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HISTOIRE ET PREHISTOIRE DE LA MICROBIOLOGIE ( ET DES GRANDES EPIDEMIES) Biblio : des bactéries et des hommes Hansen éditions Privat Histoire de la médecine Chaste éditions ellipse Le mystère des épidémies Dr Rodhain éditions Pasteur • Internet

2008 - Histoire Microbiologie

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• HISTOIRE ET PREHISTOIRE DE LA MICROBIOLOGIE

( ET DES GRANDES EPIDEMIES)• Biblio : • des bactéries et des hommes

Hansen éditions Privat• Histoire de la médecine

Chaste éditions ellipse• Le mystère des épidémies

Dr Rodhain éditions Pasteur• Internet

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• 25/1 1. La perception des maladies infectieuses dans l'Antiquité :

l'Égypte, la Grèce, le Proche-Orient . Préhistoire de la microbiologie: les miasmes, la génération spontanée. Le concept d’hygiène : Semmelweiss trop en avance sur son temps Brigitte Le Fur

• 1/2 N°2. La révolution pasteurienne : Louis Pasteur, Élie Metchnikoff, Jules Bordet, Étienne Laveran, Charles Nicolle

Histoire de la vaccination maladies bactériennes Agnès Rosenau

• 8/2 N°3 histoire de la vaccination : la rage Denys Brand

15/2 N°4. Les grandes épidémies: le choléra, la lèpre, la peste et la tuberculose Philippe Lanotte

22/2 N°5. Histoire de la vaccination anti-variolique : la variolisation, Jenner, l'éradication, variole et poliovirus. Conception système de production des vaccins. Virus et vecteurs, vaccination, transgenèse et thérapie génique

Denis Rasschaert

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• 1/03 N°6. Le voyage de La Pinta, histoire d’une épidémie : la syphilis. Les bactéries aujourd’hui.

Laurent Mereghetti

15/3 N°7 L’utilisation des antibiotiques Agnès Petit

22/3 N°8 Des animaux et des hommes, histoire d’une épidémie: la grippe et Ebola . Denis Rasschaert

• 29/3 N°9. Certains virus sont responsables de cancers chez l’homme. La fin d’un doute ? Denis Rasschaert

• 5/4 N°10 Du Kuru en Nouvelle-Guinée à la maladie de la vache folle : émergence d’un nouveau concept d’agent pathogène.

Alain Goudeau

• examen date des UE libres

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La microbiologie avant Pasteur

• 1864 : le débat sur la génération spontanée

• Avant?• Les épidémies et la médecine• Histoire des épidémiesL’homme et son environnement variable• Histoire de la microbiologieL’homme et ses croyances(variables)

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Le mode de vie

• Isolé• Chasseur ou éleveur• En village• En ville• Voyages• Mélanges de population• Niveau de vie• Guerres, famines, catastrophes

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Le mode de vie

• À l’aube de la préhistoire, les hommes vivaient de la chasse et de la cueillette, par groupe de vingt à cinquante ind ividus. Ce mode de vie nomade, en petites hordes, ne comportait pas de risque d’épidémie.

• La révolution agricole du néolithique s’est produite e ntre 10 000 et 5 000 ans avant notre ère. La population mon diale est alors passée de quelques millions à plusieurs centain es de millions d’individus vivant dans des villages puis dans des villes. Cette révolution est à l’origine de nombreuse s maladies infectieuses. Un grand nombre de germes sont passés de s animaux domestiqués (moutons, chèvres, boeufs, porcs) à l’homme.

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Le mode de vie• De multiples épidémies (variole, rougeole, tuberculos e) ont

frappé les populations urbaines, entraînant une grand e mortalité. Puis, les survivants étant immunisés contre les germes, ceux-ci n’ont pu se maintenir chez l’homme qu ’en infectant les jeunes enfants, non résistants.

• Ainsi se développèrent les maladies infectieuses de l’enfance, qui subsistent encore aujourd’hui. Se sont également maintenus, depuis la préhistoire, les germes ne provoq uant pas d’immunité prolongée, comme celui du paludisme qui p asse des moustiques à l’homme

• Le développement de la tuberculose en Europe, au XIXe siècle, est associé à la révolution industrielle, entraînant l’exode despopulations rurales vers les faubourgs ouvriers misérables des villes.

