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97 CFC (N°200 - Juin 2009) TECHNIQUES CARTOGRAPHIQUES Les cartes et guides Michelin par Philippe Sablayrolles Articles reproduits : « La cartographie au service du tourisme », par M. Amiel (Bulletin du Comité français de techniques cartographiques, n° 2, juillet 1958). « Quelques activités cartographiques des services de tourisme Michelin », par Jacques Giraud (Bulletin du Comité français de techniques cartographiques, n° 4, février 1959). « Connaissance et pratique des cartes et guides Michelin : cours audiovisuel pour l’étude des cartes et des guides », par Jean de Bretizel, Christian Chatelain et Jacques Signolle (Bulletin du CFC, n° 106-107, 2 e partie, déc. 1985-mars 1986). L’activité spécialisée dans les domaines du tourisme et du déplacement des cartes et guides Michelin s’inscrit pleinement dans la mission historique et stratégique du groupe, qui est de contribuer au progrès de la mobilité en facilitant la liberté, la sécurité, l’efficacité et aussi le plaisir de se déplacer. En effet, depuis 1900, date de parution du premier Guide France, Michelin ne cesse de guider et d’informer le voyageur, particulier comme professionnel, et de l’aider dans tous ses déplacements, en France et à l’étranger. C’est d’ailleurs dans cette optique que le bureau des renseignements voit le jour en 1908. Précurseur du calcul d’itinéraires actuel, il offre aux lecteurs qui en font la demande, des descriptifs précis et synthétiques d’itinéraires, en intégrant des informations routières (km, état des routes, villes traversées …) et touristiques (sites, histoire, musées, châteaux …). Dès 1910, poursuivant sa démarche, Michelin fait paraître la première carte routière de la série France au 1 : 200 000. En 1926, Michelin complète son offre en éditant le premier volume des guides touristiques (le guide Bretagne). Évoluant au cours du siècle, la cartographie Michelin n’a cessé de s’adapter à son époque, y compris aujourd’hui alors que les nouvelles technologies semblent la rendre désuète et moins utile. Toujours d’actualité, elle reste un outil de compréhension de son environnement, de rêve et de préparation au voyage, qui a toute sa place dans notre monde numérique. Et non content d’avoir, en partie, façonné la culture cartographique collective par sa charte graphique, Michelin a mené, de manière permanente, une action d’information à propos de la cartographie, de son usage et de son utilité, en particulier en matière de sécurité routière, dans les écoles. Ce retour sur les cinquante dernières années de communication des cartes et guides Michelin dans les bulletins du CFC montre à quel point le Pneu Michelin, devenu aujourd’hui le Groupe Michelin, leader mondial du pneumatique, est resté fidèle à sa mission de contribution aux progrès de la mobilité, tant en ce qui concerne la création de ses produits que pour son action éducative, qui a toujours cours aujourd’hui.

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97CFC (N°200 - Juin 2009)

TECHNIQUES CARTOGRAPHIQUES

Les cartes et guides Michelinpar Philippe Sablayrolles

Articles reproduits :

« La cartographie au service du tourisme », par M. Amiel (Bulletin du Comité français de techniquescartographiques, n° 2, juillet 1958).

« Quelques activités cartographiques des services de tourisme Michelin », par Jacques Giraud(Bulletin du Comité français de techniques cartographiques, n° 4, février 1959).

« Connaissance et pratique des cartes et guides Michelin : cours audiovisuel pour l’étude des carteset des guides », par Jean de Bretizel, Christian Chatelain et Jacques Signolle (Bulletin du CFC, n°106-107, 2e partie, déc. 1985-mars 1986).

