4
Les espaces pastoraux du Diois s’étendent de 400 à 2000 mètres d’altitude. Concernant plus de 31000 ha (sur 52 communes), le domaine pastoral occupe le quart du territoire. Les alpages répartis entre le Haut Diois et la Haute Vallée de la Roanne représentent près de 40% du domaine pastoral. Les autres zones pastorales correspondent aux zones de parcours, utilisées tout ou partie de l’année. Ce sont près de 25 000 ovins, 1600 caprins et 1300 bovins qui pâturent sur ces espaces*. On dénombre également plus de 440 équins. De nombreuses surfaces, près de 4000 ha, ont été abandonnées depuis une trentaine d’années. U n n o u v e a u r e c e n s e m e n t d e s s u r f a c e s p a s t o r a l e s d u m a s s i f a l p i n e t d e s r é g i o n s R h ô n e - A l p e s e t P r o v e n c e A l p e s C ô t e d A z u r Derrière la notion de « pastoralisme » se cache toute la diversité des systèmes d’élevage mobilisant les ressources spontanées, herbacées, arbustives ou arborées, issues de milieux naturels ou semi-naturels, pour l’alimentation de tout ou partie de leurs troupeaux sur une partie de l’année. A l’échelle du massif alpin, et plus largement des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur, ces systèmes agropastoraux sont très diversifiés, du fait des contextes géomorphologiques et pédoclimatiques des différents territoires, de leurs histoires et plus globalement des choix politiques et économiques ayant pu être faits pour leur développement : élevages bovins laitiers et fromagers, élevages ovins allaitants, élevage bovins allaitants, élevages caprins laitiers… Les pratiques de transhumance qui caractérisent certains de ces systèmes créent un lien entre territoires, notamment à l’échelle du bassin de transhumance des Alpes. Des parcours méditerranéens du sud de la France aux espaces d’altitudes des alpages, en passant par les territoires d’intersaison de montagne, les surfaces pastorales mobilisées sont extrêmement diverses. Outre leur fonction d’alimentation des troupeaux au pâturage, elles font l’objet de nombreux enjeux auxquels les activités pastorales permettent de répondre : maintien de paysages ouverts et diversifiés, gestion de milieux naturels et d’habitats d’espèces remarquables, lutte contre les risques d’incendies… Enquête pastorale 2012 / 2014 * au 15 juillet UN DOMAINE PASTORAL MARQUÉ PAR LES ESTIVES LE DOMAINE PASTORAL DIOIS à travers l’enquête pastorale 2012 - 2014 Leur recensement, par le biais d’opérations d’enquêtes pastorales, permet un état des lieux régulier de ces sur- faces et de leurs modes de gestion. Il autorise ainsi une lecture des évolutions et des enjeux qui les caractérisent, base d’une réflexion sur les politiques d’accompagnement spécifiques pouvant être mises en œuvre. Les analyses proposées dans ce document s’appuient sur les résultats des enquêtes pastorales de 2012/2014 et 1996/1997.

2012 / 2014 LE DOMAINE PASTORAL DIOIS - ADEM 26 · Cette hausse est expliquée en partie par des reconquêtes d’estives et des restructurations de troupeaux. En 1996, 17% des estives

Embed Size (px)

Citation preview

Les espaces pastoraux du Diois s’étendent de 400 à 2000 mètres d’altitude. Concernant plus de 31000 ha (sur 52 communes), le domaine pastoral occupe le quart du territoire. Les alpages répartis entre le Haut Diois et la Haute Vallée de la Roanne représentent près de 40% du domaine pastoral. Les autres zones pastorales correspondent aux zones de parcours, utilisées tout ou partie de l’année. Ce sont près de 25 000 ovins, 1600 caprins et 1300 bovins qui pâturent sur ces espaces*. On dénombre également plus de 440 équins. De nombreuses surfaces, près de 4000 ha, ont été abandonnées depuis une trentaine d’années.

