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2016

2016...2016 l’augmentation du poids de l’encadrement, en raison de la complexification de l’acte de construire, se confirme : 33 % de l’effectif en 2015 contre 28 % en 2010

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20,5 %

1

SYNTHÈSELes entreprises d’EGF.BTP ont adopté en 2013 un Pacte social et sociétal illustrant leur dynamisme dans de nombreux domaines comme l’emploi, la formation, l’intégration des jeunes, l’insertion, ou encore la sécurité et identifiant des engagements citoyens qui répondent à des attentes fortes de leurs clients et de l’ensemble des parties prenantes.

Le bilan de ce Pacte à trois ans montre que l’aggravation de la situation économique n’a en rien modifié l’ambition des entreprises générales en terme de progrès social.

2015 REPÈRES

43 %

Une forte capacité d’intégration de salariés de premiers niveaux de qualification.

Une mobilisation absolue en faveur de la sécurité

• Taux de fréquence des accidents du travail : 10,9• Taux de gravité des accidents du travail : 0,79• Trois fois moins de sinistralité dans les entreprises générales que dans la branche du BTP.

Une volonté de privilégier l’emploi des jeunes :21 % des effectifs ont moins de 30 ans

Un poids exceptionnel de CDI :

Des rémunérations attractives pour les compagnons.75 % des compagnons gagnent au moins 20 % de plus que le SMIC.

Un jeune accueilli en formation dans chaque équipe de travail de 10 salariés.

1 Dynamiser l’économie locale et l’emploi de proximité75 % du chiffre d’affaires sous-traité par les entreprises générales attribués à des entreprises implantées localement.

2015 ENGAGEMENTS DES ENTREPRISES GÉNÉRALES

5 Favoriser la mise en place d’un taux d’insertion de 5 % des heures travaillées dans tous les marchés.3,4 millions d’heures effectuées par les entreprises générales en 2015.Au plan national, 3/4 des heures d’insertion recensées au titre des marchés de travaux sont assurés par les entreprises générales.

entreprises d’EGF.BTP

Accès équilibré de toutes les catégories de salariés à la formation : sur 2013-2015, 79 % des compagnons, 75 % des ETAM et 78 % des cadres ont bénéficié d’une formation.

tous secteurs

confondus

BTP

3,3 % 2,6 % 1,9 %

Tous secteurs confondus

CDI :96 %

21 %

65 %

2 Associer systématiquement à la démarche de progrès socialn Les partenaires sous-traitantsDe nombreuses actions de proximité et un modèle de livret d’accueil publié par EGF.BTP.n Les prestataires intérimairesFinalisation d’un référentiel commun aux entreprises générales pour la formation à la sécurité des intérimaires.

75 %

4 Amplifier l’effort de formation

6 Viser un badgeage généralisé de tous les intervenants sur les chantiers au titre de l’action contre le travail illégal2/3 de l’activité des entreprises générales réalisés actuellementdans le cadre de chantiers badgés.

¾ des heures

3 Maintenir un rythme soutenu d’embauches et privilégier l’emploi des jeunes et le recours au CDI5 000 salariés recrutés en 2015

dont 60 % de jeunes de moins de 30 ans.

Recrutements en CDIEntreprises d’EGF.BTP :

65 % Tous secteurs confondus :

13 %

de compagnons

Entreprises d’EGF.BTP

de compagnons

CDI :90 %

Entreprises d’EGF.BTPTous secteurs

confondus

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1 CONSTATDes indicateurs sociaux et sociétaux toujours exemplaires en 2015 mais bien sûr en repli

En 2015, les entreprises générales de BTP, en dépit d’un environnement économique dégradé et de la réduction de leurs plans de charge, se sont attachées à maintenir une politique volontariste de progrès social et sociétal.Certains des indicateurs suivis dans le cadre du Pacte social et sociétal marquent le pas, mais les performances affichées restent globalement à très haut niveau. C’est ce qui ressort de la nouvelle enquête qui vient d’être effectuée auprès des Adhérents d’EGF.BTP 1.

Un ajustement inévitable des effectifs en raison de la contraction de l’activitéLe chiffre d’affaires des entreprises d’EGF.BTP a accusé un recul important de 6,7 % en 2015. Comparé au point haut de 2013, il s’inscrit en baisse de près de 9 %.En conséquence, les entreprises générales n’ont pu préserver leur niveau d’emploi : baisse globale des effectifs de plus de 5 % en 2015.

