8
Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018 Dessiner à l’école maternelle « Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J’ai alors dessiné l’intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d’explications. (…) Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. » Antoine de SAINT-EXUPERY, Le Petit Prince, 1943 1. Le développement du dessin chez l’enfant Ce tableau présente l’évolution des possibilités et des besoins des enfants et doit permettre aux enseignants d’adapter leurs exigences en fonction de l’âge de leurs élèves. Il ne s’agit pas d’enfermer l’enfant dans un carcan de normes rigides. Caractéristiques Préconisations pour l’enseignant De 1 à 2 ans, l’enfant aime gribouiller, laisser des traces. La coordination des mains et des doigts est encore maladroite. - Privilégier les grands formats et les plans verticaux (mur, chevalet). - Inciter les enfants à utiliser directement des matières colorées sans les mettre à la bouche. Vers 3 ans, l’enfant griffonne et commence à utiliser des outils avec plaisir. L’acte devient intentionnel et représentatif. La tête du bonhomme se dégage. - Adapter les plans verticaux à la taille de l’enfant. - Solliciter tous les sens : le toucher, l’ouïe, la vue. Vers 4 ans, l’enfant commence à combiner des formes (carrés, traits, points, zigzags). Les outils sont tenus avec plus d’assurance et plus fermement. Les bras et les jambes du bonhomme apparaissent, avec parfois le nez, les yeux et la bouche. - Proposer de plus en plus souvent des activités sur un plan horizontal. Dessiner par terre permet à l’enfant de solliciter davantage son poignet et ses doigts que son bras. - Permettre à l’élève de commenter son travail. Vers 5 ans, l’enfant commence à faire des analogies entre le dessin et la réalité. Le dessin devient narratif. Le dessin s’affine et se précise. Il trace des graphismes de plus en plus précis tels que des boucles, des vagues, des spirales et commence à écrire. De nouvelles représentations apparaissent : la maison, le soleil… - Diversifier les plans et les formats en fonction des techniques proposées. - Proposer des formats de feuilles plus petits ou beaucoup plus grands. - Inviter les élèves à illustrer des histoires entendues, à représenter les sujets qui les font rêver. Vers 6 ans, l’enfant a déterminé sa préférence pour l’une ou l’autre main et utilise – comme un adulte des outils simples (feutres, crayons, craies…). Il privilégie des dessins représentatifs. Son « bonhomme » a un tronc, des bras, des cheveux, des oreilles et des mains (soleil). Les représentations se diversifient et se multiplient : maison, soleil, forêt, animaux, rue avec voitures… Permettre aux élèves de choisir leur support, leur plan de travail et leurs outils pour servir leurs projets. Dessins du bonhomme extraits de La personnalité de l’enfant à travers le dessin du bonhomme, Jacqueline Royer, éd. Editest, Bruxelles, 1977.

1.Le développement du dessin chez l’enfantweb.ac-reims.fr/dsden08/docs/lettre-maternelle/engrenages_dessiner.pdf · Editest, Bruxelles, 1977. Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

  • Upload
    lamlien

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

Dessiner à l’école maternelle

« Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J’ai alors dessiné l’intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d’explications. (…) Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. »

Antoine de SAINT-EXUPERY, Le Petit Prince, 1943

1. Le développement du dessin chez l’enfant

Ce tableau présente l’évolution des possibilités et des besoins des enfants et doit permettre aux enseignants d’adapter leurs exigences en fonction de l’âge de leurs élèves. Il ne s’agit pas d’enfermer l’enfant dans un carcan de normes rigides.

Caractéristiques Préconisations pour l’enseignant

De 1 à 2 ans, l’enfant aime gribouiller, laisser des traces. La coordination des mains et des doigts est encore maladroite.

- Privilégier les grands formats et les plans verticaux (mur, chevalet). - Inciter les enfants à utiliser directement des matières colorées – sans les mettre à la bouche.

Vers 3 ans, l’enfant griffonne et commence à utiliser des outils avec plaisir. L’acte devient intentionnel et représentatif. La tête du bonhomme se dégage.

- Adapter les plans verticaux à la taille de l’enfant. - Solliciter tous les sens : le toucher, l’ouïe, la vue.

Vers 4 ans, l’enfant commence à combiner des formes (carrés, traits, points, zigzags). Les outils sont tenus avec plus d’assurance et plus fermement. Les bras et les jambes du bonhomme apparaissent, avec parfois le nez, les yeux et la bouche.

- Proposer de plus en plus souvent des activités sur un plan horizontal. Dessiner par terre permet à l’enfant de solliciter davantage son poignet et ses doigts que son bras. - Permettre à l’élève de commenter son travail.