Un nouveau recensement des surfaces pastorales du massif alpin et des régions Rhône-Alpes et

Provence Alpes Côte d’Azur…

Derrière la notion de « pastoralisme » se cache toute la diversité des systèmes d’élevage mobilisant les ressources spontanées, herbacées, arbustives ou arborées,

issues de milieux naturels ou semi-naturels, pour l’alimentation de tout ou partie de leurs troupeaux sur une partie de l’année. A l’échelle du massif alpin, et plus largement des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur, ces systèmes agropastoraux sont très diversifiés, du fait des contextes géomorphologiques et pédoclimatiques des différents territoires, de leurs histoires et plus globalement des choix politiques et économiques ayant pu être faits pour leur développement : élevages bovins laitiers et fromagers, élevages ovins allaitants, élevage bovins allaitants, élevages caprins laitiers… Les pratiques de transhumance qui caractérisent certains de ces systèmes créent un lien entre territoires, notamment à l’échelle du bassin de transhumance des Alpes.

Des parcours méditerranéens du sud de la France aux espaces d’altitudes des alpages, en passant par les territoires d’intersaison de montagne, les surfaces

pastorales mobilisées sont extrêmement diverses. Outre leur fonction d’alimentation des troupeaux au pâturage, elles font l’objet de nombreux enjeux auxquels les

activités pastorales permettent de répondre : maintien de paysages ouverts et diversifiés, gestion de milieux naturels et d’habitats d’espèces remarquables, lutte

contre les risques d’incendies…

Pour aller plus loin, rendez-vous prochainement sur le site de l’enquête pastorale 2012/2014. Document réalisé par l’Association Départementale d’Economie Montagnarde Service pastoral de la Drôme Avenue de la Clairette– 26150 Die- Tel : 04.75.22.20.39 Site : http://adem26.wordpress.com/

Enquête pastorale 2012 / 2014

Crédit photos : ADEM

VERS UNE SECURISATION DU FONCIER Contrairement aux zones pastorales, la propriété foncière des estives dioises est essentiellement communale. Ici, seules 30 % des surfaces sont privées.

Afin de formaliser les engagements entre propriétaires et éleveurs, il existe différents types de contrats d’utilisation. 90% des unités pastorales à fonction d’estive bénéficient d’au moins un type de contrat écrit, Bail rural ou Convention Pluriannuelle de Pâturage (CPP). Cette dernière s’est largement généralisée depuis une quinzaine d’années. Tout en assouplissant les relations propriétaires-éleveurs, la CPP conjugue sécurité foncière et possibilité d’aménagements.

L’enquête pastorale a pu voir le jour grâce aux partenaires suivants :

Partenaires techniques

Partenaires financiers

L’enquête pastorale a pu voir le jour grâce aux partenaires suivants :

Partenaires techniques

Partenaires financiers

Avec la collaboration des personnes ressources enquêtées sur les différents territoires * au 15 juillet

UN DOMAINE PASTORAL MARQUÉ PAR LES ESTIVES

LE DOMAINE PASTORAL DIOIS à travers l’enquête pastorale 2012 - 2014

Leur recensement, par le biais d’opérations d’enquêtes pastorales, permet un état des lieux régulier de ces sur-faces et de leurs modes de gestion. Il autorise ainsi une lecture des évolutions et des enjeux qui les caractérisent, base d’une réfl exion sur les politiques d’accompagnement spécifi ques pouvant être mises en œuvre. Les analyses proposées dans ce document s’appuient sur les résultats des enquêtes pastorales de 2012/2014 et 1996/1997.

75% DES ESPACES EN LANDES OU BOIS PATURÉS 3/4 des surfaces pastorales utilisées sont constitués de landes ou de bois pâturés. Espaces à faible productivité, ils ont néanmoins une place considérable dans les systèmes fourragers des exploitations dioises. En terme d’aménagement du territoire, faire pâturer ces milieux permet de participer à l’entretien des paysages et de lutter contre les risques d’incendie. Cependant, utiliser ces espaces en cours de fermeture est parfois source de contraintes (gestion des clôtures, débroussaillement, vulnérabilité face à la prédation). Les animaux y sont généralement conduits en parcs clôturés.

Les zones pastoralesLes zones pastoralesLes zones pastorales Les zones pastorales sont des espaces généralement situées en basse altitude. Ce sont des parcours utilisés en intersaison ou comme hivernage. Mais ces espaces peuvent aussi accueillir des animaux l’été. 15 800 ha sont ainsi utilisés dans le Diois, par plus d’une centaine d’éleveurs pastoraux*.

