1
COMMUNICATIONS ORALES ÉTUDE CLINIQUE DE LA QUALITÉ DE LA VISION except one, showed visual acuity improvement, assessed with the Subvtest charts as well as an improvement of daily activities. Conclusion: This work aim to shows that IOL-VIP system represents a safe and effective surgical procedure for patients with low vision due to macular conditions. The low magniiying effect, induced by the IOL-VIP system, does not limit the peri- pheral visual field and patients can retain binocular vision. Other clinical studies arc recommended. 1 96 LU-15.1P Institut pour l'insertiondes M c i e n î s visuels du Finidre : reflet d'activité après 15 ans de fonctionnement lnsiiiude for sem visual loss: 15 yean of actinty. COCHARD C' (Brest), HASLE D (Quimper), FEVRIER E, TANGUY C, LE CAM P, GOURONNEC P, ROUAT F, COCHENER B (Brest) Introduction : L'I.P.1.D.V. Institution médico-socialecrée en 1989 à Brest, aide par des moyens techniques adaptés au handicap visuel l'insertion en milieu ordinaire et spécialisé de personnes déficientes visuelles, de la naissance à 20 ans. Nous nous proposonsau terme de 15 ans d'activité. d'effectuer un bilan des oatholoaieset des kvolutions recensées actuellement. ' w Matériels et Méthodes : Les enfants sont pris en charge sur 2 sites : Brest et Quim- per. Ils ont tous une acuité visuelle inférieure à 4/10 et une prise en charge par la Commission Départementale de l'Éducation Spéciale (C.D.E.S). L'enseignement est réalisé par des instituteurs spécialisés (Braille), des inst~cteurs en locomotion, orthoptistes basse vision, éducateurs spécialisés pour l'écriture manuscrite, réédu- cateur en aide à la vie journalière, transcriptrice spécialisée. Les enfants sont suivis par l'ophtalmologiste de leur choix et bénéficient d'une évaluation annuelle au CHU de Brest ou à l'hôpital de Quimper. 60 enfants sont pris en charge : 44 enfants dans la section du Service d'Aide à l'Acquisition de I'Autonomie et à l'Intégration Scolaire (S.A.A.A.I.S.) et 6 dans la Section dlEducation et d'Enseignement Spécialisé (S.E ES). Discussion : La prise en charge précoce de ces enfants permet i'intégration et le développement de stratégies visuelles remarquables. L'analyse de leurs pathologies montre i'importance des nystagmus congénitaux associés à diverses anomalies : strabismes, albinisme oculaire, atrophie optique, myopie forte. Peu d'enfants du groupe ont bénéficié d'un acte chirurgical. Les pathologies seront analysées en détail. Tous ont une excellente socialisation et une vie scolaire correcte. Conclusion : Les besoins du bassin de population du Finistèresont à préciser mat le manque de places impose déjà une liste d'attente. La prise en charge des enfants de la naissance à 3 ans, cruciale pour leur développement, doit être améliorée avec création de places courant 2005 (SACEP). Les perspectives s'ouvrent vers I'élaba ration d'un projet de développement de compétences des formations pré-profes- sionnelles et d'un partenariat avec les autres institutions en cas de poly-handicap ainsi que le développement de réseaux. RBseau de santé et basse vision. Low vision and heaM neiwork. ZANLONGHI X" (Nantes) Introduction : Le réseau Basse Vision de proximité des Pays de la Loire, réseau de santé régional expérimental, propose un soutien tant sur le plan sanitaire que médico-social, aux assurés sociaux déficients visuels de plus de vingt ans résidant en Pays de la Loire, soucieux de préserver leur autonomie et leur qualité de vie. Observation et Méthodes : Actuellement, l'association compte 234 adhérents pro- fessionnels dont 102 nouvelles adhésions en 2004 : c'est le double de l'objectif ini- tial. Les professions représentées parmi les adhérents professionnels sont médicales, paramédicales et médico-sociales avec 27 % d'orthoptistes, 35 % d'opticiens, 18 % d'ophtalmologistes mais également des instructeurs en locomo- tion, des psychologues, des AVJistes et des assistantes soci ales... Résultats : En 2003,162 déficients visuels ont été coordonnb, contre 343 pour les 9 premiers mois de l'année 2004. 