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Février 2020 - N° 101 Infos ÉLEVAGE AGENDA Ce début d’année marque un nouveau départ pour l’élevage des génisses. A commencer au cours des Rencontres de Littoral avec ce fil rouge animé avec un challenge colostrum dont vous retrouverez tous les gagnants dans le prochain numéro. Tout au long de cette nouvelle année, chaque action « génisses » menée sera identifiée par le logo « A veaux marques » afin d’attirer l’attention de tous sur cette thématique. Cela concernera l’opération colostrum (région ouest), lancée en janvier et touche déjà près de 300 adhérents ; les formations génisses qui commencent en février ; toutes les publications (Infos Elevage, site Internet, réseaux sociaux) en rapport avec l’élevage des génisses de 0 à 6 mois ; enfin un nouveau service génisses dont le lancement est prévu en septembre. Pour tout renseignement sur cette action ou les services de Littoral Normand, n’hésitez pas à contacter votre conseiller ou le service client. Vous avez découvert ce petit veau bien sympathique lors des Rencontres de Littoral et dans Infos Elevage. Il doit donner envie de prendre le départ pour adapter nos pratiques afin de se faire nôtre « Objectif génisses au top » ! A veaux marques ! Vincent LEMONNIER Président Délégué ÉDITO Génisses Services Nutrition RUMIN’AL ® : 1 er outil de rationnement intégrant les nouvelles normes INRA 2018 Alimentation solide des génisses de 0 à 6 mois. D’un vêlage à l’autre, un collier utilisé pendant 365 jours ! Services L’analyse bactériologique du lait de tank Collecte de colostrum Coûts alimentaires moyens constatés du 16/11/2019 au 15/12/2019 REPÈRES NO PH Grand troupeau Robot 58 60 61 68 35 28 26 26 8 7 7 8 100 95 95 101 Concentrés Fourrages Minéraux Coût alimentaire €/T Lait Nombre d'exploitations 192 49 52 464 SERVICES D’UN VÊLAGE À L’AUTRE, UN COLLIER UTILISÉ PENDANT 365 JOURS ! Depuis cet automne, les éleveurs entrent dans une nouvelle ère des solutions de Monitoring : un collier par vache pour piloter l’ensemble du cycle de production. Cela est permis par le fait que les fonctionnalités autour des solutions MEDRIA se sont multipliées depuis 2 ans à travers le bouquet et ses 4 services : Heat’Live, Feed’Live, Time’Live et Vel’Live. L’éleveur et son conseiller pilotent la reproduction, l’alimentation, la santé, le bien-être, la conduite générale, mais aussi depuis peu, les vêlages. Des alertes et indicateurs pour piloter en continu votre troupeau VOUS POSEZ LE COLLIER UNE FOIS POUR TOUTE Vel’Live ® Indicateur de vêlage Feed’Live ® Détection précoce des troubles de santé Feed’Live ® Gestion et validation des rations Feed’Live ® Surveillance des tarissements Time’Live ® Suivi du démarrage en lactation Heat’Live ® Détection des chaleurs Time’Live ® Alertes de défaut de confort Time’Live ® Optimisation de la conduite Heat’Live ® Suivi de la reproduction ?

2020 - N° 101 Infos ÉLEVAGE · 2020-02-05 · Février 2020 - N° 101 Infos ÉLEVAGE AGENDA Ce début d’année marque un nouveau départ pour l’élevage des génisses. A commencer

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Février 2020 - N° 101

Infos ÉLEVAGE

AGEN

DA

Ce début d’année marque un nouveau départ pour l’élevage des génisses. A commencer au cours des Rencontres de Littoral avec ce fil rouge animé avec un

challenge colostrum dont vous retrouverez tous les gagnants dans le prochain numéro.

Tout au long de cette nouvelle année, chaque action « génisses » menée sera identifiée par le logo « A veaux marques » afin d’attirer l’attention de tous sur cette thématique. Cela concernera l’opération colostrum (région ouest), lancée en janvier et touche déjà près de 300 adhérents ; les formations génisses qui commencent en février ; toutes les publications (Infos Elevage, site Internet, réseaux sociaux) en rapport avec l’élevage des génisses de 0 à 6 mois ; enfin un nouveau service génisses dont le lancement est prévu en septembre. Pour tout renseignement sur cette action ou les services de Littoral Normand, n’hésitez pas à contacter votre conseiller ou le service client.

