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- 1804 -
Fait à l’orient de Paris, le vingtième jour du neuvième mois de l’A.V.L. 6015
- 1804 -
Fait à l’orient de Paris le 20e jour du neuvième mois de l’A.V.L 6015
Suprême Conseil pour la Francedu Rite Ecossais Ancien et Accepté
- 2015 -
3À LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L'UNIVERS
Ordo ab chao Deus meumque jus
Nous,
Très Illustre Frère Jean-Luc Fauque, 33°, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil pour la France du Rite Ecossais Ancien et Accepté,
et,
Très Illustres Frères Souverains Grands Inspecteurs Généraux, 33° du Suprême Conseil pour la France du Rite Ecossais Ancien et Accepté,
Considérant que :− l’appellation « Franc-Maçonnerie » recouvre, de nos jours, des
institutions les plus diverses. Que ce paysage maçonnique concerne des aspects qui se veulent spirituels pour en réalité, habiller des préoccupations de pouvoir d’ordre : obédientiel, sociétal, politique, caritatif ou confessionnel incompatibles avec l’esprit originel du Rite Ecossais Ancien et Accepté,
− l’échec en décembre 2014, de la reconnaissance de la CMF (Confédération Maçonnique de France) par les cinq Grandes Loges de l’appel de Bâle, compromet, en France, la voie de la réunification des Frères Ecossais traditionnels dans le concert international du Rite Ecossais Ancien et Accepté,
− la création illégale, dans le mépris des Grandes Constitutions de l’Ordre Ecossais, d’un Suprême Conseil auto-proclamé, sur un territoire occupé, accentue non seulement, une confusion inutile entre le concept de « reconnaissance » des Grandes Loges1 et la « régularité » des Suprêmes Conseils du Rite Ecossais Ancien et Accepté2 mais aussi et surtout, institue une fracture regrettable parmi les Frères Ecossais français,
1 - Référencée par la UGLE - Basic Principles 1929 qui exige notamment une totale indépendance entre Grandes Loges et Suprême Conseil.
2 - Qui relève des seules constitutions de l’Ordre de 1762 et de 1786 qui font référence à la régularité des Grandes loges symboliques et non au concept de Reconnaissance.
FR
4
− le Suprême Conseil pour la France, régulièrement consacré par quatre Suprêmes Conseils, est le seul Suprême Conseil légitime sur le territoire Français et, qu’à ce titre, il se doit de faire respecter et de propager les dispositions des Règlements et Constitutions de 1762 et des Grandes Constitutions de 1786 seules lois fondamentales de l’Ordre Ecossais,
− le Suprême Conseil pour la France, membre de la Confédération des Suprêmes Conseils Européens se doit de protéger les valeurs traditionnelles et continentales de l’universalité du Rite Ecossais Ancien et Accepté,
− le Rite Ecossais Ancien et Accepté du quatrième au trente-troisième degrés est dans le monde, transmis et régi selon deux tendances prin-cipales : soit par des Suprêmes Conseils adossés sur des Grandes Loges nationales, soit par des Suprêmes Conseils qui assument leur pleine souveraineté,
− le moment est venu de prendre conscience que le Rite Ecossais Ancien et Accepté est menacé et qu’il risque d’être assimilé à un « Side Degree » subordonné aux Grandes Loges et dessaisi de la mission initiatique traditionnelle qui est sa raison d’être à savoir, conduire le profane du cabinet de réflexion jusqu’au Saint-Empire de l’Esprit.
Adressons :à tous les Maçons Ecossais le présent manifeste qui rappelle les valeurs fondamentales du Rite Ecossais Ancien et Accepté, dans l’esprit de ses pères fondateurs du « Rite de Perfection » dont nous sommes gardiens et conservateurs.
5GENÈSE DU RITE éCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTé
La Maçonnerie spéculative créée à Londres en 1717, donne naissance à une Maçonnerie symbolique formée des trois
premiers degrés. Une Maçonnerie de perfection se développe pa-rallèlement en France et s’organise progressivement en un Rite de Perfection, dit Rite du Royal Secret. Une patente délivrée en 1761 par le Grand Conseil de Hauts Grades à Etienne Morin lui permet de propager un système maçonnique en 25 degrés, de le diffuser dans les Antilles et en Amérique du Nord.
L’apport au Rite de Perfection de la tradition anglaise des Anciens et de certains grades pratiqués à l’époque en France, donnera nais-sance au Rite Ecossais Ancien et Accepté organisé en 33 degrés. C’est à Charleston (Caroline du Nord) que le premier Suprême Conseil du Rite Ecossais Ancien et Accepté sera fondé en Mai 1801, sur les deux textes fondateurs, seules lois de l’Ordre : les Constitutions de 1762, dites de Bordeaux, organisant le Rite de Perfection et les Grandes Constitutions de 1786, dites de Berlin, créant le Rite Ecossais Ancien et Accepté.
