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www.digital-change.fr Bretagne Pays de la Loire Événement organisé par NUMERO SPÉCIAL la lettre NANTES 2017 18 OCT Les clés de votre transition numérique

18 OCT 2017 - Ouest-France

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Page 1: 18 OCT 2017 - Ouest-France

Les clés de votre transition numérique

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Pour tout complément d’information, contactez le Service Communication externe de Nantes Métropole.

www.digital-change.fr BretagnePays de la Loire

événement organisé par

NUMERO spécialla lettreNANTES

201718 OCT

Les clés de votre transition numérique

Page 2: 18 OCT 2017 - Ouest-France

2 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

édito

aia life designers Laurent Rossez 3

chauss’ mini maxi Hélène Dubernet 3

cuisine design industrie D. Giacomelli et A. Leprince 3

Herige Gérard Charrier 5

idea groupe B. Hug de Larauze et V. Roux 5

isore bâtiment Martine Laruaz 5

Manitou Maxime Baudry 7

Groupe parade Anne Bluteau 7

poissonnerie paon Alric Paon 7

saunier Duval Eric Yvain 9

sipa Ouest-France Fabrice Bazard 9

Terrena Guillaume Ardillon 9

plan du village de solutions 11

Frémont affûtage 13

arti’bain énergie 13

Thierry immobilier 15

Goubault imprimeur 15

Eram 15

luc Durand 17

copeeks 17

Gruau 17

le Télégramme 17

applifarm 19

cellérier Bénéat 19

cosling 19

artefacto 19

suez 21

Télécom santé 21

Flex-sense 21

agilitic 21

Rencontrez un expert 23

Sommaire la transformation digitale de toutes les entreprises

Pour sa deuxième édition, Digital Change témoigne du mouvement de fonds que déclenche la transformation numérique dans les entreprises du grand Ouest. De toutes tailles, de tous secteurs d’activités, elles sont de plus en plus nombreuses à prendre à bras-le-corps l’arrivée du digital dans leurs organisations. Nouveaux modèles économiques, changement des pratiques RH, refonte des circuits de distribution et des systèmes d’information… Vaste, ce chantier crée parfois un tel vertige que certaines entreprises n’osent pas s’y confronter.

Pour vaincre ce blocage, l’échange d’expériences est le meilleur des remèdes. C’est la conviction des organisateurs de Digital Change : l’Association des décideurs du numériques de l’Ouest (ADN’Ouest) et l’agence API, spécialiste de l’actualité des entreprises de Bretagne et des Pays de la Loire, rejoints cette année par les Chambres de commerce et d’industrie. En 2017, Digital Change accueillera ainsi douze entreprises qui viendront témoigner de leur plongeon dans le numérique. Non pas pour crier victoire, mais pour partager leur cheminement avec leurs pairs qui pourront y trouver des éclairages concrets et opérationnels pour impulser la transformation dans leurs activités. Une soixantaine d’experts du numérique se tiendront également prêts à échanger au cours de rendez-vous personnalisés. Un village des solutions présentera les outils et services de 25 exposants. Enfin, les trophées Digital Change viendront distinguer quatre initiatives inspirantes de transformation numérique menées par des entreprises du territoire.

Ce bouillonnement d’expériences, d’idées et de compétences est une fenêtre ouverte vers l’entreprise de demain : bien installée sur son territoire, créatrice de valeur, experte dans ses métiers, devenue agile pour anticiper et bénéficier les opportunités offertes par le digital. Car oui, la transformation numérique est une chance. Saisissons-la ensemble ce 18 octobre.

la rédaction

éditée par la SARL Publications API5, passage Douard, BP 10 323 44003 Nantes CEDEX 1Tél. 02 40 35 65 37, Fax. 02 40 48 65 61 Directeur de la publication : Dominique Luneau Directeur commercial et communication : Stéphane Dahirel Rédaction : La rédaction de La Lettre APIe-mail de la rédaction : [email protected] : VigicorpMise en page : Cécile YouDocumentation : Hélène Botté, Aurore QuémardDiffusion et marketing : Mélanie Brouard, Stéphanie Marchand, Chérazade OuahabGestion : Catherine Lacascadepublicité : Ingrid CharvetR.C.S. Nantes B381 802 982impression : Imprimerie Allais / Z.A Pôle Sud 30 rue de l’Atlantique - 44115 Basse-GoulaineRoutage : Acticom - 57 rte de La Chapelle Heulin - 44330 Le PalletISSN : 1626-584X - N° de CPPAP : 1018 I 80943Dépôt légal : à parutionSARL au capital de 63 000 € Reproduction interdite

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12 octobre 2017 - numéro spécial lettre api Digital Change 3

ateliers

aia life designers Maquette numérique et impression 3d face au risque d’uberisation

Passée au tout numérique, l’architecture fait face à une menace : celle de l’uberisation. La probabilité de voir émerger des plateformes qui permettront un jour aux promo-teurs et donneurs d’ordres de choisir en un clin d’œil et en direct un architecte via une simple plateforme en ligne est réelle. Face à ce risque, AIA life designers multiplie depuis les chantiers de numérisation pour apporter de nouvelles propositions de valeur à ses clients.Misant sur le Bim, ou maquette numérique, pour coconstruire ses projets chantiers de façon optimale et intelligente avec l’ensemble des parties prenantes, la société d’archi-tectes et d’ingénieurs nantaise s’est aussi lancée dans l’impression 3D pour prototyper des pièces d’assemblage et arbitrer ainsi ses choix en matière de design. Elle se tourne désormais vers le big data et l’internet des objets, qui permettront aux bâtiments d’offrir aux occupants un cadre de vie plus agréable et sécurisé.