Vous avez découvert ce petit veau bien sympathique lors des Rencontres de Littoral et dans Infos Elevage. Il doit donner envie de prendre le départ pour adapter nos pratiques afin de se faire nôtre « Objectif génisses au top » !

A veaux marques !

Vincent LEMONNIERPrésident Délégué

ÉDITO

GénissesServices NutritionRUMIN’AL® : 1er outil de rationnement intégrant les nouvelles normes INRA 2018

Alimentation solide desgénisses de 0 à 6 mois.

D’un vêlage à l’autre, un collier utilisé pendant 365 jours !

ServicesL’analyse bactériologique du lait de tank Collecte de colostrum

Coûts alimentaires moyens constatés du 16/11/2019 au 15/12/2019

REPÈ

RES

NO PH Grand troupeau Robot

58 60 61 68

35 28 2626

8 7 78

100 95 95 101

Concentrés Fourrages Minéraux Coût alimentaire €/T Lait

Coûts alimentaires moyens constatés du 16/11/2019 au 15/12/2019

Nombre d'exploitations 192 4952464

SERVICES

D’UN VÊLAGE À L’AUTRE, UN COLLIER UTILISÉ PENDANT 365 JOURS !Depuis cet automne, les éleveurs entrent dans une nouvelle ère des solutions de Monitoring : un collier par vache pour piloter l’ensemble du cycle de production. Cela est permis par le fait que les fonctionnalités autour des solutions MEDRIA se sont multipliées depuis 2 ans à travers le bouquet et ses 4 services : Heat’Live, Feed’Live, Time’Live et Vel’Live. L’éleveur et son conseiller pilotent la reproduction, l’alimentation, la santé, le bien-être, la conduite générale, mais aussi depuis peu, les vêlages.

Des alertes et indicateurs pour piloter en continu

votre troupeau

VOUS POSEZLE COLLIERUNE FOIS

POUR TOUTE

Vel’Live®Indicateur de vêlage

Feed’Live®Détection

précoce des troubles de santé

Feed’Live®Gestion et validation

des rations

Feed’Live®Surveillance des

tarissements

Time’Live®Suivi du démarrage

en lactation Heat’Live®Détection

des chaleurs

Time’Live®Alertes de défaut

de confort

Time’Live®Optimisation

de la conduite

- 02

43 6

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19.

Heat’Live®Suivi de la

reproduction

?

SERVICE DE PILOTAGEGLOBAL DU TROUPEAU

Bouquet

Je recherche une solution globale et simple de gestion du troupeau,

sans multiplier les outils.

Je veux anticiper les troubles de santé pour agir plus rapidement et surveiller le rétablissement des animaux concernés.

Je veux être alerté uniquement en cas de besoin.

Je souhaite pouvoir valider une ration ou une transition alimentaire.

Je ne veux pas d’un « simple » détecteur de chaleurs.

Mon objectif est de conforter mes performances et mon revenu tout en simplifiant mon travail au quotidien.

INFOS ÉLEVAGE - N° 101 - FÉVRIER 2020

La conduite alimentaire de la génisse est très importante et se doit d’être rigou-reuse : tout excès ou retard de croissance entre 0 et 6 mois a des répercussions sur la future carrière laitière espérée par le potentiel génétique.

L’aliment « premier âge » En parallèle du plan lacté optimal choisi, une alimentation solide de bonne qualité, appétente et facile à consommer doit être apportée dès la fin de la 1er semaine de vie : foin ou paille, et concentré 1ère âge, par exemple de type floconné. Cette alimen-tation permet les modifications (volumes et structure) des différents « estomacs » du veau afin de lui permettre de devenir un ruminant.

L’aliment 1er âge a pour but de booster l’in-gestion de matière solide et doit contenir le plus d’énergie possible (>0,97UFL) du fait de la faible capacité d’ingestion du veau. Cette énergie est indispensable aux fermentations du rumen, gage d’un bon développement des papilles ruminales. L’aliment 1er âge doit être distribué en permanence et à volonté, donc renouvelé deux fois par jour et disponible (seau ou auge dans les cases ou niches).