Auguste de Grasse-Tilly, un des neuf membres fondateurs du premier Suprême Conseil, constituera, à son retour en France, le deuxième Suprême Conseil du monde en 1804. Ce Suprême Conseil traversera les différents régimes politiques français avec des fortunes diverses, perdant même sa position dans le concert international avant que sa position de deuxième Suprême Conseil du monde soit, en 1965, reconnue au Suprême Conseil pour la France.
6 LES FONDEMENTS DU RITE éCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTé
Le Rite Ecossais Ancien et Accepté a pour fondement essen-tiel la croyance en Dieu, Grand Architecte de l’Univers et en
l’immortalité de l’Âme. Il est un Ordre initiatique, traditionnel et universel.
Il est un Ordre, c’est–à-dire une communauté fraternelle de membres s’obligeant, par serment, à suivre une règle de vie trans-cendant le seul intérêt individuel, dans un idéal de chevalerie ordonné à la souveraineté de l’Esprit.
Le Rite Ecossais Ancien et Accepté est initiatique, il transmet une influence spirituelle d’origine non humaine, menant à une saisie intuitive et spéculative des rapports qui unissent l’Homme, la Nature et Dieu.
Le Rite est traditionnel, non pas au sens dénaturé de coutumes locales ou de folklore, mais parce qu’il transmet les moyens qui permettent la prise de conscience de principes permanents d’ordre universel.
Le Rite est universel, par son origine qui se réfère à la tradition Noachite, par ses moyens qui se fondent sur la Bible et par son extension parmi les peuples de la terre visant le rassemblement de la famille humaine. Il est surtout universel par son action tournée vers l’Un, action dont la visée ultime est le retour du myste au Principe créateur de la manifestation, dans une tension permanente vers l’Absolu.
C’est la voie de l’Art Royal, voie de la transformation et de la trans-mutation de l’être humain, inséparable d’une relation permanente avec la Transcendance.
7LA MéTHODE INITIATIQUE
La méthode initiatique du Rite implique une vision tridi-mensionnelle de l’homme, Corps, Âme et Esprit dans
laquelle l’Âme, informant le Corps et constituant avec lui ce centre conscient qu’est le Moi, doit être distinguée de l’Esprit, imma-tériel et d’origine non humaine, mais qui permet à l’humain de s’élever et de participer au monde incréé des essences.
Elle est fondée sur une intériorisation, une entrée en soi, un vécu, qui s’appuie sur une Gnose, une Connaissance empruntant un chemin balisé par une série de cérémonies rituelles de réception portant l’Âme vers la perfection en vue de parvenir à l’Unité.
La démarche écossaise respecte l’identité spirituelle des adeptes et n’assigne aucune limite à leur recherche de la Vérité. Elle respecte leur entière liberté de conscience. Elle s’interdit d’évoquer en loge les sujets politiques, sociétaux et confessionnels.
Le parcours initiatique utilise des rites issus des sociétés tradition-nelles, faisant référence essentiellement aux aspects ésotériques des trois religions abrahamiques et à des fraternités initiatiques rosicrucienne par exemple ou détentrices de certains courants de pensée, le Pythagorisme, l’Hermétisme et l’Alchimie, associés à une forme de spiritualité, l’idéal chevaleresque.
Ces rites spécifiques prennent appui sur des symboles et des mythes. Ce sont des mystères qui se dérobent à la curiosité pro-fane et que l’esprit ne peut saisir qu’après une longue préparation et le vécu de la cérémonie de réception.
8 LA RéALISATION INITIATIQUE TRADITIONNELLE
La réalisation spirituelle à laquelle tout initié est convié entraîne une transformation de lui-même et de ses représentations du
monde. Une nouvelle grille de lecture s’ouvre qu’évoquent la mort du vieil homme et la deuxième naissance, le dépouillement des écorces, qui sont les conditionnements de toutes sortes, culturels, familiaux, confessionnels qui ont façonné les hommes et dont il leur faut apprendre à se libérer par des changements évolutifs de plans de conscience, par une spiritualisation de la manifestation, par la recherche de la sagesse du Centre qui se doit d’éviter les pièges de l’idolâtrie anthropomorphe.
La quête initiatique écossaise se déploie entre deux mythes fon-dateurs. Le mythe d’Hiram ouvre les portes du parcours initia-tique écossais individuel et la recherche infinie d’une sagesse portée par une Parole que voilent autant de paroles substituées. A l’autre extrémité, se dévoile progressivement le mythe du Saint Empire spirituel dont le Rite Ecossais Ancien et Accepté se consi-dère comme l’héritier légitime et qui caractérise l’Ecossisme. Les Grandes Constitutions insistent sur le projet d’union, de bonheur de progrès et de bien-être de la famille humaine, mais ce projet concerne d’abord le travail de l’homme sur lui-même, seul garant de la régénération de l’humanité, par la conversion permanente du regard de l’initié vers sa vie intérieure.
L’éveil spirituel, illustré par le mythe de la Parole perdue, permet à l’initié, selon ses possibilités propres, d’établir un lien vivant avec sa réalité créatrice. En termes usuels, il est une rencontre entre l’homme et le divin. Par cette démarche, l’initié répond à un appel de la Transcendance et une aspiration de partage avec ses Frères en humanité.
