25

2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,
Page 2: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   2 

 

 

Sommaire 

 

 

Edito par Patrick Evrard  Page 3 

 

1 – Contexte et constats  Page 4 

a ‐ Des mutations structurantes du marché de l’assurance  Page 4 

b – Une concurrence plus forte entre les modes de distribution  Page 6 

c – Un modèle Agents Généraux – Compagnie en pleine mutation  Page 7 

 

2 – Une nouvelle proposition de valeur pour le modèle Compagnies – Agents Généraux  Page 8 

a – Une promesse client renforcée  Page 8 

b – Une relation Compagnie – Agents rénovée  Page 14 

 

3 – Des Agents Généraux plus entrepreneurs pour des agences d’assurance à initiatives locales  Page 20 

a – L’Agent Général, un entrepreneur d’assurance mieux reconnu  Page 20 

b – L’agence, une entreprise multicanale aux compétences renforcées  Page 21 

   

Page 3: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   3 

 

Les chemins de la croissance et du succès 

Une question m’est  souvent posée : « Pourquoi  avoir  revisité  toutes  les  composantes du métier de  l’Agent 

Général  d’assurances » ? Avec  l’ensemble  des  Présidents  qui  ont,  dans  chaque  réseau,  la  responsabilité  de 

défendre  le métier au quotidien, nous avons voulu nous arrêter un  instant,  jeter un regard en arrière sur  les 

réalités de notre mode de distribution,  faire un constat sur  la situation actuelle, et  imaginer des pistes pour 

l’avenir. 

Entamer  une  telle  réflexion,  lancer des  études  approfondies  sur  l’économie  de notre marché,  réfléchir  aux 

évolutions qui s’annoncent n’aura de sens, que si nous portons une ambition forte. 

Chères consœurs, chers confrères, vous devez en être intimement convaincus, une seule volonté nous anime, 

celle de favoriser la croissance du chiffre d’affaires des Agents Généraux d’assurances.  

Oui, nous sommes un mode de distribution moderne, la révolution digitale qui s’annonce est une opportunité, 

et nous serons  les plus à même de nous adapter rapidement à  la nouvelle réglementation! Une seule raison 

explique ces affirmations qui pourraient être qualifiées de gratuites. Notre promesse client a encore tout son 

sens ! Cet  engagement,  fait de  technicité, de  compétences multiples, de  conseils  et d’accompagnement  au 

quotidien est totalement avant‐gardiste, dans un monde où parfois les repères se perdent. 

Nous pourrions nous contenter de se simple constat, mais croyez‐moi cela serait  inefficace.  Il nous faut aller 

plus  loin,  au  fin  fonds  des  composantes  de  cette  promesse  faite  au  client,  pour  lui  donner  une  réalité 

incontournable et pour la réinventer.  

C’est ce que nous avons fait en dégageant des pistes qui vous permettront de répondre aux attentes des clients 

d’aujourd’hui et je l’espère de demain. Ces pistes, je vous invite à les suivre, à prendre un peu de recul face à 

votre quotidien, pour réfléchir tout comme nous l’avons fait à votre avenir.  

Cet avenir sera ce que vous en ferez vous‐même, sans l’aide de quiconque, avec cette certitude que toutes et 

tous devons avoir chevillé au corps. 

Nous avons un beau métier ! 

Bonne lecture. 

Patrick Evrard   Président d’agéa    

Page 4: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   4 

 

1. Contexte et constats  

a. Des  mutations  structurantes  du  marché  de  l’assurance  (technologies,  attentes  des consommateurs, réglementation) 

  La disruption, les révolutions, le marché de l’assurance française les connaît bien.   

 Source : Eurogroup Consulting 

 En 1959 déjà, la responsabilité civile automobile rendue obligatoire permet aux mutuelles d’assurances de se développer sur un modèle  industriel et de prendre environ  la moitié du marché des particuliers aux grandes Compagnies traditionnelles de l’époque en l’espace de 30 ans.   Au début des années 80, ce sont  les bancassureurs qui s’attaquent à  l’assurance. D’abord sur  l’assurance vie qu’ils  démocratisent,  en  la  transformant  en  produit  simple  d’épargne,  puis  sur  les  assurances  de  biens  et responsabilités du particulier, marché sur  lequel,  ils représenteront probablement autour de 20% de part de marché à l’horizon 2020.  A  la fin des années 90, avec  l’arrivée de  l’assurance directe, par téléphone, puis sur  Internet dans  les années 2000, le marché a connu une troisième révolution. La comparaison avec nos voisins européens et notamment anglo‐saxons où ces acteurs dépassent les 30% de part de marché sera très vite relativisée par les spécificités de notre marché  français,  le seul à avoir connu  les deux grandes  révolutions précitées, un marché qui  reste demandeur de conseils et d’accompagnement.  Si  le marché n’a pas été déstabilisé par  les « assureurs directs » et  si nous avons  su  résister aux évolutions précitées,  force  est  de  constater  qu’une  nouvelle  révolution  est  en marche.  Internet, mot  impropre  pour désigner  les  NTIC,  le  digital  ou  autres,  Internet  et  ses  évolutions  récentes  ou  à  venir,  est  en  passe  de bouleverser  les  habitudes  de  consommation  de  nos  concitoyens  et  plus  particulièrement  les  jeunes générations. Cette révolution dite digitale touche d’ailleurs l’ensemble des secteurs d’activité et de l’économie.  Internet, ainsi que  les  transformations  induites par  la  révolution digitale, n’est pas un nouveau  canal ou un nouveau média comme l’a été le téléphone à son époque. Internet est une nouvelle technologie qui apporte à 

Page 5: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   5 

 

la  fois et d’un  seul  coup plusieurs  familles de nouveaux  canaux et media et, en même  temps, de nouvelles solutions technologiques portées ou dérivées d’Internet.   Les  nouveaux  canaux  et media  de  communication  et  d’échanges  avec  les  prospects  et  clients  peuvent  se regrouper en quatre grandes familles : 

Les  sites institutionnels, promotionnels, marchands,  incluant aussi  les mini‐sites promotionnels, comme ceux des Agents, permettant à  la  fois  la diffusion d’information mais aussi  l’interaction avec les prospects et clients jusqu’au développement d’une large autonomie des assurés dans les espaces clients (changements administratifs, édition d’attestations …); 

Les media sociaux (LinkedIn, Facebook,  Instagram, Twitter, …) permettant à  la fois d’animer des communautés de clients autour de sujets d’intérêts mais aussi de communiquer et parfois même de gérer la relation client ; 

Les applications mobiles et objets connectés permettant de proposer de nouveaux services et de compléter le modèle relationnel avec les prospects et clients ; 

Les  moyens  de  communication  que  sont  l’email,  le  SMS,  le  tchat  et  autres  messageries instantanées actuelles ou à venir. 

 Les nouvelles solutions technologiques portées ou dérivées d’Internet sont principalement à ce jour : 

La  blockchain,  une  nouvelle  technologie  sur  laquelle  s’est  développé  les  crypto‐monnaies  (ex : Bitcoin),    qui  permet  de  gérer  de  façon  décentralisée  la  validation  et  la  sécurisation  de transactions numériques ; 

L’intelligence  artificielle  qui,  grâce  à  l’explosion  des  données  offertes  par  la  multiplicité  des nouveaux canaux et media précités et les nouvelles puissances de calcul des ordinateurs permet, d’optimiser  de  nombreux  traitements,  (le  ciblage  et  les  actions  marketing  et  commerciales), d’aider à  la décision voire de prendre des décisions dans certains domaines techniques ou de  la relation clients (scoring, gestion des mails, assistants virtuels intelligents de type chatbot, …) ; 

La réalité virtuelle qui permet de proposer de nouveaux services ou de développer de nouvelles formes de relation ou gestion à distance ; 

 Il n’est plus besoin de faire la démonstration que toutes ces évolutions issues d’Internet changent les modèles opérationnels et relationnels de l’économie et le secteur de l’assurance n’y échappe pas.  Mais  le  secteur  de  l’assurance  est  aussi  touché  par  des  transformations  technologiques  profondes  de  la « matière assurable ». Ainsi, que sera demain  l’assurance de  la voiture autonome, des habitats et bâtiments intelligents, quels seront les impacts de l’e‐santé sur l’assurance ?  Toutes ces évolutions transforment de façon accélérée le rapport du consommateur à ces univers de besoin et donc aussi la façon de les assurer. Le consommateur reprend peu à peu le pouvoir, par l’information à laquelle il accède, par sa possibilité de davantage comparer, par sa capacité à plus  facilement  interagir avec d’autres consommateurs pour partager des avis et commenter son expérience positive ou négative.  Le consommateur devient ainsi plus exigeant. Un nouveau service proposé dans un secteur d’activité devient vite un standard que les autres secteurs doivent rapidement proposer (signature électronique, …). La qualité de service  devient  un  enjeu  primordial  quel  que  soit  le  secteur  d’activité  marchand  et  quel  que  soit  le positionnement de l’entreprise. Pour autant, le prix restant un critère important, les entreprises doivent relever ce défi  de  se  transformer  rapidement  pour  rester  aux  standards  du marché  en matière  de  service  tout  en maîtrisant leur structure de coûts.    

