2018-04-10 · valeur en P des fumiers de poules ... qui contiendra l’ensemble des sections et ... Réalisation d’une analyse de sensibilité des différents critères du calcul

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Québec, le 11 avril 2018

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1. Ouverture de l’assemblée 2. Lecture et adoption de l’avis de convocation et de l’ordre du

jour 3. Adoption des règles de procédures des assemblées délibérantes

de la Fédération 4. Allocution de la Dre Manel Hamdi (FSAA de l’Université Laval)

• Le projet bilan alimentaire 5. Allocution de Mme Catherine Brodeur (Groupe AGÉCO)

• Les importations d’œufs en 2017 6. Allocution de M. Stéphane Beaudoin (GESTBEAU inc.)

• Le dossier des poules de réforme à risque 7. Information sur la nouvelle enquête sur le coût de production 8. Varia 9. Levée de l’assemblée

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Bilan alimentaire chez la poulette et la poule pondeuse

• Ma rie -P ierre Lé to urnea u Mo ntminy, Univers i té La va l

• Ma nel Ha mdi ,Univers i té La va l

• La et i t i a Clo ut i er, CDPQ

• J o a nne La g a cé , CRAAQ

• Na tha l i e Ga ul in , FPOQ

7

- Présent dans la squelette: 50-80%

- Phosphoprotéines, acides nucléiques, phospholipides dans

les cellules animales

- Joue un rôle vital dans le métabolisme énergétique, la

formation osseuse

- Présent dans la structure et la formation d'œufs.

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Oat

s

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ley

Corn

Wh

eat

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Corn

C

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Soya B

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Meal

Oat

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Needs of

animals

0,0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

%aP

0,00

0,10

0,20

0,30

0,40

0,50

0,60

0,70

Corn Wheat SoybeanMeal44

SoybeanMeal47

P total (%) P phytic (%)

Le P phytique est peu disponible, car les animaux monogastriques

ne disposent pas de l'enzyme (phytase) capable de l’hydrolysé

aP: available phosphorus

Phytate P

9

10

L’utilisation d’une source minérale de P est encore nécessaire pour satisfaire les besoins des animaux (DCP, MCP,…)

La complémentation des aliments pour volailles est aussi réalisée par l'ajout de la farine de viande (qui est une source importante de P )

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-2 Façons courantes pour minimiser l'utilisation des sources minérales de P

coûteux et pour réduire l’excrétion du P par les poules (Snow et al., 2004).

1- Réduire le niveau de NPP réduire le P disponible pour les poules

sans affecter négativement leur santé ou leur productivité est crucial pour la

production durable des œufs.

2- Compléter l’aliment avec la phytase

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Mise en contexte

Tous les producteurs doivent avoir un bilan de phosphore équilibré… ◦ Deux méthodes possibles:

1. Caractérisation des effluents

Méthode exigeante demandant un échantillonnage des fumiers selon une méthode très précise

2. Utilisations des valeurs de référence du CRAAQ (Annexe VI du REA)

Option plus simple, mais les valeurs ont été majorées de 20 % afin de s’assurer de ne pas sous-estimer les rejets de P

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Une autre méthode d’estimation de la charge P est

possible, mais pour l’instant non permise par le REA,

soit le bilan alimentaire (BA)…

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Mise en contexte Le BA consiste à faire la différence entre le P consommé et le P retenu par les animaux selon l’équation suivante

P entré – P retenu = P sorti

Avantages du BA?

moins laborieux et moins coûteux que la caractérisation

plus juste que les valeurs de référence

13

Objectif du projet

Valider la méthode du bilan alimentaire (BA)

pour estimer les rejets en phosphore (P) chez

la poulette et la poule pondeuse dans

l’éventualité d’une modification réglementaire

du REA permettant son utilisation

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Objectifs secondaires

Évaluer le facteur de retention en P utilisé pour établir la valeur en P des fumiers de poules

Évaluer la minéralisation osseuse et la rétention corporelle de P et Ca ainsi que celle des œufs en fonction du stade de production

Évaluer la précision de la méthode de bilan alimentaire par une analyse de sensibilité

Établir les paramètres sensibles ou critiques de la méthode du bilan alimentaire et donner des recommandations pour que leur estimation soit la plus juste possible

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Objectifs secondaires

Établir des critères de validation servant à indiquer aux utilisateurs du calcul du bilan alimentaire si les rejets estimés sont valides

Production d’un guide technique sur la méthodologie du bilan alimentaire , qui contiendra l’ensemble des sections et données recommandées par le Comité de Coordination Effluents d’Élevage (CCEE) pour les productions d’œufs de consommation (élevage de poules pondeuses) et de poulettes

Production du matériel de formation sur le BA œufs et poulettes

Doter les producteurs d’un outil complémentaire et performant pour faciliter la régie d’élevage

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Méthodologie

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Méthodologie

11 producteurs de poulettes et 13 producteurs de poules pondeuses (2 volières, 4 cages enrichies, 2 poules brunes) ont amassés les données nécessaires au projet

Les données des élevages ont permis de :

1. Réaliser les bilans alimentaires

2. Calculer le phosphore (P) retenu par l’entremise de compositions corporelles des animaux et de radiographies par absorptiométrie à double rayons-X (DXA)

3. Établir la composition en P des œufs

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Données récoltées 1. Caractéristiques de l'entreprise

- Dates de chargement des bâtiments, d'entrée en ponte et de fin de production

- Modèle et configuration des cages, nombre de poulettes et poules par cage

- Quantité et composition des effluents d'élevage (caractérisation)

- Rapports complets et réguliers de la production d'œufs, incluant les courbes de production

- Rapports complets et réguliers sur la production et le poids moyen des œufs, et aussi leur classification

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Données Récoltées 2. Alimentation

Aliments complets :

◦ Quantités livrées de chaque aliments servi au cours de la période d’élevage

◦ Dates et durées de toutes les phases alimentaires

◦ Prélèvement d’un échantillon représentatif à chaque livraison

◦ Composition théorique de chacun des aliments servis au cours de la période d'évaluation