Siège : Nantes (44) Témoin (photo) : Laurent Rossez, directeur associéEffectif : 650 personnes Expert : Bernard Crosnier, AtlancadChiffre d’affaires : 55,2 M€ Animateur : Benoit Devasson, 1M30

chauss’ Mini Maxi les géants de la vente en ligne ne l’empêchent pas de se développer

Positionnée sur le marché de niche des chaussures en petites et grandes pointures, Chauss’ Mini Maxi réalise aujourd’hui près de 20 % de ses ventes via son site marchand. Ayant repensé son système informatique pour gérer en temps réel ses stocks et ses ventes physiques et en ligne, l’enseigne nantaise n’hésite pas à expérimenter, avec parfois des déceptions (référencement payant, marketplaces) et adopte actuellement un mode de fonctionnement original : la gestion logistique des ventes en ligne est mutualisée entre les équipes de ses trois magasins physiques de Nantes, Lille et Tours.Le site est ainsi devenu un outil facilitant l’accueil en boutique des clients mieux quali-fiés. Une approche qui permet de se développer sur le marché ultra-concurrentiel de la chaussure en ligne, dominé par des géants comme Spartoo et Sarenza, mais où chasse aussi une multitude d’acteurs hyper-spécialisés.

Siège : Nantes (44) Témoin (photo) : Hélène Dubernet, gérante Effectif : 7 personnes Expert : Virginie Sitter, CCI Nantes Saint-NazaireChiffre d’affaires : 850 000 € Animateur : Frédéric Renault,

CCI Le Mans Sarthe

cuisine Design industries (arthur Bonnet / comera) Le cuisiniste vendéen explore le digital au profit de son réseau de vente

Connu pour sa marque Arthur Bonnet, le cuisiniste vendéen Cuisine Design Industries (groupe Snaidero) fait du numérique un outil de création de trafic et d’aide à la vente pour ses concessionnaires. En rebondissant parfois sur des déceptions, il récolte éga-lement les fruits de réussites : application virale permettant aux clients de partager les plans et photos de leur cuisine, bibliothèque de réalisations mutualisée entre tous les magasins pour permettre de multiplier les présentations de projets aux prospects, etc.En parallèle, le cuisiniste a également refondu son ERP et son extranet pour renforcer la qualité de transmission, le suivi des commandes, le service après-vente et les plans de production. Ces outils permettent aux magasins de garantir à leurs clients une grande réactivité, ce qui facilite, là-aussi, les ventes.

Siège : Saint-Philbert-de-Bouaine (85) Témoins (photos) : Dante Giacomelli, directeur général et Arnaud Leprince, responsable des systèmes d’information

Effectif : 280 personnes Expert : Serge Landerretche, Oceanet TechnologyChiffre d’affaires : 36 M€ Animateur : David Fortineau, Sigal

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4 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

D’ici à 2020, le digital va entraîner des transformations profondes dans les métiers de l’énergie. Un virage que GRDF a déjà amorcé avec de nom-

breuses initiatives locales et nationales. Pour encourager les synergies et mettre les collaborateurs au cœur du changement, le programme #GRDFdigital est en marche.

« Pour GRDF, le digital est bien plus qu’une technologie. C’est une transformation profonde de nos métiers, des modes d’échanges avec nos clients et également une transformation humaine. Ce nouveau défi est une véri-table opportunité de disposer d’un réseau plus intel-ligent et connecté, et de répondre plus efficacement aux attentes des consommateurs. GRDF a compris qu’il lui fallait insuffler un état d’esprit digital, grâce à une vision co-construite et à une culture partagée par le plus grand nombre. »

Un réseau de gaz connectéL’enjeu pour GRDF est d’être à la pointe des innovations digitales pour se positionner comme un distributeur de référence en termes de performance et de sécurité. Au programme notamment, le déploiement des compteurs communicants, le développement de la télé-exploita-tion, la maintenance prédictive, l’équipement du réseau en puces RFID… Avec les Smart Gaz Grids, GRDF construit la ville de de-main en connectant les réseaux de gaz à d’autres infrasc-tructures afin de développer les complémentarités entre les énergies. « Ces innovations, qui sont déjà une réalité, permettront une meilleure maîtrise de la consommation énergétique mais aussi la valorisation et l’intégration de nouvelles sources d’énergie. »

Une relation personnalisée avec nos clients« Nous sommes conscients que les consommateurs connectés, les nouveaux acteurs comme les start-up, ou encore les géants du digital (Google, Apple, Face-book, Amazon…), viennent de plus en plus bousculer les entreprises sur leurs activités historiques. Notre objectif aujourd’hui est d’offrir une relation simple et personna-lisée à nos clients avec des espaces dédiés et un accès simplifié à des données de consommation. Nous testons également de nouveaux services en ligne pour être tou-jours plus réactifs, tout en garantissant la disponibilité de nos télé-conseillers. »

Des collaborateurs mobilisésPlus de 2 000 terminaux mobiles et 600 tablettes ont été déployés en 2016 et 2017. Cela a marqué une avancée sensible en termes d’équipements des collaborateurs et d’optimisation des actes métiers. En région Ouest, des gazlab ouverts à tous et des programmes de for-mation au numérique ont également été créés. MOOC, SPOC, reverse mentoring… de nombreux supports sont déployés pour accompagner les collaborateurs dans cette transformation et éviter la fracture numérique dans l’entreprise. « La prise de conscience et la motivation des équipes pour aller de l’avant sont réelles. Le programme digital lancé en interne chez GRDF a l’ambition de faire de chacun un acteur du changement pour rendre l’entreprise plus agile, connectée, collaborative et transparente ! »