Page 6: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   6 

 

Les technologies ont  accéléré les évolutions de comportements des consommateurs qui, prenant ou reprenant le pouvoir, ont mis la pression sur le législateur pour renforcer encore davantage leur pouvoir. C’est ainsi que depuis quelques années, dans  toutes  les branches de  l’assurance, de nombreuses  réglementations ont vu  le jour  au  profit  du  consommateur  (ANI,  Lagarde,  Hamon,  Sapin,  Bourquin,  DDA,  RGPD, …)  pour  fluidifier  le marché  en  affirmant  le  principe  de  la  libre  concurrence,  renforcer  le  devoir  de  conseil,  préserver  le consommateur  des  conflits  d’intérêts,  protéger  ses  données  personnelles,  affirmer  le  principe  de  libre concurrence…   

b. Une concurrence plus forte entre les modes de distribution  Le marché de l’assurance française est probablement le plus concurrentiel d’Europe voire du Monde. Tous les modèles  d’entreprises  y  cohabitent  (grands  groupes  capitalistiques  internationaux, mutuelles  d’assurances, bancassureurs, mutuelles 45, groupes de protection  sociale à gouvernance paritaire) et  tous  les modèles de distribution  s’y  font  concurrence  (Agents Généraux bien  sûr mais aussi bureaux  salariés, agences bancaires, commerciaux itinérants, courtiers petits et grands, conseillers en gestion de patrimoine, distribution directe via Internet et téléphone, sociétés commerciales développant l’assurance « affinitaire » ‐ ex : téléphonie…).  Sur un marché largement saturé où tout nouveau client ou contrat doit presque toujours être repris à un autre acteur, la concurrence y est exacerbée.  De plus, les acteurs ou réseaux historiques de ce marché étaient en général spécialisés par branche (Santé, Vie, Biens  et  responsabilité…).  L’évolution  des  attentes  des  consommateurs  qui  attendent  un  accompagnement complet, d’un côté, et  les enjeux de  fidélisation des assureurs qui poussent au multi‐équipement de  l’autre, incitent  les acteurs de  l’assurance à diversifier  leur activité sur  toutes  les branches, soit par des alliances ou rapprochements,  soit  par  une  diversification  des métiers  de  leurs  réseaux  de  distribution.  Ce  phénomène, accompagné  là aussi par  les évolutions réglementaires  (Hamon en automobile ou habitation ou Bourquin en assurance emprunteur), accroît encore davantage la concurrence directe des acteurs les uns contre les autres.  

    Dans  ce  contexte  d’accélération  de  la  maturité  de  ce  marché,  nous  pouvons  constater  un  phénomène « classique » de bipolarisation de celui‐ci. Jusqu’ici principalement caractérisé par un marché de masse où tous les  acteurs  recherchaient  un  positionnement  basé  sur  le  « bon  rapport  qualité  –  prix »,  le  marché  des particuliers se segmente maintenant en trois marchés de tailles à peu près comparables (cf. études Eurogroup Consulting et Facts&Figures) : 

Un marché d’exigence  avec des  clients  sensibles  au modèle  relationnel  et  la disponibilité d’un interlocuteur qualifié pour les conseiller et les accompagner ; 

Un marché de commodités avec des clients à  la  recherche des meilleures garanties au meilleur prix souhaitant disposer d’outils leur permettant une relative autonomie dans leurs actes d’achats et de gestion de leurs contrats ; 

Un marché de masse, nettement moins  important qu’aujourd’hui, pour  les clients ne souhaitant pas  s’intéresser  spécialement  à  leur  assurance  et  relativement  insensibles  aux  différentes propositions de valeur des acteurs. 

    

Page 7: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   7 

 

 Sur  ce  dernier  marché,  les  acteurs  les  plus  forts  seront  ceux  qui  disposeront  de  la  puissance  de  frappe commerciale la plus forte. C’est donc naturellement le marché sur lequel les bancassureurs créent aujourd’hui leur dynamique grâce d’une part à la taille de leur réseau et d’autres part au regard du rapport de force qu’ils peuvent exercer sur leur clientèle.  Sur le marché de commodités, les mutuelles d’assurances, sous réserve qu’elles se modernisent et retrouvent la logique industrielle de leur modèle d’origine, devraient disposer naturellement des atouts les meilleurs pour l’adresser.  Enfin,  le marché d’exigence doit naturellement, compte tenu de ses attentes, être adressé en priorité par  les Agents  Généraux  d’assurance.  Toutefois,  nous  conservons  une  véritable  légitimité  sur  les  autres  pans  du marché des particuliers.   Par ailleurs,  les marchés des professionnels et entreprises sont, également, de part leur nature des cibles légitimes et prioritaires pour notre métier.  

   Source : Eurogroup Consulting 

  

c. Un modèle Agents Généraux – Compagnie en pleine mutation  

Si nous  conservons une  véritable  légitimité  sur une partie  importante du marché des particuliers et encore davantage  sur  les marchés  des  professionnels  et  entreprises,  cela  ne  signifie  pas  que  le modèle  Agents  – Compagnie ne doit pas évoluer.  Depuis  les  années  60,  le modèle  s’est  transformé  en  permanence,  pour  défendre  ses  positions  face  aux mutuelles d’assurances puis aux bancassureurs. De nombreux chantiers, sur  le positionnement,  le découpage de la chaine de valeur, la modernisation des outils, ont permis de maintenir sa compétitivité sur le marché en passant progressivement d’un chargement global d’environ 40% à près de 30% aujourd’hui, soit proche de ses principaux concurrents. Plusieurs études montrent d’ailleurs que  le modèle de distribution par Agent Général est l’un des plus rentables du marché de l’assurance en France aujourd’hui (cf. Etude Facts&Figures).  

Page 8: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   8 

 

  Cette transformation se poursuit aujourd’hui dans un modèle où, compte tenu des transformations des modes relationnels  induits  par  Internet  (cf.  chapitre  a.),  la  relation  client  devient  triangulaire  et  portée  de  façon inéluctable à  la  fois par  les Agents bien sûr mais aussi directement parfois par  la Compagnie qui, seule, a  la capacité  d’investissement  et  de  développement  dans  tous  les  nouveaux  canaux  et media  à  proposer  aux prospects et clients.  Ainsi,  l’ère  du  multicanal,  voire  de  l’omni‐canal,  nécessite  de  revoir  l’organisation  et  la  gouvernance d’ensemble du modèle relationnel client dans le modèle Agents – Compagnies. Nous devons être au cœur de la relation  avec  le  client  et  accepter  que  le  client  puisse  utiliser  tous  les  canaux  qu’offrent  les  nouvelles technologies, afin de respecter leur promesse d’accompagnement et de proximité. Les Compagnies se doivent de mettre en place les outils de communication et d’échanges selon les meilleurs standards du marché.  Le  modèle  Agents  –  Compagnie  dispose,  de  toute  évidence,  d’atouts  indéniables  pour  continuer  à  se développer  compte  tenu  de  la  façon  dont  il  répond  clairement  à  de  nombreuses  attentes  d’une  part significative de la clientèle. Pour autant, nous devons continuer à nous transformer pour relever ce défi. Nous en sommes collectivement convaincus et c’est la raison pour laquelle nous avons travaillé tous ensemble pour bâtir les contours du modèle Agent Général de demain. 

   

2. Une nouvelle proposition de valeur pour le modèle Compagnie – Agents Généraux  

a. Une promesse client renforcée   

i. Proximité & accueil  Tout d’abord, rappelons que l’Agent Général est un chef d’entreprise sur son territoire, fortement présent dans la vie  locale. Notre principale valeur ajoutée consiste à accompagner, souvent directement sur  le terrain,  les populations  mises  en  difficultés,  particulièrement  en  cas  de  grands  sinistres.  Les  millions  d’Euros d’indemnisations que nous versons chaque année contribuent à  la pérennité de  l’activité et de  l’emploi  local ainsi qu’à la sécurisation des biens et au bien‐être des personnes de nos territoires. Ainsi, il est indispensable de rappeler et renforcer le fait que notre première promesse est celle de la proximité et de l’ancrage local. Une part  importante  de  nos  clientèles  sont  les  professionnels  et  entreprises,  attachés  à  cette  proximité professionnel  (relation  entre  chefs  d’entreprises)  et  proximité  géographique,  gage  d’une  meilleure connaissance des partenaires et du tissu économique.  

