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2009-04-10 Argumentaire Autonomia Kolektiboa (Pour Un Statut d'Autonomie)

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Page 1: 2009-04-10 Argumentaire Autonomia Kolektiboa (Pour Un Statut d'Autonomie)

Construisons ensemble l’avenir

Un statut d’autonomie pour le Pays Basque Nord

Commission Balladur La montée en puissance de la Région et l’agonie programmée des départements

Avec la mise en route de l’une des réformes les plus importantes de l’organisation ter-ritoriale de l’État depuis !"#$, longtemps à la traîne vis-à-vis de ses voisins, la Répu-blique Française dispose aujourd’hui d’une opportunité de corriger une anomalie his-torique, et envoyer un signal fort qu’il est capable de se mettre à la hauteur des réalisa-tions de ses voisins les plus avancés en matière institutionnelle. Pour ce qui concerne le Pays Basque, le rapport Balladur titré “Il est temps de décider” ne le mentionne même pas. Le train des réformes ne passant que tous les vingt-cinq ou trente ans, c’est à notre génération qu’il revient d’exprimer une solution durable, accep-table par tous, pour la reconnaissance du Pays Basque Nord. Les propositions retenues par la Commission Balladur accouchent par ailleurs d’une réforme incertaine, dépourvue d’ambition 1. Si les propositions étaient suivies par le gouvernement et par le parlement, l’agonie départementale pourrait durer le temps d’une génération, mais elle est d’ores et déjà programmée. Bientôt dépouillés de cette institution désuète, conçue il y a %%& ans, à l’aube de la première Révolution Industrielle, les acteurs locaux sont désormais en quête d’un cadre institutionnel qui ait à la fois du sou'e et du sens, pouvant répondre, au (()* siècle, aux véritables besoins des habitants de ce pays, à l’heure de la mondialisation.

La réponse du Conseil des élus et du Conseil de développement “Passer à une nouvelle étape, maîtriser son destin avec des outils locaux de décision“

Car si la Commission Balladur n’a fait aucune proposition concrète en faveur du Pays Basque, territoire banalisé et anonyme, elle se montre ouverte à l’expérimentation.Malgré l’assourdissant silence des mouvements politiques sur les travaux de la com-mission Balladur, une délégation du Conseil des Élus et du Conseil de développement a été auditionnée. Elle a pu présenter un “mode de gouvernance” singulier et défendre deux évolutions pos-sibles et imaginer :• “une organisation disposant de compétences déléguées par les collectivités publiques”• “une organisation dotées de compétences propres (collectivité territoriale spécifique)”La délégation conduite par Jean-Jacques Lasserre, constate désormais les limites du dis-positif actuel et souhaitent “passer à une nouvelle étape : celle de maîtriser son destin, avec des outils locaux de décision”. 2 C’est un changement significatif qui ouvre de nouvelles perspectives pour relancer le débat institutionnel.

Vianney Cier

1

Les auditions de la commission Balladur ont été riches de doléances de la totalité des intervenants (élus locaux, responsables politiques) pour mettre un terme à “l'émiet-tement, l'enchevêtrement des compétences, la redondance, les lenteurs, les mécanismes d'in-décision”… et pourtant le rapport final de !+% pages ne cite aucun de ces mots.Concrètement, vingt propositions ont été formulées. À court terme, aucun niveau du “millefeuille institutionnel” n’est supprimé si ce n’est le canton depuis longtemps vidé de son intérêt. Le rapport Balladur prépare les esprits et laisse à la génération suivante le soin de trancher dans le vif et de sup-primer deux niveaux institutionnels sur les sept qui vont actuellement du niveau local au niveau européen.Les communes ne formeront bientôt que l’échelon de base des intercommunalités renforcées, comme c’est déjà le cas pour les mairies d’arrondissement des grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille depuis 1982. À terme elle seront amené à s’y fondre.Les départements formeront eux aussi l’échelon de base des régions qui verront leur rôle s’amplifier au fil du temps : les compétences des uns et des autres seront exclusives, mais le département sera amené progressivement à se vider de sa substance ; Les élus ne seraient donc plus liés à un territoire, mais élus à la proportionnelle, noyés dans le cadre du département basco-béarnais existant.La clause de compétence générale sera réduite à sa plus stricte expression, vidant les collectivités territoriales de toute marge d’initiative ; Les “pays” seront fragilisés et soumis aux aléas des conjonctures budgétaires ou au fait du prince.