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Données Récoltées 2. Alimentation

Alimentation à la ferme :

◦ Quantités produites de chaque aliments servi au cours de la période d’élevage

◦ Date des changements de moulée ou de tout ajout (ex. : acides aminés, Ca et vitamine D dans l’eau)

◦ Échantillons des aliments, prémix et autres composants provenant des meuneries à chaque livraison

◦ Origine de la pierre à chaux

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Données Récoltées 3. Animaux

• Inventaire régulier du nombre d'animaux et suivi de la mortalité

• Suivi régulier du poids vif en fonction de l'âge, au rythme des pesées normalement faites dans le cadre d'un élevage normal, du démarrage jusqu'au départ du poulailler d'élevage

• Dates et nature des interventions vétérinaires et nutritionnelle

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3. Animaux

Élevages de poulettes

◦ Début de l’élevage

◦ Milieu de l’élevage

◦ Fin de l’élevage

1er semaine 10e semaine 19e semaine

Données récoltées

23

5 poulettes par élevage X 11 producteurs X 3 livraisons

Données récoltées 3. Animaux

Élevages des poules pondeuses - 5 livraisons de poules pondeuses

- 3 livraisons d’œufs (3 douzaine d’œufs de catégories différentes)

19e semaine 32e semaine 45e semaine 58e semaine 71e semaine

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5 poules par élevage X 13 producteurs X 5 livraisons

36 œufs X 13 producteurs X 3 livraisons

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Données Récoltées 3. Animaux

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Poules et poulettes

livrées vivantes au

CRSAD

Détermination de la rétention

corporelle P

Abattues, plumées

Congelées

Radiographiées au

DXA

Broyées jusqu’à

l’obtention d’un

échantillon

homogène

Analyse de

l’azote, du P et

du Ca

Données Récoltées 4. Œufs

26

Œufs livrées au CRSAD

Scanner pour déterminer le contenu minérale

-Poids des œufs

-Force à la rupture

-Epaisseur

-Poids de la coquille, jaune-blanc

-Contenu en Ca et P du jaune blanc et coquille

Détermination de la rétention P de

l’œuf

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Résultats

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Premières constatations Poulettes

Rappel du calcul :

◦ P excrété = P servi – P retenu

GÉNÉTIQUE Lohmann

Nombre poule entrée 25000

poids moyen poule entrée, kg 0,04

nombre poules mortes 500

poids moyen poules mortes, kg 0,72

Nombre poules sorties 24500

Poids moyen poules sorties, kg 1,40

Qte aliment, g 150000

Teneur P aliment, g/kg 6

Rétention en P poulette, g/kg

gain 6,6

Bilan alimentaire

P servi, g 900000

P retenu, g 222156

P excrété, g 677844

25%

75%

Proportion du phosphore servi qui est retenu

P retenu

P excrété

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Premières constatations Poulettes

Rétention de P très faible

GÉNÉTIQUE Lohmann

Gain 20 semaines, g 1311

Conso 20 semaines, g 7385

Teneur P recommandée,

g/kg 6

Rétention en P poule, g/kg

gain 6,7

Bilan alimentaire

P servi, g 44,31

P retenu, g 8,8

P excrété, g 35,5

Coefficient rétention P, % 20

GÉNÉTIQUE Cobb 500

Gain 35 jours, g 2258

Conso 35 jours, g 3520

Teneur P recommandée,

g/kg 6

Rétention en P poule, g/kg

gain 4,8

Bilan alimentaire

P servi, g 21,12

P retenu, g 10,84

P excrété, g 10,28

Coefficient rétention P, % 51

*** Valeur de performance et de composition nutritionnelle théorique

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Poulet de chair

Premières constatations Poules Pondeuses

Rappel du calcul :

◦ P excrété = P servi – P retenu

1% 17%

82%

Proportion du phosphore servi qui est retenu

P retenu poule

P retenu œuf

P excrété

GÉNÉTIQUE Lohmann

Nombre poule entrée 25000

poids moyen poule entrée, kg 1,4

nombre poules mortes 1000

poids moyen poules mortes, kg 1,5

nombre œufs produits 8000000

poids moyen des œufs produits, kg 0,06

Nombre poules sorties 24000

Poids moyen poules sorties, kg 2,00

Qte aliment, g 1050000

Teneur P aliment, g/kg 5

Rétention en P poule, g/kg gain 4,0

Rétention en P œuf, g/kg oeuf 1,80

Bilan alimentaire

P servi, g 5250000

P retenu poule, g 58000

P retenu œuf, g 864000

P excrété, g 4328000

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Facteur de rétention Poulettes

11 fermes de poulettes (2 parquets, 1 brune)

5 poulettes envoyées au CRSAD début, milieu et fin de cycle

Lots de poules scannés

31

Facteur de rétention Poulettes

P corporel (g) = -0,152 + 0,00664 * Poids vifs (g); R2 = 98%

Facteur de retention recommandé : 6,6 g/kg de gain

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Facteur de rétention Poules pondeuse

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Facteur de rétention Poules pondeuse

• Peu de relation entre P

corporel et le poids de la

poule

• Coefficient de 4 en

moyenne

• Recherche des facteurs

qui modulent le dépôt de

P corporel en cours

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Facteur de rétention Œufs

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Livraison 2


Livraison poule

NoFerme Unique

531

151413121098765321151413121098765321151413121098765321

2,1

2,0

1,9

1,8

1,7

1,6

1,5

1,4

1,3

P_o

eu

f g

/kg

oe

uf

frais

Facteur de rétention recommandé : 1,8 g P/kg d’œuf

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Critères sensibles Réalisation d’une analyse de sensibilité des différents critères du calcul du bilan alimentaire

◦ Permet d’étudier l’impact de la variabilité des facteurs d’entrée du modèle sur la variable de sortie

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Analyse de sensibilité Démarche :

- Établissement des paramètres du calcul

- Sondage auprès d’intervenants de l’industrie pour connaître la variabilité des différents paramètres et variabilités observées lors de la collecte et la réalisation des bilans alimentaires du projet

- Évaluation de l’impact de la variabilité observée sur le résultat du calcul du bilan alimentaire (variation d’un critère à la fois)

- Comparaison de l’impact de la variabilité des différents critères Établissement des paramètres

critiques et sensibles

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Critères sensibles Résultats…

◦ La teneur en P total des aliments est le critère le plus sensible et important… et de loin!