9LA RÈGLE DE L’ORDRE éCOSSAIS
La spécificité du Rite Ecossais Ancien et Accepté, du 4e au 33e degré, s’ordonne autour des principes et critères de régularité
suivants :
1. les travaux de la Juridiction sont ouverts par l’invocation : « A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers »,
2. la présence du Volume de la Loi Sacrée ouvert sur l’autel des serments, ce volume étant la Bible par référence aux rituels,
3. la référence aux textes fondateurs du Rite (Règlements et Constitutions de 1762 et Grandes Constitutions de 1786) tels qu’adoptés par tous les Suprêmes Conseils du monde,
4. l’usage des devises « ORDO AB CHAO » et « DEUS MEUMQUE JUS »,
5. le respect de la progression traditionnelle de la démarche initiatique,
6. l’obligation de non mixité,
7. le caractère spirituel non confessionnel de la démarche initia-tique du Rite Ecossais Ancien et Accepté,
8. l’interdiction de discussion dans les temples maçonniques de sujets d’ordre politique, confessionnel ou sociétal,
9. le recrutement de ses membres dans les Loges symboliques des Obédiences transmettant les trois premiers degrés dans le respect des critères de la régularité traditionnelle.
10 PERSPECTIVES ET AVENIR DU RITE éCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTé
Le Suprême Conseil pour la France, souhaite entretenir des relations fraternelles avec tous les Suprêmes Conseils du
monde qui partagent et respectent les valeurs irréfragables reprises dans le présent manifeste.
Il s’engage à favoriser et entretenir ces valeurs avec tous les Corps maçonniques dans le respect mutuel des souverainetés.
Le Suprême Conseil pour la France s’investira pour trouver des solutions aux problématiques qui sont posées pour pérenniser un avenir serein du Rite Ecossais Ancien et Accepté :
1 - Souveraineté des Suprêmes Conseils :
Bien que les critères de régularité des Grandes Loges prescrivent une indépendance totale entre les systèmes de Hauts Grades et les Grandes Loges, le courant « anglo-américain » de la Franc-Maçonnerie symbolique a favorisé au fil des temps, la prépondé-rance des Grandes Loges sur les Suprêmes Conseils. Les Grandes Loges ont imposé, lors des conférences mondiales, le concept de « reconnaissance » subordonnant celui de « régularité » mettant ainsi, en cause la souveraineté des Suprêmes Conseils et pertur-bant les conditions de relation d’amitié entre eux.
Un climat de tolérance et de respect mutuel doit être trouvé pour normaliser les relations Grandes Loges et Suprêmes Conseils dans l’expression complète de leurs souverainetés respectives.
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2 - Cohérence entre les trois premiers degrés du Rite et la progression scalaire des trente trois degrés :
Le Suprême Conseil pour la France réaffirme qu’il n’entend pas s’ingérer dans le travail des Loges symboliques qui transmettent les trois premiers degrés du Rite Ecossais Ancien et Accepté dans la cohérence des trente trois degrés du Rite.
3 - Relations entre les diverses pratiques du Rite Ecossais Ancien et Accepté :
Rien ne doit empêcher que soient maintenues les relations entre des Suprêmes Conseils qui ne partagent pas les mêmes concep-tions des relations entre Obédiences et Suprême Conseils. Il nous paraît indispensable que le but du Rite Ecossais Ancien et Accepté, la réalisation du mythe du Saint-Empire, ne soit pas un échec du fait de « chapelles » distinctes sans relation d’amitiés entre-elles, mais au contraire réunisse en harmonie tous ceux qui travaillent « avec la volonté de penser et d’agir avec tolérance et sagesse au béné-fice constant de l’union, du bonheur, du progrès et du bien-être de la famille humaine et de chacun de ses membres3 ».
Jean-Luc Fauque, 33°Souverain Grand Commandeur
3 - Grandes Constitutions de 1786.
- 1804 -
Fait à l’orient de Paris le 20e jour du neuvième mois de l’A.V.L 6015
Supreme Council for France of the Ancient and Accepted Scottish Rite
- 2015 -
Scottish Order Manifesto
15TO THE GLORY OF THE GRAND ARCHITECT OF THE UNIVERSE
Ordo ab chao Deus meumque jus
We,
Ill. Bro. Jean-Luc Fauque, 33°, Sovereign Grand Commander of the Supreme Council for France of the Ancient and Accepted Scottish Rite,
And,
Illustrious Sovereign Grand Inspectors General, 33° of the Supreme Council for France of the Ancient and Accepted Scottish Rite,
Considering that:− The word ‘Free Masonry’ today covers the most diverse meanings within institutions confronting one another. This masonic landscape tackles aspects that pretend to be spiritual when in fact they hide preoc-cupations of mere power, be it obedience power issue, societal, political, charitable or denominational power, all of them being incompatible with the original spirit of the Ancient and Accepted Scottish Rite,− The failure in December 2014 of the recognition of the CMF (Confédération Maçonnique de France) by the five Grand Lodges in-volved in the call of Basel, jeopardizes the possibility of reunification in France of the traditional Scottish Brethren within the international concert of the Ancient and Accepted Scottish Rite,− The illegal setting up of a self-proclaimed Supreme Council on oc-cupied territory, in defiance of the Grand Constitutions of the Scottish Order, not only increases pointless confusion between the concepts of ‘recognition’ by the Grand Lodges1 and « regularity » of the Supreme Councils of the Ancient and Accepted Scottish Rite2 but mainly establi-shes some unfortunate fracture between the French Scottish Brethren,
1 - As referenced by UGLE - Basic Principles 1929 - mainly requiring total independence between Grand Lodges and Supreme Councils.