2Lurraldea (Conseil de développement du Pays Basque, Conseil des Élus) : “Comment imaginer le futur du Pays Basque”, rencon-tre avec Édouard Balladur, président du comité pour la réforme des collectivités locales, !" février %&&$. Cette délégation était composée de Jean-Jacques Lasserre, ancien président M,-./ du Conseil géné-ral et président du Conseil des élus, Jean-Baptiste Etcheto, syndicaliste C0-1, et président du Conseil de développement, Jean Grenet, Député maire U/2 de Bayonne, François Maitia, conseiller géné-ral socialiste de Saint Jean Pied de Port, et Vice-Président du Conseil Régional et Caroline Phillips, représentant du M.-.0 au conseil de développement.

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À l’échelle de la République française comme de l’Europe l’absence de reconnaissance du Pays Basque Nord estune rupture du principe d’égalité et une anomalie démocratique

À l’aube du (()* siècle, la République française demeure une exception parmi les pays qui l’entourent. C’est le dernier des grands États à n’avoir pas adopté une réforme de ses insti-tutions pour émanciper ses territoires, et promouvoir le formidable atout que constitue la richesse des di3érentes identités, linguistiques et culturelles et des minorités nationales.Exception dans l’exception, le 2ays 4asque 5ord est le seul territoire à forte identité de l’Hexagone à ne disposer d’aucune reconnaissance institutionnelle, ne serait-ce que la plus élémentaire 3, portant atteinte au principe d’égalité. Depuis plusieurs siècles, le souci constant des institutions françaises d’unifier voire d’uniformiser son territoire est désormais confronté à la diversité des situations euro-péennes. La situation du Pays Basque Nord, dans le cadre institutionnel français ré-vèle une anomalie qui ne peut perdurer, au risque d’apparaître aux yeux de la commu-nauté des citoyens comme de la communauté internationale comme une discrimina-tion génératrice de conflit. Il s’agit d’une rupture d’égalité dont la réparation histori-que, sans cesse repoussée, pourrait enfin aboutir dans une stratégie gagnant-gagnant, à la fois pour le Pays Basque et pour la République. Quelques territoires, y compris au sein de l’Hexagone, sont déjà gouvernés selon des statuts dérogatoires en raison de spécificités, liées à l’histoire ou la géographie 4. Le principe d’unicité a déjà su se plier à des réalités locales, lorsque la République l’a jugé néces-saire, dans l’intérêt général. Sans pour autant être taxés de “communautarisme”, ces territoires, dont certains disposent d’une large autonomie, ont tous pour particularité d’avoir une identité forte, en bien des points comparable avec la réalité historique, culturelle et linguistique du Pays Basque Nord.

Après soixante ans d’initiatives citoyennesle Pays Basque a révélé ses qualités de laboratoire institutionnel

