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Volume 35 − n o 37 − 22 mai 2012 37 Vous avez jusqu’au 25 mai pour signer la pétition contre l’anglais intensif obligatoire en 6 e année.

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Volume 35 − no 37 − 22 mai 2012

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RAPPEL DE L’ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE ORDINAIRE

LE MERCREDI 23 MAIÀ 17 HEURES*

AU CENTRE ANTIQUE

Notre démocratie

UN MENU OUVERT

Vous avez jusqu’au 25 mai pour signer la pétition contre l’anglais intensif

obligatoire en 6e année.

RESTRICTIONS BUDGÉTAIRES À LA CSDMLa Commission scolaire de Montréal a émis  le 10 mai une 

directive budgétaire afin de geler plusieurs dépenses dans le but d’équilibrer son budget de l’année en cours. Cette initiative a engendré quelques confusions dans plusieurs établissements et des clarifications ont dû être apportées dès la semaine sui-vante dans une nouvelle note de la Direction générale dont co-pie a été livrée à tous les employés. 

On  y  mentionnait,  entres  autres,  que  les  fonds  4  (dons  et campagnes de financement) et 6 (NTIC, encadrement des sta-giaires, etc.) ne sont pas touchés, ni les activités liées au per-fectionnement de même que  les  libérations planifiées en  lien avec le plan d’intervention adaptée (PIA).

FAIRE RESPECTER LA CONVENTIONL’Alliance a émis une consigne par télécopieur pour préciser 

que  les  postes  budgétaires  alloués  aux  fins  d’application  de dispositions  négociées  ne  sont  pas  touchés.  Il  s’agit  notam-ment des budgets dédiés à  l’annexe XVI pour  les groupes à plus d’une année d’études, à  l’annexe XXVIII pour versement d’allocations en reconnaissance de  la contribution des ensei-gnants aux activités étudiantes et de  l’annexe XXXIII dont  les sommes doivent servir à l’ajout de ressources de prévention et d’intervention rapide.

Il en va de même du budget de perfectionnement et du bud-get pour l’accueil des stagiaires. C’est le Comité local de per-

fectionnement, et non la direction seule, qui distribue ces mon-tants selon  les normes et  la procédure établies par  le Comité paritaire. Les montants non dépensés pour l’année en cours ne peuvent  servir  à  éponger  le  déficit  à  quelque  niveau  que  ce soit. Quant au budget pour  les enseignants associés, c’est à eux seuls qu’il revient de décider de l’utilisation du montant res-tant de cette enveloppe dans  le  respect des balises établies par le Comité d’encadrement des stagiaires.

PRENDRE NOTRE PLACEAfin  de  nous  assurer  que  les  restrictions  budgétaires  sont 

appliquées conformément à la directive de la CSDM, l’Alliance recommande que les représentants au CPEPE convoquent une réunion afin qu’y soit déposé sans délai le budget de l’école ou du centre. Tout refus de déposer le budget, comme le prescrit la Convention collective  locale, devrait être  rapporté au membre du Conseil d’administration responsable de votre établissement. 

Il nous faut collectivement prendre les moyens pour mettre un terme à ce qui ressemble de plus en plus à une offensive de certaines directions qui cherchent à s’approprier en exclusivité l’espace décisionnel en interprétant les directives et en manipu-lant le personnel, au mépris des règles de fonctionnement de la Commission et des droits du personnel. Nous prendrons les re-cours juridiques pour rappeler à l’ordre ces petits potentats.

Alain Marois, présidentChrystian Barrière, conseiller

L’Entente nationale prévoit, à l’annexe II (p.172), que la com-mission  scolaire peut déterminer des modalités d’entrée pro-gressive  s’étendant  sur  plus  de  trois  jours.  De  son  côté,  la CSDM a décrété que  l’entrée progressive se  tiendra sur  trois jours au maximum. Les modalités de ces trois jours sont conve-nues dans le cadre d’une démarche consensuelle en CPEPE. Il est  souhaitable,  comme  l’Alliance  l’a  fait  valoir  auprès  de  la CSDM, que les règles soient souples pour adapter les modali-tés d’entrée progressive à chaque milieu et aussi pour considé-rer une entrée différente pour les 4 ans et pour les 5 ans, s’il y lieu.  Bref,  faites  la  promotion  de  l’entrée  qui  correspond  le mieux à la réalité de votre milieu.

La commission scolaire a précisé, dans  le bulletin Mainte-nant livré aux directions le 11 mai, que le transport scolaire sera organisé  selon  l’horaire  régulier de  l’école, mais  ne  sera pas offert par demi-journée pour l’entrée progressive.