◦ Autres paramètres déjà bien compilés, donc peut de changement à faire dans les méthodes de collectes de données

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Recommandations en lien avec la réalisation des bilans alimentaires

Paramètres du calcul du bilan

alimentaire

Recommandation sur les exigences entourant la prise de données pour

la réalisation du bilan alimentaire

Nombre de poules entrées Valeur provenant du bon de livraison du couvoir

Poids moyen entrée (kg) Valeur de 40 g recommandée ou estimation de l'éleveur si valeur plus

précise

Nombre de poules mortes Par le biais du registre de mortalité de l'éleveur

Poids moyen poules mortes (kg) Par le biais du registre de mortalité de l'éleveur (estimation)

Nombre de poules sorties Par le biais du registre d'entrée et de mortalité de l'éleveur ou par le biais du

registre de vente

Poids moyen poulette sorties (kg) Pesée partielle en fin d'élevage

Quantité aliment servi (ou ingrédients)

(kg)

Par le biais du registre d'achat d'aliments ou de fabrication d'aliments.

*** Il est nécessaire de connaître précisément les quantités qui ont été

distribuées à l’élevage sous analyse

Teneur P total aliment (g/kg) Valeur fournie par la meunerie ou valeur provenant d’analyses de

laboratoire des ingrédients utilisés

Poulettes

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Recommandations en lien avec la réalisation des bilans alimentaires

Paramètres du calcul du bilan

alimentaire

Recommandation sur les exigences entourant la prise de données pour la

réalisation du bilan alimentaire

Nombre de poules entrées Valeur provenant du décompte de l'inspection de la Fédération des producteurs

d’œufs du Québec

Poids moyen entrée (g) Par le biais du poids estimé lors de la dernière pesée en élevage de poulettes ou

par le biais d’une pesée en ponte quelques jours suivant l'entrée

Nombre de poules mortes Par le biais du registre de mortalité de l'éleveur

Poids moyen poules mortes (g) Par le biais du registre de mortalité de l'éleveur (estimation)

Nombre d’œufs produits Valeur provenant du rapport du classificateur ou de tout autres registres de

ventes + valeur du registre des ventes à la ferme si s’applique

Poids moyen des œufs produits

(g) Valeur provenant du rapport de classification ou de tout autres registres de ventes

Nombre de poules sorties Valeur provenant du registre de vente à l’abattoir

Poids moyen poules sorties (g) Valeur provenant du registre de vente à l’abattoir

Quantité aliment ingéré (ou

ingrédients) (kg)

Par le biais du registre d'achat d'aliments ou de fabrication d'aliments.

*** Il est nécessaire de connaître précisément les quantités qui ont été

distribuées à l’élevage sous analyse

Teneur P total aliment (g/kg) Valeur fournie par la meunerie ou valeur provenant d’analyses de laboratoire

des ingrédients utilisés

Poules Pondeuses

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Conclusion et perspectives

43

Conclusion Rétention de P est faible tant chez la poulette que la pondeuse

Chez la poulette la rétention ne varie pas entre les fermes et a été estimée à 6,6 g/kg de gain

Chez la poule la rétention est majoritairement dans l’œuf et est de 1,8 g/kg œuf

La rétention chez la poule est variable avec tant des rétentions positives qu’aucune rétention, mais en moyenne elle est de 4 g/kg de gain

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Conclusion La teneur en P des aliments est le critère le plus sensible nécessitant donc que la valeur soit basée sur des analyses de laboratoire

L’ensemble des résultats et recommandations a été présenté au Comité de coordination effluents d’élevage en février dernier afin d’être entériné

Le guide technique incluant, entre autres, la méthode de calcul du bilan alimentaire, les facteurs de rétentions et les recommandations en lien avec l’acquisition des données est en cours de réalisation

Le matériel de formation sera réalisé prochainement

45

Perspectives Le bilan alimentaire n’est pas encore une méthode autorisée pour réaliser les bilans de phosphore, mais ce changement devrait être apporter prochainement au REA

Afin de mieux estimer les besoins des poulettes et des poules, un projet de modélisation du devenir du P a été déposé au programme des grappes avicoles

Les données obtenues dans ce projet serviront de base au modèle

Des équations de prédiction des caractéristiques de l’œuf, obtenues par des mesures classiques (ex.: poids coquille, épaisseur, force rupture) à l’aide des valeurs DXA scan seront générées

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Merci! Questions ou commentaires?

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www.groupeageco.ca

ANALYSE DES IMPORTATIONS CANADIENNES D’ŒUFS DE CONSOMMATION RÉSULTATS 2017

AGE de la FPOQ, Québec, 11 avril 2018

Catherine Brodeur, agr. M.Sc.

Coll. Rosalie-Maude St-Arnaud

Image : FPOCQ, 2017.

