10 Guy Ursule. Santé : « Le rapport de la CDC enfonce des portes ouvertes » La cour des comptes dans son rapport publié jeudi 12 juin dernier sur la santé dans l’Outremer dresse un bilan négatif du système de santé dans les DOM. h Page 10 La gestion calamiteuse de Marie-Lucile Breslau La Chambre Régionale des Comptes (CRC)a publié un rapport qui lance une alerte quant à la gestion de la commune de Baillif entre 2006 et 2013. La commune affiche un déficit budgétaire de plus de 5 millions d’euros pour l’année 2013. h Page 12 LA MAIRIE DE CAPESTERRE GARDE LE CAP… SANS COMMENTAIRES LIRE p.12 18 AVRIL 1964 - 22 JUIN 1999 : UNE VIE DE MUSIQUE © Shutterstock - Photomontage 15 ANS DÉJÀ GILLES FLORO, LE SURDOUÉ 2

18 AVRIL 1964 - 22 JUIN 1999 : UNE VIE DE · PDF fileCoup de pouce en faveur des jeunes Les jeudis 19 juin et 17 juillet 2014, la Mission locale organise des jour-nées d’information

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Guadeloupele courrier de

SAVOIR | RÉUSSIR | APPRÉCIER | VIVRE Hebdomadaire d’information Du 20 au 26 juin 2014

N# 80

La Guadeloupe sera-t-elle dépossédée de sa biodiversité ?

La loi cadre biodiversité sera

devant l’Assemblée nationale du

24 au 26 juin. Selon le groupe

de réfl exion pluridisciplinaire

autour du CAGI, cette loi met

en péril le libre accès des

ressortissants domiens à leur

propre biodiversité.

h Page 10

Guy Ursule. Santé : « Le rapport de la CDC enfonce des portes ouvertes »

La cour des comptes dans

son rapport publié jeudi 12

juin dernier sur la santé dans

l’Outremer dresse un bilan

négatif du système de santé dans

les DOM.

h Page 10

La gestion calamiteuse de Marie-Lucile Breslau

La Chambre Régionale des

Comptes (CRC)a publié un

rapport qui lance une alerte

quant à la gestion de la commune

de Baillif entre 2006 et 2013.

La commune affi che un défi cit

budgétaire de plus de 5 millions

d’euros pour l’année 2013.

h Page 12

LA MAIRIE DE CAPESTERRE GARDE LE CAP… SANS COMMENTAIRES LIRE p.12

18 AVRIL 1964 - 22 JUIN 1999 : UNE VIE DE MUSIQUE

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GILLES FLORO,LE SURDOUÉ

2€

GuadeloupeGuadeloupeN# 80

GARDE LE CAP… SANS COMMENTAIRES 2€

Coup de pouce en faveur des jeunes

Les jeudis 19 juin et 17 juillet 2014, la Mission locale organise des jour-nées d’information sur l’alternance.

Des employeurs seront présents pour recruter des jeunes.

Partant du constat que nombre de jeunes ont besoin d’un accompagnement pour obtenir un contrat en alternance, la Mis-sion locale organise les journées « Coup de pouce pour l’alternance » en lien avec le conseil régional. Ces journées ciblent en particulier le contrat d’ap-prentissage mais 7 espaces différents se-ront à la disposition des jeunes (contrat de professionnalisation, métiers et lieux de formation, entretien individuel de recrutement…). Deux dates sont à rete-nir : le jeudi 19 juin et le jeudi 17 juillet. Les horaires : de 8h30 à 14h.Ces jeudis de l’alternance proposent aux jeunes toutes les infos dont ils ont besoin mais surtout des mises en contact direct avec des employeurs présents pour re-cruter. Sont également présents d’autres

partenaires de l’alternance comme les centres de formation, la PEDAG (plate-forme régionale qui s’est donné pour mission de réussir l’emploi des jeunes), les CCI, la chambre des métiers et de l’artisanat, le CIO pour les tests d’orien-tation professionnelle, LADOM pour les jeunes qui souhaitent suivre une forma-tion en alternance hors du département, le RSMA (autre solution de formation pour les jeunes), etc.

Les lieuxSiège de la Mission locale aux Abymes (lotissement Petit-Acajou), dans les antennes et Points Relais de la Grande-Terre, de la Basse-Terre et à Marie-Ga-lante. Numéro de téléphone du siège de la Mission locale de Guadeloupe : 0590 82 00 11.

L’Emploi d’avenir pour jeunes handicapés encore plus intéressantL’Emploi d’avenir porte bien son nom car il a le vent en poupe. Sa version dédiée aux jeunes en situation de handicap est encore plus attractive pour l’employeur.

L’Emploi d’avenir est intéressant pour de nombreux jeunes. Mais pour jeunes han-dicapés, c’est encore plus intéressant. Premier avantage, il est ouvert jusqu’à l’âge de 30 ans (au lieu de 25 ans). Et l’aide ap-portée à la rémunération, plus importante.Comme l’Emploi d’avenir de base, celui ré-servé aux handicapés peut être contracté :- dans le secteur non marchand (collectivi-tés, associations etc.) - dans le secteur marchand (entreprises, commerces etc.). Dans le secteur non marchand, le salaire est pris en charge à 75 % du SMIC par L’Etat et les 25 % restant peuvent être fi nancés par le conseil général ou le conseil régional en fonction des crédits disponibles (dans

ce cas, le salaire est assuré à 100%).Financé à près de 100 % Dans le secteur marchand, l’Etat prend en charge 35 % du SMIC, les collectivités terri-toriales 15 % (toujours en fonction des cré-dits disponibles) et l’association de gestion des fonds pour l’insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) 40 % la première année (coût mensuel 144,64 €) et 20 % la deuxième année (coût mensuel 433,61 €). Dans les deux cas, le salaire peut donc être fi nancé à près de 100 %.Pour plus d’informations : CAP EMPLOI Guadeloupe1731, rue Becquerel - ZI de Jarry97122 Baie-Mahault - Tél : 0590 32 51 77Mail : [email protected]

Publi-Rédactionnelkoudmen!L’aide aux vacances, c’est le moment d’y penser Vous voulez envoyer vos enfants en séjour de vacances, colonie ou

camp, en juillet et août, et vous souhaitez être aidé ? C’est le moment de vous rap-procher de la CAF. L’aide aux vacances est ouverte aux allocataires de la CAF et aux bénéfi ciaires du RSA (Revenu de solidarité active). Cela concerne les enfants entre 6 à 17 ans. La tranche d’âge accueillie varie selon les centres de vacances. Les organismes agréés sont les Francas qui ont un centre de vacances à Port-Louis, Pe-tit-Bourg, Morne à l’Eau. Les scouts et guides de Guadeloupe à Saint-François, Anse-Bertrand, Le Moule, Petit-Bourg, Morne à l’Eau, Gosier. Jeunesse Adventiste à Sainte-Rose. Cemea à Goyave. Welcome Guade-loupe à Saint-François, Marie-Galante, Les Saintes. Soley Guadeloupe à Sainte-Lucie.

Les activités sont très variées. Cela va des pratiques sportives à la découverte de la vé-gétation en passant par la connaissance de l’île de Sainte-Lucie. La liste des séjours de vacances conventionnés est consultable sur le site internet Caf.fr (rubrique Actualités).

Allocataires CAFSelon votre quotient familial (calculé par la CAF), l’aide est de 20 à 25 € par jour et par enfant. Cette aide est versée directement au centre de vacances conventionné. Vous n’avez que la différence à payer. Cette aide ne concerne pas les accueils en centre de loisirs sans hébergement.

Bénéfi ciaires du RSALe conseil général fi nance directement les centres de vacances, vous ne paierez que 100 € par séjour et par enfant.

“On ti pal锫 On ti palé » est une opération en fa-veur des personnes seules lancée par la

société de Saint-Vincent de Paul qui innove en créant sa plate-forme téléphonique car il

ne s’agit pas d’un simple numéro vert à la disposition des personnes seules mais d’un vrai service d’appel qui prend l’initiative de téléphoner aux personnes qui le désirent. « On ti palé » s’applique donc dans les deux sens, c’est là toute l’innovation. Le numéro d’appel est le 0800 00 77 95. C’est une bonne nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui n’osent pas appeler, qui ont peur de déranger mais qui aimeraient bien trouver une oreille attentive.

Confi dentialité assuréeLa personne appelée se sent valorisée puisqu’on lui prête attention, on l’écoute. Et cela la rassure. La régularité et la familiarisation des voix a pour effet d’ancrer la confi ance de part et d’autre. L’assurance de la confi dentialité est une condition pour libérer l’ex-pression. Bien sûr, ce sera la règle appliquée par un personnel formé. Seuls les prénoms de l’appelant et de l’appelé seront échangés, les numéros de téléphone seront codifi és, les appels ne seront jamais enregistrés. Anonymat des contacts et confi dentialité des échanges, sont les deux principes fondateurs de « On ti palé ».

Vous voulez envoyer vos

vacances, colonie ou

Confi dentialité assurée

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

) Sommaire Du 20 au 26 juin 2014

BULLETIN D’ABONNEMENTà retouner sous enveloppe affranchie à : Courrier de GuadeloupeImmeuble Acérola angle des rues Gothland et Jasor – ZI Jarry – 97122 BAIE-MAHAULT❏ 1 an, 100€ Abonnez-vous

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Tél : 0590 60 11 84 - Fax : 0590 60 11 85 - mail : [email protected] RETROUVEZ-NOUS SUR FACEBOOK/LE COURRIER DE GUADELOUPE

Guadeloupele courrier de

Date et signature obligatoires

Co-fondateurs : Célia Albéri-Picord et Pierre-Edouard Picord

Directeur de la publication : Pierre-Edouard Picord

Directrice du développement : Célia Albéri-Picord

Rédaction : Priscilla Romain, Elodie Wiltord, Sylvie Thomas

Chroniques : Didier Destouches, Charlewhite, Valérie Dumas, Laureen Allegro

Dessin de presse : Lasserpe, Bauer

Photos : Bruno Michaux-Vignes, Cédric Kabile

Maquette : Pascal Lemercier

ISSN : 2264-1742

N° commission paritaire : 0118 C 91648

Dépôt légal : à parution

Distribution : GDP

www.lcg.gp édité par Guadeloupe Plus sarl

Impression : Grand Large immeuble Socogar A n°13 ZI Jarry 97122 Baie-Mahault

SON DE CAISSE

Gilles Floro, parti à 35 ans .............................................. ) page 4

Gilles Floro ou l’itinéraire d’un surdoué .......................... ) page 4

Discographie ....................................................................) page 5

Servais Liso : « Gilles Floro était en avance sur son temps » ................ ) page 6

TIMBRES

Le conseil général s’engage pour une 2e édition de stArt .) page 7

Marielle, Plaisir artistique ................................................) page 7

Premier salon de la gastronomie des outre-mer ............) page 7

La Guadeloupe sera-t-elle dépossédée de sa biodiversité ? ........................................................) page 10

Guy Ursule : « Le rapport de la cour des comptes enfonce des portes ouvertes » .............................................................) page 10

MANDAT

Jacques Gillot propose de fi nancer deux nouvelles usines d’eau...........................................) page 11

Débat comptable au Lamentin ......................................) page 11

Leclair : Le préfet dépose les armes ...............................) page 11

Elections régionales en décembre 2015 ........................) page 11

La mairie de Capesterre garde le cap… sans commentaires ........................................................ ) page 12

La gestion calamiteuse de Marie-Lucile Breslau ......... ) page 12

Courrier parlementaire .................................................. ) page 13

Perspectives : Une réforme territoriale hors sujet ? ....... ) page 13

FAITS DIVERS ................................................................) page 14

ECONOMIE

Annonces judiciaires et légales .................................... ) page 15

Les ateliers régionaux des marchés publics font salle comble ............................................................ ) page 18

Initiative Guadeloupe doit mieux faire ......................... ) page 18

Des Guadeloupéens moins pauvres feraient mieux les affaires d’XL Airways ...................... ) page 18

MESSAGERIE

Mode : La coupe du monde inspire la mode ! .............. ) page 21

Déco : Hamac et balancelle s’invitent dans votre intérieur ! ......................................) page 22

A la veille d’une période ré-putée tranquille pour cause de vacances, et sous couvert

d’une tranquillité de façade, l’ac-tualité de la Guadeloupe aura rare-ment été aussi dense et aussi déli-cate qu’aujourd’hui. Deux dossiers sont épais, ténus, épineux. Ce sont des poudrières qui peuvent à tout moment sauter. Au premier rang, la question de l’eau qui continue à creuser son sillon dans d’extrêmes complications et à agiter les esprits. Résumons : un opérateur est mis à genoux, le SIAEAG dont la mise à mort arrangerait bien certains mais pas d’autres. Signalons au passage qu’il était l’émanation d’un grand nombre de communes. Or, les élus n’ont rien fait pour dépro-grammer sa lente agonie. Certains l’ont même carrément poussé vers la tombe ! Du coup, c’est la danse de Saint Guy autour d’un syndicat dont l’avenir est plus qu’incertain. Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi la Générale des eaux qui estime avoir traversé une longue période de di-sette et qui maintenant en veut da-vantage. La filiale de Véolia menace de quitter la Guadeloupe si les tra-vaux de remise en état du réseau ne sont pas mis en œuvre. Problème : cela coûterait entre 680 millions et 1,5 milliard d’euros selon les obé-diences. Or, visiblement ce débours n’était prévu par personne. Ni par les collectivités ni par l’Etat. Reste encore les communautés d’agglomé-ration. La majorité d’entre elles est fort désargentée, mais elles n’en-tendent pour rien au monde renon-cer à leurs prérogatives. Et puis, il y a les grandes manœuvres sur fond de communication politique. Et là, c’est un avant-goût ou un prolon-

gement -c’est selon- de la querelle Lurel/Gillot en vue des prochaines élections régionales. Le tout sous le regard goguenard d’un Etat qui ré-pète jusqu’à plus soif : l’Etat accom-pagnera… fin de l’épisode. Et puis il y a le dossier de l’université. Après moult perturbations, une grève as-sez dure sur le pôle Guadeloupe, un débat animé, y compris dans les co-lonnes du Courrier de Guadeloupe, il avait semblé qu’au final, les tenants de l’université Antilles tinssent le bon bout. Un décret est en cours de rédaction. Il devrait être favo-rable à la thèse d’une université An-tilles. Et puis patatras. Les e-mails partent dans tous les sens. Le dé-cret ne serait pas celui qui avait été promis. Un comité de défense invite les supporters de la présidente Co-rinne Mancé-Caster à venir la sou-tenir. Le ministère serait revenu sur les accords et garanties qu’il avait donnés à la présidente. Avant, Ra-phaël Confiant avait déjà rué dans les brancards dénonçant l’initiative de Victorin Lurel qui entendait que l’autonomie promise aux deux pôles soit -je cite le président de Région- inscrite dans le marbre et aussi -ce que n’a pas du tout apprécié le ro-mancier martiniquais- qu’il soit mis fin aux fonctions de Corinne Man-cé-Caster au plus tard au 1er février 2015. Bref, c’est l’éternelle querelle Guadeloupe/Martinique mue par les intérêts divergents des deux terri-toires que d’aucuns voudrait nier. Quoi de plus normal qu’un président de région de la Guadeloupe défende les intérêts de la Guadeloupe ? La différence avec ce qui se pratiquait autrefois c’est qu’il le fait ouver-tement. Et c’est sans doute mieux ainsi. ■

) Pierre Edouard Picord

Se méfier de l’eau qui dort…

03Éditorial

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

Gilles Floro est assurément l’une des trois grandes icones du zouk. Une fulgurance ! Un ovni

qui s’est hissé d’un seul coup au som-met de la hiérarchie de la musique an-tillaise pour ne plus le quitter pendant 15 ans. Autrement dit jusqu’à l’acci-dent stupide qui lui a coûté la vie. Son frère Jean-Claude se rappelle encore. Juste avant l’accident, Gilles avait tenté de le joindre. Sûrement s’agis-sait-il pour lui d’obtenir quelques conseils pour monter une parabole de télévision pour faire plaisir à sa fi lle. Il a fi xé la parabole sur un potelet d’arrivée de courant électrique. Il en a reçu une décharge. En tombant du toit de la maison, sa tête a heurté un poteau en béton. Madame Floro mère

a alerté Jean-Claude pour lui dire que Gilles avait eu un accident. Elle ne sa-vait pas encore que son fi ls était déjà mort. Gilles Floro avait 35 ans. Il ve-nait d’être fauché en pleine gloire et en pleine jeunesse. C’était le 22 juin 1999. Le père Floro ne s’en remettra jamais. Il développera une leucémie qui fi nira pas l’emporter 15 ans plus tard en 2014. Mais la famille est restée digne jusqu’au bout. Rejetant toute commémoration ou manifestation publique. Dédaignant les honneurs et autres cérémonies de circonstance. Avant de mourir, le père de Gilles Flo-ro s’était enfermé dans un mutisme obstiné. Quant à la mère de l’artiste elle repasse souvent en boucle les suc-cès de son fi ls. Une façon sans doute de ne pas renoncer tout-à-fait à sa présence et à son génie. ■

) Sans prévenir

Gilles Floro, parti à 35 ans Le 22 juin 1999, la Guadeloupe entière était assommée par l’annonce de la mort de Gilles Floro. Sa musique avait un tel succès que l’émotion fut vive. 15 ans après sa mort la notoriété du chanteur est toujours intacte. Sa musique n’a pris une ride. Le Courrier de Guadeloupe lui rend hommage et retrace la courte et fulgurante carrière d’un musicien surdoué parti trop tôt en pleine gloire. Si Gilles Floro n’est plus, sa musique, elle, est toujours vivante. Maestro !

h Pierre-Edouard Picord

Gilles Floro était musique. Entièrement mu-sique. Toute la musique était en lui. Le sens de la mélodie. La pulsion du rythme. L’instinct

de l’arrangement. La subtilité des harmonies. Bien sur le génie de la création. Et surtout… le fl air des trouvailles qui font la différence. Il faut dire que le chanteur est né dans la marmite. Cela n’explique pas tout. Mais cela aide sûrement. Pourtant, son père, violoniste, n’a aucune accointance avec la musique à la mode de l’époque zouk, compas, ou autre reggae. Le violoniste appartient au groupe Chevalier Saint Georges à Basse-Terre. Il joue et écoute de la mu-sique classique. Accessoirement, avec quelques amis, de temps en temps, le père Floro exécute quelques bonnes vieilles biguines. Mais il est surtout réguliè-rement, assis devant son pupitre et sa partition, il fait ses gammes et remplit la maison de croches, de noires. Des notes qui volent et virevoltent. De quoi bien former l’oreille de sa progéniture. La mère de Gilles est enseignante et la famille habite dans un collège. Mais ni Gilles ni son frère Jean-Claude ne sont attirés par l’école.

