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Les P’tites Nouvelles Décembre 2013 (Vol. 40, no.5) www.sttlhl.org Noël à l’Institut Cadeau de l’Agence À l’Institut! Sommaire L’Édito L’Agence de la santé de Montréal et la réalité Formation santé-sécurité pour les journaliers Un critère qui ne doit pas resteindre l’accès au poste Services alimentaires Des compressions de 800 000$ Compte-rendu du conseil syndical du 13 novembre 2013 Semaine de 4 jours dans la catégorie 4 Le syndicat dépose un projet d’entente-cadre Affichage d’un poste SNS au bureau de santé Mécontentement et frustration dans le secteur bureau Harcèlement psychologique Un souci de transparence Organisation du travail à la buanderie Une parole de trop! Entretien dans les ressources d’hébergment Les ASSS ne sont pas des préposés à l’entretien sanitaire En prime! Salaires des boss!

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Les P’tites NouvellesDécembre 2013 (Vol. 40, no.5)

www.sttlhl.org

Noël à l’Institut

Cadeau de l’AgenceÀ l’Institut!

SommaireL’ÉditoL’Agence de la santé deMontréal et la réalité

Formation santé-sécurité pourles journaliersUn critère qui ne doit pasresteindre l’accès au poste

Services alimentairesDes compressions de 800 000$

Compte-rendu du conseil syndicaldu 13 novembre 2013

Semaine de 4 jours dans la catégorie 4Le syndicat dépose un projetd’entente-cadre

Affichage d’un poste SNS aubureau de santéMécontentement et frustration dansle secteur bureau

Harcèlement psychologiqueUn souci de transparence

Organisation du travail à la buanderieUne parole de trop!

Entretien dans les ressourcesd’hébergmentLes ASSS ne sont pas des préposés àl’entretien sanitaire

En prime!

Salaires des boss!

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Rappelons que l’Institut comptaittransformer les lits des unitésd’orientation (UTO) en réorien-tant les budgets vers le développe-ment de lits de psychiatrie légaleen partenariat avec l’Institut Pinel.Cette mauvaise nouvelle a un coûtcar l’Institut devra remettre àl’Agence un total de 3,6 M$ lié àl’ensemble des fermetures d’uni-tés. Le syndicat voyait dans cettetransformation une belle opportu-nité de replacement de nos tra-vailleurs échaudés par desabolitions de postes à répétition.

Soutien à la 1re ligne : y’a del’eau dans l’gazLors du dépôt du Plan d'action ensanté mentale en 2005, l'Institutdevait transférer 11M$ vers lesCSSS pour constituer des équipesde 1re ligne. Jusqu'à maintenant,l’Institut avait transféré 6 M$ enargent et en personnel. Les résul-tats furent très mitigés. Ce man-que d’efficience a eu pourconséquence que notre urgence et

nos unités de traitements intensifsn’ont pas cessé de déborder.C’est sur ce constat d’échec quel’Institut avait pris le pari de négo-cier le 5 M$ restant à transférerpour soutenir et offrir notre exper-tise dans le développement de ser-vices intégrés de proximité avec lacommunauté.

Puisqu’une mauvaise nouvellen’arrive jamais seule, l’Institutdevra finalement rembourser unepartie du 5 M$ qui devait aller en1re ligne; 3,4 M$. L’Agence, danssa grande sagesse, n’a pas reconnuce rôle de soutien.

Que veut l’Agence?L’attitude de l’Agence est incom-préhensible, car elle fait de l’Insti-tut un acteur de seconde zone dansla dispensation des services.Sommes-nous des leaders en san-té mentale ou pas? Ces compres-sions successives nous placentdans une position précaire et à lamerci des autres acteurs du réseau.Sommes-nous condamnés à déve-

lopper des services (sans moyens)qui ne répondent pas nécessaire-ment à nos besoins propres?L’Agence (et le gouvernementMarois, faut-il le rappeler!) jouentun jeu dangereux et menace la dis-pensation des services, le dévelop-pement et l’avenir même del’Institut. Nous sommes rendus àl'os.

Le jeu de séduction doit cesserDevant l'intransigeance de l'Agen-ce, l'Institut doit sortir de sa posi-tion historique de soumission etimposer sa vision dans la transfor-mation de ses services. La grandemajorité des établissements desanté de Montréal ont accumulédes déficits durant la dernière an-née qui représentent grosso modola hauteur des compressions de-mandées par l'Agence en 2013.L'Institut a la responsabilité derendre les services auxquels lapopulation à droit et la hantise desdéficits ne doit pas guider le sim-ple bon sens.