• Rappel de la problématique sur les importations et du mandat

• Types de licences et évolution des contingents tarifaires

• Évolution des licences émises

• Évolution des importations par calibre et par province

• Comparaison des importations vs produit industriel

• Évolution de la demande intérieure

• Conclusion

50 Groupe AGÉCO

PLAN DE LA PRÉSENTATION

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• Hausse importante des importations supplémentaires d’œufs au Canada au cours des dernières années causée principalement un manque d’œufs sur le marché canadien − Œufs de transformation ET de table

− Principales causes

• Forte croissance de la demande intérieure pour les œufs (table et transformation)

• Méthode d’estimation de la demande non adaptée au contexte actuel (marché en forte croissance)

− Écart entre le contingent de production et la demande

• Sous-utilisation du contingent fédéral

• Délais pour le placement des poussins

• Mandat : réaliser un suivi mensuel des licences émises pour les œufs, des importations d’œufs (par calibre et province)

51 Groupe AGÉCO

RAPPEL DE LA PROBLÉMATIQUE SUR LES IMPORTATIONS

• Adoption d’une nouvelle méthode d’estimation de la demande (composante prévisionnelle)

• Passage à un seuil d’utilisation du contingent de 100 %

• Augmentation du contingent ODT au Québec et diminution au Manitoba et Saskatchewan

• Programmes de placement des poussins plus rapides

• Quels ont été les impacts sur les importations en 2017?

52 Groupe AGÉCO

ÉLÉMENTS MIS EN PLACE DEPUIS 2016

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• Globales − Prévues dans le cadre de l’allocation du CT des œufs

• Supplémentaires − Au-delà du CT, accordées aux détenteurs de CT lorsqu’il existe une pénurie

d’œufs sur le marché canadien

• Conditions pour l’émission d’une licence

− Avoir épuisé le CT (solde CT = 0)

− Avoir proposé d’acheter des produits canadiens

− Avoir obtenu une réponse des POC indiquant que le produit n’est pas disponible sur le marché canadien à la fin de la période d’approvisionnement

• Programme d'importation pour réexportation (PIR) − Permis d’importation d’œufs/ovoproduits en vue de les transformer et de

réexporter les produits transformés par la suite

• À condition de réexporter les produits transformés dans les 180 jours civils suivant la date d’entrée indiquée sur la licence d’IMP supplémentaire

53 Groupe AGÉCO

TYPES DE LICENCES D’IMPORTATION (À FAIBLE TAUX DE DROIT DE DOUANE)

0

5

10

15

20

25

19

75

19

76

19

77

19

78

19

79

19

80

19

81

19

82

19

83

19

84

19

85

19

86

19

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19

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19

89

19

90

19

91

19

92

19

93

19

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19

95

19

96

19

97

19

98

19

99

20

00

20

01

20

02

20

03

20

04

20

05

20

06

20

07

20

08

20

09

20

10

20

11

20

12

20

13

20

14

20

15

20

16

20

17

20

18

Millions de douzaines

CT œufs en coquille CT ovoproduits CT œufs en poudre CT œufs de cassage

ALÉ

ALE

NA

OM

C

ÉVOLUTION DU NIVEAU DES CONTINGENTS TARIFAIRES 1975-2018

Source: ACC et calculs Groupe AGÉCO, 2018.

Niveau avant ALE 8 M dz.

13 M dz.

OMC : progressive jusqu’à 21,3 M dz.

Groupe AGÉCO

Table

Transformation

2018-04-10

28

55 Groupe AGÉCO

ÉVOLUTION DU NIVEAU DES CONTINGENTS D’IMPORTATION 2010-2018

Écart entre niveau d’accès de

l’OMC (21,3 M dz.) et l’ALENA

ALENA 2,988 % de la production de

référence établie par AAC

Production de référence établie par AAC pour 2018 = 709,8 M dz Var. 2017-2018 = + 4 %


1,647 %

0,714 %

0,627 %

56 Groupe AGÉCO

ÉVOLUTION DU NIVEAU DES CONTINGENTS D’IMPORTATION PRÉVISIONS 2019

Si hausse de 4 % de la production de référence


9,22 9,47 9,64 9,86 9,92 9,94 10,54 11,24 11,69 12,16

4,00 4,10 4,18 4,27 4,30 4,314,57

4,87 5,07 5,273,51 3,60 3,67 3,75 3,78 3,784,01

4,284,45

4,634,65 4,20 3,88 3,48 3,37 3,34 2,25

0,970,16

0

5

10

15

20

25

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

Millions de douzaines

CT œufs de cassage

CT œufs en poudre

CT ovoproduits

CT œufs en coquille

2018-04-10

29

POLITIQUE D’ALLOCATION DES CONTINGENTS

• Reçoivent le CT historique alloué en 1994 rajusté depuis (selon les pertes)

• Reçoivent une allocation proportionnelle à leur part sur le marché canadien (vente de produits)

57

Détenteurs traditionnels

Autres détenteurs

58 Groupe AGÉCO

POLITIQUE D’ALLOCATION DES CONTINGENTS

1. Détenteurs traditionnels

2. Postes d’œufs agréés au fédéral

Politique ovoproduits

Politique Œufs en coquille

1. Postes d’œufs transformés agréés au fédéral

2. Surtransformateurs

Politique Œufs en poudre

1. Détenteurs traditionnels

2. Transformateurs

3. Grossistes/distributeurs

Politique Œufs de cassage

1. Postes d’œufs transformés agréés au fédéral

Types de détenteurs et ordre d’attribution

1. Œufs classés : toutefois, possible d’envoyer des œufs classés IMP à la transf.

1. Œufs en poudre

1. Ovoproduits 2. Œufs de cassage

2. Œufs non classés uniquement

Types d’œufs pouvant être importés

2018-04-10

30

• 39 entreprises (selon la liste d’AMC)

− Coquille : 26 Ovoproduits : 12 Poudre : 13 Cassage : 9

• Une même entreprise peut détenir une part du CT dans plusieurs catégories d’œufs

• Une même entreprise peut apparaître dans la liste sous plus d’une dénomination sociale

• Impossible d’évaluer de façon précise la part du CT détenue par chaque entreprise et par province : données confidentielles

• Le CT est surtout concentré en Ontario et au Québec − Importance des IMP historiques d’œufs en coquille réalisées par ces 2

provinces

− Importance de la production d’œufs dans ces provinces : détiennent plus de 50 % des contingents historiques et actuels de production nationaux

59

ENTREPRISES DÉTENTRICES DE CT POUR 2018

60 Groupe AGÉCO

ÉVOLUTION DES LICENCES TOTALES ÉMISES 2010-2017

Source: Affaires mondiales Canada et calculs Groupe AGÉCO, 2018.