Le maintien d’une forte capacité d’intégration sociale de collaborateurs de toutes origines, de toutes formations et particulièrement de niveau compagnonsLa diminution des effectifs a affecté de façon sensiblement homogène les différentes catégories de salariés. La structure de l’emploi reste stable en 2015 avec 43 % de compagnons, 24 % d’ETAM et 33 % de cadres. La tendance de fond à

2016l’augmentation du poids de l’encadrement, en raison de la complexification de l’acte de construire, se confirme : 33 % de l’effectif en 2015 contre 28 % en 2010.Alors que la part des ouvriers dans l’ensemble de la population en emploi en France ne s’établit qu’à 20,5 % 2, le poids déterminant des compagnons présents dans les entreprises générales de BTP atteste, à l’instar de l’ensemble du secteur de la construction, de leur rôle citoyen d’intégrateur de salariés de premiers niveaux de qualification.

Une volonté de privilégier l’emploi des jeunes contrariée par la pression économique Ce sont les jeunes de moins de 30 ans qui pâtissent le plus de la dégradation du contexte économique. Leur part dans l’effectif total des entreprises générales est ainsi passée de 26 % en 2012 à 21 % en 2015. L’effort mené en direction des jeunes dans les entreprises générales se maintient ce-pendant à un niveau légèrement plus élevé que celui observé dans le reste de l’éco-nomie. La part de jeunes dans la population salariée, tous secteurs confondus, ne ressort en moyenne nationale qu’à 20,2 % 2.

Une part exceptionnelle des effectifs en CDILa priorité absolue accordée à l’emploi durable dans les entre-prises d’EGF.BTP n’est pas démentie. Près de 96 % des salariés en poste sont en CDI, contre 90 % au niveau de l’ensemble de la population salariée en France 2.

Des niveaux de rémunération notamment pour les compagnons très supérieurs aux minima légauxLes rémunérations continuent de s’afficher bien au-dessus des minima légaux pour toutes les catégories de salariés. S’y ajoutent généralement des systèmes d’épargne salariale, d’intéressement ou encore de participation.S’agissant des compagnons, leur rémunération moyenne s’est stabilisée en 2015 sous le double effet du ralentissement économique et de l’absence d’inflation.

Mais les niveaux atteints en 2015 restent exemplaires :• 88 % des compagnons ont disposé d’un salaire brut su-périeur d’au moins 10 % au SMIC 35 heures• 75 % d’un salaire supérieur d’au moins 20 %.

1. Enquête EGF.BTP auprès de ses Adhérents (trois majors – Bouygues Construction, Eiffage Construction, Vinci Construction -, une quinzaine de grandes entreprises ou ETI – dont Demathieu Bard, ETPO, Fayat, GA, GCC, Léon Grosse, Rabot Dutilleul, Spie Batignolles - et une quinzaine de PME) qui regroupent au total en 2015 sur le seul marché français environ 85 000 collaborateurs BTP (activité routière non comprise) 2. Source Insee

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Smicmieux !

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2 ENGAGEMENTS

CONSTAT 54

La poursuite d’une politique volontariste d’accueil de jeunes en formationLes politiques d’accueil de jeunes en formation représentent une valeur fondamen-tale des entreprises générales. Leur développement est cependant étroitement conditionné par le niveau d’activité des entreprises. En 2012, plus de 11 500 apprentis, alternants en contrats de professionnalisation et stagiaires conventionnés avaient pu être accueillis par les entreprises d’EGF.BTP. En 2015, ils sont encore 9 000, ce qui signifie qu’il y a toujours en moyenne un jeune en formation par équipe de dix salariés.Les entreprises générales marquent leur volonté de renforcer l’alternance au-delà du niveau atteint en 2015 : 3,2 % d’alter-nants en moyenne dans leur effectif total.

Une mobilisation totale des entreprises générales en faveur de la prévention et de la sécurité sur leurs chantiers

La protection de l’intégrité physique de tous les inter-venants sur leurs chantiers est au tout premier rang des priorités d’actions des entreprises générales. Les résultats obtenus, en constante amélioration sur moyenne période, témoignent de l’efficacité des po-litiques mises en œuvre.Le taux de fréquence moyen des accidents du travail, calculé sur l’effectif total des entreprises générales, a ainsi reculé de plus de 30 avant 2005 à 10,9 en 2015.