L’eau d’abreuvement reste un autre aliment indispensable : elle doit être potable, propre, et distribuée à volonté dès la 1ère semaine (le lait ne suffit pas à couvrir les besoins d’hy-dratation). Elle favorise le brassage et les fermentations.

La transition entre l’aliment 1er et 2ème âge peut commencer dès que le veau (ou le lot) consomme au minimum 1 kg d’aliment 1er âge.

L’aliment « 2ème âge » Il peut être du commerce ou issu d’un mélange fermier. Dans tous les cas il doit re-specter les proportions suivantes : MAT min-imum 16 % / UFL minimum 0,95 / PDI 115.Si le choix se porte sur un aliment du com-merce, il faut privilégier une base d’énergie cellulosique, plus sécurisée pour la digestion des jeunes veaux.Quelques exemples de mélanges fermiers possibles :- Maïs grain 72,5% + Soja 25% + AMV (5/25/5) 2,5%- Mais grain 60% + Colza 37,5% + AMV (0/30/5) 2,5%S’assurer que les veaux consomment au minimum 2 kg de concentré avant de les sevrer.

Le sevrageLe sevrage est un stress en soi. Il ne faut donc pas en cu-muler d’autres à ce moment (par exemple changement de ration et de bâtiment) :- Si changement de bâtiment au sevrage : le faire une semaine après le sevrage, pas de nouvelle ration immédiatement dans le nouveau bâtiment, transition vers la nou-velle ration 15 jours après le changement de bâtiment. - Si changement de ration au sevrage : le faire une semaine après le sevrage, changement de bâtiment 15 jours après la fin de la transition.

Ration post-sevrage – 6 mois.Cette phase de croissance est une fois de plus primordiale et ne laisse pas le droit à l’erreur, l’objectif étant d’attendre les 200 kg de poids vif à 6 mois. Plusieurs choix de conduite sont possibles. Dans tous les cas, il faut s’as-surer d’apporter au moins 4,3 UFL / jour avec un minium d’azote indispensable au développement musculaire et squelet-tique.

Julien OUVRY Conseiller expert Génisses

GÉNISSES

ALIMENTATION SOLIDE DES GÉNISSES DE 0 À 6 MOIS

TEMOIGNAGE DU GAEC DES EMBRUNS, UN DES 1ERS UTILISATEURS DU VEL’LIVEAu GAEC des Embruns, dans le canton de Bréhal (50), nous élevons 65 vaches laitières de race Prim’Holstein et produisons 640 000 L de lait.

Depuis le mois de juillet, nous utilisons le nouveau service Vel’Live. Nous avons réalisé 30 vêlages avec cette nouvelle fonction des colliers. 10 jours avant terme, les vaches en préparation vêlage sont systématiquement mises dans un box collectif. C’est à cette occasion que nous posons les colliers MEDRIA. Cela ne demande donc pas d’intervention supplémentaire, ce qui est très appréciable.

Depuis la deuxième version de l’outil (système autoapprenant) nous avons vu un réel gain dans la précision des alertes. Nous estimons la fiabilité de la détection supérieure à 90%. Dès la réception du SMS, nous allons voir l’animal sur place ou à la caméra. A chaque fois les pattes

sont là ! Reste à surveiller ou aider la vache. Sur 30 vaches vêlées : une seule fausse alerte.

Aujourd’hui travailleriez-vous sans VEL’LIVE ?

Oui nous le faisions avant, mais c’est un réel progrès. C’est une sécurité, cela rassure. Avant, il nous arrivait de mettre le réveil la nuit, maintenant nous attendons l’appel.

Pourquoi avoir basculé sur l’offre FULL troupeau (1 collier par vache) ?

Le fait qu’un seul capteur fasse tout c’est « vachement » bien ! Cela permet de surveiller la santé, l’alimentation même après la période mise à la reproduction et de détecter plus vite un animal malade. Cela limite également les manipulations d’animaux pour retirer les colliers. De plus, nous sommes en stabulation paillée, nous sommes donc sûrs de pouvoir trier une vache en chaleur avant qu’elle « massacre » le paillot. Et

maintenant nous détectons même les vêlages, c’est top !