2017 Part table = 50% Part cassage = 24%

22%

Table

Transformation

2018-04-10

31

61 Groupe AGÉCO

ÉVOLUTION DES LICENCES TOTALES ÉMISES (TABLE ET TRANSFORMATION) 2010-2017


2017 Part globales = 45% Part supp. = 49%

35%

Importations du CT

Importations au-delà du CT

62 Groupe AGÉCO

LICENCES ÉMISES - ŒUFS EN COQUILLE (TABLE) 2010-2017




2018-04-10

32

63 Groupe AGÉCO

LICENCES ÉMISES - ŒUFS DE CASSAGE (TRANSFORMATION) 2010-2017




• Œufs de table : licences globales seulement

• Œufs de transformation : licences supplémentaires

64 Groupe AGÉCO

LICENCES ÉMISES AU 31 MARS 2018 VS À PAREILLE DATE EN 2017

2018-04-10

33

65 Groupe AGÉCO

LICENCES MENSUELLES ÉMISES 2016-2017 : TABLE


66 Groupe AGÉCO

LICENCES MENSUELLES ÉMISES 2016-2017 : TRANSFORMATION


2018-04-10

34

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0Milliers dz

Gros Extra-gros Autres*

Oeufs de catégorie A

67 Groupe AGÉCO

IMPORTATIONS MENSUELLES D’ŒUFS DE TABLE PAR CALIBRE, CANADA, 2016-2017

*Inclut œufs Jumbo, petit, très petit.

Source: AAC et calculs Groupe AGÉCO, 2018.

Répartion IMP 2017

Gros Extra-gros

2016 60% 39%

2017 65% 35%

68 Groupe AGÉCO

IMPORTATIONS MENSUELLES D’ŒUFS DE TABLE PAR PROVINCE DE DESTINATION, 2016-2017


Répartion Importations 2017 : Ont. = 70% Qc. = 16% Ouest =14% 2016 : Ont. = 69% Qc. = 17% Ouest =14%

% d’œufs gros importés (2017) Ont. = 70% Qc. = 84% Ouest = 23%

2018-04-10

35

69 Groupe AGÉCO

IMPORTATIONS MENSUELLES D’ŒUFS DE TRANSFORMATION PAR PROVINCE DE DESTINATION, 2016-2017


Répartion Importations 2017 : Ont. = 68% Qc. = 32% Ouest = 0,2% 2016 : Ont. = 58% Qc. = 40 % Ouest = 2%

70

ÉVOLUTION DE LA DEMANDE INTÉRIEURE SELON AAC

Source : AAC. Perspectives agricoles canadiennes, 2010 à 2015 et MAPAQ, 2004.

E : estimations.

Source : AAC. Perspectives agricoles canadiennes, 2010 à 2017 et MAPAQ, 2004.

Croissance 2005 et 2017 Total = 44 % Table = 35 % Transformation = 72 %

2018-04-10

36

71

DEMANDE INTÉRIEURE VS CONTINGENTS DE PRODUCTION

Sources : AAC, MAPAQ et POC. Calculs Groupe AGÉCO, 2015.

* estimations de la consommation pour 2016, 2017 et 2018.

Variation 2005-2018 Demande (table et transf.) : 46% Contingent fédéral : 28% Contingents totaux (féd., transf. et temporaire) : 35%


72

ÉCART ENTRE CONTINGENT DE PRODUCTION ET DEMANDE


E : estimations consommation.


Demande Contingent total (féd., transf., temporaire, dév. exportation)

2018-04-10

37

• 2016 : importante du contingent de production pour contrebalancer l’écart − Par rapport à 2015

• 9 % du contingent de production

• 5,6 % (ventes canadiennes d’œufs au détail selon les POC)

• 3,3 % de la demande (données AAC)

• 2017 et 2018 (selon des données prévisionnelles) − Écart négatif (-2 %) entre la demande et le contingent

73 Groupe AGÉCO

ÉVOLUTION DE LA DEMANDE INTÉRIEURE

• Le marché était sous-approvisionné au cours des dernières années

• L’équilibre entre la demande et la production s’est en partie rétabli en 2017

− importante des importations supplémentaires à un niveau similaire à celui observé en 2013

Licences supplémentaires émises

2016 = 34 M dz 2017 = 23 M dz

• Les moyens mis en place pour augmenter la production et mieux estimer la demande permettent de mieux répondre aux besoins du marché

74 Groupe AGÉCO

CONSTATS

2018-04-10

38

75 Groupe AGÉCO

MAIS LES LICENCES SUPPLÉMENTAIRES DE TABLE DEMEURENT ÉLEVÉES




• Y a-t-il des œufs expédiés au PI qui pourraient être dirigés vers le marché de la table?

• Importations supplémentaires d’œuf classés vs déclaration de surplus d’œufs tout-venant?

− Capacités de classement?

− Problème de qualité?

− Disparité O et D selon le calibre?

− Régionalité de la production?

− Programmes de garanties d’approvisionnement pour des œufs de spécialité qui ne sont pas supportées par un programme?