DES ZONES PASTORALES MAJORITAIREMENT PRIVEES

Les estivesLes estivesLes estives

Le territoire du Diois compte 49 unités pastorales à fonction spécialisée d’estive, un nombre stable de-puis 1996. Ces espaces pastoraux qui représentent près de 11 300 ha, sont utilisés uniquement en période estivale, le plus souvent de juin à septembre.

L’ÉTÉ EN BAS… On peut noter que 1/3 des ovins et les 1600 chèvres laitières recensées en 2012 pâturent toute l’année sur les zones pastorales et ne transhument pas en alpages.

UN CHEPTEL OVIN QUI SE MAINTIENT, UN CHEPTEL BOVIN EN PROGRESSION Sur le territoire du Diois, les 2/3 des estives ont une orientation ovine avec 16 600 têtes. Depuis 1996, ce chiffre est resté sensiblement le même. Les ovins locaux qu’ils soient de la commune ou du département restent majoritaires. Toutefois, les effectifs communaux ont diminué au profit des troupeaux originaires des autres départements. Ces derniers représentent 6000 brebis (2 fois plus qu’en 1996). Cette hausse est expliquée en partie par des reconquêtes d’estives et des restructurations de troupeaux.

En 1996, 17% des estives avaient une orientation bovine et se concentraient essentiellement sur la commune de Lus-la-Croix-Haute. Aujourd’hui 35%, des unités pastorales profitent à des troupeaux bovins, et ce sur l’ensemble du Haut-Diois. Cette augmentation s’explique en partie par une évolution des estives ovines vers une orientation bovine allaitante (5 estives). La prédation ou encore le choix d’un mode de travail moins contraignant, avec notamment une gestion en parcs fixes clôturés, associée à des visites quotidiennes ou hebdomadaires peuvent être des facteurs explicatifs de cette évolution.

D’autre part, la proportion des troupeaux ovins gardés en permanence est en augmentation. Aujourd’hui, 37 personnes travaillent sur les estives dioises dont 18 bergers salariés.

UNE ORGANISATION COLLECTIVE QUI S’ACCROIT AU FIL DES ANS Depuis 1996, le nombre d’estives dioises gérées par des groupements pastoraux (GP) a triplé. A ce jour, 12 GP au sein desquelles les éleveurs se regroupent, utilisent 16 unités pastorales. Cet outil permet de mutualiser les moyens qu’ils soient humains ou financiers, en vue d’une gestion optimale du domaine pastoral. Ces groupements pastoraux ont en location des alpages de grandes tailles, qui représentent des ensembles de plusieurs centaines d’hectares (320 ha en moyenne) . Les estives gérées individuellement sont au nombre de 24. Elles se situent souvent à des altitudes moindres. Ce sont généralement des espaces moins étendus (170 ha en moyenne) et plus boisés. Leurs caractéristiques (topographie, végétation, etc) ne permettent pas l’utilisation par des troupeaux collectifs ou de taille importante.

* chiffre issu du diagnostic préalable au PPT du Diois (2008)

LES ZONES PASTORALES

L’ÉTÉ EN BAS…

On peut noter que 1/3 des ovins et les 1600 chèvres laitières recensées en 2012 pâturent toute l’année sur les zones pastorales et ne transhument pas en alpages.

Le Diois est aujourd’hui le siège de 10 Groupements Pastoraux à gestion concer-tée, collectif spécifi que à ce type de zones. Ceux-ci regroupent des éleveurs qui vont bâtir ensemble des projets d’équipements sur les zones pastorales.

La grande majorité des zones pastorales utilisées dans le Diois est privée. Il s’agit souvent d’un foncier très morcelé avec une multitude de propriétaires. Ce morcellement freine l’accès au foncier pour les installations et rend diffi cile la mise en valeur de certains territoires. De plus, la sécurisation du foncier s’avère complexe (méconnaissance des propriétaires…).Ce morcellement foncier en zone pastorale a déjà motivé la créa-tion de 4 des 6 Associations Foncières Pastorales (AFP) du Diois. Elles représentent près de 3 % des surfaces. Une AFP regroupe

les propriétaires de terrain, communes ou particuliers. Elle peut donner en location les espaces situés dans son périmètre et permet ainsi d’assurer la mise en valeur d’un espace pastoral. Cet outil a permis l’installation

de 4 éleveurs dans le Diois.