2 - Abiding by the Constitutions of the Order of 1762 and 1786 that refer to the regularity of symbolic Grand Lodges, not to the concept of recognition.
GB
16
− The Supreme Council for France, regularly consecrated by four Supreme Councils, is the only legitimate Supreme Council on French territory and consequently, has for duty to enforce and spread the requirements of the Constitutions and Regulations of 1762 and the Grand Constitutions of 1786, fundamental laws of the Scottish Order,
− The Supreme Council for France, member of the Confederation of European Supreme Councils, has for mission to protect the traditional and continental values founding the universality of the Ancient and Accepted Scottish Rite,
− The Ancient and Accepted Scottish Rite in 33 degrees has always been transmitted and ruled worldwide following two main trends : either by Supreme Councils leaning back against national Grand Lodges or by Supreme Councils assuming full sovereignty,
− Time has come to become conscious that the Ancient and accep-ted Scottish Rite is under threat and runs the risk of being assimilated with a ‘Side Degree’, subordinated to Grand Lodges and deprived of the traditional initiatory mission which is its purpose, namely taking the profane from the chamber of reflection up to the Holy Empire of the Spirit.
Address :All the Scottish Masons the present manifesto recalling the funda- mental values of the Ancient and Accepted Scottish Rite as they stood in the minds of the founding fathers of the ‘Rite of Perfection’ of which we are both guardians and curators.
17GENESIS OF THE ANCIENT AND ACCEPTED SCOTTISH RITE
Speculative Free Masonry, created in London in 1717, gave birth to symbolic Masonry composed of the first three
degrees. Over the same period, Perfection Masonry developed in France and got progressively organized into a Rite of Perfection, known as the Rite of the Royal Secret. A patent issued in 1761 by the Grand Council of Higher grades and awarded to Estienne Morin allows this one to propagate a masonic system in 25 degrees and spread it throughout the West Indies and North America.
The contribution to the Rite of Perfection of the English tradi-tion of the Antients as well as some other grades then practised in France will give birth to the Ancient and Accepted Scottish Rite in 33 degrees. The first Supreme Council of the Ancient and Accepted Scottish Rite will be set up in Charleston, N.C., in May 1801, based upon its two founding texts, only laws of the Orde: The Constitutions and Regulations of 1762, known as ‘of Bordeaux’ organizing the Rite of Perfection and the Grand Constitutions of 1786, known as ‘of Berlin’, creating the Ancient and Accepted Scottish Rite.
Auguste de Grasse-Tilly, one of the nine founding members of the first Supreme Council will, when back to France, constitute the second Supreme Council in the world in 1804. The Supreme Council for France will know ups and downs while going through the various French political regimes of the time, even losing its position inside the international community before its position as second Supreme Council in the world was recognized in 1965.
18 FOUNDATIONS OF THE ANCIENT AND ACCEPTED SCOTTISH RITE
The Scottish Rite has for pivotal foundation the belief in God, Great Architect of the Universe and the immortality of the
soul. It is an initiatory, traditional and universal order.
It is an Order, in other words a fraternal community of members obliging themselves, by oath, to abide by a transcendental rule of life that goes far beyond the only individual interest, inside an ideal of chivalry ordained by the sovereignty of the Spirit.
The Scottish Rite is initiatory, transmitting an originally superhu-man spiritual influence that leads to some intuitive and speculative understanding of the relationship uniting Man, Nature and God.
The Scottish Rite is traditional, not in the unnatural meaning of local or folk custom, but because it transmits the means enabling the growing awareness of universal permanent principles.
The Rite is universal in its origin referring to the Noachite tradition, by its means founded on the Holy Bible and by its extension throughout the world aiming at gathering humankind. It is especially universal in its action turned towards the One, an action whose ultimate goal is the return of the initiate to the crea-ting Principle of the manifestation, in a constant tension towards the Absolute.
This is the way of Royal Art, a way of transformation and trans-mutation of the human being that cannot be separated from a permanent relationship with Transcendence.
19THE INITIATORY METHOD
In the Rite, the initiatory method implies some tridimensional vision of Man, namely Body, Soul and Spirit inside which the
Soul informs the Body, together constituting this conscious centre that is Ego which must be distinguished from the Spirit, imma-terial and originally nonhuman, but enables the human being to improve and participate in the uncreated world of essences.