Le taux de gravité suit une évolution comparable : 1,5 avant 2005 et 0,79 en 2015.La sinistralité moyenne observée dans la branche du BTP est plus de trois fois su-périeure 3 à ces résultats.

Smicmieux ! Smic

mieux !

3. Source CNAMTS

Une volonté réaffirmée par les entreprises générales de respecter et d’amplifier les engagements pris dans leur Pacte social et sociétal

1 Engagement des entreprises générales à dynamiser l’économie locale et à soutenir l’emploi de proximitéLes entreprises générales de BTP, qui assurent la responsabilité globale de la construc-tion d’un ouvrage, font appel pour la réalisation de certaines prestations à des parte-naires sous-traitants spécialisés. Elles se situent donc par nature au cœur d’un réseau d’intervenants pratiquant des métiers très diversifiés et exercent un effet d’entraînement déterminant sur l’économie des territoires et sur l’emploi. Les chiffres sont éloquents. Les entreprises géné-rales sous-traitent environ la moitié de leurs tra-vaux. Et plus de 75 % de ces marchés sous-traités ont été attribués en 2015 à des entreprises implan-tées localement.Les entreprises générales qui, en outre, ont conclu de longue date des chartes de par-tenariat avec leurs sous-traitants, s’inscrivant dans une logique de travail d’équipe gagnant-gagnant, montrent avec ce taux très significatif de sous-traitance locale leur volonté d’assurer pleinement leur rôle d’entreprise citoyenne.

2 Engagement des entreprises générales à associer à leur démarche de progrès social n Les partenaires sous-traitants De multiples actions de proximité continuent d’être observées sur le terrain et les transferts de bonnes pratiques peuvent s’opérer par le biais d’EGF.BTP.EGF.BTP a notamment mis à disposition de ses adhérents un modèle de livret d’accueil, à remettre au partenaire sous-traitant lors de la signature du marché

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ENGAGEMENTS

2016ou au démarrage des travaux, qui présente le chantier ainsi que ses règles de vie et surtout qui définit les mesures spécifiques d’accompagnement du sous-traitant proposées par l’entreprise générale en matière d’environnement, d’hygiène et de sécurité.Le déploiement de ce livret d’accueil se poursuit.Au-delà de cette action, l’intégration dans les process de construction des entreprises générales de la pré-vention des sous-traitants reste une priorité absolue.

n Les prestataires intérimaires Afin de réduire la sinistralité parmi le personnel intérimaire missionné sur leurs chan-tiers, les entreprises générales, en partenariat avec l’ASE BTP (Animateurs Sécurité des Entreprises du BTP) et avec l’appui technique de l’OPPBTP, viennent de définir un référentiel commun de formation aux fondamentaux de la sécurité. Les intéri-maires devront suivre cette formation de deux jours avant d’accéder à leurs chantiers.EGF.BTP prévoit de mettre en place une plate-forme collaborative accessible aux en-treprises, à leurs sociétés d’intérim et aux organismes de formation agréés pour dis-penser la formation, afin d’assurer la traçabilité des formations suivies.

3 Engagement des entreprises générales à maintenir un rythme soutenu d’embauches et à privilégier l’emploi des jeunes et le recours au CDIEn 2015, les entreprises d’EGF.BTP ont em-bauché un peu plus de 5 000 salariés contre 5 800 l’année précédente. La part des jeunes dans les embauches a été préservée. Les entreprises générales s’étaient engagées à réserver plus de la moi-tié de leurs embauches à des jeunes. En 2015, ce sont plus de 60 % de leurs recrutements qui ont bénéficié à des jeunes de moins de 30 ans. La prudence, dont ont dû faire preuve les entreprises face aux risques pesant sur leurs plans de charge, n’a par contre pas permis d’atteindre l’objectif des 85 % d’em-bauches effectuées dans le cadre de CDI. En 2015, comme en 2014, près de 65 % des recrutements ont été réalisés dans le cadre de CDI.

Mais en comparaison des statistiques relevées au plan de l’économie nationale, la performance des entreprises générales reste plus qu’honorable : en 2015, tous secteurs confondus, seulement 13 % du total des embauches ont donné lieu à un CDI 1.