La communauté des citoyens du Pays Basque a su faire la preuve, tout au long de son histoire, de sa volonté ne pas rester spectatrice de son propre devenir. À travers des asso-ciations, des syndicats, des coopératives, parfois même des collectivités locales, les ci-toyens se sont organisés et se sont investis dans quelques uns des interstices laissés libres par les autorités, pour faire naître, vivre et se développer des initiatives afin de répondre aux besoins des habitants que l’État refusait ou n’était pas en mesure d’assurer 5.Sans cette capacité d’initiative, l’Euskara aurait aujourd’hui pratiquement disparu d’un Pays Basque Nord, l’Université ne serait jamais née, le développement économi-que serait encore limité à une activité touristique saisonnière et une agriculture du type productiviste, et les jeunes n’aurait d’autre choix que la fonction publique ou l’exil, comme ce fut le cas pendant des générations. Ces démarches d’initiative citoyenne, remontant des besoins du terrain, ont été ini-tiées à chaque fois qu’un nouveau besoin mal assumé par l'État se faisait sentir. Ces démarches ont fini par devenir un processus global, une méthode d’autant plus porteuse de sens qu’elle s’appuie sur un territoire conscient de son identité.Un processus qui, initialement, est toujours regardé avec méfiance et doit subir l’acharne-ment judiciaire des autorités de l’État, avant d’être socialement puis politiquement accep-té, reconnu, cité en exemple, parfois modélisé, puis appliqué, répété, décliné, ailleurs sur d’autres territoires. Le Pays Basque est déjà un laboratoire institutionnel depuis longtemps.À partir de %&&%, une plate-forme citoyenne 6, rassemblant des femmes et des hom-mes de toutes sensibilités, a recueilli la signature de près d’un électeur sur cinq, sur la demande d’une consultation démocratique sur le “département Pays Basque”. Cette démarche, confirmée par toutes les enquêtes d’opinion depuis vingt ans, révèle à quel point l’attente d’une reconnaissance institutionnelle est ancrée dans notre société.

Collectif Autonomie 25 rue des cordeliers 64100 Bayonne 06 07 73 73 85 [email protected]

3 La Bretagne dispose de 6 départements éparpillés sur % régions, l’Alsace de % dé-partements et d’une Région, La Flandre de % départements et d’une Région, la Savoie de % départements, la Catalogne d’un département, l’Occitanie d’une multitude de départements et de régions, la Corse de 2 départements et d’un statut particulier. Quand à Paris, elle est à la fois une com-mune et un département.

4 Avec le droit local spécifique en Alsace-Moselle et en Lorraine, jusqu’aux autono-mies Polynésiennes ou de Nouvelle-Calé-donie, en passant par le statut particulier de la Corse.

5 Depuis le lendemain de la guerre, les citoyens ont multiplié les initiatives ci-toyenne par exemple en faveur du loge-ment (les Castors et le 7,8, !$6&), Uni-versité (par le district 494 en !$:$) de la langue et de son enseignement (les ikasto-lak,!$:$, les gau eskolak, !$"$), de la collecte de l’épargne populaire (Herrikoa 1979) et du développement économique local (Partzuer, !$";, Hemen, !$"$), du coopérativisme (Tecgecop, Lana et Lan-berri), les moyens de communication (avec l’édition, les journaux, les magazi-nes et les radios, les télévisions et l’inter-net bilingues ou en basque), d’une agri-culture et d’un environnement durable, protecteurs de la qualité de sa terre et de son paysage, de la santé et de la qualité de vie des habitants.

6 La plate-forme Batera a réuni à ce jour les signatures de +; !&& électeurs (dont +% #&& en Pays Basque soit ± !# < du corps électoral). Un nombre tout à fait considé-rable qui n’a été atteint nulle part ailleurs pour une pétition de ce type. Mais les règles constitutionnelles en vigueur, exi-gent de réunir !& < des électeurs, non à l'échelle du Pays Basque qui exprime sa demande, mais du département des Pyré-nées Atlantiques (soit ;:& &&& électeurs inscrits) pour prétendre obtenir la tenue d’un référendum. Le chiffre des ;: &&& électeurs représenterait environ %; < du corps électoral du Pays Basque.

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Un processus naturel et démocratique d’autonomisationrépandu dans toute l’Europe où la France reste l’exception

