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FESTIVAL 22.06 ••• 12.07 _ CONCERT PIQUE-NIQUE 22.07 2017 Pour le bon déroulement des concerts et par respect pour les artistes, nous vous prions de bien vouloir éteindre vos téléphones portables et vous rappelons qu'il est interdit de filmer, d'enregistrer et de prendre des photos durant le concert. Nous vous remercions de votre compréhension. In the mood for tuba... Lundi 10 juillet - 20h00 Champagne Charles de Cazanove Cuverie Thomas Leleu /Sextet « 19th century’s moments » Camille Saint-Saëns (1835 - 1921) : Bacchanale extrait de Samson et Dalila op.47 Camille Saint-Saëns : « Mon cœur s’ouvre à ta voix » extrait de Samson et Dalila Leo Delibes (1836 - 1891) : Pizzicati Edward Elgar (1857 - 1934) : Salut d'Amour, op.12 Georges Bizet (1838 - 1875) : Seguedille extrait de Carmen (quintette ou piano seul) Georges Bizet : Danse Bohème extrait de Carmen - ENTRACTE - « On screen and South America » Ennio Morricone (1928 -) : Gabriel’s Oboe / Man with a harmonica Astor Piazzolla (1921 - 1992) : Tango Etude n°3 pour tuba solo Astor Piazzolla : Invierno porteno - Quintette seul Amilcare Ponchielli (1834 - 1886) : Dance of the hours Vladimir Cosma (1940) : Le jaguar Vittorio Monti (1868 - 1922) : Czárdás Thomas Leleu /tuba Laurent Manaud-Pallas /violon Nadim Garfi /violon Wissem Ben Ammar /alto Morgan Gabin /violoncelle Mathieu Martin /contrebasse

2017 - flaneriesreims.com Piazzolla : Invierno porteno - Quintette seul Amilcare Ponchielli (1834 - 1886) : Dance of the hours Vladimir Cosma (1940): Le jaguar

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Page 1: 2017 - flaneriesreims.com Piazzolla : Invierno porteno - Quintette seul Amilcare Ponchielli (1834 - 1886) : Dance of the hours Vladimir Cosma (1940): Le jaguar

FESTIVAL 22.06 ••• 12.07_CONCERT PIQUE-NIQUE 22.072017

Pour le bon déroulement des concerts et par respect pour les artistes, nous vous prions de bien vouloir éteindre vos téléphones portables et vous rappelons qu'il est interdit de filmer, d'enregistrer et de prendre des photos durant le concert. Nous vous remercions de votre compréhension.

In the mood for tuba...

Lundi 10 juillet - 20h00 Champagne Charles de Cazanove

CuverieThomas Leleu /Sextet

« 19th century’s moments » Camille Saint-Saëns (1835 - 1921) : Bacchanale extrait de Samson et Dalila op.47 Camille Saint-Saëns : « Mon cœur s’ouvre à ta voix » extrait de Samson et Dalila Leo Delibes (1836 - 1891) : Pizzicati Edward Elgar (1857 - 1934) : Salut d'Amour, op.12 Georges Bizet (1838 - 1875) : Seguedille extrait de Carmen (quintette ou piano seul) Georges Bizet : Danse Bohème extrait de Carmen

- ENTRACTE -

« On screen and South America » Ennio Morricone (1928 -) : Gabriel’s Oboe / Man with a harmonica Astor Piazzolla (1921 - 1992) : Tango Etude n°3 pour tuba solo Astor Piazzolla : Invierno porteno - Quintette seul Amilcare Ponchielli (1834 - 1886) : Dance of the hours Vladimir Cosma (1940) : Le jaguar Vittorio Monti (1868 - 1922) : Czárdás

Thomas Leleu /tuba

Laurent Manaud-Pallas /violon

Nadim Garfi /violon

Wissem Ben Ammar /alto

Morgan Gabin /violoncelle

Mathieu Martin /contrebasse

Page 2: 2017 - flaneriesreims.com Piazzolla : Invierno porteno - Quintette seul Amilcare Ponchielli (1834 - 1886) : Dance of the hours Vladimir Cosma (1940): Le jaguar

Entretien avec Thomas Leleu

«  Révélation soliste instrumental de l’année  » aux Victoires de la Musique Classique en 2012, Thomas Leleu est considéré, à 29 ans seulement, comme la « star mondiale du tuba ». Dans une belle complicité avec son quintette à cordes, il dévoile ici tout le potentiel expressif et la palette infinie de couleurs que peut dispenser le tuba dans un programme éclectique qui mélange les genres, de l’opéra aux rythmes sensuels du tango.