Au départ, nous avons décidé de nous équiper pour améliorer la fécondité du troupeau et notre confort. Nos objectifs sont atteints et nous sommes finalement agréablement surpris qu’un collier permette autant de services.

Conseillerez-vous MEDRIA à d’autres éleveurs ?

Oui sans hésitez !Thomas AUBRY

Directeur Opérationnel Medria Solutions

Libellé Paille Foin Paille/EM Foin/EMPaille A volonté A volontéFoin A volonté A volontéEns Maïs 6 kg brut/GL 6 kg brut/GLMaïs Grain (75%) 2,7 kg (75%) 2,3 kg 0,9 kg 0,7 kgTx Soja (25%) 0,9 kg (25%) 0,75 kg 1 kg 0,8 kgCC 16 % MAT 0 0 0,7 kg 0,7 kgMinéral 110 g 90 g 110 g 100 gCoûts de rations €/GL/jr 1,25 € 1,46 € 1,00 € 0,90 €

Tableau - Rations « types » pour des génisses de 6 mois

INFOS ÉLEVAGE - N° 101 - FÉVRIER 2020

La Prospérité Fermière est une laiterie proche d’Arras qui collecte et transforme du colostrum depuis plus de 15 ans ; les débouchés étant surtout dirigés vers les filières pharmaceutique et cosmétique. La demande se faisant croissante, Littoral Normand, les Maitres Laitiers du Cotentin et la Prospérité Fermière ont créé un partenariat afin de donner la possibilité aux éleveurs de valoriser les excédents de colostrum de leur exploitation. Depuis le mois de novembre, 270 éleveurs adhérents et non adhérents à Littoral Normand, ont déjà rejoint ce principe de collecte.

Afin d’expliquer la démarche, une conférence de presse a été organisée par la Prospérité Fermière qui a invité tous les partenaires autour de ce projet. Les

SERVICES

COLLECTE DE COLOSTRUM : LA VALORISATION DES EXCÉDENTSmédias présents ont été impressionnés par l’ampleur de ce concept !

Ce fut l’occasion pour Littoral Normand d’aborder tous les bénéfices de ce service aux éleveurs. Nous avons également profité de ce moment pour affirmer notre volonté de prolonger l’action colostrum avec des actions techniques autour des génisses, des leviers d’actions sur la qualité du colostrum et d’annoncer un service génisse alliant la pesée et le conseil qui verra le jour à l’automne 2020. Le slogan « A veaux marques » nous accompagnera tout au long de l’année autour de la promotion du service conseil génisse à venir. La conférence de presse s’est terminée par la visite de l’exploitation d’Olivier et Florian DENORME qui nous recevaient pour l’occasion.

Identifier les germes responsables des mammites, qu’elles soient cliniques ou subcliniques, fait partie des informations pertinentes à connaître pour mettre en place une stratégie de prévention dans l’élevage.

SERVICES

UN OUTIL EFFICACE POUR UNE STRATÉGIE DE PRÉVENTION

Bactério Détect détecte les germes responsables des mammites et cellules par méthode PCR, c’est-à-dire par amplification d’une séquence d’ADN. Cette analyse vient en complément des bactériologies classiques déjà réalisées

dans les élevages. Elle vient aussi en appui de l’analyse du modèle épidémiologique de votre élevage.

Contrairement aux méthodes de mise en culture classique, on ne travaille pas

TEMOIGNAGE D’OLIVIER ET FLORIAN DENORME, GAEC DU PONT UVE À NEUILLY LE MALHERBE (14)Pourquoi avoir adhéré à la collecte de colostrum ?

Tout d’abord, nous trouvions intéressant d’avoir la possibilité de valoriser du colostrum jusqu’alors jeté et/ou congelé pour constituer notre banque de colostrum. La rémunération financière est par ailleurs assez attractive.