GRDF mène sa transformation numérique

L’ambition digitale de GRDF par Christelle Rougebief, Directeur Client-Territoires GRDF Ouest

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12 octobre 2017 - numéro spécial lettre api Digital Change 5

ateliers

Herige Matériaux : du négoce au e-commerce et au béton connecté

En 2014, Herige faisait un choix stratégique : doter ses trois branches (négoce de maté-riaux, production de béton et menuiserie industrielle) de leurs propres services infor-matiques, là où le groupe s’organisait jusqu’alors autour d’une direction des systèmes d’information centralisée. L’enjeu ? S’approcher au plus près du terrain pour doper la créativité et accélérer la numérisation du groupe vendéen.3 ans plus tard, les réalisations foisonnent. La branche négoce est ainsi devenue e-com-merçante, mais également agence web pour les jeunes entrepreneurs. De son côté, l’activité béton s’est dotée d’applications optimisant ses process logistiques et commer-ciaux, mais s’est aussi lancée dans le béton connecté pour faciliter l’identification des chapes via une puce coulée lors de la pose. Enfin, un réseau collaboratif vient d’être mis en ligne à l’échelle du groupe pour dessiner un trait d’union entre tous les collabora-teurs et fluidifier le partage de l’innovation.

Siège : L’Herbergement (85) Témoin (photo) : Gérard Charrier, directeur généralEffectif : 2 400 personnes Expert : Alain Jarlot, KPMGChiffre d’affaires : 524,2 M€ Animateur : Philippe Saurel, Effi’Connect

idea Groupe le logisticien refonde sa croissance sur la révolution digitale

Pour se transformer en apporteur de solutions et de services à sa clientèle, le logisticien Idea multiplie les modes d’intervention sur le front du numérique. Création de startups, prises de participation dans des jeunes pousses, incubation, projets collaboratifs : un arsenal est déployé pour développer une culture digitale focalisée vers les usages inno-vants, à l’image de Fifty truck, un « blablacamion » offrant aux transporteurs d’optimiser leur chargement en prenant sur leur route des colis de leurs confrères.Nécessitant une remise en cause des modes de management classiques et l’accepta-tion de l’échec, cette hyperactivité numérique est au coeur du projet de croissance du groupe. Comptant passer de 110 à 150 M€ de chiffre d’affaires entre 2016 et 2020, Idea mise sur ces nouveaux relais d’activité pour apporter sur cette période un bonus de 20 M€ de revenus.

Siège : Montoir-de-Bretagne (44) Témoins (photo) : Bruno Hug de Larauze, PDG Idea Groupe et Vincent Roux, PDG Fifty Truck

Effectif : 1 100 personnes Expert : Steven Gérard, SigmaChiffre d’affaires : 110 M€ Animateur : Marion Andro, DRO, Dirigeants

responsables de l’Ouest

isore bâtiment drones et dématérialisation pour des chantiers plus rapides

Accompagner vers le numérique les 200 collaborateurs du groupe spécialisé dans la rénovation de façades, c’est le chantier que mène Martine Laruaz, dirigeante du Mayen-nais Isore. Confrontée dans une ancienne vie professionnelle au séisme déclenché par le digital dans la presse, la dirigeante entend ainsi plutôt prévenir que guérir et a mis le numérique au cœur de son projet global d’entreprise : ateliers participatifs, recru-tement d’un responsable digital, mise en place d’un comité de pilotage, sessions de formation tous les quinze jours, tutoriels vidéo.Isore récolte déjà les fruits de ce travail. Son bureau d’études gagne du temps grâce à l’utilisation de drones pour numériser les mesures, les chefs de chantier accédent sur le terrain aux documents permettant de mieux suivre un site, la dématérialisation permet d’optimiser le suivi budgétaire des travaux.

Siège : Saint-Berthevin (53) Témoin (photo) : Martine Laruaz, directrice généraleEffectif : 130 emplois directs et 60 intérimaires Expert : Pierre-Yves Legrand, NovabuildChiffre d’affaires : 30 M€ Animateur : Géraldine Lohat, GRDF

D’ici à 2020, le digital va entraîner des transformations profondes dans les métiers de l’énergie. Un virage que GRDF a déjà amorcé avec de nom-

breuses initiatives locales et nationales. Pour encourager les synergies et mettre les collaborateurs au cœur du changement, le programme #GRDFdigital est en marche.

« Pour GRDF, le digital est bien plus qu’une technologie. C’est une transformation profonde de nos métiers, des modes d’échanges avec nos clients et également une transformation humaine. Ce nouveau défi est une véri-table opportunité de disposer d’un réseau plus intel-ligent et connecté, et de répondre plus efficacement aux attentes des consommateurs. GRDF a compris qu’il lui fallait insuffler un état d’esprit digital, grâce à une vision co-construite et à une culture partagée par le plus grand nombre. »

Un réseau de gaz connectéL’enjeu pour GRDF est d’être à la pointe des innovations digitales pour se positionner comme un distributeur de référence en termes de performance et de sécurité. Au programme notamment, le déploiement des compteurs communicants, le développement de la télé-exploita-tion, la maintenance prédictive, l’équipement du réseau en puces RFID… Avec les Smart Gaz Grids, GRDF construit la ville de de-main en connectant les réseaux de gaz à d’autres infrasc-tructures afin de développer les complémentarités entre les énergies. « Ces innovations, qui sont déjà une réalité, permettront une meilleure maîtrise de la consommation énergétique mais aussi la valorisation et l’intégration de nouvelles sources d’énergie. »