Vers 5 ans, l’enfant commence à faire des analogies entre le dessin et la réalité. Le dessin devient narratif. Le dessin s’affine et se précise. Il trace des graphismes de plus en plus précis tels que des boucles, des vagues, des spirales et commence à écrire. De nouvelles représentations apparaissent : la maison, le soleil…

- Diversifier les plans et les formats en fonction des techniques proposées. - Proposer des formats de feuilles plus petits ou beaucoup plus grands. - Inviter les élèves à illustrer des histoires entendues, à représenter les sujets qui les font rêver.

Vers 6 ans, l’enfant a déterminé sa préférence pour l’une ou l’autre main et utilise – comme un adulte – des outils simples (feutres, crayons, craies…). Il privilégie des dessins représentatifs. Son « bonhomme » a un tronc, des bras, des cheveux, des oreilles et des mains (soleil). Les représentations se diversifient et se multiplient : maison, soleil, forêt, animaux, rue avec voitures…

Permettre aux élèves de choisir leur support, leur plan de travail et leurs outils pour servir leurs projets.

Dessins du bonhomme extraits de La personnalité de l’enfant à travers le dessin du bonhomme, Jacqueline Royer, éd. Editest, Bruxelles, 1977.

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

2. Les fonctions du dessin

Dans son ouvrage incontournable Enseigner les arts visuels à l’école primaire, Daniel Lagoutte définit cinq fonctions du dessin. Vous les trouverez ici très résumées.

Fonction expressive Le dessin correspond à la trace du mouvement de la pensée. Il manifeste le plaisir de la main qui se laisse entraîner par l’instrument traceur ; c’est le mouvement qui aide à exprimer la pensée. Exemple dans la classe : dessins libres réalisés à l’accueil.

Fonction informative Le dessin est un instrument d’analyse grâce auquel nous prenons connaissance de la nature des objets et des êtres. Le dessin présente les choses telles que l’esprit les perçoit. Exemple dans la classe : schéma explicatif, dessin d’observation.

Fonction d’anticipation Le dessin permet de définir un projet, il est le squelette de l’œuvre à réaliser. Ce dessin a une fonction cognitive dans la mesure où il permet à l’élève de réfléchir, de chercher un moyen de résoudre un problème, d’envisager les possibles. Tout projet d’élève s’exprime par ce type de dessin qui donne à voir ce qui n’est pas encore là. Exemple dans la classe : hypothèses de lecture (quel personnage va apparaître ensuite ?), hypothèses dans la démarche d’investigation en sciences.

Fonction mnémonique Le dessin descriptif peut aider à conserver la mémoire de ce qui a été vu, conçu ou imaginé, la représentation permet d’en garder une trace. L’élève représente ce qui n’est plus. Exemple dans la classe : compte-rendu de sortie scolaire.

Fonction heuristique Le dessin correspond à la pensée en action. Le dessinateur effectue des choix. Comme il semble nécessaire de maîtriser les fonctions précédentes pour effectuer des choix et rendre compte de son mode de pensée, on imagine que ce sont des élèves plus vieux (fin de cycle 2) qui peuvent s’emparer de cette fonction du dessin.

d’après Daniel LAGOUTTE, Enseigner les arts visuels, 2002, Hachette Education, p176

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

3. Les conditions de réussite d’un atelier de dessin

Proposer

- Des outils variés : stylos, crayons, pastels gras, secs, feutres, fusains, sanguines, des outils

numériques…

- Des supports variés : papier, carton, tissu (récupération), tailles variées, formes variées (rond,

long, carré, étoile…).

- Des dispositifs variés et inattendus : Voir le diaporama joint.

Consignes, contraintes, sollicitations données aux élèves

- Traditionnel dessin du bonhomme, mais aussi…

- Copie d’un tableau, d’un personnage, d’une illustration d’album, d’une sculpture...

- Dessin d’après nature : le jardin de l’école, les champs à côté, l’immeuble d’en face…

- Dessin d’imagination : ta maison rêvée, la robe de la princesse du livre, le monstre qui est

caché derrière la porte dans l’histoire, etc. Le dessin peut permettre de formuler des

hypothèses de lecture.

Que faire des dessins des élèves ? Tous les dessins des élèves réalisés dans le cadre d’un apprentissage doivent être mis en valeur par les enseignants.

- Il est important que la consigne donnée aux élèves soit indiquée pour les élèves et les familles.

- Verbalisation : Atelier de langage autour des réponses produites par les élèves.

Exemples : Travailler sur le lexique du matériel et des verbes d’action utilisés, énoncer les critères de réussite, donner un titre à son dessin, identifier les problèmes…

- Mise en valeur de certaines productions.