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Le grand débat avant Pasteur

• Depuis le néolithique, l’humanité se sert des fermentations et oxydations bactériennes pour fabriquer des boissons, des aliments ou des vêtements, sans savoir que ce sont les bactéries butyriques qui nettoient le chanvre ou le lin, les bactéries lactiques qui fabriquent beurres et fromage, les bactéries acétiques qui produisent vin et vinaigre.

• Deux théories s’affrontent depuis l’antiquité : la génération spontanée et la panspermie.

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L’Egypte

• Médecine très réputée• Grand nombre de papyrus médicaux de -

1800 à -1400• Épidémies de poliomyélite, variole,

maladies parasitaires.• Hygiène développée

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L’Egypte

• Médecine• selon l’aspect des urines, des selles et des crachats.

• Traitements:• incantations, magie et remèdes à base de végétaux, substances

animales ou minérales, fumigations

• Sur les plaies: • emplâtres de pain moisi

• Infections oculaires• utilisation de l’antimoine ou du cuivre

• Embaumement des momies:• herbes, parfums, natron : carbonate de Sodium recueilli au fond

des lacs salés.

• Prédominance du surnaturel

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L’Egypte

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La Grèce

• La logique• La science grecque• La médecine grecque (Hippocrate)• Les philosophes• La bibliothèque d’Alexandrie• Les mathématiques• Les explications par des causes naturelles

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La Grèce

• Aristote• classe le vivant par complexité croissante ( 500

espèces animales)Il croit à la génération spontanée.

• La médecine grecque : • Poudrage de plaies avec des médicaments

(pharmaka)

• Les atomes : rien ne naît de rien

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La Grèce

• Evolution de la médecine grecque en 2 périodes • la première divine et surnaturelle ;

• Malgré le caractère logique de leur philosophie et de leur médecine, les grecs de l'Antiquité ont eu recours à la religion pour demander la guérison de leurs malades.

• Asclépios, dieu de la médecine, avait ses temples et ses prêtres.

• Ce courant religieux assure sa permanence au cours des siècles et des millénaires pour ce qui concerne les maladies en général et les maladies mentales en particulier

• la seconde humaine et clinique dominée par la grande figure d'Hippocrate, à Athènes ;

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•HIPPOCRATE (Vème siècle avant Jésus Christ)– est le médecin qui a effectué la synthèse des

connaissances de son temps, il est à l'origine de la "théorie humorale".

– Selon celle-ci, la santé est fonction de l'équilibre des humeurs (sang, bile ...)..

– Le médecin cherche à restaurer l'équilibre, notamment par une alimentation et des médicaments appropriés, ce qui n'exclut pas l'écoute du malade.

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La Grèce

• LA PESTE D'ATHÈNESMaladies nosocomiales avant la lettre

« Les médecins, qui soignaient pour la première fois cette maladie, par ignorance, ne l'enrayaient pas, mais c'était eux qui mouraient le plus, puisque c'était aussi eux qui l'approchaient le plus, et aucun autre moyen humain ne pouvait l'enrayer.

Toutes les supplications que les gens venaient adresser dans les sanctuaires, ou toutes les consultations d'oracles et autres choses de cette sorte, tout cela était inutile.

• A la fin, ils y renoncèrent, vaincus par le mal. »Thucydide, Histoire II, XLVII, 4.

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La Chine

• L’acupuncture -600

• La pharmacopée : • herbes et racines, feuilles, insectes, minéraux, graines

• Prophylaxie de la variole:• variolisation dès l’an 800:

– Recueil de croutes sur des malades qui sont soufflées dans la narine d’un enfant au moyen d’un petit tube en ivoire.

– Utilisation de la variole de vache dès le 16° sièc le au lieu de 19° en occident.