Dès 12 ans, son attirance pour la musiqueIl n’y a que la musique qui parle à Gilles. Inventif, très jeune, il fabrique des instruments. Le père Floro offre un jour, un mélodica à chacun des frères. Gilles bricole le sien pour pouvoir en jouer avec ses deux mains. Il veut faire des accords en même temps que la mélodie. Il y branche aussi un vieux sèche-che-veux de sa mère pour s’assurer du souffl e. Les frères

suivent souvent leur père aux répétitions. Gilles a 12 ans. Il y a un vieux piano chez son grand-père. Il s’y essaie. Avec bonheur. On veut lui faire prendre des cours. Cela se passe mal dès les premières leçons. Gilles refuse alors les cours de piano. Mais son atti-rance pour la musique est plus forte que jamais. Il est capable de jouer du Cléderman à l’oreille. Et puis le jeune Floro possède un autre don. Il reproduit avec sa voix tout ce qu’il entend. Poule, chien, canard… mais aussi tous les instruments.

Son premier album, un coup de maîtrePlus tard il n’aura rien perdu de son talent. Tous les musiciens qui l’auront connu en studio racontent ses imitations incroyables de saxophone, trom-pette, trombone ou piano. A 13 ans avec son frère Jean-Claude, Gilles Floro monte un petit groupe à Gourbeyre. C’est le Dja’z power. Ils jouent surtout leurs propres créations. Quelques temps plus tard, c’est la rencontre avec Tanya Saint-Val, Willy Salzedo, Guy Jacquet, Fred Aucagos, Eric Brouta, Frédéric Ca-racas. De la bonne graine. Déjà ! Cette jeune fi lle et cette bande de jeunes hommes talentueux, forme un groupe qu’ils nomment les Vik’ing. L’aventure ne fait pas long feu. Mais la bande restera en contact. Gilles Floro vers l’âge de 17 ans fait alors un petit tour chez les Aiglons. Aux claviers, il participe activement à l’un des derniers albums à succès du groupe « le cer-veau ». Après viendra son premier album solo. Tout de suite un coup de maître. Succès inoubliable avec A pa pawol an lè. Mais désormais Gilles Floro chante. Et c’est pour lui le début d’une carrière magistrale jalonnée de tubes chaque fois plus fabuleux. ■

h Pierre-Edouard Picord

) Diaman débèn

Gilles Floro ou l’itinéraire d’un surdoué

Créd

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04

Gilles Floro à ses débuts en boîte de nuit

Juste avant l’album « Rêve bleu » en 1986, petite expérience agricole de Gilles Floro « une bonne centaine de kilos de concombres »

Son de caisse

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

Artiste, auteur compositeur, Gilles Floro est un incontournable de la musique antillaise. Après avoir évolué avec plusieurs groupes dont certains mythiques comme Les Aiglons ou les Vikings, il devient au milieu des années 80 un artiste phare. Sa discographie retrace une carrière dense. . ■

) Discographie

Gilles Floro : 13 ans de tubes

Lorsque Gilles Floro apparaît sur la scène de la musique antillaise, le premier réfl exe de nombreux

auditeurs c’est de le comparer à Patrick Saint-Eloi. Certains crient même au pla-giat. Et pourtant on s’apercevra bien vite que les deux chanteurs n’ont pas grand-chose en commun. Patrick Saint-Eloi est un crooner à la sauce tropicale qui char-rie la nostalgie dans sa voix. Il va sou-vent chercher sa voix de tête et ce, avec une facilité déconcertante. Gilles Floro c’est tout autre chose. Sa tessiture n’est pas la même. Le timbre de Gilles Floro est plus grave. Dans sa voix il y a comme chez PSE de la tendresse, de la douceur

parfois, mais jamais de mélancolie. Les musiques de Floro, ses compositions aussi sont sur un autre registre. Gilles Floro enrichit ses mélodies de parties synthé très travaillées et ses lignes de basses sont de réelles créations qui donnent au morceau une richesse sup-plémentaire. Et dans certains morceaux il y a de réelles nouveautés pour ce qui concerne le rythme. Gilles Floro est un inventeur, il innove tout le temps. Son sens aigu de l’arrangement vient donner un brillant supplémentaire aux mélodies qu’il crée. Le compositeur a vraiment apporté à la musique antillaise une touche personnelle de génie. ■

) Etoiles fi lantes

Une touchede génie

Créd

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1986 : Rêve bleu1987 : A pa pawol an lè1989 : Gilles Floro1991 : Spiritual1991 : Ho ! Doudou yes1993 : Jukebox1995 : Kristal’1996 : Surround

1996 : Mona lLisa 1996 : Fifty-Fifty 1997 : S’kiss1998 : Sans prévenir1999 : Désolé

Tous

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its

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05

Gilles Floro, Henri Salvador, la rencontre entre deux grands de la musique guadeloupéenne.

Son rythme

Mas a lanmouTout diab dèwò vini pou ekzosizé mwenTout diab dèwò vini pou ekzosizé mwen

Sa basse

A pa pawol an lèSi sé vou mwen chwaziSé pas ou fè mwen frémiFo nou toujou alè Pou pa janmen kontré malèKouté on mélodi Pou lov aw pé grandiMwen la pou pé kenbé’w É pa janmen lagé’w

Ses mélodies

On doucèSonjé sa nou té ékri asi sab a lanmou Douvan mwen té ni dé zyé blé koulè loséyanOu té kaché’w pou mwen touvé’w, ‘té ka souri [an lanvi dè] pé séré’w fò é santi kò aw frémi

Son synthè

Diaman débènSé vou lèspwa a kè an nou Pli gran dousè a rèv an nou Boté mistik, woz darjan Nou bizwen dousè Nou bizwen tandrès

Gilles Floro dans le texte

Son de caisse

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

06

Servais Liso : J’ai connu Gilles en 1982. Il avait 18 ans. C’est Tanya Saint Val qui me l’a présenté. Il avait formé un groupe avec Tanya, Christian Joseph Lockel, Fred Aucagos, Guy Jacquet, Frédéric Caracas, Eric Brouta, Willy Salzedo. Tanya m’avait dit viens à une de nos répétitions je vais te présenter quelqu’un. Gilles était en short. J’ai écouté deux ou trois morceaux et je suis parti. Un mois plus tard ce petit groupe et moi, nous étions tous à Paris. Nous avons enregistré 3 ou 4 albums et puis nous sommes partis en tournée. Je me suis rendu compte alors qu’il était hyper doué pour les claviers. De plus Gilles imitait avec sa bouche tous les instruments. Une véri-table attraction. Il m’a ensuite emmené une maquette et m’a dit d’écouter. Je luis ai dit je n’écoute pas. Je te produis. C’était A pa pawol an lè. Succès foudroyant !

Le Courrier de Guadeloupe : Comment ont réagi les médias, le milieu artistique ? S.L. : Quand le disque est sorti, j’ai emmené l’échantillon à Judith sur RCI et je suis par-ti. Elle a passé le disque et j’écoutais dans ma voiture. Après la diffusion de la chanson Judith a fait le commentaire suivant : Ah non, je ne suis pas d’accord, il imite trop Saint-Eloi. Gilles était furieux. Je lui ai dit : tu devrais remercier Judith. Elle vient de te faire une pub monstre. Le lendemain à mon petit magasin, il y avait 500 personnes venues voir qui était Gilles Floro et surtout acheter l’album.

LCG : Gilles Floro était d’abord musicien comment expliquez-vous qu’il ait tout de suite trouvé sa voix lui qui jusque-là ne chantait jamais ? S.L. : Gilles était un surdoué. Quelqu’un qui imite des instruments a sûrement des possibilités vocales. Il était extrême-ment timide mais il écoutait les conseils. C’était aussi quelqu’un de fi er et sérieux. Pendant mon séjour à Paris avec la petite troupe, alors qu’ils devaient répéter tous les jours à 9 heures, ils arrivaient tou-jours en retard. Je leur ai dit les gars, si 9 heures c’est trop tôt, on commence à 10 heures. Le lendemain ils étaient encore en retard. J’ai poussé une gueulante. Il est intervenu pour voler au secours de

Willy puisque c’est lui qui donnait le top départ au groupe. Je l’ai envoyé valser en lui disant qu’il n’est pas plus sérieux, qu’il n’avait même pas un dictaphone pour garder ce qu’il créait. Quelques temps après il m’a ressorti cela en me disant tu te souviens de ce que tu m’avais dit Liso, eh bien, j’ai acheté un quatre pistes. C’est comme cela qu’il a commencé à chanter.

LCG : On dit de lui qu’il était extrêmement généreux et qu’il proposait gratuitement ses idées : S.L. : Gilles était un homme-orchestre. Il jouait de la guitare, de la basse, des cla-viers, de la batterie et surtout il transfor-mait du plomb en or. Un son, une mélodie

insignifi ante pouvait devenir sous ses doigts un joyau. Il a lancé beaucoup d’ar-tistes. Le premier album d’Annick et Jean-Claude (ndlr Sentimental) c’est Gilles, le deuxième album du duo, ce n’est plus lui, et on a vu tout de suite la différence. Le morceau qui a lancé N’J (Dadoué) c’est toujours lui. Mais il y en a plein d’autres. Gilles Floro était un arrangeur génial. Quand il découvrait un son nouveau, il trouvait toujours moyen d’en tirer quelque chose. De plus il composait vite extrême-ment vite. Il était si plein de musique qu’il en débordait.

LCG : Quelle place occupe-t-il dans la musique antillaise ?

S.L. : Je ne parlerai pas de place. Tous les musiciens font de bonnes choses. On aime ou on n’aime pas. Moi, je dirai que Gilles est un avant-gardiste. Quand on écoute ses albums on se rend compte qu’il était vraiment en avance. Son style était déjà international et c’est dans la mouvance de ce qui se fait aujourd’hui. Ce n’était pas du zouk béton. Tout était fl uide, aé-rien. Il y a des gens qui apprennent à jouer de la musique. Mais lui il en était imprégné. Et puis il faut réécouter les textes. On se rend compte qu’il est déjà ailleurs. Il est déjà en communion avec l’au–delà. Dans un texte il évoque même un petit coup de courant et c’est comme cela qu’il meure. Troublant, non ? ■

h Pierre-Edouard Picord

) Servais Liso

« Gilles Floro était en avance sur son temps »Servais Liso a bien connu Gilles Floro puisqu’il a été son principal et premier producteur. Pour lui Gilles Floro était un avant-gardiste, un créateur génial et un arrangeur qui transformait le plomb en diamant.

Gilles Floro a offert à son public sa musique, son âme. Une toile acrylique, peinte par son frère

Jean-Claude Floro et offerte pour l’inauguration de la salle Gilles FLORO en 2009 évoque aussi la

spiritualité de l’homme.

Son de caisse

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

) Oser oser

Les ateliers régionaux des marchés publics font salle comble

) La Guadeloupe a des talents

Le conseil général s’engage pour une 2e édition de stArt

) Eveil

Marielle, Plaisir artistiqueEntre la Guadeloupe et la Floride, il y a... Marielle Plaisir. Mais lorsqu’elle laisse s’échapper son âme d’artiste, elle se trouve partout dans le Monde et partout autour de ce qu’il nous offre. On retrouve cette peintre guadeloupéenne à Bordeaux, où elle expose gratuitement ses idées, sa passion, ses œuvres tout simplement.

Plus de 150 gérants de petites en-treprises, ingénieurs, responsables commerciaux, artisans sont venus

aux ateliers régionaux des marchés publics poser leurs questions et faire quelques re-pérages pour débroussailler un secteur en-core opaque pour beaucoup, celui des mar-chés publics qui représente un gros volume de chiffre d’affaires potentiellement injec-table dans l’économie locale. C’est dans l’optique de la promotion de ces solutions d’activité que la Région Guadeloupe a orga-nisé du 18 au 20 juin les ateliers régionaux

des marchés publics. « Le piège qu’il faut éviter et qui pénalise beaucoup les entre-prises c’est la non lecture des documents du marché public. Trop d’entreprises se retrouvent à perdre parce qu’elles n’ont pas bien lu les documents et s’engagent de fait à la légère » prévient maître Daniel Guilmain avocat au barreau de Lille. Une erreur d’autant moins admise que depuis 2006, les marchés publics sont entrés dans un long processus de simplifi cation. « Les marchés publics, c’est l’assurance d’avoir du travail pendant au moins un an. C’est une visibilité aussi d’une société. Cela per-

met de se placer par rapport à la concur-rence, en Guadeloupe, il n’y a que les bons qui se placent sur les marchés publics. La simplifi cation est une très bonne chose et permet d’alléger la paperasse » explique Eric Cioly chef d’entreprise dans les éner-gies renouvelables. Ces ateliers vont donc permettre aux chefs d’entreprises de dé-nouer leurs appréhensions pour leur ouvrir des perspectives. En Guadeloupe, la région investit chaque année près de 140 millions d’euros dans les marchés publics, or près de 160 offres restent annuellement sans réponses. ■

« stArt a pour objectif d’accompagner nos jeunes talents vers la professionnalisation. Cette 2e édition se veut de meilleure qualité car nous avons, en plus du grand public, obtenu l’adhésion des écoles et instituts de formation » ex-plique Jacques Kancel, président de la Commission culture du conseil général. La manifestation a vu le jour en 2012 et revient cette année avec de plus grandes ambitions. La mani-festation qui vise à découvrir de jeunes guadeloupéens talen-tueux dans les domaines culturels de la musique, du cinéma, des arts visuels, de la danse et du théâtre se déroule en plu-sieurs étapes : l’appel à projet en cours jusqu’au 31 juillet ; une première présélection à l’issue de l’examen des dossiers du 1er août au 30 septembre ; au mois d’octobre les candidats se présentent à huis-clos devant un jury de professionnels ; et le

29 novembre les 25 derniers participeront à la fi nale.

La culture comme vecteur de développement économique« Les Assises de l’insertion organisées par la collectivi-té départementale ont révélées un très grand nombre de métiers gravitant autour du label culturel. Nous voulons au conseil général porter notre contribution à la structuration d’une véritable économie de la culture » précise Jacques Kancel. Cette initiative révèle aussi une volonté de remettre en avant la jeunesse. Da-niel Dumirier, directeur de cabinet du conseil général explique : « On veut faire oublier ce coté BlingBling auquel pensent certaines personnes. Etre artiste c’est un vrai métier. » Par ailleurs, en plus de venir en aide

à la jeunesse, c’est toute la Guadeloupe qui est visée : « En contribuant à l’avenir de la jeunesse, c’est le pays qui se structure. Soudé avec la jeunesse, le territoire crée des liens et les retombées sont nombreuses » ajoute Daniel Dumirier. Les participants seront encadrés par des artistes confi rmés tout au long des étapes, « il ne suffi t pas d’avoir un talent, il faut aussi beaucoup de travail ». Festival de Cannes, école de Spectacle de Paris, sortie d’un album… les gagnants de la première édition semblent être sur la voie d’une carrière profes-sionnelle ; de quoi donner l’espoir aux jeunes, de partir dans les stArting blocks de leur avenir. StArt mobilise le conseil général toute l’année. Daniel Dumirier estime que l’investissement dépassera les 150 000 € : l’organi-sation et l’accompagnement des 5 lauréats. ■

Son diplôme de l’Ecole d’enseignement supé-rieur d’art en scénographie ou celui d’études approfondies d’arts appliqués, ne sont que des formalités. Son talent concret, on le retrouve à travers ses tableaux et les multi-ples prix qu’elle en a tiré. De retour dans sa ville étudiante de Bordeaux, Marielle Plaisir consacre quatre mois à la plus importante de ses expositions : « Les commodités de la conversation ». Du 10 mai au 31 août, au musée d’Aquitaine, cet étalage, mélange de

commedia dell’arte et de contes créoles, se détaille sous forme de peintures ou de mises en scènes sous cloche de verre. Il interroge de manière représentative, l’idée du pouvoir relevant du « politique et non de la nature » pour reprendre les dires de la créatrice.

Commodités d’expressionAu travers du thème principal, le « colo-nialisme et ses conséquences contempo-raines », Marielle prouve son attache in-défectible avec son île et a l’histoire qu’elle

regorge. Issue d’un milieu bourgeois elle ne cache pas que cette thématique relève d’un « éveil de conscience », depuis le mouve-ment social de 2009 en Guadeloupe et dans le reste des DOM. Mais attention à ne pas s’égarer dans un univers où s’entremêlent réalités du Monde et utopie illusoire. Daniel Gonzalez, le commissaire de l’exposition pré-cise que l’affi che vise un public adulte « car le sujet est grave ». Pour la plupart des visi-teurs il s’agit d’un « simple passage dans le musée, ils ne viennent pas forcément pour

cette exposition ». Mais les retours sont po-sitifs et le musée est satisfait. L’artiste ex-pose également « Réservés » du 12 mai au 20 juin aux Migrations Culturelles Aquitaine Afriques et « Le chien fou ou la poétique de l’errance» du 17 juin au 31 août au Château d’Arsac, toujours à Bordeaux… de quoi por-ter attention à son imaginaire créatif. Ses tableaux ont pour vocation la vision de la reconstruction de l’histoire avec le présent, mais surtout le déploiement de l’imagina-tion. Alors avis aux curieux ! ■

h Priscilla Romain

h Emma Conquet

h Emma Conquet

Maître Daniel Guilmain avocat au barreau de Lille, spécialiste du droit public

07Timbres de la semaine

Promouvoir notre culture et s’ouvrir au mondeObjectifs : mettre en lumière notre culture, fournir à la population des ouvrages de référence, accompa-gner la performance sportive, renforcer la coopération au niveau régional.

Mettre en lumière notre culture

Le Schéma régional de dévelop-pement culturel Les Assises de la culture qui se sont déroulées en 2008 ont permis d’élaborer le Schéma régional de développement culturel qui trace les grandes orientations de la politique culturelle de la Région Guade-loupe pour les 40 prochaines années.

La collectivité régionale soutient fortement les grands équipements culturels, tels que l’Artchipel, le centre culturel Sonis, la Kaza ou encore la cour Aucagos.

LE CONGRÈS DES ÉCRI-VAINS DE LA CARAÏBE Evénement culturel majeur créé en 2008 par la Région Guadeloupe, en partenariat avec l’association des écrivains de la Caraïbe, le Congrès des écrivains de la Caraïbe a connu deux autres éditions en 2011 et 2013. Cette manifestation internationale a pour ambition de rassembler des auteurs, éditeurs, journalistes et critiques venus de tous les terri-toires de la Grande Caraïbe.

❚ L’Artchipel, à Basse-Terre.

- Mieux comprendre ma Région

www.cr-guadeloupe.fr48

- Mieux comprendre ma Région

LE MÉMORIAL ACTe

Avec pour ambition de mettre en lumière nos cultures et Histoires, guadeloupéennes, caribéennes, la Région Guadeloupe porte le projet de construction du Mémorial ACTe, Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage, mais aussi de recherches et de

LE GWADLOUP’FESTIVAL

Souhaitant proposer une belle vitrine pour les musiques de la Caraïbe, la collectivité régionale a créé le Gwadloup’Festival en 2007. Chaque année, de nombreux artistes majeurs de la région viennent se produire sur scène, faisant de cette manifestation un événement culturel mêlant découverte, convivialité et créativité.Durant Gwadloup’Festival, a lieu la cérémonie des Elwa d’or qui distingue les artistes valori-sant le patrimoine musical guadeloupéen.

D’AUTRES BEAUX FESTIVALS

Dans le cadre de sa politique culturelle dy-namique, la Région Guadeloupe organise de multiples événements ou en est un partenairemajeur. Elle soutient notamment de nombreux festivals, parmi lesquels :■ le Festival régional et international du Film Guadeloupe (FEMI), dans le cadre duquel se déroule le Marché du Film Caribéen■ Le Festival régional des Arts culinaires et Gastronomie■ le festival Ilojazz, à Pointe-à-Pitre■ le festival de Gwoka, à Sainte-Anne■ le Festigo, festival de chants et danses de la Caraibe, au Gosier■ le festival international de la guitare■ le Guadeloupe poésie festival■ le festival Hip Hop Sessions.