It is based upon an interiorization, an introspection, a personal experience leaning on Gnosis, a form of Knowledge following a path marked by a succession of ritual reception ceremonies elevating the Soul toward perfection in order to reach Unity.
The Scottish approach is respectful of its followers’ spiritual identity and sets no limit to their search for Truth. It respects their entire freedom of conscience. It abstains from mentioning in Lodge any political, societal and denominational issues.
The initiatory course uses rites stemming from traditional socie-ties which mostly refer to the Holy Bible, the esoteric aspects of the three Abrahamic religions and initiatory fraternities such as the Rosicrucians for example, or other holders of lines of thought, Pythagoricism, Hermeticism and Alchemy, in association with a particular form of spirituality named ‘the chivalrous ideal’.
These specific rites lean on symbols and myths. They form myste-ries that hide from profane curiosity and can only be understood by the spirit after a long preparation and the experience of the reception ceremony.
20 TRADITIONAL INITIATORY ACHIEVEMENT
The spiritual achievement the initiate is invited to entails some transformation of himself and his understanding of the world.
A new reading template appears evoked by the old man’s death and the second birth, the stripping of appearances such as the various sorts of cultural, family and denominational conditioning which shaped men who then must learn how to free themselves from through evolving changes in the levels of consciousness, a spiritualization of the manifestation, a quest for the wisdom of the Centre that avoids the traps set by anthropomorphic idolization.
The initiatory quest spreads between two founding myths. Hiram’s myth opens a gate onto the individual Scottish initiatory course and the endless search for a wisdom that should be supported by a Word which remains veiled behind as many substituted words. At the other end, one step after the other, is unveiled the myth of the spiritual Holy Empire the Ancient and Accepted Scottish Rite takes for granted it is rightfully heir to, this myth characterizing Ecossism. The Grand Constitutions insist on the project of union, happiness, progress and well-being of humankind but this project focuses on the work of man upon himself, only guarantor of the regeneration of mankind through a permanent conversion of the initiate’s eyes onto his own inner life.
Spiritual awakening, as illustrated by the myth of the Lost Word, allows the initiate, according to his personal capabilities, to establish a sensitive link with his creative reality. In plain words, it is a meeting between Man and the Divine. With this approach, the initiate both answers the call of Transcendence and his aspiration to share with his Brethren in humanity.
21SCOTTISH ORDER RULE
The specificity of the Ancient and Accepted Scottish Rite, from the 4th until the 33rd degree, articulates with the
following regularity principles and criteria:
1. Works inside the Jurisdiction open with the invocation ‘To The Glory Of The Great Architect Of The Universe’,
2. Presence of the Volume of Sacred Law, open on the masonic altar, Volume of Sacred Law being the Holy Bible by reference to the rituals,
3. Reference to the founding texts of the Rite (‘the constitutions and regulations of 1762’ and ‘the Grand Constitutions of 1786’) as adopted by all the Supreme Councils worldwide,
4. Using the mottos ‘ORDO AB CHAO’ and ‘DEUS MEUMQUE JUS’,
5. Respecting the traditional progress of the initiatory approach,
6. Refusing mixity,
7. Enforcing the spiritual and undenominational character of the initiatory approach of the Ancient and Accepted Scottish Rite,
8. Banning any discussion inside our temples on political, deno- minational or societal issues,
9. Recruiting members in symbolic Lodges of Obediences that transmit the first three degrees of the Ancient and Accepted Scottish Rite in the respect of traditional regularity criteria.
22 PROSPECTS AND FUTURE FOR THE ANCIENT AND ACCEPTED SCOTTISH RITE
The Supreme Council for France wishes to sustain the best fraternal relationships with all the Supreme Councils in the
world sharing and abiding by the undisputable values developed anew in the current manifesto.
It commits itself to favouring and defending these values with all Masonic bodies in the mutual respect of sovereignties.
The Supreme Council for France will do its utmost to find solu-tions to the issues now raised in order to perpetuate serene future for the Ancient and Accepted Scottish Rite:
1 - Sovereignty of the Supreme Councils:
Though the criteria of regularity prescribe total independence between the High degree systems and Grand Lodges, as time went by, the ‘Anglo-American’ stream in symbolic Free masonry favoured ascendancy of Grand Lodges over Supreme Councils. In international conferences, Grand Lodges imposed the concept of ‘recognition’ as ruling over the one of ‘regularity’, thus questioning the sovereignty of Supreme Councils and disrupting the condi-tions for relations in amity between them.
Ground for a climate of tolerance and mutual respect must be found to normalize the relationship between Grand Lodges and Supreme Councils in the free expression of their respective sovereignties.
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2 - Coherence between the first three degrees of the Rite and the scalar progression of the thirty-three degrees:
The Supreme Council for France reaffirms it has no intention whatsoever to interfere in the works of symbolic Lodges whose mission it is to transmit the first three degrees of The Ancient and Accepted Scottish Rite while maintaining coherence within the thirty-three degrees of the Rite.
