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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN 200 FCFA www.adiac-congo.com CONGO N° 2317 - MERCREDI 27 MAI 2015 Au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République, hier, dans le cadre des consultations entreprises avec les forces vives de la nation depuis le 20 mai dernier, le président de l’Assemblée nationale a envisagé la convocation d’une session extraordinaire de la Chambre basse du Parlement. Justin Koumba, qui n’a pas voulu engager son institu- tion sans l’avoir consultée, a estimé qu’à cette occasion, les députés pourront débattre et se déterminer sur la question relative à la réforme des Institutions de la Ré- publique. « Il me faut, après avoir écouté le président de la Ré- publique, consulter notre base, à savoir la plénière de notre chambre, et dans ce cadre, nous allons organiser certainement une session extraordinaire pour débattre de cette question, et le point de vue de l’Assemblée na- tionale sera dégagé à cette occasion », a notamment dé- claré Justin Koumba. Page 2 RÉFORME DES INSTITUTIONS Vers la convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale Justin Koumba Le XVI e sommet de la Commission économique des États d’Afrique centrale (Cééac) a entériné le re- tour du Rwanda dans la famille des onze pays membres de cet espace communautaire, après huit ans d’absence. « La Cééac nous a manqué parce que le Rwanda est un pays à cheval entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est. Nous avons gardé des relations très proches avec des pays membres », avait d’ores et déjà déclaré son ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, le 27 octobre à Pointe-Noire à l’occasion de l’exer- cice militaire « Loango 2014 ». L’intégration du Rwanda dans cet espace coïncide avec les réformes envisagées au sein de cette orga- nisation au regard des défis ma- jeurs qui l’attendent, tant dans le domaine sécuritaire, du dévelop- pement économique que de l’inté- gration. Page 10 AFRIQUE CENTRALE Le Rwanda réintègre la Cééac Interdits de commercialisation et d’utilisation par décret n° 2011-485 du 20 juillet 2011, les sachets en plastique refont surface à Pointe-Noire mais aussi dans plusieurs villes du Congo. Dans la capitale économique tout comme à Brazzaville en passant par Doli- sie où l’eau, le yaourt, la glace à sucer, le gingembre ou le Bissap, emballés dans ses supports, sont visibles dans les marchés et aux arrêts de bus. Pour tromper la vigilance des services habilités, grossistes et détaillants de ces produits interdits utilisent un langage codé en adoptant une nouvelle appellation, tels que Niawou (Chat) pour désigner le sachet. Page 15 POINTE-NOIRE Les sacs en plastiques refont surface dans les marchés SOMMAIRE CONCOURS D’ENTRÉE EN 6 E 34.029 candidats inscrits cette année à Brazzaville Page 7 ENVIRONNEMENT Le WWF-Italie appelle à sauver le gorille du Bassin du Congo Page 9 EDITORIAL Éduquer, former … Page 2

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Les Dépêches

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  • L A C T U A L I T A U Q U O T I D I E N

    200 FCFA www.adiac-congo.com

    CONGO

    N 2317 - MERCREDI 27 MAI 2015

    Au sortir de laudience que lui a accorde le prsident de la Rpublique, hier, dans le cadre des consultations entreprises avec les forces vives de la nation depuis le 20 mai dernier, le prsident de lAssemble nationale a envisag la convocation dune session extraordinaire de la Chambre basse du Parlement. Justin Koumba, qui na pas voulu engager son institu-tion sans lavoir consulte, a estim qu cette occasion, les dputs pourront dbattre et se dterminer sur la question relative la rforme des Institutions de la R-publique. Il me faut, aprs avoir cout le prsident de la R-publique, consulter notre base, savoir la plnire de notre chambre, et dans ce cadre, nous allons organiser certainement une session extraordinaire pour dbattre de cette question, et le point de vue de lAssemble na-tionale sera dgag cette occasion , a notamment d-clar Justin Koumba.

    Page 2

    RFORME DES INSTITUTIONS

    Vers la convocation dune session

    extraordinaire de lAssemble nationale

    Justin Koumba

    Le XVIe sommet de la Commission conomique des tats dAfrique centrale (Cac) a entrin le re-tour du Rwanda dans la famille des onze pays membres de cet espace communautaire, aprs huit ans dabsence. La Cac nous a manqu parce que le Rwanda est un pays

    cheval entre lAfrique centrale et lAfrique de lEst. Nous avons gard des relations trs proches avec des pays membres , avait dores et dj dclar son ministre des Affaires trangres, Louise Mushikiwabo, le 27 octobre Pointe-Noire loccasion de lexer-cice militaire Loango 2014 .

    Lintgration du Rwanda dans cet espace concide avec les rformes envisages au sein de cette orga-nisation au regard des dfis ma-jeurs qui lattendent, tant dans le domaine scuritaire, du dvelop-pement conomique que de lint-gration.

    Page 10

    AFRIQUE CENTRALE

    Le Rwanda rintgre la CacInterdits de commercialisation et dutilisation par dcret n 2011-485 du 20 juillet 2011, les sachets en plastique refont surface Pointe-Noire mais aussi dans plusieurs villes du Congo. Dans la capitale conomique tout comme Brazzaville en passant par Doli-sie o leau, le yaourt, la glace sucer, le gingembre ou le Bissap, emballs dans ses supports, sont visibles dans les marchs et aux arrts de bus. Pour tromper la vigilance des services habilits, grossistes et dtaillants de ces produits interdits utilisent un langage cod en adoptant une nouvelle appellation, tels que Niawou (Chat) pour dsigner le sachet.

    Page 15

    POINTE-NOIRE

    Les sacs en plastiques refont surface dans les marchs

    SOMMAIRECONCOURS DENTRE EN 6E

    34.029 candidats inscrits cette anne Brazzaville

    Page 7

    ENVIRONNEMENT

    Le WWF-Italie appelle sauver le gorille du Bassin du Congo

    Page 9

    EDITORIAL

    duquer, former Page 2

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E2 | POLITIQUE

    LES DPCHES DE BRAZZAVILLELes Dpches de Brazzaville sont une publication de lAgence dInformation dAfrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

    DIRECTIONDirecteur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrtariat : Rassa Angombo

    RDACTIONSDirecteur des rdactions : mile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothque : Sandra IgnamoutSecrtaire des rdactions : Jocelyn Francis WaboutSecrtaire des rdactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

    RDACTION DE BRAZZAVILLERdacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina, Thierry NoungouService Socit : Parfait Wilfried Douniama (chef de service) Guillaume Ondz, Fortun Ibara, Lydie Gisle OkoService Politique : Roger Ngomb (chef de service), Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService conomie : Nancy France Loutou-mba (chef de service) ; Lopelle Mboussa

    Gassia, Firmin OyService International : Nestor NGampoula(chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service),Hermione Dsire Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Elou (chef de service), Rominique Nerplat MakayaService Enqute : Quentin Loubou (chef de service), Rock NgassakysChronique littraire : Meryll Mezath (chef de service), Luce Jennyfer Mianzou-kouta, Durly Emilia Gankama

    RDACTION DE POINTE-NOIRERdacteur en chef : Faustin AkonoLucie Prisca Condhet NZinga, Herv BriceMampouya, Charlem La Legnoki,Prosper Mabonzo, Sverin IbaraCommercial : Mlaine EtaBureau de Pointe-Noire : Av. Germain Bikoumat : Immeuble Les Palmiers ( ct de la Radio-CongoPointe-Noire). Tl. (+242) 06 963 31 34

    RDACTION DE KINSHASADirecteur de lAgence : Ange PongaultChef dAgence: Nana LondoleRdacteur en chef : Jules Tambwe ItagaliCoordonateur : Alain Diassoconomie : Laurent Essolomwa, Gypsie Ossa

    Socit : Lucien Dianzenza, Aline NzuziSports : Martin EnyimoRelations publiques : Adrienne LondoleService commercial : Marcel Myande, Stella BopeComptabilit et administration : LukomboCaisse : Blandine KapingaDistribution et vente : Jean Lesly GogaBureau de Kinshasa : Colonel Ebeya n1430, commune de la Gombe / Kinshasa - RDC - Tl. (+243) 015 166 200Rdaction de Dolisie : Lucien Mpama

    MAQUETTEEudes Banzouzi (chef de service)Cyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa, Stanislas Okassou

    INTERNATIONALDirectrice: Bndicte de CapleAdjoint la direction : Christian BalendeCoordination : Rose-Marie BouboutouRdaction : Rose-Marie Bouboutou, Camille Delourme, Nol Ndong, Marie-Alfred NgomaAdminstration : Batrice Ysnel

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    GALERIE CONGO BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie PongaultHlne Ntsiba (chef de service), Sorel Eta, Astrid Balimba

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    Bureau de Paris (France) / 38 rue Vaneau75007 Paris/Tl. : (+33) 1 45 51 09 80

    DITORIAL

    Au-del mme du simple bon sens lactualit se charge tous les jours de dmontrer que lignorance est le pire des dfauts dont souffrent les socits modernes, Car cest en maintenant les femmes et les hommes dans un dsert intellectuel que les extrmistes de tous bords parviennent imposer la loi fonde sur la violence qui les inspire. Nous en avons une preuve tragique et quotidienne avec la secte Boko Haram, au Nigria, qui ne cesse datta-quer des coles, de tuer des jeunes sans le moindre respect pour la vie humaine, avec la volont affiche de prosprer sur lignorance individuelle et collective.

    Un tel comportement confirme ce que chacun de nous sait au trfonds de lui-mme, savoir que la vritable cl du progrs est le savoir. Non pas le savoir sophistiqu qui per-met lavance continue de la science et de la technique, mais le simple savoir qui permet chacun de lire, dcrire, dapprendre, dchanger et donc de prendre le jour venu la place qui lui revient au sein de la soci-t laquelle il appartient.

    Il est vident, pour qui veut bien regarder la vrit en face, que la cl du progrs, mais aussi la cl de la paix civile, rside dans lducation, lapprentissage, la formation des nouvelles gnrations. Ces gnrations que cherchent prcisment maintenir dans lignorance les fanatiques qui, sur tous les continents et au nom de Dieu, dAllah ou de Mahomet, sem-ploient bloquer tout accs la connaissance dans le seul but de maintenir leur pouvoir criminel.

    Les pays comme le ntre ont fait de faon vidente le pari inverse et chacun dentre nous doit sen fliciter. Mais ils sont loin davoir atteint les objectifs quils staient fixs lorsquils posrent les bases dun puissant appareil duca-tif. Et dans le moment prsent, o les moyens financiers disponibles diminuent de faon radicale, la tentation risque dtre forte de rduire cet engagement collectif. Cest pour-quoi il convient de dire haut et fort que lenseignement pri-maire, secondaire, technique et suprieur doit tre prser-v tout prix, que loin de se rduire leffort national doit encore se renforcer, si nous voulons du moins que demain la paix continue de rgner chez nous.

    duquer, former

    Les Dpches de Brazzaville

    duquer, former Ancien ministre dtat de la premire Rpublique du Congo, Isaac Ibouanga a eu ses quatre-vingts ans dge cette anne. LAssociation des anciens ministres du Congo a organis le 23 mai une soire dansante son honneur, Brazzaville.

