N°18JANVIER 2010

Le Point sur Place aux esPaces

Numériques de Travail

Dans l’acaDémie

immersioN daNs le moNde

aNglo-saxoN

a lire

laliwoNaj jòdi Pou dèmeN

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laliwoNaj jòdi Pou dèmeN

Zooml’iNNovaTioN au service de l’excelleNce

InnovatIon… ExpérImEntatIon… ExcEllEncE ?

InnovatIon… ExpérImEntatIon… ExcEllEncE ?

Zooml’iNNovaTioN au service de l’excelleNce

Le Point sur Place aux esPaces

Numériques de Travail

Dans l’acaDémie

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SOMMAIRE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010 3

Directeur de publicationLaurent DEVER

Recteur de l'Académiede la Guadeloupe

Chef de publicationJosy-Anne AREKIANDirecteur de cabinet

Rédacteur en chefFabienne CONDO

Chargée de communication

Conception graphiqueSmartkréa: 0690 11 58 20

Régie publicitaireCOMUNIMAGE : 0690 63 13 15

CouvertureElève du pôle d'excellence du

LGT de Providenceavec l’aimable autorisation

des parents d’élèves

Photo de couvertureJean-Claude ONEZIME

Tirage : 3000 exemplairesISSN : 1627-0088

Dif fusion gratuite

Pour communiquervos informations :

Service communicationMél : ce.communication

@ac-guadeloupe.frTél : 0590 21 64 79Fax : 0590 21 64 56

Publication disponible sur le site académique

www.ac-guadeloupe.fr

EDITO du RECTEUR ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 04

LE POINT SUR Place aux Espaces Numériques de Travail (ENT) .. . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 07

ZOOM Innovation… Expérimentation… Excellence ? .. . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 08

Un exemple de démarche d’expérimentation :

Le pôle d’excellence du LGT de Providence ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 09

DANS L'ACADÉMIE

« Nous accompagnons l'élève dans l'évolution

de son parcours éducatif » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 12

Valoriser les produits du terroir

pour mieux connaître son environnement.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 13

Immersion dans le monde du travail anglo-saxon

pour les élèves du LP DUCHARMOY .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 14

Quel cirque à la Désirade ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 15

"On ti moman kilti an kolèj Jan Jores .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 16

Le réseau d'école associés à l'UNESCO ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 18

« Prête moi ta plume » .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 19

Le LP Louis DELGRES of fre le « p’tit dèj » ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 20

La vie scientif ique au collège BAMBUCK ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 21

Le Groupe de Réf lexion Académique anglais

en lycée professionnel fête ses 5 ans .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 22

Devoir de mémoire au CDI du collège Matouba ... . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 22

L’Education au développement durable a sa « cellule . . . . . . . . . PAGE 24

Un camion ambulant au collège Anse Poulain ... . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 25

Les élèves de Terminale du LPO de Grand-Bourg découvrent

la géologie alpine ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE 26

A SAVOIR L’assistant social auprès des personnels de l ’Education nationale PAGE 29

A LIRE Laliwonaj jòdi pou dèmen .......................................................... PAGE 31

Figures littéraires emblématiques de Femmes ............................. PAGE 31

Les aventures de Tino ................................................................. PAGE 31

EDITO

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 20104

Le n° 17 de « Liaison » m’avait permis de vous exposer les deux ambitions majeures que je nourris pour cet te académie : la réussite de tous les élèves et l ’ouver ture sur la Caraï be, l ’Amérique, l ’Europe…

J’at tire votre at tention sur la par ticularité de ce numéro 18, qui fait la preuve que les priorités du projet de l ’académie 2009-2012, que je souhaite conduire, sont déjà en train de se traduire dans des ac tions concrètes au sein des écoles et des établissements scolaires.

Le géologue que je demeure, a d’abord été enthousiasmé par la véritable expédition réalisée par les élèves de terminale du LPO de Marie Galante, jusqu’au massif du Chemaillet, dans les Alpes, à 2 400 m d’altitude ! Ils y ont étudié, « sur le terrain», la géologie alpine : parcours découver te, parcours scientif ique, « une main à la pâte » par ticulièrement novatrice qui montre l ’ingéniosité des enseignants pour aborder leurs programmes de manière dif férente et mieux « accrocher » leurs élèves!

Le rec teur que je suis aujourd’hui, a ensuite repéré l ’adéquation totale entre l ’ensemble des ac tions qui se sont déroulées en 2009-2010 et notre projet d’académie, preuve à la fois de sa faisabilité et de sa relation étroite avec les préoccupations des équipes pédagogiques et éducatives.

« Inscrire l ’école dans son territoire », priorité 1, c ’est à la fois le Devoir de mémoire au collège de Deshaies, la valorisation des produits du terroir à la SEGPA du collège de Bouillante, c ’est enf in, avec « On ti moman kilti an kolèj Jan Jorès », la valorisation du patrimoine au collège de Baillif.

« Développer l ’ambition et les excellences », c ’est le succès du Pôle d’excellence lit téraire au LGT de Providence, c ’est la poly valence de l ’atelier des Ar ts du cirque au collège de la Désirade, et c ’est aussi quelque par t le dispositif d’inclusion-exclusion au collège de Gourbeyre, qui s’at tache à accompagner chaque élève quelles que soient ses dif f icultés.

« Développer des stratégies collec tives », même si le travail en équipe est indispensable à toutes ces réalisations, c ’est par ticulièrement, depuis 5 ans, le groupe de réf lexion académique en langues sous l ’égide de Mme l ’inspec trice Francine DOCQUET-ROUSSAS, la mise en ac tion de l ’éducation au développement durable, avec la réalisation du Jeu de l ’eau au CLG du Gosier, le PAAL ( Projet d’Accueil et d’Accompagnement des nouveaux Lycéens) au LP du

Moule, la 3ème édition de l ’opération « Prête moi ta plume » dans la circonscription de Capesterre Belle-Eau, et c ’est enf in le séminaire des corps d’inspec tion sur le thème de l ’innovation et de l ’expérimentation.

Autant de « stratégies collec tives » qui se met tent donc en œuvre dans l ’intérêt du plus grand nombre .

4ème priorité, « S’ouvrir à l ’autre, au monde », cela signif ie aller vers les Alpes pour le LPO de Marie-Galante, vers le monde du travail anglo-saxon pour le LP Ducharmoy, vers une petite entreprise locale pour la SEGPA du collège de Bouillante, ou entrer dans le réseau d’écoles associées à l ’UNESCO, pour le collège De Kermadec, qui rejoint ainsi les 7 établissements scolaires déjà labellisés dans l ’Académie de la Guadeloupe.

Ouver ture, mise en relation, innovations pédagogiques autour du passé, du présent et de l ’avenir, il ne me reste qu’à vous féliciter tous et à vous encourager à regarder maintenant vers les ENT (espaces numériques de travail) pour continuer le travail collaboratif et investir tous les champs qui nous permet tront de nous rapprocher, d’une autre manière ou d’une autre, de nos voisins du monde !

« Liaison », un numéro 18 à lire donc avec at tention, car il vous permet de savoir ce que l ’académie produit, ce qui se fait à tous les niveaux, dans tous les degrés, sur l ’ensemble de l ’archipel, et permet sur tout à chacun d’entre nous de comprendre réellement ce qui se construit petit à petit dans notre académie, grâce au travail quotidien de tous et plus par ticulièrement des enseignants !!!

Merci à tous et bonne année 2010 !

Laurent DEVER Rec teur d’Académie

DANS L’ACADEMIE

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conservatoire national des arts et métiers

réGion pointoisecycle préparatoire intec (pour les non bacheliers)

Gestion financière et comptable dGc/dsGc (bac+3, bac+5)

commerce et vente (bac+3, bac+4)

responsable en gestion (bac+4)

management de la qualité / certification iso 9000

ressources humaines et relations sociales (certificat de compétence, bac+3, bac+4)

psychologie de travail (bac+3, bac+5)

accompagnement social et professionnel (certificat professionnel, bac+2)

droit et économie appliqués à la construction et l’habilitation (bac+3)

informatique (bac+2, bac+3, bac+4, bac+5)

saint-martincycle préparatoire intec (pour les non bacheliers)Gestion financière et comptable - dGc (bac+3)

en présentiel hors temps ouvrables

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VAE VES

inscriptions du lundi au vendredi : 8h00>13h00 et 14h00>17h00

le samedi : 8h00>13h00 uniquement en septembre

campus de Fouillole - bp 612 - 97168 pointe-à-pitre cedex0590 21 06 46 - fax : 05 90 82 85 61 cnam-admin@univ-ag.fr

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Année 2009-2010

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LE POINT SUR

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 20106

L’ ENT est une solution informatique globale qui réunit un ensemble de ser vices numériques. Il s ’agit à la fois d’un bureau vir tuel et d’un car table élec tronique qui permet de répondre à des besoins émergents comme le travail collaboratif, la transmission en temps réel d’informations aux familles, la mise en ligne de ressources p é d a g o g i q u e s comme complément aux enseignements.Le principe de l ’ENT permet, par le biais d’un por tail accessible par internet, d’accéder selon des droits d’utilisateur à toutes les ressources d’un lycée ou d’un collège. Les enseignants peuvent avoir accès à des applications de gestion administrative, peuvent met tre en ligne des ressources pour leurs élèves, peuvent mutualiser des pratiques, peuvent suivre des projets et développer des espaces de travail collaboratif. Les élèves ont accès à

de la documentation, aux manuels scolaires, à des ressources pédagogiques mise en ligne par leur enseignant, au cahier de tex te de leur classe, il peuvent être inscrits dans des classes vir tuelles pour ef fectuer

du rattrapage, du soutien ou encore de l ’approfondissement grâce à la formation en ligne. Les familles ont accès direc tement à des données concernant leur enfant telles que le relevé des absences en temps réel, le cahier de tex te, le

bulletin de note ou encore des informations sur la

vie quotidienne de l ’établissement…

Les ENT complètent donc l ’école t r a d i t i o n n e l l e

mais constituent pour les personnels

d’encadrement de nouveaux challenges. Le

rôle des ENT n’est pas de remplacer les cours, mais de por ter aux familles et aux élèves de nouveaux ser vices. L’ENT est un outil qui peut permet tre de nouvelles relations entre l ’enseignant et l ’élève, notamment en développant de nouvelles façons de travailler ensemble, de construire l ’appropriation du savoir par l ’élève.