Une relation personnalisée avec nos clients« Nous sommes conscients que les consommateurs connectés, les nouveaux acteurs comme les start-up, ou encore les géants du digital (Google, Apple, Face-book, Amazon…), viennent de plus en plus bousculer les entreprises sur leurs activités historiques. Notre objectif aujourd’hui est d’offrir une relation simple et personna-lisée à nos clients avec des espaces dédiés et un accès simplifié à des données de consommation. Nous testons également de nouveaux services en ligne pour être tou-jours plus réactifs, tout en garantissant la disponibilité de nos télé-conseillers. »

Des collaborateurs mobilisésPlus de 2 000 terminaux mobiles et 600 tablettes ont été déployés en 2016 et 2017. Cela a marqué une avancée sensible en termes d’équipements des collaborateurs et d’optimisation des actes métiers. En région Ouest, des gazlab ouverts à tous et des programmes de for-mation au numérique ont également été créés. MOOC, SPOC, reverse mentoring… de nombreux supports sont déployés pour accompagner les collaborateurs dans cette transformation et éviter la fracture numérique dans l’entreprise. « La prise de conscience et la motivation des équipes pour aller de l’avant sont réelles. Le programme digital lancé en interne chez GRDF a l’ambition de faire de chacun un acteur du changement pour rendre l’entreprise plus agile, connectée, collaborative et transparente ! »

GRDF mène sa transformation numérique

L’ambition digitale de GRDF par Christelle Rougebief, Directeur Client-Territoires GRDF Ouest

Publi-communiqué

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6 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

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Développez de nouvelles opportunités business pour votre activité.

Intégrer le digital à votre offre, revisiter la relation clients, optimiser vos processus

organisationnels… autant de chantiers liés au numérique essentiels aujourd’hui

pour les entreprises et les collectivités. Depuis 16 ans, Niji accompagne les entre-

prises pour les aider à réussir et à performer dans leur transformation numérique,

parlons-en ensemble !

Page 7: 18 OCT 2017 - Ouest-France

12 octobre 2017 - numéro spécial lettre api Digital Change 7

ateliers

Manitou les chariots élévateurs carburent à l’internet des objets

Œuvrant depuis déjà 10 ans à rendre ses chariots élévateurs de plus en plus commu-nicants, Manitou a lancé en 2016 une nouvelle gamme de produits permettant de scruter en temps réel une trentaine d’indicateurs d’utilisation de ses véhicules. Fruit d’une démarche menée à 100 % en interne, cette gamme permet d’effectuer des dia-gnostics techniques, de détecter des sous-utilisations ou encore de localiser la position d’un chariot.L’enjeu ? Apporter de plus en plus de services dans le panel de métiers du groupe, initialement positionné sur la seule vente de machines. Cette avancée, qui nécessite de rassurer des concessionnaires jusque-là garants des services, en appelle d’autres : Manitou planche actuellement sur la big data, afin de passer de la simple collecte de données à leur exploitation. En ligne de mire : se doter de la capacité à prédire une panne de machine.

Siège : Ancenis (44) Témoin (photo) : Maxime Baudry, directeur des services informatiques monde

Effectif : 3 300 personnes Expert : Bastien Billion, NijiChiffre d’affaires : 1,3 Md€ Animateur : Frédérique Barteau,

Medef Pays de la Loire

parade (groupe Eram) internet des objets : le grand bond en avant de la chaussure

« Devenir leader mondial de la chaussure de sécurité connectée ». C’est l’objectif de Parade (filiale du groupe Eram) qui intègre depuis 2014 les technologies d’internet des objets au cœur de ses produits. Collaborant avec une startup, elle a d’abord conçu un modèle destiné aux travailleurs isolés, capable de lancer une alerte en cas de chute ou de mouvements anormaux, avant de décliner le concept dans une gamme destinée au nouveau marché des seniors. 10 à 15 % de l’activité de la PME pourraient à moyen terme être liés à ces nouveaux produits, qui ne sont que la partie visible d’un plus vaste chantier de numérisation.En digitalisant ses outils commerciaux, Parade a notamment rendu son site web ca-pable de qualifier 70 % des prospects parcourant ses pages. De quoi permettre à ses équipes de lancer des actions commerciales plus efficaces, voire même de mettre au point des offres de produits personnalisés.

Siège : Saint-Pierre Montlimart (49) Témoin (photo) : Anne Bluteau, directrice marketing Effectif : 120 personnes Expert : Harmonie MutuelleChiffre d’affaires : 25 M€ Animateur : Pierre-Yves Loaëc,

Centre Des Jeunes Dirigeants

poissonnerie paon le poissonnier de quartier devient un e-commerçant global

Alors que la distribution via internet de produits extra-frais reste encore un casse-tête, la Poissonnerie Paon, forte d’un réseau de 7 boutiques et d’une présence sur une cin-quantaine de marchés, a lancé son site marchand en août 2016. Permettant la livraison à domicile ou le retrait en boutique, l’initiative a nécessité de mettre au point un back-office capable de gérer en flux tendu les stocks et les commandes, mais également d’orchestrer une stratégie digitale de promotion : communauté Facebook, marketing en ligne, bouche à oreille reposant sur des bloggers, etc.La recette fonctionne : après 8 mois de lancement, les retombées en ventes directes ou en retrait via boutiques sont au rendez-vous, avec un impact qui se chiffre en plu-sieurs centaines de milliers d’euros. Une réflexion est en cours pour établir de nouveaux points de vente éloignés du littoral et faire migrer vers le digital une clientèle de pro-fessionnels.