    Notre mentalit dAfricain bantou a souvent offert la mort une place presqugale la vie. Nous avons fait le choix de placer la vie au-des-sus de la mort pour que nos visages rayonnent ce soir de joie et de sympathie lgard de notre doyen , a

    dclar le prsident de cette organisation, Hbert Kakoula Kadi, dans une dmarche de sublimation de la vie au dtri-ment de la mort. Itinraire dun illustre Isaac Ibouanga est le der-nier serviteur en vie du gouvernement de la pre-mire Rpublique du Congo. Ctait le plus jeune mi-nistre de son temps et mme

    jusquaujourdhui, moins que ma mmoire me tra-hisse. Nous avons dcid de lui faire cet honneur de son vivant au lieu dattendre les oraisons funbres quand il sera mort . N en 1935 Mossendjo dans le dpartement du Niari, Isaac

    Ibouanga est de la premire promotion de lcole des ins-tituteurs de Mbounda, Doli-sie. Avant quil ne soit nomm ministre dtat vingt-cinq ans, en 1959, il a servi comme enseignant dans les coles de son dpartement natal.Aprs avoir pass dun minis-tre un autre, Isaac Ibouanga a galement travaill la com-pagnie arienne panafricaine Air Afrique avant dtre nom-

    m conseiller technique la Chambre de commerce et din-dustrie de Libreville au Gabon.Prsent cette crmonie, Isaac Ibouanga a salu cet honneur que les anciens mi-nistres congolais lui ont fait en organisant une soire dan-sante. Il a souhait longue vie leur association dont il a lou les initiatives. Notons que cette soire dansante sest droule en prsence de la Premire femme ministre du Congo, milie Manima. Une soire anime par lorchestre Les Bantous de la capitale.

    Hommage un ancien mi-

    nistre dcd...

    Le dimanche 24 mai, lasso-ciation des anciens ministres a sollicit une messe dac-tion de grce la Cathdrale Sacr Cur de Brazzaville en mmoire de lancien mi-nistre Simon Pierre Kikoun-ga Ngot, dcd il y a prs de trois mois. Lofficiant du jour a reconnu les mrites de cet illustre serviteur de la Rpu-blique et a exhort les jeunes suivre lexemple de ces an-ciens patriotes qui ont marqu de leur empreinte lhistoire du Congo. Il a lou, par ailleurs, linitiative de lassociation des anciens ministres du Congo pour sa reconnaissance lgard des dignes fils du pays. Cette messe daction de grce a concid avec la clbra-tion de la Pentecte, fte de lglise catholique marquant le cinquantime jour aprs la Pque.

    Roger Ngomb

    JUBIL

    Les anciens ministres unis autour dIsaac Ibouanga

    Isaac Ibouanga

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E POLITIQUE / CONOMIE | 3. . .

    la faveur dune confrence de presse quils ont anime le 25 mai Brazzaville, les dirigeants du Congrs africain pour le progrs (CAP), parti dopposition, savoir Jean Itadi et Christophe Moukouk, dsapprouvent linitiative du prsident de la Rpublique deffectuer des consultaions nationales ou politiques.

    Pour le Cap, au lieu dinitier des consultations, le chef de ltat aurait directement convoqu un dialogue national inclusif qui aurait permis de construire en-semble un compromis national sur les conditions permissives dune lection prsidentielle libre, transparente, quitable pour une alternance dmocra-tique apaise en 2016.

    Consultation nest pas dialogue

    Rpondant aux questions de la presse, le prsident de ce parti, Jean Itadi, a dabord fait la dif-

    frence entre une consultation et un dialogue. La consulta-tion, a-t-il rappel, cest locca-sion de donner un avis dont on peut tenir compte ou non. Par contre, le dialogue est quili-br, il suppose changes, mise en commun des ides et peut mme aboutir des conclusions concertes. La concertation, cest autre chose a-t-il ajout en substance.

    Pourquoi avoir refus loffre

    du prsident de la Rpu-

    blique ? Parce que nous devinions bien qu cette occasion, le chef de ltat allait aborder la question du changement de la constitution comme sil avait le droit et les prrogatives de se placer au-dessus. Le chef de ltat, linstitution prsidence de la Rpublique, est une ins-titution insre, intgre la constitution ; elle nest pas

    au-dessus, le chef de ltat est partie prenante, il est acteur comme les autres. Nous ne pou-vions pas laccompagner dans cette dmarche qui pourrait aboutir la conclusion sui-vante : jai consult les uns et les autres, il y a eu une minori-t contre la majorit, je fais un rfrendum , a prcis Jean Itadi.

    Refuser les consultations nest-

    ce pas prner la guerre ?

    Jean Itadi ragit : On ne peut pas penser que le fait que lop-position exprime un point de vue diffrent, divergent davec celui du pouvoir, cest prparer la guerre. Notre refus nest pas la volont daller en guerre, nous sommes des hommes de paix, nous voulons lalternance dmo-cratique apaise et nous voulons nous donner les moyens pour cela parce que le Congo le mrite bien.

    Jean Jacques Koubemba

    CONSULTATIONS NATIONALES

    Jean Itadi : Notre refus des consultations nest pas une menace de guerre

    Lengagement est pris par Cuba dont une dlgation compose des spcialistes en fort, faune sauvage et jardin botanique sjournent du 25 au 1er juin au Congo. Leur mission : valuer les possibilits de rhabiliter le parc zoologique de la ville capitale, abandonne depuis plus de quinze ans.

    Le sujet a domin les changes entre le chef de la dlgation cubaine, Jose Antonio Buides Cazanas et le directeur de cabi-net du ministre du Dveloppe-ment durable et de lconomie forestire, Michel Elenga, le 26 mai Brazzaville. Outre le renforcement des relations qui existent dj entre nos deux pays, nous trouvons beaucoup dintrt cooprer avec vous, car nous sommes en train de restructurer notre pays , a in-diqu le chef de la dlgation.En dehors du parc zoologique refaire, un jardin botanique sera galement cr Brazzaville. Ainsi, pour permettre ces sp-cialistes de se faire une ide des rserves naturelles que possde le pays, une srie de visites est prvue sur quelques sites : la fo-

    rt de la Patte dOie et celle de lex-Orstom.Le Mont Barnier de la Blaide, la rserve naturelle gorilles de Lsio Louna 130 km au nord de Brazzaville ainsi que les plan-tations ralises dans le cadre du Programme national daffo-restation et de reboisement Bambou Mingali au PK45 feront aussi lobjet des visites.

    Au-del des projets voqus, les experts cubains profite-ront de leur sjour pour rdi-ger les modalits de mise en uvre dun projet commun que leur pays dveloppent avec le Congo dans le cadre du reboise-ment de la Rpublique Hatienne. Nous aurons besoin dexperts congolais, car il est reconnu au niveau mondial que le Congo a une grande exprience dans le domaine de planting darbres , a soulign Jos Antonio Buides Cazanas.En rappel, le ministre Henri Djombo avait sjourn Cuba en juillet 2014. En dehors de la fo-rt, la sant est lautre domaine fort des relations entre les deux pays plus de 1500 tudiants congolais en formation la havane.

    Lopellle Mboussa Gassia

    Michel Elenga au centre lors de laudience avec les spcialistes cubains

    COOPRATION

    Les Brazzavillois pourraient retrouver leur parc zoologique

    Au sortir de laudience que lui a accorde le prsident de la Rpublique, hier, dans le cadre des consultations entreprises avec les forces vives de la nation depuis le 20 mai dernier, le prsident de lAssemble nationale a envisag la convocation dune session extraordinaire de la chambre basse du Parlement.

    Justin Koumba a estim qu cette occasion, les dputs pourront dbattre et se dterminer sur la question relative la rforme des Institutions de la Rpublique. Il me faut, aprs avoir cout le prsident de la Rpublique, consulter notre base, savoir la plnire de notre chambre, et dans ce cadre, nous allons organiser certainement une session extraordinaire pour dbattre de cette question, et le point de vue de lAssemble nationale sera dgage cette occasion , a notamment dclar

    Justin Koumba.Reu son tour, en sa qualit dancien prsident de la Rpu-blique, Jacques Joachim Yhombi Opango, qui tait accompagne de sa femme, Marie-Nolle Yhom-bi Opango, ne sest pas prt aux questions des journalistes. Par contre, son parti, le Rassemble-ment pour la dmocratie et le dveloppement (RDD), dont une dlgation sera reue ce 27 mai par le prsident de la Rpublique pourrait se prononcer, une fois pour toutes, sur la question. Il y a quelques semaines, le RDD qui

    est en froid avec le Parti congo-lais du travail, principal parti de la majorit prsidentielle, dont il est li par un accord de partenariat, disait prendre ses distances avec celui-ci, refusant de cautionner un ventuel changement de la Constitution.Tout comme lancien chef de ltat, le prsident du Mouvement pour les intrts des Congolais et le Salut (MIS), Ernest Bonaven-ture Mizidy Bavoueza, candidat malheureux llection prsiden-tielle de 2009 a prfr garder le mutisme sa sortie daudience avec le prsident de la Rpu-blique. ce jour, sa formation politique na pas officiellement pris position sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002.Par contre, le prsident de la Jeu-nesse unie pour la Rpublique (JUR), Brillant Miamissa, qui sest flicit de linitiative des consultations en cours a souhai-t quun dialogue runissant tous les acteurs politiques se tienne et permette des changes sereins sur lavenir des institutions de la Rpublique. Message rpt sur le mme ton par le prsident du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Exauc Ngabili Ebam, qui dit avoir profit de son entre-tien avec le chef de ltat pour voquer les problmes auxquels la jeunesse congolaise fait face : lemploi des jeunes, le recru-tement de ces derniers dans la Fonction publique, soutenir la cration des entreprises par les jeunes, amliorer les conditions

    RFORME DES INSTITUTIONS PUBLIQUES

    LAssemble nationale sur le point dtre consultede leur employabilit par les en-treprises uvrant au Congo, la prsence des jeunes dans les sphres de prise de dcisions. Le CNJ demande galement son institutionnalisation par dcret prsidentiel, et refuse de voir les politiques instrumentaliser la jeunesse quil invite par ailleurs avoir un comportement civique afin de prserver le climat de quitude qui rgne dans le pays.Le dialogue, tel a galement t le souhait de Maurice Kinoko et de Mdard Moussodia. Dirigeants respectifs des partis et groupe-ments politiques du centre et du Parti pour lunit, la libert et le progrs (PULP), ils ont tous les deux dclar tre favorables au changement de la Constitution du 20 janvier 2002, pourvu que le dialogue quils appellent de leurs vux permette dy parvenir au-tour dun consensus national.Lassociation des dfenseurs et

    messagers de la paix, conduite par son prsident, Aim Bemb, a boucl la srie des audiences en appelant au changement de la Constitution et la prservation de la tranquillit. Elle a expos au prsident de la Rpublique ses ac-tions sociales en faveur de lam-lioration des conditions de vie des populations, travers notamment le forage de puits dans certains quartiers de Brazzaville et reu du chef de ltat lencouragement poursuivre dans ce sens. Au nombre des personnalits, d-lgations de partis et de la socit civile attendues pour tre reues ce 27 mai par le prsident de la Rpublique, il y aura lancien mi-nistre Martin Mbri, le Rassem-blement pour la dmocratie et le dveloppement, le conseil des glises de rveil, le conseil isla-mique.