La partie technique nous intéresse également : le fait de mesurer le colostrum de chaque animal, chose qui n’était pas faite systématiquement auparavant, nous permet de faire le tri sur les qualités du colostrum distribué aux veaux. Même si nous avons déjà abordé le sujet avec notre conseiller

d’élevage Pascal BISSON, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait encore des choses à améliorer.

Quel impact a eu l’adhésion à la collecte de colostrum ?

Cette action nous a permis de réfléchir et de repréciser nos objectifs de l’atelier génisses. Nous souhaitons améliorer l’ensemble des résultats de l’atelier, et notamment la diminution de l’âge au vêlage qui s’est détérioré depuis plusieurs années dans le but de réduire l’effectif total des génisses. Un appui technique autour de l’atelier génisses ne sera pas de trop pour atteindre ces objectifs. Le nouveau service génisses qui devrait être proposé à l’automne pourrait nous intéresser, le duo conseil/pesée nous semble intéressant pour avancer rapidement.

La collecte du colostrum est-elle une contrainte ?

D’un point de vue pratique, cela n’augmente pas la charge de travail : il suffit juste de mesurer le colostrum avec un réfractomètre après la première traite de l’animal pour vérifier sa qualité Si le colostrum mesure plus de 22 degrés Brix au réfractomètre et s’il y a effectivement un excédent, je remplis un seau ou 2 (en fonction de la quantité) et je le mets dans un congélateur prévu à cet effet. L’agent de collecte de Littoral Normand fait le reste : il emmène les seaux stockés et se charge du transport quand il passe pour le contrôle de performances.

Benoit COLOMBELResponsable Projets

INFOS ÉLEVAGE - N° 101 - FÉVRIER 2020

MEMBRE :

Directeur de la publication : Benoît VAULTIER - Responsable de la rédaction : Catherine de SOUZA - Photos : Littoral Normand et Adobe stock 2 200 exemplaires - Adresse : 14 rue Alexander Fleming - 14204 HEROUVILLE ST CLAIR CEDEX - Mel. : [email protected] Création : Partenaires d’Avenir - Impression : Nii - Colombelles 02 31 70 88 10 - 2001-0182 - 02/2020 - Imprimé sur papier recyclé

En partenariat avec une trentaine d’ECEL sur le territoire national et l’INRA, Littoral Normand a développé un nouvel outil de rationnement (RUMIN’AL®). Cet outil a été déployé sur le terrain cet hiver.Rumin’AL® permet de calculer les rations de toutes les catégories bovins (vaches laitières, génisses laitières, vaches taries, taurillons…). Les données mesurées dans vos élevages grâce au contrôle de performance permettent d’alimenter l’outil afin de décrire précisément le troupeau à rationner et pour pouvoir conseiller une complémentation individuelle adaptée à chacune des vaches du troupeau.

Afin d’expertiser la ration, 4 analyses sont proposées :- L’analyse technique organisée en 8 thématiques : équilibre de ration, santé, énergie, azote, fibres, minéraux, matière grasse et acides aminés.- L’analyse économique avec un calcul de coûts de ration au 1 000L et par animal/jour. Des calculs d’autonomie alimentaire sont également effectués. En saisissant la production journalière et prix du lait, des calculs de marges sur coût alimentaire sont également effectués.- Un module de gestion et prévision des stocks permet de prévoir les besoins en aliments (fourrage, concentrés et minéraux), avec une vision économique.

- Une analyse environnementale avec un calcul des pertes de méthane et d’azote.

L’outil permet également de comparer techniquement et économiquement plusieurs solutions de rations en fonction des aliments disponibles. Afin de déterminer la complémentation minérale idéale un module permet de calculer sa composition afin de couvrir les besoins des animaux en fonction de leur production.

Des formations au nouveau système INRA2018 sont proposées aux éleveurs en février et mars 2020 (calendrier sur www.littoral-normand.fr)

Le nouveau système de calcul INRA 2018 remplace les normes INRA 2007. Les

objectifs de ce nouveau système sont de gagner en précisions sur les besoins des animaux, sur les valeurs des aliments et sur la prédiction des performances des animaux.