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La Chine

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Rome

• Hygiène publique: eau d’alimentation, réseau d’égouts

• Hygiène corporelle

• En -100: Terentius Varron :, à propos des marais insalubres: « parce qu’on y trouvait des êtres minuscules qui pénétraient par le nez et par la bouche et qui étaient responsables de graves maladies. »

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Rome• Celsus en 17 :

– Cautérisation des morsures de chien enragé

• Galien en 160 : – la thériaque : un mélange de

divers ingrédients aux vertus multiples:

Elle contenait de la chair de vipère et protégeait des poisons et de la peste.

Il élabore la théorie des tempéraments (sanguin, phlegmatique, colérique, mélancolique) GALIEN (IIème siècle)

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Rome

– La peste justinienne tire son nom de l’empereur byzantin, Justinien, qui régna au sixième siècle.

– L’historien Procope l’a décrite ainsi : • "ceux dont le bubon prenait le plus

d’accroissement et mûrissait en suppurant en réchappèrent pour la plupart mais l’issue était fatale pour ceux chez qui le bubon conservait sa dureté... la maladie a commencé chez les Egyptiens et de là s’empara de toute la terre"...

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Le Moyen-Age

• De 476 à 1453 : Repli des connaissances

• Le rôle des monastères :• la médecine était interdite, on utilisait les simples mais

surtout la prière , les exorcismes et les impositions des mains.

• 1215 : première université de médecine,En 1395 elle contient 13 livres.

• Les hôpitaux : mouroirs chrétiens• Médecine privée : saignées

• Chirurgiens et barbiers sont méprisés

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Le Moyen-Age

• Le Moyen age est le temps des grandes pestes. L’essor du commerce maritime, les grands déplacements caravaniers le long des routes de la soie ont facilité les épidémies :

• la tuberculose, la lèpre et surtout la peste noire, qui culmina dans le monde eurasiatique de 1347 à 1351.

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Le Moyen-Age

• Le toucher royal, les processions, les pèlerinages

• Ainsi les rois de Franceétaient censés guérir les écrouelles par le toucher,en prononçant la phrase « le Roi te touche, Dieu te guérit » .

• hôtels-Dieu

• Le toucher royal, les processions, les pèlerinages

• Ainsi les rois de Franceétaient censés guérir les écrouelles par le toucher,en prononçant la phrase « le Roi te touche, Dieu te guérit » .

• hôtels-Dieu

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Le Moyen-âge hôtel-Dieu

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La Renaissance

• C'est la fin de la grande peste.• 50 % de la population a été décimée.• Période humaniste• Galilée : le perspicillus premier microscope

L’infiniment grand et l’infiniment petit.

• Les grands fléaux :la syphilis avec le retour de Christophe Colomb

• Typhus• Diphtérie• Variole• Rougeole• peste• grippe

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Incision d’un bubon de peste

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Les médecins de la Renaissance

• Ambroise Paré• Remplace le traitement des plaies à l’huile bouillante

par des pansements propres

• Rabelais (médecin diplômé en 1537)• Éthique médicale : science sans conscience….

• FracastorÉvoque la possibilité de germes: le seminaria respon sables

de maladies infectieusesIl fut le premier à soutenir la thèse de la contagi on par des

parasites microscopiques , "par un venin qui infecte l’air"pouvant se diffuser par "le contact immédiat avec le pestiféré lui-même.... avec l’air que les pestiféré s expirent ou encore les laines, fourrures, vêtements, livres qu’ils ont touchés"

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La Renaissance

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Le XVII° siècle et XVIII°

• Inquisition• C’est ainsi que l’Index, pointant les livres interd its, est mis en

place et que Galilée sera condamné pour ses thèses en 1633

• Les académies scientifiques• Le microscope:

• Robert Hooke• Van Leeuwenhoek• Kircher

– Il observe le sang de maladesatteints de la peste :

– animalcules, serpentuli, virus, vermiculi.

• L’athéisme 1747

• L’eau de Javel 1789

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LES PREMIERS EXPERIMENTATEURS ET L

‘INVENTION DU MICROSCOPE

• Grâce au microscope optique inventé en 1590, l’angl ais Robert Hooke, étudiant une coupe de liège, observe en 1665 une multitude d e logettes ressemblant à des cellules de moine. C'est de là que vient le mo t "cellule". la plus petite unité du monde vivant.