4 Engagement des entreprises générales à amplifier leur effort de formationL’objectif fixé de 4 % de la masse salariale avait été tout proche d’être satisfait en 2013 comme en 2014.En 2015, une diminution sensible des dépenses de formation (3,3 % de la masse salariale) est observée en raison, d’une part, de l’impérieuse nécessité conjonctu-relle de contracter tous les budgets des entreprises et, d’autre part, des difficultés inhérentes à 2015, premier exercice de mise en œuvre de l’importante réforme de

la formation professionnelle décidée en 2014 par les pouvoirs publics. Les entre-prises générales restent néanmoins en tête de classe en matière de formation ! En effet, l’effort global de formation réa-lisé par les entreprises de 10 salariés et plus a représenté en moyenne en 2013 (dernière statistique connue) 2,6 % de la masse salariale pour l’ensemble des

secteurs d’activité et 1,9 % pour le seul secteur de la construction 2. Il est aussi important de souligner, qu’à contre-courant de certains messages reçus martelant que la formation professionnelle ne profite qu’aux collaborateurs déjà les mieux formés, les actions de formation dispensées dans les entreprises générales bénéficient à l’ensemble des catégories de salariés : sur la période 2013-2015, ce sont près de 80 % de l’ensemble des salariés qui ont pu suivre une formation, et par catégorie, 79 % des compagnons, 75 % des ETAM et 78 % des cadres.À titre d’exemple, en 2013, plus de 60 % des salariés des entreprises générales ont accédé à une formation contre seulement 42,2% en moyenne nationale tous sec-teurs confondus 2.

1. Source ACOSS2. Source CEREQ

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ENGAGEMENTS

activité globale

part des CDI dans l’effectif

rémunérations des compagnons accueil de jeunes en formation

fréquence et gravité des AT

effectif total embauches

part des CDI dans les embauches

effort de formation

effort d’insertionbadgeage sur chantier

2012 2013 2014 2015 2016 2012 2013 2014 2015 2016

2012 2013 2014 2015 2016

20165 Positionnement des entreprises générales en faveur de la mise en place par les maîtres d’ouvrage d’un taux d’insertion de 5 % des heures travaillées dans tous les marchésLes entreprises générales présentent plusieurs atouts spécifiques en matière d’insertion : • elles ont la capacité d’assurer l’ingénierie d’insertion sur l’ensemble du marché ce

qui leur permet de cibler dans des conditions optimales la sous-traitance de la clause aux différents intervenants sur le chantier

• elles donnent au maître d’ouvrage une garantie d’ensemble de réalisa-tion des objectifs visés par la clause • elles offrent enfin une structure d’accompagnement et de continuité pour le public à insérer.Les entreprises générales sont un acteur majeur et incontestable de

l’insertion de publics éloignés de l’emploi.Leur capacité d’insertion est cependant étroitement liée au volume de

leurs marchés. La contraction de l’activité en 2015 a donc inévitablement pesé sur la force d’intégration des entreprises générales : total des heures d’in-

sertion ramené de 4 millions en 2014 à 3,4 millions en 2015.Pour mémoire, le réseau Alliance Villes Emploi, dans son étude annuelle portant sur la consolidation nationale des clauses sociales d’insertion, recense en 2014 un total de 5 535 371 heures d’insertion générées par les marchés de travaux. Les entreprises générales assurent donc à elles seules environ les 3/4 des heures d’insertion enre-gistrées dans le BTP au plan national.

6 Engagement des entreprises générales à aller vers un badgeage systématique de tous les intervenants sur leurs chantiersLe badgeage est généralisé sur les grosses opérations et le devient progressivement sur les chantiers plus modestes. Environ 2/3 de l’activité des entreprises générales ont été réalisés dans le cadre de chantiers badgés en 2015. L’instauration d’une carte d’identité professionnelle sur tous les chantiers de construction donnera très prochainement à cet en-gagement volontariste des entreprises générales un caractère obligatoire et universel valant pour toutes les entreprises de BTP.

98

Tableau de bord du PACTE social et sociétaldes entreprises générales de BTP

Une ambition sociale et sociétale confirmée en 2015, malgré un décrochage inévi-table des résultats en raison de la dégradation de l’activité. Une amorce de reprise espérée en 2016.

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ENTREPRISES GÉNÉRALES DE FRANCE.BTP (EGF.BTP) est le syndicat national des entreprises générales de bâtiment et de travaux publics, reconnues pour leur capacité à proposer à leurs clients une approche globale de l’acte de construire.

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