76 Groupe AGÉCO

CONSTATS ET QUESTIONS

1 Licences supplémentaires émises X prix à la production œufs gros.

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39

• Importance de travailler sur les facteurs qui peuvent être améliorés − Les importations supplémentaires d’œufs en coquille ont entraîné des

pertes de revenus potentiels pour les producteurs

Estimations des pertes de revenus bruts évalués au prix moyen des œufs gros

77 Groupe AGÉCO


Table1

2013 20 M $

2014 32 M $

2015 23 M $

2016 28 M $

2017 23 M $

Total 126 M $

1 Licences supplémentaires émises X prix à la production œufs gros.

• Importance de travailler sur les facteurs qui peuvent être améliorés − L’expédition d’œufs au PI entraine des coûts pour les producteurs qui sont

ultimement supportés par les consommateurs

• Compensation aux classificateurs pour le PI entre 0,90$ et 1,30$/dz

− Ces coûts doivent être comparés aux coût du soutien versé aux transformateurs pour les importations supplémentaires d’œufs de cassage

• Entre 0,15 et 0,50 $/dz

− Si 50 % des importations supplémentaires de table avaient pu être comblées par des œufs expédiés au PI (6M dz)

• Aurait représenté 4,6 M$ de coûts en moins pour le système (dépenses PI en moins 1,02 $/dz + soutien importateurs en plus 0,25$/dz)

• Préférable pour tous que les importations supplémentaires soient des œufs de cassage et non de table

78 Groupe AGÉCO


2018-04-10

40

• Importance de poursuivre les améliorations en cours

− Augmentation des capacités de classement

− Développement de programmes d’œufs de spécialité pour le PI

• En priorisant le marché de la table

− Optimiser la gestion des déclaration d’œufs en surplus, classés et tout-venant, pour s’assurer de rencontrer les besoins du marché de table

− Suivi de la qualité des œufs jusqu’en fin de ponte

• Éviter d’envoyer des œufs à la transformation en raison d’une qualité déficiente

• S’assurer que les consommateurs canadiens

79 Groupe AGÉCO

DIMINUER LES IMPORTATIONS SUPPLÉMENTAIRES D’ŒUFS DE TABLE

www.groupeageco.ca

ANALYSE DES IMPORTATIONS CANADIENNES D’ŒUFS DE CONSOMMATION RÉSULTATS 2017

AGE de la FPOQ, Québec, 11 avril 2018

Catherine Brodeur, agr. M.Sc.

Coll. Rosalie-Maude St-Arnaud

Image : FPOCQ, 2017.

2018-04-10

41

81

Poules de reforme à risque: sortir l’hiver

Bilan de l’effort collectif des acteurs du marché de la poule de réforme du Québec: hiver 2017-2018

Stéphane Beaudoin, agr. GestBEAu inc Consultant BÊA pour la FPOQ

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42

Disposition humanitaire des poules de réforme à risque en hiver

Au Québec, les producteurs d’œufs et leurs partenaires favorisent l’abattage humanitaire des poules de réforme à l’abattoir plutôt qu’à la ferme.

• Valoriser l’entièreté de l’animal

• Contribuer à l’aspect durable de la production d’œufs et du cycle de vie des poules.

Implique que les poules doivent être mises en transport pour être abattues dans un abattoir spécialisé.

Précautions et coordination de la part des intervenants impliqués.

Tous sont soumis à des obligations et responsabilités partagées en matière de bienêtre animal.


Les intervenants doivent redoubler de vigilance, car d’amblée, cet animal est considéré plus à risque :

• Fragilité de la carcasse (possibilité d’ostéoporose)

• État de chair assez maigre comparativement au poulet de chair

• Fatigue, faiblesse

• Perte de plumage variant de léger à sévère

Le transport des poules de réforme vers l’abattoir est donc possible en toute saison au Québec lorsque:

• TOUS les intervenants prennent les mesures nécessaires en fonction de l’aptitude au transport des oiseaux et des autres facteurs telles les conditions de capture, les conditions météorologiques et de transport.

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43


La problématique: Incertitude Intervenants à risque

Manque de coordination face à leurs obligations.

Manque de consensus Décisions suboptimales

Manque de communication pour les intervenants et les poules.

La solution:

Novembre: Identification des lots qui devront sortir en janvier-février

Planification

Vérification

Sensibilisation

Décision

Résultats

2018-04-10

44

Novembre-Décembre Vérification des lots Critères initiaux • Durée du cycle

de ponte • Niveau

d’emplumement • État de chair • Vigueur des

oiseaux Évaluation à 60 semaines d’âge par les inspecteurs de la FPOQ.

Planification

Vérification

Sensibilisation

Décision

Résultats

Sensibilisation Les producteurs identifiés sont invités à contacter leurs intervenants en vue du transport vers l’abattoir: - Équipe de

capture - Transporteurs - Abattoir Début des réflexions sur les mesures à prendre en prévision de la sortie, au cas par cas.

Planification

Vérification

Sensibilisation

Décision

Résultats

2018-04-10

45

SENSIBILISATION

Janvier-Février: Seulement pour les lots à risque +/- 7 à 10 jours avant la date prévue d’abattage Validation finale: • État des poules • Durée totale

du transport • Conditions

météo • Conditions de

chargement • Plan de

contingence

Planification

Vérification

Sensibilisation

Décision

Résultats

2018-04-10

46

Consensus sur le diagnostic et les

mesures à prendre

Échantillon statistique

Aptitude au transport

Mesures de contingence

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47

ÉCHANTILLON STATISTIQUE

Critères

Taille de l’échantillon: Niveau de confiance de 95% et une marge d’erreur de 5%

APTITUDE AU TRANSPORT Poule inapte vs fragilisée (à risque)

Poules inaptes

• non ambulatoire; • fracture; • Boite, hésite à marcher , incapable de se porter; • en état de choc ou mourante; • a une plaie ouverte grave ou une lacération grave • extrêmement maigre; • déshydratée • en hypothermie ou en hyperthermie; • trouble du système nerveux ou en montre les

signes; • fièvre; • qui ne peut être transportée sans souffrir en raison

d’une infirmité, d’une maladie, d’une blessure, de fatigue ou de toute autre condition qui lui est propre.

Poules fragilisées (à risque)

• a une respiration laborieuse; • boite légèrement d’au moins un membre et a un

léger problème de mobilité; • a de la difficulté à se lever ou à monter sur les

rampes; • a un prolapsus rectal ou vaginal; • est un oiseau mouillé; • a une capacité réduite à endurer le transport en

raison d’une infirmité, d’une maladie, d’une blessure, de fatigue ou de toute autre condition qui lui est propre

C’est ici que nous considèrerons la perte de

plumage et l’état de chair et comme étant des critères fragilisants pour la poule.