    Gankama NSiah

    et Roger Ngomb

    Denis Sassou NGuesso et Jacques Joachim Yhombi Opango

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E4 | CONOMIE / ANNONCE

    Articles 36 et 37, acte uniforme portant organisation des procdures collectives dapurement du passif)Jugement en rglement prventif : Socit Equateur Tlcom CongoSocit Equateur Tlcom Congo, en sigle ETC, Socit anonyme avec Prsident Directeur Gnral, au capital de 1.010.000.000 de francs CFA, dont le sige social est sis 35, Avenue William Guynnet-centre ville, Brazzaville, Rpublique du Congo, immatricule au RCCM sous le n CG/BZV/09B1814 du 03 janvier 2009 ;Aux termes dune requte en rglement prventif, le Tribunal de Commerce de Brazzaville a rendu en date du 07 avril 2015, le jugement rpertori sous le n034, rle n123bis anne 2014 dont le dispositif est le suivant : Statuant en audience non publique, contradictoirement, en matire commerciale, en premier ressort; Prononce le rglement prventif de la socit Equateur Tlcom Congo ;Constate que la socit MTN Congo SA et la Socit Equateur Tlcom Congo ont conclu un concordatde vente rmr portant sur les sites GSM, proprit de la Socit Equateur Tlcom Congo ;Dit que ce contrat intgre loffre de concordat propos par Equateur Tlcom Congo ;Homologue ledit concordat en toutes ses mesures ;Fixe la dure du concordat deux ans ;Dit que ce dlai court compter de la dernire date de signification de la prsente dcision au derniercrancier dsign par le dbiteur ; laquelle signification aura lieu au plus tard le 15 mai 2015 ;Mets fin la mission du Cabinet RAINBOW FINANCE ; expert ayant eu pour mission de faire un rapportsur la situation conomique et financire de la socit Equateur Tlcom Congo ;Dsigne ainsi quil suit les organes chargs de surveiller lexcution du rglement prventif ;Syndic : Cabinet dexpertise comptable DCI ;Juge Commissaire : Madame Christine NGOMA MANIONGUI ;Dit que la prsente dcision sera publie dans les conditions prvues aux articles 36 et 37 de lActe

    uniforme portant procdures collectives dapurement du passif ;Dit enfin que leffectivit de cette publicit doit tre vrifie par le syndic qui a aussi la charge dinscrirela prsente dcision conformment aux dispositions organisant la publicit foncire ;Dit enfin que la prsente dcision est, de plein droit, excutoire par provision ;Mets les dpens la charge de la socit EQUATEUR TELECOM CONGO ; AVERTISSEMENT AUX CREANCIERSLes cranciers doivent produire leurs crances auprs du syndic conformment aux dispositions de larticle 78 de lacte uniforme portant organisation des procdures collectives dapurement du passif A partir de la dcision douverture et jusqu lexpiration dun dlai de trente jours suivant la deuxime insertion dans un journal dannonces lgales prvu par larticle 36 ci-dessus, ou suivant celle faite au journal officiel prvue par larticle 37 ci-dessus, lorsque celle-ci est obligatoire, tous les cranciers chirographaires ou munis de srets composant la masse doivent, sous peine de forclusion, produire leurs crances auprs du syndic. Ce dlai est de soixante jours pour les cranciers domicilis hors du territoire national o la proc-dure collective a t ouverte.La mme obligation est faite au crancier qui, muni dun titre de crance, a introduit, avant la dcision douverture une procdure en condamnation en vertu dun titre ou, dfaut dun titre, pour faire reconnatre son droit.Les titulaires dun droit de revendication doivent galement produire en prcisant sils entendent exercer leur droit de revendication. A dfaut de cette prcision, ils sont considrs comme cranciers chirographaires.

    Cour dappel de BrazzavilleTribunal de commerce de Brazzaville

    Cabinet du greffier en chef

    INSERTION LGALE

    Lopration du recensement gnral de lagriculture (RGA) souvre sur nouvelle tape, celle de la transcription des informations recueillies sur le terrain. Pour ce travail, un btiment a t construit dans lenceinte de la direction de la radio rurale, pour coordonner toutes les actions programmes sur trois ans.

    Le ministre de lAgricultu-re et de llevage, Rigobert Maboundou, a remis le 26 mai Brazzaville, les clefs du bti-ment au directeur gnral de lagriculture, coordonnateur du RGA, un projet en parte-nariat avec lorganisation des Nations unies pour lalimen-tation et lagriculture (Fao).Cette opration est trs im-portante, car il sagit pour le

    Congo, de mettre jour ses donnes statistiques, vieilles de plus de 30 ans. La collecte des donnes a dur deux mois. Le tour revient au d-pouillement afin de saisir les donnes recueillies sur le terrain. La phase thma-tique interviendra plus tard. Nous sommes encore loin des rsultats dfinitifs () notre pays retrouve les fon-

    damentaux de la politique agricole qui doit se faire tous les dix ans , a soulign le ministre.Aprs le passage du ministre, tous les oprateurs et opra-trices de saisis se sont mis louvrage. Le travail consiste inscrire les informations glanes, selon un modle, en utilisant des programmes configurs. La tche durera trois mois et les quipes se-ront alternes. Cette collecte de donnes sest droule sur toute ltendue du territoire natio-

    nal. Elle devrait aboutir un dnombrement exhaustif de toutes les exploitations agro-pastorales et sylvicoles. Le recensement concerne toutes les composantes et tous les acteurs du secteur rural (agri-culture, levage, pche, syl-viculture et lagroforesterie). Les informations recueillies portent sur la gographie, les conditions socio-cono-miques, les infrastructures et services communautaires, les potentialits, les contraintes, les vocations, lattractivit et les perspectives de dvelop-pement.Conduit en partenariat entre le ministre de lAgricultu-re et de llevage et la FAO,

    le RGA ncessite plus de 4 milliards Fcfa. Le gouverne-ment dtient dj 60% de sa contribution. La FAO a dj mobilis ses 206 millions FCfa en tant que partenaire technique.Au-del dune simple collecte de donnes, ce recensement se prsente comme un puis-sant levier pour lefficacit de la dcision publique. Sou-lignons que le chantier de construction du btiment du projet RGA a dur sept mois au lieu de trois mois comme il avait t prvu. Dmarr en novembre 2014, le cot des travaux est estim 38.350.000 FCfa.Nancy France Loutoumba

    DVELOPPEMENT RURAL

    Un btiment pour le Projet Recensement gnral de lagriculture

    Entre principale du btiment, photo Adiac

    Rigobert Maboundou lanant la deuxime phase du RGA

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E CONOMIE | 5

    IDES- FORCES, SUJETS EN DBAT

    Anecdotes, petites phrases, cris du coeur et coups de gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique se propose de slectionner les ides les plus saillantes qui font la force des dbats de socit

    CE QUILS ONT DIT AU SUJET DES CONSUL-

    TATIONS INITIES PAR LE PRSIDENT

    DE LA RPUBLIQUE (1ERE PARTIE)

    Les mouvements radicaux qui ont refus de

    rencontrer le prsident de la Rpublique assu-

    meront les retombes de leur dcision.

    Valre Mabiala Mapa, centre gauche.

    Nous ne sommes pas partis aux consulta-

    tions parce que nous ne sommes pas appels

    au dialogue. La consultation nest pas un

    dialogue. Vous mettez un avis mais vous ne

    dcidez de rien.

    Jean Itadi, Congrs africain pour le progrs (CAP),

    opposition, Le Patriote N332 du 26 mai 2015

    Nos solutions sont dans le respect de lordre

    constitutionnel auquel tient le McddiOn ne

    cre pas un parti politique pour faire la figu-

    ration, mais pour la conqute du pouvoir.

    Guy Brice Parfait Kollas, Mcddi, Majorit prsidentielle.

    Il n y a ni ambigut, ni ombre. Le Club

    2002-PUR est pour le changement de la

    Constitution.

    Wilfrid Nguesso, Club-2002-PUR, majorit prsidentielle

    Le Rc pense quon peut autrement trouver la

    solution politique que de conseiller le change-

    ment de la constitution.

    Claude Alphonse NSilou, prsident du Rassemblement

    citoyen, Majorit prsidentielle.

    Nous tenons ce quil y ait un dialogue bien

    prpar pour quon traite sereinement des

    questions du pays

    Jean Michel Bokamba Yangouma, parti du Centre.

    DES FORMATIONS POUR BOOSTER VOTRE CARRIERE !LIPRC organise Brazzaville et Pointe-Noire des sminaires de formation selon le programme ci-dessous. Pour les inscriptions* et pour tous renseignements, contactez- nous aux coordonnes suivantes : Tl. 06 913 81 45|06 992 04 91-Email : [email protected]

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    1 au 5 juin 2015

    9 au 11 juin 2015

    14 au 18 juin 2015

    23 au 25 juin 2015

    *Possibilit de remise pour plusieurs participants dune mme structure.

    Le secrtaire gnral de lorganisation de laviation civile internationale (OACI), Raymond Benjamin, la nonc le 22 mai Brazzaville, loccasion de la runion de haut niveau de la Communaut conomique des tats de lAfrique centrale (Cac), sur la mise en uvre du programme OACI didentification des voyageurs (TRIP).

    La date butoir tant le 24 novembre 2015, les tats devraient inciter les citoyens renouveler tout passeport non lisible la machine avant cette date. Ainsi lun des enjeux de ce programme est la fin de la transition mondiale vers les passeports lisibles la machine. Plus de 120 tats sur les 191, membres de lOACI, af-firment dlivrer actuellement des passeports lectroniques. Prs dun demi-milliard circulent dj dans le monde entier.Cependant, Raymond Benjamin re-lve que les tats ont encore des efforts considrables dployer, car tous les passeports lectro-niques ne sont pas encore tout fait conformes aux spcifications de lOACI ; et tous les tats nuti-

    lisent pas le rpertoire de cls pu-bliques de lOACI pour vrifier et authentifier les passeports lectro-niques , ajoutant : cela empche les tats metteurs de bnficier pleinement de tous les avantages que les passeports lectroniques sont censs apporter en termes de sret et de facilitation .Il a annonc que dici janvier 2016, les droits dinscription pour les nou-veaux adhrents baisseront de 56 mille 15 mille dollars amricains ainsi que les frais annuels de 34 mille 29 mille neuf cent dollars. Il a inter-pell les tats intensifier les efforts de mobilisation et rappel que le r-pertoire est essentiel pour prserver lintgrit des documents de voyage et donc de contrle des frontires. Le programme TRIP constitue lun des exemples defforts conjoints mettant en rapport les besoins des tats, lexpertise de lOACI, et ses ressources indispensables apportes par les donateurs. Par ailleurs, les tats et lOACI ont encore un travail considrable accomplir en matire didentification des voyageurs et de renforcement de la suret et de la facilitation de laviation.La rencontre de Brazzaville sest ins-crite dans cette optique. Les experts

    de lOACI ont eu une occasion de par-tage dexprience et de meilleures pratiques dans la gestion scurise de la dlivrance des passeports et des systmes de contrle aux frontires. Au terme de cette runion, les tats membres de la Cac ont t invits signer une dclaration commune qui dbouche sur une feuille de route pour la facilitation des voyages dans leur espace mais galement au-del.Le programme TRIP a pour objectif de renforcer les capacits des tats membres de la Cac en matire de sret des documents de voyage et des contrles aux frontires. Ce pro-gramme permet aux tats dhonorer leurs obligations internationales pour ce qui touche, notamment, la lutte contre le terrorisme, la criminalit transfrontalire et aux autres me-naces dont laviation civile peut faire lobjet.La runion de haut niveau de la CEEAC sur la mise en uvre du TRIP a connu la participation du ministre des Transports congolais, Rodolphe Adada ; des ministres dlgus la marine marchande ; et de lcono-mie fluviale et des voies navigables et dautres invits reprsentant le ministre des Affaires trangres, etc.