L’ENT ne présente pas de dif f iculté technologique par ticulière. Les élèves connaissent souvent ce type de solution grâce aux réseaux sociaux tel facebook, msn, netlog ... Par contre l ’élève étant souvent l ’opérateur familial unique en matière de nouvelles technologies, l ’entrée des familles dans l ’ENT reste donc à accompagner af in que l ’outil puisse réellement permet tre un meilleur suivi de la scolarité par l ’autorité familialle elle-même.Le développement des espaces numériques de travail dans les établissements doit être précédé par une réf lexion approfondie af in que, comme cela a pu se produire avec la vogue des « sites web », l ’ENT ne se limite pas à un petit groupe de passionnés mais qu’il soit bien intégré comme par tie intégrante du projet d’établissement. Il ne s’agit pas de créer une vitrine, voire une coquille vide, mais de met tre en place un véritable prolongement de l ’école dont les règles d’usage, le développement des contenus, l ’image et la sécurité, constituent un nouvel espace de responsabilité pour le chef d’établissement.

Site a consulter : w w w.Cyberecole.Eu

Place aux esPaces numériques de travail (ent)

"Les ent

complètent donc l’école

traditionnelle..."

Eric domichardProviseur-adjoint lP du lamentin

Correspondant académique du réseau tiCe de l’esen

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ZOOM

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InnovatIon… ExpérImEntatIon… ExcEllEncE ?

Depuis une dizaine d'années, l'innovation et l'expérimentation sont clairement identif iées comme étant de véritables moteurs de la polit ique éducative du ministère de l ’Education nationale. Les ac tions innovantes et les projets d'expérimentation sont aujourd'hui valorisés et constituent des leviers pour développer l ’ambition et l ’excellence.

Qu’Est cE QuE l’InnovatIon ? Qu’Est cE QuE

l’ExpérImEntatIon ?

L’Innovation s’exerce dans le cadre de la liber té pédagogique de l ’enseignant qui reste contraint de suivre le programme dans un cadre horaire déterminé.L’expérimentation s’exerce dans le cadre d’une Loi dérogatoire (ar t 34) qui permet d’aller au-delà des programmes et des horaires imposés. La démarche expérimentale requier t l ’aval de l ’administration académique.Il est à noter que ces deux démarches ont un point commun, la motivation des enseignants, et poursuit le même objec tif, « faire réussir les élèves ».

EntrEr dans un procEssus Innovant

ou ExpérImEntal

A l'origine de l ’innovation et de l'expérimentation, il y a la volonté de l'enseignant de faire réussir ses

élèves. Il va "innover" en imaginant de "nouvelles" méthodes et organisations pour adapter son approche aux spécif icités de ses élèves et leur faire acquérir des connaissances et des compétences du programme réglementaire. On peut dire qu'à ce moment précis, l'enseignant est seul face à son enseignement; il exerce pleinement sa liber té pédagogique. L'innovation pédagogique est souvent por tée par des enseignants ac tifs et motivés qui ont à cœur de faire par tager leurs e x p é r i e n c e s à leurs c o l l è g u e s . L' i n i t i a t i v e de terrain peut devenir alors une oppor tunité pour une école ou un établissement de s'engager dans un processus expérimental por té par le projet d'école ou d'établissement. Toutefois, même si l'innovation est d'abord le fait de l'enseignant, il est impor tant de noter que c'est l'équipe de direc tion qui communiquera et valorisera la démarche expérimentale qui sera ensuite validée par l'inspec teur et par le Rec teur d’Académie.

l'ExpérImEntatIon dans la polItIQuE

académIQuE

L'Académie de la Guadeloupe n'est pas en reste quant à la valorisation de l'expérimentation pédagogique. En ef fet, une mission expérimentation, placée sous l'autorité de l'inspec teur SVT, est chargée de repérer, d'encourager et d'accompagner, avec l ’aide d’un professeur missionné, tous

les porteurs de projets innovants et expérimentaux.

Elle a pour mission de renforcer la

visibilité des ac tions e x p é r i m e n t a l e s , d'animer un réseau d'enseignants et

de dif fuser sans modélisation les projets

au niveau académique et ministériel (Haut conseil de

l'éducation). La mission expérimentation a organisé un séminaire sur le thème " I n n o v a t i o n… E x p é r i m e n t a t i o n… Quelles complémentarités pour accompagner les évolutions du système éducatif ?". Il a permis de faire connaître la mission et de repérer les démarches intéressantes.

ZOOM

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010 9

l’InnovatIon au sErvIcE dE l’ExcEllEncE

Un exemple de démarche d’expérimentation : le pôle d’excellence dU lGt de providence

la gEnèsE du projEt dE créatIon du pôlE

d’ExcEllEncE

Après quelques années d’observation, une équipe de professeurs du lycée de Providence a fait un constat alarmant. Les élèves obtenaient de bons résultats en série littéraire au Baccalauréat et poursuivaient brillamment leurs études littéraires en CPGE dans l’académie ou dans d’autres filières à l’étranger. Cependant, dans le même temps, on notait une érosion marquée des effectifs en série littéraire. Ce recul quantitatif se doublait d’une dégradation qualitative, car loin d’attirer les meilleurs éléments des classes de seconde, la série littéraire était trop souvent considérée comme un

« refuge » pour les élèves en délicatesse avec les disciplines s c i e n t i f i q u e s . Ils étaient alors orientés dans cette voie par défaut plutôt que par goût pour les enseignements littéraires.

Ainsi, dès la rentrée 2002, l’équipe a initié la réflexion et fait des propositions pour tenter d’endiguer ce « déclin » en créant une commission « Culture ». Cette réflexion a été prolongée et affinée en 2006-2007. Un projet de « Promotion et de

revalorisation de la série littéraire » a vu le jour et a été proposé au Conseil d’Administration de l’établissement. L’administration du lycée et son Conseil d’Administration, après avoir obtenu des moyens du Rectorat pour ce projet innovant, a permis d’ouvrir dès la rentrée 2007-2008, le Pôle d’excellence littéraire.

lE pôlE d’ExcEllEncE :

un projEt ExpérImEntal

Cette initiative s’inscrit dans une démarche expérimentale en ceci que le Pôle d’Excellence ne se veut en aucun cas élitiste ; le programme est ouvert à tous. Les résultats des élèves de seconde ne sont pas le seul

critère pris en compte pour la constitution des groupes

: la motivation, l’intérêt et

l ’invest issement des élèves et de leurs parents sont déterminants. De

plus, les élèves sont issus de spécialités

différentes (3ème langue, Langue et Culture

Régionale, Latin, Langue Vivante Renforcée, Option mathématiques), ce qui crée une émulation.

D’autre part, le pôle d’excellence propose des modules diversifiés. Aussi, dès la classe de 1ère L, les élèves peuvent à travers différents ateliers, aborder des sujets qui ne

sont pas directement traités par les programmes scolaires traditionnels : regards sur l’Asie, approche de la Littérature antillaise anglophone, hispanophone, francophone, connaissance du monde caribéen, réflexions autour de la philosophie, histoire de l’Art, approche du Monde Islamique, antillanité et africanité… Ces sujets permettent de diversifier

l’approche de leur environnement, d’enrichir leur culture personnelle, de mieux aborder le contact avec l’autre et d’améliorer leur posture lors des épreuves orales.

Dans le même ordre d’idée, des ateliers tels que les revues de presse, les analyses filmiques, l’aide à la préparation aux concours de la Fonction publique, l’aide à l’orientation active, la connaissance du monde professionnel et du monde de l’entreprise, par l’intermédiaire de visites sur le terrain, permettent aux élèves d’étoffer leurs connaissances en vue de la préparation du Baccalauréat et de se préparer au mieux aux études Post-bac et à leur avenir professionnel.

...le pôle

d’excellence propose des modules

diversifiés.

ZOOM

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 201010

Les modules sont animés par des intervenants de qualité, ils sont choisis pour leur notoriété dans leur domaine de prédilection et viennent d’horizons très divers : artistes, e n t r e p r e n e u r s , enseignants en classe préparatoire, à l’Université ou à l’ IUFM, etc…

un prEmIEr bIlan plus QuE posItIf

Les résultats de la session 2009 du baccalauréat sont en constante évolution et confortent les efforts de valorisation entrepris par toute la communauté scolaire et éducative.De plus, l’augmentation du nombre d’élèves s’orientant en série littéraire est très prometteuse : entre 2006 et 2009, on note une progression de 50% d’élèves.

L’attrait de ce programme a une valeur incitative sur des élèves qui auraient choisi, en temps normal, une série ES ou une série S.