Siège : Nantes (44) Témoin (photo) : Alric Paon, gérant Chiffre d’affaires : 25,5 M€ Expert : Jean-Lou Racine, Le Phare Animateur : Jean-Joseph Batardière,

CPME Pays de la Loire

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ateliers

saunier Duval la donnée au cœur de l’usine du futur

Mettre la donnée au cœur de l’usine. C’est l’approche du fabricant de chaudières nantais Saunier Duval qui révolutionne depuis 2015 ses lignes d’assemblage en leur permettant de numériser l’intégralité des données liées aux opérations de production.Cette data est collectée et interprétée en temps réel afin de corriger d’éventuelles dé-rives de process ou, plus à froid, pour optimiser des opérations difficiles ou aléatoires. La recherche d’efficacité est renforcée par l’automatisation d’opérations pénibles et à faible valeur ajoutée et par le recours à des écrans vidéo qui diffusent des tutoriels en cas de difficultés de manipulation rencontrées par les opérateurs. Les résultats sont là : l’amélioration continue, nourrie par les données, débouche sur une compétitivité qui permet de gagner des marchés. Et malgré les craintes sociales traditionnellement liées à la numérisation, l’entreprise n’a jamais autant embauché que l’an dernier.

Siège : Nantes (44) Témoin (photo) : Eric Yvain, directeur généralEffectif : 520 personnes Expert : Anne Beauval, IMT Atlantique

(école des Mines de Nantes) Animateur : Sophie Péan, Pôle EMC2

sipa Ouest-France créer un éco-système numérique d’informations et de services

D’abord prudent dans sa transformation numérique, Ouest-France, premier groupe de presse régional français, accélère depuis quatre ans. Il n’est plus question de protéger le journal papier, mais d’utiliser le digital pour créer de la complémentarité et des services de proximité, sans tomber dans le piège du « tout gratuit ».Cette ambition passe par un important chantier interne (nouveaux outils éditoriaux, in-tégration de profils digitaux, formation), le lancement de nouveaux médias, mais aussi par une ouverture vers l’extérieur pour créer un éco-système numérique d’informations et de services.Le groupe a créé un incubateur de startups et investit dans des entreprises numériques établies afin de mieux comprendre leurs méthodes. Avec cette stratégie, Ouest-France souhaite dégager à court terme 10 % de son CA via le numérique, contre près de 4 % aujourd’hui.

Siège : Chantepie (35) Témoin (photo) : Fabrice Bazard, directeur du développement des activités numériques

Effectif : 2 900 personnes Expert : François Calvez, CNAM Pays de la LoireChiffre d’affaires : 549 M€ Animateur : Vincent Combeuil, Medef 44

Terrena l’agritech pour produire plus et mieux avec moins

« Permettre à la population hyper-connectée des agriculteurs de produire plus et mieux avec moins. » C’est l’objectif des services numériques que développe la coopérative Terrena depuis déjà plusieurs années.Portail permettant d’affiner la gestion des exploitations, solutions de traçabilité complète des productions depuis le champ jusqu’à l’assiette, exploration de nouvelles sources de revenus liées à la donnée, etc. : les projets sont nombreux. Mais ils nécessitent de savoir sortir d’une organisation en silo et d’adapter les processus d’innovation en les tournant désormais vers les usages et les modèles économiques.Un changement nécessaire pour s’adapter à un marché soumis à une véritable course de vitesse impliquant aussi bien les acteurs traditionnels de l’agriculture que des star-tups aux dents longues : 6 millions d’euros d’investissements ont été consacrés l’an passé à « l’agritech ».

Siège : Ancenis (44) Témoin (photo) : Guillaume Ardillon, directeur digitalEffectif : 15 890 personnes Expert : Tristan Piron, La PosteChiffre d’affaires : 5,19 Mds€ Animateur : David Le Glanaër, Syd Conseil

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10 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

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12 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

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12 octobre 2017 - numéro spécial lettre api Digital Change 13

lauréats

Que sont devenus les lauréats des trophées Digital change 2016 ?Digital Change a aussi vocation à valoriser les réussites de celles et ceux qui ont obtenu des résultats tangibles grâce à leur transformation numérique. Les transitions numériques réussies méritent d’être saluées et mieux connues. Cinq entreprises des Pays de la Loire ont été primées lors de la première édition des Trophées, le 3 novembre 2016.

Trophée “Nouveau modèle économique“ Frémont affûtage va encore plus loin dans sa dématérialisation

Trophée “innovation technologique“ la réalité virtuelle dope l’activité d’arti’Bain énergie

« Aujourd’hui, quand on a une panne de Wifi, c’est une véritable catastrophe », note Marie-Paule Frémont, la dirigeante de Fré-mont affûtage. Car depuis octobre 2015, la PME de Solesmes (72), spécialisée dans l’affutage et la fabrication de lames pour l’agroalimentaire, s’est lancée dans une démarche de dématé-rialisation de ses process. En commençant par l’atelier. La diri-geante cherche une solution accessible pour remplacer les clas-seurs papiers techniques. Des feuilles qui risquent d’être salies ou perdues, et difficiles à mettre à jour. Lors d’une formation de la chambre des métiers, Marie-Paule Frémont découvre le potentiel du stockage en cloud. Aujourd’hui, à côté des 40 ma-chines-outils de l’atelier, huit iPads permettent aux opérateurs d’accéder à ces fichiers depuis Google Drive. Depuis peu, y sont aussi stockés les plannings et les carnets de travail des techni-ciens. « C’est une idée des salariés. L’objectif n’est pas de gagner en productivité, mais d’améliorer leur confort de travail mais surtout de réduire la perte de données éventuelle et de mieux transmettre le savoir entre les techniciens. »

Mais la démarche ne s’est pas arrêtée aux portes de l’atelier. La PME (14 salariés - 1,6 M€ de CA) a démarré l’archivage numé-rique et la dématérialisation de ses dossiers clients et fournis-

seurs. Frémont affûtage a également recruté, en temps parta-gé, un community-manager / webmaster. Objectif ? Créer un outil de devis en ligne, une plaquette commerciale numérique et développer la présence sur les réseaux sociaux. Autant de démarches, qui selon Marie Paule Frémont, lui apportent au moins une demande entrante par semaine !