LE PRIX RÉGIONALDU PATRIMOINE

Afin de mettre en valeur le patrimoineculturel architectural, le concours régional du patrimoine a été initié en 2007 par la Région Guadeloupe, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et le Conseil d’archi-tecture, d’urbanisme et de l’environne-ment de la Guadeloupe (CAUE).

Sont ainsi distingués chaque année desparticuliers ou associations propriétairesconcernant les efforts qu’ils ont effectuésen matière de restauration, d’aménage-ment et de mise en valeur de leursmaisons. Ce concours permet égalementd’encourager les Guadeloupéens à mieuxconnaître et conserver le patrimoinearchitectural bâti, en mettant en valeur les habitations remarquables en raison de leur intérêt traditionnel et historique, situées en zone rurale ou urbaine.

❚ Trophée des Arts Pointois.

❚ LE GWADLOUP’ FESTIVAL

❚ Fête des cuisinières.

productions culturelles.Situé sur le site de l’ancienne usine Darboussier à Pointe-à-Pitre,le Mémorial ACTe comprendra notamment 2500 m2 d’espacesd’exposition, un espace congrès et arts vivants avec une capacité de 400 places.En 2012, la Région Guadeloupe a organisé le colloque international Mémorial ACTe, intitulé « Esclavage : histoire, mémoires, narrations

et création », sous le haut patronage du ministre desOutre-mer, Victorin Lurel. Une vingtaine de conférences assurées par des experts locaux et venus de l’Hexagone, de la Caraïbe ont ainsi eu lieu les 20 et 21 novembre 2012, aux Abymes.

w w w . c r - g u a d e l o u p e . f rw w w . c r - g u a d e l o u p e . f r

Pour la promotion d’un territoire culturel rythmé par ses inspirations musicales.Créations artistiques, spectacles, productions audiovisuelles et cinématographiques pour ne citer qu’eux, sont une vitrine culturelle et touristique de notre archipel. La Région Guadeloupe s’engage pour le développement et le rayonnement de notre culture. Chaque année, la collectivité soutient diverses manifestations et projets vi-sant à mettre en lumière la culture, accompagner les talents, et mettre à l’honneur la musique antillaise.

Promouvoir notre culture et s’ouvrir au mondeObjectifs : mettre en lumière notre culture, fournir à la population des ouvrages de référence, accompa-gner la performance sportive, renforcer la coopération au niveau régional.

Mettre en lumière notre culture

Le Schéma régional de dévelop-pement culturel Les Assises de la culture qui se sont déroulées en 2008 ont permis d’élaborer le Schéma régional de développement culturel qui trace les grandes orientations de la politique culturelle de la Région Guade-loupe pour les 40 prochaines années.

La collectivité régionale soutient fortement les grands équipements culturels, tels que l’Artchipel, le centre culturel Sonis, la Kaza ou encore la cour Aucagos.

LE CONGRÈS DES ÉCRI-VAINS DE LA CARAÏBE Evénement culturel majeur créé en 2008 par la Région Guadeloupe, en partenariat avec l’association des écrivains de la Caraïbe, le Congrès des écrivains de la Caraïbe a connu deux autres éditions en 2011 et 2013. Cette manifestation internationale a pour ambition de rassembler des auteurs, éditeurs, journalistes et critiques venus de tous les terri-toires de la Grande Caraïbe.

❚ L’Artchipel, à Basse-Terre.

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LE MÉMORIAL ACTe

Avec pour ambition de mettre en lumière nos cultures et Histoires, guadeloupéennes, caribéennes, la Région Guadeloupe porte le projet de construction du Mémorial ACTe, Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage, mais aussi de recherches et de

LE GWADLOUP’FESTIVAL

Souhaitant proposer une belle vitrine pour les musiques de la Caraïbe, la collectivité régionale a créé le Gwadloup’Festival en 2007. Chaque année, de nombreux artistes majeurs de la région viennent se produire sur scène, faisant de cette manifestation un événement culturel mêlant découverte, convivialité et créativité.Durant Gwadloup’Festival, a lieu la cérémonie des Elwa d’or qui distingue les artistes valori-sant le patrimoine musical guadeloupéen.

D’AUTRES BEAUX FESTIVALS

Dans le cadre de sa politique culturelle dy-namique, la Région Guadeloupe organise de multiples événements ou en est un partenairemajeur. Elle soutient notamment de nombreux festivals, parmi lesquels :■ le Festival régional et international du Film Guadeloupe (FEMI), dans le cadre duquel se déroule le Marché du Film Caribéen■ Le Festival régional des Arts culinaires et Gastronomie■ le festival Ilojazz, à Pointe-à-Pitre■ le festival de Gwoka, à Sainte-Anne■ le Festigo, festival de chants et danses de la Caraibe, au Gosier■ le festival international de la guitare■ le Guadeloupe poésie festival■ le festival Hip Hop Sessions.

LE PRIX RÉGIONALDU PATRIMOINE

Afin de mettre en valeur le patrimoineculturel architectural, le concours régional du patrimoine a été initié en 2007 par la Région Guadeloupe, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et le Conseil d’archi-tecture, d’urbanisme et de l’environne-ment de la Guadeloupe (CAUE).

Sont ainsi distingués chaque année desparticuliers ou associations propriétairesconcernant les efforts qu’ils ont effectuésen matière de restauration, d’aménage-ment et de mise en valeur de leursmaisons. Ce concours permet égalementd’encourager les Guadeloupéens à mieuxconnaître et conserver le patrimoinearchitectural bâti, en mettant en valeur les habitations remarquables en raison de leur intérêt traditionnel et historique, situées en zone rurale ou urbaine.

❚ Trophée des Arts Pointois.

❚ LE GWADLOUP’ FESTIVAL

❚ Fête des cuisinières.

productions culturelles.Situé sur le site de l’ancienne usine Darboussier à Pointe-à-Pitre,le Mémorial ACTe comprendra notamment 2500 m2 d’espacesd’exposition, un espace congrès et arts vivants avec une capacité de 400 places.En 2012, la Région Guadeloupe a organisé le colloque international Mémorial ACTe, intitulé « Esclavage : histoire, mémoires, narrations

et création », sous le haut patronage du ministre desOutre-mer, Victorin Lurel. Une vingtaine de conférences assurées par des experts locaux et venus de l’Hexagone, de la Caraïbe ont ainsi eu lieu les 20 et 21 novembre 2012, aux Abymes.

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Pour la promotion d’un territoire culturel rythmé par ses inspirations musicales.Créations artistiques, spectacles, productions audiovisuelles et cinématographiques pour ne citer qu’eux, sont une vitrine culturelle et touristique de notre archipel. La Région Guadeloupe s’engage pour le développement et le rayonnement de notre culture. Chaque année, la collectivité soutient diverses manifestations et projets vi-sant à mettre en lumière la culture, accompagner les talents, et mettre à l’honneur la musique antillaise.

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

) Une population aveugle de ses richesses

La Guadeloupe sera-t-elle dépossédée de sa biodiversité ? La loi cadre biodiversité sera devant l’Assemblée nationale du 24 au 26 juin. Selon le groupe de réfl exion pluridisciplinaire autour du CAGI, cette loi met en péril le libre accès des ressortissants domiens à leur propre biodiversité.

) Guy Ursule

Santé : « Le rapport de la cour des comptes enfonce des portesLa cour des comptes, dans son rapport publié ce 12 juin sur la santé dans l’Outremer, dresse un bilan négatif du système de santé dans les DOM. Guy Ursule, psychiatre, et président de l’Union régionale des professionnels de santé et médecins libéraux (URPSL) considère que cette situation est connue de tous depuis longtemps. pas de quoi en faire tout un fromage et de crier subitement au loup.

Aujourd’hui, si un laboratoire souhaite cueillir des feuilles de citronnelle afi n d’en faire un re-

mède contre la grippe, aucun problème. De même, si un restaurateur souhaite récolter des épices pour la préparation d’un colombo, libre à lui d’en ramasser. Mais cette liberté est remise en ques-tion par la proposition de loi visant à « protéger » l’accès à la biodiversité suite au protocole de Nagoya adopté par la France en 2010. Le bénéfi ce de l’utilisa-tion des ressources génétiques doit être soumis à un partage entre les régions, afi n de lutter contre l’abus d’exploitation de ces ressources (sic). Ainsi, lorsqu’une entreprise voudra se servir d’une plante afi n de la transformer, il faudra qu’elle demande préalablement un permis à l’Etat. Permis payant et tout fraudeur

sera sanctionné. De plus, cette permis-sion pourra être refusée si le demandeur se révèle être en incapacité fi nancière et s’il ne correspond pas aux accords de partage du protocole de Nagoya. La loi doit profi ter aux régions et aux peuples où il n’existe aucune diversité biologique forte (Resic !).

Danger d’appropriation de notre nature 80% de la biodiversité française se trouve en outre-mer. La Guadeloupe s’inquiète. D’abord car il s’agit là de son patrimoine le plus riche, mais aussi parce que cette loi risque de favoriser les fi rmes multina-tionales. Assurément, l’achat de brevet leur est plus accessible. Au fi nal, ce seront les puissances techniques et fi nancières les grandes gagnantes, au détriment des terres empreintes de l’éco système. L’em-ploi d’espèces sauvages, abondantes sur

l’île, nécessitera la détention d’un permis. Le docteur Henry Joseph, exprime ses craintes et les raisons de sa présence en comité : « Il y a 220 espèces comestibles et pas moins de 600 espèces médicinales en Guadeloupe. La population ne connaît pas ses plantes. Elle est aveugle de ses richesses. Alors comment peut-elle les défendre ? ». Le Dr Henry Joseph ainsi que Nathalie Minatchy et Pamela Ober-tan, présents lors de la conférence, et appartenant au groupe de réfl exion pluri-disciplinaire invitent les Guadeloupéens à émettre des propositions alternatives à cette réforme. Pour leur part, ils re-vendiquent plusieurs changements : une simplicité de l’obtention du permis, un allègement des exigences fi nancières, la mise en place d’une commission de vigi-lance citoyenne et un renforcement des pouvoirs décisionnels par les collectivités ultra marines.. ■

Guy Ursule : Ce rapport ne fait aucune découverte. Il met en avant des situations qui existent depuis longtemps et sur lesquelles les autorités locales se sont déjà penchées. Avec ce rapport de 300 pages on a une impression de densité. Mais rien, aucun des points abordés n’est ignorés des acteurs du secteur de la santé.

Le Courrier de Guadeloupe : Comment expliquez-vous la mortalité infantile et maternelle évoqué dans le rapport ?G.U. : Ce sont en effet des indicateurs de la qualité d’un sys-tème de soin. Bien entendu, ce système on sait qu’il a des im-perfections et les acteurs se sont déjà penchés sur celles-ci. On ne peut pas analyser un tel système de l’extérieur, il faut être au fait de son fonctionnement et de sa réalité interne.

LCG : Êtes-vous d’accord avec ce rapport qui évoque une quantité insuffi sante des médecins libéraux ? Quel lien faites-vous avec l’hyper-sélectivité de l’accès à la formation ?

G.U. : L’outremer et la Guadeloupe bien sûr souffrent d’un manque cruel de bras. Les médecins sont peu nombreux sur le terrain et cela ne suffi t pas à satisfaire la demande de la population. L’hyper-sélectivité est une exigence nationale qui a déjà été assouplie au fi l des années avec un plus grand nombre de candidats retenus à la formation. Mais le nœud du problème est que les jeunes manquent d’intérêt pour la médecine. Il faut donc redonner à nos étudiants l’envie de se lancer dans les carrières médicales.

LCG : Comment expliquer que des maladies comme le diabète et hypertension ou encore dans un autre registre, la drépanocytose soit encore si mal pris en charge ? G.U. : Il y a encore et toujours cette problématique du nombre de médecins qui est insuffi sant sur le terrain. Pour mettre en place un suivi effi cace il faut des per-sonnes qui puissent le faire. Et on est encore confronté à ce problème du manque de bras.

LCG : Qu’en est-il du manque de coopération entre les différents corps de métiers et

du désengorgement des cabinets et des urgences en donnant aux différents acteurs ( infi rmier, spécialistes,… ) une nouvelle place dans le système de santé ?G.U. : Je ne crois pas que ce soit une solution ou qu’il s’agisse de transférer des tâches, il faut aussi transférer des compé-tences parce que si le professionnel n’est pas formé et apte à pratiquer la tâche qu’on lui a autorisé, on peut se demander si on a éliminé un problème ou si on en a créé un.

LCG : Ce rapport risque-t-il de pousser la population qui en a les moyens à partir se soigner ailleurs ?G.U. : C’est une chose que l’on ne peut pas prévoir mais qu’il faut envisager même si ce serait une grossière er-reur. Il y a des gens qui connaissent nos pathologies, nos territoires et leur diffi culté et qui se battent au quoti-dien pour faire évoluer les choses. L’URPSL intervient en faisant le lien entre les professionnels et les autorités comme l’Agence régionale de santé pour que les poli-tiques qui sont mises en place correspondent au mieux à la réalité du terrain. ■

h Emma Conquet

h Elodie Wiltord

La loi sur la biodiversité suite à la mobilisation de personnali-tés domiennes, pourraient être amandée. Les permis d’exploi-tation de la fl ore ou la faune lo-cale serait alors délivré par les collectivités locales. C’est-à-dire au plus près du citoyen. Un bon point. Las… Le réseau des orga-nismes et des experts de l’union internationale pour la conser-vation de la nature (UICN) en France n’a pas longtemps dormi. Le 11 juin 2014, il a proposé aux collectivités un cadre d’analyse et de réfl exion pour défi nir leur indicateur de biodiversité. Une manière grossière de reprendre d’une main ce qu’on vient de lâ-cher d’une autre. Mais bon sang qui les a sonnés ?

) Trop d’experts rendent l’expertise suspecte

10 Timbres de la semaine

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

11

C’est peu dire qu’un conseil munici-pal au Lamentin est agité. Il serait même à parier qu’à ce rythme, dans

six ans, toute la majorité fi nira avec un appareil auditif. L’objet du désaccord : le vote du compte administratif sur lequel deux conceptions s’opposent. Celle de la majorité municipale, et celle de la minori-té de José Toribio. Toutes deux se basent pourtant sur l’approbation du compte de gestion du receveur municipal. Selon ses conclusions, la commune présente un ré-sultat global excédentaire de 10 558 667.57 euros. Un fait dont se gaussera très vite José Toribio. « Je vous laisse donc un peu plus de 10 millions pour travailler. Ce sont les chiffres du receveur qui comptent ! » Exclamation à laquelle Jocelyn Sapotille répondra par un rire franc. « Monsieur To-ribio, j’aurais aimé que vous me laissiez

10 millions pour travailler ! ». En fait, le compte administratif de la commune est excédentaire en trésorerie. Le résultat communiqué par le receveur tel qu’il est communiqué ne prend pas en compte les restes à réaliser, soit les dépenses toujours en cours que devra payer la commune. Une précision apportée par le 3ème adjoint Bruno Féliciane en charge des affaires fi nancières. « C’est comme un compte en banque. Le solde prend en compte les écritures reçues par le banquier. A une si-tuation donnée, nous avions 10 millions d’excédent. Mais nous avons des dépenses non mandatées qui s’élèvent environ à 12 millions d’euros. Ce sont des sommes que nous allons devoir payer. Elles ont permis de fi nancer les dépenses de Ra-vine Chaude, ou encore la réhabilitation du complexe de tennis. Une fois que cela sera fait, nous serons en défi cit. » En effet, toujours selon les conclusions du receveur,

le compte administratif devrait être en dé-fi cit de 511 120.31 euros. Un défi cit certes mais nettement moins inquiétant que ce qui a été voté dans d’autres communes. Pourtant José Toribio réfute l’explication de Bruno Féliciane. « Il ne faut pas trom-per la population, et il faut savoir lire la comptabilité. Nous devons mettre cela en lecture de ce qui s’est passé. J’ai régulari-sé la carrière de tous les agents sans ex-ception et cela n’avait pas été fait depuis 2000. Il faut le mettre en perspective. Et je soutiens que nous avons un excédent de 10 millions. »

Mise en perspective de SapotilleSi José Toribio cherchait la perspective, il est revenu au maire de la lui dessiner. Après avoir lui avoir fait remarquer qu’il désapprouvait les conclusions d’un re-ceveur qu’il avait commencé à approu-

vé, Jocelyn Sapotille a rappelé que le compte administratif présentait aussi un défi cit en fonctionnement. « C’est un très mauvais signe de gestion. Nous sommes en grande diffi culté car notre budget de fonctionnement n’a pas été géré de manière équilibrée. Il faut dégager de l’excédent de fonctionnement. » En clair, même si c’est mesuré, la commune s’est appauvrie et devra dégager des excé-dents pour fi nancer les investissements et gagner en autofi nancement pour être capable d’emprunter à la banque. Avec la baisse des dotations, Lamentin, comme les autres communes voit ses marges de manœuvre fondre. Un budget supplé-mentaire devrait être voté en septembre en tenant compte d’un budget de fonc-tionnement défi citaire. ■

Jacques Gillot, à la fois président du conseil général et de l’Offi ce de l’eau s’est prononcé sur la création de deux nouvelles usines de traitement de l’eau. Cette

mesure fait partie des préconisations du plan de secours départemental en eau. Il propose de prendre en charge la maîtrise d’ouvrage déléguée et le fi nancement intégral de la construction de ces deux nouvelles usines. Mais ce n’est

pas la seule mesure de ce plan secours départemental en eau potable. Une usine de production d’eau potable d’une capacité de 8000 m3 par jour pourrait voir le jour. Le conseil général propose de l’alimenter via son réseau d’irrigation agricole à hauteur de 2 millions d’euros. L’usine de Belle Eau Cadeau pourra ainsi être délestée et les communes de Saint-François, Gosier, Saint-Anne, de Cap Excellence et du Moule pourraient bénéfi cier d’un approvisionnement continu. La commune du Lamentin pourrait aussi accueil-

lir une nouvelle usine de production d’eau potable pour un montant d’un million d’euros. Une réunion de tous les ac-teurs concernés est demandée pour programmer un plan pluriannuel d’investissement et son plan de fi nancement. La proposition du conseil général est laissée à l’approba-tion de la Communauté d’agglomération du nord Grande-Terre (CANGT) et de la ville du Lamentin pour une mise en œuvre « dans des délais très brefs ». Le feuilleton de l’eau continue. La suite au prochain numéro. ■

) Entre excédent et défi cit… il faut choisir

Débat comptable au LamentinLe Lamentin a voté un budget excédentaire en trésorerie de 10 558 667.53 euros. Une somme qui ne prend pas encore en compte les dépenses que la commune doit encore payer.