Page 9: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   9 

 

La  présence  de  nos  agences  de  spécialistes,  en  ville  ou  dans  les  villages,  visibles,  ouvertes  et  accueillantes restera, dans les années qui viennent, un élément de différenciation fort face aux mutuelles, aux réseaux plus réduits et aux bancassureurs dont les réseaux d’agence sont en cours d’attrition sur tous les territoires.  La qualité de l’accueil doit participer bien évidemment à la valorisation de notre profession. Cela passe par des agences dont les formats et l’organisation sont déjà des gages de qualité et de professionnalisme (modernes, accueillantes,  chaleureuses,  organisées…).  Cela  passe  aussi  par  notre  capacité  et  celle  de  nos  équipes  à disposer  de  qualités  comportementales  exceptionnelles  à  l’attention  de  nos  clients  (écoute,  empathie, pédagogie, esprit de service…).    

ii. Disponibilité & continuité de service   Notre promesse de proximité ne peut  se  limiter à notre présence  locale. Nous devons à nos  clients  la plus grande disponibilité. Cette disponibilité doit tout d’abord se matérialiser par des horaires d’ouverture de nos agences  adaptés  à nos  clientèles  et  aux  réalités de nos  territoires. Mais  elle doit  aussi  être  garantie par  la capacité que nous offrons à nos clients de nous joindre facilement et rapidement et ceci par tous les moyens et outils technologiques nous permettant de le faire.  Nos  agences,  nous,  Agents,  et  nos  collaborateurs  formons  le  pivot  d’un  modèle  relationnel  complet qu’attendent  et  qu’ont  acheté  nos  clients.  Nous  devons  mettre  à  leur  disposition  tous  les  moyens  de communication et d’échange  leur permettant d’entrer en  relation avec nous  (email, sms, media sociaux, …). Par ailleurs, nous  leur devons  la continuité de  service maximale, possible aujourd’hui par  les outils présents dans nos espaces clients (cf. concept de « selfare » ‐ capacité d’interaction autonome du client via  les canaux digitaux)  ou grâce à des plateformes proposées par les Compagnies ou partagées entre Agents. Pour ceci, nous avons un devoir vis‐à‐vis de nos clients de promotion de ces outils et possibilités, comme nos Compagnies ont un devoir envers nous d’une parfaite et  immédiate  information de  l’activité de nos  clients  sur  ces espaces.     

iii. Technicité & professionnalisme   De  tous  les  modèles  de  distribution  qui  existent  en  France,  nous  sommes  le  plus  technicien  et  le  plus professionnel de  l’assurance. Pour autant, notre profession d’Agent Général est trop méconnue et  il s’agit de mieux la faire connaître auprès des clientèles et des professionnels ou diplômés désireux de nous rejoindre. Il existe  un  fort  enjeu  de  développement  de  l’image  d’une  profession  régie  par  des  textes  particuliers (convention FFA‐agéa, accords contractuels entre chaque syndicat de société et sa Compagnie mandante) et définie par sa relation de mandat avec une entreprise d’assurance, ce qui la distingue des autres distributeurs d’assurance  et  de  services  financiers.  Il  existe  en  effet  un  cœur  de  métier,  des  compétences  de  chef d’entreprise,  de  manager  d’équipe  et  de  conseil  fondés  sur  des  compétences  techniques,  juridiques  et financières  qui  fondent  une  part  importante  de  la  promesse  de  professionnalisme  que  nous  devons  à  nos clients.  

   

Page 10: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   10 

 

C’est  pourquoi,  nous  souhaitons mettre  en œuvre  un  véritable  diplôme  d’Agent Général  qui  sanctionne  et valorise  l’entrée  dans  la  profession.  Ce  diplôme,  de  niveau Master,  aurait  deux  piliers :  l’acquisition  ou  la validation de compétences assurantielles ainsi que la préparation à l’exercice du « métier » d’entrepreneur. L’objectif est de proposer cette formation diplômante à des étudiants, des professionnels en reconversion et des  Agents  soucieux  de  valoriser  leur  expérience  professionnelle. Mis  à  part  les  Agents  en  exercice,  cette initiative permettrait de créer un vivier de candidats formés à  l’entreprenariat et techniquement compétents dans  lequel  les  Compagnies  pourraient  puiser.  Si  nous  réussissons  ce  projet,  les  Compagnies  seront probablement amenés à revoir ou adapter leur formation initiale (de 600 h à  titre de rappel), qui relèveraient de  leurs  compétences  et  qui  leur  appartiennent  :  organisation,  processus,  commercialisation,  produits  et services, systèmes d’information, etc.   

  Nos  collaborateurs  d’agence  se  distinguent  aussi  des  autres  acteurs  par  leur  connaissance  technique  des fondamentaux de l’assurance. Ils maîtrisent les bases indispensables à une relation de conseil : responsabilité civile,  dommage,  etc.  Ces  fondamentaux  du métier  sont  la  base  de  l’utilité  des  relations  et  des  points  de contact du  client  avec  son  agence  et  ils  renforcent  la perception de  la  valeur  ajoutée de notre modèle de distribution. Cette valeur tiendra donc de plus en plus à  la capacité d’anticiper des questions et d’y répondre efficacement.  Des  compétences  liées  aux  méthodes  d’écoute  active,  de  résolution  de  problème  et  de recherche de solutions sont à généraliser en s’appuyant sur la connaissance des produits et de leur technicité.  Aussi, la maîtrise technique des produits et services dont aujourd’hui le service à la personne, la domotique, les services  aux  entreprises,  et  plus  tard  d’autres  encore,  requerra  une  attention  particulière  pour  que  notre modèle  se  distingue  des  autres  modèles  de  distribution.  Ces  connaissances  techniques  sont  à  renforcer rapidement  pour  accroître  la  capacité  d’identifier  les bons  sujets de  couverture  afin  de mieux  conseiller  le client. Par  ailleurs,  il  reste essentiel que nos  collaborateurs  et nous‐mêmes  soyons  formés  à  la  gestion des sinistres. En effet, quel que soit le mode de gestion retenu, par la Compagnie, délégation partielle ou totale des sinistres, nous devons avec nos collaborateurs être en mesure d’apporter notre expertise aux clients.   Afin de nous  garantir une progression de nos  collaborateurs  sur  ces  enjeux de  compétences  clés,  agéa,  en qualité d’organisation patronale négociatrice de  la convention collective nationale, continuera de développer avec  les  partenaires  sociaux  son  offre  de  formation  CAP  COMPETENCE,  exemplaire  dans  le  secteur  de l’assurance et de la banque, pour intégrer ou renforcer ses dimensions dans son offre de formation. agéa, avec les  partenaires  sociaux,  s’engage  aussi  à  organiser  la  reconnaissance  des  acquis  ou  l’acquisition  de compétences  via  des  certifications  professionnelles  :  valorisation  des  acquis  d’expérience  afin  d’accroître l’image de  sérieux de  la profession  vis‐à‐vis de  ses  clientèles et de développer  la  fierté d’appartenance des salariés des agences à cette profession.       

SOCLE COMMUN

Formation spécifique entreprise d'assurance

400 heures

Capacité professionnelle

150 heures

Dirigeant d'entreprise

50 heures

Diplôme  

Agent Général d’Assurance 

Page 11: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   11 

 

iv. Conseil & protection du consommateur   Les possibilités de contacts offertes par  les  systèmes d’information et  le  souhait d’autonomie des clients ne doivent pas faire oublier la valeur ajoutée qu’apporte un interlocuteur de proximité. L’intermédiation si elle est performante renforce les actes de conseil, de commercialisation, de gestion, de fidélisation ou de rassurance. L’enjeu est de mettre l’intermédiation au centre du dispositif de distribution. Les clients attendent des conseils, une  meilleure  compréhension  des  contrats,  des  recommandations  précises,  des  points  réguliers  et  une réévaluation des besoins et contrats au fil de l’eau dans une relation de confiance pérenne.   agéa propose d’être au carrefour de  l’expression des besoins de notre métier. La profession doit s’exprimer régulièrement  sur  les  besoins  de  ses  clients  en  termes  de  conseil,  de  relation  et  de  technologies.  Ces expressions  de  besoins  doivent  être  au  service  de  la  qualité  de  l’intermédiation  des  Agents  et  de  leur performance sur le terrain.  Par  ailleurs,  la  réglementation  a  pour  objectif  de  protéger  le  consommateur  et  de  veiller  à  la  qualité professionnelle  des  acteurs  des  marchés  où  les  Compagnies  et  les  Agents  Généraux  sont  actifs.  La réglementation  constitue  de  prime  abord  une  contrainte  forte mais  elle  est  aussi  la  garantie  d’un marché organisé. Elle exige une bonne information des consommateurs et une qualité de conseil. Elle demande que le fabricant  du  produit  et  le  distributeur maîtrisent  leurs  actions  vers  leurs  clientèles.  Il  existe  un  enjeu  de leadership dans la mise en œuvre des règles pour démontrer le sérieux de notre modèle de distribution à nos clients.   Nous  avons  donc  décidé  d’agir,  pour  que  les  règles  soient  une  opportunité  de  nous  distinguer  des  autres modèles de distribution, en valorisant nos actes de conseil au profit de nos clients. Nous  ferons de ces obligations un véritable avantage compétitif en étant  les  interlocuteurs  les plus à même d’offrir la sécurité requise aux consommateurs parce que la réglementation valorise le plus souvent l’expertise de notre métier.   Nous étendrons  le travail permanent d’analyse d’agéa sur  les nouvelles réglementations dont  les applications sont à orienter pour toute la profession, notamment en matière de : 

rémunération par des systèmes qui préservent intelligemment nos clients des risques de conflits d’intérêt et,  pour  nos  entreprises,  les  fondamentaux  de  nos  systèmes  actuels  de commissionnement ; 

gestion des données qui garantissent à nos clients, au‐delà des obligations  légales, une parfaite transparence et sécurité sur la façon dont nous exploitons leurs données personnelles. 