L’activité spécialisée dans les domaines du tourisme et du déplacement des cartes et guides Michelins’inscrit pleinement dans la mission historique et stratégique du groupe, qui est de contribuer au progrès dela mobilité en facilitant la liberté, la sécurité, l’efficacité et aussi le plaisir de se déplacer. En effet, depuis 1900,date de parution du premier Guide France, Michelin ne cesse de guider et d’informer le voyageur, particuliercomme professionnel, et de l’aider dans tous ses déplacements, en France et à l’étranger. C’est d’ailleursdans cette optique que le bureau des renseignements voit le jour en 1908. Précurseur du calcul d’itinérairesactuel, il offre aux lecteurs qui en font la demande, des descriptifs précis et synthétiques d’itinéraires, en intégrant des informations routières (km, état des routes, villes traversées …) et touristiques (sites, histoire,musées, châteaux …). Dès 1910, poursuivant sa démarche, Michelin fait paraître la première carte routièrede la série France au 1 : 200 000. En 1926, Michelin complète son offre en éditant le premier volume desguides touristiques (le guide Bretagne).

Évoluant au cours du siècle, la cartographie Michelin n’a cessé de s’adapter à son époque, y comprisaujourd’hui alors que les nouvelles technologies semblent la rendre désuète et moins utile. Toujoursd’actualité, elle reste un outil de compréhension de son environnement, de rêve et de préparation au voyage,qui a toute sa place dans notre monde numérique.

Et non content d’avoir, en partie, façonné la culture cartographique collective par sa charte graphique,Michelin a mené, de manière permanente, une action d’information à propos de la cartographie, de son usageet de son utilité, en particulier en matière de sécurité routière, dans les écoles.

Ce retour sur les cinquante dernières années de communication des cartes et guides Michelin dans les bulletins du CFC montre à quel point le Pneu Michelin, devenu aujourd’hui le Groupe Michelin, leader mondial du pneumatique, est resté fidèle à sa mission de contribution aux progrès de la mobilité, tant en cequi concerne la création de ses produits que pour son action éducative, qui a toujours cours aujourd’hui.

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TECHNIQUES CARTOGRAPHIQUES

Cartographique théorique et anamorphose

par Élisabeth Habert

Article reproduit :

« Cartographie théorique et anamorphoses », par Colette Cauvin (Bulletin du CFC, n° 146-147,mars 1996).

Une carte est une construction qui devrait toujours donner un résultat unique à partir de la définition deshypothèses thématiques et des contraintes cartographiques. De nouvelles approches, regroupées en deuxfamilles, existent pour représenter les espaces qui nous entourent. La typologie d’anamorphoses proposéepar C. Cauvin repose sur la manière dont les attributs thématiques ou spatiaux sont pris en compte et sur lebut de la transformation.

Les transformations cartographiques spatiales utilisent les variations de surface pour transmettre uneinformation. La carte devient alors outil d’analyse et de compréhension de l’espace. Dans les transformations cartographiques spatio-thématiques, les attributs sont considérés soit commedes poids, soit comme des liens. Dans le cas des transformations cartographiques de poids, la variable thé-matique retenue est appliquée sur la surface comme une force qui provoque certains points de contractionsou de dilatation montrant ainsi des tendances et certaines caractéristiques de l’espace ainsi représenté. Lataille moyenne de base avant déformation correspond à la valeur moyenne de la variable thématique retenue.

Les transformations spatio-thématiques de liens servent essentiellement d’outils d’analyse et ne per-mettent pas de comparaison avec les espaces de référence. Les transformations spatio-différentielles ontpour objet de définir des tendances ou de souligner les différences d’espace à espace. Ce sont des transfor-mations unipolaires réalisées à partir d’un point d’origine et de distances ou d’un poids thématiques liés à cepoint. Ce type de transformation n’indique qu’une tendance puisque c’est la fonction d’ajustement qui estreprésentée. La lecture de l’image obtenue est assez difficile. Les transformations spatio-différentielles de

comparaison mettent en évidence les écarts entre un espace de référence et un espace homologue, ou entredes espaces homologues. Les applications en sont multiples et diverses.

Il n’existe pas une anamorphose mais plusieurs types de transformations cartographiques spatiales dont ilest nécessaire de connaître les contraintes et les limites avant de les utiliser.

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