DEMANDEZ-LA DÈS MAINTENANTComme enseignantes du préscolaire, assurez-vous de sou-

mettre  aux  autres  profs  votre  projet  de  planification  d’entrée progressive puisque, selon la clause 4-3.03 A 8) de la Conven-tion collective locale, les modalités doivent être déterminées en 

CPEPE  dans  le  cadre  d’une  démarche  consensuelle  pour qu’une proposition  soit  élaborée avec  la direction. Noter que chaque jour d’entrée progressive est considéré comme un des 180 jours de classe.

Nous vous suggérons aussi de  faire connaître  votre projet aux autres membres du personnel, et en particulier au person-nel du service de garde, car une fois la proposition adoptée par le CPEPE, elle devra être soumise au Conseil d’établissement auquel la Loi sur l’instruction publique confère, par l’article 87, le pouvoir d’approuver la programmation des activités qui né-cessitent un changement aux heures d’entrée et de sortie des élèves. Il est donc important que tous les représentants du per-sonnel qui siègent au CE puissent défendre votre proposition.

L’annexe identifiée en début du présent article nous permet d’adapter une entrée progressive à notre milieu (diminution du nombre  d’élèves  à  rencontrer  en  même  temps,  étalement  de l’entrée dans le temps ou une combinaison des deux éléments). Il faut nous approprier ce droit et convaincre nos dirigeants des bienfaits d’une telle entrée.

Frédérique Lecourt, personne-ressource au CAChrystian Barrière, conseiller

L’ENTRÉE PROGRESSIVE AU PRÉSCOLAIRE,C’EST POSSIBLE...

ASSURANCE-EMPLOI LES PROFS EN PRÉCARITÉ D’EMPLOI

DE TOUS LES SECTEURS (EDA, FGJ, FP) sont invités à une

sur l’assurance-emploi  le mercredi 23 mai à 9 h 30 au secrétariat de l’Alliance 

(8225 boulevard Saint-Laurent – métro Jarry)

en reprise à 17 h à la paroisse Notre-Dame-des-Hongrois, (90, rue Guizot Ouest, près du boulevard Saint-Laurent).

N.B. – Le Guide sur l’assurance-emploi est livré aux personnes déléguées et on peut le consulter en ligne dans le site de l’Al-liance à la rubrique Publications.

Monique Decelles, conseillère

Dernier rappelASSEMBLÉE DE PLACEMENT

SESSION D’ÉTÉ 2012Nous  vous  rappelons  que  vous  avez jusqu’au 25 mai 23 h 59 pour remplir le questionnaire sous l’onglet  Fiche signalétique  sur  SAI  (https://sai.csdm.qc.ca) pour participer à l’assemblée de pla-cement du 2 juin. Seuls les profs ayant rempli leur questionnaire seront convoqués à cette assemblée. Pour plus de détails, consultez le BIS du 7 mai.

SESSION D’INFORMATION

AFFECTATIONS ET MUTATIONS

VÉRIFICATION DES LISTES PRIORITAIRES ET DE RAPPEL

ENSEIGNANTS NON RÉGULIERS

Certification à Saint-Benoît

Le  Comité  environnement  de  la  FAE  a certifié le projet de la classe de notre collè-

gue  Kevin  Pye  de  l’école  Saint-Benoît.  Bravo  au  nouvel ambassadeur HÉROS et à ses élèves de 1re et 2e années qui ont mis en place un projet de recyclage de pots de yo-gourt dans l’école !

Il est toujours temps pour chacun d’entre vous de rem-plir le formulaire de demande de certification dans le site de la FAE, au http://www.heros-mouvement.ca/formulaire-certification  pour  présenter  un  projet  mené  au  cours  de l’année scolaire 2011-2012.

Frédérique Lecourt, personne-ressource au CA

 Le BIS est publié chaque semaine par le Service des communicationsCoordination : Daniel Choquette ; Éditique : Nicole Roy ; Impression : Réjean Allie

8225, boulevard Saint-Laurent, Montréal, QC H2P 2M1• Téléphone : 514 383-4880 • Télécopieur : 514 384-5756 • Site : www.alliancedesprofs.qc.ca

ÉLÈVES À RISQUE ET HDAA

BILAN ET RECOMMANDATIONSEncore cette année, vos représentantes au Comité paritaire 

au niveau de la commission pour les élèves à risque et HDAA (CPCEREHDAA)  ont  reçu  et  analysé  l’ensemble  des  recom-mandations faites par les comités-écoles de chacune des éco-les de formation générale des jeunes à la fin janvier dernier. Ce qui a été identifié pour répondre à l’ensemble des besoins de ces  élèves  a  encore  augmenté  cette  année,  malgré  les  res-sources additionnelles prévues dans l’Entente nationale. 