Ce nouveau système nécessite de modifier les repères pour interpréter vos analyses de fourrages et vos rations. L’objectif de cette formation est de vous donner des repères sur les nouvelles valeurs alimentaires établies par le système INRA 2018 pour vos fourrages et vos concentrés. A partir de ces nouvelles valeurs, vous pourrez interpréter vos analyses et apprécier vos rations.

Olivier VERONNutritionniste

NUTRITION

RUMIN’AL® : 1ER OUTIL DE RATIONNEMENTINTÉGRANT LES NOUVELLES NORMES INRA 2018

Figure 1 - Exemple de l’écran ration de Rumin’AL®

- L’analyse technique organisée en 8 thématiques : équilibre de ration, santé, énergie, azote, fibres, minéraux, matière grasse et acides aminés.

- L’analyse économique avec un calcul de coûts de ration au 1 000L et par animal/jour. Des calculs d’autonomie alimentaire sont également effectués. En saisissant la production journalière et prix du lait, des calculs de marges sur coût alimentaire sont également effectués.

- Un module de gestion et prévision des stocks permet de prévoir les besoins en aliments (fourrage, concentrés et minéraux), avec une vision économique.

- Une analyse environnementale avec un calcul des pertes de méthane et d’azote.

Figure 1 - Exemple de l’écran ration de Rumin’AL®

L’outil permet également de comparer techniquement et économiquement plusieurs solutions de rations en fonction des aliments disponibles. Afin de déterminer la complémentation minérale idéale un module permet de calculer sa composition afin de couvrir les besoins des animaux en fonction de leur production.

Des formations au nouveau système INRA2018 sont proposées aux éleveurs en février et mars 2020 (calendrier sur www.littoral-normand.fr)

Le nouveau système de calcul INRA 2018 remplacent les normes INRA 2007. Les objectifs de ce nouveau système sont de gagner en précisions sur les besoins des animaux, sur les valeurs des aliments et sur la prédiction des performances des animaux.

Ce nouveau système nécessite de modifier les repères pour interpréter vos analyses de fourrages et vos rations. L'objectif de cette formation est de vous donner des repères sur les nouvelles valeurs alimentaires établis par le système INRA 2018 pour vos fourrages et vos concentrés. A partir de ces nouvelles valeurs, vous pourrez interpréter vos analyses et apprécier vos rations. (Logo Rumin’Al)

Olivier VERON Nutritionniste

sur le germe vivant, il n’est donc pas nécessaire de réaliser un prélèvement de manière stérile, on amplifie des fragments d’ADN persistants dans le lait. Cette amplification repère non seulement des bactéries vivantes mais aussi des bactéries mortes. Elle met ainsi en évidence des épisodes passés même s’il y a eu un traitement antibiotique.

Cette méthode détecte 15 germes différents soit 99 % des germes responsables des mammites

La réalisation de l’échantillon est très simple. Le kit comprend une seringue contenant du conservateur, un bordereau d’accompagnement et une enveloppe retour préaffranchie. L’échantillon peut être fait sur le lait du tank ou sur un mélange de vaches à cellules.

Les résultats sont adressés à l’éleveur sous la forme d’un tableau récapitulatif et d’une interprétation faite par un vétérinaire Littoral Normand. En fonction des résultats, et de l’analyse épidémiologique de l’élevage, le conseiller pourra le guider vers une démarche préventive adaptée au type de germe identifié : actions à la traite lors d’un germe de modèle contagieux comme le Staphylocoque Doré par exemple. Si le problème est complexe, les conseillers spécialisés en qualité du lait et les vétérinaires Littoral Normand peuvent prendre le relais.

Cette analyse peut aussi être répétée dans le temps, ce qui permet de suivre le niveau de contamination du troupeau pour évaluer la pression infectieuse environnementale et mammaire.

En élargissant le prélèvement à l’échelle du troupeau, les analyses par PCR réalisées sur plusieurs vaches en même temps dressent le portrait des agents responsables des mammites de l’élevage. Les familles de bactéries identifiées vont nous orienter vers le type de facteurs responsables des problèmes de qualité du lait dans cet élevage précis et permettre de mettre en place des mesures préventives plus spécifiques et donc plus efficaces.

Jean Pierre MASSOZVétérinaire Conseil

Référent Chef Produit Qualité du Lait