195 ans d’entreprise - bollore.com€¦ · vieux contremaître Jean-Pierre Rolland, un vieil ami, un vieux loup de papeterie. ... tueux, et je regrette bien que M. Williams ou ses

195 ans d’entreprise

1822Fondation des papeteries Bolloré (Cascadec) près de Quimper, sur les bords de l’Odet – Bretagne.

BOLLORÉ – ANNIVERSAIRE 195 ANS01

À l’occasion du 195e Anniversaire de l’entreprise Bolloré, créée le 17 février 1822, à Odet en Bretagne, il nous a paru intéressant de réimprimer le discours de René Bolloré représentant la quatrième génération de la famille

le jour de la célébration du centenaire, et quelques photos de cet événement. J’ai souhaité aussi ajouter la lettre écrite à l’ensemble du personnel du Groupe à l’occasion du passage du millénaire, et qui reste d’actualité.

Ce 195e Anniversaire est la dernière célébration avant celle du 17 février 2022, au cours de laquelle, la septième génération de notre famille soufflera, avec tous, les bougies de notre 200e Anniversaire.

Vincent Bolloré


Mes chers amis,

N’attendez pas de moi un long et éloquent discours, car mon ignorance de l’art des laïus m’empêchera de vous exprimer, comme il conviendrait, les sentiments que j’éprouve aujourd’hui.

Sentiments de gratitude pour le passé.De joie pour le présent.De confiance pour l’avenir.

Mes remerciements iront d’abord à Dieu que nous sommes heureux de posséder dans notre chapelle et qui nous a permis de célé-brer ce centenaire ; ensuite, ils iront à nos parents défunts, à ceux qui ont travaillé sans relâche, et que nous regrettons de ne pouvoir associer aujourd’hui à notre joie : à mon grand-oncle et à mes grands-parents dont le père Fouet vous a retracé éloquemment la vie, ce matin ; ils iront surtout à mon père que vous avez tous connu et aimé.

Vous tous, les anciens ouvriers et employés, n’êtes-vous pas ici pour dire que nous n’avons rien changé à ce qu’il a fait, à l’orga-nisation qu’il avait créée… l’usine a continué à grandir dans le cadre qu’il avait établi, son développement est une preuve même de l’excellence de son organisation.

La comptabilité, chef-d’œuvre de clarté, est toujours la même, les services, les mêmes.

Au point de vue technique n’avait-il pas le premier, aidé de ses frères, et par son frère Léon, particulièrement, mis sur pied la fabri-cation des papiers minces et du papier à cigarettes – combien de fois n’ai-je pas entendu raconter par mon oncle Léon, ici présent, toutes les difficultés rencontrées.

Pendant près de deux ans, l’usine ne put produire une seule feuille de papier, tant était difficile la mise au point de cette nou-velle fabrication : ténacité et persévérance, n’excluant par l’audace et la décision.

Vous souvenez-vous de la prise de Cascadec en 1894, des travaux énormes exécutés avec des moyens limités ?

Nous ne pourrions retracer ici ensemble tout ce qu’il a fait car la tâche qu’il a accomplie est celle d’un géant du travail.

Son travail ne fut pas que matériel, il fut aussi moral… n’est-ce pas une famille qu’il a créée ?

Notre force, ne l’oublions pas, est dans cet esprit de conscience et de devoir qui nous permet de produire un travail honnête, le papier correct et artistique dirais-je, qui porte notre renom à l’étranger.

Si je m’étends avec joie sur le souvenir de mon père, c’est que je ne crains pas d’être fastidieux, je sais quel attachement vous aviez pour lui.