« Pour rester dans la course de l’artisanat et redynamiser la vente de meubles, nous devions nous équiper d’un show-room. » David Durand découvre alors le potentiel de la réalité virtuelle. En 2014, le dirigeant entre en contact, via Clarté, avec la jeune startup lavalloise Realyz qui lui imagine un cube immer-

sif. « Avec des lunettes 3D, nos client peuvent visualiser, tester et déplacer les aménagements de leur salle de bain. Et se pro-jeter dans leur projet. » Si le cube est devenu depuis l’un des produits phare de Realyz, cette innovation a aussi porté la crois-sance d’Arti’Bain énergie. Depuis, la TPE (12 salariés) enregistre une progression annuelle de 15 % de son chiffre d’affaires. Et crée de l’emploi. Une personne dédiée aux maquettes 3D et un carreleur ont été recrutés. Son activité a aussi évolué, passant de la plomberie à la réalisation des salles de bain clés en main, avec un nouveau chantier chaque lundi matin !

Rançon du succès, les demandes affluent bien au-delà de son périmètre de travail, à plus de 50 km autour de Lassay-les- Châteaux. David Durand se donne comme objectif pour -2018 de mieux se faire connaître localement. « Ces nouvelles technologies sont une bouffée d’oxygène pour le secteur, un nouvel outil dans la caisse de l’artisan. » Moyennant 200  €, Arti’Bain ouvre depuis peu son offre de maquette virtuelle à ceux qui ont choisi de réaliser leurs travaux seuls. Initiale-ment, la TPE a investi 40 k€ dans ce nouvel outil. Un pari réso-lument gagnant.

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14 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

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Trophée “Ressources humaines“ thierry immobilier poursuit sa mue digitale Remettre l’humain au cœur du digital, tel est l’un des objectifs que s’est fixé Benoit Thierry. Et pour le dirigeant, cela passe par l’intégration de ses salariés dans l’élaboration du projet d’entreprise 2016-2020, feuille de route où le numérique a une place de choix. Pour fédérer ses 115 salariés autour de ce pro-

jet, Thierry immobilier (8,5 M€ de CA attendus en 2017) a mis en place un réseau social interne. Et il s’est appuyé sur la startup Keople pour proposer à l’ensemble des salariés un diagnostic de culture digitale. Pour aller encore plus loin en matière de numé-rique, le cabinet nantais a recruté un chef de projet digital en décembre 2015. Sa mission ? Aider les équipes à s’approprier les nouveaux outils et déployer des projets digitaux pour les clients.

Malgré un contexte économique peu propice, la PME familiale a continué à investir. Elle a mobilisé 100 k€ dans un nouveau concept d’agence à Nantes orienté expérience client, avec des outils 3D pour les aider à se projeter dans leurs projets d’acqui-sition. Depuis peu, le cabinet utilise aussi un service de data-vi-sualisation développé par la startup Deepky. Et il vient de finir le déploiement au sein de l’ensemble de ses copropriétés de City-lity, un réseau social de communication et d’entraide entre les habitants et le syndic. Thierry immobilier propose également à ses clients l’offre de Simply Move qui déploie une solution per-mettant de simplifier les démarches liées au déménagement. Une startup nantaise dans laquelle le cabinet a investi de ma-nière minoritaire.

lauréats

“prix du public“ Goubault avec next, Goubault imprimeur prépare l’avenir Next ? C’est le nom de code de la stratégie digitale de l’imprimerie centenaire. Ambition ? Mieux satisfaire le client. « La digitalisation, c’est de la valeur ajoutée. Nous devons gagner du temps dans nos process tout en gardant notre positionnement haut-de-gamme. Imprimer plus vite et mieux, nous libère du temps. Du temps que l’on consacre à nos clients, dans l’accompagnement de leurs projets sur-mesure. » Les objectifs de Dominique Goubault sont clairs. Et pourtant le charismatique dirigeant a choisi depuis janvier 2016 de confier le pilotage de sa digitalisation à Gérard Crépel, son directeur commercial. Première concrétisation pour l’imprimerie de La Chapelle-sur-Erdre (44) ? Le lancement d’ONprint by Goubault, où le papier se combine avec le digital. Mais sans utiliser de QR code. Grâce un système de reconnaissance d’image, l’imprimerie permet à ses clients, d’ajouter à leurs publications, l’accès direct via un simple smartphones à de multiples contenus.