 Sur cette question primordiale des données, nous travaillerons concrètement, selon trois angles : 

une forte acculturation de  la profession autour des enjeux réglementaires et pour  le plus récent d’entre eux, le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) ; 

un engagement « éthique » des Agents au regard de la protection des données ; 

un cadre commun pour la protocolisation de ces règles entre nous et les Compagnies.  Enfin, nous participerons activement à la meilleure compréhension de notre profession auprès des législateurs européens et nationaux.    

v. Engagement & qualité de service   Au‐delà de l’expertise technique que nous apportons à nos clients, notre engagement en matière de qualité de service  doit  intégrer  de  nombreuses  autres  dimensions  et  donc  compétences  (commerciales, comportementales, technologiques) pour nous‐mêmes et nos équipes.  La technique d’analyse des besoins du client : diagnostic client comme les techniques de ventes et de rebonds commerciaux  sont  indispensables pour  accroître  le  taux d’équipement ainsi que  la  connaissance d’une plus 

Page 12: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   12 

 

large gamme de produits et de services. De même, la qualité de la relation humaine est au cœur de la valeur ajoutée des professionnels de  l’agence avec  les prospects et ses clients. Les compétences comportementales sont déterminantes dans toutes les phases de la commercialisation jusqu’à la gestion des sinistres sans oublier la  fidélisation et  le management du  rebond  commercial.  Il existe un  socle de  comportements à développer jusqu’à l’excellence : écoute, empathie, adaptation aux situations, ouverture d’esprit, disponibilité, proactivité, curiosité et intérêt pour le client et ses attentes sans oublier la gestion des tensions et des conflits.  L’intégration des nouvelles technologies se traduira concrètement dans les solutions d’intelligence artificielle à notre service, par exemple pour nous assister dans  la délivrance de notre conseil,  la proposition des services innovants  adaptés  à  notre  clientèle,  voire  des  propositions  commerciales  personnalisées.  Celles‐ci nécessiteront des sensibilisations et des formations à divers niveaux de compétences. Dans la relation du client ou prospect à l’agence, l’usage de tous les canaux requiert une maîtrise des techniques de la relation client en termes  d’outils  bureautiques mais  aussi  de méthodes  de  communication  indissociables  :  outils  sms  et  son langage,  technique  des  courriels  et  langages  ad  hoc,  technique  de  visioconférence  et  organisation opérationnelle. Nos agences développeront en leur sein des compétences d’animation de réseaux sociaux locaux, de manager de communautés, de ciblage et d’activations de campagnes de proximité ou de valorisation de services sur des sites d’Agents Généraux sans oublier la commercialisation de solutions d’assurance intégrant progressivement des équipements  technologiques  : sécurité, santé, prévention, etc. et  leur appropriation par  le client avec  le concours des collaborateurs d’agence.   Il  s’agit aussi de développer ensemble une meilleure  connaissance des  comportements de nos  clients et de leurs pratiques. La profession doit s’engager à développer ses compétences et sa compréhension de toutes ces évolutions qui transforment les usages.   Ainsi, nous avons décidé de créer, avec agéa, un « Lab usages et technologies » qui pourrait être une réponse adaptée à ces besoins : 

des actions et ateliers pour que les élus et les adhérents puissent développer leurs compétences et leurs compréhensions de ces transformations, grâce à une veille des usages des clients finaux, d’étude des évolutions des usages numériques et des partenariats avec des acteurs des nouvelles technologies ; 

des  apports  d’expertises  de  la  relation  client  et  des  technologies  en  assurant  l’organisation d’événements  nationaux  portant  sur  les  comportements  des  chefs  d’entreprise,  des professionnels et des particuliers et à leur perception, sensibilité et attentes en matière de biens, de prévoyance, de santé, de patrimoine et de nouveaux services innovants dont la prévention, le conseil et les équipements intelligents, etc ; 

des possibilités d’échanges de bonnes pratiques  entre nous  sur  l’ensemble de  ces  sujets de  la relation client et aussi l’utilisation des nouvelles technologies (media sociaux, …) ; 

une aide au développement ou  la  recherche de solutions pour nous accompagner qui pourront être reprises et portées par les organisations professionnelles. 

 Si  l’ensemble de ces dispositifs doivent nous permettre de renforcer, à notre main, notre promesse et notre valeur auprès de nos  clients,  l’engagement que nous devons à nos  clients en matière de qualité de  service passe aussi par la qualité de notre modèle opérationnel avec nos Compagnies. L’appui technique, le support de gestion  ou  les  outils  proposés  par  nos  Compagnies  doivent  être  efficients  et  parfaitement  intégrés  à  nos agences pour garantir à nos clients communs réactivité, fluidité et qualité de  la réponse délivrée (cf. chapitre « une relation Compagnie – Agents rénovée »).  Enfin, pour que nos engagements de qualité de  service soient encore plus  forts,  il nous  faut un élément de preuve de cette promesse. Comme nous le rappelions plus haut, le consommateur a repris le pouvoir et sa voix compte plus que jamais aujourd’hui, grâce notamment aux medias sociaux et autres plateformes de notation.  Il existe d’ores et déjà des comparateurs de prix et des géants de la notation ont aujourd’hui un impact majeur sur des professions dont l’emblématique Tripadvisor dans l’hôtellerie‐restauration. Plutôt que de subir de tels opérateurs de  l’évaluation, nous devons anticiper ce mouvement en prenant nos  responsabilités en matière 

Page 13: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   13 

 

d’évaluation, d’appréciation  et d’engagement de  service.  La mesure de  la qualité de  service doit  se  faire  à l’initiative de la profession dans le but de capitaliser sur cette exigence en faisant preuve d’excellence.  Ainsi, agéa pourrait proposer un modèle à  l’attention des organisations professionnelles et des Compagnies pour que  toute  la profession  s’engage à  la promotion du métier d’Agent Général en assumant un dispositif d’appréciation  et  de  témoignages.  Il  mettra  en  exergue  distinctement  nos  performances  et  celles  des Compagnies, encourageant les deux parties à développer une qualité de services irréprochables : « appréciez‐nous ».     

vi. Confiance & pérennité  Le ciment de  la relation que nous saurons construire avec nos clients au  travers de  l’ensemble des  items de notre promesse décrits ci‐avant passera par  la confiance que nos clients auront en nous. Cette confiance se construit  dans  le  temps  et  c’est  là  encore  l’un  des  atouts  de  notre  profession.  Avec  14  ans  en moyenne d’exercice sur son territoire, nous (et bien souvent aussi nos collaborateurs) suivons nos clients dans le temps et les accompagnons à plusieurs moments de leur vie.  

  Mais  aussi parce que  c’est  justement  là  l’un de nos  atouts,  il doit  être  valorisé,  exploité  et  se matérialiser concrètement auprès de nos clients. Ainsi, il est indispensable que nous lui garantissions un suivi au travers de points de contacts réguliers pour mettre à jour sa situation, lui apporter des conseils et l’aider à anticiper des changements de situation ou des événements de vie importants.  Enfin, cette confiance et cette pérennité de la relation doivent être renforcées par notre capacité à conseiller et accompagner nos clients sur l’ensemble de ses univers de besoins et donc de lui proposer tous les produits et services d’assurance qui peuvent le couvrir ou l’aider. De la même manière que nous accompagnons aussi bien les particuliers que  les professionnels ou  les entreprises, nous devons aussi bien maîtriser  les assurances de personnes que  les assurances de biens et  responsabilités. C’est aujourd’hui  ce qu’attendent nos  clients des professionnels de l’assurance de proximité.    