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Van Leeuwenhoek maître drapier

• :le premier bactériologiste:• il fabrique 247 microscopes• 1674, il observe une goutte de pluie au X270 . Il

voit des animalcules (levures et des bactéries)• 1680: dans la bière: « certaines formes sont

parfaitement rondes, d’autres irrégulières, d’autres formées de trois ou quatre globules collés les uns contre les autres. »

• 1684« le nombre des animaux qui peuplent les dents de l’homme est si important que je crois qu’il excède la population du royaume. »

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Le XVII° siècle et XVIII°• La microscopie mondaine

Le microscope aiguise la curiosité des savants, mai s engendre aussi parfois des descriptions surréalistes. Ainsi, cett e publication d'un certain Louis Joblot, pourtant approuvée par l'Acad émie des sciences de Paris en 1716, qui, à partir d'une infu sion d’anémone, rapporte la découverte d'un animal minuscule - un an imalcule - à figure humaine, avec des pattes et une queue...

• Joblot– L’anguillule du vinaigre: « ces serpens ont une queue fort aigue

et c’est ce qui a donné occasion à croire que le vinaigre ne piquoit que par l’impression que ces petits animaux faisoient. »

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Le XVII° siècle et XVIII°

• Escroqueries au microscope– Système d’un « médecin anglois sur la cause

de toutes les espèces de maladies avec les surprenantes configurations des différentes espèces de petits insectes qu’on voit par le bon moyen d’un microscope. »

– Le « médecin » recueille le sang et avec un microscope truqué montre des infusoires qu’il extermine avec une larme d’eau forte (acide) et vend sa potion miraculeuse.

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Le XVII° siècle et XVIII°

• Carl Von Linné:• Classification universelle des espèces: genre et

espèce.

• Spallanzani

• Contre la génération spontanée

• Buffon• Pour la génération spontanée

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L’épineux problème de la génération spontanée Le XVII° siècle et XVIII°

• Aristote:• il y a des animaux qui naissent d’eux-mêmes sans être

produits par des animaux semblables.

• Harvey: • les animaux et les végétaux naissent tous soit spontanément

soit d’autres êtres organisés, soit de la putréfaction de leurs excréments.

• Buffon :• le crin de cheval peut se transformer en vers• Corruptio unius generatio alterius

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L’épineux problème de la génération spontanée

• Au Moyen Age, des voyageurs assurent avoir vu des "arbres à oies", ainsi que des végétaux sortant de fruits en forme de calebasse.

• L:alchimiste Paracelse, au XVIE siècle, donne une recette pour fabriquer en laboratoire un être humain miniature, un homuncule.

• En 1648, Jean-Baptiste Van Helmont, chimiste et médecin à Bruxelles, propose une recette pour créer en vingt et un jours des souris à partir de grains de blé et d'une chemise sale de femme, la sueur humaine jouant le rôle de principe vivifiant.

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La panspermie

• L’autre explication est la panspermie : l’univers est semé de germes de vie préexistants qui flottent dans l’air.

• Héraclite au 4° siècle avant notre ère explique que : « l’âme divine de l’univers est dispersée partout en de multiples fragments porteurs de vie ».

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La panspermie

• Depuis l'antiquité jusqu’au XVII°:• L’univers est formé de germes préexistants qui flottent dans

l’air

• Virgile:• « Les juments andalouses portent la tête au vent et y

respirent le Zéphyr au lever du soleil. De là, sans être accouplées, elles conçoivent par la seule influence du vent. »

• 1676 Claude Perrault:• de petits êtres invisibles sont à l’origine de toute vie animale

et n’attendent que le contact d’une liqueur subtile pour les vivifier.