Des ambitions ont été révélées, et on peut dire à ce jour que l’existence de ce pôle a modifié le rapport (et la vision) que les élèves littéraires pouvaient avoir d’eux-mêmes, de leur projet de vie et de la « valeur »

du Baccalauréat Littéraire. En effet, trop souvent dévalorisé et décrié, il ouvre de nombreuses possibilités dans des domaines tels que la

communication, les ressources humaines, le droit, l’art, la décoration, le journalisme, les sciences politiques, les métiers du tourisme, la psychologie, les métiers de services et d’aide, l’architecture, l’enseignement, etc…

un pôlE lIttéraIrE gagnant !

Ce projet a permis de redonner ses lettres de noblesse

à la série littéraire. L’ouverture vers le monde caribéen, non seulement par l’approche de sa littérature, mais

aussi par l’étude des mythes et des

croyances, pans entiers de notre culture qui n’est

pas prise en compte dans les programmes scolaires, ouvrent des

perspectives prometteuses aux élèves qui comprennent mieux le monde dans

lequel ils évoluent.

Les élèves et les parents sont aujourd’hui convaincus que cette ouverture culturelle représente « un plus » tant au niveau des connaissances que du positionnement des élèves pour leur future vie professionnelle.

« L’avenir, tu n’as pas à la prévoir, tu as à le permettre » (Saint-Exupéry), telle est notre nouvelle devise !

« Nous tenons à souligner le soutien et la défense i n d é f e c t i b l e s

de notre Proviseur, Alyse ALET. Mais le plus grand signe de reconnaissance vient du Ministère de l’Education nationale qui a retenu le pôle d’excellence littéraire dans le cadre du projet « Lycées de réussite éducative » pour cette année 2009-2010 (Au plan national, 109 projets sur 314 ont été retenus). C’est sans aucun doute la meilleure reconnaissance que nous aurions pu espérer ! »

« L’avenir,

tu n’as pas à la

prévoir, tu as à le

permettre »

(saInt-Exupéry),

Le comité de pilotage du Pôle d’excellenceFlorence LUSLEY

professeur de phylosophie

Patricia SABLIERprofesseur de lettre classique

Pierre SAMUELprofesseur d’Anglais

le Plan académique de Formation des assed

L’eau est source de vie. Les scientifiques sont persuadés que la planète Mars était recouverte d’océans, donc la vie aurait été possible. L’eau sur Terre est précieuse, on estime qu’un habitant sur trois n’aura plus d’eau potable en 2020.

L’idée, récupérer l’eau contenue dans l’air.Sans eau dans l’air, il serait impossible de vivre. Partout, l’eau est autour de nous.D’où l’idée de récupérer la vapeur d’eau contenue dans l’air et la rendre liquide pour la consommer. Ainsi, il est possible de donner à boire de l’eau potable à tout le monde. Cette eau sous forme de vapeur est saine, pure et non polluée.

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DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

Jocelyne LE BLANC Responsable des dispositifs d’inclusion et de médiation

adulte relais

Deux dispositifsexpérimentaux ont vu le jour au collège Richard sAMUel de Gourbeyre sous l’impulsion du principal : le dispositif d’inclusion et le dispositif de Médiation, afin d’instituer une véritable éducation à la citoyenneté et venir en aide aux élèves décrocheurs en difficulté.

lE dIsposItIf d’InclusIon

Ce dispositif prend en compte la difficulté de l’élève à s’intégrer, il développe chez lui une culture basée sur les valeurs fondamentales comme le respect de soi et des autres, les droits et devoirs de chacun. Il aide l’élève à mieux «vivre le collège».L’analyse des indicateurs de la vie scolaire, l’augmentation des actes d’incivilité, des perturbations de cours et des petits actes de violence, ont permis la mise en œuvre de ce dispositif en 2004, en parallèle avec celui de médiation.

commEnt fonctIonnE t-Il?

Suite au rapport de l’enseignant au chef d’Etablissement, de la décision de la Commission

Educative et Disciplinaire ou encore après analyse du cas de l’élève au conseil de classe, l’élève sanctionné est sorti du groupe classe et pris en charge par l’Adulte Relais, responsable du dispositif. Durant la période d’inclusion, deux volets sont appliqués, l’un éducatif et l’autre pédagogique.L’Adulte Relais travaille en partenariat avec la Vie Scolaire, les équipes pédagogiques, le Conseiller d’Orientation Psychologue, l’assistante sociale, l’infirmière et les parents.Durant la période d’exclusion de cet élève du groupe classe, on peut noter alors une diminution des perturbations, un retour au travail plus serein pour les autres élèves. L’élève en inclusion continue son programme scolaire, tout en réfléchissant sur les points qui lui sont reprochés, pour une réintégration pacifiée en cours.L’élève est évalué tout au long de cette période, sur son travail et son comportement, à l’aide de fiches d’évaluation et d’auto évaluation.

lE dIsposItIf dE médIatIon

La médiation scolaire existe dans très peu d’établissement de l’Académie de la Guadeloupe. Au collège Richard SAMUEL, ce dispositif a été mis en place en 2004.

la médIatIon scolaIrE par lEs

paIrs

A la culture de l’affrontement et de l’immédiateté, s’oppose la médiation du langage.Initié en France par le sociologue Jean-Pierre BONNAFE-SCHMITT, ce dispositif vise à régler les petits conflits entre les élèves. Son originalité réside dans la prise en charge par les collégiens eux-mêmes des conflits dont ils sont les auteurs ou les victimes, les faits graves restant du ressort des

adultes.Mais l’objectif de ce projet n’est pas seulement la gestion des conflits, il est avant tout pédagogique. Ce dispositif vise à l’apprentissage de la prise en compte de la parole d’autrui comme de l’accession au statut de sujet parlant, de la sociabilité comme de la citoyenneté.S’écartant de la sanction, la médiation ouvre une voie vers la responsabilité des élèves. Elle leur offre un lieu d’écoute et de parole, un espace de dialogue organisé et régulé. Un tel projet ne pouvait que susciter l’intérêt dans notre collège, et une équipe d’adultes s’est constituée pour être formée par l’association « Attitudes Médiations » et encadrer le chef de projet.

lE rEcrutEmEnt dEs élèvEs médIatEurs

Il se fait sur la base du volontariat des élèves et en accord avec les familles. Les élèves reçoivent une formation à la médiation en milieu scolaire. Ils reçoivent également un complément de formation en partenariat avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse en travaillant sur le logiciel « sais-je ».

actIons sur lE tErraIn

Sur proposition d’un adulte ou de l’élève médiateur et seulement si les « disputants » sont d’accord, une médiation est mise en place. Pour préserver la confidentialité, un bureau est mis à disposition pour toute action de médiation.

nos pErspEctIvEs 2009/2010

Pour faire connaître notre action, nous avons enregistré une émission sur Radio Inter’scool (photo) qui sera diffusée toute l’année scolaire. En partenariat avec le collège de Petit-Bourg, nous espérons travailler avec d’autres communes de la Guadeloupe et Marie-Galante où quelques contacts ont été pris.

«nous accompagnons l’élèvE dans l’évolutIon dE son parcours éducatIf»

enregistrement avec Radio Ris (Clg de Petit-Bourg)

"faisons le point !"

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Enregistrement avec Radio RIS (Clg de Petit-Bourg)"faisons le point !"

DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

Les élèves de 4ème et de 3ème SEGPA du collège Fontaines Bouillantes ont mené des ac tions

Visite des élèves à l’Habitation la Grivelière – Action de «vannage» manuel

destinées à la connaissance des produits présents dans leur environnement géographiqueproche : la côte-sous-le-vent. Le projet « Valorisation des produits du terroir » s’ar ticulait autour de quatre projets principaux :- Le projet d’établissement dans son volet « Valorisation du patrimoine » ;- Le projet« Transformation des produits du terroir » mené par les élèves du Champ P r o f e s s i o n n e l H y g i è n e A l i m e n t a t i o n Ser vices, dont les objec tifs étaient de réaliser l ’agro-transformation de cer tains produits, d’élaborer des préparations culinaires et d’organiser un marché-expo.-Le projet « Jardin » relatif aux ver tus et carac téristiques des

plantes médicinales et du jardin créole.- Le projet « Case en Essentes » lié à l ’habitat d’antan en cours de réalisation.

sur lE tErraIn, c’Est EncorE mIEux !

torréfaction

En complément des notions acquises au collège, une visite à l ’« Habitation de la Grivelière » a été organisée. Les élèves ont visité la pépinière, le Domaine, le jardin de plantes médicinales et les ateliers cresson et « Kako ».La visite sur site a permis aux élèves de faire le lien entre les connaissances acquises en classe

et la réalité du terrain. Ils ont pu ainsi découvrir les

étapes de transformation du café : le décerisage,

la fermentation, le lavage, le séchage, le décor ticage, le vannage, la torréfac tion et la

mouture. Ils ont assisté aussi à

la transformation des fèves de cacao en « bâton

Kako » puis en chocolat pays : l ’écabossage,la fermentation, le séchage, la torréfac tion, le décor ticage et

Moulage

l ’élimination des parches, le broyage, le moulage et le séchage des « bâtons Kako », la préparation et la dégustation Ils ont également découver t la transformation de la vanille, de la f leur de vanille à son utilisation dans les préparations culinaires (f lans, crèmes, gâteaux,…). Les élèves ont été ravis de réaliser eux-mêmes des « douceurs » telles que les « sik a coco », les conf itures, les surelles cristallisées, le sorbet « maracudja » et les piments conf its habillés en madras.Bien qu’ayant vu son déroulement quelque peu per turbé, l ’ac tion« Valorisation des produits du terroir » connaît un bilan globalement positif.

Les objec tifs ont été at teints. En ef fet, les élèves ont montré de l ’intérêt pour cet te ac tion et y ont par ticipé ac tivement.