Page 14: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   14 

 

    

b. Une relation Compagnie – Agents rénovée  

i. Un modèle plus agile  Nous, Agents Généraux, occupons une place privilégiée du fait de notre relation de proximité avec les clients. Nous  sommes par  cette expérience une  force de proposition vers nos Compagnies. Parce que de nouveaux services sont à  imaginer, nous sommes des chefs d’entreprise à  l’écoute de nos clientèles, nous pouvons en être les premiers interprètes auprès des Compagnies.   Il  s’agit de développer des démarches de  co‐construction  actives  entre nous  et  les Compagnies.  Toutes  les grandes entreprises de BtoC, les Compagnies d’assurance en font partie, ont compris que gagner en agilité était un enjeu de  survie dans un environnement économique et  concurrentiel dont  les mutations  s’accélèrent et dans  lequel  les  temps  de  réaction  deviennent  primordiaux  (cf.  concept  de  « time  to market »)  Pour  notre modèle, cette agilité ne peut se faire de façon unilatérale, elle doit être  inscrite dans une évolution profonde de nos relations Compagnies / Agents pour anticiper / préparer / définir et mettre en œuvre de façon itérative et donc collaborative nos transformations.  Sur  la  plupart  des  sujets  (projet  de  développement  des  agences,  système  d’information  et  processus  de gestion,  technologie  de  la  relation  client,  gestion  partagée  et  exploitation  des  données,  évolution  de l’organisation ou des circuits Compagnie / Agents)  les relations entre  les syndicats d’Agents ou organisations professionnelles de chacune des sociétés et les Compagnies doivent se fonder sur cette approche collaborative. Celle‐ci  suppose  que  les  parties  s’engAgent  à  respecter  des  règles  évidentes  de  coopérations  et  de considérations mutuelles : 

‐ écoute attentive des acteurs et implication en amont des projets ; ‐ prise en compte des enjeux globaux : clients, marchés, concurrences des autres modèles ; ‐ décisions et modalités de mise en œuvre partagées. 

 Ce modèle collaboratif  initie de nouvelles méthodes de  travail afin d’accroître  la  rapidité des décisions et  la vitesse de  leur exécution d’où  l’usage des méthodes agiles. Ces nouvelles pratiques  sont à encourager pour tester, apprendre, modifier et tirer profit : 

‐ une logique d’expérimentation et d’évaluation avant toute généralisation ‐ une  expérimentation  fondée  sur  le  volontariat  d’un  échantillon  d’Agents Généraux  au  sein  de  son 

réseau      

Page 15: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   15 

 

ii. Une liberté du choix du mode d’exercice et de l’exercice du mandat   

   En  2016,  on  comptait  598  sociétés  de  capitaux  sur  11733  Agents  Généraux  d’assurance,  soit  5%  de  la profession. Bien que l’exercice en société de capitaux soit expressément prévu dans les accords de 1996, nous sommes encore nombreux à être confrontés à des Compagnies réticentes à nous accorder ce statut. Ainsi, nous souhaitons  réaffirmer  ici  que,  pour  la  pérennité  de  notre  modèle  de  distribution  d’assurance  il  apparaît nécessaire que celui‐ci puisse utiliser les outils juridiques et patrimoniaux à sa disposition afin d’améliorer la vie de son agence. 

  Pour rappel, les enjeux sont multiples : 

organisation du patrimoine et séparation de la sphère privée/professionnelle, 

optimisation fiscale et financière 

pilotage du revenu, 

organisation de l’activité à plusieurs, 

anticipation de la transmission de l’entreprise  C’est  pourquoi,  agéa  souhaite  que  les  décisions  prises  entre  les  organisations  professionnelles  et  les Compagnies  veillent  à  bien  respecter  les  termes  du  décret  de  96.  Nous  sommes  des  entrepreneurs responsables qui devons toujours disposer d’un certain nombre de  libertés  indispensables à  l’exercice de nos missions auprès des clientèles :  

nous devons donc toujours avoir le libre choix du statut juridique de notre entreprise en vertu de la convention de 96, et notamment celui de la SARL ; 

nous devons avoir systématiquement le choix de gérer ou de déléguer la gestion d’un sinistre et ne jamais perdre la primauté de la relation client avec l’appui des nouvelles technologies ; 

Page 16: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   16 

 

nous devons pouvoir fidéliser  les clientèles en appréciant  l’opportunité du courtage  (accessoire) en  toute  loyauté avec notre mandante comme celle‐ci peut distribuer par d’autres canaux sans concurrence déloyale au réseau des Agents Généraux. 

 Le  réseau  des  Agents  Généraux  est  le  distributeur  privilégié  de  chaque  compagnie  et  celle‐ci  le  premier opérateur de production et de gestion à notre service. Cette exclusivité doit traduire une confiance réciproque et pleinement partagée dans  la pertinence de notre modèle de distribution. Ce professionnalisme digne de confiance et  la qualité des Compagnies obligent à valoriser  cette exclusivité en accordant à nos  réseaux  les meilleurs prix, soit le meilleur rapport global entre le produit, le prix et les services.    

iii. Une aide à la valorisation et la transmission des agences  La lisibilité de la profession tient aussi à la constance et à la cohérence de nos techniques de valorisation de nos entreprises. Il existe aujourd’hui une grande variété de modalités de valorisation qui conduisent à des résultats sensiblement différents. L’enjeu est double : 

faire en sorte que la valorisation soit lisible pour le vendeur et l’acquéreur ; 

faire que son résultat traduise bien une réalité économique qui conditionnera les revenus futurs et les capacités d’investissements et de développement de l’acquéreur.  

Renforcer  la profession, c’est également  la rendre attractive pour ceux qui souhaitent  la rejoindre. Pour cela, nous  devons  veiller  à  ce  que  la  valeur  de  vente  des  portefeuilles  soit  bien  en  adéquation  avec  le  résultat économique dégagé.  agéa  observe  que  l’avenir  des  agences  est  obéré  par  le  prix  d’acquisition  qui  limite  le  potentiel  de développement de l’entreprise en consommant les capitaux sur la seule acquisition du droit de créance. C’est pourquoi,  nous  proposons  plusieurs  évolutions  structurantes  que  les  organisations  professionnelles  et  les compagnies  devront  adapter  à  leur  environnement  avec  le  souci  de  s’inscrire  dans  une  politique  générale motivée par le développement économique des agences : rentabilité et croissance.  

La  valorisation  doit  s’appuyer  sur  une  part  d’évaluation du portefeuille,  soit  le  commissionnement avec  des  coefficients  par  lignes  de  produit  et  une  autre  part  significative  d’évaluation  de  la performance économique soit la mesure de la rentabilité par la mise en perspective des charges et du chiffre d’affaires. 

 

La  valorisation doit  intégrer  les  conditions d’acquisition. Celles‐ci doivent permettre  l’exercice d’un droit    de créance sur la totalité des clientèles et contrats confiés à l’Agent Général sans pour autant correspondre  à  100 % de  sa  valeur. Nous  recommandons que  chaque organisation professionnelle étudie cette marge de manœuvre, sans doute entre 60 et 80 %. Ceci répond à deux objectifs. Favoriser l’accès  de  la profession  à des  personnes motivées  et  compétentes  n’ayant  pas  nécessairement  les capitaux. Favoriser la mobilisation d’une part des capitaux sur des investissements de développement profitables à la croissance de l’entreprise. 

 

La valorisation doit tenir compte de facteurs qualitatifs connus de la profession et qui sont des leviers de performance. Leur valorisation vient  récompenser  la qualité de  l’engagement de  l’Agent Général vendeur. Il existe aujourd’hui des bonis pertinents dont par exemple la qualité des données clients, les résultats  techniques,  la  pondération  sur  les  trois  derniers  exercices,  la  rotation  du  portefeuille rapporté à la moyenne de la Compagnie ou sous des formes diverses l’accompagnement par le cédant du  repreneur  qu’il  convient  d’encourager  le  plus  souvent  dans  l’intérêt  de  la  préservation  des clientèles. 

  La  transmission  constitue un enjeu pour  l’ensemble des acteurs de  la profession  :  le vendeur,  l’acheteur,  la Compagnie et  toute  la profession.  La qualité de  cette  transmission  conditionne  la  fidélité des  clients  ce qui importe  pour  les  Compagnies  comme  pour  les  acquéreurs.  Elle  influence  l’image  et  l’attractivité  de  la profession,  sa  réputation  et  son  sérieux.  Nous  avons  de  ce  fait  la  responsabilité  commune  de mettre  les nouveaux confrères dans des conditions d’exercice de cette profession permettant d’assumer sereinement leur devoir de conseil et leur développement d’une clientèle fidèle et satisfaite de leur professionnalisme. 

Page 17: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   17 

 

 Nous  avons  donc  décidé  de  mettre  en  place,  avec  agéa,  un  plan  transmission  qui  recouvrira  plusieurs   initiatives :  

Proposer  un  cadre  commun  aux  Agents  cédants,  aux  Agents  repreneurs,  aux  organisations professionnelles et  aux Compagnies  afin de  renforcer notre  crédibilité  collective.  agéa  invite par  là toute la profession à respecter les termes du décret de 96 pour que nous assumions tous ensemble un sens aigu des  responsabilités  lors de  la  transmission. Un entrepreneur  responsable, qu’il  soit Agent Général ou Compagnie d’assurance se doit de préserver une clientèle au bénéfice du repreneur, c’est ainsi que nous  aurons une  image de qualité, de  continuité et de pérennité. Nous devons  anticiper notre départ et nous engager à  informer en amont  les Compagnies et celles‐ci doivent s’engager de leur côté à nous informer d’éventuels souhaits de réorganisation. 