Dans ce contexte, l’animation foncière s’avère être un champ d’action prioritaire notamment pour les zones abandonnées. Ces terres inutilisées peuvent avoir un réel potentiel pastoral. La diffi -culté d’accès au foncier est une des raisons majeures d’abandon après l’arrêt d’activité et la prédation.

75% DES ESPACES EN LANDES OU BOIS PATURÉS 3/4 des surfaces pastorales utilisées sont constitués de landes ou de bois pâturés. Espaces à faible productivité, ils ont néanmoins une place considérable dans les systèmes fourragers des exploitations dioises. En terme d’aménagement du territoire, faire pâturer ces milieux permet de participer à l’entretien des paysages et de lutter contre les risques d’incendie. Cependant, utiliser ces espaces en cours de fermeture est parfois source de contraintes (gestion des clôtures, débroussaillement, vulnérabilité face à la prédation). Les animaux y sont généralement conduits en parcs clôturés.

Les zones pastoralesLes zones pastoralesLes zones pastorales Les zones pastorales sont des espaces généralement situées en basse altitude. Ce sont des parcours utilisés en intersaison ou comme hivernage. Mais ces espaces peuvent aussi accueillir des animaux l’été. 15 800 ha sont ainsi utilisés dans le Diois, par plus d’une centaine d’éleveurs pastoraux*.

DES ZONES PASTORALES MAJORITAIREMENT PRIVEES

Les estivesLes estivesLes estives

Le territoire du Diois compte 49 unités pastorales à fonction spécialisée d’estive, un nombre stable de-puis 1996. Ces espaces pastoraux qui représentent près de 11 300 ha, sont utilisés uniquement en période estivale, le plus souvent de juin à septembre.

L’ÉTÉ EN BAS… On peut noter que 1/3 des ovins et les 1600 chèvres laitières recensées en 2012 pâturent toute l’année sur les zones pastorales et ne transhument pas en alpages.

UN CHEPTEL OVIN QUI SE MAINTIENT, UN CHEPTEL BOVIN EN PROGRESSION Sur le territoire du Diois, les 2/3 des estives ont une orientation ovine avec 16 600 têtes. Depuis 1996, ce chiffre est resté sensiblement le même. Les ovins locaux qu’ils soient de la commune ou du département restent majoritaires. Toutefois, les effectifs communaux ont diminué au profit des troupeaux originaires des autres départements. Ces derniers représentent 6000 brebis (2 fois plus qu’en 1996). Cette hausse est expliquée en partie par des reconquêtes d’estives et des restructurations de troupeaux.

En 1996, 17% des estives avaient une orientation bovine et se concentraient essentiellement sur la commune de Lus-la-Croix-Haute. Aujourd’hui 35%, des unités pastorales profitent à des troupeaux bovins, et ce sur l’ensemble du Haut-Diois. Cette augmentation s’explique en partie par une évolution des estives ovines vers une orientation bovine allaitante (5 estives). La prédation ou encore le choix d’un mode de travail moins contraignant, avec notamment une gestion en parcs fixes clôturés, associée à des visites quotidiennes ou hebdomadaires peuvent être des facteurs explicatifs de cette évolution.

D’autre part, la proportion des troupeaux ovins gardés en permanence est en augmentation. Aujourd’hui, 37 personnes travaillent sur les estives dioises dont 18 bergers salariés.

UNE ORGANISATION COLLECTIVE QUI S’ACCROIT AU FIL DES ANS Depuis 1996, le nombre d’estives dioises gérées par des groupements pastoraux (GP) a triplé. A ce jour, 12 GP au sein desquelles les éleveurs se regroupent, utilisent 16 unités pastorales. Cet outil permet de mutualiser les moyens qu’ils soient humains ou financiers, en vue d’une gestion optimale du domaine pastoral. Ces groupements pastoraux ont en location des alpages de grandes tailles, qui représentent des ensembles de plusieurs centaines d’hectares (320 ha en moyenne) . Les estives gérées individuellement sont au nombre de 24. Elles se situent souvent à des altitudes moindres. Ce sont généralement des espaces moins étendus (170 ha en moyenne) et plus boisés. Leurs caractéristiques (topographie, végétation, etc) ne permettent pas l’utilisation par des troupeaux collectifs ou de taille importante.