    Nancy France Loutoumba

    Le secrtaire gnral de lOrganisation de laviation civile internationale (OACI) a reu le 21 mai Brazzaville, sa mdaille dhonneur, des mains du ministre dtat, ministre des Transports, Rodolphe Adada. Il a t dcor officier dans lordre du mrite congolais.

    Cette distinction est le sym-bole dun partenariat strat-gique entre lOACI et le Congo. Je voudrais vous dire combien lOACI nous vous sommes redevables de la volont que vous avez manifeste pour que laviation soit au Congo une priorit stratgique , sest mu Raymond Benjamin.Il a soulign que sa visite au Congo, illustre la volont de rap-prochement entre le Congo et son organisation. Ainsi a-t- il rassur le gouvernement de leur soutien pour continuer accompagner le Congo. Arriv la veille, le secr-taire gnral a visit laroport

    international Maya Maya quil a apprci positivement. Selon lui, le Congo possde un aroport qui peut contenir le double de passa-gers estim au dpart plus de 3 millions. Cest un btiment qui a un potentiel norme. Ce-pendant, il faudrait accrotre les services aux passagers, travers des concessions pour augmenter les revenus non aronautiques. La sret est trs bien pense. Nous avons

    travaill avec les autorits a-roportuaires et celles du pays pour atteindre ce rsultat , a conclu Raymond Benjamin.Notons que la crmonie de dco-ration sest droule en prsence des responsables de lAgence natio-nale de laviation civile, de la socit daviation Equatorial Congo Airlines et de plusieurs autres acteurs du secteur de laviation civile.

    N.F.L.

    AVIATION CIVILE

    Les documents de voyage non lisibles la machine bientt refuss

    Raymond Benjamin entour du Ministre dEtat Adada et autres acteurs de laviation civile, photo Adiac

    DISTINCTION

    Benjamin Raymond dcor dans lordre du mrite congolais

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E6 | SOCIT

    Cest devant la presse que Ken Phinas T, responsable des programmes la Fondation Calissa Ikama, a dress le rapport de cette campagne de sensibilisation des dcideurs, qui a pour objectif gnral de lutter contre les cancers de lenfant au Congo, le week-end dernier, au sige de ladite fondation au Plateau des 15 ans dans le quatrime arrondissement de Brazzaville.

    Le 28 fvrier 2015, loccasion de la journe internationale des cancers de lenfant, la Fondation Calissa Ikama, avait lanc une campagne de sensibilisation des dcideurs, une confrence de presse et une soire de soutien, en prsence de madame Emilienne Raoul, ministre des Affaires so-ciales, de laction humanitaire et de la solidarit, de monsieur Philippe Mvouo, prsident du Conseil suprieur de la libert de communication et du docteur Fatoumata Nafissatou Diallo, re-prsentante de lorganisation mondiale de la sant- Afrique. Au cours de cette campagne, elle a pu lever les fonds quivalent 40% de son estimation de be-soins. Sur 41.000.000 des fonds levs ce soir-l, 27.000.000 ont dj t verss la fondation. Ils ont permis de lancer un certain nombre des projets de leur plan daction 2015.Aussi, pour atteindre un nombre important de dcideurs (respon-sables politiques, chefs dentre-prise, chefs de missions diplo-matiques en rsidence au Congo, etc.), la Fondation Calissa Ikama a produit et distribu un dossier de prsentation contenant : une chemise de prsentation prsen-

    tant succinctement la situation de la lutte contre les cancers p-diatriques au Congo et les dfis relever en 2015, un tableau d-taill de lestimation des besoins 2015 et un bulletin de soutien. Au total, 700 dossiers ont ainsi t distribus, dont 350 Brazzaville et 280 Pointe-Noire.Quant aux objectifs spcifiques, il sagit de : susciter la prise de conscience des dcideurs sur la situation des cancers pdia-triques au Congo ; prsenter au public les avances significatives obtenues et les grands dfis re-lever dans la lutte contre les can-cers pdiatriques ; mobiliser les ressources financires pour pour-suivre lappui lamlioration de la qualit de la prise en charge thrapeutique et la lutte contre la sous-information en matire de cancers pdiatriques.Pour Yolande Ketta-Mbanguyd, prsidente de la Fondation Ca-lissa Ikama Ce prsent rapport a t prpar votre intention pour vous permettre dapprcier ce que nous avons fait depuis le 28 fvrier jusqu ce jour. Il se termine sur un rapport finan-cier qui vous donne un aperu de lutilisation des fonds mis notre disposition travers vos

    dons , avant dannoncer lor-ganisation dune autre activit de foundrising en juillet 2015.Comme en 2014, cette soire a donn lopportunit de mobili-ser des ressources financires pour son plan de lutte contre les cancers pdiatriques en 2015. Et, en vue de poursuivre la prise en charge thrapeutique et mettre en uvre son plan de communication, la Fondation Calissa Ikama a estim les besoins de son plan daction 102.000.000 de FCFA.Sagissant des rsultats obte-nus ; il y a eu sensibilisation de 700 plaquettes de prsentation distribues ; il y a eu galement la confrence de presse co-ani-me par le professeur Jean Flix Peko, responsable du Labora-toire dAnatomo-pathologique du Centre hospitalier et univer-sitaire (CHU) de Brazzaville et prsident du groupe congolais doncologie pdiatrique, le pro-fesseur Judith NSond Malanda, cancrologue mdicale au CHU de Brazzaville, et par le docteur Armand Thouassa, cancro-logue lhpital Adolphe Sic de Pointe-Noire, avec pour ob-jectif de sensibiliser le public la problmatique de la prise en charge des cancers de lenfant au Congo. Enfin lors de la soire de soutien, 41.205.000 FCFA, dont 25.705.000 avant et pendant la soire et 15.500.000 FCFA sous forme de promesse de dons, ont pu tre levs. Ils reprsentent en-viron 40% de lestimation des be-

    soins. Pour le professeur Charles Gomb Mbalawa, responsable du service de cancrologie, au CHU de Brazzaville, les campagnes de prvention doivent tre organi-ses. Il faudrait un peu plus de campagne dinformation et de sensibilisation des parents den-fants, car tant que les enfants ar-riveront des stades trs avan-cs, les traitements ne donneront pas les rsultats escompts. Do les campagnes de prvention doivent tre organises.

    Quest-ce que la Fondation

    Calissa Ikama a fait jusque-l ?

    Avec 40% destimations de be-soins, le comit de direction de la Fondation Calissa Ikama a

    pris certains engagements prio-ritaires, notamment ; lexcution totale des projets suivants :Aide en mdicaments : la totalit de la contribution du Congo a t verse au GFAOP. Elle concerne la prise en charge de 40 enfants (une augmentation de plus de 30% par rapport 2014) ; For-mation de pdiatre : en plus de 3.000 euros verss au GFAOP, le docteur Ndjobo a eu droit une bourse de 4.000 euros pour les 4 mois de stage quil va passer au Maroc Puis, organiser une autre activit de leve de fonds savre indispensable pour com-plter lardoise.

    Bruno Okokana

    Madame Emilienne Raoul, assiste de la prsidente de la Fondation Calissa Ikama, exprimant sa satisfaction lors du lancement de la campagne

    CANCER DE LENFANT AU CONGO

    La Fondation Calissa Ikama dresse son rapport dactivits sur la campagne de sensibilisation des dcideurs

    Les lignes directrices pour consolider les conclusions de cet avant-projet ont t soumises des reprsentants des administrations publiques et prives, de la sant pour adoption et validation.

    Dans le cadre de la mise en uvre du plan daction de cet avant-pro-jet, un atelier de validation de cette loi sest tenu le 22 mai, Brazzaville, sous le patronage de linspecteur gnral de la sant, le professeur Richard Bileckot.Organis par le Programme initia-tive sant an Afrique du Groupe de la Banque mondiale (HIA), la validation de cet avant-projet r-gissant le secteur priv de la sant tait une tape importante afin dassoir les bases dun assainissent du secteur priv de la sant au

    Congo. Elle permettra la cration dun environnement favorable non seulement au dveloppement structurel de la sant, mais aussi

    au dveloppement dun dialogue public priv afin daboutir la

    mise en place dun partenariat pu-blic priv durable et efficace per-mettant doffrir des soins de qua-lit aux populations ; gage dune

    collaboration relle pour latteinte des objectifs du millnaire.

    Ce processus vise galement ltablissement dun climat din-vestissement favorable au dve-loppement du secteur priv de la sant. Ces objectifs sont les suivants : doter le secteur pri-v dun cadre lgislatif afin de le rendre plus efficient ; assainir le secteur priv de la sant en le dbarrassant de tous ceux qui ne remplissent pas les conditions dexercice en clientle priv ; contraindre les structures prives de sant se doter dquipements modernes et performant ; et enfin, contraindre le secteur priv de la sant se doter dun personnel comptent et form.Ainsi, sous lgide dun cabinet juridique recrut pour la cir-constance, des concertations ont t menes avec lensemble des acteurs dans le domaine public

    au niveau de Pointe-Noire et de Brazzaville. Les points suivants ont particulirement suscit les dbats tout au long des concerta-tions, notamment : les questions relatives la bi-appartenance des professionnels de la sant, plus particulirement les mdecins ; les conditions douverture dune structure sanitaire prive, no-tamment sur le nombre dannes dexercice de la profession avant dofficier dans le priv ; la nces-sit dtre couvert par une assu-rance comme condition dexercer ; lidentification des paramdicaux ; la pertinence de rglementer lexercice de la mdecine tradi-tionnelle ; les allgements fiscaux ; et enfin, la facilitation de laccs aux financements des structures sanitaires prives.

    Guillaume Ondz

    Les participants

    RGLEMENTATION

    Le Congo organise le secteur priv de la Sant

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E SOCIT | 7

    ABONNEMENTPortage du journal Les Dpches de Brazzaville au bureau ou domicile1 anne : .................................45 000 F CFA6 mois : ....................................24 000 F CFA3 mois : ....................................12 000 F CFA

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    Les agents du ministre de la Sant et de la population se sont runis, le 21 mai Brazzaville, en atelier de formation pour la mise en place de la cartographie nationale de la filariose lymphatique et de la laose.