L’ÉditoL’Agence de la santé deMontréal et la réalité

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Lors du Conseil d’administration du 26 novembre, madame Denise Fortin, directrice de l’IUSMM, nousapprenait que l’Agence trouvait prématuré le projet de développer deux unités de psychiatrie légale ennos murs. Une autre tuile qui met une terrible pression sur les ambitions de l’Institut et qui menace latransformation de nos services spécialisés.

Un bel exemple d’irréalisme de l’AgenceL’Agence continue de prétendre que l’Institut a trop de lits de traitements intensifs alors que nous avons cons-tamment 35 bénéficiaires en surplus dans l’établissement. Étant donné les réalités sociaux-économiques du ter-ritoire que nous désservons, cette prétention est complètement farfelue.

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Depuis quelques mois, les ges-tionnaires du GBE ont eu labrillante idée d’inclure un critèrede plus pour justifier l’exclusionde la liste de rappel pour faire lesremplacements. Cela n’a jamaisété un critère d’avoir cette carte aupréalable. Lorsque quelqu’un ob-tenait le poste, il recevait la for-mation. Tout simplement.

Ici, nous parlons d’une formationd’une durée de 30 heures. On neparle pas ici d’une formation de700 heures, d’un DEC ou d’un

BAC. Lors de l’affichage de sep-tembre, le syndicat avait demandéle retrait de ce critère et l’em-ployeur avait accepté., mais noussavons qu’il veut revenir à la char-ge avec ce critère lors de l’afficha-ge. Nous tenons à rappeler que lesyndicat n’est pas contre la forma-tion. Nous voulons seulementqu’elle ne soit pas un pré requispour l’obtention d’un poste.

Les postes de journalier sont trèsconvoités et pour plusieurs de nostravailleurs c’est une façon de ter-

miner une carrière dans l’établis-sement après 2-3 décennies dansles services auxiliaires.

L’employeur a proposé d’ouvrirdes sessions de formation pourl’obtention de la fameuse carteSST, mais ne restreindrait pasl’accès à quelqu’un qui n’auraitpas ladite carte lors de l’affichage.Bref, ça ressemble pas mal à notreposition!?!

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Formation santé-sécurité pour les journaliersUn critère qui ne doit pasrestreindre l’accès au poste

Services alimentairesDes compressions de 800 000$L’employeur veut réduire le coûtdes repas offerts aux bénéficiaires.Nos coûts repas dépassent , seloneux, ceux des autres centres depsychiatrie comparables. Est-ceune surprise? La désorganisationde l’implantation de la liaisonfroide dans l’établissement n’a pasaidé à faire baisser la facture. Lemanque d’encadrement à la pro-duction alimentaire depuis 3 ansdoit être aussi mis dans la balancedes déséquilibres.

Dans un premier temps, nous necroyons pas que nous devons en-

core supprimer des postes pourcombler l’écart et qu’il y a encorebeaucoup de travail à faire dansles processus de production etl’organisation du travail en géné-ral. Ne répétons pas l’erreur decouper des postes et d’organiseraprès. Ce fut un terrible fiasco oùl’employeur a même dû réafficherdes postes qu’il avait supprimés.

L’employeur a remis sur pied uncomité sur les services alimen-taires afin de trouver des solutionspour combler nos écarts sur lecoût des repas. Le syndicat est

partant pour trouver des solutionsconstructives et à participer àl’amélioration du travail, mais ilest hors de question pour nous des’associer à une démarche de sup-pression d’emploi. Selon nos éva-luations avec les gens sur leterrain, nous sommes pas mal ren-dus à l’os de ce côté. Soulignons,en terminant, que la liaison froidea été implantée en éliminant 27postes à temps complet au centrede distribution. À suivre.

PrécisionL’Éditorial « L’art d’asphyxier un service sans se fatiguer » du numéro de septembre des P’tites Nouvelles acréé un émoi chez certains cadres. Notre intention était de présenter certains faits en regard de la fermeture duservice des loisirs et non de blesser les personnes visées dans l’article.