) Le fi l de l’eau

Jacques Gillot propose de financerdeux nouvelles usines d’eauLe président du département Jacques Gillot vient de proposer d’assumer la maîtrise d’ouvrage et le fi nancement intégral de deux usines de traitement préconisées dans le plan de secours départemental de secours en eau.

h Priscilla Romain

h Elodie Wiltord

Leclair l’Eclair

Le préfet dépose les armesGilles Leclair est vraiment un superflic. En janvier il était arrivé en fanfare et en roulant les mécaniques comme pré-fet chargé des questions de sécurité. Six mois après il re-part beaucoup plus discrètement mais à peine plus modes-tement. Dans le bilan qu’il a présenté à la préfecture, il s’est dit satisfait de la manière dont il a travaillé pour contrer

cette « déferlante de criminalité », laquelle est en « baisse sensible ». Il a réussi à « renforcer la coordination entre les différents services », mais reste prudent sur l’évolution de la délinquance « rien n’est jamais gagné dans cette lutte ». Au passage, il a annoncé une nouvelle campagne Déposez les armes. A part ça pas de réelle information, pas de pré-cisions, pas de chiffres. De retour à Paris, il remettra un rapport au ministère de l’intérieur ainsi qu’a celui de

l’outre mer pour les alerter des conditions de travaille des autorités publiques et de l’insalubrité de certains locaux. Espérons que les « méthodes pérennes » et le « travail structurel sur le long terme » qu’il a voulu mettre en place pourront se passer de lui, parce qu’à partir de juillet il prend en charge, non plus la sécurité de la Guadeloupe, mais celle d’Air France-KLM. On lui souhaite une bonne préretraite dorée.

Brèves

Mandat

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

12 ) Silence

La mairie de Capesterre garde le cap… sans commentaires

Depuis que le maire de la commune de Capes-terre-Belle-Eau, Joël Beaugendre, a été placé en détention préventive, après avoir été mis en garde

à vue par les policiers de la direction interregionale de la police judiciaire (DIPJ) pour une affaire de marchés pu-blics frauduleux, il règne chez les administrés une certaine inquiétude. Déjà une rumeur court. La mairie de Capes-terre-Belle-Eau serait complètement paralysée. Chose que réfute fermement Jean-Yves Ramassamy 1er adjoint du maire. « Je ne sais pas d’où vient cette rumeur. J’ai déjà reçu trois appels me demandant la santé de la mairie et déplorant la paralysie des services. C’est faux. Tous les services fonctionnent. Le service technique comme l’ad-ministratif, les affaires en cours sont examinées comme d’habitude. ». Il est vrai que selon les textes de loi, une mairie ne doit pas souffrir de l’absence de son maire et doit continuer à gérer les affaires normalement. L’article L.2122-17 du code général des collectivités territoriales pré-voit qu’en cas d’absence, de suspension, de révocation ou de tout autre empêchement du maire, il est automatiquement remplacé et provisoirement remplacé dans la plénitude de ses fonctions par un adjoint dans l’ordre des nominations et à défaut d’adjoint par un conseiller municipal désigné par le conseil. C’est donc Jean-Yves Ramassamy qui pour l’ins-tant est aux commandes de la mairie, chose qu’il assume complètement. « J’ai toujours remplacé le maire quand il le fallait, soit pendant une période de vacances, ou pen-dant une maladie. Pour moi, il n’y a aucun problème » continue-t-il. Reste à savoir quel type d’affaire est traité à la mairie. Car selon la longueur de l’absence du maire soit il occupe la plénitude de ses fonctions soit il se contente

d’expédier les affaires courantes qui ne peuvent attendre le retour de l’édile. Le rôle de Jean-Yves Ramassamy dépen-dra donc des résultats de l’enquête en cours et du procès. D’ailleurs, sur l’affaire même, c’est le silence qui règne à la mairie de Capesterre Belle-Eau. « Nous avons choisi de ne faire aucun commentaire sur cette affaire. Même silence du côté de l’opposition » a précisé le cabinet du maire. « Je ne vais pas m’exprimer sur cette affaire. Nous attendons les conclusions de la justice. Inutile de préciser que nous suivons cela de près. Mais pour le reste, Joël Beaugendre bénéfi cie de la présomption d’innocence » explique l’oppo-sant Hugues Philippe Ramdini, tête de liste d’Union pour Capesterre Belle-Eau. Du côté de la majorité c’est l’union sacrée. « Le conseil municipal se porte très bien. Nous sommes unis comme d’habitude et notre but est de tout faire pour continuer à assurer un service auprès des Ca-pesterriens. » Méthode Coué ? ■

h Priscilla Romain

Le nouvel édile de Baillif, Marie-Yve-line Ponchateau avait déjà annoncé la couleur lors du second conseil

municipal en précisant qu’en raison du défi cit budgétaire de 5 196 477.06 euros, les capacités d’investissement et de fi nan-cement de la ville allaient être sérieuse-ment réduites. Son analyse vient d’être bétonnée par un rapport de la Cour des Comptes daté du 15 avril 2014, qui met en relief plusieurs insincérités dans le bud-get primitif de la commune entre 2008 et 2012 malgré un équilibre apparent. De-puis 2009, la cour régionale des comptes a noté des exercices largement défi citaires. Plusieurs irrégularités témoignent d’une gestion pour le moins erratique. D’abord,

les restes à réaliser en recette d’investis-sement sont élevés et ont été reportés sur les budgets primitifs et comptes adminis-tratifs de 2010, 2011, 2012. Pour être clair, le bilan fi nancier de la commune a été mal fait en continuant d’affi cher en re-cettes des sommes anciennes qu’il aurait fallu à un moment ou un autre provision-ner. Ces insincérités cachent en réalité une mauvaise santé fi nancière. Depuis 2010, la capacité d’autofi nancement de Baillif est extrêmement dégradée et sa capacité de désendettement est négative.

Dexia et l’affaire de Ravine DésoléeUn imbroglio indescriptible règne au-tour d’un prêt de 5 millions d’euros consenti à la commune par la banque

Dexia pour le fi nancement d’opérations d’équipement en 2005. Ce même prêt a été renégocié en 2007 pour la même somme et échelonné sur 31 ans et 10 mois. Face au risque d’un endettement trop lourd, la commune a pris la déci-sion fi n 2010 de résilier ce prêt sans toutefois mettre en œuvre cette déci-sion. Selon la société de fi nancement local (SFIL), il n’y aurait pas eu de remboursement anticipé et l’intégralité des échéances, capital et intérêt a été payé à bonne date. Dès lors, pourquoi la contraction en 2011 d’un prêt de 5 millions d’euros au motif du rembour-sement anticipé de l’emprunt Dexia qui vient alourdir la dette de la commune ? Et cela sans compter le différend latent depuis 1996 avec la SEMAG concernant

la concession de l’aménagement de Ra-vine Désolée. Après que la commune a décidé, selon les dires de l’actuelle équipe municipale de Baillif l’arrêt uni-latéral des travaux en cours. La SEMAG s’est fait tacler par la SIG pour près 1 500 000 euros et a décidé de se retour-ner contre la commune de Baillif. Bien que l’aménageur ait été déboutée, elle a fait appel de la décision et par voie de courrier a exigé en 2012 que la com-mune lui paie la somme concédée à la SIG. Sans réponse de la part de l’an-cienne mandature, Marie-Yvelise Pon-chateau hérite là-encore du bébé et doit conformément à la loi provisionner la somme au budget communal. La marge de manœuvre de la nouvelle équipe mu-nicipale est plus limitée. ■

) Baillif

La gestion calamiteuse de Marie-Lucile BreslauLa Chambre Régionale des Comptes (CRC)a publié un rapport qui lance une alerte quant à la gestion de la commune de Baillif entre 2006 et 2013. La commune affi che un défi cit budgétaire de plus de 5 millions d’euros pour l’année 2013.

h Priscilla Romain

Le maire de Capesterre-Belle-Eau a été placé jeudi 12 en détention provisoire au centre pénitentiaire de Baie-Mahault. Joël Beaugendre est accusé de détournement de fonds publics, usage de faux en écriture et favoritisme. En janvier, des enquê-teurs avaient découvert des factures d’une socié-té de droit monégasque portant sur l’achat par la municipalité de grosses quantités d’enrobés à froid pour un prix très élevé -650 fois supérieur au tarif d’un fournisseur normal, selon le procu-reur de Basse-Terre. Près d’un million d’euros ont été payés sur mandat du maire pour la période 2011-2014. Mis en cause par son directeur admi-nistratif et fi nancier lui-même placé sous contrôle judiciaire, le maire a déclaré n’avoir fait que payer les factures présentées par ses services. Lesquels services affi rment ne pas être au courant des commandes. La marchandise n’a pas dû attirer l’attention non plus : sur la centaine de tonnes commandée, seule une vingtaine a été livrée… Trop enrobée peut-être. ■

) Sol mouvant

Les factures très enrobées de Joël Beaugendre

Mandat

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

13

« Résistez ! », c’est peut être le mot qui résume le mieux le discours du Général de Gaulle en 1940. Sur les ondes de la BBC, il y a 74 ans, son appel résonnait aux oreilles de peu de Français, mais il est resté symbolique pour la mémoire de la résistance au lendemain de la 2nde Guerre mondiale. Mercredi 18 juin s’est tenue une cérémonie commémorative en l’honneur de ce célèbre appel, au champ d’Arbaud à Basse-Terre, en présence des représentants de la région, de l’armée et d’associations patriotiques, ainsi que dans les communes. Un rendez vous qui se répète chaque année mais plus que primordial pour raviver la flamme de la mémoire et pour que la jeunesse en soit la braise. ■

) 18 juin 1940

Appel à la mémoire à Basse-Terre

Le président du département Jacques Gillot s’attaque à la réforme territoriale... pour mieux vendre son projet de collectivité unique. En

réalité, les intercommunalités qui connaissent un grand succès, notamment chez les élus ont rendu pertinente la disparition du département mais aussi la création d’une seule super collectivité chez nous. Mais peut être que la solution qui est imposée ac-tuellement pour l’université, et défendue par le pré-sident Gillot, le serait elle aussi pour l’administration territoriale. Une seule grande région Antilles... En-core moins de gaspillage et plus de mutualisation. Mais bien sûr, on sait que cette solution ne peut être envisagée dans le domaine institutionnel ou le bon sens impose apparemment que chaque île décide de son propre avenir. Soyons clairs : dans l’organisation actuelle, entre département et région, l’un était de trop. Le choix de grandes régions a été fait, il est nor-mal que le département vienne à disparaître. Cette disparition ne pourra pas être immédiate du fait de la citation explicite du département comme collec-tivité locale dans l’article 72 de notre constitution. Mais tôt ou tard, le département, devenu coquille vide, sautera. Cependant, si la structure disparaît, les politiques sociales, qui représentent aujourd’hui 50% des dépenses des conseils généraux, ne seront pas elles remises en cause. Il ne semble donc pas question de donner à l’échelon qui récupérera le « social » (ni les villes ni les régions ne se bousculent aujourd’hui pour traîner ce boulet… mais ce seront les intercommunalités certainement) les moyens de s’affranchir des dispositifs d’État les moins effi -caces. La réforme proposée ne fait que déplacer des attributions mais n’en modifi era pas l´étendue et la

portée. C’est regrettable car le principe de laisser à l’échelon local un large choix des moyens, publics ou privés, de traitement des diffi cultés sociales, a large-ment prouvé son effi cacité partout où il a été mis en œuvre. La décision conduisant à conserver 95 préfets départementaux pour l’État, alors que les collectivi-tés se restructureront autour de régions fortes, est un non-sens total. Elle ne s’explique que par le lob-bying de la haute fonction publique d’État, de ne pas réduire le nombre de postes de direction très bien payés. Le texte qui sera présenté visera donc à créer des « super-collectivités » comme ailleurs en Europe, peu nombreuses mais aux visées très intervention-nistes. Mais il ne s’attaquera pas à de nombreuses lacunes du système actuel : les doublons entre l’État et les collectivités, l’autonomie des collectivités par rapport aux textes étatiques (le communiqué évoque brièvement des « possibilités d’expérimentation », lesquelles existent depuis une loi de 2003 de façon embryonnaire, et semble les circonscrire aux pro-blèmes de transfert d’effectifs depuis les collectivi-tés dissoutes). Pire, aucune question sur le champ pertinent de l’action publique ne sera probablement posée par cette réforme. Aucune proposition d’une rationalisation des « structures satellites » qui se sont multipliées ces dernières années n’a été faite. Enfi n, l’évasive mention des ressources « propres et dynamiques » pour les régions est suffi samment vague pour laisser le lecteur dans le doute. Dans le cadre de lois préparées aussi rapidement, il ne faut guère s’attendre à une réforme salutaire du calcul des impôts locaux, ni de la fi n des fi nancements et subventions croisés multiples qui déresponsabilisent les élus les plus dépensiers. Et le terme « dyna-mique », s’agissant d’une ressource fi scale, n’incite pas à l’optimisme du point de vue du contribuable. ■

La banane fâchéeAry Chalus n’est pas content du tout de la fusion des groupes Chiquita Brands et Fyffes et il l’a fait savoir au ministre de l’Agriculture. Ces producteurs n’ont pas en effet les contraintes environnementales dont « souffre » la banane antillaise (tout de même, il faudrait bien un jour arrêter de râler après ces normes qui empêchent que ce soit le consommateur qui souffre). Le ministre a passé de la pommade sur les plaies : vous avez raison, pas question de mélanger les serviettes et les torchons, pardon, les bananes des Antilles avec les bananes mondialisées. 175 millions d’euros ont été mobilisés pour le plan banane durable, « on va poursuivre cette stratégie ». Avec combien de sous cette fois, on sait pas.

La santé grippéeIl est très calé, le député-maire de Baie-Mahault. Il donne à la ministre de la Santé plein de détails techniques sur le matériel qui manque outre-mer pour assurer l’égalité des soins du cancer. Pas, par exemple, de technique TEP Scan, seulement des examens bêtement traditionnels. Il faudrait un cyclotron, aussi, qui « ouvrira un nouveau champ de recherches à la Faculté des sciences de l’Université implantée en Guadeloupe ». Ça ne l’a pas attrapé comme ça : le rapport de la Cour des Comptes parle de problèmes sanitaires outre-mer « souvent d’une nature et d’une ampleur particulières ». Ce qui se traduit, dans la presse nationale, par des titres qui vont de « situation sanitaire alarmante » à « un enfer sanitaire » !

Le pacte évaporéLe projet de loi de finances rectificative a été adopté en conseil des ministres. C’est là-dedans que se trouve le fameux Pacte de responsabilité et de solidarité. Las, pas un mot d’une déclinaison possible outre-mer. Les entrepreneurs tentent de se rassurer : les négociations avec Bercy sont compliquées, les mesures spécifiques pourraient figurer plutôt dans la Loi de finances pour 2015 votée en fin d’année… Le président de la République ne risque pas d’échapper à la question lors de sa visite dans l’Océan indien en juillet.

La pêche réhydratéeLe Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) aura des crédits « en hausse sensible », écrit le ministère des outre-mer, et « un mécanisme de compensation des surcoûts pourra prendre en compte les handicaps liés à l’ultrapériphéricité » (ça existe vraiment ce mot barbare ?...). Concrètement, l’enveloppe globale 2014-2020 pour la France sera de 588 millions d’euros : développement durable 369 millions, collecte de données 66 millions, contrôle des pêches 56 millions, aide au stockage 4,7 millions, politique maritime intégrée 5,3 millions. Là-dessus, 14,7 % sont réservés aux RUP. Et l’Etat aura le droit de financer directement des dispositifs spécifiques (concentrations de poissons, fonds en cas de catastrophe).

L’énergie desséchéeL’énergie renouvelable est à l’arrêt outre-mer. C’est ce qui est ressorti d’une audition du Syndicat des Energies renouvelables SER par la Commission des Affaires économiques de l’Assem-blée nationale. Principal frein identifié, un arrêté technique qui « condamne la poursuite du développement des énergies renouvelables électriques variables et sans stockage ». Du coup le solaire photovoltaïque s’assèche et les entreprises se dessèchent. La Commission a donc confié à la députée réunionnaise Ericka Bareights une mission d’information sur l’adaptation du droit de l’énergie aux Outre-mer. Et au Sénat, Jacques Cornano s’est associé à une proposition de résolution pour une nouvelle politique énergétique. A suivre, donc.

h Sylvie Thomas) Perspectives

Une réforme territoriale hors sujet ? h Didier Destouches

Courrier parlementaire

Mandat

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

14 Faits divers

Le maire de Saint-François cri-tique la gestion de l’épidémie de Chikungunya en Guadeloupe. Pour

Laurent Bernier, l’action des autorités est faiblarde. Il énumère les consé-quences néfastes que la maladie génère au niveau du tourisme, de la santé et de l’emploi. Et d’appeler à la mise à niveau des capacités humaines et logistiques de l’hôpital, renforcer la prévention, inter-venir sur les espaces publics ou privés abandonnés, aider les foyers les plus démunis (distribution de traitements anti-moustiques).On ne peut pourtant

pas reprocher aux dites autorités de ne pas tirer le signal d’alarme : l’Institut de veille sanitaire ajoute au passage qu’une épidémie dans l’Hexagone était plus pro-bable que jamais. Préfet, présidents des conseils régional et général, directeur de l’ARS ont appelé à la mobilisation. Les moustiques sont devenus résistants aux insecticides, a constaté la préfète, qui a l’intention de transformer la « cellule de suivi » en « cellule de crise » qui se réunira chaque semaine. 250 jeunes en insertion ont été mobilisés dans une « brigade anti-chik ». ■

) Fléau (1)

Mobilisation générale contre le moustique

Fléau (2)

Journée drépanocytaireJeudi 19 juin a eu lieu une Journée mondiale de sensibilisa-tion à la drépanocytose. La Guadeloupe compte 1 500 drépanocytaires. Sur 100 personnes, 11 portent le gène de la maladie. Elles ne sont pas elles-mêmes malades, mais susceptibles de transmettre ce gène à leurs enfants. Journée d’information samedi 21 à la Maison des Arts et Métiers du Raizet, aux Abymes.

Fléau (3)

PollutionLe taux de pollution cette semaine a été préoccupant aux Abymes, Baie-Mahault, le Gosier, Lamentin, Petit-Bourg et Pointe-à-Pitre. La faute au passage de brumes de sables et, évidemment, à l’activité humaine. Sans rester cloîtré, il est conseillé d’éviter les promenades pour les enfants de moins de 6 ans et les personnes fragiles, et les exercices physiques extérieurs pour tous. Ainsi que les barbecues, le brûlage des déchets verts à l’air libre etc. Et il est vivement recommandé de rouler doucement et le moins possible.

Fléau (4)

Sus aux ratsUne campagne de dératisation se déroulera jusqu’au 4 juillet aux Abymes. Lancée à Grand-Camp, jusqu’au 24 juin, cette opération se poursuivra du 24 au 30 juin à Vieux-Bourg et du 1er au 4 juillet au Raizet. La population n’a rien à faire, sauf garder enfermés ses animaux domestiques pour leur éviter tout risque d’empoisonnement.