77 % des besoins des déficients visuels sont des besoins liés aux professionnelsconventionnés avec l'assurance maladie : orthoptis- tes, ophtalmologistes et opticiens. Néanmoins, les professionnels du secteur médico-social : AVJistes, psychologues, instructeurs en locomotion, assistantes sociales, formateu rs... représentent 23 % des besoins. Or ces demiers sont financés par i'association Basse Vision. Discussion : II reste à mettre en place d'un centre de ressources et à améliorer la formalisation de l'articulation entre le Réseau de proximité et le Centre Régional Mutualiste Basse Vision d'Angers. Conclusion : Nous avons constaté que les déficients visuels sont en grande majoritb des personnes âgées (67 % des adhérents déficients visuels ont 70 ans et plus) qui, de f i t , nécessitek un'temps d'accompagnement beaucoup plus important tant sur le olan informatif aue médical. II faut redéfinir le dossier coordonné. formaliser les pratiques des prof&sionnels, créer de nouvelles demandes de à organi- 1 ser vers ie monde de la gériatrie et vers les médecins généralistes. Les propositions du réseau pour répondre à ces attentes : la départementalisation de la coordination. 1 98 LU-1 5.30 Intém de la mise en application des nouvelles nonnes visuelles pour la conduite automobile. lrnporiall~~ of ihe asmmni of Ilie new sianda& of vision of car dfhm ARNE JL*, FOURNIE P, PONCHEL C (Toulouse) Introduction : Dans le cadre du comité interministériel de la sécurité routière, la Société Française d'Ophtalmologie a été sollicitée en 2002 et 2003 pour proposer de nouvelles nomes visuelles, notamment pour la conduite de véhicules légers. Ces normes n'ont pas encore été mises en application. Matériels et Méihodes : Tous les patients de plus de 65 ans se présentant à la consultation d'ophtalmologie générale ont été sélectionnés dès lors qu'ils étaient conducteurs habituels de véhicules de tourisme. Les professionnelsde la conduite ont été exclus. Les sujets étaient groupés par tranche d'âge de cinq ans. L'acuité visuelle binoculaireet monoculaire a été mesurée. Si elle atteignait les normes requi- ses, un champ visuel binoculaire était pratiqué. Un champ visuel du bon oeil était pratiqué en cas d'amblyopie unilatérale. Discussion : La prise en compte du nombre de sujets ne remplissant pas les conditions requises, pourtant peu drastiques, devrait inciter à une rapide mise en application des textes. L'organisation pratique du dépistage est néanmoins sujette à différents problbrnes. Conclusion : Une application rigide des normes de conduite visuelle en matière de conduite automobile est sûrement souhaitable mais exclura un nombre non négli- geable de sujets. Comparalsonde la périmétrie de Goldmann et de celle d'Estennan sur pénmeue automatisé pour évaluer l'aptitude legale h la conduite automobile. Compahon of Goldmann and EdsmMn perfonned on an arhmated pefi& to evaluate ihe legal visual field fidd for ddring. 1 LAVERDURE O: CARPENTIER M, GRUNWALD F. M O R E F, ROUIAND JF (Lille) Introduction : Démontrer l'intérêt de l'étude du champ visuel binoculaire par la méthode d'Esterman sur périmètre automatisé pour évaluer l'aptitude légale à la conduite automobile. 1 Matériels et Méîhodes : Cent patients présentant un déficit périmétrique uni ou , bilatéral ont été étudiés. Tous ont bénéficié d'une étude du champ visuel binoculaire sur la ligne horizontale sur périmètre de Goldmann et une étude du champ visuel binoculaire selon la méthode d'Esterman (CVE) sur périmètre automatisé (Hum- phrey). Pour ce faire nous avons noté la di&an& séparant les deux points les plus éloignés vus par le patient en périmétrie statique. Pour chaque patient, cette dis- tance a été comparée aux résultats de l'épreuve cinétique réalisée à la coupole de Goldmann. Résultats : La corrélation entre I'évaluation du champ visuel binoculaire horizontal en périmétrie cinétique sur coupole de Goldman et celle réalisée selon Esterman en périmétrie statique est remarquable (r de Pearson = 0,96). Discussion : Avec le champ visuel #Esterman 28 points sont testés à 2O de l'horizontale; 14 au dessus et 14 en dessous ; au total, la distance séparant les points sur cet axe couvre plus de 140". 11 semble donc suffisant pour évaluer I'apti- tude légale pour le champ visuel binoculaire d'autant qu'il bénéficie des avantages du périmètre automatisé. Goncluslon : Dans la plupart des pays et en France en particulier, les recomman- dations concernant I'étude du champ visuel binoculaire ne précisent pas quel maté- riel doit être utilisé. L'examen périmétrique au Goldmann reste i'examen de référence. Or, la grande diffusion de l'appareil de Humphrey et la possibilitéde réa- liser un champ selon Esterman en font un outil que l'on ne doit pas négliger. Dans cette étude, l'évaluation du champ visuel binoculaire sur la ligne horizontale à l'aide Vol. 28, Hors Série 1,2005 11 1 Congrès de la Société Française d'0phtalmologie