3 - Relationships between the various practices of the Rite :
Nothing should impede the continuation of relationships between Supreme Councils which do not share the same conception of the re-lationships between Obediences and Supreme Councils. We consi-der essential that the achievement of the Myth of the Holy Empire, main goal of the Ancient and Accepted Scottish Rite, should not fail due to various ‘cliques’ with no relations in amity between them but on the contrary it should gather those who work in harmony ‘with the deliberate will to think and act in tolerance and wisdom to the constant benefit of the union, happiness, progress and well-being of humankind in general and each one of its members3’.
Jean-Luc Fauque, 33°Sovereign Grand Commander
3 - Grand Constitutions of 1786.
- 1804 -
Fait à l’orient de Paris le 20e jour du neuvième mois de l’A.V.L 6015
Supremo Consejo para Francia delRito Escocés Antiguo y Aceptado
- 2015 -
Manifiesto
la Or�en Escocesa
27A LA GLORIA DEL GRAN ARQUITECTO DEL UNIVERSO
Ordo ab chao Deus meumque jus
Nosotros,
Muy Ilustre Hermano Jean-Luc Fauque, 33°, Soberano Gran Comendador del Supremo Consejo para Francia del Rito Escocés Antiguo y Aceptado,
y,
Muy Ilustres Hermanos Soberanos Grandes Inspectores Generales, 33° del Supremo Consejo para Francia del Rito Escocés Antiguo y Aceptado,
Considerando que:− la denominación “Francmasonería” abarca, en nuestros días, una gran di-versidad de significados en instituciones que se enfrentan unas con otras. Qué este paisaje masónico trata de aspectos que se consideran como espirituales para en realidad, encubrir preocupaciones de poder de orden: obediencial, político, caritativo, confesional o en relación con la sociedad civil, incompatibles con el espíritu original del Rito Escocés Antiguo y Aceptado.− el fracaso, en diciembre de 2014, del reconocimiento de la CMF (Confederación Masónica de Francia) por las cinco Grandes Logias de la llamada de Basilea, compromete, en Francia, la vía de la reunificación de los Hermanos escoceses tradicionales en el concierto internacional del Rito Escocés Antiguo y Aceptado,− la creación ilegal, con total desprecio de las Grandes Constituciones de la Orden Escocesa, de un Supremo Consejo autoproclamado, en un terri-torio ocupado, acentúa no sólo, una confusión inútil entre el concepto de “reconocimiento” de las Grandes Logias1 y la “regularidad” de los Supremos Consejos del Rito Escocés Antiguo2 y Aceptado pero también y sobre todo, instituye una fractura lamentable entre los Hermanos escoceses franceses,
1 - Referenciada por la UGLE - Basic Principles 1929 que exige particularmente una total independencia entre Grandes Logias y Supremo Consejo.
2 - Que depende de las solas constituciones del Orden de 1762 y 1786 que hacen referencia a la regulari-dad de las Grandes Logias simbólicas y no al concepto de reconocimiento.
ES
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− El Supremo Consejo para Francia, regularmente consagrado por cuatro Supremos Consejos, es el único Supremo Consejo legítimo sobre el territorio francés y, por este concepto debe hacer respetar y propagar las disposiciones de las Grandes Constituciones de 1786 y de los Reglamentos de 1762 solas leyes fundamentales de la Orden Escocesa,− El Supremo Consejo para Francia, miembro de la Confederación de los Supremos Consejos Europeos ha de proteger los valores tradi-cionales y continentales de la universalidad del Rito Escocés Antiguo y Aceptado,− El Rito Escocés Antiguo y Aceptado en treinta y tres grados viene transmitido y regido en el mundo según dos tendencias principales: o sea por Supremos Consejos adosados a Grandes Logias nacionales, o sea por Supremos Consejos que asumen su plena soberanía,− Ha llegado el momento de darse cuenta de que el Rito Escocés Antiguo y Aceptado está amenazado y corre peligro de ser asimilado a “Side Degree” subordinado a Grandes Logias y desposeído de la misión iniciática tradicional que es su razón de ser, a saber, conducir al profano desde el gabinete de reflexión hasta el Santo-Imperio del Espíritu.
Dirigimos:A todos los Masones Escoceses el presente manifiesto que recuerda los valores fundamentales del Rito Escocés Antiguo y Aceptado, en el espíritu de sus padres fundadores del “Rito de Perfección” del que somos guardianes y conservadores.
29GéNESIS DEL RITO ESCOCéS ANTIGUO Y ACEPTADO
La masonería especulativa creada en Londres en 1717, da ori-gen a una masonería simbólica formada de los tres primeros
grados. Una masonería de perfección se desarrolla paralelamente en Francia y se organiza progresivamente en un Rito de Perfección, dicho Rito del Real Secreto. Una patente concedida en 1761 por el Gran Consejo de Altos Grados a Etienne Morin le permite propagar un sistema masónico en 25 grados y difundirle en las Antillas y América del Norte.