Mes chers amis, je raconterai un fait qui résumera l’intensité de l’affection dont il était entouré. En connaissiez-vous de plus touchant ? Le voici tout simplement :

DISCOURS DE RENÉ BOLLORÉ À L’OCCASION DU CENTENAIRE DU GROUPE LE 17 FÉVRIER 1922


« Quand, il y a quelque trente-cinq ans, l’usine fut mise en vente pour partage de famille, les ouvriers à l’époque rassemblèrent toutes leurs économies et vinrent les offrir à mon père, par l’intermédiaire du vieil Auffret, de ton père Horellou, en lui disant : « M. René, nous vous aimons, nous ne voulons pas d’autre patron que vous, tenez, prenez notre argent si vous en avez besoin pour rester propriétaire de l’usine. »C’est admirable n’est-ce pas ?Il m’est impossible de rappeler le souvenir de tous les ouvriers défunts, néanmoins, je ne puis passer sous silence le nom de mon vieux contremaître Jean-Pierre Rolland, un vieil ami, un vieux loup de papeterie.

Mais nos remerciements iront aussi et surtout à nos parents et à nos ouvriers morts pour la guerre : à mes beaux-frères Chausse et Thubé, à mon neveu Belbeoc’h, aux 17 ouvriers dont les noms vous ont été lus ce matin à l’église.

« Mais l’émotion que nous cause le souvenir du passé ne m’empêchera pas de vous dire toute la joie que j’ai à me trouver aujourd’hui parmi vous. »

1922Fête du centenaire sur le site

des papeteries de l’Odet.


À ceux qui, par leur sacrifice, nous ont permis de rester Français et libres et nous permettent de célébrer aujourd’hui cette fête.

Mais l’émotion que nous cause le souvenir du passé ne m’empêchera pas de vous dire toute la joie que j’ai à me trouver aujourd’hui parmi vous… merci à tous d’être venus près de moi.

Combien je suis heureux de t’avoir près de moi ma vieille mère, merci de la tendresse dont tu m’as entouré… ce que j’ai dit du passé, tu l’as vécu ici avec mon père.

Merci à vous, père Havret, qui avez bien voulu venir, au nom de mes anciens maîtres qui m’ont élevé, m’apporter le témoignage de votre sympathie.

Merci à vous, mes oncles Charles et Léon, qui avez bien voulu venir à Odet glorifier l’œuvre de vos parents si bons et si dévoués, à vous, mon oncle Léon, qui m’avez avec M. Charles Chancerelle entouré de conseils si autorisés pendant ma jeunesse.

Merci à vous, mon cher père Thubé, qui, pendant la guerre, malgré les soucis que vous causait la présence au front de vos fils, avez bien voulu vous occuper, pendant près de trois ans, de mes affaires avec un dévouement et une assimilation des affaires extraordinaires.

Quant au début de la guerre, les boches, nos gros clients d’alors, ont pris notre argent, gardé le papier et incendié nos dépôts à Leipzig, vous avez été pour nous plus qu’un appui, c’est avec joie que je vous remercie de tout cela et vous pouvez être certain que Pouffick saura ce que vous avez fait, je sais combien cette pensée vous sera douce.

Merci, mon cher Gaston, de tes conseils juri-diques, éclairés et avisés.Merci à vous M. Georgel pour le travail formi-dable que vous avez accompli à Cascadec, l’usine la plus moderne de France actuellement.

Merci à tous mes employés, à Rannou, contremaître qui possède quarante et un ans de service, à Le Gall, à Provost, à Quintin, à Éouzan, à M l le de Li l l iac, Mme Coutance, j’en passe et des meilleurs, en rappelant cependant tout le mal que s’est donné M. Mallo pour organiser cette fête, mais je garde spécialement pour la fin, pour le bouquet comme l’on dit chez nous, mon bras droit, j’ai nommé Louis Garin ; tous ici, mon cher Louis, reconnaissent le travail opi-niâtre et intelligent que vous avez fourni depuis vingt ans et depuis dix ans spécia-lement – merci.

Je n’oublie pas non plus l’architecte, qui cherche à se cacher derrière son voisin, cet animateur des pierres d’Odet, cet artiste à qui nous devons l’église d’Odet, exécutée par M. Thomas, grand entrepreneur de Cascadec, et qui, vous l’avez su, a remporté la première place au concours des archi-tectes : concours pour l’érection à Sainte-Anne-d’Auray du monument aux Morts pour la patrie.

1922Médaille du centenaire à l’effigie des fondateurs.

Séance de remise de médaille, en présence de René Bolloré.