En effet, on se retrouve avec une demande d’ajout de l’équi-valent de plus de 330 postes à temps plein en services directs aux élèves pour l’année 2012-2013. Les demandes d’ajout  d’enseignants  orthopédagogues  sont  encore  les  plus impor tantes  (66,3  postes)  suivies  de  près  par  les  demandes d’ajout de TES (62,6 postes) et d’orthophonistes (45,8 postes). La proportion de demandes d’ajout en services  indirects aux élèves,  telles  la conseillance pédagogique et  la direction ad-jointe,  ne  représente,  quant  à  elle,  que  0,01 %  de  l’ensemble des demandes.

D’autres constats sont ressortis lors de ce bilan :•  problèmes importants en lien avec les délais de traitement 

de  la demande d’évaluation, notamment en orthophonie et en psychologie (parfois jusqu’à plus de trois ans), ainsi que le manque important de suivis par ces personnes-ressources, entre autres dans les écoles de niveau primaire ;

•  pour certaines de nos écoles spécialisées, l’importance de reconnaître les handicaps et les troubles associés demeure capitale ainsi que la nécessité de clarifier les limites des mis-sions  respectives  de  l’école  québécoise,  du  ministère  de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) par les ententes de complémentarité ; 

•  actuellement,  les  réseaux  territoriaux  n’offrent  pas  les  mê-mes services de base dans les classes à mandat local pour les mêmes types de classes spécialisées, par exemple les classes  d’élèves  en  difficulté  grave  d’apprentissage,  les classes de  langage ou celles d’élèves en  trouble du com-portement. 

Sensible à ces problématiques soulevées par les milieux, le Comité paritaire propose notamment :•  de  tenir  compte  des  recommandations  des  comités  des 

écoles tout en privilégiant les services directs à l’élève ;

•  que  l’utilisation  d’une  partie  des  sommes  du  plan  Réussir serve à l’ajout de services directs dans les écoles ;

•  de tendre vers une offre de services de base similaire pour les classes à mandat  local afin que les élèves aient accès aux mêmes services dans une classe spécialisée de même type et ce, peu importe le réseau qu’ils fréquentent ;

•  d’analyser en Comité paritaire  les services d’évaluation sur demande  et  les  services  de  suivi  (dont  l’orthophonie  et  la psychologie) ;

•  de mettre en place le service de Répit-Transit dans chacun des réseaux ;

•  de conscientiser le MELS à l’importance de reconnaître les handicaps multiples afin de permettre un financement adé-quat pour, notamment, réviser à la baisse les règles de for-mation des groupes, ajouter des services directs et un sou-tien concret aux enseignantes et enseignants ;

•  de  continuer  les  représentations  auprès  du  MSSS  et  du MELS afin de définir plus précisément les missions respecti-ves  de  chaque  ministère,  notamment  dans  le  dossier  des élèves en rupture de fonctionnement et des élèves présen-tant des problématiques complexes.

ET L’INTÉGRATION DES ÉLÈVES ?La dernière négociation nationale a permis de mieux enca-

drer  l’intégration  des  élèves  HDAA.  Ainsi,  on  définit  mieux  à l’annexe LV ce qu’est la contrainte excessive et l’atteinte impor-tante aux droits des autres élèves. Afin de mieux baliser cette intégration, de mieux outiller les milieux et de s’assurer que tout soit mis en place pour répondre aux besoins des élèves avant qu’ils  ne  soient  intégrés  ou  quand  ils  le  sont  déjà,  le  Comité  paritaire désire établir des balises claires qui permettraient de déterminer les conditions préalables nécessaires à l’intégration ou au maintien des élèves HDAA en classe ordinaire.  

Dans son allocution de la rentrée, M. Petitclerc, directeur gé-néral de la CSDM, faisait référence aux réflexions en cours sur les nouvelles structures pédagogique et administrative devant être mises en place à la rentrée 2013. Ainsi, il exprimait « la vo-lonté de redessiner l’organisation scolaire de la CSDM et mieux soutenir  les élèves et  les enseignants tout en s’interrogeant si l’ensemble des ressources de la CSDM répond de façon maxi-male  aux  deux  orientations  du  plan  Réussir*».  Espérons  que cette réorganisation de la CSDM se fera dans le souci de mieux servir les élèves à risque et HDAA. Si le MELS et les commis-sions scolaires désirent vraiment lutter contre le décrochage et favoriser la réussite de tous les élèves, il faut prévoir des ajouts importants  de  services  directs  aux  élèves  tout  en  s’assurant d’une équité quant à l’accessibilité à ces services, qu’on soit en classe ordinaire ou en classe spécialisée.

Catherine Renaud, vice-présidente Carmen Palardy, conseillère

* Être et croire, allocution de M. Gilles Petitclerc, 18 août 2011.