197 Réseau de santé et basse vision

  • Upload
    x

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 197 Réseau de santé et basse vision

COMMUNICATIONS ORALES ÉTUDE CLINIQUE DE LA QUALITÉ DE LA VISION

except one, showed visual acuity improvement, assessed with the Subvtest charts as well as an improvement of daily activities. Conclusion: This work aim to shows that IOL-VIP system represents a safe and effective surgical procedure for patients with low vision due to macular conditions. The low magniiying effect, induced by the IOL-VIP system, does not limit the peri- pheral visual field and patients can retain binocular vision. Other clinical studies arc recommended.

1 96 LU-15.1P Institut pour l'insertion des Mcienîs visuels du Finidre : reflet d'activité après 15 ans de fonctionnement lnsiiiude for sem visual loss: 15 yean of actinty. COCHARD C' (Brest), HASLE D (Quimper), FEVRIER E, TANGUY C, LE CAM P, GOURONNEC P, ROUAT F, COCHENER B (Brest)

Introduction : L'I.P.1.D.V. Institution médico-sociale crée en 1989 à Brest, aide par des moyens techniques adaptés au handicap visuel l'insertion en milieu ordinaire et spécialisé de personnes déficientes visuelles, de la naissance à 20 ans. Nous nous proposons au terme de 15 ans d'activité. d'effectuer un bilan des oatholoaies et des kvolutions recensées actuellement. '

w

Matériels et Méthodes : Les enfants sont pris en charge sur 2 sites : Brest et Quim- per. Ils ont tous une acuité visuelle inférieure à 4/10 et une prise en charge par la Commission Départementale de l'Éducation Spéciale (C.D.E.S). L'enseignement est réalisé par des instituteurs spécialisés (Braille), des inst~cteurs en locomotion, orthoptistes basse vision, éducateurs spécialisés pour l'écriture manuscrite, réédu- cateur en aide à la vie journalière, transcriptrice spécialisée. Les enfants sont suivis par l'ophtalmologiste de leur choix et bénéficient d'une évaluation annuelle au CHU de Brest ou à l'hôpital de Quimper. 60 enfants sont pris en charge : 44 enfants dans la section du Service d'Aide à l'Acquisition de I'Autonomie et à l'Intégration Scolaire (S.A.A.A.I.S.) et 6 dans la Section dlEducation et d'Enseignement Spécialisé (S.E ES). Discussion : La prise en charge précoce de ces enfants permet i'intégration et le développement de stratégies visuelles remarquables. L'analyse de leurs pathologies montre i'importance des nystagmus congénitaux associés à diverses anomalies : strabismes, albinisme oculaire, atrophie optique, myopie forte. Peu d'enfants du groupe ont bénéficié d'un acte chirurgical. Les pathologies seront analysées en détail. Tous ont une excellente socialisation et une vie scolaire correcte. Conclusion : Les besoins du bassin de population du Finistère sont à préciser mat le manque de places impose déjà une liste d'attente. La prise en charge des enfants de la naissance à 3 ans, cruciale pour leur développement, doit être améliorée avec création de places courant 2005 (SACEP). Les perspectives s'ouvrent vers I'élaba ration d'un projet de développement de compétences des formations pré-profes- sionnelles et d'un partenariat avec les autres institutions en cas de poly-handicap ainsi que le développement de réseaux.

RBseau de santé et basse vision. Low vision and heaM neiwork. ZANLONGHI X" (Nantes)

Introduction : Le réseau Basse Vision de proximité des Pays de la Loire, réseau de santé régional expérimental, propose un soutien tant sur le plan sanitaire que médico-social, aux assurés sociaux déficients visuels de plus de vingt ans résidant en Pays de la Loire, soucieux de préserver leur autonomie et leur qualité de vie. Observation et Méthodes : Actuellement, l'association compte 234 adhérents pro- fessionnels dont 102 nouvelles adhésions en 2004 : c'est le double de l'objectif ini- tial. Les professions représentées parmi les adhérents professionnels sont médicales, paramédicales et médico-sociales avec 27 % d'orthoptistes, 35 % d'opticiens, 18 % d'ophtalmologistes mais également des instructeurs en locomo- tion, des psychologues, des AVJistes et des assistantes soci ales... Résultats : En 2003,162 déficients visuels ont été coordonnb, contre 343 pour les 9 premiers mois de l'année 2004. 77 % des besoins des déficients visuels sont des besoins liés aux professionnels conventionnés avec l'assurance maladie : orthoptis- tes, ophtalmologistes et opticiens. Néanmoins, les professionnels du secteur médico-social : AVJistes, psychologues, instructeurs en locomotion, assistantes sociales, formateu rs... représentent 23 % des besoins. Or ces demiers sont financés par i'association Basse Vision.