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contre la génération spontanée

• Redi s’attaque à la génération spontanée• Il montre en 1667 que les asticots ne naissent pas spontanément grâce à un

grillage qu’il met au-dessus de la viande• C’est le père de la parasitologie

• Swammerdam• « C’est le comble de l’absurdité d’imaginer que la pourriture soit capable

d’engendrer des animaux aussi bien organisés que les abeilles. »

• Joblot• Première stérilisation

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Les thérapeutiques au XVII° siècle et au XVIII°

• Pendant les 200 ans qui suivent microbes et maladies ne sont pas reliées car depuis l’antiquité et Hippocrate, l’origine des maladies est liée à des miasmes.

• On relie tremblement de terre, éruption volcaniques, passages de comètes, conjonctions astrales et maladies.

• On parle des exhalaisons putrides : vapeurs morbifiques : odeurs nauséabondes, tout ce qui pue tue.

• On utilise des plantes pour chasser les odeurs désagréables.

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Les thérapeutiques au XVII° siècle et au XVIII°

• Au 17°: saignées, purges, ventouses• Quelques médicaments à base de plantes• Au 18°: mercure contre la syphilis• L’âge d’or du charlatanisme : Mesmer

• 1778:séances autour d’un baquet d’eau dont s’échappaient des tiges de fer.

• Jusqu’à la fin du 19°siècle :• on accuse les odeurs d’égout d’être responsables

des fièvres.

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D'ou vient l'eau de Javel ?

On doit la découverte des hypochlorites au Comte Claude, Louis BERTHOLLET (1748-1822) –

Chimiste français, médecin de formation.Il mit au point l'eau de Javel en 1789 pour les

lavandières des bords de Seine à Javel, petit village aux portes de Paris à l'époque.

L'eau de Javel est composée d'une solution aqueuse d'hypochlorite de sodium de formule NaOCl. Sa concentration s'exprime en degrés chlorométriques(°Chl).

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Les épidémies au 17° et 18°

• La peste• La variole

• La variolisation et Edward Jenner

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Le XIX° siècle

• Émergence de l’ère industrielle• Accroissement du paupérisme• Les guerres napoléoniennes• Expansion coloniale• Darwin et Lamarck• Théorie cellulaire 1838• Réfutation de la génération spontanée• 1888 les chromosomes• Pouchet pour la génération spontanée• 1865 : la génétique:Mendel

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Le XIX° siècle

• 1831: le choléra• La fièvre jaune• La variole• La typhoide• Le typhus• La tuberculose• La fièvre puerpérale

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Le XIX° siècle

• Mais la révolution pasteurienne est déjà en marche on parle du contagium vivum : êtres vivants invisibles.

• Semmelweiss• Lister• Tyndall• Pasteur

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Ignace Philippe Semmelweis

• assistant maternité Vienne 1840• Il ne met pas longtemps pour découvrir les ravages que fait la

fièvre puerpérale et se trouve confronté à la tragédie qui se déroule chaque jour dans ce service.

• Les parturientes lui apprennent que les femmes redou tent à venir accoucher dans cet hôpital, tant les risques de fièvre ou de mort sont élevés.– Dans ces conditions seules les femmes qui au dernie r moment ne

trouvaient pas d'autres possibilités, se résignaien t à y être admises. - Semmelweis examine les statistiques avant 1840, ép oque où les étudiants en médecine ne fréquentaient pas encore l es hôpitaux et n'étudiaient l'anatomie que dans les livres et non par dissection.

– La létalité était alors la même dans les deux servi ces, c'est à dire faible pour l'époque: 1,25% environ.

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Ignace Philippe Semmelweis

• - Semmelweis observe la différence de létalité des de ux services d'accouchements à l'hôpital , depuis que les étudia nts pratiquent des dissections à l'hôpital.

• Dans un service, la létalité pouvait atteindre 30%, dans l'autre 1% à 2% seulement.

• Le premier était tenu par les médecins et les étudi ants en médecine, le second par les sages-femmes et les élèves sages- femmes.

• Les commissions chargées d'évaluer les causes de ce s décès nombreux et inexpliqués ne proposaient pas de solut ion.

• Semmelweis se trouve rapidement confronté à un mal sur lequel il est le seul à s'interroger et qu'il tentera d'éradiquer à force d'observations et de réflexions, gardant toujours à l'esprit que l ' "on meurt davantage chez Klin que chez Barcht."