Fléau (5)

Vous prendrez bien un petit ouragan de plus ?Le Department of Atmospheric Science de la Colorado State University vient de publier les nouvelles prévisions pour la saison 2014. Et elles sont encore plus alarmistes que les précédentes, qui ne datent pourtant que de quelques semaines ! Ce ne sont plus trois mais quatre ouragans qui sont maintenant annoncés. Cependant, un seul de ces ouragans devrait mériter le terme de « majeur ». Et puis,

rappelons que ce ne sont que des prévisions et que la saison dernière a été beaucoup plus calme qu’on pensait…

Homicide

La sorcière et le petit garçonProcès éprouvant la semaine dernière à la cour d’assises de Basse-Terre. Après la mort du petit Paul en 2011 à l’âge de 3 ans, l’autopsie avait révélé que le garçonnet était décédé « des suites de malnutrition et de déshydratation associées à des actes de maltraitance quotidienne dont des coups non mortels ayant provoqué un œdème cérébral ». Les proches de Tatiana Petit, une Saint-Martinoise de 32 ans, trouvaient bien que la jeune femme était devenue « bizarre » depuis la naissance de son fils Paul. Au tribunal, elle a déclaré que « Paul était victime d’un sort. L’esprit malin prenait ses repas et la sorcière la battait ». Une sorcière vraiment maléfique puisque des violences auraient été aussi exercées sur les autres enfants de Tatiana, âgés de 8 mois, 7 ans et 10 ans. La mère a été condamnée à dix ans de réclusion criminelle, assortis de dix ans de suivi socio-judiciaire. On espère que la psychiatrie entrera aussi en jeu dans ce qui ressemble à un cas de dédoublement de la personnalité, ou en tout cas à de la folie furieuse. A moins que ce ne soit elle qui ait été possédée…

Plaisance

Le noyé était blesséOn en sait un peu plus sur le corps repêché au large du Gosier. Dimanche 10 juin vers 16h, un homme s’éloigne à la nage de la plage de la Datcha. Son corps est retrouvé une heure plus tard par un plaisancier, à 300 mètres du rivage, en face de l’ancien hôtel Arawak. Il porte de nombreuses blessures, qui auraient pu être causées par les hélices d’un bateau. Agé de 32 ans, d’origine caucasienne, il vivait en Guadeloupe avec sa compagne. La police a lancé un appel à témoins (05 90 68 90 90).

Echouage

Une nageuse retrouvée morte sur la plageUne joggeuse a fait une macabre découverte lundi à Deshaies. Une femme était allongée sans vie sur le ventre

sur la plage de Rifflet, en maillot de bain et équipée de palmes. Il s’agirait d’une femme d’une cinquantaine d’années, d’origine métropolitaine, installée depuis longtemps en Guadeloupe. Le premier examen n’a décelé aucun signe extérieur suspect et une autopsie a été ordonnée. La thèse de la noyade reste plausible.

Mal tuyautés

Un postier agresséUn postier d’une soixantaine d’années se rendait à son travail samedi 7 juin à Basse-Terre. Il descendait de sa voiture lorsque deux garçons d’une vingtaine d’années lui ont réclamé de l’argent et de lui asséner plusieurs coups de tuyau en PVC, le blessant au visage. Les braqueurs sont en fuite, le postier très choqué.

Enragé

Il mord un gendarmeDans l’après-midi du lundi 9 juin à Goyave, un jeune homme de 26 ans rentre chez lui et s’en prend à sa compagne. La sœur de celle-ci vient pour le calmer, peine perdue : il s’en prend à elle aussi. Les deux femmes s’enfuient, pourchas-sées par le garçon marteau à la main. Les forces de l’ordre, arrivées entre-temps sur les lieux, auront le plus grand mal à maîtriser le forcené, qui parvient à mordre un gendarme à la cuisse avant d’être enfin menotté. Il ressortira de garde-à-vue avec une convocation à comparaître le 5 août prochain. Il a été laissé libre avec interdiction d’approcher sa compagne. Le dépistage a montré qu’il avait 2,74 grammes d’alcool par litre de sang, ceci expliquant cela.

Par ici, par là

Des achats très fictifsDes demandes de défiscalisation pour des achats fictifs avaient rapporté plusieurs centaines de milliers d’euros à Georges Hermin et à deux autres personnes. Le conseiller général, et élu de l’opposition à Morne-à-l’Eau soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire, avait déclaré tout ignorer de l’escroquerie. Il n’en a pas moins été mardi 10 juin condamné à neuf mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende et plus de 70 000 euros de dommages et intérêts, pour complicité d’escroquerie. Il a annoncé qu’il ferait appel.

Brèves

Laurent Bernier, maire de Saint-François, critique la gestion du Chikungunya

h Sylvie Thomas

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

15ÉconomieHabilité à publier les AJL dans le département 971. Tarifi cation : 4,04€ HT la ligne de 40 signes conformément à l’arrêté du ministère de la culture et de la communication du 20 décembre 2013 relatif au tarif annuel des An-nonces Judiciaires et LégalesRéception des annonces à

[email protected]

CONSEIL RÉGIONAL

AVIS DE MARCHÉ - SERVICES

LCG n°80 / 1

I - Nom et adresse offi ciels de l’organisme acheteur : Région Guadeloupe.Correspondant : le président du conseil ré-gional, avenue Paul Lacavé 97100 Basse Terre Guadeloupe tél. : (+33)05-90-80-40-40 télécopieur : (+33)05-90-80-41-59courriel : [email protected] adresse internet : http://www.cr-guadeloupe.fr.Adresse internet du profi l d’acheteur : http://www.eguadeloupe.com.II - Objet du marché : le présent marché a pour objet la réalisation de la décoration, la fourniture, la pose et dépose de signalétique pour l’organi-sation d’un grand marché régional des produits du terroir à Basse-Terre, dans les jardins de la Région Guadeloupe, de 7 heures à 18 heures, le mercredi 09 juillet 2014.Lieu d’exécution et de livraison: région Gua-deloupe, 97100 Basse Terre.III - Caractéristiques principales : le présent marché a pour objet la réalisation de la décoration, la fourniture, la pose et dé-pose de signalétique pour l’organisation d’un grand marché régional des produits du terroir à Basse-Terre, dans les jardins de la Région Guadeloupe, de 7 heures à 18 heures, le mercredi 09 juillet 2014. Il s’agit d’un marché à procédure adaptée, passé en application des articles 28 et 29 du code des marchés publics. Le marché n’est pas fractionné. Il est passé pour une durée de trois mois, non renouvelable et prend effet à compter de sa notifi cation. Le présent marché sera conclu au prix global et forfaitaire. Chaque candidat devra remplir et amendé la décomposition du prix global et forfaitaire compris dans l’acte d’engagement valant cahier des clauses particulières. A titre d’information, le montant minimum prévisionnel du présent marché est de 12.000 € HT et le montant maximum prévisionnel est de 15.000 € HT. Il est prévu une période de négociation qui portera sur les points suivants : - le prix proposé, - l’offre technique, le contenu et les modalités d’exécution proposés par le candidat. Ces négociations se dérouleront conformément aux dispositions portées dans le règlement de consultationIV - Quantités (fournitures et services), na-ture et étendue (travaux) : - Fourniture, pose, dépose et décoration des espaces : entrée et devanture 60 stands : J - 1 maximum avant l’événement : Cet habillage devra refl éter les valeurs véhiculées par le Grand marché ré-gional. Il devra plonger le visiteur dans un es-pace convivial, propice à la détente, à la dé-couverte et à l’échange avec les exposants. J - 15 maximum avant l’événement :Le concept devra être validé sur plan et es-quisses par le conseil régional, devront y fi -gurer notamment : -éléments végétaux et ar-tisanaux ;fruits ;diffuseurs de senteurs; feuille de bananier, cannes, etc. -Pose et dépose de la signalétique des stands et pôles J - 3 maximum avant l’évènement. Le presta-taire veillera à identifi er l’ensemble des expo-sants présents sur le site par le biais de pan-neaux informatifs accrochés aux chapiteaux constitutifs des STANDS. La signalétique des 6 POLES devra permettre au visiteur de se repérer dans l’espace notamment en ce qui concerne l’entrée, la sortie, l’accueil/infor-

mation, les 6 pôles (Poissonnerie / Agroali-mentaire/ Agro transformation / Végétal / Ar-tisanat/ Elevage), les toilettes publiques. Un code couleur devra être proposé, à cet effet. -Travaux d’impression signalétique « Marché du terroir» J - 6 maximum avant l’évènement. Le pres-tataire a pour mission, l’impression, le fa-çonnage, le conditionnement, la livraison, la fourniture des matières, la pose et la dépose de signalétique de la Région Guadeloupe. 1 Plan d’implantation du forum - h 100cm x l 100 cm ; 6 Panneaux d’annonce pour les na-vettes - l 60cm x h 40cm; 6 Panneaux d’an-nonce pour les navettes - l 60cm x h 40cm, 60 Panneaux de présentation des stands en PVC ou matériel recyclable. L 60cm x h 40cm Missions secondaires du prestataire incluse dans la prestation : La présentation des maquettes à la Région Guadeloupe pour amendements et BAT. Les missions sont dé-taillées de façon précise à l’article 7 de l’acte d’engagement.Refus des variantes.V - Durée du marché ou délai d’exécution : 3 mois à compter de la notifi cation du marché.VI - Date prévisionnelle de début des presta-tions (fournitures/services) : 09 juillet 2014.VII - Cautionnement et garanties exigés : au-cun cautionnement et garanties exigés.VIII - Modalités essentielles de fi nancement et de paiement et/ou références aux textes qui les réglementent : le règlement des pres-tations intervient sur le budget régional 2014 suivant les règles de la dépense publique, sur mandat administratif et virement au compte du titulaire ou du sous-traitant. Le paiement s’effectue dans un délai mini-mum de trente (30) jours, conformément à l’article 98 du code des marchés publics et au décret no2013-269 du 29 mars 2013, à partir de la date de réception de la facture. Le taux applicable en cas de retard de paie-ment est le taux de la Banque centrale eu-ropéenne tel que défi ni à l’article 8 I 1° du décret no2013-269 du 29 mars 2013, au premier jour du semestre de l’année civile au cours duquel les intérêts moratoires ont com-mencé à courir, majoré de huit points. Il est prévu une avance de 5% dans les conditions de l’article 87 du code des mar-chés publics.IX - Forme juridique que devra revêtir le groupement d’opérateurs économiques attri-butaire du marché : dans le cas où les en-treprises ont présenté leur candidature sous la forme d’un groupement momentané d’en-treprises, la Région Guadeloupe les informe qu’en cas d’attribution du marché à un tel groupement, elle imposera, au sens de l’ar-ticle 51 VII du code des marchés publics, la forme du groupement solidaire, dans la me-sure où cette transformation est nécessaire pour la bonne exécution du marché.Les candidatures et les offres seront entière-ment rédigées en langue française ainsi que les documents de présentation associés.Unité monétaire utilisée, l’euro.X - Justifi cations à produire quant aux quali-tés et capacités du candidat : Documents à produire obligatoirement par le candidat, à l’appui de sa candidature : - Copie du ou des jugements prononcés, si le candidat est en redressement judiciaire;- Déclaration sur l’honneur du candidat jus-tifi ant qu’il n’entre dans aucun des cas men-tionnés à l’article 43 du code des marchés publics, concernant les interdictions de sou-missionner;- Déclaration sur l’honneur du candidat attes-tant qu’il est en règle, au cours de l’année précédant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l’em-ploi des travailleurs handicapés;- Si le candidat est établi en France, une dé-claration sur l’honneur du candidat justifi ant que le travail est effectué par des salariés employés régulièrement au regard des ar-ticles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail (dans le cas où le candidat emploie des salariés, conformément à l’ar-ticle D. 8222-5-3° du code du travail).Documents à produire à l’appui des candida-tures par le candidat, au choix de l’acheteur public : - Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marché, réalisés au cours des trois derniers

exercices disponibles;- Déclaration appropriée de banques ou preuve d’une assurance pour les risques professionnels;- Déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l’importance du per-sonnel d’encadrement pour chacune des trois dernières années;- Présentation d’une liste des principales fournitures ou des principaux services effec-tués au cours des trois dernières années, in-diquant le montant, la date et le destinataire public ou privé. Les livraisons et les pres-tations de services sont prouvées par des attestations du destinataire ou, à défaut, par une déclaration de l’opérateur économique;- Indication des titres d’études et profession-nels des cadres de l’entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de même nature que celle du marché;- Déclaration indiquant l’outillage, le matériel et l’équipement technique dont le candidat dispose pour la réalisation de marchés de même nature;- En matière de fournitures et services, une description de l’équipement technique, des mesures employées par l’opérateur écono-mique pour s’assurer de la qualité et des moyens d’étude et de recherche de son en-treprise;- Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-trai-tants (disponible à l’adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm);- Formulaire DC2, Déclaration du candidat individuel ou du membre du groupement (disponible à l’adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm);- S’il s’appuie, pour présenter sa candida-ture, sur les capacités professionnelles, techniques et fi nancières d’autres opéra-teurs économiques, le candidat produit les mêmes documents concernant cet opérateur économique que ceux qui lui sont exigés par l’acheteur public. Le candidat doit également apporter la preuve que chacun de ces opé-rateurs économiques mettra à sa disposition les moyens nécessaires, pendant toute la durée d’exécution du marché public ou de l’accord-cadre;- Si les documents fournis par le candidat ne sont pas établis en langue française, ils doivent être accompagnés d’une traduction en français, certifi ée conforme à l’original par un traducteur assermenté.Documents à produire obligatoirement par l’attributaire, avant la signature et la notifi ca-tion du marché public ou de l’accord-cadre (formulaire NOTI1) : - Les pièces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail;- Si l’attributaire est établi en France, les attestations et certifi cats délivrés par les administrations et organismes compétents prouvant qu’il a satisfait à ses obligations fi scales et sociales ou un état annuel des certifi cats reçus;- Si l’attributaire est établi dans un Etat autre que la France, un certifi cat établi par les administrations et organismes du pays d’ori-gine. Lorsqu’un tel certifi cat n’est pas délivré par le pays concerné, il peut être remplacé par une déclaration sous serment, ou dans les Etats où un tel serment n’existe pas, par une déclaration solennelle faite par l’intéres-sé devant l’autorité judiciaire ou administra-tive compétente, un notaire ou un organisme professionnel qualifi é du pays;- Si les documents fournis par le candidat ne sont pas établis en langue française, ils doivent être accompagnés d’une traduction en français, certifi ée conforme à l’original par un traducteur assermenté.- Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marché, réalisés au cours des trois derniers exercices disponibles (renseignements à inscrire dans le formulaire Dc2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public) - ou déclaration appropriée de banques ou preuve d’une assurance pour les risques professionnels (déclaration à produire en annexe du formulaire Dc2, si celui-ci est de-mandé par l’acheteur public).XI - Critères d’attribution :

Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération.- critère 1 - prix : 40 %;- critère 2 - valeur du dossier technique : 60 %.XII - Type de procédure : procédure adaptée.XIII - Date limite de réception des offres : 25 juin 2014, à 12 heures.XIV - Délai minimum de validité des offres : 90 jours à compter de la date limite de récep-tion des offres.XV - Autres renseignements : Numéro de référence attribué au marché par le pouvoir adjudicateur / l’entité adjudica-trice : MAPA 14-049.Renseignements complémentaires : pour ob-tenir tous renseignements d’ordre technique ou administratif qui leur seraient nécessaires au cours de leur étude, les candidats de-vront faire parvenir leurs demande jusqu’à 5 jours calendaires précédant la date limite fi xée pour la remise des offres une demande écrite à : - soit par courrier à l’adresse ci-après : Région Guadeloupe Direction des marchés publics/service des commissions (2e étage) Avenue Paul Lacavé, Petit Paris 97 100 BASSE-TERRE Tél: 0590 80 41 29 Téléco-pieur : 0590 80 51 17 - soit sur le site de dématérialisation de la ré-gion : https : // www .eguadeloupe .com Il ne sera répondu à aucune question orale. Procédures de recours - instance chargée des procédures de re-cours : Tribunal Administratif de Basse Terre, quar-tier d’Orléans allée Maurice Micaux, Gp-97100 Basse Terre. E-Mail : [email protected]. Tél. (+33) 05 90 81 45 38 Adresse internet : http://www.ta-basse-terre.juradm.fr. Télécopieur (+33) 05 90 81 96 70 - introduction des recours : Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus sur l’introduction des recours : Tribunal Administratif de Basse Terre, quar-tier d’orléans allée Maurice Micaux, Gp-97100 Basse Terre. E-Mail : [email protected]. Tél. (+33) 05 90 81 45 38 Adresse internet : http://www.ta-basse-terre.juradm.fr. Télécopieur (+33) 05 90 81 96 70 Code nuts: Fr910 Guadeloupe.Conditions de remise des offres ou des can-didatures :la remise des offres peut se faire sur support papier. Les plis doivent être reçus par la Région Guadeloupe au plus tard, à la date et heure limites annoncées dans l’avis d’appel public à la concurrence et en page de garde des pièces constitutives du dossier de consulta-tion des entreprises. Ils doivent être adressés sous pli recomman-dé avec avis de réception ou déposé sur place contre récépissé en se présentant les jours indiqués à l’article 6 du règlement de la consultation et à l’adresse suivante: Région Guadeloupe Direction des Marchés Publics Avenue Paul LACAVE Petit-Paris 97100 Basse-Terre Guadeloupe La transmission des plis peut également se faire par voie dématérialisée, conformément aux dispositions de l’article 56 du code des marchés publics (annexe au RC relative à la dématérialisation). Les candidats adresseront au pouvoir adju-dicateur une copie de sauvegarde sur CD-ROM. La copie de sauvegarde est une copie des dossiers des candidatures et des offres des-tinées à se substituer en cas d’anomalie, aux dossiers des candidatures et des offres transmises par courrier ou voie électronique au pouvoir adjudicateur. Les offres (copie de sauvegarde) seront transmises sous pli cacheté avec les men-tions suivantes: «Ne pas ouvrir - grand marché régional des produits du terroir «Saveurs région, saveurs terroir» - copie de sauvegarde». Elle contient les pièces citées à l’article 5 du règlement de consultation. La copie de sauvegarde doit être remise contre récépissé ou envoyée à l’adresse in-diquée plus haut. En cas d’anomalie avec le pli dématérialisé, la copie de sauvegarde ne sera prise en compte que si elle est parvenue au pouvoir

adjudicateur, dans le délai prescrit par le dépôt

CONSEIL RÉGIONAL

AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX

LCG n°80 / 2

Directive 2004/18/CE.SECTION I : POUVOIR ADJUDICATEURI.1) Nom, adresses et point(s) de contact :Région Guadeloupe, avenue Paul LACAVE Petit Paris, Contact : direction des marches publics, à l’attention de Mme la Présidente du conseil régional, GP-97109 Basse Terre. Tél. (+59)0 5 90 80 40 40. E-mail : [email protected]. Fax (+59)0 5 90 80 41 59.Adresse(s) internet :Adresse générale du pouvoir adjudicateur : http://www.cr-guadeloupe.fr.Adresse du profi l d’acheteur (URL) : http://www.eguadeloupe.com.Accès électronique à l’information (URL) : http://www.eguadeloupe.com.Soumission des offres et des demandes de participation par voie électronique : http://www.eguadeloupe.com.Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues :Région Guadeloupe, hôtel de région, ave-nue Paul Lacavé Petit-Paris rez-de-jardin, Contact : direction des marchés publics, service des commissions, GP-97109 Basse Terre. Tél. (+59)0 5 90 80 40 40. E-mail : [email protected]. Fax (+59)0 5 90 80 41 59. Adresse internet : http://www.cr-gua-deloupe.fr.Adresse auprès de laquelle le cahier des charges et les documents complémentaire (y compris les documents relatifs à un dialogue compétitif et à un système d’acquisition dy-namique) peuvent être obtenus :Région Guadeloupe., hôtel de région, ave-nue Paul Lacavé Petit-Paris rez-de-jardin, Contact : direction des marchés publics,ser-vice des commissions, F-97109 Basse Terre. Tél. (+59)0 5 90 80 40 40. E-mail : [email protected]. Fax (+59)0 5 90 80 41 59. Adresse internet : http://www.cr-guadeloupe.fr.Adresse à laquelle les offres ou demandes de participation doivent être envoyées :Région Guadeloupe, hôtel de région, ave-nue Paul Lacavé Petit-Paris rez-de-jardin, Contact : direction des marchés publics,-service des commissions, GP-97109 Basse Terre. Tél. (+59)0 5 90 80 40 40. E-mail : [email protected]. Fax (+59)0 5 90 80 41 59. Adresse internet : http://www.cr-gua-deloupe.fr.I.2) Type de pouvoir adjudicateur :Autorité régionale ou locale.I.3) Activité principale :Services généraux des administrations pu-bliques.Affaires économiques et fi nancières.Éducation.Autre : infrastructures routières.I.4) Attribution de marché pour le compte d’autres pouvoirs adjudicateurs :Le pouvoir adjudicateur agit pour le compte d’autres pouvoirs adjudicateurs : non.SECTION II : OBJET DU MARCHEII.1) DescriptionII.1.1) Intitulé attribué au contrat par le pou-voir adjudicateur :RN1 Commune de Baie-Mahault Mise à 2x3 voies Jaille Gabarre.II.1.2) Type de marché et lieu d’exécution, de livraison ou de prestation :Travaux.Exécution.Lieu principal d’exécution des travaux, de li-vraison des fournitures ou de prestation des services : rn1 Commune de Baie-Mahault, 97122 Baie Mahault.Code NUTS FR910.II.1.3) Information sur le marché public, l’accord-cadre ou le système d’acquisition dynamique :