    Les rsultats obtenus par les enquteurs pidmiologiques vont aider le Congo labo-rer les plans dactions de lutte contre la filariose lymphatique et la laose. Toutefois, les bases du programme dlaboration de la cartographie de ces deux phatologies ont t poses dans les annes 2007 et 2008.Lenqute ralise au cours de cette priode au Congo prouve que la filariose lymphatique est

    encore endmique dans plu-sieurs dpartements. La prva-lence dans les zones enqutes cette poque atteignait 40,7%. Et, les rcentes enqutes r-alises entre 2010 et 2013, in-diquent bien que la filariose est trs focalise au Congo.Pour conforter la pertinence des enqutes sur le terrain, les participants auront des exer-cices pratiques du genre : ap-plication avec les chantillons (sang), coloration et lectures des lames pour identification

    des microfilaires, prsentation des fiches collectes, le choix de lchantillonnage ainsi que le mode dutilisation des smart-phones.De ce fait, le travail de terrain seffectuera au village Linzolo, situ dans le district de Goma Tsi-Tsi, dans le dpartement du Pool, au sud-ouest de Braz-zaville.Linitiative est trs encoura-geante : Quand on ne connait pas lampleur, les foyers de la maladie et les donnes scien-tifiques de la filariose lympha-tique et de la laose, tout le tra-vail quon peut faire est vain. Tout ce travail ncessite une mthodologie bien codifie et fiable. Si les zones dendmici-

    t sont bien localises on peut enrayer ces maladies. Il nous suffit dorienter les ressources humaines et matrielles vers ces zones pour prtendre une radication dfinitive , a indi-qu Fatoumata Binta Diallo, re-prsentante de lOMS au Congo.Par contre le professeur Oben-gui, directeur de lpidmiolo-gie et des maladies infectieuses, a argument quon tenant compte de la forte endmici-t de la loase et du fait que la stratgie de lutte contre la fila-

    riose lymphatique dpendra de la prvalence de la loase, il sest avr important de raliser la cartographie conjointe pour ces deux maladies. La vitesse avec laquelle vo-lue la science aujourdhui nous oblige ractualiser nos connaissances. La filariose lymphatique et la laose sont deux maladies tropicales n-gliges quon trouve encore au Congo. Il faut quon raffine notre cartographie lchelle des districts sanitaires au lieu des dpartements sanitaires comme ce ft le cas en 2007-2008 , a ajout le professeur Obengui. Donnes importantesUne source onusienne indique que plus de 1,4 milliard de per-sonnes dans 73 pays sont me-naces par la filariose lympha-tique, connue galement sous le nom de llphantiasis.Plus de 120 millions de per-sonnes sont actuellement in-fectes et environ 40 millions dentre elles souffrent de diffor-mits et sont handicapes par la maladie.La filariose lymphatique peut provoquer une altration du systme lymphatique et une hy-pertrophie de certaines parties du corps lorigine de douleurs et de graves incapacits et de stigmatisation sociale.Pour interrompre la propaga-tion de linfection, lOMS recom-mande de procder chaque an-ne des traitements grandes chelle en administrant toutes les personnes exposes dans les zones o des cas dinfection ont t recenss, une dose unique associant deux mdicaments.

    Fortun Ibara

    Cet appareil va aider faire des examens prventifs et traiter les lgions avant la manifestation dun cas de cancer du col de lutrus, qui actuelle-ment occupe la deuxime place sur le registre des cancers Brazzaville. En clair, cet appareil de Cryothrapie sintgre surtout dans la stratgie du dpistage et du traitement des dysplasies du col utrin dues au papil-lomavirus cancrigne, avec dautres examens comme le frottis et le test biologique de recherche des papillomavirus cancrignes.A Brazzaville et dans les autres dpartements du pays, le cancer du col est trs frquent. Nanmoins, on peut le prvenir au moyen dun diagnostic prcoce et dun traitement rigoureux. Les femmes jeunes dont lge oscille entre 25 et 40 ans sont les plus exposes. Cest un appareil sophistiqu qui sajoute au premier qui a vieilli et qui date de 2008 achet sur fonds propre du CHU de Brazzaville. Cest une joie pour nous qui dailleurs avons fait dj venir ici, le collge des colposcopistes de France auprs de qui les jeunes gyncologues du CHU de Brazzaville avaient bnfici de plusieurs sances de re-cyclage , explique le professeur Herv Iloki, chef de service gncologie au CHU de Brazzaville. Le cot global de cet appareil de Cryothrapie est estim 4000 euros soit 2.600.000 francs CFA. Et, son intrt est bien plus grand car il traite : immdiatement en consultation, pendant moins de dix minutes, sans aucune douleur, sans aucun saignement la patiente qui a une lgion prcancreuse , indique le docteur Remi Catabelle.A l unanimit, les gyncologues avouent quil y a une dure de vingt ans entre le dbut dune infection et les premires manifestations dun cas de cancer. Pendant cette dure, il est donc possible darrter lvolution dune infection prcancreuse, en usant surtout du vaccin prventif.

    F.I.

    SANT PUBLIQUE

    La cartographie de la filariose lymphatique et de la laose en voie dlaboration

    Face aux micros le professeur Obengui et le Docteur Fatoumata Diallo Binta (photo adiac)

    Au premier plan, le professeur Herv Iloki, chef de service gyncologie au CHU de Brazzaville et le prsident de lONG Gynaide, Remi Catabelle, en train de toucher le nouvel appareil (Adiac)

    Le CHU de Brazzaville reoit un appareil de CryothrapieLe prsident de lONG Gynaide, Remi Catabelle, a fait, le 22 mai, au nom de la Fondation Sibylla Hesse, bas Montral au Canada, don dun appareil de Cryothrapie au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville.

    Lhonorable Fernand Sabaye, remercie et exprime sa profonde gratitude au prsident de la Rpublique, au Parti Congolais du travail et son Secrtaire gnral, aux parlementaires, aux autorits, aux parents, amis et connaissances de Brazzaville, la population de Btou, pour la grande compassion et le soutien multiforme quils lui ont tmoigns loccasion du dcs de son frre aine M. Jean Paul Ngolou, ancien sous-prfet de Mbama, dcs survenu le 27 avril Brazzaville et inhum Btou, le 09 mai 2015.

    REMERCIEMENTS

    Le directeur de cabinet du ministre de lEnseignement primaire, secondaire et de lalphabtisation, Brice Hilaire Ounounou a effectu le 26 mai, une descente dans les centres dexamen du concours dentre en sixime.

    Il tait accompagn lors de cette descente du directeur dparte-mental de lenseignement pri-maire, secondaire et de lalpha-btisation, Jean Pierre Dongo Mok ainsi que des cadres et agents du ministre.La dlgation a notamment visit les centres du complexe scolaire Sbastien Mafouta, du collge denseignement gn-ral Trois Glorieuses, de lcole

    Moussa Eta et le centre du Lyce Thomas Sankara.Lobjectif a t de superviser lexamen afin de se rendre compte du bon droulement des preuves et des conditions dans lesquelles les candidats ont t soumis pour ce concours.Le dpartement de Brazzaville a au total, 34.029 candidats, repartis dans soixante-dix-neuf centres dont deux en Angola. Leffectif de cette anne est en baisse par rapport celui de lanne dernire o le nombre tait de 35.000 candidats.Le concours dentre en sixime se droule en une seule jour-ne, au cours de laquelle les candidats planchent sur trois

    matires, savoir: les mathma-tiques, lexpression crite et la dicte-question.Le directeur de cabinet, Brice Hilaire Ounounou a rappel que le concours dentre en sixime relve dune organisa-tion dpartementale. En ce sens, chaque dpartement labore son propre calendrier pour le droulement des preuves. Dans tous les centres visits, le directeur de cabinet a livr un message dencouragement aux candidats. Vous tes les lites de demain, travaillez votre hauteur afin quaucun de vous ne soit dclar chou , a-t-il dclar.

    Lydie Gisle Oko

    CONCOURS DENTRE EN SIXIME

    34.029 candidats affrontent lexamen

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E8 | SOCIT / ANNONCE

    La ministre de la Promotion de la femme et de lintgration de la femme au dveloppement, Catherine Ebondza Lipiti, a remis le 22 mai, Brazzaville les kits de couture aux centres de formation des confessions religieuses

    Au total, sept centres ont bnfici chacun de cinquante kits de couture. Il sagit des centres du Foyer fminin de lglise Kimbanguiste, du Foyer f-minin de lglise Salutiste du plateau des 15 ans, de lcole professionnelle Soeur Franois Rgis, du Centre de for-mation en coupe et couture de lglise Islamique, du Centre de formation en coupe de la Fondation Maman Olangui (CIFMC) et du centre de lglise Reho-both.Le don a t compos dune machine coudre, une table repasser, deux paires de ciseaux grand et petit mo-dles, deux fers repasser (lectrique et charbon), un mtre ruban, un D avec aiguilles, un flacon dhuiles et des craies de couture.Lobjectif est daccompagner les femmes et les jeunes filles lautonomisation so-cio-conomique, lentrepreneuriat et lradication de lextrme pauvret en milieu fminin.Le gouvernement a bnfici de mille machines coudre dun cot denviron 350 millions francs CFA. La premire distribution a concern 350 machines remises aux femmes des confessions religieuses. Le reste des machines sera dploy sur lensemble du territoire na-tional. Peu avant la remise du matriel, la ministre Catherine Ebondza Lipiti, a conu un morceau de tissu pour tester

    la machine. Elle a indiqu que ce don sinscrivait dans le cadre du programme national de dveloppement 2012-2016 et obit la mise en uvre des objectifs du millnaire pour le dveloppement. Il fait suite la campagne dinformation, dducation et de communication pour le changement de comportement sur le statut de la femme et lappui aux activi-ts gnratrices de revenus organises dans tout le territoire national.

    La ministre a invit les encadreurs donner une formation de qualit avant dexhorter les apprenants consacrer leur temps la formation afin davoir un mtier. Selon elle, ce mtier leur par-gnera tous les risques lis la pauvret, loisivet et aux violences de tout genre.La crmonie a t marque de can-tiques religieux, dun moment de prire prononce par le prsident de la Pasto-rale lEglise Evanglique du Congo, le pasteur Franois Madounda, et de re-merciements.

    La prsidente nationale de la CIFMC Ndongo Mokana a remerci les auto-rits congolaises du don. Le geste accompli ce jour lendroit des femmes et jeunes filles des confes-sions religieuses est le rsultat du thme de lanne : lautonomisation de la femme au dveloppement de la femme . Ce don permettra aux femmes de se prendre en charge et dtre ind-pendantes. Nous sommes des confes-

    sions religieuses, certes, mais nous ne devons pas nous contenter seulement de prier sans travailler pour le dvelop-pement de la femme.Une autre a soulign : lEglise na pas que le volet spirituel, elle a aus-si le volet physique. Cest ainsi que dans les glises, il y a des organisa-tions qui soccupent uniquement des femmes dans plusieurs domaines de la vie quotidienne telles que lduca-tion et la formation .