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Ignace Philippe Semmelweis

• C'est alors qu'il observa que les étudiants se dépl açaient des salles de dissection cadavériques vers les salles d'accouchements, sans précaution particulière.

• Il remarqua que s'exhalent des relents cadavériques des mains des professeurs, assistants, étudiants qui pratiquent des dissection s sur les cadavres et c'est ainsi qu'ils se rendent au chevet des femmes en couches.

• Il en conclut qu'il devait y avoir un AGENT INVISIB LE , causant la mort et que l'on devait éviter de transférer cet agent de la salle d'autops ie à la salle d'accouchement.

• Il eut donc l'idée, de faire pratiquer un lavage systé matique des mains , de tous les étudiants, à l'aide d'une solution de chlorure de calcium, bien que cette mesure ne corresponde à aucune exigence scien tifique à l'époque. partir de 1847, il interdit aux étudiants en médecine de quitter les s alles de dissection sans s'être lavé les mains, ce qui entraîne immédiatement une baisse sig nificative des taux de la mortalité qui passe de 12% à 3%.

• Il étend ses formalités de désinfection à toute per sonne ayant été au contact d'une malade, d'instruments de chirurgie ou de pansements, il ord onne l'isolement des femmes malades : la mortalité tombe à 1%.

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Ignace Philippe Semmelweis

• Semmelweis fait part de son observation à son Maîtr e Klin, auquel il demande de se soumettre également au lavage systématique des main s. Sans doute vexé, Klin révoqua son assistant sans ménagement.

• Semmelweis s'éloigne alors à Venise. A son retour à Vienne il apprend la mort de son ami Kolletchka professeur d'anatomie, des suites d'une p iqûre anatomique. La nécropsie avait montré une suppuration des méninges, de la plèvre, du péritoine, les mêmes observations qui avaient été faites sur les cadavres des femmes mortes de fièvre puerpérale, observe immédiatement Semmelweis.

• "Puisque Kolletchka, pensa-t-il est mort des suites d'une piqûre cadavérique, ce sont donc les exsudats prélevés sur les cadavres qu'on doit i ncriminer dans le phénomène de contagion." A partir de là il est convaincu que la cause est id entique et que les particules cadavériques inoculées par la piqûre puissent être aussi transportées par les mains des médecins chez les femmes examinées.Il remarqua avec perspicacité, pour la première foi s, le rôle de la transmission manuportéedu "processus pathogène".

• Les étudiants en médecine qui venaient examiner les femmes en travail après avoir disséqué des cadavres, sans s'être lavé les mains, furent désignés comme responsables. Il constata que les femmes examinées par les élèves sa ges-femmes, qui n'avaient pas accès à la salle d'anatomie, étaient beaucoup moins souve nt atteintes par la fièvre puerpérale.

• Il nota également que les femmes qui accouchaient d ans la rue, de peur de mourir à l'hôpital, étaient épargnées par la maladie

Page 53: 2008 - Histoire Microbiologie

Ignace Philippe Semmelweis

• "quand on fera l'histoire des erreurs humaines, on trouvera difficilement des exemples de cette force et on restera étonné que des hommes aussi compétents, aussi spécialisés, puissent, dans leur propre science, demeurer aussi aveugles, aussi stupides."

• Ce à quoi Klin répondit: "Monsieur Semmelweis prétend que nous transportons sur nos mains de petites choses qui seraient la cause de la fièvre puerpérale. Quelles sont ces petites choses, ces particules qu'aucun oeil ne peut voir ? C'est ridic ule ! Les petites choses de Monsieur Semmelweis n'existent que dans son imagination !" .

Page 54: 2008 - Histoire Microbiologie

Ignace Philippe Semmelweis

• Il publie mais est rejeté.• Il meurt en hôpital psy de septicémie après s’être entaillé

lors d’une dissection.• Il sera réhabilité 20 ans plus tard.