Ces initiatives pour traiter localement des problèmes et y expérimenter des solutions adaptées aux réalités du terrain, s’inscrivent dans un processus naturel d’autonomi-sation. C’est ce qui a permis à ce territoire de conserver son âme, et de le rendre attractif pour des habitants en provenance de toutes les régions de l’État français, du reste du continent et d’ailleurs, venus s’y installer et l’enrichir. Car ce processus naturel n’a rien d’exceptionnel. Il s’inscrit dans une longue tradition qui s’est imposée dans la plupart des pays européens, pour aboutir à des cadres institutionnels disposant de larges auto-nomies, de plus en plus élaborée au fil du temps où ils ont été construits 7. Des grands pays européens, la République française est le plus étendu et parmi les plus peuplés. Paradoxalement il est le pays plus émietté 8, avec un empilement et un enchevêtrement des compétences, source de perte d’efficacité, de redondances, de lenteurs, et générateurs de coûts importants pour la communauté des citoyens.Le risque est grand aujourd’hui de subir une recentralisation qu’on observe déjà à tra-vers l’éloignement des services publics et des services de proximité. 9La République Française est aussi l’État qui bénéficie de la plus grande diversité culturelle et linguistique et du plus grand nombre de minorités nationales. Elle est pourtant la dernière à n’avoir pas été au terme d’un processus de modernisation et d’autonomisa-tion institutionnelle de ses territoires, qui a été mené par tous les autres pays de l’Union Européenne au centre desquels elle se situe. Où qu’on se tourne à nos frontières, ces pays ont adopté :• des formes de régionalisations souples avec reconnaissance d’autonomies spécifiques

pour les minorités linguistiques 10, • des formes fédérales avancées avec des landers ou des cantons ou des communautés 11, • ou des formes plus innovantes, d’autonomies ou de dévolution de nature asymétriques

évoluant au fil du temps. 12

Mettre en œuvre le droit à l’expérimentation déjà inscrit dans la constitution

Cela implique une volonté commune des acteurs de la société civile et des élus à s’en-tendre pour proposer un schéma expérimental, que la Constitution permet déjà no-tamment dans son article "%, et le faire remonter au parlement pour discussion et adoption, avant qu’il ne soit soumis à l’approbation des citoyens du Pays Basque, comme la Constitution le prévoit. 13À l’heure de l’intégration européenne, nous ne demandons que de rentrer dans le droit commun européen de ce qui se pratique partout ailleurs à commencer par nos voisins : que l’idée d’égalité repose sur l’équité et le respect de la diversité des identités des territoires et des peuples qui les font vivre et que soit remisée la tentation d’uni-formisation sous-tendue par le principe d’unicité.

Un principe de démocratie : le droit de la communauté des citoyens du Pays Basque à décider

Le statut d’autonomie que nous proposons, comme tout autre statut envisageable, doit être soumis à un principe démocratique fondamental : le droit, pour la communauté des citoyens du Pays Basque, de décider. En ce sens, il implique un référendum par lequel les habitants seront amenés à se prononcer démocratiquement. L’obtention d’un statut d’autonomie sera donc conditionnée au résultat de cette procédure réfé-rendaire qui devra attester d’une adhésion majoritaire des habitants en sa faveur.La République s’honorerait ainsi de mettre son principe d’égalité en résonance avec la réalité européenne du (()* siècle, en pleine conformité avec le droit international, les chartes et les traités qu’elle a signé.

Collectif Autonomie 25 rue des cordeliers 64100 Bayonne 06 07 73 73 85 [email protected]

7Comme on a pu le voir avec l’Écosse, l'Irlande du Nord ou le Pays de Galle récemment, ou de nombreuses commu-nautés autonomes de la péninsule ibérique, dont la communauté forale de Navarre et la Communauté autonome basque, la Catalogne ou la Galice mais aussi la Can-tabrie ou l’Extremadure : la reconnaissance d’un territoire est un point d’appui remar-quable pour assurer son développement.

8+: #&& communes (autant que le reste de l’Europe réunie) !$ &&& syndicats inter-communaux, % +$+ communautés de communes ou d’agglomération, les ; &+$ cantons et !&! départements, les %% ré-gions, l’État, et l’échelon européen, entre lesquels se glissent les dispositifs intersti-tiels comme les schémas de cohérence terri-toriale (scot), les plans concertés de déve-loppement (27-), 9genda %!, sans oublier les Pays qui ont été dans le collimateur de bien des discussions de la Commission Balladur. Il y a cinq niveaux institutionnels autori-sés à lever des impôts en France contre trois en moyenne dans les autres pays européens.