Cette étape peut être alternativement réalisée par les élèves ou les adultes de la classe. Exemples : Encadrer le dessin, découper le tour avec des ciseaux crantés, l’intégrer à une production collective, le conserver dans un classeur ou une pochette spécifique, exposition.

- Afin de conserver une mémoire de la progression des élèves et de nourrir leur cahier de suivi

des apprentissages, nous vous recommandons également d’indiquer la date de réalisation.

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

4. Le dessin d’observation

« L'enfant de moins de 4 ans est incapable d'une observation méthodique, d'une analyse objective et ordonnée d'un tout. Il est très intéressé par ce qui vit et bouge et est en rapport avec lui-même, mais n'observe pas spontanément les objets inertes sauf si on les lui fait démonter. Il perçoit de nombreux détails, qui échappent souvent aux adultes, qu'il énumère sans faire de liens entre eux. Cette attitude n'est pas structurée ni conduite par une idée directrice. » « Dès 4 ou 5 ans, l'enfant est capable d'une analyse fruste de situations complexes. Il peut associer, dissocier, mettre en ordre ». Ses observations sont toutefois empreintes d'affectivité, voire d'irrationalité. Extraits de : Observer pour comprendre les sciences de la vie et de la terre, J. Guichard Pour que l’élève parvienne à intégrer le dessin d’observation à la démarche d’investigation en sciences, il faut en faire un véritable objet d’apprentissage.

Exemple de critères de réussite donnés à des élèves de cycle 3

Le dessin d’observation : support d’apprentissage et outil de transmission du savoir « Observer », étymologiquement, c’est se mettre devant. Mais surtout, c’est un processus, un acte intelligent, un acte de production de sens. Observer c’est mettre en relation, c’est sélectionner des informations et les analyser. Le dessin d’observation est :

- un outil d’apprentissage linguistique : caractéristique de l’objet, fonctionnement (vocabulaire, explication, justification, description, comparaison) ;

- un outil d’apprentissage méthodologique au cœur de la démarche d’investigation : organisation de la pensée (faire émerger une hypothèse, vérifier une hypothèse…) ;

- un outil d’apprentissage des repères : organisation spatiale (dessus/dessous, devant/derrière…), organisation temporelle (croissance d’un animal, d’une plante).

Il est important de distinguer le dessin symbolique du dessin d’observation : - Le dessin d’observation (ou représentatif) est un outil pour percevoir, analyser, interpréter, comprendre et représenter un objet extérieur. Un modèle est nécessaire : c’est un va-et-vient entre l’objet réel et sa représentation. L’enfant doit analyser l’objet qu’il a devant lui et non celui qu’il a schématisé dans sa tête. - Le dessin symbolique (ou enfantin) fait appel à l’imagination, exprime des connaissances intériorisées, correspond aux étapes de développement cognitif de l’enfant.

L’un ne doit pas remplacer l’autre – ces deux modes de dessin sont également importants. En sciences, le dessin d’observation peut servir plusieurs objectifs :

Recueillir des représentations.

Focaliser le regard et remarquer des détails.

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

Conserver une trace : expliquer ce que l’on a fait, fixer une observation pour y revenir plus tard et comparer/constater l’évolution ou non d’une situation, expliquer, formuler une conclusion…

Apprendre à observer et à dessiner pour affiner l’observation Outils préconisés Crayons à papier bien taillés, feuilles blanches de format A5, outils pour grossir ou pour cadrer ou éclairer… Difficultés rencontrées par les élèves de maternelle.

- Passage de la 3D à la 2D, échelle. - Maîtriser les outils d’observation (loupes,

jumelles…). - Maîtriser les outils et le geste (du dessin). - Se détacher de la dimension affective du

dessin. - Se détacher de la représentation

anthropomorphique. abeille souriante

Comment faire évoluer les dessins ? Le dessin d’observation, surtout avec les élèves les plus jeunes, repose sur le discours que les élèves tiennent sur la trace qu’ils sont en train de laisser ou la description de ce qu’ils ont fait - plus que sur la qualité du dessin. C’est pourquoi, il est important de :

- faire nommer les éléments, faire commenter pour noter la légende correspondant à l’intention de l’enfant ;

- afficher les premiers dessins des élèves et faire justifier certaines représentations pour les valider ou les invalider ;

- mettre l’accent sur des zones à observer plus finement : « Regardez bien à tel endroit » ; - faire dessiner à partir de photos afin de « gommer » la 3D qui peut être un obstacle ; - Encourager à comparer, corriger, améliorer (précision des tracés, position des éléments).