Page 55: 2008 - Histoire Microbiologie

1858-1864 : Querelle Pouchet/Pasteur

• sur la génération spontanée.• A l’assaut des cimes, la conquête des salons.• -1861-1866 : les µorg du vinaigre, du vin et de la

bière.• -1865-1869 : la maladie du ver à soie• -Tyndall : analyse de l’air de Londres• 60% des grands opérés meurent d’infections.• 1878 : on parle de microbes : l’asepsie se

substitue à l’antisepsie car les pulvérisations d’acide phénique provoque des inflammations.

Page 56: 2008 - Histoire Microbiologie

Pasteur démontre que la génération spontanée de

microorganismes n’existe pas• et que toute apparition de vie dans un bocal

apparemment clos est en fait due à des poussières, des germes véhiculés par l'air à l'insu de l'observateur.

– Et pour être sûr qu'il n'y a pas d'influence de l'environnement dans ce phénomène, Pasteur refait ses expériences dans le jura et sur la mer de Glace, au-de ssus de Chamonix.

Page 57: 2008 - Histoire Microbiologie

Pasteur• Ce résultat a un certain retentissement dans la soci été du

Second empire. En effet, à cette époque, nombreux so nt les Français, plutôt conservateurs, qui sont hostiles à la théorie de la génération spontanée.

• Ils l'associent à la théorie de l'évolution de Darwi n selon laquelle, pour résumer, l'homme descend du singe.– Pasteur, lui-même conservateur, aurait, en partie– du moins, entrepris ses recherches– dans le but de soutenir les valeurs traditionnelles .

• Et en 1864, il s'exclame : « Quelle victoire cela serai t pour le matérialisme s'il pouvait démontrer que la matière po uvait s’auto-organiser et fabriquer la vie toute seule!«

• une leçon donnée en 1861 à la Société chimique de P aris.

Page 58: 2008 - Histoire Microbiologie

1869 : les débuts de l’antisepsie : Joseph Lister

• . Il établit l'importance de nettoyer les blessures et de les isoler afin de les protéger des microbes.

• Il désinfecte les instruments de chirurgie et utilise comme agent antiseptique de l'acide phénique, utilisé à l'époque comme produit de traitement chimique des égouts.

Page 59: 2008 - Histoire Microbiologie

1869 : les débuts de l’antisepsie : Joseph Lister

• En 1867, il présente sa découverte dans un article "Du principe d'antisepsie dans la pratique médicale" qui est reçu avec beaucoup de scepticisme par le milieu médical.

• Mais en deux ans, Lister réussit à faire chuter le taux de mortalité de ses opérations de 50% à 15%.

• La désinfection qu'il prône finira par s'imposer à tous, ce quilui vaudra d'être reconnu comme le fondateur de la chirurgie moderne.

Page 60: 2008 - Histoire Microbiologie

Tyndall et Pasteur

• Tyndallisation :Procédé de stérilisation consistant à chauffer à plusieurs reprises un milieu à une température qui détruit les microbes sans altérer la composition chimique.

• Pasteurisation

Page 61: 2008 - Histoire Microbiologie

La coloration de Gram

• Pasteurella

• Listeria• Coques, bacilles,Gram+/-• Microbe? =

microorganisme• Virus,prion, bactérie,

moisissure, levure, parasite.

Page 62: 2008 - Histoire Microbiologie

• LE MONDE VIVANT• -REGNE ANIMAL

– Absorption Eucaryotes multicellulaires

• -REGNE VEGETAL– Photosynthèse Eucaryotes multicellulaires-

• REGNE DES FUNGI :– Absorption moisissures levures Eucaryotes Multi et unicellulaires

Reproduction sexuée et asexuée-

• REGNE DES PROTISTES :– Algues, Protozoaires (amibes, sporozoaires, ciliés,

flagellés.)Eucaryotes unicellulaires. Photosynthèse ou absorption. Reproduction sexuée et asexuée

• -REGNE DES MONERA :– les Bactéries et les Archéobactéries Procaryotes un icellulaires.

Reproduction asexuée Photosynthèse ou absorption.

• Les virus – Pas de métabolisme Pas de cellule

• Les prions– Pas d’ADN

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