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Compressions budgétairesLe président du STTLHL, JocelynHoule, a brossé le tableau des en-jeux budgétaires qui touchentl'Institut.  Outre les 4,4 millionsde dollars annoncés en avril, l'em-ployeur nous annonçait en octobredes coupures supplémentaires de1,4$ millions.  Ajoutons que cedernier veut récupérer 800 000$dans les services alimentaires.  Lecoût unitaire des repas à l'Institutest le plus élevé que celui des éta-blissements comparables dans leréseau (ex: Douglas, Rivière-des-Prairies, etc.).  L'employeur sou-haite récupérer une partie de l'ar-gent dans la réduction de sescoûts.  Il a mis sur pied un comitépour arriver à des solutions.  Leniveau de collaboration du syndi-cat dans ce comité est encore àdéfinir.

L'été dernier, l'Agence de la santéde Montréal a rappelé àl'employeur qu'il devait rem-boursser chaque fermeture desUTO au coût de 1,6 millions parunité.  Ce dernier, afin de sauverla mise, a fait une proposition àl'Agence pour transformer les litsdes UTO en lits de psychiatrie lé-gale.  Nous attendons des dével-oppements durant l'année 2014

Présentation du plan de travail: Vous pouvez consulter le plan detravail du syndicat sur notre site

web dans l’onglet Conseil syndi-cal.

Réflexion sur le paritarismeLe syndicat est interpelé et con-fronté par plusieurs dossiers où ildoit collaborer avec l'employeur.Le comité paritaire en santé et sé-curité est un bon exemple d'espaceoù les parties syndicales et patro-nales se rencontrent pour trouverdes solutions.  D'autres comitésexistent où nous pouvons "expri-mer" nos revendications et nosidées.  Mais jusqu'où va notre col-laboration?  Les risques d'être ré-cupéré par l'employeur sont réelset nous n'avons pas nécessaire-ment le contrôle sur les conclu-sions de ces comités.

D'un autre côté, le jeu de la chaisevide est aussi un risque car l'em-ployeur va agir quand même sansque nous ayons pu exprimer notrepoint de vue et tenté d'influencerles décisions de l'employeur afind'améliorer le sort des travailleu-ses et travailleurs que nous repré-sentons.

L'avantage le plus important duparitarisme c'est l'expertise de nostravailleurs.  C'est un espace pourque nos experts (vous!) puissentfaire entendre leur réalité directe-ment à l'employeur. L'objectif decette présentation était de partagerles enjeux liés aux différentes col-

laborations et de recueillir la ré-troaction des délégués.

Dossier agression : enquête àl'unité 404Éric Clermont, vice-président duSTTLHL et co-président du comi-té paritaire SST, a fait le point surl'enquête paritaire suite à uneagression à l'unité 404 en juin der-nier.  L'enquête touche plusieurssujets : la consommation de dro-gue dans les UTI, la question desfouilles et de la coercition enversla clientèle, le rôle de l'agent d'in-tervention lorsque requis sur l'uni-té, l'évaluation et la vigilanceenvers les clients à haut potentielagressif.

Lors de l’enquête, le comité pari-taire a favorisé les entrevues indi-viduelles afin de favoriser laqualité de l'information et que lesintervenants puissent s'exprimersans jugement et en toute liberté.Un débat s'en est suivi avec lesdélégués.  Tous appellent et espè-rent des recommandations concrè-tes qui augmenteront la sécuritéde l'ensemble des intervenants,principalement dans les unités detraitement intensif.

Présentation de la campagneCSN Et si on avançait.Luc Bastien, vice-président de larégion de Montréal, Laval etGrand-Nord à la FSSS est venu

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Compte-rendu du conseil syndicaldu 13 novembre 2013

Par Eric ClermontLe 13 novembre, les délégués de service de l'Institut se sont réunis pour une autre journée de réflexion,d'échanges et de débats.  Plus d'une quarantaine de délégués et de représentants des comités étaient pré-sents.  Nous vous résumons les principaux points abordés lors de cette journée .

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présenter la campagne Et si onavançait  : le progrès socialdépend de nous.

Cette campagne vise à étendre ladiscussion sur les enjeux sociauximportants à l’ensemble de la po-pulation afin de ne pas laisser lechamp libre aux portes paroles desorganisations patronales et desmilieux financiers. La campagnese décline en 4 thèmes :

- Assurer un revenu décenttout au long de la vie

- Miser sur un développe-ment économique et dura-ble

- Maintenir et développernos services publics

- Renforcer la démocratie etla participation citoyenne

La présentation vidéo de cettecampagne sera bientôt disponiblesur notre site web.