AVIS DE MARCHÉ - SERVICES

AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

1616 ÉconomieL’avis concerne un marché publicII.1.4) Information sur l’accord-cadre :II.1.5) Description succincte du marché ou de l’acquisition/des acquisitions :RN1 Commune de Baie-Mahault Mise à 2x3 voies Jaille Gabarre.II.1.6) Classifi cation CPV (vocabulaire com-mun pour les marchés publics) :45233130.II.1.7) Information concernant l’accord sur les marchés publics (AMP) :Marché couvert par l’accord sur les marchés publics (AMP) : OuiII.1.8) Lots :Division en lots : Oui.Il est possible de soumettre des offres pour : un ou plusieurs lots.II.1.9) Variantes :Des variantes seront prises en considéra-tion : oui.II.2) Quantité ou étendue du marchéII.2.1) Quantité ou étendue globale :4000 mètres de séparateurs modulaires en béton 22000 mètres cubes de déblais 2000 mètres cubes de remblais 25000 mètres cubes de tuf 1870 mètres de canalisation PVC 290 mètres d’ouvrages hydrauliques en cadres préfabriqués de 2,50x1m à 2,00x1m 32200 à 36600 tonnes d’enrobés (suivant l’option) 2 portiques de signalisation - 3 potences 6600 mètres de DBA ou GBA 153 candélabres 15160 mètres de fourreaux 97740 tonnes de matériaux à transporter.II.2.2) Informations sur les options :Options : oui.Description de ces options : les lots no 1 (fourniture de séparateurs modulaires en béton) et 3 (chaussées) comportent 2 pres-tations supplémentaires éventuelles. Le candidat devra répondre à chacune de ces prestations.II.2.3) Reconduction :II.3) Durée du marché ou délai d’exécution :Durée en mois : 34 (à compter de la date d’attribution du marché).INFORMATION SUR LES LOTSLOT no 1 intitulé : Fourniture de séparateurs modulaires en béton1) Description succincteFourniture de séparateurs modulaires en béton2) Classifi cation CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics)45233130.3) Quantité ou étendue4000 mètres de séparateurs modulaires en béton4) Durée du marché ou dates de dé-but/d’achèvementDurée en mois :6 (à compter de la date d’at-tribution du marché).5) Information complémentaires sur les lotsLOT no 2 intitulé : Terrassements, assainis-sement pluvial1) Description succincteTerrassements, assainissement pluvial2) Classifi cation CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics)45233130.3) Quantité ou étendue22000 mètres cubes de déblais, 2000 mètres cubes de remblais, 25000 mètres cubes de tuf, 1870 mètres de canalisation PVC, 290 mètres d’ouvrages hydrauliques en cadres préfabriqués de 2,50x1m à 2,00x1m4) Durée du marché ou dates de dé-but/d’achèvementDurée en mois : 34 (à compter de la date d’attribution du marché).5) Information complémentaires sur les lotsLOT no 3 intitulé : Chaussées1) Description succincteChaussées2) Classifi cation CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics)45233130.3) Quantité ou étendue32200 à 36600 tonnes d’enrobés (suivant option)4) Durée du marché ou dates de dé-but/d’achèvementDurée en mois : 15 (à compter de la date d’attribution du marché).5) Information complémentaires sur les lotsLOT no 4 intitulé : Signalisation horizontale et verticale permanente1) Description succincte

Signalisation horizontale et verticale perma-nente2) Classifi cation CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics)45233130.3) Quantité ou étendue2 portiques - 3 potences4) Durée du marché ou dates de dé-but/d’achèvementDurée en mois :22 (à compter de la date d’at-tribution du marché).5) Information complémentaires sur les lotsLOT no 5 intitulé : Dispositifs de retenue1) Description succincteDispositifs de retenue2) Classifi cation CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics)45233130.3) Quantité ou étendue6600 mètres de DBA ou GBA4) Durée du marché ou dates de dé-but/d’achèvementDurée en mois :8 (à compter de la date d’at-tribution du marché).5) Information complémentaires sur les lotsLOT no 6 intitulé : Eclairage et pose de four-reaux en attente1) Description succincteEclairage et pose de fourreaux en attente2) Classifi cation CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics)45316110.3) Quantité ou étendue153 candélabres, 15160 mètres de fourreaux4) Durée du marché ou dates de dé-but/d’achèvementDurée en mois : 22 (à compter de la date d’attribution du marché).5) Information complémentaires sur les lotsLOT no 7 intitulé : Transports1) Description succincteTransports2) Classifi cation CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics)45233130.3) Quantité ou étenduetransport de 97740 tonnes de matériaux4) Durée du marché ou dates de dé-but/d’achèvementDurée en mois : 22 (à compter de la date d’attribution du marché).Information complémentaires sur les lotsSECTION III : RENSEIGNEMENTS D’ORDRE JURIDIQUE, ECONOMIQUE, FI-NANCIER ET TECHNIQUEIII.1) CONDITIONS RELATIVES AU CONTRATIII.1.1) Cautionnement et garanties exigés :une retenue de garantie de 5,00 % sera pré-levée sur le montant de chaque acompte par le comptable assignataire des paiements. Cette retenue de garantie peut être rem-placée au gré du titulaire par une garantie à première demande. Il ne sera par contre pas accepté de caution personnelle et solidaire en remplacement de la retenue de garantie. En cas d’avenant, elle doit être complétée dans les mêmes conditions.III.1.2) Modalités essentielles de fi nance-ment et de paiement et/ou références aux textes qui les réglementent :les prestations objet du marché seront ré-munérées sur les ressources propres de la collectivité dans le cadre de son budget d’investissement Paiement par virement ad-ministratif dans un délai de 30 jours. Le taux des intérêts applicable en cas de retard du paiement est le taux de la Banque centrale Européenne majoré de 8 (huit) points et le montant de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement est fi xé à 40 euros. Avance de 5% dans les conditions de l’article 87 du code des marchés publics.III.1.3) Forme juridique que devra revêtir le groupement d’opérateurs économiques attri-butaire du marché :l’offre sera présentée par une seule entre-prise ou par un groupement. En cas de grou-pement, la forme souhaitée par le pouvoir adjudicateur du marché est un groupement solidaire. Si le groupement attributaire du marché est d’une forme différente, il sera contraint d’as-surer sa transformation pour se conformer à la demande du pouvoir adjudicateur tel qu’il est indiqué ci-dessus. Les candidats peuvent présenter une offre, soit en qualité de candidats individuels, soit en qualité de membre d’un ou plusieurs groupements. Ils ne peuvent pas cumuler les deux qualités.

III.1.4) Autres conditions particulières :L’exécution du marché est soumise à des conditions particulières : oui.Clause d’insertion: conformément aux dis-positions du règlement de la consultation, les offres du lot no2 doivent proposer une action d’insertion qui permette l’accès ou le retour à l’emploi de personnes rencontrant des diffi cultés sociales ou professionnelles particulières.III.2) CONDITIONS DE PARTICIPATIONIII.2.1) Situation propre des opérateurs éco-nomiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession :III.2.2) Capacité économique et fi nancière :Renseignements et formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont rem-plies : une déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concer-nant les travaux objet du marché, réalisés au cours des trois derniers exercices dispo-nibles, - ou une déclaration appropriée des banques ou la preuve d’une assurance pour les risques professionnels, Si le candidat est dans l’impossibilité de pro-duire, pour justifi er de sa capacité fi nancière, l’un des renseignements ou documents de-mandés par le pouvoir adjudicateur, il peut prouver sa capacité par tout autre document considéré comme équivalent par le pou-voir adjudicateur notamment le montant de contrats en cours à titre de justifi catif.III.2.3) Capacité technique :Renseignements et formalités nécessaires pour évaluer si ces exigences sont remplies : capacité technique : - déclaration indiquant l’outillage, le matériel et l’équipement technique dont le candidat dispose pour la réalisation de marchés de même nature ; Capacité professionnelle : - déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l’importance du per-sonnel d’encadrement pour chacune des trois dernières années ; -Présentation d’une liste des principaux tra-vaux exécutés au cours des trois dernières années indiquant le montant, la date et le destinataire. -L’Absence de références relatives à l’exé-cution de marchés de même nature ne peut justifi er l’élimination d’un candidat et ne dis-pense pas d’examiner les capacités profes-sionnelles, techniques et fi nancières. La preuve de la capacité professionnelle peut être apportée par tous moyens de preuve équivalents. L’Appréciation des capacités profession-nelles, techniques et fi nancières d’un grou-pement est globale, il n’est pas exigé que chaque membre du groupement ait la totalité des compétences techniques requises pour l’exécution du marché. Pour justifi er de ses capacités profession-nelles, techniques et fi nancières, le candi-dat, même s’il s’agit d’un groupement, peut demander que soient également prises en compte les capacités professionnelles, tech-niques et fi nancières d’autres opérateurs économiques, quelle que soit la nature juri-dique des liens existant entre ces opérateurs et lui. Dans ce cas, il justifi e des capacités de ce ou ces opérateurs et apporte la preuve qu’il en disposera pour l’exécution du mar-ché.III.2.4) Informations sur les marchés réser-vés :III.3) Conditions propres aux marchés de servicesIII.3.1) Information relative à la profession :La participation est réservée à une profes-sion particulière : non.III.3.2) Membres du personnel responsables de l’exécution du serviceSECTION IV : PROCÉDUREIV.1) TYPE DE PROCÉDUREIV.1.1) Type de procédure :Ouverte.IV.1.2) Limites concernant le nombre d’opé-rateurs invités à soumissionner ou à partici-per :IV.1.3) Réduction du nombre d’opérateurs durant la négociation ou le dialogue :IV.2) CRITÈRES D’ATTRIBUTIONIV.2.1) Critères d’attribution :Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous : 1. valeur technique de l’offre. Pondération :

60.2. prix des prestations. Pondération : 40.IV.2.2) Enchère électronique :Une enchère électronique sera effectuée : non. IV.3) RENSEIGNEMENTS D’ORDRE ADMI-NISTRATIFIV.3.1) Numéro de référence attribué au dos-sier par le pouvoir adjudicateur :MF14-018.IV.3.2) Publication(s) antérieure(s) concer-nant le même marché :Publication(s) antérieure(s) concernant le même marché : Non.IV.3.3) Conditions d’obtention du cahier des charges et de documents complémentaires ou du document descriptif :Documents payants : non.IV.3.4) Date limite de réception des offres ou des demandes de participation :4 août 2014 - 12:00.IV.3.5) Date d’envoi des invitations à sou-missionner ou à participer aux candidats sélectionnés :IV.3.6) Langue(s) pouvant être utilisée(s) dans l’offre ou la demande de participation :Langue(s) offi cielle(s) de l’UE : français.IV.3.7) Délai minimum pendant lequel le sou-missionnaire est tenu de maintenir son offre :Durée en jours : 180 (à compter de la date limite de réception des offres).IV.3.8) Modalités d’ouverture des offres :Personnes autorisées à assister à l’ouverture des offres : non.SECTION VI : RENSEIGNEMENTS COM-PLEMENTAIRESVI.1) RENOUVELLEMENT :Il s’agit d’un marché renouvelable : non.VI.2) INFORMATION SUR LES FONDS DE L’UNION EUROPÉENNE :Le marché s’inscrit dans un projet/pro-gramme fi nancé par des fonds de l’Union européenne : non.VI.3) INFORMATIONS COMPLÉMEN-TAIRES :Pour chaque lot la durée du marché s’entend à compter de la date de notifi cation de l’ordre de service de démarrage des travaux. Il est exigé des candidats des renseigne-ments et documents qui suivent, permettant d’apprécier la régularité de leur situation ain-si que les pouvoirs des personnes habilitées à les engager : - au titre des documents relatifs aux pouvoirs des personnes habilitées à les engager, les candidats fourniront une lettre de candida-ture précisant le nom et l’adresse du siège social du candidat, les justifi catifs ou mandat habilitant les personnes à représenter le candidat. Ils pourront utiliser les formulaires DC 1 et DC 2 mis à disposition sur le site http://www.economie.gouv.fr/directions_ser-vices/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm, qui dûment remplis et signés permettent de réunir les renseignements sur ce point et sur l’ensemble des autres rensei-gnements et documents exigés. - déclaration sur l’honneur dûment datée et signée justifi ant que le candidat : A) n’a pas fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d’une condamnation défi nitive pour l’une des infractions prévues par les articles suivants du code pénal : les articles 222-38, 222-40, 313-1 à 313-3, 314-1 à 314-3, 324-1 à 324-6, 421-2-1, le deuxième alinéa de l’ar-ticle 421-5, l’article 433-1, le deuxième alinéa de l’article 434-9, les articles 435-2, 441-1 à 441-7, les premier et deuxième alinéas de l’article 441-8, l’article 441-9 et l’article 450-1 ou ne pas avoir fait l’objet d’une condam-nation pour une infraction de même nature dans un autre Etat de l’union Européenne ; B) n’a pas fait l’objet, depuis moins de cinq ans d’une condamnation défi nitive pour l’in-fraction prévue par l’article 1741 du code général des impôts ou une infraction de même nature dans un autre Etat de l’union Européenne ; C) n’a pas fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d’une condamnation inscrite au bulletin no 2 du casier judiciaire pour les infractions mentionnées aux articles L 8221-1, L 8221-3, L 251-1, L 1221-1 et L 1221-3, L 8241-1 et L 8241-3 du code du travail en vigueur de-puis le 1er mai 2008 ou des infractions de même nature dans un autre Etat de l’union Européenne ; D) n’a pas été en état de liquidation judiciaire au sens de l’article L.620-1 du code de com-merce ou d’une procédure équivalente régie

par le droit étranger ; E) n’a pas été déclarée en état de faillite personnelle, au sens de l’article L.625-2 du code de commerce ou d’une procédure équi-valente régie par un droit étranger ; F) n’a pas été admis au redressement judi-ciaire, au sens de l’article L.620-1 du code de commerce, ou à une procédure équiva-lente régie par un droit étranger, sans justifi er d’une habilitation à poursuivre son activité pendant la durée prévisible d’exécution du marché ; G) a, au 31 décembre de l’année précédant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, souscrit les déclarations incombant en matière fi scale et sociale ou acquitté les impôts et cotisations exigibles à cette date, au sens de l’article 43 du code des marchés publics français ou s’être ac-quitté spontanément de ces impôts et co-tisations avant la date du lancement de la présente consultation ou d’avoir constitué spontanément avant cette date des garan-ties jugées suffi santes par le comptable ou l’organisme chargé du recouvrement ; H) Est en règle, au cours de l’année pré-cédant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L 5212-2, L 5212-5 et L 5212-9 du nouveau code du travail concernant l’emploi des travailleurs handicapés. Il est précisé que le marché ne pourra être attribué au candidat retenu qu’à la condition que celui-ci produise les pièces mentionnées à l’article D 8222-5 du nouveau code du tra-vail ainsi que les attestations et certifi cats dé-livrés par les administrations et organismes compétents prouvant qu’il a satisfait à ses obligations fi scales et sociales, dans un délai de 10 jours conformément à l’article 46-3 du code des marchés publics français. - les candidats établis ou domiciliés hors de France produiront tout document ou déclara-tion sur l’honneur attestant la régularité de leur situation au regard des règles nationales issues de l’article 43 précité du code des marchés publics français ou, le cas échéant, au regard des règles d’effet équivalent aux règles nationales, - en cas de groupement, les justifi catifs de ré-gularité de situation doivent être fournis pour chaque membre du groupement, - au titre de l’expérience, des capacités éco-nomiques et fi nancières et des capacités techniques, les candidats pourront deman-der que soient également proses en compte les capacités professionnelles, techniques et fi nancières d’autres opérateurs économiques quelle que soit la nature juridique des liens existants entre ces opérateurs et lui. Dans ce cas, ils doivent justifi er des capacités de ce ou ces opérateurs économiques et produire à cette fi n les mêmes documents concernant cet opérateur économique que ceux qui lui sont exigés par le pouvoir adjudicateur. - en outre, le candidat doit apporter la preuve qu’il disposera des capacités de cet opéra-teur économique pour l’exécution du marché en produisant un engagement écrit de l’opé-rateur économique. Les candidatures qui ne seront pas rece-vables en application de l’article 43 du code des marchés publics français, qui ne sont pas accompagnées des pièces mentionnées aux articles 44 et 45 du code des marchés publics français ou qui ne présentent pas les capacités professionnelles, techniques et fi -nancières suffi santes sont éliminées.Date d’envoi du présent avis au JOUE et au BOAMP : 16 juin 2014.VI.4) PROCÉDURES DE RECOURSVI.4.1) Instance chargée des procédures de recours :Tribunal administratif de Basse-Terre, 6 rue Victor Hugues, GP-97109 Basse Terre. E-mail : [email protected]. Tél. (+59)0 5 90 81 45 38. Adresse inter-net : http://basse-terre.tribunal-administratif.fr. Fax (+59)0 5 90 81 96 70.VI.4.2) Introduction des recours :VI.4.3) Service auprès duquel des rensei-gnements peuvent être obtenus sur l’intro-duction des recours :Tribunal administratif de Basse-Terre, 6 rue Victor Hugues, GP-97109 Basse Terre Ce-dex. Tél. (+59)0 5 90 81 45 38. Adresse inter-net : http://basse-terre.tribunal-administratif.fr. Fax (+59)0 5 90 81 96 70.VI.5) DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS :16 juin 2014.Critères sociaux ou environnementaux : So-ciaux