Trophée “Relation client“ Eram Eram met le digital au cœur de ses innovations

« Aujourd’hui, le digital nous permet de mieux faire notre métier historique. » L’objectif de Renaud Montin, directeur marketing et digital de la marque Eram, est clair : les boutiques doivent rester au cœur de l’activité. Depuis 2009, le leader de la distribution de chaussures en centre-ville, s’inscrit dans une logique cross-canal, axée vers le web-to-store. Mais le groupe de Cholet a aussi fait du digital un axe d’innovation produit. Avec #Choose, Eram s’est fait remarquer sur le marché de la sneaker, dont elle démarre la commercialisation. Cette basket connectée change de couleur grâce une fibre optique tissée dans sa tige, le tout se programmant sur mobile. Au delà des millenials, le groupe entend avec ses chaussures connectées toucher d’autres cibles. Sa filiale Parades cible les professionnels avec une chaussure de sécurité afin de protéger les travailleurs isolés. Et présentera au prochain CES de Las Vegas, E.vones, sa déclinaison pour les seniors.

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l’actu digitale par api

29 I Médias 4 M€ pour la digitalisation du télégrammeLe groupe de presse breton (880 salariés, 145 M€ de CA) poursuit sa transformation numérique et retient l’éditeur italien EidosMedia pour s’équiper d’un nouveau système de gestion éditoriale multicanal. Il permettra d’alimenter les supports papiers et numériques de la branche média du groupe (600 salariés) à partir de la même plate-forme logicielle, contre deux actuellement.Ce choix s’inscrit dans un plan de transformation numérique doté d’un budget de 4 M€. Ce montant couvre la réorganisation de la rédaction du siège de Morlaix pour y constituer une « newsroom » qui accueillera un studio de télévision et un poste de pilotage orchestrant les flux produits par les 21 agences locales du quotidien.

85 I automobile Gruau innove dans l’ambulance connectée Gifacollet, filiale vendéenne de 130 salariés du groupe mayennais Gruau, a mis au point d’un terminal connecté pour les véhicules d’urgence. Destiné à améliorer les métiers de l’assistance aux victimes et du transport sanitaire, il promet une transmission de l’information fiable et immédiate, un inventaire en ligne du matériel présent, une gestion de flotte facilitée grâce au GPS et un accès permanent à l’ensemble des données d’usage du véhicule. Cet outil a été développé dans le cadre d’un projet collaboratif du pôle ID4Car. Gifacollet dévoile également son véhicule Wizy connect à destination des ambulanciers privés : développé avec Salinea, une jeune pousse de Limoges, il est équipé de deux écrans tactiles et d’une connexion GSM avec accès wifi possible.

22 I Objets connectés copeeks innove dans la “smart agriculture“ Copeeks espère lever 600 k€ avant fin 2017. « Des discussions sont en cours avec des business angels », précise Gwenaël Le Lay, fondateur de la startup de Lannion (22) en avril 2016. Copeeks (5 salariés) a mis au point une solution permettant de monitorer à distance intelligemment des champs ou des élevages. Si la startup utilise les capteurs du marché, elle a développé la carte électronique de pilotage des boîtiers connectés. Copeeks ne cible pas les agriculteurs, mais commercialise son système à ceux qui les accompagnent comme les coopératives ou les sociétés de conseil. Sur son premier exercice, Copeeks devrait réaliser un chiffre d’affaires de 50 k€. Un chiffre d’affaires de 250 k€ est attendu en 2018. Elle a aujourd’hui 30 systèmes à la location avec une quinzaine de clients réguliers.

49 I Travaux publics luc durand se digitalise avec odo-Vía Avec sa filiale Odo Smart Systems, le groupe de travaux publics de Longuenée-en-Anjou entre dans l’ère numérique Son objectif ? Commercialiser, à des tiers, des outils permettant d’optimiser les réseaux logistiques dans le génie civil. Smart Weighing remplace les ponts à bascule par une solution numérique pour peser et tracer les flux de matériaux et déchets. Odo-Via Logistics est capable d’organiser ces flux afin de réduire leurs impacts et nuisances, le tout géolocalisé par Odo-Via Tracking. Luc Durand (415 salariés - 41 M€ de CA) a d’abord testé ces outils en interne. « Et entend les déployer auprès d’autres professionnels du BTP et du monde agricole. Ce sont des problématiques qui concernent l’ensemble des acteurs du transport en vrac en France comme à l’international », résume Jean-Christophe Louvet, le directeur général de Luc Durand.

Chaque jour, La Lettre API couvre l’actualité des entreprises qui mènent et accompagnent la transformation numérique en Pays de la Loire et en Bretagne. Investissements, lancement de services innovants, mise sur le marché de solutions d’aide à la digitalisation, recours à la 3D ou au big data… Retrouvez l’actualité concrète de la digitalisation sur le site agence-api.fr

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18 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

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l’actu digitale par api

35 I Numérique artefacto s’inscrit dans l’ère du BiM Le spécialiste rennais de la réalité virtuelle et augmentée, prépare pour 2018 la sortie d’un nouveau logiciel. « Cette solution permettra, grâce au BIM, de visualiser sur site et en mobilité les futurs bâtiments mais surtout d’assurer en temps réel le suivi en cours de chantier », explicite Valérie Cottereau, la dirigeante de l’agence spécialisée dans l’urbanisme. Artefacto travaille sur cette offre depuis deux ans. « Nous finalisons les fonctionnalités, et réfléchissons au modèle économique : soit un produit en propre, soit une technologie intégrable dans d’autres logiciels du marché via des API. » Artefecto emploie 40 salariés pour un chiffre d’affaires stable à 2,2 M€.

44 I logistique cosling optimise la préparation des palettes La startup nantaise Cosling (3 salariés) déploie une de ses applications sur Predix, la plate-forme de services numériques lancée à l’intention des industriels par General electric. Baptisée OptaPick, cette solution cible les gestionnaires d’entrepôts en optimisant la préparation des palettes par la prise en compte de leurs dimensions et de leur résistance ainsi que du poids et de l’encombrement des marchandises qui doivent y être disposées. OptaPick analyse les commandes reçues, prend en compte les contraintes techniques liées aux articles et génère un plan de palettisation. Celui-ci est alors injecté sur les scanners mobiles des manutentionnaires, qui doivent alors suivre l’ordre d’assemblage idéal défini par le logiciel.