Maintenant, tournons-nous tous vers les alliés, nos amis américains et anglais. Saluons M. Faurant, représentant de la famille Reynolds, propriétaire de la marque « Camel », c’est un vieil ami, combien de fois n’avons-nous pas parlé de ce centenaire, auquel devait assister mon cher et regretté ami M. Walter Reynolds. Pauvre Walter, vous vous souvenez de sa dernière visite à Odet et des paroles qu’il avait adressées aux ouvriers d’Odet réunis près de mon bureau… que ses frères soient assurés, que nous leur conservons tout notre dévouement affec-tueux, et je regrette bien que M. Williams ou ses associés n’aient pas pu venir aujourd’hui… Vous le leur direz n’est-ce pas M. Faurant ?

Et vous, mon cher ami M. Wischaw, direc-teur de la British American Tabacco (BAT), le plus important trust de cigarettes du monde, et vous, Newton & Groves, amis de la première heure « I am very glad to see you, and to drink to good health of BAT and

for your wishes », merci d’être venus vous-mêmes nous apporter le témoignage de votre amitié, j’en suis très fier, et je vous prie de dire à Sir Hugo Cunliffe-Owen combien je regrette qu’il n’ait pas pu assis-ter à cette fête.Je suis heureux aussi d’avoir M. Mahfoud de la maison Abdel Kader ben Turqui, mon plus vieux client algérien et aussi un ami

1922Suite des célébrations

du Centenaire.


de douze ans, et vous, mon cher collègue M. Harris, merci d’être venus…

Cette joie que je ressens aujourd’hui de vous voir tous réunis est augmentée par ma confiance dans l’avenir. Vous pouvez compter sur ma femme, Mme Bolloré, ma dévouée collaboratrice, comme sur moi, nous pensons tous les deux que mon jeune fils René, le 2e du nom, dit « Pouffick » continuera les traditions de la famille.

Voici cent ans que la barque, lancée le 17 février 1822, flotte. Elle a vu de fortes tempêtes, elle a fait un long voyage, mais nous devons avoir confiance en elle puisqu’elle a résisté. On doit augurer de l’avenir par le passé.

HEURET MAD DEOC’H TOUT

Paquet de cigarettes estampillé « Centenaire des Papeteries d’Odet » remis à l’ensemble des invités.


En ce début d’année, je tenais à vous exprimer personnellement ma joie de fêter avec vous l’an 2000, ainsi que mes sentiments de reconnaissance pour le passé, de fierté pour le présent et de confiance pour l’avenir.

Au-delà de la symbolique, cette année 2000 que nous entamons va correspondre pour moi à trente ans de travail accompli (j’ai commencé le 1er février 1970), et au commen-cement de ma vingtième année à la tête du Groupe Bolloré.

Pendant tout ce temps, j’ai vu beaucoup de choses : des groupes naître, d’autres dispa-raître, des gens se diviser, d’autres s’unir. Je ne parle pas des drames personnels que beaucoup ont eus à affronter. Je ne veux pas jouer ici le philosophe et vous parler de la précarité de l’existence des personnes, des entreprises et des pays. Je veux plutôt vous parler de notre Groupe qui a su passer à travers beaucoup d’épreuves depuis sa fondation en 1822 : trois guerres, des révolu-tions techniques, des évolutions financières

et managériales. Je voudrais nous fixer le cap 2022, car ce sera l’année du bicentenaire de l’entreprise, et, si Dieu me prête vie, j’aurai 70 ans. Vingt-deux ans c’est à la fois très long et très court !

Je souhaite d’abord que notre Groupe ne perde pas ses racines : il a été créé il y a 178 ans à Ergué-Gabéric ; il doit y garder son siège et veiller à ce que nos activités bretonnes, dont les résultats ont permis de nous développer ailleurs, soient toujours à la pointe du progrès technique et social. Plus le Groupe s’internationalise, plus il doit garder des racines fortes.