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

17Économie

LE MOULE

AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX

LCG n°80 / 3

- Nom et adresse offi ciels de l’organisme acheteur : Ville de Le Moule. Correspondant : Marie-Christine SIMION / J-Claude TINEDOR, rue Joffre 97160 Le Moule.Objet du marché : création de toilettes au boule-vard du Général de Gaulle.Type de procédure : procédure adaptée.Date limite de réception des offres : 7 juillet 2014, à 12 heures.Date d’envoi du présent avis à la publication : le 17 juin 2014Adresse auprès de laquelle les documents peuvent être obtenus : ville de Le Moule. Correspondant : Marie-Christine SIMION - Jean-Claude TINEDOR, direction des Ser-vices Techniques Service Achats -, 97160 Le Moule, tél. : 05-90-23-78-19, télécopieur : 05-90-23-78-30, courriel : [email protected], adresse internet : https://www.marches-securises.fr.Classifi cation des produits :• Travaux de constructionLe Moule, le 17 Juin 2014

Le Maire,G. CARABIN

GRAND-BOURG

AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX

LCG n°80 / 4

Pouvoir adjudicateurSEMSAMAR (971) agissant pour le compte de la commune de Grand Bourg, Victor MAU-RICE, Parc d’activité de la Jaille Bâtiment 2, 97122 Baie-Mahault, FRANCE. Tel : +33 690401773. Fax : +33 590321667.Adresse(s) internetSite du profi l d’acheteur : https://www.marches-securises.frLe pouvoir adjudicateur agit pour le compte d’autres pouvoirs adjudicateurs : NonObjet du marchéMarché de Travaux - Désamiantage de l’école de Grand Bourg de Marie GalanteCaractéristiquesType de procédure :Procédure adaptée.Des variantes seront prises en considéra-tion : NonDivision en lots : Non.Date limite de réception des offres ou des demandes de participationLundi 30 juin 2014 - 12:00Conditions relatives au marchéJustifi cations à produire quant aux qualités et capacités du candidatDocuments à produire obligatoirement par le candidat, à l’appui de sa candidature :- Copie du ou des jugements prononcés, si le candidat est en redressement judiciaire (si ces documents ne sont pas déjà demandés dans le cadre du formulaire DC2, ci-après).- Déclaration sur l’honneur du candidat justifi ant qu’il n’entre dans aucun des cas mentionnés à l’article 43 du code des mar-chés publics, concernant les interdictions de soumissionner (si cette déclaration n’est pas déjà demandée dans le cadre du formulaire DC1, ci-après).- Déclaration sur l’honneur du candidat attes-tant qu’il est en règle, au cours de l’année précédant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard

des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l’emploi des travailleurs handicapés (si cette déclaration n’est pas déjà demandée dans le cadre du formulaire DC1, ci-après).- Si le candidat est établi en France, une dé-claration sur l’honneur du candidat justifi ant que le travail est effectué par des salariés employés régulièrement au regard des ar-ticles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas où le candidat emploie des salariés, conformément à l’ar-ticle D. 8222-5-3° du code du travail) si cette déclaration n’est pas déjà demandée dans le cadre du formulaire DC1, ci-après).Documents à produire à l’appui des candida-tures par le candidat, au choix de l’acheteur public :- Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marché, réalisés au cours des trois derniers exercices disponibles (renseignements à ins-crire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public).- Déclaration appropriée de banques ou preuve d’une assurance pour les risques professionnels (déclaration à produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est de-mandé par l’acheteur public).- Déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l’importance du per-sonnel d’encadrement pour chacune des trois dernières années (déclaration à pro-duire en annexe du formulaire DC2, si ce-lui-ci est demandé par l’acheteur public).- Présentation d’une liste des principales fournitures ou des principaux services ef-fectués au cours des trois dernières années, indiquant le montant, la date et le destina-taire public ou privé. Les livraisons et les prestations de services sont prouvées par des attestations du destinataire ou, à défaut, par une déclaration de l’opérateur écono-mique (documents à fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public).- Présentation d’une liste des travaux exé-cutés au cours des cinq dernières années, appuyée d’attestations de bonne exécution pour les travaux les plus importants. Ces at-testations indiquent le montant, l’époque et le lieu d’exécution des travaux et précisent s’ils ont été effectués selon les règles de l’art et menés régulièrement à bonne fi n (do-cuments à fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public).- Indication des titres d’études et profession-nels de l’opérateur économique (documents à produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandé par l’acheteur public).- Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-trai-tants (disponible à l’adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm).- Formulaire DC2, Déclaration du candidat individuel ou du membre du groupement (disponible à l’adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm).Documents à produire obligatoirement par l’attributaire, avant la signature et la notifi ca-tion du marché public ou de l’accord-cadre (formulaire NOTI1) :- Les pièces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail.- Si l’attributaire est établi en France, les at-testations et certifi cats délivrés par les admi-nistrations et organismes compétents prou-vant qu’il a satisfait à ses obligations fi scales et sociales ou un état annuel des certifi cats reçus (formulaire NOTI2).- Si l’attributaire est établi dans un Etat autre que la France, un certifi cat établi par les administrations et organismes du pays d’ori-gine. Lorsqu’un tel certifi cat n’est pas délivré par le pays concerné, il peut être remplacé par une déclaration sous serment, ou dans les Etats où un tel serment n’existe pas, par une déclaration solennelle faite par l’intéres-sé devant l’autorité judiciaire ou administra-tive compétente, un notaire ou un organisme professionnel qualifi é du pays.Critères d’attributionOffre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges, dans l’invitation

à soumissionner ou à négocier ou encore dans le document descriptif.Autres renseignementsNuméro de référence attribué au marché par le pouvoir adjudicateur / l’entité adjudicatriceAdresses complémentairesAdresse auprès de laquelle des renseigne-ments d’ordre administratif et technique peuvent être obtenus :SEMSAMAR GUADELOUPE SEMSAMAR – Parc d’activités de la Jaille - Bâtiment 2, à l’attention de Victor MAURICE, 97122 Baie-Mahault, GUADELOUPE. Tél. +33 590323600. Fax +33 590907724.Date d’envoi du présent avis17 juin 2014

SAINT-CLAUDE

AVIS DE MARCHÉ - SERVICES

LCG n°80 / 5

Nom et adresse offi ciels de l’organisme acheteur : Commune de Saint-ClaudeCorrespondant : Mme Claire JEAN-CHARLES, Commune de Saint-Claude, Hô-tel de Ville – Avenue Maréchal Foch, 97120 Saint-Claude, tél. : 0590 80 00 16, téléco-pieur : 0590 80 14 54, courriel : [email protected], adresse inter-net : http://www.ville-saintclaude.fr/, adresse internet du profi l acheteur : http://eguade-loupe.comLe pouvoir adjudicateur n’agit pas pour le compte d’autres pouvoirs adjudicateursPrincipale(s) Activité(s) du pouvoir adjudica-teur :. Services généraux des administrations pu-bliquesObjet du marché : Organisation d’un séjour de type camp d’ados durant les vacances de juil-let-août 2014Catégorie de services : 26Classifi cation CPV (Vocabulaire Commun des Marchés)C.P.V. - : Code principal 55242000 – Ser-vices de centres de vacancesCode complémentaire : 63500000 – Ser-vices d’agences de voyages, de voyagistes et d’assistance aux tourismesLieu d’exécution et de livraison : Archipel GuadeloupéenLa procédure d’achat du présent avis est couverte par l’accord sur les marchés publics de l’OMC.L’avis implique un marché publicCaractéristiques principales :. Des variantes seront-elles prises en compte : non. Procédure adaptée, passée en application de l’article 28 du Code des Marchés PublicsLe marché sera conclu pour une durée de 15 jours à compter de sa notifi cation au titulaire.Le présent marché est conclu à prix forfai-tairePrestations divisées en lots : nonModalités essentielles de fi nancement et de paiement et/ou références aux textes qui les réglementent :Les prestations, objet du présent marché, se-ront rémunérées dans les conditions fi xées par les règles de comptabilité publique.Le règlement s’effectuera dans un délai de 30 jours, par mandat administratif, à compter de la date d’enregistrement de la facture par le service fi nancier de la Ville.En cas de retard dans les mandatements, le titulaire a droit à des intérêts moratoires. Le taux des intérêts moratoires sera celui du taux d’intérêt de la principale facilité de refi nancement appliquée par la Banque cen-trale européenne à son opération de refi nan-cement principal la plus récente effectuée avant le premier jour de calendrier du se-mestre de l’année civile au cours duquel les intérêts moratoires ont commencé à courir, majoré de sept points.Forme juridique que devra revêtir le groupe-ment d’opérateurs économiques attributaire du marché : en cas de groupement, la forme souhaitée par le pouvoir adjudicateur est un groupement conjoint avec mandataire

solidaire. Si le groupement attributaire du marché est d’une forme différente, il pourra se voir contraint d’assurer sa transformation pour se conformer au souhait du pouvoir ad-judicateur tel qu’il est indiqué ci-dessus.Conformément à l’article 51-VI du Code des marchés publics (Décret n°2006-975 du 1er août 2006), est interdit aux candidats de pré-senter plusieurs offres en agissant à la fois :- En qualité de candidats individuels et de membres d’un ou plusieurs groupements ;- En qualité de membres de plusieurs grou-pementsUnité monétaire utilisée, l’euroJustifi cations à produire quant aux qualités et capacités du candidat : Documents à pro-duire à l’appui des candidatures par le candi-dat, au choix de l’acheteur public :. Une lettre de candidature, et le cas échéant d’habilitation du mandataire par les co-trai-tants, ou imprimé DC1 dûment rempli et signé par le candidat individuel, et par tous les membres du groupement en cas de can-didature groupée.. Une déclaration du candidat ou imprimé DC2 dûment rempli. (ce document doit éga-lement être fourni par tous les membres du groupement en cas de candidature groupée, autant de DC2 que de co-traitant(s). Le(s) pouvoir(s) habilitant le signataire à engager le candidat individuel ou chaque membre du groupement ;- les renseignements concernant la situation juridique de l’entreprise tels que prévus à l’article 44 du Code des marchés publics :. Copie du ou des jugements prononcés, si le candidat est en redressement judiciaire ;. Déclaration sur l’honneur pour justifi er que le candidat n’entre dans aucun des cas men-tionnés à l’article 43 du CMP- Les renseignements concernant les réfé-rences professionnelles, la capacité tech-nique, fi nancière et professionnelle des can-didats tels que prévus à l’article 45 du Code des marchés publics :. Déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l’importance du per-sonnel d’encadrement pour chacune des trois dernières années ;. Déclaration appropriée de banques ou preuve d’une assurance pour les risques professionnels.. Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concernant les travaux objet du contrat, réalisés au cours des trois derniers exercices disponibles ;. Présentation d’une liste des principaux ser-vices effectués au cours des trois dernières années, indiquant le montant, la date et le destinataire public ou privé. Les livraisons et les prestations de services sont prouvées par des attestations du destinataire ou, à défaut, par une déclaration de l’opérateur économique ;. Numéro agrément Jeunesse et Sports du prestataire. Indication des titres d’études et profession-nels de l’opérateur économique et/ou des cadres de l’entreprise, et notamment des responsables de prestation de même nature que celle du marché ;Autres renseignements demandés :. Le volet n°3 du casier judiciaire de l’inter-venantNB- Le code de l’action sociale et des fa-milles (CASF) prévoit, dans son article L.133-6, un régime d’incapacité d’exercer, notamment au sein des accueils collectifs de mineurs (ACM) en cas de condamna-tion pour crime ou pour certains délits et au moins deux mois d’emprisonnement ferme. La vérifi cation des conditions d’honorabilité des personnes participant à un accueil col-lectif de mineurs consistera à analyser et exploiter le Bulletin n°3 du casier judiciaire.. S’il s’appuie, pour présenter sa candida-ture, sur les capacités professionnelles, techniques et fi nancières d’autres opérateurs économiques, le candidat produit les mêmes documents concernant cet opérateur écono-mique que ceux qui lui sont exigés si l’ache-teur par l’acheteur public. Le candidat doit également apporter la preuve que chacun de ces opérateurs économiques mettra à sa disposition les moyens nécessaires, pendant toute la durée d’exécution du marché public ou de l’accord-cadre.. Pour les entreprises nouvellement créées qui sont dans l’impossibilité de produire, pour justifi er de leur capacité fi nancière, l’un des renseignements ou documents demandés,

elles peuvent prouver leur capacité par tout autre document considéré comme équiva-lent.. Pour justifi er des capacités des sous-trai-tants, le candidat produit les mêmes docu-ments concernant ces sous-traitants que ceux qui lui sont exigés ainsi que le contrat de sous-traitance ou un engagement écrit des sous-traitants.Critères d’attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération :Valeur technique de l’offre : 50%Prix des prestations : 50%Pas d’enchère électroniqueType de procédure : procédure adaptéeA itre indicatif, l’estimation prévisionnelle du marché est la suivante : Montant total de 24 000 euros HT pour toute la durée du marché.Date limite de réception des offres : le jeudi 26 juin 2014 à 12h00Délai minimum de validité des offres : 120 jours à compter de la date limite de réception des offres.Numéro de référence attribué par le pouvoir adjudicateur / l’entité adjudicatrice : 04-2014Date d’envoi du présent avis à la publication : 12 juin 2014Renseignements complémentaires :Critères intervenant pour la sélection des candidatures : garanties et capacités profes-sionnelles, techniques et fi nancières.Présentation et jugement des offres : Chaque candidat fournira un projet de marché com-prenant OBLIGATOIREMENT toutes les pièces suivantes :. L’acte d’engagement et ses annexes, dû-ment rempli, paraphé et signé,Annexe 1 relative à la représentation de(s) sous-traitant(s)Annexe 2 relative à la désignation des co-traitants et à la répartition des prestations . Le cahier des clauses particulières accepté sans modifi cation,. La décomposition du prix global et forfai-taire dûment remplie,. Le mémoire technique, dûment rédigé sur la base du cadre de réponseConditions d’envoi ou de remise des offres :Les offres peuvent être remises sous format papier à l’adresse suivante : « Ville de SAINT CLAUDE, Service des Marchés, Avenue Maréchal Foch – Hôtel de Ville – Le Bourg, 97120 SAINT-CLAUDE »Les candidats transmettent leur offre sous pli cacheté portant les mentions : « Offre pour : ORGANISATION D’UN SEJOUR DE CAMP D’ADOS DURANT LES VACANCES DE JUILLET-AOUT 2014-NE PAS OUVRIR »Conformément aux dispositions de l’article 56 du Code des Marchés Publics, le pouvoir adjudicateur accepte les plis adressés sous forme dématérialisée via le site Internet : https://eguadeloupe.comAdresse auprès de laquelle les documents peuvent être obtenus : Ville de Saint-Claude, Hôtel de Ville – Maréchal Foch, 97120 Saint-Claude, tél. 05 90 80 00 16, télécopieur : 05 90 80 14 54, adresse internet : https://www.eguadeloupe.comAdresse à laquelle les offres / candidatures / projets / demandes de participation doivent être envoyés : Ville de Saint-Claude, Hôtel de Ville – Maréchal Foch, 97120 Saint-Claude, tél. 05 90 80 00 16, télécopieur : 05 90 80 14 54Adresse auprès de laquelle des renseigne-ments complémentaires peuvent être obte-nus : Service des marchés publics, Ville de Saint-Claude, tél. : 05 90 80 00 16, téléco-pieur : 05 90 80 14 54 courriel : [email protected] , adresse internet : http://www.eguadeloupe.comInstance chargée des procédures de re-cours : Tribunal Administratif de Basse-Terre, Route du stade Félix Eboué, 97100 Basse-Terre, tél. : 05 90 81 45 38, télécopieur : 05 90 81 96 70, courriel : [email protected], adresse internet http://basse-terre.tribunal-administratif.frService auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant l’introduc-tion des recours : Tribunal Administratif de Basse-Terre, route du stage Félix Eboué, 97100 Basse-Terre, Tél. : 05 90 81 45 38, télécopieur : 05 90 81 96 70, courriel : [email protected], adresse internet : http://basse-terre.tribunal-administratif.fr

AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX

AVIS DE MARCHÉ - SERVICES

AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX

BÂTIR L'AVENIR EN GUADELOUPE

ENTREPRISE GÉNÉRALE DE BÂTIMENT

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

2020 Économie

Créativité et persévérance voilà deux qualités qui résument assez bien la personnalité de la jeune femme qui s’ouvre en solo au monde de la mu-

sique avec son premier single. Pwan konsyans est un titre qui parle de violence et de respect, proposé par Fabiola Félicité. Cette Bouillantaise de bientôt 22 ans matérialise ainsi son rêve, mais montre une certaine lucidité par rapport à cet univers. « J’ai déjà fait plu-sieurs concours, dont le défi lycéen en 2009 où j’ai fi ni 1ère au classement régionale et 3ème au général, en bref ce n’est pas ma première expérience, et j’aime mieux me focaliser sur mes études. Si une fois mon diplôme obtenu une possibilité s’offre à moi je la sai-sirai » explique-t-elle. Une réticence à s’immerger qui s’explique par son expérience. « J’aimerais vraiment me consacrer à la musique et même si ce genre de concours est une bonne chose puisqu’elle permet aux jeunes de se faire connaître, certaines promesse ne sont pas tenues… ». La jeune artiste propose au public de découvrir son univers musical qu’elle veut conscient et ouvert sur des sonorités caribéennes. ■

) Fabiola Félicité

Un premier pas et un rêve qui reste encore lointainPresqu’un an après sa victoire consacrée au gymnase Paul Chonchon, Fabiola Félicité lauréate du trophée des Arts pointois a présenté en mai dernier son premier single Pwan konsyans. Le récit d’un pas vers un rêve qui reste encore insaisissable.

PeintureSteek, Urbain et innovantEn exposition à la Galerie T&T depuis le 5 juin, le graffeur Steek dévoile son univers à mi-chemin entre l’art urbain classique et la recherche d’innovation et de défi qui caractérise l’artiste adepte du graff. Cette exposition est le premier pas vers une nouvelle aventure. L’artiste réalise en parallèle de ses fresques murales des toiles et a décidé de s’exporter à l’international puisqu’il entame une tournée mondiale.Jusqu’au 5 juillet à la Galerie T&T, Immeuble Socogar, Rue Ferdinand Forest, à Jarry. Tél. 06 90 10 91 60.

Plein air

Faites-vous du bien en étant solidairesUne sortie pour allier sport et solidarité avec la journée organisées autour de nouvelles activités sportives prévue dans le cadre du Creps des Abymes. Sarbacane, judo, boxe, handball, rugby, et bien d’autres sports pour valides et personnes en situation de handicap rythmeront cette demi-journée.Samedi 21 juin, de 9 à 14 heures, au Creps des Abymes.