    Lydie Gisle Oko

    Cre en 1951, la paroisse catholique Saint Esprit, situe au rond-point Moungali, dans le quatrime arrondissement, a totalis ses 64 ans dexistence cette anne. Pour clbrer cet anniversaire avec faste, une messe eucharistique a t organise le 24 mai, loccasion de la fte de pentecte, mar-quant aussi le lancement officiel des activits de lanne jubilaire qui sera commmore en 2016. Dans son homlie du jour, tire du livre de Galates, labb Yvon Mabandza, qui a offici la messe, a difi les fidles venus clbrer en grande pompe le 64e anniversaire de leur paroisse, sur les vertus du Saint-Esprit, en insistant notamment sur son rle jug majeur dans la vie dun chrtien. Le message que nous avons fait pass cette oc-casion, est celui de dire aux fidles que lesprit sain est la troisime personne de la Divinit. Il a pour ce faire un rle important dans notre vie de foi. Donc nous avons linvoquer et limplorer, pour quil fasse de nous des vrais disciples de Jsus-Christ , a soulign labb Yvon Mabandza.Dans le cadre de la clbration de cet anniver-saire, plusieurs activits spirituelles sont prvues au sein de la paroisse, en vue de permettre aux chrtiens de dcouvrir les bienfaits du Saint-Es-prit. Au nombre de ces activits spirituelles, on retient entre autres des plerinages, des concerts religieux, des clbrations pnitentiaires et eu-charistiques ainsi que des clbrations des sa-crements. Lobjectif vis travers ces activits dordre spirituel, tant daider la communaut chrtienne saffermir en Jsus-Christ, afin de bnficier des sept dons du Saint-Esprit, qui sont : la sagesse, lintelligence, le conseil, la force, la science, la pit et la crainte de Dieu.Pour marquer lunion et lamour entre la commu-naut chrtienne, une sainte scne a t organi-se au cours de cette messe eucharistique.

    Firmin Oy

    RELIGION

    La paroisse Saint-Esprit de Moungali clbre ses 64 ans dexistence

    FORMATION PROFESSIONNELLE

    Les centres de formation religieux dots de matriel de coupe et couture

    La responsable du centre de lglise Kimbanguiste recevant un kit (crdit-adiac)

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E INTERNATIONAL | 9

    La fte de lEurope qui a clt ses portes le 22 mai a t aussi un moment dchange dides et dexposition dune vingtaine de projets financs par lUnion europenne.

    La confrence dbat avait pour thme bonne gouvernance et d-veloppement : quels liens et quels enseignements, la lumire des ac-cords de Cotonou ? . La rflexion tait libre, un regard critique des strotypes connus davance en prenant du recul sur les discours officiels. Du point de vue de lam-bassadeur de lUnion europenne en Rpublique du Congo, Saskia De Lang, la bonne gouvernance et les institutions fonctionnelles sont considres comme des ingrdients essentiels pour faire avancer un pays.Force est de constater que dune manire gnrale laide extrieure en Afrique na pas t efficace promouvoir des changements insti-tutionnels et des renforcements de capacits.En 5 ans de dcennie daide au d-veloppement, la thorie du chan-gement sest base sur lattente que le renforcement de capacits permettrait damliorer les presta-tions des institutions tatiques. Par consquent, les bailleurs de fonds ont commenc exiger ladoption de lois, des cadres juridiques et de mcanisme de gestion des dpenses publiques, en termes de conditions, pour bnficier de leur aide.Cependant, malgr ladhsion de beaucoup de pays, lapplication

    de toutes ces mesures est reste superficielle, sans impact majeur. La question qui se pose est celle de savoir pourquoi les schmas et modles clefs en main ont du mal produire les rsultats escompts dans la gouvernance. Les participants cette confrence-dbat, ont mis des avis pour rpondre la question : quelle gouver-nance dont a besoin le Congo pour assurer son dveloppement ?Le sujet tait passionnant, vu le nombre dinterventions du public prsent. De faon gnrale il est res-sorti que chaque pays construit son propre concept de gouvernance. Parlant de dmocratie comme point de dpart ou non, il a t recom-mand de prendre de la distance de la gouvernance.Lun des orateurs la confrence dbat a insist sur la responsabili-t et limplication des citoyens afin dexercer de linfluence sur les gou-vernants et des lites quils lisent. Ils ont le devoir dexiger que des comptes leurs soient rendus dans la gestion des affaires publiques et notamment des finances publiques. Par ailleurs, lUE a t interpelle par rapport son rle au sein des pays africains tel le Congo. Cepen-dant lorganisation europenne es-time quelle est en relation avec le gouvernement et elle appuie cer-taines organisations non gouverne-mentales dans des domaines divers.

    Les projets financs par lUE

    exposent

    La preuve, toutes ces organisations soutenues par lUE se sont fait connatre autour de lexposition des

    projets financs par lUE. Elles ont parl delles, de leur rsultat, leur dmarche. La particularit est que ces acteurs sont engags sur le terrain. Ils mettent pro-fit les ressources financires de lUE afin damliorer les condi-tions de vie des populations congolaises.A lexemple de lorganisation non gouvernementale, ASI (ac-tions de solidarit internatio-nale), qui bnficie des finance-ments de lUE dans le cadre du programme de prise en charge des jeunes filles en situation de rue et de vulnrabilit Braz-zaville et Pointe Noire depuis 2012.Lobjectif principal du pro-gramme est de contribuer lamlioration du niveau so-cio-conomique des jeunes filles dfavorises. Ce projet sappuie sur un cycle de prise en charge complet, allant de la prvention dans la rue linsertion sociale et professionnelle des jeunes filles dont lge est compris entre 14 et 21 ans. Dans la suite des projets sinscrivent aussi lappui et la structuration de la dyna-mique intgrative des corridors agricoles, Dica, raliss travers le forum des jeunes entreprises du Congo. Ltude diagnostique sur les filires dactivits co-nomiquement rentables et des mtiers porteurs a conclu sur : 10 filires retenues et 17 mtiers porteurs identifis. Pour ne citer que ces deux exemples.

    Nancy France Loutoumba

    Nous sommes en face du stand de lONG Assistance de solidarit internationale (ASI) qui travaille depuis 2006 dans le cadre dun programme de prise en charge de jeunes filles en situation de rue et de vulnrabilit Brazzaville et Pointe-Noire. Quatre jeunes dames animent cette exposition : des kits, des prservatifs, des sexes artificiels, des brochures, des affiches, un cran de cam-pagne de sensibilisation, sont r-unis pour attirer le public.Lobjectif du programme ASI, selon les organisateurs, est de contribuer lamlioration du niveau socio-conomique des jeunes filles en situation de rue. Les activits obissent un cycle de prise en charge complet, allant de la prvention dans la rue lin-sertion sociale et professionnelle. Entre 2013 et 2015, explique une des exposantes, lONG a russi insrer environ 70 filles de 14 21 ans en situation de rue.LASI dispose dun centre de prise en charge socio-ducative qui a permis, le suivi social des b-nficiaires, le soutien dalpha-btisation, laccompagnement dans la construction dun projet de vie individuelle ainsi que la prise en charge des enfants de moins de 6 ans dans la crche. Pendant leur sjour au centre, les filles ont lopportunit de choisir un mtier parmi les 17 offerts.Juste derrire nous, nous aper-cevons le stand du projet Socio- conomique des personnes vivant avec handicap (AVSI) dans le d-partement de Pointe-Noire. Nous nous rapprochons de lexposition. Lunique animateur de ce stand nous reoit chaleureusement, et nous explique le volet dactivits de son ONG. Comme le prcdent stand, lAVSI milite aussi dans le domaine social mais en faveur des personnes vivant avec handi-cap (PVH). Il est prvu aprs lapprentissage des mtiers, de les regrouper en coopratives. Pour cela, elles ont bnfici

    des cours dalphabtisation, de cration et gestion des coopra-tives et dentrepreneuriat , a indiqu lexposant.Cest alors que nous nous diri-geons vers un stand du Rseau dadduction en eau potable (AEP) dans les localits de Ingah et Imvouba appuy conjointement par la Croix-Rouge congolaise et franaise. Ce projet vise lamlio-ration de laccs leau potable et lassainissement de base, ainsi que des pratiques dhygine pour les populations des districts dIgni et de Ngab. Lobjectif du projet est damliorer ltat de sant de la population des districts dIgni et de Ngab en cherchant rduire les ma-ladies oro-fcales et dorigine hydrique , a expliqu un des membres de lONG.

    Lenvironnement est une prio-

    rit des partenaires europens

    Enfin, nous terminons notre visite devant lexposition de lONG The ASPINALL foundation, spcialise dans le dveloppement local en priphrie de la rserve naturelle de gorilles de Lsio-Louna. En dehors du Congo, aucun na rus-si le projet de prservation des rserves naturelles, en assurant linsertion et la protection des go-rilles dans leur milieu naturel. Ce projet de soixante mois, a cot quelque 1,084, 845 euros, soit 700 millions de francs CFA. Il a permis limplantation de micro-projets : 80 ha de forts communautaires plantes, 20 ha darbres fruitiers, 2 ha de culture maraichre, instal-lation de trois ruchersRappelons que toutes ces initia-tives ont t parraines par lUE, avec le soutien du gouvernement congolais. Je suis ravie de voir ce dynamisme que cela reflte au niveau de la socit civile. , a confi lambassadeur de lUE au Congo, Saskia de Lang. Le forum des ONG a permis de dcouvrir les rsultats de ces partenariats.

    Fiacre Kombo

    SEMAINE DE LEUROPE

    Gouvernance et dveloppement au menu des dbats Des ONG locales partenaires exposent leur gamme de produitsEn marge de la semaine de lUnion europenne (UE) qui sest tenue Brazzaville du 19 au 22 mai dernier, plusieurs ONG congolaises finances par lUE ont expos au grand public leurs ralisations. Les Dpches de Brazzaville ont fait le tour de quelques stands. Suivez.

    Devant un stand de The Aspinall foundation

    Espce trs menace, le gorille ne vit plus dsormais quen Afrique centrale sur une bande de fort qui va en samenuisant.

    La branche italienne du Fonds mondial de prservation de la faune, le WWF, lance un cri dalarme pour la faune et la flore du Bassin du Congo. Le 22 mai dernier, en la Journe mondiale de la biodiversit, elle avait t en premire ligne pour sensibiliser lopinion italienne autour dun pa-trimoine mondial inestimable et irremplaable, quelle na pas h-sit dsigner comme le cur vert du monde . Les forts du Bassin du Congo, avait-elle esti-m, constituent une richesse es-sentielle la survie de la plante et de ce quelle contient comme vie animale et humaine.Ce mardi 26 mai, lorganisation est remonte au crneau avec des chiffres que le commun des Ita-liens (et pas seulement) est loin davoir en tte. Ils concernent le nombre des gorilles de fort en dpeuplement vertigineux en moins dun sicle, dans un destin qui entrecroise celui des humains plus dun titre. WWF avertit en effet quen 65 ans, la population des gorilles a t dcime 80%. Les causes sont aussi bien la des-truction de leur habitant, le com-

    merce de leur chair que le virus dEbola ! Car, on loublie l aussi, cest le corps humain celui des grands signes (dont le patrimoine est identique 99%) qui sont les rservoirs de ce redoutable virus.Certaines varits de gorilles ont tout simplement disparu, sou-ligne lorganisation cologiste. La sous-espce de gorille oc-cidentale dnomme gorille Cross River , qui vit entre 1500 et 3500 mtres, dans une zone troite de fort tropicale comprise entre le Nigria et le Cameroun, compte peine 250 300 individus dsormais . Et cette dramatique diminution va de pair avec le rtrcissement des zones forestires habilites leur survie. Selon les donnes de lONU, dici 2032 les tropiques ne compteront pas plus de 10% de lespace o vit le gorille, sou-mis une extinction invitable si lon ne fait rien , rappelle lorganisation.