Je souhaite ensuite que notre Groupe garde et développe son caractère diversifié. La diversité de nos secteurs d’activité est un facteur de sûreté et d’équilibre : chaque division sait qu’elle peut compter sur le Groupe, c’est-à-dire sur le soutien des autres divisions pour faire face à ses problèmes ou à ses besoins de développement. Cette solidarité intergroupe ne doit pas entraîner la paresse ou l’égoïsme – « pourquoi travailler pour les autres ? » – mais au contraire la fierté de savoir que l’on contribue à une plus vaste entreprise où d’autres peuvent déve-lopper leurs talents. Tôt ou tard, chacun connaît des difficultés et, à ce moment-là, peut-être sera-t-il heureux de faire partie d’un tel Groupe.

Je souhaite également que le Groupe Bolloré conserve son caractère familial et indépendant. Cela suppose évidemment une sérieuse contrainte : nos capitaux reste-ront limités à nos fonds propres et à nos capacités d’emprunt pour ne pas être dilués sur le plan du capital.

Il nous serait facile de lever en Bourse des milliards de francs. On nous le propose souvent. Mais ces nouveaux actionnaires seraient intéressés, non pas par nos activités mais par un rendement à court terme, ce qui nous conduirait à mener une politique bien différente de celle d’aujourd’hui.

LETTRE DE VINCENT BOLLORÉÀ L’ENSEMBLE DU PERSONNEL À L’OCCASION DU PASSAGE À L’AN 2000


Nous auraient-ils laissé entreprendre la production de films pour emballage et les papiers minces où il nous a fallu sept ans de patience avant de sortir nos premiers résultats ? Et l’Afrique, si risquée, y serions-nous encore ? Et la distribution de pétrole, où nous créons de la valeur surtout pour le futur ? Je ne parle pas des plantations où il faut cinq ans pour qu’un arbre donne des fruits, ni de notre division maritime qui aurait été depuis longtemps démantelée, ou d’IER qui, sans la persévérance d’Édouard de Ribes et ses équipes, n’aurait sans doute jamais existé !Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas compter, sinon nous aurions vite disparu. Cela veut dire que nous devons compter à long terme, en sachant dépenser pour gagner ensuite. Cette indépendance, je la souhaite aussi bien capitalistique que vis-à-vis de l’État. Dépendre des commandes publiques signifie dépendre de l’État. C’est pourquoi nous nous tenons à l’écart de ce type de métier. Ainsi, nous continuerons à faire ce que nous voulons faire, et dirons ce que nous ferons, même au risque d’irriter.

Je souhaite enfin que le Groupe Bolloré garde ses qualités humaines et morales :– l’imagination des opportunités ;– le courage qui nous les fait mettre en œuvre ;– le sens pratique qui nous les fait réaliser à faible coût dans des délais raisonnables ;– la persévérance qui nous évite de nous arrêter en chemin, parfois même près du but ;– le respect des autres car un succès est un travail d’équipe, et chacun doit se sentir concerné et respecté pour faire son travail avec motivation.

Sachons aussi partager et soutenir les autres quand ils sont dans la difficulté. Un Groupe comme le nôtre, pour l’instant en période de succès, doit consacrer une partie de ses profits pour aider les autres – une petite partie bien sûr – mais une partie tout de même. Ne soyons pas méprisants, arrogants. Soyons forts et généreux.

« Je souhaite que notre Groupe ne perde pas ses racines – il a été créé il y a 178 ans à Ergué-Gabéric – et que nos activités soient toujours à la pointe du progrès technique et social. »

Vincent Bolloré

Bernard Poignant, témoin de l’histoire du Groupe et ami de longue date de Vincent Bolloré.


Nos métiers d’hier et d’aujourd’huiIssu d’une longue tradition papetière, le Groupe Bolloré a su évoluer au cours des deux siècles derniers, en traversant des guerres et des révolutions technologiques. Il figure parmi les 500 plus grandes entreprises mondiales. La stabilité de son actionnariat et une équipe soudée lui ont permis de mener une politique d’investissement de long terme et de mettre en œuvre une stratégie de diversification basée sur l’innovation et sur le développement à l’international. Il occupe aujourd’hui des positions fortes dans chacune de ses activités : le transport et la logistique, la communication, le stockage d’électricité et solutions.