* chiffre issu du diagnostic préalable au PPT du Diois (2008)

LES ESTIVES

Les espaces pastoraux du Diois s’étendent de 400 à 2000 mètres d’altitude. Concernant plus de 31000 ha (sur 52 communes), le domaine pastoral occupe le quart du territoire. Les alpages répartis entre le Haut Diois et la Haute Vallée de la Roanne représentent près de 40% du domaine pastoral. Les autres zones pastorales correspondent aux zones de parcours, utilisées tout ou partie de l’année. Ce sont près de 25 000 ovins, 1600 caprins et 1300 bovins qui pâturent sur ces espaces*. On dénombre également plus de 440 équins. De nombreuses surfaces, près de 4000 ha, ont été abandonnées depuis une trentaine d’années.

Un nouveau recensement des surfaces pastorales du massif alpin et des régions Rhône-Alpes et

Provence Alpes Côte d’Azur…

Derrière la notion de « pastoralisme » se cache toute la diversité des systèmes d’élevage mobilisant les ressources spontanées, herbacées, arbustives ou arborées,

issues de milieux naturels ou semi-naturels, pour l’alimentation de tout ou partie de leurs troupeaux sur une partie de l’année. A l’échelle du massif alpin, et plus largement des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur, ces systèmes agropastoraux sont très diversifiés, du fait des contextes géomorphologiques et pédoclimatiques des différents territoires, de leurs histoires et plus globalement des choix politiques et économiques ayant pu être faits pour leur développement : élevages bovins laitiers et fromagers, élevages ovins allaitants, élevage bovins allaitants, élevages caprins laitiers… Les pratiques de transhumance qui caractérisent certains de ces systèmes créent un lien entre territoires, notamment à l’échelle du bassin de transhumance des Alpes.

Des parcours méditerranéens du sud de la France aux espaces d’altitudes des alpages, en passant par les territoires d’intersaison de montagne, les surfaces

pastorales mobilisées sont extrêmement diverses. Outre leur fonction d’alimentation des troupeaux au pâturage, elles font l’objet de nombreux enjeux auxquels les

activités pastorales permettent de répondre : maintien de paysages ouverts et diversifiés, gestion de milieux naturels et d’habitats d’espèces remarquables, lutte

contre les risques d’incendies…

Pour aller plus loin, rendez-vous prochainement sur le site de l’enquête pastorale 2012/2014. Document réalisé par l’Association Départementale d’Economie Montagnarde Service pastoral de la Drôme Avenue de la Clairette– 26150 Die- Tel : 04.75.22.20.39 Site : http://adem26.wordpress.com/

Enquête pastorale 2012 / 2014

Crédit photos : ADEM

VERS UNE SECURISATION DU FONCIER Contrairement aux zones pastorales, la propriété foncière des estives dioises est essentiellement communale. Ici, seules 30 % des surfaces sont privées.

Afin de formaliser les engagements entre propriétaires et éleveurs, il existe différents types de contrats d’utilisation. 90% des unités pastorales à fonction d’estive bénéficient d’au moins un type de contrat écrit, Bail rural ou Convention Pluriannuelle de Pâturage (CPP). Cette dernière s’est largement généralisée depuis une quinzaine d’années. Tout en assouplissant les relations propriétaires-éleveurs, la CPP conjugue sécurité foncière et possibilité d’aménagements.

L’enquête pastorale a pu voir le jour grâce aux partenaires suivants :

Partenaires techniques

Partenaires financiers

L’enquête pastorale a pu voir le jour grâce aux partenaires suivants :

Partenaires techniques

Partenaires financiers

Avec la collaboration des personnes ressources enquêtées sur les différents territoires * au 15 juillet

Avec 2 fois plus de surfaces recensées par rapport à 1996, l’enquête pastorale sur le Diois en 2012 permet une meilleure prise en compte des zones pastorales, essentielles aux systèmes pastoraux du Diois et montre un ancrage des surfaces d’estives.

Ces premiers éléments d’analyse révèlent que les efforts d’accompagnement fi nancier, administratif et techniquedepuis 1996, en mobilisant les outils de la loi pastorale de 1972, ont porté leurs fruits.

L’enjeu aujourd’hui pour le territoire du Diois est de conforter ce dynamisme en termes d’animation foncière, d’em-ploi de berger, d’amélioration des conditions de travail par l’aménagement et l’équipement des surfaces pastorales et par la reconquête d’espaces pastoraux, dans un contexte où la prédation interroge la pérennité des systèmes d’élevage.