Négociation nationale 2015: priorité sur les salaires! Nousavons récemment mis en ligne surnotre page Facebook deux courtsvidéos qui résument clairement lapolitique salariale de la FSSS dansle secteur public. Vous serezd’ailleurs appelés dans les pro-chains mois à vous prononcer enassemblée générale sur cette prio-rité de négociation.

Harcèlement psychologiqueCaroline Goulet, psychologue dutravail et des organisations,conseillère en santépsychologique au travail modulePrévention Santé SécuritéEnvironnement, SRT CSN estvenue nous faire un exposéextrêmement intéressant etinstructif sur les problématiquesde harcèlement psychologique enmilieu de travail. Elle a, entreautres, bien expliqué les balisesjuridiques entourant leharcèlement psychologique autravail en milieu syndiqué. Ainsi,cinq conditions doivent êtreréunies avant de conclure auharcèlement :

- Une conduite vexatoire

- Des paroles, des gestes oudes comportementshostiles ou non désirés

- Des actions répétées

- L’atteinte à la dignité ou àl’intégrité

- Un milieu de travail rendunéfaste pour la victime.

Toutefois, une seule conduitegrave peut aussi être considéréecomme du harcèlementpsychologique si elle porteatteinte à la dignité ou à l’intégritéde la personne et qu’elle a unimpact nocif durable.

Caroline Goulet nous a permis depublier sa présentation Powerpoint Harcèlement psychologiqueau travail : enjeux actuels etactions syndicales sur notre siteweb. Consultez-le!Localement, nous sommes endiscussion avec l'employeur afinde trouver une mécanique dutraitement des plaintes dans lescas de harcèlement.  Nouscherchons à ce que les enquêtes etla médiation soient traitées parune instance extérieure afind’éviter que personne(l’employeur) ne se retrouve dansla position de juge et de partie.La journée du 13 novembre en futune d’information et de débatsenrichissants. Nous tenons àremercier nos délégué(e)s pourleur présence et leur participationactive aux débats et discussions.Notre prochain conseil syndicaldevrait avoir lieu au mois de mai2014. Pour les travailleuses ettravailleurs qui voudraient yparticiper, rappelons que quelquespostes de délégué(e)s sontvacants, notamment chez lesprofessionnels. Communiquezavec Éric Clermont ou PhilipeLeroux au poste 2886 si fairepartie du conseil syndical vousintéresse.

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Le 29 octobre dernier, nous avonssoumis un projet d’entente-cadrelors de l’assemblée de la catégorie4. Depuis plus d’un an que l’em-ployeur nous dit qu’il est favora-ble, mais rien n’avance. Nousavons donc pris l’initiative en es-pérant accélérer le dossier.

Rappelons que ce projet d’ententedéfinit les paramètres prévus à laconvention collective pour accé-der à une semaine de 4 jours. Parcontre, chaque demande doit êtreadressée à son supérieur immédiatet faire l’objet d’une entente indi-viduelle. L’entente de la semainede 4 jours est d’une durée d’un an

renouvelable et que les partiespeuvent y mettre fin avec un préa-vis de 60 jours. L’ensemble desententes individuelles doit êtreapprouvé par le syndicat et les res-sources humaines. Vous pouvezretrouver le projet d’entente surnotre site web dans l’onglet « ca-tégorie 4 ».

Semaine de 4 jours dans la catégorie 4Le syndicat dépose un projetd’entente-cadre

Affichage d’un poste syndicable non syndiqué (SNS)au bureau de santéMécontentement et frustrationdans le secteur bureauPlusieurs travailleuses du secteurbureau ont déferlé au bureau syn-dical il y a quelques semainespour dénoncer l’affichage d’unetechnicienne en administrationSNS au départ avec des critèresque personne ne possède et quibloquent l’accès à ce poste.L’employeur a revu le critère ex-périence de 2 ans dans le bureaude santé.

Rappelons que plusieurs d’entreelles ont complété une formationde technicienne en administration

dans un programme de reconnais-sance des acquis. Mais là où lebât blesse, c’est d’en faire un pos-te SNS, ce qui, à notre avis, n’estpas justifié.

Nous avons déposé une pétitionaux ressources humaines et à ladotation afin que ce poste rede-vienne syndiqué et qu’il soit ac-cessible à l’ensemble destravailleuses qui répondent auxexigences normales de la tâche.Le syndicat contestera ce postepar un grief en vertu de l’article

39 du Code du travail lorsqu’ilsera octroyé.