Avec votre Victoire de la Musique Classique en 2012, vous avez contribué à mettre en lumière le tuba… Qu’est-ce qui vous a poussé au départ à choisir cet instrument ? Thomas Leleu : J’ai grandi dans une famille de musiciens et mon père étant tubiste, j’ai voulu essayer le tuba. J’aimais les sons graves, les lignes de basse dans le funk, le jazz et j’aimais bien l’idée de jouer une basse très dynamique en soliste. Mais à cette époque, je ne voulais pas du tout en faire mon métier, je voulais devenir agent artistique ! Puis je me suis pris au jeu et je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de facilités pour cet instrument. A partir de là, tout est allé très vite jusqu’à ma nomination, à 19 ans, comme tuba solo de l’Orchestre Philharmonique de l’Opéra de Marseille.

Vous présentez aux Flâneries un répertoire très varié, sous le titre «  In the mood for tuba », inspiré de votre album du même nom. Comment avez-vous choisi les morceaux qui composent ce programme ?T. L. : C’est un programme qui me ressemble, axé à la fois sur l’opéra français, un univers qui me plaît beaucoup et sur les musiques de film et d’Amérique latine. Dans une première partie classique, j’ai eu envie de réunir des extraits d’opéras cultes comme Carmen ou Samson et Dalila, qui permettent de montrer tout le côté lyrique de mon instrument. L’air de Dalila « Mon cœur s’ouvre à ta voix » est depuis toujours l’un de mes airs préférés, un souvenir lié à l’interprétation inoubliable de la mezzo soprano Olga Borodina. Dans une deuxième partie, j’ai voulu faire un clin d’œil aux grands compositeurs de musique de films comme Vladimir Cosma et Claude Bolling avec lesquels j’ai eu la chance de travailler et aux rythmes d’Amérique du Sud. Je vais très régulièrement en Amérique latine, un continent dont j’adore la musique omniprésente, la spontanéité, l’art de vivre et où j’ai beaucoup appris, notamment dans l’interprétation du tango.

Pourquoi avez-vous eu envie de créer en 2012 ce sextet, qui allie le tuba et un quintette à cordes ?T. L. : Je ne voulais pas vraiment créer cet ensemble mais je me suis laissé convaincre ! Le mélange des sonorités du tuba et des cordes fonctionne très bien et j’ai beaucoup appris grâce à cette formation. Le jeu des cordes, les coups d’archets, les phrasés des autres musiciens me motivent et m’ont fait progresser dans la pratique de mon propre instrument. Cela fait maintenant cinq ans que l’on joue ensemble et on est toujours super heureux de se retrouver.

Comment travaillez-vous les arrangements pour ces transpositions au tuba ?T. L.  : Je travaille avec trois arrangeurs différents qui apportent chacun une couleur différente aux pièces abordées. J’aime bien varier les approches, trouver des phrasés, des timbres, des couleurs qui correspondent aux atmosphères que je recherche. Pour la Danse Bohème de Carmen, par exemple, nous avons vraiment réalisé des variations acrobatiques  ! On redécouvre le thème très connu sous un nouveau jour, avec des variations très virtuoses et étonnantes pour le tuba.

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Avec votre nouveau spectacle « The Tuba’s Trip », à la croisée du funk, de la pop ou même du rock, vous n’hésitez pas à aller encore plus loin dans le mélange des genres…T. L.  : J’ai créé ce spectacle, il y a deux mois, avec vraiment l’idée de faire éclater les genres et les frontières entre différentes musiques. Ce spectacle, mis en scène par Claude Tissier, a demandé trois ans de préparation et un énorme travail d’arrangement où l’on n’a pas hésité à transposer des grands airs d’opéras revisités en rock, des tubes de Broadway et de Motown, du punk, du jazz, de la pop… Il y a aussi des passages de théâtre, du chant, de la danse et après une heure trente de show, le tuba se laisse emporter par la folie des autres musiciens…

Est-ce une façon pour vous de renouveler l’image de la musique classique ?T. L.  : Je le fais très naturellement sans aucun plan de marketing derrière tout ça ! Je n’ai jamais voulu être enfermé dans un style unique. Adolescent déjà, j’écoutais toutes sortes de musique. Rap, variété, reggae, hip hop, funk, jazz ou autres, cela reste de la musique. Il est important de faire découvrir au public toutes ces possibilités et un aspect décomplexé du concert afin de désacraliser la « grande musique » ! La musique doit être populaire et accessible à tous. C’est en tout cas ma vision des choses.