- La aportación al Rito de Perfección de la tradición inglesa de los “Antiguos” y de ciertos grados practicados en la época en Francia, dará origen al Rito Escocés Antiguo y Aceptado organizado en 33 grados. En Charlestón (Carolina del Norte) será donde el pri-mer Supremo Consejo del Rito Escocés Antiguo y Aceptado fue fundado en mayo de 1801, sobre dos textos fundadores, únicas leyes de la Orden: las Constituciones de 1762, llamadas de Burdeos, orga- nizando el Rito de Perfección y las Grandes Constituciones de 1786, llamadas de Berlín, que crearon el Rito Escocés Antiguo y Aceptado.
Auguste de Grasse-Tilly, uno de los nueve miembros fundadores del primer Supremo Consejo, constituirá, a su vuelta en Francia, el segundo Supremo Consejo del mundo en 1804. Este Supremo Consejo atravesará los diferentes sistemas políticos franceses con altibajos, perdiendo incluso su posición en el concierto internacional antes de que su posición de segundo Supremo Consejo del mundo sea reconocida, en 1965 al Supremo Consejo para Francia.
30 LOS FUNDAMENTOS DEL RITO ESCOCéS ANTIGUO Y ACEPTADO
El Rito Escocés Antiguo y Aceptado tiene como fundamento esencial la creencia en Dios, Gran Arquitecto del Universo y
en la inmortalidad del Alma. Es una Orden iniciática, tradicional, y universal.
Es una Orden, es decir una comunidad fraternal de miembros que se obligan, por juramento, a seguir una regla de vida que trasciende el solo interés individual, en un ideal de caballería ordenado a la soberanía del Espíritu.
El Rito Escocés Antiguo y Aceptado es iniciático, transmite una influencia espiritual de origen no humano, llevando a una aprehensión intuitiva y especulativa de las relaciones que unen el Hombre, la Naturaleza y Dios.
El Rito es tradicional, no en un sentido desnaturalizado de costumbres locales o de folklore, sino porque transmite los medios que permiten la toma de conciencia de principios permanentes de orden universal.
El rito es universal, por su origen que se refiere a la tradición Noachita, por sus medios que se fundan sobre la Biblia y por su extensión entre los pueblos de la tierra refiriéndose a la alianza de la familia humana. Es sobre todo universal por su acción vuelta hacia el Uno, acción cuya última finalidad es la vuelta del misto hacia el Principio creador de la manifestación, en una tensión permanente hacia el Absoluto.
Es la vía del Arte Real, vía de la transformación y de transmutación del ser humano inseparable de una relación permanente con la trascendencia.
31EL MéTODO INICIÁTICO
El método iniciático del Rito implica una visión tridimensio-nal del hombre, Cuerpo, Alma, y Espíritu en la cual el Alma,
informando el Cuerpo y constituyendo con él este centro consciente que es el Mí, debe ser distinguido del Espíritu, inmate-rial y de origen no humano, pero que permite al humano elevarse y participar al mundo increado de las esencias.
Está basada en una interiorización, un ensimismamiento, un “vivido”, que se apoya en una Gnosis, un Conocimiento que toma un camino balizado por una serie de ceremonias rituales de recepción llevando el alma hacia la perfección con vistas a alcanzar la Unidad.
El camino escoces respeta la identidad espiritual de los adeptos y no asigna ningún límite a su búsqueda de la Verdad. Respeta su entera libertad de conciencia. Se prohíbe evocar en logia temas políticos, confesionales y referentes a la sociedad civil.
El trayecto iniciático utiliza ritos que provienen de sociedades tradicionales, haciendo referencia esencialmente a la Biblia, a los aspectos esotéricos de las tres religiones abrahamicas y a las fraternidades iniciáticas Rosicrucianas por ejemplo o poseedoras de ciertas corrientes de pensamiento: el Pitagorismo, el Herme- tismo y la Alquimia, asociadas con una forma de espiritualidad, el ideal caballeresco.
Estos ritos específicos se apoyan en símbolos y mitos. Son miste-rios que se libran de la curiosidad profana y que el espíritu puede aprehender sólo después de una preparación larga y lo “vivido” de la ceremonia de recepción.
32 LA REALIZACIÓN INICIÁTICA TRADICIONAL
La realización espiritual a la cual se convida cualquier iniciado provoca una transformación del si-mismo y de sus representa-
ciones del mundo. Una nueva tabla de lectura se abre evocada por la muerte del viejo hombre y el segundo nacimiento, el despojo de las cortezas, que son los condicionamientos de toda clase, culturales, familiares, confesionales que dieron forma a los hombres y de los cuales deben liberarse por cambios evolutivos de planos de conciencia, por una espiritualización de la manifestación, por la búsqueda de la sabiduría del Centro que ha de evitar las trampas de la idolatría antropomorfa.