Discussion : II reste à mettre en place d'un centre de ressources et à améliorer la formalisation de l'articulation entre le Réseau de proximité et le Centre Régional Mutualiste Basse Vision d'Angers. Conclusion : Nous avons constaté que les déficients visuels sont en grande majoritb des personnes âgées (67 % des adhérents déficients visuels ont 70 ans et plus) qui, de f i t , nécessitek un'temps d'accompagnement beaucoup plus important tant sur le olan informatif aue médical. II faut redéfinir le dossier coordonné. formaliser les pratiques des prof&sionnels, créer de nouvelles demandes de à organi- 1 ser vers ie monde de la gériatrie et vers les médecins généralistes. Les propositions du réseau pour répondre à ces attentes : la départementalisation de la coordination.

1 98 LU-1 5.30 Intém de la mise en application des nouvelles nonnes visuelles pour la conduite automobile. lrnporiall~~ of ihe asmmni of Ilie new sianda& of vision of car dfhm ARNE JL*, FOURNIE P, PONCHEL C (Toulouse)

Introduction : Dans le cadre du comité interministériel de la sécurité routière, la Société Française d'Ophtalmologie a été sollicitée en 2002 et 2003 pour proposer de nouvelles nomes visuelles, notamment pour la conduite de véhicules légers. Ces normes n'ont pas encore été mises en application. Matériels et Méihodes : Tous les patients de plus de 65 ans se présentant à la consultation d'ophtalmologie générale ont été sélectionnés dès lors qu'ils étaient conducteurs habituels de véhicules de tourisme. Les professionnels de la conduite ont été exclus. Les sujets étaient groupés par tranche d'âge de cinq ans. L'acuité visuelle binoculaire et monoculaire a été mesurée. Si elle atteignait les normes requi- ses, un champ visuel binoculaire était pratiqué. Un champ visuel du bon œil était pratiqué en cas d'amblyopie unilatérale. Discussion : La prise en compte du nombre de sujets ne remplissant pas les conditions requises, pourtant peu drastiques, devrait inciter à une rapide mise en application des textes. L'organisation pratique du dépistage est néanmoins sujette à différents problbrnes. Conclusion : Une application rigide des normes de conduite visuelle en matière de conduite automobile est sûrement souhaitable mais exclura un nombre non négli- geable de sujets.

Comparalson de la périmétrie de Goldmann et de celle d'Estennan sur pénmeue automatisé pour évaluer l'aptitude legale h la conduite automobile. Compahon of Goldmann and EdsmMn perfonned on an arhmated pefi& to evaluate ihe legal visual field fidd for ddring. 1 LAVERDURE O: CARPENTIER M, GRUNWALD F. MORE F, ROUIAND JF (Lille)

Introduction : Démontrer l'intérêt de l'étude du champ visuel binoculaire par la méthode d'Esterman sur périmètre automatisé pour évaluer l'aptitude légale à la conduite automobile.

1 Matériels et Méîhodes : Cent patients présentant un déficit périmétrique uni ou , bilatéral ont été étudiés. Tous ont bénéficié d'une étude du champ visuel binoculaire

sur la ligne horizontale sur périmètre de Goldmann et une étude du champ visuel binoculaire selon la méthode d'Esterman (CVE) sur périmètre automatisé (Hum- phrey). Pour ce faire nous avons noté la di&an& séparant les deux points les plus éloignés vus par le patient en périmétrie statique. Pour chaque patient, cette dis- tance a été comparée aux résultats de l'épreuve cinétique réalisée à la coupole de Goldmann. Résultats : La corrélation entre I'évaluation du champ visuel binoculaire horizontal en périmétrie cinétique sur coupole de Goldman et celle réalisée selon Esterman en périmétrie statique est remarquable (r de Pearson = 0,96). Discussion : Avec le champ visuel #Esterman 28 points sont testés à 2O de l'horizontale; 14 au dessus et 14 en dessous ; au total, la distance séparant les points sur cet axe couvre plus de 140". 11 semble donc suffisant pour évaluer I'apti- tude légale pour le champ visuel binoculaire d'autant qu'il bénéficie des avantages du périmètre automatisé. Goncluslon : Dans la plupart des pays et en France en particulier, les recomman- dations concernant I'étude du champ visuel binoculaire ne précisent pas quel maté- riel doit être utilisé. L'examen périmétrique au Goldmann reste i'examen de référence. Or, la grande diffusion de l'appareil de Humphrey et la possibilité de réa- liser un champ selon Esterman en font un outil que l'on ne doit pas négliger. Dans cette étude, l'évaluation du champ visuel binoculaire sur la ligne horizontale à l'aide

Vol. 28, Hors Série 1,2005 11 1 Congrès de la Société Française d'0phtalmologie