Patrimoine

Jou a la Sen JanLa fête patronale de Baie-Mahault fait sa foire agricole, artisanale, culinaire et fl orale avec la Sen Jan. A cette occasion la manifestation investira la rue de la République autour du thème « Innover pour durer ». Tous les commerçants, artisans et agriculteurs du bourg participeront à l’animation de la journée.Samedi 21 juin, de 7 à 18 heures, rue de la République, Baie-Mahault. Tél. 05 90 38 64 13

Agenda

En rythme et au pas

Promenades musicales au GosierEt de cinq ! Cinquième édition pour les promenades musicales de la ville du Gosier. Le principe est le même : de la musique, de la bonne ambiance et plusieurs styles qui vont faire bouger les quatre coins de la ville, de la plage en passant par l’esplanade. Gwo ka, tango, biguine, et bien d’autres encore attendront les mélomanes pour des promenades musicales qui rendront cette cinquième édition plus festive que jamais.Le 21 juin, à partir de 19 heures. Tél. 05 90 85 90 60.

Dans la longueur pour Baie-Mahault

Innover pour durer, même dans la musiqueA Baie-Mahault la fête patronale croise celle de la musique cette année. Le programme prévoit un bébélé mizikal sur la place Childéric Trinqueur alors que la nouvelle génération fera un show de musique urbaine au boulevard de la Réconciliation.A partir de 20 heures, place Childéric Trinqueur et boulevard de la Réconciliation.

Basse-Terre entre lyrisme et tradition

De la grande voix et du swingA Basse-Terre, la fête de la musique fait jouer la dualité entre le chant lyrique et la musique d’inspiration caribéenne et tradition-nelle. Pour la fête de la musique 2014, des animations musicales sont proposées de la rue piétonne à la rue de la République dans la matinée avant deux grands concerts, de la chanteuse lyrique Carole Venutulo-Legrix et du groupe Soft.Le 21 juin, à partir de 9 heures. Tél. 05 90 38 77 49.

Guide Fête de la musique

h Elodie Wiltord

Un beat, une jolie voix même s’il lui manque un peu

de relief. Rachelle Allis-son a dévoilé le clip de son tout nouveau titre Real thing. Réalisé avec la présence du numéri-quement célèbre dans la sphère antillaise Matt le Buzz, le clip illustre un morceau qui traite des aventures malheureuses de la jeune femme avec les hommes. Rythmi-quement bien construit, le morceau fait surtout bouger avec une mélodie en trame de fond qui soutient l’ensemble. On peut même regretter qu’elle n’ait pas plus été travaillée. Pour autant, en écou-tant un peu plus attentivement, on peut trouver de vraies similitudes avec le riddim (ou si vous préférez instrumental) qui avait porté le titre San zot du chanteur de dancehall Kenzy. Pour autant ce n’est pas le tube du siècle. Agréable mais sorti trop tôt pour être le tube des vacances et trop tard pour être porté par la vague des sons agonisants des vacances de l’année passée, il accompagnera vos premières soirées ou barbecue entre amis qui, avouez-le, ont déjà été lancés avec les week-end de mai. La fraîcheur du tempo et le thème abordé en font une réponse à tous les morceaux où les hommes s’affi chent en Casanova de pacotille. Alors give her the Real thing. ■

) Real thing

Adorable Allison h Elodie Wiltord

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

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On peut dire que Microsoft a frap-pé fort. On n’entend parler que de ça. Le visionnage d’une démo

du jeu de Massive Entertainment a lais-sé les journalistes présents au Conven-tion Center de Los Angeles babas. Voilà une nouveauté qui devrait permettre aux NextGen de déployer tout leur arsenal. Modélisé à la perfection, en-core plus vrai que nature, The Division devrait permettre à ses joueurs de se plonger dans un New-York ravagé en cinq jours par un virus mystérieux. Une section est donc envoyée sur place afi n de faire la lumière sur l’histoire et dé-

jouer un complot dont, bien entendu, pour l’instant on ne sait rien. La pré-cision du jeu est telle que les plateaux regorgent de détails. Ils décrivent une ville exsangue, des districts placés sur haute surveillance et des survivants dé-primés. L’immersion est complète. Un premier aperçu avait déjà été présenté à la presse il y a un an, mais n’avait rien à voir en matière de fi nition avec ce qui a été montré pour l’E3 2014. Pourtant, les fans devront se montrer patients. The Division suit la tendance du mo-ment et ne dévoilera une date de sortie précise qu’en 2015. ■

) Gamer

The Division, la sensation de l’E3 2014

h Priscilla Romain

On peut dire que Microsoft a frap- jouer un complot dont, bien entendu, La version de la tablette «made in MS» a été dévoilée et déjà les compara-tifs de performances sont optimistes. Meilleure autonomie (critique #1 des versions précédentes) pour une plus grande puissance, le modèle Pro de

la gamme devient très séduisant. Equipé d’un écran FullHD de 12 pouces, il peut accueillir 8Go de RAM, un Corei7 et jusqu’à 512Mo de disque fl ash. En soit, un véritable PC mais qui tient dans la main !! Question prix, de 799€ à 1949€, c’est au choix un rein ou un poumon. Livré sans clavier faisant offi ce de protection, compter 130€ en sus. Tant qu’à se faire plaisir. Le modèle RT est quant à lui... toujours un modèle RT. Il ne faut pas ... vraiment pas. C’est mal. On espère voir le réseau de distribution s’élargir, car volontairement restreint par la fi rme jusqu’à maintenant. J’ai pu constater lors du Microsoft TechEd 2014, messe annuelle technique de l’éditeur, que la Surface Pro 2 remplaçait allègrement les iPad de l’année précédente parmi l’auditoire. C’est donc qu’il y a un réel engouement. Microsoft pourrait donc réussir son coup. Ps : Cet article a été composé depuis un iPad Air qui s’est senti humilié le temps de la rédaction. ■

) Techno+ Microsoft Surface Pro 3

Il aura fallu la v3

h Jem

La coupe du monde inspire la mode !La coupe du monde inspire la mode !

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Focus sur le Brésil, Rio, le jaune, le vert et les couleurs pop. Voilà les couleurs qui seront les must de ces quatre prochaines semaines.

Les pièces incontournables de la mode Brésil ?Sans hésitation : le mini short, le bikini et les bracelets brésiliens. On portera des petites robes mais aussi les robes longues, longues avec une paire de havaianas aux pieds.Coté motifs on aimera les fleurs, les fruits exotiques et les imprimés tropicaux.

Avec quoi on associe ces couleurs ?Avec des pièces plus calme pour les mettre en valeur.

Et enflammez-vous !

1 Asos – 67€

2 Cruciani – 10€

3 New Look – 9,90€

4 Havaianas – 18€

5 Matthew Williamson – 205€

6 Eugenia Kim – 186€

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Messagerie) Mode h Laureen Allegro - [email protected]

Guadeloupele courrier de

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014

2222h Déco des lecteurs h Valérie Dumas — Envoyez moi votre photo « avant » à [email protected]

h Détente

MOTS MÉLANGÉS Règle du jeu

Règle du jeu

En partant des chiffres déjà placés, remplissez les grilles de manière que chaque ligne, chaque colonne, et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule et unique fois tous les chiffres de 1 à 9.

Tous les mots de la liste fi gurent dans cette grille et peuvent se lire dans toutes les directions. Chaque lettre peut être utilisée une ou plusieurs fois, sauf celles formant le mot mystère.

SUDOKU

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Tous les mots de la liste figurent dans cette grille et peuvent se lire dans toutes les directions. Chaque lettre peut être utilisée une ou plusieurs fois, sauf celles formant le mot mystère.

En partant des chiffres déjà placés, remplissez les grilles de manière que chaque ligne, chaque colonne, et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule et unique fois tous les chiffres de 1 à 9.

MOTS MÉLANGÉS SUDOKU

Difficile

Diabolique

ACIDEAPHTEAPLOMBARABICABANCALBECQUEEBEFFROIBLUFF

BOURBECALIBREEDULCOREEFFETENVASERESCALADERETOURDIFADA

FIOLEFOEHNFOURMILAPONLICOUOLEODUCPOLLENQUINQUINA

RAMBARDEROTIRSCIANTTUILEVOLEE

I D R U O T E E D R A B M A R B M O L P A R E D A L A C S E E B R U O B A N I U Q N I U Q N E A U I L E R F N L A P O N V D U L O L E F A D A C E N E A I A Q L F L O F B E L O I F S C E O C A O E D R I T O R F E A P H T E V H U U O C I L E R L A C N A B N T S C I A N T

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Tous les mots de la liste figurent dans cette grille et peuvent se lire dans toutes les directions. Chaque lettre peut être utilisée une ou plusieurs fois, sauf celles formant le mot mystère.

En partant des chiffres déjà placés, remplissez les grilles de manière que chaque ligne, chaque colonne, et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule et unique fois tous les chiffres de 1 à 9.

MOTS MÉLANGÉS SUDOKU

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En partant des chiffres déjà placés, remplissez les grilles de manière que chaque ligne, chaque colonne, et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule et unique fois tous les chiffres de 1 à 9.

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SOLUTIONS Mots mélangés :Le mot à trouver est : ANNEAU.

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Hamac et balancelle s’invitent dans votre intérieur !Irrésistible invitation à la paresse, le hamac ou la balancelle deviennent l’atout charme de votre habitat. Que ce soit dans un salon ou dans une chambre d’enfant, ils offrent un espace de liberté, original et décalé !

Le conseil DécoPour placer votre hamac, assurez-vous que vous avez suffisamment de place autour pour vous balancer.

Solution

L’astuce DécoSuspendez-le à 50 cm du sol pour plus de confort.

Le +Coloré, en tissu, au crochet ou même en toile de parachute, le hamac vous accueille pour un unique et agréable moment de détente !

Messagerie

Le Courrier de Guadeloupe n°80|Du 20 au 26 juin 2014 Guadeloupele courrier de

2323Programme TV Du 20 au 26 juin 2014

VENDREDI

SAMEDI

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LUNDI

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MERCREDI

JEUDI

21H10 MUSIQUELes couples légendaires de la mu-sique américaineDans les années 60, sur scène, la voix surnaturelle de Tina et la guitare incisive d'Ike électrisent les foules22H15 SERIE. MAD MENBisou-bisou

20H05 MUSIQUECathy Guetta au carnaval de RioImmersion dans le quotidien de Cathy Guetta. La reine des nuits, de Paris à Ibiza en passant par Miami, se prépare au carnaval de Rio21H09 MUSIQUEMusica Do Brasil

20H05 FILM D'AVENTURESLe prince du Pacifi queA la fi n de la Première Guerre mondiale, le capitaine Alfred de Morsac, héros de la bataille de Verdun, débarque sur l'île polynésienne de Fenua21H46 SERIE. LES EXPERTS : MANHATTANDernière mission

21H00 SERIE. PARIS ENQUETES CRIMINELLESL’amour fou21H50 SERIE. PARIS ENQUETES CRIMINELLESUn cri dans la nuitOn a retrouvé dans la Seine le cadavre d’une jeune femme portée disparue depuis une vingtaine d’années

20H35 SERIE. CASTLEProtection rapprochéeEric Vaughn, un milliardaire, partage un repas d’affaires avec ses associés. Mais durant le dîner, l’un des convives meurt empoisonné22H00 ECHAPPEES BELLESCôte d’Azur, l’échappée bleue

21H15 SOCIETENous irons voir Pelé sans payerRetour sur le mouvement lancé par un groupe d’extrême gauche, en 1971 en Mar-tinique, pour contester le prix exorbitant d’un match de football22H10 LE GRAND TOURSaint-Louis du Sénégal, Canton, Pondichéry : l’héritage des comptoirs français

20H45 COMEDIELes aristosLes Arbac de Neuville, une famille d’aristo-crates, vivent au XXe siècle avec des idées et des coutumes presque médiévales22H05 TELEFILM POLICIERBoulevard du palais

20H45 COUPE DU MONDE 20141er tour. Groupe ESuisse / France. A Salvador de Bahia. Les trois dernières confrontations entre les deux équipes s’étaient soldées par des matches nuls23H00 MAGAZINE SPORTIFLe mag de la Coupe du monde

20H50 COUPE DU MONDE 20141er tour. Groupe GAllemagne / Ghana. A Fortaleza. Après un match à leur portée face aux Etats-Unis, les «Black Stars» jouent l’Allemagne, avant de se frotter au Portugal23H00 SERIE. LES EXPERTSA la carte

20H55 FILM. COMEDIELe MarquisUn braqueur de haut vol, Quentin Tasseau, fait évader un prisonnier, le Marquis, un véritable génie du casse dont personne n’a jamais vu le visage22H45 SERIE. ESPRITS CRIMINELSDuel de maîtres

20H55 SERIE. ESPRITS CRIMINELSDe rage et de haine21H45 COUPE DU MONDE 20141er tour. Groupe ACameroun / Brésil. A Brasilia. Dans le groupe A, derrière l’intouchable Brésil, la deuxième place qualifi cative s’annonce disputée

20H55 TELEFILM MELODRAMATIQUEJoséphine, ange gardienL’ange gardien Joséphine prête une fois de plus main-forte à une âme en détresse. Sa nouvelle protégée a accepté d’être mère porteuse22H50 SERIE. NEW YORK UNITE SPECIALELe vrai du faux

20H55 MAGAZINE SPORTIFLe mag de la Coupe du mondeA une heure du coup d’envoi, analyse des forces en présence21H45 COUPE DU MONDE 20141er tour. Groupe EEquateur/France. A Rio de Janeiro (Brésil). L’équipe de France est dans un groupe à sa portée. Mais attention àl’Equateur

20H55 SERIE. HOSTAGESOpération à hauts risquesEllen Sanders exerce la profession de chirurgien à Washington. Elle vient d’ap-prendre qu’elle a été choisie pour opérer le président des Etats-Unis21H40 SERIE. HOSTAGES Erreur médicale

20H45 TELEFILM POLICIERUn fl icSchneider et son équipe tentent depuis un certain temps de faire tomber un gros dealer connu sous le nom de Caraïbe. La tâche est rude 22H15 TELEFILM POLICIERUn fl ic

20H45 EMISSION MUSICALELa fête de la musique, du soleil et des tubesDepuis la place de la Comédie, à Mont-pellier. Christophe Maé, Collectif métissé, Patrick Fiori, Tal, François Valéry, Indila, Yannick Noah…00H00 ALCALINE, LE CONCERTColdplay

20H50 FILM. COMEDIETellement prochesAlain est un ancien animateur du Club Med au chômage. Ce samedi soir, plus que les autres, il n’a aucune envie d’aller dîner chez le frère de sa femme22H30 FAITES ENTRER L’ACCUSERodica Negroiu, l’empoisonneuse de Maxéville

20H45 SERIE. MEURTRES AU PARADISLe trouble-fêteUn drame s’est produit sur l’île Sainte-Ma-rie. L’inspecteur Richard Poole a été assas-siné d’un coup de couteau en plein cœur21H50 SERIE. MEURTRES AU PARADISSilence on tue

20H45 TELEREALITEQui sera le prochain grand pâtissier ?Les candidats, professionnels épaulés et formés par les stars de la discipline, concourent pour devenir le prochain grand nom de la pâtisserie23H25 DOCUMENTAIRELe front populaire : à nous la vie

20H45 TELEFILM DRAMATIQUEL’innocentEn 1978, Théo est cantonnier dans une mu-nicipalité d’Ile-de-France. Sans éducation, sans parents, sans famille, il a été livré à lui-même jusqu’à l’âge adulte 22H25 TELEFILM POLICIERRituels meurtriers

20H45 CARNET DE VOYAGE Envoyé spécialMaigrir d’un clic. Le coaching en ligne est-il vraiment effi cace ? Bali, nouvelle destina-tion. Trois millions de visiteurs par an, pour quatre millions de Balinais22H50 COMPLEMENT D’ENQUETEBHL : un homme d’infl uence

20H45 EMISSION MUSICALEMusiques en fêteDepuis les Chorégies d’Orange. Devant plus de 8000 spectateurs, Alain Duault célèbre la Fête de la Musique, en compagnie des nombreux artistes00H25 DOCUMENTAIRELes ch’tis d’Allah, le gang de Roubaix

20H45 TELEFILM POLICIERDisparitionA 35 ans, Alice Sénéchal, directrice litté-raire d’une petite maison d’édition, a choisi de s’installer près de Lille avec son fi ls de 11 ans, Lucas22H15 TELEFILM POLICIERDisparition

20H45 SERIE. LE 5E COMMANDEMENTUn monde à partLe cadavre de John Bullinger, un jeune amish de 25 ans, est retrouvé à l’intérieur de l’église d’un petit village de Bavière21H30 SERIE. LE 5E COMMANDEMENT Le secret des catacombes

20H45 SIGNE MIREILLE DUMASGuy Bedos en toute libertéLe cheveu blanc et le regard toujours aussi malicieux, Guy Bedos a décidé de faire ses adieux au one man show à l’Olympia, entouré des siens23H55 LE REVE D’UNE CULTURE PARTAGEEUne aventure havraise

20H45 TELEFILM DE SUSPENSELa vallée des mensongesLaura Fanton, jeune chef parisienne, revient dans ses Cévennes natales pour transformer sa maison de famille en maison d’hôtes23H20 LES CARNETS DE JULIEMarseille

20H45 DES RACINES ET DES AILESPassion patrimoine Les couleurs du Périgord. Romain Bondon-neau travaille comme historien et auteur de guides sur sa ville, Sarlat, capitale du Périgord noir23H30 BEST OFLes chansons d’abord

20H45 FILM. DRAMEUne vie inachevéeDepuis que son époux est mort, Jean Gilkyson a tenté de refaire sa vie. Elle s’est installée avec Gary, un homme brutal qui la bat23H40 L’OMBRE D’UN DOUTEVal de Loire, des châteaux et des dames

20H50 SERIE. BONES Le chevalier noirBooth demande à Bones de lui débloquer le dos. Mais la jeune femme ne fait qu’ag-graver son mal et il se retrouve coulé au lit pour une semaine21H40 SERIE. BONESFemmes sœurs

20H50 SERIE. DEVIOUS MAIDSBonnes à tout faireCarmen, Zoila, Marisol, Rosie et Valentina ont en commun d’être d’origine latino et de travailler comme femmes de ménage à Beverly Hills21H45 SERIE. DEVIOUS MAIDSDresser la table

20H50 CAPITALVacances : faut-il craquer pour les petits prix ?Les secrets du rosé premier prix. Le nouvel engouement pour la location de vacances. Vols low-cost : Air France contre-attaque ! 23H00 ENQUETE EXCLUSIVEVols, gangs et trafi cs : tensions à la fron-tière franco-allemande

20H50 TELEREALITEL’amour est dans le préCe soir, les cinq derniers candidats rencontrent leurs correspondants : Chris-tophe, 45 ans, éleveur de vaches laitières en Vendée…23H20 MAGAZINE DE SOCIETENouveau look pour une nouvelle vie

20H50 D&COGuy et MartinePropriétaires depuis trente ans d’une ancienne ferme bâtie à la fi n du XIXe siècle, Guy et Martine ont vu leurs projets de rénovation tomber à l’eau 23H15 D&COArnaud et Elodie

20H50 TELEREALITERecherche appartement ou maisonAu sommaire : Caroline. A Paris, Caroline, 32 ans, vit avec son compagnon dans un charmant appartement22H20 TELEREALITERecherche appartement ou maison

20H50 SPECTACLEJamel et ses amis au Marrakech du rire 2014Jamel Debbouze est de retour pour la 4e édition du Marrakech du rire, comme toujours accompagné par la crème des humoristes23H10 SPECTACLEJamel et ses amis au Marrakech…

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