2018-04-10

48

MESURES DE CONTINGENCE

I. État actuel des poules;

II. Maladies, blessure ou état préexistant;

III. Densité de chargement;

IV. Manutention et méthodes de contention des animaux

V. Durée du transport et de confinement dans le cageot

VI. Retards prévisibles durant le transport et à destination

VII. Conditions météorologiques prévisibles durant le

transport

VIII. Durant le transport: inclinaisons/déclinaisons,

vibration/déplacement caisse, balancement du véhicule;

IX. Type et état du véhicule, de la caisse et de l’équipement;

X. Bris possible du véhicule, de la caisse ou de

l’équipement.

Risques Intervenants

Producteur

Équipe de capture

Transporteur

Abattoir

Décision finale

LES TROIS OPTIONS S'OFFRENT À NOUS:

A. Capture, Transport et Abattage tels que prévus, sans aucune mesure particulière.

B. Capture, Transport et Abattage avec application des mesures particulières décrites.

C. Abattage humanitaire de masse à la ferme.

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49

Après chaque lot: La FPOQ fait un suivi Intervenants • Suivi des

statistiques • Auto

évaluation des mesures

• Documentation déjà produite en cas d’investigation

Planification

Vérification

Sensibilisation

Actions

Résultats

Bilan hiver 2017-2018 (Janvier – Février)

• 51 sorties prévues • Environ une dizaine de sorties identifiées à risque

• Grâce à la planification précoce, seulement quelques-unes (3) se sont rendues à la fin du processus d’évaluation d’urgence.

• 1.2MM de poules de réformes abattues • Environ 300,000 poules à risque

• Aucune catastrophe • Les mortalités en transport sont demeurées dans les zones acceptables

par les autorités.

• Aucune nécessité d’abattage humanitaire de masse à la ferme

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Points positifs

Le comité de poules de réforme a réussi à concrétiser sa vision par cette initiative.

Les efforts continuels de la Fédération et de ses acteurs ont fait la différence.

La collaboration de tous les intervenants impliqués dans l’évaluation des lots à risque.

La diligence des intervenants à mettre les mesures de contingence consenties.

La diplomatie des tous les intervenants impliqués malgré des contextes différents et complexes.

Éléments à poursuivre

• Les efforts de sensibilisation auprès des producteurs doivent se poursuivre. • Agir à l’avance

• Adaptabilité durant les périodes problématiques

• Suivre les recommandations de l’abattoir (To, jeûne, etc.)

• Poursuivre nos efforts à communiquer entre les intervenants de façon régulière et optimale.

• Formaliser l’approche dans le programme se soin des troupeaux (cédule de sortie, mesures de contingence, etc.)

• Deux éléments à prioriser en tout temps • Santé et sécurité des travailleurs

• Santé et sécurité des poules

2018-04-10

51

Poules à risque

Responsabilités partagées

Approche collaboratrice

Résultats concluants

Réformer en hiver sans souci… Ensemble on y arrive!

Sincères remerciements aux gens impliqués dans cette initiative.

102

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103

104

1. Contexte

2. Composantes du coût de production (CDP)

3. Principes

4. Résultats

5. Prochaines étapes

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53

105

• Le CDP est l’un des 3 piliers de la gestion de l’offre (GO), avec la gestion de la production et le contrôle des frontières;

• Les producteurs d’œufs canadiens sont privilégiés de pouvoir compter sur un prix qui reconnaît le CDP en vigueur.

106

• Une enquête du CDP est habituellement effectué aux 5 ans, mais pour diverses raisons (notamment une réflexion qui a mené à une étude parallèle pour les systèmes enrichis), le délai a été de 6 ans et la mise en application de 2 ans, pour un délai total de 8 ans;

• L’enquête du CDP est encadré et gérée par un comité sur lequel siègent des producteurs de plusieurs provinces, accompagnés de permanents spécialisés et d’observateurs du Conseil des produits agricoles du Canada (CPAC);

• Serecon est l’entreprise qui a été retenue pour procéder à l’enquête après un processus de soumission.

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54

107

• Consiste à réunir de solides données sur les finances et la production des secteurs de production pour l’année de référence soit 2015;

• Conçue pour mesurer la situation actuelle en ce qui a trait aux coûts directs et aux facteurs de productivité – photo dans le temps.

108

• L’enquête s’assure de bien représenter l’ensemble des producteurs d’œufs canadiens;

• Échantillonnage statistiquement valide :

• en fonction de la taille des fermes;

• en fonction des différentes provinces canadiennes;

• en fonction des régions dans chaque province.

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55

109

Ce qu’est le CDP Ce que n’est pas le CDP

Produit par l’intermédiaire des POC et propre à l’industrie des œufs.

Ne vise pas à établir un mouvement des œufs précis au Canada pour répondre au marché.

Point de référence pour que les producteurs puissent récupérer leur CDP plus un juste revenu pour leur travail et leur investissement.

Pas un outil de gestion de la ferme pour les producteurs.

N’est pas fondé sur une approche de la ferme modèle moyenne.

Reflète les fluctuations des coûts et de la productivité dans le temps.

Ne reflète pas le CDP des œufs de spécialité.