    Les oasis, lautre souci

    Aprs la biodiversit et la fort, lorganisation cologiste a invit dimanche jeter un regard veill aussi sur le sort des oasis. Elles sont les points de vie dans les d-serts, pour les humains et pour la flore. Elles constituent aussi des ples dune activit agricole non

    ngligeable, par exemple pour les pays sahliens producteurs de dattes, dagrumes et/ou des plantes utilises en parfumerie. Les oasis peuvent tre ignores des peuples de fort, comme les nomades se sentent loigns des proccupations sur la dgradation des espaces boiss: mais les uns et les autres respirent grce linte-ractivit de ces deux cosystmes essentiels et complmentaires.Lantenne WWF dItalie lance dsormais une campagne pour sauver le parc national de Dzan-ga Sangha, dans le nord-ouest du Congo-Brazzaville. Les colo-gistes italiens affirment que cest la zone la plus riche en biodiver-sit dAfrique. Mais elle est aussi parmi les 10 plus importantes de cette qualit au monde tre ex-poses au risque de dforestation. Nous tenons remercier tous ceux qui nous ont aids et qui continuent de nous soutenir , a dit la prsidente de WWF-Italie, Donatella Bianchi, en lanant cette campagne mardi Rome. Elle a annonc que le jeudi 4 juin prochain la Journe mon-diale de lenvironnement sera c-lbre par son organisation Mi-lan dans lesprit de prolonger les thmatiques autour de ltat et du futur des forts tropicales.

    Lucien Mpama

    ENVIRONNEMENT

    WWF-Italie appelle sauver le gorille du Bassin du Congo

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E10 | INTERNATIONAL

    Le ministre franais de la Dfense Jean-Yves Le Drian se rendra dans les prochains jours Djibouti pour annoner aux autorits du pays, notamment le prsident djiboutien Ismal Omar Guelleh, que la France va procder ds cet t, au retrait de 300 hommes de son contingent militaire fort de 1950 soldats dans ce pays dAfrique de lEst. Ismal Omar Guelleh a t critiqu vis--vis de Paris, qui a pris la dcision de rduire son format et les cots des ses armes. Jusquici, la majorit des militaires franais Djibouti y tait affecte pour 3 4 ans.Le voyage de Jean-Yves Le Drian permettra de prsenter un autre plan, destin inverser ce ratio dans les 2 ans pour rduire le cout des dm-nagements et de leur prsence sur le terrain, malgr limportance de cette base militaire ouverte sur locan indien.Paris a galement besoin de ses militaires sur le territoire national. Depuis les attentats de janvier 2015, le prsident Franois Hollande a demand au chef dtat-major des armes Pierre de Villiers, de prolonger jusqu lt lopration Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate.Ce sera la premire visite dun ministre franais de la Dfense depuis 2004, et la premire dun membre du gouvernement de Franois Hollande dans cette ancienne colonie. Aprs Djibouti, Jean-Yves Le Drian se rendra Addis-Abeba (Ethiopie) pour rencontrer les responsables de lUnion africaine.

    N.Nd.

    Face au refus du Togo et de la Gambie, les leaders des pays de la Communaut conomique des Etats de lAfrique de lOuest (Cdao) viennent dabandon-ner la proposition dimposer tous les chefs dEtat de la communaut, une limitation du nombre de leurs mandats la tte de leurs pays, a dclar la mi-nistre ghanenne des Affaires tran-

    gres Hannah Tetteh. Ctait une proposition qui figurait lordre du jour de la rencontre des chefs dEtat et de gouvernement mais au terme des discussions, elle navait pas fait lunanimit , a-t-elle expliqu, ajou-tant que cette position divergente (du Togo et de la Gambie) a fini par devenir le point de vue de la majo-

    rit en fin de journe .Cette proposition a t prsente au cours du 47e sommet ordinaire du bloc rgional, le 19 mai Accra au Ghana. Le Togo et la Gambie sont actuelle-ment les seuls Etats membres navoir pas instaur une limitation des man-dats prsidentiels.

    N.Nd.

    Le royaume accuse ces deux pays africains - lAlgrie et lthiopie - de ne pas lutter contre le financement du terrorisme et le blanchissement dargent. Les autres tats que lArabie saoudite reproche sont lIran, la Core du Nord Myanmar, quateur, Pakistan, Indonsie, Turquie, Ymen et Syrie.

    Daprs des sources concro-dantes, cette information trouve dans des documents des services diplomatiques royaux a froiss les relations entre lAlgrie et le royaume saoudien. Et pour cause ? Parce que dans une note adres-se par le ministre saoudien des Affaires trangres au ministre de lIndustrie et du Commerce ainsi quau Conseil de la monnaie saoudienne, ces dpartements ministriels ont t mis en garde contre toute coopration avec ces onze tats classs sur liste noire. Ces tats ont t ainsi classs par ce quils ne respecteraient pas les rgles en matire de lutte contre le blanchissement dargent

    et le terrorisme, prcise la source.Titre Attention, il ne faut pas cooprer financirement avec ces onze tats, cette liste noire saoudienne, classe les pays concerns en deux catgories. Dans la premire catgorie fi-gurent lIran et la Core du Nord qui refusent de lutter contre le blanchiment dargent et le fi-nancement du terrorisme . Les neuf autres pays sont Myanmar, quateur, Pakistan, Indonsie, thiopie, Turquie, Ymen, Syrie et lAlgrie considrs comme des tats qui ne respectent pas les rgles du GAFI , (Groupe dac-tion financire), un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment dargent et le financement du terrorisme cr par les ministres des Finances des pays membres de lONU.Pour ce faire, les autorits saou-diennes auraient ordonn aux mi-nistres concerns de faire preuve de plus de vigilance dans leurs transactions financires avec ces onze pays afin de parer aux risques dimplication dans des affaires de blanchiment

    dargent ou de financement de terrorisme Dans un communiqu, le ministre algrien de lIntrieur a ragi en ces termes : LAlgrie qui a, de tout temps, t lavant-garde de la lutte anti-terroriste, a poursuivi ses efforts sur le plan international dans le sens de ldification dun systme juridique visant radiquer ce flau. Il est, de ce fait, ind-niable quelle soit pionnire en termes de tarissement des sources de financement du ter-rorisme au sein dun groupe compos de 36 pays ayant pour mission de resserrer ltau au-tour des groupes terroristes .Depuis lannonce de cette infor-mation et malgr le dmenti des dirigeants algriens, les relations entre Riyad et Alger ne cessent de se dtriorer. Certains analystes estiment que ce classement de lAlgrie sur la liste noire saou-dienne sexplique entre autres par le fait que lAlgrie avait refus de rejoindre la coalition arabe au Ymen.

    Nestor NGampoula

    Au terme du XVIme sommet de la Communaut conomique des tats dAfrique centrale (Cac), tenu le 25 mai NDjamena (Tchad), les dirigeants des pays membres ont convenu dengager une rforme en profondeur de lorganisation dont la mission incombe au nouveau prsident en exercice, Ali Bongo Ondimba qui a succd Idris Dby Itno.

    Consacr aux questions de paix, de scurit, de dveloppement et conomique principaux dfis ma-jeurs pour la sous-rgion, la 16me confrence a t loccasion, pour les chefs dtat de passer en revue le fonctionnement interne de lor-ganisation qui, selon eux, connat des difficults de financement. Le sommet qui sest tenu dans un contexte marqu par la menace de la secte Boko Haram et le risque dinstabilit de la sous-rgion a condamn la tentative de coup dtat qui a failli dstabiliser les institutions burundaises. Pour un meilleur suivi de la situation dans ce pays, les dirigeants ont dsign lancien prsident tchadien, Guku-ni Ouedey comme leur reprsen-tant spcial au Burundi.Au sujet de la lutte contre la secte islamiste, les dirigeants de cet es-

    pace ont voqu la ncessit dai-der le Cameroun et le Tchad dont les conomies connaissent des dif-ficults du fait de laction de Boko Haram. Outre les questions de paix, de scurit et de dveloppe-ment, celles portant sur la libre cir-culation dans cet espace ainsi que la prolongation technique de la transition en Centrafrique a gale-ment ont fait lobjet dune atten-tion des chefs dtat ce sommet.

    Financement du dveloppement

    Dans loptique de pourvoir lorga-nisation des moyens ncessaires pour son dveloppement, les diri-geants de la Cac, conscients des dfis relever, ont ritr leur en-gagement dinstaurer la taxe com-munautaire dintgration impu-table sur les exportations des tats membres. Cette taxe destine financer le dveloppement de la sous-rgion prvoit un paiement de 13% pour les tats tels que : le Congo, le Gabon, le Cameroun, lAngola, la Guine quatoriale contre 10% pour le Tchad. ce jour, nombreux sont les tats qui accumulent une forte ardoise, en dehors de la Rpu-blique du Congo , indiquent des sources proches du secrtariat g-

    nral de la Cac. Do la dcision dun audit envisag pour assainir la gestion de lorganisation.

    Le Rwanda rintgre la Cac.

    Huit ans aprs son retrait momen-tan de la Communaut cono-mique des tats de lAfrique cen-trale, en 2007, le Rwanda a sign lundi NDjamena, lissue des travaux du 16me sommet, son retour dans la grande famille de la Cac. La Cac nous a man-qu parce que le Rwanda est un pays qui est cheval entre lAfrique centrale et lAfrique de lEst. Nous avons gard des relations trs proches avec des pays membres. Le Rwanda qui sest stabilis est prt contri-buer la Cac. Cest avec un grand plaisir que le Rwanda revient au sein de la famille de la Cac , avait annonc son ministre des Affaires trangres, Louise Mushikiwabo, le 27 octobre 2014 lors de la manuvre militaire Loango 2014 Pointe Noire.Pour elle, le Rwanda navait pas quitt la Cac, mais avait suspen-du sa participation en attendant sa reconstruction aprs le gnocide de 1994.

    Guy-Gervais Kitina

    AFRIQUE CENTRALE

    Les chefs dtat dcident de la rforme de la Cac

    Le prsident en exercice de lUnion africaine (UA) Robert Mugabe a an-nonc le retrait de lAfrique de la Cour pnale internationale (CPI) au pro-chain sommet de lorganisation, en juin, en Afrique du Sud. En remplacement, dans le cadre dune justice plus large, Robert Mugabe va proposer la cration dune Cour africaine de justice internationale des droits de lhomme. Dans la nouvelle transition de lAfrique et dune Cour africaine, avec pour mission de traiter toutes les affaires criminelles de lAfrique actuellement soumises la trs raciste Cour internationale de lEurope occidentale la CPI de La Haye, aux Pays-Bas, qui mprise le monde africain en gnral .En soutien cette Cour africaine de justice, et selon le Protocole de Malabo , le Prsident kenyan, Jomo Kenyatta, sest engag verser un million de dollars. Les pays africains motivs la cration dun Tribunal continental souhaitent crer une Institution qui offre des solutions africaines aux problmes africains par rapport la CPI , pour rsoudre les problmes africains mais en utilisant des normes occidentales qui seront galement valables lorsquil sagira de rsoudre les problmes europens.Lors du sommet extraordinaire de lUA li la CPI en octobre 2013 (Addis-Abeba (Ethiopie) la Cour pnale internationale (CPI), les chefs dtat et de gouvernement avaient exig quaucune poursuite ne soit engage devant un tribunal international contre un chef dtat ou de gouvernement en exercice ou toute autre personne agissant ou habilite agir en cette qualit durant son mandat. Une exigence qui na pas fait flchir la CPI.