Stockage d’électricité et solutions Du papier fin aux films plastiques et stockage d’électricité

1917 Achat du moulin de Cascadec et construction de l’usine. 1918 Naissance de la marque du papier à cigarettes OCB (Odet Cascadec Bolloré). 1950-1960 Vue d’ensemble du moulin de Cascadec et du manoir d’Odet.

À partir de son métier historique des papiers fins, le Groupe s’est développé dans la production de films plastiques ultrafins pour condensateurs. De ces compétences acquises, il a mis au point la batterie électrique au Lithium Métal Polymère (LMP®) qui résiste aux températures élevées. Pour démontrer la validité et ses performances, il a créé une gamme d’applications mobiles et stationnaires comme les véhicules 100 % électriques – bus, tramways, autopartage, Bluezones en Afrique.

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2016 E-Mehari, véhicule électrique élaboré en partenariat avec PSA-Citroën. 2016 Inauguration du Bluetram, transport en commun propre 100 % électrique.

Lancement d’un nouveau service d’autopartage à Singapour avec la Blue SG.

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2016

2016


1 Usine packaging films Pen-Carn. 2 Inauguration de l’usine Blue Solutions pour la production de la batterie LMP®. 3 Batterie Lithium Métal Polymère (LMP®). 4 Bluezone de Kaloum en Guinée-Conakry, stockage d’électricité pour les énergies renouvelables.

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Stockage d’électricité et solutions


Transport et logistique De Delmas, Saga et Scac à Bolloré Transport & Logistics

2016 Bolloré Ports Abidjan Terminal – Côte d’Ivoire. 1900 Manutention portuaire. 1991 L’activité de transport de marchandises de Delmas-Vieljeux, intégrée au Groupe.

En acquérant le contrôle de la Scac en 1986, puis Delmas-Vieljeux et la Saga, les activités de transport et logistique vont devenir le socle des activités du Groupe Bolloré. En quelques dizaines d’années, Bolloré Transport & Logistics est devenu l’un des cinq opérateurs de logistique les plus importants en Europe, le septième dans le monde, il a créé le principal groupe de transport en Afrique où il est opérateur de 16 concessions portuaires et présent dans les chemins de fer. Avec Bolloré Energy, il est aussi présent dans la logistique pétrolière en France, en Suisse et en Allemagne.

Affiche Delmas. Ligne maritime entre la France et l’Algérie.

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1 Activité de la commission de transport opérée en Europe et en Asie. 2 Logistique pétrolière en France et en Europe. 3 Réseau de chemin de fer Sitarail qui relie la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, opéré sous concession. 4 Logistique : entrepôt de stockage permettant de centraliser les flux de marchandises.

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Transport et Logistique


1835 Charles-Louis Havas, fondateur de la première agence de presse, devenue l’agence Havas. 2016 Toute dernière campagne de communication Evian, groupe Havas/BETC. 2012 Locaux du siège Havas à Puteaux.

Communication Du fondateur de l’agence Havas au secteur des médiasIl y a dix-huit ans, le Groupe Bolloré s’est lancé dans le secteur de la communication et des médias. Avec au départ une participation dans la SFP, il a créé la chaîne de télé-vision Direct 8, puis un journal gratuit, Direct Matin, deuxième quotidien national, aujourd’hui. Il est ensuite devenu l’actionnaire majoritaire d’Havas. En devenant l’action-naire de référence de Vivendi (Universal, Canal+, Gameloft et Ubisoft...) le Groupe Bolloré a constitué avec Havas l’un des premiers groupes européens de communication et de médias.

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2011 Campagne de communication Canal+ « L’Ours » groupe Havas/BETC. 2016 Poursuite des investissements au sein de Vivendi avec la société de jeux vidéo Gameloft, Universal Music Group…2007 Lancement de Direct Matin, devenu aujourd’hui le 2e quotidien de France et ses applications mobiles.

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Communication

… à dans 5 ans pour le bicentenaire.

TOUR BOLLORÉ

31-32, QUAI DE DION-BOUTON – 92811 PUTEAUX CEDEX – FRANCE

TÉL. : + 33 (0)1 46 96 44 33 – FAX : + 33 (0)1 46 96 44 22

www.bollore.com Co

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