 

Valoriser  l’engagement du cédant accompagnant ses clients et son successeur avec  le soutien de sa Compagnie, par une majoration éventuelle de son indemnité de cession.   

 

Inviter les organisations professionnelles et les Compagnies dans leur diversité des situations actuelles à nous accompagner vers une ambition, celle d’avoir des agences économiquement viables du fait de leurs  activités  selon  leur  stratégie  propre  en  encourageant  sans  doute  des  formats  de  plusieurs collaborateurs avec un volume d’affaires, des compétences de multi‐spécialistes et un service client irréprochable et de grande proximité vers lequel nous devrons tendre progressivement. L’agence doit par ce fait, disposer des ressources qui permettent de promouvoir le multi‐équipement de la clientèle afin de la valoriser et de la fidéliser. 

 

Fixer des  règles entre organisations professionnelles et Compagnies  favorisant un accompagnement des agences  fragiles pour un  retour à  l’équilibre, ou, à défaut,  la  reprise de celles‐ci par des Agents existants afin d’obtenir des agences de tailles satisfaisantes en sécurisant opportunément le maillage territorial de telle sorte qu’un client puisse toujours avoir un professionnel de nos réseaux à proximité. La profession doit être représentée sur les territoires pour que les clients aient ce choix. 

  

iv. Un engagement sur la gestion et protection des données de nos clients  La donnée est au cœur de la création de valeur et ce, bien au‐delà des données élémentaires et administratives du client : adresse, date de naissance, mail. Les objets connectés intelligents ainsi que les solutions de service et  de  prévention  font  évoluer  la  perception  du  client  de  ses  risques. Une  partie  de  l’assurance  va  tenir  à l’acquisition de solutions permettant d’éviter que le risque soit avéré tout en le couvrant pour les quelques cas, de plus en plus rares, où il n’aura pas été évité. La collecte de la donnée, sa connaissance, son exploitation, sa valorisation, sa gestion et sa  transmission constituent des enjeux pour nous et  les Compagnies. De plus, ces données  renvoient  à  leur  cession  volontaire  par  le  client  en  vue  de  contreparties  utiles  (conseil,  alerte, prévention) qui nécessiteront une pédagogie, un équipement et une proximité où nous aurons un rôle à jouer éminent à l’attention des clients.   C’est pourquoi,  les Compagnies et  les Agents Généraux doivent partager  les données, nous avons accès aux données, à  leurs  traitements et à  leurs analyses. agéa souhaite qu’un  travail collectif soit mené au profit du sérieux  de  la  profession  et  des  Compagnies  car  les  enjeux  sont  considérables  :  réglementaire,  éthique, réputation,  économique.  agéa  milite  pour  que  nous  nous  saisissions  de  ces  enjeux  en  affirmant  notre engagement, aux côtés des Compagnies, d’une gestion éthique des données personnelles.    agéa souhaite, également, que des réflexions communes soient menées avec  la FFA, pour créer un cadre de lecture commun de  l’application du Règlement Général de Protection des Données  (RGPD) dans  l’intérêt des parties prenantes (clients, Agents Généraux et Compagnies). Ce cadre de lecture commun faciliterait la mise en place de règles et protocoles propres à chaque réseau, dans le cadre des discussions entre chaque Compagnie et son syndicat de société. Ce cadre contractuel, propre à chaque réseau, aborderait, notamment,  les points suivants :  

collecte, administration, protection et partage des données juridiques et contractuelles 

enrichissement, actualisation, traitement et exploitation des données commerciales 

Page 18: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   18 

 

installation, gestion et statistiques, services associés liés aux solutions connectées    

v. Un chiffre d’affaires agence sécurisé  En tant qu’Agent Général, nous sommes des chefs d’entreprise dont les agences réalisent un chiffre d’affaires. 

Ce chiffre d’affaires est composé des commissions et autres intéressements rétrocédés par les Compagnies. 

Il  permet  de  rémunérer  nos  collaborateurs,  de  financer  des  coûts  fixes  et  d’investir  sur  des  initiatives commerciales en vue du développement. L’enjeu est donc de deux ordres : 

la profession doit encourager cet esprit d’entreprise et permettre à chaque confrère d’assurer un projet de développement. L’esprit d’entreprise est à promouvoir dans les modalités de répartition des revenus de l’activité ; 

la profession doit éviter de nous confondre avec un salarié ou un  indépendant et s’interdire de comparer  les  revenus de nos entreprises avec  la notion  restrictive de  rémunération de  la seule personne de l’Agent Général. 

 

  Pour ces raisons, nous fixons plusieurs principes : 

l’Agent Général a la responsabilité d’une entreprise et il s’agit bien d’un chiffre d’affaires. 

l’Agent Général n’a pas à facturer directement des honoraires aux clients. 

la  structure  du  chiffre  d’affaires  des  Agents  Généraux  d’un  même  réseau  est  identique,  ses niveaux  sont définis par branche afin d’éviter des  changements permanents  lors de  la mise en marché de nouveaux produits. 

 Nous souhaitons aussi donner un cadre en distinguant plusieurs éléments constitutifs du chiffre d’affaires de l’agence avec des critères de valorisation.  Premier niveau : le commissionnement sur des bases quantitatives se référant aux flux et stocks avec des taux par branche de produits. Ce premier niveau valorise les apports d’affaires nouvelles et de défense du stock, soit un effort global de développement.  

Page 19: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   19 

 

Deuxième niveau : le commissionnement sur des bases qualitatives se référant à multi‐équipement = nombre de contrats moyen par client ; 

fidélité = durée de vie moyenne d’un client dans le portefeuille (avec au moins un contrat actif) ; 

clients bons payeurs = taux de clients en contentieux ; 

enrichissement des données = taux de renseignement et de mise à jour des données clients.  Troisième niveau : le forfait de service sur la base de services additionnels se référant à des actions identifiées. Ce  troisième  niveau  valorise  des  actes  ou  initiatives  dont  par  exemple  l’exécution  de  bilans  patrimoniaux, retraite ou prévoyance ou le service de délivrance des cartes grises, l’assistance à la déclaration d’impôts ou la mise en place de coffre‐fort électronique, voire  la participation à des services  innovants expérimentés par  la Compagnie sur des échantillons d’agence avant généralisation.   

   L’objectif premier de ce cadre est bien in fine de faire croître l’activité et d’améliorer la rentabilité d’ensemble du modèle Compagnie  – Agents. Notre proposition  consiste  à  répartir harmonieusement  les  fruits de  cette performance entre la Compagnie, les réseaux et bien sûr les clients.  Concrètement, il n’est pas question de toucher au premier niveau de notre rémunération à ce jour, basé sur un principe de commissionnement au volume. Ce niveau est effectivement le socle qui nous garantit notre base de chiffre d’affaires et sur lequel repose le modèle économique de nos entreprises.   La  proposition  d’agéa  consiste  surtout  à  engager  une  vraie  réflexion  sur  la mise  en  place  des  second  et troisième  niveaux  proposés.  Le  second  niveau  doit  être  objectivable  par  les  indicateurs  simples  proposés         ci‐dessus  et  qui  matérialisent  concrètement  notre  contribution  et  notre  rôle  dans  l’amélioration  de  la rentabilité du modèle global Compagnie / Agents. La mise en place ou le renforcement d’un tel dispositif doit nous permettre de nous motiver encore davantage dans cette recherche de rentabilité dont l’objectif est que nous puissions en partager les fruits avec la Compagnie. Ainsi, dans la mesure où la rentabilité de la Compagnie augmenterait,  nous  percevrions  une  part  de  ce  gain  en  fonction  de  notre  contribution  individuelle  et/ou collective à celui‐ci.  