    Nol Ndong

    UNION AFRICAINE

    Robert Mugabe annonce le retrait de lAfrique de la CPI en juin prochain

    TERRORISME

    LArabie Saoudite classe lAlgrie et lEthiopie sur sa liste noire

    INTGRATION

    La Cdao retire la proposition de limitation des mandats prsidentiels aux Etats membres

    DJIBOUTI

    La prochaine visite de Jean-Yves Le Drian vise rduire leffectif du contingent franais

    Alors quune trve des manifestations avait cours Bujumbura, Zedi Feruzi, leader dun petit parti de lopposition burundaise a t assassin avec son garde du corps, le 23 mars, par des inconnus. Zedi Ferudi, prsident de lUnion pour la paix et de la dmocratie (UPD) a t as-sassin par des inconnus, le 23 mai par des inconnus Bujumbura. Ce meurtre est intervenu alors qui regagnait son domicile, apparemment pied, dans le quartier de Ngagara Bujumbura la capitale. Il tait accompagn de son garde du corps qui a galement tait assassin devant son domicile. Les assaillants, qui circulaient en voiture, ont pu prendre la fuite. Un autre policier, galement charg de sa protection aurait t grivement bless, selon ses proches. La prsidence, accuse, a dmenti limplication de la garde prsidentielle. Lassassinant de Zedi Feruzi intervient au terme dune nouvelle semaine de manifestations qui a fait trois morts lors dune r-cente attaque la grenade. Bujumbura connaissait, depuis le 23 mai, une nouvelle trve dcrte par les leaders du mouvement anti troisime mandat- ils ont entam un dialogue avec le gouvernement- sous lgide de lenvoy spcial de lOnu, Sad Djinnit, de reprsentants de lUnion africaine (UA) et des pays de la rgion.Suite cet assassinat, les leaders du mouvement de la contestation contre le 3e man-dat du prsident Pierre Nkurunziza ont annonc la suspension du dialogue, et ont condamn l acte ignoble .

    N.Nd.

    BURUNDI

    Le dialogue suspendu suite lassassinat dun leader de lopposition

  • N 2317 - mercredi 27 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E ANNONCES | 11

    IN MEMORIAM

    25 Mai 1998 - 25 Mai 2015. Voici dix-sept ans jour pour jour que madame Onanga ne Essoundou Clestine tait arrache laffection des siens.En cette date de souvenirs et de triste anniver-saire, toute la famille Onanga Prosper prie tous ceux qui lont connue et aime davoir une pense pieuse pour elle.Toujours affligs, nous rendons grce Dieu de ce que son me repose en paix pour lternit. Maman, nous ne toublierons jamais !

    NCROLOGIE

    Les familles Ossou, Lekoumba et enfants, ont la profonde douleur dannoncer aux parents, amis et connaissances le dcs de leur pre, frre et oncle Charles Alfred Ossou, survenu le samedi 23 mai 2015 au CHU de Brazzaville. La veille mortuaire se tient au n100 de la rue Abila-Talangai (cf. Avenue march Lipouta na tolo). La date des obsques vous sera com-munique ultrieurement.

    Nkounkou Victor et famille, familles Bassadila Marie, Badjiokila, Cantey, Eticault, pouse Badjiokila Ne Cantey Madina Henriette et Enfants ont le regret de vous informer le dcs de leurs frre, pre, oncle, cousin, neveu grand-pre Auguste Badjiokila, survenue le dimanche 17 mai 2015 4h Brazzaville lhpital Militaire Pierre Mombengo.

    Programme des Obsques :Jeudi 28 mai 20159h : leve de corps la morgue municipale de CHUB10h : recueillement au domicile du disparu sis quartier Mayanga arrt B52 rue Auguste Badjio N8 11h30 : messe de requiem en leglise Saint-Anne du Congo ; 13h : dpart pour le cimetire priv Bouka15h : retour au domicile du disparu16h : fin de la crmonie.

  • L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E N 2317- Mercredi 27 mai 201512 | RDC/KINSHASA

    Prfrant parler ce stade de cas isols dintervention violant les procdures en vigueur, le directeur des Oprations de la Banque mondiale (BM), Ahmadou Moustapha Ndiaye, a raffirm lattachement de son institution la transparence. Outre la disponibilit de ses spcialistes pour dissiper dventuels doutes, il a insist sur le numro vert disponible pour les acteurs impliqus dans le processus mais qui ne peuvent pas saisir la BM directement.

    Rien ne saurait empcher de remettre de lordre dans le processus de passation des marchs. Mme sil est reconnu que les cas dinterven-tion dans la passation de march sont isols, ces pratiques sont totalement inacceptables. La BM ne peut les cautionner. Nous avons une to-lrance zro pour ce genre de pratiques , a-t-il expliqu. En effet, selon lui, il existe des mca-nismes qui doivent tre de stricte application. Lidal, a-t-il renchri, est daider une meil-leure connaissance des procdures de la BM pour arriver ainsi lutter contre les pratiques inappropries. En cas de doute, vous navez

    pas accepter faire des choses qui ne sont pas conformes aux politiques et procdures de la BM .Cette fermet raffirme par Ahmadou Mousta-pha Ndiaye est lun des acquis de la dernire revue de la performance des projets financs par la BM en RDC. Les travaux ont abouti plu-sieurs recommandations. En dehors de la trans-parence faire appliquer dans la passation des marchs avec un systme dalerte contre les pratiques inappropries, dautres propositions ont touch cette fois le point crucial en rapport au suivi-valuation. Il y a, par exemple, la cra-tion dun cadre de concertation pour aplanir certaines divergences entre les experts de la BM et la Cellule des projets.

    Du ct des autorits congolaises, la revue ainsi clture sinscrit dans la continuit des quatre premires. Globalement, il sagit dun porte-feuille de vingt-six projets pour un encours de 3,1 milliards de dollars amrciains rpartis dans cinq secteurs, en loccurence les infrastruc-tures, lagriculture, les ressources naturelles, les secteurs sociaux et la gouvernance.Pour le ministre des Finances qui a prsid les travaux, il tait indispensable didentijfier les points faibles, les opportunits ainsi que les contraintes. Il sagit de tirer les leons ncessai-res pour la prochaine anne fiscale qui dbute

    le 1er juillet 2015. Pour russir le dfi et rendre la croissance plus inclusive, le ministre des Fi-nances a fix des obligations pour le gouverne-ment, notamment une meilleure appropriation des projets dans toutes leurs phases, le respect des dclarations de Paris pour loger les projets dans les structures prennes et la ncessit de bien ngocier les conditions de mise en vigueur et de premier dcaissement. Mais il est impor-tant galement que les bailleurs de fond sim-plifient les conditions de mise en vigueur et de premier dcaissement. Au-del, ils doivent ac-clrer les procdures dexamen des demandes de non objection introduites par les agences et lexamen des demandes de retrait des fonds.

    Laurent Essolomwa

    La rupture entre les deux partis est ne de la dernire dclaration du parti dAntoine Gizenga, qui sest oppos toute manuvre ouvrant la voie une quelconque rvision constitutionnelle ou maintien de Joseph Kabila au-del de 2016.

    Fini la lune de miel entre le Parti lumumbiste unifi (Palu) et le Parti du peuple pour la reconstruction et la dmo-cratie (PPRD). Cest le moins quon puisse dire lorsquon sen tient aux rapports tumul-tueux quentretiennent ac-tuellement ces deux grandes formations politiques sur fond dinvectives et de provocation. La scne quelles ont offerte au public via leurs militants respectifs, le 16 mai, au Cen-tenaire protestant locca-sion de la commmoration du dix-huitime anniversaire de lentre de lAFDL, dpasse tout entendement. Les parti-sans dAntoine Gizenga, qui taient venus en masse pour rendre une fire chandelle

    Laurent-Dsir-Kabila, ce soldat du peuple qui mit fin au rgne sans partage de feu Mobutu, ont t pris par-tie par les membres du par-ti prsidentiel. Tout y tait pour signifier aux militants du Palu quils ntaient pas leur place, ou mieux pour les of-fenser. De cette rixe qui nest pas fortuite, il y a lieu den d-duire un malaise.Le PPRD ne supporte, en effet, plus son alli dhier quil ac-cuse de traitrise. Une attitude qui serait la consquence de la dernire prise de position du Palu en rapport avec le dbat sur la rvision de la Consti-tution. L-dessus, le parti dAntoine Gizenga ny est pas all par quatre chemins pour

    dnoncer toute manuvre ouvrant la voie une quel-conque rvision ou maintien de Joseph Kabila au-del de 2016. En fait, le Palu appor-tait de leau au moulin dune opposition devenue virulente et intransigeante sur cette question au grand dsenchan-tement de la Kabilie . Des indiscrtions renseignent que quelques dlgus du Palu au gouvernement et lAssem-ble nationale taient interpel-ls en haut lieu pour sex-pliquer sur ce qui tenait lieu dun revirement inattendu. Et depuis lors, les relations entre les deux partis ont volu en dents de scie ponctues par cette tendance du parti pr-sidentiel prendre dsormais fait et cause pour les dissi-dents du Palu.Cette dissidence incarne par Marie-Laure Kawanda, qui nest plus en odeur de sainte-

    t avec le patriarche Antoine Gizenga, parat avoir lappui du PPRD. Une faon indirecte, pense-t-on, de sanctionner le Palu lapproche de grandes manuvres politiques qui sannoncent la faveur des prochaines lections. Le Palu qui en est conscient ne cache plus son intention de prsen-ter un candidat la prsi-dentielle de 2016. Le nom de lex-Premier ministre Adolphe Muzito est de plus en plus cit comme virtuel candidat du Palu cette confrontation lectorale. Une donne qui va certainement faire clore lal-liance lectorale de circons-tance conclue depuis 2006 la faveur de laquelle le Palu intgrait la plate-forme pr-sidentielle comme un alli de taille. Cest sur la base de ce partenariat politique que Jo-seph Kabila a pu vincer Jean Pierre Bemba, son principal

    challenger, aprs avoir bnfi-ci de la caution lectorale des militants du Palu. Remake en 2011. Le tandem Palu-PPRD avait de nouveau march. Quid de 2016 ? , pourrait-on sinterroger prsent que cha-cun de ces deux partis pensent avoir suffisamment de moyens pour faire cavalier seul. En-tre-temps, le Palu qui a beau-coup perdu de sa superbe en termes de poids lectoral, comme en tmoigne sa faible reprsentation lAssemble nationale, parat ne plus int-resser le PPRD qui nourrit de plus en plus la prtention de faire lire son candidat-prsi-dent en misant sur son propre lectorat. Une vision chim-rique dans le microcosme po-litique congolais o les partis de masses nexistent que de nom, sans rel encrage socio-logique. Dossier suivre.

    Alain Diasso

    ENJEUX LECTORAUX

    Le dsamour sinstalle entre le Palu et le PPRD

    PASSATION DES MARCHS

    Un numro vert pour dnoncer toute pratique inapproprie

    Le ministre dtat charg du Budget, Michel Bongongo, a procd le 25 mai Fleuve Congo Htel de Kinshasa louverture solennelle du 30e colloque international et de la 31e assemble gnrale du Centre des rencontres et dtudes des dirigeants des administrations fiscales (Crdaf).

    Le Crdaf est une organisation interna-tionale qui runit les dirigeants des ad-ministrations fiscales des pays rpartis sur quatre continent