Extrait d’un cahier de sciences de GS

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

5. Le dessin d’évocation

Très souvent utilisé pour évoquer un parcours de motricité, le dessin d’évocation est un outil précieux pour relater un événement vécu collectivement.

1. Dessiner pour se souvenir Attendu de fin de cycle : Pratiquer le dessin pour représenter en étant fidèle au réel. Après avoir assisté à un spectacle de marionnettes, l’enseignant demande aux élèves de dessiner ce dont ils se souviennent. La séance a lieu le lendemain de la représentation, les élèves doivent donc faire appel à leur mémoire et aux images mentales qu’ils se sont créées à l’issue du spectacle. Matériel à disposition : crayons de papier, feutres de différentes tailles, fusain, crayons de couleur… Consigne : « Rappelez-vous le spectacle d’hier et dessinez ce dont vous vous souvenez.» L’enseignant laisse les élèves réaliser leur production sans aucune intervention. Il doit laisser les élèves dessiner ce qu’ils ont dans la tête et non ce dont lui se souvient.

2. Décrire pour faire évoluer sa production

Attendu de fin de cycle : Pratiquer divers usages du langage oral, décrire. Observables retenus :

- Commencer à mettre en mots ce qu’il a voulu évoquer ou représenter. - Décrire en faisant la liste d’éléments constitutifs : caractéristiques du loup. A l’issue de la séance de dessin, l’enseignant propose une séance de langage. C’est l’occasion pour que les élèves s’expriment sur ce qu’ils ont voulu représenter. Ce dispositif permet également de développer le lexique sur les marionnettes du spectacle. L’enseignant utilise le TNi pour projeter les productions des élèves. Des échanges s’élaborent autour des personnages que les enfants ont voulu représenter.

- Presque tous les enfants ont représenté un seul personnage : le loup. - Certains dessins ne sont pas représentatifs.

L’enseignant établit avec les élèves les caractéristiques de la marionnette-loup. Le vocabulaire retenu est :

Noms Adjectifs Verbes Loup, dent, oreilles, yeux, langue, pattes, museau, narines, truffe. Marionnette à gaine, marionnette à fil, main, bras, comédien.

Marron, rouge, pointues, noir, longues

Mordre, chanter, parler. Bouger, déplacer.

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

3. Dessiner pour représenter le réel Attendu de fin de cycle : Pratiquer le dessin pour représenter en étant fidèle au réel. Observable retenu : Commenter les effets produits et les situer par rapport à ses intentions initiales. Cette nouvelle séance débute par le visionnage des images du spectacle sur le TNi. Les élèves se remémorent les caractéristiques de la marionnette-loup vues lors de la séance de langage. Avec le même matériel que pour la 1ère séance, l’enseignant demande aux élèves de dessiner le personnage principal du spectacle. A l’issue de la séance, les élèves expliquent ce qu’ils ont ajouté à leur dessin en le confrontant à leur dessin initial, projeté sur le TNi. Bilan : L’ensemble des productions s’est enrichi.

6. Le dessin : à la fois support et objet d’apprentissage

Dans le domaine « Agir, s’exprimer, comprendre à travers des activités artistiques », le dessin est l’objet de l’apprentissage. Les élèves apprennent à :

- représenter ou illustrer ce qu’ils voient, ce dont ils se souviennent ou ce qu’ils imaginent ; - faire des choix d’outils ou de procédés en fonction d’une intention donnée ; - s’exprimer sur leur production, celle d’un autre ou à propos d’une œuvre d’artiste.

Dans les autres domaines, l’enseignant utilise le dessin comme support d’apprentissage.

1. Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions. Exemple : Faire des hypothèses de lecture d’album.

« Dessine ce qui va se passer à la page suivante ? »

2. Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique. Exemple : A l’issue d’une séance de parcours de motricité.

« Représente le parcours que tu as fait ce matin ».

3. Agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités artistiques. Exemple : Pendant l’écoute d’une œuvre, tableaux d’une exposition de Moussorgski (1874).

« Dessine ce que tu entends. »

er

nd

er

nd

1er jet

2nd jet

1er jet

1er jet

2nd jet 2nd jet

Groupe maternelle DSDEN 08 2017-2018

4. Construire les premiers outils pour structurer sa pensée. Exemple : Comprendre une notion de quantité.

« Dessine la situation-problème. »

5. Explorer le monde. Exemple : Faire l’expérience de l’espace.

« Dessine ta rue. » Cette approche par le dessin contribue à la gestion de l’hétérogénéité de la classe. En effet, il s’agit d’un outil supplémentaire mis à la disposition de l’élève pour exprimer sa pensée.