9Comme les fermetures de classes ou d’éco-les, ou du bureaux de poste dans les villa-ges, la carte judiciaire et l’éloignement des tribunaux de proximité, la carte hospita-lière, les Pôles emploi, les U=>900, ou la régionalisation des Chambres de com-merce et d’industrie par exemple.

10 En Italie, Suède, Norvège, Finlande, aux Pays Bas et au Danemark

11 Allemagne, Autriche, Belgique, ou bien longtemps auparavant la Confédération Helvétique.

12 Avec l’Espagne (!$"$-!$#%) ou le Royaume Uni (en !$$", après la fin de l’ère Thatcher), où les processus d’autono-misation sont proportionnels aux attentes des populations et des territoires, et à la qualité du dialogue et de la négociation avec les autorités de l’État central, et régu-lièrement remis sur le métier pour tenir compte de l’évolution au fil du temps.

13Article "% de la Constitution française sur les collectivités territoriales et article +"-! :“Dans les conditions prévues par la loi orga-nique, et sauf lorsque sont en cause les condi-tions essentielles d'exercice d'une liberté pu-blique ou d’un droit constitutionnellement garanti, les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l'a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux dispositions législatives ou régle-mentaires qui régissent l'exercice de leurs compétences.”

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Travailler à la mise en place d’un statut d’autonomie pour la communauté des citoyens du Pays Basque

Le moment est venu que la République française se mette ici, en Pays Basque, à l’unisson de ce qui se pratique dans tous les États démocratiques modernes, et en conformité avec la Charte européenne de l’autonomie locale14 du Conseil de l’Europe en donnant à ce territoire un moyen de valoriser son goût pour l’innovation :• en dotant la communauté des citoyens du Pays Basque d’une institution moderne,• élue au suffrage universel direct, • disposant de capacités exécutives et législatives, et d’une autonomie fiscale ;• pour gérer les compétences relatives à la vie quotidienne de ses habitants 15 ;• selon un processus progressif de dévolution de compétences, évoluant au fil du temps,

des attentes et de la maturation des habitants ;• en coopération et solidarité durable avec les autres territoires et institutions de la

République ;• développant des liens de coopérations étroits avec les provinces du Pays Basque Sud en

utilisant à plein le cadre de l’approfondissement de la construction européenne. 16

Cette institution pourrait s’appuyer sur un mode de gouvernance associant la société civile aux destinés du territoire, de type Conseil économique, sociale et culturel, permet-tant de trouver des espaces d’expression rassemblant la diversité des sensibilités. !

Collectif AutonomiePays Basque, mai !""#

Collectif Autonomie 25 rue des cordeliers 64100 Bayonne 06 07 73 73 85 [email protected]

14La Charte européenne de l’autonomie locale a été ratifiée par l'État français le $% janvier !""% et entrée en vigueur le $&' mai !""%.

15Les compétences de cette institution de-vront être évolutives avec le temps, selon : • le cheminement et les aspirations de la

communauté des citoyens du Pays Basque ;

• les négociations et le partenariat nour-ri avec l’État et l’Union européenne.

Les priorités devront être définies démo-cratiquement. Elle aurait la capacité à définir et mettre en œuvre un certain nombre de compé-tences propres dans les domaines :• Éducatif, culturel et linguistique ~ langue ~ culture, média ~ enseignement primaire, secondaire,

supérieur et formation continue ~ recherche• Économique et social ~ développement de filières d’excellence

(clusters) ~ emploi et compétences ~ politique industrielle, ~ artisanat ~ commerce ~ tourisme ~ agriculture et pêche• aménagement et développement durable ~ urbanisme ~ logement ~ transport ~ énergie ~ environnement ~ patrimoine foncier, forestier et mari-

time ~ ressources hydrauliques, minérales,

thermales• relations transfrontalières, coopération

et solidarité avec les territoires voisins• social• santé

16En ayant recours à toutes les possibilités ouvertes par les nouvelles dispositions mises en œuvre au niveau européen en matière de coopération transfrontalière.

vianney.cier@

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