Lesélèves

ont été ravis de réaliser eux-mêmes

"des douceurs" Catherine FINK,

PLP BiotechnologiesChamp Professionnel Hygiène

Alimentation Services (CPHAS)

Responsable du projet

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valorIsEr lEs produIts du tErroIr pour mIEux connaîtrE son EnvIronnEmEnt

DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

22 élèves de la Terminale Bac Pro Secrétariat du Lycée Professionnel DUCHARMOY de Saint- Claude ont séjourné à Londres en Angleterre dans le cadre de leur dernière Période de Formation en Entreprise qui s’est déroulée du 23 mars au 17 avri l 2009.

Ce stage est l ’aboutissement d’un Projet Pluridisciplinaire à Carac tère Professionnel (PPCP) mené sur trois années, ayant pour thème « La présence anglaise dans la Caraï be ». Il a impliqué des disciplines aussi diverses que le Français, l ’Histoire-Géographie, les Mathématiques, l ’Anglais et la Bureautique. L’équipe d’encadrement était pilotée par un professeur permanent, Jacqueline DIMAN, professeur d’anglais et composée de Chantal CLODINE-FLORENT, professeur de Let tres-Histoire, Gina CYRILLE, professeur de communication administrative et Justine PETCHY, professeur de Mathématiques.

unE préparatIon à toutE éprEuvE !

Durant toute l ’année, les élèves ont donc été préparés à ce stage avec leur professeur d’anglais secondé par une assistante de langue vivante étrangère. Grâce à l ’investissement de tous : les familles, les élèves, les professeurs, la Gestionnaire, la Direc tion, mais aussi La Région Guadeloupe, Le Crédit Mutuel, le Fonds Social Européen et la Délégation

Académique aux relations Européennes, Internationales et à la Coopération (DAREIC), cet te période de formation s’est déroulée dans de bonnes conditions et a été une véritable réussite.

travaIllEr Et

vIvrE «à l’anglaIsE»

Les élèves étaient placés dans diverses entreprises touchant plusieurs domaines d’ac tivités situées au coeur de Londres. Une des élèves a même testé un logiciel de sondage et proposé les modif ications qui ont amélioré son utilisation.A l ’issue de son stage, elle a reçu les félicitations de son responsable accompagnées d’une appréciation élogieuse.Ce stage a at teint l ’un de ses objec tifs majeurs : permet tre à

nos élèves de Lycée Professionnel, de découvrir le monde professionnel anglo-saxon et apprécier les richesses d’une ville qu’ils n’auraient sans doute pas pu visiter hors du cadre scolaire. Hébergés en famille d’accueil, ils ont en outre mis en pratique leurs connaissances linguistiques notamment le lexique étudié en cours relatif à la vie quotidienne et au monde professionnel. Ainsi, ils

ont eu à parler d’eux-mêmes et de leur environnement, à s’informer sur leurs itinéraires. Ils ont vécu comme des travailleurs anglais en utilisant tous les moyens de transpor t : taxis, bus, train, métro pour se rendre sur leur lieu de stage. Au sein de ces familles d’accueil, ils ont apprécié le mode de vie à « l ’anglaise » ainsi que la météo anglaise.

ImmErsIon dans lE mondE du travaIl anglo-saxonpour lEs élèvEs du lp dE ducHarmoy

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DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010 15

la culturE ouI, maIs lE sHoppIng aussI !!!

Au cours des excursions à Londres ils ont visité les sites touristiques majeurs tels que Big Ben, Buckingham Palace, 10 Downing Street, Westminster, London Bridge, Covent Garden. Ils ont découver t les peintres anglais à la National Por trait Galler y. Ils ont aussi parcouru la ville universitaire de Cambridge. La découver te culturelle de la ville a fourni aux élèves l ’occasion de« sor ties shopping » mémorables dans Ox ford Street, Bond Street et

ont été ébahis devant l ’opulence de Harrods.Enf in, ce séjour aura permis aux élèves de se responsabiliser davantage, de prendre conscience des dif férences culturelles, mais aussi des liens qui existent entre les peuples, de découvrir et de respec ter d’autres modes de vie.Ce stage se conclura par la remise du por t folio EUROPASS à chacun des par ticipants.

Fabien TERRANT au Golden

Chantal Clodine-Florent, Gina Cyrille,

Jacqueline DimanJustine Petchy

les professeurs accompagnateurs et responsables du projet

« QuEl cIrQuE à la désIradE !!! »

C’est dans le cadre de l’accompagnement éducatif que, pour la deuxième année consécutive, les élèves du collège Jean Bellot HERVAGAULT ont été nombreux à s’essayer aux Arts du Cirque. À raison d’une heure par semaine, les volontaires se sont retrouvés pour partager cette activité et découvrir ensemble les arts de la scène.

unE actIvIté orIgInalE…lE cIrQuE

contEmporaIn !

Loin des dompteurs de fauves, des lanceurs de couteaux et autres contorsionnistes, les élèves s’essaient sur différents domaines, où la recherche de l’exploit pur et simple laisse place à la recherche de l’originalité et de la créativité.Il faut avouer qu’en général, l’animation ne manque pas lors de l’atelier… Les

balles tombent, les bolas s’emmêlent, les diabolos s’envolent, les pyramides se montent et les monocycles tournent… La musique résonne… Mais les élèves s’investissent, et au delà de cette apparente effervescence, leur intérêt est réel et les progrès ne se font pas attendre !Polyvalents, ils développent des qualités de jongleurs, d’équilibristes et d’acrobates; mais ils sont également amenés à échanger des savoirs faire, à surmonter leurs appréhensions, à concevoir des projets en groupe et à y assumer des rôles et des responsabilités…

un défI à rElEvEr… cEluI dE la scènE !

Laissant libre cours à leur créativité et leur fantaisie, ces jeunes ont su faire face à leur trac pour présenter un spectacle de fin d’année où parents, professeurs,

personnels et camarades de classe étaient présents pour les applaudir.Devant la réactivité du public, l’appréhension a rapidement fait place au plaisir d’être sur scène. Du côté des spectateurs, les émotions s’enchaînent et les caméras se bousculent Du côté des artistes, l’excitation est à son comble…

un bIlan…très posItIf !

Au collège, l’atelier cirque a désormais une véritable place aux yeux de la communauté éducative. Les élèves s’y expriment, s’y affirment et s’y découvrent parfois de réels talents cachés qu’ils sont fiers de développer. Les autres, quant à eux, attendent la prochaine représentation avec impatience…

Stéphanie BACQUIERProfesseur d’ePs

DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

a l’orIgInE du projEt

Le souhait d’encadrer, après le déjeuner, les élèves demi-pensionnaires oisifs, le désir de créer une dynamique autour du livre chez un public natu-rellement peu enclin à la lec-ture ajoutés à la volonté d’offrir à ces élèves une o u v e r t u r e culturelle tout en valorisant leurs talents, et voilà que naît le projet « ON TI MOMAN KILTI ».Exposé à l’équipe administrative dans le cou-rant du mois de septembre, il recueille sa totale adhésion et peut donc être lancé.

dEs objEctIfs ambItIEux

L’ambition des responsables de projet est grande, ils convient des élèves, d’abord peu enthousiastes, à un véritable défi, celui de pré-senter tous les deux mois (approximativement à chaque veille de vacances) une manifestation d’envergure dont ils seront les seuls acteurs.Le projet est présenté en septembre au CDI au cours d’une réunion improvisée. La charge de tra-vail est clairement annoncée. Beaucoup se lèvent et sortent par les portes latérales. Reste une ving-taine d’élèves, sans doute plus curieux que réelle-ment motivés (il s’agit, rappelons-le, de l’heure de

digestion et d’amusements en tous genres !). Mais cela suffit aux organisateurs qui poursuivent leurs explications et déclinent leurs objectifs : appren-dre à travailler ensemble, développer le goût de l’effort et éduquer à la responsabilité.

la mIsE En œuvrE du projEt

Les modalités sont les sui-vantes : un thème est choisi en fonction de l’actualité, des besoins (réponse à une problématique) ou des sen-sibilités. Ce thème fait l’ob-jet de recherches diverses et un ou des livres sont sé-lectionnés pour le traiter.

Les ouvrages sont achetés en nombre ou empruntés aux

établissements voisins (Merci au collège Fontai-nes Bouillante). C’est la base de travail.

Des lors, des ateliers se créent. Certains sont pro-

posés par les adultes tandis que d’autres sont à l’initiative des

élèves. Durant 3 ou 4 semaines, à raison de 2 ou 3 heures hebdomadaires, ces derniers travaillent à leur production finale. Activités manuelles, théâ-tre, danse, cinéma,… tous les arts sont visités.Des rencontres régulières permettent aux respon-sables d’ateliers, de faire le point sur l’avancée de leurs travaux et de coordonner leurs actions.

"on tI moman kIltI an kolEj jan jorEs"

Quand le désir d’apprendre l’emporte sur

le plaisir de ne rien faire ou

presQue:

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Sabine ABELLI, (professeur documentaliste) Victorine GOMBAULD, adulte-relais

Responsables de projet, au nom de tous les autres membres de l’équipe sans lesquels ce projet

n’aurait connu un tel succès.

DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010 17

unE prEmIèrE édItIon plutôt réussIE

Pour les mois de septembre et octobre, le thème « Chocolat - Banane » a été retenu. Il s’inscrivait dans le cadre de la manifestation nationale « La semaine du goût ».Aux objectifs généraux s’adjoignaient ceux de va-

loriser deux produits locaux et de sensibiliser les élèves à la connaissance et à la défense de cette partie de leur patrimoine.