  

Page 20: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   20 

 

3. Des Agents Généraux plus entrepreneurs pour des agences d’assurance à initiatives locales  

a. L’Agent Général, un entrepreneur d’assurance mieux reconnu  

i. L’Agent général chef d’entreprise  L’Agent Général est un chef d’entreprise, cet entrepreneur d’assurance qui connaît  la  technique d’assurance mais  aussi  la  gestion  d’entreprise  pour  être  le  pair  naturel  d’une  partie  de  ses  clients.  La  comptabilité d’entreprise, la gestion, la maîtrise des coûts, la stratégie d’investissements locaux sont à développer pour les nouvelles générations d’Agents Généraux. De même, l’entrepreneur connaît le potentiel local et sait construire un plan de développement.  Nous  souhaitons  dans  cet  esprit  que  les  organisations  professionnelles  et  les  Compagnies  d’assurance s’emparent très vite du sujet des diagnostics locaux et des plans de développement d’affaires qui engagent les parties  dans  une  culture  entrepreneuriale motivante.  Il  est  extrêmement  important  de  donner  du  sens  au métier  et  à  la  valeur  ajoutée  de  notre  modèle  de  distribution  en  mettant  le  projet  entrepreneurial  et managérial de l’agence au cœur du modèle de développement de l’activité. Il est indispensable de nous doter des outils et méthodes qui nous permettent de  connaître notre  zone de  chalandise,  ses  caractéristiques et potentiels  (géomarketing).  Il  est  indispensable  que  des  outils  d’aide  à  la  conception  des  business  plan permettent des projections économiques de nos agences.  Nous  souhaitons  être  aussi  un manager  d’entreprise,  c’est‐à‐dire  un  leader  d’équipe  capable  d’organiser, déléguer,  motiver  et  former  un  collectif  performant  au  service  de  notre  projet  de  développement.  Le management  situationnel,  les  techniques d’entretien, d’accompagnement et de définition d’objectifs  sont  à parfaire.  Nous avons donc décidé qu’agéa mette rapidement à disposition de la profession, d’une part les compléments de  formation  indispensables à  l’atteinte et  la maîtrise de ses compétences et, d’autre part, des outils et des dispositifs  d’accompagnement  pour  diagnostiquer  nos  situations  d’entreprise  et  construire  nos  plans  de développement, qui fixent les ambitions de croissance de nos agences et projets d’entreprise, qui permettent de  construire  la  trajectoire  économique  de  nos  agences  (identification  et  valorisation  des  investissements) soutenant l’ambition de développement. 

 ii. Une profession mieux reconnue 

 Le métier d’Agent Général est méconnu, tant chez  les  jeunes que dans de nombreuses  instances qui ont une faible visibilité sur ce métier,  l’agence et son organisation. Ce déficit d’image nuit au recrutement de  jeunes Agents  Généraux  et  il  explique  pour  partie  les  difficultés  de  recrutement  des  collaborateurs.  De  plus,  le recrutement est un métier dont les expertises outrepassent nos compétences. Il y a là un enjeu à promouvoir le métier,  son organisation,  l’image de  l’agence et de  ses activités dans  le but de  favoriser  le  recrutement de collaborateurs et de nouveaux Agents Généraux avec un esprit d’entreprise.   C’est pourquoi la profession doit s’impliquer dans les formations existantes pour que les métiers de l’assurance et  leur exercice sous  la  forme du décret de 96 soient mieux connus des  jeunes  inscrits dans des  formations préparant aux métiers de l’assurance. Cette présence dans les instances et les organismes de formation relève d’un devoir et d’une obligation de tous et plus particulièrement des représentants de toutes les organisations professionnelles de la Fédération. Plusieurs actions sont à mettre en œuvre et quelques‐unes sont à renforcer dans notre dispositif actuel :  

Comme  déjà  annoncé  précédemment,  avec  l’appui  d’agéa,  nous  souhaitons mettre  en œuvre  un véritable diplôme d’Agent Général qui sanctionne et valorise l’entrée dans la profession ; 

 

La description des métiers en agence doit mettre en valeur la polyvalence qu’elle exige. agéa s’engage rapidement à mettre à notre disposition des fiches emplois (descriptifs de fonctions, de savoirs faire, des savoirs‐êtres…) efficaces et motivantes pour des candidats attirés par l’exercice d’un métier fait de 

Page 21: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   21 

 

technicité  et  de  relations,  sans  oublier  des  aspects  plus  novateurs  liés  à  la  pratique  des  nouvelles technologies  au  service  du  développement  commercial  et  de  la  relation  client.  Ce  travail  sur  les activités  en  agence  et  la  description  des  métiers  doit  s’inscrire  dans  une  démarche  tri‐annuelle d’actualisation et d’enrichissement. agéa propose de  l’encadrer en  s’appuyant  sur  les organisations professionnelles  et  des  confrères  afin  d’actualiser  ces  fiches  et  d’assurer  ainsi  une  promotion  des nouvelles pratiques professionnelles.  Il  s’agit d’accroître  l’attractivité des agences par une  réflexion sur  l’organisation  et  l’évolution  de  ses  métiers.  Elle  passera  rapidement  par  de  nouvelles dénominations des postes des collaborateurs qui sont à changer pour correspondre à ces évolutions et par  la  création  de  fiches  portant  sur  les  nouveaux métiers  dont  ceux  liés  à  Internet :  création  et animation  de  site  et  de  réseaux  ou  communautés.  agéa  proposera  de même  des  outils  d’aide  à l’évaluation des collaborateurs pour faciliter la conduite du changement. 

 

agéa s’engage à assurer une communication sur ces évolutions des métiers en agence et à collaborer encore plus activement avec la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et l’Observatoire des métiers de l’assurance qui réalisent des travaux de qualité pour le secteur.  

 

agéa s’engage à renforcer le dispositif d’appui au recrutement dont nous avons besoin et à accroître la visibilité des solutions RH mises à la disposition de ses adhérents. 

 

agéa  souhaite  que  les  politiques  ressources  humaines portées  conjointement par  les  organisations professionnelles et les Compagnies intègrent des perspectives et évolutions professionnelles pour nos collaborateurs afin de les motiver et de fidéliser les nouveaux recrutés. 

 

Pour nous accompagner sur l’ensemble de nos enjeux de formation, de réglementation, de veille des usages ou des technologies, de défense de nos intérêts individuels et collectifs, agéa va faire évoluer son offre globale de service et moderniser son portail numérique pour nous permettre d’y avoir accès de façon simple et efficace.  

   

b. L’agence, une entreprise multicanale aux compétences renforcées  

i. Une entreprise omnicanale  Le  modèle  de  distribution  plébiscité  par  les  consommateurs  français  est  un  modèle  multicanal,  voire omnicanal, dans lequel l’agence physique reste présente et la relation humaine primordiale.  Dans ce modèle, le consommateur veut pouvoir choisir son canal d’accès, d’interaction, de communication en fonction de l’acte d’achat ou de gestion souhaité et en fonction du moment où il est disponible pour opérer.  Aujourd’hui, en 2018, entre 10 et 15% des affaires nouvelles en assurances de particuliers sont initiées  et/ou se concrétisent via une action à distance (web, canaux digitaux, téléphone…). Ce taux, également constaté dans 

Page 22: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   22 

 

les modèles  Compagnie  –  Agents,  augmente  progressivement  alors  que  la  part  de marché  du  pur  direct diminue en France. Ceci montre bien l’attrait des clients pour les modèles multicanaux.  Ainsi,  les Compagnies et nos réseaux d’Agents Généraux doivent s’organiser pour mettre en place  le modèle multicanal  le  plus  efficace  possible  pour  conquérir  de  nouveaux  clients  en  attente  de  cette  promesse,  les fidéliser et les gérer en maintenant ce niveau de service et de valeur ajoutée. 

  Partant du principe que  la première promesse de nos réseaux d’Agents Généraux réside dans  leur proximité, tout doit être mis en œuvre pour qu’un client cherchant sur  Internet une assurance d’une enseigne donnée, celui‐ci arrive en priorité  sur  le  site ou  les vitrines virtuelles des Agents Généraux de cette même enseigne, proches de son lieu de recherche ou d’habitation. Ceci doit participer à démontrer la réelle proximité de cette enseigne mise en avant dans sa promesse et portée par son réseau d’Agents.  Bien  sûr dans  ce modèle, nos  sites doivent disposer exactement des mêmes  fonctionnalités de  vente et de gestion que ceux de  la Compagnie. Les produits proposés doivent être  les mêmes que sur  le site Compagnie, aux mêmes  conditions  tarifaires  et  ces produits doivent évidemment  être  accessibles,  commercialisables  et gérables en agences physiques aux mêmes conditions. Seule cette cohérence d’ensemble peut permettre de délivrer la proposition de valeur du modèle multicanal intégré souhaité par le client.  Dans  ce  modèle,  la  gestion  et  la  transformation  des  leads  revêt  un  caractère  stratégique.  Ainsi,  nous souhaitons, avec agéa, proposer un modèle de  référence équilibré entre  investissement et  répartition de  la valeur pour la Compagnie et les Agents. Ce modèle se veut simple, juste en fonction de la réelle contribution à l’acquisition  du  lead  et  sa  transformation,  et  enfin  garant  de  l’équilibre  et  la  pérennisation  du  modèle Compagnie – Agents.  Nous souhaitons distinguer quatre cas de figures, tout en  laissant à nos syndicats de Compagnie,  le choix de déterminer la meilleure position à adopter :   

Cas  n°1 :  l’internaute  arrive  directement  sur  notre  site  pour  réaliser  un  devis  et  souscrit directement en  ligne ou bien passe par nos  agences pour  souscrire. Dans  ce  cas, nous devons recevoir l’intégralité de nos commissions dès la première année pour ce contrat. 