Quels sont vos compositeurs préférés ?T. L. : J’adore Chopin qui n’a pourtant jamais écrit pour le tuba ! J’aime beaucoup aussi les compositeurs russes Prokofiev, Chostakovitch, Rachmaninov et Moussorgski, le Concerto pour violoncelle de Dvořák et bien sûr les Suites de Bach. De façon générale, je suis plutôt attiré par le répertoire romantique et post romantique

Qu’écoutez-vous comme musique pour vous-même ?T. L.  : J’ai des goûts très variés. J’ai un faible pour Jobim, maître de la bossa nova brésilienne. En jazz, j’aime particulièrement Chet Baker, Miles Davis, Ibrahim Maalouf mais j’écoute tous les genres de musique, des chanteurs français comme Benjamin Biolay ou Vincent Delerm, de la pop, de l’électro, de l’opéra…

Quelle est votre actualité discographique ?T. L. : Je vais enregistrer un nouvel album en duo avec violoncelle dans un programme classique autour de Rossini, Bach, Mozart…

Quelles sont vos envies d’interprètes aujourd’hui ?T. L. : Continuer à donner des concerts, varier les répertoires, créer des spectacles, passer du classique aux musiques du monde et aux musiques actuelles… J’aimerais également créer un projet discographique autour de la chanson française avec des titres originaux, écrits en collaboration avec deux paroliers et dont j’ai déjà composé toutes les musiques.

Quels sont vos rendez-vous à venir ?T. L. : Je vais donner une série de concerts classiques avec piano, jouer aux Estivales de Musique en Médoc avec mon sextet et au Festival de Radio France en duo avec violoncelle. Des tournées à l’étranger sont aussi programmées. A la rentrée, je vais également donner, en octobre, le spectacle « The Tuba’s Trip » à Fontainebleau puis, le 1er décembre, dans la nouvelle salle de la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt.

Propos recueillis par Anne de La Giraudière

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Responsable de publication Joëlle Damery, Déléguée Générale des Flâneries Musicales de Reims. Tirage 350 exemplaires.

Les Flâneries Musicales de Reims bénéficient du soutien de la SPEDIDAM.« La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.»

Biographies

www.thomasleleu.com

Thomas Leleu Sextet Fondé en 2012, le Thomas Leleu Sextet (tuba et quintette à cordes) est une formation unique et inédite dans l’histoire du tuba. Faisant déjà partie du paysage musical français, cette formation rend possible le travail d’un répertoire spécifique d’œuvres originales, de créations ou de transcriptions. L’ensemble a collaboré avec le compositeur et accordéoniste de jazz, Richard Galliano, pour son œuvre « Fables of Tuba » (récompensée aux Victoires de la Musique 2014), dédiée à Thomas Leleu. Cette formation apporte donc de nouvelles possibilités au tuba, ouvrant de nombreuses portes sur le développement de son répertoire. Une nouvelle formule dans laquelle les sonorités s’entremêlent parfaitement. Depuis sa création, l’ensemble s’est produit dans différents festivals : Festival de Musique de Sully et du Loiret, Les Concerts de Poche, Festival de Saint-Victor à Marseille, Festival Bourg Arts et Vins, etc. L’ensemble a sorti un album « In the mood for tuba » en 2015 pour le label Fondamenta distribué par Sony Music et Naxos et salué par le public et la critique.

Thomas Leleu, tubaElu « Révélation soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la Musique Classique 2012, Thomas Leleu devient le premier tubiste à obtenir cette distinction dans l’histoire des Victoires de la Musique Classique. Né à Lille en 1987, il est admis à 17 ans, 1er nommé au CNSM de Paris dans la classe de tuba. Lauréat des prestigieux Concours Internationaux de Markneukirchen (Allemagne), Jéju (Corée du Sud) et Luxembourg, Thomas est nommé sur concours à l’âge de 19 ans, Tuba Solo de l’Orchestre Philharmonique de l’Opéra de Marseille. Thomas est également régulièrement invité à se produire dans des festivals et salles dans le monde entier, tels que le Festival International de Cuivres de Namur (Belgique), New England Conservatory (USA), Maison de Radio France, salle Gaveau, Théâtre du Châtelet, Kissinger Sommer de Bad Kissingen en Allemagne… En tant que soliste, il se produit avec de nombreux orchestres tels que : l’Orchestre National d’Ile de France, Jeju Symphonic Orchestra (Corée du Sud), l’Orchestre Philharmonique de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre d’Avignon Provence,… En 2012, il fonde son ensemble unique et inédit au tuba, le Thomas Leleu Sextet. Soucieux d’élargir le répertoire pour cuivres, il collabore avec plusieurs compositeurs comme Richard Galliano, Vladimir Cosma, Claude Bolling… En 2017, il crée un spectacle original axé sur les musiques du monde, « The Tuba’s Trip » mis en scène par Claude Tissier. Il se produira également au Festival de Radio France à Montpellier, aux Flâneries Musicales à Reims, dans la saison Invalides, aux Estivales de Musique en Médoc… Il enregistrera également un disque avec l’Orchestre Royal des Forces Aériennes Belges (Création du concerto d’André Waignien) ainsi que son 2e album sous son nom en duo avec violoncelle.

Il est « Melton Meinl/Weston Artist – Ambassador Buffet Group » et a mis au point avec la prestigieuse firme le tuba 2250 TL « French Touch » qu’il joue actuellement.