L’œuvre choisie Charlie et la Chocolaterie de Roald DAHL a été abordée dans ses trois versions : ro-man, théâtre et adaptation cinématographique. Autour de ces lectures, différents ateliers ont vu le jour : recherches/exposition (présentation des pro-duits et de leurs dérivés) lecture/théâtre (mise en scène de la pièce), cuisine (confection de truffes au chocolat), arts manuels (création de poupées et de jupettes en feuilles de bananes pour les danseuses et surtout réalisation d’une Chocolaterie Antillaise de toute beauté !).Et pour accompagner agréablement le tout, les ac-teurs se sont improvisés chanteurs au sein d’une petite chorale créée pour l’occasion.

Tout cela a été présenté, lors de la manifestation finale le vendredi 23 octobre 2009, à un public à la fois surpris et ravi devant l’importance et la qualité

du travail accompli en si peu de temps.

Une semaine du goût sans dégustation n’en étant pas véritablement une, un généreux buffet était proposé aux invités, parents et élèves… triés sur le volet. Car il fallait, à l’instar des tickets d’or de Monsieur Wonka, un carton d’invitation ! Et là, bien sûr, difficile de satisfaire tout le monde car au fil des

jours, des coins du voile ayant été progressi-vement levés, les curiosités s’étaient muées en désirs de participer, les envies de voir en besoin de faire et d’être soi aussi acteurs.

En ce jour de rentrée, déjà les questions af-fluent : « quel est le prochain thème ? », « quand commence t-on ? », « qu’allons-nous faire ? »…

Saurons-nous contenter toutes ces soifs de savoirs ?

DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

lE résEau d’écolEs assocIéEs dE l’unEsco

C’est par l ’ac te constitutif du 16 novembre 1945 que l ’Organisation dC’est par l ’ac te constitutif du 16 novembre 1945 que l ’Organisation des Nations Unies pour l ’éducation, la science et la culture (UNESCO) est créée avec pour objec tif de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en privilégiant la collaboration entre les nations. Af in de développer ses idéaux auprès des plus jeunes, l ’UNESCO a institué en 1953 le Système des Ecoles Associées (RESEAU), laboratoire d’innovation pédagogique qui ne compte pas moins de 8000 établissements répar tis sur l ’ensemble de la planète, des écoles maternelles aux instituts de formation des enseignants. Le réseau français, ce sont près de 180 « écoles » ancrées dans le système éducatif qui ont inscrit dans leur projet d’établissement des ac tions éducatives pluridisciplinaires, à visée internationale. Ces ac tions répondent aux enjeux suivants : apprentissage interculturel, sensibilisation aux problèmes mondiaux et à la solidarité internationale, éducation à la paix et aux droits de l ’homme, au développement durable, au respec t du patrimoine. Appar tenir au RESEAU permet de développer une coopération étroite avec des établissements scolaires

de dif férents pays et cultures qui par tagent des valeurs communes, favorise la par ticipation ac tive des parents de la communauté, valorise et dif fuse les bonnes pratiques, facilite le développement de compétences clefs pour la vie courante, renforce le sens des apprentissages et la dynamique des équipes. En Guadeloupe, 7 établissements sont ac tuellement labellisés : 3

écoles élémentaires, 2 collèges, et 2 lycées professionnels. Ce réseau est ac tivement animé et développé par Paulet te Jno-Baptiste, correspondante académique nommée par le rec teur, qui veille à la qualité des projets engagés et accompagne la conception de nouvelles ac tions dans un souci de cohérence avec les valeurs de l ’UNESCO et de collaboration régionale autour de problématiques

par tagées.

Une présentation des établissements ainsi que des ac tions qu’ils ont engagées peuvent être consultés sur le site du RESEAU français w w w.ecoles-unesco.fr (Onglets Etablissements et Ac tions).À explorer sans modération !

le collège nestor de KeRMADeC à pointe à Pitre a intégré le réseau en août 2009

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DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

« prêtE-moI ta plumE »Un p r i x l i t té ra i re ce nt ré s U r l 'é t U d e d e s G e n re s l i t té ra i re s

L’une des missions de l’animateur maîtrise de la langue française est de «chercher à multiplier les actions afin que les indicateurs concernant les champs de compréhension, d’interprétation, de production d’écrits, fassent l’objet d’un accompagnement et d’un suivi régulier tant au cycle 2 qu’au cycle 3 ». Dès lors, il s’agissait de mettre en place un projet fédérateur répondant à ces critères dans la circonscription de Capesterre-Belle-Eau (goyave/Capesterre/Trois-rivières).C’est ainsi que prend naissance le prix littéraire « Prête-moi ta plume », centré sur l’étude des genres littéraires.

Ce prix littéraire concerne les élèves de cycle 3 et est constitué de 2 volets majeurs. Un volet « lecture-compréhension-interprétation » où il s’agit de lire 5 œuvres sélectionnées du genre étudié et d’en développer la compréhension à travers des questionnaires pertinents et un volet « rédaction », où il s’agit de rédiger collectivement un récit en rapport avec le genre littéraire à exploiter. Un volet « interdisciplinarité », sous-jacent aux deux principaux volets, associe l'art à la littérature à travers le théâtre (mise en scène d’une pièce en rapport avec le genre étudié), les arts plastiques (réalisation de la première de couverture du récit à produire et de la scénographie de la salle de cérémonie) et le cinéma (réalisation d’un court métrage à partir de la production gagnante).

Le prix « Prête-moi ta plume » répond à plusieurs objectifs : enrichir la culture littéraire de l’élève, développer le goût de lire et d’écrire, exploiter les univers connus des élèves pour les initier à ceux qu’ils méconnaissent, connaître différents genres littéraires et améliorer les compétences de la maîtrise de la langue.

Des étapes-clé viennent jalonnées cette

opération : l’imprégnation à travers les livres et les films, la formation à travers les animations pédagogiques, les stages et suivis des classes, la production à travers le questionnaire de lecture et le chantier d’écriture, et enfin l’évaluation à travers l'évaluation-classe et l'évaluation du jury.Au-delà du plaisir de lire et d’écrire, un autre enjeu du prix est de donner aux élèves l’occasion de se dépasser, ceci toujours dans un esprit convivial. Pour ce faire, 2 jurys ont été mis en place, un jury- expert composé de professeurs d’IUFM, d'Enseignants Maîtres Formateurs, de conseillers pédagogiques, de bibliothécaire, de documentaliste et d'enseignant. Le deuxième jury est un jury-enfants composé d'élèves de classes de 6ème qui votent le coup de cœur des collégiens.Toutes les productions sont valorisées à travers leur mise en ligne sur le site et la

production gagnante est éditée par le CRDP de la Guadeloupe.

« Prête-moi ta plume » en est aujourd’hui à sa 3ème édition avec une participation importante des enseignants. En 2007/2008, le thème était « le récit policier » (14 écoles/21 classes/466 élèves y ont participé). En 2008/2009, les élèves ont travaillé sur le thème « le récit fantastique » (10 écoles/18 classes/400 élèves y ont participé). Cette année, le thème retenu est « la science-fiction » (19 écoles/34 classes/781 élèves y sont déjà inscrits).

La circonscription de Capesterre-Belle-Eau tient à remercier les

partenaires qui soutiennent cette opération : la Délégation Académique à l'Action Culturelle, la Direction Régionale de l'Action Culturelles, le CRDP de la Guadeloupe, l'OCCE, la société Cinesogar et les mairies de Capesterre-Belle-Eau et de Trois-Rivières. Elle souhaite que le plus grand nombre de classes tente l’aventure « Prête-moi ta plume » afin de permettre aux élèves de goûter à une expérience enrichissante qui marquera leur parcours scolaire.

Monica GABONProfesseur des écolesAnimatrice maîtrise

de la langue française circonscription de Capesterre Belle-eau

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DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

lE lp louIs dElgrEs offrE lE "p’tIt dèj !"

Dans le cadre du Projet d’Accueil et d’Accompagnement des nouveaux Lycéens (PAAL), initié en mai 2009 par un groupe d’enseignants et d’autres personnels volontaires (CPE, inf irmière scolaire), les élèves de seconde bac pro 3 ans et CAP, accompagnés de leurs élèves tuteurs (classes de terminales de la même f i l ière), ont pu profiter d’un petit déjeuner of fer t par l ’établissement et ses partenaires.

Durant deux semaines, du 21 septembre au 2 oc tobre, chaque matin, une classe de seconde et la classe de terminale correspondante, ont par tagé un petit déjeuner équilibré à la cafétéria du lycée.Cet te opération poursuit deux objec tifs : favoriser

l ’intégration au sein de la communauté scolaire des élèves de seconde et le ur permet tre d’échanger de façon conviviale avec leurs camarades de terminale, et sensibiliser les adolescents sur la nécessité d’un petit déjeuner équilibré et varié. En ef fet, la plupar t des élèves du LP prennent les transpor ts scolaires, et cer tains, quit tent leur domicile très tôt le matin. Beaucoup s’alimentent mal et cela se traduit par une fatigabilité accrue.

Les élèves etles enseignants ont apprécié ce moment de convivialité. De nombreux jeunes ont avoué avoir pris ce jour-là des aliments auxquels ils ne sont pas habitués (fruits, f romage, yaour ts, etc...). Les échanges entre anciens et nouveaux ont été chaleureux.

Le projet PAAL se poursuit ; après l ’accueil ( journée réser vée, carnet de bord remis à chaque élève de seconde permet tant un suivi personnalisé sur l ’année, petits déjeuners), l ’accompagnement prévu devrait favoriser, dans un premier temps, une par ticipation ac tive des parents d’élèves (réunions parents / équipe pédagogique) et, dans un second temps, des relations accrues avec les professionnels par le biais de rencontres et de visites d’entreprises.