110

Composantes Détails Application

Poulettes Coûts des poulettes + coûts nets d’élimination

Provinciale

Aliments Aliments + transport + suppléments – (aliments spéciaux + escomptes diverses)

Provinciale

Main d’œuvre Salaires et avantages sociaux Provinciale

Exploitation Énergie + droits + prime d’assurance + équipements + entretien + bail + autres

Provinciale

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111

Composantes Détails Application

Fumier et environnement

Dépenses de fumier - revenus de fumier + coûts environnementaux

Provinciale

Amortissement Amortissement des bâtiments + amortissement de l’équipement et des machines

Provinciale

Rendement de l’investissement

Capital (bâtiment + équipement & machines + terres + exploitation)

Nationale

Contributions Nationales et provinciales Nationale

112

• Tous les coûts engagés par un producteur pour la production des œufs doivent être inclus:

• À l’exception des coûts liés à la valeur du contingent

• Ces coûts seront sur une base FAB à la sortie de la ferme et seront mesurés comme dépenses nettes après rabais ou escompte;

• L’étude pour les systèmes conventionnels est appuyée sur un échantillonnage représentatif alors que celle sur les systèmes enrichis a été réalisée sur l’ensemble des producteurs disponibles.

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57

113

• Méthodologie de l’enquête

• Utiliser les valeurs réelles de l’enquête où et quand c’est possible;

• Si les valeurs réelles ne sont pas disponibles, validation rigoureuse au moyen d’équivalents crédibles et reconnus;

• Validation des écarts, le cas échéant, afin d’éliminer toute aberration potentielle.

114

• Défendables

• Précis, connexion aux données du marché, information accessible au public lorsque cela est possible

• Solides

• Contexte théorique solide

• Réalistes

• Hypothèses raisonnables, méthodes documentées des hypothèses calculées et des procédures de mise à jour

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115

• Évaluation de l’admissibilité de la population avec les offices de producteurs

• Serecon a travaillé avec les offices de producteurs pour bien valider chaque entreprise qui fera partie de l’échantillonnage

• Sélection de l’échantillonnage final effectuée par Serecon

116

Taille de la ferme

TNL N-É N-B I.P.É. Qué Ont Man Sask Alb TNO C-B Canada

3-4 000 X X 2 X 2 22 11 4 18 1 60

5-15 000 1 3 X 3 22 107 65 33 63 10 307

15-25 000 1 5 4 X 21 62 26 14 40 28 201

25-50 000 X 12 5 2 33 49 11 7 4 30 153

> 50 000 4 2 3 X 24 40 4 2 1 1 6 87

Total 6 22 14 5 102 280 117 60 126 1 75 808

Total pondeuses (X 1 000)

370 810 440 120 3,88 7,97 1,91 930 1,73 ND 2,16 20,43

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117

• Logistique

• Travail en étroite collaboration avec les offices de producteurs pour faciliter la communication avec les participants sélectionnés

• Approche uniforme avec les producteurs pour assurer leur participation

• Approche uniforme concernant l’absence de réponse

118

• Partage du questionnaire à l’avance

• Entrevue avec le producteur

• Compilation des données

• Envoi des résultats sommaires aux participants pour confirmation

• Validation des données aberrantes et corrections, le cas échéant

• Respect de la confidentialité des données individuelles

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Taille de la ferme

TNL N-É N-B I.P.É. Qué Ont Man Sask Alb TNO C-B Canada

3-4 000 1 4 1 3 9

5-15 000 1 2 5 13 8 5 6 3 43

15-25 000 2 4 7 5 2 6 8 34

25-50 000 4 3 2 5 4 1 1 6 26

> 50 000 5 1 1 4 6 1 1 1 2 22

Total 5 8 5 4 18 34 16 8 16 1 19 134

Système enrichi

Total 0 1 0 0 5 4 11 0 7 0 0 28

120

TNL

N-É

N-B

I.P.É.

Qué

Ont

Man

Sask

Alb

TNO

C-B

Canada

CDP 2,23 1,92 2,00 1,94 1,82 1,88 1,99 2,06 2,13 2,00 1,95 1,93

Données de décembre 2015

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121

Composantes Versus dernier CDP décembre 2015 (par douzaine)

Main d’œuvre =

Moulée - 6¢

Pondeuse (poulette) - 2¢

Coûts d’exploitation - 5¢

Fumier et environnement =

Dépréciation +6¢

Rendement de l’investissement (RDI) +2¢

Total - 5 ¢

122

Éléments National Québec

CDP enquête 2015 (conventionnel)

1,93 $ 1,82 $

CDP enquête 2015 (enrichi)

2,10 $ 1,93 $

CDP en vigueur août 2015

1,90 $ 1,87 $

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Taux en vigueur Nouveau taux national Nouveau taux provincial

25,44 douzaines 26,54 douzaines 26,97 douzaines

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Éléments Information

Écart entre les provinces 1,82$ à 2,23$ la douzaine

Uniformité L’écart entre les différentes provinces s’est accentué depuis la dernière enquête du CDP dû principalement à la taille des fermes

Écart Québec Ontario 6¢ la douzaine

Écart entre le système conventionnel et enrichi

17¢ la douzaine (RDI et dépréciation)

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• L’âge des bâtiments et équipements (B & É) explique la différence entre le CDP des deux systèmes

• L’âge réel moyen des poulaillers conventionnels est de 11,21 ans versus 5,26 ans pour les poulaillers enrichis;

• La valeur des bâtiments et équipements amortissables est deux fois plus élevée pour les systèmes enrichis.

126

• Forte variation entre plusieurs provinces voisines

• Établissement du prix au producteur pour optimiser le mouvement des œufs

• Écart bien identifié entre le CDP des systèmes conventionnels et enrichis

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127

• Équité entre les producteurs

• Mouvement naturel des œufs à travers le pays

• Équité entre les provinces

• Impact sur le programme du produit industriel (PI)

• Crédibilité du processus d’établissement du prix au producteur (écart raisonnable)

• Perturbation de la mise en marché

• Impact sur les finances des provinces

128

• Identifier les solutions et les risques pour l’ensemble de la filière

• Discussions entre les différentes provinces

• Discussions avec nos partenaires classificateurs

• Discussions avec nos producteurs en assemblée générale

• Application des solutions (fin 2018)

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Documents

2018-04-10 · valeur en P des fumiers de poules ... qui contiendra l’ensemble des sections et ... Réalisation d’une analyse de sensibilité des différents critères du calcul