La reconnaissance des gens quitravaillent pour l’Institut passeaussi par l’accessibilité aux posteset la perspective d’améliorer sonsort au sein de l’organisation. Lemessage envoyé par l’employeuret reçu par les travailleuses dusecteur bureau qui ont fait le pro-gramme de reconnaissance desacquis est simple : « Votre cour neservira à rien… et l’ancienneté çase contourne ».

Merci!La disparation du restaurant est d’une grande tristesse. La direction n’a jamais saisi (ou voulut saisir) le symbo-le important que représentait le restaurant pour la communauté de l’Institut. Il en portera l’odieux pendantlongtemps.

Malgré ces circonstances désolantes, nous tenons à souligner l’apport de l’ensemble des travailleuses et tra-vailleurs qui ont travaillé et côtoyé ce milieu rempli de vie. Un merci très particulier à ceux qui ont tenu ce lieuà bout de bras par leur présence et la qualité de leur travail. Édith Simard, Louise Lizotte, Lucie De Grandpréet France Jalbert, ainsi que plusieurs listes de rappel au cours des années. .

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Processus d’enquête dans le cas de harcèlementUn souci de transparenceDernièrement, les ressources hu-maines invitaient les syndicats(FIQ, CSN) et les représentants del’AGESS (cadres) pour élaborerune procédure de traitement desplaintes dans le cas de harcèle-ment. Ce n’est pas la premièrefois que l’organisation veut sedonner les moyens de traiter de

cette délicate question. Il y a déjà10 ans qu’une politique existe,mais elle est un peu dépassée etpeu efficace dans le traitementd’une plainte.

Le STTLHL cherche une démar-che plus transparente et objective.Nous proposons que les enquêtes

et médiations soient assumées parune « instance externe » (à préci-ser) pour assurer une plus grandeneutralité. Les ressources humai-nes ne devraient plus être juge etpartie dans une telle démarche.

D’autres rencontres sont à prévoir.

Organisation du travail à la buanderieUne parole de trop!Dans le cadre des compressionsbudgétaires, l’employeur a annon-cé en avril 2013 l’abolition duposte de couturière. Dernière-ment, Monsieur Alain Doston,coordonnateur des activités d’hô-tellerie, a réuni lestravailleurs(euses) de la buanderiepour les informer de la nouvelle

organisation du travail dans le ser-vice suite à cette abolition. Mon-sieur s’est permis d’affirmer quecette réorganisation avait été vali-dée avec le syndicat!! Précisonsque JAMAIS le syndicat n’a étéconsulté dans ce dossier et qu’ilfaut être légèrement effronté de

nous utiliser pour faire passer unmessage.

Nous avons dénoncé ce manqued’éthique au bureau des relationsde travail.

L’entretien des ressources d’hébergementLes ASSS ne sont pas des préposésà l’entretien sanitaireLes ASSS de nuit ont reçu desnouvelles descriptions de tâchesoù il est inclus des tâches d’entre-tien sanitaire. Deux ASSS ontreçu spécifiquement des tâchesd’entretien où l’employeur en pro-fite pour multiplier leurs tâches.Là encore, les ASSS ont reçu cestâches avec une mention écriteque le syndicat a accordé son ac-cord à ces nouvelles tâches. Non,mais, s’en est devenu une habitu-de…

Le plus beau dans cette histoire,c’est que le syndicat demande àl’employeur depuis plus de 4 ansde déposer les tâches des ASSS denuit afin que nous puissions vali-der les tâches d’entretien. Ce dos-sier a passé dans plusieurs mainset, comme par magie, tout est can-né d’avance sans aucune consulta-tion.

La vision du syndicat dans ce dos-sier est fort simple. La tâche prin-cipale des ASSS de nuit est de

veillé à la surveillance, à la sécuri-té des lieux et de répondre auxbesoins des résidents. Bien sûr,ils peuvent effectuer des tâchesménagères « domestiques » encomplément de leur travail, maispas une tâche d’entretien ménagermur à mur. Les résidents ont droità une certaine quiétude la nuit etl’attention des ASSS doit êtreaxée sur eux… pas au nettoyagedes toilettes!

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● Sécuriser le revenu tout au long de la vie

● Miser sur un développement économique et durable

● Maintenir et développer nos services publics

● Renforcer la démocratie et la participation citoyenne

CAMPAGNE CSN

L'exécutif du STTLHLVous souhaite de

Joyeuses FêtesSolidaires!