Une façon d’accueillir et d’accompagner la réforme du lycée professionnel…

Fabienne MUNIOCPe

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DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

la vIE scIEntIfIQuE au collègE Edmond bambuck

La vie scientif ique au collège Edmond Bambuck a été relativement correc te durant l ’année 2008-2009. En ef fet, après avoir par ticipé à la fête de la Science initiée par Josianne COMBE, professeur de SVT avec les élèves de 3ème qui ont

réalisé l ’ex trac tion de l ’ADN, nous avons par ticipé à la semaine du développement durable, dont le thème était : «L’eau notre bien le

plus précieux après l ’air» avec les élèves de l ’atelier «eau», composé d’élèves de deux

classes de 5ème.

l’atElIEr « Eau » En actIon

N’ayant pas pu terminer notre projet à temps, nous n’avons cependant pas voulu passer sous silence la semaine du Développement Durable, car l’eau c’est la vie mais c’est aussi notre avenir. Pour cela, les élèves de cet atelier ont organisé une mini exposition sur l’eau

dans notre environnement grâce à la participation photographique de la Générale des eauxGuadeloupe, France Antilles, l’association Gaia, l’association MADICE, le BRGM, Météo France Guadeloupe, les sapeurs pompiers de Pointe-à-Pitre et

les amis.En voici quelques extraits :

L’eau c ’est la vie. Ne la gaspillons pas. Ne la polluons pas.Traitement de l ’eau; Mais, l ’eau peut être dangereuseNous comptons sur vous pour la préser ver !!!!!!!!!!!

jEu dE l'Eau

Toutefois, à la f in de l ’année scolaire nous avons pu quand même concrétisé notre projet de jeu de l ’eau. Il représente

une rivière et est réalisé sur papier rec yclé avec des pions en car ton représentés par des nuages (source principale de notre approvisionnement en eau) et des dés également en car ton rec yclé dont les points ont été remplacés par des gout tes d’eau. Il se joue grâce à un lancé de dés, on avance d’autant de points que l ’indique les dés à conditions de ne pas tomber sur une case avec un point rouge, signe d’une ac tion défavorable à l ’eau. Dans ce cas pour avancer, on doit répondre à une des 99 questions en rappor t avec l ’eau, sinon on laisse passer un ou deux tours selon la gravité de l ’ac tion.Ce jeu a été distribué aux élèves de notre établissement en accompagnement pour les vacances, grâce à la généreuse par ticipation de la Générale des eaux Guadeloupe qui a pris en charge l ’impression de 500 exemplaires.

A vous de jouer? Pouvez vous répondre à la question suivante : Parmi ces cultures, banane, manioc, canne à sucre, quelle est celle qui nécessite le plus d’eau ?

Les élèves de l’équipe de l’eau et

Josianne OUENSANGA, professeur de Sciences de la Vie et de la Terre

le «jeu de l’eau» réalisé par les élèves de l’atelier eau

extraction de l'ADn

équipe de l'eau

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DANS L’ACADEMIE

Journal de l’Académie de la Guadeloupe n°18 - Janvier 2010

lE groupE dE réflExIon académIQuE anglaIs En lycéE profEssIonnEl fêtE sEs 5 ans

Depuis bientôt 5 ans, un groupe de 8 professeurs d’Anglais de Lycée Professionnel regroupés autour de leur inspectrice, Francine DOQUET-ROUSSAS, réf léchissent, produisent et met tent en œuvre des outi ls pédagogiques au service de leurs collègues.Ce Groupe de Réf lexion Académique accueilli depuis ses débuts par l ’IUFM, se compose de professeurs venant de dif férents lycées professionnels de l'académie de la Guadeloupe : Catherine IBO, Claire JEHELMANN, Marie-Chantal DESCIEUX, Louiset te SCHOL, Mar yse OGUENIN, Marie-Laure PETILAIRE, Jacqueline DIMAN, Isabelle MARZIN, Thomas VALERIN, Alex MASTIER, et Chantal MARTINEAU (Coordinatrice du groupe). Cer tains professeurs font par tie du groupe depuis sa création. Les produc tions pédagogiques sont diverses : cahiers d’évaluation académique, grilles d’évaluation, séquences pédagogiques, séquences TICE.Les assistants de langue par ticipent chaque année à l ’enregistrement de

cer tains suppor ts pédagogiques.Cer taines de ces produc tions sont mises à disposition des professeurs sur le site Anglais LP, nouvellement créé.Mais plus encore, ce groupe, avec la rénovation de la voie professionnelle et la réforme de l ’enseignement des langues, prend de nouvelles orientations af in de répondre au mieux aux besoins des enseignants.Ainsi, des produc tions didac tiques à destination des apprenants de niveau A1, B1, B2 seront bientôt disponibles à la librairie du CRDP de la Guadeloupe qui s’investit, auprès de ces professeurs et de leur inspec trice dans l ’aventure de la publication pédagogique.D’autres suppor ts sont en cours d’élaboration et une réf lexion sera bientôt menée par l ’équipe sur la manière de mieux appréhender les dif f icultés des élèves dont les professeurs ont la charge. La réf lexion de ces professeurs et les outils produits ne s’adressent pas uniquement aux professeurs et aux élèves de lycée professionnel, mais également à tout

public désireux d’apprendre l ’anglais.

Groupe de Réf lexion Académique AnGlAis en lP

A l’heure où il est question de devoir de mémoires, certains projets initiés au sein des CDI sont de véritables supports pédagogiques pour la mise en œuvre de cette transmission de la mémoire.La question : « Connaissez-vous des personnalités historiques de la Guadeloupe ?» a été posée il y a deux ans aux élèves du collège Matouba par Rebecca WACHTER, professeur documentaliste. Quelques-uns ont

répondu spontanément en citant des noms bien connus, mais la majorité d’entre eux sont restés muets, dubitatifs. Fort de ce constat, elle a décidé de mettre en œuvre une action pour pallier à cette méconnaissance et aider les élèves à se réapproprier leur histoire.

commEnt s’organIsE cEttE passatIon?

Depuis deux ans, au mois de décembre un projet culturel mots intitulé « Potomitan an nou, ces héros qui nous ressemblent… » est organiséau sein de l’établissement. Ouvert à tous les membres de la communauté scolaire, il s’articule autour de dif férentes

dEvoIr dE mémoIrE au cdI du collègE matouba

Debout, de gauche à droite : PETILAIRE Marie-Laure,

OGUENIN Maryse, SCHOL Louisette, VALERIN Thomas, DIMAN Jacqueline, DOQUET-

ROUSSAS Francine.Assis, de gauche à droite :

MARTINEAU Chantal, MARZIN Isabelle

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DANS L’ACADEMIE

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actions : exposition, séances pédagogiques interdisciplinaires au CDI, recherche d’informations et conférences mettant en exergue la vie et l’œuvre d’une personnalité historique originaire de la Guadeloupe, « un potomitan ».

Il s’agit avant tout pour le professeur documentaliste de proposer aux élèves des activités d’apprentissage faisant appel aux compétences documentaires, à la culture et à l’histoire. D’autre part, ce projet favorise la mise en application de l’un des axes du projet d’établissement qui consiste à « participer à la réussite et à l’épanouissement des élèves en prenant en compte leur identité culturelle ». L’occasion leur est ainsi offerte de pouvoir s’identifier à des personnalités guadeloupéennes considérées comme des modèles de réussite et de se dire enfin que leur histoire n’est pas uniquement faite d’évènements douloureux.

QuI sont cEs « potomItan » ?

En 2007, Joseph BOLOGNE, le Chevalier de Saint George a été présenté aux élèves. En 2008, c’est Gerty ARCHIMEDE, qui a été honorée au travers d’une exposition intitulée « Gerty ARCHIMEDE, femme guadeloupéenne d’exception » réalisée par l’ASSODOC. Des séances pédagogiques

ainsi qu’une conférence avec Guy BERNOS, président du Musée Gerty Archimède, ont été réalisées au CDI avec la classe de 4ème de Langue et Culture Régionales accompagnée de leur professeur, Jocelyne JEANNE. Ces « potomitan » sont en fait tous ceux qui ont contribué

à la construction de la société guadeloupéenne.

Qu’En pEnsEnt lEs partIcIpants?

Mélissa DACOURT, élève de la 4ème option LCR :Extrait d’un devoir : « Gerty ARCHIMEDE té prèmyé fanm nwè avokat dè Gwadloup (…) An ka pansé sé té on gran fanm kité konsakré vi ay pou édé moun, sé té on gran fanm politik évè anlo karaktè…» Témoignage de Mr Jean – Claude HALLEY, Président de l’association « Les amis du Chevalier de saint George » publié sur son blog: « Ils étaient tous là, bruyants, vivants, venus écouter parler du Chevalier de Saint-Georges. La Directrice du CDI avait invité à l’occasion Stéphanie JAMES pour présenter son documentaire « Le MOZART NOI R ». (...) Madame WACHTER aura conclu en quelques mots simples sur l’exemplarité de ce personnage.