Cas  n°2 :  l’internaute  arrive  directement  sur  notre  site  pour  réaliser  un  devis  puis  est  pris  en charge  et  accompagné  par  une  plate‐forme  Compagnie  pour  souscrire.  Dans  ce  cas,  nous  ne percevrons pas la commission de première année sur ce contrat ou rachèterons le dit‐contrat à sa valeur conventionnelle.  

Cas n°3 : l’internaute arrive directement sur le site de la Compagnie pour faire un devis et souscrit directement en  ligne ou bien est pris en charge par une plateforme Compagnie pour souscrire. Dans ce cas, nous ne percevrons pas les commissions des deux premières années sur ce contrat. 

Cas n°4 : l’internaute arrive directement sur le site de la Compagnie pour faire un devis puis passe par nos agences pour souscrire. Dans ce cas, nous ne percevrons pas la commission de première année sur ce contrat. 

 Les  modalités  de  rémunération  de  nos  réseaux  présentés  ci‐dessus  sont  données  uniquement  à  titre d’exemple,  il  revient  évidemment  à  chaque  syndicat  de  convenir,  avec  sa  mandante,  des  modalités  de rémunération qui lui conviendront. Nous souhaitons néanmoins affirmer ici deux principes forts : 

- le  taux de commission des produits concernés ne peut être  révisé à  la baisse et donc ne peut être différent de celui perçu dans le cadre des autres modes de distribution (en agence…) ; 

- dans  le cas de  figure n°1 présenté ci‐dessus, nous devons percevoir  l’intégralité de sa rémunération habituelle. 

Page 23: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   23 

 

 Bien sûr, dans tous les cas de figure, le client et son contrat nous sont rattachés (règle de proximité ou choix du client pour le cas n°3). Nous pouvons à tout moment intervenir auprès de ce client et de ce contrat, y compris au cours des années de non perception de la commission.  Nous sommes obligés de nous poser ces questions aujourd’hui et poser un cadre qui permette à tous de s’y retrouver dans un marché où les modèles changent en permanence. Toutefois, si ces questions de partage de la chaine de  la valeur sont fortes aujourd’hui, nous sommes convaincus que  l’avenir des modèles digitaux est davantage à notre portée et même directement dans nos mains, avec des générations de leads au niveau local.   

ii. Le renforcement de l’initiative locale  Les usages informatiques ont été révolutionnés par les outils bureautiques et les outils de télécommunications des dernières générations. Les réseaux sociaux, les communautés clients, les blogueurs sont des phénomènes sociaux  et  commerciaux  qu’il  faut  prendre  en  considération.  L’enjeu  est  d’investir,  d’essayer,  de  pratiquer, d’innover localement parce que nous sommes des chefs d’entreprise et que nous devons jouir de cette liberté là où  les réseaux salariés des banques et MSI ne peuvent offrir cet espace d’innovation. L’enjeu est aussi de partager cette conviction avec  les Compagnies que  les méthodes agiles,  la culture de start‐up ou  l’esprit des Lab sont à développer en s’appuyant sur nos initiatives.  Nous  avons  tous  la  responsabilité  de  nous  investir  dans  les  nouvelles  technologies  pour  renforcer  notre présence locale, créer des réseaux d’échange, développer des initiatives et être innovants. Il faut nous mettre au centre des solutions technologiques pour faire le lien entre la Compagnie, nos agences et les clients.   Il faut s’investir et avoir une vision positive et progressiste en démontrant la capacité et la volonté de s’adapter aux  nouvelles  technologies.  Il  faut  montrer  que  la  transformation  des  produits  peut  venir  des  Agents. L’innovation des produits par rapport à l’évolution des technologies doit venir du réseau.  De nombreuses pistes sont à préciser entre organisations professionnelles et Compagnies à partir du décret de 96 et le respect des chartes de communication des Compagnies :   

4. Utilisation  des  réseaux  sociaux  type  LinkedIn,  Twitter,  Facebook,  …  pour  la  communication  et l’augmentation de la visibilité des Agents sans oublier les solutions de géolocalisation.  

 5. Référencement dans  les moteurs de  recherche grâce à des actions  spécifiques dont  la participation 

associative ou l’action locale.    

6. Développement de sites locaux spécifiques à notre main permettant l’animation d’un réseau local ou d’une communauté thématique.  

 7. Intégration  d’une  recherche  locale  renvoyant  à  un  référencement  de  l’Agent  local  voire  au  site 

spécifique de l’Agent Général pour que la Compagnie promeuve la relation et le conseil local soit des sites nationaux au service du modèle de distribution. 

 8. Soutien de l’initiative locale dans les systèmes d’information : constitution de listes, opérations push,            

e‐mailing,  etc.     

Page 24: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   24 

 

 i. Des compétences renforcées au sein d’agences évolutives 

 

   Les nouvelles  technologies vont  faire évoluer  les pratiques professionnelles en agence et modifier  le  rôle de chacun dans  la  commercialisation et  la gestion, nécessitant des  comportements et une utilité en  termes de conseil. De nombreuses compétences en agence (déjà détaillées plus haut mais rappelées ici) doivent ainsi être renforcées ou développées : 

Les  compétences  commerciales  et  comportementales :  pour  exceller  dans  la  gestion  des situations humaines commerciales ou d’accompagnement du client ; 

Les  compétences  techniques :  pour  faire  de  cette  expertise  un  élément  de  différenciation  et savoir conseiller et accompagner le client sur l’ensemble de ses univers de besoin ; 

Les  compétences  technologiques :  pour  développer  les  canaux  digitaux  de  l’agence mais  aussi promouvoir ceux‐ci auprès du client en valorisant ainsi la promesse de modèle relationnel étendu. 

 C’est pourquoi agéa souhaite que le métier de « collaborateur d’agence » soit valorisé et identifié en tendant vers une certification professionnelle qui acte ses spécificités dont  la polyvalence exigeante du généraliste.  Il s’agira notamment de mettre en place des formations certifiantes dédiées couvrant les branches d’activités du métier et qui sera évolutive.  

  Pour que l’ensemble de ces compétences puissent exister en agence, il apparaît clairement que ceci nécessite une  taille  critique  minimum.  Ainsi,  la  taille  moyenne  de  nos  agences  aujourd’hui  d’un  Agent  et  deux collaborateurs  a  probablement  vocation  à  grossir  pour  pouvoir  tenir  toutes  nos  promesses,  garantes  de  la pérennité de notre profession. 

 

Page 25: 2018-02-14-Note Socle Commun - V5 MLPmedias.agea.fr/AgeaProd/medias/DOC/954762/soclecommundemtierda… · Internet, ainsi que les transformations induites par la révolution digitale,

 

Avril 2018 – Socle commun   25 

 

  

Du  fait  des  évolutions  juridiques  et  technologiques  des  modalités  de  travail,  de  multiples  opportunités d’évolution dans  l’organisation des agences  s’ouvrent à nous et à nos  collaborateurs.  L’enjeu est de ne pas enfermer  nos  organisations  dans  des  principes  et  des  formats.  Il  s’agit  de  favoriser  l’ouverture, l’expérimentation, l’évaluation de la performance de solutions innovantes et leurs diffusions auprès des Agents Généraux.  C’est  pourquoi  agéa  fédérera  et  animera  les  réflexions  et  les  pratiques  en  termes  de  conseil  pour  les encourager  et  alerter  sur  les  difficultés  rencontrées  lors  de  premières  expériences.  La  liste  ci‐dessous,          non‐exhaustive, expose les pistes repérées à ce jour : 

des  collaborateurs  en  free‐lance  sur  des  périodes  de  pics  d’activité  ou  pour  des  missions ponctuelles ou intérim spécialisés. 

des collaborateurs devenant des mandataires, levier de développement de partenariats locaux de distribution sous l’égide de l’Agent Général. 

le recours à un tiers  lieu partagé entre Agents ou avec d’autres professions pour  les activités de back office (traitement des flux de gestion à distance, gestion administrative des contrats ou des sinistres, développement des canaux digitaux…) 

le développement du  concept de « Maison des  services »  (avec notaires, avocats,  comptables, Agents immobiliers, …) 

l’internalisation ou externalisation des métiers « support » : marketing, comptabilité de l’agence, juridique, appui commercial complémentaire  

le développement et l’accompagnement à la mise en place des dispositifs de télétravail (tiers lieux ou à domicile)  

l’évolution  des  amplitudes  et  périodes  d’ouverture  au  public  de  nos  agences  assorties  des dispositifs techniques utiles à une plus grande disponibilité client  localement   (fortement  lié à  la clientèle, l’implantation de l’agence). 

 agéa étudiera avec les organisations professionnelles toutes les opportunités de création et de développement de services communs à l’instar d’initiatives de GIE par exemple qui seraient utiles à toute la profession.