La búsqueda iniciática escocesa se despliega entre dos mitos fun-dadores. El Mito de Hiram abre las puertas del trayecto iniciático escocés individual y la búsqueda infinita de una sabiduría lleva-da por una Palabra que velan otras tantas palabras sustituidas. A la otra extremidad, progresivamente se desvela el mito del Santo Imperio espiritual del que el Rito Escocés Antiguo y Aceptado se considera el heredero legítimo, y que caracteriza el Escocismo. Las Grandes Constituciones insisten en el proyecto de unión, de feli-cidad, de progreso y de bienestar de la familia humana, pero este mismo proyecto concierne primero el trabajo del hombre, sólo ga-rante de la regeneración de la humanidad, por la conversión per-manente de la mirada del iniciado hacia su vida interior.
El despertar espiritual, ilustrado por el mito de la Palabra perdida, le permite al iniciado, según sus propias posibilidades, establecer un vínculo que vive con su realidad creadora. En términos usuales, es un encuentro entre el hombre y el divino. Por este paso, el iniciado responde a una llamada de la Trascendencia y una aspi- ración a compartir con sus Hermanos en humanidad.
33LA REGLA DE LA ORDEN ESCOCESA
La especificidad del Rito Escocés Antiguo y Aceptado, del grado 4 al 33, se ordena alrededor de los principios y los
criterios de regularidad siguientes:
1. Los trabajos de la Jurisdicción son abiertos con la invocación: “A la Gloria del Gran Arquitecto del Universo”,
2. Presencia del Volumen de la Ley Sagrada abierto sobre el altar de los juramentos; este volumen es la Biblia por referencia a los rituales,
3. La referencia a los textos fundadores del Rito (Reglamento y Constituciones de 1762 y Grandes Constituciones de 1786) tales como adoptados por todos los Supremos Consejos del mundo,
4. El uso de las divisas “ORDO AB CHAO” y “DEUS MEUMQUE JUS”,
5. El respeto de la progresión tradicional del camino iniciático,
6. La Obligación de no mixidad,
7. El carácter espiritual no confesional del camino iniciático del Rito Escocés Antiguo y Aceptado,
8. La interdicción de discusión en los templos masónicos de temas de orden político, confesional o referente a la sociedad civil,
9. Contratación de sus miembros en el seno de Logias simbólicas de Obediencias transmitiendo los tres primeros grados dentro del respeto de los criterios de la regularidad tradicional.
34 PERSPECTIVAS Y FUTURO DEL RITO ESCOCéS ANTIGUO Y ACEPTADO
El Supremo Consejo para Francia, desea mantener relaciones fraternales con todos los Supremos Consejos del mundo que
comparten y respetan los valores irrefragables reiterados en el presente manifiesto.
Se compromete en favorecer y mantener estos valores con todos los Cuerpos Masónicos en el respeto mutuo de las soberanías.
El Supremo Consejo para Francia se empeñara en encontrar solu-ciones a las problemáticas que se plantean para perpetuar un futu-ro sereno del Rito Escocés Antiguo y Aceptado:
1 - Soberanía de los Consejos Supremos:
Aunque los criterios de regularidad de las Grandes Logias pres-criben una independencia total entre los sistemas de Altos Grados y las Grandes Logias, la corriente “Anglo-americana” de la Francmasonería simbólica favoreció en el transcurso del tiem-po, la preponderancia de las Grandes Logias sobre los Supremos Consejos. Las Grandes Logias impusieron, durante las conferen-cias mundiales, el concepto de “reconocimiento” que subordinaba el de “regularidad” y así ponía en entredicho la soberanía de los Supremos Consejos, perturbando las condiciones de relación de amistad entre ellos.
Se ha de encontrar un clima de tolerancia y de respeto mutuo para normalizar las relaciones Grandes Logias y Supremos Consejos en la completa expresión de sus soberanías respectivas.
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2 - Coherencia entre los tres primeros grados del Rito y la progresión escalar de los treinta y tres grados:
El Supremo Consejo para Francia reafirma que no pretende meterse en el trabajo de las Logias simbólicas que tienen que transmitir los tres primeros grados del Rito Escocés Antiguo y Aceptado en la coherencia de los treinta y tres grados del Rito.
3 - Relaciones entre las diversas prácticas del Rito Escocés Antiguo y Aceptado:
Nada debe impedir que las relaciones se mantengan entre los Supremos Consejos que no comparten las mismas concepciones de las relaciones entre obediencias y Supremos Consejos. Nos parece indispensable que el objetivo del Rito Escocés Antiguo y Aceptado, la realización del Mito del Santo Imperio, no sea un fracaso debido a “capillas” distintas sin relación de amistades entre ellas, sino al contrario que reúna en armonía a todos los que trabajan “con la voluntad de pensar y de actuar con tolerancia y sabiduría en beneficio constante de la unión, de la felicidad, del progreso y del bienestar de la familia humana y de cada uno de sus miembros3”.
Jean-Luc Fauque, 33°Soberano Gran Comendador
3 - Grandes Constituciones de 1786.
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