J’ai vu aussi quelques mains gribouiller quelquessur un bout de papier histoire de pouvoir demain faire un résumé de cette après midi de découverte. (…) En partant, je suis allé visiter le CDI et la belle exposition des Archives Départementales de la Guadeloupe. (…) Là haut dans les hauteurs de DESHAIES, le collège de MATOUBA est un bien bel établissement scolaire et la jeunesse qui y vit est d’une vitalité étonnante. Bravo à tous et à chacun pour cette belle après midi autour du Chevalier de Saint-Georges. »©Extrait de l’article « Le Collège de MATOUBA à DESHAIES pour le Chevalier de Saint-Georges ! » paru le 11 décembre 2007 sur http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2007/12/11/le-college-de-matouba-a-deshaies-pour-le-chevalier-de-saint-georges/

Jocelyne JEANNE, professeur de Langue et Culture Régionales au collège Matouba :

« Le projet Potomitan est très intéressant et fédérateur pour notre discipline. Il nous permet de travailler autour de l’histoire de la Guadeloupe et surtout il donne l’occasion de découvrir une personnalité qui a marqué notre histoire. Les élèves peuvent ainsi s’approprier des connaissances historiques, culturelles et sociales qui font parties intégrantes de leur environnement immédiat.Les élèves peuvent à travers leurs recherches développer et renforcer le lien intergénérationnel parce qu’ils sont amenés à interroger leurs parents et grand – parents qui rendent compte de leur vécu et des changements opérés suite aux actions politiques et sociales menées par ces personnages (députés, sénateurs, avocats, musiciens…) illustres de notre histoire. »

Rébecca WACHTER, Professeur documentaliste

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l’EducatIon au dévEloppEmEnt durablE a sa « cEllulE »

(*)Depuis la rentrée, aux côtés des corps d’inspection , cinq personnes travaillent au rectorat, au sein de la Délégation Académique à l’éducation Artistique et à l’action Culturelle, à la généralisation de l’Education au Développement Durable. (**)La cellule EDD se compose de Nadine CHRISTON, pour le 1er degré, de Reine-Mari LAFORTUNE, pour les Lp, de Nolwenn JUHEL et de Michel MALINE, pour les collèges, lycées généraux et lycées généraux et technologiques, et enfin, de Véronique MERAUD, qui coordonne les actions.

où nous mènE la « cEllulE Edd » ?

Vers une Ecole où les élèves acquièrent des connaissances, des réflexes de raisonnement et des bonnes pratiques afin que, devenus citoyens, ils agissent durablement dans leur territoire et comprennent les problématiques de développement. Des orientations qui suivent les deux circulaires de généralisation de l’EDD et s’appuient sur l’idée que « le développement durable est un développement qui satisfait les besoins des générations présentes sans compromettre ceux des générations futures ».Mais les enseignants ne sont pas tous au même niveau d’implication dans cette éducation bien qu’elle s’impose à nous, toutes disciplines confondues depuis 2004. Le Recteur a donc décidé de faire un état des lieux après quatre ans de fonctionnement et a lancé une grande enquête en octobre dernier. Les résultats seront publiés sur le site de l’académie et permettront d’affiner les missions de la cellule EDD.

QuEllEs sont lEs mIssIons dE la cEllulE

Edd?

La première mission de la cellule consiste à accompagner les équipes pédagogiques dans la mise en œuvre de l’EDD au sein des disciplines ou dans des projets transdisciplinaires. Le premier accompagnement systématique des équipes s’est fait dans le cadre de l’action « Grand cul de sac marin » menée par l’académie en partenariat avec le Parc national de la Guadeloupe. Michel MALINE, Nolwenn JUHEL et Nadine CHRISTON accompagnent pour la troisième année, les équipes d’écoles, collèges et lycée situés dans le Grand Cul de Sac Marin. Dans le primaire, toutes les circonscriptions ont organisé des animations pédagogiques dédiées à l’EDD. L’objectif cette année, est d’aller à la rencontre des équipes dans tous les collèges et lycées. La cellule EDD cherche

ainsi à repérer au plus près ce qui facilite et/ou

freine la mise en œuvre de l’EDD

et à apporter aide et

encouragement. En retour, elle est

bien sûr à la disposition des équipes, par téléphone au 0590 38 59 20 (le mardi) ou par mél (***). Et pour valoriser le travail de leurs élèves, les équipes pédagogiques pourront participer à deux actions éducatives : la Semaine du développement durable

(pour les scolaires du 22 au 27 avril 2010) et l’opération « L’école agit » (inscription en mai sur le site national www.lecoleagit.fr).La deuxième mission de la cellule EDD est de poursuivre la formation des personnels initiée par les colloques de 2005 et 2007. A ce titre, deux stages seront organisés sur les thèmes « Déchets, pollutions et nuisances » et « Habiter son territoire » en 2010. Ils seront doublés de conférences le mercredi après-midi sur l’énergie, la biodiversité, les risques, l’agriculture, les littoraux,…

Par ailleurs, des fiches-actions élaborées avec des experts, sont mises à disposition des collègues sur le site académique (www.ac-guadeloupe.fr). Elles donnent une information scientifique, actualisée et localisée, des pistes pédagogiques et une bibliographie. Nous gageons qu’elles formeront un point de départ efficace pour traiter les questions de « déchets », « énergie », « biodiversité », « eau », « paysage et cadre de vie »…

Enfin, la mission de la cellule EDD académique est orientée aussi vers l’extérieur. Le Rectorat depuis plus d’un an élabore une convention avec les partenaires régulièrement sollicités par les enseignants pour l’EDD. Elle a pour but de coordonner l’action des collectivités territoriales que sont la Région, le Département et l'Association des maires, ainsi que celle de la Direction de l'Environnement (DIREN), de la Direction DAF, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), de la Direction Régionale de la Recherche et de la Technologie (DRRT), de l’ADEME, du BRGM, du CAUE, du Parc national de la Guadeloupe (PNG), de l’Institut National

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de Recherche Agronomique (INRA) et de l’Office National des Forêts (ONF). Une convention importante donc, qui permettra à nos partenaires de mettre à disposition de l’Académie leur expertise et en retour de rendre plus efficaces leurs interventions en milieu scolaire. A cet égard, un « guide du partenariat » a été élaboré conjointement à destination des enseignants.

Voilà trois missions pour quatre inspecteurs et cinq enseignants…

L’Académie de la Guadeloupe montre ainsi l’importance qu’elle accorde à l’Education au développement durable!

(*)Samuel VAREILLES, IEN-Nord Grande Terre ; Marie-José CILPA, IEN-ET de Sciences biologiques et sciences sociales appliquées ; Gabrielle GUILLAUME, IA-IPR de SVT ; Véronique CHALCOU, IA-IPR d’Histoire-géographie.(**)BO n° 28 du 15 juillet 2004 ; BO n° 14 du 5 avril 2007(***) nadine.christon@ac-guadeloupe.fr; reine-mari.lafortune@ac-guadeloupe.

fr; michel.maline@ac-guadeloupe.fr; veronique.meraud@ac-guadeloupe.fr;

Véronique MERAUDConseillère sectorielle en

charge de l’eDD à la DAAC

En octobre 2009, le collège Anse poulain de Vieux-Habitants a invité M. pEDRO, un professionnel de la restauration rapide af in de faire découvrir aux élèves le fonctionnement de son camion aménagé.

Les élèves de 4ème et de 3ème Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA) accompagnés de leurs professeurs ont visité le camion de M. PEDRO. Son véhicule est équipé d’une crêpière, d’une plaque à «snacker», d’une cafetière, d’un réfrigérateur congélateur, d’un évier,…, de toutes les denrées nécessaires pour faire des crêpes et des sandwichs : mayonnaise, œufs, steaks, jambon, fromage, frites… et de nombreuses boissons : sodas, eau, bières… Le professionnel a appris aux élèves à préparer la pâte à crêpes avec des œufs, du lait et de la farine. Ensuite, il leur a montré comment faire cuire la crêpe. Chaque élève a essayé à tour de rôle, certains étaient nerveux, d’autres décontractés mais dans l ’ensemble,

ils ont tous réussi leurs crêpes qu’ils ont pu ensuite déguster.En f in de matinée, les élèves ont été réunis dans une salle de classe. M. Pedro leur a alors expliqué les démarches qu’il a du faire pour créer son entreprise.

Il a également parlé des normes dans le domaine de l ’alimentation. Enf in, il a expliqué que son salaire n’était pas f ixe : certains mois sont plus prof itables que d’autres. Il faut donc bien gérer son argent avec l ’aide d’un comptable.

Ar ticle rédigé par la classe de 4ème SEGPA du collège Anse Poulain Vieux-Habitants

un camIon ambulant au collègE ansE poulaIn

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lEs élèvEs dE tErmInalE du lpo dE grand-bourg découvrEnt la géologIE alpInE

« Dans Les alpes franco-italiennes affleurent des roches qui contiennent des témoins minéralogiques des conditions de température d’une subduction. » c’est ainsi que le programme de terminale S SVT du chapitre « convergence et collision continentale » « Notions et contenus » débute, ailleurs on retrouve « Dans les Alpes franco-italiennes affleurent les témoins de marges passives […] ».Ainsi toute l’étude de la collision continentale est abordée à partir de quelques aspects de la géologie Alpine et donc a pour support dans nos cours : photos, cartes, logiciels, sites internet.

a la découvErtE dE la géologIE alpInE…

sur placE !