29 I Expertise comptable cellérier Bénéat lance e-collaboratrice.comLa société d’expertise comptable et de commissariat aux comptes lance la plateforme e-collaboratrice.com. « L’objectif est d’offrir aux TPE des services d’assistance RH, comptable et de secrétariat de direction via cette plateforme en ligne accessible sur abonnement ou via un forfait », explique Laurent Cellérier, l’un des dirigeants de Cellérier Bénéat (110 salariés - 7,5 M€ de CA). Si le cabinet brestois commercialisera la plateforme en direct aux TPE, il a aussi vocation à l’ouvrir à d’autres professionnels. « E-collaboratrice.com sera distribuée en marque grise, mais aussi à d’autres experts comptables. Nous avons créé une association afin de réguler les pratiques, tant au niveau du prix, des services que des prérogatives commerciales. »

Ouest I agriculture alliance dans le big data des ruminants Lancée avant l’été par les Bretons Neovia, Innoval, Eilyps, Cogedis et Adisseo, la startup Applifarm accueille un sixième actionnaire. Il s’agit du Girondin Ceva santé animale, premier laboratoire vétérinaire français avec 5 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 921 M€. Applifarm développe une plateforme traitant et croisant de nombreuses données (gestion, alimentation, reproduction, etc.) collectées dans les exploitations de ruminants afin de proposer des services d’optimisation de leur pilotage. Les cinq premiers actionnaires d’Applifarm avaient déjà apporté un montant d’1,1 M€ au projet, en plus d’apports en ressources et en nature. Le montant apporté par Ceva santé animale n’est pas communiqué. Le lancement officiel sera opéré en 2018. 7 personnes travaillent déjà au sein de la startup.

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TRANSFORMATION DIGITALE DES ENTREPRISESLa Région des Pays de la Loire s’engageAvec deux dispositifs dédiés,la Région accompagne les PMEdans leur transformation digitale :

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l’actu digitale par api

53 I BTp agilitic lève 520 k€ La jeune pousse Agilitic, fondée par Sylvain Jalowoï et incubée au sein de Laval Mayenne technopole, boucle une première levée de fonds de 520 k€. Quatre investisseurs y ont souscrit : BpiFrance, Le Mans Sarthe investissement, Pays de la Loire participation et Volney développement. Objectif : accélérer la distribution de la solution logicielle de gestion Kibati élaborée pour les artisans du bâtiment (plombiers, chauffagistes, électriciens). Elle leur simplifie les tâches administratives en automatisant la production des factures pour leurs interventions de dépannage et d’entretien depuis un smartphone. Ce tour de table a permis l’embauche de deux personnes pour l’équipe technique, et plusieurs recrutements sont déjà prévus pour 2018, notamment pour le commercial et le marketing.

85 I Objets connectés Flex-Sense sécurise la transmission de données Flex-Sense boucle une première levée de fonds auprès d’investisseurs privés. Emmanuel Parlier, président fondateur de la startup vendéenne, ne communique pas sur le montant levé mais évoque « une valorisation post-money à 1,8 M€ ». Créée en juillet 2015, la société conçoit des capteurs permettant la transmission de données sécurisées sur de longues portées (30 km) et en autonomie (5 ans) en milieux complexes et hostiles. La star-tup déploie aujourd’hui son savoir-faire à bien d’autres secteurs : le BTP, l’agroalimentaire, la logistique, l’eau potable, l’énergie, etc. Lauréate de Réseau entreprendre, la société, déjà multi-distinguée,vient de remporter le concours Fundtruck à Nantes. 5 personnes travaillent aujourd’hui sur le projet : les 4 associés et un salarié.

35 I Numérique télécom santé lève 8 M€ Avec cette levée de fonds, la société rennaise entend « renforcer sa position dominante sur les terminaux multimédias en France et densifier son réseau d’hôpitaux équipés. » Et envisage pour compléter son offre de réaliser des opérations de croissance externe. Cinq ans après sa création, Télécom santé poursuit son développement avec un même enjeu : accompagner les établissements dans leur digitalisation. Elle a notamment développé une solution de terminaux multimédia pour améliorer les séjours des patients à l’hôpital. Plus de 2 000 lits sont équipés de la solution MediaScreen. La PME de Cesson-Sévigné a récemment lancé Ambu-Track, une solution d’optimisation du parcours ambulatoire.

Discrète sur ses chiffres, Télécom santé emploie aujourd’hui 45 salariés.

Ouest I Traitement des déchets Suez lance une place de marché des déchets organiques Suez a choisi l’Ouest pour déployer la première place de marché digitale pour les déchets organiques (grains de blés déclassés, maïs, graisses alimentaires, glucose/fructose, etc). Organix, c’est son nom, est aujourd’hui disponible sur les régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie. Sur ces régions, les bio-déchets des entreprises (industries agroalimentaires, coopératives agricoles...) représentent environ 800 000 T/an. Organix met en relation les producteurs de déchets organiques et les exploitants de méthaniseurs qui transforment ces déchets en énergie. Ils peuvent y effectuer des transactions via un système d’enchères, Suez assurant la logistique et le transport. Suez s’assure également de la qualité des matières via un audit des producteurs et un diagnostic des flux.

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22 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

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24 numéro spécial lettre api Digital Change - 12 octobre 2017

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