A l’occasion de l’année Internationale de la Planète Terre (on devrait dire les années car elles se sont déroulées de 2007 au 18 octobre 2009), le projet a émergé : pourquoi ne pas faire cette sortie exceptionnelle et d’aller faire de la géologie Alpine sur place ?Il aura fallu plus de deux ans pour monter ce projet et le financer ; prévu initialement en Avril 2009 il a été reporté à septembre suite aux mouvements de grève et avant que la grippe A ne nous empêche tous déplacements…C’est donc le 13 septembre que la classe de terminale S au nombre de 22 élèves et 3 accompagnateurs (les deux enseignants de SVT du lycée et une surveillante), décolle pour se rendre à Lyon puis Briançon (un voyage de près de 24h00 !). Dès le lendemain c’est accompagné d’un guide du centre Briançonnais de géologie Alpine

que nous allons sur le terrain, trois jours successifs et là le cours prenait une autre dimension. L’aspect héroïque de l’expédition a été d’atteindre Le Massif du Chenaillet à 2400 m d’altitude pour y étudier les restes de l’océan alpin. Un expédition quand on songe au peu d’habitude qu’ont nos élèves de ce milieu (deux seulement avaient déjà été en montagne). Cette épreuve sportive avait été néanmoins préparée avec le prof d’EPS de la classe et tous ont réussit à atteindre le sommet.

un séjour EnrIcHIssant à tous poInts dE vuE

Ce séjour a vraiment été une découverte à tous points de vue : géologique d’abord : voir les structures « en vrai », découverte

du monde de la montagne ensuite (faune et flore compris, on a eu la chance de voir des marmottes) ces reliefs là n’ont rien à

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voir avec les mornes de Marie-Galante !!! Cela a été aussi l’occasion de rencontrer d’autres élèves de classe de terminale (nous étions trois classes au centre d’hébergement, nos élèves sont les seuls de leur section au LPO et n’ont pas l’occasion de se mesurer aux autres), ce stage de trois jours a été enfin l’occasion de couvrir la partie collision du programme de manière complète à travers les fiches de terrain à compléter et les cours donnés le soir pour reprendre ce qui avait été vu.Une équipe de rédaction parmi les élèves était également chargée de rédiger un article pour le France Antilles chaque soir et de l’envoyer au journal par internet.Après ce séjour Alpin nous nous sommes rendus à Paris pour poursuivre notre séjour avec un Atelier « classification du monde vivant » au Muséum d’Histoire Naturelle et voir l’exposition « Récit de la terre » à La Cité des sciences à la Villette. Un séjour bien chargé donc mais qui a permis d’alimenter abondamment le cours de TS et de faire découvrir à nos élèves un aspect de la vie Parisienne (découverte du métro, du train…) et à cette occasion nous avons pu rencontrer lors du dernier soir du séjour, d’anciens élèves du lycée effectuant actuellement leurs études

ou travaillant sur Paris et région Parisienne.Il est indéniable que de tels séjours apportent de nombreux bienfaits tant au niveau connaissances que de savoir être (respect des règles de vie en collectivité etc…), deux de nos élèves prenaient l’avion pour la première fois ! Ce séjour a donc constitué pour certains une préparation à un environnement possible pour la poursuite de leurs études (pas toujours facile de s’adapter quand on vient de Marie-Galante, la solidarité entre étudiants est nécessaire) ;

mais cela demande également beaucoup de préparation et d’investissement et la

confiance accordée par notre Proviseur, M.LOVAL a été à ce titre importante et encourageante.Nous mesurons encore aujourd’hui a quel point ce voyage a marqué

nos élèves (relations dans la classe, appropriation du cours, relations avec les

parents…) et nous en continuons l’exploitation afin de proposer une exposition commentée lors de la Fête de la Science en novembre, la réalisation d’un film qu’on espère pouvoir mettre en ligne sur le site Internet du lycée et du rectorat et aussi les échantillons récoltés sur le terrain qui servirons aux élèves des années scolaires prochaines.

Sophie GLORIEUX et

Xavier COROTProfesseurs sVt au lPO de Grand-bourg

...de

tels séjours

apportent de

nombreux bienfaits tant au niveau des

connaissances que du «savoir

être»

A SAVOIR

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« un EspacE confIdEntIEl pour unE écoutE Et unE aIdE adaptéE

Placé au carrefour de situations diverses et complexes, l ’assistant social auprès des personnels est l ’interlocuteur privilégié désigné par l ’administration pour appor ter écoute, aide, conseils, informations ou orientation aux personnels. Il inter vient dans un cadre déontologique qui garantit le secret professionnel des informations (ar ticle 378 du code de procédure pénale).

Vous êtes personnel de l ’éducation nationale ou Enseignant d’établissement privé sous contrat ?Vous êtes stagiaire, titulaire, contrac tuel ou à la retraite ?Vous rencontrez des dif f icultés personnelles, f inancières, sociales,… (Modif ication de la cellule familiale, baisse de revenu en cas de maladie ou chômage du conjoint, recherche de logement, accès aux droits, dépenses imprévisibles…) ?Vous rencontrez des dif f icultés sur votre lieu de travail ou en lien avec votre profession ?L’Assistant social auprès des personnels se tient à votre disposition pour vous accompagner dans toutes les étapes impor tantes de votre vie !Vous souhaitez bénéf icier d’une écoute par ticulière en raison de vos problèmes f inanciers ? Dans le cadre des aides en faveur des personnels, l ’Assistant social(e), soumet pour décision votre demande d’aide ou de prêt à la commission d’ac tion sociale.

Allez au devant de l ’information permet d’éviter bien des regrets.

Pour toute question ou précision, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre assistant(e) social(e):

secteur de la Grande-terre, Marie-Galante, Désirade, Rectorat site de Grand Camp

secteur de la Basse-terre, les saintes, saint-Martin et saint-Barthélémy,

Rectorat sites Assainissement et Jarry

GERMAIN BEAUTINtél 05 90 93 83 48

Mél : germain.beautin@ac-guadeloupe.fr

service social auprès des personnelsRectorat de la Guadeloupe

site de l’Assainissement

3ème étage – por te 300Angle des rues R. Wachter et F.

Eboué BP 48097183 LES ABYMES Cedex

GAZIELLA TOURRAINEtél : 05 90 93 83 03

Mél : gaziella.tourraine@ac-guadeloupe.fr

A LIRE

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lalIwonaj jòdI pou dèmEn

Ce livret rassemble les travaux réalisés par les professeurs des écoles habilités en Langue et Culture Régionales créoles, sur le thème de l ’environnement (l ’énergie, l ’agriculture, l ’élevage, les transpor ts, la consommation de produits, le traitement des déchets…). Au f il des pages, l ’enseignant trouvera des pistes de travail pour aborder l ’environnement durable avec les élèves à travers des proverbes créoles (« tipawòl »), des contes et des jeux (« Jé an pèkmèl », « répondè réponn !). Ce livret ser vira non seulement de suppor t pédagogique pour l ’enseignement du créole (grammaire, vocabulaire) mais également pour l ’enseignement d’autres disciplines à travers la langue créole.

Disponible sur le site www.ac-guadeloupe.fr / Discipline LCR

fIgurEs lIttéraIrEs EmblématIQuEs dE

fEmmEs Cet ouvrage, à l ’initiative de l ’IEN-ET chargée de mission à l ’Egalité des chances, Elisabeth ETZOL, contribue à remplir une des vocations de l ’école : enseigner et former les futurs

citoyens, car il se situe à la fois dans les disciplines et dans la réf lexion sur l ’image de la femme dans le contex te caribéen. Il of fre un regard sur cinq femmes at tachantes, toniques, combatives, aux prises avec la vie. Enf in, il donne l ’oppor tunité de réf léchir à l ’image et à la place de la femme dans le contex te caribéen en contribuant à la réf lexion sur soi et sur les autres. (Ex trait du « mot du Rec teur d’Académie »)

En vente au CRDP de la Guadeloupe

lEs avEnturEs dE tIno

L’auteur des ces « historet tes », Harr y PALMIER, est professeur des écoles. Il se décrit comme « un auteur à produc tions occasionnelles ». C’est le désir de voir se perpétuer les us et coutumes de la Guadeloupe qui l ’ont poussé à écrire ces livres.

Ainsi grâce à ces histoires simples relatant des faits appartenant à un vécu immédiat, il veut inciter le lecteur et plus particulièrement le jeune lecteur à s’approprier les œuvres du patrimoine littéraire antillo-guyanais, et de façon générale, lui donner envie de lire. (extrait dossier de presse)En vente au CRDP de la Guadeloupe

LES COLLÈGESLa Collectivité Départementale prend en charge latotalité des dépenses de fonctionnement des collègespublics, à l'exclusion des dépenses de personnel.

En 2009, la programmation des travaux dans les collèges départementaux concernent principalementla construction de nouveaux collèges et des travauxd'extension et de restructuration.

En 2008, le budget primitif affecté à la réalisation destravaux s'élevaient à 19 320 000 €.

LE TRANSPORT SCOLAIREQuotidiennement, durant l'année scolaire, la CollectivitéDépartementale s'engage à assurer le transportexclusif des écoliers (hors écoles maternelles), descollégiens et des lycéens Guadeloupéens, résidant àplus de 3 km de leur lieu de scolarité pour un montantglobal de 7,2 millions d'euros en 2009.

LES AIDES AUX ETUDIANTSLe Conseil Général accompagne la jeunesseguadeloupéenne par l'octroi de diverses aides quesont :

Les Bourses Départementales

La Bourse du Président du Conseil Général et le Prixd'Excellence sont attribués chaque année auxmeilleurs élèves de chaque lycée pour un montantde 3 960 euros.

Le Prêt d'Honneur Départemental

Accordé aux Etudiants en Formation Initiale à tempsplein, il est renouvelable chaque année. Ces aides remboursables, d’un montant de 3 060euros à taux complet et 1 530 euros à demi-taux (enfonction des ressources des parents) accompagnentles étudiants durant tout leur cursus universitaire.

Le Prêt Complémentaire à la Bourse

Il complète, l'aide octroyée aux étudiants déjà titulairesd'une bourse d'études lorsque son montant estinférieur à celui que percevait un bénéficiaire de prêtd'honneur.

Demandes à adresser au Conseil Général avant le15 novembre de l'année scolaire en cours.SERVICE DES ETUDIANTS

0590 99 77 58 • 0590 99 77 93

Annonce presse C.G. version 2 1/12/09 16:05 Page 1